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Outrages

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Outrages (Casualties of War) est un film américain réalisé par Brian De Palma, sorti en 1989. C'est l'été, il fait une chaleur écrasante. Dans un autobus, un homme jeune, Eriksson, dévisage une jeune asiatique. Il s'endort. Les bombes pleuvent en pleine jungle, il fait nuit. C'est la guerre du Viêt Nam. Le soldat Eriksson court. Soudain le sol s'effondre sous ses pieds. Eriksson est immobilisé jusqu'à la taille, les jambes coincées dans une galerie de Viêt Công. Un soldat ennemi y rampe se dirigeant droit vers l'Américain, le couteau entre les dents. Le sergent Meserve sauve sa recrue in-extremis. Peu après, alors que son meilleur ami est tombé sous les balles des Vietnamiens, Meserve parle de se procurer une femme d'une manière ou d'une autre, la permission de sortie ayant été refusée. Eriksson croit à une fanfaronnade.

Chargé d'une nouvelle mission à l'aube, Meserve va mettre son projet à exécution. Il ordonne un raid punitif sur un village, 3 de ses hommes et lui enlèvent une jeune femme dans le but de la violer, Eriksson et une nouvelle recrue, Diaz, ne peuvent s'y opposer. La jeune fille est emmenée à marche forcée, avec brutalité. Malgré ses réticences, Diaz participe au viol collectif. Eriksson ne cesse d'exprimer son désaccord, son dégoût pour ses camarades jusqu'à se mettre en danger, il est alors mis à l'écart de la cabane où le viol a lieu. Plus tard, au moment où la mission de reconnaissance bat son plein, laissé seul avec elle, Eriksson tente de la soigner (blessée par les lanières du sac des soldats qu'elle doit porter et visiblement frappée lors des viols) et de libérer la jeune femme. Meserve les fait chercher tous les deux et amener sur le lieu du combat. Les plaintes de la victime mettent le détachement en danger et exaspèrent Meserve qui demande à ses hommes de la tuer, 3 refusent, le 4e la poignarde, elle se relève, titube, Meserve l'achève d'une rafale, elle tombe du pont et s'écrase près de la rivière.

De retour à la base, Eriksson se confie à un camarade d'une autre troupe. Ses compagnons se méfient de lui, le surveillent. Ses supérieurs hiérarchiques lui conseillent d'oublier, lui assurant qu'il n'y aura pas de suite. Échappant de justesse à une tentative d'assassinat, Eriksson se confie à un aumônier militaire. On comprend qu'une enquête a été ordonnée, le corps de la jeune fille est retrouvé. Meserve et ses 3 complices passent en cour martiale et sont lourdement condamnés. Eriksson se réveille dans le bus du début, à San Francisco. La jeune asiatique descend en oubliant une écharpe. Eriksson la rattrape et essaie de lui parler. Elle répond « Vous avez fait un cauchemar mais je pense que c'est terminé maintenant ».

Outrages de Brian De PalmaOutrages de Brian De Palma

Outrages de Brian De Palma

Fiche technique

  • Titre français : Outrages
  • Titre original : Casualties of War
  • Titre québécois : Victimes du Viêt Nam
  • Réalisation : Brian De Palma
  • Scénario : David Rabe, d'après le livre de Daniel Lang 
  • Décors : Wolf Kroeger
  • Costumes : Richard Bruno
  • Photographie : Stephen H. Burum
  • Montage : Bill Pankow 
  • Musique : Ennio Morricone
  • Producteurs : Fred C. Caruso et Art Linson
  • Société de production : Columbia Pictures
  • Distribution : Columbia Pictures
  • Budget : 22 500 000 $
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : Couleurs
  • Genre : guerre, drame
  • Durée : 113 minutes
  • Version longue : 121 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 18 août 1989, France : 10 janvier 1990
  • Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France

Distribution

  • Michael J. Fox (V. F. : Luq Hamet) : PFC. Sven Eriksson
  • Sean Penn (V. F. : Éric Baugin) : Sergent Tony Meserve
  • Don Harvey (en) (V. F. : ) : Caporal Thomas E. Clark
  • John C. Reilly (V. F. : Daniel Gall) : PFC. Herbert Hatcher
  • Thuy Thu Le : Tran Thi Oanh / la fille dans le train
  • John Leguizamo (V. F. : Éric Missoffe) : PFC. Antonio Diaz
  • Jack Gwaltney (nl) (V. F. : Serge Faliu) : PFC. Rowan
  • Erik King (V. F. : Emmanuel Jacomy) : Caporal Brown
  • Ving Rhames (V. F. : Pierre Hatet) : Lieutenant Reilly
  • Dale Dye (V. F. : Jean-Pierre Moulin) : Capitaine Hill

Daab Herbert

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Herbert Daab, est un officier SS faisant partie du régiment Der Führer, qui a participé au massacre d'Oradour-sur-Glane.

Daab Herbert

Il fut condamné par le Tribunal militaire de Bordeaux le 13 février 1953 aux travaux forcés à perpétuité ; il fut libéré en 1956.

Un pont trop loin

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Un pont trop loin (A Bridge Too Far) est un film américano-britannique réalisé par Richard Attenborough et sorti en 1977. En septembre 1944, les Forces Alliées en Europe sous le commandement du général Eisenhower essaient de trouver un moyen de finir la guerre au plus tôt, sachant que l'allongement des lignes de ravitaillement depuis la Normandie rend difficile la poursuite de l'avancée vers l'Allemagne. L'opération Market Garden, conçue par le général anglais Montgomery, tente un coup d'audace sans précédent : parachuter plusieurs divisions aéroportées britanniques et américaines derrière les lignes allemandes, afin de capturer plusieurs ponts stratégiques qui permettront aux troupes terrestres de franchir le Rhin et de pénétrer directement en Allemagne. L'attaque combinée des forces aéroportées (Market) et du XXXe corps blindé britannique (Garden) doit permettre de percer le front sur une profondeur de 100 km, et d'atteindre la ville d'Arnhem, aux Pays-Bas, située sur la rive du Rhin, derrière le troisième pont à prendre. L'opération doit permettre de finir la guerre avant Noël 1944. Mais Montgomery n'a-t-il pas visé un pont trop loin ?

Un pont trop loinUn pont trop loin

Fiche technique

  • Réalisation : Richard Attenborough
  • Scénario : William Goldman d'après le livre Un pont trop loin de Cornelius Ryan.
  • Production : Joseph E. Levine, Richard P. Levine, John Palmer, Michael Stanley-Evans pour Joseph E. Levine Productions
  • Musique : John Addison
  • Photographie : Geoffrey Unsworth et Harry Waxman (seconde équipe)
  • Maquillage : Tom Smith
  • Conseiller technique : James M. Gavin
  • Effets spéciaux : John Evans (assistant non crédité)
  • Pays d'origine : États-Unis / Royaume-Uni
  • Format : 35 mm. Panavision ( certaines copies gonflées en 70 mm.)
  • Couleur : Color Technicolor
  • Son : 70 mm 6-Track / (35 mm. 4-Track;/ 35 mm.mono format: 1x2.35 anamorphosé)
  • Langue : Anglais / allemand / hollandais
  • Genre : Film de guerre
  • Durée : 170 min / édition finnoise : 158 min
  • Dates de sortie : États-Unis : 15 juin 1977, Royaume-Uni : 23 juin 1977, France : 24 août 1977

Distribution

  • Dirk Bogarde (VF : Roland Ménard) : Lt. Gen. Frederick « Boy » Browning
  • James Caan (VF : Bernard Tiphaine) : Sgt. Eddie Dohun
  • Michael Caine (VF : Michel Le Royer) : Lt. Col. J.O.E. Vandeleur
  • Sean Connery (VF : Pierre Hatet) : Maj. Gen. Roy Urquhart
  • Edward Fox (VF : Francis Lax) : Lt. Gen. Brian Horrocks
  • Elliott Gould (VF : Jacques Balutin) : Col. Robert Stout
  • Gene Hackman (VF : Claude Joseph) : Maj. Gen. Stanislaw Sosabowski
  • Anthony Hopkins (VF : Jacques Thébault) : Lt. Col. John Frost
  • Hardy Krüger (VF : Lui-même) : Maj. Gen. Ludwig
  • Laurence Olivier (VF : Philippe Dumat) : Dr. Jan Spaander
  • Ryan O'Neal (VF : Bernard Murat) : Brig. Gen. James M. Gavin (82ème aéroportée)
  • Robert Redford (VF : Claude Giraud) : Maj. Julian Cook
  • Maximilian Schell : Lt. Gen. Wilhelm Bittrich
  • Liv Ullmann : Kate Ter Horst
  • Nicholas Campbell : Capitaine Glass
  • Denholm Elliott (VF : Jacques Ciron) : RAF officier météorologiste
  • Peter Faber : Capt. Harry Bestebreurtje
  • Christopher Good : Maj. Carlyle
  • Frank Grimes  : Major Fuller (alias Brian Urquhart)
  • Jeremy Kemp : RAF officier expliquant
  • Paul Maxwell  : Brig. Gen. Maxwell D. Taylor (101ème aéroportée)
  • Adrian Oclee : un conducteur de char / un allemand mort

Patton

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Patton est un film américain réalisé par Franklin J. Schaffner sorti en 1970. Malgré la longueur du film, on y voit très peu de scènes de batailles, toute l'attention étant portée sur la personnalité de ce général atypique. En 2003, le film est sélectionné par Le National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ». En 1943, George S. Patton arrive en Tunisie, nommé par Dwight D. Eisenhower afin de prendre le commandement des troupes américaines après la débâcle de Kasserine face à l'Afrikakorps de Erwin Rommel. Ce film retrace l'épopée d'un général pas comme les autres durant la Seconde Guerre mondiale. Cet homme féru d'histoire et croyant en la réincarnation était selon lui né pour se battre. Craint par les Allemands, adulé de ses troupes, et peu apprécié par les autres généraux alliés (spécialement le maréchal Montgomery), G.S Patton n'avait en fait qu'un véritable adversaire : lui-même.

Patton de Franklin J. SchaffnerPatton de Franklin J. Schaffner

Patton de Franklin J. Schaffner

Fiche technique

  • Titre : Patton
  • Réalisation : Franklin J. Schaffner
  • Scénario : Ladislas Farago, Omar Bradley, Francis Ford Coppola et Edmund H. North
  • Production : Frank McCarthy
  • Musique : Jerry Goldsmith
  • Photographie : Fred J. Koenekamp
  • Montage : Hugh S. Fowler
  • Décors : Antonio Mateos, Pierre-Louis Thévenet
  • Société de distribution : 20th Century Fox
  • Budget : 12 000 000 $
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais (deux scènes en français)
  • Format : couleurs par De Luxe - 70 mm stéréo 6 pistes
  • Genre : Guerre, biographie
  • Durée : 172 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 4 février 1970 (première à New York), 18 février 1970 (première à Los Angeles), 2 avril 1970 (sortie nationale), France : 24 avril 1970

Distribution

  • George C. Scott (VF: Claude Joseph) : George S. Patton
  • Karl Malden (VF : William Sabatier) : Omar Bradley
  • Michael Bates (VF : Roger Carel) : Bernard Montgomery
  • Edward Binns (VF : Jean-Claude Michel) : Walter Bedell Smith
  • Paul Stevens : Lieutenant-colonel Charles R. Codman
  • Stephen Young : Chester B. Hansen
  • Lawrence Dobkin (VF : Jacques Deschamps) : Colonel Brian Bell
  • John Doucette : Lucian K. Truscott
  • Karl Michael Vogler : Feldmarschall Erwin Rommel
  • Jack Gwillim : Général Sir Harold Alexander
  • James Edwards (VF : Med Hondo) : Sergent William George Meeks
  • Richard Münch : Général Alfred Jodl

Les Douze Salopards

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Les Douze Salopards (The Dirty Dozen) est un film américain réalisé par Robert Aldrich d'après l'œuvre de E. M. Nathanson (en), sorti en 1967. Pendant la Seconde Guerre mondiale, quelque temps avant le Débarquement de Normandie, douze criminels, tous condamnés à mort, aux travaux forcés ou à une peine de prison, se voient proposer une mission suicide en échange d'une amnistie : attaquer un château en France où se sont installés une trentaine de généraux nazis et en massacrer le plus possible.

Les Douze Salopards de Robert AldrichLes Douze Salopards de Robert Aldrich

Les Douze Salopards de Robert Aldrich

Fiche technique

  • Titre : Les Douze Salopards
  • Titre original : The Dirty Dozen
  • Réalisation : Robert Aldrich
  • Scénario : Nunnally Johnson et Lukas Heller, d'après l'œuvre de E.M. Nathanson
  • Production : Kenneth Hyman
  • Musique : Frank De Vol
  • Photographie : Edward Scaife
  • Montage : Michael Luciano
  • Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : - 1,75:1 Couleur(Metrocolor) - Stereo - 35mm
  • Genre : Drame, film de guerre
  • Durée : 143 minutes (2 h 23)
  • Dates de sortie : États-Unis : 15 juin 1967, France : 27 septembre 1967

Distribution

  • Lee Marvin (VF : René Arrieu) : Commandant John Reisman
  • Ernest Borgnine (VF : André Valmy) : Général Sam Worden
  • Charles Bronson (VF : Marcel Bozzuffi) : Joseph T. Wladislaw
  • Jim Brown (VF : Sady Rebbot) : Robert T. Jefferson
  • John Cassavetes (VF : Jacques Thébault) : Victor P. Franko
  • Richard Jaeckel (VF : Jacques Richard) : Sergent Clyde Bowren
  • George Kennedy (VF : Claude D'Yd) : Major Max Armbruster
  • Trini Lopez (VF : Claude Mercutio) : Pedro Jimenez
  • Ralph Meeker (VF : Michel Gudin) : Capitaine Stuart Kinder
  • Robert Ryan (VF : Jean Martinelli) : Colonel Everett Dasher-Breed
  • Telly Savalas (VF : Jacques Marin) : Arthur J. Maggott
  • Donald Sutherland (VF : Jacques Balutin) : Vernon L. Pinkley
  • Clint Walker : Samson Posey
  • Robert Webber (VF : Roland Ménard) : Général Denton
  • Tom Busby : Milo Vladek
  • Ben Carruthers : Glenn Gilpin
  • Stuart Cooper : Roscoe Lever
  • Colin Maitland : Seth K. Sawyer
  • Al Mancini (VF : Henri Gillabert) : Tassos R. Bravos
  • Robert Phillips (VF : Bernard Musson) : Caporal Carl Morgan
  • George Roubicek : Arthur James Gardner
  • Thick Wilson : Aide de camp du Général Worden
  • Dora Reisser : Femme d'officier allemand
  • John Hollis : Adjudant allemand au château

Au-delà de la gloire

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Au-delà de la gloire (The Big Red One) est un film de guerre américain réalisé par Samuel Fuller et sorti en 1980. Le film s'appuie notamment sur l'expérience personnelle de Samuel Fuller, qui vécut la seconde guerre mondiale dans les rangs de la Big Red One. Novembre 1918, dans un champ de bataille, le sergent Possum regarde les cadavres de soldats américains et allemands. Entendant un Allemand crier et ne comprenant pas ce qu'il dit, le sergent le tue. Quelque temps après, son officier lui annonce que la guerre est finie, il regrette alors de l'avoir tué.

Le 8 novembre 1942, le sergent Possum est à la tête d'une escouade de fusillers dans la 1re division d'infanterie américaine, la Big Red One pendant l'Opération Torch. Parmi les jeunes recrues qui font leur baptême de feu, se trouvent Zab, Vinci, Johnson et Griff. Le 11 juillet 1943, l'unité met le pied en Sicile lors de l'Opération Husky, ils rencontreront des recrues avec qui ils évitent de faire connaissance, car ils prétendent que chaque recrue se fait tuer. Le 6 juin 1944, l'unité débarque en Normandie durant l'opération Overlord, puis passera par la Belgique, l'Allemagne et pour finir la Tchécoslovaquie, où elle découvrira le camp de Falkenau.

Au-delà de la gloireAu-delà de la gloire

Fiche technique

  • Titre original : The Big Red One
  • Réalisateur : Samuel Fuller
  • Scénario : Samuel Fuller
  • Musique : Dana Kaproff
  • Photographie : Adam Greenberg
  • Montage : Morton Tubor, David Bretherton et Bryan McKenzie (2004)
  • Producteur : Gene Corman
  • Distribution : United Artists - Warner Bros. Entertainment (DVD)
  • Langue : anglais
  • Durée : 155 min

Distribution

  • Lee Marvin (VF : Georges Aminel, Jean-Claude Sachot) : sergent Possum
  • Mark Hamill : Griff
  • Robert Carradine : Zab
  • Bobby di Cicco : Vinci
  • Kelly Ward : Johnson
  • Siegfried Rauch : Schroeder
  • Stéphane Audran : "Wallone"
  • Serge Marquand : Ransonnet
  • Charles Macaulay : le Capitaine
  • Alain Doutey : Broban
  • Walter Fresh : le Colonel à Omaha Beach
  • Marthe Villalonga : madame Marbaise
  • Guy Marchand : capitaine Chapier
  • Maurice Marsac : Un colonel de Vichy

Stalingrad

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Stalingrad ou L'ennemi aux portes au Québec (Enemy at the Gates) est un film mulitinational réalisé par Jean-Jacques Annaud, sorti en 2001. L'affrontement entre deux tireurs d'élite est instrumentalisé par la propagande de leurs camps respectifs, soviétique et nazi, tout au long de la bataille de Stalingrad. Vassili Zaïtsev est un jeune tireur d'élite. Pendant le siège de Stalingrad, il rencontre Danilov, un officier politique de l'armée rouge, auquel il démontre ses talents en abattant des Allemands, notamment des officiers, avec des tirs de fusils rapides et précis. Danilov propose au commandement de faire de Vassili un héros, une icône pour redonner espoir aux hommes, en publiant ses exploits. En riposte, l'état-major allemand dépêche son meilleur tireur d'élite, le major König. Au cœur de la bataille de Stalingrad, une traque s'engage alors entre les deux héros. La bataille, ainsi que l'état de grâce de Vassili auprès du commissaire politique, semblent suspendus à l'issue du duel.

Sacha est un garçon russe qui connaît König et Vassili. Il travaille pour Danilov et donne des informations tronquées à König, qui aident Vassili. König finit par comprendre que le garçon travaille pour les Russes et le pend. Vassili et Danilov font la connaissance de Tania Tchernova, Danilov pense entamer une relation avec elle, mais lorsqu'il se rend compte que c'est Vassili qui bénéficie de ses faveurs, il envoie une lettre à ses supérieurs pour dénoncer un comportement défaitiste de Vassili. Peu après, Tania est frappée par un éclat d'obus. La pensant morte, Danilov regrette d'avoir trahi son ami et décide d'aider Vassili en se découvrant pour que König lui tire dessus et ainsi révéler sa position. Danilov meurt d'une balle dans la tête et lorsque König sort de sa cachette et s'approche pour constater l'état de la victime, Vassili le tue à son tour d'une balle dans la tête. Tania survit finalement à sa blessure et Vassili la retrouve dans un hôpital.

Stalingrad de Jean-Jacques AnnaudStalingrad de Jean-Jacques Annaud

Stalingrad de Jean-Jacques Annaud

Fiche technique

  • Titre original : Enemy at the Gates
  • Titre français : Stalingrad
  • Titre québécois : L'ennemi aux portes
  • Réalisation : Jean-Jacques Annaud
  • Scénario : Jean-Jacques Annaud et Alain Godard, d'après Enemy at the Gates: The Battle for Stalingrad de William Craig
  • Musique : James Horner
  • Costumes : Janty Yates
  • Photographie : Robert Fraisse
  • Montage : Noëlle Boisson, Humphrey Dixon
  • Effets spéciaux : John Evans
  • Production : Jean-Jacques Annaud, John D. Schofield
  • Sociétés de production : États-Unis : Paramount Pictures, Mandalay Pictures, Allemagne : KC Medien, MP Film Management, France : Reperage, Royaume-Uni : Swanford Films, Irlande : Little Bird
  • Distribution : Allemagne : Constantin Film (cinéma), BMG Video (VHS), Universum Film (DVD), États-Unis : Paramount Pictures (cinéma) et Paramount Home Video (DVD et VHS), France : Pathé
  • Budget : 68 millions de dollars
  • Pays d'origine : France, Allemagne, États-Unis, Irlande, Royaume-Uni
  • Langues de tournage : anglais, allemand et russe
  • Format : couleurs (DeLuxe) - 2,35:1 (Super 35) - Dolby Digital et DTS - 35 mm
  • Genre : film de guerre, drame, thriller
  • Durée : 131 minutes (2 h 11)
  • Dates de sortie1 : Allemagne : 7 février 2001 (avant-première à la Berlinale 2001), France, Belgique : 14 mars 2001, États-Unis, Canada, Royaume-Uni : 16 mars 2001
  • Interdit aux moins de 12 ans

Distribution

  • Jude Law (VF : Frédéric Deban, VQ : Sébastien Ventura) : Vassili Zaïtsev
  • Rachel Weisz (VF : Catherine Le Hénan, VQ : Anne Bédard) : Tania Tchernova
  • Joseph Fiennes (VF : Éric Herson-Macarel, VQ : Antoine Durand) : le commissaire Danilov
  • Bob Hoskins (VF : Jacques Frantz, VQ : Yves Massicotte) : Nikita Khrouchtchev
  • Ed Harris (VF : Richard Darbois, VQ : Jean-Marie Moncelet) : le major Erwin König
  • Ron Perlman (VF : Luc Florian, VQ : François L'Écuyer) : Koulikov
  • Eva Mattes : madame Filipova
  • Gabriel Marshall-Thomson : Sasha Filippov
  • Matthias Habich : le général Friedrich Paulus
  • Sophie Rois : Ludmila
  • Ivan Shvedoff : Volodja
  • Mario Bandi : Anton
  • Hans-Martin Stier : le général soviétique suicidé
  • Clemans Schick : le sous-officier allemand
  • Mikhail Matveev : le grand-père de Vassili
  • Alexander Schwan : Vassili enfant
  • Dan van Husen : l'officier politique
  • Thomas Petruo : le lieutenant de l'unité zagradotriad
  • Lenn Kudrjawizki : le camarade dans le train
  • Gennadi Vengerov : le sous-officier soviétique
  • Hendrik Arnst : le colonel sous la douche
  • Claudius Freyer : l'aide de camp
  • Dietmar Nieder : le capitaine blond
  • Bernd Lambrecht : le capitaine au briquet
  • Maxim Kovalevski : le tireur embusqué

À l'Ouest, rien de nouveau

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À l'Ouest, rien de nouveau (All Quiet on the Western Front) est un film américain réalisé par Lewis Milestone, sorti le 21 avril 1930, d'après le roman éponyme (titre original : Im Westen nichts neues) d'Erich Maria Remarque publié en 1929 . En 1990, À l'Ouest, rien de nouveau est sélectionné pour le National Film Registry par le National Film Preservation Board en vue d'une conservation à la bibliothèque du Congrès aux États-Unis en raison de son « importance culturelle, historique ou esthétique ». Lors de la Première Guerre mondiale, Paul Bäumer et ses amis de classe d'un lycée allemand se décident à s'enrôler volontairement pour répondre aux harangues patriotiques de leur professeur qui les exhorte à défendre la patrie et à se couvrir de gloire. Les uns enthousiastes, les autres ne voulant pas se singulariser. 

Bien vite, les adolescents se rendent compte qu'il n'y a pas que des bons côtés à la guerre : discipline absurde, désorganisation du front, sous-alimentation, attente insupportable sous les bombardements meurtriers, combats cruels, pertes énormes. Les médecins manquent et les blessés, s'ajoutant aux morts, finissent par mourir. Au retour de Paul, après trois années au front, le professeur qui a convaincu ces jeunes de partir pour la guerre est en train d'en motiver d'autres. Paul lui déclare qu'il n'y a pas de bons côtés à la guerre et dit aux jeunes présents de ne pas écouter le professeur. Puis il retourne au front, devenu sa seule raison d'être.

À l'Ouest, rien de nouveau de Lewis MilestoneÀ l'Ouest, rien de nouveau de Lewis Milestone

À l'Ouest, rien de nouveau de Lewis Milestone

Fiche technique

  • Réalisateur : Lewis Milestone
  • Scénario : Maxwell Anderson, Del Andrews, George Abbott, C. Gardner Sullivan, Walter Anthony, Lewis Milestone, d'après l'œuvre d'Erich Maria Remarque
  • Producteur : Carl Laemmle Jr.
  • Société de production : Universal Pictures
  • Musique : Sam Perry et Heinz Roemheld
  • Photographie : Arthur Edeson
  • Cadrage : Cliff Shirpser
  • Montage : Edgar Adams et Milton Carruth
  • Budget : 1,2 million de dollars
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 1,33:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Guerre, drame
  • Durée : 131 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 21 avril 1930 (première mondiale à Los Angeles), 29 avril 1930 (première à New York), 24 août 1930 (sortie nationale), Royaume-Uni : 14 juin 1930 (première à Londres), France : 21 novembre 1930, Allemagne : 4 décembre 1930

Distribution

  • Louis Wolheim (VF : Jean Clarieux / Roger Lumont) : Stanislas « Kat » Katczinsky
  • Lew Ayres (VF : Jacques Thébault / Alexis Victor) : Paul Bäumer
  • John Wray (VF : Serge Lhorca) : Himmelstoss, le facteur
  • Arnold Lucy (VF : Pierre Baton) : le professeur Kantorek
  • Ben Alexander (VF : Serge Lhorca) : Franz Kemmerich
  • Scott Kolk : Leer
  • Owen Davis Jr. : Peter
  • Walter Rogers : Behm
  • William Bakewell (VF : Marc de Georgi) : Albert Kroop
  • Russell Gleason : Müller
  • Richard Alexander (VF : Raymond Loyer) : Westhus
  • Harold Goodwin (VF : Henry Djanik) : Detering
  • Slim Summerville (VF : Fernand Fabre) : Tjaden
  • G. Pat Collins : Lieutenant Bertinck
  • Beryl Mercer (VF : Hélène Tossy) : Mme Bäumer, la mère de Paul
  • Edmund Breese (VF : Yves Brainville) : Herr Meyer
  • Non crédités au générique
  • Edwin Maxwell : Mr Bäumer
  • Marion Clayton : Miss Bäumer
  • Yola d'Avril : Suzanne, une villageoise française
  • Poupée Andriot : une villageoise française
  • Renée Damonde : une villageoise française
  • Arnold Lucy : Kantorek
  • William Irving : Ginger
  • Heinie Conklin (VF : Jean-Henri Chambois) : Joseph Hammacher
  • Bertha Mann : sœur Libertine
  • Bodil Rosing : le guetteur
  • Joan Marsh : la fille du poster
  • Tom London : Orderly
  • Vincent Barnett : le cuisinier
  • Fred Zinnemann : rôle mineur

Frères de sang

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Frères de sang est un film de guerre sud-coréen écrit et réalisé par Kang Je-gyu, sorti en 2004. En 1950, durant la guerre de Corée, à la suite de l'invasion nord-coréenne, deux frères sont envoyés de force au front afin de défendre le drapeau sud-coréen. Au travers des différentes phases du conflit, se succèdent les combats sanglants, les répressions aveugles de la part des deux camps, enchaînant vengeance sur vengeance, entre Nord-coréens et Sud-coréens. Ces deux nations sœurs combattent pour des idéologies qui parfois les dépassent. Lorsque le conflit s'internationalise (intervention américaine pour le compte du Sud puis chinoise pour le compte du Nord), les cartes se brouillent, les soldats changent de camps... Soldats de nations sœurs, mais frères de sang, telle semble être la réflexion qu'impose ce film.

Frères de sang de Kang Je-gyuFrères de sang de Kang Je-gyu

Frères de sang de Kang Je-gyu

Fiche technique

  • Titre international : Tae Guk Gi: The Brotherhood of War
  • Titre français : Frères de sang
  • Réalisation : Kang Je-gyu
  • Scénario : Kang Je-gyu
  • Décors : Shin Bo-kyung, Lee Mi-gyeong et Lee Dae-hoon
  • Costumes : Lee Ja-yeong et Kim Jeong-won
  • Photographie : Hong Kyeong-pyo
  • Montage : Park Gok-ji et Jeong Jin-hui
  • Musique : Lee Dong-joon
  • Production : Lee Seong-hun
  • Société de production : Kang Je-gyu Film
  • Société de distribution : Showbox
  • Budget : 12 000 000 de dollars
  • Pays d'origine : Corée du Sud
  • Langue originale : coréen
  • Format : couleur - 2.35 : 1 - Dolby Digital - 35 mm
  • Genre : guerre
  • Durée : 148 minutes
  • Dates de sortie : Corée du Sud : 5 février 2004, France : 11 mai 2005
  • Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France

Distribution

  • Jang Dong-gun : Lee Jin-tae
  • Won Bin : Lee Jin-seok
  • Lee Eun-joo : Young-shin
  • Kong Hyeong-jin : Ko Young-man
  • Jang Min-ho 
  • Lee Yeong-ran 
  • Choi Min-sik : le commandant nord-coréen
  • Kim Soo-roh

L'Enfance d'Ivan

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L'Enfance d'Ivan est un film soviétique, le premier long métrage d'Andreï Tarkovski, sorti en 1962, d'après Ivan, une nouvelle de Vladimir Bogomolov, avec Nikolaï Bourliaïev dans le rôle principal. Film de guerre soviétique, L'Enfance d'Ivan, qui aurait pu n'être qu'une œuvre de propagande, annonce tous les thèmes chers à Tarkovski et préfigure son cinéma futur : recherche du huis clos, onirisme des images, vision surréaliste de la réalité qui vient s'ajouter en surimpression à la trame narrative du récit, opposition entre l'idéal de l'enfance perdue et un univers froid et déshumanisé ici symbolisé par la guerre.

Le projet du film avait été initialement confié au réalisateur Edward Gaikovich Abalyan (Abalov selon les traductions et transcriptions) licencié sans ménagement. Le scénario a été réécrit avec Andreï Kontchalovski. Contacté par les studios Mosfilm, Tarkovski ne voulut reprendre le projet qu'à la seule condition de réécrire entièrement le scénario et de changer toute l'équipe des techniciens et comédiens. Ses conditions furent acceptées, mais seulement s'il se contentait de la moitié restante du budget d'origine, ce que le réalisateur accepta à son tour. 

Quatre séquences de rêves furent ajoutées à l'aventure tragique d'Ivan, interprété par Nikolaï Bourliaïev. Les noms des deux premiers scénaristes furent conservés dans le générique pour faciliter l'acceptation du nouveau scénario. Le tournage du film put reprendre et se termina en janvier 1962. Orphelin depuis l'assassinat de sa famille par les nazis, Ivan, 12 ans, est devenu éclaireur au sein de l'armée soviétique. Contre l'aval de ses supérieurs, il accepte une dernière mission délicate.

L'Enfance d'Ivan d'Andreï TarkovskiL'Enfance d'Ivan d'Andreï Tarkovski

L'Enfance d'Ivan d'Andreï Tarkovski

Fiche technique

  • Titre : L'Enfance d'Ivan
  • Titre original : Иваново детство
  • Réalisation : Andreï Tarkovski
  • Scénario et dialogues : Vladimir Bogomolov et Mikhaïl Papava, d'après la nouvelle de Vladimir Bogomolov
  • Production : Mosfilm (URSS)
  • Photo : Vadim Ioussov
  • Musique : Viatcheslav Ovtchinnikov, direction d'orchestre par Emin Khatchatourian
  • Montage : Ludmila Feyginova
  • Assistant à la réalisation : Georgi Natanson
  • Son : Inna Zelentova
  • Conseiller militaire : G. Gontcharov
  • Format : noir et blanc
  • Durée : 95 minutes
  • Genre : film de guerre
  • Sortie : mai 1962

Distribution

  • Valentin Zoubkov : Capitaine Kholine
  • Nikolaï Bourliaïev : Ivan
  • Evgueni Jarikov : le lieutenant Galtsev
  • Stepan Krylov : le caporal Katasonov
  • Nikolaï Grinko : le colonel Griaznov
  • V. Malgavina : Macha
  • Irma Tarkovskaïa : la mère d'Ivan
  • Andreï Kontchalovski : un soldat

Jarhead, la fin de l'innocence

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Jarhead : La Fin de l'innocence (Jarhead) est un film de guerre américain réalisé par Sam Mendes et sorti en 2005, dont l'action se déroule pendant la Guerre du Golfe (1990-1991). Été 1990, Anthony Swofford, fils et petit-fils de militaires, est envoyé dans le désert saoudien alors qu'il vient de fêter ses 20 ans. Alors que la Guerre du Golfe vient d'éclater, son bataillon de Marines est l'un des premiers à se déployer dans cet immense désert. Mais commence alors une attente longue et interminable pour ces jeunes déracinés, qui ne cessent de se gaver d'images et d'idéologie guerrières et de bière ! Face à un “ennemi fantôme”, des tensions extrêmes se créent en interne malgré une amitié inaltérable entre les Marines.

Jarhead, la fin de l'innocenceJarhead, la fin de l'innocence

Fiche technique

  • Titre français : Jarhead : La Fin de l'innocence
  • Titre original et québécois : Jarhead
  • Réalisation : Sam Mendes
  • Scénario : William Broyles Jr., d'après les mémoires de l'ancien Marine Anthony Swofford
  • Musique : Thomas Newman
  • Décors : Dennis Gassner
  • Photographie : Roger Deakins
  • Montage : Walter Murch
  • Décors : Dennis Gassner
  • Production : Lucy Fisher et Douglas Wick
  • Producteurs délégués : Bobby Cohen et Sam Mercer
  • Coproducteur : Pippa Harris
  • Sociétés de production : Universal Pictures, Red Wagon Productions, Neal Street Productions et Motion Picture KAPPA Produktionsgesellschaft
  • Distribution : États-Unis : Universal Pictures
  • Budget : 70 millions de dollars
  • Format : Couleurs - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital / SDDS - 35 mm
  • Durée : 123 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 4 novembre 2005, France : United International Pictures, Suisse alémanique : 5 janvier 2006, Belgique, France, Suisse romande : 11 janvier 2006

Distribution

  • Jake Gyllenhaal (VF : Cédric Dumond et VQ : Guillaume Champoux) : Anthony Swofford
  • Peter Sarsgaard (VF : Guillaume Lebon et VQ : Jean-François Beaupré) : Troy
  • Jamie Foxx (VF : Julien Kramer et VQ : Pierre Auger) : le sergent Siek
  • Lucas Black (VF : Fabien Jacquelin et VQ : Antoine Durand) : Chris Kruger
  • Brian Geraghty (VQ : Nicolas Charbonneaux-Collombet) : Fergus O'Donnell
  • Evan Jones (VF : Jérôme Pauwels et VQ : Hugolin Chevrette) : Fowler
  • Jacob Vargas (VF : ?? et VQ : Manuel Aranquiz): Cortez
  • Chris Cooper (VF : Patrick Floersheim et VQ : Jean-Marie Moncelet) : Le lieutenant colonel Kazinski
  • Laz Alonso : Escobar
  • Rini Bell : Rini, la sœur de Swofford
  • Becky Boxer : La femme de Dettman
  • Damion Poitier : Poitier
  • Brianne Davis (VF : Dorothée Pousséo) : Kristina
  • Peter Gail : Doc John
  • Scott MacDonald : D. I. Fitch

Demineurs

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Démineurs (The Hurt Locker) est un film américain réalisé par Kathryn Bigelow, sorti en 2009. Le 7 mars 2010, à Los Angeles, il obtient six Oscars dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur (une première dans l'histoire de la manifestation pour une femme). Pendant la guerre d'Irak, l'équipe américaine de déminage commandée par le sergent James a pour mission de désamorcer les nombreux engins explosifs improvisés du secteur, au péril de leurs vies ainsi que de celles des soldats américains chargés de leur protection et des civils irakiens. Le sergent de 1re classe Will James, un homme cynique et désabusé, semble prendre des risques inconsidérés. Il est au départ mal perçu par son équipe, mais ses coéquipiers apprennent peu à peu à apprécier son professionnalisme au combat et ses qualités humaines. Cependant, des tensions subsistent.

DemineursDemineurs

Fiche technique

  • Titre : Démineurs
  • Titre original : The Hurt Locker
  • Réalisation : Kathryn Bigelow
  • Scénario : Mark Boal
  • Production : Kathryn Bigelow, Mark Boal, Nicolas Chartier, Tony Mark, Donall McCusker, Greg Shapiro, Karima Ladjimi
  • Musique : Marco Beltrami et Buck Sanders
  • Photographie : Barry Ackroyd
  • Montage : Chris Innis et Bob Murawski
  • Décors : Karl Júlíusson
  • Direction artistique : David Bryan
  • Costumes : George L. Little
  • Société de distribution : Summit Entertainment
  • Budget : 11 000 000 $
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby Digital - 35 mm
  • Genre : Guerre
  • Durée : 131 minutes
  • Date de sortie : 4 septembre 2008 l'Italie (Mostra de Venise), 26 juin 2009 États-Unis, 23 septembre 2009 France

Distribution

  • Jeremy Renner (VF : Jérôme Pauwels) : le sergent première classe William James
  • Anthony Mackie (VF : Sidney Kotto) : le sergent J. T. Sanborn
  • Brian Geraghty (VF : Patrick Mancini) : le spécialiste Owen Eldridge
  • Guy Pearce (VF : Philippe Valmont) : le sergent Matt Thompson
  • Ralph Fiennes (VF : Pascal Germain) : le leader de l'équipe
  • David Morse (VF : Patrick Bethune) : le colonel Reed
  • Evangeline Lilly (VF : Vanina Pradier) : Connie James
  • Christian Camargo (VF : Pierre-François Pistorio) : le colonel John Cambridge
  • Christopher Sayegh (V. F. : Gabriel Bismuth-Bienaimé) : Beckham
  • Nabil Koni : le professeur Nabil
  • Sam Spruell : Charlie
  • Sam Redford : Jimmy
  • Feisal Sadoun : Feisal
  • Barrie Rice : Chris
  • Justin Campbell : le sergent Carter
  • Malcolm Barrett : le sergent Foster
  • Suhail Al-Dabbach : l'homme en costume noir
  • Imad Dadudi : le capitaine de police irakien des Nations Unies
  • Erin Gann : l'officier aux affaires mortuaires
  • Kristoffer Winter : le soldat à l'intersection
  • J.J. Kandel : le garde de Camp Liberty Market
  • Ryan Tramont : le garde de Liberty Gate
  • Michael Desante : le traducteur irakien
  • Hasan Darwich : le marchand de DVD
  • Wasfi Amour : l'insurgé dans les escaliers
  • Nibras Quassem : la femme de Nabil
  • Ben Thomas : le secouriste militaire américain
  • Nader Tarawneh : le sniper insurgé
  • Anas 'Tipsy' Wellman : soldat des Nations Unies
  • Omar Mario : le boucher
  • Fleming Campbell : un soldat

Quand passent les cigognes

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Quand passent les cigognes est un film soviétique de Mikhaïl Kalatozov réalisé en 1957. Il s'agit de l'adaptation cinématographique de la pièce de Rozov, Éternellement vivant. En 1958, le film reçoit la Palme d'or au festival de Cannes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Veronika attend le retour de son fiancé Boris, parti sur le front. Sans nouvelles, elle est violée par le cousin de celui-ci, un planqué peu glorieux, égoïste et distant. Délaissée, Veronika s’implique à sa manière dans le conflit en investissant son énergie à l’aide et au réconfort des soldats blessés rapatriés au pays. Elle prend conscience de l’horreur de la guerre.

Quand passent les cigognes de Mikhaïl KalatozovQuand passent les cigognes de Mikhaïl Kalatozov

Quand passent les cigognes de Mikhaïl Kalatozov

Fiche technique

  • Titre : Quand passent les cigognes
  • Réalisation : Mikhaïl Kalatozov
  • Scénario : Viktor Rozov
  • Photographie : Sergueï Ouroussevski, prix de la Commission supérieure technique du festival de Cannes 1958
  • Distribution : États-Unis : Warner Bros. Pictures
  • Décors : Evgueni Svideteliev
  • Costumier : Leonid Naoumov
  • Musique : Mieczysław Weinberg
  • Montage : Maria Timofeïeva
  • Son : Igor Maïorov
  • Production : Ministerstvo Kinematografi
  • Durée : 98 minutes
  • Format : 35 mm - Noir & Blanc - 1,37 : 1
  • Date de sortie en Union soviétique : 12 octobre 1957
  • Date de sortie en France : 1958

Distribution

  • Tatiana Samoïlova (V.F : Nadine Alari) : Veronika, mention spéciale d'interprétation au festival de Cannes 1958
  • Alexeï Batalov (V.F : Roland Menard) : Boris
  • Vassili Merkouriev (V.F : Pierre Morin) : Fiodr Ivanovitch, le père de Boris
  • Alexandre Chvorine (V.F : Jean-Louis Jemma) : Mark
  • Svetlana Kharitonova (V.F : Denise Bosc) : Irina
  • Constantin Nikitine (V.F : Jean-Claude Michel) : Volodia/Vladimir
  • Valentin Zoubkov (V.F : Claude Bertrand) : Stepan
  • Ekatérina Kouprianova : Anna Mikhaïlovna
  • Boris Kokovkine : Tchernov
  • Antonina Bogdanova]: Grand-mère

M.A.S.H.

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ASH est une comédie satirique américaine réalisée par Robert Altman et sortie en 1970. Les lettres MASH signifient Mobile Army Surgical Hospital (unité chirurgicale de campagne) tiré du roman Mash : A Novel About Three Army Doctors de Richard Hooker. Le film se déroule durant la guerre de Corée. Selon l'American Film Institute, ce film est le 54e meilleur film américain de l'histoire (voir Le top 100 de l'American Film Institute). Le film reçut la Palme d'or lors du 23e Festival de Cannes. Le film a inspiré la série très populaire et acclamée par la critique MASH qui est diffusée de 1972 à 1983. À l'automne 1951, on affecte au 4077e Mobile Army Surgical Hospital deux nouveaux chirurgiens : les capitaines « Hawkeye » Pierce (Donald Sutherland) et « Duke » Forrest (Tom Skerritt). Dès leur arrivée, ils apparaissent comme rebelles, coureurs de jupons et malicieux, n'hésitant pas à enfreindre les règles (ils « empruntent » une Jeep et commencent immédiatement à flirter avec le personnel infirmier). Néanmoins, ils se révèlent rapidement très compétents. Le film narre leurs aventures, naissant souvent de leur attitude provocatrice vis-à-vis de l'autorité.

Ils entrent immédiatement en conflit avec leur nouveau compagnon de tente, le major Frank Burns (Robert Duvall), qui est à la fois un religieux et un chirurgien médiocre. Hawkeye et Duke mettent la pression sur le lieutenant-colonel Henry Blake (Roger Bowen), commandant de l'unité, pour qu'il change Burns de tente. Dans le même temps, ils lui demandent d'affecter un chirurgien thoracique à la 4077e. Le mystérieux nouveau chirurgien arrive, sans rien révéler quant à qui il est et d'où il vient. Hawkeye, cependant, est convaincu qu'il l'a déjà rencontré par le passé. C'est après un match de football improvisé que Hawkeye se souvient d'un match de football universitaire, dans lequel il a joué et dont le nouveau chirurgien thoracique a marqué le seul touchdown du match. Il s'agit de « Trapper John » (Elliott Gould). Le major Margaret Houlihan (Sally Kellerman), l'infirmière nouvellement promue chef du camp, est accueillie par Henry Blake. Elle se révélera être autant rigide que le major Burns. Tandis que Houlihan et Burns s'apprêtent à rédiger un rapport incendiaire sur l'attitude des militaires du camp, ils cèdent à leurs propres passions refoulées et ont une relation sexuelle. Mais celle-ci est diffusée sur le système de sonorisation et tout le camp entend leurs ébats, notamment Houlihan disant à Burns « Embrasse mes lèvres chaudes ! », ce qui lui vaudra le surnom de « hot lips » durant le reste du film.

Plus tard, Waldowski (John Schuck), dentiste de l'unité, fait part de son envie de se suicider. Car suite à un « manque de performance » avec une infirmière, il pense avoir des tendances homosexuelles. Hawkeye, Trapper et Duke lui suggèrent d'utiliser la « capsule noire », ce qui s'avère être de banals somnifères. Lors d'un dîner, Waldowski prend la capsule et s'endort dans un cercueil sur la musique « Suicide is Painless ». Hawkeye et Duke vont jouer un sale tour à Houlihan. Afin de vérifier si c'est une vraie blonde, il défont le rabat de la tente-douche exposant ainsi « Hot Lips » nue au milieu du camp. Furieuse, elle menace de démissionner auprès du lieutenant-colonel Henry Blake. Celui-ci la rabroue.

Lors d'une visite sur le camp du 4077e, le général Hammond, d'une autre unité, discute avec Hawkeye, Trapper et Duke et suggère que les deux unités fassent un match « amical » de football, en pariant une forte somme d'argent mise dans un pot commun. Voyant une occasion de faire un peu d'argent, Hawkeye pense à un plan. Tout d'abord, ils obtiennent de Blake le fait de demander un neurochirurgien spécifique : Oliver Harmon « Spearchucker » Jones (Fred Williamson), un ancien joueur de football professionnel. Ensuite, le plan de Hawkeye est de ne miser que la moitié de l'argent et garder Jones sur le côté lors de la première moitié du match. Une fois que l'autre équipe a accumulé quelques points faciles et est suffisamment en confiance pour miser le reste de l'argent, le 4077e place Jones sur le terrain. Le match finit sur la victoire du 4077e. Peu de temps après le match de football, Hawkeye et Duke reçoivent leurs ordres d'évacuation et repartent dans la même Jeep « empruntée » à leur arrivée. Par le haut-parleur du camp démarre le générique parlé du film.

M.A.S.H. de Robert AltmanM.A.S.H. de Robert Altman

M.A.S.H. de Robert Altman

Fiche technique

  • Réalisation : Robert Altman
  • Scénario : Ring Lardner, Jr.
  • D'après le roman de Richard Hooker : Mash : A Novel About Three Army Doctors
  • Musique : Johnny Mandel
  • Photographie : Harold E. Stine
  • Montage : Danford B. Greene 
  • Production : Ingo Preminger
  • Sociétés de production : Aspen Productions - Ingo Preminger Productions
  • Distribution : 20th Century Fox
  • Genre : comédie - film de guerre
  • Durée : 116 minutes
  • Budget : 3,025 millions de $
  • Box-office : 81 600 000 $
  • Dates de sortie : États-Unis : 25 janvier 1970 (New York), France : 12 août 1970

Distribution

  • Donald Sutherland (VF : Georges Aminel) : capitaine Benjamin Franklin « Hawkeye » (Œil-de-Lynx) Pierce
  • Elliott Gould (VF : Claude Joseph) : capitaine John Francis Xavier « Trapper John » McIntyre, chirurgien chef
  • Tom Skerritt (VF : Philippe Ogouz) : capitaine Augustus Bedford « Duke » Forrest
  • Sally Kellerman : major-infirmière en chef Margaret « Hot Lips » (Lèvres en Feu) O'Houlihan
  • Robert Duvall (VF : Gabriel Cattand) : major Franck Burns
  • Jo Ann Pflug (VF : Perrette Pradier) : lieutenant Maria « Hot Dish » (Régal) Schneider
  • Rene Auberjonois (VF : Serge Lhorca) : père John Patrick « Dago Red » Mulcahy (Gros Qui Tache)
  • Roger Bowen (VF : Roger Carel) : lieutenant colonel Henry Braymore Blake
  • David Arkin (VF : Georges Poujouly) : sous-sergent Vollmer
  • Gary Burghoff (VF : Jean-Pierre Leroux) : caporal Walter « Radar » O'Reilly
  • John Schuck (VF : Marc de Georgi) : capitaine Walter Kosciusko « Painless Pole » Waldowski (le dentiste)
  • Fred Williamson (VF : Med Hondo) : capitaine Oliver Harmon « Spearchucker » (Bazooka) Jones
  • Carl Gottlieb (VF : Henry Djanik) : capitaine John « Ugly » Black
  • Bud Cort : le soldat Lorenzo Boone
  • Weaver Levy (VF : Michel Gudin) : le médecin coréen
  • Cathleen Cordell (en) (VF : Lita Recio) : capitaine Peterson
  • James B. Douglas (VF : Jacques Ferrière) : colonel Merril
  • G. Wood (en) (VF : André Valmy) : général Hammond

La Colline des hommes perdus

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La Colline des hommes perdus (The Hill) est un film britannique réalisé en 1964 par Sidney Lumet, sorti en 1965, distribué par la Metro-Goldwyn-Mayer. Durant la Seconde Guerre mondiale, dans un camp disciplinaire britannique en plein désert de Libye, se dresse une colline artificielle construite par les prisonniers qui doivent en outre la monter et descendre sous le soleil, surveillés par le sergent Williams qui s'en délecte... Ce film (britannique mais réalisé par un américain) suit l'évolution psychologique de cinq hommes, confrontés à de perpétuels « exercices » vains et brimades, sous la houlette d'un sous-officier sadique. La Colline des hommes perdus dénonce cet abus de pouvoir et la prétendue « thérapie » à laquelle sont soumis les soldats rebelles à la hiérarchie militaire (dont l'organisation est également dénoncée). Le film, efficace et sans concessions, donne à Sean Connery un rôle aux antipodes de ses James Bond contemporains.

La Colline des hommes perdus de Sidney LumetLa Colline des hommes perdus de Sidney Lumet

La Colline des hommes perdus de Sidney Lumet

Fiche technique

  • Titre original : The Hill
  • Titre en français : La Colline des hommes perdus
  • Réalisation : Sidney Lumet
  • Producteur : Kenneth Hyman, pour la Metro-Goldwyn-Mayer et Seven Arts Productions
  • Scénario : Ray Rigby, d'après la pièce éponyme de Ray Rigby et R.S. Allen
  • Musique : Cristobal Asencio
  • Montage : Thelma Connell
  • Photographie : Oswald Morris
  • Directeur artistique : Herbert Smith
  • Costumes : Elsa Fennell
  • Pays d'origine : Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
  • Format : noir et blanc
  • Durée : 123 minutes
  • Genre : Guerre; Drame psychologique
  • Date de sortie : Drapeau de la France France 11 juin 1965
  • Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles en France

Distribution

  • Sean Connery (VF : Jean-Claude Michel)  : Joe Roberts
  • Harry Andrews (VF : André Valmy) : Adjudant-chef Bert Wilson
  • Ian Bannen (VF : Marc Cassot) : Sergent Charlie Harris
  • Alfred Lynch (VF : Pierre Trabaud) : George Stevens
  • Ossie Davis (VF : Georges Aminel) : Jacko King
  • Roy Kinnear (VF : Jacques Marin) : Monty Bartlett
  • Jack Watson (VF : Jean Violette) : Jock McGrath
  • Ian Hendry (VF : Jacques Thébault) : Sergent Williams
  • Michael Redgrave (VF : Jean Michaud) : Capitaine-médecin
  • Norman Bird : Commandant du secteur
  • Neil McCarthy (VF : Jacques Balutin) : Burton
  • Howard Goorney (VF : Jean Berton) : Walters
  • Tony Caunter : Martin

Venezuela: un visa est imposé aux Américains

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Venezuela: un visa est imposé aux Américains

La mesure a été prise après la capture dans l'ouest d'un pilote américain d'origine latino-américaine.

Le président du Venezuela Nicolas Maduro salue ses partisans, lors d'une allocution télévisée à Caracas Juan Barreto

Le président du Venezuela Nicolas Maduro salue ses partisans, lors d'une allocution télévisée à Caracas Juan Barreto

Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé samedi que l'ensemble des Américains désireux de se rendre dans son pays auraient désormais besoin d'un visa et ordonné la réduction du personnel diplomatique des Etats-Unis à Caracas.

Dans un discours public prononcé devant des sympathisants, M. Maduro a également fait savoir que les Américains accusés de "terrorisme", et notamment l'ancien président George W. Bush, se verraient interdire l'accès au Venezuela.

"Pour protéger notre pays (...) il a été décidé de mettre en place un système de visa obligatoire pour tous les ressortissants des Etats-Unis qui entrent au Venezuela", a déclaré le chef de l'Etat.

M. Maduro a expliqué qu'il avait pris cette mesure après la capture dans l'ouest du Venezuela d'un pilote américain d'origine latino-américaine soupçonné de s'être livré à des activités d'espionnage, sans fournir d'autres précisions sur cette affaire.

"Un ensemble de dirigeants politiques des Etats-Unis qui ont violé les droits de l'homme en bombardant" des pays comme la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan "ne pourront pas, parce qu'ils sont des terroristes, entrer au Venezuela", a-t-il ajouté.

Il a à cet égard cité, outre George W. Bush, l'ancien vice-président Dick Cheney ainsi que deux Républicains membres du Congrès américain, Bob Melendes et Marco Rubio.

Nicolas Maduro a en outre exigé que soit revu à la baisse, conformément à la Convention de Vienne, le nombre des diplomates américains en poste dans la capitale vénézuélienne.

Les Etats-Unis "ont 100 fonctionnaires (à Caracas), nous en avons 17 (à Washington). Etablissons l'égalité entre les Etats", a-t-il lancé.

En décembre, les Etats-Unis ont imposé des sanctions, en particulier des restrictions en matière d'octroi de visas et, dans certains cas, des gels d'avoirs, à des responsables vénézuéliens accusés de violations des droits de l'homme et de corruption.

La Bataille d'Alger

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La Bataille d'Alger est un film italo-algérien de Gillo Pontecorvo, sorti en 1966. Le récit se déroule pour l'essentiel entre 1954 et 1957 et prend pour cadre, comme son titre l'indique, la bataille d'Alger ayant opposé, durant la guerre d'Algérie, l'armée française aux indépendantistes du Front de libération nationale. Le film est classé 120e sur la liste du magazine Empire des 500 meilleurs films de tous les temps. En 1954 à Alger en Algérie, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l'indépendance national vis à vis de la France, et la restauration de l'État algérien. Ali la Pointe propose des parties de bonneteau. Repéré par la police, il s'enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Rattrapé par la police, il se fait arrêter. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l'exécution d'une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. Le FLN le contacte.

Cinq mois plus tard, il réalise une première mission pour le FLN : il tire au pistolet sur un policier. L'arme, qui lui est fournie au dernier moment, n'est pas chargée. Il s'enfuit. En rencontrant plus tard El-hadi Jaffar, un homme important au sein du FLN, il apprend que cette mission était un test pour voir s'il était un agent d'infiltration de la police. Jaffar estime que l'organisation n'est pas encore prête à tuer un policier. En avril 1956, le FLN décide de bannir l'usage et la vente des drogues dont l'alcool, la prostitution et le proxénétisme. Un homme ivre dans la rue est battu par des enfants. Ali la Pointe assassine un homme condamné à mort par le FLN. Des mariages clandestins sont organisés par le FLN. Le 20 juin 1956, une série d'attentats vise des policiers. Leurs armes sont volées. Les policiers répliquent et tirent sur des hommes armés. Les postes de police sont renforcés, des barrages filtrants sont montés par la police et des rues sont condamnées, bloquant ainsi les quartiers arabes. Des restrictions sont prises pour la vente de produits pharmaceutiques destinés à soigner des blessures par balle, les responsables d'établissement sanitaire doivent déclarer les blessés admis à la police.

Le 20 juillet 1956, une nouvelle vague d'attentats fait trois morts chez les policiers. La population des quartiers européens se fait menaçante envers les Arabes. Aidé par un commissaire, un homme dépose une bombe dans la casbah, tuant plusieurs personnes. La population manifeste le lendemain, le FLN contient la manifestation. Trois femmes sont chargées de déposer des bombes. Pour sortir de la casbah sans se faire fouiller, elles s'habillent « à l'européenne ». Les bombes explosent dans deux cafés et dans une agence Air France. Le 10 janvier 1957, les paras de la 10ème DP entrent dans Alger avec pour mission de lutter contre l'activité des réseaux terroristes du FLN. Leur chef, le colonel Mathieu Philippe, comme il l'explique à ses officiers dans un briefing sur la guerre anti-subversive, veut démanteler l'organisation pyramidale du FLN en procédant à des arrestations et des interrogatoires, sous-entendant le recours à la torture. En prévision d'une discussion sur l'Algérie à l'ONU, le FLN organise huit jours de grève générale pour montrer le soutient dont il dispose parmi la population. La grève est massivement suivie ; usant de violences, les militaires obligent une partie de la population à travailler. L'ONU refuse d'intervenir en Algérie.

Les méthodes de Mathieu s'avèrent efficaces, il obtient l'identité de l'État-major du FLN, dont font partie Jaffar et Ali la Pointe. Larbi Ben M'hidi, un des fondateurs du FLN est arrêté. Il meurt dans sa cellule dans des circonstances troublantes. La torture est employée au cours d'interrogatoires : chalumeau, électricité, eau… Les attentats continuent. Les militaires remontent jusqu'à l'état-major du FLN. Pris au piège, Jaffar se rend le 24 septembre 1957. Le 8 octobre 1957, Ali la Pointe est aussi pris au piège avec d'autres combattants. Il ne se rend pas, l'armée fait exploser la cachette. Le 11 décembre 1960, après deux années de calme, la population d'Alger manifeste. Des militaires tirent sur des manifestants. L'opinion publique française est influencée par ces manifestations. Des hommes politiques français cherchent alors à redéfinir la relation de la France avec l'Algérie. Finalement, le 2 juillet 1962, l'Algérie devient indépendante.

La bataille d'Alger de Gillo PontecorvoLa bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo

La bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo

Fiche technique

  • Titre français : La Bataille d'Alger
  • Titre anglais : The Battle of Algiers
  • Titre original : La Battaglia di Algeri
  • Réalisation : Gillo Pontecorvo
  • Assistant réalisateur : Ruggero Deodato
  • Scénario : Franco Solinas d'après un livre de Yacef Saadi
  • Musique : Ennio Morricone et Gillo Pontecorvo, Jean Sébastien Bach La Passion selon Saint Matthieu (BWV 244)
  • Photographie : Marcello Gatti et Tonino Delli Colli
  • Montage : Mario Morra et Mario Serandrei
  • Production : Antonio Musu pour Igor Film (Italie) ; Yacef Saadi pour Casbah Film (Algérie)
  • Producteur exécutif : Ruggero Deodato
  • Langue : français, italien, anglais, arabe
  • Format : noir et blanc - 1,85:1 - mono - 35 mm
  • Durée : 121 minutes (1 h 57)
  • Distribution : StudioCanal
  • Mention CNC : interdit aux moins de 12 ans, art et essai (visa d'exploitation no 37251 délivrée le 1er juin 1970)

Distribution

  • Brahim Haggiag : Ali la Pointe
  • Jean Martin : le colonel Mathieu
  • Yacef Saadi : Djafar, le chef de la Zone autonome d'Alger
  • Latafi Ahmed : Petit Omar
  • Larbi Zekkal : un combattant du FLN
  • Samia Kerbash : une des filles du réseau bombes
  • Ugo Paletti : le capitaine des parachutistes français
  • Fusia El Kader : Halima, l'une des filles du réseau bombes

Fury

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Fury est un film de guerre américano-chinois coproduit, écrit et réalisé par David Ayer sorti en 2014. Avril 1945, alors que la Seconde Guerre mondiale touche à sa fin, le sergent Don « Wardaddy » Collier commande un Char M4 Sherman et son équipage de 5 soldats de la 2e division blindée américaine pour une mission risquée derrière les lignes ennemies durant la campagne d'Allemagne.

Fury de David AyerFury de David Ayer

Fury de David Ayer

Fiche technique

  • Titre original et français : Fury
  • Réalisation et scénario : David Ayer
  • Direction artistique : Andrew Menzies
  • Décors : Mark Scruton
  • Costumes : Anna B. Sheppard
  • Photographie : Roman Vasyanov
  • Montage : Jay Cassidy et Dody Dorn
  • Musique : Steven Price
  • Production : David Ayer, Bill Block, John Lesher et Ethan Smith
  • Production déléguée : Anton Lessine, Sasha Shapiro et Brad Pitt
  • Sociétés de production : Crave Films, Le Grisbi Productions et Huayi Brothers
  • Sociétés de distribution : Columbia Pictures
  • Budget : 68 millions de dollars
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis, Drapeau de la République populaire de Chine Chine
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - son Dolby Digital
  • Genre : Film de guerre
  • Durée : 134 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 17 octobre 2014, France : 22 octobre 2014
  • Public : Interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France

Distribution

  • Brad Pitt (VF : Jean-Pierre Michaël ; VQ : Alain Zouvi) : le sergent Don « Wardaddy » Collier6
  • Shia LaBeouf (VF : Jimmy Redler ; VQ : Hugolin Chevrette) : technicien Boyd « Bible » Swan6
  • Logan Lerman (VF : Nathanel Alimi ; VQ : Alexandre Bacon) : Norman « Machine » Ellison
  • Michael Peña (VF : Enrique Carballido ; VQ : Gabriel Lessard) : Caporal Trini « Gordo » Garcia
  • Jon Bernthal (VF : Cédric Dumond ; VQ : Frédérik Zacharek) : PFC Grady « Coon-Ass » Travis
  • Jim Parrack (VF : Raphaël Cohen ; VQ : Alexis Lefebvre) : le sergent Pete Binkowski
  • Brad William Henke (VF : Sylvain Lemarié ; VQ : Thiéry Dubé) : le sergent Davis
  • Kevin Vance (VF : Serge Biavan ; VQ : Jean-François Beaupré) : le sergent Peterson
  • Xavier Samuel (VF : Fabrice Trojani) : le lieutenant Parker
  • Jason Isaacs (VF : Patrick Béthune ; VQ : Jacques Lavallée) : le capitaine Waggoner
  • Anamaria Marinca : Irma
  • Alicia von Rittberg : Emma
  • Scott Eastwood (VQ : Patrice Dubois) : le sergent Miles
  • Laurence Spellman (VF : Sébastien Ossard) : le sergent Dillard
  • Branko Tomović : le caporal allemand
  • Stella Stocker : Edith
  • Edin Gali : le sergent Wolfe
  • Eugenia Kuzmina : Hilda Meier (non crédité)

Hamburger Hill

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Hamburger Hill est un film américain réalisé par John Irvin, sorti en 1987. Le film retrace l’assaut d'une brigade de l'armée américaine sur une position bien fortifiée, avec des tranchées et des bunkers, de l'armée nord-vietnamienne sur la montagne "Ap Bia", près de la frontière laotienne. Les dossiers militaires américains de la bataille se réfèrent à cette montagne comme la colline '937' (Hill '937'), sa désignation sur la carte venant du fait de son altitude de 937 mètres. Nous sommes en 1969, la Guerre du Viêt Nam se termine ; mais tandis que s'ouvrent les premières négociations, la 101e division aéroportée, les "Screaming Eagles" (les aigles hurlants), continuent de se battre. Les blessés et les morts sont évacués, remplacés par de jeunes recrues qui vont apprendre tout à la fois la vie de garnison, avec ses cafés, ses bordels, et l'horreur des combats. L'État Major ordonne de conquérir une colline d'importance stratégique, « la colline 937 ». Durant dix jours, les hommes du Lieutenant Eden vont donner l'assaut, gagner et reprendre cette colline qu'ils nommeront par dérision, « Hamburger Hill ».

Le film se concentre sur deux pelotons dirigés par le sergent Frantz et le sergent Worcester, obéissants au lieutenant Eden, et qui accueillent quelques nouvelles recrues. Seuls trois d'entre eux parviendront vivants en haut de la colline. La série d'assauts pour prendre la colline (qui a abouti à de lourdes pertes à la fois pour les forces américaines et les nord-vietnamiens) a commencé le 10 mai 1969, la colline fut finalement prise le 20 mai. Le film dépeint le combat, le courage, la camaraderie et le dévouement à leur mission des soldats. Il soulève aussi des questions douloureuses sur la guerre du Vietnam, comme la stigmatisation des troupes de remplacement par les vétérans (les "newbies" ou, plus crûment, "FNGs", pour "Fuckin New Guys"), et des caprices apparents du haut commandement, en particulier sur le manque de valeur stratégique de la colline et des pertes inutiles qui s'en suivirent. D'autres problèmes sont abordés comme l'effet du sentiment anti-guerre sur le moral des soldats, et les tensions raciales entre eux (surtout comment les idées racistes peuvent être dépassées par l'amitié et le respect gagnés progressivement).

Le film décrit également comment les soldats sur le terrain se sont sentis trahis une fois de retour aux Etats-Unis, en particulier par les étudiants en université. Dans une scène un soldat reçoit une lettre de sa petite amie disant qu'elle ne continuera pas à lui écrire parce que ses amis de fac lui ont dit qu'il était immoral d'être avec un militaire qu'ils qualifient de «tueur». Dans une autre scène, le Sgt. Worchester (Steven Weber) raconte à ses compagnons d'armes que quand il rentra de son premier tour de service en 1968, il a fait face à la discrimination d'être un vétéran du Vietnam : des hippies jetant des sacs d'excréments de chien sur les soldats de retour au pays, sa femme faisant le lotus et hébergeant un "chevelu", ses enfants se baladant nus, le barman du coin ayant perdu son fils lors de la bataille de Ia Drang en 1965, ayant récupéré le corps dans "un sac en caoutchouc avec « membres manquants » étiqueté dessus", et continuant de recevoir des appels d'étudiants disant qu'ils étaient heureux que son fils se soit fait tuer par « l'armée héroïque du peuple »...

Hamburger Hill de John IrvinHamburger Hill de John Irvin

Hamburger Hill de John Irvin

Fiche technique

  • Titre : Hamburger Hill
  • Réalisation : John Irvin
  • Scénario : James Carabatsos
  • Musique : Philip Glass
  • Photographie : Peter MacDonald
  • Montage : Peter Tanner
  • Décors : Austin Spriggs
  • Costumes : David Murphy
  • Production : James Carabatsos, Marcia Nasatir et Jerry Offsay
  • Société de production : RKO Pictures
  • Société de distribution : Paramount Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais, français
  • Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby - 35 mm
  • Genre : Drame, guerre
  • Durée : 112 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 28 août 1987

Distribution

  • Anthony Barrile (V. F. : Thierry Ragueneau) : Vincent 'Alphabet' Languilli
  • Michael Boatman : le Soldat Motown
  • Don Cheadle (V. F. : Franck Baugin) : le Soldat Washburn
  • Michael Dolan : le Soldat Murphy
  • Don James : McDaniel / Mac
  • Dylan McDermott (V. F. : Daniel Russo) : le Sgt. Frantz
  • Michael A. Nickles (V. F. : Georges Caudron) : le Soldat Galvan
  • Harry O'Reilly (V. F. : William Coryn) : le Soldat Duffy (Tireur de la M 60)
  • Daniel O'Shea (V. F. : Jean-François Vlérick) : le Soldat Gaigin (Pourvoyeur de la M 60)
  • Tim Quill (V. F. : Chris Bénard) : le Soldat Joe Beletsky
  • Tommy Swerdlow (V. F. : Vincent Violette) : le Soldat Bienstock
  • Courtney B. Vance (V. F. : Richard Darbois) : Doc Johnson
  • Steven Weber (V. F. : Emmanuel Jacomy) : Sgt. Worcester
  • Tegan West (V. F. : Bernard Lanneau) : le Ltn. Eden
  • Kieu Chinh (V. F. : Martine Meiraghe) : "Mama San", la gérante du bordel

Rodriguez José Jr.

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Jose A. Rodriguez, Jr. était le directeur du National Clandestine Service (D/NCS) de la Central Intelligence Agency de 2005 à 2007.

Rodriguez José Jr.

Né à Porto Rico en 1948, il rejoint la CIA en 1976 et est intégré au Directorate of Operations, division d'Amérique latine. Il devient par la suite Chef de station de la CIA à Panama, à Mexico et en République dominicaine.

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