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Schwarz Gottfried

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Gottfried Schwarz (3. Mai 1913 in Fürth ; 19. Juni 1944 in San Pietro al Natisone), Spitzname Friedl, war SS-Untersturmführer und an der 'Aktion T4' beteiligt. Während der 'Aktion Reinhardt' war Schwarz stellvertretender Lagerkommandant im Vernichtungslager Belzec und Kommandant des Arbeitslagers Dorohucza.

Schwarz Gottfried Schwarz Gottfried

Gottfried Schwarz, Mitglied der SS, war nach der nationalsozialistischen „Machtergreifung“ Angehöriger der Leibstandarte SS Adolf Hitler und auch im KZ Dachau bei der Wachmannschaft eingesetzt. Wahrscheinlich ab 1939 oder 1940 wurde Schwarz zur 'Aktion T4' versetzt und arbeitete dort als „Leichenbrenner“ in den „Euthanasie“-Anstalten Grafeneck, Brandenburg und Bernburg. Ab Ende 1941 wurde Schwarz zunächst unter Christian Wirth und ab Anfang August 1942 unter Gottlieb Hering stellvertretender Kommandant im Vernichtungslager Belzec. Schwarz war verantwortlicher Leiter für den Vergasungsvorgang im Vernichtungsbereich des Lagers Belzec, in dem mehr als 430.000 Juden ermordet wurden. Nach der Auflösung des Lagers Belzec wurde Schwarz im März 1943 Lagerkommandant im Arbeitslager Dorohucza. 

Schwarz wurde wegen seiner „Taten“ von Heinrich Himmler als einer der verdientesten Männer der 'Aktion Reinhardt' bezeichnet und zugleich am 21. Juni 1943 zum SS-Untersturmführer befördert. Nach Beendigung der 'Aktion Reinhardt' wurde Schwarz Ende 1943 wie der Großteil des Personals der 'Aktion Reinhardt', zur Operationszone Adriatisches Küstenland nach Triest versetzt. Hier war er Angehöriger der „Sonderabteilung Einsatz R“, die der „Judenvernichtung“, der Konfiszierung jüdischen Vermögens und der Partisanenbekämpfung diente.

Schwarz wurde am 19. Juni 1944 in San Pietro al Natisone von Partisanen getötet. Nach Kriegsende wurde Schwarz gemeinsam mit Christian Wirth und Franz Reichleitner, dem zweiten Kommandanten des Vernichtungslager Sobibor, auf dem deutschen Soldatenfriedhof Costermano in der Provinz Verona bestattet. Nach Protesten wurden die Namen der drei getöteten SS-Männer Anfang der 1990er Jahre aus dem „Ehrenbuch“ des Friedhofs getilgt und ihre Dienstgrade auf den Grabsteinen entfernt.


Aktion Reinhard

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Aktion Reinhard (orthographié aussi Aktion Reinhardt) est un nom de code qui désigne l'extermination systématique des Juifs, des Roms, des Sintis et des Yéniches du Gouvernement général en Pologne pendant la période du Troisième Reich

Odilo Globocnik

Odilo Globocnik

C'est dans le cadre de l'Action Reinhard qu'ont été exterminés plus de deux millions de juifs entre juillet 1942 et octobre 1943 ainsi que près de 50 000 Roms des cinq districts du Gouvernement général (Varsovie, Lublin, Radom, Cracovie et en Galicie) dans les trois camps d'extermination de Belzec, Sobibor et Treblinka. La date à laquelle l'ordre d'exterminer tous les juifs d'Europe a été donné ne peut pas être précisément attestée puisqu'il ne subsiste aucune trace écrite. Il n'est d'ailleurs pas certain qu'un tel ordre ait été écrit par Adolf Hitler. Quelques indications laissent cependant penser que la décision a été prise en même temps que celle de l'assaut sur l'Union soviétique le 22 juin 1941.

C'est en effet à cette date que les groupes d'action spéciaux de l'Office central de la sécurité du Reich ont commencé à assassiner tous les juifs. On parle donc d'un génocide. Selon les indications de son chef Odilo Globocnik, l' Aktion Reinhard aurait couvert quatre domaines : l'évacuation des juifs, l'exploitation de la main-d'oeuvre, la valorisation du matériel, la collecte des valeurs et biens immobiliers dissimulés. Il s'est en réalité agi de l'extermination complète et immédiate des juifs du Gouvernement général de Pologne. Pour exterminer plus de deux millions de juifs dans le Gouvernement général de Pologne, les nazis ont en réalité eu recours à un nombre d'hommes assez peu important : le groupe d'intervention (Einsatzstab) Reinhard à Lublin placé sous la direction de Hermann Höfle et 92 soit-disant experts allemands du programme d'euthanasie.

Les plus connus sont Christian WirthFranz Stangl, Irmfried Eberl et Kurt Hubert Franz. Quelques-uns étaient originaires d' Autriche. Environ 1 000 volontaires ukrainiens et lituaniens (les Trawnikis) y ont également participé. Certains Trawniki étaient au camp de Trawniki. On trouvait aussi des policiers, des soldats de la Wehrmacht et de la SS, des cheminots ainsi que des agents de l'administration en charge de la déportation. Le personnel allemand du camp était composé de 92 hommes (des recherches récentes parlent plutôt d'environ une centaine) qui ont été mutés à cet effet par la chancellerie d'Hitler. Les hommes venaient principalement du Programme Aktion T4 qui avait en charge l'euthanasie. Les camps ont été principalement construits par les ouvriers employés lors du Programme T4.

Les inspections des camps d'extermination étaient également souvent menées par des fonctionnaires du Programme T4. Les requêtes et demandes de congé des équipes des camps étaient adressées au service T4 à Berlin. Une fois par semaine, un courrier de T4 en provenance de Berlin livrait les salaires et les lettres au service de Wirth et dans les camps. T4 livrait également des suppléments de nourriture et quelques extras (comme par exemple de grandes quantités d'eau-de-vie qui permettaient de mieux "supporter" le travail meurtrier). Une grande partie des hommes étaient des alcooliques, abondamment alimentés en alcool par le personnel de garde. Les hommes rendaient personnellement compte à Berlin, ponctuellement à Globocnik. Ils étaient nommés et promus dans la SS. Ils devaient signer dans le bureau de Hermann Höfle un engagement de respect du secret. Ils devaient également prendre l'engagement de se taire à la fin de l'Aktion Reinhard; ils n'avaient pas le droit de photographier et ne devaient pas se laisser corrompre.

Quelques témoignages ont permis d'établir que ces consignes n'étaient pas toujours respectées. Dans l'engagement ne figure aucune mention des peines encourues en cas de non-respect. La participation à l'Aktion Reinhard était "'volontaire". Franz Stangl, commandant de Sobibor et de Treblinka, a expliqué qu'il aurait pu choisir d'aller plutôt à Lublin. Comme il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, il avait accepté de rejoindre Sobibor. La date à laquelle Odilo Globocnik, chef de l'Aktion Reinhard a reçu de Heinrich Himmler, Reichsführer SS, l'ordre d'extermination des juifs ne peut être établie qu'indirectement. Adolf Eichmann a déclaré à Jerusalem que Reinhard Heydrich lui avait confié deux à trois mois après l'invasion de l'Union soviétique que Hitler avait ordonné l'extermination des juifs. Heydrich aurait ainsi ordonné à Eichmann : "Rejoignez Globocnik. Le Reichsführer lui a donné des instructions explicites. Allez constater où il en est de sa démarche“.

A Lublin, Eichmann aurait été conduit à un camp où Christian Wirth lui aurait expliqué les dispositifs mis en place pour gazer les juifs (Wirth était le premier commandant du camp de Belzec; il sera plus tard l'inspecteur de tous les camps de l'Aktion Reinhard. Auparavant il était chargé du programme d'euthanasie). Ainsi Globocnik aurait été dés l'été 1941 chargé par Himmler de l'extermination des juifs. En faveur de cette thèse plaide aussi le fait que, dés la fin de l'été 1941, Wirth a été muté dans un institut d'euthanasie dans le district de Lublin. Quelques semaines après sont arrivés d'autres experts inemployés du programme d'euthanasie interrompu en août par Hitler.

La construction du premier camp de Belzec a commencé deux mois après. Au début, ils n'ont pas su précisément comment mettre techniquement et organisationnellement en oeuvre l'extermination des juifs. Les expériences tirées du programme d'euthanasie n'ont pu être que partiellement utilisées car l'ampleur de l'action Reinhard était beaucoup plus grande. Le mois de juillet 1942 est retenu par les historiens comme celui du début de la mission de Globocnik. A l'Aktion Reinhard est également rattachée l'Aktion Erntefest qui n'a cependant pas été menée par les mêmes personnes. Début novembre 1943 dans le district de Lublin presque tous les juifs encore vivants ont été tués dans les camps en l'espace de trois jours. Le nombre de juifs tués s'élève au minimum à 1,7 millions. Odilo Globocnik a déclaré en mai 1945, alors qu'il était en fuite sur le Wörthersee et qu'il se cachait chez une connaissance antérieure, que deux millions de juifs avaient été liquidés.

Depuis Trieste, le 4 novembre 1943, Globocnik a rendu compte à Himmler qu'il avait terminé le 19 octobre 1943 l'Aktion Reinhard menée dans le Gouvernement général de Pologne et qu'il avait fermé tous les camps. Il a également envoyé un rapport conclusif de synthèse. Dans sa lettre de réponse Himmler a remercié Globocnik et lui a exprimé sa reconnaissance pour les services rendus au peuple allemand. De fait l'Aktion Reinhard a rapporté d'énormes revenus au Troisième Reich. Dés l'été 1942 près de 50 000 000 Reichsmarks en billets, devises, pièces et bijoux et aussi environ 1 000 wagons de textiles, dont 300 000 vêtements neufs avaient été collectés. Ces comptes sont à coup sûr sous-évalués. Il ne comprennent pas en effet les biens, en particulier immobiliers, qui ont été volés aux personnes déportées avant leur déportation. Globocnik avait ordonné la constitution d'un fichier central pour recenser les biens juifs volés. Mais les gardes prenaient tout ce dont ils pouvaient avoir besoin.

Un décompte final du 5 janvier 1944 a donné les valeurs suivantes:

Argent collecté en RM 73 852 080,74
Métaux précieux 8 973 651,60
Devises en billets 4 521 224,13
Devises en pièces d'or 1 736 554,12
Bijoux et valeurs diverses 43 662 450,00
Textiles 46 000 000,00

Total     178 745 960,59 RM
Odilo Globocnik est véritablement celui qui a conduit l'Aktion Reinhard. C'est lui qui a imposé aux intérêts économiques d'autres secteurs du Reich et aussi à la Wehrmacht l'assassinat de juifs qui travaillaient dans des entreprises pourtant indispensables à l'effort de guerre. L' Aktion Reinhard est le point culminant de la politique nazie d'extermination des juifs. Dans les camps de l'Aktion Reinhard ont été exterminés davantage d'êtres humains qu'à Auschwitz. Il n'y avait aucune sélection. Ces camps étaient organisés comme des usines de morts ; c'est pourquoi peu d'éxecutants étaient nécessaires.

Aktion T4

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Le programme Aktion T4 est la désignation courante, après la Seconde Guerre mondiale, pour l'assassinat systématique de plus de 100 000 aliénés et handicapés pendant la période du nazisme. 

Aktion T4

Ces assassinats systématiques sont décidés dès juillet 1939. Le bureau central est une villa au numéro 4 de la Tiergartenstraße à Charlottenburg, un des quartiers résidentiels de Berlin. La désignation « Aktion T4 » ne se trouve toutefois pas dans les documents de l'époque. On y trouve les termes Aktion, EU-Aktion ou E-Aktion.

Ce programme tire son origine de la théorie d'hygiène raciale développée dans les années 1920 ; il est lié à l'un des buts affichés de l'idéologie nationale-socialiste, à savoir la « destruction de la vie sans valeur ». Bien que ce soit le terme employé, il ne s'agit pas d'euthanasie dans le sens d'une aide à la mort souhaitée par un patient incurable, mais d'une exécution planifiée et systématique des « malades héréditaires, des fous, des personnes handicapées et des personnes socialement ou racialement non-souhaitées ». Le programme nommé « Aktion T4 » entre dans le cadre de la mise en application graduelle de l'un des noyaux de l'idéologie national-socialiste : la « réévaluation » ou le « réordonnement » du peuple allemand.

Ce programme comporte également des mesures économiques, telles des allocations familiales, l'allègement des impôts et l'attribution de « colonies » (Siedlerstellen) et de fermes à certaines familles ; ces mesures visent à promouvoir positivement l'augmentation du nombre d'enfants conformes aux critères raciaux recherchés par le national-socialisme. Des mesures sont également mises en place pour diminuer la proportion de la population non conforme aux critères non raciaux, dont les personnes souffrant de maladies héréditaires, par l'élimination des « vies sans valeur ». La mise en œuvre de l'idéologie eugéniste nationale-socialiste se résume en ces deux parties complémentaires : la promotion et la destruction.

En juillet 1939 a lieu une réunion entre le chef de la Santé du Reich, le Dr Leonardo Conti, le chef de la chancellerie du Reich, Hans Heinrich Lammers et le chef du Parteikanzlei (Secrétariat du parti NSDAP), Martin Bormann. L'objet des discussions est la poursuite des mesures de « destruction des vies sans valeur » et l'intégration des malades psychiques au programme. Becker était le spécialiste allemand de la mise à mort des êtres humains par gaz (zyklon B) dans le cadre de l'opération dite d'euthanasie. Après la fin de sa mission dans le cadre de l'action T4, il est affecté aux questions techniques des gazages à l'est. Fin 1941 et début 1942, il a visité tous les Einsatzgruppen opérant en URSS avec des camions à gaz pour tuer femmes, enfants, juifs et tziganes.

L'ordre donné par Hitler

« Adolf Hitler, Berlin - le 1er septembre 1939 - Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont chargés, sous leur responsabilité, d'étendre les attributions de certains médecins à désigner nominativement ceux-ci pourront accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi rigoureuse que possible. Adolf Hitler. » (cité dans Eugen Kogon/Hermann Langbein/Adalbert Rückerl - "Les chambres à gaz, secret d'État" - Seuil, 1987, p. 28).

Les installations T4

  • Grafeneck Gomadingen Bade-Wurtemberg - 20 janvier 1940 - décembre 1940
  • Brandebourg-sur-la-Havel Brandebourg - 8 février 1940 - Octobre 1940
  • Schloss Hartheim - Alkoven près de Linz Haute Autriche - 6 mai 1940 - décembre 1944
  • Sonnenstein  Pirna- Saxe - Juin 1940 - Septembre 1942
  • Bernburg Saxe-Anhalt - 21 novembre 1940 - 30 juillet 1943
  • Hadamar Hesse - Janvier 1941 - 31 juillet 1942

Le château d'Hartheim a abrité l'une des six stations d'euthanasie T-4. Entre 1939 et 1941 six stations d'euthanasie T-4 ont été construites dans le Reich allemand : Dans les domaines annexés par l'Allemagne au nord et à l'ouest de la Pologne (Reichsgaue Danzig-Prusse occidentale et Wartheland) existaient d'autres installations d'extermination ne faisant pas partie du programme T4.

Levinson Robert

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Robert Alan “Bob” Levinson (born March 10, 1948) is an American private investigator and retired DEA and FBI agent. He was taken hostage on March 9, 2007 when visiting Iran's Kish Island while supposedly researching a cigarette smuggling case, and is currently the longest held hostage in American history. U.S. officials believe Levinson, kidnapped exactly two weeks before the 2007 Iranian seizure of Royal Navy personnel, "was arrested by Iranian intelligence officials to be interrogated and used as a bargaining chip in negotiations with Washington". On December 12, 2013 the Associated Press reported that an investigation they led revealed that Levinson was working for the CIA. The US has stated that he was not an employee of the government at the time of his capture.

Levinson Robert

On April 4, 2007, a little over three weeks after Levinson was arrested, an article by Iranian state-run PressTV stated that he "has been in the hands of Iranian security forces since the early hours of March 9" and "authorities are well on the way to finishing the procedural arrangements that could see him freed in a matter of days". The same article explained that it was established that Levinson's trip to Kish "was purely that of a private businessman looking to make contact with persons who could help him make representations to official Iranian bodies responsible for suppressing trade in pirated products which is a major concern of his company". On January 8, 2013 the Associated Press reported that "the consensus now among some U.S. officials involved in the case is that despite years of denials, Iran's intelligence service was almost certainly behind the 54-second video and five photographs of Levinson that were emailed anonymously to his family. The tradecraft used to send those items was too good, indicating professional spies were behind them, the officials said ... While everything dealing with Iran is murky, their conclusion is based on the U.S. government's best intelligence analysis".

Media reported in August 2007 that Christine Levinson, wife of Robert, was planning a trip to Iran with their oldest son, Dan. The Department of State stressed that there was a travel warning to that country and they would be doing so at their own risk. Iran announced on September 23, 2007, that they would be allowed to visit the country. In December 2007 Christine and Dan traveled to Iran to attempt to learn more about Levinson's disappearance. They met with Iranian officials in Tehran and traveled to Robert's hotel on Kish, the Hotel Maryam. Airport officials allowed Christine and Dan to view the flight manifests for all flights leaving Kish during the time Robert was due to leave, but his name did not appear on any of the lists provided. They were also able to view Robert's signature from the hotel check-out bill on March 9. Iranian officials promised to provide an investigative report to the family, but have yet to do so. In July 2008 and subsequent interviews, Christine and Dan have said they wanted to travel to Iran again soon.

Pressed by Charlie Rose in an interview for CBS This Morning in September 2012, former Iranian President Mahmoud Ahmadinejad "did not deny Iran still has Levinson in its custody, and hinted that there had been talks about a prisoner exchange". Rose asked, "Is there anything that could happen, a trade or something, that could allow him to come back to the United States?" Ahmadinejad responded: I remember that last year Iranian and American intelligence groups had a meeting, but I haven't followed up on it. I thought they'd come to some kind of an agreement. CBS' John Miller says that "tacit admission that he's in their custody and that there have been talks", in and of itself, "is a big step".

In a 2008 interview with NBC's Brian Williams, Ahmadinejad was questioned regarding Levinson's case and its status. He responded: There was a claim made some time ago, some people came over, the gentleman’s family came over. They talked and met with our officials and were given our responses. I see no reason for a person who was given an Iranian visa and — came into Iran, arrived in Iran through official channels, to have problems here. Our security officials and agents have expressed their willingness to assist the FBI, if the FBI has any information about his travels around the world. We have said that we are ready to help, to assist with that matter. There are certain informations that only the FBI at the moment has. I am not an expert in that field, as you might appreciate, so I’m not going to make a judgment here whether that information, as they say, is true and only held by the FBI or other parties for that matter.

In June 2007, President George W. Bush released a statement on Levinson's case, saying: "I am ... disturbed by the Iranian regime's refusal so far to provide any information on Robert Levinson, despite repeated U.S. requests. I call on Iran's leaders to tell us what they know about his whereabouts." On January 13, 2009, U.S. Senator Bill Nelson revealed during Hillary Clinton's confirmation hearing that he believes Robert Levinson is being held in a secret prison in Iran. "The door has been closed at every turn", Nelson said during Clinton's confirmation hearing. "We think he is being held by the government of Iran in a secret prison." According to The New York Times, Levinson had been meeting with Dawud Salahuddin, (an American convert to Islam wanted for the 1980 murder of an Iranian dissident in the US) "just before he went missing". On March 8, 2013, the Obama administration released a statement to mark the sixth anniversary of Levinson's kidnapping. Press Secretary Jay Carney said, Finding him remains a high priority for the United States, and we will continue to do all that we can to bring him home safely to his friends and family, so they may begin to heal after so many years of extraordinary grief and uncertainty. The Iranian Government previously offered assistance in locating Mr. Levinson and we look forward to receiving this assistance, even as we disagree on other key issues.

Secretary of State John Kerry also met with Levinson's wife and son "to reiterate that the U.S. government remains committed to locating Mr. Levinson and reuniting him safely with his family". On March 6, 2012, approaching the five-year anniversary of Robert Levinson's captivity, The Federal Bureau of Investigation offered a $1 million reward for information leading to his safe recovery and return. In addition, a campaign was launched, using billboards, radio messages, flyers, and a telephone hotline to publicize this reward and obtain information of his whereabouts. In conjunction with this announced reward, the Society of Former Special Agents of the Federal Bureau of Investigation announced that it was giving the two youngest Levinson children $5,000 each to help with their college costs.

According to the Associated Press, Levinson's family received "irrefutable proof" of life late in 2010. On December 9, 2011, the family released the hostage video dated from November 2010. In the video, Robert appears to have lost considerable weight, and repeatedly pleads for help in returning home. On January 8, 2013, Levinson's family released photos to the media showing the former agent in an orange jumpsuit with overgrown and unkempt hair. A family spokesman told CNN the photographs were received in April 2011. CNN reported: "Asked why the family is releasing the images now, more than 18 months later, the spokesman said: 'The family is anxious that not enough is being done. There is frustration with the lack of progress on the case.'" In an interview with CNN's Christiane Amanpour during his trip to the United Nations General Assembly in September 2013, Iranian President Hassan Rouhani spoke of cooperation regarding Levinson's case. "We are willing to help, and all the intelligence services in the region can come together to gather information about him to find his whereabouts", Rouhani told Amanpour, "and we're willing to cooperate on that".

In a subsequent interview with Charlie Rose, Rouhani said, "As to where his whereabouts when he disappeared, I personally have no information on those details, but naturally when someone disappears their family is suffering in specific. Everyone must help. It's natural that everyone must help". During the Obama-Rouhani phone call on September 27, 2013, the first communication between the presidents of the two countries in 34 years, President Obama noted his concern about Levinson's disappearance to Rouhani, and expressed his interest in seeing him reunited with his family. On November 26, 2013, Levinson, a father of seven, became the longest held hostage in American history, surpassing Terry A. Anderson. According to his family, he suffers from type 1 diabetes, gout, and hypertension. His passport has never shown up in any other country.

Salahuddin Dawud

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Dawud Salahuddin, sometimes spelled Daoud Salahuddin (also known as Hassan Abdulrahman or Hassan Tantai) is an American convert to Islam who in 1980 killed Ali Akbar Tabatabai, an Iranian dissident and critic of Ruhollah Khomeini, and is in exile in the Islamic Republic of Iran. He shot Tabatabai on his front door posing as mailman in the last known successful Iranian assassination plot on U.S. soil.

Salahuddin Dawud

Dawud Salahuddin was born David Theodore Belfield in Roanoke Rapids, North Carolina, on November 10, 1950, and grew up in Bay Shore, New York, on Long Island, in a church-going Baptist family of four boys and one girl. According to Salahuddin, as a child the "most damage done" to him was the feeling he had that it was "an indecency, an insufficiency, certainly a shame not to be white". In 1963 he describes himself as having become politicized while watching news footage from Birmingham, Alabama, showing commissioner of public safety Bull Connor turn back civil-rights marchers with fire hoses and dogs, which caused him to develop "an implacable hatred toward all symbols of American authority". After graduating high school, he attended Howard University in Washington, D.C., for one semester. 

He was attracted to Islam because it is "color-blind" and converted at the age of 18. He frequented an Iranian student center run by Bahram Nahidian. During the early 1970s he spent time visiting prisons around Washington, D.C., to, "bring the message of Islam to black inmates". He met Said Ramadan in 1975 and Ramadan later became his mentor. He was heavily influenced by Said Ramadan, an Egyptian lawyer and Islamic scholar. An article in the New Yorker quotes him stating that as an "angry and alienated" African-American, "my biggest aspiration was to bring America to its knees, but I didn't know how".

Salahuddin first worked for the Islamic Republic of Iran in 1980, shortly after the Islamic Revolution as a security guard at an Iranian diplomatic office in Washington. He accepted an assignment from the Islamic government to assassinate Ali Akbar Tabatabai, a former member of the Shah's regime living in exile in Bethesda, Maryland. According to a 2002 article in The New Yorker magazine, Salahuddin first attempted to convince his Iranian employers to let him kill a more prominent American target, such as Henry Kissinger or Kermit Roosevelt, Jr.—the grandson of President Theodore Roosevelt who orchestrated the 1953 plot to depose Iran's elected prime minister Mohammad Mosaddeq. But Ali Akbar Tabatabai, an Iranian exile, had been holding meetings of a counter-revolutionary group at his home in Bethesda, and the Islamic government wanted him eliminated.

On July 22, 1980, Salahuddin showed up at Tabatabai's front door in Bethesda, Maryland, dressed as a mailman, telling Tabatabai's associate he had a special delivery package that required his signature. When Tabatabai appeared, Salahuddin shot him three times in the abdomen and fled. Tabatabai died 45 minutes later. Salahuddin made his way to Iran by way of Canada and Switzerland. Salahuddin arrived in Iran July 31, 1980, and has lived there most of the time with short periods in other Muslim countries and North Korea, being careful not to expose himself to extradition back to the United States for homicide. In his over thirty years as a fugitive he has worked as an English teacher, a war correspondent, and a Web editor, fought the Soviets alongside the Afghan Mujahideen, and acted "in a film by one of Iran's leading directors" in 2000. He married an Iranian woman, speaks Persian, and works as a freelance writer. He denies receiving any direct payments from the Iranian government aside from the $5,000 he received for killing Tabatabai.

In 1995 Salahuddin admitted to killing Tabatabai in an interview on ABC's 20/20 in Istanbul. In conversations with a reporter from The New Yorker magazine he denied the killing was "murderous", stating it was "an act of war...In Islamic religious terms, taking a life is sometimes sanctioned and even highly praised, and I thought that event was just such a time." According to the BBC, Salahuddin is known "by several other names", and U.S. magazine Time reported "he is also known as Hassan Abdul Rahman, a former editor of the state-sponsored English-language newspaper Iran Daily". According to Salahuddin he was a soldier with the Mujahideen in Afghanistan from December 1986 to May 1988. Salahuddin worked as chief online editor for Press TV, an English-language international television channel funded by the Iranian government, for three years before resigning in July 2009 following the disputed presidential elections. He is "close" to prominent Iranian reformists film director Mohsen Makhmalbaf and Masoumeh Ebtekar, the former spokeswoman for the hostage-takers at the United States Embassy in Tehran.

Salahuddin has had some indirect contact with American authorities. Shortly after the first bombing of the World Trade Center in 1993, U.S. intelligence agents established contact with Salahuddin, who "began a back-channel relationship with American authorities and talked about returning to the United States to stand trial in the murder of Tabatabai". He sent a letter to U.S. Attorney General Janet Reno dated March 5, 1994, proposing mediating between the United States and "certain key figures in the worldwide Islamic movement" in return for freedom from prosecution. No reply was given to his letter. Salahuddin plays a sympathetic major character who aided the heroine of the 2001 film Kandahar by director Mohsen Makhmalbaf. The heroine of the film is a Canadian woman, born in Afghanistan, who slips back into Afghanistan, before the fall of the Taliban in order to try to rescue her sister. During her travels she is befriended by an English-speaking medic (Salahuddin) who turns out to be an exiled American political activist. The heroine of the film really did travel to Afghanistan, in an attempt to rescue her friend, and Salahuddin is an American in exile for a "political activity".

In response to criticism of his casting of Salahuddin, Makhmalbaf wrote in The Guardian that he (Makhmalbaf), had been tortured by the SAVAK, of which the murder victim Tabatabai was "a prominent member", and that Tabatabai's brother "does not understand that Belfield [Salahuddin] is also a victim—a victim of the ideal he believed in. His humanity, when he opened fire against his ideological enemy, was martyred by his idealism". After the film was released, Doug Gansler, then State's Attorney for Montgomery County, later Attorney General of Maryland, said that Salahuddin was still a wanted man. In 2006 Jean-Daniel Lafond released a film entitled American Fugitive: The Truth About Hassan, about Salahuddin. Lafond's film stirred controversy. Some reviewers called it "convincing, gripping, moving", while others thought it gave "credence to conspiracy theories debunked years ago" and sympathy for "a cold-blooded murderer"

Rohani Hassan

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Hassan Rohani, né le 12 novembre 1948 à Sorkheh, est un homme d'État, diplomate et universitaire iranien.

Rohani Hassan Rohani Hassan

Candidat à l'élection présidentielle iranienne de 2013, Hassan Rohani, présenté comme le seul candidat modéré de la campagne, est élu président de la République islamique d'Iran au premier tour, avec 50,7 % des suffrages exprimés. Né à Sorkheh, près de Semnan, il commence ses études religieuses en 1960, d'abord dans le séminaire de Semnan avant de rejoindre celui de Qom en 1961. Admis à l'université de Téhéran en 1969 où il obtient sa maîtrise de droit en 1972, Rohani continue ses études au Royaume-Uni à l'université calédonienne de Glasgow dont il détient un doctorat en droit constitutionnel. Outre sa langue maternelle, le persan, il parle couramment l'anglais, le français, l'allemand, le russe et l'arabe. En tant que jeune clerc, il commence ses activités politiques en suivant Rouhollah Khomeini pendant les débuts du mouvement de protestation islamique en Iran.

Après la victoire de la révolution, il est élu député au Majlis en 1980 et le demeure pendant vingt ans, occupant la fonction de vice-président de l'Assemblée de 1992 à 2000. Durant la guerre Iran-Irak, Rohani est membre du Conseil suprême de défense de 1982 à 1988 et le chef de son Comité exécutif entre 1986 et 1988. Il est également le commandant des Forces aériennes iraniennes de 1986 à 1991. En 1986, avec un groupe d'officiels Iraniens modérés, il fait pression pour que les Américains vendent du matériel militaire à l'Iran en échange de négociations avec le Hezbollah, afin de faire libérer les otages américains au Liban. Cela déboucha sur l'affaire Iran-contra, scandale de l'ère Reagan où la vente d'armes à l'Iran par l'administration américaine fut révélée.

Hassan Rohani est le secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale de 1989 à 2005. Il est par ailleurs membre du Conseil de discernement depuis 1991, puis de l'Assemblée des experts depuis 2000. D'octobre 2003 à août 2005, il est également le négociateur en chef du dossier nucléaire iranien. À ce poste, il accepte en novembre 2004 la proposition formulée par la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne visant à suspendre l'enrichissement de matière fissile jusqu'à ce que l'Iran puisse prouver qu’il ne cherche pas à obtenir la bombe atomique ; cette décision lui vaut de devenir la cible de nombreux conservateurs iraniens, qui l'accusent d'avoir cédé aux demandes occidentales, et l'amènent à envoyer son collaborateur Mohammad Javad Zarif (devenu en 2013 son ministre des Affaires étrangères) renégocier un accord, finalement refusé par les Européens.

Hassan Rohani exprime son soutien aux manifestants lors du soulèvement postélectoral de 2009 et critique la répression menée par le régime à la suite de la réélection contestée du conservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de l'Iran. Le 14 avril 2013, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle du mois de juin. Perçu comme partisan d'un rapprochement avec les pays occidentaux et du respect des droits de l'homme, il bénéficie du soutien des « modérés » et fédère autour de lui le camp des « réformateurs » de l’opposition : il reçoit ainsi le soutien des anciens présidents Hachemi Rafsandjani, dont la candidature a été rejetée, et Mohammad Khatami. Quatre jours avant le scrutin, le candidat Mohammad Reza Aref se retire en sa faveur.

Le 14 juin, il est élu président à la surprise générale, en remportant 18 613 329 voix sur un total de 36 704 156, soit 50,71 % des suffrages, loin devant ses cinq adversaires, parmi lesquels le maire de Téhéran, Mohammad Ghalibaf (16,56 %). Hassan Rohani parle de « victoire de la modération sur l'extrémisme », tout en reconnaissant qu'il n'existe pas de solutions miracles pour résoudre les problèmes rencontrés par le pays, notamment au niveau économique. Il devra en outre composer avec le Guide de la Révolution, Ali Khamenei, dont les pouvoirs sont importants, et un Parlement à majorité très conservatrice. Considéré comme plus modéré que son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, il est toutefois parfois accusé de tenir un double discours, comme le pense le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, le comparant en « un loup déguisé en mouton », après des déclarations qu'il aurait prononcées le 2 août 2013 à l'occasion de la Journée annuelle de Jérusalem.

Après l'élection d'Hassan Rohani à la présidence de la République iranienne, l'Iran fait publiquement part de sa plus grande disposition à trouver un accord sur le nucléaire, alors que les sanctions prises par les pays occidentaux depuis plusieurs années portent leurs fruits. Fin novembre, un accord est trouvé entre Téhéran et le groupe 5 + 1 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie + l'Allemagne), qui prévoit notamment que l'Iran n'enrichisse pas d'uranium à plus de 5 % pendant six mois, dilue la moitié de ses stocks actuels, suspende les usines de Natanz, Fordow et Arak sans construire de nouveaux sites d'enrichissement, alors que l'AIEA aura désormais un accès quotidien et sans préavis à Natanz et Fordow. En contrepartie, les Occidentaux s'engagent à suspendre leurs sanctions économiques sur l'industrie, l'automobile, le commerce de l'or ou encore les exportations pétrochimiques, à ne pas essayer d'entraver encore plus la vente du pétrole iranien, en notant que ces levées sont « limitées, temporaires et ciblées » et peuvent à tout moment être annulées en cas de non-respect des engagements iraniens.

Hassan Rohani a également favorisé une présence féminine, encore timide, dans les instances dirigeantes du pays. Les Iraniennes peuvent être députée et même ministre, mais n’ont pas accès aux fonctions de juges. Aucune n’a été autorisée à se présenter à la présidentielle depuis 1979. Pour autant , si l’on compare l’Iran et les autres pays de cette région du monde, le statut des iraniennes reste un peu plus favorable et une volonté s’affirme progressivement de lutter contre la discrimination. En 1997, l’ex-président Mohammad Khatami avait nommé Masoumeh Ebtekar vice-présidente de la République et ministre de l’environnement. L’ex- président Mahmoud Ahmadinejad, qui lui a succédé, avait nommé en 2009 une femme à la tête du ministère de la Santé avant de la révoquer en 2013. 

Hassan Rohani, peu après sa nomination, nomme Elham Aminzadeh vice-présidente chargée des Affaires juridiques et des relations avec le Parlement. Il appelle aussi ses ministres à féminiser davantage leur ministère. Et il met en exergue par un message sur Twitter la nomination de Marzieh Afkham comme porte-parole de la diplomatie iranienne. Par contre, il ne créé pas de ministère de la femme, bien qu’il l’ait promis comme candidat à la présidence. En décembre 2014, à la suite de la révélation d'une affaire d'escroquerie, il avance vouloir combattre la corruption, dénonciation que les observateurs replacent dans le cadre de la lutte avec le clan conservateur, notamment le chef de la justice, Sadegh Larijani.

Babadi Ebrahim Rezaei

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Ebrahim Rezaei Babadi, né en 1955 à Abadan est un politicien iranien, et le gouverneur général de la province de Kermanshah, l'Iran depuis 2013 dans le cabinet Hassan Rouhani.

Babadi Ebrahim Rezaei

Il fut le premier gouverneur général de la province de Khorasan du Sud en 2e Cabinet Mohammad Khatami.

Khan Avaness

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Avaness Khan Mossaed-Saltaneh, Hovhannès Khan Mossaed-es Saltanach est un diplomate iranien d'origine arménienne né en 1865 à Téhéran.

En 1903, il devient représentant du gouvernement iranien à Berlin, poste qu'il quittera pour devenir ambassadeur à Londres et ensuite à Tōkyō. En 1932, de retour de l'ambassade de Tokyo, il mourut avant d'arriver à Téhéran. Il a traduit un grand nombre d'ouvrages en persan. Il a été un des traducteurs officiels de Nasseredin Shah avant de devenir représentant de son pays en Allemagne.


Khan Mirza Malkom

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Mirza Malkom Khan Nazem-ed-doleh est un Iranien d'origine arménienne converti au chiisme qui a été ambassadeur du gouvernement persan à Londres (1874-1889) et à Rome (1899-1909). 

Khan Mirza Malkom

Il a œuvré pour la modernisation et la démocratie en Perse. Il fut un des hommes ayant joué un rôle majeur pour l'instauration de la Constitution iranienne. Pendant son séjour à Londres, il a fondé un hebdomadaire en persan, Qanoun (« la Loi ») qui a fait paraître 52 numéros. En 1858, avec l'autorisation du chah Nassereddine, il forme la première loge maçonnique (Faramoush Khaneh) d'Iran. Quatre ans plus tard, sur ordre du chah, il met fin aux activités de cette loge. Critique littéraire et journaliste, il avait un style narratoire simple qui se distinguait du style de son époque et qui a permis aux futurs journalistes iraniens de s'exprimer dans un style tout nouveau. Le titre de Nazem-ed-doleh lui fut octroyé.

Pakravan Hassan

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Le général de division (Sar-Lashgar) Hassan Pakravan (1911-1979) a été le 2e directeur de la SAVAK, succédant à Teymour Bakhtiar.

Pakravan HassanPakravan Hassan

Fils d’un haut fonctionnaire et diplomate et d’une mère professeur à l’Université de Téhéran, il étudie au lycée français du Caire puis à l’Université de Liège et poursuit sa formation militaire dans les écoles d’artillerie de Poitiers et de Fontainebleau, ce qui en fait un parfait francophone. Il a été le numéro 2 de la police politique à sa création. Il a été directeur de cette organisation au moment de la révolte organisée par Rouhollah Khomeyni en 1963, en pleine révolution blanche. Condamné à mort par le tribunal militaire, Khomeyni fut sauvé par le général Pakravan qui insiste auprès du Chah pour commuer sa peine en un exil. Le Chah accepte et Khomeyni est exilé en Turquie et ensuite en Irak. En 1965, le général Pakravan est remplacé par un autre général, Nematollah Nassiri.

Pakravan assume ensuite les fonctions de ministre de l’information, d’ambassadeur à Paris (1969/73) et de conseiller des ministères des affaires étrangères et de la cour. En 1977, il est appelé à reprendre du service, en tant que le numéro 2 du ministère de la Cour, afin de mettre un terme à la corruption dans l’entourage du Chah. Après la révolution iranienne, il est arrêté et le tribunal islamique le condamne à mort sans lui laisser la possibilité de se défendre. Pakravan est exécuté le 11 avril 1979. Son épouse est décédée le 7 décembre 2014.

Sazman-e Ettela'at va Amniyat-e Keshvar (SAVAK)

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La SAVAK (Sāzmān-e Ettelā'āt va Amniyat-e Keshvar, Organisation pour le renseignement et la sécurité nationale) était le service de sécurité intérieure et le service de renseignement de l'Iran entre 1957 et 1979.

La SAVAK est fondée en 1957 avec l'assistance de la CIA et du Mossad avec pour mission de protéger le Shah, Mohammad Reza Pahlavi et de contrôler l'opposition, en particulier politique. Son premier directeur est le général Teymour Bakhtiar 1 qui est remplacé par Hassan Pakravan en 1961 puis assassiné. Pakravan est remplacé en 1965 par le général Nematollah Nassiri, un proche du Shah, et le service fut réorganisé et devint de plus en plus “efficace” face à l'opposition islamique et communiste (Toudeh) de plus en plus remuante. La SAVAK était sous les ordres directs du premier ministre et possédait des liens étroits avec l'armée.

La SAVAK avait virtuellement des pouvoirs illimités d'arrestation et de détention. Elle opérait dans ses propres centres de détention, comme la célèbre prison d'Evin. Il est de notoriété publique que la SAVAK soumettait régulièrement ses détenus récalcitrants à la torture physique. En plus de ses activités domestiques, le service se chargeait de la surveillance des iraniens à l'étranger (tels les étudiants boursiers à l'étranger, particulièrement en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni).

Des agents de la SAVAK menaient aussi des opérations les uns contre les autres. Teymour Bakhtiar fut assassiné par des agents de la SAVAK en 1970, et Mansour Rafizadeh, directeur d'opérations de la SAVAK aux États-Unis, rapporta que le téléphone du Général Nassiri était sous écoute. Hussein Fardust, un ancien camarade de classe du Chah, a été directeur délégué de la SAVAK jusqu'à ce qu'il soit nommé chef de l'Inspection Impériale, aussi connue sous le nom de Bureau Spécial du renseignement, qui s'occupait de surveiller les officiels de haut niveau, dont les directeurs de la SAVAK. En outre, la SAVAK a été impliquée dans l'affaire du vendredi noir.

Après le départ en exil du Shah en janvier 1979, les 15 000 agents de la SAVAK furent la cible de représailles aveugles et déchainées. La plupart de ses dirigeants furent assassinés, un bon nombre de ses employés furent exécutés arbitrairement sur l'ordre de Rouhollah Khomeini dès sa prise du pouvoir en février de la même année. Khomeini avait annoncé que les gens de l'ancien régime devraient se présenter pour se bénéficier de "la justice islamique" et "être libérés" si innocents. Sur cette affirmation, un grand nombre des savaki se sont rendus et ont été exécutés. L'un des anciens directeurs de la SAVAK qui avait conseillé d'exiler Khomeiny plutôt que de le condamner à mort, s'est rendu en Iran et a été fusillé. Selon Alexandre de Marenches, Khomeiny ne voulait pas qu'on puisse dire qu'il lui devait la vie. La SAVAK a été remplacée par la SAVAMA, Sāzmān-e Ettelā'āt va Amniat-e Melli-e Irān (« Organisation du renseignement et de la sécurité de la nation iranienne »). La SAVAMA sera par la suite renommée VEVAK, Vezārat-e Ettelā'āt va Amniat-e Keshvar (« Ministère des renseignements et de la sécurité nationale »).

Directeurs de la SAVAK

  • Teymour Bakhtiar (1957-1961)
  • Hassan Pakravan (1961-1965)
  • Nematollah Nassiri (1965-1978)
  • Nasser Moghaddam (1978-1979)

Nassiri Nematollah

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Nematollah Nassiri (1911 - 16 février 1979) est un général des forces armées iraniennes qui a été à la tête des services de renseignements SAVAK entre 1965 et 1978.

Nassiri Nematollah Nassiri Nematollah

Né en 1911, à Sanguessar, à proximité de Semnan, il a fait ses études secondaires à Téhéran. Admis en 1929 à l’École des Officiers de l'armée, il commence sa carrière comme 2e lieutenant affecté à la première division de l’armée de terre. En 1949, en tant que lieutenant colonel, il est nommé commandant à Kerman. Le 16 août 1953, Il se distingue par sa fidélité inconditionnelle au Shah en remettant au premier ministre Mossadegh l’ordonnance royale le destituant de ses fonctions. Il est immédiatement arrêté. 

Nematollah Nassiri retrouve sa liberté après le renversement du gouvernement de Mossadegh (19 août 1953). Il succède au général Pakravan à la tête de la SAVAK. En 1978, il est nommé ambassadeur au Pakistan et remplacé par le général Moghaddam. Après quelques mois, il retourne en Iran tout en sachant qu’il allait être arrêté par le gouvernement. Après la Révolution iranienne, il est parmi les quatre premiers généraux torturés et exécutés par le nouveau régime islamique.

Mossadegh Mohammad

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Mohammad Mossadegh, né le 16 juin 1882 à Téhéran et mort le 5 mars 1967 à Ahmadabad, est un homme d'État iranien, Premier ministre par deux fois, de 1951 à 1952, puis de 1952 à 1953. Il est le premier chef de gouvernement élu démocratiquement en Iran et occupe le poste jusqu'en 1953, date du renversement de son gouvernement par un coup d'État.

Mossadegh Mohammad

Son gouvernement introduit un ensemble de réformes sociales et politiques progressistes telles que la mise en place d'une sécurité sociale, le contrôle des loyers ou l'initiation de réformes agraires significatives. La décision la plus notable prise sous son administration reste toutefois sa nationalisation de l'industrie pétrolière iranienne, alors sous contrôle britannique depuis 1913, face au refus de l'Anglo-Persian Oil Company (APOC) de renégocier les termes du contrat d'exploitation des gisements pétroliers iraniens. Il tente d'instaurer une démocratie laïque et de conserver une relative indépendance du pays face aux puissances étrangères. Chassé du pouvoir par le coup d'État du 19 août 1953 car portant atteinte aux intérêts occidentaux en Iran, il est remplacé par le général Fazlollah Zahedi et est placé en résidence forcée pour le restant de ses jours. Par son opposition farouche à l'intervention des puissances occidentales dans les affaires intérieures iraniennes, Mossadegh est généralement considéré comme l'une des figures du nationalisme au XXe siècle.

Né à Téhéran en 1882, fils de Mirza Hedayat Ashtiani, Bakhtiari, haut fonctionnaire au ministère des finances de Nasserdin Chah, et de Malek Taj Firuz Najm os-Saltaneh, princesse Qajar nièce d’Abbas Mirza, il perd son père à l’âge de dix ans et sera élevé par sa mère qui lui inculquera dès son plus jeune âge la notion de conscience sociale. Il épouse en 1903 Zia os-Saltaneh qui lui donnera cinq enfants : deux fils – Ahmad et Gholamhossein – et trois filles – Zia Ashraf, Mansoureh et Khadijeh. Il est nommé dès l’âge de quinze ans inspecteur des finances de la province du Khorassan. Le Chah, satisfait de son honnêteté, lui accordera le titre de "Mossadegh os-Saltaneh" (Celui dont l’honnêteté a été constatée). À la suite de la révolution constitutionnelle, il est élu représentant d’Ispahan à la première assemblée du Parlement nouvellement créé mais refuse de siéger car il se considère comme trop jeune.

Il démissionne en 1909 de son poste d’inspecteur des finances afin de poursuivre ses études et se rend en France pour étudier à l’École libre des sciences politiques. Il se rend ensuite en Suisse, où il poursuit des études de droit à l’université de Neuchâtel. Devenu docteur en droit, il revient en Iran en 1914 pour y occuper plusieurs fonctions administratives. Il accèdera en 1920 à la fonction de gouverneur de la province du Fars. Opposé au couronnement de Reza Chah, son argument était le suivant : « Reza Shah gouverne très bien le pays et il faut qu'il continue à le faire. Pour cela, il doit rester Premier ministre. S'il devient Roi, soit il respecte le principe de monarchie démocratique, constitutionnelle, et il ne doit pas gouverner, et cela serait dommage. En revanche, s'il se décide à gouverner en tant que Roi, il deviendra par définition un dictateur, et nous ne nous sommes pas battus en faveur de la démocratie pour avoir encore une fois un Roi dictateur. »

Il s'écarte de la vie politique jusqu’à l’éviction de Reza Shah en 1941 au profit de son fils Mohammad Reza Chah. Il revient alors à la vie politique et sera successivement ministre des finances, gouverneur de la province d’Azerbaïdjan, ministre des affaires étrangères et premier ministre. C’est alors qu’il joue un rôle crucial dans la nationalisation de l’industrie pétrolière en Iran. Renversé par un coup d'État fomenté par la CIA en 1953 à la suite de l’opération Ajax et condamné à trois ans d’emprisonnement, il sera ensuite assigné à résidence dans son village ancestral d’Ahmadabad où il décédera en 1967. Les autorités, refusant d’exaucer ses dernières volontés, n’autoriseront pas son inhumation près de la tombe des martyrs du 30 Tir et il sera enterré sous la salle à manger de sa propriété familiale. Mohammad Mossadegh est nommé vice-ministre des finances en 1917. Élu en 1925 à la cinquième assemblée du Parlement iranien, il s'oppose à la nomination du Premier ministre, Reza Khan en tant que nouveau monarque d'Iran. L'assemblée légitime cependant la création de la nouvelle dynastie Pahlavi (115 votes pour, 5 contre, 30 abstentions). Reza Khan, devenu Reza Chah Pahlavi, le contraint alors à s'éloigner de la vie politique, notamment en empêchant sa réélection à la septième assemblée et en le faisant arrêter par deux fois et exiler dans son village d'Ahmadabad.

En 1942, à la suite de l'avènement du nouveau roi, Mohammad Reza Chah Pahlavi, Mossadegh revient à la politique en siégeant de nouveau au Parlement iranien dans les rangs des nationalistes. Le nationalisme est de retour en Iran à cette époque, alors que l'influence des puissances étrangères, notamment celle du Royaume-Uni, est à son apogée. Le pétrole, dont l'Iran était le plus ancien et principal producteur au Moyen-Orient, échappe à l'emprise du gouvernement qui ne perçoit que des redevances octroyées par la toute-puissante Anglo-Iranian Oil Company (AIOC), devenue alors propriété de l'Amirauté britannique. De plus, durant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés occupent l'Iran pour ravitailler le front russe en humiliant la population locale. Ils utilisent pour ce faire le chemin de fer trans-iranien. Fait qui alimente les polémiques, Mossadegh allant jusqu'à accuser Reza Chah de l'avoir fait construire afin de permettre aux Anglais d'envahir plus facilement le pays ! La réaction populaire à ces interventions étrangères porte Mohammad Mossadegh, chef du parti « Jebhe-ye Melli » (Front national) au pouvoir.

Mossadegh Mohammad

Après avoir nationalisé l'Anglo-Iranian Oil Company, Mossadegh est élu Premier ministre le 29 avril 1951 avec l'appui des factions religieuses (conduites par l'ayatollah Abou al-Qassem Kachani). Il entreprend alors une politique anti-britannique : Fermeture des consulats, expulsion du personnel britannique de la compagnie pétrolière. La Grande-Bretagne porte plainte devant la Cour internationale de justice, mais est déboutée le 22 juillet 1952 (Anglo-lranian Oil Co. Mossadegh rencontre de nombreuses personnalités politiques américaines à l'occasion d'un voyage aux États-Unis du 6 octobre au 18 novembre 1951. L'hebdomadaire américain Time Magazine lui décerne le titre d' "homme de l'année 1951". En juillet 1952, un conflit constitutionnel avec le Chah provoque la démission de Mossadegh : le Chah refuse en effet d'accorder le contrôle de l'armée au gouvernement. Mossadegh démissionne le 16 juillet et le Chah le remplace par Ghavam os-Saltaneh. La foule descend alors dans la rue pour exiger le retour de Mossadegh. Le Chah cède après trois jours d'émeutes et le renomme Premier ministre le 20 juillet. Il prépare alors un référendum en vue de la réforme électorale.

Les membres du parti de Mossadegh ayant été élus au Parlement étaient payés par le gouvernement Britannique pour voter contre les intérêts du parti. Apprenant cela, Mossadegh cherche à dissoudre le Parlement et organise le 3 août 1953 un référendum dans ce sens en faisant disposer les urnes du "oui" et du "non" à plusieurs mètres l'une de l'autre, procédé qui ajouta de l'eau au moulin des ennemis du Front national et devait permettre au Chah de changer le gouvernement. La dissolution du Parlement sera votée par le peuple en grande majorité. Le 15 août 1953, le Chah, convaincu du soutien des Américains, signe un décret impérial de renvoi de Mossadegh et le remplace par le Général Zahedi. Le décret est porté à Mossadegh par le commandant de la garde impériale, que Mossadegh fait immédiatement arrêter, décret d'ailleurs illégal faute d'accord préalable du Parlement. Le Chah, croyant avoir échoué, s'enfuit alors à l'étranger.

Cette opération (nom officiel TP-AJAX), est une opération secrète menée par le Royaume-Uni et les États-Unis, exécutée par la CIA. Le but de cette opération est de replacer le Chah sur le trône par un coup d'État, ceci afin de préserver les intérêts occidentaux dans l'exploitation des gisements pétrolifères iraniens, une « action [justifiée] par les contingences de la guerre froide et la peur que les Soviétiques envahissent et prennent le pouvoir à Téhéran si Londres envoyait ses navires de guerre18 » comme ils tentaient d'influencer Téhéran durant la crise irano-soviétique de 1946. Dans le cadre de cette opération, la publication par la presse de copies du décret impérial déstabilise le régime de Mossadegh. Des émeutes sont provoquées et renforcées par la participation d'agents provocateurs financés par la CIA et ayant infiltré les rangs du parti Tudeh.

Durant l’administration du président Bill Clinton en 2000, à la suite d'un rapport publié, la secrétaire d’État Madeleine Albright a reconnu officiellement le rôle des États-Unis dans l'organisation et le soutien financier du coup d’État de 1953. En 2013 la CIA rend publics des documents classifiés attestant à son tour de l'implication des Américains dans ce coup d'État. Le 18 août, une nouvelle tentative est lancée et le général Zahedi devient Premier ministre en faisant arrêter Mossadegh et ses partisans. L’opération Ajax a réussi et le Chah – réfugié à Rome – peut rentrer au pays quelques jours plus tard. Mossadegh est condamné à trois années de prison, à l'issue desquelles il sera assigné à résidence dans son village d'Ahmadabad sous la surveillance de la SAVAK (police secrète du Chah). Il y restera jusqu'à sa mort, en mars 1967. La destitution de Mossadegh permet l'arrivée des Américains dans le grand jeu pétrolier du pays. Ainsi, en 1954, un consortium international composé principalement de compagnies britanniques et américaines et secondairement françaises et hollandaises, est créé pour gérer la production pétrolière de l'Iran.

Mossadegh est un fervent monarchiste. Il rappelle à chaque fois que l'occasion se présente, sa grande fidélité à la personne du Shah et à l'institution de la monarchie. En tant que partisan de la propriété privée, il est opposé au parti Toudeh et au communisme. C'est un esprit profondément social : sur son ordre, son traitement mensuel de ministre ou député, est distribué aux étudiants pauvres de la faculté de droit. Contrairement à la majorité des politiques iraniens, alors qu'il est devenu l'un des plus grands contribuables d'Iran, Mossadegh s'acquitte de ses impôts très scrupuleusement. Lors de la Révolution blanche du Shah, il distribue volontairement toutes ses terres et demande à ses enfants d'en faire autant. Professant des idées laïques il ne laissera pas Mehdi Bazargan prendre le poste de ministre de la culture car il le considère comme étant trop religieux et voulant « mettre le voile sur la tête de toutes les filles à l'école » La CIA « comprenait les raisons du positionnement de Mossadegh ». Mossadegh ne condamna jamais grandement les États-Unis pour le coup d'État mais presque uniquement les Britanniques.

Byrne Malcolm

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Malcolm Byrne, Deputy Director and Director of Research, has worked at the Archive since 1986, and since 1990 has supervised the research process of identifying and obtaining documentation for the Archive's collections. 

Byrne Malcolm Byrne Malcolm

He currently directs the Openness in Russia and Eastern Europe Project, and the U.S.-Iran Relations Project, both of which promote multinational and multi-archival approaches to the study of recent, controversial historical events. Previously, he served as co-director of the Iran-contra documentation project, and coordinated the Archive's project on U.S.-Soviet relations during the Cold War.

His latest book is Iran-Contra: Reagan’s Scandal and the Unchecked Abuse of Presidential Power (Kansas, 2014). His other books include The Chronology (Warner Books, 1987), The Iran-Contra Scandal: The Declassified History (The New Press, 1993), The 1956 Hungarian Revolution: A History in Documents (CEU Press, 2002), and the award-winning Mohammad Mosaddeq and the 1953 Coup in Iran (Syracuse, 2004). He is editor of "The National Security Archive Cold War Reader" series through CEU Press and co-editor of the Archive's microfiche publication series through ProQuest. 

His articles and book reviews have been published in The New York Times, The Washington Post, Los Angeles Times, The Christian Science Monitor, Columbia Journalism Review, Dissent, the Journal of Cold War Studies, Iranian Studies, Middle East Report, the Cold War International History Project Bulletin, and other publications, and he has appeared frequently on national television and radio broadcasts. He has also lectured on various subjects at a number of universities.

In 2006, he was a History and Public Policy Scholar at the Woodrow Wilson International Center for Scholars. Prior to joining the Archive, he was Assistant Editor for News Systems at The Washington Post, and an editor of Soviet/East European Report. He is a graduate of Tufts University and earned his M.A. in Soviet studies and economics at the Johns Hopkins University School of Advanced International Studies. In 1977, he taught English language and literature at the Jagiellonian University in Krakow, Poland.

Blanton Thomas S.

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Thomas S. Blanton is Director of the National Security Archive at George Washington University in Washington, D.C. The Archive won U.S. journalism's George Polk Award in April 2000 for "piercing self-serving veils of government secrecy, guiding journalists in search for the truth, and informing us all." 

Blanton Thomas S. Blanton Thomas S.

The Los Angeles Times (16 January 2001) described the Archive as "the world's largest nongovernmental library of declassified documents." Blanton served as the Archive's first Director of Planning & Research beginning in 1986, became Deputy Director in 1989, and Executive Director in 1992. He filed his first Freedom of Information Act request in 1976 as a weekly newspaper reporter in Minnesota; and among many hundreds subsequently, he filed the FOIA request and subsequent lawsuit (with Public Citizen Litigation Group) that forced the release of Oliver North's Iran-contra diaries in 1990.

His books include White House E-Mail: The Top Secret Computer Messages the Reagan-Bush White House Tried to Destroy (New York: The New Press, 1995, 254 pp. + computer disk), which The New York Times described as "a stream of insights into past American policy, spiced with depictions of White House officials in poses they would never adopt for a formal portrait." He co-authored The Chronology (New York: Warner Books, 1987, 687 pp.) on the Iran-contra affair, and served as a contributing author to three editions of the ACLU's authoritative guide, Litigation Under the Federal Open Government Laws, and to the Brookings Institution study Atomic Audit: The Costs and Consequences of U.S. Nuclear Weapons Since 1940 (Washington, D.C.: Brookings, 1998, 680 pp.). His latest book, Masterpieces of History: The Peaceful End of the Cold War in Europe, 1989, co-authored with Svetlana Savranskaya and Vladislav Zubok, won the Arthur S. Link-Warren F. Kuehl Prize for Documentary Editing of the Society for Historians of American Foreign Relations. His articles have appeared in The International Herald-Tribune, The New York Times, The Washington Post, Los Angeles Times, The Wall Street Journal, The Boston Globe, Slate, the Wilson Quarterly, and many other publications.

A graduate of Harvard University, where he was an editor of the independent university daily newspaper The Harvard Crimson, he won Harvard's 1979 Newcomen Prize in history. He also received the 1996 American Library Association James Madison Award Citation for "defending the public's right to know." He is a founding editorial board member of freedominfo.org, the virtual network of international freedom of information advocates; and serves on the editorial board of H-DIPLO, the diplomatic history electronic bulletin board, among other professional activities.


Sainte Jeanne

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Sainte Jeanne (en anglais Saint Joan) est un film américain, réalisé par Otto Preminger, sorti en 1957. Il s'agit d'une adaptation de la pièce Sainte Jeanne de Bernard Shaw, avec Jean Seberg dans le rôle de Jeanne d'Arc.

 

Sainte Jeanne d'Otto PremingerSainte Jeanne d'Otto Preminger

Sainte Jeanne d'Otto Preminger

Fiche technique

  • Titre : Sainte Jeanne
  • Titre original : Saint Joan
  • Réalisation : Otto Preminger
  • Scénario : Graham Greene d'après la pièce de Bernard Shaw
  • Direction artistique : Ray Simm
  • Costumes : John McCorry
  • Photographie : Georges Périnal, assisté de Denys N. Coop (cadreur)
  • Montage : Helga Cranston
  • Musique : Mischa Spoliansky
  • Production : Douglas Peirce et Otto Preminger
  • Société de production : Wheel Productions
  • Société de distribution : United Artists
  • Pays : américain
  • Langue : anglais
  • Genre : Film historique
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,85:1 - Son mono
  • Durée : 110 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 8 mai 1957

Distribution

  • Jean Seberg : Sainte Jeanne
  • Richard Widmark : Le Dauphin Charles VII
  • Richard Todd : Jean d'Orléans, « le Bâtard d'Orléans »
  • Anton Walbrook : Cauchon - évêque de Beauvais
  • John Gielgud : Comte de Warwick
  • Felix Aylmer : Inquisiteur
  • Archie Duncan : Robert de Baudricourt
  • Harry Andrews : John de Stogumber
  • Margot Grahame : Duchesse de la Tremouille
  • Barry Jones : De Courcelles
  • Francis De Wolff : La Tremouille
  • Finlay Currie : Renault de Chartres, archevêque de Reims
  • Victor Maddern : Soldat anglais
  • Bernard Miles : Bourreau
  • David Oxley : Gilles de Rais, « Barbe-Bleue »
  • Patrick Barr : Capitaine La Hire
  • Sydney Bromley : Steward de Baudricourt
  • Kenneth Haigh : Frère Martin Ladvenu
  • David Langton : Garde du Capitaine de Warwick
  • Skip Martin
  • Thomas Gallagher : Foul mouthed Frank (non crédité)
  • David Hemmings : Bit Part (non crédité)
  • Michael Lewin : Bit Part (non crédité)
  • Mark Milleham : Enfant français (non crédité)
  • Spoli Mills (non crédité)
  • Richard Palmer : Page (non crédité)
  • Susan Raie : La fille aux cheveux sombres (non crédité)
  • Norman Rossington : 2nd soldat au bûcher (non crédité)

Seberg Jean

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Jean Dorothy Seberg, née le 13 novembre 1938 à Marshalltown dans l'Iowa et morte le 30 août 1979 à Paris, est une actrice américaine qui passa une partie importante de sa carrière en France.

Seberg Jean Seberg Jean

Son père tient une pharmacie, sa mère est institutrice. À l’université Jean découvre le théâtre. Choisie parmi, dit-on, dix-huit mille postulantes, elle devient en 1957 la Jeanne d’Arc de Otto Preminger, aux côtés de Richard Widmark en Dauphin et Anton Walbrook en évêque Cauchon. Le réalisateur conquis par sa toute jeune interprète la dirige de nouveau dans «Bonjour tristesse» (1957) d’après Françoise Sagan. L’actrice est presque du même âge que la romancière et son héroïne, Cécile, qui porte un amour exclusif à un père élégant et futile joué par David Niven qu’entourent Deborah Kerr et Mylène Demongeot. Puis c’est le film déjanté de Jack Arnold, «La souris qui rugissait», avec Peter Sellers. Toujours en 1958, Jean Seberg épouse François Moreuil très introduit dans le milieu cinématographique français. L’intéressé est d’ailleurs le journaliste de «À bout de souffle» (1959) de Jean-Luc Godard, avec Jean-Paul Belmondo. La même année, il dirige personnellement son épouse dans «La récréation» avec Christian Marquand.

Divorcée en 1960 mais devenue l’égérie de «La Nouvelle Vague», Jean Seberg avec sa silhouette androgyne et son accent qui la fait paraître encore plus fragile et plus ingénue, travaille alors avec Claude Chabrol et Jean Becker mais aussi Jacques Besnard, Philippe de Broca, Jean Valère et Romain Gary, son nouveau mari de 1962 à 1970. Elle tourne cependant encore outre-Atlantique où elle joue souvent des rôles difficiles comme celui d’une schizophrène dans «Lilith» (1964) de Robert Rossen, et ses partenaires sont notamment Sean Connery, George Peppard, Clint Eastwood, Burt Lancaster. Mais l’actrice se met à rejeter les valeurs traditionnelles de l’Amérique blanche, anglo-saxonne et protestante dont elle est issue. Elle soutient les Amérindiens et les Noirs-Américains. Elle est alors mise à l’index de l’industrie cinématographique de son pays d’origine et subit les pressions du «Federal Bureau of Investigation». 

Déjà mère d’Alexandre Diego Gary (1963), elle accouche en 1970 d’une petite fille qui ne vivra que quelques heures et dont la rumeur lui prête comme père l’un des dirigeants du groupe extrémiste des «Black Panthers» mais qui serait en fait un jeune révolutionnaire d’Amérique latine. Dans les années soixante-dix, de moins en moins intéressée par sa carrière, Jean Seberg tourne néanmoins en Europe (France, Allemagne, Italie et Espagne) une dizaine de films parfois alimentaires. Elle s’essaie à la réalisation d’un court métrage («Ballad for Billy the Kid» 1974). En 1975 elle joue dans «Le grand délire» de Dennis Berry, son époux de 1972 à 1978. Mais dépressive et suicidaire elle devient toujours plus dépendante de l’alcool et de la drogue. Son dernier compagnon, l’Algérien Ahmed Hasni est soupçonné d’utiliser son argent à des fins personnelles et de la violenter.

Sollicitée par Raoul Coutard, le chef opérateur de «La Nouvelle Vague», l’actrice qui va bientôt fêter ses quarante et un ans, commence le tournage de son trente septième film, «La légion saute sur Kolwezi». Mais le 2 septembre 1979 elle est retrouvée morte dans sa voiture stationnée en région parisienne. L’enquête conclut à une absorption massive d’alcool et de barbituriques. Romain Gary accusera le FBI. Jean Seberg, belle et fragile actrice d’une trop opulente Amérique, est enterrée au cimetière Montparnasse dans le XIVème arrondissement de Paris. 

Filmographie

  • 1957 : Sainte Jeanne (Saint Joan), d'Otto Preminger : Jeanne d'Arc
  • 1958 : Bonjour tristesse d'Otto Preminger : Cécile
  • 1959 : La souris qui rugissait (The Mouse That Roared) de Jack Arnold : Helen Kokintz
  • 1960 : Let no man write my epitaph de Philip Leacock : Barbara Holloway
  • 1960 : La Récréation de François Moreuil et Fabien Collin : Kate
  • 1960 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard : Patricia Franchini
  • 1961 : Les Grandes Personnes de Jean Valère : Ann Westerling
  • 1961 : L'Amant de cinq jours de Philippe de Broca : Claire
  • 1961 : Congo vivo de Giuseppe Bennati
  • 1963 : À la française (In the french style) de Robert Parrish
  • 1964 : Lilith de Robert Rossen : Lilith Arthur
  • 1964 : Les Plus Belles Escroqueries du monde, sketch Le Grand Escroc de Jean-Luc Godard : Patricia Leacock
  • 1964 : Échappement libre de Jean Becker : Olga Celan
  • 1965 : Choc (Moment to moment) de Mervyn Le Roy
  • 1965 : Un milliard dans un billard de Nicolas Gessner : Bettina Ralton
  • 1966 : L'Homme à la tête fêlée (en) d'Irvin Kershner
  • 1966 : La Ligne de démarcation de Claude Chabrol : Mary, comtesse de Grandville
  • 1967 : Estouffade à la Caraïbe de Jacques Besnard : Colleen O'Hara
  • 1967 : La Route de Corinthe de Claude Chabrol : Shanny
  • 1968 : Les oiseaux vont mourir au Pérou de Romain Gary : Adriana
  • 1969 : Pendulum (Pendulum) de George Schaefer : Adèle Matthews
  • 1969 : La Kermesse de l'Ouest (Paint Your Wagon) de Joshua Logan : Elizabeth Rumson
  • 1970 : Airport de George Seaton : Tanya Livingston
  • 1970 : Vague de chaleur (Ondata di calore) de Nelo Risi
  • 1970 : Macho Callahan de Bernard Kowalski
  • 1971 : Questa specie d'amore d'Alberto Bevilacqua
  • 1972 : Kill (Police Magnum) de Romain Gary : Emily Hamilton
  • 1972 : L'Attentat d'Yves Boisset : Édith
  • 1972 : Le Tueur à gages (Camorra) de Pasquale Squitieri
  • 1973 : La Corruption de Chris Miller (La corrupcion de Chris Miller) de Juan-Antonio Bardem
  • 1974 : Pris au piège (Cat and Mouse) de Daniel Petrie
  • 1974 : Les Hautes Solitudes de Philippe Garrel : Marilyn Monroe
  • 1974 : Ballad for Billy the Kid, court métrage de Jean Seberg : la star
  • 1974 : Bianchi cavalli d'agosto de Raimondo del Balzo
  • 1975 : Le Grand Délire de Denis Berry : Emily
  • 1976 : Le Canard sauvage (Die wildente) de Hans W. Geißendörfer
  • 1978 : Le Bleu des origines de Philippe Garrel
  • 1979 : La légion saute sur Kolwezi de Raoul Coutard : scène coupée au montage

Réalisatrice

  • 1974 : Ballad for Billy the Kid (interprète des chansons du film)

Todd Richard

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Richard Todd (nom complet Richard Andrew Palethorpe-Todd) est un acteur britannique, né le 11 juin 1919 à Dublin (Irlande) et mort à Little Humby (Angleterre) le 3 décembre 2009.

Todd RichardTodd Richard

Son père, Andrew William Palethorpe-Todd, était un officier de l'armée britannique et un joueur de rugby célèbre défendant les couleurs de l'Irlande. Très jeune, Richard quitta Dublin pour le Devon (Angleterre) pour entrer à l'école de Shrewsbury. Au début de sa carrière, il joua dans des théâtres régionaux avant de fonder sa propre compagnie en 1939. Durant la Seconde Guerre mondiale, Richard Todd fut officier parachutiste dans la sixième division aéroportée britannique (division Pegasus). 

Il fut l'un des premiers officiers britanniques à se poser en Normandie au jour J, rejoignant le Major John Howard au Pegasus Bridge. Il apparaîtra plus tard dans deux films dans lesquels cette scène est narrée : Au sixième jour (1956) et Le Jour le plus long (1962). Dans ce dernier film, il incarne John Howard. Il fut marié deux fois : avec l'actrice Catherine Grant-Bogle (1949-1970, deux enfants), et avec Virginia Mailer (1970-1992, deux enfants).

Filmographie 

  • 1949 : Le Dernier Voyage (The Hasty Heart) de Vincent Sherman : le caporal Lachlan « Lachie » MacLachlan
  • 1950 : Le Grand Alibi (Stage Fright) d'Alfred Hitchcock : Jonathan Cooper
  • 1951 : Lightning Strikes Twice de King Vidor : Richard Trevelyan
  • 1952 : Robin des Bois et ses joyeux compagnons (The Story of Robin Hood and His Merrie Men) de Ken Annakin : Robin des Bois
  • 1953 : La Rose et l'Épée (The Sword and the Rose) de Ken Annakin : Charles Brandon
  • 1953 : Échec au roi (Rob Roy, the Highland Rogue) de Harold French : Rob Roy MacGregor
  • 1955 : Les Briseurs de barrages (The Dam Buster) de Michael Anderson : le commandant d'aviation Guy Gibson
  • 1955 : Le Seigneur de l'aventure (The Virgin Queen) de Henry Koster : Sir Walter Raleigh
  • 1956 : Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy : Hans Axel de Fersen
  • 1956 : Au sixième jour (D-Day the Sixth of June) de Henry Koster : le lieutenant colonel John Wynter
  • 1957 : Sainte Jeanne d'Otto Preminger : le bâtard Jean de Dunois
  • 1957 : Commando sur le Yang-Tsé de Michael Anderson : le capitaine de corvette Kerans
  • 1958 : La Rivière des alligators (The Naked Earth) de Vincent Sherman : Danny Halloran
  • 1961 : Le crime ne paie pas, film à sketches de Gérard Oury, épisode L'Homme de l'avenue : l'officier Roberts William
  • 1962 : Le Jour le plus long de Ken Annakin : le major John Howard
  • 1965 : Opération Crossbow de Michael Anderson : le commandant d'aviation Kendall
  • 1965 : La Bataille de la Villa Fiorita (The Battle of the villa Fiorita) de Delmer Daves : Darrel
  • 1967 : The Love-Ins d'Arthur Dreifuss : le docteur Jonathan Barnett
  • 1970 : Le Dépravé (Il dio chiamato Dorian) de Massimo Dallamano : Basil Hallward
  • 1972 : Asylum, film à sketches de Roy Ward Baker, épisode Frozen Fear : Walter
  • 1978 : Le Grand Sommeil (The Big Sleep) de Michael Winner : le commandant Barker
  • 1983 : Le Manoir de la peur (House of the Long Shadows) de Pete Walker : Sam Allyson
  • 1988 : Murder One de Graeme Campbell : le chasseur

La bataille d'angleterre

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La Bataille d'Angleterre (Battle of Britain) est un film de guerre britannique de Guy Hamilton, sorti en 1969. Le film retrace la plus importante bataille aérienne de l'histoire, la bataille d'Angleterre. En 1940, après l'écroulement de la France, le Royaume-Uni est la cible suivante des Allemands et la RAF constitue un maigre barrage avec à peine 600 chasseurs à opposer aux milliers d'appareils de la Luftwaffe. Après une courte scène sur la débâcle en France, le film débute sur les préparatifs de défense sur les terrains d'aviation de la RAF dans le sud de l'Angleterre tandis que, de l'autre côté de la Manche, en France, les Allemands préparent l'invasion.

Les Allemands organisent un débarquement d'invasion et prennent pour cibles les navires dans la Manche. En prélude à cette invasion, la décision est prise d'attaquer les stations radars et les aérodromes du sud de l'Angleterre afin d'obtenir la supériorité aérienne. La RAF compte alors dans ses rangs de nombreuses jeunes recrues inexpérimentées et des étrangers. Les pertes en matériel et surtout en pilotes sont terribles pour le Royaume-Uni et son aviation s'affaiblit de jour en jour. Des pilotes polonais (et autres nationalités, comme les Tchèques et un discret français), expérimentés mais non rompus aux procédures et tactiques britanniques1, sont finalement lancés dans la bataille. Mais une escadrille de bombardiers allemands se perd et prend pour cible Londres et espérant toucher quelques cibles d'occasion avant de se retirer vite vers ses bases.

Cette erreur conduit au bombardement vengeur de Berlin par la RAF. Hitler, furieux, veut alors réduire à néant la capitale britannique et ordonne à ses bombardiers de prendre les villes britanniques pour cible. Cette décision relâche la pression sur les aérodromes britanniques et permet ainsi à la RAF de se réorganiser et de s'attaquer aux escadrilles de bombardiers avec davantage de succès. Les Spitfire et Hurricane remportent de grandes victoires et le débarquement allemand est remis à plus tard. Hitler a d'autres projets en tête. Les attaques s'estompent et le Royaume-Uni est sauvé.

La bataille d'angleterre de Guy HamiltonLa bataille d'angleterre de Guy Hamilton

La bataille d'angleterre de Guy Hamilton

Fiche technique

  • Titre : La Bataille d’Angleterre
  • Titre original : Battle of Britain
  • Réalisation : Guy Hamilton
  • Scénario : Wilfred Greatorex et James Kennaway d'après le livre de Derek Dempster et Derek Wood, The Narrow Margin
  • Images : Freddie Young
  • Musique : Ron Goodwin
  • Décors : Maurice Carter, Bert Davey, William Hutchinson, Jack Maxsted, Gil Parrondo et Lionel Couch (non crédité)
  • Montage : Bert Bates
  • Production : Benjamin Fisz, Harry Saltzman et John Palmer pour Spitfire Productions
  • Pays d'origine : Royaume-Uni
  • Format : Couleur (Technicolor)
  • Genre : Guerre
  • Durée : 151 minutes (originellement)
  • Date de sortie : 15 septembre 1969

Distribution

  • Michael Caine (VF : Jean-Claude Balard) : Squadron Leader Canfield
  • Trevor Howard (VF : Duncan Elliott) : Air Vice Marshal Keith Park
  • Curd Jürgens (VF : Curd Jürgens) : Baron von Richter
  • Robert Shaw (VF : Raymond Loyer) : Squadron Leader Skipper
  • Laurence Olivier (VF : René Arrieu) : Air Chief Marshal Sir Hugh Dowding
  • Christopher Plummer (VF : Michel Gatineau) : Squadron Leader Colin Harvey
  • Harry Andrews (VF : René Bériard) : Senior civil servant
  • Ian McShane (VF : Jacques Thébault) : Sgt. Pilot Andy
  • Kenneth More (VF : Pierre Leproux) : Group Capt. Baker
  • Nigel Patrick (VF : Albert Augier) : Group Capt. Hope
  • Michael Redgrave (VF : André Valmy) : Air Vice Marshal Evill
  • Ralph Richardson : Sir David Kelly
  • Patrick Wymark (VF : Roger Lumont) : Air Vice Marshal Trafford Leigh-Mallory
  • Susannah York : Section Officer Maggie Harvey
  • Michael Bates (VF : Georges Hubert) : Warr. Off. Warrick
  • Nick Tate : RAF pilot
  • Robert Flemyng (VF : Georges Atlas) : Wing Cmdr. Willoughby
  • Isla Blair : Mrs. Andy
  • Barry Foster : Squadron Leader Edwards
  • John Bascomb : Farmer
  • Edward Fox (VF : Jacques Deschamps) : Pilot Officer Archie
  • Tom Chatto : Willoughby's assistant controller
  • W.G. Foxley : Squadron Leader Evans
  • James Cosmo : Jamie
  • David Griffin : Sgt. Pilot Chris
  • Jack Gwillim : Senior air staff officer
  • Myces Hoyle
  • Duncan Lamont (VF : Henry Djanik) : le sergent Arthur
  • Sarah Lawson
  • Mark Malicz
  • André Maranne : French NCO
  • Anthony Nicholls (VF : Jean-François Laley) : le ministre de l'Air
  • Nicholas Pennell
  • Jean Wladon
  • Wilfried van Aacken
  • Karl-Otto Alberty : Generaloberst Jeschonneck
  • Alexander Allerson
  • Dietrich Frauboes
  • Alf Jungermann
  • Peter Hager
  • Wolf Harnisch
  • Reinhard Horras
  • Helmut Kircher
  • Paul Neuhaus
  • Malte Petzel
  • Manfred Reddemann
  • Hein Riess
  • Rolf Stiefel
  • Brian Grellis : un pilote

Servais Jean

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Jean Servais (Anvers 24 septembre 1910 - Paris 17 février 1976), est un comédien belge de théâtre et de cinéma. 

Servais JeanServais Jean

Après des études de droit, il s'inscrit au Conservatoire d'art dramatique de Bruxelles où il remporte le deuxième prix. Son talent dramatique est remarqué par Raymond Rouleau et il est embauché par le Théâtre du Marais pour lequel il joue dans Le Mal de jeunesse, un succès à Bruxelles et à Paris. Il intègre ensuite la troupe de théâtre de Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud. Criminel de Jack Forrester (1932) est le premier film dans lequel il tourne. Pendant les années 1930, il joue dans La Chanson de l'adieu (1934) et dans La vie est magnifique (1938). Après la Seconde Guerre mondiale, il tourne dans La Danse de mort de Marcel Cravenne (1948).

Dans les années 1950, il est impressionnant dans le rôle d'un truand en bout de course dans Du rififi chez les hommes de Jules Dassin (1955) et il incarne Alejandro Gual dans La fièvre monte à El Pao de Luis Buñuel (1959). Pendant les années 1950 et 1960, Servais retrouve la troupe Renaud-Barrault pour quelques drames comme La Répétition ou l'amour puni (1950), Volpone (1955) et Marat-Sade (1966). Durant les années 1960, Servais tient des rôles mineurs dans des films populaires comme Le Jour le plus long (The Longest Day) (1962) et dans L'Homme de Rio (1964). Il a continué à tourner pendant les années 1970 : on le voit notamment dans La Plus Longue Nuit du diable, un film italo-belge d'horreur (1971) et dans Le Protecteur, un film relatant l'histoire d'un père qui essaie de sortir sa fille du milieu de la prostitution (1974).

Filmographie

  • 1932 : Criminel, de Jack Forrester
  • 1933 : La Voix sans visage, de Léo Mittler
  • 1934 : Les Misérables, de Raymond Bernard
  • 1934 : Dernière heure, de Jean Bernard-Derosne
  • 1934 : Angèle, de Marcel Pagnol
  • 1934 : La Chanson de l'adieu, de Géza von Bolváry et Albert Valentin
  • 1934 : Jeunesse, de Georges Lacombe
  • 1934 : Amok, de Fédor Ozep
  • 1935 : Bourrasque, de Pierre Billon
  • 1935 : Une fille à papa, de René Guissart
  • 1936 : Valse éternelle, de Max Neufeld
  • 1936 : Les Réprouvés, de Jacques Séverac
  • 1936 : Rose ou Les quatre roues de la fortune, de Raymond Rouleau
  • 1936 : Gigolette, d'Yvan Noé
  • 1937 : Police mondaine, de Michel Bernheim et Christian Chamborant
  • 1938 : Terre de feu (Terra di fuoco), de Marcel L'Herbier et Giorgio Ferroni
  • 1938 : La vie est magnifique, de Maurice Cloche
  • 1939 : L'Étrange nuit de Noël, d'Yvan Noé
  • 1939 : Quartier sans soleil, de Dimitri Kirsanoff
  • 1940 : Ceux du ciel, d'Yvan Noé
  • 1940 : Finance noire ou Guet-apens dans la forêt, de Félix Gandera
  • 1941 : Fromont jeune et Risler aîné, de Léon Mathot
  • 1942 : Mahlia la métisse, de Walter Kapps
  • 1942 : Patricia, de Paul Mesnier
  • 1943 : Tornavara, de Jean Dréville
  • 1943 : La Vie de plaisir, d'Albert Valentin
  • 1946 : Amants sans amour (Amanti senza amore), de Gianni Franciolini
  • 1946 : La Septième porte, d'André Zwobada
  • 1946 : La Danse de mort, de Marcel Cravenne
  • 1948 : La Terre tremble (La Terra trema), de Luchino Visconti (voix off)
  • 1948 : Une si jolie petite plage, d'Yves Allégret
  • 1949 : Mademoiselle de la Ferté, de Roger Dallier
  • 1949 : Le Furet, de Raymond Leboursier
  • 1950 : Le Château de verre, de René Clément
  • 1950 : Gauguin, d'Alain Resnais (voix off)
  • 1951 : Toulouse Lautrec, de Robert Hessens (voix off)
  • 1952 : Loguivy-de-la-Mer, de Pierre Gout (voix off)
  • 1952 : Le Plaisir, de Max Ophüls
  • 1953 : Tourbillon ou Tourbillon des passions, d'Alfred Rode
  • 1953 : Les Crimes de l'amour, sketch Mina de Vanghel de Maurice Clavel
  • 1953 : Rue de l'Estrapade, de Jacques Becker
  • 1954 : Le Chevalier de la nuit, de Robert Darène
  • 1955 : Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin
  • 1955 : Les héros sont fatigués, d'Yves Ciampi
  • 1955 : Le Couteau sous la gorge, de Jacques Séverac
  • 1956 : La Châtelaine du Liban, de Richard Pottier
  • 1957 : La Roue, d'André Haguet et Maurice Delbez
  • 1957 : Celui qui doit mourir, de Jules Dassin
  • 1957 : Quand la femme s'en mêle, d'Yves Allégret
  • 1957 : La Déroute, d'Adonis Kyrou - documentaire - (voix off)
  • 1958 : Tamango, de John Berry
  • 1958 : Cette nuit-là, de Maurice Cazeneuve
  • 1958 : Jeux dangereux, de Pierre Chenal
  • 1960 : La fièvre monte à El Pao, de Luis Buñuel
  • 1960 : Meurtre en 45 tours, d'Étienne Périer : Maurice Faugères
  • 1960 : Le Sahara brûle, de Michel Gast
  • 1961 : Vendredi 13 heures (An einem Freitag um halb zwölf), d'Alvin Rakoff
  • 1961 : Les Menteurs, d'Edmond T. Gréville
  • 1961 : Le Jeu de la vérité, de Robert Hossein
  • 1962 : Les Frères corses (I Fratelli Corsi), d'Anton Giulio Majano
  • 1962 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury, sketch L'Affaire Hughes
  • 1962 : Le Jour le plus long (The Longest Day), de Ken Annakin
  • 1962 : Le Sang des autres, de Mario Marret - court métrage - (voix off)
  • 1963 : La Cage, de Robert Darène
  • 1963 : Soupe aux poulets, de Philippe Agostini
  • 1963 : Chasse à la mafia (Rififí en la ciudad), de Jesus Franco
  • 1964 : L'Homme de Rio, de Philippe de Broca
  • 1964 : Un soir... par hasard, d'Yvan Govar
  • 1965 : Sursis pour un espion, de Jean Maley
  • 1965 : Thomas l'imposteur, de Georges Franju
  • 1966 : Le train bleu s'arrête 13 fois de Yannick Andréi, épisode : Menton, le fugitif
  • 1966 : Les Centurions (Lost Command), de Mark Robson
  • 1966 : Avec la peau des autres, de Jacques Deray
  • 1968 : Coplan sauve sa peau, d'Yves Boisset
  • 1968 : Requiem pour une canaille (Qualcuno ha tradito), de Franco Prosperi
  • 1968 : Les Hommes de Las Vegas (Las Vegas, 500 millones), d'Antonio Isasi Isasmendi
  • 1968 : Une veuve dans le vent (Meglio vedova), de Duccio Tessari
  • 1968 : Assis à sa droite (Seduto alla sua destra), de Valerio Zurlini
  • 1968 : Les Dossiers de l'agence O de Marc Simenon, épisode : Le Docteur Tant-Pis (série TV)
  • 1970 : Peau d'âne, de Jacques Demy (voix off)
  • 1971 : Paul Delvaux ou les femmes défendues, d'Henri Storck (voix off)
  • 1971 : La Plus Longue Nuit du diable (La Notte più lunga del diavolo), de Jean Brismée
  • 1973 : L'Affaire crazy capo ou Le Successeur, de Patrick Jamain
  • 1974 : Le Seuil du vide de Jean-François Davy
  • 1974 : La Couleur de la mer, de Gilles Béhat
  • 1974 : Le Protecteur, de Roger Hanin
  • 1974 : La Balançoire à minouches ou Un tueur, un flic, ainsi soit-il..., de Jean-Louis Van Belle

Théâtre

  • 1931 : Le Mal de la Jeunesse de Ferdinand Bruckner, au Théâtre du Marais de Bruxelles mise en scène de Raymond Rouleau avec une reprise au Théâtre de l'Œuvre à Paris.
  • 1933 : Métro de Patrick Kearney, adaptation de Georges Janin, mise en scène de Georges Janin et Jean Servais, décor de Félix Labisse au Studio des Champs-Elysées
  • 1936 : L'Éblouissement de Constance Coline, mise en scène de Vladimir Sokoloff au Théâtre des Arts
  • 1938 : Juliette de Jean Bassan, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre
  • 1938 : Le Jardin d'Ispahan de Jean-Jacques Bernard, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre
  • 1938 : L'Homme de nuit de Paul Demasy, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre
  • 1939 : Pas d'amis, pas d'ennuis de S. H. Terac, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre
  • 1942 : L'Enchanteresse de Maurice Rostand, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre
  • 1948 : Thermidor de Claude Vermorel, mise en scène de l'auteur, Théâtre Pigalle
  • 1949 : Le Pain dur de Paul Claudel, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1949 : Antigone de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1949 : Héloïse et Abélard de Roger Vaillant, mise en scène Jean Marchat, Théâtre des Mathurins
  • 1950 : La Répétition ou l'Amour puni de Jean Anouilh, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1951 : Bacchus de Jean Cocteau, Théâtre Marigny
  • 1951 : Lazare d'André Obey, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1952 : La Répétition ou l'Amour puni de Jean Anouilh, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1952 : L’Échange de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1953 : Pour Lucrèce de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1953 : Médée de Jean Anouilh, mise en scène d'André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1955 : Volpone de Jules Romains et Stefan Zweig d’après Ben Jonson, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1955 : Judas de Marcel Pagnol, mise en scène Pierre Valde, Théâtre de Paris
  • 1959 : Ouragan sur le Caine de Herman Wouk, mise en scène André Villiers Théâtre des Célestins
  • 1960 : La Nuit du 9 mars de Jack Roffey et Gordon Harbord, adaptation Roger Féral, mise en scène Henri Soubeyran, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1962 : Hedda Gabler d'Henrik Ibsen, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Montparnasse
  • 1965 : Le Fil Rouge de Henry Denker, mise en scène Raymond Rouleau, Tournées Baret
  • 1966 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1966 : Marat-Sade de Peter Weiss, mise en scène Jean Tasso et Gilles Segal, Théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1968: Le Disciple du diable de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Marais, Théâtre de Paris
  • 1970: Le Ciel est en bas de János Nyíri, mise en scène János Nyíri, Théâtre de l'Athénée
  • 1971 : L'Amante anglaise de Marguerite Duras, mise en scène Claude Régy, Théâtre Récamier
  • 1971 : Jeux d'Enfants de Robert Marasco, mise en scène de Raymond Gérôme, Théâtre Hébertot, avec Curd Jurgens et Raymond Gérôme
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