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Christian IX de Danemark

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Christian IX de Danemark (8 avril 1818 à Gottorp - 29 janvier 1906) est roi de Danemark du 15 novembre 1863 au 29 janvier 1906. Il fut surnommé le « beau-père de l'Europe », ayant marié plusieurs de ses enfants à des héritiers de familles royales européennes.

Christian IX de DanemarkChristian IX de Danemark

Il est le quatrième fils du duc Frédéric Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg et Louise Caroline, princesse de Hesse-Cassel. Par sa mère, il est arrière petit-fils de Frédéric V de Danemark, arrière-arrière petit-fils de George II de Grande-Bretagne et descendant de plusieurs autres monarques, mais sans véritable prétention à un trône européen. Élevé au Danemark, il étudie à l'Académie Militaire de Copenhague. Il demande en vain la main de la reine Victoria Ire du Royaume-Uni, puis il épouse en 1842 Louise de Hesse-Cassel, une nièce de Christian VIII de Danemark. En 1847, avec la protection des grandes puissances Européennes, il est nommé héritier du trône danois par Christian VIII, parce que son seul fils vivant, le futur Frédéric VII, n'a pas de descendance. Ce choix vient formellement de Louise de Hesse-Cassel, l'épouse du roi, petite-nièce de Christian VII plus proche « dans la lignée » du trône que son mari.

Il succède donc à Frédéric VII sur le trône le 15 novembre 1863. Plongé aussitôt dans la crise de propriété et de statut de Schleswig et Holstein, deux territoires du sud du Danemark, il signe, sous diverses pressions, la Constitution de novembre, traité qui formalise l'appartenance du Schleswig au Danemark. Il en résulte une guerre brève entre le Danemark et une alliance Prusse-Autriche, en 1864. La guerre se termine par l'intégration du Schleswig à la Prusse en 1865. Le Holstein est incorporé de la même manière à la Prusse en 1866, après des combats entre l'Autriche et la Prusse. Christian IX tente en vain d'empêcher la diffusion de la démocratie au Danemark. Il signe pourtant un traité en 1874, qui permet à l'Islande, possession danoise, d'avoir sa propre constitution. En 1900, il approuve l'établissement d'un parlement danois, ce qui met fin à l'absolutisme. Par une autre réforme de 1866, la constitution danoise est révisée pour donner plus de pouvoir à la Chambre Supérieure, au détriment de la Chambre Basse. Et des lois de sécurité sociale sont votées et mises en application sous son règne : les retraites pour les personnes âgées en 1891, et une assurance chômage et des éléments de politique familiale en 1892. Christian et Louise ont donné naissance à six enfants : 

  • Frédéric (3 juin 1843 - 14 mai 1912). Épousa la princesse Lovisa de Suède. Descendance.
  • Alexandra, épouse en 1863 Édouard VII du Royaume-Uni (1er décembre 1844 - 20 novembre 1925). Descendance.
  • Guillaume (24 décembre 1845 - 18 mars 1913). Épousa Olga Constantinovna de Russie, Grande Duchesse de Russie. Descendance.
  • Dagmar, épouse en 1866 Alexandre III de Russie (26 novembre 1847 - 13 octobre 1928). Descendance.
  • Thyra, épouse en 1878 Ernst August II de Hanovre, 3e Duc de Cumberland (29 septembre 1853 - 26 février 1933). Descendance.
  • Valdemar, (27 octobre 1858 - 14 janvier 1939). Épousa la princesse Marie d'Orléans (1865-1909). Descendance.

Quatre de ses enfants sont devenus monarques, montant sur les trônes (directement ou en tant que consort) du Danemark, du Royaume-Uni, de Russie et de Grèce. Un cinquième, sa fille Thyra, serait devenue Reine de Hanovre si le royaume de son mari n'avait pas été annexé par la Prusse avant le début de son règne. La grande réussite dynastique des six enfants n'était pas due, en grande partie, à Christain IX lui-même, mais aux ambitions dynastiques de sa femme Louise de Hesse-Cassel. Certains les ont comparées à celles de la Reine Victoria du Royaume-Uni. Dans les petits-enfants de Christian, on compte Nicolas II de Russie, Constantin Ier de Grèce, George V du Royaume-Uni, Christian X de Danemark et Haakon VII de Norvège. Il était, dans les dernières années de sa vie, surnommé le « beau-père de l'Europe ». Aujourd'hui, la plupart des familles royales en Europe, régnantes ou ayant régné, sont des descendants directs de Christian IX.


Thyra de Danemark

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Thyra de Danemark (le 29 septembre 1853 - 26 février 1933) 3e duchesse de Cumberland et Teviotdale par mariage.

Thyra de DanemarkThyra de Danemark

Elle est le cinquième enfant et la troisième fille du roi Christian IX de Danemark et de Louise de Hesse-Cassel qui la surnommait la « sage ». Sa mère aurait voulu la marier aussi brillamment que ses sœurs aînées qui furent tsarine de Russie et reine du Royaume-Uni et Impératrice des Indes et proposa le roi Guillaume III des Pays-Bas mais Thyra rejeta l'idée d'une union avec un homme de 36 ans son aîné et qui avait l'âge de ses parents. Elle épouse en 1878 Ernest-Auguste II de Hanovre. De cette union naquirent :

  • Louise (1879-1948), épouse en 1900 Maximilien, margrave de Bade (1867-1929)n dernier chancelier de l'Empire allemand,
  • Georges (1880-1912), comte d'Armagh,
  • Alexandra (1882-1963) épousa en 1904 Frédéric-François IV, grand-duc de Mecklembourg-Schwerin,
  • Olga (1884-1958),
  • Christian (1885-1901),
  • Ernest-Auguste III (1887-1953), duc régnant de Brunswick de 1913 à 1918, épouse en 1913 Victoria-Louise de Prusse (1892-1980).

Elle aurait eu en 1871 à l'âge de 18 ans une fille naturelle qu'elle mit au monde discrètement à Athènes, où régnait son frère Georges Ier de Grèce, et qui fut adoptée par un couple danois. Son amant, après une entrevue avec le roi, mit fin à ses jours. Parmi ses descendants se trouvent l'actuel chef de la maison de Hanovre ainsi que la reine Sofia d'Espagne et l'ancien roi des Hellènes Constantin II. La princesse Thyra est à sa naissance une princesse de Danemark issue de la maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg. Elle épouse le fils ainé du roi de Hanovre, Ernest-Auguste, arrière-petit-fils du roi George III du Royaume-Uni. Par son mariage elle devient donc comme sa sœur Alexandra, princesse de Grande-Bretagne et d'Irlande.
Elle porta successivement les titres de :

  • Son Altesse la princesse Thyra de Danemark (1853–1858)
  • Son Altesse Royale la princesse Thyra de Danemark (1858–1878)
  • Son Altesse Royale la princesse héritière de Hanovre, duchesse de Cumberland et Teviotdale, princesse de Grande-Bretagne et d'Irlande et duchesse de Brunswick-Lunebourg (1878–1918)
  • Son Altesse Royale la princesse héritière de Hanovre, duchesse de Cumberland et Teviotdale (1919–1933)

Ernest-Auguste III de Hanovre

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Ernest-Auguste III de Hanovre (17 novembre 1887, Penzing – 30 janvier 1953, château de Marienburg), duc régnant de Brunswick (1913-1918), petit-fils du roi Georges V de Hanovre, fut le dernier monarque régnant de la Maison de Hanovre. Ernest-Auguste III de Hanovre était le deuxième fils d'Ernest-Auguste II de Hanovre, 3e duc de Cumberland et Teviotdale (1845-1923) et de Thyra princesse du Danemark (fille de Christian IX).

Ernest-Auguste III de Hanovre

Ernest-Auguste III de Hanovre devint à la mort de son père (1923) le chef de la maison de Brunswick et de sa branche cadette survivante la maison de Hanovre ; si son mariage avec une Hohenzollern ne lui permit pas de recouvrer le royaume de Hanovre perdu par son grand-père paternel le roi Georges V de Hanovre suite à la Guerre austro-prussienne de 1866 (le royaume de Hanovre fut alors annexé par le royaume de Prusse), ce même mariage lui permit néanmoins de rentrer en possession du duché de Brunswick (l'un des États constitutifs de la Confédération de l'Allemagne du Nord créée en 1866 puis de l'Empire allemand créé en 1870) dont son père « Ernest-Auguste II de Hanovre » avait hérité (et qui renonça en faveur de son fils).

 Cela mettait fin à une crise constitutionnelle au sein de l'Empire allemand puisque, depuis le décès du duc régnant Guillaume VIII de Brunswick en 1884, le trône ducal de Brunswick restait vacant du fait des pressions exercées par la Prusse. Durant la Première Guerre mondiale, il obtient le grade de général de division dans l'armée prussienne. À la fin du conflit, en 1918, il est forcé d'abdiquer comme tous les autres princes souverains, ducs souverains, grands-ducs, rois et empereur allemands. Il prend alors le titre de duc de Brunswick-Lunebourg. Fils du 3e duc de Cumberland et Teviotdale et prince britannique de la Maison de Hanovre, Ernest-Auguste III de Hanovre eut tous ses titres et honneurs britanniques confisqués lorsqu'il choisit le camp de l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale. Cependant il porta le titre de duc de Cumberland après 1923 (date de la mort de son père) et jusqu'à sa propre mort (1953). Il épousa, en 1913, Victoria-Louise de Prusse, princesse de Prusse et d'Allemagne, fille du Kaiser Guillaume II, avec qui il eut :

  • Ernest-Auguste IV de Hanovre (1914 – 1987);
  • George de Hanovre (né en 1915), épousa en 1946 la princesse Sophie de Grèce (sœur de Philip Mountbatten);
  • Frederika de Hanovre (1917 – 1981), reine des Hellènes, épousa Paul Ier de Grèce;
  • Christian de Hanovre (né en 1919), épousa en 1963 Mireille Dutry née en 1946, ils divorceront en 1979;
  • Guelf de Hanovre (1923 – 1997), épousa en 1960 Alexandra, princesse Zu Isemburg;​

Ernest-Auguste III de Hanovre appartient à la Maison de Hanovre issue de la Maison de Brunswick (Brunswick-Lüneburg), elle-même issue de la Maison d'Este descendante des ducs de Toscane. Ernest-Auguste III de Hanovre est le grand-père de l'actuel chef de la Maison royale de Hanovre le prince Ernest-Auguste de Hanovre (1954-) (Ernest-Auguste V de Hanovre).

Marie de Grèce

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Marie de Grèce, princesse de Grèce et de Danemark puis, par son mariage, grande-duchesse de Russie, est née le 3 mars 1876 à Athènes et est décédée dans cette même ville le 14 décembre 1940. 

Marie de Grèce

C'est un membre des familles souveraines de Grèce et de Russie ainsi qu'une dessinatrice et une écrivaine distinguée. La princesse Marie est la cinquième des huit enfants du roi Georges Ier de Grèce (1845-1913) et de son épouse la grande-duchesse Olga Constantinovna de Russie (1851-1926). Par son père, elle est la petite-fille du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), surnommé le « beau-père de l’Europe », tandis que, par sa mère, elle est l’arrière-petite-fille du tsar Nicolas Ier de Russie (1796-1855). La princesse est donc la nièce ou la cousine de la plupart des monarques d'Europe du Nord et de l'Est. Le 30 avril 1900, la princesse Marie épouse à Corfou, en Grèce, le grand-duc Georges Mikhaïlovitch de Russie (1863-1919), lui-même fils du grand-duc Michel Nicolaevitch de Russie (1832-1909) et de son épouse la princesse Cécile de Bade (1839-1891). De l'union de Georges et de Marie naissent deux filles :

  • Nina Georgievna de Russie (1901-1974), grande-duchesse de Russie, qui épouse, en 1922, le prince géorgien Paul Chavchavadze (1899-1971), fils du prince Alexandre Chavchavadze (????-1931) et de son épouse Marie Rodzianko (1867-1958). D’où un fils : le prince David Chavchavadze (1924).
  • Xenia Georgievna de Russie (1903-1965), grande-duchesse de Russie, qui épouse en premières noces, en 1921, l’américain William Bateman Leeds Jr, fils de la princesse Anastasia de Grèce (1883-1923) et de son deuxième époux le magnat de l'étain William Bateman Leeds (????-1908), avant de se remarier, en 1946, à l’américain Herman Jud (1911-????). D’où une fille, née du premier mariage : Nancy Leeds (1925-2006).​

Devenue veuve après l'assassinat de son époux par les Bolcheviks, la princesse Marie épouse, en secondes noces, à Wiesbaden, en Allemagne, le 6 décembre 1922, l'amiral grec Périclès Joannidès (1881-1965). De cette union ne naît aucun enfant. Bien que d’origine germano-danoise, par son père, et russe, par sa mère, la princesse Marie est élevée en vraie petite patriote grecque. Enfant, elle est d’ailleurs tellement fière d’appartenir à la nation hellène qu’elle éclate en sanglots le jour où on lui apprend qu’elle n’a pas de sang grec dans les veines. Plus que ses autres sœurs, la jeune fille conserve, en grandissant, sa passion pour son pays. Pendant plusieurs années, elle refuse ainsi d’épouser un prince étranger et de quitter la Grèce. Or, il est, à l’époque, impensable pour une princesse européenne d’épouser un homme en dessous de sa condition et le roi Georges Ier lui interdit formellement d’épouser un citoyen de son pays.

En 1900, la jeune fille finit donc par épouser l’un des cousins germains de sa mère, le grand-duc Georges Mikhaïlovitch de Russie. Il faut dire que le jeune homme est persévérant. Il a en effet demandé une première fois Marie en mariage en avril 1896 et n’a pas ensuite cessé de la courtiser et de lui rendre visite en Grèce après son refus. Et, même s’il n’est pas très beau et qu’il a douze ans de plus que Marie, le grand-duc offre, au moins, l’avantage d’être situé en lointaine position dans la ligne de succession au trône de Russie. Il n’a, par ailleurs, que peu d’obligations officielles à Saint-Pétersbourg, ce qui lui laisse la possibilité de se rendre à l’étranger. En l’épousant, la princesse de Grèce espère donc pouvoir retourner régulièrement dans le pays de son enfance.

Après une longue période de réflexion, elle rejette donc la proposition de son autre prétendant, le roi Alexandre Ier de Serbie, et fait savoir au grand duc qu’elle accepte de lui donner sa main. Malgré tout, la jeune fille insiste particulièrement sur un point : elle n’est pas amoureuse de son fiancé et ne se marie avec lui que par respect des convenances. Relatant l’événement dans son journal, elle écrit d’ailleurs, sans enthousiasme : « le grand-duc Georges de Russie fit sa demande et fut accepté ». Persuadé qu'il parviendra, par ses efforts, à séduire la princesse grecque, le grand-duc Georges fait tout son possible pour lui faire plaisir. Il obtient ainsi de son cousin le tsar Nicolas II l'autorisation de célèbrer son mariage en Grèce, ce qui est pourtant contraire à la tradition des Romanov. L'union du couple princier se déroule donc sur l'île de Corfou et la princesse Marie a ainsi la joie de pouvoir au moins se marier dans son pays natal.

Après leur lune de miel en Italie et en Autriche, Georges et Marie s’installent en Russie, au palais Mikhaïlovsky, non loin de la capitale impériale. Mais la vie à Saint-Pétersbourg lasse vite la princesse grecque, qui ne fait aucun effort pour s'intégrer à son nouveau pays. Alors qu'elle est à moitié russe, Marie fait tout son possible pour ne pas avoir à utiliser la langue des Romanov : avec son époux, elle parle généralement français tandis qu'elle a recours à l'anglais avec ses enfants. Cherchant toujours à plaire à sa femme, le grand-duc Georges décide donc de quitter les rivages de la Baltique pour ceux plus cléments de la mer Noire. En 1905, le couple princier et ses enfants s’installent dans un petit palais de Crimée, qui reçoit le nom grec d’Harax, et près duquel la princesse Marie a le bonheur de retrouver des ruines antiques qui lui rappellent son pays natal.

Durant neuf ans, la famille mène une vie tranquille et Georges se révèle être un père dévoué pour ses enfants. Cependant, malgré tous ses efforts, son mariage est un échec. Même en Crimée, la princesse de Grèce ne parvient pas à aimer la Russie et elle s’éloigne chaque jour un peu plus de son époux. En juin 1914, elle décide donc d'emmèner ses deux filles avec elle en Angleterre, sous le prétexte de prendre soin de leur santé, mais son souhait est en réalité de s'éloigner de son mari et de son pays d'adoption. Un mois après son arrivée au Royaume-Uni, la Première Guerre mondiale éclate et la princesse ne se précipite pas pour rentrer en Russie. Or, après quelques mois de conflit, il devient trop dangereux pour elle et ses filles de regagner la terre des Romanov. Jusqu'à sa mort, le grand-duc Georges ne reverra donc jamais plus sa famille.

En Angleterre, la princesse soutient malgré tous les efforts de la Triple Entente contre ceux des empires centraux. À Harrogate, où elle s'est établie avec ses filles, elle fonde un puis quatre hôpitaux militaires qui reçoivent de nombreux blessés britanniques et canadiens. Cependant, les événements qui secouent la Russie à partir de 1917 conduisent Marie à abandonner ses œuvres de charité pour tenter - en vain - de sauver son mari et ses autres parents de la révolution. Le grand-duc Georges, son frère et deux de leurs cousins sont exécutés sommairement en janvier 1919.

Un beau jour de noces

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Un beau jour de noces est un court métrage français réalisé par Maurice Cammage, sorti en 1932. Précision : quand on regarde le film, le titre indiqué est en fait « Jour de Noces. » Le jour de son mariage, Gustave a des ennuis avec son pantalon. Le pressing où il va le faire nettoyer déchire le vêtement. La noce s'impatiente et la future belle-mère voit son gendre en caleçon dans les bras d'une grosse dame. Gustave arrive à voler le pantalon d'un agent qui se jette à sa poursuite parmi les attractions de Luna-Park.

Un beau jour de noces de Maurice CammageUn beau jour de noces de Maurice Cammage

Un beau jour de noces de Maurice Cammage

Fiche technique

  • Titre original : Jour de Noces
  • Titre alternatif : Un beau jour de noces
  • Réalisation : Maurice Cammage
  • Photographie : Géo Clerc
  • Pays : France
  • Format : Noir et blanc - Son mono - 1,37:1
  • Genre : Court métrage comique

Distribution

Bettina Graziani : Mort de l'icône de mode française

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Bettina Graziani : Mort de l'icône de mode française

Alors que la Fashion Week s'ouvre à Paris, une grande figure de la mode vient de s'éteindre : Bettina Graziani, mannequin célèbre dans les années 50, est morte. Une information du Monde, qui précise que la muse de nombreux créateurs a rendu son dernier souffle à Paris, le 2 mars, à l'Institut mutualiste Montsouris. Elle avait 89 ans.

Bettina Graziani : Mort de l'icône de mode françaiseBettina Graziani : Mort de l'icône de mode française

Née Simone Bodin, cette rousse fameuse élevée par une mère célibataire (son père ayant quitté le domicile familial quand elle avait 6 mois) près de Rouen aura marqué la carrière de nombreux stylistes et créateurs, à commencer par Hubert de Givenchy, qu'elle aide à fonder sa maison dans les années 50. "Elle connaissait et était connue d'absolument tout le monde, d'Hélène Lazareff aux journalistes américaines", a déclaré Hubert de Givenchy au journal qui l'a contacté.

D'abord attirée par la danse et douée en croquis, elle est happée par le monde de la mode lorsqu'elle débarque à Paris, à l'âge de 18 ans et qu'elle obtient un rendez-vous chez Jacques Costet, alors jeune couturier qui la fera débuter non pas comme styliste mais comme mannequin le jour-même de leur entrevue.

L'an dernier, en 2014, une exposition des plus belles photos de Bettina, premier mannequin starifié d'après-guerre avait eu lieu à Milan, à la Galleria Carla Sozzani. La même année, c'est la Galerie Azzedine Alaïa qui décidait de rendre hommage à cette femme extraordinnaire aimée de tous et que tout le monde voulait.

Divorcée d'un journaliste de Paris Match, Benno Graziani, elle aura de nombreuses histoires d'amour, notamment avec l'éditeur Guy Schoeller mais aussi avec le prince Ali Khan, qui avait alors divorcé de Rita Hayworth.

Bettina Graziani a été faite commandeur des Arts et des Lettres en 2010 : "Vous êtes devenue un emblème d'une certaine mode française", lui avait alors déclaré le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.

Décès de Bettina Graziani, mannequin vedette des 50's

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Décès de Bettina Graziani, mannequin vedette des 50's

Muse des couturiers Hubert de Givenchy, Jacques Fath et Dior, Bettina Graziani, mannequin français, star des défilés de la mode parisienne des années 50 et 60 et du «new look», est décédée lundi à Paris, à l'âge de 89 ans.

Bettina Graziani, mannequin français, star des défilés de la mode parisienne des années 50 et 60 et du «new look», est décédée lundi à Paris, à l'âge de 89 ans

Bettina Graziani, mannequin français, star des défilés de la mode parisienne des années 50 et 60 et du «new look», est décédée lundi à Paris, à l'âge de 89 ans

Une icône s'en est allée. Rebaptisée Bettina par le couturier Jacques Fath, Simone Bodin, née en 1925, a été l'égérie des couturiers, mais aussi des grands photographes internationaux, dont Henri Cartier-Bresson, Irving Penn, Robert Doisneau, Erwin Blumenfeld et récemment Pierre & Gilles et Mario Testino.

Pommettes hautes, yeux de biche et taille fine, cette jeune femme rousse tout en grâce du haut de son 1,66 m, avait quitté à 18 ans la Normandie de son enfance pour Paris. Le jeune styliste Jacques Costet l'avait alors embauchée pour un premier défilé.

Sa notoriété avait décollé en flèche et Jacques Fath, couturier majeur de l'après-guerre, en avait fait son mannequin vedette dès 1947. Françoise Sagan lui a consacré un long article dans Vogue Paris, intitulé «L'éminence rousse».

Surnommée aussi à l'époque «la Française la plus photographiée», Bettina, premier mannequin appelé par son prénom, a connu un succès mondial, faisant la une de tous les plus grands magazines de mode. En 1952, elle entre chez Hubert de Givenchy, qu'elle aide à lancer sa maison de couture.

«Bettina présentait la collection et s'occupait aussi des relations avec la presse», a dit au journal Le Monde Hubert de Givenchy.

Au sommet de sa carrière, à laquelle elle met un terme en 1955, Bettina gagne sept mille francs par heure de pose, un cachet exceptionnel pour l'époque.

Valentino et Ungaro lui ont confié leurs relations publiques aux Etats-Unis dans les années 60. En 1969, Chanel lui a consacré une collection. Depuis, Bettina Graziani était restée une figure de la vie mondaine.

Décès de Bettina Graziani, mannequin vedette des 50's

«Je me trouve plutôt photogénique!», disait encore récemment l'ancien mannequin, toujours très élégante, lors d'une rétrospective que lui a consacrée cet hiver son ami le couturier Azzedine Alaïa, dans sa galerie d'art à Paris.

«Je n'ai jamais été bluffée par ce que je faisais. C'est quand même bien: ça vous laisse une grande liberté. Je continue à regarder la mode avec la même passion et le même intérêt», assurait-elle.

Bettina a entretenu une relation de plusieurs années avec Ali Khan, après la fin du mariage de ce dernier avec Rita Hayworth, et jusqu'à la mort du prince dans un accident de la route.

En 2010, le ministère de la Culture avait salué en Bettina Graziani «un emblème d'une certaine mode française», en l'élevant au grade de Commandeur des Arts et Lettres.

 

Etats-Unis : la Georgie suspend « par précaution » ses exécutions de condamnés à mort

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Etats-Unis : la Georgie suspend « par précaution » ses exécutions de condamnés à mort

L'Etat américain de Georgie a suspendu mardi 3 mars « par précaution » ses prochaines exécutions de condamnés à mort en raison d'un défaut du barbiturique qu'il utilise pour ses injections létales, selon les autorités pénitentiaires. Les exécutions prévues de deux condamnés à mort « ont été retardées le temps qu'une analyse soit conduite » sur le produit qui devait être utilisé lundi pour mettre à mort une femme, Kelly Gissendaner, ont précisé les autorités pénitentiaires mardi.

L'Etat de Georgie a décidé de suspendre ses exécutions de condamnés à mort

L'Etat de Georgie a décidé de suspendre ses exécutions de condamnés à mort

Déjà reportée de quelques jours à cause d'une tempête de neige, l'exécution par injection de Kelly Gissendaner, 46 ans, était programmée lundi à 19 heures au pénitencier de Jackson, au sud d'Atlanta. Après avoir été retardée de plusieurs heures, elle a finalement été repoussée. 

Aspect « trouble » du produit

La Géorgie utilise le pentobarbital en injection unique pour ses exécutions. Or lundi, le barbiturique, après avoir été testé par un laboratoire indépendant, « est apparu trouble » lors de sa vérification par l'équipe chargée de la procédure. En conséquence, les autorités pénitentiaires de Géorgie ont consulté un pharmacien et ont dans un premier temps reporté « par précaution » l'exécution de la prisonnière Gissendaner, initalement prévu à 19 heures locales.

Cette dernière avait été condamnée à mort pour l'assassinat en février 1997 de son mari, duquel elle s'était séparée à plusieurs reprises et avait même divorcé avant de se remarier. Elle avait recruté son amant pour perpétrer le meurtre et toucher son assurance-vie. Celui-ci avait plaidé coupable et témoigné contre elle au procès en 1998. Il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. L'avocat de Kelly Gissendaner l'avait alors persuadée de ne pas plaider coupable car « elle était une femme et elle n'avait pas elle-même tué » son mari.

La prisonnière est dans le couloir de la mort de Géorgie depuis seize ans, où elle est la seule femme. Son exécution aurait été la première d'une femme en sept décennies dans cet Etat, qui a mis à mort 57 hommes depuis 1976, dont deux cette année.


Avec ses courriels, Hillary Clinton a-t-elle violé la loi fédérale américaine?

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Avec ses courriels, Hillary Clinton a-t-elle violé la loi fédérale américaine?

Selon le New York Times, l'ancienne secrétaire d'Etat américain a travaillé à partir de son adresse électronique personnelle pendant les quatre années qu'elle a passées à ce poste, sous le premier mandat de Barack Obama.

Hillary Clinton, en 2011

Hillary Clinton, en 2011

Certains s'empressent déjà de crier au scandale, alors qu'Hillary Clinton entretient toujours le suspense sur sa candidature aux primaires démocrates pour la présidentielle américaine de 2016. Le quotidien The New York Times révèle que l'ancienne secrétaire d'État, en poste de 2009 à 2013, utilisait à l'époque exclusivement son adresse électronique personnelle pour l'envoi de ses messages professionnels. «Ses assistants n'ont pris aucune mesure, à l'époque, pour faire protéger ses courriels personnels sur les serveurs du département d'Etat comme l'impose la loi fédérale sur les archives», assure le journal.

Or la correspondance des secrétaires d'État doit être conservée en archives, qui pourront ensuite être exploitées par les historiens, les journalistes ou les membres du Congrès. Il y a quelques mois donc, pour se plier à un nouvel effort du département d'État de se conformer aux pratiques d'archivages des dossiers fédéraux, les conseillers de Clinton ont ainsi passé en revue des dizaines de milliers de courriels provenant de sa boîte personnelle, pour en transférer quelque 55.000 pages aux services de la diplomatie américaine.

«La transparence compte», clame Jeb Bush

Un porte-parole de l'ancienne secrétaire d'État, Nick Merrill, a déclaré au New York Times que cette dernière s'était toujours «conformée à la lettre et à l'esprit des lois». Des analystes cités par le journal jugent toutefois ces informations «alarmantes». Car plusieurs questions se posent, notamment en matière de sécurité, étant donné que son compte personnel était sans doute beaucoup moins sécurisé que celui de l'administration américaine. De plus, certains observateurs s'interrogent sur les raisons d'un tel choix: cherchait-elle sciemment à contourner les règles de transparence? Et pourquoi les conseillers de Clinton n'ont-ils pas envoyé l'intégralité des messages de l'ancienne secrétaire d'État? Son adversaire hypothétique à la présidentielle, le républicain Jeb Bush, s'est engouffré dans la polémique, rappelant sur twitter que «la transparence importe», et qu'il a lui-même rendu public des milliers de courriels envoyés quand il était gouverneur de Floride:

Joints par le Business Insider, d'anciens officiels ont assuré que l'utilisation par Hillary Clinton de sa boîte personnelle n'était un secret pour personne. Elle utilisait cette adresse - plus sécurisée que celle d'un internaute lambda - venant d'un nom de domaine personnalisé, «clintonemail.com», et s'en servait aussi pour communiquer avec ses amis et sa famille. Ce qui expliquerait pourquoi elle n'a pas transféré tous ses courriels aux archives. Clinton aurait choisi de n'utiliser que son compte personnel par souci d'efficacité, car à l'époque, le département d'État ne l'aurait pas autorisée à avoir plusieurs adresses électroniques sur son smartphone professionnel.

Si ses détracteurs semblent vouloir monter l'affaire en épingle, Hillary Clinton a-t-elle vraiment violé la loi fédérale, comme le suggère le New York Times? «Oui et non, explique au Figaro Thomas S. Blanton, directeur de la National Security Archive, association qui plaide pour la transparence gouvernemental. ‘Oui', parce que depuis le début des années 1990, le principe de l'archivage des correspondances des hauts responsables américains est acquis. Mais d'un autre côté, la régulation actuelle sur l'obligation d'utiliser sa boîte professionnelle, dictée par la National Archives and Records Administration, ne date que d'août 2013, soit quelques mois après qu'Hillary Clinton a quitté son poste. En fait, John Kerry est le premier secrétaire d'Etat à utiliser uniquement le compte 'state.gouv' pour sa correspondance professionnelle.»

Même si elle a eu tort sur le principe, la potentielle candidate démocrate à la présidentielle de 2016 n'a donc rien fait d'illégal, estime Thomas Blanton, qui rappelle qu'elle a en outre accepté sans contrainte de partager ses courriels avec le département d'Etat, alors qu'il faut souvent que la justice s'en mêle pour obtenir ce genre de coopération. «Le plus gros problème dans cette histoire, selon lui, c'est la question de la sécurité: comment Clinton a-t-elle pu utiliser un compte personnel quand on sait que Barack Obama utilise un Blackberry crypté hautement sécurisé?»

Obama agacé par les critiques de Nétanyahou sur le nucléaire iranien

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Obama agacé par les critiques de Nétanyahou sur le nucléaire iranien

Le président américain a vivement critiqué le discours du premier ministre israélien devant le Congrès mardi, affirmant n'y voir «rien de nouveau» ni «aucune proposition viable» autour d'un accord sur le nucléaire iranien.

Obama agacé par les critiques de Nétanyahou sur le nucléaire iranien

Barack Obama a peu apprécié la prise de position du premier ministre israélien concernant l'accord sur le nucléaire iranien. Dans un discours devant le Congrès américain, Benyamin Nétanyahou a fustigé, mardi, un «mauvais accord» qui «n'empêchera pas» l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire. Le dirigeant américain lui a répondu sans tarder. Benyamin Nétanyahou n'a présenté «aucune alternative viable» lors de son discours, a déploré Barack Obama, pour qui le discours du premier ministre israélien n'apporte «rien de nouveau».

Le président américain a déclaré à la presse qu'il n'avait pas regardé le discours du premier ministre israélien devant le Congrès mais qu'il avait lu sa transcription. «À ma connaissance, il n'y a rien de neuf», a-t-il estimé. «Le fait est que nous n'avons pas encore d'accord» sur le nucléaire iranien, a indiqué le président américain. «Mais si nous réussissons, ce sera le meilleur accord possible avec l'Iran pour empêcher qu'il se dote d'une arme nucléaire.»

Pour le chef d'État, «c'est important que nous restions concentrés sur ce problème. La question centrale est: comment pouvons nous les empêcher d'obtenir l'arme nucléaire?» Et d'affirmer, dans une pique non-dissimulée à Benyamin Nétanyahou: «Je ne suis pas focalisé sur la politique, (...) sur le théâtre.»

«C'est un mauvais accord»

Un peu plus tôt mardi, le premier ministre israélien s'est montré très critique à l'égard de l'accord sur le nucléaire iranien, toujours décrit comme «mauvais» par le premier ministre israélien, qui le juge inefficace pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire. «En fait il pourra se doter de l'arme nucléaire, et en produire beaucoup», a-t-il tonné. «Parce que l'accord permettrait au programme nucléaire iranien de rester largement intact, l'Iran pourrait se doter d'une arme nucléaire très rapidement. En une année seulement, selon les estimations américaines», s'est-il alarmé.

«Mes amis, pendant plus d'un an on nous a dit qu'aucun accord était préférable à un mauvais accord. C'est un mauvais accord, le monde se portera mieux sans lui», a encore dit le premier ministre israélien. «Maintenant on nous dit que la seule alternative à ce mauvais accord est la guerre. C'est tout simplement faux. L'alternative, c'est un meilleur accord.» Pour lui, la «voie» proposée actuellement par les États-Unis «mènera à un Iran doté de l'arme nucléaire».

Benyamin Nétanyahou espère voir le Congrès, contrôlé par les républicains, voter de nouvelles sanctions à l'encontre de Téhéran. Ce à quoi la Maison-Blanche est farouchement opposée, de peur que les négociations internationales ne volent en éclats. Ces discussions doivent déboucher sur un règlement politique d'ici fin mars garantissant la nature pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales.

La Terreur de la pampa

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La Terreur de la pampa est un court métrage français réalisé par Maurice Cammage, sorti en 1932. Billy, plongeur à Hollywood, rêve de gloire. Il part pour le Texas et se fait engager dans le ranch de Tom Spielman. Celui-ci est en réalité un bandit, terreur des voyageurs isolés. Grâce à l'amour de la fille adoptive de Spielman, Nelly, et à l'aide du peau-rouge Œil de Perdrix, Billy livre à la justice : la terreur de la pampa et son âme damnée, le nègre Sam.

La Terreur de la pampa de Maurice CammageLa Terreur de la pampa de Maurice Cammage

La Terreur de la pampa de Maurice Cammage

Fiche technique

  • Titre : La Terreur de la pampa
  • Réalisation : Maurice Cammage
  • Scénario : José de Bérys et Jean Manse
  • Production : Félix Méric
  • Tournage dans les studios Kraemer à Asnières
  • Pays : France
  • Format : Noir et blanc - Son mono - 1,37:1
  • Genre : Western
  • Durée : 40 min

Distribution

Attentats de Boston : Djokhar Tsarnaïev face à la justice américaine

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Attentats de Boston : Djokhar Tsarnaïev face à la justice américaine

Le jury étant enfin constitué, le procès de l'accusé Djokhar Tsarnaïev doit démarrer ce mercredi au tribunal fédéral de Boston.

Djokhar Tsarnaïev et le juge O'Toole, le 5 janvier au tribunal de Boston

Djokhar Tsarnaïev et le juge O'Toole, le 5 janvier au tribunal de Boston

La sélection des 12 jurés et six remplaçants aura pris presque deux mois, freinée par des tempêtes de neige à répétition et par la lenteur de la procédure pour arriver à un jury jugé équitable. Le procès de l'accusé Djokhar Tsarnaïev, l'un des auteurs présumés du double attentat du marathon de Boston, démarre finalement ce mercredi au tribunal fédéral de la ville, avec les déclarations d'ouverture de l'accusation puis de la défense. Djokhar Tsarnaïev, musulman d'origine tchétchène aujourd'hui âgé de 21 ans, naturalisé américain en 2012, a plaidé non coupable des 30 chefs d'accusation retenus contre lui, dont 17 sont passibles de la peine capitale. Il est inculpé notamment d'utilisation d'arme de destruction massive ayant entraîné la mort, d'attentat dans un espace public et d'utilisation d'une arme à feu.

À l'époque, l'attaque - la plus grave depuis le 11-Septembre aux États-Unis - traumatise toute une nation. Le 15 avril 2013, deux bombes artisanales explosent près de la ligne d'arrivée du marathon, auquel participent des milliers de personnes. Bilan: trois morts et 264 blessés. Deux jours plus tard, le FBI diffuse les images des deux suspects, plus tard identifiés comme deux frères d'origine tchétchène: Tamerlan Tsarnaïev, 26 ans, et Djokhar, 19 ans. Une véritable traque s'ensuit dans une ville en état de siège, au cours de laquelle l'aîné est tué. Le plus jeune, lui, finit par être repéré alors qu'il se cache dans un bateau entreposé dans l'arrière-cour d'une maison. Blessé à la gorge et à la jambe lors de sa capture, il est transporté à l'hôpital dans un état critique. Avant d'être arrêté, Djokhar a écrit sur une des parois intérieures du bateau les raisons de son acte. «Le gouvernement américain tue nos civils innocents. Je ne peux pas supporter de voir ce mal rester impuni. Nous, musulmans, sommes un seul corps, vous faites du mal à l'un de nous, vous nous faites du mal à tous.» «Mais je n'aime pas tuer des civils innocents», y ajoute le jeune homme.

Le procès devrait durer jusqu'en juin

En vain, la défense a tenté jusqu'au bout de faire déplacer le procès dans une autre ville, assurant qu'il était impossible de trouver dans Boston et ses environs un jury impartial. Le 5 janvier, plus de 1.300 personnes ont ainsi été convoquées au tribunal pour remplir un questionnaire; quelque 250 ont ensuite été interrogées individuellement, une soixantaine retenues, jusqu'à la finalisation du jury mardi.

Les avocats de la défense vont tenter de convaincre ce jury que c'est l'aîné des Tsarnaïev, Tamerlan, qui a eu l'idée des attentats et a poussé son petit frère à le suivre. Djokhar va peut-être aussi changer de stratégie et finalement plaider coupable: certains analystes cités par le Boston Globe estiment en effet que maintenir son innocence face à des preuves apparemment accablantes pourrait jouer en sa défaveur auprès des jurés. L'accusé peut en tout cas compter pour le défendre sur une as du barreau, l'avocate Judy Clarke. Cette dernière a réussi à faire éviter la peine de mort à Ted Kacynski, alias «Unabomber», cet ermite mathématicien condamné à la perpétuité pour avoir envoyé entre 1978 et 1995 une quinzaine de colis piégés ayant fait trois morts et 23 blessés dans le pays.

Le retentissement médiatique et émotionnel des attentats de Boston va toutefois rendre la tâche des avocats de la défense complexe. Le procès, auquel sont attendues de nombreuses familles de victimes, devrait durer jusqu'en juin. Les jurés devront décider si Tsarnaïev est coupable ou non, et, dans une deuxième phase, s'il est condamné à la peine de mort ou à la réclusion à perpétuité, les seules options possibles.

Dinay Monette

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Monette Dinay, de son vrai nom Simonne Elise Dinet, (Le Petit-Quevilly, Seine-Maritime, 20 septembre 1906 – Le Pradet, Var, 19 novembre 1986) est une actrice française.

Dinay MonetteDinay Monette

De son vrai nom Simonne Elise Dinet, Monette Dinay est née le 20 septembre 1906, au Petit-Quevilly, ville industrielle normande voisine de Rouen. Avec son regard malicieux et son sourire mutin, ce petit bout de femme, va très vite se faire remarquer par les producteurs à la recherche de nouveaux talents pour un cinéma récemment devenu parlant. Très active durant les années 1930, Monette Dinay tourne de nombreuses comédies, se partageant entre les courts, moyens et longs-métrages. Elle fait son entrée dans le Septième Art sous la direction de Robert Florey dans «Le blanc et le noir» (1930) d’après Sacha Guitry, auprès de Raimu, André Alerme et Fernandel. Par la suite, elle est ainsi l’interprète de, notamment, «L’agence O’Kay» (1932) de André Chotin; «Noces et banquets» (1932) de Roger Capellani; «Ordonnance malgré lui» (1932), «La terreur de la Pampa» (1932) et «Un beau jour de noces» (1932) de Maurice Cammage; «L’héritier du Bal Tabarin» (1933) de Jean Kemm; «La garnison amoureuse» (1934) de Max de Vaucorbeil, «La jeune fille d’une nuit» (1934) de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon, «Prête-moi ta femme» (1936) encore de Maurice Cammage; «Les dégourdis de la 11ème» (1936) de Christian-Jaque; «L’héritier des Mondésir» (1939) de Albert Valentin.

Des films qui lui permettent de se frotter à quelques pointures du cinéma français de cette époque, de Fernandel à Pierre Brasseur, en passant par Fernand Gravey, Lucien Baroux, Saturnin Fabre, Elvire Popesco et André Lefaur. Dans un registre plus sérieux, elle joue une chinoise auprès de Käthe von Nagy et Pierre Blanchar dans «Turandot, princesse de Chine» (1934), de Gerhardt Lamprecht et Serge Veber, et incarne Félicité, la petite bonne des Bovary dans «Madame Bovary» (1933) de Jean Renoir, avec Valentine Tessier dans le rôle-titre et Pierre Renoir dans le rôle du mari.

Cette vedette est également bien présente sur scène et est notamment, en octobre 1932, la créatrice à Paris du personnage de la zozotante Clara dans la célèbre «Auberge du cheval blanc», opérette allemande d’après un livret de Hans Müller, Erik Charell et Robert Gilbert (adaptation française de Lucien Besnard et René Dorin) sur une musique de Ralph Benatzky. Robert Milton en est la vedette, entouré de Gabrielle Ristori, Rose Carday et Fernand Charpin. On voit aussi Monette Dinay dans une autre opérette célèbre, présentée au Théâtre Mogador en 1931 et 1932, «Rose Marie» adaptée par Roger Ferréol et Saint-Granier d’après l’œuvre originale de Otto Harbach et Oscar Hammerstein II. Elle reprendra le rôle de Lady Jane en 1935 et en 1938/39 toujours à Mogador.

À partir de 1940, Monette Dinay travaille moins pour le cinéma. De la douzaine de films qu’elle interprète encore jusqu’en 1958, on peut citer le plus célèbre, «La traversée de Paris» (1956) de Claude Autant-Lara, dans lequel elle joue Madame Jambier, l’épouse de Louis de Funès, l’épicier qui charge Jean Gabin et Bourvil de livrer un cochon, coupé en morceaux dans des valises, à un boucher de Montmartre pendant l’occupation. Pour sa dernière apparition à l’écran, elle retrouve Louis de Funès pour le film de Yves Robert «Ni vu, ni connu» (1958). Elle vit encore presque trente années loin des plateaux de cinéma. Retirée dans la petite ville du Pradet sur la Côte d’Azur, elle s’y éteint dans l’indifférence générale le 19 novembre 1986, à l’âge de 80 ans. 

Filmographie

  •  1930 : Le Blanc et le Noir de Robert Florey : Joséphine
  •  1931 : Les quatre jambes de Marc Allégret - court métrage -
  •  1931 : Radio Folies de Jean Tarride - court métrage -
  •  1932 : Ce cochon de Morin de Georges Lacombe
  •  1932 : L'Agence O-Kay de André Chotin - court métrage -
  •  1932 : Maison hantée de Roger Capellani - court métrage -
  •  1932 : Mimi Pandore de Roger Capellani - moyen métrage -
  •  1932 : Riri et Nono en vacances de Jacques Daroy - court métrage -
  •  1932 : Riri et Nono mannequins de Marc Didier - court métrage -
  •  1932 : Riri et Nono se débrouillent de Marc Didier - court métrage -
  •  1932 : Le supplice de tantale de Jean-Louis Bouquet - moyen métrage -
  •  1932 : La Terreur de la pampa de Maurice Cammage - moyen métrage - : Nelly
  •  1932 : Ordonnance malgré lui de Maurice Cammage - moyen métrage -: Rosine
  •  1932 : Un beau jour de noces de Maurice Cammage - court métrage - : Marinette Devaux
  •  1933 : L'Héritier du Bal Tabarin de Jean Kemm
  •  1933 : Le Gros Lot ou La veine d'Anatole de Maurice Cammage - court métrage -
  •  1933 : Les Deux Monsieur de Madame de Abel Jacquin et Georges Pallu : Flora
  •  1933 : La garnison amoureuse de Max de Vaucorbeil
  •  1933 : Madame Bovary de Jean Renoir : Félicité
  •  1933 : Gudule de Pierre-Jean Ducis - court métrage -
  •  1933 : Noces et banquets de Roger Capellani - moyen métrage -
  •  1933 : On demande un employé de Pierre-Jean Ducis - court métrage -
  •  1933 : Un drôle de numéro de Jean Gourguet - court métrage -
  •  1934 : L'affaire Coquelet de Jean Gourguet
  •  1934 : La Jeune fille d’une nuit de Reinhold Schünzel et Roger le Bon
  •  1934 : Nuit de mai de Gustav Ucicky et Henri Chomette: Toni
  •  1934 : On a trouvé une femme nue de Léo Joannon
  •  1934 : Turandot, princesse de Chine de Gerhard Lamprecht et Serge Veber: Mien-Li
  •  1936 : La Petite dame du wagon-lit de Maurice Cammage
  •  1936 : Prends la route de Jean Boyer et Louis Chavance
  •  1936 : Prête-moi ta femme de Maurice Cammage
  •  1936 : Irma Lucinde, voyante de Claude Orval - court métrage -
  •  1937 : Les Dégourdis de la 11e de Christian Jaque: Amélie
  •  1938 : Vidocq de Jacques Daroy
  •  1940 : L'Héritier des Mondésir de Albert Valentin : Rosette
  •  1942 : Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara : Alice de Liron
  •  1943 : Coup de feu dans la nuit / Secrets de famille de Robert Péguy : Toinette
  •  1949 : Retour à la vie de Henri-Georges Clouzot  : Juliette dans le sketch : Le retour de Jean
  •  1949 : L'homme explosif de Marcel Paulis - court métrage -
  •  1951 : La maison dans la dune de Georges Lampin
  •  1951 : Les deux "monsieur" de Madame de Robert Bibal
  •  1952 : Nous sommes tous des assassins de André Cayatte : la femme de Charles
  •  1952 : Suivez cet homme de Georges Lampin
  •  1955 : Le Dossier noir de André Cayatte : Thérèse
  •  1955 : Rencontre à Paris de Georges Lampin
  •  1956 : La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara: Madame Jambier
  •  1958 : La Tour, prends garde ! de Georges Lampin
  •  1958 : Ni vu... Ni connu... de Yves Robert : Léontine

La biographie de Barack Obama

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La biographie de Barack Obama

Barack Obama - Métier : homme politique, avocat, travailleur social - Signe : Lion - Date de naissance : vendredi 4 août 1961 (age: 53 ans) - Pays : Etats-Unis.

La biographie de Barack Obama

Barack Obama est né à Hono­lulu (Hawaï) en 1961. Son père, un écono­miste et homme poli­tique kényan et sa mère, une jeune étudiante améri­caine de souche irlan­daise, ont des reve­nus modestes. En 1963, le père d'Obama s'envole pour les Etats-Unis pour y suivre des études d'écono­mie à l'univer­sité d'Harvard, lais­sant ainsi sa famille à des milliers de kilo­mètres. L'année suivante, les parents de Barack Obama se séparent après 4 années de mariage. Shir­ley Obama se rema­rie quelques années plus tard avec un jeune Indo­né­sien et la famille emmé­nage à Djakarta. A 10 ans, sa mère envoie le jeune Barack vivre à Hono­lulu chez ses grands-parents mater­nels, pour pouvoir faire des études secon­daires améri­caines.A sa sortie du lycée, Obama suit des brillantes études: après deux ans au Collège occi­den­tal à Los Angeles, en Cali­for­nie, il est admis à l'Univer­sité Colum­bia de New York dont il sort en 1983 diplômé en science poli­tique, spécia­lité rela­tions inter­na­tio­nales. 

Il travaille d’abord dans un cabi­net de consul­tants au service de multi­na­tio­nales, comme assis­tant de recherche puis comme analyste finan­cier avant de tout quit­ter et deve­nir, à partir de 1985, orga­ni­sa­teur commu­nau­taire dans le quar­tier noir défa­vo­risé de Bron­ze­ville. Pendant deux ans, surnommé «Baby Face» par les pasteurs locaux, il aide les rési­dents à défendre leurs inté­rêts et milite pour obte­nir l’ou­ver­ture de bureaux d’em­bauche, ou pour lutter contre la délinquance des jeunes.En 1987, il est accepté à faculté de droit de Harvard dont il sort trois ans plus tard diplômé avec la mention magna cum laude et devient, ce faisant, le premier Afro-Améri­cain élu rédac­teur en chef de la pres­ti­gieuse Harvard Law Review, un événe­ment qui fait sensa­tion dans les jour­naux natio­naux. Il choi­sit alors la voie de l’en­sei­gne­ment en accep­tant un poste de profes­seur de droit consti­tu­tion­nel à l’Uni­ver­sité de Chicago, où il exerce jusqu’en 2004. En 1992, il épouse à Chicago Michelle Robin­son, une avocate renom­mée, figure influente du Parti démo­crate local. C'est sur ses conseils qu'il se lancera en poli­tique.

En 1996, Barack Obama est élu séna­teur de l'État de l'Illi­nois. Tout au long de son mandat, il soutient les légis­la­tions en faveur des homo­sexuels, de l’ex­ten­sion de la couver­ture médi­cale aux plus dému­nis et se distingue dès 2002 en comp­tant parmi les premiers à refu­ser la guerre en Irak lancée malgré tout quelques mois plus tard par l’ad­mi­nis­tra­tion Bush. En juillet 2004, il se fait une fois de plus connaître des mili­tants démo­crates mais aussi de nombreux Améri­cains par son discours dési­gnant John Kerry candi­dat du parti à l’élec­tion prési­den­tielle dans lequel il fait l’apo­lo­gie du rêve améri­cain.Quelques mois plus tard, le 2 novembre 2004, Barack Obama est élu au Sénat des Etats-Unis. En février 2007, Barack annonce cette fois sa candi­da­ture à l’in­ves­ti­ture démo­crate, malgré la concur­rence démo­crate de la très appré­ciée Hillary Clin­ton, jusque là donnée favo­rite pour les primaires. Il mène une campagne sur les thèmes du «chan­ge­ment» et de l’«espoir», qui enthou­siasme parti­cu­liè­re­ment une partie des élec­teurs indé­pen­dants et les jeunes. 

De nombreuses célé­bri­tés, hommes d’af­faires, acteurs, actrices, présen­ta­teurs télé, se rallient à sa cause. Le 3 janvier 2008, à la surprise de tous, Barack Obama remporte les dernières primaires et après la déci­sion d’Hillary Clin­ton de suspendre sa campagne à l’in­ves­ti­ture démo­crate, il est offi­ciel­le­ment investi.A 47 ans, le 4 novembre 2008, et après un taux de parti­ci­pa­tion record, Barack Obama remporte l’élec­tion prési­den­tielle, avec plus de 9 millions de voix d’avance sur son adver­saire John McCain. Il devient ainsi le premier président noir de l'histoire de ce pays… Rapi­de­ment, il est confronté à des problèmes de taille: guerre en Irak et en Afgha­nis­tan, crise au Moyen-Orient, impor­tante réces­sion de l’éco­no­mie améri­caine et crise finan­cière et écono­mique plus globale. Le 9 octobre 2009, il reçoit le prix Nobel de la Paix. Durant son mandat, il signe l’un de ses plus beaux succès en parve­nant à mener à bien l’opé­ra­tion visant d’Ous­sama Ben Laden, tué à Abbot­ta­dab, au Pakis­tan, par les forces spéciales le 1er mai 2011.  

Comme promis lors de sa campagne, il retire les troupes améri­caines d’Irak, tandis qu’il augmente celles présentes en Afgha­nis­tan. Il parvient de justesse, après maintes péri­pé­ties et plusieurs conces­sions en tous genres, à faire adop­ter le texte orga­ni­sant la réforme du système de santé améri­cain devant permettre la créa­tion, au niveau fédé­ral, d’une «assu­rance santé univer­selle», mais sans pour autant impo­ser une couver­ture santé obli­ga­toire (excep­tion faite des enfants). Il promulgue enfin plusieurs lois -argu­ments de sa campagne- comme celle sur l’al­lè­ge­ment d’im­pôts, les créa­tions d’em­plois et le renou­vel­le­ment d’au­to­ri­sa­tion des assu­rances-chômages.Le 4 avril 2011, Barack Obama annonce qu’il est candi­dat à sa succes­sion lors de l’élec­tion prési­den­tielle de 2012. 

Mais cette fois, il sera plus diffi­cile d’orien­ter sa campagne autour des thèmes du «chan­ge­ment» et de l’ «espoir». Il prononce son discours d’in­ves­ti­ture comme candi­dat démo­crate le 4 septembre 2012, en clôture de la conven­tion de son parti à Char­lotte, en Caro­line du Nord. Il peut encore une fois comp­ter sur l’ap­pui de son épouse Michelle Obama, First Lady très appré­ciée des Améri­cains et sur ses deux filles, Malia Ann (née en 1998) et Nata­sha, surnommé Sasha (née en 2001) au cours de cette campagne au coude à coude avec le candi­dat répu­bli­cain Mitt Romney.

Clarke Judy

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Judy Clare Clarke (born 1952) is an American criminal defense attorney who has represented several high-profile defendants. She has negotiated plea agreements that spare her clients the death penalty, as was the case for Eric Rudolph, Ted Kaczynski, and Jared Lee Loughner. In the case of Susan Smith, Clarke argued to the jury that ultimately voted against imposing the death penalty.

Clarke Judy

Raised in Asheville, North Carolina, Clarke is a graduate of Furman University and University of South Carolina School of Law. Clarke served as executive director of the Federal Defenders of San Diego, Inc. (FDSDI) and the Federal Defenders of the Eastern District of Washington and Idaho. From 1996 to 1997, she served as President of the National Association of Criminal Defense Lawyers. Judy Clare Clarke is the daughter of Harry Wilson Clarke and Patsy Clarke. Patsy Clarke was the daughter of a Massachusetts movie theater manager who moved the family to Asheville when Patsy was a teen. Her parents met while in college together. Clarke grew up in Asheville, North Carolina. Growing up, she had three other siblings: Candy, Mark, and one other. Her father was a civic leader in Asheville and president of Western Carolina Industries employer association. Her mother spent much of her time raising her four children and occasionally acted in regional theater productions. Clarke's parents were conservative republicans. Her father campaigned for Senator Jesse Helms. In 1987, her father, Harry, was killed in the crash of a private plane near Asheville. Jesse Helms called Patsy Clarke to offer his condolences and sent the family a flag that had been flown in his honor at the U.S. Capitol.

From about the sixth or seventh grade, Clarke wanted to be a lawyer or a judge. As a child, her mother taught her the Constitution and she remained interested in it. Moreover, Clarke regularly argued her opinions on current events at the big table her father installed in the family’s kitchen. Her parents encouraged independent thinking. For college, Clarke studied psychology at Furman University in Greenville, South Carolina. She graduated from Furman in 1974. Right after college, Clarke went to the University of South Carolina School of Law and graduated in 1977. In the early 1990s, her brother Mark was diagnosed HIV-positive and revealed to Judy and his mother that he was gay. Mark, at the time, was studying law at California Western School of Law in San Diego, California. In 1994, Clarke's brother, Mark, died of AIDS.  After seeing Jesse Helms attacking gay people on the floor of the Senate and trying to block funding for further AIDS research, Patsy Clarke wrote him a letter to ask him to be kind to those who were dying or had died of AIDS. Jesse Helms responded in a letter: "I know Mark's death was a devastating blow to you. As far as homosexuality, the Bible judges it, I do not. As for Mark, I wish he had not played Russian roulette with his sexual activity. I have sympathy for him and for you. But there is no escaping the reality of what happened." After this, Judy persuaded her mother to come out against their longtime family friend, Sen. Jesse Helms. Patsy Clarke and Eloise Vaughn—an equally well-connected conservative in North Carolina politics and one who had also lost a son to AIDS—created MAJIC, Mothers Against Jesse in Congress. They opposed him vigorously in the 1996 election, but he ultimately won re-election.

Right after law school, she moved to San Diego, California to work as a trial attorney for the Federal Defenders of San Diego, Inc. (FDSDI). She was quickly promoted to Senior Trial Attorney and Chief Trial Attorney. From 1983 until 1991, Clarke served as the executive director of FDSDI. During her tenure as executive director, federal sentencing guidelines were created, a product of the Sentencing Reform Act of 1984. She argued United States v. Rojas-Contreras (1985) and United States v. Munoz-Flores (1990) before the Supreme Court of the United States. In 1992, Clarke left FDSDI to lead the newly created federal defender office in the Eastern District of Washington and Idaho, which she did until June 2002. From 2002-2009, she served as the first full-time Capital Resource Counsel for the Federal Public and Community Defender Program. She is currently in private practice in San Diego, California with her husband, Thomas H. Speedy Rice.

In addition, Clarke previously served as President of the National Association of Criminal Defense Lawyers. She was the first public defender president and the second woman president. Clarke is a member of the Federal Death Penalty Resource Counsel, which helps judges recruit qualified federal public defenders. She is a fellow of the American College of Trial Lawyers. Clarke worked as a visiting Professor of Law at Washington and Lee University from 2006–07 and a Professor of Practice from 2008–09 and in the spring 2010.

Susan Smith

In 1995, she took a leave of absence to serve as co-counsel for Susan Smith, the South Carolina woman who faced the death penalty in South Carolina Circuit Court for killing her two sons. Her co-counsel was David Bruck, a friend of her's from law school.

In her opening statement, Clarke argued Smith was deeply troubled and suffering from severe depression. She told the jury: "This is not a case about evil.This is a case about despair and sadness." Clarke, however, conceded that Smith knew what she did was wrong, and it tortured her. Clark pointed out the tragedies in Susan Smith's life that included that being molested by her stepfather, the suicide of her father and her own suicide attempts—twice when Smith was in her teens. The defense's theory of the case was that Smith drove to the edge of the lake to kill herself and her two sons, but her body willed itself out of the car. The prosecution, on the other hand, believed Smith murdered her children in order to start a new life with a former lover. It only took the jury two and a half hours to convict her of murdering her two sons.

Tommy Pope, the lead prosecutor in the Smith case, argued passionately in favor of sentencing Smith to death. But the jury ultimately voted against imposing the death penalty. Pope believes that Clarke was able to humanize Susan Smith and help them see that Smith was herself a victim. Smith was sentenced to life imprisonment with a possibility of parole after 30 years. After the trial, the judge was impressed by Clarke's work and increased her fee to 83k dollars. After paying the taxes, she donated the money to a criminal defense fund.

Theodore Kaczynski

In 1996, Federal Defender Quin Denvir filed papers asking U.S. District Judge Garland Burrell to appoint Clarke as his co-counsel for Ted Kaczynski who was accused of seven explosions connected to the Unabomber and faced the death penalty. Clarke and the defense made unsuccessful challenges to the search of Kaczynski's cabin and the statements he made after his capture. In addition, the defense began preparation for an insanity defense, which Kacynski did not support. Kaczynski’s brother David Kaczynski said of Clarke: “She had the ability to develop a relationship with Ted, and that was not one of his gifts. He does not connect easily or well with people.” Moreover, he said, “I thought, ‘she understands my brother as a human being who has significant issues and challenges and mental problems, who’s done something terrible but is still on the level of a human being.’ ” About the time of jury selection, Kacynski moved to dismiss his lawyers, but that motion was denied. The day before the trial was to begin, Kacynski pleaded guilty and avoided the death penalty. Kacynski was sentenced to life in prison and is serving his sentence at ADX Florence.

Buford Furrow

In 2000, she was appointed to represent Buford O. Furrow, the Aryan Nations member, accused of the Los Angeles Jewish Community Center shooting, and the fatal shooting of a Filipino-American postal worker in 1999. Prosecutors dropped the death penalty when the defense documented and charted Furrow's long history of psychiatric treatment for bipolar disorder. In 2001, Furrow pleaded guilty and was sentenced to five life terms.

Zacarias Moussaoui

In 2002, she was appointed co-counsel for 9/11 suspect, Zacarias Moussaoui, in United States District Court for the Eastern District of Virginia. On June 13, 2002, Judge Leonie Brinkema granted Moussaoui's motion to represent himself and allowed the case to move forward. Clarke then served as standby counsel for Moussaoui. Although Judge Brinkema revoked Moussaoui's self-representation, it appears that Clarke acted as a consultant to the defense. Moussaoui ultimately plead guilty, but was spared the death penalty by a jury. He is serving a life sentence without parole at the Federal ADX Supermax prison in Florence, Colorado, USA.

Eric Rudolph

In 2004, after Defense Attorney Robert Jaffe withdrew from the case, she was appointed lead counsel for Eric Rudolph who was charged in the Centennial Olympic Park bombing from 1996 and other bombings a year later. Clarke and the defense tried to suppress evidence, but that motion was denied. After the prosecution announced that they would seek the death penalty, a federal judge also rejected a claim by the defense that prosecutors waited too long to announce they would seek the death penalty. In April 2005, Rudolph pleaded guilty avoiding the death penalty. He is currently serving life in prison without the possibility of parole at ADX Florence.

Jared Lee Loughner

On January 10, 2011, the United States district court in Phoenix, Arizona assigned Clarke as defense counsel to Jared Lee Loughner, the perpetrator of the January 8, 2011 Tucson, Arizona shooting.The Phoenix Public Defenders' Office had requested that Clarke be retained in order to allow Loughner to receive competent counsel without the possibility of a community-wide conflict of interest arising from proceedings against him for his alleged role in the shooting. On August 7, 2012, Clarke brokered a deal sparing Loughner's life in exchange for a guilty plea to 19 counts, including the wounding of then congresswoman Gabrielle Giffords. Loughner is serving life in prison without parole at the United States Medical Center for Federal Prisoners in Springfield, MO.

Dzhokhar Tsarnaev

On April 29, 2013, Clarke was appointed to the defense team working with Boston Marathon bombing suspect Dzhokhar Tsarnaev.

In a speech at Loyola Law School, Clarke in essence said that "her clients—no matter how horrible the crimes they are accused of committing—are real people and not monsters." She tries to understand what caused them to do it. She opposes capital punishment.


Quand tu nous tiens, amour

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Quand tu nous tiens amour est un court métrage français réalisé par Maurice Cammage, sorti en 1932.

Quand tu nous tiens, amour avec Fernandel et Gaby BassetQuand tu nous tiens, amour avec Fernandel et Gaby Basset

Quand tu nous tiens, amour avec Fernandel et Gaby Basset

Fiche technique

  • Titre : Quand tu nous tiens amour
  • Réalisation : Maurice Cammage
  • Scénario, Adaptation et Dialogue : Jean Manse
  • Musique : Van Hoorebecke
  • Production : Comédies Filmées, Nicaea Films
  • Format : Noir et blanc - Son mono - 1,37:1
  • Durée : 32 min pour une longueur de 1200m
  • Genre : comédie
  • Année de sortie : 1932

Distribution

Manse Jean

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Jean Manse (né le 19 novembre 1899 à Marseille où il est mort le 25 août 1967) est un scénariste et parolier français.

Manse Jean

Jean Manse débute dans le cinéma au début des années trente en écrivant le scénario de La Terreur de la pampa, de Maurice Cammage. En 1938, il écrit les paroles des chansons du Le Schpountz de Marcel Pagnol, sa première participation à un grand film à succès. Beau-frère de Fernandel, qui avait épousé en 1925 sa sœur Henriette Manse, il va ensuite participer aux scénarios de la plupart des films que ce dernier tourne dans les années 1950, avec Jean Boyer (Sénéchal le magnifique), John Berry (Don Juan), Christian-Jaque (La loi, c'est la loi), Gilles Grangier (La Cuisine au beurre) et surtout Henri Verneuil, avec lequel Manse collabore sur La Vache et le Prisonnier, son plus gros succès. En 1942 dans Simplet, réalisé par Fernandel avec l'aide de Carlo Rim, Jean Manse fait partie de la distribution dans le rôle du chef de cabinet du ministre joué par Carlo Rim. Il compose également la chanson du film On m'appelle Simplet.

Filmographie

Scénariste

Parolier

Fernandel

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Fernandel, de son vrai nom Fernand Joseph Désiré Contandin, est un chanteur et acteur français né le 8 mai 1903 à Marseille et mort le 26 février 1971 à Paris. 

FernandelFernandel

Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, champion du box-office qui attira plus de 100 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'après-guerre, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également brillé dans les compositions plus dramatiques notamment dans La Vache et le Prisonnier, Naïs ou Heureux qui comme Ulysse. Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à sa fameuse « gueule de cheval » comme il se plaisait à le dire lui-même, il acquit une popularité telle en France et dans le monde que le général de Gaulle déclara qu'il était le seul Français à être aussi célèbre que lui. Son succès ne s'est jamais démenti. Marcel Pagnol dit aussi de lui : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin ».

Il est le père du chanteur comédien Franck Fernandel et le grand-père de l'écrivain Vincent Fernandel ainsi que le frère du comédien Fransined. Né le 8 mai 1903 au 73, boulevard Chave à Marseille, il est le fils de M. et Mme Denis Contandin qui lui attribuent les prénoms de Fernand, Joseph et Désiré. Son père, comptable, mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined et sa mère, comédienne amatrice également, décèlent rapidement le talent du jeune Fernand. Celui-ci suit souvent son père lors des concerts qu'il organise dans la banlieue marseillaise en montant sur les planches. C'est à l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs qu'il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille. Fernandel a deux frères, Auguste Marcel Sined (anagramme de Denis, prénom de leur père) , son aîné de 6 ans (avec lequel il sera un temps Fernand Sined), et Francis Fransined (plus jeune que lui de 11 ans), ainsi qu'une sœur. À sa sortie de l'école, le père de Fernand le place à la Banque nationale du crédit de laquelle il ne tarde pas de se faire congédier. Il enchaîne ensuite les petits boulots alimentaires, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans de nombreuses banques, mais sa passion du tour de chant et son caractère volage ne lui permettent pas de s'établir une situation stable.

En parallèle, il monte sur scène comme chanteur, comique troupier dans les cafés-concerts, où il surprend par son profil chevalin. Andrex, comédien et ami de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. » Le 4 avril 1925, à 22 ans, il épouse Henriette Manse, la sœur d'un inséparable copain. Ils auront trois enfants : Josette en 1926, Janine en 1930 et Franck en 1935. C'est à la mère d'Henriette que fut attribuée l'origine de son pseudonyme Fernandel, celle-ci, voyant le jeune Fernand si empressé auprès de sa fille dit en riant : « Fernand d'Elle... », phrase qui fit immédiatement mouche et fut adoptée par le comédien pour en faire son nom de scène. Cependant il est aussi probable que Fernandel vienne directement de l'occitan, qui signifie "petit Fernand". Il effectue son service militaire un mois après son mariage. Affecté au 93e régiment d'artillerie de montagne de Grenoble, il est libéré le 29 avril 1926.

Le 7 décembre 1928, il monte à Paris et se produit au Bobino. Devant le succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là qu'Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketchs intercalés entre les numéros de danse. Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.

L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans "On purge bébé", d'après la pièce de Georges Feydeau. Toujours en 1931 il est pour la première fois la vedette d'un film "Le rosier de madame Husson" de Bernard Deschamps tiré d'une nouvelle de Guy de Maupassant, où il interprète un rôle qu'on lui confiera souvent par la suite : celui d'un jeune homme niais (en l'occurrence ici un puceau qui perd sa virginité dans un lieu de plaisir). Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951). Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qui y sont interprétées deviennent des « tubes », comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi.

En 1939, suite à la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre » à Marseille dans le 15e escadron du train des équipages. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde, puis démobilisé suite à la signature de l'armistice. Il a entre temps enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande. Ses films des années 1940 seront peu marquants, essentiellement des navets (« Turkey en anglais ») tournés pour la Continental-Films. Dans les années 1950, il retrouve le succès grâce à Julien Duvivier et à la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovannino Guareschi, où un curé et un maire communiste se livrent une lutte d'influence dans un petit village en Italie : Le Petit Monde de Don Camillo (1951), Le Retour de Don Camillo (1953). Puis, avec d'autres réalisateurs, La Grande Bagarre de Don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les Contestataires, film qu'il commence à tourner en 1970 mais qu'il ne pourra achever, victime d'un cancer du poumon qui allait l'emporter.

Parmi les autres grands succès cinématographiques de Fernandel, notons aussi L'Auberge rouge (1951), Ali Baba et les Quarante voleurs (1954), film de Jacques Becker et surtout La Vache et le Prisonnier, film d'Henri Verneuil tourné en 1959. Il a fondé avec Jean Gabin la société de production Gafer en 1963. Leur première production sera L'Âge ingrat de Gilles Grangier. Fernandel a également remporté un grand succès avec les enregistrements des textes des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de maître Cornille ou Le Sous-préfet aux champs.

Fernandel a aussi été le réalisateur de trois de ses films : Simplet en 1942, Adrien en 1943 et sur un scénario de Sacha Guitry : Adhémar ou le Jouet de la fatalité en 1951. Le 18 janvier 1953 alors qu'il était à Rome avec sa fille Jeanine, Pie XII le pria de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape ». Il a été écrit que Fernandel souffrait d'acromégalie. Atteint d'un cancer, il meurt d'un arrêt cardiaque, à cause de la fatigue imposée par la maladie et les traitements, le 26 février 1971 dans son appartement de l'avenue Foch à Paris. Il est inhumé au cimetière de Passy. Il était propriétaire d'une villa à Carry-le-Rouet et d'une vaste demeure à Marseille, Les Mille Roses.

Filmographie

Graziani Bettina

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Bettina Graziani de nos jours, mais surtout connue professionnellement comme Bettinan , est un mannequin français née en 1925 en Bretagne et morte le 2 mars 2015 à Paris. Elle est célèbre dans les années 1950 pour son rôle dans la mode, mannequin vedette de Givenchy et Fath, puis plus tard pour sa liaison avec le Prince Ali Khan. Paris Match la cite à l'époque comme « la Française la plus photographiée de France ».

Graziani Bettina

 

Elle est née Simone Micheline Bodin, puis deviendra Simone Micheline Bodin Graziani suite à son mariage. Simone est d'origine bretonne mais quitte cette région à l'âge de six mois pour rejoindre la Normandie : son père, employé des Chemins de Fer, abandonne sa famille, et elle est élevée avec sa sœur aînée par sa mère, institutrice à Elbeuf. Au début de l'adolescence juste avant la Guerre, elle s'intéresse à la peinture. Durant l'exode, elle part avec sa sœur et sa mère vivre quelques années à Angers, avant de revenir en Normandie. Elle y découvre la danse. Simone Bodin arrive à Paris aux environs de la Libération, voulant être dessinatrice de mode. Elle garde des enfants, et obtient un rendez vous avec le jeune couturier Jacques Costet pour lui présenter ses dessins. Celui-ci préfère lui faire essayer une robe ; elle est embauchée le jour même comme mannequin et dès le jour suivant commence à travailler, apprenant là son métier. Financièrement, les débuts ne sont pas florissants. Elle fait ses premières photos avec les Frères Séeberger. Elle rencontre le journaliste et photographe français Gilbert « Benno » Graziani ; c'est le coup de foudre, elle quitte le couturier, son métier de mannequin, et part vivre un an à Juan-les-Pins.

Elle se marie à Paris avec Benno Graziani, reporter photographe de Paris Match, divorce rapidement, avant d'avoir une relation avec l'américain Peter Viertel puis l'éditeur Guy Schoeller qui publiera un livre à son sujet, pour enfin vivre de longues années, sans jamais l'épouser, avec le Prince Ali Khan qui avait divorcé de Rita Hayworth. Après son mariage avec Benno Graziani fin 1946 et alors que la maison Costet est fermée, Simone Graziani reprend son métier et obtient un rendez vous chez Lucien Lelong. Elle est invitée à rejoindre la cabine de Christian Dior, « Si M. Lelong ne vous prend pas, moi, je vous engage car je vais ouvrir ma maison de couture » lui dit le futur grand couturier, alors inconnu, qu'elle croise dans le bureau de Lelong8. Mais elle s'ennuie chez Lelong et part se présenter un mois plus tard chez Jacques Fath qui l'engage immédiatement ; son salaire est multiplié par cinq.

Sa carrière débute alors réellement en 1947, année du New Look — style corseté qui inspire assez peu Fath —. Elle reçoit son pseudonyme de ce couturier qui a déjà une « Simone » dans sa cabine de mannequins. Le succès de Bettina est immédiat. Elle devient la muse de Fath pendant quatre ans, influençant parfois le couturier et travaillant également pour les magazines, posant en Grès, Balmain ou Dior. Elle représente alors la Parisienne moderne et élégante, comme une alternative plus jeune à ce que créaient Dior ou Balmain. Sollicitée de toute part, elle quitte le couturier pour se consacrer à sa carrière de modèle photographique. Dans les années 1950, invitée à se rendre aux États Unis par Vogue, elle intègre l'agence d'Eileen Ford. Elle divorce peu de temps après et voyage beaucoup pour son plaisir.

Bettina travaille alors avec Hubert de Givenchy lors de l'ouverture de sa maison de couture. C'est elle qui organise le premier défilé en février 1952 ; elle demande à ses amies, les plus célèbres mannequins de l'époque telles que Suzy Parker, Ivy Nicholson ou Sophie Litvak, de participer. « Bien sûr, c'était Bettina qui symbolisait peut-être le plus le style de la maison à ses débuts. Elle a été une précieuse collaboratrice, surtout au moment du lancement de la maison, et un fabuleux mannequin, qu'elle était déjà avant de venir chez moi. Elle était différente des autres par son style, et incarnait une image très forte de ces années là. » Elle reste deux ans chez Givenchy, alternant défilés et relations publiques comme attachée de presse. Laissant de coté un temps les séances photos pour les magazines, refusant diverses propositions, elle se consacre entièrement à la maison de couture, accompagnant Givenchy partout. Le couturier donne le nom de Bettina à une de ses créations de sa première collection, un chemisier blanc, la « Blouse Bettina » immortalisé par un dessin de Gruau.

Laurence Benaïm, en résumant ces années là pour Hubert de Givenchy, rapporte à propos de Bettina : « Son égérie, la rousse Bettina, est le mannequin le plus photographié du moment : elle incarne cette nouvelle Parisienne qui fume en blouse de shirting au bar des Théâtres. Taille souple, œil de biche et lèvres Rouge Baiser, elle a cette insolence nouvelle qui ravit Penn ». Elle apparait au cours de sa carrière dans de nombreux magazines de mode et en couverture du Elle français, sa première à l'initiative du photographe Jean Chevalier, de L'Officiel de la mode, de l'Album du Figaro, ou du Vogue français et américain ; l'exception restera le Harper's Bazaar, grand concurrent de Vogue. Paris Match lui consacre un reportage suite à une séance chez le coiffeur d'où elle ressort avec les cheveux très courts, lançant ainsi une nouvelle mode reprise plus tard par Victoire. Elle travaille avec les plus grands photographes de mode, comme Henry Clarke, Horst P. Horst, Erwin Blumenfeld, Norman Parkinson, Irving Penn, Georges Dambier, Mark Shaw, Willy Maywald, Jean-Philippe Charbonnier ou Gordon Parks, est photographiée avec Picasso portant un chemisier décoré par l'artiste, avec Bardot, et est dessinée par Christian Bérard.

L'année 1955 est le point culminant de sa carrière, s'affichant dans les magazines du monde entier, avec des séances de photos à sept mille francs par heure. La même année elle rencontre Ali Khan, qu'elle avait déjà croisé chez Fath plusieurs années avant, et arrête sa carrière de mannequin du jour au lendemain passant de la cabine aux salons des maisons de couture, comme cliente. Mais elle travaille encore ponctuellement pour Valentino, toujours dans les relations publiques. En 1960, alors enceinte, elle survit à l'accident de voiture où Ali Khan trouve la mort mais perd son enfant. En 1969, c'est Chanel qui la sollicite pour une collection, puis elle devient attachée de presse aux États-Unis pour Emmanuel Ungaro. En 1972, Vogue Paris publie un article, L'éminence rousse, écrit par Françoise Sagan. Elle fait deux apparitions au cinéma, dans Bete Balanço ainsi que dans La Folie douce dix ans plus tard. En 1990, une exposition a lieu à la galerie Jean-Gabriel Mitterrand à Paris. La même année, elle est photographiée par Pierre et Gilles pour leur exposition sur les saintes, et chez Azzedine Alaïa deux ans plus tard par Mario Testino.

Bettina Graziani est Commandeur des Arts et des Lettres depuis 2010 ; « Vous êtes devenu un emblème d'une certaine mode française » dira le ministre Frédéric Mitterrand lors de la cérémonie de remise de la décoration. Elle est proche de nos jours d'Azzedine Alaïa qui l'habille régulièrement et a qui elle a fait don de sa collection de photographies pour sa fondation. Elle a également posé pour le duo Pierre et Gilles. Telle Barbara Goalen, Suzy Parker, Anne Saint-Marie, Lisa Fonssagrives, ou Dovima, Bettina est l'un des premier « supermodel » des années 1940 à 1950, véritable icône, Life la décrivant comme « le modèle de Paris ayant le plus de succès ». Mais Bettina Graziani restera surtout reconnue comme la muse de Jacques Fath et Hubert de Givenchy.

Nucléaire iranien : Netanyahou tire la sonnette d'alarme... depuis 20 ans

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Nucléaire iranien : Netanyahou tire la sonnette d'alarme... depuis 20 ans

DECRYPTAGE - Benjamin Netanyahou a averti mardi devant le Congrès américain qu'un accord sur le nucléaire iranien n'empêcherait pas Téhéran d'avoir la bombe atomique. Une menace que le Premier ministre israélien fait planer depuis une vingtaine d'années. 

Le Premier ministre israélien, mardi au Congrès américain

Le Premier ministre israélien, mardi au Congrès américain

Comme un air de déjà-vu. Devant un Congrès américain à moitié vide - le camp démocrate avait déserté les lieux -, Benjamin Netanyahou a averti mardi qu'un accord sur le nucléaire iranien n'empêcherait pas Téhéran d'avoir la bombe atomique. "De la rhétorique, vraiment rien de plus", a commenté le département d’Etat. Il faut dire que "Bibi" brandit la menace du nucléaire iranien depuis... une vingtaine d’années.

En 1992, celui qui n’était encore que député mettait en effet déjà en garde le Parlement israélien, comme l’a relevé le site The Intercept. Benjamin Netanyahou avançait même un calendrier, estimant que l'Iran serait capable de fabriquer une arme nucléaire dans "trois à cinq ans". Quatre ans plus tard, il se présente pour la première fois au Congrès américain et milite pour une lutte contre "la nucléarisation d'Etats terroristes". Il l’assure, le temps presse : "Mesdames et Messieurs, le temps nous est compté. Il ne s'agit pas de dramatiser la situation plus qu'elle ne l'est déjà."

"Le plus grand de tous les dangers"

Même rengaine en 2011. Toujours sous ses habits de Premier ministre, "Bibi" ressort quasiment mot pour mot son précédent discours devant la Chambre des représentants :"Maintenant, le temps nous est compté [...]. Car le plus grand de tous les dangers pourrait bientôt s'abattre sur nous : un régime islamique militant doté de l'arme nucléaire." De la parole aux actes, il n’y a qu’un pas que Benjamin Netanyahou franchit en 2012. A l’occasion d’un discours face aux Nations Unies, il dégaine le schéma d’une bombe pour démontrer que l’Iran a atteint le seuil des 70 % d'enrichissement de son uranium. Conséquence, le pays pourrait passer à "l'étape finale" d’ici quelques mois pour un enrichissement à 90 %, le seuil minimum pour pouvoir fabriquer une bombe.

Une rhétorique entonnée une nouvelle fois ce mardi, donc, devant le Congrès américain. "Un accord avec l'Iran ne l'empêchera pas de produire des bombes atomiques. Il est même presque certain qu'il produirait ces armes nucléaires, beaucoup d'entre-elles", a martelé Netanyahou. Un refrain auquel ne croient visiblement plus ses propres services secrets. Selon un câble diplomatique obtenu par Al Jazeera en 2013, le Mossad estimait que l’Iran ne "fournit pas l'activité nécessaire à la production d'armes" nucléaires.

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