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Höherer der SS und Polizeiführer

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Le Höherer der SS und Polizeiführer (HSSPf) était le haut responsable de la SS et le chef de la police de district en Allemagne et dans les territoires occupés sous le Troisième Reich (1937 - 1945). 
Höherer der SS und Polizeiführer

En 1937, Himmler décida de confier la direction de chacun des dix-sept districts de la SS (Oberabschnitt ou Oa) en Allemagne à un haut responsable de la SS et chef de la police (Höherer der SS und Polizeiführer ou HSSPf). Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un HSSPf fut nommé dans chaque pays occupé (comme la France) ou, si le pays était subdivisé en districts (comme la Pologne), dans chacun de ceux-ci. En France, à partir de juin 1942, le HSSPf était le SS-Brigadeführer Karl Oberg. Dans le cadre de ses fonctions particulières, il exerçait un droit de surveillance sur la police française et pouvait même décider de son emploi en zone occupée. D'après les textes officiels, le HSSPf "est habilité à s'acquitter, dans son ressort, de toutes les tâches incombant au Reichsführer-SS, Chef der deutschen Polizei im Reichsministerium des Innern und Reichskommissar für die Festigung deutschen Volkstums" (chef suprême de la SS, chef de la police allemande au sein du ministère de l'Intérieur et commissaire du Reich pour la défense de la race allemande), en l'occurrence Himmler.

En particulier, le HSSPf est le représentant officiel de Himmler dans tout quartier général militaire territorial et au quartier général des commissaires du Reich pour les territoires occupés. Comme tel, il est le conseiller attitré pour les questions concernant la SS et la police auprès des représentants régionaux du Reich. Dans son secteur, le HSSPf commande tous les services et toutes les unités de la SS et de la police, sauf celles qui ont été subordonnées au commandement de l'armée à titre permanent (comme les grandes unités de la Waffen-SS) ou provisoire (pour des opérations précises). Toutefois, lorsqu'il existe un commandement territorial de la Waffen-SS (Befehlshaber der Waffen-SS ou Bfh.W-SS), toutes les unités SS sont placées sous son autorité. Dans certaines circonstances, le HSSPf peut se voir attribuer un commandement opérationnel, notamment pour lutter contre les partisans (SS und Polizei Führungsstab für Bandenbekamfung), mais aussi pour former des groupes de combat en cas d'urgence, lorsque, par exemple, son district se trouve directement menacé ou envahi.

De plus, le HSSPf peut également se voir attribuer certaines fonctions administratives dans certains cas spécifiques. Par exemple, le HSSPf de Prague occupait aussi le poste de secrétaire d'Etat de Bohème et Moravie (Staatsminister für Böhmen und Mähren) et agissait en tant que député du Protecteur du Reich dans ce secteur ; au sein du Gouvernement général de Pologne, un HSSPf occupait le poste de secrétaire d'Etat pour les questions de sécurité (Staatssekretar des Sicherheitswesens). En outre, au fur et à mesure que les menaces s'accroissent pour l'Allemagne, de nouvelles responsabilités sont confiées au HSSPf, particulièrement dans les pays frontaliers. Ainsi peut-il assurer le commandement actif de toutes les organisations du Reich et du Parti (sauf l'organisation Todt) et les préparer aux tâches de combat défensif. En cas d'invasion de son district, il doit organiser le rassemblement de toutes les unités, incluant celles de la SS et de la police, pour les mettre à la disposition du commandement militaire. Afin de l'aider dans ses tâches, le HSSPf dispose de deux états-majors distincts, un pour la SS et un autre pour la police, lequel comprend notamment les deux officiers suivants :

  • Inspekteur der Sipo und des SD ou IdSuSD (« inspecteur de la police de sécurité » - de l'État - « et du service de sécurité » - du parti nazi -, en civil);
  • Inspekteur der Orpo ou IdO (« inspecteur de la police d'ordre », en uniforme).

Dans les pays occupés, on distingue deux commandements :

  • Befehlshaber der Sipo und des SD ou BdSuSD ou BdS (« commandement de la police de sécurité et du service de sécurité ») avec autorité sur les détachements régionaux (KdS) ;
  • Befehlshaber der Orpo ou BdO (« commandement de la police d'ordre ») avec autorité sur les détachements régionaux (KdO).

 


Allgemeine-SS

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L’Allgemeine-SS (« SS Générale ») a été créée à l'automne 1934. Regroupant les unités administratives de la SS, elle est un des trois groupes principaux de la Schutzstaffel (SS). 

Allgemeine-SS

Les deux autres groupes sont la Verfügungstruppe et les Formations tête de mort (SS-Totenkopfverbände). Ces deux derniers groupes constituent ensemble les unités armées de la SS, c'est-à-dire la Waffen-SS. Début 1939, des unités semblables à la SS ont été créées dans les pays voisins de l'Allemagne, puis consolidés sous la Leitstelle der germanischen SS (Centre de direction des SS) à partir de 1940.

Obergruppenführer

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Obergruppenführer est un grade de général dans la SS , et dans sa branche militaire, la Waffen-SS. Les dix-huit Reichsleiter, plus hauts cadres du NSDAP, détenaient ce grade, qui venait en position 3 après ceux de Reichsführer-SS et de SS-Oberstgruppenführer. 

Ernst Kaltenbrunner - Karl Oberg et HeydrichErnst Kaltenbrunner - Karl Oberg et Heydrich

Ernst Kaltenbrunner - Karl Oberg et Heydrich

Au sein de la SS, il constitue un titre honorifique et une reconnaissance de l'importance politique de son titulaire, comme pour Konstantin von Neurath ou pour les Reichsleiter du NSDAP. Par contre, il traduit une réelle fonction de commandement d'unités de combat au sein de la Waffen-SS. Ce grade est le quatrième grade d'officier général, dans le corps des officiers généraux SS qui en compte six.

Obergruppenführers

  • Ernst Kaltenbrunner (1903-1946), successeur de Himmler à la tête du RSHA et du SD;
  • Karl Oberg (1897-1965), Chef Supérieur de la SS et de la Police (Höherer der SS und Polizeiführer) pour la France, avec sous ses ordres le Standartenführer Helmut Knochen ;
  • Erich von dem Bach-Zelewski (1892-1972), Haut-commissaire de la SS et de la police du groupe d’armées central (Heeresgruppe Mitte) sur le front de l'Est;
  • Karl-Maria Demelhuber (1889-1988), commandant de la division Das Reich
  • Karl Wolff (1900-1984), général de la Waffen-SS, condamné et libéré à plusieurs reprises.
  • Albert Kritenstein (1881-1949), obtient ce grade avant l'opération Barbarossa. Il est l'un des rares à diriger une unité de Waffen SS pendant ce conflit.
  • Hans Kammler (1901-1945?), ingénieur, obtient ce grade le 1/4/1945, le plus haut gradé du camp de Dora-Mittelbau.

 

L'Homme de l'Ouest

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L'Homme de l'Ouest (Man of the West) est un film américain réalisé par Anthony Mann, sorti en 1958. Link Jones arrive dans la petite ville de Cross Cut (Texas) ; il est visiblement mal à l'aise, troublé par la vie citadine et effrayé par le train à vapeur. Il vient d'un village isolé et inconnu. Quand le shérif local l'interpelle, il se présente sous un faux nom. L'homme intrigue un voyageur un peu roublard (un joueur professionnel) qui l'entreprend. Link lui raconte qu'il va à Fort Worth recruter une institutrice pour enseigner dans son village, et lui laisse entendre qu'il a avec lui le fruit d'une collecte d'argent des habitants pour la convaincre.

L'homme lui présente alors Billie, une ravissante chanteuse de saloon qui voyage avec eux, en la faisant passer pour une institutrice, mais la tentative de flouer Link, beaucoup moins dupe qu'il n'en a l'air, tourne court. Le train fait une halte pour charger le bois nécessaire à son bon fonctionnement et les passagers sont réquisitionnés pour aider. C'est ce moment qu'a choisi un groupe de hors-la-loi pour lancer une attaque sur le train et essayer de s'emparer de l'argent qu'il transporte. Mais l'attaque est repoussée, le train repart à toute vapeur. Cependant, tous les passagers n'ont pas eu le temps d'y remonter : restent sur la voie Link, le joueur et la chanteuse.

Billie fait contre mauvaise fortune bon cœur, alors que le joueur pleurniche : ils se trouvent en pleine nature sauvage et doivent chercher un refuge. Ils marchent à travers un paysage verdoyant et finissent par tomber sur une ferme qui semble abandonnée. Link décide d'aller en éclaireur. Les hommes qui lui ouvrent sont ceux qui ont tenté l'attaque du train. La situation est assez tendue, mais la maison est familière à Link, comme la voix du vieux chef de bande. Ce dernier, Dock Tobin, reconnaît Link, jadis son meilleur élève dans le crime, et qui un jour s'est enfui de la bande de Dock pour vivre honnêtement. Le vieil homme se persuade que Link est revenu pour lui. Pour rester en vie, et préserver celle de ses deux compagnons d'infortune, Link n'a d'autre choix que de le lui faire croire et d'accepter de participer à l'attaque de la banque de la mine d'or de Lassoo, tout en sachant que les autres membres de la bande, eux, ne sont pas dupes...

L'Homme de l'Ouest d'Anthony MannL'Homme de l'Ouest d'Anthony Mann

L'Homme de l'Ouest d'Anthony Mann

Fiche technique

  • Titre original : Man of the West
  • Titre français : L'Homme de l'Ouest
  • Réalisation : Anthony Mann
  • Scénario : Reginald Rose d'après le roman "The Border Jumpers" de Will C. Brown
  • Direction artistique : Hilyard M. Brown
  • Décors : Edward G. Boyle
  • Costumes : Yvonne Wood
  • Photographie : Ernest Haller
  • Son : Jack Solomon
  • Montage : Richard Heermance
  • Musique : Leigh Harline
  • Production : Walter Mirisch
  • Société de production : Ashton Productions
  • Société de distribution : United Artists
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : Couleurs (DeLuxe (en)) - 2,35:1 (Cinémascope) - 35 mm - Son Mono (Westrex Recording System)
  • Genre : Western
  • Durée : 100 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 1er octobre 1958, France : 26 décembre 1958

Distribution

  • Gary Cooper (VF : Jean Martinelli) : Link Jones
  • Julie London (VF : Raymonde Devarennes) : Billie Ellis
  • Lee J. Cobb (VF : Jean Toulout) : Dock Tobin
  • Arthur O'Connell (VF : Jean-Henri Chambois) : Sam Beasley
  • Jack Lord (VF : Serge Sauvion) : Coaley
  • John Dehner (VF : Marcel Bozzuffi) : Claude Tobin
  • Royal Dano : Trout, le muet
  • Robert J. Wilke (VF : André Valmy) : Ponch
  • Tina Menard (VF : Lita Recio) : Juanita
  • Chuck Roberson (VF : Claude Bertrand) : le garde du train
  • Emory Parnell (VF : Paul Bonifas) : Henry

Starlift

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Starlift est un film musical américain réalisé par Roy Del Ruth, sorti en 1951. En 1951, à San Francisco. Trois vedettes féminines de Hollywood rencontrent deux soldats et, avec le secours d'autres stars, présentent une revue à l'intention des combattants en partance pour la Corée.

Starlift de Roy Del RuthStarlift de Roy Del Ruth

Starlift de Roy Del Ruth

Fiche technique

  • Titre original : Starlift
  • Réalisation : Roy Del Ruth
  • Scénario : John D. Klorer et Karl Kamb d'après une histoire de John D. Klorer
  • Production  : Robert Arthur
  • Société de production et de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Direction musicale : Ray Heindorf
  • Musique : Howard Jackson
  • Chorégraphie : LeRoy Prinz
  • Photographie : Ted D. McCord
  • Montage : William H. Ziegler
  • Direction artistique : Charles H. Clarke
  • Décorateur de plateau : G.W. Berntsen
  • Costumes : Leah Rhodes
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et Blanc - Son : Mono (RCA Sound System)
  • Genre : Film musical
  • Durée : 103 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 14 décembre 1951 (New York)

Distribution

  • Ron Hagerthy : Caporal Rick Williams
  • Dick Wesson : Sergent Mike Nolan
  • Janice Rule : Nell Wayne
  • Hayden Rorke : Aumônier
  • Doris Day : Elle-même
  • Gordon MacRae : Lui-même
  • Virginia Mayo : Elle-même
  • Gene Nelson : Lui-même
  • Ruth Roman : Elle-même
  • Richard Webb : Colonel Callan
  • Howard St. John : Steve Rogers
  • James Cagney : Lui-même, caméo
  • Gary Cooper : Lui-même, caméo
  • Virginia Gibson : Elle-même, caméo
  • Phil Harris : Lui-même, caméo
  • Frank Lovejoy : Lui-même, caméo
  • Lucille Norman : Elle-même, caméo
  • Louella Parsons : Elle-même, caméo
  • Randolph Scott : Lui-même, caméo
  • Jane Wyman : Elle-même, caméo
  • Patrice Wymore : Elle-même, caméo
  • Peter Marshall : Lui-même, caméo
  • Tommy Noonan : Lui-même, caméo
  • LeRoy Prinz : Lui-même, caméo

Cooper Gary

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Frank James Cooper, plus connu sous le nom de Gary Cooper est un acteur américain né le 7 mai 1901 à Helena (Montana) et mort le 13 mai 1961 à Beverly Hills (Californie) des suites d'un cancer de la prostate. 

Cooper GaryCooper GaryCooper Gary

Cascadeur à Hollywood au début des années 1920, Gary Cooper signa un contrat avec la Paramount et devint rapidement une vedette grâce à ses interprétations dans Les Ailes de William A. Wellman, Cœurs brûlés de Joseph von Sternberg et L'Adieu aux armes de Frank Borzage. Il s'imposa au milieu des années 1930 comme une vedette internationale avec des films d'aventures comme Les Trois Lanciers du Bengale ou Beau Geste et les comédies dramatiques de Frank Capra, L'Extravagant Mr. Deeds et L'Homme de la rue. Avec son physique impressionnant et son jeu sobre, il fut une incarnation à l'écran des héros de l'Amérique des années 1940 : le Sergent York, le joueur de baseball Lou Gehrig (dans Vainqueur du destin), le docteur Wassell ou encore Robert Jordan dans l'adaptation au cinéma de Pour qui sonne le glas. Acteur de western, Gary Cooper obtint son plus grand triomphe en 1952 en incarnant le courageux shérif du Train sifflera trois fois. Il termina sa carrière avec des succès comme Vera Cruz ou La Loi du Seigneur (Palme d'or à Cannes en 1957).

Son jeu tout en retenue l'a conduit à incarner régulièrement des personnages taciturnes, solitaires ou peu diserts, à l'image de ses compositions dans des westerns comme Le train sifflera trois fois, Le Jardin du diable ou Vera Cruz. Toutefois, il fut aussi employé par Ernst Lubitsch dans des comédies de mœurs plus dialoguées (Sérénade à trois, La Huitième Femme de Barbe-Bleue) et interpréta des rôles dramatiques pour Frank Capra, King Vidor (Le Rebelle) ou Otto Preminger (Condamné au silence). Séducteur à la ville comme à l'écran, il fut marié à la même femme de 1933 à sa mort mais connut de nombreuses relations extra-conjugales, parfois avec ses partenaires, comme l'actrice Patricia NealFigure majeure du cinéma américain, Gary Cooper fut pendant près de deux décennies un des plus grands champions du box-office aux États-Unis et dans le monde. Ses films engrangèrent plus d'une centaine de nominations diverses et il fut personnellement nommé à cinq reprises pour l'Oscar du meilleur acteur (il reçut la statuette deux fois, en 1942 et 1953). En 1961, James Stewart accepta en son nom un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, et sa mort, peu après, sonna la fin de l'âge d'or d'Hollywood. En 1999, l'American Film Institute l'a désigné 11e plus grande star masculine de tous les temps.

Né Frank James Cooper à Helena dans le Montana, de Charles Henry Cooper (juge à la cour suprême, d'origine britannique), et d'Alice Cooper, Gary Cooper passe son enfance à Dunstable au Royaume-Uni avec sa mère et son frère aîné Arthur Le Roy. Il fait ses études primaires à la Dunstable Grammar School entre 1910 et 1913. Alors qu'il est âgé de treize ans, un accident de voiture l'oblige à prendre du repos. Il part rejoindre son père qui possède un ranch de bétail au Montana. C'est là qu'il apprend à monter à cheval. Il y rencontre également une voisine de dix ans destinée à devenir célèbre : Myrna Loy. Il obtient son diplôme de Grinnell College (Iowa) en 1922. En 1923, Gary Cooper déménage à Los Angeles dans l'idée de gagner sa vie en travaillant comme dessinateur pour la publicité. Après trois mois d'insuccès, il commence à travailler comme figurant pour le cinéma, notamment grâce à son talent de cavalier. Un an plus tard, il obtient un premier rôle dans un court-métrage avec Eileen Sedgewick, ce qui lui vaut d'être pris sous contrat par la Paramount Pictures en 1926. Les Frank Cooper étant légion dans les couloirs d'Hollywood, il change alors son prénom pour Gary sur les conseils de son agent, Nan Collins, originaire de la ville de Gary, Indiana. Il tourne trois films d'affilée avec Clara Bow, la « garçonne » des années 1920, et vit avec elle son premier amour hollywoodien.

C'est son premier film parlant, The Virginian, en 1929, qui fait de lui une star ; c'est aussi l'année de sa liaison avec l'actrice Lupe Vélez. L'année suivante, Cœurs brûlés avec Marlène Dietrich confirme ce statut. Il tourne sans cesse avec les plus grands, passant des rôles d'aventurier (L'Adieu aux armes, Les Trois Lanciers du Bengale) à ceux de jeunes premiers romantiques et naïfs (Sérénade à trois, Peter Ibbetson). C'est en 1936 que se construit véritablement son personnage d'américain au grand cœur, avec L'Extravagant Mr. Deeds de Frank Capra. Son interprétation lui vaut sa première nomination aux oscars.

En 1939, il est le premier choix de David O. Selznick pour interpréter le rôle de Rhett Butler dans Autant en emporte le vent 4. Il aurait dit en refusant le rôle : « Ce film sera le plus gros flop de l'histoire du cinéma. Je suis content que ce soit Clark Gable qui se prenne une gamelle et pas moi ». En 1940, il fait la connaissance d'Ernest Hemingway; les deux hommes entament une amitié qui durera jusqu'à la mort. Voici comment Hemingway décrit Gary Cooper à son éditeur Maxwell Perkins : « Coop est un homme bien ; aussi honnête, droit, aimable et intègre qu'il le paraît. Si on inventait un personnage comme Coop, personne n'y croirait. Il est juste trop bien pour être vrai ».

Alfred Hitchcock lui propose les rôles principaux de Correspondant (1940) et Cinquième Colonne (1942) qu'il refuse également. Il admettra plus tard avoir fait une erreur. En 1941, il remporte son premier oscar pour Sergent York. En 1952, il en obtient un second pour le rôle du Marshal Will Kane dans Le train sifflera trois fois, considéré par beaucoup comme son meilleur rôle. Comme plusieurs stars d'Hollywood de sa génération, il s'était engagé politiquement avec les républicains. En 1958, il est devenu catholique sous l'influence de son épouse. En février 1961, les médecins lui révélèrent la nature du mal qui le minait depuis plusieurs mois. On lui prescrivit un traitement au cobalt afin de combattre son cancer de la gorge. Le secret fut très bien gardé. Il mourut le 13 mai 1961, soit six jours après son soixantième anniversaire.

Ses obsèques eurent lieu à l'église du Bon Pasteur, à Beverly Hills. Seuls les membres de sa famille et ses amis intimes assistèrent à l'inhumation dans le cimetière de Holy Cross. Des années plus tard, en mai 1974, sa dépouille fut déplacée par sa femme qui s'était remariée et déménageait vers New York. Sa tombe est désormais située au Sacred Heart Cemetery, à Southampton, Long Island. Sa veuve, Veronica « Rocky » Cooper-Converse, fut enterrée à ses côtés en 2000. Reconstituer la carrière de Gary Cooper, figurant de cinéma, implique l'obligation pour retrouver les bouts de films sur lesquels il figure, de visionner tous ou presque tous les films tournés à Hollywood en 1925 et 1926. Or, à l'exception de certains classiques, la plupart de ces bouts de pellicule ne sont pas disponibles. D'autre part, Gary Cooper a joué dans non moins de 11 courts métrages, sans compter ses apparitions dans diverses émissions de télévision.

Filmographie

​Figurations

  • 1925 The thundering herd (Paramount) William K. Howard
  • 1925 Wild horse mesa (Paramount)de George B. Steitz
  • 1925 The lucky horseshoe (Fox) de John G. Blystone
  • 1925 The vanishing american (Paramount) de George B. Steitz
  • 1925 The eagle (United Artists) avec Rudolf Valentino de Clarence Brown
  • 1926 The enchanted hill (Paramount) de Irwin Willat
  • 1926 Watch your wifw (Universal) de Sven Gade

Courts-métrages

  • 1925 Tricks
  • 1925 Three pals
  • 1926 Lightnin' wins
  • 1937 Lest we forget
  • 1944 Memo for Joe

Del Ruth Roy

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Roy Del Ruth est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 18 octobre 1893 dans le Delaware (États-Unis), mort le 27 avril 1961 à Sherman Oaks (Californie). Il est le frère cadet de Hampton Del Ruth. Il fut mariée à l'actrice Winnie Lightner de 1948 jusqu'à sa mort.

Del Ruth Roy

Filmographie

Comme réalisateur

  • 1920 : A Lightweight Lover
  • 1920 : Through the Keyhole
  • 1920 : Chase Me
  • 1920 : His Noisy Still
  • 1921 : Hard Knocks and Love Taps
  • 1921 : Love and Doughnuts
  • 1921 : Be Reasonable
  • 1921 : By Heck
  • 1921 : Bright Eyes
  • 1922 : The Duck Hunter
  • 1922 : Gymnasium Jim
  • 1922 : Ma and Pa
  • 1922 : When Summer Comes
  • 1923 : Nip and Tuck
  • 1923 : Skylarking
  • 1923 : Asleep at the Switch
  • 1923 : Flip Flops
  • 1924 : Smile Please
  • 1924 : Shanghaied Lovers
  • 1924 : The Hollywood Kid
  • 1924 : The Cat's Meow
  • 1924 : His New Mamma
  • 1924 : A Deep Sea Panic
  • 1924 : The Masked Marvel
  • 1925 : Head Over Heels
  • 1925 : Eve's Lover
  • 1925 : Hogan's Alley
  • 1925 : Three Weeks in Paris
  • 1926 : The Man Upstairs
  • 1926 : The Little Irish Girl
  • 1926 : Footloose Widows
  • 1926 : Across the Pacific
  • 1927 : Wolf's Clothing
  • 1927 : The First Auto
  • 1927 : If I Were Single
  • 1927 : Ham and Eggs at the Front
  • 1928 : Powder My Back
  • 1928 : Five and Ten Cent Annie
  • 1928 : The Terror
  • 1928 : Beware of Bachelors
  • 1928 : Conquest
  • 1929 : Le Chant du désert (The Desert Song)
  • 1929 : The Hottentot
  • 1929 : Gold Diggers of Broadway
  • 1929 : The Aviator (en)
  • 1930 : Hold Everything
  • 1930 : The Second Floor Mystery
  • 1930 : Three Faces East
  • 1930 : The Life of the Party
  • 1930 : Divorce Among Friends
  • 1931 : My Past
  • 1931 : Le Faucon maltais (The Maltese Falcon)
  • 1931 : Side Show
  • 1931 : Blonde Crazy
  • 1932 : Taxi!
  • 1932 : Beauty and the Boss
  • 1932 : Winner Take All
  • 1932 : Blessed Event
  • 1933 : Entrée des employés (Employees' Entrance)
  • 1933 : The Mind Reader
  • 1933 : The Little Giant
  • 1933 : Capture (Captured!)
  • 1933 : Bureau des personnes disparues (Bureau of Missing Persons)
  • 1933 : Le Tombeur (Lady Killer)
  • 1934 : Upperworld
  • 1934 : Le Retour de Bulldog Drummond (Bulldog Drummond Strikes Back)
  • 1934 : Kid Millions
  • 1935 : La Naissance d'une étoile (Broadway Melody of 1936)
  • 1935 : Thanks a Million
  • 1935 : Folies-Bergère (version française, coréalisée par Marcel Achard, de Folies Bergère de Paris, 1935)
  • 1936 : C'était inévitable (It Had to Happen)
  • 1936 : Une certaine jeune fille (Private Number)
  • 1936 : L'amiral mène la danse (Born to Dance)
  • 1937 : On the Avenue
  • 1937 : Le Règne de la joie (Broadway Melody of 1938)
  • 1938 : L'Escale du bonheur (Happy Landing)
  • 1938 : Le Mannequin du collège (My Lucky Star)
  • 1939 : Descente en ville (Tail Spin)
  • 1939 : The Star Maker
  • 1939 : Le Père prodigue (Here I Am a Stranger)
  • 1940 : Il épouse sa femme (He Married His Wife)
  • 1941 : Le Retour de Topper (Topper Returns)
  • 1941 : The Chocolate Soldier
  • 1942 : Maisie Gets Her Man
  • 1942 : Ma femme est un ange (I Married an Angel)
  • 1942 : Panama Hattie (séquences additionnelles)
  • 1943 : La Du Barry était une dame (Du Barry Was a Lady)
  • 1944 : Broadway Rhythm
  • 1944 : Barbary Coast Gent
  • 1946 : Ziegfeld Follies
  • 1947 : C'est arrivé dans la cinquième avenue (It Happened on 5th Avenue)
  • 1948 : The Babe Ruth Story
  • 1949 : Feu rouge (Red Light)
  • 1949 : Always Leave Them Laughing
  • 1950 : Les Cadets de West Point (The West Point Story)
  • 1951 : Le Bal du printemps (On Moonlight Bay)
  • 1951 : Starlift
  • 1952 : About Face (en)
  • 1952 : Le Bal des mauvais garçons (Stop, You're Killing Me)
  • 1953 : Three Sailors and a Girl (en)
  • 1954 : Le Fantôme de la rue Morgue (Phantom of the Rue Morgue)
  • 1957 : Richard Diamond, Private Detective (série TV)
  • 1959 : The Alligator People
  • 1960 : Why Must I Die?

comme scénariste

  • 1949 : Feu rouge (film, 1949) (Red Light)
  • 1916 : She Loved a Sailor
  • 1929 : The Constabule

comme producteur

  • 1932 : Winner Take All
  • 1947 : C'est arrivé dans la cinquième avenue (It Happened on 5th Avenue)
  • 1948 : The Babe Ruth Story

Tourneur Maurice

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Maurice Tourneur est un réalisateur français, né Maurice Félix Thomas le 2 février 1876 à Paris, 17e, ville où il est mort le 4 août 1961 dans le 16e. 

Tourneur Maurice

Il est le père du réalisateur franco-américain Jacques Tourneur. Fils d'un bijoutier de Belleville, Maurice Tourneur débute comme graphiste et illustrateur de magazines dans sa jeunesse. Après s'être engagé dans une unité d'artillerie française en Afrique du Nord, il devient, à son retour, assistant du sculpteur Auguste Rodin, puis celui du peintre Puvis de Chavannes. Attiré par le théâtre, plusieurs personnes de sa famille font partie d'une troupe, il devient acteur, croise la route de la tragédienne Réjane et la suit dans sa tournée en Amérique du Sud. Il intègre ensuite la compagnie d'André Antoine. En 1904, il épouse Fernande Petit, dont il aura un fils, le futur Jacques Tourneur. Jusqu'en 1911, il met en scène près de 400 pièces de théâtre.

Dès 1912 il s'intéresse au cinéma, devient l'assistant de son ami Émile Chautard puis passe à la réalisation. Pour la Société Française des Films et Cinématographes Éclair il tourne Figures de cire, Les Gaîtés de l'escadron, Fille de pirates. Maniant bien la langue anglaise, il est envoyé en 1914 par Eclair aux États-Unis. À cette époque la World Pictures, considère Tourneur comme le meilleur cinéaste du moment. En 1918, il fonde sa propre maison de production. Il divorce de sa première femme en 1923 et épouse l'actrice Louise Lagrange.

Revenu en France à l'avènement du parlant, après plusieurs déconvenues sur ses derniers films américains, il tourne jusqu'en 1948. Victime d'un accident d'auto, devenu paraplégique, il se met à l'écriture de romans policiers. À sa mort en 1961 à l'âge de 85 ans, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Il fait partie des très rares artistes français à avoir été honorés par une étoile au Hollywood Walk of Fame à Los Angeles.

Filmographie

Cinéma muet

France

  • 1912 : Max boxeur par amour de Max Linder, où il est acteur
  • 1913 : Le Mystère de la chambre jaune
  • 1913 : Jean la Poudre
  • 1913 : Les Gaietés de l'escadron
  • 1913 : Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume
  • 1913 : Le Dernier pardon ; Le Puits mitoyen
  • 1913 : Le Camée ; Sœurette
  • 1913 : Le Corso rouge
  • 1913 : Mademoiselle 100 millions
  • 1913 : Le Friquet
  • 1913 : La Bergère d'Ivry
  • 1914 : Monsieur Lecoq
  • 1914 : Figures de cire
  • 1914 : Le Parfum de la dame en noir

États-Unis

  • 1914 : La Treizième heure (The Man of the Hour)
  • 1914 : Maman (Mother)
  • 1914 : Fille de pirates (The Wishing Ring)
  • 1914 : Le Spéculateur (The Pit)
  • 1915 : Le Code secret (The Ivory Snuff Box)
  • 1915 : Insouciance (A Butterfly on the Wheel)
  • 1915 : Alias Jimmy Valentine
  • 1915 : Trilby (Trilby)
  • 1916 : The Closed Road
  • 1916 : La Folle Chimère (The Pawn of Fate)
  • 1916 : The Hand of Peril ; The Rail Rider
  • 1916 : L'Amérique, champion du droit (The Velvet Paw)
  • 1916 : A Girl's Folly
  • 1917 : La Casaque verte (The Whip)
  • 1917 : La Flamme éternelle (The Undying Flame)
  • 1917 : L'Exilée (Exile)
  • 1917 : The Law of the Land
  • 1917 : Fille d'Écosse (The Pride of the Clan)
  • 1917 : Pauvre petite fille riche (The Poor Little Rich Girl)
  • 1917 : La Délaissée (Barbary Sheep)
  • 1917 : Les Étapes du Bonheur (The Rise of Jenny Cushing)
  • 1918 : Les Yeux morts (The Rose of the World)
  • 1918 : Maison de poupée (A Doll's House)
  • 1918 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird)
  • 1918 : Prunella
  • 1918 : Woman
  • 1919 : Sporting Life
  • 1919 : My Lady's Garter
  • 1919 : La Bruyère blanche (The White Heather)
  • 1919 : La Ligne de vie (The Life Line)
  • 1919 : Le Secret du bonheur (Victory)
  • 1919 : Le Papillon brisé (The Broken Butterfly)
  • 1920 : The County Fair
  • 1920 : Un lâche (The Great Redeemer)
  • 1920 : Dans la ville endormie (While Paris Sleep)
  • 1920 : L'Île au trésor (Treasure Island)
  • 1920 : Le Cercle blanc (The White Circle)
  • 1920 : Au fond de l'océan (Deep Waters)
  • 1921 : La Fange (The Bait)
  • 1921 : Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans)
  • 1921 : The Foolish Matrons
  • 1922 : Lorna Doone
  • 1923 : Calvaire d'apôtre (The Christian)
  • 1923 : L'Île des navires perdus (The Isle of Lost Ships)
  • 1923 : The Brass Bottle
  • 1923 : Les Deux gosses (Jealous Husbands)
  • 1924 : Torment ;
  • 1924 : La Phalène blanche (The White Moth)
  • 1925 : La Frontière humaine (Never the Twain Shall Meet)
  • 1925 : Sporting Life
  • Le Corsaire aux jambes molles (Clothes Makes the Pirate)
  • 1926 : Aloma (Aloma of the South Seas)
  • 1926 : Le Cavalier des sables (Old Loves and News)

Allemagne

  • 1927 : Le Navire des hommes perdus (Das Schiff der verlorenen Menschen)

France

  • 1928 : L'Équipage, dernier film muet de Tourneur, tourné lors de son retour en France, commencé avant son départ en Allemagne pour le tournage de Le Navire des hommes perdus, mais achevé après celui-ci.

Cinéma parlant

France

  • 1930 : Accusée, levez-vous !
  • 1931 : Maison de danses ; Partir
  • 1932 : Au nom de la loi ; Les Gaietés de l'escadron ; Lidoire
  • 1933 : Les Deux Orphelines ; L'Homme mystérieux (Obsession)
  • 1933 : Le Voleur
  • 1935 : Justin de Marseille ; Kœnigsmark
  • 1936 : Samson ; Avec le sourire
  • 1938 : Le Patriote ; Katia
  • 1941 : Volpone
  • 1941 : Péchés de jeunesse ; Mam'zelle Bonaparte
  • 1942 : La Main du diable
  • 1943 : Le Val d'enfer
  • 1944 : Cécile est morte
  • 1948 : Après l'amour
  • 1948 : Impasse des Deux-Anges

Théâtre

  • 1903 : Maternité d'Eugène Brieux, mise en scène André Antoine, théâtre Antoine

Impasse des Deux-Anges

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Impasse des Deux-Anges1 est un film français réalisé par Maurice Tourneur, sorti en 1948. Marianne, vedette de music-hall, est sur le point d'épouser le marquis Antoine de Fontaine. Informée par la presse qui rapporte cet événement parisien, une bande de voleurs projette de dérober le somptueux collier de diamants que possède la famille de l'aristocrate, collier qui ne sort du coffre de la banque que lorsque l'héritier du lignage se marie. La bande fait venir d'Angleterre un spécialiste capable d'ouvrir le coffre-fort de la villa. Le soir de la réception, les complices sont sur place : Jean le cambrioleur est introduit dans la villa par le "vicomte", tandis que ses deux aides Bébé et Minus attendent à l'extérieur. 

Tout se déroule comme prévu, mais quand Marianne et Jean se croisent dans le hall, chacun des deux reconnaît en l'autre un amour de jadis. Tous deux s'échappent alors discrètement de la maison et retournent sur les lieux de leur passé : les quais de la Seine et leur ancien hôtel sis dans l'impasse des Deux-Anges. Alors que Marianne est entre deux hommes, elle ne devine pas que Jean vit un autre dilemme : il est en possession du collier mais il abandonne ses complices. Une fois devant l'hôtel maintenant en ruines, le couple constate qu'il est poursuivi par les gangsters, qui ont compris que Jean est en train de les doubler. Ayant provisoirement échappé à la bande, ils retournent à la villa.

Impasse des Deux-Anges de Maurice TourneurImpasse des Deux-Anges de Maurice Tourneur

Impasse des Deux-Anges de Maurice Tourneur

Fiche technique

  • Titre original : Impasse des Deux-Anges
  • Réalisation : Maurice Tourneur
  • Scénario et dialogues : Jean-Paul Le Chanois
  • Décors : Jean d'Eaubonne et Marc Frédérix
  • Costumes : Jacques Heim
  • Photographie : Claude Renoir
  • Son : Georges Leblond
  • Musique : Yves Baudrier
  • Montage : Christian Gaudin
  • Producteur : Eugène Tucherer
  • Société de production : BUP Française
  • Société de distribution : La Société des Films Sirius
  • Pays d'origine : France
  • Langue originale : français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
  • Genre : Drame
  • Durée : 85 minutes
  • Date de sortie : France 3 octobre 1948

Distribution

Après l'amour

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Après l'amour est un film français réalisé par Maurice Tourneur, sorti en 1948. Trahi par sa femme, un professeur rencontre une jeune étudiante et vit un véritable amour avec elle. Les deux femmes attendent chacune un enfant. La jeune fille meurt pendant l'accouchement. Dans un esprit de revanche et pour garder son vrai fils le mari bafoué échange les bébés… Ce film est un remake du film Après l'amour, de Léonce Perret (1931).

Après l'amour de Maurice TourneurAprès l'amour de Maurice Tourneur

Après l'amour de Maurice Tourneur

Fiche technique

  • Titre original : Après l'amour
  • Réalisation : Maurice Tourneur
  • Scénario : Jean Bernard-Luc, d'après la pièce éponyme de Henri Duvernois et Pierre Wolff
  • Dialogues : Jacques Natanson
  • Décors : Guy de Gastyne, Paul-Louis Boutié
  • Photographie : Armand Thirard
  • Son : William-Robert Sivel
  • Musique : Marc Lanjean
  • Production : Émile Natan
  • Société de production : Les Films Modernes
  • Société de distribution : Les Films Osso
  • Pays d'origine : France
  • Langue originale : français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
  • Genre : drame
  • Durée : 95 minutes
  • Date de sortie : France 22 janvier 1948

Distribution

  • Pierre Blanchar : François Mesaule
  • Simone Renant : Nicole Mesaule
  • Gisèle Pascal : Germaine
  • Gabrielle Fontan : Catou
  • Fernand Fabre : Robert Fournier
  • Germaine Ledoyen : La sœur de Germaine
  • Nicole Chollet : La bonne
  • Claire Gérard : L'invitée
  • Marcel Melrac : Le propriétaire
  • René Hell : Le marchand de violettes
  • Léon Arvel
  • Cécil Baur
  • Serge Canda
  • Alain Clairfond
  • Paul Denneville
  • Lucien Dorval
  • Jean-Jacques Duverger
  • Lucien Jeunesse
  • Lisette Lebon
  • Michel Lemoine
  • Palmyre Levasseur
  • Jacques Vertan

Les Deux Orphelines

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Les Deux Orphelines est un film français réalisé en 1932 par Maurice Tourneur, sorti en 1933. Au début du XIXe siècle, l’orpheline Henriette Gérard accompagne Louise, sa sœur adoptive aveugle, à Paris. Les deux jeunes filles espèrent bien trouver un médecin qui guérira Louise de sa cécité. Hélas, Henriette est enlevée par le marquis de Presles, un roué qui a décidé d'en faire son jouet. Louise n'a pas plus de chance que sa sœur : livrée à elle-même, elle tombe dans les mains de la mère Frochard, une mégère alcoolique qui ne cessera de l'humilier et de la tourmenter pour la forcer à mendier. 

Tout paraît s'arranger avec l'intervention du chevalier de Vaudrey et de la comtesse de Linières… Selon le livre de Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimaces et gloire, Louis de Funès aurait été figurant dans ce film. C'est le premier film de Renée Saint-Cyr. Ce film est un remake de Les Deux orphelines d'Albert Capellani avec Germaine Rouer et Andrée Pascal.

Les Deux Orphelines de Maurice TourneurLes Deux Orphelines de Maurice Tourneur

Les Deux Orphelines de Maurice Tourneur

Fiche technique

  • Titre : Les Deux Orphelines
  • Réalisateur : Maurice Tourneur
  • Assistant : Jacques Tourneur
  • Scénario et dialogues : René Pujol, d'après la pièce Les Deux Orphelines d'Eugène Cormon et Adolphe d'Ennery
  • Décors : Lucien Aguettand
  • Photographie : Georges Benoît et René Colas
  • Son : Louis Bogé
  • Montage : Jacques Tourneur et Harold Earle
  • Musique : Marcel Delannoy et Jacques Ibert
  • Société de production : Pathé-Natan
  • Société de distribution : Pathé Consortium Cinéma
  • Pays d’origine : France
  • Langue originale : français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
  • Genre : Mélodrame historique
  • durée : 87 minutes (selon la fondation Seydoux Pathé), 102 minutes (selon IMDB), 100 minutes (selon Harry Waldman3)
  • Date de sortie : France : 3 mars 1933 (à Paris)

Distribution

  • Rosine Deréan : Louise
  • Renée Saint-Cyr : Henriette
  • Jean Martinelli : Le chevalier Roger de Vaudray
  • Pierre Magnier : Le comte de Lignières
  • Emmy Lynn : La Comtesse
  • Yvette Guilbert : La Frochard
  • Gabriel Gabrio : Jacques
  • Jean Francey : Pierre
  • Camille Bert : Le docteur
  • Émile Saulieu : Le marquis de Presles
  • Georges Morton : Lafleur
  • André Liabel : Marest
  • Marthe Mellot : La Mère Supérieure
  • Pierre Ferval : l'aubergiste
  • Anthony Gildès : le vieux seigneur
  • Jean-François Martial : un ravisseur
  • Armand Morins : le satyre
  • Georges Benoît

Le Voleur

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Le Voleur est un film français de Maurice Tourneur, sorti en 1933. Marise Voisin vole 20 000 francs à son amie Isabelle Lagardes. Le vol est découvert mais c'est Fernand, le fils d'Isabelle, qui s'accuse, par amour pour Marise qu'il a rencontrée peu avant chez ses parents. Richard Voisin découvre que sa femme a en sa possession une forte somme, Marise avoue le vol et Richard comprend que Fernand s'est sacrifié, mais il croit aussi de ce fait qu'il est l'amant de sa femme… Finalement, Richard et Marise se séparent, pendant que Fernand est envoyé en Indochine par son père.

Le Voleur de Maurice Tourneur avec Voctor FrancenLe Voleur de Maurice Tourneur avec Voctor Francen

Le Voleur de Maurice Tourneur avec Voctor Francen

Fiche technique

  • Titre original : Le Voleur
  • Réalisation : Maurice Tourneur
  • Scénario : André Lang, d'après la pièce éponyme d'Henri Bernstein
  • Décors : Jacques Colombier
  • Photographie : Curt Courant
  • Son : William-Robert Sivel
  • Montage : Jacques Tourneur
  • Musique : Maurice Thiriet
  • Société de production : Vandal et Delac
  • Société de distribution : Pathé Consortium Cinéma
  • Pays d’origine : France
  • Langue originale : français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
  • Genre : Comédie dramatique
  • Durée : 60 minutes
  • Dates de sortie : France : 1er décembre 1933

Distribution

Justin de Marseille

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Justin de Marseille est un film français réalisé par Maurice Tourneur, sorti le 5 avril 1935. Marseille, sa vie, ses habitants, son port. Lors du débarquement du bateau Le Mauritanie éclate un incident. Une bande de malfrats s'empare d'une cargaison d'opium cachée dans le siège d'un passager invalide et l'emporte sous le feu nourri des douaniers. L’évènement crée l'émoi dans la presse et dans le milieu car la marchandise était destinée à la mafia chinoise. Justin, figure notoire du tout Marseille, lui-même chef de gang, n'apprécie pas ce coup d'éclat qui fait des vagues et désorganise le marché de la contrebande. Il apprend bien vite que l'auteur du vol est Esposito, ambitieux parrain napolitain, et prend sur lui de le remettre à sa place.

Justin de Marseille de Maurice TourneurJustin de Marseille de Maurice Tourneur

Justin de Marseille de Maurice Tourneur

Fiche technique

  • Titre : Justin de Marseille
  • Réalisation : Maurice Tourneur
  • Scénario : Carlo Rim
  • Décors : Lazare Meerson, Alexandre Trauner
  • Photographie : Georges Benoît et René Colas
  • Son : Antoine Archimbaud
  • Musique : Jacques Ibert et Louis Poterat
  • Chanson : Vincent Scotto, interprétée par Tino Rossi)
  • Direction d'orchestre : Maurice Jaubert
  • Production : Alexandre Kamenka et Émile Natan
  • Société de production : Pathé-Natan
  • Société de distribution : Pathé-Natan
  • Pays d'origine : France
  • Langue originale : français
  • Format : Noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — Son mono
  • Genre : Drame
  • Durée : 95 minutes
  • Date de sortie : France : 5 avril 1935

Distribution

Romance Viviane

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Viviane Romance, née Pauline Ronacher Ortmans le 4 juillet 1912 à Roubaix (Nord), et décédée le 25 septembre 1991 à Nice (Alpes-Maritimes), est une actrice française. Elle a mis son tempérament et son physique généreux au service de rôles qui ont fait d'elle la vamp par excellence du cinéma français des années 1930 et 1940.

Romance VivianeRomance Viviane

Elle débute à 13 ans comme danseuse au théâtre Sarah-Bernhardt. À 14 ans, elle rejoint la troupe du Moulin Rouge. Elle se fait remarquer quand on raconte qu'elle a giflé – ou tiré par les cheveux – la grande Mistinguett, qui avait eu le malheur de lui parler un peu rudement. Elle part alors danser le french cancan au Bal Tabarin. À 16 ans, elle passe à l'opérette et au théâtre de boulevard. Élue Miss Paris à l'âge de 18 ans, elle provoque un nouveau scandale quand on apprend qu'elle est enceinte. Déchue de son titre, elle gagne en échange une notoriété non négligeable.

À partir de 1931, elle apparaît au cinéma dans des petits rôles et se fait remarquer pour la première fois dans Princesse Tam Tam, en 1935. Puis elle figure fugitivement en danseuse de cabaret dans Liliom de Fritz Lang et rencontre Julien Duvivier, qui la fait apparaître à son tour dans La Bandera. L'année suivante, elle impose son rôle et ses formes dans La Belle Équipe, en femme fatale détruisant l'amitié de deux tenanciers de guinguette, Jean Gabin et Charles Vanel. Le succès du film lui ouvre les portes d'une carrière de garce, de prostituée et de vamp, entre autres. Les triomphes se succèdent ensuite, Naples au baiser de feu (1937), L'étrange monsieur Victor (1937), La maison du Maltais (1938), Gibraltar (1939), etc. Au box-office des films d'avant-guerre, elle dépasse Michèle Morgan et Danielle Darrieux.

En 1941,elle joue dans Vénus aveugle d'Abel Gance, une tentative courageuse de s'éloigner de ses rôles habituels, mais qui déconcerte ses fidèles spectateurs. Elle incarnera aussi Carmen de Christian-Jaque (où elle s'essaie à la mise en scène), après le rôle de Reine des Gitans, dans le film Cartacalha. Elle a tenté entre temps l'écriture, avec les scénarios du Feu sacré (1941) et de La Boîte à rêves (1943). Elle refusa de tourner pour la Continental allemande, mais en 1942, sous la pression du docteur Dietrich, le chef de la Propaganda Abteilung, elle se joint au groupe d'acteurs invités par les Allemands qui visitent les studios cinématographiques de Berlin, aux côtés de Junie Astor, René Dary, Suzy DelairDanielle Darrieux et Albert Préjean. Elle fut incarcérée plusieurs jours à la Libération, mais ne reçut aucune condamnation et fut libérée avec les excuses du tribunal.

La guerre passée, elle retrouve Duvivier qui lui offre de renouer avec ses succès d'autrefois. Dans Panique, adapté du roman de Georges Simenon, Les Fiançailles de Monsieur Hire, elle campe avec talent son rôle de fille perverse. Mais son personnage commence à se démoder. Elle fera encore une belle composition et une participation haute en couleur dans L'Affaire des poisons d'Henri Decoin, où elle incarne la Voisin.

À cette même époque, Viviane devient productrice. En 1949, elle produit et est l'interprète principale du film le plus important de sa carrière, Maya. Raymond Bernard, le réalisateur, dira d'elle : « Il est très rare qu'une interprète ait réussi à se désincarner jusqu'à pouvoir se laisser complètement habiter par une fiction. Elle va jusqu'à renoncer délibérément aux plus usuels comme aux plus subtils artifices de ce qui est convenu d'appeler "l'art du comédien" ». Enchaînant ensuite les prestations malencontreuses dans les quelques films qu'elle produit, et dont aucun n'est passé à la postérité, elle retrouvera Jean Gabin dans Mélodie en sous-sol, dans un rôle en forme de dernier clin d'œil à toutes ces filles de joie qu'elle incarna à l'écran.

Victime de soucis financiers, elle vend une grande partie de ses biens et se retire à La Gaude sur la Côte d'Azur. Elle réapparaît en 1961 pour une tournée théâtrale dans plusieurs villes de province, jouant Noix de coco de Marcel Achard. Interrogée à cette occasion par Pierre Desgraupes, pour Cinq colonnes à la une, elle avoue son franc dégoût pour le personnage qu'elle a en partie construit et qu'on lui a fait jouer pendant des années au cinéma. On la verra une dernière fois à l'écran en 1974, dans un rôle de composition pour Nada de Claude Chabrol. Elle publie un recueil de souvenirs intitulé Romantique à mourir en 1986.

Elle décède en 1991. Ses cendres sont dispersées dans le parc de son château de la Gaude (Alpes-Maritimes), une ancienne commanderie des Templiers située sur les hauteurs de Cagnes-sur-Mer, et qu'elle avait rénovée en 1964. Viviane Romance aura été mariée trois fois, aux comédiens Georges Flamant (de 1937 à 1942) et Clément Duhour (de 1944 à 1952) et au réalisateur Jean Josipovici (de 1954 à 1956). Dans les années 1930, elle refuse un contrat proposé par Hollywood. Elle a joué en revanche dans plusieurs films en Italie, où elle résida un temps.

Filmographie

  • 1929, Paris Girls d'Henry Roussell : une figuration
  • 1931, Mam'zelle Nitouche de Marc Allégret
  • 1931, La Chienne de Jean Renoir
  • 1931, Il est charmant ou Paris je t'aime de Louis Mercanton
  • 1932, La Dame de chez Maxim's de Alexandre Korda
  • 1933, Ciboulette de Claude Autant-Lara : une cocotte
  • 1933, L'Épervier de Marcel L'Herbier
  • 1933, Je te confie ma femme de René Guissart
  • 1933, Justin de Marseille de Maurice Tourneur
  • 1934, Liliom de Fritz Lang : la marchande de cigarettes
  • 1934, Zouzou de Marc Allégret : une jeune fille attablée au bar
  • 1934, L'Auberge du Petit-Dragon de Jean de Limur
  • 1934, Mam'zelle spahi de Max de Vaucorbeil
  • 1934, N'aimer que toi d'André Berthomieu
  • 1935, La Bandera de Julien Duvivier : la fille de Barcelone
  • 1935, Dédé de René Guissart
  • 1935, Retour au Paradis ou Vacances de Serge de Poligny : Suzanne
  • 1935, Marchand d'amour d'Edmond T. Gréville
  • 1935, Les Yeux noirs de Victor Tourjansky
  • 1935, Princesse Tam Tam d'Edmond T. Gréville : Odette, l'amie de Lucie
  • 1935, L'Équipage d'Anatole Litvak : une girl
  • 1935, Monsieur Prosper court métrage de Robert Péguy : la petite femme
  • 1935, La Rosière des halles de Jean de Limur
  • 1936, Une gueule en or de Pierre Colombier
  • 1936, Les Deux Favoris ou "Marika" de Georg Jacoby et André Hornez : Lionka de Poredi
  • 1936, L'Ange du foyer de Léon Mathot : Chouquette
  • 1936, Deuxième Bureau de Pierre Billon
  • 1936, La Belle Équipe de Julien Duvivier : Gina
  • 1937, Le Puritain de Jeff Musso : Molly
  • 1937, Naples au baiser de feu d'Augusto Genina : Lolita
  • 1937, L'Homme à abattre de Léon Mathot : Hilda
  • 1937, L'Étrange Monsieur Victor de Jean Grémillon : Adrienne Robineau
  • 1937, Le Club des aristocrates de Pierre Colombier : Gloriane
  • 1937, Salonique, nid d'espions (connue aussi sous le titre Mademoiselle Docteur) de Georg-Wilhelm Pabst : Gaby
  • 1938, Le Joueur (Der spieler) de Gerhard Lamprecht et Louis Daquin : Blanche du Placet
  • 1938, La Maison du Maltais de Pierre Chenal : Safia
  • 1938, Prisons de femmes de Roger Richebé : Régine
  • 1938, Gibraltar de Fedor Ozep : Mercedes
  • 1939, Angélica ou La Rose de sang de Jean Choux : Angélica
  • 1939, L'Esclave blanche de Mark Sorkin
  • 1939, La Tradition de minuit de Roger Richebé : Clara Véry
  • 1941, Vénus Aveugle d'Abel Gance : Clarisse
  • 1942, Cartacalha, reine des gitans de Léon Mathot : Cartacalha
  • 1942, Feu sacré de Maurice Cloche : Paulette Vernier
  • 1943, Une femme dans la nuit d'Edmond T. Gréville : Denise Lorin
  • 1945, Carmen de Christian-Jaque : Carmen
  • 1945, La Route du bagne ou "Manon 326" de Léon Mathot : Manon
  • 1945, La Boîte aux rêves d'Yves Allégret : Nicole Payen-Laurel. Elle est également co-scénariste du film.
  • 1946, L'Affaire du collier de la reine de Marcel L'Herbier : Jeanne de la Motte
  • 1947, Panique de Julien Duvivier : Alice
  • 1947, La maison sous la mer d'Henri Calef : Flore
  • 1947, La Colère des dieux de Carl Lamac : Rita/Maria
  • 1948, Carrefour des Passions (Gli uomini sono némicli) d'Ettore Giannini - Irène Dumesnil
  • 1949, Maya de Raymond Bernard : Bella - Elle est également co-productrice du film.
  • 1951, Passion de Georges Lampin : Marie Charbonnier - Elle est également co-productrice du film.
  • 1951, Au cœur de la Casbah ou Maria Pilar de Pierre Cardinal : Maria Pilar
  • 1952, Les Sept Péchés capitaux d'Yves Allégret : Mme Blanc (sketch "La Luxure")
  • 1952, Les femmes sont des anges de Marcel Aboulker : Edmée Clotier
  • 1952, Légion étrangère (Legione straniera) de Basilio Franchina
  • 1953, L'uomo, la bestia e la virtù de Steno : Assunta Perella
  • 1954, La Chair et le Diable de Jean Josipovici : Mylène Valdès - Elle est également co-productrice du film
  • 1955, Tournant dangereux de Robert Bibal : Lucienne Courtois
  • 1955, Gueule d'Ange de Marcel Blistène : Loïna Gauthier
  • 1955, L'Affaire des poisons d'Henri Decoin : Catherine Deshayes, dite: La Voisin
  • 1956, Pitié pour les vamps de Jean Josipovici : Flora Davis - Elle est également co-productrice du film.
  • 1956, L'inspecteur connaît la musique de Jean Josipovici : Muriel Vincent- Elle est également co-productrice du film.
  • 1957, Les Secrets de la nuit (I segreti della notte) de Mario Matioli
  • 1961, Pelusa de Javier Seto
  • 1962, Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil : Ginette
  • 1974, Nada de Claude Chabrol : madame Gabrielle

Delorme Danièle

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Danièle Delorme, de son vrai nom Gabrielle, Danièle, Marguerite, Andrée Girard, née le 9 octobre 1926 à Levallois-Perret (Seine, actuellement Hauts-de-Seine) est une actrice et productrice de cinéma française. 

Delorme Danièle

Elle est la fille du peintre et affichiste André Girard. Elle a d'ailleurs créé et dirige la galerie An.Girard à Paris Site officiel de la galerie. Elle fut mariée à Daniel Gélin de 1945 à 1955, mariage dont est issu Xavier Gélin. Elle a ensuite été mariée à Yves Robert, de 1956 jusqu'à la mort de ce dernier. Ensemble ils ont créé la maison de production La Guéville qui a notamment produit La Guerre des boutons et Alexandre le bienheureux.

Elle a été présidente de la Commission d'avance sur recettes du Centre national de la cinématographie (CNC) en 1980 et 1981. Elle a également été présidente du Jury de la Caméra d'Or au Festival de Cannes 1988. Toujours en 1988, elle a fait partie de la commission des sages qui proposa la création du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en remplacement de la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL). Elle est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

Filmographie

  • 1942 : La Belle Aventure de Marc Allégret : Monique
  • 1944 : Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret : Bérénice
  • 1945 : Félicie Nanteuil de Marc Allégret : la camarade de Félicie
  • 1946 : Lunegarde de Marc Allégret
  • 1946 : Le Capitan de Robert Vernay
  • 1947 : Les jeux sont faits de Jean Delannoy : la noyée
  • 1948 : Impasse des Deux-Anges de Maurice Tourneur : Anne-Marie
  • 1948 : Croisière pour l'inconnu de Pierre Montazel
  • 1949 : La Cage aux filles de Maurice Cloche : Micheline
  • 1949 : Miquette et sa mère de Henri-Georges Clouzot : Miquette Grandier
  • 1949 : Gigi de Jacqueline Audry : Gigi
  • 1950 : Rendez-vous avec la chance d'Emil-Edwin Reinert : Michèle
  • 1950 : Minne, l'ingénue libertine de Jacqueline Audry : Minne
  • 1950 : Souvenirs perdus, film à sketches de Christian-Jaque, épisode Une cravate de fourrure : Danièle
  • 1950 : Agnès de rien de Pierre Billon : Agnès de Chaligny
  • 1951 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : Thérèse Ravenaz
  • 1951 : Traité de bave et d'éternité d'Isidore Isou : elle-même
  • 1952 : Les Dents longues de Daniel Gélin : Éva Commandeur
  • 1952 : La Jeune Folle d'Yves Allégret : Catherine
  • 1953 : Femmes de Paris de Jean Boyer : elle-même
  • 1953 : Le Guérisseur d'Yves Ciampi : Isabelle Dancey
  • 1953 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry : Louison Chabray
  • 1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi Nostri) d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot : Mara
  • 1954 : La Maison du souvenir (Casa Ricordi) de Carmine Gallone : Maria
  • 1954 : Huis clos de Jacqueline Audry : Florence, l'amie d'Inès
  • 1955 : Le Dossier noir d'André Cayatte : Yvonne Dutroit
  • 1956 : Mitsou de Jacqueline Audry : Mitsou
  • 1956 : Voici le temps des assassins de Julien Duvivier : Catherine
  • 1958 : Prisons de femmes de Maurice Cloche : Alice
  • 1958 : Chaque jour a son secret de Claude Boissol : Olga Lezcano
  • 1958 : Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois : Fantine
  • 1958 : Ni vu... Ni connu... d'Yves Robert : elle-même (caméo)
  • 1961 : Le Septième Juré de Georges Lautner : Geneviève Duval
  • 1962 : Cléo de 5 à 7 d'Agnès Varda : la vendeuse de fleurs
  • 1966 : Marie Soleil d'Antoine Bourseiller : Marie-Soleil
  • 1967 : Le Roi du Luxembourg court métrage de Daniel Leveugle
  • 1970 : Hoa-Binh de Raoul Coutard : une infirmière française
  • 1970 : Le Voyou de Claude Lelouch : Janine, la femme qui planque Simon
  • 1971 : Des Christs par milliers : Danièle
  • 1972 : Absences répétées de Guy Gilles : la mère de François
  • 1973 : Belle d'André Delvaux : Jeanne
  • 1974 : Touch Me Not de Douglas Fithian : Lilian
  • 1976 : Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert : Marthe Dorsay
  • 1977 : Nous irons tous au paradis d'Yves Robert : Marthe Dorsay
  • 1977 : La Barricade du point du jour de René Richon : la générale Eudes
  • 1982 : Qu'est-ce qui fait courir David ? d'Élie Chouraqui : Georges
  • 1982 : La Côte d'amour de Charlotte Dubreuil : Helle Waver
  • 1985 : Novembermond d'Alexandra von Grote : la mère de Ferial
  • 1990 : Bal perdu de Daniel Benoin : Maryse de Belloise
  • 1992 : Les Eaux dormantes de Jacques Tréfouël : Mme de Lespinière
  • 1995 : Sortez des rangs de Jean-Denis Robert : Madame Germaine
  • 2001 : La Vie sans secret de Walter Nions d'Hugo Gélin : la fleuriste

Télévision

  • 1954 : Maison de poupée, téléfilm de Claude Loursais
  • 1955 : Tu ne m'échapperas jamais, téléfilm de Marcel Bluwal
  • 1970 : À corps perdu, téléfilm d'Abder Isker : Lydia Deflandre
  • 1973 : Le Cauchemar de l'aube, téléfilm d'Abder Isker : Mme Naublin
  • 1979 : Une femme dans la ville, téléfilm de Joannick Desclers : Juliette Beauchamps
  • 1980 : La Naissance du jour, téléfilm de Jacques Demy : Colette
  • 1988 : L'Affaire Saint-Romans, téléfilm de Michel Wyn : Marguerite Lallier
  • 1990 : L'Ami Giono : le déserteur, téléfilm de Gérard Mordillat : la mère d'Alex
  • 1991 : La Grande Dune, téléfilm de Bernard Stora : Blanche
  • 1992 : Vacances au purgatoire, téléfilm de Marc Simenon
  • 1994-1999 : Madame le proviseur, série télévisée : Valentine Rougon

Productrice

  • 1961 : La Guerre des boutons d'Yves Robert
  • 1963 : Bébert et l'Omnibus d'Yves Robert
  • 1965 : Les Copains d'Yves Robert
  • 1968 : Alexandre le bienheureux d'Yves Robert
  • 1976 : Le Plein de super d'Alain Cavalier
  • 1979 : La Femme qui pleure de Jacques Doillon
  • 1979 : La Drôlesse de Jacques Doillon
  • 1979 : Martin et Léa d'Alain Cavalier
  • 1981 : Un étrange voyage d'Alain Cavalier
  • 1981 : La Fille prodigue de Jacques Doillon
  • 1982 : Qu'est-ce qui fait courir David ? d'Élie Chouraqui
  • 1988 : Fréquence meurtre d'Élisabeth Rappeneau
  • 1996 : Sortez des rangs de Jean-Denis Robert
  • 2002 : À l'abri des regards indiscrets de Ruben Alves et Hugo Gélin

Théâtre

  • 1946 : Bonne Chance Denis de Michel Duran, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Œuvre
  • 1947 : Virage dangereux de John Boynton Priestley, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de Paris
  • 1948 : Mademoiselle de et mise en scène Jacques Deval, Théâtre Saint-Georges
  • 1949 : Le Sourire de la Joconde d'Aldous Huxley, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Œuvre
  • 1951 : Colombe de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1952 : La Maison de poupée d'Henrik Ibsen, mise en scène Jean Mercure, Comédie Caumartin
  • 1954 : Colombe de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre des Célestins, Théâtre de l'Atelier
  • 1955 : Histoire de rire d'Armand Salacrou, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Saint-Georges
  • 1957 : Histoire de rire d'Armand Salacrou, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1958 : La Bagatelle de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1959 : La Bagatelle de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1960 : Histoire de rire d'Armand Salacrou, mise en scène Jean Meyer, Théâtre de la Madeleine
  • 1960 : Comme tu me veux de Luigi Pirandello, mise en scène Antoine Bourseiller, Studio des Champs-Elysées
  • 1961 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre
  • 1962 : Le Temps des cerises de Jean-Louis Roncoroni, mise en scène Yves Robert, Théâtre de l'Œuvre
  • 1962 : Mon Faust de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre
  • 1964 : Sainte Jeanne de George Bernard Shaw, mise en scène Pierre Franck, Théâtre Montparnasse
  • 1966 : Les Justes d'Albert Camus, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre
  • 1967 : Chaud et froid de Fernand Crommelynck, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre
  • 1967 : Crénom d'Eugène Ionesco, mise en scène Antoine Bourseiller
  • 1971 : Mon Faust de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de la Michodière
  • 1972 : Victor ou les Enfants au pouvoir de Roger Vitrac, mise en scène Jean Bouchaud, Comédie de Caen
  • 1974 : La Mandore de Romain Weingarten, mise en scène Daniel Benoin, Théâtre Daniel Sorano Vincennes
  • 1975 : La Visite et L'Abîme de Victor Haïm, mise en scène Jean-François Adam, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1975 : Kennedy's Children de Robert Patrick, mise en scène Antoine Bourseiller, Théâtre Récamier
  • 1976 : Kennedy's Children de Robert Patrick, mise en scène Antoine Bourseiller, Théâtre de Nice
  • 1986 : Amédée ou Comment s'en débarrasser d'Eugène Ionesco, mise en scène Étienne Bierry, Théâtre de Poche Montparnasse
  • 1992 : Les Parents terribles de Jean Cocteau, mise en scène Raymond Acquaviva
  • 1994 : Fête Foreign de Jean-Marie Besset, mise en scène Geneviève Mnich, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse

 


Liaisons secrètes

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Liaisons secrètes (Strangers When We Meet) est un film américain de Richard Quine sorti en 1960, avec Kirk Douglas et Kim Novak. Aux États-Unis dans les années 60, Maggie Gault est délaissée par son mari. Elle fait la connaissance de son voisin, Larry Coe et au fil des rencontres devient sa maîtresse.

Liaisons secrètesLiaisons secrètes

Fiche technique

  • Titre français : Liaisons secrètes
  • Titre original : Strangers When We Meet
  • Réalisation : Richard Quine
  • Production : Richard Quine
  • Scénario : Evan Hunter
  • Image : Charles Lang
  • Musique : George Duning
  • Son :
  • Montage : Charles Nelson
  • Pays : É.-U.
  • Durée : 117 minutes
  • Format : Couleur
  • Genre : Drame
  • Date de sortie : États-Unis : 29 juin 1960

Distribution

  • Kirk Douglas : Larry Coe
  • Kim Novak : Maggie Gault
  • Ernie Kovacs : Roger Altar
  • Barbara Rush : Eve Coe
  • Walter Matthau : Felix Anders
  • Virginia Bruce : Mrs. Wagner
  • Kent Smith : Stanley Baxter
  • Helen Gallagher : Betty Anders
  • John Bryant : Ken Gault
  • Roberta Shore : Linda Harder
  • Nancy Kovack : Marcia
  • Carol Douglas : Honey Blonde
  • Paul Picerni : Gerandi
  • Ernest Sarracino : Di Labbia
  • Harry Jackson : Bud Ramsey
  • Bart Patton : Hank
  • Robert Sampson : Bucky
  • Ray Ferrell : David Coe
  • Douglas Holmes : Peter Coe
  • Timmy Molina : Patrick Gault
  • Sue Ane Langdon : Daphne

Spartacus

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Spartacus est un film américain de Stanley Kubrick sorti en 1960 adapté du roman éponyme de Howard Fast. 73 av. J.-C. Spartacus est un esclave thrace que l'on fait travailler dans les mines de Libye. Il est remarqué et acheté par Lentulus Batiatus, propriétaire d'une école de gladiateurs à Capoue, où il est pris en charge par l'entraîneur Marcellus qui l'initie au métier de gladiateur. Il fait connaissance avec les autres esclaves, dont Draba le Noir et Crixus. Il est aussi intéressé par Varinia, une des esclaves que Marcellus donne parfois en récompense pour une nuit aux gladiateurs qui l'ont mérité. Crassus arrive bientôt à l'école de gladiateurs avec trois compagnons, deux femmes et un homme, et demande à Batiatus de faire combattre deux paires de gladiateurs jusqu'à la mort. Spartacus est sélectionné pour se battre contre Draba dans l'arène. Il est vaincu mais Draba refuse de le tuer et lance son trident vers la loge des spectateurs. Il s'élance ensuite pour monter sur l'estrade mais Crassus le tue d'un coup de dague. Écœurés de la mort de Draba, les gladiateurs égorgent Marcellus et se révoltent. Voyant qu'il ne viendra pas à bout de la rébellion, Batiatus se sauve en emmenant Varinia avec lui.

Au Sénat de Rome, le plébéien Sempronius Gracchus, adversaire déclaré de Crassus, fait voter une motion donnant à Marcus Glabrus, chef de la garnison de Rome et protégé de Crassus, le commandement d'une armée chargée de mater la révolte des esclaves qui se sont réfugiés sur les flancs du Vésuve. En attendant, César, allié de Gracchus, prend le commandement de la garnison de la ville. Au moment du départ de l'armée de Glabrus, Antoninus, un esclave poète de Crassus, s'évade et part rejoindre les révoltés. Ceux-ci taillent en pièces l'armée de Glabrus. Le but de Spartacus est de faire traverser l'Italie à ses hommes, jusqu'à la mer où il paiera les pirates ciliciens pour les faire embarquer sur leurs bateaux et les transporter le plus loin possible de Rome. Au début du voyage, il est rejoint par Varinia, qui a réussi sans trop de mal à se sortir des griffes de Batiatus. Ils deviennent amants et Varinia tombe bientôt enceinte de lui.

Quand les esclaves arrivent à la côte, le chef cilicien leur apprend qu'il ne pourra pas les embarquer car Crassus a payé leur flotte pour qu'elle appareille. Il offre seulement d'embarquer Spartacus, Varinia et quelques autres de ses officiers sur son bateau personnel mais Spartacus refuse et le fait jeter dehors du camp. Il s'apprête alors à affronter les armées romaines. À Rome, Crassus a promis d'écraser la rébellion à condition qu'il soit nommé dictateur, et le Sénat a accepté malgré les protestations de Gracchus. Les esclaves voient bientôt la menace se préciser. L'armée de Crassus arrive de Rome et elle est épaulée par celle de Pompée, qui arrive de Calabre, et celle de Lucullus, qui vient d'accoster à Brundisium.

L'armée esclave subit une défaite complète et Crixus est tué dans la bataille. Spartacus et Antoninus sont faits prisonniers. Sur le champ de bataille, Crassus trouve Varinia, qui vient d'accoucher, et la fait ramener à Rome. Il la convoitait depuis qu'il l'avait entrevue dans la maison de Batiatus à Capoue. Crassus promet aux captifs qu'ils ne seront pas punis s'ils leur livrent Spartacus. À sa grande surprise, tous déclarent : « Je suis Spartacus ! ». Le vainqueur les condamne à être crucifiés tout le long de la Voie Appienne jusqu'aux portes de Rome. Il ordonne qu'Antoninus et Spartacus, enchaînés l'un à l'autre, soient les derniers à être mis en croix.

Batiatus, ruiné par la révolte de ses gladiateurs, veut prendre sa revanche sur Crassus, qu'il accuse d'être la cause de son malheur. Il retourne à Rome et s'allie à Gracchus, maintenant disgracié. Celui-ci lui donne de l'argent pour enlever Varinia et l'emmener en Gaule où elle trouvera la liberté. Après leur départ, Gracchus se suicide. Pendant ce temps, Crassus à qui s'est rallié César est aux portes de Rome et ordonne à Spartacus et à Antoninus de se battre en duel jusqu'à la mort. Le vainqueur sera ensuite mis en croix. Spartacus remporte le combat et c'est lui qui est crucifié à proximité des murs de Rome. Le lendemain matin, Batiatus et Varinia sortent de la ville en empruntant la voie Appienne et aperçoivent Spartacus, encore mourant sur sa croix. Varinia lui montre son fils avant de s'éloigner dans le chariot avec son ancien maître.

Spartacus de Stanley KubrickSpartacus de Stanley Kubrick

Spartacus de Stanley Kubrick

Fiche technique

  • Titre : Spartacus
  • Réalisation : Stanley Kubrick
  • Réalisation des scènes du camp d'esclaves en Libye : Anthony Mann
  • Scénario : Dalton Trumbo, d’après le roman de Howard Fast
  • Conseiller historique et technique : Vittorio Nino Novarese
  • Direction artistique : Alexander Golitzen, Eric Orbom
  • Décors : Russell A. Gausman et Julia Heron
  • Costumes : Peruzzi, Valles et Bill Thomas pour les costumes de Jean Simmons
  • Maquillage : Bud Westmore
  • Coiffures : Larry Germain
  • Photographie : Russell Metty et Clifford Stine (vues additionnelles)
  • Son : Waldon O. Watson, Joe Lapis, Murray Spivack et Ronald Pierce
  • Montage : Robert Lawrence (image), Arnold Schwarzwald (son)
  • Musique : Alex North
  • Direction musicale : Alex North et Joseph Gershenson
  • Production : Kirk Douglas et Edward Lewis
  • Sociétés de production : Bryna Productions, Inc., et Universal Pictures Company, Inc.
  • Société de distribution : Universal Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Budget : 13 millions de $
  • Box-office : 60 000 000 de $
  • Format : Couleurs (Technicolor)
  • version d'origine : 35 mm (Super Technirama 70) - 2,35:1 - Son mono (Westrex Recording System)
  • version restaurée de 1991 : 70 mm - 2,20:1 - Stéréo 6 pistes
  • Genre : Film historique, péplum
  • Durée : 184 minutes, 197 minutes (Blu-ray)
  • Affiche pour la France : Yves Thos
  • Dates de sortie : États-Unis : 6 octobre 1960 (New York), 7 octobre 1960 (sortie nationale)
  • France : 15 septembre 1961, États-Unis : 21 avril 1991, (version restaurée, première à New York), France : septembre 2001, (version restaurée), Festival du cinéma américain de Deauville

Distribution

  • Kirk Douglas (VF : Roger Rudel) : Spartacus
  • Laurence Olivier (VF : Jean Davy, Gérard Rinaldi pour le supplément) : Crassus
  • Peter Ustinov (VF : Roger Carel) : Lentulus Batiatus
  • Jean Simmons (VF : Arlette Thomas) : Varinia
  • Tony Curtis (VF : Hubert Noël) : Antoninus
  • Charles Laughton (VF : Paul Bonifas) : Gracchus1
  • Woody Strode : Draba
  • John Ireland (VF : Raymond Loyer) : Crixus
  • Joanna Barnes (VF : Martine Sarcey) : Claudia
  • Peter Brocco (VF : Jean Berton) : Ramon
  • Nina Foch (V.F : Jacqueline Porel) : Helena Glabrus
  • John Gavin (VF : Roland Ménard) : Jules Cesar
  • Herbert Lom (VF : Serge Nadaud) : Tigranus
  • John Dall (VF : Jean Berger) : Glabrus
  • Charles McGraw (VF : Jean Clarieux) : Marcellus
  • Frederic Worlock : Laelius
  • Vic Perrin (VF : Paul-Émile Deiber) : le narrateur
  • Ted de Corsia (non crédité) : un légionnaire
  • Harold J. Stone (VF : William Sabatier) : David
  • Woody Strode : le gladiateur rétiaire
  • Paul Lambert
  • Robert J. Wilke : Le capitaine des gardes
  • Nicholas Dennis
  • John Hoyt

Acteurs non crédités

  • Harold Goodwin : Esclave
  • James Griffith : Otho

La Captive aux yeux clairs

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La Captive aux yeux clairs (The Big Sky) est un film américain de Howard Hawks, réalisé en 1952. Missouri, 1832. Jim Deakins se lie d'amitié avec Boone Caudill. En compagnie de l'oncle de ce dernier, ils se joignent à une expédition de trappeurs vers le Haut Missouri chez les Indiens Pieds-Noirs. Teal Eye, princesse indienne (Gazelle dans la version française), est présente à bord du Mandan, afin de rejoindre son peuple tout en facilitant les échanges commerciaux. Une rivalité amoureuse s'installe entre les deux hommes.

The Big Sky est le deuxième western de Howard Hawks. Quatre ans après La Rivière rouge (1948), épopée sur la Chisholm Trail et le convoyage des troupeaux du Texas, le réalisateur remonte le temps et le Missouri pour conter le périple du Mandan et de son équipage jusqu'au pieds des Rocheuses en pays Pieds-Noirs en 1832. Le film est l'histoire d'une amitié, mise en danger par l'intrusion féminine. C'est aussi un hymne à la nature, au rythme nonchalant, aussi languide que la rivière. La Rivière rouge et La Captive aux yeux clairs seront les deux westerns du cinéaste illustrant la conquête territoriale, investissant les « grands espaces », avant les variations chambristes de la trilogie constituée par Rio Bravo (1958), El Dorado (1967) et Rio Lobo, dernier film du réalisateur (1970).

Le film s' inspire assez librement du roman éponyme d' A. B. Guthrie, prix Pulitzer en 1947. Le film est une commande de Howard Hughes, le directeur de la RKO, troisième studio américain qui se trouve alors en difficulté. Le producteur veut réitérer la réussite de La Rivière rouge avec un nouveau fait historique de la conquête de l'ouest porté pour la première fois à l'écran. Si le film démarre très bien dans les salles, la RKO décide soudain d'en couper douze minutes pour pouvoir placer plus de séances. Une décision qui entraîne une défection du public et fait de The Big Sky un nouvel échec commercial qui précipite le déclin du studio.

La Captive aux yeux clairs de Howard HawksLa Captive aux yeux clairs de Howard Hawks

La Captive aux yeux clairs de Howard Hawks

Fiche technique

  • Titre original : The Big Sky
  • Réalisateur : Howard Hawks
  • Scénario : Alfred Bertram Guthrie (roman éponyme, 1947), Dudley Nichols (script)
  • Photographie : Russell Harlan (noir et blanc)
  • Direction artistique : Albert S. D'Agostino, Perry Ferguson
  • Décors de plateau : Darrell Silvera, William Stevens
  • Costumes : Dorothy Jeakins
  • Montage : Christian Nyby
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Durée : 121 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 6 août 1952, France : 9 octobre 1953

Distribution

  • Kirk Douglas (VF : Roger Rudel) : Jim Deakins
  • Dewey Martin (VF : Roland Ménard)  : Boone Caudill
  • Arthur Hunnicutt (VF : Camille Guérini)  : Zeb Calloway (Jeff Calloway en VF)
  • Elizabeth Threatt : Teal Eye (Gazelle en VF)
  • Buddy Baer : Romaine
  • Stephen Geray : Jourdonnais
  • Hank Worden : Poor Devil (« Pauvre Diable » en VF)
  • Jim Davis : Streak
  • Henri Letondal : Labadie
  • Robert Hunter : Chouquette
  • Don Beddoe (non crédité) : Maquignon

La Vallée des géants

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La Vallée des géants (The Big Trees) est un film américain réalisé par Felix E. Feist en 1952. En 1900, Jim Fallon, un bûcheron peu scrupuleux, décide avec l'appui de la loi de décimer toute une vallée d'arbres géants en Californie. Mais cette vallée est occupée par une colonie de Quakers, qui ne le voient pas du même œil.

La Vallée des géants de Felix FeistLa Vallée des géants de Felix Feist

La Vallée des géants de Felix Feist

Fiche technique

  • Titre : La Vallée des géants
  • Titre original : The Big Trees
  • Réalisateur : Felix Feist
  • Scénario : James R. Webb, John Twist
  • Production : Warner Bros. Pictures
  • Compositeur : Heinz Roemheld
  • Directeur de la photographie : Bert Glennon
  • Durée : 89 min
  • Genre : Drame
  • Date de sortie : États-Unis : 5 février 1952

Distribution

  • Kirk Douglas : Jim Fallon
  • Eve Miller : Alicia Chadwick
  • Patrice Wymore : Daisy Fisher/Dora Figg
  • Edgar Buchanan : Walter « Yukon » Burns
  • John Archer : Frenchy LeCroix
  • Alan Hale Jr. : Tiny
  • Roy Roberts : Juge Crenshaw
  • Charles Meredith : Elder Bixby
  • Harry Cording : Cleve Gregg
  • Ellen Corby : Sœur Blackburn

Acteurs non crédités

  • Lilian Bond : L'amie de Daisy
  • Lane Chandler : Frère Dorn

La Femme aux chimères

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La Femme aux chimères (Young Man with a Horn) est un film américain réalisé par Michael Curtiz, sorti en 1950. Pour Rick Martin, orphelin, abandonné à lui-même, la musique s'impose très tôt comme une véritable révélation autant qu'une planche de salut. Fasciné par le jazz, il fait un jour la connaissance d'un trompettiste noir, Art Hazzard, qui le prend sous son aile et fait de lui un virtuose...

 

La Femme aux chimères de Michael CurtizLa Femme aux chimères de Michael Curtiz

La Femme aux chimères de Michael Curtiz

Fiche technique

  • Titre original : Young Man with a Horn
  • Titre : La Femme aux chimères
  • Réalisation : Michael Curtiz
  • Scénario : Carl Foreman et Edmund H. North d'après un roman de Dorothy Baker
  • Direction artistique : Edward Carrere
  • Décorateur de plateau : William Wallace
  • Costumes : Milo Anderson
  • Photographie : Ted McCord
  • Montage : Alan Crosland Jr.
  • Musique : Ray Heindorf et Max Steiner
  • Production : Jerry Wald
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Son mono (RCA Sound System)
  • Genre : Drame
  • Durée : 112 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 9 février 1950, France : 4 août 1950

Distribution

  • Kirk Douglas : Rick Martin (V.F : Yves Furet)
  • Lauren Bacall : Amy North
  • Doris Day : Jo Jordan
  • Hoagy Carmichael : Smoke Willoughby
  • Juano Hernández : Art Hazzard
  • Jerome Cowan : Phil Morrison
  • Mary Beth Hughes : Margo Martin
  • Nestor Paiva : Louis Galba
  • Orley Lindgren : Rick Martin (enfant)
  • Walter Reed : Jack Chandler
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