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L'Apprentie sorcière

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L'Apprentie sorcière (Bedknobs and Broomsticks)NB 1 est un film musical américain réalisé par Robert Stevenson et sorti en 1971. Mêlant prises de vues réelles et animation comme Mary Poppins (1964) et adapté des romans de l'écrivaine britannique Mary Norton, il est considéré comme le 26e long-métrage d'animation des studios Disney. Souvent comparé à Mary Poppins de par leurs nombreuses ressemblances, L'Apprentie sorcière a rencontré contrairement au premier un faible succès tant critique que financier, que plusieurs spécialistes expliquent par l'absence de Walt Disney, mort 5 ans plus tôt. Le studio semble en effet à la recherche d'un nouveau souffle depuis la disparition de son fondateur, les animateurs et équipes techniques exploitant toujours les mêmes recettes. On note toutefois quelques changements, principalement associés à l'évolution de la société américaine, comme la morale du film ou la représentation de la femme. Le film marque aussi la dernière participation des frères Sherman à une production Disney après dix ans d'une fructueuse collaboration.

Août 1940. Afin d'échapper aux bombardements allemands, les enfants londoniens sont évacués de la capitale. C'est ainsi que Charlie, Carrie et Paul Rawlins se retrouvent placés chez une vieille demoiselle revêche, Églantine Price, dans le petit village de Pepperinge Eye, sur la côte sud de l'Angleterre. Miss Price accepte le trio d'enfants à condition qu'ils soient replacés plus tard dans une autre maison. La cohabitation s'avère difficile jusqu'à ce que les enfants percent, une nuit, le secret de leur hôtesse : Miss Price est une apprentie sorcière qui souhaite participer à l'effort de guerre au moyen de la magie. Pour cela, elle suit les cours par correspondance du célèbre professeur Émelius Browne. C'est lors du test de son balai magique qu'elle est découverte par les enfants. Elle tombe dans des buissons et casse son balai. Charlie défie la sorcière de le transformer en grenouille mais elle le transforme en lapin au grand plaisir de Paul. Le chat d'Églantine se lance à la poursuite du lapin dans toute la maison et le coince à l'étage avant que Charlie ne redevienne humain. Les enfants acceptent de garder le secret d'Églantine contre un sort. Elle les emmène dans son laboratoire pour choisir et demande si l'un d'eux a un objet que l'on peut tourner. Paul sort de sa poche un pommeau du grand lit de cuivre de leur chambre et le tend à la sorcière. Elle enchante le pommeau pour qu'une fois placé sur le lit il emporte celui-ci où la personne le désire. Carrie remercie la sorcière mais cette dernière précise que seul Paul peut énoncer le sort magique.

Églantine reçoit ensuite un courrier du directeur de l'école de magie par correspondance. Alors qu'elle a déjà appris à maîtriser le vol en balai et la transformation d'humains en lapins blancs, les cours sont brusquement interrompus à cause de la guerre à la veille de la dernière leçon : la révélation de la formule magique de « locomotion substitutive » permettant d'animer les objets. Bien décidée à compléter sa formation, elle demande à Paul d'utiliser le lit pour aller à Londres en compagnie des trois enfants et rencontrer le professeur. Ils s'envolent pour l'école mais ce dernier se révèle n'être qu'un vulgaire escroc qui s'est contenté de recopier ses cours dans un vieux livre sans penser que les formules magiques pourraient véritablement fonctionner. M. Browne est surpris qu'Églantine puisse utiliser les sorts magiques qu'il pensait être des phrases sans aucun sens. Pour le prouver, elle le transforme en lapin. Émelius les emmène dans la vieille maison qu'il occupe et, tandis que les enfants explorent la demeure dont la salle de jeu, il présente à Églantine un livre nommé Les Sorts d'Astaroth, un livre de magie incomplet, ce qui explique l'absence de la dernière leçon.

Sans se décourager pour autant, Églantine et les enfants entraînent Émelius à Portobello Road à la recherche des pages manquantes. Les enfants explorent le marché pendant que les adultes découvrent chez un vieux libraire l'autre moitié du livre. Après un échange des deux parties entre Émelius et le libraire, Églantine apprend que la fameuse formule de « locomotion substitutive » n'est pas dans le livre mais gravée sur l'Étoile d'Astaroth, que porte autour du cou le roi de l'île mystérieuse de Naboombu, peuplée exclusivement d'animaux anthropomorphes. Le libraire explique que le magicien Astaroth avait capturé des animaux dans des cages et les avait transformés pour ressembler à des humains mais qu'ils se sont révoltés. Ils ont tué le magicien, pris ses pouvoirs et embarqué sur un bateau. Un marin a par la suite révélé qu'il avait une fois accosté sur une île gouvernée par des animaux mais le libraire ne l'a jamais trouvée. Paul se souvient alors que l'île est décrite dans un livre pour enfant qu'il a trouvé dans la salle de jeu de la maison d'Émelius. Avant que le libraire ne réagisse, le groupe utilise le lit enchanté pour aller sur l'île.

Après un amerrissage mouvementé dans le lagon de Naboombu, les cinq héros font la rencontre de Mr Merlu et d'un night-club sous-marin avant d'être attrapés par l'hameçon d'un ours pêcheur qui les tire en dehors du lagon. L'ours informe qu'aucun humain n'est autorisé sur l'île par décision du roi. Il conduit le groupe vers un oiseau secrétaire, dans un camp de tente où se trouve le lion Leonidas, roi de l'île. Le roi est en colère de n'avoir aucun volontaire pour être l'arbitre lors d'un match de football. Émelius, qui découvre l'étoile d'Astaroth au cou du lion, se propose d'être l'arbitre. Miss Price et sa troupe réussissent à s'emparer de l'Étoile, après un match de football mouvementé dont Émelius se retrouve l'arbitre malchanceux. Ils reviennent à Pepperinge Eye juste à temps pour constater avec effroi que le village a été choisi comme lieu de débarquement secret par les troupes allemandes. Mais, grâce à la formule magique (« Treguna mekoides trecorum satis dee ») désormais en sa possession, Églantine enfourche son balai et prend la tête d'un bataillon d'armures médiévales conservées au château voisin. Tels les fantômes de l'armée de Guillaume le Conquérant, ces armures rejettent à la mer l'ennemi nazi.

L'Apprentie sorcière de Robert StevensonL'Apprentie sorcière de Robert Stevenson

L'Apprentie sorcière de Robert Stevenson

Fiche technique

  • Titre original : Bedknobs and Broomsticks
  • Titre français : L'Apprentie sorcière
  • Réalisation : Robert Stevenson, assisté de Christopher Hibler ; Arthur J. Vitarelli (deuxième équipe)
  • Scénario : Bill Walsh et Don DaGradi d'après The Magic Bed Knob or How to Become a Witch in Ten Easy LessonsNB 2 (1943) et Bonfires and BroomsticksNB 3 (1947) de Mary Norton ; Ralph Wright et Ted Berman (séquences d'animation)
  • Direction artistique : John B. Mansbridge et Peter Ellenshaw
  • Décors : Emile Kuri et Hal Gausman
  • Costumes : Bill Thomas (conception) assisté de Shelby Anderson, Chuck Keehne et Emily Sundby
  • Maquillage : Robert J. Schiffer
  • Coiffures : La Rue Matheron
  • Photographie : Franck Phillips
  • Effets spéciaux : Alan Maley, Eustace Lycett et Danny Lee
  • Conception graphique :
  • Relation animation/prise de vue réelle : McLaren Stewart
  • Cadrage (Layout) : Don Griffith et Joe Hale
  • Décors d'animation : Al Dempster, Dick Kelsey, Ralph Hulett et Bill Layne
  • Animation :
  • Supervision : Ward Kimball
  • Animation des personnages : Milt Kahl, Art Stevens, Julius Svendsen, John Lounsbery, Hal King, Eric Larson, Fred Hellmich, Jack Buckley et Jack Boyd
  • Son : Robert O. Cook (supervision), Dean Thomas (mixage)
  • Montage : Cotton Warburton (prises de vues réelles), James W. Swain (séquences d'animation), Evelyn Kennedy (musique)
  • Musique : Irwin Kostal (non crédité)
  • Chansons : Richard M. Sherman et Robert B. Sherman
  • Orchestrations : Irwin Kostal, assisté de James MacDonald
  • Chorégraphie : Donald McKayle, assisté de Carolyn Dyer
  • Production délégué : Bill Walsh
  • Société de production : Walt Disney Pictures
  • Société de distribution : Buena Vista Pictures Distribution
  • Budget : env. 20 millions USD
  • Format : Couleurs - 35 mm - 1,66:1 (1,37:1 négatif) - Dolby stéréo (Mono d'origine)
  • Durée : 117 minutes (première version) ; 98 minutes (1979) ; 134 minutes (ressortie 2003)
  • Dates de sortie : États-Unis : 11 novembre 1971 ; France : 13 décembre 1972

Distribution

  • Angela Lansbury : Eglantine Price
  • David Tomlinson : Pr. Emelius Browne
  • Roddy McDowall : Mr. Jelk
  • Cindy O'Callaghan : Carrie Rawlins
  • Roy Snart : Paul Rawlins
  • Ian Weighill : Charlie Rawlins
  • Sam Jaffe : Bookman (le libraire)
  • John Ericson : Colonel Heller
  • Bruce Forsyth : Swinburne
  • Tessie O'Shea : Mrs. Jessica Hobday
  • Arthur Gould-Porter : Captain Ainsley Greer (le capitaine Greer)
  • Reginald Owen : General Sir Brian Teagler (le général Teagler)
  • Ben Wrigley : Portobello Road Workman (ouvrier à Portobello Road)
  • Cyril Delevanti : Elderly Farmer (vieux fermier)
  • Rick Traeger : German Sergeant (sergent allemand)
  • Manfred Lating : German Sergeant (sergent allemand)
  • John Orchard : Vendor (vendeur de peintures)
  • Arthur Space : Old Home Guardsman (gardien de la vieille demeure)

et les voix de

  • Bob Holt : Mr. Codfish (M. Le Merlu)
  • Lennie Weinrib : Secretary Bird (l'oiseau-secrétaire) / King Leonidas (le roi Léonidas)
  • Dallas McKennon : Bear (l'ours)

Les Blanches Falaises de Douvres

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Les Blanches Falaises de Douvres (The White Cliffs of Dover) est un film américain réalisé par Clarence Brown, sorti en 1944. Le scénario s'inspire du poème patriotique d’Alice Duer Miller  The White Cliffs (1940). Une jeune Américaine, Susan Dun, voyage en Angleterre et y tombe amoureuse d’un aristocrate, John Ashwood. Ils se marient mais leur lune de miel est interrompue d'emblée par la mobilisation générale de la Première Guerre mondiale. Ashwood est envoyé en France, ne peut revoir sa femme qu’une seule fois à l'occasion d'une permission et se fait tuer peu avant la fin de la guerre.

Dans l’intervalle, Susan a donné naissance à un fils qu'elle élève avec sa belle-mère. L'une des scènes du film, qui dure à peine 30 s, montre des adolescents allemands venus dans le cadre d'un échange scolaire visiter la propriété des Ashwood. Dans leur conversation, ils laissent échapper une remarque sur l’opportunité d'utiliser les pelouses du parc pour faire atterrir des planeurs : ainsi, le scénario donne à entendre que ces jeunes sont impliqués dans une prospective nazie d'invasion de l'Angleterre.

Les Blanches Falaises de Douvres de Clarence BrownLes Blanches Falaises de Douvres de Clarence Brown

Les Blanches Falaises de Douvres de Clarence Brown

Fiche technique

  • Titre : Les Blanches Falaises de Douvres
  • Titre original : The White Cliffs of Dover
  • Réalisation : Clarence Brown
  • Scénario : Claudine West, Jan Lustig et George Froeschel basé sur un poème de Alice Duer Miller
  • Production : Clarence Brown et Sidney Franklin
  • Société de production et distribution : MGM
  • Photographie : George J. Folsey et Robert H. Planck
  • Montage : Robert Kern
  • Musique : Herbert Stothart
  • Direction artistique : Cedric Gibbons
  • Décorateur de plateau : Edwin B. Willis
  • Costumes : Irene et Gile Steele
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Sound System)
  • Genre : Drame
  • Durée : 126 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 11 mai 1944 (New York), 19 juin 1944 (Los Angeles) ; France : 30 août 1950

Distribution

  • Irene Dunne : Susan Dunn Ashwood
  • Alan Marshal : Sir John Ashwood
  • Roddy McDowall : John Ashwood enfant
  • Frank Morgan : Hiram Porter Dunn
  • Van Johnson : Sam Bennett
  • C. Aubrey Smith : Colonel Walter Forsythe
  • Dame May Whitty : Nanny
  • Gladys Cooper : Lady Jean Ashwood
  • Peter Lawford : John Ashwood jeune homme
  • John Warburton : Reggie Ashwood
  • Jill Esmond : Rosamund, la femme de Reggie
  • Brenda Forbes : Gwennie
  • Norma Varden : Mme Bland
  • Elizabeth Taylor : Betsy Kenney à 10 ans

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Charles Coleman : Capitaine Davis
  • Tom Drake : Un soldat américain mourant
  • Emily Fitzroy : Une vieille fille à la pension de famille
  • Lumsden Hare : Le vicaire
  • Molly Lamont : Helen Hampton
  • Doris Lloyd : Une dame à la pension de famille
  • Miles Mander : Major Loring
  • Gavin Muir : Capitaine Griffiths
  • Arthur Shields : Benson
  • Edmund Breon : Major Rupert Bancroft

Taylor Elizabeth

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Elizabeth Rosemond Taylor (née le 27 février 1932 à Hampstead en Angleterre - 23 mars 2011), aussi connue sous le diminutif Liz Taylor, est une actrice anglo-américaine. 

Taylor ElizabethTaylor Elizabeth

Elle commence sa carrière à l’âge de dix ans et rencontre aussitôt le succès en tournant dans des films tels que Fidèle Lassie, le mélodrame Le Grand National (qui lui vaut son premier triomphe personnel) réalisé par le directeur favori de Greta Garbo, Clarence Brown, Les Quatre Filles du docteur March mis en scène par Mervyn LeRoy (qui révéla Lana Turner), la comédie Le Père de la mariée de Vincente Minnelli et sa suite… Une place au soleil et Géant, les deux de George Stevens avec respectivement Montgomery Clift, James Dean et rock hudson, lui ouvrent, en 1956, les portes de l’immortalité. Étoile d’Hollywood dans les années 1950 et 1960, elle reçoit deux Oscars pour ses rôles dans La Vénus au vison et Qui a peur de Virginia Woolf ?. Ses autres grands succès incluent La Chatte sur un toit brûlant, Soudain l’été dernier ainsi que Cléopâtre et La Mégère apprivoisée.

Plus rare sur grand écran à partir des années 1970 en raison de sa santé précaire (et de l’insuccès de ses films dès la fin des années 1960), Elizabeth Taylor se consacre à la lutte contre le SIDA depuis le décès de son ami rock hudson en 1985. En 1999, l’American Film Institute distingue Elizabeth Taylor comme la septième plus grande actrice de tous les temps dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars. Elizabeth Taylor naît le 27 février 1932 à Hampstead, situé en Angleterre dans la banlieue cossue de Londres, avec la nationalité britannique, de parents tous deux américains et originaires de Kansas City (Kansas). À l’âge de trois ans, elle prend ses premiers cours de danse classique. En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et ses parents retournent habiter aux États-Unis, où ils emménagent à Los Angeles, à l’endroit où vivait la famille de sa mère Sara. C’est là qu’Elizabeth découvre le cinéma et que sa mère la présente aux studios de Hollywood.

Sara Taylor joue un rôle déterminant pour le début de la carrière de sa fille. Tout en complétant l’instruction d’Elizabeth, elle lui fait suivre des leçons de chant, de danse et d’équitation. Elle fréquente avec sa famille tous les lieux où les personnalités des milieux cinématographiques s’affichent. Elle attire ainsi l’attention d’un dirigeant de Universal Pictures, J. Cheever Cowdin qui offre un contrat de six mois à Elizabeth. Elle obtient son premier rôle en 1941 dans le film There’s One Born Every Minute mais les studios Universal ne sont pas convaincus par cet enfant « au regard d’adulte » et ne renouvellent pas son contrat. Sa mère, déterminée, repart à l’assaut des maisons de production et décroche un casting pour un film de la Metro-Goldwyn-Mayer. Grâce aux conseils de sa mère et à son accent anglais impeccable, Elizabeth obtient le petit rôle de Priscilla dans Fidèle Lassie (Lassie Come Home, 1943). Le film, qui est un succès, lui permet de rencontrer Roddy McDowall, un des enfants stars de la MGM, avec qui elle reste amie toute sa vie. Ses parents signent ensuite un contrat d’un an avec la Metro-Goldwyn-Mayer.

Après deux apparitions non-créditées dans les films Jane Eyre et Les Blanches Falaises de Douvres (de Brown déjà), côtoyant des stars de première grandeur (Orson Welles, Joan Fontaine, Irene Dunne), elle obtient son premier grand rôle avec Le Grand National aux côtés de Mickey Rooney, le plus illustre des enfants stars de l’époque (qui avait déjà vingt-quatre ans alors). Elle y interprète une jeune fille qui entraîne un cheval pour remporter une célèbre compétition hippique. Durant le tournage, elle a plusieurs accidents de cheval qui lui provoquent des douleurs au dos toute sa vie. Le film étant un succès (plus de 4 000 000 dollars de recettes.), elle est engagée pour un contrat longue-durée avec la MGM. Elle poursuit alors ses études avec d’autres enfants-star à la Little Red School, où elle reçoit son diplôme d’études en 1950. Dès lors elle ne cesse d’enchaîner les tournages. Elle retrouve la mascotte de la MGM, la chienne Lassie, dans Le Courage de Lassie (1946) pour le premier rôle et devient l’une des Quatre Filles du docteur March où elle fait preuve d’humour en incarnant la petite peste Amy. Elle y a pour partenaire Janet Leigh, autre espoir du studio. L’adolescente interprète la fille de William Powell et Irene Dunne dans Mon père et nous du vétéran Michael Curtiz, et croise des monuments de Hollywood tels que Mary Astor, Wallace Beery ou Greer Garson, travaillant avec Jack Conway et Richard Thorpe, le plus souvent dans des comédies familiales. Cependant la beauté de la jeune fille s’épanouit précocement et elle passe rapidement à des rôles adultes.

Sara Taylor, son meilleur agent de publicité, est attentive et exigeante durant toute cette période, ce qui n’empêche pas Liz d’avoir des idylles et d’épouser son premier mari en 1950, Conrad « Nicky » Hilton Jr, héritier de la chaîne d’hôtels Hilton. Cependant, le mariage est un échec et s’achève au bout de neuf mois. La jeune femme, dont les yeux ont la particularité d’être violets, est désormais mûre pour les premiers rôles. À seize ans, elle est l’épouse de Robert Taylor dans le suspense Guet-apens, puis elle joue les jeunes mariées dans deux productions de Vincente Minnelli Le Père de la mariée et sa suite Allons donc, papa !, deux comédies, satire de la classe moyenne américaine, qui lui donnent pour parents Spencer Tracy et Joan Bennett. C’est au cours de la première de L’Héritière qu’elle rencontre un autre acteur avec qui elle a une relation amicale privilégiée, Montgomery Clift. Elle tourne avec lui en 1951 Une place au soleil, un classique de George Stevens, pour la Paramount Pictures. Ce film est l’adaptation du roman An American tragedy de Theodore Dreiser dont Josef von Sternberg a réalisé une première version en 1931.

Séquestrée et menacée de viol par George Sanders, éclipsant le couple vedette formé par Robert Taylor et Joan Fontaine, elle est la véritable héroïne d’Ivanhoé, film d’aventures médiévales réalisé par Richard Thorpe et tourné aux studios de Boreham Wood en Angleterre. C’est à cette époque qu’elle côtoie l’acteur Michael Wilding à Londres ; elle l’épouse en 1952 et aura avec lui deux enfants : Michael Howard Wilding (né en 1953) et Christopher Edward Wilding (né en 1955). Elle tourne ensuite sous la direction de Stanley Donen (Une vedette disparait/Love Is Better Than Ever), avec qui elle a une aventure, Charles Vidor (Rhapsodie face à VittoriGassman), William Dieterle (La Piste des éléphants pour lequel elle remplace au pied levé vivien leigh, son modèle), Curtis Bernhardt (Le Beau Brummel aux côtés des britanniques stewart granger et Peter Ustinov) et Richard Brooks (La Dernière Fois que j’ai vu Paris en 1954) avec qui elle a aussi une brève liaison.

Elle participe ensuite à deux superproductions. Pour commencer Géant, autre classique de George Stevens mais plus controversé, vaste fresque d’une famille au Texas avec pour partenaires James Dean et rock hudson, dont elle deviendra également très proche. La production coûte un peu plus de cinq millions de dollars et est un des plus grands succès de la Warner. L’autre budget impressionnant de 6 millions de dollars fut pour L’Arbre de vie, grande fresque avec pour toile de fond la guerre de Sécession. La MGM veut en faire un second Autant en emporte le vent, sans y parvenir malgré les moyens et les scénaristes qui s’attellent au scénaripendant six ans. Le tournage est interrompu pendant deux mois à la suite d’un terrible accident de voiture survenu à son ami Montgomery Clift après une réception qu’elle a donnée. Il se brise la mâchoire et la moitié du visage et malgré la chirurgie plastique l’accident lui laisse de profondes séquelles pour le reste de sa vie,. Ayant été alerté par Kevin McCarthy, elle a sauvé la vie de Cliff en lui retirant les dents qui l’étouffaient.

Elle rencontre par la suite Mike Todd, inventeur du procédé Todd-Aet producteur de cinéma notamment du Tour du monde en 80 jours, alors que son couple est au plus mal. C’est le coup de foudre et après avoir divorcé de Michael Wilding elle se remarie avec Mike Todd en 1957. De cette union naît une petite fille, Liza, une naissance très douloureuse qui faillit emporter Elizabeth. Sept mois plus tard, Mike Todd se tue dans un accident d’avion. Elizabeth n’a pas terminé le tournage de La Chatte sur un toit brûlant qui va consacrer son talent. Inconsolable, elle termine le film tant bien que mal avec l’aide du réalisateur Richard Brooks et de son partenaire Paul Newman.

Ce film et le suivant Soudain l’été dernier de Joseph L. Mankiewicz sont tirés de pièces à succès du dramaturge Tennessee Williams. Elle y exprime une sensualité animale rarement aussi bien exploitée, notamment dans le film de Mankiewicz, aux côtés de Montgomery Clift et de Katharine Hepburn. Les deux films remportent un énorme succès au box-office et obtiennent en tout neuf nominations aux Oscars dont, dans les deux cas, celui de meilleure interprète féminine pour Elizabeth Taylor. Joseph L. Mankiewicz déclara à propos d’elle « Elizabeth Taylor, à l’époque de Soudain l’été dernier, avait ce que vous appelez en peinture un talent de primitif, que je trouvais extraordinaire. Je pense que Tennessee Williams, l’auteur de la pièce écrit ce que j’appelle des arias, comme à l’Opéra, pour des actrices ; par exemple, le dernier aria d’Elizabeth Taylor dans Soudain l’été dernier ».

Pendant cette période, elle se rapproche du chanteur Eddie Fisher, le meilleur ami de Mike Todd. Mais Fisher est marié avec Debbie Reynolds et après avoir attendri l’Amérique en veuve inconsolable, elle apparaît en briseuse de ménages. La presse se déchaîne ce qui n’empêche pas Liz Taylor d’épouser Eddie Fischer en 1959. L’année suivante, elle joue une prostituée dans La Vénus au vison. Malgré une hospitalisation pour une pneumonie à Londres, elle est présente pour recevoir son premier Oscar de la meilleure actrice en 1961. Elle avait pourtant émis des critiques publiques contre le film,. Ce trophée la récompense après trois échecs consécutifs pour de grands films. La Vénus au vison est un film mineur dans sa carrière mais sans doute les votants ont-ils voulu l’encourager dans sa convalescence et faire office de rattrapage pour les statuettes qu’elle avait ratées pour des rôles largement plus marquants. Ce film achève d’ailleurs le contrat qui lie Elizabeth Taylor avec la MGM.

Elle défraie de nouveau la chronique avec sa liaison avec richard burton, quelques années plus tard. En 1963, elle devient l’actrice la mieux payée du cinéma, ayant obtenu un cachet d’un million de dollars et 10 % des bénéfices pour jouer le « rôle-titre » dans Cléopâtre pour la 20th Century Fox, sous la direction de Rouben Mamoulian puis de Joseph LeMankiewicz. C’est la première fois qu’elle travaille avec son futur mari, richard burton. Le tournage commence à Londres dans les studios de Pinewood en septembre 1960. Mamoulian est à la réalisation, Stephen Boyd interprète Marc Antoine et Peter Finch Jules César. Mais très vite la production vire à la catastrophe. Des décors faramineux sont acheminés en Angleterre, la pluie, le froid et le brouillard perturbent le tournage et Liz Taylor tombe malade pendant les six premiers mois de tournage en raison de la trachéotomie qu’elle doit subir. Pour réduire les coûts astronomiques le plateau est déplacé à Rome à Cinecittà au climat plus propice et la distribution est remaniée. On remplace le réalisateur et les acteurs principaux par Mankiewicz, richard burton et Rex Harrison et le film reprend en septembre 1961 sous de meilleurs auspices.

C’était sans compter sur la rencontre Taylor-Burton qui se transforme aussitôt en passion,,. Le scandale éclate et leur liaison fait tant de bruit que le film manque d’être de nouveau interrompu,. Le couple est harcelé par les paparazzi, les studios expriment leur mécontentement et même le Pape s’en mêle en se déclarant choqué. Mais tout rentre dans l’ordre devant l’enthousiasme du public et la détermination de ce couple explosif à afficher leur relation. Le film se termine, après avoir mis au bord de la faillite (selon la légende) les studios de la 20th Century Fox, avec un record de coût de 44 millions de dollars, le film en rapporte 57. Malgré ce déchaînement médiatique chacun réussit à divorcer et ils se marient enfin en 1964. Pour Cléopâtre, le contrat d’Elizabeth Taylor stipule que son salaire sera versé comme suit : 125 000 dollars US pour les 16 semaines de travail et 50 000 dollars US en plus par semaine. Quand le film est retourné à Rome en 1961, elle a gagné plus de 2 millions de dollars. Elle gagne le procès intenté par la 20th Century Fox contre elle et Burton et remporte finalement 7 000 000 de dollars.

Liz Taylor avec Cléopâtre atteint son apogée. Sa passion pour Burton se reflète à l’écran, sur ses huit films suivants, sept se tournent avec lui. Le couple s’illustre dans des projets prestigieux associés aux auteurs Terence Rattigan, Dalton Trumbou Graham Greene, sous la direction d’Anthony Asquith ou de Vincente Minnelli, avec pour co-stars orson welles, Alec Guiness ou Lillian Gish… Surtout, il triomphe avec Qui a peur de Virginia Woolf ? du jeune Mike Nichols, pour lequel Taylor prend quinze kilos et se vieillit de vingt ans. Le rôle de Martha dans ce film est souvent considéré comme le meilleur qu’elle interpréta. Elle remporte son deuxième Oscar tandis que Burton est snobé par la profession. Ils produisent eux-mêmes leur film suivant, dont un million de dollars qu’ils payent par leur propres moyens,, La Mégère apprivoisée, comédie de Shakespeare adaptée par Franc Zeffirelli. Le film est un succès et rapporte 8 000 000 dollars. L’actrice apparaît également en Hélène de Troie dans un film co-réalisé par son mari.

Elle enchaîne avec Reflets dans un œil d’or de John Huston avec Marlon Brandet deux films de Joseph Losey Boom (encore Tennessee Williams) et Cérémonie secrète - ce dernier sans Burton mais avec Robert Mitchum et Mia Farrow. Les trois films sont aujourd’hui des classiques mais cette fois le public ne suit pas. Son rôle dans Les Noces de cendre (où l’actrice est partagée entre Henry Fonda et Helmut Berger et pour lequel elle est nommée au Golden Globe de la meilleure actrice) est jugé publiquement vulgaire et sans intérêt par Burton et leur vie privée finit par occulter sa carrière. La critique trouve ses films « sans intérêt ». Aux côtés de richard burton, elle est encore l’héroïne au cinéma de Hammersmith Is Out de Peter Ustinov (inspiré par la légende de faust et Ours d’argent à Berlin) et de Under Milk Wood d’après Dylan Thomas (avec également Peter O’Toole), et à la télévision de Divorce (1973). Sur grand écran surtout, la star collectionne les échecs publics et critiques car ni Las Vegas, un couple de Stevens ni Une belle tigresse (David de la meilleure actrice étrangère, après Ali McGraw et avant Liza Minnelli), face à Warren Beatty et Michael Caine, ne suscitent l’enthousiasme, malgré des critiques aujourd’hui plus tendres. Puis Taylor interprète une femme perturbée dans Identikit (1974) de Giuseppe Patroni Griffi où elle croise Andy Warhol. D’ailleurs la tonalité de ces films tardifs est souvent sombre, glauque même (Night Watch, film d’horreur où elle retrouve son partenaire de La Vénus au vison, Laurence Harvey), exception faite pour la comédie musicale A Little Night Music, autre argument négatif de la critique, qui se déchaîne aussi sur la voix de Taylor, jugé criarde ou grêle si elle chante, et regrette la beauté exquise des années 1950.

En 1976, c’est avec d’autres grands noms du cinéma (Kirk Douglas, Richard Dreyfuss, Anthony Hopkins, Burt Lancaster et la jeune Linda Blair) qu’elle joue dans Victoire à Entebbé. Puis, quatre ans après, elle est dirigée par Guy Hamilton dans une adaptation des œuvres d’Agatha Christie sur la célèbre Miss Marple, Le miroir se brisa où elle donne la réplique à Kim Novak et rock hudson. Dans le coûteux L’Oiseau bleu, conte tourné en Russie par le prestigieux George Cukor (et échec cuisant), elle incarne l’amour maternel et Ava Gardner le vice… Les média et surtout les humoristes la caricaturent à outrance et se moquent cruellement de son embonpoint, critiquent sa personnalité et ses goûts jugés vulgaires : le « monstre sacré » évince la comédienne. Malgré ses nombreux problèmes de santé, Elizabeth Taylor demeure plutôt active (elle n’a que 50 ans et paraît immortelle), surtout à la télévision dans les années 1980. Elle participe ainsi à des séries télévisées comme Hôpital central (elle se propose en tant que fan !, La Force du destin et même Les Simpson où elle prête sa voix à Maggie Simpson mais également à sa propre personne,.

En 1985, Taylor interprète, toujours pour la télévision, Louella Parsons, qu’elle a bien sûr connue durant l’âge d’or d’Hollywood, et surtout revient, bronzée et amincie, dans la saga Nord et Sud. Son retour fait sensation et elle collectionne les couvertures de presse : c’est alors qu’Elizabeth Taylor devient la rivale de Joan Collins, tardivement promue superstar grâce à la télévision, et que sa venue au festival de Cannes crée l’événement. C’est ainsi qu’elle paraît, une des beautés les plus exceptionnelles de l’écran américain dans ses derniers flamboiements, dans des téléfilms de prestige en compagnie d’autres vétérans (Robert Wagner, Tom Skerritt, George Hamilton avec qui elle connaît une aventure) ou face à Mark Harmon dans une adaptation de son cher Tennessee Williams, et qu’elle effectue un retour fugace au cinéma, dans un court rôle de cantatrice, jouant Aïda sous la direction de son cher Zeffirelli, mais de nouveau des problèmes de santé l’éloignent des écrans.

En 1991, elle épouse son septième ou huitième mari (ayant épousé Burton deux fois) Larry Fortensky rencontré à la clinique Betty Ford de Los Angeles trois ans plus tôt. Ils divorceront après cinq ans de mariage. Depuis, Taylor ne s’est jamais remariée. Les Pierrafeu (1994), produit par Steven Spielberg, dans lequel John Goodman, à son grand désarroi, la traite de « fossile », est son dernier film - drôle d’adieu ; pour sa prestation, la superstar tant de fois enterrée et ressuscitée est nommée au Razzie Award de la Pire Actrice dans un Second Rôle. En 2001, le téléfilm Drôles de retrouvailles associe Taylor à Joan Collins, Shirley MacLaine et Debbie Reynolds, trois autres survivantes du Hollywood des années 1950 : l’événement rencontre peu d’écho, et en 2003, après avoir tourné dans un épisode de la série Dieu, le diable et Bob elle annonce mettre un terme définitif à sa carrière.

Depuis le début des années 1980, elle réside à Bel Air en Californie où habite l’un de ses amis Michael Jackson, qu’elle a défendu et soutenu lors de ses deux accusations d’abus d’enfants pour lesquelles il a été respectivement relaxé et acquitté,. Elle est d’ailleurs la marraine de ses deux enfants Paris Jackson et Prince Michael Jackson I. En novembre 2004, elle annonce avoir reçu un diagnostic d’insuffisance cardiaque : une anomalie de la fonction cardiaque est responsable de l’incapacité du myocarde à assurer un débit cardiaque suffisant pour couvrir les besoins énergétiques de l’organisme. Ces problèmes de santé s’inscrivent dans une longue série : elle s’est brisée le dos à cinq reprises et a dû être hospitalisée pour deux pneumonies ainsi que pour un cancer de la peau et également pour une tumeur au cerveau. Souffrant d’une ostéoporose et née avec une scoliose, elle utilise aujourd’hui un fauteuil roulant pour ses déplacements.

Le 6 avril 2008, elle est conduite d’urgence au Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles et a été prise en charge immédiatement avant de rentrer chez elle plus tard dans la journée. Son attaché de presse Dick Guttman a déclaré à la presse : « Mme Taylor va bien. Les rumeurs qui ont démarré en Angleterre sur sa santé sont spectaculaires, alarmistes et fausses. Sa visite à l’hôpital s’effectue par précaution. » Elizabeth Taylor a consacré beaucoup de temps et d’énergie à la collecte de fonds pour la lutte contre le SIDA. « Je regardais toutes les actualités sur cette nouvelle maladie et je me demandais pourquoi personne ne faisait rien. Et ensuite je me suis rendu compte que j’étais comme eux. Je ne faisais rien pour aider » se souvient l’actrice qui a également aidé au lancement de l’American Foundation for AIDS Research (amfAR), aux côtés du Dr. Mathilde Krim et de médecins et scientifiques, après la mort de son ami et partenaire (au cinéma) rock hudson en 1985. Aimée du public, elle a réussi à attirer l’attention des médias et toucher des millions de personnes. En 1986, elle est apparue dans quelques spots télévisés dont Men, Women, Sex & AIDS dans le but de sensibiliser sur son action. En 1991, les photos de son huitième mariage avec Larry Fortensky ont été vendues 1 million de dollars, somme reversée ensuite à l’association.

En 1991, elle a fondé sa propre organisation The Elizabeth Taylor AIDS Foundation qui a pour but de recueillir des fonds pour lutter contre la maladie dans le monde entier. Elle a également apporté son soutien à plusieurs événements majeurs, dont la Journée mondiale de lutte contre le SIDA ainsi que les soirées organisées au Festival de Cannes chaque année. Depuis 2004, c’est Sharon Stone qui préside le gala. On estime qu’en 1999, elle avait contribué à la collecte d’au moins 50 millions de dollars pour financer la recherche contre le SIDA. Elle a été honorée de plusieurs récompenses pour ses activités caritatives.

Taylor Elizabeth

Mariages

Liée à l’acteur Montgomery Clift par une longue « amitié amoureuse » sans espoir (en raison de l’homosexualité de l’acteur), Elizabeth Taylor fut mariée huit fois avec sept hommes différents :

  • du 6 mai 1950 au 29 juin 1951, avec Conrad Nicholson Hilton Jr. (1926-1969) dit Nicky Hilton, héritier de la chaîne des hôtels Hilton et directeur de la TWA ;
  • du 21 février 1952 au 26 janvier 1957, avec l’acteur Michael Wilding (1912-1979) ;
  • du 2 février 1957 au 22 mars 1958, avec le producteur Michael Todd (1909-1958) dit Mike Todd, seule de ses unions à ne pas s’être conclue par un divorce ;
  • du 12 mai 1959 au 6 mars 1964, avec le chanteur Eddie Fisher, mariage durant lequel débuta la liaison avec richard burton ;
  • du 15 mars 1964 au 26 juin 1974, avec richard burton (premier mariage) ;
  • du 10 octobre 1975 au 29 juillet 1976, avec richard burton (second mariage) ;
  • du 4 décembre 1976 au 7 novembre 1982, avec le sénateur John Warner (né en 1927) ;
  • du 6 octobre 1991 au 31 octobre 1996, avec l’industriel Larry Fortensky.

Un neuvième mariage est prévu avec son agent et compagnon de la comédienne depuis quelques années, Jason Winters, de presque trente ans son cadet.
De ses différentes unions, Elizabeth Taylor a eu plusieurs enfants :

avec Michael Wilding :

  • Michael Howard Wilding (né le 6 janvier 1953),
  • Christopher Edward Wilding (né le 27 février 1955) ;

avec Michael Todd :

  • Elizabeth Frances Todd, surnommée Liza (née le 6 août 1957) ;

En outre, durant son mariage avec Eddie Fisher, en 1964, elle entama avec celui-ci des démarches visant à l’adoption d’une petite fille, qui fut en fin de compte adoptée par Taylor et Burton : Maria Burton (née le 1er août 1961).

Amants

C. David Heymann, dans son livre Liz : La biographie non autorisée d’Elizabeth Taylor, dresse la liste des amants de la belle actrice, grande séductrice de l’écran dotée d’une vitalité extraordinaire (en témoigne sa résistance à ses problèmes de santé et à ses abus divers). Outre ses amitiés amoureuses avec les plus célèbres homosexuels d’Hollywood (Montgomery Clift, rock hudson, James Dean…) et ses liaisons déjà citées avec les réalisateurs Stanley Donen et Richard Brooks et avec l’acteur George Hamilton, le biographe détaille (de façon parfois choquante) les passades de Taylor, avec les acteurs Peter Lawford, Victor Mature, et le chanteur et acteur Frank Sinatra parmi les plus connus de ses amants.

Sa passion pour la joaillerie est connue. Elle est d’ailleurs l’une des clientes du fabricant de bijoux ShlomMoussaieff. L’une des phrases que l’on cite d’elle est même : « Dans la vie, il n’y a pas que l’argent. Il y a aussi les fourrures et les bijoux ». Au fil des ans, elle acquiert plusieurs bijoux connus, comme le Krupp Diamond de 33,19 carats, ou encore le Taylor-Burton Diamond de 69,42 carats en forme de poire que portait grace kelly et offert par son mari lors de son 40e anniversaire. Après leur divorce, il est vendu aux enchères en 1978 pour la somme de 5 000 000 dollars US, qui sont utilisés pour construire un hôpital au Botswana,. Burton lui a également acheté, à l’occasion de la Saint Valentin en 1969, la Peregrina Pearl. Cette perle de 50 carats avait appartenu autrefois à Marie Ire d’Angleterre, dont Burton avait acquis le portrait où elle portait ce même bijou. Au moment de son acquisition, le couple découvre que le National Portrait Gallery à Londres n’a pas de peinture originale de Marie et décide de l’offrir donc à la galerie,. Sa collection de bijoux a été répertoriée et photographiée par John Bigelow Taylor dans son livre My Love Affair with Jewelry sortie en 2002. Elizabeth Taylor a également conçu des bijoux et lancé trois parfums, Passion, White Diamonds (qui fait partie des dix meilleures ventes de parfums de la décennies 1990) et Black Pearls, qui lui ont fait gagner près de 200 000 000 dollars US.

Du 10 décembre 2010 au 12 janvier 2011, dans le cadre de l’exposition Bulgari, l’actrice dévoile pour la première fois en France des pièces exceptionnelles issues de sa collection privée. Elizabeth Taylor est née dans une famille adepte du mouvement religieux de la Science chrétienne. Lors de sa venue à Hollywood, la jeune femme n’était pas croyante. Néanmoins, lorsqu’elle commence à fréquenter Nicky Hilton, son premier mari, elle se convertit au catholicisme. En 1952, elle joue le rôle d’une jeune fille juive dans Ivanhoé et sept ans plus tard, elle se convertit au judaïsme. Dans son autobiographie Elizabeth Takes Off, elle déclare que « ça n’a absolument rien à voir avec mon passé. Mes deux maris Mike Todd et Eddie Fisher étaient tous les deux juifs, mais j’avais voulu le devenir avant,. » Début 1959, elle se convertit au Temple Israël à Hollywood, au grand désespoir de ses parents, et reçoit le nom hébreu de Elisheba Rachel. Cependant la passion qu’elle a pour cette religion diminue rapidement, et elle n’est allée qu’une fois à la synagogue, sans jamais renoncer pour autant à porter sa croix. Des années plus tard, elle commence à s’intéresser à la spiritualité, à Dieu et à la prière.

En 1998, elle participe à une cession de 200 dollars US à 300 dollars US du Centre de la Kabbale. Ce mouvement spirituel repose principalement sur la lecture du Zohar, dont une version originale reliée en vingt-trois volumes est vendue par le centre. Cette pratique est fortement contestée par de nombreux rabbins qui y voient non seulement une appropriation mercantile de leur patrimoine culturel mais également une dérive sectaire,. Comme Elizabeth Taylor, de nombreuses stars ont affirmé leur appartenance à ce mouvement comme Madonna, Tippi Hedren ou Demi Moore.

Aujourd’hui, Elizabeth Taylor reste une actrice des plus connues et il existe de nombreuses références à l’actrice ou aux rôles qu’elle incarna dans la culture populaire. Depuis 1975, onze documentaires ont été réalisés sur elle. En 1995, un téléfilm, Liz: The Elizabeth Taylor Story, a ainsi retracé sa vie avec Sherilyn Fenn dans le rôle titre. Elle a également fait la couverture de 227 magazines. De la même manière que Saint-Tropez grâce (ou à cause) de Brigitte Bardot, PuertVallarta, petit village de pêcheurs, est devenu un lieu de villégiature pour classes aisées après que Elizabeth Taylor et richard burton s’y sont installés. Mark David Chapman, l’assassin de John Lennon a confié lors d’une vidéconférence tenue depuis la prison Attica à New York le 7 septembre 2010, qu’il avait envisagé d’assassiner d’autres célébrités, dont Johnny Carson et Elizabeth Taylor, et qu’il avait arrêté son choix sur Lennon parce qu’il lui semblait une cible plus aisée à atteindre - dramatique effet de la popularité.

Deux ans auparavant, Matt Groening le créateur des Simpson lui rend hommage dans l’épisode Krusty, le retour. Elle double son propre personnage pendant deux scènes où elle astique ses Oscars et ses diamants. Elizabeth Taylor apparaît également dans le premier tome des Chroniques de San Franciscd’Armistead Maupin. Dans ce roman, le personnage de DeDe Halcyon-Day rencontre l’actrice lors d’un séjour dans un centre d’amaigrissement. En 1990, le parolier et interprète Jacques Duvall publie sur son album Je déçois… la chanson Elizabeth Taylor : « Elizabeth Taylor/Retire lentement/Son peignoir lamé or/Ses bas et ses diamants/En sifflant du Gershwin/Et du Jack Daniels/Elle dénude sa poitrine/La plus belle c’est bien elle ».

Michael Jackson a déclaré, lors d’une interview avec Oprah Winfrey : « C’est Elizabeth Taylor qui a commencé à m’appeler « le Roi de la Pop » à la remise d’un des trophées que j’ai reçus. Depuis, tout le monde m’appelle ainsi ». Jackson a écrit pour Elizabeth la chanson Elizabeth, I love you : « Your every star that shines in the world tme » 1987, dans le clip de Leave Me Alone, l’actrice apparaît à l’époque de La Chatte sur un toit brûlant. La robe qu’elle portait pour présenter l’Oscar du meilleur film en 1969, a été vendue aux enchères pour un montant de 167 500 dollars US à Londres en 1995. Les bénéfices ont été reversés à l’amfAR. En 2000, au Royal Albert Hall de Londres, fut donné Dame Elizabeth Taylor, A Musical Celebration avec les participations de Tony Bennett, Andrea Bocelli, Ute Lemper, john barry, Joan Collins, Stephen Fry et de l’intéressée, édité en DVD. La même année, Mattel sort quatre poupées Barbie à l’effigie d’Elizabeth Taylor dans Le Père de la mariée, Cléopâtre. Un portrait d’Elizabeth Taylor intitulé Silver Liz réalisé par Andy Warhol en 1963 a été adjugé aux enchères chez Christie’s à Londres pour la somme record de 10 millions de dollars.

Dans le Vanity Fair de janvier 2011, Johnny Depp, interrogé par Patti Smith, confie après le tournage de The Tourist : « J’ai eu l’honneur et le plaisir de connaître Elizabeth Taylor pendant un certain nombre d’années. Vous savez vous vous asseyez avec elle, elle se jette dans le fauteuil, jure comme un marin, elle est hilarante. Avec Angelina Jolie, c’était la même chose, la même approche. » Des rumeurs avancent par ailleurs les noms d’Angelina Jolie et Catherine Zeta-Jones pour interpréter Taylor dans un prochain film sur les amours de la star aux yeux violets avec Burton - rumeurs infondées semble-t-il.

En 1985, le ministre de la culture français de l’époque, Jack Lang, lui remet les insignes de Commandeur des Arts et des Lettres. Elle est faite Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II en 1999, ce qui lui donne droit à l’appellation protocolaire Dame Elizabeth Taylor utilisée par exemple sur la chaîne ITV. La même année, l’American Film Institute, qui lui avait déjà rendu hommage en 1993, l’a classée septième des plus grandes actrices de tous les temps dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars. À l’âge de 70 ans, le journal britannique The Sunday Express la sacre « Plus belle femme du monde » devant grace kelly, Audrey Hepburn, Sophia Loren, Marilyn Monroe, Brigitte Bardot ou encore Catherine Zeta-Jones. Ses empreintes de main et de pied ont été « immortalisées » dans la cour d’honneur du Grauman’s Chinese Theatre le 26 septembre 1956, tandis qu’à Hollywood, sur la « promenade des célébrités » (Walk of Fame), une des 2 000 étoiles porte son nom, à hauteur du 6336 Hollywood Boulevard.

Filmographie

  • 2005 : Cérémonie secrète
  • 1998 : La Chatte sur un toit brûlant
  • 1993 : La Famille Pierrafeu
  • 1991 : Le Père de la mariée
  • 1989 : Jane Eyre
  • 1985 : Nord et Sud - L'intégrale
  • Le Chevalier des sables
  • 1979 : Le Miroir se brisa
  • 1976 : L'Oiseau bleu
  • 1967 : Reflets dans un oeil d'or
  • La Megère apprivoisée
  • Les Comédiens
  • Reflet dans un œil d'or, copie dorée
  • 1966 : Qui a peur de Virginia Woolf ?
  • 1963 : Cléopâtre
  • Hôtel international
  • 1960 : La Vénus au vison
  • 1959 : Soudain l'été dernier
  • 1956 : Géant
  • 1954 : La Dernière fois que j'ai vu Paris
  • La Piste des éléphants
  • 1952 : Ivanhoé
  • 1951 : Allons donc, Papa !
  • Une place au soleil
  • 1949 : Les Quatre filles du Dr March
  • Guet-apens
  • 1946 : Le Courage de Lassie
  • 1944 : Le Grand National
  • Le Grand National
  • 1943 : Fidèle Lassie
  • La Fidèle Lassie

Télévision

  • Une nounou d'enfer

Récompenses

  • Oscars du cinéma 1967 : Oscar de la meilleure actrice pour Qui a peur de Virginia Woolf ? de Mike Nichols
  • Oscars du cinéma 1961 : Oscar de la meilleure actrice pour La Vénus au vison de Daniel Mann
  • Oscars du cinéma 1960 : Nominée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour Soudain l'été dernier de Joseph L. Mankiewicz
  • Golden Globes 1960 : Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique pour Soudain l'été dernier de Joseph L. Mankiewicz
  • Oscars du cinéma 1959 : Nominée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour La Chatte sur un toit brûlant de Richard Brooks
  • Oscars du cinéma 1958 : Nominée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour L'Arbre de vie de Edward Dmytryk

 

Cooper Gladys

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Dame Gladys Cooper est une actrice anglaise, née le 18 décembre 1888 à Lewisham (Royaume-Uni), décédée le 17 novembre 1971 à Henley-on-Thames (Royaume-Uni). En 1937, elle épouse l'acteur britannique Philip Merivale (1886-1946).

Cooper GladysCooper Gladys

Filmographie

  • 1913 : The Eleventh Commandment : Edith
  • 1914 : Danny Donovan, the Gentleman Cracksman : Mrs. Ashworth
  • 1916 : The Real Thing at Last : Sorcière américaine
  • 1917 : The Sorrows of Satan : Lady Sybil Elton
  • 1917 : My Lady's Dress : L'épouse
  • 1917 : Masks and Faces : Mabel Vane
  • 1920 : Unmarried
  • 1922 : The Bohemian Girl : Arlene Arnheim
  • 1923 : Bonnie Prince Charlie : Flora MacDonald
  • 1934 : The Iron Duke : Duchesse d'Angoulême
  • 1940 : Rebecca : Beatrice Lacy
  • 1940 : Kitty Foyle : Mrs. Strafford, la mère de Wyn
  • 1941 : Lady Hamilton (That Hamilton Woman)  : Lady Frances Nelson
  • 1941 : The Black Cat : Myrna Hartley
  • 1941 : The Gay Falcon : Maxine Wood, ou Maxine Weber
  • 1942 : Âmes rebelles (This Above All) : Iris
  • 1942 : L'Escadrille des aigles (Eagle Squadron) : Tante Emmeline
  • 1942 : Une femme cherche son destin (Now, Voyager) : Mrs. Henry Windle Vale
  • 1943 : Forever and a Day : Mrs. Barringer
  • 1943 : Mr. Lucky : Capitaine Veronica Steadman
  • 1943 : La Petite Exilée (Princess O'Rourke) : Miss Haskell
  • 1943 : Le Chant de Bernadette (The Song of Bernadette) : Sœur Marie Therese Vauzous
  • 1944 : Les Blanches Falaises de Douvres (The white cliffs of Dover) : Lady Jean Ashwood
  • 1944 : Madame Parkington (Mrs. Parkington) : Alice - Duchesse de Brancourt
  • 1945 : La Vallée du jugement (The Valley of Decision) : Clarissa Scott
  • 1945 : Love Letters : Beatrice Remington
  • 1946 : Les Vertes Années (The Green Years) : Mamie Leckie
  • 1946 : Beware of Pity : Mrs. Klara Condor
  • 1946 : The Cockeyed Miracle : Amy Griggs
  • 1947 : Le Pays du dauphin vert (Green Dolphin Street) : Sophie Patourel
  • 1947 : Honi soit qui mal y pense (The Bishop's Wife) : Mrs. Hamilton
  • 1948 : Le Retour (Homecoming) : Mrs. Kirby
  • 1948 : Le Pirate (The Pirate) : Tante Inez
  • 1949 : Le Jardin secret (The Secret Garden : Mrs. Medlock
  • 1949 : Madame Bovary : Madame Dupuis
  • 1950 : Adventure Story (TV) : La Reine mère de Perse
  • 1951 : Tempête sur la colline (Thunder on the Hill) : Mère Supérieure
  • 1952 : Les Fils des Mouquetaires (At sword's point)  : Reine Anne
  • 1955 : The Man Who Loved Redheads : Caroline, Lady Binfield
  • 1958 : Tables séparées (Separate Tables) : Mrs. Railton-Bell
  • 1963 : Pygmalion (TV) : Mrs. Higgins
  • 1963 : Le Dernier de la liste (The List of Adrian Messenger) : Mrs. Karoudjian
  • 1964 : My Fair Lady : Mrs. Higgins
  • 1964 : The Rogues (série TV) : Tatie Margaret (1964-1965)
  • 1967 : The Happiest Millionaire : Tante Mary Drexel
  • 1969 : A Nice Girl Like Me : Tante Mary

Télévision

  • 1961 : La Quatrième Dimension (Rien à Craindre) : Saison 3 The Twilight Zone # Épisode 16
  • 1963 : La Quatrième Dimension (Traversée à bord du Lady Anne) : Saison 4 The Twilight Zone # Épisode 17
  • 1964 : La Quatrième Dimension (Appel Nocturne) : Saison 5 The Twilight Zone # Épisode 19
  • 1970 : Amicalement Vôtre (The Persuaders) : L'Héritage Ozerov (The Ozerov Inheritance), de Roy Ward Baker (Série TV) : Grande Duchesse Anna Sergeievna Ozerov

Dunne Irene

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Irene Dunne est une actrice américaine, née le 20 décembre 1898 à Louisville, Kentucky et morte le 4 septembre 1990 à Los Angeles, Californie. 

Dunne IreneDunne Irene

Irene Dunn est née le 20 décembre 1898 à Louisville. Son père, Joseph Dunn, est inspecteur de bateaux à vapeur pour le gouvernement américain et sa mère, Adelaide Henry, pianiste de concert et professeur de musique. Sous l’influence de sa mère, la jeune Irene est orientée dans le domaine artistique et particulièrement dans le chant où elle révèle des dons de soprano. Elle apparaît à cinq ans dans une production théâtrale à Louisville, Le Songe d’une nuit d’été, une pièce de William Shakespeare. La disparition de son père en 1909, conduit la famille (avec son jeune frère Charles) à s’installer à Madison en Indiana, chez ses grands-parents maternels.

Elle poursuit son éducation musicale, cours de chant, leçons de piano tout en se produisant en public notamment dans un chœur d'Église épiscopal. Diplômée en 1916 à la Madison High School, elle obtient également un certificat par le Webster College qui lui permet d’enseigner dans la musique. Elle gagne par la suite un concours pour l’obtention d’une bourse qui lui permet d’étudier au Chicago Musical College pendant une année. En 1920, elle va tenter sa chance à New York. Elle y rate une audition au Metropolitan Opera et ses rêves d'une carrière de cantatrice s’envolent. Elle décide de se diriger vers la scène et après avoir ajouté un « e » à son nom, elle participe à une tournée théâtrale dans une comédie musicale, Irene6. Puis elle débute à Broadway dans une autre comédie musicale The Clinging Vine. Elle rencontre à une soirée son futur mari Francis Griffin, dentiste à New York. Elle l’épouse en 1928 et restera mariée avec lui jusqu’à sa mort en 19655. Ils adopteront une fille, Mary France (née Anna Mary Bush), en 1938. Après son mariage, elle songe à quitter le théâtre n’y ayant guère réussi.

Mais sa carrière est relancée en 1929, quand le producteur de revues théâtrales Florenz Ziegfeld lui propose d’interpréter, pour une tournée américaine, le rôle principal dans la comédie musicale Show Boat et c’est un succès. La RKO, nouvellement constituée, cherche à dénicher de nouveaux talents capables de s’adapter au parlant et la performance remarquée d’Irene Dunne dans Show Boat pousse le studio à lui signer un contrat. En 1930, Irene Dunne tourne son premier film, Présentez armes, un musical vite oublié, mais dès son film suivant elle va être propulsée au rang de star. La Ruée vers l'Ouest (Cimarron) va bénéficier, par la RKO, d’un budget impressionnant de 1 700 000 dollars. Reconnu comme l'un des premiers grands westerns du parlant, le film est avant tout une saga épique retraçant la vie d’une famille sur plusieurs décennies et sur fond de reconstitutions spectaculaires. La Ruée vers l'Ouest obtient la consécration avec trois Oscars dont celui du meilleur film et quatre nominations dont une pour Irene Dunne.

Le critique de cinéma Jean-Loup Passek a écrit à propos d’Irene Dunne à ce moment de sa carrière : « Dès lors, sa silhouette élégante et fine, son visage net et un peu froid, parfois son jeu tendu vont lui permettre d’être la vedette de films de tous les genres. » Et l’un des genres qu’elle aborde en ce début de décennie de façon remarquable est le mélodrame. Bien que la RKO au début des années trente se spécialise dans le « mélodrame larmoyant »9, et que l’actrice tourne pour ce studio nombre de mélos : Consolation Marriage, L'Âme du ghetto, No Other Woman, The Silver Cord, Ann Vickers, This Man Is Mine... C’est pourtant aux studios Universal Pictures qu’Irene Dunne va tourner deux de ses plus grands films, Back Street et Le Secret magnifique réalisés tous deux par John M. Stahl, un grand maître du genre. Le style précis et sobre de Dunne va se refléter et s’accorder avec celui de Stahl, pudique et sensible. Tirés de best-sellers, ces films font partie des plus beaux mélodrames américains et remportèrent un énorme succès. Ils tourneront de nouveau ensemble pour un troisième mélo tout aussi remarquable Veillée d’amour avec Charles Boyer comme partenaire masculin. À noter que ces trois films feront l’objet de brillants remakes et particulièrement par Douglas Sirk.

Figure importante du « woman’s picture » des années trente, (Irene Dunne tourne également trois mélos avec John Cromwell, autre spécialiste du film de femmes) l’actrice retrouvera le genre tout au long de sa carrière. À la fin de son engagement avec la RKO, Dunne ne signera plus de contrat de longue durée avec les studios de production et va mener sa carrière en indépendante entre la RKO, Universal, la Columbia Pictures et la Metro-Goldwyn-Mayer. Après l’engouement des comédies musicales au début du parlant, le genre a vécu une désaffection. Remis à la mode grâce notamment au couple vedette Fred Astaire/Ginger Rogers, le film musical connaît également un véritable succès avec toute une série de chanteurs à « grande voix ». Ainsi l’opérette filmée va vivre son heure de gloire avec une star au firmament du genre, Jeanette Mac Donald. Son succès est tel qu’il va faire naître une kyrielle d’émules. Chaque studio de production se devait d'avoir sa chanteuse-vedette. La MGM caracolait au box-office grâce à Jeanette MacDonald, Grace Moore chantait pour la Columbia, la RKO essaya de lancer Lily Pons et Deanna Durbin grâce à ses succès avait sauvé Universal de la faillite. Irene Dunne qui n’avait pas encore véritablement exploité ses talents de soprano au cinéma va interpréter plusieurs personnages issus de l’univers des opérettes du compositeur Jerome Kern.

Il va trouver en Irene Dunne l’interprète sensible et idéale de ses ballades. Elle chante sur les partitions musicales de Jerome Kern dans Un soir en scène, Roberta où elle est associée au couple vedette Astaire/Rogers et chante remarquablement trois mélodies dont le fameux « Smoke Gets in Your Eyes », La Furie de l'or noir un western musical, Quelle joie de vivre et surtout elle retrouve le rôle de Magnolia, qui l’avait révélée au théâtre, dans le Show Boat de James Whale souvent considéré comme la meilleure des trois versions cinématographiques. Mais la faveur du public pour les voix d’opéra et l’opérette filmée va décliner et leur enthousiasme se portera sur les voix de Judy Garland et Bing Crosby, Irene Dunne ne tournera plus de films musicaux.

En 1936, Irenne Dunne va aborder, avec le film Théodora devient folle, un autre genre qui va la porter au sommet, la Screwball comedy. À l’instar d’autres comédiennes comme Katharine Hepburn, Carole Lombard, Barbara Stanwyck ou Claudette Colbert, Irene Dunne va se trouver parfaitement à l’aise dans la comédie loufoque, sous-genre proche du burlesque opposant les milieux populaires à ceux des plus munis et conçu sur des rythmes effrénés avec une bonne dose d’improvisation. Après Théodora devient folle, l’actrice renouvelle l’expérience avec succès en compagnie de deux maîtres du genre Cary Grant et le réalisateur Leo McCarey dans Cette sacrée vérité.

videoFilmographie

  • 1930 : Présentez armes (Leathernecking) d'Edward F. Cline.
  • 1931 : La Ruée vers l'Ouest (Cimarron) de Wesley Ruggles.
  • 1931 : Les Bijoux volés (The Slippery Pearls) de William C. McGann.
  • 1931 : Bachelor Apartment de Lowell Sherman.
  • 1931 : Le Grand Amour (The Great Lover) d'Harry Beaumont.
  • 1931 : Consolation Marriage de Paul Sloane.
  • 1932 : L'Âme du ghetto (Symphony of Six Million) de Gregory La Cava.
  • 1932 : Back Street de John M. Stahl.
  • 1932 : Treize femmes ou Hypnose (Thirteen Women) de George Archainbaud
  • 1933 : Sa femme (No Other Woman), de J. Walter Ruben
  • 1933 : Le Secret de Madame Blanche (The secret of Madame Blanche) de Charles Brabin.
  • 1933 : The Silver Cord de John Cromwell.
  • 1933 : Ann Vickers de John Cromwell.
  • 1933 : If I Were Free de Elliott Nugent.
  • 1934 : This Man Is Mine de John Cromwell.
  • 1934 : Stingaree de William A. Wellman.
  • 1934 : The Age of Innocence de Philip Moeller.
  • 1934 : Un soir en scène (Sweet Adeline) de Mervyn LeRoy.
  • 1935 : Roberta, de William A. Seiter avec Fred Astaire et Ginger Rogers.
  • 1935 : Le Secret magnifique (Magnificent obsession) de John M. Stahl avec Robert Taylor.
  • 1936 : Show Boat de James Whale.
  • 1936 : Théodora devient folle (Theodora goes wild) de Richard Boleslawski.
  • 1937 : La Furie de l'or noir (High, wide and handsome) de Rouben Mamoulian.
  • 1937 : Cette sacrée vérité (The Awful Truth) de Leo McCarey avec Cary Grant.
  • 1938 : Quelle joie de vivre (Joy of living) de Tay Garnett.
  • 1939 : Elle et lui (Love affair) de Leo McCarey, avec Charles Boyer.
  • 1939 : Invitation au bonheur (Invitation to Happiness) de Wesley Ruggles.
  • 1939 : Veillée d’amour (When tomorrow comes) de John M. Stahl.
  • 1940 : Mon épouse favorite (My favourite wife) de Garson Kanin.
  • 1941 : La Chanson du passé (Penny serenade), de George Stevens.
  • 1941 : Unfinished business, de Gregory La Cava.
  • 1942 : Lady in a Jam, de Gregory La Cava.
  • 1943 : Un nommé Joe (A guy named Joe), de Victor Fleming avec Spencer Tracy.
  • 1944 : Les Blanches Falaises de Douvres (The white cliffs of Dover), de Clarence Brown.
  • 1944 : Coup de foudre (Together again), de Charles Vidor.
  • 1945 : Over 21, de Charles Vidor.
  • 1946 : Anna et le Roi de Siam (Anna and the king of Siam), film de John Cromwell.
  • 1947 : Mon père et nous (Life with father), de Michael Curtiz.
  • 1948 : Tendresse (I remember Mama), de George Stevens.
  • 1950 : Mon cow-boy adoré (Never a dull moment), de George Marshall.
  • 1950 : Moineau de la Tamise (The Mudlark), de Jean Negulesco.
  • 1952 : Ça pousse sur les arbres (It grows on trees), de Arthur Lubin

Télévision3Télévision

  • 1952 : Schlitz Playhouse of Stars (Série TV) (#1 épisode)
  • 1953 : The Jack Benny Program (Série TV) (#1 épisode)
  • 1954 à 1956 : The Ford Television Theatre (Série TV) (#4 épisodes)
  • 1955 : Letter to Loretta (Série TV) (#2 épisodes)
  • 1958 : The Christophers (Série TV) (#1 épisode)
  • 1959 : The DuPont Show with June Allyson (Série TV) (#1 épisode)
  • 1961 : Frontier Circus (Série TV) (#1 épisode)
  • 1962 : Insight (Série TV) (#1 épisode)
  • 1962 : General Electric Theater (Série TV) (#1 épisode)
  • 1962 : Saints and Sinners (Série TV) (#1 épisode)

Markey Enid

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Enid (Virginia) Markey est une actrice américaine, née le 22 février 1894 à Dillon (Colorado), morte le 15 novembre 1981 à Bay Shore (Long Island, État de New York). 

Markey EnidMarkey Enid

Au cinéma, Enid Markey joue principalement durant la période du muet, avec soixante-deux films américains (y compris de nombreux courts métrages) sortis de 1911 à 1920. Parmi eux, figurent des productions de la Triangle Film Corporation, dont le western The Devil's Double de (et avec) William S. Hart, et le film de guerre Civilisation de Reginald Barker, Thomas H. Ince et Raymond B. West (où elle partage la vedette avec Howard C. Hickman), tous deux sortis en 1916. Soulignons également qu'Elmo Lincoln et elle personnifient pour la première fois à l'écran le couple Tarzan-Jane, avec deux films sortis en 1918, Tarzan chez les singes de Scott Sidney et Le Roman de Tarzan (en) de Wilfred Lucas. Très active au théâtre durant sa carrière, Enid Markey joue notamment à Broadway (New York) entre 1919 et 1967, principalement dans des pièces, dont Happy Birthday (en) d'Anita Loos, mise en scène par Joshua Logan, avec Helen Hayes, représentée 563 fois d'octobre 1946 à mars 1948. L'avant-dernière est La Ballade du café triste, adaptation par Edward Albee de la nouvelle éponyme de Carson McCullers, avec Colleen Dewhurst, jouée 123 fois d'octobre 1963 à février 1964.

Notons aussi sa participation en 1938 à l'opérette The Two Bouquets, mise en scène à Broadway par Marc Connelly, avec Alfred Drake et Patricia Morison. Les planches l'accaparant, elle ne revient au cinéma qu'à l'occasion de quatre films parlants, le premier sorti en 1945 (Snafu, où elle reprend un rôle qu'elle venait de créer à Broadway). Le deuxième est La Cité sans voiles de Jules Dassin (1948, avec Barry Fitzgerald et Howard Duff). Le dernier est L'Étrangleur de Boston de Richard Fleischer (avec Tony Curtis et Henry Fonda), sorti en 1968, après lequel elle se retire. À la télévision enfin, Enid Markey contribue à un téléfilm diffusé en 1951, puis à dix-huit séries de 1951 à 1966, dont Alfred Hitchcock présente (un épisode, 1956) et Les Accusés (un épisode, 1962). Un de ses rôles notables au petit écran reste toutefois celui de la tante Violet Flower, au long des trente-cinq épisodes de la sitcom Bringing Up Buddy (en), diffusée en 1960 et 1961.

videoFilmographie

Période du muet (1911-1920)

  • 1911 : The Fortunes of War de Thomas H. Ince (court métrage)
  • 1912 : The Colonel's Ward de Thomas H. Ince (court métrage)
  • 1912 : When Lee Surrenders de Thomas H. Ince (court métrage)
  • 1913 : Days of '49 de Thomas H. Ince (court métrage)
  • 1913 : The Battle of Gettysburg de Charles Giblyn et Thomas H. Ince
  • 1913 : The Gambler's Pal de Scott Sidney (court métrage)
  • 1913 : The Buried Past de Reginald Barker (court métrage)
  • 1914 : The Power of the Angelus de Thomas H. Ince et William H. Clifford (court métrage)
  • 1914 : Love vs. Duty de Walter Edwards (court métrage)
  • 1914 : In the Cow Country de Raymond B. West (court métrage)
  • 1914 : Shorty Sacrifice de Scott Sidney (court métrage)
  • 1914 : The City of Darkness de Reginald Barker (court métrage)
  • 1914 : Shorty Turns Judge de Francis Ford (court métrage)
  • 1915 : The Cup of Life de Thomas H. Ince et Raymond B. West
  • 1915 : La Capture de Rio Jim (The Taking of Luke McVane) de William S. Hart
  • 1915 : The Iron Strain de Reginald Barker
  • 1916 : The No-Good Guy de Walter Edwards
  • 1916 : Civilisation (Civilization) de Reginald Barker, Thomas H. Ince et Raymond B. West
  • 1916 : The Devil's Double de William S. Hart
  • 1916 : The Conqueror de Reginald Barker
  • 1916 : The Phantom de Charles Giblyn
  • 1916 : The Female of the Species de Raymond B. West
  • 1917 : The Curse of Eve de Frank Beal
  • 1917 : The Zeppelin's Last Raid d'Irvin Willat
  • 1918 : Tarzan chez les singes (Tarzan of the Apes) de Scott Sidney
  • 1918 : Le Roman de Tarzan (The Romance of Tarzan) de Wilfred Lucas
  • 1918 : Mother, I Need You de Frank Beal
  • 1918 : Six Shooter Andy de Sidney Franklin
  • 1919 : She's Everywhere de George Terwilliger
  • 1920 : Sink or Swim de Richard Stanton

Période du parlant (1945-1968)

  • 1945 : Snafu de Jack Moss
  • 1948 : La Cité sans voiles (The Naked City) de Jules Dassin
  • 1949 : Take One False Step de Chester Erskine
  • 1968 : L'Étrangleur de Boston (The Boston Strangler) de Richard Fleischer

Télévision3Télévision

  • 1956 : Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock Presents)
  • Saison 1, épisode 35 The Legacy de James Neilson
  • 1960-1961 : Bringing Up Buddy, sitcom
  • Saison unique, 35 épisodes : rôle de la tante Violet Flower
  • 1962 : Les Accusés (The Defenders)
  • Saison 2, épisode 14 Grandma TNT d'Elliot Silverstein
  • 1966 : Ne mangez pas les marguerites (Please Don't Eat the Daisies)
  • Saison 1, épisode 24 Who's Walking Under the Bed ?

ThéâtreThéâtre à Broadway

  • 1919 : Up in Mabel's Room de Wilson Collison et Otto Hauerbach
  • 1922 : The Exciters de Martin Brown, mise en scène d'Edgar Selwyn, avec Tallulah Bankhead, Alan Dinehart, Aline MacMahon, Chester Morris
  • 1923 : Barnum Was Right de Philip Bartholomae et John Meehan
  • 1924-1925 : Bluffing Bluffers de Thompson Buchanan et John Meehan
  • 1925 : Something To Brag About d'Edgar Selwyn et William Le Baron, production et mise en scène d'Edgar Selwyn, avec Marjorie Wood
  • 1926 : Find Daddy de Tadema Bussiere, avec Paul Kelly
  • 1926 : The Blonde Sinner de Leon De Costa, avec Marjorie Gateson
  • 1930 : Sisters of the Chorus de Martin Mooney et Thompson Burtis, avec Albert Dekker
  • 1934 : After Such Pleasures d'Edward F. Gardner, d'après le recueil éponyme d'histoires courtes de Dorothy Parker, avec Shirley Booth
  • 1936-1938 : Femmes (The Women) de Clare Boothe Luce, avec Ilka Chase, Margalo Gillmore (remplacement, à des dates non-mentionnées) (pièce adaptée au cinéma en 1939)
  • 1938 : The Two Bouquets, opérette, musique d'auteurs non-spécifiés, lyrics et livret d'Herbert et Eleanor Farjeon, production et mise en scène de Marc Connelly, costumes de Raoul Pène Du Bois, avec Leo G. Carroll, Alfred Drake, Patricia Morison
  • 1938 : Run Sheep, Run de Raymond Knight, avec William Bendix
  • 1939-1940 : Morning's at Seven de Paul Osborn, mise en scène de Joshua Logan, avec Jean Adair, John Alexander, Thomas Chalmers, Russell Collins, Dorothy Gish
  • 1940 : Beverly Hills de Lynn Starling et Howard J. Green, production et mise en scène d'Otto Preminger, avec Ilka Chase, Violet Heming
  • 1941 : Ah, solitude ! (Ah, Wilderness !) d'Eugene O'Neill, mise en scène d'Eva Le Gallienne, avec Harry Carey, Zachary Scott, Ann Shoemaker
  • 1941 : Pie in the Sky de Bernardine Angus
  • 1942 : Mr. Sycamore de Ketti Frings, avec Russell Collins, Stuart Erwin, Lillian Gish
  • 1942-1943 : Sweet Charity d'Irving Brechner et Manuel Seff, mise en scène de George Abbott
  • 1944 : Last Stop d'Irving Kaye Davis
  • 1944-1945 : Snafu de Louis Solomon et Harold Buchman, mise en scène de George Abbott (rôle repris dans l'adaptation au cinéma de 1945 : voir filmographie ci-dessus)
  • 1946-1948 : Happy Birthday d'Anita Loos, musique de scène de Robert Russell Bennett, production (et songs additionnels) de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, mise en scène de Joshua Logan, avec Helen Hayes
  • 1948-1949 : The Silver Whistle de Robert E. McEnroe, avec José Ferrer (remplacement, à des dates non-mentionnées)
  • 1951 : Buy My Blue Ribbons de Sumner Locke-Elliott
  • 1952-1953 : Mrs. McThing de Mary Chase, avec Helen Hayes, Ernest Borgnine, Brandon de Wilde, Jules Munshin
  • 1954-1955 : Mrs. Patterson de Charles Sebree et Greer Johnson, décors et costumes de Raoul Pène Du Bois
  • 1955 : The Southwest Corner de John Cecil Holm, mise en scène de George Schaefer, avec Eva Le Gallienne
  • 1959 : Only in America de Jerome Lawrence et Robert E. Lee, production et mise en scène d'Herman Shumlin, avec Alan Alda, Ludwig Donath, Nehemiah Persoff
  • 1963-1964 : La Ballade du café triste (The Ballad of the Sad Cafe), adaptation par Edward Albee de la nouvelle éponyme de Carson McCullers, avec Colleen Dewhurst
  • 1967 : What Did We Do Wrong ? d'Henry Denker

Cube Irma von

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Irma von Cube (ou Irmgard Von Cube, Irmgard von Cube, Irma von Cube-Kalser) est une scénariste allemande née le 26 décembre 1899 et morte le 25 juillet 1989 à Los Angeles (Californie). 

La Chanson d'une nuit - Les amants terriblesLa Chanson d'une nuit - Les amants terribles

La Chanson d'une nuit - Les amants terribles

Irma von Cube commence sa carrière artistique comme actrice et auteur ; elle joue dans Namenlose Helden sous le nom de Irmgard von Cube (c'est son unique role). À partir de 1928 elle écrit des scénarios. Elle travaille en outre pour Anatole Litvak. Avec le comédien Erwin Kalser elle quitte l'Allemagne en 1933 lorsque les nazis prennent le pouvoir. Elle vit en Suisse avec lui et écrit notamment le scénario du film Mayerling d'Anatole Litvak tout en écrivant pour des réalisateurs français. En 1936 suite à une invitation de Louis B. Mayer de la Metro-Goldwyn-Mayer elle se rend à Hollywood. Commence une carrière non moins fertile. En 1949 Irma von Cube et Allen Vincent sont nominés à l'Oscar du meilleur scénario adapté pour le film Johnny Belinda de Jean Negulesco.

Filmographie

  • 1925 : Namenlose Helden seul film en tant qu'actrice
  • 1928 : Voleurs de jeunesse (Mädchenschicksale) sous le nom de Irma von Cube-Kalser
  • 1929 : Was kostet Liebe?
  • 1930 : Adieux (Abschied) sous le nom de Irmgard von Cube
  • 1930 : Dolly macht Karriere (sorti en France le 15 mai 1931 -titre inconnu)
  • 1930 : Das gestohlene Gesicht
  • 1931 : Nie wieder Liebe
  • 1931 : Calais-Douvres
  • 1931 : Der Hochtourist
  • 1932 : Vous serez ma femme
  • 1932 : Das Lied einer Nacht
  • 1932 : Der Frechdachs
  • 1932 : Une jeune fille et un million (Sehnsucht 202)
  • 1932 : Eine von uns
  • 1932 : Tell Me Tonight
  • 1932 : La Chanson d'une nuit
  • 1933 : Caprice de princesse
  • 1933 : Ein Lied für dich
  • 1933 : Tout pour l'amour
  • 1934 : Milyon avcilari scénario de Sehsucht 202
  • 1934 : My Song for You musical de Ein Lied für Dich
  • 1936 : Mayerling
  • 1936 : La Peur
  • 1937 : Mademoiselle Docteur scénario ; ce film sort la même année au Royaume-Uni aux États-Unis en 1943 dans une autre version, Irma von Cube est créditée alors de l'histoire.
  • 1938 : Trois Hommes dans la Neige (Paradise for Three) non créditée
  • 1939 : Mélodie de la jeunesse (They Shall Have Music) sous le nom de Irmgard von Cube
  • 1947 : Passion immortelle (Song of Love)
  • 1948 : Johnny Belinda sous le nom de Irmgard VonCube
  • 1950 : The Schumann Story courte adaptation de Song of Love
  • 1952 : The Girl in White sous le nom de Irmgard von Cube

 

Goy jean

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Jean Goy, né le 16 octobre 1892 à Chastreix (Puy-de-Dôme) et mort le 27 février 1944 à Paris, était un homme politique français. 

Goy jean

Industriel, Jean Goy fut surtout connu comme président de l'Union nationale des combattants (UNC), la principale association d'anciens combattants de droite dans l'entre-deux-guerre. Nationaliste très conservateur, il fut élu député sous l'étiquette des Radicaux indépendants. Il a été député de la Seine ; député de Falaise (Calvados), puis maire du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) de 1929 à 1944. En 1941, Jean Goy participa à la fondation du parti collaborationniste Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat, mais il en fut exclu en 1942.


Hohenzollern-Sigmaringen Guillaume de

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Le prince Guillaume de Hohenzollern (en allemand, Wilhelm August Karl Joseph Peter Ferdinand Benedikt Fürst von Hohenzollern), né le 7 mars 1864 au château de Benrath1 et décédé le 22 octobre 1927 au château de Sigmaringen est le dernier Prince régnant de la maison de Hohenzollern du 8 juin 1905 au 13 novembre 1918.

Hohenzollern-Sigmaringen Guillaume de

Le prince Guillaume de Hohenzollern est le fils aîné du prince Léopold de Hohenzollern et de son épouse l’infante Antonia de Portugal. Ses frères cadets sont Ferdinand Ier, roi de Roumanie et le prince Charles-Antoine de Hohenzollern. De 1880 à 1886, le prince Guillaume, en sa qualité de neveu aîné du roi Charles Ier de Roumanie privé de descendance, est l'héritier présomptif du trône de Roumanie. Il renonce à ses droits au trône roumain le 20 décembre 1886. En 1905 il succède à son père à la tête de la principauté de Hohenzollern, mais le 13 novembre 1918, dans le contexte de la proclamation de la République de Weimar il renonce à ses privilèges craignant une attaque armée contre le château de Sigmaringen où il résidera jusqu'à son décès. Il y pratique assidûment le chasse jusqu'à ses derniers jours.

Le prince Guillaume se marie à deux reprises : d'abord à Sigmaringen le 27 juin 18891 avec Marie-Thérèse, princesse de Bourbon-Siciles (1867-1909), fille de Louis de Bourbon, Prince des Deux-Siciles, Comte de Trani et de Mathilde, duchesse en Bavière. Ce mariage, célébré avec faste en présence de Guillaume II empereur allemand, est un échec sur le plan privé car les deux époux vivent rapidement de manière séparée, leurs enfants voyant très peu leur mère qui décède prématurément des suites de multiples scléroses.

De ce premier mariage sont nés trois enfants : Augusta Victoria (1890-1966), qui épouse en 1913 Manuel II roi de Portugal, mariage sans postérité. Frédéric de Hohenzollern (1891-1965) qui succède à son père en 1927; il épouse en 1920 Marguerite, princesse de Saxe qui lui donne sept enfants. François Joseph, prince de Hohenzollern-Emden (1891-1964), frère jumeau du précédent; il épouse en 1921 Marie Alix, princesse de Saxe qui lui donne quatre enfants. Veuf depuis 1909, le prince Guillaume épouse le 20 janvier 1915 à Munich Adelgonde, princesse de Bavière (1870-1958), fille de Louis III, Roi de Bavière. Il n'y a pas eu de postérité de cette seconde union.

Bourbon-Siciles Marie-Thérèse de

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Marie-Thérèse princesse de Bourbon-Siciles (en italien Maria Teresa Maddalena principessa di Borbone-Due Sicilie) est née le 15 janvier 1867 à Zurich et décédée le 1er mars 1909 à Cannes est de 1905 à 1909 une princesse consort de Hohenzollern.

Bourbon-Siciles Marie-Thérèse de

Elle est la fille unique de Louis de Bourbon, Prince des Deux-Siciles, Comte de Trani et de Mathilde, duchesse en Bavière. Elle épouse à Sigmaringen le 27 juin 18891 le prince Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen. Ils auront trois enfants : Augusta Victoria (1890-1966), qui épouse en 1913 Manuel II roi de Portugal, mariage sans postérité. Frédéric (1891-1965) qui succède à son père en 1927; il épouse en 1920 Marguerite, princesse de Saxe qui lui donne sept enfants. 

François Joseph, prince de Hohenzollern-Emden (1891-1964), frère jumeau du précédent; il épouse en 1921 Marie Alix, princesse de Saxe qui lui donne quatre enfants. Ce mariage, célébré avec faste en présence de Guillaume II empereur allemand, est un échec sur le plan privé car les deux époux vivent rapidement de manière séparée, leurs enfants voyant très peu leur mère qui décède prématurément des suites de multiples scléroses.

Manuel II de Portugal

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Manuel II de Portugal, né Emmanuel Marie Philippe Charles Amélie Louis Michel Raphaël Gabriel Gonzague François d'Assise Eugène de Saxe-Cobourg Gotha et Bragance (en portugais : Manuel Maria Filipe Carlos Amélio Luís Miguel Rafael Gabriel Gonzaga Francisco de Assis Eugénio de Saxe-Coburgo-Gotha e Bragança), né à Lisbonne le 19 mars 1889 et décédé à Twickenham (Royaume-Uni) le 2 juillet 1932, fut le dernier roi du Portugal de 1908 à 1910.

Manuel II de PortugalManuel II de Portugal

Fils cadet de Charles Ier de Portugal et d'Amélie d'Orléans, il succéda à son père assassiné avec son frère aîné par les républicains dans un attentat qui visait la famille royale et le blessa également. Mais le jeune roi de 19 ans qui, n'étant pas destiné à régner, n'avait pas été formé pour sa fonction, était dans une position fragile, et le 4 octobre 1910 la révolution éclata, l'obligeant à fuir vers Gibraltar, possession anglaise.

Il vécut en exil au Royaume-Uni et se consacra à de savantes recherches sur la bibliographie portugaise. Avant de mourir, il se réconcilia avec son cousin Duarte, duc de Bragance, descendant de l'ex-roi Michel Ier qu'il proclama son successeur. En 1913, il épousa Augusta-Victoria de Hohenzollern-Sigmaringen (1890-1966), fille du prince Guillaume et de la princesse née Marie-Thérèse des Deux-Siciles-Trani, nièce de la célèbre Sissi. Ils n'eurent pas d'enfants.

Victoria-Louise de Prusse

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Victoria Louise Adélaïde Mathilde Charlotte de Hohenzollern, princesse de Prusse, duchesse de Brunswick, née le 13 septembre 1892 et morte le 11 décembre 1980, est l'unique fille et dernière des sept enfants de l'empereur Guillaume II d'Allemagne et de l'impératrice née Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg.

Victoria-Louise de PrusseVictoria-Louise de Prusse

Surnommée Sissy par sa famille, elle est une enfant vive et charmante, gâtée par son « papa ». En 1910, elle inaugure avec ses parents le lycée de jeunes filles de Metz (aujourd'hui lycée Georges de la Tour). L'année suivante, elle fait la rencontre du prince Ernest-Auguste de Hanovre. Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre. La Maison de Hanovre n'apprécie guère cette idylle. Elle considère les Hohenzollern comme des parvenus qui l'ont spoliée de son patrimoine, le royaume de Hanovre, en 1866. L'antagonisme des deux Maisons royales empêche également les Hanovre de monter sur le trône du duché de Brunswick dont ils sont les légitimes héritiers depuis la mort du dernier duc en 1884. Un accord est trouvé : Le Hanovre qui permet la jonction entre la Prusse Rhénane et le Brandebourg n'est pas rendu à son légitime possesseur - le père d'Ernest-Auguste - mais Ernest-Auguste peut monter sur le trône de Brunswick. Le 24 mai 1913, Victoria-Louise épouse Ernest-Auguste de Hanovre (1887-1953).

Ce mariage fut la dernière grande fête réunissant les têtes couronnées d'Europe avant la Première Guerre mondiale et l'effondrement des monarchies séculaires d'Europe centrale qu'elle entraîna : le Kaiser, père de la mariée, reçut évidemment sa famille, comme par exemple le roi des Belges, Albert, mais surtout ses cousins germains le roi Georges V et l'empereur Nicolas II, tous petits-enfants, par le sang ou par alliance, de la reine Victoria, décédée douze ans plus tôt. Cinq ans plus tard, les monarchies sombrent dans la débâcle générée par la grande guerre de 1914-1918. Guillaume II, son gendre Ernest-Auguste III et les autres souverains allemands renoncent au pouvoir et la monarchie sera abolie en Allemagne, comme en Russie et en Autriche-Hongrie.

Par sa fille Frédérique devenue par mariage reine des Hellènes, Victoria-Louise est la grand-mère de la reine Sophie d'Espagne et du roi Constantin II des Hellènes. Le petit-fils d'Ernest-Auguste et Victoria-Louise, Ernst August de Hanovre, a épousé en secondes noces, en 1998 la princesse Caroline de Monaco, fille du prince souverain Rainier III et de l'actrice américaine Grace Kelly. Le couple ducal eut cinq enfants : Ernest-Auguste (1914-1987) épouse en 1951 Ortrude de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1925-1980) puis en 1980 Monique de Solms-Laubach ; Guillaume (né en 1914) épouse en 1946 Sophie de Grèce (sœur du duc d'Edimbourg) ; Frédérique (1917-1981) épouse en 1938 Paul Ier, roi des Hellènes (1901-1964) ; Christian (né en 1919) épouse morganatiquement en 1963 Mireille Dutry (née en 1946) (divorce en 1979) ; Guelf (1923-1997) épouse en 1960 Alexandra d'Isembourg.

Hohenzollern Frédéric de

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Le prince Frédéric de Hohenzollern (en allemand, Friedrich Viktor Pius Alexander Leopold Karl Theodor Ferdinand von Hohenzollern), né le 30 août 1891 à Heiligendamm et décédé le 6 février 1965 à Krauchenwies, est le chef de la maison de Hohenzollern du 22 octobre 1927 au 6 février 1965.

Hohenzollern Frédéric de Hohenzollern Frédéric de

Le prince Frédéric de Hohenzollern est le fils aîné du prince Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen (1864-1927) et de la princesse Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles (1867-1909). Son frère jumeau, François-Joseph, est né quelques minutes après lui. Son frère jumeau et lui sont éduqués au collège du château de Bedburg en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en 1910, ils y rencontrent d'autres jeunes aristocrates et bourgeois de leur âge. Il prend part à la Première Guerre mondiale dans les campagnes de l'Ouest et de l'Est, en Italie et dans les Carpates et conduit la cinquième réserve du bataillon d'infanterie de montagne. Il se retire du service militaire actif en 1919. Prônant un catholicisme conservateur il est opposé dès le départ à la République de Weimar.

En 1927 il succède à son père à la tête de la maison princière de Hohenzollern. En dépit de la crise financière il parvient à maintenir intactes ses propriétés et à sauver les collections d'Art dont il est l'héritier. Populaire dans diverses sphères de la société il soutient financièrement des institutions religieuses (monastère de Beuron) et des projets de logements sociaux et d'orphelinat pour enfants réfugiés. Le prince Frédéric se marie à Sibyllenort le 2 juin 1920 avec Marguerite de Saxe (1900-1962), fille du roi Frédéric-Auguste III de Saxe et de l'archiduchesse Louise-Antoinette de Habsbourg-Toscane.

De ce mariage sont nés sept enfants : Marie Antonie (1921-2011) qui épouse en 1942 Henri, comte de Waldburg zu Wolfegg und Waldsee. Marie (jumelle de la précédente) (1921-2006), d'abord mariée (en 1942) au prince Constantin de Bavière (divorcés en 1948), puis (en 1950) à Werner Hess (divorcés en 1962) et enfin (en 1973) à Hans Huber. Marie-Thérèse (1922-2004) demeurée célibataire. Frédéric Guillaume (1924-2010), lequel succède à son père à la tête de la Maison de Hohenzollern.

Il s'est marié en 1951 avec Marguerite, princesse de Leiningen. François Joseph (1926-1996), d'abord marié en 1950 avec Fernande, princesse de Tour-et-Taxis (divorcés en 1951), puis en 1955 avec Diane, princesse de Bourbon-Parme (divorcés en 1961). Jean Georges (1932), marié en 1961 avec Brigitte, princesse de Suède. Ferfried (1943) d'abord marié (en 1968) avec Angela von Morgen (divorcés en 1973), puis en 1977 avec Eliane Etter (divorcés en 1985) et enfin en 1999 avec Maja Meinert (divorcés en 2007).

Film américain sorti en 1943

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La propagande est un outil de guerre utilisé par les belligérants durant la Seconde Guerre mondiale. La radio, les affiches, circulaires et avis divers sont d'usage courant. Les actualités cinématographiques sont également un excellent moyen de toucher l'opinion publique d'un pays en guerre, et les États-Unis ne font pas exception. Un pléiade d'acteurs – de Ronald Reagan à Johannes Banner – incite les gens à acheter des bons de la victoire, à obéir aux restrictions du rationnement, à exprimer un désir de revanche et, bien sûr, à l'enrôlement. L'originalité de la propagande américaine a été l'utilisation fréquente des dessins animés pour diaboliser les adversaires des États-Unis et inciter au patriotisme. Les cartoons seront très efficaces pour plusieurs raisons: Ils s'adressent à l'ensemble du public. Ils sont amusants à regarder – d'où leur appellation "funnies". Leur excessivité visuelle résume la pensée exprimée et devient convaincante. Leur coût de production est infime.

Les Américains allaient fréquemment au cinéma entre 1940-44, et les dessins animés étaient appréciés autant par les adultes que par les enfants. En fait, la ségrégation des cartoons aux enfants ne date que des années 50 avec l'apparition de la télévision – mais durant la guerre, tout le monde les regardaient. Deux cinéastes d'animation se font connaître durant la guerre par leurs dessins animés: Walt Disney et Charles Jones. Disney a sa propre maison de production, tandis que Jones travaille pour Warner Brothers. Ils présentent plusieurs cartoons de propagande dont le sujet principal est la condamnation des dictatures. Après Décembre 1941, la conjoncture psychologique créée par le choc de Pearl Harbor sera entretenue par le cinéma d'animation de ces deux cinéastes et réalisateurs. Le message répété par leurs dessins animés était le même: he who attacks America shall die. On ne peut être plus clair…

Nid d'espions - Destination TokyoNid d'espions - Destination Tokyo

Nid d'espions - Destination Tokyo

A

  • A Corny Concerto
  • À l'attaque ! (court-métrage)
  • A Stranger in Town
  • Air Force (film)
  • All by Myself (film)
  • Amour et Swing
  • L'Amour travesti
  • L'Ange des ténèbres (film, 1943)
  • L'Ange perdu
  • Les Anges de miséricorde
  • The Ape Man
  • The Aristo-Cat
  • Aventure en Libye
  • L'Aventure inoubliable

B

  • Banana Split (film, 1943)
  • Le Banni
  • Bataan (film, 1943)
  • Batman (serial)
  • Bombardier (film)
  • Bomber's Moon
  • La Boule de cristal (film)
  • Les bourreaux meurent aussi

C

  • Le Cabaret des étoiles
  • Calling Dr. Death
  • Le Cavalier du Kansas
  • Le Chant de Bernadette
  • Chicken Little (court métrage, 1943)
  • Le ciel peut attendre (film, 1943)
  • Les Cinq Secrets du désert
  • La Cité sans hommes
  • Convoi vers la Russie
  • Corvette K-225
  • Créature du diable
  • Crime Doctor
  • La Croix de Lorraine
  • Cry Havoc (film)

D

  • La Dangereuse Aventure
  • December 7th
  • Le Défilé de la mort
  • The Desert Song
  • Les Desperados
  • Destination Tokyo
  • Deux nigauds dans la neige
  • Deux nigauds dans le foin
  • Dixie (film, 1943)
  • Donald crève
  • La Du Barry était une dame
  • Du sang sur la neige

E

  • Échec à la mort
  • Education for Death
  • Egg Cracker Suite
  • Les Enfants d'Hitler
  • Et la vie recommence
  • Et la vie continue (film, 1943)
  • L'Étoile du Nord (film, 1943)
  • L'Étrange Incident
  • L'Étrangleur (film)
  • L'Exubérante Smoky

F

  • Face au soleil levant
  • Facéties militaires
  • Falling Hare
  • La Famille Duraton
  • Le Fantôme de l'Opéra (film, 1943)
  • La Femme aux araignées
  • La Femme gorille
  • Fidèle Lassie
  • Figaro and Cleo
  • La Fille et son cow-boy
  • Le Fils de Dracula (film, 1943)
  • Frankenstein rencontre le loup-garou
  • Der Fuehrer's Face

G

  • Gauche... Droite
  • Ghosts on the Loose
  • Girl Crazy (film, 1943)
  • The Grain That Built A Hemisphere
  • Gung Ho!

H

  • Hello Frisco, Hello
  • Hi Diddle Diddle
  • Hit Parade of 1943
  • Hitler's Madman
  • Holy Matrimony
  • L'Homme-léopard

I

  • L'Île aux plaisirs
  • L'Impossible Amour
  • Intrigues en Orient

J

  • Jack-Wabbit and the Beanstalk
  • Jours de gloire (film, 1944)

L

  • Laurel et Hardy chefs d'îlot
  • Lily Mars vedette

M

  • La Machine volante
  • The Mad Ghoul
  • Madame Curie
  • Mademoiselle ma femme (film, 1943)
  • Maîtres de ballet
  • Margin for Error
  • Meshes of the Afternoon
  • Mission à Moscou
  • Mon amie Flicka (film)

N

  • Nid d'espions (film, 1943)
  • Nobody's Darling

O

  • Obsessions (film)
  • L'Ombre d'un doute

P

  • La Parade aux étoiles
  • Paris After Dark
  • Perdue sous les tropiques
  • La Petite Exilée
  • Pile ou face (film, 1943)
  • Pilot N° 5
  • Plus on est de fous
  • Pluto et l'Armadillo
  • Pluto soldat
  • Pour qui sonne le glas (film)

Q

  • Quand le jour viendra

R

  • Reason and Emotion
  • Red Hot Riding Hood
  • Remerciez votre bonne étoile
  • Rencontre à Londres
  • Report from the Aleutians
  • Requins d'acier
  • Les Rois de la blague
  • Rosie l'endiablée
  • La Ruée sanglante

S

  • Sahara (film, 1943)
  • La Septième Victime (film, 1943)
  • Sherlock Holmes à Washington
  • Sherlock Holmes et l'Arme secrète
  • Silver Skates
  • So This Is Washington
  • La Sœur de son valet
  • Someone to Remember
  • The Spirit of '43
  • Super-Rabbit
  • Symphonie magique

T

  • Tender Comrade
  • Tessa, la nymphe au cœur fidèle (film, 1943)
  • This Is the Army
  • Three Hearts for Julia
  • To Duck or Not to Duck
  • The Tree in a Test Tube
  • Le Triomphe de Tarzan

U

  • Un espion a disparu
  • Un nommé Joe
  • Un petit coin aux cieux (film, 1943)

V

  • Le Vaisseau fantôme (film, 1943)
  • Vaudou (film, 1943)
  • Victoire dans les airs (film)
  • La Vie aventureuse de Jack London
  • Vive le pogostick
  • Vivre libre
  • Voyage au pays de la peur

W

  • Wackiki Wabbit
  • Where Are Your Children?
  • The Winged Scourge

Y

  • Yankee Doodle Daffy
  • The Yankee Doodle Mouse
  • Young Ideas (film, 1943)

A Corny Concerto

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A Corny Concerto (1943) est un cartoon Merrie Melodies réalisé par Bob Clampett où joue Bugs Bunny. Ce dessin animé est une parodie de Fantasia (1940) de Walt Disney. Il se compose de deux volets illustrant deux des valses les plus connues de Johann Strauss II : Contes de la forêt viennoise et Le Beau Danube bleu. Dans le premier volet, on y voit Porky chasser Bugs Bunny avec son chien ; dans le second, on suit les péripéties d'un cygne femelle et ses petits contre un vautour.

A Corny ConcertoA Corny Concerto

Fiche Technique

  • Voix : Mel Blanc : voix de Bugs Bunny, Porky Pig, du chien, des cygnes (non crédité)
  • réalisateur : Robert Clampett
  • producteur : Leon Schlesinger
  • production : Leon Schlesinger Studios
  • distribution :
  • Warner Bros. Pictures (1943) (cinéma)
  • Warner Home Video (2004) (USA) (DVD)
  • Warner Home Video (2005) (USA) (DVD)
  • format : 1,37 :1 Technicolor
  • scénario : Frank Tashlin
  • musique originale : Carl W. Stalling (non crédité)
  • montage et technicien du son (effets sonores) : Treg Brown (non crédité)
  • enregistreur du son  : Charles David Forrest (non crédité)
  • son : mono
  • durée : 8 minutes
  • langue : anglais
  • pays : États-Unis
  • sortie : États-Unis 25 septembre 1943

Animation

  • Robert McKimson : animateur
  • Rod Scribner : animateur (non crédité)
  • Virgil Ross : animateur (non crédité)

Musique

  • Carl W. Stalling : directeur musical
  • Milt Franklyn : orchestrateur (non crédité)

Musiques

  • Contes de la forêt viennoise, musique de Johann Strauss fils
  • Le Beau Danube bleu, musique de Johann Strauss fils
  • Concerto pour piano nº 1 de Tchaïkovski, musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski

À l'attaque !

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À l'attaque ! (Home Defense) est un court métrage d'animation américain de la série des Donald Duck, sorti le 26 novembre 1943 réalisé par les studios Disney. Donald Duck et ses neveux se chamaillent sous la forme d'une attaque aérienne. Dans ce film Donald est à nouveau confronté à la guerre en raison de la Seconde Guerre mondiale.

 

À l'attaque ! de Jack KingÀ l'attaque ! de Jack King

À l'attaque ! de Jack King

Fiche technique

  • Titre original : Home Defense
  • Titre français : À l'attaque !1
  • Série : Donald Duck
  • Réalisateur: Jack King
  • Scénario : Carl Barks, Jack Hannah
  • Animateur : Bill Justice, Hal King, Dick Lundy, Harvey Toombs
  • Voix : Clarence Nash (Donald)
  • Producteur : Walt Disney
  • Société de production : Walt Disney Productions
  • Distributeur : RKO Radio Pictures
  • Date de sortie : 26 novembre 19432
  • Format d'image : Couleur (Technicolor)
  • Son : Mono (RCA Sound System)
  • Musique : Paul J. Smith
  • Durée : 7 min
  • Langue : (en)
  • Pays : États-Unis

 

A Stranger in Town

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A Stranger in Town est un film américain réalisé par Roy Rowland et sorti en 1943. Un juge de la Cour suprême, John Josephus Grant, demande à son secrétaire de ne dire à personne où il part en vacances. Il se lance dans une chasse au canard, mais lors de sa première journée il est contrôlé par l'inspecteur Orrin Todds qui lui demande son permis de chasse et lui inflige une amende. Le juge refuse de payer, et sans révéler sa véritable profession, l'accompagne au tribunal local.

A Stranger in Town de Roy RowlandA Stranger in Town de Roy Rowland

A Stranger in Town de Roy Rowland

Fiche technique

  • Réalisation : Roy Rowland
  • Scénario : Isobel Lennart, William Kozlenko
  • Lieux de tournage : Metro-Goldwyn-Mayer Studios
  • Producteur : Robert Sisk
  • Directeur de la photographie : Sidney Wagner
  • Musique : Daniele Amfitheatrof et Nathaniel Shilkret
  • Montage : Elmo Veron
  • Durée : 67 minutes
  • Date de sortie : avril 1943 (États-Unis)

Distribution

  • Frank Morgan : John Josephus Grant
  • Richard Carlson : Bill Adams
  • Jean Rogers : Lucy Gilbert
  • Porter Hall : Judge Austin Harkley
  • Robert Barrat : Mayor Connison
  • Donald MacBride : Vinnie Z. Blaxton
  • Walter Baldwin : Tom Cooney
  • Andrew Tombes : Roscoe Swade
  • Olin Howland : Homer Todds
  • Chill Wills : Charles Craig
  • Irving Bacon : Orrin Todds
  • Eddie Dunn : Henry
  • Gladys Blake : Birdie
  • John Hodiak : Hart Ridges

Carlson Richard

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Richard Carlson était un acteur, réalisateur et scénariste américain, né à Albert Lea le 29 avril 1912 et mort à Encino le 21 novembre 1977.

Carlson Richard Carlson Richard

Filmographie

  • 1938 : La Famille sans-souci (The Young in Heart), de Richard Wallace
  • 1938 : The Duke of West Point (en) d'Alfred E. Green
  • 1939 : Winter Carnival de Charles Reisner
  • 1939 : These Glamour Girls (en) de S. Sylvan Simon
  • 1939 : Dancing Co-Ed de S. Sylvan Simon
  • 1939 : Little Accident de Charles Lamont
  • 1940 : Beyond Tomorrow (en) d'A. Edward Sutherland
  • 1940 : Le Mystère du château maudit (The Ghost Breakers) de George Marshall
  • 1940 : Howard le révolté (The Howards of Virginia) de Frank Lloyd
  • 1940 : Too Many Girls (en) de George Abbott
  • 1940 : No, No, Nanette d'Herbert Wilcox
  • 1941 : Back Street de Robert Stevenson
  • 1941 : West Point Widow de Robert Siodmak
  • 1941 : Fantômes en vadrouille (Hold That Ghost) d'Arthur Lubin
  • 1941 : La Vipère (The Little Foxes) de William Wyler
  • 1942 : Fly-By-Night de Robert Siodmak
  • 1942 : The Affairs of Martha de Jules Dassin
  • 1942 : Highways by Night de Peter Godfrey
  • 1942 : My Heart Belongs to Daddy de Robert Siodmak
  • 1942 : White Cargo de Richard Thorpe
  • 1943 : For God and Country (court-métrage)
  • 1943 : Lily Mars vedette (Presenting Lily Mars) de Norman Taurog
  • 1943 : A Stranger in Town de Roy Rowland
  • 1943 : Young Ideas de Jules Dassin
  • 1943 : The Man from Down Under (en) de Robert Z. Leonard
  • 1947 : So Well Remembered d'Edward Dmytryk
  • 1947 : The Amazing Mr. X de Bernard Vorhaus
  • 1948 : Behind Locked Doors de Budd Boetticher
  • 1950 : Les Mines du roi Salomon (King Solomon's Mines) d'Andrew Marton et Compton Bennett
  • 1950 : Fureur sur la ville (The Sound of Fury) de Cy Endfield
  • 1951 : Whispering Smith Hits London de Francis Searle
  • 1951 : Valentino de Lewis Allen
  • 1951 : A Millionaire for Christy de George Marshall
  • 1951 : La Femme au voile bleu (The Blue Veil) de Curtis Bernhardt
  • 1952 : Retreat, Hell! (en) de Joseph H. Lewis
  • 1952 : L'Escadrille de l'enfer (Flat Top) de Lesley Selander
  • 1953 : Le Monstre magnétique (The Magnetic Monster) de Curt Siodmak
  • 1953 : L'Expédition du Fort King (Seminole) de Budd Boetticher
  • 1953 : Le Météore de la nuit (It Came Outer Space) de Jack Arnold
  • 1953 : All I Desire de Douglas Sirk
  • 1953 : The Maze de William Cameron Menzies
  • 1954 : Riders to the Stars de lui-même
  • 1954 : L'Étrange Créature du lac noir (Creature from the Black Lagoon) de Jack Arnold
  • 1955 : Quand le clairon sonnera (The Last Command) de Frank Lloyd
  • 1955 : Bengazi de John Brahm
  • 1956 : Three for Jamie Dawn de Thomas Carr
  • 1957 : Pour elle un seul homme (The Helen Morgan Story) de Michael Curtiz
  • 1960 : Tormented de Bert I. Gordon
  • 1960 : Thriller (série TV)
  • 1964 : Della de Robert Gist
  • 1966 : Kid Rodelo de Richard Carlson
  • 1968 : La Guerre des cerveaux (The Power) de Byron Haskin
  • 1969 : La Vallée de Gwangi (The Valley of Gwangi) de Jim O'Connolly
  • 1969 : Change of Habit de William A. Graham

Réalisateur

  • 1954 : Quatre tueurs et une fille (Four Guns to the Border)
  • 1954 : Riders to the Stars
  • 1957 : Appointment with a Shadow
  • 1958 : The Unchained Goddess, film TV
  • 1966 : Kid Rodelo

Hodiak John

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John Hodiak (16 avril 1914 – 19 octobre 1955) est un acteur américain. Il est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie ; ses parents étaient Walter Hodiak (25 octobre 1888 – 21 août 1962) et Anna Pogorzelec (28 février 1888 – 17 octobre 1971). 

Hodiak John Hodiak John

Il était d’ascendance ukrainienne et polonaise. Il a grandi à Hamtramck, dans le Michigan, dans la banlieue de Détroit. Hodiak s’est essayé au théâtre pour la première fois à onze ans, en jouant dans des pièces ukrainiennes et russes à l’Église catholique ukrainienne. Dès l’instant où il apparut sur scène, il décida de devenir acteur ; quand il était troisième base dans l’équipe de baseball de son lycée, il ne fut même pas tenté par une proposition de contrat avec un club pour jeunes prometteurs à St. Louis Cardinals, qu’il refusa. Quand Hodiak a d'abord essayé d’obtenir un travail d’acteur de radio, il a été rejeté à cause de son accent. Il est devenu caddie sur un parcours de golf à Détroit, puis a travaillé dans une usine automobile Chevrolet – et il a exercé sa diction. Une fois venu à bout de l’obstacle que constituait son accent, il est devenu acteur de radio et s’est installé à Chicago ; là, il a créé le rôle du personnage de bande dessinée Li’l Abner à la radio. Après un court passage dans l’armée, il arrive à Hollywood en 1942 et signe un contrat avec la MGM pour jouer dans des films. Il a refusé de changer son nom, en justifiant : « J'aime mon nom. Il me ressemble. »

Hodiak eut quelques petits rôles par son studio de cinéma. Il a ensuite attiré l’attention du réalisateur Alfred Hitchcock et, lors d’une collaboration avec la 20th Century Fox, a atteint la célébrité en devenant une vedette de cinéma de premier plan dans Lifeboat (1944) face à Tallulah Bankhead. D’autres grands rôles ont suivi, notamment celui du major Joppolo dans Une cloche pour Adano (A Bell for Adano, 1945) face à Gene Tierney. Il avait épousé la comédienne Anne Baxter (mariés le 7 juillet 1946 – divorcés le 27 janvier 1953) avec laquelle il a eu une fille, Katrina Hodiak (née le 9 juillet 1951). En 1953, Hodiak est allé à New York et a fait ses débuts à Broadway dans The Chase ; la pièce a été un échec, mais sa vedette a eu des critiques fantastiques. Il a ensuite donné naissance au rôle du lieutenant Maryk dans la version de Paul Gregory de la pièce de théâtre Le Caine Mutiny Court Martial de Herman Wouk, adaptée de son roman Ouragan sur le Caine (The Caine Mutiny). La pièce a duré deux ans et la prestation de Hodiak lui apporta une renommée nationale.

Quand le spectacle s’est arrêté après sa tournée aux États-Unis, Hodiak a commencé à travailler sur Trial (1955) pour la MGM, tenant le rôle du procureur. Une fois ce film achevé, Hodiak joua le major Ward Thomas dans On The Threshold of Space (1956) pour la 20th Century Fox. À l’âge de quarante-et-un ans, Hodiak mourut d’une crise cardiaque dans la salle de bains de la maison de Tarzana en Californie qu’il avait construite pour ses parents : il était en train de se raser et se préparait à aller au studio pour finir le tournage de ses scènes dans On The Threshold of Space. Il fut décidé après qu’il avait tourné suffisamment pour sortir le film. Il est enterré dans la crypte D-1 du bloc 303 du mausolée principal au cimetière Calvary à Los Angeles. John Hodiak possède son étoile sur le Hollywood Walk of Fame pour son travail à la radio au 6101 Hollywood Boulevard à Hollywood.

Filmographie

  • 1943 : A Stranger in Town : Hart Ridges
  • 1943 : Swing Shift Maisie : Clerk
  • 1943 : Mademoiselle ma femme (I Dood It) : Roy Hartwood
  • 1944 : Song of Russia : Boris Bulganov
  • 1944 : Lifeboat d'Alfred Hitchcock : John Kovac
  • 1944 : Maisie Goes to Reno Harry Beaumont : Philip Francis 'Flip' Hennahan
  • 1944 : Le mariage est une affaire privée (Mariage is a private affair) : Lieutenant Tom Cochrane West
  • 1944 : Sunday Dinner for a Soldier de Lloyd Bacon : Sgt. Eric Moore
  • 1945 : Une cloche pour Adano (A Bell for Adano) de Henry King : Maj. Victor P. Joppolo
  • 1945 : Les Demoiselles Harvey (The Harvey Girls) de George Sidney : Ned Trent
  • 1946 : Two Smart People de Jules Dassin : Ace Connors
  • 1946 : Quelque part dans la nuit (Somewhere in the Night) : George W. Taylor
  • 1947 : The Arnelo Affair : Tony Arnelo
  • 1947 : La Furie du désert (Desert Fury) : Eddie Bendix
  • 1947 : L'Amour d'un inconnu (Love from a Stranger) : Manuel Cortez
  • 1948 : Le Retour (Homecoming) de Mervyn LeRoy : Dr. Robert Sunday
  • 1948 : Tragique Décision (Command Decision) de Sam Wood : Col. Edward Rayton Martin
  • 1949 : Embuscade (Ambush) : Capt. Ben Lorrison
  • 1949 : L'Île au complot (The Bribe) de Robert Z. Leonard : Tugwell 'Tug' Hintten
  • 1949 : Bastogne (Battleground) de William A. Wellman : Jarvess
  • 1949 : Malaya : Kellar
  • 1950 : La Dame sans passeport (A Lady Without Passport) de Joseph H. Lewis : Peter Karczag INS aka Josef Gombush
  • 1950 : L'Histoire des Miniver (The Miniver story) de H.C. Potter : Spike Romway
  • 1951 : Night Into Morning : Tom Lawry
  • 1951 : The People Against O'Hara : District Attorney Louis Barra
  • 1951 : Au-delà du Missouri (Across the Wide Missouri) de William A. Wellman : Brecan
  • 1952 : The Sellout : Chick Johnson
  • 1952 : Les vainqueurs de Corée (Battle Zone) : Danny
  • 1953 : Ambush at Tomahawk Gap : McCord
  • 1953 : Mission Over Korea : Capt. George P. Slocum
  • 1953 : Conquest of Cochise : Cochise
  • 1954 : Dragonfly Squadron (en) de Lesley Selander : Maj. Matthew Brady
  • 1955 : Trial : District Attorney John J. 'Jack' Armstrong
  • 1956 : On the Threshold of Space : Maj. Ward Thomas

Bacon Irving

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Irving Bacon est un acteur américain, né à Saint Joseph (Missouri) le 6 septembre 1893, mort à Hollywood (Californie) le 5 février 1965.

Bacon IrvingBacon Irving

Apparaissant le plus souvent au cinéma dans des petits rôles, Irving Bacon participe entre 1923 et 1958 à plus de 500 films américains, dont près de 60 films muets. À plusieurs reprises, il retrouve le réalisateur Frank Capra, notamment dans L'Homme de la rue en 1941, où il joue le rôle de Beany, l'un de ses plus remarqués. Pour la télévision, il participe à quelques séries, de 1950 à 1960.

Filmographie 

  • 1923 : Anna Christie de John Griffith Wray et Thomas H. Ince
  • 1926 : A Prodigal Bridegroom de Lloyd Bacon1 et Earle Rodney
  • 1927 : California or Bust de Phil Rosen
  • 1928 : Les Trois Coupables (Three Sinners) de Rowland V. Lee
  • 1928 : The Good-Bye Kiss (en) de Mack Sennett
  • 1929 : The Old Barn (en) de Mack Sennett
  • 1929 : Two Sisters (en) de Scott Pembroke
  • 1930 : Wake Up and Dream de Lloyd Bacon
  • 1931 : L'Attaque de la caravane (Fighting Caravans) d'Otto Brower et David Burton
  • 1932 : La Belle Nuit (This is the Night) de Frank Tuttle
  • 1932 : The Big Broadcast (en) de Frank Tuttle
  • 1933 : La Grande Dame d'un jour (Lady for a Day) de Frank Capra
  • 1934 : The Pursuit of Hapiness d'Alexander Hall
  • 1934 : New York-Miami (It happened One Night) de Frank Capra
  • 1934 : La Course de Broadway Bill (Broadway Bill) de Frank Capra
  • 1935 : It's a Small World (en) d'Irving Cummings
  • 1935 : Romance in Manhattan de Stephen Roberts
  • 1935 : La Jolie Batelière (The Farmer Takes a Wife) de Victor Fleming
  • 1936 : Earthworm Tractors (en) de Ray Enright
  • 1936 : L'Extravagant Mr. Deeds (Mr. Deeds goes to Town) de Frank Capra
  • 1936 : La Légion des damnés (The Texas Rangers) de King Vidor
  • 1936 : Murder with Pictures de Charles Barton
  • 1936 : Hollywood Boulevard de Robert Florey
  • 1937 : La Loi du milieu (Internes can't take Money) d'Alfred Santell
  • 1937 : La Folle Confession (True Confession) de Wesley Ruggles
  • 1938 : Le Mystérieux docteur Clitterhouse (The Amazing Dr. Clitterhouse) d'Anatole Litvak
  • 1938 : La Ruée sauvage (The Texans) de James Patrick Hogan
  • 1938 : Vous ne l'emporterez pas avec vous (You can't take it with you) de Frank Capra
  • 1939 : Je suis un criminel (they made me a Criminal) de Busby Berkeley
  • 1939 : Terreur à l'ouest (The Oklahoma Kid) de Lloyd Bacon
  • 1939 : Les Aventures d'Huckleberry Finn (The Adventures of Huckleberry Finn) de Richard Thorpe
  • 1939 : La Fille du nord (Second Fiddle) de Sidney Lanfield
  • 1939 : Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) de Victor Fleming, George Cukor et Sam Wood
  • 1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday) d'Howard Hawks
  • 1940 : Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford
  • 1940 : Blondie on a Budget de Frank R. Strayer
  • 1940 : Dreaming Out Loud, de Harold Young
  • 1940 : Howard le révolté (The Howards of Virginia) de Frank Lloyd
  • 1941 : L'Engagé volontaire (Caught in the Draft) de David Butler
  • 1941 : La Folle Alouette (Skylark) de Mark Sandrich
  • 1941 : Quel pétard ! (Great Guns) de Monty Banks
  • 1941 : L'Homme de la rue (Meet John Doe) de Frank Capra
  • 1941 : La Route du tabac (Tobacco Road) de John Ford
  • 1942 : L'amour chante et danse (Holiday Inn) de Mark Sandrich
  • 1942 : Les Écumeurs (The Spoilers) de Ray Enright
  • 1942 : Swing au cœur (Footlight Serenade) de Gregory Ratoff
  • 1942 : Deux nigauds dans une île (Pardon my Sarong) d'Erle C. Kenton
  • 1943 : L'Ombre d'un doute (Shadow of a Doubt) d'Alfred Hitchcock
  • 1943 : Désir de femme (Guest Wife) de Sam Wood
  • 1943 : King of the Cowboys (en) de Joseph Kane
  • 1943 : La Ruée sanglante (In Old Oklahoma) d'Albert S. Rogell
  • 1943 : Two Weeks to Live (en) de Malcolm St. Clair
  • 1943 : Girl Crazy de Norman Taurog et Busby Berkeley
  • 1944 : Casanova le petit (Casanova Brown) de Sam Wood
  • 1945 : Désir de femme (Guest wife) de Sam Wood
  • 1945 : La Maison du docteur Edwardes (Spellbound) d'Alfred Hitchcock
  • 1947 : Week-end au Waldorf (Week-End at the Waldorf) de Robert Z. Leonard
  • 1947 : Deux sœurs vivaient en paix (The Bachelor and the Bobby-Soxer) d'irving Reis
  • 1947 : Monsieur Verdoux (titre original) de Charlie Chaplin
  • 1948 : Ce bon vieux Sam (Good Sam) de Leo McCarey
  • 1948 : Le Fils du pendu (Moonrise) de Frank Borzage
  • 1948 : L'Enjeu (State of the Union) de Frank Capra
  • 1948 : La Descente tragique (Albuquerque) de Ray Enright
  • 1948 : Ma femme et ses enfants (Family Honeymoon) de Claude Binyon
  • 1949 : Les Travailleurs du chapeau (It's a Great Feeling) de David Butler
  • 1949 : L'Homme au chewing-gum (Manhandled) de Lewis R. Foster
  • 1950 : Born to Be Bad de Nicholas Ray
  • 1950 : Jour de chance (Riding High) de Frank Capra
  • 1951 : Jour de terreur (Cause for Alarm !) de Tay Garnett
  • 1951 : Si l'on mariait papa (Here comes the Groom) de Frank Capra
  • 1952 : Cette sacrée famille (Room for One More) de Norman Taurog
  • 1954 : Romance inachevée (The Glenn Miller Story) d'Anthony Mann
  • 1954 : Une étoile est née (A Star is Born) de George Cukor
  • 1954 : Le Défilé sauvage (Black Horse Canyon) de Jesse Hibbs
  • 1955 : À l'ombre des potences (Run for Cover), de Nicholas Ray
  • 1956 : Guet-apens chez les Sioux (Dakota incident) de Lewis R. Foster
  • 1958 : Fort Massacre (Fort Massacre), de Joseph M. Newman
  • 1958 : Ambush at Cimarron Pass de Jodie Copelan

Télévision

  • 1960 : Série Laramie, Saison 1, épisode 26 Hour after Dawn
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