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Chen Boda

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Chen Boda est né à Hui'anxian dans la province du Fujian, et meurt à Pékin en 1989. Cet homme politique chinois est un éminent interprète de la politique de Mao Zedong et devient, pendant la Révolution culturelle, le porte-parole du Parti communiste chinois, en prenant la tête du Groupe de la Révolution culturelle.

Chen Boda

Issu d'une famille de paysans pauvres, il ne peut poursuivre ses études. Il se met au service d'un chef de guerre qui l'emploie comme secrétaire. Il adhère au Parti communiste chinois en 1927. En 1926/27, il participe à l'Expédition du Nord, entreprise par le Guomindang de Tchang Kaï-chek pour réunifier la Chine. Il part ensuite étudier 4 ans en Russie. Il retourne en Chine en 1930 et devient enseignant à Pékin. En 1937, il devient le secrétaire particulier de Mao. Il enseigne alors à Yan'an. En 1951, il écrit un livre sur Mao et la Révolution Chinoise. Il est l'un des plus grands interprètes de la pensée de Mao. En 1958, il devient l'éditeur du journal du Parti Hongqi (le Drapeau Rouge).

Il atteint le sommet de sa carrière quand il prend la tête du Groupe de la Révolution culturelle, en 1966. Il fait alors parti des 5 plus grandes personnalités du Parti. Il est conseillé par Kang Sheng, le chef de la police secrète, et assisté par Jiang Qing, Yao Wenyuan, Zhang Chunqiao, Wang Li, des cadres expérimentés du PCC, et de jeunes idéologues comme Qi Benyu et Guan Feng (Roux, 2003, p.109). Mao déclare la fin de la Révolution Culturelle en octobre 1968. A la sortie du IXe congrès du PCC, Lin Biao, appuyé par Chen Boda, est désigné comme le successeur de Mao. Mais en fait Lin dispute le pouvoir à deux autres factions : les technocrates de Zhou Enlai et la Bande des Quatre de Jiang Qing (alors appelée la "Bande de Shanghai"). Ces factions reçoivent tour à tour le soutien de Mao. Mais la faction de Lin Biao et de Chen Boda va progressivement indisposer Mao.

En août 1970, au cours du Comité Central de Luscha, Chen Boda propose le rétablissement du poste de Président de la République. Depuis la purge de Liu Shaoqi du parti pendant la Révolution Culturelle, ce poste est resté vacant. Mais Mao n'en veut pas. C'est donc Lin qui l'aurait occupé. Mao utilise cette maladresse pour écarter peu à peu tous les proches de Lin Biao. En 1971, Lin et Chen sont accusés d'avoir participé à un complot contre Mao. Lin disparaît mystérieusement, tandis que Chen Boda est emprisonné. En 1980, âgé de 76 ans, il est jugé avec des membres de la Bande des Quatre pour leurs excès pendant la Révolution culturelle. Il est condamné à 18 ans de réclusion. Cependant, il est libéré peu après, en raison de sa santé fragile. Il meurt chez lui le 20 septembre 1989 à Pékin.


Mao Zedong

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Mao Zedong, également orthographié Mao Tsé-toung, ou Mao Tsé-Tung, ou Mao Tsö-Tong était un homme politique et chef militaire chinois, fondateur et dirigeant de la République populaire de Chine. 

Mao Zedong

Fils de paysans aisés, il est né à Shaoshan dans la province du Hunan le 26 décembre 1893, et décédé à Pékin le 9 septembre 1976 des suites de la maladie de Parkinson. Un des cofondateurs du Parti communiste chinois (Shanghai, 1921), Mao Zedong parvint progressivement à s'en faire reconnaître comme le dirigeant suprême, notamment lors de l'épisode de la Longue Marche (1934-1935). Après de longues années de guérilla contre les nationalistes du Kuomintang dirigés par Tchang Kaï-Chek, ainsi que contre l'envahisseur japonais pendant la guerre sino-japonaise (1937-1945), Mao sortit vainqueur de l'ultime phase de la guerre civile chinoise, avec la victoire de l'Armée populaire de libération (1949). Il proclame la République populaire de Chine, le 1er octobre 1949 à Pékin ; il en sera le président de 1954 à 1959. Ses principaux postes, qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1976 et qui faisaient de lui le numéro un du régime, étaient ceux de Président du parti communiste et de Président de la Commission militaire centrale, le premier lui garantissant la maîtrise du Parti, et le second celle des forces armées. Mao Zedong imposa à la population le collectivisme communiste et la dictature du parti unique, en suivant d'abord de très près le modèle soviétique. Au nom de la définition d'une « voie chinoise vers le socialisme », il se démarqua ensuite progressivement de l'URSS et fut l'inspirateur direct du Grand Bond en avant (1958-1960), politique économique qui s'est soldée dans les campagnes par la plus vaste et la plus meurtrière famine qu'ait connu le XXe siècle.

Mis dès lors sur la touche par ses collaborateurs, il souleva les étudiants chinois contre la direction du Parti pour reprendre le pouvoir, livrant la Chine à la violence effrénée des gardes rouges au cours de la confuse Révolution culturelle (1966-1969). Ayant éliminé ses rivaux, disgracié les gardes rouges et rétabli l'ordre à son profit, il fit l'objet d'un culte de la personnalité porté à son paroxysme et rapprocha alors le plus la Chine populaire d'un État de type totalitaire (1969-1976). Il entama cependant une détente internationale et un rapprochement avec l'Occident, qui permit la réintégration de la Chine dans le concert mondial (entrée à l'ONU, 1971), et laissa son fidèle Premier ministre Zhou Enlai décréter le programme des « Quatre Modernisations » (1975). Celui que l'on surnomme « le Grand Timonier » mourut sans avoir désigné de successeur et la Chine réhabilita peu après un certain nombre de ses victimes, tout en s'ouvrant à une certaine forme d'économie de marché.

Les œuvres théoriques de Mao et sa pratique politique ont donné naissance au courant marxiste-léniniste connu sous le nom de maoïsme. Mao Zedong est le fils aîné d'une famille relativement prospère de Shaoshan dans le département de Xiangtan, province de Hunan. Ses ancêtres étaient venus de la province du Jiangxi sous la dynastie Ming et s’étaient installés comme paysans. Sa langue natale était non pas le mandarin mais le xiang, dialecte en grande partie intelligible des autres chinois mais qui restera caractéristique de ses discours, mais aussi de ses faibles capacités en langues : il ne maîtrisera jamais le putonghua, la langue standard chinoise que son propre régime a mise en place.

En 1908, son père le maria à une de ses nièces, Luo, de quatre ans son aînée. En 1936, Mao prétendit à Edgar Snow n'avoir jamais vécu avec elle. Elle mourut en 1910. De par ce mariage, Mao devint un adversaire acharné des mariages arrangés. Durant la révolution chinoise de 1911, Mao s’engagea dans un régiment local du Hunan. Cependant son aversion pour le service militaire le conduisit à retourner à l’école à Changsha. En 1917 il fonda avec Cai Hesen (1895-1931) l'« Association d'études pour le renouveau du peuple ». En 1918, il fut diplômé de la première école normale provinciale du Hunan. Il se mit à voyager avec son professeur Yang Changji, son futur beau-père, jusqu’à Pékin où il passa les événements du mouvement du 4 mai en 1919.

Yang était professeur à l’université de Pékin. Grâce à la recommandation de Yang, Mao travailla comme aide bibliothécaire à l’université sous les ordres de Li Dazhao. Mao s’enregistra comme étudiant à temps partiel à l’université et suivit des cours et séminaires dispensés par des intellectuels célèbres comme Chen Duxiu, Hu Shi, Qian Xuantong, etc. Durant son séjour à Pékin, il lut énormément ce qui lui permit de se familiariser avec les théories communistes. Il se maria avec sa condisciple Yang Kaihui, la fille du professeur Yang. Employé à la bibliothèque de Pékin, Mao Zedong révéla par la suite sa rancune envers les lettrés chinois, qui méprisaient son origine paysanne. Il garda toutefois un goût pour la poésie et la calligraphie, devenu célèbre par la suite.

À l'inverse de certains de ses éminents contemporains révolutionnaires, tels que Zhou Enlai, Mao rejeta l'idée d'aller étudier en France. Hors l'aspect financier du périple, l'idée a été avancée que les faibles capacités linguistiques de Mao l'avaient découragé : la langue chinoise étant déjà un obstacle (le dialecte du Hunan étant sa référence principale). Par exemple, on remarque qu'il ne s'est rendu qu'une seule fois en Union soviétique, en novembre 1957. Plus tard, il déclara que c’était parce qu’il croyait fermement que les problèmes de la Chine pouvaient être étudiés et résolus en Chine. Il est souvent avancé que Mao s'est très tôt penché sur les problèmes de la paysannerie. Il apparaît au contraire que c'est assez tard que le problème paysan est devenu un point important pour lui : c'est quand le Kuomintang lui a commandé des articles pour des revues consacrés au monde paysan qu'un semblant d'intérêt, n'étant même pas à son initiative, a laissé des traces dans sa biographie.

Le 23 juillet 1921, à l’âge de 27 ans, Mao participa à la première session du congrès du parti communiste chinois à Shanghai : il semble qu'il n'ait pris aucune part active aux débats, face aux autres participants impliqués depuis plus longtemps que lui dans la cause révolutionnaire. Deux ans plus tard, il fut élu un des cinq commissaires du comité central du parti au cours de la session du troisième congrès. Mao resta un certain temps à Shanghai, une ville importante où le PCC essayait de promouvoir la révolution. Mais après que le parti eut rencontré des difficultés majeures en essayant d'organiser les mouvements syndicalistes et que ses relations avec son allié nationaliste, le Kuomintang se furent détériorées, Mao perdit ses illusions de faire la révolution à Shanghai et retourna à Shaoshan. Durant son retour à la maison, Mao réanima son intérêt dans la révolution après avoir été mis au courant des soulèvements de 1925 à Shanghai et Canton. Il s'en fut alors dans le Guangdong, la base du Kuomintang, et prit part à la préparation du deuxième congrès national du parti nationaliste.

Il y travailla activement pour le Kuomintang, obéissant à cet égard aux directives du Kremlin, qui souhaitait développer un réseau étendu de taupes communistes déclarées ou officielles ; cependant son engagement au sein du Kuomintang, opportuniste, lui a valu d'être taxé de traître par les autres communistes. C'est une période de sa vie qui est largement oblitérée de l'histoire officielle chinoise. Au début 1927, Mao retourna dans la province du Hunan où, dans une réunion du parti communiste, il fit un rapport sur les conclusions qu'il tirait des soulèvements paysans à la suite de l'expédition du Nord. Ceci est considéré comme le point de départ initial mais décisif vers l'application des théories révolutionnaires de Mao.

Dans la première partie de sa vie politique, Mao Zedong a été influencé par le Mouvement du 4 mai 1919, le rejet de la culture classique, de l'impérialisme et l'apport d'idées socialistes. En 1927, Mao conduisit le soulèvement de la récolte d’automne à Changsha, dans la province du Hunan, en tant que commandant en chef. Mao était à la tête d’une armée, appelée l’« armée révolutionnaire des travailleurs et des paysans », mais fut vaincu et isolé après des batailles violentes. Ensuite, les troupes épuisées furent forcées de quitter la province du Hunan pour le village de Sanwan, situé dans les montagnes du Jinggang Shan dans la province du Jiangxi, où Mao réorganisa ses forces. Mao demanda aussi que chaque compagnie ait une cellule du parti avec un commissaire qui puisse donner des instructions politiques sur la base d’instructions supérieures. Ce réarrangement militaire initia le contrôle absolu du PCC sur ses forces militaires et a été considéré comme ayant eu l'impact le plus fondamental sur la révolution chinoise. Ultérieurement, Mao déplaça plusieurs fois son quartier général dans les Jinggang Shan.

Dans les Jinggang Shan, Mao persuada deux chefs rebelles locaux de se soumettre. Mao fut rejoint par l’armée de Zhu De, créant ainsi l’"armée rouge des travailleurs et des paysans de Chine", mieux connue sous le nom d’Armée rouge chinoise. De 1931 à 1934, Mao établit la République soviétique chinoise du Jiangxi et fut élu président de cette petite république dans les régions montagneuses du Jiangxi. C’est là qu'il se maria avec He Zizhen - sa précédente épouse Yang Kaihui avait été arrêtée et exécutée en 1930. Au Jiangxi, la domination autoritaire de Mao, en particulier dans le domaine militaire, fut défiée par la branche du PCC du Jiangxi et par des officiers. Les opposants de Mao, parmi lesquels le plus important était Li Wenlin, le fondateur de la branche du PCC et de l’armée rouge au Jiangxi, s’opposaient aux politiques agraires de Mao et à ses propositions de réforme de la branche locale du parti et des dirigeants de l’armée. Mao réagit d’abord en accusant ses opposants d’opportunisme et de koulakisme et les supprima d’une manière systématique. Le nombre de victimes est estimé à plusieurs milliers et pourrait atteindre 186 000. Grâce à ce terrorisme, l’autorité de Mao et sa domination du Jiangxi fut renforcée.

Jung Chang et Jon Halliday estiment qu'à son apogée, la république soviétique chinoise couvrait quelques 150 000 km2 pour une population de dix millions d'habitants. Ils indiquent également que, rien que sur la zone centrale du Jiangxi et du Fujian, le régime communiste fit, en trois ans, 700 000 victimes (assassinats, suicides, travaux forcés,...), soit 20 % de la population. Mao, avec l’aide de Zhu De, construisit une armée modeste mais efficace, et entreprit des expériences de réforme rurale et de gouvernement, et offrit un refuge aux communistes qui fuyaient les purges droitistes dans les villes. Les méthodes de Mao sont normalement considérées comme celles d’une guérilla ; mais Mao faisait une distinction entre guérilla (youji zhan) et guerre mobile (yundong zhan). La guérilla de Mao ou sa guerre mobile se reposait sur une armée rouge qui avait un armement et une formation dérisoire mais comprenait des paysans pauvres encouragés par des passions révolutionnaires et ayant foi dans l'utopie communiste.

Dans les années 1930, Il n’y avait pas moins de dix régions considérées comme “régions soviétiques” sous le contrôle du PCC et le nombre de soldats de l’armée rouge avoisinait les cent mille. La multiplication des “région soviétiques” étonnait et ennuyait Tchang Kaï-chek, président du Kuomintang, qui lança cinq campagnes contre les territoires communistes. Plus d’un million de soldats du Kuomintang furent impliqués dans ces campagnes, quatre d’entre elles ayant été repoussées par l’armée rouge conduite par Mao. Après la fondation de la République soviétique chinoise du Jiangxi sur le modèle russe, Mao Zedong peine à s'imposer dans la hiérarchie du Parti. Considéré comme un modéré, voire un droitiste, il découvre une méthode soviétique qu'il n'oubliera plus par la suite : les purges. Il parvient à asseoir une certaine autorité en procédant ainsi à un régime de la terreur, s'appuyant sur le prétexte de contrecarrer des "AB" (anti-bolchéviques), ou sous d'autres étiquettes. Du fait de ses choix stratégiques toujours pris en fonction de son intérêt personnel, au risque de milliers de morts inutiles, il est déconsidéré par ses pairs, et ce n'est qu'à grand-peine qu'il serait parvenu à rejoindre le contingent des troupes de l'Armée populaire, dans ce qui sera pompeusement appelé plus tard la Longue Marche.

Manœuvrant sans cesse pour grimper dans la hiérarchie militaire et politique, en menaçant ses proches collaborateurs de leur faire porter la responsabilité de ses propres erreurs, il parvient à faire tourner en rond le contingent des troupes devant opérer la jonction avec le contingent du Nord, sous la direction d'un chef plus puissant et donc menaçant pour son autorité. Les troupes conduites par Mao Zedong pratiquaient couramment le pillage pour assurer leur approvisionnement, aussi il semble tout à fait faux de considérer la Longue Marche comme un mouvement fédérateur du monde paysan : ceux-ci étaient terrorisés, et préféraient la domination du parti nationaliste de Tchang Kaï-chek, moins violent. Il semble aussi falloir considérer le fait que Tchang Kaï-chek ait toléré dans une large mesure le mouvement des troupes de l'Armée populaire, d'une part à cause du soutien théorique de l'Union soviétique, mais aussi parce que le Kremlin retenait en otage le fils du leader nationaliste. Tchang aurait ainsi sciemment permis aux troupes communistes de réaliser la jonction avec les troupes du nord.

Mao Zedong

Durant la guerre sino-japonaise, les communistes s'allient aux nationalistes contre les Japonais, dans le cadre du deuxième front uni. Mao ne perd cependant pas de vue la perspective de la reprise du combat contre le Kuomintang : plutôt que des attaques frontales des troupes communistes contre l'armée japonaise, il préconise des actions de guérilla, afin d'épargner les effectifs et de permettre au PCC de consolider ses forces. Peu après la fin du conflit contre les Japonais, et malgré les efforts de médiations des États-Unis, la guerre civile entre communistes et nationalistes reprend. Le 1er octobre 1949, à Pékin, du balcon de la Cité interdite des anciens empereurs, Mao Zedong proclame l'avènement de la République populaire de Chine. Cette prise de pouvoir met fin à une longue période de guerre civile marquée par l'invasion japonaise et la Longue Marche, le Kuomintang s'étant exilé à Taïwan. Après son accession au pouvoir, Mao répéta les erreurs de gestion économique, le plus souvent catastrophiques pour son pays ; son intelligence des rouages du pouvoir était en revanche hors du commun, ce qui lui permit de rester en place jusqu'à sa mort.

En 1957, avec la campagne des Cent Fleurs (symbolisant « cent écoles, cent opinions qui s'expriment »), Mao encourage la liberté d'expression de la population, exhortant en particulier les intellectuels à critiquer le Parti. Mais le mouvement prend rapidement une ampleur qu'il n'avait pas envisagée : les critiques explosent littéralement, échappant bien vite à son contrôle et le menant à une violente campagne de répression. Certains analystes politiques, chinois notamment, pensent que cette campagne ne fut qu'un piège : laisser s'exprimer les intellectuels dissidents pour mieux les réprimer. Jusqu'au milieu des années 1950, la République populaire de Chine a copié avec zèle le modèle soviétique, puisqu’elle a consacré la plus grande part des investissements au développement industriel. Toutefois, dès 1955, Mao Zedong est partisan d’une voie spécifiquement chinoise du socialisme, qui s’appuierait sur la paysannerie (plutôt que sur la classe ouvrière) et passerait par une collectivisation accélérée.

Ainsi, entre 1958 et 1960, Mao met en œuvre le « Grand Bond en avant », un mouvement de réformes industrielles censé permettre de "rattraper le niveau de production d'acier de l'Angleterre" en seulement 15 ans. Des communes de production sont organisées au niveau local et toute la population, et par dessus tout le monde paysan, est sommée d'y apporter sa contribution. Mao place dans la force du peuple, du "prolétariat" des espoirs démesurés : les paysans seront surexploités, on leur demandera de tout faire en même temps, des récoltes à la production sidérurgique. Malgré les efforts surhumains déployés, c'est une catastrophe. La main d'œuvre inexpérimentée produit des biens d'une qualité exécrable tandis que les récoltes, faute de temps, pourrissent sur pied. Le « Grand Bond en avant » se solde donc par un échec cuisant et engendre une famine d'une ampleur désastreuse. Elle fera, selon les estimations, entre 20 et 43 millions de victimes. Mao Zedong, après avoir longtemps ignoré le désastre ou rejeté la cause de la non-efficacité de son programme sur des éléments extérieurs, comme l'action de contre-révolutionnaires ou encore les catastrophe naturelles, se retrouve en minorité au Comité de direction du Parti communiste. De plus, la confiance du peuple en l'idéologie de Mao est fortement ébranlée. Il doit quitter son poste de Président de la République, mais demeure Président du parti.

La révolution culturelle (1966-1976), durant la période de troubles et de contestations qui suit le catastrophique Grand Bond en avant, lui permet de reprendre le pouvoir et les rênes du pays. Entamée afin de réhabiliter Mao dans son pouvoir, elle commence à la suite d'une polémique que lance son épouse Jiang Qing. La « révolution culturelle » incite les jeunes à prendre le pouvoir, à se révolter contre les fonctionnaires corrompus, désormais « ennemis du peuple » — les gardes rouges (qui ne sont autres que les étudiants « révolutionnaires ») sont créés à cette occasion. Comme lors du mouvement des « Cent Fleurs », la polémique échappe au contrôle de Mao et le tout se soldera une fois de plus par une violente répression armée, un massacre sanglant. Suite à cela, beaucoup d'intellectuels seront envoyés en rééducation, soit forcés à quitter les villes pour partir vivre à la campagne où ils subiront un dur apprentissage du métier de paysan et une partie considérable du patrimoine culturel chinois est détruit à cette occasion. Au sortir de cette nouvelle crise, le peuple chinois sera définitivement traumatisé, tant par les atrocités physiques que par les incroyables violences morales (telles que les fameuses « autocritiques », humiliations publiques d'une cruauté morale traumatisante). Le goulag chinois, le Laogai est bien plus peuplé que son équivalent russe ; ses conditions de détention n'y sont pas meilleures.

À la fin de son règne, Mao Zedong changea sa stratégie d'autarcie en invitant le président américain Richard Nixon en Chine, préfigurant la politique d'ouverture de Deng Xiaoping. Par cette rencontre, les deux leaders entendaient contrebalancer la puissance de l'Union soviétique. Par la suite, la politique idéologique extrême menée par Mao Zedong a fait l'objet de critiques ouvertes au sein du Parti communiste chinois, qui met fin au culte de la personnalité et à l'idolâtrie qu'il avait lui-même organisée et intensifiée à la fin de sa vie. Le limogeage de la Bande des Quatre, dont son épouse, Jiang Qing, qui a eu lieu rapidement après sa mort prouve bien à quel point sa politique était tombée en disgrâce, tant dans les hautes sphères du parti que dans l'esprit populaire. Dans l'historiographie officielle chinoise, il reste néanmoins considéré comme le grand libérateur de la Chine et le constructeur de la Chine moderne. Mao étant le fondateur du régime chinois actuel, son image continue d'être honorée, bien que la politique économique suivie aujourd'hui par ses successeurs n'ait plus guère de points communs avec le maoïsme.

Le culte de la personnalité de Mao Zedong prend ses racines dans la Longue Marche, lors de laquelle il s'est imposé comme leader charismatique. Comme ce fut le cas sous l'URSS stalinienne, le style de propagande réaliste-socialiste originel de l'art officiel a évolué ensuite vers une déification marquée de Mao, à l'opposé des premières représentations où il est situé aux côtés des paysans et ouvriers, dans une relation d'égal à égal. À partir de la révolution culturelle, date de son retour au pouvoir, l'effigie de Mao, idéalisée, est située dans le ciel, détachée du commun des mortels. Le village natal de Mao Zedong, Shaoshan dans le Hunan, est toujours le lieu de pèlerinage pour de nombreux Chinois, donnant lieu à ce que l'on appelle parfois un « tourisme rouge ». Des citations choisies ont été rassemblées et publiées dans les années 1960 sous le nom de Petit Livre rouge, très en vogue pendant la Révolution culturelle. Les premières éditions étaient préfacées par une calligraphie de Lin Biao et furent mises au pilon lorsque ce compagnon de Mao tomba en disgrâce. Les éditions qui circulaient en France au moment de Mai 68 étaient munies de cette préface. Mao Zedong reste un des personnages les plus connus et les plus passionnément controversés du XXe siècle et de l'histoire de Chine.

C'est lui qui en définitive restaura l'unité et l'indépendance nationale de la Chine, au terme de décennies de divisions intestines et de « semi-colonisation » par l'Occident. Des partis et groupuscules maoïstes à travers le monde continuent à révérer Mao comme un grand révolutionnaire dont la pensée serait la quintessence du marxisme. Dans le monde, des hommes souvent à mille lieues du marxisme et du maoïsme ont salué en lui un stratège militaire de génie, un patriote ayant su rendre sa dignité à son pays, un leader du Tiers-Monde et un personnage d'une envergure historique peu commune, dont l'épopée fascine encore aujourd'hui.

Mais de plus en plus d'historiens démontent la légende et insistent sur les travers de l'homme et sur le dictateur aux choix ayant causé la mort de plusieurs dizaines de millions de personnes en Chine (65 millions selon Le Livre noir du communisme, 70 millions selon Mao. L'histoire inconnue). Les carences des programmes les plus significatifs de Mao – le Grand Bond en avant et la Révolution culturelle surtout - ont été vivement mises en avant, leur coût se chiffrant aujourd'hui en dizaines de millions de morts, sans oublier le gaspillage énorme de ressources et d'énergies, d'incontestables régressions économiques, écologiques et techniques, ainsi que l'étouffement à terme de la créativité culturelle chinoise. Les historiens occidentaux ont vu dans son exercice du pouvoir un autoritarisme typique des dirigeants totalitaires : mise en place d'un parti unique (et donc régime autoritaire et anti-démocratique), propagande, primauté du militaire, État policier (arrestations arbitraires, tortures, ...), endoctrinement politique dès l'enfance, autocritiques obligatoires, camps de concentration (le laogai), répression des minorités (Ouïghours), expansion territoriale (occupation du Tibet, lancée en octobre 1950), eugénisme ... Ce trait ultra-répressif, commun à la plupart des pays ayant adopté un régime stalinien (URSS, Cambodge, Corée du Nord...), est à replacer dans le contexte du déclin de l'impérialisme colonial, puis de la guerre froide.

En outre, il reste délicat d'évaluer dans l'action et les idées de Mao la part de l'idéologie socialiste, souvent largement utilisée comme propagande de façade, et la part des jeux de pouvoir en sa faveur, qui semblent avoir dominé ses choix politiques pour la Chine. Il est également difficile de juger de la place de Mao dans la continuité de la très longue histoire chinoise : rupture radicale avec le passé, ou règne d'un nouvel empereur de Chine d'une nature inédite ? Presque jamais sorti de Chine, ne parlant aucune langue étrangère, nourri de la culture classique de l'ancien Empire du Milieu, lui-même poète, calligraphe et écrivain à ses heures, Mao semble à beaucoup avoir souvent autant puisé dans l'héritage de Confucius que dans celui de Karl Marx.

Zhou Enlai

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Zhou Enlai, également orthographié Tcheou Ngen-lai ou Chou En-Lai  ; 5 mars 1898 à Huaian - 8 janvier 1976) était un homme politique chinois. 

Zhou Enlai

Il défendait le marxisme et participa à la création du Parti communiste chinois. À partir de 1924, il fut l'un des dirigeants de l'académie de Huangpu dirigée par Tchang Kaï-chek et créée par Sun Yat-sen. Fondateur de la branche européenne du Parti communiste chinois (PCC) en 1927. Chef du parti communiste de la République soviétique chinoise en 1931. Ministre des Affaires étrangères de 1949 à 1958. Premier représentant de la Chine à l'étranger. Premier ministre, il participa à la Conférence de Bandung en avril 1955. L'annonce de sa mort provoqua des manifestations qui furent réprimées. En contraste avec Mao Zedong, Zhou Enlai connaissait plusieurs langues, était familier avec plusieurs cultures et pratiquait plusieurs modes de pensée. Né à Huaian, dans la province du Jiangsu, il était l'aîné d'une famille aisée originaire de Tianjin. Il fit ses études au lycée de Nankai, puis au Japon, à l'université Meiji, entre 1915 et 1918. À son retour de Nankai, il fut détenu durant une courte période à cause de ses idées radicales. Après sa libération en 1920, il partit étudier en France dans le cadre du mouvement Travail-Études, puis au Royaume-Uni et en Allemagne. Il rejoint le Parti Communiste Chinois en 1921, puis retourna en Chine en 1924 pour travailler avec Sun Yat-sen.

Le 8 août 1925, il se maria avec Deng Yingchao, une étudiante activiste, à Tianjin. Elle devint par la suite un membre important du PCC. Le couple n'eut pas d'enfants, mais adopta plusieurs orphelins de « martyrs révolutionnaires », dont le plus connu fut Li Peng. Zhou obtint une reconnaissance nationale la première fois à l'occasion du Mouvement du 4 mai en 1919, prenant la tête d'une attaque contre un bureau du gouvernement pendant une manifestation contre le Traité de Versailles. En 1920 il déménagea en France, à Montargis où il était actif auprès des étudiants chinois et des activistes français. Zhou Enlai partageait le même logement, au no 17 de la rue Godefroy à côté de la Place d'Italie à Paris, avec Deng Xiaoping (le plus jeune et le plus petit d'environ 1,60m) et Jean Ho (le plus grand d'environ 1,90m et du même âge que Zhou). Il fit à Paris la connaissance d'Hô Chi Minh qui s'appelait à l'époque Nguyên Ai Quôc. Après son retour en Chine, il présida le département politique de l'Académie de Huangpu à Guangzhou, lors de sa fondation en 1926 : les envoyés soviétiques voyaient dans cette nomination un contrepoint efficace au nationalisme de Tchang Kaï-chek marqué à droite.

Dans le cadre de l'Expédition du Nord, il fut actif en tant qu'agitateur auprès des ouvriers. En 1927, il organisa, sur les ordres du Komintern, une grève générale à Shanghaï, aboutissant à la prise de contrôle de la ville avant même que l'Armée nationale révolutionnaire n'arrive sur les lieux. Cette grève fut durement réprimée sur ordre de la faction de Tchang Kaï-chek lors de l'épisode dit du massacre de Shanghai. Zhou Enlai réussit à échapper à la « terreur blanche » du Kuomintang. André Malraux se serait librement inspiré de Zhou Enlai pour concevoir le personnage de « Kyo » dans son roman « La condition humaine »., qui se déroule durant le massacre de Shanghai. De Shanghaï, il rejoignit en décembre 1931 la nouvelle République soviétique chinoise nouvellement créée, sur la base révolutionnaire du Jiangxi où Mao Zedong commençait à organiser une guérilla paysanne, moins orthodoxe car non urbaine. Il prit les fonctions de chef du parti et devint à cette occasion un des membres prééminents du PCC. Cette transition vers les campagnes fut complétée lors de la Longue marche, quand il afficha son soutien total à Mao dans la lutte de pouvoir avec les 28 bolcheviks.

Durant les années suivantes, Zhou fut actif dans l'union du front anti-japonais. Il joua ainsi un rôle majeur dans l'incident de Xi'an, aidant à la libération de Tchang Kaï-chek, et négociant le second front uni PCC-Kuomintang. « Les Chinois ne doivent pas combattre les Chinois mais un ennemi unique : l'envahisseur. » Zhou passa la guerre sino-japonaise comme ambassadeur du PCC auprès du gouvernement de Tchang Kaï-chek, basé à Chongqing, et prit part aux négociations avortées faisant suite à la Seconde Guerre mondiale. En 1949, avec la fondation de la République populaire de Chine, Zhou devint premier ministre et ministre des affaires étrangères. En juin 1953, il fit les « Cinq déclarations pour la paix ». À la Conférence de Genève en 1954, Zhou Enlai et le Français Pierre Mendès France (président du Conseil) ont été les artisans des Accords de Genève pour mettre fin à la Première Guerre d'Indochine. Il mena la délégation chinoise à Genève pour la conférence de Bandung en 1955, à l'occasion de laquelle il survécut à la tentative d'assassinat de la part d'un agent taïwanais. Ce dernier avait posé une bombe dans l'avion que devait prendre Zhou (celui-ci changea de vol), qui tua seize passagers.

En 1958, Chen Yi devint ministre des Affaires étrangères mais Zhou demeura Premier ministre. Zhou se concentra sur l'économie avec son poste de premier ministre. Il voulait augmenter en premier lieu la production agricole, pour une répartition équitable sur l'ensemble du pays. C'est lui qui initia les premières réformes environnementales en Chine. En 1958, Mao Zedong entama le Grand Bond en avant, destiné à augmenter le niveau de production industriel chinois à des hauteurs s'avérant irréalistes. Administrateur populaire et pragmatique, Zhou maintint sa position durant cette période. La Révolution culturelle fut en revanche un grand revers pour Zhou. À la fin de celle-ci en 1975, il promut la réalisation des « Quatre modernisations » pour colmater la brèche et les pertes occasionnées par la révolution culturelle.

Diplomate reconnu, Zhou fut largement responsable du rétablissement des contacts diplomatiques avec les pays du bloc capitaliste au début des années 1970, et du Communiqué de Shanghai. Il a par exemple fait ouvrir l'ambassade chinoise en Grande-Bretagne en la confiant à Huan Xuang. S'apercevant qu'il avait un cancer, il délégua beaucoup de ses responsabilités à Deng Xiaoping. Zhou est considéré par beaucoup comme ayant eu une influence modératrice sur les excès du régime maoïste. On reconnaît officiellement qu'il usa de son pouvoir pour protéger certains des plus anciens sites historiques chinois (telle la Cité interdite et le Temple des Lamas à Pékin) contre les dévastations de la Révolution culturelle. C'était toutefois un fervent communiste. Zhou fut hospitalisé en 1974 pour son cancer, mais continua son travail de dirigeant à partir de l'hôpital, avec Deng Xiaoping comme premier délégué, qui prenait de facto la plupart des responsabilités. Il mourut le 8 janvier 1976, huit mois avant Mao. La mort de Zhou suscita des messages de condoléances de beaucoup des pays non-alignés, qui y voyaient une grande perte. Le pavillon de l'ONU à New York a également été abaissé à mi-mât en commémoration du premier ministre Zhou. Ce fut également un grand deuil national, car la majorité des Chinois pleurèrent à sa mort. La Place Tian'anmen fut couverte de Pékinois qui vinrent pour assister à son enterrement le 4 avril 1976.

En Chine, la Bande des quatre avait vu dans la mort de Zhou une excellente opportunité pour leurs manœuvres politiques - le dernier obstacle étant levé. Après les funérailles de Zhou, Deng Xiaoping fut écarté du pouvoir. Étant donnée la popularité de Zhou, de nombreuses manifestations populaires éclatèrent spontanément, et furent considérées dangereuses par la Bande des quatre. Pendant la fête des Morts (Qingming) le 5 avril 1976, les commémorations en faveur de Zhou donnèrent lieu à des affrontements, en particulier autour du monument aux héros du peuple an centre de la place Tian'an men. la Bande des quatre craignait que l'émotion suscitée par la mort de Zhou ne serve de catalyseur à l'hostilité de la population à leur égard. La mémoire de Zhou Enlai est révérée par le peuple chinois. Son portrait en révolutionnaire est couramment reproduit sur les objets-souvenirs. Il n'a pas le statut de quasi-divinité de Mao Zedong dont le portrait porte-bonheur orne des amulettes. L'université de Nankai à Tianjin s'est mise sous son patronage. Zhou Enlai avait fréquenté le lycée de Nankai avant qu'il donne naissance à l'université en 1919. La ville de Tianjin a construit un mémorial de Zhou Enlai et de son épouse Deng Yingchao, dont le plan s'inspire des tombeaux impériaux de la dynastie Ming. On peut y voir son avion personnel de Premier Ministre et de nombreux souvenirs historiques ou émouvants, dont des vêtements portés par eux.

Thomas Betty

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Betty Thomas est une actrice, productrice et réalisatrice américaine, née le 27 juillet 1948 à Saint-Louis, dans le Missouri aux États-Unis.

Thomas BettyThomas Betty

Filmographie

comme Actrice

  • 1976 : Tunnel Vision : Bridgit Bert Richards
  • 1976 : Jackson County Jail : Waitress
  • 1976 : The Last Affair
  • 1976 : Chesty Anderson, USN : Party girl #1
  • 1977 : Dog and Cat (TV) : Waitress
  • 1978 : Outside Chance (TV) : Katherine
  • 1980 : La Grosse Magouille (Used Cars) : Bunny
  • 1980 : Loose Shoes : Biker Chic #1
  • 1981 : Enlèvement à Nashville (The Nashville Grab) (TV) : Maxine Pearce
  • 1982 : Homework : Reddog's Secretary
  • 1983 : When Your Lover Leaves (TV) : Maude
  • 1985 : No Greater Gift (TV) : Dr Mary Lewis
  • 1987 : Prison for Children (TV) : Angela Brannon
  • 1989 : Troop Beverly Hills de Jeff Kanew : Velda Plendor

comme Réalisatrice

  • 1987 : Flic à tout faire (Hooperman) (série TV)
  • 1989 : Docteur Doogie (Doogie Howser, M.D.) (série TV)
  • 1989 : Nick Mancuso, les dossiers secrets du FBI (Mancuso, FBI) (série TV)
  • 1990 : Le Bluffeur (Shannon's Deal) (série TV)
  • 1990 : Dream On (série TV)
  • 1990 : Parenthood (série TV)
  • 1991 : Sons and Daughters (série TV)
  • 1992 : Only You
  • 1992 : On the Air (série TV)
  • 1994 : My Breast (TV)
  • 1994 : Couples (TV)
  • 1995 : La Tribu Brady (The Brady Bunch Movie)
  • 1996 : Changement de décors (The Late Shift) (TV)
  • 1997 : Parties intimes (Private Parts)
  • 1998 : Dr. Dolittle (Doctor Dolittle)
  • 2000 : 28 jours en sursis (28 Days)
  • 2001 : Silicon Follies (TV)
  • 2002 : Espion et demi (I Spy)
  • 2003 : Senor White (TV)
  • 2003 : R3
  • 2006 : John Tucker doit mourir
  • 2009 : Alvin et les Chipmunks 2

comme Productrice

  • 1998 : Big Party (Can't Hardly Wait)
  • 2000 : Charlie et ses drôles de dames (Charlie's Angels)
  • 2001 : Silicon Follies (TV)
  • 2002 : Espion et demi (I Spy)
  • 2004 : Famille à louer (Surviving Christmas)
  • 2005 : Guess Who

Thomas Heather

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Heather Thomas (née le 8 septembre, 1957 à Greenwich dans le Connecticut), est une actrice et scénariste américaine.

Thomas HeatherThomas Heather

Heather Thomas a commencé sa carrière en 1978 dans des petits rôles à la télévision. Elle a obtenu son plus grand rôle en tant que « Jody Banks » en 1981 aux côtés de Lee Majors dans la série télévisée L'Homme qui tombe à pic et a tenu ce rôle jusqu'en 1986, date à laquelle la série fut stoppée. Elle est apparue dans plusieurs films, avant d'arrêter sa carrière comme actrice en 1998. Heather Thomas est diplômée de la Santa Monica High School en 1975 et a continué à assister aux cours de la prestigieuse UCLA Film School, obtenant son diplôme en 1979. Elle a été liée à l'acteur alors inconnu Corbin Bernsen. Elle a surmonté une épreuve de toxicomanie due à la consommation de cocaïne dans les années 1980. 

Son partenaire de plateau Lee Majors et les studios de la série L'Homme qui tombe à pic insistent pour que Heather se soigne de sa dépendance à la cocaïne, même si la série doit souffrir de l'absence de sa jolie silhouette. Après avoir flirté et changé de partenaire sexuel tous les jours lors de sa consommation de drogue[réf. nécessaire], un accident de la circulation a failli lui valoir d'être amputée des deux jambes. C'est grâce à de nombreuses greffes musculaires et plus de 30 opérations chirurgicales, que ses jambes furent sauvées. Heather Thomas s'est mariée avec l'avocat Skip Brittenham en octobre 1992. Leur fille, India Rose, est née le 19 juin 2000. En juillet 2008, Heather Thomas exprima ses doutes concernant les attentats du 11 septembre 2001 en disant qu'ils avaient été organisés par son gouvernement dans le but de s’emparer du pétrole.

Filmographie

  • 1979 : Co-ed Fever (série TV) : Sandi
  • 1981 : L'Homme qui tombe à pic (série TV) : Jody Banks
  • 1982 : Zapped! : Jane Mitchell
  • 1987 : Cyclone : Teri Marshall
  • 1987 : Ford: The Man and the Machine (téléfilm) : Evangeline Cote
  • 1987 : Der Stein des Todes : Merryl Davis
  • 1987 : Hoover vs. the Kennedys: The Second Civil War (téléfilm) : Marilyn Monroe
  • 1988 : Les Douze Salopards : Mission Fatale (The Dirty Dozen: The Fatal Mission) (téléfilm) : Carol Campbell
  • 1989 : Rodney Dangerfield: Opening Night at Rodney's Place (téléfilm) : Joan Emery
  • 1990 : Red Blooded American Girl : Paula Bukowsky
  • 1990 : Flair (feuilleton TV) : Tessa Clarke
  • 1993 : Hidden Obsession : Ellen Carlyle
  • 1997 : Against the Law : Felicity
  • 1998 : My Giant : Showgirl

Scott Melody Thomas

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Melody Thomas Scott (née Melody Ann Thomas, le 18 avril 1956 à Los Angeles) est une actrice américaine.

Scott Melody Thomas Scott Melody Thomas

Aux États-Unis où sont diffusés Les Feux de l'amour (The Young and the Restless) depuis mars 1973, Melody Thomas Scott a rejoint le casting du feuilleton le 27 février 1979, dans lequel elle joue le rôle de Nikki Reed Newman. Melody a été mariée deux fois. Son premier mariage fut en janvier 1979 avec Michael Altman mais ils ont divorcé six mois plus tard, en juillet 1979. Sur le tournage des Feux de l'amour, Melody a rencontré le producteur exécutif de la série, Edward J. Scott. Ils se sont mariés le 12 octobre 1985 et ont trois filles ensemble : Jennifer, Alexandra Danielle Yeaggy (née en 1983, dont le père biologique est Carlos Yeaggy, le maquilleur de Melody, mais Edward a adopté Alexandra) puis Elizabeth Frances Marie Scott (née le 4 décembre 1988). Sa fille aînée, Jennifer, a donné naissance à des jumeaux le 25 mai 2011 : un garçon, James, et une fille, Charlotte.

Filmographie

  • 1964 : Pas de printemps pour Marnie (Marnie) : Marnie jeune
  • 1971 : Les Proies (The Beguiled) : Abigail
  • 1975 : La Brigade du Texas (Posse)  : Laurie
  • 1976 : Le dernier des géants (The Shootist) : Girl on Streetcar
  • 1977 : Enfer mécanique (The Car) : Suzie Poolbrook
  • 1978 : Furie (Fury) : LaRue
  • 1978 : Piranhas (Piranha) : Laura Dickinson
  • 2005 : Freezerburn : Jill Renzie

Télévision

  • 1969 : L'homme de fer (Ironside) (Série TV) : Leslie Richards
  • 1977 : Secrets (Téléfilm) : Laura Fleming
  • 1977 : La Famille des collines (The Waltons) (Série TV) : Darlene Jarvis
  • 1978 : Drôles de dames (Charlie's Angels) (Série TV) : Betsy
  • 1979 : Makin' It (Série TV) : Carol / Paula
  • 1979 : Billy (Série TV) : Shirley
  • 1979 : Deux cent dollars plus les frais (The Rockford Files) (Série TV) : Sherry
  • 1980 : The Scarlett O'Hara War (Téléfilm) : Laurel Lee
  • 1985 : Hôtel (Série TV) : Mandy Vinning
  • 1979-... : Les Feux de l'amour (The Young and the Restless) (Série TV)  : Nikki (Nicole) Reed Newman
  • 2001 : Un gars du Queens (The King of Queens) (Série TV) : Nikki Newman
  • 2003 : Panique sous les Tropiques (The Paradise Virus) (Téléfilm) : Linda Flemming
  • 2007 : Earl (Série TV) : Pill Popping Mom
  • 2011 : Castle (Série TV) : Tonya Wellington

Wettig Patricia

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Patricia Wettig est une actrice et productrice américaine née le 4 décembre 1951 à Cincinnati, Ohio (États-Unis).

Wettig PatriciaWettig PatriciaWettig Patricia

Patricia Wettig a fait ses études à l'université Wesleyan de l'Ohio et est sortie diplômée de l'université Temple en 1975. Elle est principalement connue en tant qu'actrice de télévision. En particulier, elle a reçu d'excellentes critiques ainsi que de nombreuses récompenses pour le rôle de Nancy Weston dans la série télévisée d'ABC Génération Pub. Elle est mariée avec l'acteur et producteur américain Ken Olin, avec qui elle a deux enfants Clifford (né en 1983) et Roxanne (née en 1986). Il produit notamment la série Brothers & Sisters dans laquelle elle interprète le rôle de Holly Harper.

 

Filmographie

  • 1991 : La Liste noire (Guilty by Suspicion) : Dorothy Nolan
  • 1991 : City Slickers : Barbara Robbins
  • 1992 : Me and Veronica : Veronica
  • 1994 : L'Or de Curly (City Slickers II: The Legend of Curly's Gold) : Barbara Robbins
  • 1997 : Bongwater : Mom
  • 1998 : Dancer, Texas, le rêve de la ville (Dancer, Texas Pop. 81) : Mrs. Lusk
  • 1998 : Seule contre tous (Nightmare in Big Sky Country) : Judge

Télévision

  • 1982 : Parole
  • 1988 : Police Story: Cop Killer - Dede Mandell
  • 1987 - 1991 : Génération Pub - Nancy Weston
  • 1991 : Silent Motive - Laura Bardell
  • 1992 : Taking Back My Life: The Nancy Ziegenmeyer Story - Nancy Ziegenmeyer
  • 1994 : Parallel Lives - Rebecca Ferguson Stone
  • 1995 : Les Langoliers (The Langoliers) - Laurel Stevenson
  • 1995 : Nothing But the Truth - Jill Ross
  • 1995 : Kansas - Virginia Farley
  • 1995 : Courthouse - Judge Justine Parkes
  • 2002 - 2004 : Alias - Dr. Judy Barnett
  • 2005 - 2007 : Prison Break - Caroline Reynolds
  • 2005 : Lackawanna Blues - Laura's Mother
  • 2006 - 2011 : Brothers & Sisters - Holly Harper
  • 2010 : La 19ème épouse (The 19th Wife) - BeckyLyn

Production

  • 1995 : Kansas (TV)

Récompenses

  • Golden Globe Award 1991 - Meilleure actrice dans une série télévisée (Génération Pub)
  • Emmy Award 1988 - Meilleure actrice de second rôle dans une série dramatique (Génération Pub)
  • Emmy Award 1990 - Meilleure actrice dans une série dramatique (Génération Pub)
  • Emmy Award 1991 - Meilleure actrice dans une série dramatique (Génération Pub)

 

Branquignol

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Branquignol est une comédie française, réalisée par Robert Dhéry en 1949, interprétée par les membres de la troupe Les Branquignols. Le marquis de Pressaille a l'intention d'annoncer ses fiançailles au cours d'une soirée de gala. La troupe des « Branquignols » sabote cette soirée pour rendre service à l'un de leurs amis qui aime la fiancée. Tous les numéros tourneront à la catastrophe…

Branquignol de Robert DhéryBranquignol de Robert Dhéry

Branquignol de Robert Dhéry

Fiche technique

  • Titre : Branquignol
  • Réalisation : Robert Dhéry
  • Scénario : Robert Dhéry, d'après son show burlesque
  • Adaptation et dialogue : Robert Dhéry
  • Production : Cité-Films
  • Producteurs : Jacques Bar, Henri Diamant-Berger
  • Directeur de production : Grégoire Geftman
  • Musique : Gérard Calvi
  • Paroles des chansons : André Hornez
  • Décors : Roger Briaucourt
  • Costumes : Jean Zay
  • Son : René Longuet
  • Montage : Christian Gaudin
  • Année : 1949
  • Durée : 1h37
  • Genre : Comédie
  • Sorti le 16 décembre 1949 en France

Distribution

  • Robert Dhéry : Bill Rocket, le cow-boy d'opérette
  • Colette Brosset : Caroline
  • Julien Carette : lui-même en majordome, puis en machiniste de théâtre minable
  • Pauline Carton : L'astiqueuse de cloches
  • Jean Carmet : Bidel, le fantaisiste raté
  • Raymond Bussières : Le plombier
  • Annette Poivre : La spectatrice aux pommes de terre
  • Micheline Dax : Aurélie de la Molette
  • Gérard Calvi : Le chef d'orchestre
  • Raymond Souplex : Le convive de sang-froid
  • Jacques Legras : le domestique qui crie trop fort
  • Christian Duvaleix : un branquignol
  • Robert Destain : Le chanteur
  • René Dupuy : Gabriel
  • Jacques Emmanuel : Hercule de Pressailles
  • Roger Saget : Le majordome
  • Mathilde Casadesus : Suzanne
  • Madeleine Lambert : La marquise de Pressailles
  • André Gabriello : Le spectateur qui a trop chaud
  • Paulette Arnoux : la femme du spectateur sourd
  • Capucine : une cow-girl
  • Franck Daubray
  • Pierre Destailles : Pierrot
  • Yvette Dolvia
  • Henri Ferrari : lui-même en Hercule de foire
  • Loulou Ferrari : partenaire du précédent
  • France Gabriel
  • Christian Gallo
  • Michèle Lahaye : La colonelle
  • Henri Leca : le mari de la femme jalouse
  • Etienne Lorin : le clarinettiste en retard
  • Rose Mania : La femme jalouse
  • Denise Provence : une danseuse
  • Robert Rocca : Le protestataire
  • Constance Thierry
  • Titys : Le spectateur sourd
  • Marcel Vallée : Le préfet
  • Roger Vincent
  • René Worms : Le spectateur qui remercie le chef d'orchestre
  • Pierrette Rossi : Pierrette
  • Rosine Luguet : elle-même en funambule
  • Jane Val : une cow-girl
  • Christiane Verneuil
  • Yaure Christian
  • Christiane Minazzoli : La danseuse au ballon
  • Jean Duvaleix : Le scrongneugneu
  • Al Cabrol : un cow-boy
  • Bernard Amiot
  • Jean Pignol : un cow-boy
  • Charles Montel : un vieil homme
  • René Desprez
  • Marcel Orluc
  • Alain Terrane
  • Jacques Dalès
  • Luong Van Yen : Ki du Ry, celui qui raconte des histoires
  • Marcel Charvey : le spectateur moustachu
  • Georges Jouvin : Le trompettiste de l'orchestre
  • Georges Demas : Un spectateur
  • Guillaume Besnard
  • Johnny Sabrou : le guitariste de l'orchestre

Dhéry Robert

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Robert Dhéry (de son véritable nom Robert Léon Henri Fourrey) est né le 27 avril 1921 à La Plaine-Saint-Denis (département de la Seine, actuelle Seine-Saint-Denis) et mort le 3 décembre 2004 dans le 19e arrondissement de Paris.

Robert Dhéry et Louis de Funès

Robert Dhéry et Louis de Funès

Acteur et réalisateur français, homme de théâtre et fondateur de la troupe de comédiens « Les Branquignols » avec son épouse Colette Brosset. Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Dhéry et Colette Brosset stupéfient le public avec leur joyeuse troupe de « Branquignols » (parmi lesquels on comptait Louis de Funès, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Jacqueline Maillan, Michel Serrault, Micheline Dax, Pierre Olaf, Jacques Legras, Robert Rollis), à la fois comédiens, musiciens et chansonniers. Il est le père de la psychanalyste Catherine Mathelin-Vanier. Il repose au cimetière d'Héry dans l'Yonne avec Colette Brosset.

Filmographie

  • 1941 : Remorques de Jean Grémillon (acteur) : Un matelot au mariage
  • 1941 : Une étoile au soleil de André Zwobada (acteur) : Hubert de Merlerault
  • 1942 : Fou d'amour de Paul Mesnier (acteur) : L'embrasseur
  • 1943 : Monsieur des Lourdines de Pierre de Hérain (acteur) : Désiré
  • 1943 : Feu Nicolas de Jacques Houssin (acteur) : Édouard
  • 1943 : Service de nuit de Jean Faurez (acteur) : Arthur
  • 1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné (acteur) : Celestin
  • 1944 : Le Merle blanc de Jacques Houssin (acteur) : Le vicomte de Mazers
  • 1945 : La Fiancée des ténèbres de Serge de Poligny (acteur) : L'aubergiste de Tournebelle
  • 1945 : Madame et son flirt de Jean de Marguenat (acteur) : Yves Le Florentin
  • 1945 : On demande un ménage de Maurice Cam (acteur) : Jacques Arvel
  • 1946 : Le Château de la dernière chance de Jean-Paul Paulin (acteur) : Albert
  • 1946 : En êtes-vous bien sûr ? de Jacques Houssin (acteur)
  • 1947 : Les Aventures des Pieds-Nickelés de Marcel Aboulker (acteur et adaptateur) : Filochard
  • 1947 : Une nuit à Tabarin de Karel Lamač (acteur) : André de Lurvine
  • 1948 : Métier de fous de André Hunebelle (acteur) : Bernard
  • 1949 : Je n'aime que toi de Pierre Montazel (acteur) : Bibois
  • 1949 : La Patronne de Robert Dhéry (acteur et adaptateur)
  • 1949 : Branquignol de Robert Dhéry (scénariste et acteur) : Le cow-boy
  • 1950 : Bertrand cœur de lion de Robert Dhéry (scénariste et acteur) : Bertrand
  • 1951 : La Demoiselle et son revenant de Marc Allégret (acteur) : Jules Petitpas
  • 1951 : Si ça vous chante - court métrage - de Jacques Loew (acteur)
  • 1952 : L'amour n'est pas un péché de Claude Cariven (acteur) : Jacques Loursier
  • 1954 : Ah ! les belles bacchantes de Jean Loubignac (acteur et scénariste) : Robert Dhéry
  • 1961 : La Belle Américaine de Robert Dhéry (scénariste et acteur) : Marcel Perrignon
  • 1961 : Un cheval pour deux de Jean-Marc Thibault (acteur)
  • 1964 : Allez France ! de Robert Dhéry (scénariste et acteur) : Henri
  • 1965 : La Communale de Jean L'Hôte (acteur) : L'instituteur
  • 1967 : Le Petit Baigneur de Robert Dhéry (scénariste et acteur) : André Castagnier
  • 1967 : Trois hommes sur un cheval de Marcel Moussy (acteur) : Éric
  • 1971 : On est toujours trop bons avec les femmes de Michel Boisrond (acteur) : Commodore Cartwright
  • 1971 : Le Temps d'aimer (A time for loving) de Christopher Miles (acteur) : Leonard
  • 1974 : Vos gueules, les mouettes ! de Robert Dhéry (scénariste et acteur) : Benoît Kenavec
  • 1981 : Malevil de Christian de Chalonge (acteur) : Peyssou
  • 1988 : La Passion Béatrice de Bertrand Tavernier (acteur) : Raoul

Théâtre

  • 1942 : Sylvie et le fantôme d'Alfred Adam, mise en scène André Barsacq, théâtre de l'Atelier
  • 1944 : À quoi rêvent les jeunes filles d'Alfred de Musset, mise en scène André Barsacq, théâtre de l'Atelier
  • 1946 : La Monnaie du Pape, comédie en 5 tableaux de Michelle Lahaye, mise en scène Robert Dhéry, théâtre des Mathurins, théâtre Daunou
  • 1948 : Voyage à Washington de Garson Kanin, mise en scène Henri Bernstein, théâtre des Ambassadeurs
  • 1948 : Les Branquignols : lyrics Francis Blanche, musique Gérard Calvi, premier spectacle au théâtre La Bruyère
  • 1951 : Du-Gu-Du, spectacle des Branquignols, théâtre La Bruyère, texte d'André Frédérique, musique de Gérard Calvi
  • 1952 : Bouboute et Sélection de Robert Dhéry, mise en scène Robert Dhéry, avec Robert Dhéry, Colette Brosset, Roger Saget, Albert Rémy, Pierre Mondy, Gérard Calvi, Louis de Funès, théâtre Vernet
  • 1953 : Ah ! Les Belles Bacchantes, spectacle des Branquignols, mise en scène Robert Dhéry, théâtre Daunou
  • 1955 : Voulez-vous jouer avec moâ ? de Marcel Achard, mise en scène André Villiers, théâtre en Rond
  • 1957 : Pommes à l'anglaise de Robert Dhéry, Colette Brosset, musique Gérard Calvi, théâtre de Paris
  • La Plume de ma tante, qui triomphe à Paris, mais aussi à Londres, où la reine Élisabeth en personne va l'applaudir au théâtre Garrick.
  • Dugudu
  • 1962 : La Grosse Valse de Robert Dhéry, mise en scène de l’auteur, avec Robert Dhéry, Louis de Funès, Colette Brosset, Liliane Montevecchi, Jacques Legras, Janine de Waleyne, Pierre Tornade, Françoise Moncey, Guy Grosso, Michel Modo, théâtre des Variétés
  • 1964 : Machin-Chouette de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, théâtre Antoine
  • 1966 : Drôle de couple de Neil Simon, mise en scène Pierre Mondy, théâtre de la Renaissance
  • 1969 : Trois Hommes sur un cheval de Marcel Moussy, d'après la comédie de John Cecil Holm (en) et George Abbott, mise en scène Pierre Mondy, théâtre Antoine
  • 1971 : Vos gueules, les mouettes ! de et mise en scène Robert Dhéry, lyrics Françoise Dorin, musique Gérard Calvi, théâtre des Variétés
  • 1972 : Les Branquignols de et mise en scène Robert Dhéry, musique Gérard Calvi, théâtre La Bruyère
  • 1974 : Les Branquignols de et mise en scène Robert Dhéry, musique Gérard Calvi, théâtre Montansier
  • 1974 : Le Petit Fils du Cheik de et mise en scène Robert Dhéry & Colette Brosset, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1975 : Les Branquignols de et mise en scène Robert Dhéry, musique Gérard Calvi, théâtre La Bruyère
  • 1976 : Monsieur chasse ! de Georges Feydeau, théâtre de l'Atelier
  • 1980 : La musique adoucit les mœurs de Tom Stoppard, mise en scène Robert Dhéry, théâtre de la Ville
  • 1982 : En sourdine... les sardines ! de Michael Frayn, mise en scène Robert Dhéry, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1986 : Hot House d'Harold Pinter, mise en scène Robert Dhéry, théâtre de l'Atelier

Metteur en scène

  • 1949 : Le Bouillant Achille de Paul Nivoix, Théâtre des Variétés

M'sieur la Caille

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M'sieur La Caille est un film français réalisé par André Pergament en 1955. Pépé La Vache, qui convoite Fernande une respectueuse, dénonce son protecteur : Dominique Le Corse, qui est arrêté. Mais Fernande est attirée par Jésus La Caille aux mœurs douteuses. Intimidé par Pépé, La Caille s'éloigne. Fernande hésite entre La Caille et Pépé. Dominique s'évade et survient au moment où Pépé menace Fernande. Il le tue. La Caille, plus lâche que jamais est épouvanté. Le Corse s'enfuit, alors que Fernande s'accuse du meurtre de Pépé.

M'sieur la Caille d'André PergamentM'sieur la Caille d'André Pergament

M'sieur la Caille d'André Pergament

Fiche technique

  • Réalisation : André Pergament
  • Scénario : d'après le roman de Francis Carco : Jésus La Caille
  • Adaptation : Frédéric Dard, André Pergament
  • Dialogue : Frédéric Dard
  • Assistant réalisateur : Victor Merenda
  • Images : Michel Rocca
  • Opérateur : Marcel Franchi
  • Musique : Joseph Kosma, Francis Carco
  • Décors : Claude Bouxin
  • Costumes : Paulette Coquatrix
  • Montage : Fanchette Mazin
  • Son : Séverin Frankiel
  • Maquillage : Marcel Occelli
  • Coiffures : Simone Knapp
  • Photographe de plateau : Michel Ranson
  • Script-girl : Ghislaine du Sire
  • Régisseur : André Baud
  • Production : S.P.I.C, Paris-Nice Productions, S.O.P.A.D.E.C
  • Chef de production : Jacques Santu
  • Directeur de production : Pierre Audouy
  • Producteur associé : Marius Lesoeur
  • Distribution : S.N.C
  • Tournage du 18 avril au 27 mai 1955
  • Durée : 82 min
  • Pellicule 35 mm, noir et blanc en Cinémascope
  • Genre : Policier
  • Première présentation le 09/09/1955

Distribution

  • Jeanne Moreau : Fernande, la prostituée
  • Philippe Lemaire : Jésus La Caille
  • Marthe Mercadier : Bertha
  • Roger Pierre : Pépé La Vache
  • Robert Dalban : Dominique, Le Corse
  • Fernand Sardou : Riri
  • Yva Bella : Ginou
  • Lucien Frégis : le bistrot
  • Jackie Rollin/Sardou : la femme de Riri
  • Annie Fargue : la Puce
  • Pierre Kepf : le Marquis
  • Lucien Desagneaux : un consommateur
  • Gaston Orbal : le client
  • Guy Henry ou Robert Mercier : un habitué du bistrot
  • Nano Ascione
  • Odette Grandjean : une fille
  • Paul Bisciglia : Loupé
  • Jackie Molho : une fille
  • Pomme : la logeuse
  • Anne Olivier : une fille
  • Simone Sylvestre : une fille
  • Ariane Lancell : une fille
  • Évelyne Rey : une fille
  • Anne Sandri : une fille
  • Max Doria
  • Georges Dumas
  • Yves Gabrielli : Bambou
  • Micheline Dax
  • Virginie Vitry

Pas de souris dans le bizness

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Pas de souris dans le bizness est un film français de Henri Lepage sorti en 1955. Jojo prépare le casse d'une bijouterie. Pour parvenir à ses fins, il séduit la vendeuse, qui se retrouve compromise après le hold-up.

Pas de souris dans le bizness de Henri Lepage avec Geneviève KervinePas de souris dans le bizness de Henri Lepage avec Geneviève Kervine

Pas de souris dans le bizness de Henri Lepage avec Geneviève Kervine

Fiche technique

  • Réalisation : Henri Lepage
  • Scénario : Billy Martin
  • Date de sortie : 8 avril 1955 (Drapeau de la France France), 22 avril 1955 (Drapeau de la Belgique Belgique)
  • Musique : Joseph Kosma
  • Image : Willy Faktorovitch

Distribution

  • Geneviève Kervine : Mireille
  • Renaud Mary : Georges de Valtourgis
  • Robert Berri
  • Gérard Séty : Maurice Trupeau
  • Robert Dalban : L'inspecteur principal Marcasse
  • Howard Vernon : Robert Leperque
  • Dora Doll : Mado
  • Georges Lannes : Le commissaire Salbris
  • Michel Ardan : Victor
  • Jean Tissier
  • Pauline Carton : La concierge
  • Dominique Davray : Marcelle
  • Charles Dechamps
  • Marcel Portier

Kervine Geneviève

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Geneviève Kervine, de son vrai nom Geneviève Marie Antoinette Kervingant, est une actrice française née le 27 juin 1931 à Dakar (Sénégal) et décédée le 5 septembre 1989 à Paris des suites d’une rupture d'anévrisme (source Jacqueline Cambazard née Kervingant, sœur de Geneviève).

 

Kervine Geneviève

Geneviève Kervine naît à Dakar, au hasard des affectations de son père, médecin-colonel aux armées. Elle débutera d’ailleurs sur la scène de l'Opéra de Hanoï (Viêt Nam) où son père était alors en poste. Rentrée en France à la fin des années 1940, elle suit les cours d’art dramatique de Charles Dullin tout en tenant des petits rôles dans des opérettes, en vogue à l’époque, dont Phi-Phi aux Bouffes-Parisiens. 

Formée pour la scène, c’est donc au théâtre et au cabaret qu’elle trouve ses premiers engagements. Suivront de nombreuses pièces qu’elle promènera souvent en province dans les tournées Herbert-Karsenty, en compagnie de son partenaire préféré et son mari dans la vie, Jean Bretonnière, qu'elle épouse le 24 juin 1967 à Sérignan (Hérault). Elle était mariée au comédien-chanteur Jean Bretonnière, son partenaire de prédilection à la scène. Leur fils, Marc Bretonnière, est également acteur.

Filmographie

  • 1952 : Cent francs par seconde de Jean Boyer : Jacqueline Bourdinet
  • 1953 : Belle mentalité de André Berthomieu ; Marinette
  • 1953 : Virgile de Carlo Rim : Jackie
  • 1954 : Ma petite folie de Maurice Labro : Lolita Pérez
  • 1954 : Une vie de garçon de Jean Boyer : Lysiane Laborie « Lili-la-Strychnine »
  • 1954 : Le Fil à la patte de Guy Lefranc : Viviane
  • 1954 : Dix-huit heures d'escale de René Jolivet : Nicole Dumaine
  • 1954 : Pas de souris dans le bizness de Henri Lepage : Mireille
  • 1955 : Les Nuits de Montmartre de Pierre Franchi : Monique
  • 1955 : Gueule d'ange de Marcel Blistène : Marie
  • 1955 : Pas de pitié pour les caves ou Les Requins des bas-fonds de Henri Lepage
  • 1955 : Quatre jours à Paris d’André Berthomieu : Gabrielle
  • 1956 : La Villa Sans-souci ou Mes petites amies...et moi de Maurice Labro : Maguelène / Maud Mallez
  • 1956 : Alerte au deuxième bureau de Jean Stelli : Martine Duverger
  • 1956 : Cinq millions comptant d'André Berthomieu : Arlette Gerbois (avec Jean Bretonnière)
  • 1956 : Pitié pour les vamps de Jean Josipovici : Anne Davis
  • 1957 : Une gosse sensass de Robert Bibal : Barbara Morrow (avec Jean Bretonnière)
  • 1957 : L'Auberge en folie (ou L'Auberge fleurie de Pierre Chevalier : Josée
  • 1957 : Un certain monsieur Jo de René Jolivet : Simone Couturier
  • 1957 : La Nuit des suspectes ou Huit femmes en noir de Víctor Merenda : Suzon Farnoux
  • 1957 : Paris Music Hall de Stany Cordier : Irène
  • 1958 : Amour, Autocar et Boîtes de nuit ou Paris c'est l'amour de Walter Kapps : Jacynthe
  • 1959 : Soupe au lait de Pierre Chevalier : Francine Berthaut
  • 1960 : Vers l'extase de René Wheeler : Anne-Marie
  • 1960 : Callaghan remet ça de Willy Rozier : Carola
  • 1961 : Top secret (autres titres : C'est pas toujours du caviar ou Pépées et caviar) de Géza von Radványi : Nancy
  • 1961 : Caviar sur canapé (Diesmal muss es Kaviar sein) de Géza von Radványi
  • 1961 : La Traversée de la Loire de Jean Gourguet
  • 1962 : C'est pas moi, c'est l'autre de Jean Boyer : Monique

Théâtre

  • 1950 : Il faut marier maman comédie musicale de Marc-Cab et Serge Veber, musique Guy Lafarge, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de Paris
  • 1950 : M’sieur Nanar opérette de Jean-Jacques Vital, Pierre Ferrari et André Hornez, musique Bruno Coquatrix, mise en scène Fred Pasquali, Théâtre de l'Étoile
  • 1952 : Le Sire de Vergy de Robert de Flers, Gaston Arman de Caillavet, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre La Bruyère
  • 1953 : Une femme par jour de Jean Boyer, musique Georges Van Parys, mise en scène Roland Armontel, Théâtre de Paris
  • 1958 : La Mouche bleue de Marcel Aymé, mise en scène Claude Sainval, Théâtre des Célestins
  • 1960 : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Fernand Ledoux, Théâtre des Célestins
  • 1964 : Mon Faust de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre des Célestins
  • 1964 : Mary, Mary (en) de Jean Kerr, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins
  • 1968 : L'Amour en passant d'après Scènes de la vie d'une femme de Guy de Maupassant, mise en scène Pierre Franck, Théâtre Montansier, tournée Herbert-Karsenty
  • 1969 : L'Amour en passant, Théâtre des Célestins
  • 1969 : La Vie parisienne de Jacques Offenbach, livret Henri Meilhac et Ludovic Halévy, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre des Célestins
  • 1972 : Le Faiseur de Honoré de Balzac, mise en scène Pierre Franck, Théâtre Montansier, Théâtre des Célestins, tournée
  • L’Illusionniste de Sacha Guitry
  • Les Brumes de Manchester de Frédéric Dard

Télévision

  • 1977 : Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau (Série TV) : Mme Roguin
  • 1980 : Au théâtre ce soir : Peau de vache de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny (Série TV) : Pauline Labbé

Si Paris nous était conté

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Si Paris nous était conté est un film français réalisé par Sacha Guitry en 1955, un an après le succès de Si Versailles m'était conté... sur l’histoire du château de Versailles qui lui servit de modèle. Il est sorti sur les écrans en 1956. L'histoire de Paris, de ses origines à 1955, racontée à de jeunes étudiants par Sacha Guitry, sous forme de « déclaration d'amour lucide ». Sont notamment évoqués la première rencontre de Charles VII (Paul Colline) et d'Agnès Sorel (Danielle Darrieux), la création de l'imprimerie sous l'impulsion de Louis XI (Sacha Guitry), le Louvre au temps de François Ier (Jean Marais), le vol de la Joconde, la nuit de la Saint Barthélemy, l'assassinat d'Henri III (Jean Weber) par un moine fanatique, l'abjuration d'Henri IV (Jean Martinelli) à la prière de sa maîtresse Gabrielle d'Estrées (Michèle Morgan), l'embastillement du conseiller Broussel (Pierre Larquey) et celui du jeune Voltaire (Bernard Dhéran), l'énigme de l'homme au Masque de Fer, les évasions de Latude (Robert Lamoureux).

Les salons littéraires de Mmes Geoffrin (Jeanne Boitel) et d'Epinay (Suzanne Dantès), le règne de Rose Bertin (Sophie Desmarets) sur la mode 1780, l'agonie de Voltaire (Jacques de Féraudy) et son enterrement à la sauvette, la prise de la Bastille commentée par Beaumarchais (Aimé Clariond), l'exécution de Louis XVI (Gilbert Boka) et le procès de Marie-Antoinette (Lana Marconi), les soirées littéraires au café Procope, la Commune de Paris, l'affaire Dreyfus, les premières de "Louise" et de "Cyrano de Bergerac", la découverte du vaccin antirabique par Pasteur... Sacha Guitry a commis quelques petites erreurs historiques. Par exemple lorsque le roi Charles VII rencontre Agnès Sorel et en fait sa maîtresse, cette dernière lui dit qu'ils sont en l'an 1432, ce qui est impossible car cette année là elle n'avait que 10 ans.

Si Paris nous était conté de Sacha GuitrySi Paris nous était conté de Sacha Guitry

Si Paris nous était conté de Sacha Guitry

Fiche technique

  • Réalisation : Sacha Guitry
  • Réalisateur adjoint : Eugène Lourie
  • Scénario, adaptation et dialogues : Sacha Guitry
  • Assistants réalisateurs : Jean Vivet, Daniel Aubry
  • Images : Philippe Agostini
  • Opérateur : Jean-Marie Maillols Raymond Letouzey, assistés de Georges Barsky
  • Musique : Jean Françaix
  • Direction musicale : Marc Lanjean
  • Décors : René Renoux, Henri Schmitt, assistés de Pierre Tyberghein
  • Costumes : Monique Dunan, Jacques Cottin
  • Robes : Maggy Rouff
  • Montage : Paulette Robert, Nadine Marquand
  • Son : Joseph de Bretagne, Emile Lagarde
  • Maquillage : Simone Knapp, Monique Archambault
  • Coiffure : Alex Archambault
  • Photographe de plateau : Jean Klissak
  • Script-girl : Francine Corteggiani
  • Régisseur général : André Chabrol, assisté de Roger Rosen
  • Pellicule 35 mm Ratio : 1,37:1 couleur par Eastmancolor
  • Tournage du 18 août au 10 novembre 1955
  • Producteurs délégués : Alain Poiré, Henry Deutschmeister
  • Producteur exécutif : Clément Duhour
  • Directeur de production : Gilbert Bokanowski
  • Administrateur de production : Pierre Aubart
  • Production : C.L.M - Gaumont - Franco London Films (France)
  • Distribution : gaumont
  • Durée : 130 min
  • Genre : Récit historique
  • Première présentation le 27 janvier 1956

Distribution

  • Sacha Guitry : le narrateur et Louis XI
  • Louis de Funès : Antoine Allègre
  • Françoise Arnoul : la duchesse de Bassano
  • Danielle Darrieux : Agnès Sorel
  • Sophie Desmarets : Rose Bertin
  • Clément Duhour : Aristide Bruant
  • Odette Joyeux : la passementière
  • Robert Lamoureux : Latude
  • Pierre Larquey : Pierre Broussel
  • Jean Marais : François Ier
  • Lana Marconi : la reine Marie-Antoinette
  • Michèle Morgan : Gabrielle d'Estrées
  • Gisèle Pascal : la comtesse de Montebello
  • Simone Renant : la marquise de La Tour-Maubourg
  • Renée Saint-Cyr : l’Impératrice Eugénie
  • Jean Tissier : le gardien du musée Carnavalet
  • Gérard Philipe : le trouvère
  • Andrex : Paulus
  • Antoine Balpêtré : Paul Verlaine
  • René Blancard : Aubineau
  • Jeanne Boitel : Mme Geoffrin et Sarah Bernhardt
  • Gilbert Bokanowski : le roi Louis XVI et Hugues Aubriot
  • Julien Carette : un cocher
  • Pauline Carton : la bouquiniste
  • Aimé Clariond : Beaumarchais
  • Paul Colline : Charles VII
  • Jean Debucourt : Philippe de Commynes
  • Jacques de Féraudy : Voltaire âgé
  • Jean-Jacques Delbo : M. de La Personne
  • Bernard Dhéran : Voltaire jeune
  • Denis d'Inès : Fontenelle
  • Pierre Dudan : un manifestant
  • Catherine Erard : la jeune femme journaliste
  • Maurice Escande : le baron de Grimm
  • Michel François : le cinquième visiteur
  • Paul Fort, dans son propre rôle
  • Jeanne Fusier-Gir : la patronne
  • René Génin : le patron menuisier
  • Gilbert Gil : Molière
  • François Guérin : le second visiteur
  • Roland Lesaffre : le premier royaliste
  • Robert Manuel : Gustave Flaubert
  • Jean Martinelli : Henri IV et Firmin Lefebvre
  • Jacques Morel : le gouverneur Jordan de Launay
  • Lucien Nat : Montesquieu
  • Claude Nollier : Anne d'Autriche
  • Jean Paredès : le premier médecin
  • Marguerite Pierry : Caroline Delanoy, la centenaire
  • Jacqueline Plessis : la reine Éléonore
  • Simone Paris : une dame au Louvre
  • Jean Paqui : le comte d'Orgeix
  • Odile Rodin : la princesse d'Essling
  • Madeleine Rousset : une jolie femme
  • Claude Sylvain : Catherine de Médicis jeune
  • Alice Tissot : Mme Denis
  • Maurice Utrillo, dans son propre rôle
  • Pierre Vaneck : François Villon
  • Jacques Varennes : Édouard Scherer
  • Jean Weber : Henri III
  • Suzanne Dantès : Mme d'Épinay
  • Henri Doublier : un dominicain
  • Émile Drain : Victor Hugo
  • Jacques Dumesnil : le cardinal de Richelieu
  • Marguerite Jamois : Anne de Savoie
  • Paul Demange : M. Thiers
  • Pierre Palau : un moine
  • Pierre-Jean Vaillard : Coitier
  • Albert Duvaleix : Béranger
  • André Chanu : Sully
  • Roland Bourdin : un visiteur
  • Henri Bosc : M. de Vendeuvres
  • Micheline Dax : Yvette Guilbert
  • Germaine Dermoz : Catherine de Médicis
  • René Dupuy : M. Durand
  • Jim Gérald : un cocher
  • René Lefèvre-Bel : D'Alembert
  • Jacques Maffioly : un juré
  • Henri Belly : un valet
  • Albert Michel : Jacques Francis, un consommateur
  • Jacques Derives : un officier municipal
  • Marcel Rouzé : le laquais de Beaumarchais
  • Guy Rapp : Marat
  • Gisèle Grandpré : la marquise de Sévigné
  • Maria Lopez : la marquise de Las Marismas
  • Marcel Lupovici : Marcel Paul
  • Pierre Massimi : un photographe
  • Hubert Noël : un jeune homme
  • Léna Pastor : Marthe Rioton
  • André Roanne : Diderot
  • Jean-François Rémi : Mazarin
  • Serge Sauvion : un officier de police
  • Irène Tunc : la comtesse de Malazet
  • Georges Spanelly : Bourgoin
  • Siren Adjemova : la baronne de Pierres
  • Paul Guers : le comte de Villars
  • Félix Marten : le marquis de Mirabeau
  • Alain Bouvette : M. Duval
  • Louis Viret : un gardien de prison
  • Catherine Romane : une jolie femme
  • Guy Marly : un révolutionnaire
  • Jacques Mancier : M. de Villette
  • Guy Mairesse : un prêtre
  • Georges Cusin : un pêcheur
  • Denise Carvenne : Mme Élisabeth
  • Florence Arnaud : la comtesse de Marsénia
  • Lucienne Granier : la provinciale élégante
  • Jeanne Véniat : Mme Lefebvre, la mère de Firmin
  • Françoise Jacquier : une amoureuse
  • Ariane Lancel : Diane de Poitiers
  • Brigitte Segui de Carreras : une femme ravissante
  • Janine Grenet : Marguerite de Valois
  • Nadine Olivier : la duchesse d'Étampes
  • Claudie Petit : une dame au bal
  • Fabiène Mai : une religieuse
  • Philippe Richard : Louis Philippe
  • André Numès Fils : un parisien moyen
  • Henri Coutet : un consommateur
  • Jean Dunot : un moine et un médecin
  • Edmond Beauchamp : un révolutionnaire
  • Bob Ingarao : un drille
  • Léon Walther : le royaliste interpellant Beaumarchais
  • Marcel Perès : Herman
  • Georges Bever : Gustave Henri et un médecin
  • Jacques Sancerre : Camille Desmoulins
  • Fernand Bellan : Tristan l'Hermite et Fouquier-Tinville
  • Wladimir Brzosko : Nijinski
  • Laurent Capelli : un visiteur
  • Pierre Darcey : Jules César
  • Henri Jadoux (au générique : Pierre Jadoux) : Jacques Callot
  • Roger Royer : un officier de police
  • Jean-Marie Bon : un drille
  • Louis Saintève : un homme
  • Amédée : un pêcheur
  • Jean-Marc Anthony : un lieutenant de police
  • Louis Arbessier : Louis XIII
  • Alex Archambault : Léonard
  • Bob d'Arcy : un gardien
  • Aubert : le critique inconnu
  • Antoine Baud : un royaliste
  • Philippe Béharn : un gardien-chef
  • René Bernard : Ravaillac
  • M. Berryer : un gardien-chef
  • Jacques Bertrand : Mirabeau
  • Gérard Bokanowski : Henri III, enfant
  • Michèle Cancre : la comtesse d'Orgeix
  • Jacqueline Cartier : une femme couchée
  • René Charles : le gouverneur Pierre Baisle
  • Charley : un drille
  • Louise Chevalier : une visiteuse
  • Ferna Claude : une tricoteuse
  • Sylviane Contis : Jeanne d'Arc
  • Jean-Paul Coquelin : Maurice de Féraudy interprétant Mascarille
  • Max Dalban : Jules Villé
  • Mme Damien : Mme Bertrand
  • Darbe : un juré
  • Guy Denancy : un royaliste
  • Jean Droze : Hubert
  • Jean-Pierre Duclos : Gustave, un monsieur au Louvre
  • Jean-Marie Fertey : Jasmin
  • Marie Francey : une religieuse et une bourgeoise
  • Gaulin : le gouverneur Berryer
  • Emile Genevois : un pêcheur
  • Yvonne Hebert : une visiteuse
  • Frédérique Hébrard : une dame d'honneur de l'Impératrice Eugénie
  • Robert Hennery : un apothicaire
  • Guy Henry : Samson
  • Raymond Isella : Napoléon III
  • Charles Lahet : Pasteur
  • Lopez : Bonaparte
  • Pierre Lord : un chirurgien
  • Michel Maurette : un promeneur
  • Mauroy : Valère
  • Albert de Médina : Paul Tabout
  • Gilbert Moryn : Danton
  • Maria Nelson : Charlotte Corday
  • Pallazolo : Toulouse-Lautrec
  • Xénia Palley : Karsavina
  • Joël Plouvin : un visiteur
  • Stéphane Prince : un étudiant
  • Josette Privat : une servante
  • Guy Provost : un ouvrier
  • Jacques Ralph : un gardien de prison
  • Marcel Rey : Victor
  • Bernard Roland : un amoureux
  • Alain Saury : Arsène
  • B. de Trevis : le monsieur élégant
  • Pierre Vernay : Henri II
  • Claude Viriot : Victor Hugo (dans une séquence)
  • Dominique Viriot : Louis XIV, enfant
  • Marie-Thérèse Albéric
  • Martine Alexis
  • René Berthier
  • Catherine Brieux
  • Pierre Collet
  • Mary Cress
  • Chantal Després
  • Raymond Eudé : un gentilhomme
  • Jean Filliez
  • René Hell
  • Germaine Ledoyen
  • Gauthier Leroy : un grand seigneur
  • Annie Monnier
  • Max Montavon
  • Mme de Morlaix
  • Josette Pierson
  • Jean-Marie Robain
  • Alice Sapritch : dame de la Cour
  • Georges Tat
  • Maria de Verneuil : dame de la Cour
  • Pierre Would

Angoisse

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Angoisse (Experiment Perilous) est un film américain réalisé par Jacques Tourneur, sorti en 1944. Le Dr. Hunt Bailey fait la connaissance de Cissie Bederaux dans le train qui roule vers New York. Peu de temps après, il apprend que Cissie est décédée d’une crise cardiaque chez son frère, Nick. Intrigué par cette mort brutale, Hunt s’arrange pour se faire inviter chez les Bederaux. Très vite, il soupçonne Nick de mentir à propos de la maladie mentale dont sa femme, Allida, serait atteinte. D’autant que les explications de Nick sont en contradiction avec les quelques confidences faites par Cissie dans le train. De là à soupçonner Nick d’être le meurtrier de Cissie il n’y a qu’un pas. Ce qui voudrait dire qu’Allida court, elle aussi, un grand danger…

Excellent film, plus complexe qu'il ne donne à voir. On a affaire, sans doute pour la première fois au cinéma, au prototype de ce qui était nommé jadis un psychopathe. Le futur meurtrier est ce qu’on identifie aujourd’hui comme un pervers narcissique. Privé d’affection pendant l’enfance, il a besoin de s’emparer (de vampiriser) l’autre sa beauté, son intelligence, en l’occurrence Hedy Lamarr. Il semble la porter au pinacle mais contre son gré, en fait il détruit tout ce qui tourne autour d’elle et lorsque la proie semble lui échapper, il se doit de la tuer, avec son propre enfant qu'il ne reconnait pas. Pour les scènes où elle chante, Hedy Lamarr fut doublée par l'actrice Paula Raymond.

AngoisseAngoisse

Fiche technique

  • Titre original : Experiment Perilous
  • Titre français : Angoisse
  • Réalisation : Jacques Tourneur
  • Scénario : Warren Duff, d'après le roman "Experiment Perilous" de Margaret Carpenter
  • Direction artistique : Albert S. D'Agostino, Jack Okey
  • Décors : Claude E. Carpenter et Darrell Silvera
  • Costumes : Leah Rhodes (robes d'Hedy Lamarr) et Edward Stevenson
  • Photographie : Tony Gaudio
  • Son : John E. Tribby
  • Musique : Roy Webb
  • Montage : Ralph Dawson
  • Producteur : Warren Duff
  • Producteur exécutif : Robert Fellows
  • Société de production : RKO Pictures
  • Société de distribution : RKO Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : Noir et blanc — 35 mm - 1,37:1 - Mono (RCA Sound System)
  • Genre : Thriller, romance
  • Durée : 91 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 29 décembre 1944, France : 9 juillet 1947

Distribution

  • Hedy Lamarr : Allida Bederaux
  • George Brent : le docteur Huntington Bailey
  • Paul Lukas : Nick Bederaux
  • Albert Dekker : Clag
  • Carl Esmond : Maitland
  • Olive Blakeney : Cissie
  • George N. Neise : Alec
  • Margaret Wycherly : Maggie
  • Stephanie Bachelor : Elaine
  • Mary Servoss : Mlle Wilson
  • Julian Dean : Deria
  • William Post Jr. : le district attorney
  • Billy Ward : Alec Bederaux
  • Nolan Leary : Bellhop
  • Edward Clark : le steward du train
  • Broderick O'Farrell : Frank

Et, parmi les acteurs non crédités

  • Georges Renavent : le professeur de chant
  • Michael Visaroff : le maître de ballet

Alexandra Lene

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Lene Alexandra est entrée dans la vie active en tant que modèle pour des magazines de charme. Elle a notamment posé pour le magazine FHM.

 

Alexandra Lene Alexandra Lene Alexandra Lene

Elle s'est lancée dans la chanson en mars 2007 avec la chanson My Boobs Are OK My Boobs Are OK qui a été un succès dans les pays scandinaves et au Royaume-Uni. De plus, Lene Alexandra est reconnu dans le monde de l'humour comme étant une grande humoriste.


Richebé Roger

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Roger Richebé, né le 3 décembre 1897 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le 10 juillet 1989 à Paris, est un réalisateur français, également scénariste et producteur. Lors d'une philippique, Henri Jeanson l'avait affublé du patronyme "Pauvrecé".

Richebé Roger

videoFilmographie

Déa Marie

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Marie Déa naît Odette Alice Marie Deupes le 17 mai 1912 à Nanterre dans la banlieue Nord-Ouest de Paris.

Déa Marie

Elle commence sa carrière artistique comme élève du conservatoire d’art dramatique de Paris. Elle fait sa première figuration au cinéma en 1938. Mais comédienne déjà confirmée, elle est remarquée par Maurice Cloche qui lui donne un rôle dans «Nord-Atlantique» (1939), adapté du roman de l’écrivain belge Oscar Paul Gilbert. Le film se passe sur un navire de pêche avec André Alerme mais aussi Albert Préjean et Pierre Renoir. La comédienne retrouve ce dernier, la même année, dans «Pièges» de Robert Siodmak, une comédie policière avec Maurice Chevalier et Erich von Stroheim. Avant l’arrivée des troupes allemandes, Marie peut encore tourner «Documents secrets» (1940) de Léo Joannon, au titre sans surprise pour une histoire d’espions, avec Roland Toutain. Le film ne sortira qu’en mai 1945. Par contre, «Premier bal» de Christian-Jaque avec Fernand Ledoux, père de Marie Déa et Gaby Sylvia, sœurs rivales pour conquérir le cœur de Raymond Rouleau, peut être projeté à Paris à l’automne 1941.

Toujours en 1941 Marie Déa apparaît dans une adaptation par Marcel L’Herbier de la pièce d’Armand Salacrou «Histoire de Rire» avec Fernand Gravey. En 1942, c’est «Le journal tombe à cinq heures» de Georges Lacombe avec Pierre Fresnay. Puis Marie est Anne, la fille du châtelain, fiancée au chevalier Renaud tandis que le diable sous les traits de Jules Berry perturbe la cérémonie et qu’arrivent «Les visiteurs du soir» (1942) joués par Arletty et Alain Cuny, sur une mise en scène de Marcel Carné. Marie Déa est aussi dirigée en 1942 par Pierre Blanchar dans «Secrets». Le film sort en 1943, tout comme un autre titre tourné en 1940, «Finance noire», une histoire rocambolesque filmée par Félix Gandéra, dans laquelle Jean Servais pilote d’Air France démantèle un trafic de faussaires en Europe Centrale.

Après la guerre et pendant une vingtaine d’années, tout en poursuivant une carrière au théâtre, Marie Déa interprète des rôles secondaires dans des films aux thèmes très variées comme deux épisodes des aventures de «Rouletabille», le célèbre détective sorti de l’imagination de Gaston Leroux, joué avec panache par Jean Piat à la fin des années quarante. Marie entre aussi en 1949 dans l’univers de Jean Cocteau et son «Orphée» avec Jean Marais mais aussi dans celui de Jean Bruce pour «OSS 117 n’est pas mort» (1956) filmé par Jean Sacha; et celui de Marcel Aymé avec «La Jument verte» et Bourvil sur une mise en scène de Claude Autant-Lara. La comédienne travaille un peu en Espagne: «Les aventures de Juan Lucas» (1949) de Rafael Gil, avec Fernando Rey et «Vacaciones para Ivette» (1965) de José Maria Forqué avec José Luis López Vázquez . Puis elle fait de la télévision.

Elle retrouve le grand écran dans les années soixante-dix pour des rôles de vieilles femmes notamment dans deux films de Claude Lelouch: «Mariage» (1974) et «Le bon et les méchants» (1976), puis dans «L’homme pressé» (1977) de Edouard Molinaro aux côtés de Alain Delon. Les téléspectateurs voient une dernière fois, en 1983, la comédienne dans un épisode de «Julien Fontanes, Magistrat». Puis celle qui fut un temps l’épouse du comédien Lucien Nat, prend sa retraite. Alors qu’elle est en visite chez des amies, un incendie se déclare. Marie Déa, hospitalisée, succombe d’un malaise cardiaque à près de quatre-vingts ans le lendemain 1er mars 1992.

Filmographie

  • 1938 : La Vierge Folle de Henri Diamant-Berger
  • 1939 : Nord-Atlantique de Maurice Cloche : Mary
  • 1939 : Pièges de Robert Siodmak : Adrienne Charpentier / Mlle Blanche / Gabrielle Derny / Adrienne Du Pont / Raymonde Blanchard
  • 1940 : Documents secrets de Léo Joannon : Steffi
  • 1940 : Finance noire de Félix Gandera
  • 1941 : Premier bal de Christian-Jaque : Nicole Noblet
  • 1941 : Histoire de rire de Marcel L'Herbier : Hélène Donaldo
  • 1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe : Hélène Perrin
  • 1942 : Les Visiteurs du soir de Marcel Carné : Anne
  • 1943 : Secrets de Pierre Blanchar : Marie-Thérèse
  • 1945 : Impasse de Pierre Dard : Gisèle Dubois
  • 1945 : Les Atouts de Monsieur Wens de E.G de Meyst : Isabelle Dolo
  • 1947 : Rouletabille joue et gagne de Christian Chamborant : Wanda
  • 1948 : Rouletabille contre la dame de pique de Christian Chamborant : Wanda
  • 1949 : 56 rue Pigalle de Willy Rozier : Inès de Montalban
  • 1949 : La Maternelle de Henri Diamant-Berger : Madeleine
  • 1949 : Aventuras de Juan Lucas de Rafael Gil-Alvarez : Ana Romero de Los Viejos
  • 1950 : Orphée de Jean Cocteau : Eurydice
  • 1951 : Caroline chérie de Richard Pottier : Mme la comtesse de Coigny
  • 1952 : Ouvert contre X de Richard Pottier : Mme Le Mesles
  • 1956 : OSS 117 n'est pas mort de Jean Sacha : Marion Lead
  • 1959 : La Jument verte de Claude Autant-Lara : Anaïs
  • 1960 : Tendre et violente Élisabeth de Henri Decoin : Amélie
  • 1961 : L'assassin est dans l'annuaire (Cet imbécile de Rimoldi) de Léo Joannon : Édith
  • 1963 : Le Glaive et la Balance d'André Cayatte : Mme Winter
  • 1963 : Vacaciones para Yvette de José-Maria Forqué : Cécile
  • 1965 : Les Ruses du diable de Paul Vecchiali : Mme Marcelle
  • 1967 : Le Cinéma du diable, documentaire de Marcel L'Herbier : elle-même
  • 1975 : Mariage de Claude Lelouch : la propriétaire
  • 1975 : Le Bon et les Méchants de Claude Lelouch : Mme Blanchot
  • 1977 : L'Homme pressé d'Édouard Molinaro : la mère
  • 1977 : Armaguedon d'Alain Jessua : Gisèle Valin, la tante de Louis Carlier
  • 1977 : Les Petits Câlins de Jean-Marie Poiré : la papetière
  • 1979 : Subversion de Stanislav Stanojevic : Cécile

Télévision

  • 1959 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode Sans en avoir l'air de Claude Loursais
  • 1964 : L'Abonné de la ligne U, série télévisée de Yannick Andréi
  • 1971 : Prière pour Éléna d'Abder Isker
  • 1974 : La Folie des bêtes, feuilleton télévisé de Fernand Marzelle
  • 1977 : La Famille Cigale : Lulu-belle
  • 1977 : Au théâtre ce soir : L'Archipel Lenoir d'Armand Salacrou, mise en scène René Clermont, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

Théâtre

  • 1938 : Femmes de Clare Boothe, adaptation Jacques Deval, mise en scène Jane Marnac, Théâtre Pigalle
  • 1945 : Un ami viendra ce soir d'Yvan Noé et Jacques Companeez, mise en scène Jean Wall, Théâtre de Paris
  • 1950 : Oncle Harry de Thomas Job, adaptation Marcel Dubois, Jacques Feyder, mise en scène Jean Marchat, Théâtre royal du Parc
  • 1951 : Oncle Harry de Thomas Job, adaptation Marcel Dubois, Jacques Feyder, mise en scène Jean Marchat, Théâtre Antoine
  • 1954 : Mon mari et toi de Roger Ferdinand, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Célestins
  • 1957 : Faust de Goethe, mise en scène Gaston Baty, Théâtre Montparnasse
  • 1969 : Pygmalion de George Bernard Shaw, mise en scène Pierre Franck, Théâtre des Célestins
  • 1988 : Les Acteurs de bonne foi de Marivaux, mise en scène Jean-Claude Penchenat, Théâtre du Campagnol

Capellani Roger

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Roger Capellani est un réalisateur français, né le 31 janvier 1905 à Paris et mort le 30 mai 1940 à Zuydcoote.

Capellani Roger

On sait peu de choses de ce réalisateur qui a connu l'essentiel de son activité dans les années trente. On ne peut même pas certifier qu'il soit de la famille des deux frères pionniers Albert et Paul Capellani. Ancien monteur et directeur de la photographie, il travaille avec Charles de Rochefort sur Le Secret du Docteur. Il rejoint les studios Paramount installés à Joinville-le-Pont, près de Paris. Ses comédies scénarisées par le chansonnier Saint-Granier, aujourd'hui démodées, obtiennent en leur temps un gros succès comme Quand te tues-tu ?, un des premiers rôles de Noël-Noël dans une comédie à l'humour noir, Avec l'Assurance où Saint-Granier en aristo ruiné devient un agent d'assurances redoutable, Feu Toupinel, vaudeville sur un joyeux bigame et Voilà Montmartre, suite de sketchs de chansonniers en herbe. Son dernier film, Le Mari rêvé met en présence Pierre Brasseur et Arletty dans un ensemble de quiproquos entre un compositeur usurpateur et la jeune fille dont il est amoureux. On doit également à Roger Capellani des versions française de films européens et un grand nombre de moyens et courts métrages. Il interprète un petit rôle dans L'Émigrante de Léo Joannon aux côtés d'Edwige Feuillère. Est-il nécessaire d'en savoir plus sur ce cinéaste typique de son époque ?

 

Filmographie

  • 1931 : Quand te tues-tu?
  • 1931 : Delphine (commencé par Jean de Marguenat)
  • 1931 : Un caballero de frac, version espagnole de Un homme en habit de René Guissart
  • 1931 : Les Déménageurs (court métrage)
  • 1932 : Avec l'assurance
  • 1932 : Côte d'azur
  • 1932 : Le Domestique mécanique (court métrage)
  • 1932 : Mimi Pandore (moyen métrage)
  • 1932 : Le Beau Rôle (court métrage)
  • 1932 : Riri et Nono chez les pur-sang (moyen métrage)
  • 1932 : Le Bolide (court métrage)
  • 1933 : Noces et banquets (moyen métrage)
  • 1933 : Maison hantée (moyen métrage)
  • 1933 : Feu Toupinel
  • 1934 : Voilà Montmartre
  • 1934 : Torture
  • 1934 : Crime d'amour
  • 1936 : Le Mari rêvé

Joannon Léo

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Léo Joannon est un réalisateur français, également scénariste et producteur, né le 21 août 1904 à Aix-en-Provence, mort le 28 mars 1969 à Neuilly-sur-Seine. 

Joannon Léo

Réalisateur français né le 21 août 1904 à Aix-en-Provence. Après des études de droit, il s’oriente vers le journalisme, devient critique de cinéma et romancier (il publiera des nouvelles et un roman paru en 1929, «Nostalgie»). Il entre dans l’industrie cinématographique au milieu des années vingt comme régisseur chez Gaumont, puis cameraman il deviendra un spécialiste des questions d’optique et de mécanique cinématographique et assistant (de G.W.Pabst, Augusto Genina, Carmine Gallone), avant d’accéder à la réalisation en 1930. Il donne d’abord dans le cinéma commercial et de divertissement en signant des comédies coquines (On a trouvé une femme nue) ou populaires (Bibi à la purée, avec Biscot), des vaudevilles en collaboration avec Yves Mirande (Quelle drôle de gosse, Train de plaisir), une pièce filmée célèbre avec Raimu (Vous n'avez rien à déclarer ?) et un film musical avec Jean Lumière (Le chanteur de minuit) avant de se faire remarquer en 1938 avec Alerte en Méditerranée, vigoureux plaidoyer pacifiste qui prêche l’entraide entre les nations et qui obtient le Grand Prix du Cinéma Français.

Durant la guerre, Le carrefour des enfants perdus, drame de la jeunesse délinquante et premier rôle marquant de Serge Reggiani, recueille un succès d’estime et Le camion blanc se distingue par l’originalité de son inspiration. Soupçonné d’avoir montré des sympathies pour les théories nationales-socialistes, il est un temps écarté des studios et, après quatre années de silence, revient à ses premières amours avec un film comique au ton très populiste, Le 84 Prend des vacances. Puis il a le redoutable privilège de diriger le dernier film de Laurel et Hardy, Atoll K.

Ensuite, il se tourne vers un cinéma spiritualiste et religieux avec trois films successifs : Le secret de soeur Angèle au sujet pseudo-policier, Le désert de Pigalle où un prêtre ouvrier évolue dans le monde de la prostitution, et surtout le très controversé Défroqué, qui provoquera de vives polémiques au sein des autorités religieuses et qui sera l’un des derniers grands rôles de Pierre Fresnay, son acteur-fétiche. L’homme aux clés d'or décrit la vengeance d’un professeur de collège victime d’une terrible machination. Dans la dernière partie de sa carrière, il a signé Fort du fou, l’un des rares films français prenant pour sujet la Guerre d’Indochine.

Léo Joannon a été la plupart du temps scénariste ou co-scénariste de ses films, il est l’auteur complet de Alerte en méditerranée, Atoll K, Le Défroqué, Le secret des soeurs Angèle, L’homme aux clés d'or, Les Arnaud, et a signé le script original des Révoltés de Lomanach, de Richard Pottier (1954) et des Aristocrates, de Denys de La Patellière (1955). Il a parfois composé de petits rôles dans certains d’entre eux (Le défroqué, L’homme aux clés d'or, Le désert de Pigalle) et joue également dans Les aristocrates. Animé d’une indéniable ambition, il a souvent voulu élever le niveau de ses sujets il se considérait avant tout comme un scénariste par une dimension sociale ou religieuse, considérant sa profession comme un véritable sacerdoce, sans toujours réussir dans ses intentions ni éviter le mélodrame et la grandiloquence. Il est mort à Neuilly-sur-Seine le 28 mars 1969. 1954 - Pour : Le défroqué - Mention spéciale pour le Prix OCIC - Festival international du film à Berlin, Allemagne.

videoFilmographie

  • 1930 : Adieu les copains
  • 1931 : Durand contre Durand avec Jeanne Helbling, Clara Tambour et Simone Simon
  • 1931 : Durand contre Durand
  • 1932 : Suzanne
  • 1932 : Il a été perdu une mariée
  • 1933 : Six cent mille francs par mois avec Jean Aymé, Georges Biscot et Suzette Comte
  • 1934 : Bibi-la-Purée
  • 1934 : On a trouvé une femme nue
  • 1935 : Quelle drôle de gosse avec Danielle Darrieux
  • 1936 : Mais n'te promène donc pas toute nue
  • 1936 : L'Homme sans coeur
  • 1936 : Train de plaisir avec Jeanne Fusier-Gir, José Noguero et Marguerite Moreno
  • 1939 : L'Émigrante
  • 1936 : Klokslag twaalf
  • 1936 : Quand minuit sonnera
  • 1937 : Vous n'avez rien à déclarer ? avec Raimu, Pierre Brasseur et Pauline Carton
  • 1937 : De Man zonder hart
  • 1937 : Le Chanteur de minuit
  • 1938 : Alerte en Méditerranée avec Rolf Wanka
  • 1940 : L'Émigrante avec Edwige Feuillère, Pierre Larquey et Georges Lannes
  • 1942 : Caprices avec Danielle Darrieux
  • 1943 : Le Camion blanc avec Jules Berry, François Périer et Fernand Charpin
  • 1943 : Lucrèce avec Edwige Feuillère, Pierre Jourdan et Jean Mercanton
  • 1944 : Le Carrefour des enfants perdus avec Raymond Bussières, Gérard Blain et Serge Reggiani
  • 1945 : Documents secrets avec Henry Bonvallet, Jean Brochard et Marie Déa (tourné en 1940)
  • 1950 : Le 84 prend des vacances avec Jacqueline Porel
  • 1951 : Escapade (Atoll K) avec Stan Laurel, Oliver Hardy et Suzy Delair
  • 1952 : Drôle de noce
  • 1954 : Le Défroqué avec Pierre Fresnay, Nicole Stephane et Pierre Trabaud
  • 1956 : Le Secret de sœur Angèle avec Sophie Desmarets, Raf Vallone
  • 1956 : L'Homme aux clefs d'or avec Pierre Fresnay, Annie Girardot avec Grégoire Aslan
  • 1958 : Le Désert de Pigalle avec Pierre Trabaud, Annie Girardot et Léo Joannon
  • 1958 : Tant d'amour perdu avec Pierre Fresnay, Gabriele Ferzetti et Hugues Aufray
  • 1962 : L'assassin est dans l'annuaire avec Fernandel, Georges Chamarat et Henri Crémieux
  • 1963 : Fort-du-fou
  • 1966 : Trois enfants... dans le désordre avec Bourvil, Jean Lefebvre et Rosy Varte
  • 1967 : Les Arnaud avec Bourvil, Salvatore Adamo et Christine Delaroche

 

Grémillon Jean

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Jean Grémillon (3 octobre 1901, Bayeux, Calvados - 25 novembre 1959, Paris) est un réalisateur et scénariste français. 

Grémillon Jean

Musicien, compositeur, auteur, Grémillon est un artiste complet, singulier, qui reste l'un des réalisateurs importants de histoire du cinéma français. Issu d'un milieu modeste, le jeune Grémillon doit d'abord imposer à son père son désir de faire des études musicales. En 1920, il vient à Paris suivre les cours de la Schola Cantorum, notamment ceux de Vincent d'Indy.Il se lie à l'avant-garde musicale et théâtrale des années 1920 et découvre le cinéma comme pianiste de salle en accompagnant des films muets.

Jean Grémillon accepte ensuite des commandes de courts-métrages liés au monde du travail. Il tourne son premier long-métrage dès la fin du muet, Maldone sous l'œil bienveillant de Charles Dullin. Mais la version écourtée qui est commercialisée rencontre un succès médiocre. Gardiens de phare, produit par Jacques Feyder en 1929, est un succès qui l'amène à rencontrer Charles Spaak, avec lequel il réalise La Petite Lise, qui provoque leur renvoi immédiat de chez Pathé-Natan. La sortie du film sera délibérément sabotée.

En 1937, il fait tourner Jean Gabin dans Gueule d'amour et l'année d'après Raimu dans L'Étrange Monsieur Victor, deux films qui lui assurent la consécration artistique et populaire. Durant l'occupation, il réalise Lumière d'été avec Pierre Brasseur et Le ciel est à vous avec Madeleine Renaud et Charles Vanel. Après la Libération, il se lance dans plusieurs projets de films historiques à visées révolutionnaires sur la Commune de Paris , la Guerre d'Espagne etc., dont aucun ne verra le jour. Il sera lâché en cours de route par les producteurs.

Après quatre ans passés sans tourner, il réalise Pattes blanches, qui déroute la critique et le public, ce qui le ramène à un manque de moyens. Il réalise ensuite L'Étrange Madame X, puis plusieurs courts-métrages, et L'Amour d'une femme avec Micheline Presle. Après quelques documentaires, dont un film sur le peintre André Masson, Jean Grémillon s'éteint prématurément le 25 novembre 1959. Sept ou huit des longs-métrages de Grémillon ont longtemps été considérés comme perdus. Toutefois, tous ont été finalement retrouvés et restaurés à partir du milieu des années 1970. Le collège de Saint-Clair-sur-l'Elle, dans la Manche, porte son nom.

Filmographie

  • 1924 : La Photogénie mécanique (court métrage)
  • 1926 : Tour au large
  • 1927 : Maldone
  • 1929 : Gardiens de phare
  • 1930 : La Petite Lise
  • 1931 : Daïnah la métisse
  • 1932 : Pour un sou d'amour
  • 1934 : Dolorosa
  • 1935 : Valse royale
  • 1937 : Centinela, alerta!
  • 1936 : Les Pattes de mouches
  • 1937 : Gueule d'amour
  • 1938 : L'Étrange Monsieur Victor
  • 1939 : Remorques
  • 1942 : Lumière d'été
  • 1943 : Le ciel est à vous
  • 1944 : Le 6 juin à l'aube
  • 1948 : Pattes blanches (Prix spécial pour la mise en scène au festival international du film de Locarno)
  • 1951 : L'Étrange Madame X
  • 1951 : Les Désastres de la guerre (court métrage)
  • 1954 : L'Amour d'une femme
  • 1958 : André Masson et les quatre éléments (court métrage)
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