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Channel: Mémoires de Guerre
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Portman Rob

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Robert Jones Portman (né le 19 décembre 1955 à Cincinnati) est un avocat et homme politique américain républicain, directeur du Bureau de la gestion et du budget des États-Unis (mai 2006 à juin 2007) et sénateur de l'Ohio au Congrès des États-Unis depuis janvier 2011.

Portman Rob Portman Rob

Rob Portman a été de 1993 à 2005 élu républicain à la Chambre des représentants du 2e district de l'Ohio. Il a été le 14e Représentant américain au commerce (USTR) (29 avril 2005 au 29 mai 2006), poste ayant rang d'ambassadeur puis directeur du Bureau de la gestion et du budget des États-Unis (mai 2006 à juin 2007). Il a été nommé à ces deux fonctions par le Président George W. Bush et confirmé par le Sénat. Le 2 novembre 2010, il a été élu sénateur pour représenter l'Ohio au Congrès des États-Unis avec 57 % des voix contre 39 % à son adversaire, le démocrate Lee Fisher. En 1986, il a épousé Jane Dudley. Il a deux fils et une fille.


Coburn Tom

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Thomas Allen Coburn (né le 14 mars 1948 à Casper) est un homme politique américain membre du parti républicain et sénateur de l'Oklahoma au Congrès des États-Unis depuis 2005. Il est surtout connu pour ses prises de position contre l'avortement et l'homosexualité.

Coburn TomCoburn Tom

Il est diplômé en médecine de l'université d'Oklahoma et est membre de l'Église des Baptistes du sud. Obstétricien-gynécologue, c'est un opposant déterminé à l'avortement et à toute interruption volontaire de grossesse (IVG). Coburn est membre du groupe religieux intégriste The Family. En 1994, il est élu à la Chambre des représentants des États-Unis pour le 2e district de l'Oklahoma, une circonscription jusque là un bastion démocrate imprenable. Coburn l'emporte avec 52 % des voix contre 48 % au démocrate Virgil Cooper, alors âgé déjà de 71 ans et qui avait battu lors des primaires le représentant sortant, Mike Synar. Coburn devint alors le premier républicain élu de cette circonscription depuis 1921. Coburn est un opposant à l'avortement, favorable à la limitation des mandats et un républicain incontrôlable, sans cesse en dispute avec le « Speaker » conservateur d'alors, Newt Gingrich.

En 1997, Coburn est l'auteur de l'amendement à la loi sur la sécurité sociale intitulée « HIV Prevention Act of 1997 ». Cet amendement propose un certain nombre de situations où les test VIH seraient demandés ou dont les résultats seraient transmis à l'administration. En 2001, il ne se représente pas conformément à ses engagements de ne pas faire plus de trois mandats. En 2003, il écrit un livre Breach of Trust: How Washington Turns Outsiders Into Insiders, où il règle ses comptes avec le monde politique de Washington y compris avec ses anciens amis du parti républicain comme Dennis Hastert ou Newt Gingrich. Cependant, en 2004, il revient à la politique en se faisant élire au Sénat des États-Unis au siège laissé vacant par le républicain Don Nickles. Au terme d'une campagne électorale qu'il qualifie de course entre le bien et le mal, Tom Coburn l'emporte avec 53 % des voix contre 41 % au démocrate Brad Carson (41 %), qui lui avait succédé à la Chambre des représentants en 2001.

En 2000, Coburn soutient une proposition de loi interdisant de tester et autoriser la pilule abortive RU-486. La proposition est rejetée par 187 voix contre 1822. Durant sa campagne électorale de 2004, il propose l'application de la peine de mort contre les « avortementionnistes » (personnes aidant les femmes à avorter) et tous ceux qui retirent la vie d'autrui. Coburn, en tant qu'obstétricien-gynécologiste, a reconnu cependant avoir pratiqué des avortements dans deux cas où des femmes avaient des graves maladies de cœur. Il est cependant opposé aux autres cas d'avortements, y compris en cas de viol et justifie sa position par le fait que sa propre grand-mère fut violée par un shériff. Il s'est avéré que, le 7 novembre 1990, Tom Coburn en tant que gynécologiste, avait stérilisé une femme sans son consentement à la suite d'un mauvais traitement. Coburn se défendit en arguant que la femme avait donné son consentement oral, mais ne put corroborer cette déclaration par un quelconque écrit de la femme.

Coburn avoua qu'il avait procédé ainsi sur de nombreuses femmes et tout cela au frais de la sécurité sociale, alors que certaines patientes avaient moins de 21 ans (âge légal) et que, selon la loi, la stérilisation n'était pas remboursable. Le dossier fut pourtant classé sans suite faute d'éléments à charge contre Coburn. En janvier 2005, il détourne les conclusions d'un rapport présenté dans un journal médical pour affirmer que les implants mammaires en silicone ne présentent aucun danger pour la santé, bien au contraire. Durant sa campagne électorale de 2004, il nie la réalité du réchauffement global. Il a fait bloquer une résolution présentée par le sénateur démocrate Benjamin L. Cardin pour rendre hommage à Rachel Carson, la scientifique qui a la première dénoncée les dangers du DDT. Durant sa campagne électorale de 2004, selon The American Prospect, Coburn remarqua que dans la ville de Colgate, Oklahoma, le lesbianisme était « tellement rampant dans certaines écoles que les filles ne sont autorisées à se rendre aux toilettes qu'une par une ».

En d'autres circonstances, il déclara que « la communauté homosexuelle avait infiltrée tous les centres de décisions à travers tous le pays et qu'ils avaient beaucoup de pouvoirs… et que cette organisation était la plus grande menace contre les libertés à ce jour. » Il en donnait pour preuve les revendications sur le droit à l’avortement et les partenaires sexuels multiples. Le représentant Barney Frank, un homosexuel démocrate du Massachusetts décrivit Coburn comme un fou vivant dans un univers parallèle. Les organisations de défense des droits de l'homme donne un zéro pointé à Coburn pour ses votes en matière de droit des gays. Dans les années 1990, Coburn protesta auprès de la chaine NBC contre la diffusion du film la Liste de Schindler à cause des scène de nudité frontale, de violence et de profanations. Il décrivit le film comme une incitation à des comportements sexuels irresponsables. Les conservateurs William Bennett et Jack Kemp critiquèrent les remarques de Tom Coburn, alors que le sénateur républicain Alfonse D'Amato dénonçait les remarques indécentes et déplacées d'un membre de son propre parti.

Charlie Hebdo: coups de feu et prise d’otages au nord-est de Paris

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Des coups de feu ont été échangés entre les forces de l’ordre et deux suspects qui pourraient être les frères soupçonnés de l’attentat contre Charlie Hebdo et une prise d’otage est en cours dans une entreprise de Dammartin-en-Goêle, au nord-est de Paris, a-t-on appris de sources policières et de gendarmerie.

Traque policière le 8 janvier 2015 à Longpont dans le nord-est de la France

Traque policière le 8 janvier 2015 à Longpont dans le nord-est de la France

Les coups de feu se sont produits à hauteur de cette commune de Seine-et-Marne, à environ une demi-heure de route de la zone où les fugitifs étaient recherchés depuis jeudi, selon l’une de ces sources, confirmant une information de RTL.

Auparavant, ils avaient volé une Peugeot 206 à Montagny-Sainte-Félicité (Oise) à une femme qui a formellement reconnu les deux hommes comme étant les frères Kouachi, selon une source policière.

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a confirmé aux médias à la sortie de l’Elysée qu’une «opération», impliquant le GIGN, était en cours.

La prise d’otage a lieu dans une entreprise de la commune, une imprimerie nommée CTD. «Il n’y a pas de certitude sur le nombre de personnes à l’intérieur», d’après une source proche de l’enquête. Selon un témoin sur place, employé de l’entreprise YBE dans la zone industrielle de la ville et contacté par l’AFP, un échange nourri de coups de feu a été entendu à 08H50.

Le village est bouclé par les forces de l’ordre où des dizaines de gendarmes étaient en train de se déployer, a constaté un journaliste de l’AFP. Ils ont notamment établi un barrage à l’entrée de la commune sur la nationale 2 qui mène vers la zone de Villers-Cotterets où les les deux hommes étaient recherchés depuis jeudi.

The Holocaust film that was too shocking to show

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In 1945, overseen by Alfred Hitchcock, a crack team of British film-makers went to Germany to document the horror of the concentration camps. Despite being hailed as a masterpiece, the film was never shown. Now, in a documentary called Night Will Fall, the full story of its creation and suppression is being told.

The entrance to Auschwitz. Photograph: Richard Blanshard/Channel 4

The entrance to Auschwitz. Photograph: Richard Blanshard/Channel 4

“In the spring of 1945,” says the narrator, over bucolic springtime shots of the German countryside, “the allies advancing into the heart of Germany came to Bergen-Belsen. Neat and tidy orchards, well-stocked farms lined the wayside, and the British soldier did not fail to admire the place and its inhabitants. At least, until he began to feel a smell …”

So begins a British film about the Holocaust that was abandoned and shelved for 70 years because it was deemed too politically sensitive. The smell came from the dead, their bodies burned or rotting; or from malnourished, often disease-ridden prisoners in the concentration camp of Bergen-Belsen, near all those thriving German farms.

As allied troops liberated such camps across what had been German-occupied Europe, the British Ministry of Information’s Sidney Bernstein (who later founded Granada Television) was commissioned to make a documentary that would provide incontrovertible evidence of the Nazis’ crimes.

 Alfred Hitchcock in 1939. Photograph: Peter Stackpole/The Life Picture Collection/Getty Images

Alfred Hitchcock in 1939. Photograph: Peter Stackpole/The Life Picture Collection/Getty Images

Bernstein assembled a remarkable team, including the future Labour cabinet minister Richard Crossman, who wrote the film’s lyrical script, and Alfred Hitchcock, who flew in from Hollywood to advise Bernstein on its structure. They set to work on a documentary entitled German Concentration Camps Factual Survey. As they worked, reels of film kept arriving, sent by British, American and Soviet combat and newsreel cameramen from 11 camps, including Auschwitz, Buchenwald, Dachau and Bergen-Belsen. As well as the dead, the footage showed starved survivors and human remains in ovens.

In one piece of film, from Majdanek concentration camp, we see huge bags containing human hair. Collected from the murdered, it would have been carefully sorted and weighed. “Nothing was wasted,” says the narrator. “Even teeth were taken out of their mouth.” Bernstein’s film then cuts to a large pile of spectacles. “If one man in 10 wears spectacles,” we are asked, “how many does this heap represent?”

Now, 70 years on, director and anthropologist André Singer has made a documentary called Night Will Fall, to be screened on Channel 4 later this month, telling the extraordinary story of filming the camps and the fate of Bernstein’s project.

 A US combat cameraman, featured in Night Will Fall. Photograph: Richard Blanshard/Channel 4

A US combat cameraman, featured in Night Will Fall. Photograph: Richard Blanshard/Channel 4

Singer tracked down and interviewed survivors who appeared in the original footage. Among them was Anita Lasker-Wallfisch, now 89, who recalled the day British troops arrived at Belsen-Bergen. “It was an unbelievable moment. Suddenly, you hear English spoken. ‘You should remain calm. Don’t leave the camp. Help is one the way.’ That sort of thing.”

Lasker-Wallfisch and her sister, Renate, had been moved from Auschwitz as the Nazis retreated from the advancing Red army the previous year. At Auschwitz, Lasker-Wallfisch had been a member of the camp orchestra, playing cello as the slave labourers left camp for work each day and again when they returned. She also performed at concerts for the SS.

“It is difficult to describe,” Lasker-Wallfisch says of her liberation. “You spend years preparing yourself to die and suddenly you’re still here. I was 19. Every British soldier looked like a god to us. It was not what we expected, to be still alive – but there we were.” The sisters settled in Britain after the war. Anita played in the English Chamber Orchestra and became renowned as a solo cellist.

The sisters were exceptional. “I should have known this but didn’t,” says Singer. “Some of those who were liberated remained in those camps for five years after liberation. Often they had nowhere else to go – certainly not to Britain or the US. We didn’t want them.”

 

 A British soldiers spraying DDT on a woman liberated from Bergen-Belsen in May 1945. Photograph: George Rodger/The Life Picture Collection/Getty Images

A British soldiers spraying DDT on a woman liberated from Bergen-Belsen in May 1945. Photograph: George Rodger/The Life Picture Collection/Getty Images

Singer also interviews another illustrious Holocaust survivor, a Croatian named Branko Lustig. He was a child in Belsen, so sick at the time of liberation that when he heard a strange noise he thought he’d arrived in heaven to a chorus of angels’ trumpets. In reality, they were the bagpipes played by Scottish soldiers.

Many years later, Steven Spielberg chose Lustig, by then a film-maker, to be a producer for Schindler’s List. Lustig has a theory about why British authorities suppressed Bernstein’s film. “At this time, the Brits had enough problems with the Jews.” By that, no doubt, he means that Britain was dealing with Zionists agitating for a Jewish homeland in the British mandate of Palestine – and seeing the full extent of Jewish suffering would only inflame them.

Singer says he’s already had flak for including Lustig’s theory. “Why the film was scuppered is not very well documented,” he says. “But Branko may well have a point.” Singer points out that in 1945, the incoming Labour government’s foreign secretary, Ernest Bevin, was anti-Zionist and unsympathetic to the foundation of a Jewish state. But he concedes there is no strong proof. “The only documentary evidence we have is a memo from the Foreign Office saying that screening such an ‘atrocity film’ would not be a good idea.”

Part of the reasoning for that memo, Singer argues, is that the British thought the Germans needed to be nurtured as allies against the growing power of the Soviet Union. But were such compunctions realistic? Would showing the film to postwar Germany have been a propaganda reverse for the British, serving to alienate the Germans and tip the emerging cold war in the Soviets’ favour? Singer doubts it.

No matter. The film, which some have called a forgotten masterpiece of British documentary, was shelved for 70 years. Bernstein died in 1993 and, according to Singer, one of his regrets was not completing his Holocaust documentary.

 Josef Kramer, AKA the Beast of Belsen. Photograph: Imperial War Museum

Josef Kramer, AKA the Beast of Belsen. Photograph: Imperial War Museum

Footage from his unfinished film, however, proved key to the prosecution of camp commandants at the Nuremberg and Lüneburg trials in 1945. Anita Lasker-Wallfisch recalls testifying at Lüneburg against, among others, Bergen-Belsen commandant Josef Kramer, known as “the Beast of Belsen”. Her evidence was supported by film that contradicted the accused’s defence. “Kramer had said he didn’t have the food to feed his prisoners and that was why they were in such a state. The footage destroyed that,” says Singer. Kramer and other officers from Bergen-Belsen were hanged that year.

Bernstein’s film never got the chance to be as revered as later Holocaust documentaries, including Lanzmann’s Shoah, Resnais’s Night and Fog, and Ophüls’ The Sorrow and the Pity. As Singer explains, an incomplete version was shown at the Berlin film festival in 1984 and on PBS in the US in 1985 under the title Memory of the Camps. Only recently did a team from the Imperial War Museum complete and digitise the picture.

Into the gap left in 1945 by the suppression of Bernstein’s film came another documentary, made by the great Hollywood director and exiled Austrian Jew Billy Wilder. But Wilder’s Death Mills was a hectoring piece of propaganda, keen to indict Germans, while Bernstein and Crossman had attempted to make their film a warning to all of humanity. “Bernstein’s was a work of art by comparison,” says Singer, “mainly because of Crossman’s lyrical script.”

Certainly, German audiences didn’t enjoy Death Mills. Wilder recalls that when it was screened in Würzburg, there were 500 in the audience at the start and only 75 at the end. Whether German Concentration Camps Factual Survey would have had a similar reception is debatable. It would have been anything but easy viewing, not least when Crossman’s script indicted those who lived near Dachau concentration camp but affected ignorance of the barbarism that took place there: “Germans knew about Dachau but did not care.”

Crossman’s script ends with these words: “Unless the world learns the lessons these pictures teach, night will fall. But, by God’s grace, we who live will learn.” Does Singer go along with that? “I wish they had proven to be correct, but since 1945 there have been a number of genocides that have not been stopped by lessons from the past.”

That said, Singer still thinks such deeply upsetting and horrific images should be seen. “I was born on 4 May 1945, so I’m of a generation who knew about these things, but I have sons of adult age who knew little. We need images like this for the new generation.”

So does he think Night Will Fall should be shown in schools? “I do,” he says, “but there’s a strong body of opinion against. It’s seen as too upsetting. But we’re in an age where such imagery is so prolific. I think the imagery in Bernstein’s film and mine, if used in the right context, can only help understanding.

“We can only truly understand the horror of war if we use images like this.”

 

Attentat à "Charlie Hebdo" : il s'appelait Ahmed

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#JesuisAhmed. Pour rendre hommage à Ahmed Merabet, policier abattu de sang froid par les terroristes. Comme un bras d'honneur aux brûleurs de mosquées. Portrait. 

Attentat à "Charlie Hebdo" : il s'appelait Ahmed

#JesuisAhmed. Sur Twitter, le "hashtag" est devenu le plus populaire après #JesuisCharlie. "Je suis Ahmed" pour rendre hommage à Ahmed Merabet, abattu de sang froid par les terroristes, dans l'exercice de ses fonctions, tout comme Franck Brinsolaro, le policier en charge de la protection de Charb.

#JesuisAhmed comme un bras d'honneur aux brûleurs de mosquée - tirs et jets de grenades au Mans, à Villefranche-sur-Saône et dans l'Aude, hier - et aux marchands de haine. Les tueurs ont hurlé qu'ils avaient "vengé le prophète". Dans la djihadosphère, la vidéo insoutenable où Ahmed Merabet est exécuté circule, avec des commentaires ignobles, le traitant de "policier apostat". Le Français Ahmed Merabet était musulman. Il s'est fait tuer par ceux-là mêmes qui osent invoquer sa religion pour justifier leur barbarie.

"Il était prêt à se battre pour ses collègues"

Au commissariat du 11e, où Ahmed Merabet, 40 ans, travaillait depuis huit ans, les gerbes de fleurs s'accumulent. Il est 20 heures. Des collégiennes timides ont écrit "Je suis Charlie" sur leurs joues, elles s'avancent comme on se jette à l'eau, pour griffonner un mot dans le livre de condoléances. Il y a aussi une boîte en carton, bricolée : "C'est pour la famille" murmure, la voix étranglée, un policier. Un clochard titube : "C'est dégueulasse ce qu'ils ont fait !" Il s'avance près du commissariat pour écrire, lui aussi, quelque chose.

Ce matin, le commissariat était fermé. En la mémoire du collègue assassiné, qui travaillait dans la brigade J12, en charge des patrouilles sur la voie publique. "Je l'ai vu arriver au commissariat juste après l'école de police", se souvient Sonia, militante syndicale comme lui.
Ahmed, c'était le bon camarade, toujours prêt à nous donner un coup de main, pour nos enquêtes, par exemple quand il fallait faire un peu d'interprétariat, en arabe. Il s'est tout de suite impliqué dans l'action syndicale, il était prêt à se battre pour ses collègues."

"Quelqu'un de discret, professionnel, engagé", résume Rocco Contento, responsable de la section parisienne du syndicat Unité SGP Police. Ahmed Merabet avait travaillé d'arrache-pied pour passer l'examen d'officier de police judiciaire. Sonia raconte :
Il n'était pas sûr de lui, pensait qu'il n'y parviendrait pas. Et il l'a réussi il y a quelque mois. Il en était si heureux."

"En mars, il devait quitter la voie publique et rejoindre le service des enquêtes. Ahmed était vraiment fier d'appartenir à la police. Il s'est même porté volontaire cet été pour accompagner le Tour de France et représenter les couleurs de la police !"

"Moi, juif, lui, arabe, musulman"

Célibataire sans enfant, Ahmed Merabet habitait à Livry-Gargan en Seine-Saint-Denis, commune où il a grandi. Une marche y est organisée dimanche 11 janvier à 10h30, au départ du parvis de la mairie, en hommage à Ahmed et aux autres victimes de l'attentat. 

Mikael, un de ses copains de lycée, se souvient d'un adolescent "marrant", "cool", qui "aimait faire la fête" :
A Livry-Gargan, ce n'était pas comme dans le film 'La Haine', mais on se faisait souvent contrôler, parce qu'on avait une tête d'arabe ou de noir. Les flics, ce n'était donc pas notre tasse de thé : ça nous a fait sourire quand on a appris qu'Ahmed était devenu policier !"

Par discrétion – et certainement également, obligation de réserve, due à sa fonction – Ahmed se présente d'ailleurs comme "chef d'entreprise" sur son profil "copains d'avant". Dans la bande du lycée, personne ne faisait de distinction. "Moi, juif, lui arabe musulman. A l'époque, il n'y avait pas de tensions communautaires". "Dans la brigade aussi, c'était très mélangé", renchérit Sonia.

"Un jour, Ahmed patrouillait avec un collègue antillais, et ils ont fait un contrôle d'une voiture, une famille d'origine maghrébine. Ils se sont fait insulter et traiter de racistes. Ahmed n'a pas perdu son calme." Ahmed était musulman, pratiquant, faisait le ramadan, ne buvait jamais une goutte d'alcool. "Mais franchement, ce n'était même pas un sujet", résume Sonia.

"Tu veux nous tuer ?"

Mercredi 7 janvier, Ahmed Merabet a été appelé en renfort au 10  rue Nicolas Appert, où se trouve la rédaction "Charlie Hebdo". Il pensait, comme tout le monde au commissariat, qu'il n'y avait eu que quelques coups de feu. Il est parti en patrouille, à pied, avec sa collègue. Les deux avaient simplement leur arme de service. "Mais face à eux, ils avaient des types avec des armes de guerre", dit Rocco Contento. "Avec les restrictions budgétaires, on n'a même pas assez de munitions pour s'entraîner au tir. Même pas de gaz lacrymo....Ahmed n'avait aucune chance", s'étrangle Sonia.

Après le carnage à "Charlie Hebdo", les tueurs ont pris la fuite dans leur Citroën noire. Ils ont d'abord rencontré une patrouille de policiers à VTT, les ont percuté, ont tiré. Pas de blessés. Ils croisent plus loin une voiture de police qu'ils criblent de balles. Puis déboulent boulevard Richard Lenoir. Ahmed Merabet et sa collègue sont sur leur chemin. Ils les mitraillent. La suite a été capturée par une vidéo amateur. Elle ressemble à un extrait d'un film de guerre. On voit les deux hommes, avec leur fusil d'assaut, courir vers Ahmed, tombé au sol.

-"Tu veux nous tuer ?"

- "Non, c'est bon chef", dit Ahmed, en levant la main.

La détonation résonne. Ahmed Merabet est exécuté d'une balle dans la tête.

Chicago Outfit

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The Chicago Outfit ou simplement The Outfit (l'équipe en anglais), est le nom donné à la famille du crime organisé de Chicago dans l'Illinois depuis 1910. 

Giacomo Colosimo - Al CaponeGiacomo Colosimo - Al Capone

Giacomo Colosimo - Al Capone

Cette famille se différencie des familles de la mafia italo-américaine et notamment des Cinq familles de New York, par sa mixité ethnique, comprenant des membres d'origine italienne (siciliens ou napolitains), juive, irlandaise ou autre. Toutes les familles de la mafia sont dominées par la Commission. Si ces chefs suprêmes sont des italiens, beaucoup de non italiens ont pu atteindre des échelons élevés dans la hiérarchie comme Jake Guzik, un juif polonais qui en sera le financier pendant des décennies. L'Outfit se distingue également des autres organisations ou familles criminelles par le fait de son quasi-monopole sur le crime traditionnel dans une grande métropole américaine et cela depuis plus d'un siècle. Ses activités s'étendraient hors de Chicago, à Los Angeles, à Las Vegas et également en Floride.

De nos jours, le noyau de l'organisation ne comprendrait que 120 à 140 membres Affranchis et environ 400 associés, c'est-à-dire moins que les organisations criminelles des autres villes. L'Outfit étendait sa domination sur les quartiers sud (South Side) de Chicago et était en concurrence avec le North Side Gang sur les quartiers nord (North Side) de la ville, dans les années 1920 et elle est généralement en concurrence avec toutes les autres entités criminelles : russes, colombienne… et autres gangs. Les années allant de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle est marqué par la présence de nombreux gangs qui se partagent le nord et le sud de la ville. Le sud était dominé par la Mano Nera ou Main Noire dans Little Italy. Big Jim Colosimo réussit à s'imposer dans le quartier italien et à centraliser tous les gangs. Colosimo est né en Calabre en 1877 et émigra en 1895 à Chicago où il devint criminel. En 1909, il dominait la Mano Nera. Pour l'épauler, il fit venir son neveu Johnny Torrio de New-York. Torrio amena Al Capone avec lui. Colosimo s'opposait à l'ambition dévorante de Torrio pour développer les affaires. En 1920, Torrio s'arrangea avec Frankie Yale pour éliminer Colosimo.

Johnny Torrio, victime d'une tentative d'assassinat du North Side Gang, retourne en Italie en janvier 1925 et laisse l'organisation aux mains d'Al Capone. La période de la Prohibition marquera le véritable développement de l'organisation ajoutant la très profitable contrebande d'alcool à leurs activités. De 1925 à 1930, Capone gagnait 100 millions $ par an. Durant cette période des années 1920, l'organisation criminelle par l'intimidation et la corruption d'officiels et de policiers contrôlait de facto la ville de Chicago. L'organisation sera d'ailleurs connue de l'extérieur pendant encore plusieurs décennies comme le Capone gang ou The Capones. De nombreux gangs de rue comme le Valley Gang, entre autres, étaient affiliés à l'Outfit.

Pendant qu'Eliot Ness et son service de la prohibition se focalisaient à tenter de stopper la contrebande d'alcool. Le Département du Trésor des États-Unis mettait au point une stratégie utilisant une décision de la Cour Suprême de 1927 concernant le contrebandier d'alcool Manny Sullivan pour faire tomber Capone. Sullivan invoquait le 5e amendement pour masquer une partie de ses revenues et faire ainsi de l'évasion fiscale. Cet argument échoua. Al Capone et d'autres membres de l'Outfit furent bientôt mis en cause. En février 1931, il fut condamné à 215 000 $ de redressement fiscal et à onze années d'emprisonnement.

En 1943, nombre de membres de l'Outfit de Chicago se retrouvent inculpés d'extorsion. Parmi eux, on trouve Nitti, qui se suicide, Ricca, Louis Campagna, Ralph Pierce, John Roselli, Nick Circella, Phil D'Andrea et Charles Gioe. L'Outfit est accusé d'avoir tenté de prendre le contrôle de certains des plus grands studios de cinéma d'Hollywood, dont les studios de la Metro-Goldwyn-Mayer, Paramount Pictures, 20th Century Fox, Columbia Pictures et RKO Radio Pictures. Les studios ont coopéré avec l'Outfit pour éviter des problèmes avec les syndicats manipulés par la pègre. L'organisation est soupçonnée d'avoir une implication dans l'assassinat de John Kennedy sous le règne de Sam Giancana. Kennedy et Giancana partageaient la même maîtresse Judith Campbell. Jack Ruby, l'assassin de Lee Harvey Oswald, lui-même assassin présumé de John Kennedy, avait des liens étroits avec l'Outfit. L'organisation, par l'intermédiaire de Joe Kennedy, le père de John, est soupçonnée d'avoir localement effectué des fraudes électorales en faveur de la candidature de John Kennedy pour les présidentielles de 1960, notamment dans le comté de Cook, le comté dans lequel se situe la ville de Chicago.

La contrepartie était, en cas d'élection, de diminuer la pression des autorités sur toutes leurs activités criminelles. Mais ce fut tout le contraire quand John Kennedy fut élu. Son frère Robert Kennedy, procureur, ne cessa de traquer le crime organisé avec l'appui de John. L'hypothèse serait que John (1963) et Robert Kennedy (1968) auraient été éliminés pour ces raisons. Il faut rajouter la collusion CIA/Mafia pour faire tomber Fidel Castro. La mafia voulait récupérer la main sur ses investissements effectués sur cette île très proche des États-Unis et peu regardante sur la nature des activités de ses investisseurs. Les États-Unis, quant à eux, craignaient qu'un pays limitrophe ne deviennent communiste et soit allié de l'URSS. Une opération fut mise au point sous le nom d'« Opération Mangouste ». L'Outfit, par l'intermédiaire de John Roselli, devait mettre au point l'assassinat de Castro. L'opération fut un échec.

Dans les années 1950-1960, la mafia de Chicago a tiré un grand profit des extorsions de fond de la caisse de retraite des camionneurs, avec la complicité du leader du syndicat des Teamsters, Jimmy Hoffa et sous la supervision de Meyer Lansky. Les capitaux détournés furent massivement réinvestis et blanchis dans certains casinos de Las Vegas. Frank "Lefty" Rosenthal « le gaucher » dirigeait plusieurs casinos à Las Vegas (le Stardust, le Fremont et le Hacienda) pour le compte de l'Outfit et de Joey Aiuppa dans les années 1970 jusqu'au début des années 1980. Anthony Spilotro dit « Tony la fourmi », gangster qui officiait pour la mafia de Chicago protégeait Rosenthal. Les années 1970-1980 furent des années noires pour l'Outfit qui perdit ses intérêts dans les casinos de Las Vegas à cause de la répression accrue et de la pénétration des forces de l'ordre en son sein. Le vol de voitures et les paris sportifs ne remplacèrent jamais les profits perdus.

Suite à un procès appelé « Le procès des secrets de famille » de 2005 à juin 2007, cette organisation criminelle est en perte de vitesse. Le ministère de la justice lance une procédure contre 15 membres ou associés de L'Outfit pour avoir violé la loi RICO; Joey "Le clown" Lombardo, ex-patron de l'« équipe », Frank Calabrese et James Marcello comparaissent devant le tribunal pour répondre de 18 assassinats, perpétrés dans les années 1970-1980. Le procès s'ouvre le 21 juin 2007. Ce procès a pu avoir lieu grâce aux aveux de Nick Calabrese et de Frank Junior Calabrese, fils de Frank Calabrese. Frank Calabrese emprisonné en même temps que son fils, en 1995, lui raconta tous les secrets de la mafia de Chicago. À son insu, Frank Junior enregistra les conversations sur bandes magnétiques. James Marcello, quant à lui, est inculpé pour le meurtre d'Anthony "la fourmi" Spilotro et de son frère Michael. Ces deux derniers ont été attirés dans un piège au milieu d'un champ de maïs, battus à coup de batte de baseball et enterrés vivants. Cette scène a inspiré Scorsese dans son film Casino. Le rôle de Marcello y est joué par Frank Vincent et celui de "la fourmi" par Joe Pesci. Le 10 septembre 2007, Le jury déclara coupable James Marcello, Joseph Lombardo, Frank Calabrese. Sr, Paul Schiro et Anthony Doyle des accusations d'extorsion, de paris clandestin, de prêts usuraire et de meurtres (seul Doyle ne fut pas coupable de meurtre).

Paul Schiro est condamné à 20 ans de prison. Le 28 janvier 2009, Frank Calabrese. Sr est condamné à la prison à vie. Le 2 février 2009, Joseph Lombardo est condamné à la prison à vie. Le 5 février 2009, James Marcello est condamné à la prison à vie. Le 12 mars 2009, Anthony Doyle est condamné 12 ans. Nicholas Calabrese est condamné 12 ans et 4 mois de prison. La bienveillance du jury vis-à-vis de la condamnation de Calabrese est dû à sa collaboration avec le gouvernement au début des années 2000. Le 6 avril 2009, les cinq hommes coupables furent condamnés solidairement à payer 24 millions $ d'amendes. 4,3 millions d'indemnités furent ajoutés pour indemniser les familles des 14 personnes assassinées par l'Outfit. Un marshall américain nommé John T. Ambrose fut reconnu coupable le 28 avril 2009 d'avoir informé Nicholas Calabrese sur l'enquête sur la mafia jusqu'au début 2002.

Liste des Parrains de la famille de Chicago

  • 1910–1920 — Giacomo ("James," "Big Jim") Colosimo (1877–1920)
  • 1920–1925 — John ("Johnny The Fox") Torrio (1882–1957)
  • 1925–1932 — Alphonse ("Al," "Scarface") Capone (1899–1947)
  • 1932–1943 — Frank Nitti (1888–1943)
  • 1943–1950 — Felice ("Paul 'The Waiter' Ricca") DeLucia (1897–1972)
  • 1950–1957 — Antonino ("Tony," "Joe Batters," "The Big Tuna") Accardo (1906–1992) - Remained as top Outfit consigliere until his death and had final say on all major decisions
  • 1957–1966 — Salvatore ("Sam," "Momo," "Mooney") Giancana (1908–1975)
  • 1966–1967 — Samuel "Teets" Battaglia (1908–1973)
  • 1967–1969 — John "Jackie the Lackey" Cerone (1914–1996)
  • 1969–1971 — Felix "Milwaukee Phil" Alderisio (1912–1971)
  • 1971–1986 — Joseph John "Joey Doves" Aiuppa (1907–1997)
  • 1986–1989 — Joseph "Joe Nagall" Ferriola (1948–1989)
  • 1989–1993 — Samuel ("Sam," "Wings") Carlisi (1914–1997)
  • 1993–2003 — John "No Nose" DiFronzo (1928–)
  • 2003–2007 — James "Little Jimmy" Marcello
  • Depuis 2007 — triumvirat de 3 boss, John "No Nose" DiFronzo, Joseph "The Clown" Lombardo et Joseph "The Builder" Andriacchi avec James "Little Jimmy" Marcello en capo de tutti capi, appelés les 4 pères.

Membres associés

  • Jake "Greasy Thumb" Guzik (1886 – 1956), "conseiller" financier et juridique de l'organisation
  • Frank Nitti (1888-1943)
  • "Machine Gun" McGurn (1905–1936), un des tueurs du temps d'Al Capone. Son utilisation de la mitraillette lui valu son surnom.
  • John Scalise (1900-1929)
  • Albert Anselmi (1884-1929)
  • John "Handsome Johnny" Roselli (1905-1976) aussi connu sous les noms de John F. Stewart et Colonel Rawlston. Aida l'organisation à contrôler Hollywood et Las Vegas. Fut aussi impliqué dans la tentative de la CIA pour tuer Castro.
  • James Vincent "Turk" Torello (1930 - 1979), un des capos de l'organisation dans les années 1970.
  • Samuele "Mad Sam" DeStefano (1909 - 1973). L'organisation utilisa ses tendances psychopathes et sadiques pour plusieurs crimes et tortures.
  • Anthony Spilotro dit « la fourmi ». Un capo envoyé par l'organisation pour contrôler leurs casinos à Las Vegas. Il est tué par James Marcello en 1986 dans un champ de maïs de l'Indiana.
  • Frank Spilotro. Petit frère du premier assassiné en même temps que ce dernier par James Marcello.
  • Gus "Gussie" Alex (1916 - 1998), d'origine grecque, il sera l'un des plus hauts membres de l'organisation. Il succéda à Jake "Greasy Thumb" Guzik et fut l'un des principaux truqueurs de paris.
  • Frank Rosenthal dit « le gaucher »: spécialiste du monde du jeux à Las Vegas dans les années 1970-1980 pour le compte de la famille de Chicago. Après s'être retiré en Floride, il est décédé en octobre 2008. Lui et les frères Spilotro ont inspiré le film Casino de Martin Scorsese en 1995.
  • Louis Campagna
  • Ralph Pierce
  • Nick Circella
  • Phil D'Andrea
  • Charles Gioe
  • Frank Calabrese
  • Nick Calabrese

Né pour tuer

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Né pour tuer (titre original : Born to kill) est un film américain réalisa par Robert Wise, sorti en 1947. Venue à Reno pour divorcer, Helen Brent se hâte de quitter la pension de famille tenue par Mrs Kraft, une vieille dame portée sur la bouteille et très entichée de sa jolie et aguicheuse voisine, Laura Palmer, qui décrit son dernier flirt : un homme à la carrure d'athlète, jaloux et possessif. Avant de partir Helen se rend dans une salle de jeu, y croise un inconnu à l'allure inquiétante et au regard froid ainsi que Laura Palmer et un jeune homme insignifiant. 

Ces derniers se retrouvent chez Laura pour la nuit et y sont assassinés par l'inconnu qui s'enfuit alors qu'Hélène regagne la pension de famille. Intriguée par le chien de Laura qui est sorti, elle entre chez celle-ci, découvre les corps mais n'appelle pas la police. À la gare, l'inconnu du casino, Sam Wilde, l'aborde et voyage avec elle jusqu'à San Francisco. Leur attirance est mutuelle. Mais Helen doit se marier avec un riche industriel, Fred Grover. Elle n'est pas ravie de voir débarquer Sam dans la demeure patricienne qu'elle partage avec sa riche soeur de lait, Georgia, héritière d'un magnat de la presse. 

Pendant ce temps Mme Kraft charge un détective privé, Arnett, de retrouver l'assassin de Laura. Ne pouvant avoir Helen qui sent en lui des forces attirantes et inquiétantes à la fois, Sam se rabat sur Georgia et l'épouse. L'enquête d'Arnett progresse, il sait que Sam est l'assassin et fait part à Helen de ses soupçons. Helen tente de lui proposer de l'argent pour qu'il stoppe ses investigations, en vain. Elle parvient alors à intimider Mme Kraft. Sam, saisi de folie, commet un autre meurtre. Fred Grover annonce à Helen qu'il la quitte car elle aime Sam. Helen qui perd ainsi une chance d'être riche appelle alors la police et révèle tout à Georgia. Sam rentre dans la maison vite cernée, il abat Helen avant d'être tué.

Né pour tuer de Robert WiseNé pour tuer de Robert Wise

Né pour tuer de Robert Wise

Fiche technique

  • Titre original : Born to kill
  • Titre français : Né pour tuer
  • Réalisation : Robert Wise
  • Scénario : Eve Greene, Richard Macaulay, d'après le roman Deadlier Than the Male de James Gunn
  • Direction artistique : Albert S. D'Agostino, Walter E. Keller
  • Décors : Darrell Silvera, John Sturtevant
  • Costumes : Edward Stevenson
  • Photographie : Robert De Grasse
  • Son : Roy Granville, Robert H. Guhl
  • Montage : Les Millbrook
  • Musique : Paul Sawtell
  • Production : Herman Schlom
  • Société de production : RKO Radio Pictures
  • Société de distribution : RKO Radio Pictures
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 (Vistavision) - Son mono (RCA Sound System)
  • Genre : Film noir
  • Durée : 92 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 3 mai 1947 ; France : 11 août 1948

Distribution

  • Claire Trevor : Helen Brent
  • Lawrence Tierney : Sam Wilde
  • Walter Slezak : Albert Arnett
  • Phillip Terry : Fred Grover
  • Audrey Long : Georgia Staples
  • Elisha Cook Jr. : Marty Waterman
  • Isabel Jewell : Laura Palmer
  • Esther Howard : Madame Kraft
  • Kathryn Card : Grace
  • Tony Barrett : Danny
  • Grandon Rhodes : l'inspecteur Wilson
  • Harry Harvey : l'homme à l'extérieur du palais de justice
  • Ruth Brennan : Sally
  • Tom Noonan : le joueur de cartes avec Monsieur Kraft
  • Al Murphy : le chauffeur de taxi
  • Phil Warren : le chauffeur
  • Ben Frommer : le livreur
  • Netta Packer : Madame Perth
  • Lee Frederick : un employé de bureau
  • Demetrius Alexis : le maître d'hôtel
  • Martha Hyer : une domestique
  • Ellen Corby : une domestique
  • Beatrice Maude : la cuisinière
  • Jean Fenwick : Margaret Macy
  • Neal Dodd : le pasteur
  • Napoleon Whiting : le porteur
  • Perc Launders : le détective Bryson
  • Stanley Stone : le conducteur de train
 

Wise Robert

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Robert Wise, né à Winchester (Indiana) le 10 septembre 1914 et mort à Los Angeles le 14 septembre 2005, est un réalisateur, producteur, metteur en scène et monteur américain. En 1961, il coréalise avec le chorégraphe Jerome Robbins la comédie musicale West Side Story, qui remporte dix Oscars. Quatre ans plus tard, il réalise la Mélodie du bonheur, couronné par cinq Oscars.

Wise Robert Wise Robert

Il a commencé dans l'industrie du cinéma en 1933 comme coursier aux studios RKO (où son père était comptable), portant des bobines entre les salles de montage et celles de projection. La crise de 1929 l'avait contraint à arrêter ses études et émigrer vers la Californie. En 1939, il devient l'un des monteurs les plus réputés de l'époque. Il a d'abord été chargé du montage du son avant de l'être pour l'image. Orson Welles fera appel à lui pour Citizen Kane (1940) et La Splendeur des Amberson (1942). Le premier de ces deux films lui vaut une nomination aux Oscars. Il est passé par hasard à la réalisation en remplaçant, en 1943, Gunther von Fritsch lors du tournage de La Malédiction des hommes-chats. Après plusieurs films de série B dont un excellent Le Récupérateur de cadavres en 1945 avec Boris Karloff, il signe en 1949 l'un des meilleurs films consacrés à la boxe et l'un des premiers films dont l'action se déroule en temps réel : Nous avons gagné ce soir, obtenant le Prix de la critique au Festival de Cannes.

En 1951, il réalise Le Jour où la Terre s'arrêta (The Day the Earth Stood Still), parabole sur la prolifération des armes nucléaires et, en 1958, un film sur la vie de la première femme à avoir été exécutée aux États-Unis : Je veux vivre !, qui se veut un réquisitoire contre la peine de mort. Le film lui permet d'être nommé à l'Oscar du meilleur réalisateur pour la première fois. En 1961, il produit et coréalise avec le chorégraphe Jerome Robbins la comédie musicale West Side Story dont il assure la mise en scène des séquences parlées et non dansées (Robbins s'occupant lui de la partie musicale et des scènes chantées avec chorégraphies). Le film ressuscite la comédie musicale hollywoodienne considérée comme morte depuis Les Girls de George Cukor en 1957. Triomphe international, West side story obtient dix Oscars dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation. Quatre ans plus tard, en 1965, Wise rempile avec le succès mondial grâce à La Mélodie du bonheur, autre film musical, adapté du livre autobiographique de Maria Augusta Trapp. À l'époque, le film surpasse Autant en emporte le vent en nombre d'entrées ce qui ne s'était encore jamais vu1. Cinq Oscars dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur viennent sanctionner ce nouveau triomphe public et commercial. Entre temps, le cinéaste avait mis en scène ce qui est encore aujourd'hui considéré comme un chef-d'œuvre du film fantastique : La Maison du diable en 1963.

Sa carrière, étalée sur 57 ans, est éclectique : films catastrophe, histoires d'amour, drames, westerns, films policiers, comédies musicales, films fantastiques et films de science-fiction. Au total, 40 films qui ont marqué à des degrés divers l'histoire du cinéma. Même au crépuscule de sa carrière, il est impliqué dans la production de films sur DVD, allant jusqu'à apparaître publiquement pour les promouvoir. Homme des studios, il a travaillé avec différents acteurs prestigieux : Boris Karloff, Robert Mitchum, Richard Widmark, Robert Ryan, Susan Hayward, Barbara Stanwyck, Julie Andrews, Burt Lancaster et Paul Newman. Il a personnellement obtenu quatre Oscars : deux pour West Side Story et deux pour La Mélodie du bonheur, chaque fois pour le meilleur film et le meilleur réalisateur. En 1967, il a aussi reçu le Prix Irving Thalberg de l'Académie des arts et des sciences du cinéma pour l'ensemble de sa carrière. Il a d'ailleurs présidé l'AMPAS entre 1985 et 1988.

Filmographie

Réalisateur

  • 1943 : La Malédiction des hommes-chats (The Curse of the Cat People)
  • 1944 : Mademoiselle Fifi
  • 1945 : Le Récupérateur de cadavres (The Body Snatcher)
  • 1945 : A Game of Death
  • 1946 : Cour criminelle (Criminal Court)
  • 1947 : Né pour tuer (Born to Kill)
  • 1948 : Mystère au Mexique (Mystery in Mexico)
  • 1948 : Ciel rouge (Blood on the Moon)
  • 1949 : Nous avons gagné ce soir (The Set-Up)
  • 1950 : Les Rebelles de Fort Thorn (Two Flags West)
  • 1950 : Secrets de femmes ou Les Trois Secrets (Three Secrets)
  • 1951 : La Maison sur la colline (House on Telegraph HIll)
  • 1951 : Le Jour où la Terre s'arrêta (The Day the Earth Stood Still)
  • 1952 : La Ville captive (The Captive City)
  • 1952 : Something for the Birds
  • 1953 : Les Rats du désert (The Desert Rats)
  • 1953 : Destination Gobi
  • 1953 : Mon Grand (So Big)
  • 1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite)
  • 1956 : Hélène de Troie (Helen of Troy)
  • 1956 : La Loi de la prairie (Tribute to a Bad Man)
  • 1956 : Marqué par la haine (Somebody Up There Likes Me)
  • 1957 : Cette nuit ou jamais (This Could Be the Night)
  • 1957 : Femmes coupables (Until They Sail)
  • 1958 : L'Odyssée du sous-marin Nerka (Run Silent, Run Deep)
  • 1958 : Je veux vivre ! (I Want to Live !)
  • 1959 : Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow)
  • 1961 : West Side Story
  • 1962 : Deux sur la balançoire (Two for the Seesaw)
  • 1963 : La Maison du diable (The Haunting)
  • 1965 : La Mélodie du bonheur (The Sound of Music)
  • 1966 : La Canonnière du Yang-Tse (The Sand Pebbles)
  • 1968 : Star !
  • 1971 : Le Mystère Andromède (The Andromeda Strain)
  • 1973 : Brève rencontre à Paris (Two People)
  • 1975 : L'Odyssée du Hindenburg (The Hindenburg)
  • 1977 : Audrey Rose
  • 1979 : Star Trek, le film (Star Trek: The Motion Picture)
  • 1989 : East Side Story (Rooftops)
  • 2000 : Une tempête en été (A Storm in Summer) (téléfilm)

Monteur

  • 1939 : Quasimodo (The Hunchback of Notre Dame), de William Dieterle
  • 1939 : Un ange en tournée (5th Avenue Girl), de Gregory La Cava
  • 1939 : Mademoiselle et son bébé (Bachelor Mother), de Garson Kanin
  • 1940 : Dance, Girl, Dance, de Dorothy Arzner
  • 1940 : Mon épouse favorite (My Favorite Wife), de Garson Kanin
  • 1941 : Tous les biens de la terre (All That Money Can Buy / The Devil and Daniel Webster), de William Dieterle
  • 1941 : Citizen Kane, d'Orson Welles
  • 1942 : Seven Days' Leave, de Tim Whelan
  • 1942 : La Splendeur des Amberson (The Magnificent Ambersons), d'Orson Welles
  • 1943 : The Iron Major, de Ray Enright
  • 1943 : Nid d'espions (The Fallen Sparrow), de Richard Wallace
  • 1943 : Bombardier, de Richard Wallace

Récompense

  • 1962 : Oscar du meilleur film et Oscar du meilleur réalisateur pour West Side Story
  • 1966 : Oscar du meilleur film et Oscar du meilleur réalisateur pour La Mélodie du bonheur

 


Tierney Lawrence

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Lawrence Tierney est un acteur américain, né le 15 mars 1919 à Brooklyn, New York (États-Unis) et mort le 26 février 2002 à Los Angeles (Californie). 

Tierney LawrenceTierney Lawrence

Il a été reconduit aux frontières de l'état par la police suite à son comportement violent. Des rumeurs auraient laissés entendre qu'il aurait frappé son neveu en rentrant chez lui aprés une violente dispute avec Quentin Tarantino sur le tournage de Reservoir Dogs. Il aurait même rossé des policiers selon les sources de Tim Roth dans les commentaires de Reservoir Dogs. Après l'avoir dirigé dans Reservoir Dogs, Quentin Tarantino a déclaré : « Lawrence Tierney est un grand malade, le genre de type qui peut foutre un film en l'air à lui seul. La prochaine fois que je le croise, je lui pète la gueule. »

 

Filmographie

  • 1943 : Gildersleeve on Broadway : Cab Driver
  • 1943 : Government Girl : FBI Man
  • 1943 : Le Vaisseau fantôme (The Ghost Ship) de Mark Robson : Louie Parker
  • 1944 : The Falcon Out West : Orchestra Leader
  • 1944 : Seven Days Ashore : Crewman
  • 1944 : Youth Runs Wild : Larry Duncan
  • 1945 : Birthday Blues : Neighbor
  • 1945 : Dillinger, l'ennemi public n°1 (Dillinger) : John Dillinger
  • 1945 : Those Endearing Young Charms : Lt. Ted Brewster
  • 1945 : Retour aux Philippines (Back to Bataan) d'Edward Dmytryk : Lt. Cmdr. Waite
  • 1945 : Mama Loves Papa : Sharpe
  • 1945 : Sing Your Way Home : Reporter in Paris
  • 1946 : Badman's Territory : Jesse James
  • 1946 : Step by Step : Johnny Christopher
  • 1946 : San Quentin (en) de Gordon Douglas : Jim Roland
  • 1947 : The Devil Thumbs a Ride : Steve Morgan
  • 1947 : Born to Kill : Sam Wilde
  • 1948 : Bodyguard : Michael C. 'Mike' Carter
  • 1950 : Kill or Be Killed : Bob Warren
  • 1950 : Shakedown : Harry Colton
  • 1951 : The Hoodlum : Vincent Lubeck
  • 1951 : Plus fort que la loi (Best of the Badmen) : Jesse James
  • 1952 : The Bushwhackers : Sam Tobin
  • 1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) : Mr. Henderson
  • 1954 : Female Jungle : Det. Sgt. Jack Stevens
  • 1954 : The Steel Cage : Chet Harmon, a Ringleader
  • 1956 : Singing in the Dark : Biff Lamont
  • 1962 : A Pair of Boots
  • 1963 : Un enfant attend (A Child Is Waiting) : Douglas Benham
  • 1966 : Naked Evil : The Doctor
  • 1967 : Custer, l'homme de l'Ouest (Custer of the West) : Gen. Philip Sheridan
  • 1971 : Des amis comme les miens (Such Good Friends) : Hospital Guard
  • 1975 : Abduction : FBI Agent
  • 1977 : Bad : O'Reilly-O'Crapface
  • 1979 : Bloodrage : Malone
  • 1980 : Gloria : Broadway Bartender
  • 1981 : Le pouvoir des plantes (The Kirlian Witness) : Detective
  • 1981 : Arthur : Man in Coffee Shop
  • 1981 : The Prowler : Maj. Chatham
  • 1982 : Midnight : Bert Johnson
  • 1984 : Nothing Lasts Forever : Carriage Driver
  • 1985 : L'Honneur des Prizzi (Prizzi's Honor) : Lt. Hanley
  • 1985 : Peur bleue (Silver Bullet) de Daniel Attias : Owen Knopfler
  • 1986 : La Loi de Murphy (film, 1986) (Murphy's Law) : Cameron
  • 1987 : Les vrais durs ne dansent pas (Tough Guys Don't Dance) : Dougy Madden
  • 1987 : Nuits sanglantes (The Offspring) : Warden
  • 1988 : Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? (The Naked Gun: From the Files of Police Squad!) : Angels Manager
  • 1989 : The Horror Show : Warden
  • 1990 : The Runestone : Chief Richardson
  • 1990 : Why Me? : Armenian Robber #1
  • 1991 : Wizards of the Demon Sword : Slave Master
  • 1991 : The Death Merchant : Ivan Yates
  • 1991 : City of Hope : Kerrigan
  • 1992 : Eddie Presley (en) de Jeff Burr : Joe West
  • 1992 : Reservoir Dogs : Joe Cabot
  • 1993 : Red : Louis 'Red' Deutsch
  • 1994 : Junior : Mover
  • 1995 : Starstruck : Patron
  • 1995 : Portrait in Red : Robert Pearlman
  • 1996 : Who Stole Santa? (vidéo) : Rick (voix)
  • 1996 : Christmas in Oz (vidéo) : Rick (voix)
  • 1996 : 2 jours à Los Angeles (2 Days in the Valley) : Older Man
  • 1996 : Toto Lost in New York (vidéo) : Rick (voix)
  • 1997 : American Hero
  • 1998 : Southie : Colie Powers
  • 1998 : Armageddon : Hollis Vernon Grap Stamper
  • 2000 : Evicted : Bob

Télévision

  • 1984 : Terrible Joe Moran (téléfilm) : Pico
  • 1991 : Seinfeld (saison 2, épisode 8) : Alton Benes
  • 1991 : Dillinger (téléfilm) : Sheriff Sarber
  • 1993 : L'affaire Amy Fisher: désignée coupable (Casualties of Love: The Long Island Lolita Story) (téléfilm) : Joey Buttafucco's Father
  • 1994 : Attirance fatale (A Kiss Goodnight) (téléfilm) : Sergeant Harwood

Ecrit dans le ciel

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Écrit dans le ciel (The High and the Mighty) est un drame d'aventure américain en CinemaScope réalisé par William A. Wellman, d'après le scénario tiré du roman éponyme de Ernest K. Gann sorti en 1954. John Wayne qui joue dans le film est également coproducteur. Le compositeur Dimitri Tiomkin a obtenu un Oscar du cinéma pour la chanson-titre The High and the Mighty. Le film retrace les événements au sein d'un groupe de passagers ainsi des membres de l'équipage à bord d'un avion de ligne Douglas DC-4 effectuant un vol transpacifique pendant lequel l'avion subit un dégât majeur précipitant tous les passagers vers une catastrophe inévitable. 

The High and the Mighty servit plus tard de modèle pour l'appellation de « film catastrophe », pour les films tels que Airport (1970), La Tour infernale (1974), et Titanic (1997). Alors que Écrit dans le ciel est souvent catégorisé aussi bien comme « film dramatique d'aventure » que comme un des tout premiers exemples de « film catastrophe », il convient aussi de dire qu'il fait partie du genre du film à grosse distribution d'ensemble. Le film retrace les drames personnels et les interactions allant crescendo entre les 17 passagers, tout comme les conflits entre les cinq membres de l'équipage du vol de nuit Trans-Orient-Pacific no 420 au départ de Honolulu et en direction de San Francisco. Peu après la moitié du parcours effectué, les passagers du vol sont subitement plongés dans une atmosphère tendue, angoissante et la vie se transforme en réelle épreuve pour chacun à bord à cause d'une défaillance technique de l'appareil. 

La première moitié de ce film de longue durée (2 h 27) est consacrée au développement scrupuleux des 22 personnages principaux. Des dialogues, des flashback retracent les vies des passagers, notamment les angoisses par rapport aux accidents d'avions en général. Bien que le TOPAC dispatcher de Honolulu ait informé le capitaine Sullivan que le nombre de passagers à bord (Souls on Board - SOB) s'élève à 21 (16 passagers et 5 membres du personnel), le reste du chargement, 73 000 livres de marchandises à bord au décollage, et une fois l'avion prêt à décoller, un passager de dernière minute, Humphrey Agnew, s'impose à bord sans aucune réservation préalable. Le nombre de passagers est désormais de 17 au décollage. Peu après le départ, un léger incident alerte le premier officier d'un problème probable de l'appareil. Seule une hôtesse semble avoir remarqué le tremblement d'un miroir. Après avoir dépassé le point de non retour, un incendie se déclare à bord, causant de sérieux dommages malgré la rapidité avec laquelle le personnel réussit à l'éteindre.

 

Ecrit dans le ciel de William A. WellmanEcrit dans le ciel de William A. Wellman

Ecrit dans le ciel de William A. Wellman

Fiche technique

  • Titre : Écrit dans le ciel
  • Titre original : The High and the Mighty
  • Réalisation : William A. Wellman
  • Scénario : Ernest K. Gann
  • Production : Robert Fellows (en) et John Wayne
  • Société de production : Wayne-Fellows Productions
  • Société de distribution : Warner Brothers
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Directeur de la photographie : Archie Stout
  • Photographie aérienne : William H. Clothier
  • Montage : Ralph Dawson
  • Effets spéciaux : Robert A. Mattey
  • Son : John K. Kean
  • Costumes : Gwen Wakeling
  • Cascadeur : Tom Hennesy (en)
  • Pays : États-Unis
  • Langue de tournage : anglais
  • Genre : film d'aventure / Drame / film catastrophe
  • Durée : 147 minutes (2 h 27)
  • Format : Couleur (Warnercolor) 2.50 X 1 - Son : 4-Track Stereo | Mono (RCA Sound System)
  • Budget :
  • Dates de sortie : États-Unis : 3 juillet 1954, France : 22 octobre 1954, Belgique : 11 mars 1955

Distribution

  • John Wayne (V.F: Raymond Loyer) : Dan Roman
  • Claire Trevor (V.F:Lita Recio) : May Holst
  • Laraine Day : Lydia Rice
  • Robert Stack (V.F: Roland Menard) : John Sullivan
  • Jan Sterling : Sally McKee
  • Phil Harris (V.F: Robert Dalban) : Ed Joseph
  • Robert Newton (V.F:Jean Brochard) : Gustave Pardee
  • David Brian (V.F: Claude Peran) : Ken Childs
  • Paul Kelly (V.F: Gérard Férat) : Donald Flaherty
  • Sidney Blackmer (V.F:Emile Duard)  : Humphrey Agnew
  • Julie Bishop : Lillian Pardee
  • Pedro Gonzalez Gonzalez : Gonzales
  • John Howard (V.F:Claude Bertrand) : Howard Rice
  • Wally Brown (en) (V.F: Jean Clarieux) : Lenny Wilby, navigateur
  • William Campbell (V.F: René Arrieu) : Hobie Wheeler
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Al-Baghdadi Abou Bakr

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Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri, dit Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi, Dr. Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Samarrai, Abou Du'a ou plus récemment calife Ibrahim, né probablement à Samarra en Irak en 1971, est un djihadiste irakien, chef de l'organisation État islamique. Il est le successeur présumé de Hamid Daoud Muhammad Khalil al-Zawi, alias Abou Omar al-Baghdadi, à la tête de l'État islamique d'Irak.

Al-Baghdadi Abou Bakr

À partir d'octobre 2011, il figure parmi les trois terroristes les plus recherchés par le gouvernement des États-Unis qui offre une prime de 10 millions de dollars pour sa capture. Le 29 juin 2014, premier jour du mois de Ramadan, il se proclame calife de l'État islamique en Irak et au Levant (nouvellement renommé « État islamique »), sous le nom d'Ibrahim, affirmant ainsi devenir le commandeur des musulmans du monde. Il n'est cependant pas reconnu légitime comme tel par les principales autorités musulmanes. Sa jeunesse est méconnue et sa biographie précise difficilement vérifiable. Il se présente comme un descendant du prophète Mahomet et utilise Al-Qurashi dans son nom, faisant référence au clan des Quraych dont est issu le Prophète. Cette parenté non vérifiée lui permettrait ainsi de prétendre au titre de calife. Des rapports suggèrent qu'il aurait fait des études islamiques à l'Université des Sciences islamiques d'Adhamiyah, en banlieue de Bagdad. Il y aurait obtenu un doctorat. Il prêchait dans la mosquée Imam Ahmad ibn Hanbal de Samarra lors de l'invasion de l'Irak par les États-Unis, en 2003.

Michael Knights, spécialiste de l'Irak à l'Institut de Washington, estime qu'al-Baghdadi aurait rejoint très tôt les rangs des salafistes irakiens, bien avant l'invasion américaine de l'Irak en 2003, au point que le régime de Saddam Hussein aurait été informé de ses agissements. Rejoignant Al-Qaïda en Irak, alors dirigée par le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, il est nommé « émir de Rawah » et préside la tenue de tribunaux islamiques pour intimider les populations locales. Le 26 octobre 2005, il est la cible d'une attaque aérienne américaine visant un repaire présumé de djihadistes près de la frontière syrienne. Alors identifié sous le nom d'Abou Du'a, il est déjà décrit comme un haut responsable de la branche irakienne de la nébuleuse terroriste. Il était notamment chargé du transfert de combattants syriens et saoudiens en Irak. Arrêté en 2005 par les forces américaines, il est envoyé dans le camp de détention de Bucca, d'où il est finalement relâché en 2009 ; les raisons de cette libération demeurent inconnues, certains considèrent qu'il aurait fait partie des milliers d'insurgés présumés ayant fait l'objet d'amnisties.

Après sa libération, il se range sous la bannière de l'État islamique d'Irak, les combattants d'Al-Qaïda en Irak ayant été officiellement intégrés au sein du groupe. Ayman al-Zawahiri confirme la disparition d'Al-Qaïda en Irak en 2007. Le 16 mai 2010, un communiqué du conseil consultatif de l'État islamique d'Irak annonce la nomination d'Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi en remplacement d'Abou Omar al-Baghdadi, son ex-émir, tué le 18 avril 2010 lors d'une opération conjointe des forces de sécurité américaines et irakiennes. L'organisation annonce également la désignation d'Abou Abdullah al-Husseini al-Qurashi comme son nouveau premier ministre. Deux jours plus tôt, Abou Hamza Al-Mouhajer, ancien chef d'Al-Qaïda en Irak et ex-ministre de la guerre au sein de l'État islamique d'Irak, également décédé le 18 avril 2010, est remplacé par Nasser al Din Allah Abou Souleimane, selon un communiqué du groupe traduit par le centre de surveillance américain des sites djihadistes (SITE).

À l'automne 2010, l'État islamique d'Irak multiplie les attaques contre les chrétiens et les chiites. Le 31 octobre 2010, veille de la Toussaint, une prise d'otage à l'intérieur de la cathédrale de Bagdad s'achève dans le sang, provoquant la mort de 46 fidèles, dont deux prêtres, et de sept policiers. Le 3 novembre 2010, L'État islamique d'Irak revendique la responsabilité du massacre. En décembre 2010, les forces de sécurité irakiennes procèdent à l'arrestation de Hazem Abdul Razzaq al-Zawi, cousin de l'ex-émir Abou Omar al-Baghdadi et « ministre de l'Intérieur » au sein de l'État islamique d'Irak, lors d'une opération anti-terroriste menée à Ramadi. Au cours de l'interrogatoire, le suspect avoue son implication au sein du groupuscule et révèle l'identité du nouvel émir. Le 3 décembre 2010, la chaîne de télévision satellite irakienne Al-Sumaria diffuse des clichés photographiques censés montrer Abou Bakr al-Baghdadi et Abou Souleimane, lequel a été identifié comme un certain Niaman Mansour al-Zaidi.

Dès la fin de l'année 2010, l’État islamique d'Irak sous la direction d'Abou Bakr al-Baghdadi intensifie les attaques contre des cibles gouvernementales et policières. Le 9 mai 2011, Abou Bakr al-Baghdadi annonce dans un communiqué son allégeance à Ayman al-Zawahiri, le successeur d'Oussama Ben Laden, tué le 2 mai 2011 à Abbottabad au Pakistan. L'« émir » de l'État islamique d'Irak réaffirme la loyauté du groupe envers la direction centrale d'Al-Qaïda tout en jurant de venger son ancien chef. Le groupe a revendiqué à cette occasion un attentat-suicide commis le 5 mai 2011 contre un poste de police à Hilla, au sud de Bagdad, ayant causé la mort de 24 policiers, dont cinq capitaines et deux lieutenants. À l'été 2011, les attaques imputées à Al-Qaida en Irak se multiplient à travers le pays. Le 28 août 2011, un attentat-suicide frappe la mosquée Umm al-Quda, à Bagdad, tuant Khalid al-Fahdawi, un important législateur. Le même mois, Abou Bakr al-Baghdadi déclare s'apprêter à déclencher une vague de cent attentats pour venger la mort d'Oussama Ben Laden. Le 4 octobre 2011, Abou Bakr al-Baghdadi est inscrit sur la liste des terroristes les plus recherchés par le gouvernement américain (Rewards for Justice) qui offre une prime de 10 millions de dollars pour sa capture, faisant de lui l'un des trois chefs djihadistes les plus recherchés au monde avec Ayman al-Zawahiri, chef d'Al-Qaida, et le mollah Omar.

Le 22 juillet 2012, Abou Bakr al-Baghdadi annonce dans un communiqué audio que la branche irakienne d'Al-Qaida s'apprête à reprendre ses anciens bastions dans le pays d'où ses militants ont été précédemment délogés par les forces armées américaines et leurs alliés sunnites. Il appelle à libérer les militants djihadistes emprisonnés et menace de mort les juges, procureurs et ceux qui les protègent. Le 27 septembre 2012, 75 détenus s'évadent d'une prison à Tikrit à la faveur d'un assaut ayant entraîné la mort de 13 policiers. Le 2 décembre 2012, le bruit court que l'« émir » de l'État islamique d'Irak aurait été arrêté au nord de Bagdad. Un communiqué diffusé par la chaîne de télévision al-Iraqiya annonce sa capture. Cependant, des doutes sont émis sur l'identité du suspect, des sources ayant informé les autorités américaines que l'homme arrêté est en réalité un des plus importants responsables de la nébuleuse terroriste dont l'identité n'a pas été révélée. Le 7 décembre 2012, l'État islamique d'Irak dément l'arrestation de son émir. Le conflit syrien, engagé en 2011 par l'Armée syrienne libre contre les troupes gouvernementales de Bachar el-Assad, apporte un nouveau souffle à l'EIIL, que les revers infligés par les forces américaines avant leur retrait d'Irak avaient affaibli.

En avril 2013, Abou Bakr al-Baghdadi annonce avoir rebaptisé l'État islamique d'Irak sous le nom d'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). L'initiative est fortement désapprouvée par Ayman al-Zawahiri, d'autant qu'elle prône une fusion entre l'EIIL et le Front al-Nosra, groupe radical, majoritairement composé de combattants syriens, actif en Syrie. L'annonce du projet de fédération entre les deux groupes provoque des tensions parmi les djihadistes engagés dans la lutte contre le pouvoir du président Bachar el-Assad. De plus, le chef d'Al-Nosra, Abou Mohammed Al-Joulani, ne répond pas favorablement à l'appel de Baghdadi et prête serment d'allégeance à Ayman al-Zawihiri. Il avoue toutefois avoir combattu sous les ordres de l'émir de l'EIIL en Irak et d'avoir bénéficié de son aide en Syrie pour la fondation de son propre groupe. En juin, Ayman al-Zawahiri exprime son refus catégorique de valider la création de l'EIIL, d'autant qu'il condamne le fait de ne pas avoir été consulté au préalable. Devant ce refus, Baghdadi prend ses distances avec la direction centrale de la nébuleuse terroriste, rejette les instructions de Zawahiri dans un message audio et revendique la paternité des combattants syriens d'Al-Nosra. Il confie la branche syrienne de l'EIIL à l'un de ses lieutenants et porte-paroles, Abou Mohammed Al-Adnani.

Conscient que sa décision de reconnaître al-Nosra comme le seul représentant légitime d'Al-Qaïda en Syrie peut engendrer des conflits entre les combattants des deux groupes, Ayman al-Zawahiri décide d'envoyer un émissaire, le Syrien Abou Khaled al-Souri, pour tenir un rôle de médiateur entre l'EIIL et le Front al-Nosra. Celui-ci est tué à Alep le 23 février 2014, dans un attentat-suicide attribué à l'EIIL. Désireux d'étendre les actions de l'EIIL de l'autre côté de la frontière irakienne, Baghdadi projette la création d'un État islamique englobant la Syrie et le Liban. L'EIIL engage des combats meurtriers qui aboutissent à la prise de Falloujah et de certains quartiers de Ramadi en janvier 2014, alors que son émir annonce son intention d'« anéantir ses rivaux de la rébellion », en parlant de l'Armée syrienne libre, qui accuse l'EIIL de faire le jeu du président Bachar el-Assad. De son côté, Ayman al-Zawahiri affirme que l'EIIL n'a aucun lien avec la direction centrale d'Al-Qaïda, désavouant les actions du groupe et de son « émir ».

Malgré les tentatives de l'EIIL de gagner la confiance et le soutien des populations locales au nord de la Syrie, le groupe se livre parallèlement à des exactions, des rapts, des enlèvements et n'hésite pas à assassiner des chefs rebelles non-djihadistes, actions qui entachent sa réputation. De plus, le groupe ne parvient pas à modérer l'intolérance religieuse et la brutalité des mercenaires étrangers présents dans ses rangs. De son côté, Ayman al-Zawahiri ordonne à al-Baghdadi en mai 2014 de cesser toute agression envers les djihadistes du Front al-Nosra, l'appelant à concentrer les opérations de l'EIIL en Irak, pays dont son groupe est originaire. Il affirme par ailleurs que la proclamation de l'État islamique en Irak et au Levant « a été un désastre politique pour les Syriens ». Après avoir vécu pendant des années dans la clandestinité, Abou Bakr al-Baghdadi apparaît publiquement pour la première fois à Mossoul, au début du mois de juillet 2014. Il appelle tous les musulmans à lui « obéir ».

Al-Zarqaoui Abou Moussab

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Abou Moussab al-Zarqaoui (Abou Moussab ez-Zarqaoui ; 30 octobre 1966 – 7 juin 2006), né Ahmad Fadil Nazzal al-Khalayleh, est un chef terroriste islamiste. Il était le responsable d'Al-Qaida en Irak dans l'émirat djihadiste décentralisé du Moyen-Orient.

Al-Zarqaoui Abou Moussab

Ahmed Fadil Nazzal al-Khalayla est plus connu sous son pseudonyme Abou Moussab al-Zarqaoui. De confession sunnite, il est probablement né le 20 octobre ou le 30 octobre 1966, à Zarqa en Jordanie, d'où son patronyme de guerre. « Abou Moussab » est une référence à Moussab ben Omar, compagnon du prophète Mahomet et mort en 625 à la bataille d'Ouhoud, al-Zarqaoui voulant dire « originaire d'al-Zarqa ». Il a grandi dans une fratrie de sept sœurs et trois frères, élevés par une mère au foyer et un père employé municipal. Sa famille appartient au clan des Khalayleh, de la tribu des Bani Hassan. Ce sont des bédouins disséminés à travers tout le Moyen-Orient, notamment en Syrie et en Irak et qui lui serviront plus tard de réseau fidèle et dévoué. La municipalité de Zarka constitue une cité industrieuse très pauvre qui compte près de huit cent mille habitants dont de nombreux réfugiés palestiniens, arrivés pour les premiers dès après la Nakba de 1948 et qui transformèrent la cité des années 1970 en un important centre de la résistance palestinienne.

C'est dans ce contexte que Zarkaoui fait son apprentissage de la vie dans la rue. Zarkaoui, de taille moyenne, mais trapu et costaud, montre très tôt un tempérament colérique et bagarreur, voire morbide. Il aurait commencé par vivre de petite délinquance et de nombreux larcins sont à son actif. Devenu un petit caïd de la rue, il buvait de l'alcool et son corps était tellement recouvert de tatouages qu'il était surnommé « l'homme vert ». Envoyé par ses parents dans une école coranique, afin de tenter de le sortir de la délinquance, il y rencontre surtout Abdullah Azzam, un professeur palestinien qui fut aussi le premier mentor de Ben Laden. De cette rencontre, il va découvrir l'idéologie du Djihad et bientôt comme beaucoup d'autres jeunes musulmans il va partir pour les camps de l'Afghanistan. Vers la fin des années 1980, Ahmed Fadel Nazzal part faire le djihad durant la guerre d'Afghanistan contre l'Union soviétique, où avec d'autres Jordaniens, il participe au siège de Khost.

Cependant, la guerre est pratiquement terminée et après le retrait de l'Armée rouge en 1989, il part vers Peshawar, ville frontière pakistanaise et refuge de tous les moudjahidins qui désiraient continuer le combat. Dans cette ville, il rencontre Abou Mohamed al-Makdissi, un universitaire religieux, qui va le prendre sous sa coupe. Ce dernier lui trouve un emploi dans un journal salafiste dans lequel il rapporte les faits d'armes des combattants islamistes. Fin 1992, il revient dans son pays natal, la Jordanie, accompagné par Abou Mohamed al-Makdissi dans le but de fonder leur propre groupe salafiste. Grâce à leurs contacts avec les réseaux islamistes, ils fondent rapidement le Beyt al-Imam. Mais les services de renseignement jordaniens veillent et ils sont vite repérés. En 1993, avant même d'être en mesure de passer à l'action, ils sont tous deux arrêtés et emprisonnés, après qu'on eut retrouvé chez Ahmed Fadel Nazzal des armes et des explosifs lors d'une enquête sur les réseaux islamistes dans le royaume.

Condamné à quinze ans de prison pour détention d'armes et falsification de passeports, il va avoir le temps d'étudier le Coran, jusqu'à en mémoriser les six mille versets. Désormais, honteux de son passé de petit délinquant, il va tenter d'effacer ses tatouages avec de l'acide dont les brûlures lui laisseront de vilaines cicatrices sur tout son corps. D'autre part, son charisme et sa réputation d'ancien combattant d'Afghanistan, sa nouvelle ferveur religieuse, lui permet de régner sur un petit groupe de délinquants qui l'entourent dont il devient le chef. Il commence à porter son nouveau nom de djihadiste : Abou Moussab al-Zarqaoui. Il est libéré en 1999, à l'occasion d'une amnistie décrétée à l'occasion du couronnement du nouveau roi Abdallah II de Jordanie. Mais, al-Zarkaoui reprend ses activités et projette, pour le passage à l'an 2000, un attentat à la bombe contre un grand hôtel de la capitale Amman. Cependant, surveillé par la police, son plan est découvert et il doit fuir vers le Pakistan en compagnie de sa mère, pays dans lequel elle mourra en 2004.

Au Pakistan, il reprend contact avec les réseaux islamistes et c'est à cette époque qu'il rencontre Ben Laden pour la première fois. Mais leur histoire, leurs motivations et leurs ambitions sont différentes presque antinomiques. Ben Laden est un fils de milliardaire, ayant eu une enfance de nanti, vingt ans d'expérience de combats en Afghanistan et son adhésion au Djihad est encore plus ancienne. Leurs ennemis sont aussi différents, pour Ben Laden ce sont les princes saoudiens et les Américains, pour al-Zarkaoui ce sont les Israéliens et le royaume de Jordanie. Il retourne alors en Afghanistan, durant la période talibane, mais ne désirant pas rester avec Ben Laden à Kandahar, il préfère monter son propre camp d’entraînement dans la région d'Herat, à l'extrême sud-ouest du pays, avec une centaine d'hommes, en majorité des Palestiniens et des Jordaniens. Il baptise son groupe, Tawhid wal Djihad (Unification et Guerre sainte). De cette époque, date son identification par les experts des services anti-terroristes, mais il semble alors être en rivalité avec Al-Qaida.

À l'automne 2001, lorsque les américains et leurs alliés, déclenchent leur intervention contre le régime des talibans, al-Zarkaoui et sa bande passent en Iran où selon divers services de renseignement, les autorités lui ont apporté un soutien logistique et financier. Quelque temps plus tard au début de l'année 2002, conscient des possibilités offertes par la géographie du Kurdistan irakien pour établir un foyer de djihad, il s'installe dans le nord de l'Irak auprès d'un groupe appelé Ansar al-Islam avec lequel il aurait entretenu des liens dès les années. Il met les capacités techniques de son équipe formée à Hérat à la disposition de ce groupe terroriste.Il semblerait qu'Al Zarqawi ait été blessé fin 2001 lors d'un bombardement il se serait enfuit en Iran puis en Irak, il semblerait qu'il ait été hospitalisé à Bagdad, où il aurait été amputé d'une jambe, ce qui a fait dire aux services américains qu'il y aurait un lien entre le régime de Saddam Hussein et la mouvance Zarqawi. 6 mois plus tard Al Zarkaoui s’installe en Syrie selon des documents d'aveux de ses lieutenants arrêtés par la police jordanienne. Dans ces mêmes déclarations on apprend que Zarkaoui est rentré plus fois en Jordanie entre 2002 et 2003 muni de faux documents syriens, c'est à cette époque qu'il commandite l'assassinat du diplomate américain Lawrence Foley, voir la section Assassinat de Lawrence Foley ce diplomate sera tué chez lui à Amman par des lieutenants du terroriste jordanien, après cette action terroriste Zarkaoui s'établit quelque temps encore en Syrie.

Al Zarkaoui arrive en Irak après la chute de Saddam Hussein, il cherche alors à s'introduire dans les milieux de la résistance baasiste, avec comme objectif de déclencher un djihad, à la fois contre les américains et leurs alliés, mais aussi contre les chiites irakiens. De fait, dès le 19 août 2003, il est en mesure de commencer son « djihad » en faisant exploser l'immeuble abritant le personnel de l'ONU au cœur de Bagdad, causant la mort de 22 personnes dont le représentant des Nations Unies, le brésilien Sérgio Vieira de Mello). Le 29 août 2003, l'attaque contre la mosquée d'Ali à Nadjaf, ville sainte chiite, fait quatre-vingt-cinq victimes. Le 11 mai 2004, il fait diffuser par Internet, une vidéo montrant la décapitation d'un jeune otage américain, Nicholas Berg, voir la section Meurtre de Nick Berg. À partir de cet évènement, il sera surnommé le « lion de Mésopotamie » ou le « prince d'Al-Qaida en Irak ». Les attentats sans fin perpétrés par son organisation engendrent le chaos et font de très nombreuses victimes. Les chiites et les Américains deviennent des alliés objectifs. En juillet 2004, son organisation subit de lourdes pertes lors du siège de Falloujah et même Al-Zarkaoui faillit être pris. Il put s'échapper en sautant de son pick-up en marche pour éviter de justesse un barrage tenu par les marines américains.

Le 19 octobre 2004, son groupement, le Tawhid wal Djihad est reconnu par Ben Laden comme le « relais d'Al-Qaida en Mésopotamie », voir La fusion entre al-Tawhid et al-Qaida. Devenus leur « ennemi n°1 » les Américains commencent alors une chasse impitoyable — voir la traque — et son réseau est peu à peu infiltré par des informateurs. Le 26 avril 2005, il fait diffuser sur le site internet d'Al-Qaida une vidéo le montrant avec ses soldats, s'entraînant au tir dans le désert. Il pavane une ceinture d'explosifs à la taille, un fusil-mitrailleur à la main et un foulard noir sur la tête. En juillet 2005, il commet une lourde erreur dans l'affaire du diplomate égyptien kidnappé et exécuté. Il s'agit là d'un musulman présenté comme un « ennemi de Dieu » parce que travaillant avec la nouvelle administration. Son maître, Al-Makdissi se désolidarise de lui, estimant que « sa violence aveugle nuit à la cause des moudjahidin ». Il va peu à peu perdre nombre de ses soutiens. Il meurt le 7 juin 2006, 18h15, heure locale, lors d'un bombardement américain par deux F-16 dans la municipalité de Hibhib au nord de Bakouba, avec sept de ses adjoints, dont son conseiller religieux cheikh Abdel Rahman. Il aurait en fait survécu au bombardement et serait mort quelques minutes après l'arrivée des soldats américains sur place. Son corps a pu être identifié grâce à son visage, ses cicatrices et ses empreintes digitales. Voir La fin du « Lion d'Irak ».

Zarqaoui est soupçonné d'être le commanditaire de dizaines d'attaques (souvent revendiquées) et de plusieurs centaines de morts en Irak, où son influence devint importante à partir de l'intervention de la Coalition en 2003. Son but était de semer le chaos en Irak pour mieux chasser les forces de la coalition et imposer un islam fondamentaliste. Zarqaoui est considéré comme un spécialiste des poisons, formé dans les camps d'Al-Qaida en Afghanistan. Néanmoins, son entrée au sein d'Al-Qaida pourrait être relativement récente. Il s'est lié avec différents groupuscules islamistes, dont Ansar Al-Islam et le Jihad islamique égyptien. Outre des assassinats ciblés, Zarqaoui est le responsable assumé de nombreux attentats terroristes ayant touché la population civile irakienne, en particulier la communauté chiite, au prix de plusieurs centaines de tués. Ces attentats aveugles vont faire perdre à l'organisation Al-Queda en Iraq bon nombre de ses soutiens parmi la population qui les voyaient tout d'abord comme des résistants à l'occupation américaine. De nombreux chefs tribaux irakiens se rallieront alors au gouvernement pour lutter contre les groupes terroristes et ainsi constituer une faction appelée "Réveil d'al-anbar", du nom de la province ou était principalement actif le groupe de Zarquaoui.

Il a revendiqué l'attaque contre le siège de l'ONU à Bagdad (causant la mort du représentant brésilien des Nations Unies Sérgio Vieira de Mello), ainsi que l'attaque d'un poste de police italien à Nassiriya. Lawrence Foley est un diplomate américain travaillant en Jordanie pour l'Agence américaine pour le Développement international en tant que responsable des programmes humanitaires dans ce pays. Le 28 octobre 2002, il est assassiné à l'extérieur de son logement à Amman sur ordre de al-Zarkaoui. Fin 2002, la justice jordanienne condamne al-Zarqaoui à mort par contumace pour le meurtre de Lawrence Foley, et un mandat d'arrêt international est délivré contre lui, mandat que la Syrie, n'accepte pas d'honorer, malgré l'insistance personnelle du roi Addallah. Le 11 mai 2004, une vidéo est diffusée sur Internet représentant la décapitation d'un otage américain Nick Berg. Ce meurtre est le premier d'une série d'enlèvements et de décapitations d'otages. La vidéo complète montrerait que c'est al-Zarkaoui lui-même qui tient le couteau et procède au meurtre.

Après la mort de Zarqaoui, le père de Nick Berg a cependant déclaré ne pas être certain que Zarqaoui ait assassiné son fils. Il a également expliqué que la mort de Zarqaoui était une « double tragédie », pour la famille du terroriste islamiste et aussi parce qu'elle serait à l'origine de nouvelles violences en Irak. Le fait de filmer l'exécution et d'en diffuser les images dans le monde entier par Internet marque une nouvelle escalade dans la terreur islamiste, avec la nette volonté d'accentuer la partie psychologique et médiatique du djihad, la « guerre sainte ». Le communiqué accompagnant le film, précise d'ailleurs : « Il faut que les ennemis de Dieu sachent qu'il n'y a dans notre cœur aucune trêve ni pitié pour eux. » Le 14 juillet 2004, il revendique l'assassinat du gouverneur de Mossoul commis trois jours plus tôt. On pense que Zarquaoui a personnellement décapité un autre civil américain que ceux répertoriés, Olin Eugene Armstrong, en septembre 2004.

En juillet 2005, son groupe kidnappe et exécute un diplomate égyptien. La sentence est montrée sur vidéo, mais pas l'exécution. Le 4 janvier 2005, son groupe assassine le gouverneur de Bagdad. En juin 2006, Abou Rami, un haut-responsable de son groupe, assassine un diplomate russe. Le meurtre est filmé puis diffusé sur Internet. En décembre 2004, Al-Tawhid, l'organisation du terroriste Abou Moussab al-Zarqaoui est acceptée par Al-Qaida, en tant qu'émirat régional. Ainsi, de par son activisme et son potentiel très important, al-Zarqaoui devient de fait un des membres les plus importants de l'organisation terroriste. Il est désormais reconnu comme émir de tous les clans affiliés à Al-Qaida en Irak et donc de leur réseaux propres en Europe. Pour tous les services secrets antiterroristes, ce ralliement signifie que les réseaux européens de l'organisation Al-Tawhid sont désormais au service direct du « Département des opérations extérieures » d'Al-Qaida, et que les attentats vont reprendre en série. Rapidement, les services de renseignement allemand, français et hollandais, font état d'une agitation inhabituelle dans les mosquées et milieux les plus extrémistes, et dans leurs notes de synthèse font remonter leurs plus vives inquiétudes. En janvier 2006 il participe à la création du Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak.

Les autorités américaines l'accusent de nombreux actes terroristes, et le considèrent comme l'un des principaux chefs de la mouvance Al-Qaida présente en Irak. Elles l'accusent de 700 actes et offrent une récompense de 25 millions de dollars US pour sa capture - la même somme que pour Oussama Ben Laden. Un site islamiste mis en ligne le mardi 25 avril 2006 diffusa une vidéo le montrant, prouvant de fait qu'il était toujours vivant et actif. Il y indiquait vouloir « chasser les croisés, les juifs et les apostats » du « Pays-des-deux-fleuves » (l'Irak). Le 20 novembre 2005, sa tribu Khalayleh-Bani Hassan, l'une des plus grandes tribus de Jordanie, le renie pour son implication dans les attentats de Jordanie de novembre 2005 ayant fait 67 morts à Amman. Le frère de Zarqaoui, Sayel Fadel Nazzal al-Khalayleh, a signé cette déclaration. Le 28 décembre 2005, Interpol émet contre lui un mandat d'arrêt international communiqué aux forces de police des 184 pays membres en vue de l'extrader. Début mai 2006, le général américain Rick Lynch affirme que al-Zarqaoui se trouverait à « Bagdad ou dans ses environs proches [...] C'est seulement une question de temps avant que nous ne l'arrêtions ». Sa confiance serait liée à des informations récentes obtenues lors de raids, en particulier, lors d'un raid à Yusufiyah, au sud de Bagdad. L'armée américaine affirme que depuis janvier 2006, 161 membres importants d'al-Qaida, dont 8 membres de l'état-major d'al-Zarqaoui, ont été arrêtés ou tués.

Durant les trois dernières années, les services américains, furent à plusieurs reprises, proches de mettre la main sur Zarqaoui, mais il avait toujours réussi à se sortir des pièges ou des attaques ciblées menées par ses poursuivants, c'est cette « baraka » qui avait participé à lui forger, auprès de certains jeunes musulmans, une légende de style « Zorro ». Le 8 juin 2006, le premier ministre irakien Nouri al-Maliki et l'armée américaine annoncent que Abou Moussab Al-Zarqaoui a été tué le 7 juin au cours d'un raid aérien, près de Bakouba, en Irak, à 50 km au nord-est de Bagdad. La mort d'Al-Zarqaoui résulte d'une longue et laborieuse traque menée par une importante collaboration entre les ressources électroniques et les ressources humaines des services de renseignements. Al-Zarqaoui se méfiait des téléphones portables qui trahissent l'emplacement de leur utilisateur, il utilisait plutôt des téléphones satellitaires de type Thuraya qui rendent la localisation plus difficile. De fait la « clé du succès » fut le suivi à la trace du Sheikh Abd al-Rahman, un « conseiller spirituel » proche et écouté du chef terroriste, un véritable « gourou ». Le ou les voies par lesquelles les Américains auraient identifié ce conseiller ne sont pas connues avec certitude, de nombreuses pistes ont été évoquées :

  • une implication des services de renseignement jordaniens, qui auraient infiltré un agent ou retourné un proche de Zarqaoui
  • les interrogatoires de membres d'al-Qaida en Irak capturés par une cellule de renseignement attachée à la Task Force 145
  • la surveillance de cafés internet utilisés par des membres du groupe
  • une trahison d'al-Qaida, qui aurait été excédée par le fait qu'il s'en prenait plus aux Chiites qu'aux Américains

À partir de là, le Sheikh al-Rahman est suivi à la trace pendant plusieurs semaines. Le mercredi 7 juin, il se rend dans le hameau de Hibhib, situé à huit kilomètres au nord de Bakouba. Les Américains ont intercepté un de ses coups de téléphones où il disait qu'il devait rencontrer al-Zarqaoui. Il est suivi au sol par des espions et depuis les airs. Une équipe de reconnaissance de la Delta Force a été infiltrée dans la zone pour surveiller la maison8. Un drone MQ-1 Predator du 3rd Special Operations Squadron surveille également la scène. L'état-major américain à Bagdad est à ce moment-là certain d'avoir localisé Al-Zarqaoui « avec 100 % de certitude ». Le commandement de la Task Force 145 envisage de lancer un assaut, mais Al-Zarqaoui a par le passé réussi à forcer un barrage. Deux chasseurs F-16 en patrouille de routine sont déroutés. Avec l'équipe de la Delta Force se trouve également un commando de l'US Air Force, mais il n'est pas précisé s'il a guidé la frappe aérienne. Vers 18h15, les F-16 larguent deux bombes de 250 kilos sur la maison.

Des forces irakiennes sont les premières sur les lieux, rapidement rejointes par des forces US, et trouvent Zarqaoui qui est gravement blessé. Placé sur une civière, il serait mort de ses blessures une dizaine de minutes plus tard. Reconnu en premier grâce à son visage et à ses « cicatrices connues » laissées par les tatouages effacés à l'acide. L'analyse des empreintes digitales confirme définitivement l'identité du mort. Cependant, l'armée américaine mène une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort. Selon les Américains, la cachette contenait un « trésor d'informations » qui a permis de mener le lendemain même dix-sept autres raids contre les cachettes d'autres personnalités de son organisation. Cependant selon le centre américain pour le contre-terrorisme, Al-Zarqaoui aurait organisé un total de vingt-quatre groupes terroristes répartis dans plus de quarante pays, du monde musulman, d'Europe et au Canada. La branche irakienne du réseau Al-Qaida en Irak a annoncé, lundi 12 juin 2006, dans un communiqué, que l'organisation avait désigné cheikh Abou Hamza Al-Mouhajer pour succéder à Abou Moussab Al-Zarqaoui.

Al-Mouhajer Abou Hamza

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Abou Hamza al-Mouhajer, (vers 1967 - 18 avril 2010), aussi connu sous le nom d'Abou Ayyoub al-Masri, est un islamiste égyptien. Il était le chef d'Al-Qaïda en Irak après la mort de son prédécesseur, Abou Moussab al-Zarqaoui. En 2006, il prête serment d'allégeance à Abu Abdullah al-Rashid al-Baghdadi, émir de l'État islamique d'Irak. Il est tué le 18 avril 2010 lors d'une opération conjointe de l'armée américaine et des autorités irakiennes.

Al-Mouhajer Abou Hamza

Né en Égypte vers 1967, il rejoint le Jihad islamique égyptien dans les années 1980. Il aurait rencontré Abou Moussab Al-Zarqaoui au camp d'entraînement Al-Farouk, en Afghanistan en 1999. Sur place, il s'entraîne au maniement de charges et d'explosifs jusqu'à devenir un expert dans ce domaine. Selon les aveux de son épouse, arrêtée le 18 avril 2010, jour de son décès, Masri entre au Yémen grâce à un passeport égyptien au nom de Youssef Haddad Labib. Il se marie en 1998 à Saana et devient père de trois enfants. Il rejoint l'Irak après la chute du régime Taliban en 2001, ce que confirme son épouse, indiquant qu'il vécut successivement à Karrada, puis à Amriya dans les environs de Bagdad avant de s'établir dans la capitale lors de la chute de Saddam Hussein. Après 2003, il s'installe dans une ferme de la province de Diyala, mais en fuit après que l'exploitation ait été la cible d'un raid aérien américain. Après l'invasion des forces américaines contre l'Irak ayant abouti à l'effondrement du régime baasiste, Masri seconde Zarqaoui dans l'implantation d'une cellule d'Al-Qaïda à Bagdad.

Il participe à la bataille de Falloujah aux côtés de Zarqaoui en 2004. Après la prise de contrôle de la ville par les forces américaines, il effectue plusieurs déplacements avant de s'installer dans la province de Salahouddine, dans la région du lac Tharthar, en 2007. Le 12 juin 2006, suite au décès d'Abou Moussab al-Zarqaoui, Abou Ayyoub al-Masri lui succède à la tête d'Al-Qaïda en Irak sous le nom d'Abou Hamza al-Mouhajer, signifiant l'émigrant. Ce pseudonyme leur étant inconnu, les enquêteurs américains réussirent toutefois à faire le rapprochement entre Abou Ayyoub al-Masri, connu des services de renseignements et Abou Hamza al-Mouhajer qui n'étaient qu'une seule et même personne. « Abou Ayyoub Al-Masri était son numéro deux » a déclaré William Caldwell, porte-parole de l'armée américaine à Bagdad, en faisant allusion à son prédécesseur, Abou Moussab al-Zarqaoui.

Selon l'avocat Montaser al-Zayat, son vrai nom était Youssef al-Dardiri, hypothèse ne pouvant être vérifiée. Des sources ultérieures ont révélé que le nouveau chef d'Al-Qaïda en Irak était l'un des bras droits du docteur Ayman al-Zawahiri, le principal idéologue de la nébuleuse, également d'origine égyptienne. Ce dernier aurait lui-même désigné Masri pour remplacer Zarqaoui. Son véritable nom, Abdul Munih al-Badawi, est révélé lors de l'annonce officielle de son décès par le premier ministre irakien Nouri al-Maliki. En 2006, le gouvernement américain offre une récompense de cinq millions de dollars pour la capture d'Abou Ayyoub al Masri. Toutefois, cette somme est réduite à 1 million de dollars en 2007 pour être à nouveau modifiée l'année suivante. En février 2008, la récompense offerte par le gouvernement américain est réduite à 100 000 dollars. Le 20 septembre 2006, Masri revendique l'assassinat d'un otage turc, Murat Yuce, qu'il affirme avoir personnellement exécuté de trois balles dans la tête. La vidéo de l'exécution avait circulé sur internet en août 2004, soit un mois après l'enlèvement de la victime.

Abou Hamza al-Mouhajer a été plusieurs fois annoncé mort ou capturé. Il aurait été tué le 1er mai 2007 lors de combats entre activistes au nord de Bagdad, mais son corps n'a jamais été retrouvé pour confirmer cette information. Le 8 mai 2008, la police militaire irakienne annonce l'avoir capturé près de Mossoul, mais l'armée américaine dément son arrestation, annonçant qu'il s'agit d'un militant portant un nom similaire. Entre 2006 et 2008, plusieurs de ses aides sont capturés ou éliminés par les forces américano-irakiennes, comme Abou Rami ou Abu Ghazwan, conduisant à une nette diminution de la violence à travers le pays. Abou Qaswarah, son n°2, est abattu le 5 octobre 2008 à Mossoul. Le 22 janvier 2010, Saad Uwayid Obeid Mijbil al-Shammari, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda en Irak est abattu à Mossoul au cours d'une opération conjointe de l'armée américaine et des autorités irakiennes. Le 23 octobre 2008, un enregistrement audio du chef d'Al-Qaida en Irak revendique, de façon implicite, la responsabilité des attentats manqués de l'aéroport de Glasgow, en Écosse, commis en juin 2007.

Sans préciser le lieu exact de l'attentat, il soutient toutefois que la dernière attaque de son groupe hors d'Irak s'est produite sur le sol britannique. Sa mort est confirmée par les forces irakiennes et américaines suite à une opération militaire le 18 avril 2010 contre une maison près du lac Tharthar, dans les environs de Tikrit, ainsi que celle de Hamid Daoud Muhammad Khalil al-Zawi, le chef de l'État islamique d'Irak. Selon le premier ministre irakien Nouri al-Maliki, des ordinateurs portables ont été saisis à l'issue de l'opération avec en mémoire des courriels échangés avec les deux principaux responsables de la mouvance terroriste, Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri.

Le lendemain, une opération conjointe des forces américaines et irakiennes se solde par la mort d'Ahmed al-Obeidi, responsable de la nébuleuse dans les provinces de Kirkouk, Salahouddine et Ninevah. Le 25 avril 2010, Al-Qaida en Irak reconnaît et confirme le décès d'Abou Hamza al-Mouhajer par l'intermédiaire d'un haut-responsable de l'État islamique d'Irak. Le 13 mai 2010, un communiqué de l'État islamique d'Irak annonce la nomination de Nasser al Din Allah Abou Souleimane pour succéder à Abou Hamza Al-Mouhajer comme ministre de la guerre. La direction de l'État islamique d'Irak est confiée à un militant irakien du nom d'Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi.

Hayat Boumeddiene: la femme la plus recherchée de France

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Une photo circulant largement sur les réseaux sociaux la représente vêtue d'un voile noir la couvrant entièrement à l'exception des yeux, pointant une arbalète: Hayat Boumeddiene, 26 ans, est la femme la plus recherchée de France.

Hayat Boumeddiene

Hayat Boumeddiene

Cette photo de la compagne d'Amedy Coulibaly, l'un des trois djihadistes abattus vendredi, publiée par le quotidien Le Monde, contraste avec celle diffusée sur l'avis de recherche de la police française.

Elle montre une jeune femme aux cheveux châtains et au visage enfantin, qui avait été interrogée par la police en 2010 au sujet de son compagnon.

L'avis de recherche met en garde contre le fait qu'elle est susceptible d'être «armée et dangereuse».

Hayat Boumeddiene est soupçonnée d'avoir été la complice d'Amedy Coulibaly dans l'assassinat d'une policière jeudi à Montrouge, à la périphérie sud de Paris.

Ce meurtre était intervenu alors que les forces de sécurité françaises poursuivaient leur traque des deux assaillants du journal Charlie Hebdo, les frères Saïd et Chérif Kouachi, qui se sont avérés liés à Amedy Coulibaly.

La police la soupçonne d'être également impliquée dans la prise d'otages menée par son compagnon dans le supermarché juif de l'est de Paris, au cours de laquelle quatre personnes ont été tuées.

Les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ont affirmé avant d'être abattus s'être coordonnés et ont revendiqué leur appartenance respectivement à Al-Qaïda au Yémen et au groupe Etat islamique.

Amedy Coulibaly, délinquant multirécidiviste de 32 ans déjà condamné dans une affaire d'extrémisme islamiste, avait rencontré Chérif Kouachi en détention, où il s'est radicalisé.

Cet homme, dont les parents sont d'origine malienne, a justifié son action devant les personnes qu'il retenait en otage, citant notamment l'action militaire française au Mali et les bombardements occidentaux en Syrie, dans une conversation enregistrée et diffusée samedi sur la radio RTL.

Hayat Boumeddiene: la femme la plus recherchée de France

Mariés religieusement 

Le procureur de Paris, François Molins, a révélé vendredi soir que des liens «constants et soutenus» existaient au travers de leurs compagnes entre Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly.

La femme de Chérif Kouachi, Izzana Hamyd, est détenue depuis mercredi par la police. Selon le procureur, Izzana Hamyd a «passé plus de 500 appels sur l'année 2014 avec la compagne de Coulibaly».

Amedy Coulibaly et sa compagne ont été vus à Paris ensemble jeudi dans la soirée, la veille de la prise d'otages, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.

Ils ont été vus par des témoins «déposés par un taxi», et «ont a priori passé la nuit ensemble», a assuré cette source.

Hayat Boumeddiene est très religieuse et porte le voile intégral, ce qui l'a contrainte à renoncer à un emploi de caissière, détaille samedi le quotidien Le Parisien.

Elle avait accompagné Amedy Coulibaly quand ce dernier était allé voir Djamel Beghal, figure de l'islam radical, en 2010 à Murat, dans le sud de la France où ce dernier était en résidence surveillée. C'était pour faire «de la randonnée», pour «changer de paysage», avait-elle alors expliqué aux enquêteurs.

Née d'un père livreur, Hayat Boumeddiene est membre d'une fratrie de sept enfants dont la mère décède en 1994. Son père peinant à continuer à travailler tout en gérant les petits derniers, elle a été placée par l'aide sociale à l'enfance comme d'autres de ses frères et soeurs.

Elle a épousé Amedy Coulibaly religieusement, et non civilement, en 2009. De telles unions ne sont pas légalement reconnues en France. Amedy Coulibaly est revenu vivre avec elle en mai dernier, lors de sa sortie de prison.

La jeune femme a accompagné son compagnon à plusieurs reprises dans une forêt du centre-sud de la France pour tirer à l'arbalète, et Le Monde publie plusieurs photos du couple prises à l'occasion.

Quelques messieurs trop tranquilles

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Quelques messieurs trop tranquilles est un film français réalisé par Georges Lautner en 1972 et sorti en 1973 adapté du roman de A. D. G., La nuit des grands chiens malades. Le petit village de Loubressac vit dans la tranquillité et espère voir débarquer des touristes. Un jour, une bande de jeunes hippies débarque et s'installe sur les terres de la comtesse. Un meurtre est commis au village et tous les soupçons se portent sur les hippies. À sa sortie de prison, Gérard, qui a appris que les hippies étaient sur son domaine, tente de les chasser…

Lors du retour de Gérard, (André Pousse), Jean Lefebvre commet une faute en utilisant l'adjectif prodige au lieu prodigue pour qualifier sa venue au village. Le tournage s'est déroulé dans le véritable village de Loubressac, dans le département du Lot. Georges Lautner fait un clin d'œil à l'un de ses films, Ne nous fâchons pas (le titre du film apparaît dans un panneau tournant lors de la scène de la fusillade entre le personnage d'André Pousse et ses deux complices). Mais aussi en attribuant à Jean Lefebvre le nom de "Michalon" (Julien et non Léonard comme dans "Ne nous fâchons pas"). Lautner donnera un autre rôle de comtesse à sa mère Renée Saint-Cyr dans Room Service sorti vingt ans plus tard. Le château de la Comtesse est le château de Belcastel, situé à 30 km de Loubressac sur la commune de Lacave, dans le département du Lot.

Le passage à niveau tremplin qui fait s'envoler la DS pilotée par Henri Cogan est situé à Floirac, dans le département du Lot. Il se trouve à l'intersection entre la Ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac et la D43. Il est précédé d'un panneau de signalisation plutôt rare portant la mention "véhicules surbaissés attention". Georges Lautner et plusieurs acteurs ont séjourné pendant le tournage dans un petit hôtel d'Alvignac-les-Eaux, réputé pour sa cuisine : Renée Saint-Cyr, André Pousse et sa famille par exemple, étaient mêlés aux autres clients ordinaires. La scène finale du film se déroule dans les Grottes de Cougnac.

Quelques messieurs trop tranquilles de Georges LautnerQuelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner

Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner

Fiche technique

  • Titre : Quelques messieurs trop tranquilles
  • Réalisation : Georges Lautner
  • Scénario : Georges Lautner et Jean-Marie Poiré, d'après le roman La nuit des grands chiens malades, d'A.D.G.
  • Production : Alain Poiré
  • Société de production : Gaumont
  • Musique : Pierre Bachelet et Eddie Vartan (Éditions Hortensia)
  • Photographie : Maurice Fellous
  • Montage : Michelle David
  • Assistant réalisateur : Robin Davis
  • Cascades de : Rémy Julienne et son équipe
  • Générique : C.T.R
  • Pays d'origine : France
  • Format : Couleurs - 1,66:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Comédie
  • Durée : 92 minutes
  • Date de sortie : 25 janvier 1973 (France)

Distribution

  • Renée Saint-Cyr : La comtesse
  • Jean Lefebvre : Julien Michalon, le patron de l'épicerie-buvette
  • Michel Galabru : Peloux, l'instituteur
  • Paul Préboist : Adrien Perrolas, l'agriculteur
  • Henri Guybet : Arsène Cahuzac, le fossoyeur et adjoint du maire
  • André Pousse : Gérard
  • Dani : Odette Campana, infirmière et femme de Paul
  • Bruno Pradal : Paul Campana, le garagiste
  • Miou-Miou : Anita
  • Charles Southwood : Charles
  • Robert Dalban : Le commissaire
  • Mike Marshall : L'inspecteur
  • Jean-Jacques Moreau : Le conducteur du bus fumeur de pipe
  • Philippe Castelli : Le narrateur / Le reporter
  • Nathalie Courval : Solange
  • Sophie Boudet : Viviane
  • Hervé Watine : Alain
  • Jean Luisi : Jo
  • Henri Cogan : Maurice
  • Jeff Zimmerman
  • Jeannette Costi
  • Jean-Michel Haas
  • Henri Ryandreys
  • Gabriel Coez

Courval Nathalie

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Nathalie Courval est une actrice française née le 14 décembre 1942.

Courval NathalieCourval NathalieCourval Nathalie

Après les cours Viriot, elle débute sa carrière sous le nom de Nathalie Bonnemaison. Elle a beaucoup tourné dans les années 1970 avec notamment Georges Lautner, Jean Aurel, Gérard Pirès qui lui doit ses meilleures scènes dans Elle court, elle court la banlieue. Grâce à son époux, le réalisateur Gilles Béhat, elle aborde un registre plus dramatique dans les films Rue barbare et Urgence.

Filmographie

  • 1970 : Caïn de nulle part de Daniel Daert
  • 1973 : Quelques messieurs trop tranquilles film de Georges Lautner, Rôle : Solange
  • 1973 : Elle court, elle court la banlieue film de Gérard Pirès, rôle : Marie
  • 1974 : Comme un pot de fraises film de Jean Aurel, rôle : Joëlle
  • 1974 : Soldat Duroc, ça va être ta fête film de Michel Gérard, rôle : Brigitte
  • 1974 : Toute une vie film de Claude Lelouch, rôle : la femme de l'avocat
  • 1974 : Par ici la monnaie film de Richard Balducci, rôle : Marceline
  • 1975 : Attention les yeux ! film de Gérard Pirès, rôle : Jenny
  • 1975 : Tendre Dracula film de Pierre Grunstein, rôle : Madeleine
  • 1975 : Catherine et compagnie de Michel Boisrond : Mauve
  • 1979 : Cause toujours... tu m'intéresses ! d'Édouard Molinaro : Nicole
  • 1979 : L'Associé de René Gainville, rôle : la femme au bébé
  • 1987 : Dernier été à Tanger d'Alexandre Arcady
  • 1990 : Bienvenue à bord ! de Jean-Louis Leconte

Télévision

  • 1971 : Au théâtre ce soir : S.O.S. homme seul de Jacques Vilfrid et Jean Girault, mise en scène Michel Vocoret, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 2004 : À trois c'est mieux de Laurence Katrian
  • 2005 : La Tête haute de Gérard Jourd'hui
  • 1992 : Les cordier,juge et flic(téléfilm)|combinaison mortelle d'Alain Bonnot

Théâtre

  • 1969 : S.O.S. Homme seul de Jacques Vilfrid, mise en scène Michel Vocoret, théâtre des Nouveautés
  • 1978 : Hôtel particulier de Pierre Chesnot, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre de Paris
  • 1982 : Du vent dans les branches de sassafras de René de Obaldia, mise en scène Jacques Rosny, théâtre des Célestins
  • 1984 : Kidnapping de Catherine Rihoit, mise en scène Étienne Bierry, Poche Montparnasse
  • 1994 : L'Amour foot de Robert Lamoureux, mise en scène Francis Joffo, théâtre Antoine
  • 2002 : Un vrai bonheur de et mise en scène Didier Caron, théâtre Fontaine
  • 2003 : Un vrai bonheur de et mise en scène Didier Caron, théâtre Hébertot

Boudet Sophie

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Sophie Boudet est une actrice française.

Boudet Sophie

Filmographie

  • 1971 : Le saut de l'ange de Yves Boisset : Lee
  • 1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch : Une vacancière
  • 1973 : Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner : Viviane
  • 1973 : Les Anges de Jean Desvilles : Guardien
  • 1978 : Tire pas sur mon collant de Michel Lemoine
  • 1980 : Comment passer son permis de conduire de Roger Derouillat : La secrétaire
  • 1980 : Brigade criminelle de Sergio Gobbi
  • 1982 : Mon curé chez les nudistes de Robert Thomas : Miquette
  • 1984 : Train d'enfer de Roger Hanin
  • 1991 : Lola Zipper de Ilan Duran Cohen : Une actrice hysterique

Télévision

  • 1993 : Les grandes marées de Jean Sagols : Une journaliste (épisodes 1.2 et 1.3)

Castelli Philippe

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Philippe Castelli est un acteur français né le 8 juin 1925 à Chaville et mort le 16 avril 2006 à Paris à l'hôpital européen Georges-Pompidou des suites d'une complication cardio-respiratoire. Il a deux frères et une soeur.

Castelli Philippe

Il a tourné exclusivement des seconds rôles, dans 86 films, mais aussi au théâtre et dans des téléfilms. Son physique longiligne, sa démarche flegmatique et son accent parigot mais empreint d'une certaine préciosité, lui ont valu de nombreux rôles de garçons de café, de maîtres d'hôtels, de portiers et de valets de chambre. Le public l'a vu dans des scènes courtes, dans divers films qui ont eu la faveur du public ; parmi les films les plus marquants pour lui, on peut citer : Le Caporal épinglé de Jean Renoir, Landru de Claude Chabrol et ses rôles dans les films de Georges Lautner : Les Barbouzes, Les Tontons flingueurs, Les Seins de glace, Quelques messieurs trop tranquilles, Ces merveilleux sorciers, Les Bons vivants, Flic ou voyou, Laisse aller, c'est une valse.

Cependant, sa notoriété est due principalement, à partir de 1982, à son passage aux Grosses Têtes, émission radiophonique animée sur RTL par Philippe Bouvard. La nonchalance de sa voix, son débit assez lent, ses histoires à cent sous (généralement précédées par l'expression « Ah, j'ai une histoire !...») lui ont valu les (amicales) railleries des sociétaires de cette émission. Il a fait des apparitions dans l'émission L'Académie des neuf, au milieu des années 1980, sur Antenne 2. Il a dit : « Sans Philippe Bouvard, qui m'a imposé dans les Grosses têtes, je ne serais rien, ou alors un humble comédien, le plus souvent en quête d'un théâtre. » Avant 1959, il avait participé au Petit conservatoire de la chanson, une célèbre émission de Mireille.

Philippe Castelli est inhumé au cimetière de Montmartre, Paris, XVIIIe Arrondissement. Philippe Bouvard a dit de lui : « Je fus séduit par son regard de chien battu, ses oreilles de cocker, la loupe qu'il arbore sur le crâne en plus de ses lunettes et par son manque de mémoire » et également, en forme d'hommage : « Il faut être très intelligent pour savoir jouer aussi bien les imbéciles », prononcée par Philippe Bouvard dans l'émission de radio « Les Grosses Têtes », où Philippe Castelli servait souvent de « tête de turc ». Sa phrase la plus célèbre : « Ah ! J'ai une histoire ! », celle-ci étant souvent très grivoise.

Filmographie

  • 1960 : Les Bonnes Femmes, de Claude Chabrol - (Le régisseur)
  • 1961 : Les Godelureaux, de Claude Chabrol - (Le portier au vernissage)
  • 1962 : Cartouche, de Philippe de Broca - (Le commissaire)
  • 1962 : Le Caporal épinglé de Jean Renoir - (Le prisonnier électricien)
  • 1962 : A fleur de peau de Claude Bernard-Aubert - (Kléber)
  • 1963 : Les Bricoleurs, de Jean Girault - (Le facteur)
  • 1963 : Carambolages, de Marcel Bluwal - (Le portier du 321)
  • 1963 : Landru, de Claude Chabrol - (Un inspecteur de police)
  • 1963 : La Porteuse de pain, de Maurice Cloche - (Le premier policier aux ordres du préfet de police)
  • 1963 : Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner - rôle du tailleur de Fernand Naudin à la fin du film. On retrouve son propre frère dans la même séquence dans le rôle du photographe.
  • 1964 : Une ravissante idiote, d'Édouard Molinaro - (Le client du restaurant)
  • 1964 : Des pissenlits par la racine, de Georges Lautner - (L'interne)
  • 1964 : Aimez-vous les femmes ?, de Jean Léon - (Un adepte de la secte)
  • 1964 : Les Durs à cuire ou Comment supprimer son prochain sans perdre l'appétit, de Jacques Pinoteau - (Le critique)
  • 1964 : Une souris chez les hommes, de Jacques Poitrenaud - (Le gardien du Louvre)
  • 1964 : Patate, de Robert Thomas - (Le facteur)
  • 1964 : La Grande Frousse / La Cité de l'indicible peur, de Jean-Pierre Mocky - (Le journaliste photographe)
  • 1964 : Fantômas, d'André Hunebelle - (L'agent en faction)
  • 1964 : Les Barbouzes, de Georges Lautner - rôle du standardiste dans un grand hôtel d'Istanbul.
  • 1965 : Un Monsieur de compagnie, de Philippe de Broca - (L'homme qui trompe Balthazar)
  • 1965 : Yoyo, de Pierre Étaix-(le valet de chambre)
  • 1965 : Les Enquiquineurs de Roland Quignon
  • 1965 : Quand passent les faisans de Édouard Molinaro
  • 1965 : Les Bons Vivants, de Gilles Grangier et Georges Lautner (segment Les Bons vivants) - (Boudu, un membre de l'association sportive)
  • 1965 : Fantômas se déchaîne, d'André Hunebelle - rôle du policier qui arrive en retard lors du briefing de Juve.
  • 1965 : La Communale de Jean L'Hôte
  • 1965 : Pas de caviar pour tante Olga de Jean Becker
  • 1966 : Galia, de Georges Lautner - (L'homme au téléphone)
  • 1966 : Monnaie de singe, d'Yves Robert - (Le clochard)
  • 1966 : Ne nous fâchons pas, de Georges Lautner
  • 1965 : Tant qu'on a la santé de Pierre Etaix
  • 1966 : La Sentinelle endormie de Jean Dréville - (Un grognard)
  • 1966 : La Bourse et la Vie, de Jean-Pierre Mocky - (Le vendeur de fromages)
  • 1967 : La Nuit des généraux (The Night of the Generals), d'Anatole Litvak - (Le physicien français)
  • 1968 : La Grande Lessive (!), de Jean-Pierre Mocky - (Tamanoir, le technicien de l'O.V.T.F)
  • 1970 : Borsalino, de Jacques Deray - (Le garçon d'hôtel)
  • 1970 : La Promesse de l'aube (Promise at Dawn), de Jules Dassin - (Un membre de l'équipe)
  • 1971 : Laisse aller, c'est une valse, de Georges Lautner - (Le directeur de la prison)
  • 1971 : Doucement les basses, de Jacques Deray - (Le grand vicaire)
  • 1971 : Le drapeau noir flotte sur la marmite, de Michel Audiard
  • 1972 : Le Viager, de Pierre Tchernia - (L'artiste de cabaret)
  • 1972 : Chut !, de Jean-Pierre Mocky - (Le ministre)
  • 1972 : La Guerre des espions - Bastos ou ma sœur préfère le colt 45 de Henri Boyer et Jean-Louis Van Belle - Film resté inédit
  • 1973 : Quelques messieurs trop tranquilles, de Georges Lautner - (Un reporter et le récitant)
  • 1973 : Les Volets clos, de Jean-Claude Brialy
  • 1974 : Les Quatre Charlots mousquetaires, d'André Hunebelle
  • 1974 : Un amour de pluie, de Jean-Claude Brialy - (Le portier)
  • 1974 : Deux grandes filles dans un pyjama, de Jean Girault - (L'avocat)
  • 1974 : Les Seins de glace, de Georges Lautner - (L'homme dans le parking souterrain)
  • 1974 : Borsalino & Co, de Jacques Deray - (Le coiffeur)
  • 1974 : Sexuellement vôtre, de Max Pécas - (Le majordome)
  • 1974 : Le bordel - Première époque 1900 - (Le sous-préfet)
  • 1974 : Les Bidasses s'en vont en guerre, de Claude Zidi - (L'huissier)
  • 1974 : Les Balances de Jean Bertho - (Le domestique)
  • 1974 : Le Droit aux étrennes de Jean Bertho - (Le monsieur bien mis)
  • 1974 : Le commissaire est bon enfant de Jean Bertho - (M. Punez)
  • 1974 : Monsieur Badin de Jean Bertho - (Ovide)
  • 1975 : Soldat Duroc, ça va être ta fête, de Michel Gérard - (Le colonel)
  • 1975 : Couche-moi dans le sable et fais jaillir ton pétrole, de Norbert Terry - (Le mort)
  • 1975 : Ce cher Victor, de Robin Davis - (Le neveu)
  • 1975 : C'est dur pour tout le monde, de Christian Gion
  • 1975 : Bons baisers de Hong Kong, d'Yvan Chiffre
  • 1976 : La Grande Récré de Claude Pierson
  • 1977 : Black-Out / Le naufrageur de Philippe Mordacq - Film resté inédit - (L'homme bousculé)
  • 1977 : L'Homme pressé, d'Édouard Molinaro - (L'ami du ministre)
  • 1977 : Mort d'un pourri, de Georges Lautner - (Le buraliste)
  • 1978 : La Belle Emmerdeuse ou On peut le dire sans se fâcher de Roger Coggio
  • 1978 : One, Two, Two 122, rue de Provence, de Christian Gion - ("Béret Français")
  • 1978 : Ils sont fous ces sorciers, de Georges Lautner
  • 1978 : Brigade mondaine, de Jacques Scandelari - (Le maître d'hôtel)
  • 1978 : Judith Therpauve, de Patrice Chéreau - (L'huissier de rédaction)
  • 1979 : Le Cavaleur, de Philippe de Broca - (Marcel)
  • 1979 : Le Temps des vacances, de Claude Vital - (Le maître d'hôtel d'Alexandre)
  • 1979 : Flic ou voyou, de Georges Lautner - (L'inspecteur du permis de conduire)
  • 1979 : Brigade mondaine : La Secte de Marrakech, d'Eddy Matalon - (Le monsieur distingué)
  • 1980 : Le Guignolo, de Georges Lautner - (Le standardiste de l'hôtel Danieli à Venise)
  • 1980 : Tais-toi et mange ta soupe - (L'homme qui se cure le nez)
  • 1980 : Les Aventures de guidon futé, de Jean-Marie Durand
  • 1980 : Une merveilleuse journée, de Claude Vital - (L'homme constipé)
  • 1981 : Est-ce bien raisonnable ?, de Georges Lautner - (L'appariteur)
  • 1981 : Signé Furax, de Marc Simenon - (L'agent au barrage)
  • 1981 : Prends ta Rolls et va pointer, de Richard Balducci - (Pérol, le propriétaire du pavillon)
  • 1981 : Le jour se lève et les conneries commencent, de Claude Mulot - (Maurice)
  • 1981 : Pour la peau d'un flic, d'Alain Delon - (Jean le barman)
  • 1982 : On s'en fout… nous on s'aime, de Michel Gérard - (Le professeur de français)
  • 1982 : Plus beau que moi, tu meurs, de Philippe Clair - (Le père Eusébio)
  • 1983 : Le Secret des sélénites, de Jean Image (voix)
  • 1983 : Rebelote, de Jacques Richard - (L'instituteur)
  • 1983 : Le Battant, de Robin Davis et Alain Delon - (Nestor, le receptionniste de l'hôtel Trianon)
  • 1983 : Ça va pas être triste, de Pierre Sisser - (Ludovic, le patron de l'auberge de jeunesse)
  • 1984 : Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir, de Philippe Clair - (Grégori)
  • 1984 : Retenez-moi... ou je fais un malheur !, de Michel Gérard - (Le brigadier)
  • 1984 : Aldo et Junior, film de Patrick Schulmann - (Gaston)
  • 1984 : Ave Maria, de Jacques Richard - (Gustave Léone)
  • 1985 : Liberté, Égalité, Choucroute, de Jean Yanne - (Le docteur Guillotin)
  • 1986 : Banana's boulevard, de Richard Balducci - (L'employé de l'A.N.P.E)
  • 1989 : À deux minutes près, d'Éric Le Hung - (Le garçon de la brasserie)

Apparitions non créditées

  • 1965 Fantomas se déchaine A 12Mn45s du début il donne la réplique à Louis de Funes. Dans la vidéo karaoké Musidol il est dans le clip de la chanson karaoké de Joe Dassin "Le dernier slow"

Courts-métrages

  • 1976 : L'Intrus, de Patrick Schulmann
  • 1977 : Dialogue sous la lampe, de Christian Riberzani

Télévision

  • 1964 : Thierry la Fronde / La chanson d'Isabelle de Robert Guez Feuilleton télévisé - (Le trouvère)
  • 1964 : Le Théâtre de la jeunesse : La sœur de Gribouille, d'Yves-André Hubert (TV) - (Emile)
  • 1965 : Les Facéties du sapeur Camember de Pierre Boursaus (série TV)
  • 1966 : Comment ne pas épouser un milliardaire de Lazare Iglesis (série TV)
  • 1966 : Sacrés fantômes de Stellio Lorenzi - (TV)
  • 1967 : L'amateur / S.O.S Fernand Le somnambule de Jean-Pierre Decourt - (TV)
  • 1967 : Max le débonnaire de Gilles Grangier (série TV) (segment Un Bon petit Jules)
  • 1970 : Tête d'horloge de Jean-Paul Sassy (TV) - (Un surveillant)
  • 1970 : Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset, réalisation Georges Vitaly - (Malvolio)
  • 1970 : Le fauteuil hanté, réalisé par Pierre Bureau - (Un journaliste)
  • 1970 : Rendez-vous à Badenberg de Jean-Michel Meurice (série TV)
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Cherchez le corps, Mister Blake de Frank Launder, Sidney Gilliat, mise en scène Georges Vitaly, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny - (Le sergent)
  • 1971 : Madame êtes-vous libre ? de Claude Heymann (série TV)
  • 1971 : Quentin Durward de Gilles Grangier (série TV)
  • 1971 : La Belle Aventure de Jean Vernier (TV) - (Didier)
  • 1971 : Les Nouvelles Aventures de Vidocq - Les banquiers du crime de Marcel Bluwal - (Le greffier)
  • 1972 : La Demoiselle d'Avignon de Michel Wyn (feuilleton TV) - (Un douanier)
  • 1972 : Avec le cœur de Rémy Grumbach (TV)
  • 1972 : La Bonne Nouvelle de Guy Lessertisseur (TV) - (M. Lafiole)
  • 1972 : Kitsch-Kitsch de Janine Guyon (TV)
  • 1972 : Le Voleur de rien de Janine Guillon (TV) - (M. Lenoir)
  • 1973 : Au théâtre ce soir : Le Million de Georges Berr et Marcel Guillemaud, mise en scène Francis Morane, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny - M. Alfred
  • 1973 : Poker d'as de Hubert Cornfield (série TV) - (Le greffier)
  • 1974 : Un curé de choc de Philippe Arnal (série TV)
  • 1974 : Gil Blas de Santillane de Jean-Roger Cadet (feuilleton TV) - (La Fuente)
  • 1977 : Emmenez-moi au Ritz de Pierre Grimblat (TV)
  • 1980 : Les Incorrigibles d'Abder Isker (feuilleton TV) - (L'agent de police)
  • 1981 : Anthelme Collet ou Le brigand gentillhomme de Jean-Paul Carrère (feuilleton TV)
  • 1981 : Au théâtre ce soir : Alain, sa mère et sa maîtresse de Paul Armont & Marcel Gerbidon, mise en scène Jean Kerchbron, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny - (Alain)
  • 1982 : Les Scénaristes ou Les Aventures extraordinaires de Robert Michon de Nino Monti (TV) - (Lamour)
  • 1982 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de Jean-Paul Sassy (série télévisée), épisode : Maigret et l'Homme tout seul : François, le serveur
  • 1986 : Grand Hôtel de Jean Kerchbron (série TV)
  • 1990 : Marotte et Charlie de Jean-François Porry (Le docteur)
  • 1991 : Aldo tout risque / Mascarade de Michel Lang (TV) - (M. Bond)
  • 1991 : C'est quoi, ce petit boulot ? de Michel Berny et Gian Luigi Polidoro (feuilleton TV) - (Le président de la télévision)
  • 1992 : Prêcheur en eau trouble de Georges Lautner (TV) - (Devos)
  • 1992 : Tout ou presque de Claude Vital (TV)
  • 1992 : Le Gendre idéal / Jamais deux sans trois de Dominique Masson - (TV)

Théâtre

  • 1962 : Cherchez le corps, Mister Blake de Frank Launder et Sidney Gilliat, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1963 : Monsieur Blake de Frank Launder et Sidney Gilliat, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1966 : Ta femme nous trompe d'Alexandre Breffort, mise en scène Michel Vocoret, Théâtre des Capucines
  • 1969 : L'Ascenseur électrique de Julien Vartet, mise en scène Roland Piétri, Théâtre de la Renaissance
  • 1974 : Croque-monsieur de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Saint Georges
  • 1981 : Le Rêveur de Jean Vauthier, mise en scène Michel Vitold, Théâtre Moderne

Chanson

  • 1981 : La Madelon des parachutistes
  • 1981 : Zim boum
  • 1982 : Merde, merde, merde (ça va pas être triste)
  • 1982 : Quel panard d'être un loubard'
  • 1984 : Grosse comme une baleine
  • 1987 : Toutes, je les veux toutes

Southwood Charles

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Charles Southwood est un acteur américain, né à Los Angeles le 30 août 1937 et mort le 8 avril 2009 à Grants Pass.

Southwood CharlesSouthwood Charles

Outre l'anglais qui était sa langue maternelle, il était aussi parfaitement francophone, ce qui va lui permettre dès la fin des années 1960 de tourner dans des films français, comme des films de Georges Lautner. Il est particulièrement connu en France pour avoir incarné le chef des Hippies, Charles, dans le film Quelques messieurs trop tranquilles de Lautner, en 1973, où il était remarquable. Toutefois, il avait déjà été remarqué pour son rôle du Beatnik, dans le film de Michel Audiard Elle cause plus... elle flingue en 1972.

Par la suite, il va de moins en moins tourner, ne trouvant pas d'autres films à la hauteur de son talent et de ses exigences, et il quitta la France en 1983, pour rejoindre Grants Pass aux USA. Il espérait tourner de nouveaux films aux USA, ce qui n'arrivera jamais, car depuis son départ, l'industrie américaine du cinéma était devenue plus exigeante, et de plus, la concurrence avec d'autres acteurs n'était que plus grande. Pour gagner sa vie, il monte des spectacles de Cabaret, et monte des tournées avec une équipe, surtout en Californie, pour enfin se retirer du monde du spectacle au milieu des années 1990, et repartir définitivement à Grants Pass.

Filmographie 

  • 1970 : Roy Colt e Winchester Jack de Mario Bava
  • 1971 : La Saignée de Claude Mulot
  • 1971 : Il était une fois un flic de Georges Lautner
  • 1972 : Django arrive, préparez vos cercueils de Giuliano Carnimeo
  • 1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard
  • 1973 : Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner
  • 1973 : Profession: Aventuriers de Claude Mulot
  • 1981 : Documenteur d'Agnès Varda

Morley Karen

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Karen Morley est une actrice américaine, de son vrai nom Mildred Linton, née à Ottumwa (Iowa, États-Unis) le 12 décembre 1909, décédée à Los Angeles, Woodland Hills, Californie, (États-Unis) le 8 mars 2003. 

Morley KarenMorley Karen

Au cinéma, Karen Morley tourne son premier film en 1929. Victime du maccarthysme en 1947 et mise sur "liste noire", sa carrière prend fin avec un dernier film en 1953 son avant dernier, M, en 1951 est réalisé par Joseph Losey, listé comme elle. Ultérieurement, elle fera de brèves apparitions à la télévision en 1973 et 1975, dans trois séries. Au théâtre, elle joue dans trois pièces à Broadway (New York), en 1941 et 1942. Karen Morley a été successivement l'épouse du réalisateur Charles Vidor puis, après leur divorce, de l'acteur Lloyd Gough, dont elle est restée veuve, au décès de celui-ci en 1984, ce dernier lui-aussi victime du maccarthisme.

Filmographie

  • 1931 : L'Inspiratrice (Inspiration) de Clarence Brown : Liane Latour
  • 1931 : La Faute de Madelon Claudet (The Sin of Madelon Claudet) d'Edgar Selwyn : Alice Claudet
  • 1931 : High Stakes, de Lowell Sherman : Anne Cornwall
  • 1931 : Mata Hari de George Fitzmaurice : Carlotta
  • 1931 : Daybreak de Jacques Feyder : Emily Kessner
  • 1931 : Never the Twain Shall Meet de W. S. Van Dyke : Maisie
  • 1931 : La pêcheresse (Laughing Sinners) : Estelle
  • 1931 : Rumba chanson des îles (The Cuban Love Song) de W. S. Van Dyke : Crystal
  • 1932 : Une femme survint (Flesh) de John Ford : Laura
  • 1932 : Le Masque d'or (The Mask of Fu Manchu) de Charles Brabin : Sheila
  • 1932 : Le Fantôme de Crestwood (The Phantom of Crestwood) de J. Walter Ruben : Jenny Wren
  • 1932 : Are You Listening? de Harry Beaumont : Alice Grimes
  • 1932 : Scarface de Howard Hawks : Poppy
  • 1932 : Arsène Lupin de Jack Conway : Sonia
  • 1932 : The Washington Masquerade de Charles Brabin : Consuela Fairbanks
  • 1932 : Man About Town de John Francis Dillon : Helena
  • 1933 : Les Invités de huit heures (Dinner at Eight) de George Cukor : Lucy Talbot
  • 1933 : Gabriel au-dessus de la Maison Blanche (Gabriel over the White House) de Gregory La Cava : Pendola Molloy
  • 1934 : Notre pain quotidien (Our Daily Bread) de King Vidor : Mary Sims
  • 1934 : The Crime Doctor de John S. Robertson : Andra
  • 1934 : Straight Is the Way de Paul Sloane : Bertha
  • 1934 : Wednesday's Child (en) de John S. Robertson : Kathryn Phillips
  • 1935 : $10 Raise de George Marshall : Emily Converse
  • 1935 : The Healer de Reginald Barker : Evelyn Allen
  • 1935 : Furie noire (Black Fury) de Michael Curtiz : Anna Novak
  • 1935 : Thunder in the Night de Georges Archainbaud : Madalaine
  • 1935 : La Fille rebelle (The Littlest Rebel) de David Butler : Mme Cary
  • 1936 : Devil's Squadron d' Erle C. Kenton : Martha Dawson
  • 1936 : L'ennemie bien-aimée (Beloved Enemy) de Henry C. Potter : Cathleen O'Brien
  • 1937 : Outcast de Robert Florey : Margaret Stevens
  • 1937 : The Girl from Scotland Yard de Robert G. Vignola : Linda Beech
  • 1937 : Le Dernier Train de Madrid (The Last Train from Madrid) de James Patrick Hogan : Baronne Helene Rafitte
  • 1937 : On Such a Night d' Ewald André Dupont : Gail Stanley
  • 1938 : Kentucky de David Butler : Mme Goodwin 1861
  • 1940 : Orgueil et préjugés (Pride and Prejudice) de Robert Z. Leonard : Mme Collins
  • 1945 : Jealousy de Gustav Machatý : Dr. Monica Anderson
  • 1946 : The Unknown de Henry Levin : Rachel Martin Arnold
  • 1947 : The Thirteenth Hour de William Clemens : Eileen Blair
  • 1947 : Traquée (Framed) de Richard Wallace : Beth
  • 1949 : Samson et Dalila (Samson and Delilah) de Cecil B. DeMille
  • 1951 : M de Joseph Losey : Mme Coster
  • 1953 : Born to the Saddle de William Beaudine : Kate Daggett

Télévision

  • 1973 : Kung Fu (Série) : Mme Roper
  • 1973 : Kojak (Série TV) : Mme Webber
  • 1975 : Sergent Anderson (Police Woman) (Série) : La propriètaire

Théâtre (Pièces jouées à Broadway)

  • 1941 : The Walrus and the Carpenter de A.N. Langley
  • 1942 : Hedda Gabler d'Henrik Ibsen, adaptée par Ethel Borden et Mary Cass Canfield, avec Henry Daniell, Ralph Forbes, Katína Paxinoú
  • 1942 : Little Darling d'Eric Hatch (en), avec Leon Ames, Barbara Bel Geddes
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