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Fernandez de Kirchner Cristina

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Cristina Elisabet Fernández de Kirchner (née le 19 février 1953 à Ringuelet, La Plata) est l'actuelle présidente de la Nation argentine, élue dès le premier tour le 28 octobre 2007 avec 45,23 % des suffrages exprimés et réélue le 24 octobre 2011, également au premier tour, avec 53,96 % des voix. 

Fernandez de Kirchner Cristina

Avocate de profession, elle est investie le 10 décembre 2007, succédant à son mari Néstor Kirchner, qui meurt trois ans plus tard. Première dame du 25 mai 2003 au 10 décembre 2007, elle fut élue sénatrice de Buenos Aires en 2005 sur les listes du Front pour la victoire-Parti justicialiste (FPV-PJ; centre-gauche). Elle est la première femme à avoir été élue présidente de l'Argentine, et la deuxième à exercer cette fonction, après Isabel Perón, élue vice-présidente en 1973 et qui avait succédé l'année suivante à son mari, président, à sa mort en exercice.

Cristina Fernández étudie à l’École des sciences légales et sociales de l’université de La Plata (dans la province de Buenos Aires) et obtient le diplôme d’avocate, en 1979. Militant dans la Jeunesse universitaire péroniste, elle y rencontre Néstor Kirchner, avec qui elle se marie le 9 mars 1975. Suite au coup d’État de mars 1976, le couple décide de s’installer à El Calafate, en Patagonie (province de Santa Cruz), afin d’échapper à la répression. Ils y ouvrent une étude juridique. Deux enfants vont agrandir la famille : Máximo et Florencia. Après le retour de la démocratie, Cristina Fernández de Kirchner est élue députée de l’Assemblée de Santa Cruz en 1989 et réélue en 1993. Deux ans plus tard, elle est élue sénatrice fédérale dans la circonscription de Santa Cruz, puis, en 1997, députée fédérale, avant de revenir au Sénat en 2001. En 2003, elle devient Première dame de la Nation argentine, son époux Néstor Kirchner ayant remporté l'élection présidentielle sur la liste du Front pour la victoire-Parti justicialiste (FPV-PJ). Aux élections législatives de 2005, la première dame est élue sénatrice, dans la province de Buenos Aires, avec plus de 26 % de suffrages que sa rivale péroniste Hilda González, épouse du prédécesseur de Kirchner à la tête de l’État, Eduardo Duhalde.

Le 2 juillet 2007, Alberto Fernández, chef de cabinet du président, annonce le lancement officiel de la candidate du Front pour la victoire, Cristina Kirchner, au cours d'un grand meeting électoral à La Plata. Sans surprise, le 28 octobre 2007, en obtenant 44,70 % des voix face à l'ex-députée radicale Elisa Carrio (qui représente la coalition civique, de centre-gauche et qui recueille quelque 23 % des suffrages exprimés), elle est élue dès le premier tour de l'élection présidentielle2. Son co-listier Julio Cobos, dissident de l'Union civique radicale (UCR), devient vice-président. Par ailleurs, le Front pour la victoire obtient la majorité dans les deux Chambres en profitant des élections partielles qui se tiennent le même jour.

Tout en maintenant sept ministres de Néstor Kirchner, Cristina innove dans la composition du gouvernement, qui compte douze ministres, en créant un ministère de la Science, de la Technologie et de l'Innovation productive, attribué au biochimiste Lino Barañao. Suite à la crise économique mondiale, elle créé aussi, en novembre 2008, un ministère de la Production, détaché du ministère de l'Economie, et l'attribue à l'économiste Débora Giorgi, qui avait été secrétaire d'État du gouvernement radical de Fernando de la Rúa (1999-2001). Enfin, elle opère un remaniement ministériel suite au recul du Front pour la victoire, lors des élections générales partielles de juin 2009, et transforme alors le secrétariat à l'Agriculture, qui dépendait auparavant du ministère de l'Economie, en département ministériel à part entière.

Dès le début de son mandat, elle entre en conflit avec le Vatican au sujet d'une dépénalisation de l'avortement4 et de la création de nouveaux diocèses en Patagonie, que Cristina Kirchner acceptait à condition que l'Église y rattache nominalement les Malouines, territoire britannique, ce qui a été refusé par le Pape. Cristina Kirchner signe un accord de coopération en matière de nucléaire avec le Brésil, poursuivant la politique de relance du programme nucléaire argentin initiée en 2006 par Néstor Kirchner. Cette politique énergétique va de pair avec un plan de réduction des dépenses énergétiques; plusieurs travaux sont prévus à la centrale hydroélectrique de Yacyretá, partagée avec le Paraguay, et des appels d'offres ont été lancés pour la construction de centrales fonctionnant à l'énergie renouvelable, pour une valeur énergétique de 1 500 MW.

Elle continue aussi, avec succès, les négociations avec Cuba afin de permettre à la docteur Hilda Molina (es) de rendre visite à son fils en Argentine, et joue aussi le rôle d'intermédiaire entre le gouvernement d'Uribe et les FARC colombiens. En revanche, les négociations avec le gouvernement uruguayien de Tabaré Vázquez (coalition gouvernementale de gauche) concernant la dite « guerre du papier » n'avancent guère, mais s'améliorent après l'élection, fin 2009, de José Mujica. Par ailleurs, elle s'oppose fermement, comme l'ensemble des pays du Mercosur ainsi que l'Espagne, au coup d'État de juin 2009 au Honduras, et refuse de reconnaître les élections tenues alors qu'un accord préalable prévoyant le retour de Manuel Zelaya au pouvoir avait été renié par les autorités putschistes.

Enfin, elle réclame lors du sommet du Mercosur du 24 juillet 2009 la levée des brevets sur les vaccins contre la grippe H1N1, affirmant que le Brésil et l'Argentine sont d'ores et déjà prêts à les produire tandis que les laboratoires détenteurs des brevets n'ont pas la capacité d'approvisionner les pays du Mercosur. Les chefs d'État du « Mercosur amplifié » (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Venezuela, Bolivie et Chili) adoptent le même jour une déclaration à cet effet, qui exige l'adoption des mesures (plus ou moins) prévues par l'ADPIC afin de « flexibiliser » les règles sur les brevets en cas de pandémie. Avec son homologue brésilien Lula, elle obtient que la déclaration du G20 de Londres (avril 2009) concernant la crise économique mondiale ne fasse pas référence à la « flexibilité du marché du travail », invoquant les conséquences négatives de celle-ci dans ces pays dans le passé, puis que l'Organisation internationale du travail (OIT) soit présente au sommet du G20 de Pittsburg (septembre 2009).

Inauguration de la XVIe Conférence interaméricaine des ministres du Travail (CIMT) de l'OEA, à Buenos Aires en 2009. De gauche à droite : Jorge Taiana (ministre des Relations extérieures de l'Argentine), Cristina Kirchner, Carlos Tomada (ministre argentin des Relations laboriales) et Juan Somavía (directeur général de l'Organisation internationale du travail). Sous l'effet de la crise mondiale, la croissance passe de 8,8 % en 2007 à 6,8 % en 2008. Bien que populaire, le Front pour la victoire a perdu la majorité parlementaire lors des élections générales et partielles du 28 juin 2009. Invoquant l'urgence de répondre à la crise, Kirchner avait décidé en mars 2009 de convoquer des élections anticipées. Par ailleurs, le vice-président Julio Cobos, qui faisait partie des Radicales K (groupe dissident de l'UCR exclu pour son appui au Front pour la victoire), vota contre le projet de loi du gouvernement concernant l'agriculture : une partie des Radicales K, menés par Cobos, a ainsi rejoint l'opposition, conduisant ainsi à une situation inédite de cohabitation au sein même de l'exécutif.

Kirchner tente alors, en mars 2008, d'augmenter les taxes à l'exportation sur le soja et le tournesol de 35 à 45 %13, ce qui suscite un conflit avec les organisations patronales du secteur agricole (es) (avec de grandes manifestations) qui dure jusqu'en juillet 2008 et affecte lourdement sa popularité13. Le soja, à plus de 90 % transgénique en Argentine, et ses produits dérivés représentent 36 % des exportations argentines, l'Argentine étant elle-même 3e exportatrice mondiale de soja. Finalement, le conflit, qui voit une bonne partie de l'Union civique radicale (UCR) et de la Coalition civique (opposition de centre-gauche) soutenir les organisations patronales, conduit à la démission du ministre de l'Économie Martín Lousteau, remplacé dès lors par Carlos Rafael Fernández, lequel démissionne également suite à la défaite électorale du Front pour la Victoire (coalition péroniste) lors des élections générales partielles du 28 juin 2009.

Par ailleurs, le gouvernement met en place un programme de grands travaux (21 000 millions de dollars) destinés à relancer l'économie, ainsi qu'un programme de prêts à faibles intérêts pour soutenir la consommation. Celui-ci est appuyé par les principaux syndicats du pays (notamment la CGT et la CTA), les organisations patronales industrielles comme l'Union industrielle argentine (UNI) et les coopératives rurales (CONINAGRO), mais critiqué par les organisations patronales rurales comme la Société rurale argentine (SRA) et la Fédération agraire argentine (FAA). Le FMI a quant à lui refusé d'inclure l'Argentine dans son plan anti-crise, en alléguant ses « antécédents négatifs » (la crise de 2001-2002, largement provoquée par les décisions du FMI lui-même).

Le Congrès approuve le 3 septembre 2008 le plan de recapitalisation et de nationalisation des compagnies aériennes Aerolíneas Argentinas (exproprié suite à une décision judiciaire argentine à la firme espagnole Marsans) et Austral Líneas Aéreas (loi no  26 412), privatisées sous la présidence de Carlos Menem. Enfin, la firme d'aviation militaire (FMA), également privatisée sous Menem et devenue filiale de Lockheed Martin, fut nationalisée en mai 2009 avec un large appui de la Chambre des députés (152 voix pour, une contre, 21 abstentions). Lockheed devrait être indemnisé à hauteur de 27 millions de dollars. Par ailleurs, la présidente Fernández de Kirchner met en place en octobre 2009 l'allocation universelle pour enfant, un système d'allocations familiales destinées aux familles de chômeurs ou travaillant au noir et ne recevant aucune autre aide. D'un montant de 180 pesos, augmenté en octobre 2010 à 220 pesos, ces allocations sont versées pour environ 3,6 millions d'enfants. De façon générale, la politique sociale de Kirchner permet de faire baisser le taux de pauvreté de 26 à 22 % en 2010, sortant ainsi de la misère entre 1,4 et 1,8 million de personnes.

Kirchner annonce en 2008 un plan de nationalisation des fonds de pension privés, qui détenaient entre 2412 et 28 milliards de dollars19, afin de mettre les retraites à l'abri des remous des marchés financiers globaux. Ces fonds de pension, gérés par l'Administrateur du Fonds de pension (AFP) (es), avaient été créés en 1993 par le gouvernement Menem. Le projet de loi, qui a établi le Sistema Integrado Previsional Argentino (SIPA) est voté le 20 novembre 2008 avec l'appui de secteurs de l'opposition (dont le PS et l'ex-sénateur de l'ARI José Martínez20,21), tandis que la Coalition civique, l'UCR et la droite (Propuesta Republicana) votent contre 20 (162 députés pour, 75 contre; 46 sénateurs pour; 18 contre 19). Cela suscite une baisse immédiate de la Bourse d'Argentine et d'Espagne ainsi qu'une fuite des capitaux19. Le monde diplomatique présente l'opération comme le rétablissement d'un système de retraites par répartition. Néanmoins selon la loi l'argent ainsi contrôlé par l'État ne peut être utilisé que pour payer les retraites, tandis qu'une commission bilatérale et un conseil, composés de chefs d’entreprise, de salariés, de retraités, de fonctionnaires, de banquiers et d'élus sont mis en place pour l'administrer. Par ailleurs, le nouveau système instaure l'égalité des pensions entre hommes et femmes, ce qui mécaniquement favorise les femmes du fait de leur espérance de vie plus longue (et donc défavorise les hommes).

En matière de droit du travail, le gouvernement conclut aussi de nombreuses conventions collectives (plus que les années précédentes), concernant les salaires mais améliorant aussi les conditions de travail (création de comités d'hygiène et de sécurité ; décret no  1694-2009, augmentant les indemnisations d'accidents du travail22, qui avaient été plafonnées sous Menem). Enfin, Kirchner a continué le Plan Patria Grande mis en place en 2006 par son prédécesseur, qui vise la régularisation des sans-papiers provenant du « Mercosur amplifié » : plus de 144 000 sans-papiers (majoritairement du Paraguay — plus d'un tiers —, de la Bolivie — environ un quart — et du Pérou, mais aussi plus de 4 000 Américains) ont ainsi été régularisés, faisant un total de plus de 700 000 régularisations depuis 200626. Seules 40 personnes ont été expulsées en 2008, presque toutes ayant été impliquées dans des trafics de stupéfiants (nonobstant les refoulements à la frontière). Le gouvernement pénalise le travail au noir en condamnant les patrons, mais s'évertue à faciliter la situation des employés sans-papiers.

La ministre de la Défense Nilda Garré impulse la réforme du droit militaire, abrogeant le Code de justice militaire qui permettait aux militaires d’être jugés par des juridictions spéciales, ainsi que, dans le même temps, la peine de mort, qui avait été abrogée en 1984 pour les délits communs mais demeurait en vigueur pour plus de 50 cas différents ; un délit pénal de harcèlement sexuel est ajouté, les soldats étant désormais jugés par les juridictions de droit commun (sauf en temps de guerre). Le projet de loi fut approuvé, en 2008, à l’unanimité des sénateurs présents (60 voix pour). Par ailleurs, Kirchner continue les gestes symboliques initiés par son mari concernant la réhabilitation de la gauche argentine et la critique de l'extrême-droite, en inaugurant ainsi en novembre 2008 le buste du président Héctor Cámpora (mai-juillet 1973) à la Casa Rosada.

En décembre 2008, elle se déclare scandalisée par l'arrêt de la Cour de cassation qui avait ordonné la libération de 21 militaires accusés de crimes contre l'humanité commis sous la dictature militaire (1976-1983), dont le général et ex-ministre Díaz Bessone, l'amiral Jorge Acosta et le capitaine Alfredo Astiz, au motif que la détention provisoire avait excédé une durée de trois ans. Ce faisant, elle rejoignait le sentiment des organisations de défense des droits de l'homme. Finalement, le secrétaire aux Droits de l'homme Eduardo Luis Duhalde a sollicité le Conseil de la magistrature pour qu'il initie une procédure de destitution des magistrats ayant voté cet arrêt (en particulier les destitutions de Guillermo Yacobucci et de Luis García), tandis que le procureur Raúl Pleé faisait un appel suspensif de la décision. La décision judiciaire ne couvre de toute façon pas l'ensemble des affaires concernant les militaires (mais seulement le procès de l'ESMA) qui demeurent donc en détention.

Début janvier 2010, Cristina Fernández de Kirchner signe le décret no  4-2010 avec les ministres de la Justice et de la Défense, Julio Alak et Nilda Garré qui déclassifie l'ensemble des archives de la dictature militaire (1976-1983) (à l'exception de ceux concernant la guerre des Malouines et tout conflit interétatique), permettant leur utilisation par les magistrats; le décret pourrait couvrir des violations des droits de l'homme commises par la suite, et, peut-être, avant. Cela a notamment permis à la justice d'obtenir les noms des membres du Bataillon d'Intelligence 601, l'un des fers-de-lance du terrorisme d'État et de son extension à toute l'Amérique via l'Opération Charly. Elle avait déjà créé, par un décret du 16 décembre 2003, les Archives nationales de la Mémoire chargées de recueillir les données concernant la dictature. Par ailleurs, elle crée une commission d'enquête sur les circonstances de la vente forcée de Papel Prensa, une papeterie cédée après le coup d'Etat à trois journaux argentins, Clarín, La Nación et La Razón.

Cristina Kirchner avec le secrétaire aux Médias, Enrique Albistur, le président du Comité fédéral de radiodiffusion, Gabriel Mariotto et quelques représentants de la Coalition pour une radiodiffusion démocratique. Kirchner fait également approuver par le Congrès une loi importante concernant les médias, le cadre juridique pré-existant datant du général Videla. Une partie de l'opposition ayant demandé que le projet de loi, qualifié de « petite révolution médiatique » par Reporters sans frontières (RSF), ne soit examiné qu'après les élections de juin 2009, celui-ci est présenté en août et promulgué en octobre 2009.

Par ailleurs, un projet de loi, approuvé par le Sénat le 18 novembre 2009, dépénalise les délits de calomnie et d'injure publique lorsqu'il s'agit d'intérêts publics (elle considère ainsi qu'il ne peut y avoir de tel délit dès lors que les propos concernent des affaires d'intérêt public, allant plus loin que la doctrine de mauvaise foi retenue par la jurisprudence, qui obligeait à faire la preuve que le prévenu avait sciemment tenté de porter atteinte à la réputation d'autrui). Cette initiative en faveur de la liberté d'expression, et qui met fin à un vieux serpent de mer de la politique argentine, a reçu les félicitations du Comité pour la protection des journalistes, une ONG basée à New York, et de RSF. La France elle-même récompense le Centre d'études légales et sociales (CELS) d'Horacio Verbitsky d'un Prix des droits de l'homme pour avoir œuvré en faveur de cette réforme.

La loi no  26 522 sur les médias déclare les radiofréquences des biens publics, pouvant être accordés pour des concessions de dix ans (renouvelables) suite à des appels d'offres. L'audiovisuel est lui-même qualifié d'« intérêt public », c'est-à-dire qu'il ne constitue pas un service public, étant mis en œuvre par des institutions non gouvernementales, mais les concessions sont librement accordées, au lieu d'être vendues (ou louées). La loi distingue entre médias associatifs (auxquels un tiers de l'espace audiovisuel est réservé), médias à but lucratifs et médias publics; limite la constitution d'oligopoles et prévoit des mesures d'appui aux médias associatifs des peuples autochtones. Par ailleurs elle impose des seuils de diffusion minimaux de 70 % de production nationale, 30 % de musique nationale et 50 % de musique produite par des indépendants, régulant aussi la publicité. Une Autorité fédérale des Services de la Communication audiovisuelle  est chargée de l'application de la loi, remplaçant le Comité fédéral de Radiodifusión, dans lequel l'armée avait une influence importante (depuis Raúl Alfonsín, ce Comité avait cependant été suspendu sans être abrogé). Enfin, elle prévoit l'arrêt de la télévision analogique.

Le projet est adopté par la Chambre des députés en septembre 2009, avec 147 voix pour, 4 contre et une abstention — l'opposition (Union civique radicale, Coordination civique, Propuesta Republicana et le « péronisme dissident », de droite, c'est-à-dire le duhaldisme, le félipisme et Francisco De Narváez) s'est absentée (ou a voté contre au Sénat). Mais ce projet était soutenu par la majorité (Front pour la victoire-Parti justicialiste) et plusieurs groupes de l'opposition, dont le Parti socialiste (à une exception près) et divers partis de gauche. Au niveau de la société civile, les principaux syndicats et les ONG ont défendu le projet, tandis que les grands groupes de médias tels Clarín (qui détentait 264 licences de diffusion34) et le grupo Uno s'y sont opposés, ainsi que l'ADEPA (Association des entreprises audiovisuelles).

Les relations avec la PDG de Clarín, Ernestina Herrera de Noble, sont également tendues pour d'autres raisons : Cristina Kirchner s'est en effet prononcée en faveur d'une loi qui rendrait les tests ADN obligatoires lorsqu'il en va d'affaires liées aux crimes contre l'humanité. Or, les Grands-mères de la Place de mai ont demandé à la justice de contraindre les deux enfants de la PDG à délivrer leur ADN à la justice, soupçonnant qu'il s'agisse de bébés kidnappés sous la dictature. La présidente Cristina Kirchner reçoit en mars 2008 le président de la Banque centrale argentine Martín Redrado, qui l'informe que les réserves de la BCA s'élèvent à 50 milliards de dollars.

En janvier 2010, son vice-président, Julio Cobos, déclare sa candidature à l'élection présidentielle de 2010, se posant (à l'instar de Duhalde) comme rival et adversaire de Kirchner, tandis que celle-ci destitua le 7 janvier 2010 le président de la Banque centrale argentine, Martín Redrado, de ses fonctions, suite à un conflit concernant l'usage de fonds pour rembourser la dette publique. Kirchner avait créé, le 14 décembre 2009, le Fondo del Bicentenario (es) (qui devait être doté de plus de 6,5 milliards de dollars) par un décret-loi, destiné à payer les intérêts de la dette, mais Redrado se refusait à alimenter le fonds.

Kirchner ouvre alors des poursuites contre Redrado, l'accusant d'insoumission, notamment dans son refus d'accepter la création du Fondo del Bicentenario para el Desendeudamiento y la Estabilidad (Fonds du bicentenaire pour le désendettement et la stabilité). Cependant, la juge fédérale María José Sarmiento maintient Redrado à son poste, et le 12 janvier, le ministre de l'Économie Amado Boudou annonce qu'un juge américain avait saisi aux États-Unis des réserves de la Banque centrale argentine, d'un montant de 1,7 million de dollars (1,17 million d'euros) ; le père de la juge est l'ex-colonel Luis Alberto Sarmiento, inculpé depuis 2006 pour crimes contre l'humanité commis sous la dictature.

La démission de Redrado est demandée tant par le FPV que par l'opposition, et celui-ci finit par la donner le 29 janvier 2010, quelques jours avant que la Commission bilatérale ne donne son avis final. Un nouveau décret DNU, no  298-2010, est promulgué le 1er mars 2010, permettant l'usage des fonds de la Banque centrale pour le remboursement de la dette mais, cette fois-ci, limitée aux créditeurs privés. Le 15 juillet 2010, la présidente Cristina Kirchner a signé le décret de promulgation de la loi 26.618 (loi du « Matrimonio Igualitario »), qui établit le droit égal au mariage, en Argentine : cette loi autorise le mariage homosexuel, l'Argentine devenant ainsi le premier pays à autoriser le mariage homosexuel en Amérique latine et le dixième au monde à le faire sur tout son territoire après les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne, le Canada, l'Afrique du Sud, la Norvège, la Suède, le Portugal et l'Islande.

Depuis 2008, le couple Kirchner est impliqué par les médias dans l'affaire Guido Antonini Wilson : un entrepreneur vénézuélien aurait introduit 800 000 dollars à l'instigation du gouvernement du président Chavez pour financer la campagne présidentielle de Cristina Kirchner. La dénonciation venait du FBI et d'un procureur des États-Unis, ce qui a conduit Chavez et Kirchner à accuser l'administration Bush de s'engager contre la gauche latino-américaine. L'affaire n'a pas vraiment été éclaircie : l'Argentine a demandé l'extradition de Wilson, détenu aux États-Unis, mais celui-ci a accepté de collaborer avec le FBI, et plusieurs agents étrangers ont été accusés aux États-Unis d'être des agents du Venezuela.

L'année 2011 est influencée par l'élection générale qui a lieu en octobre. L'organisation de jeunesse Cámpora augmente son influence au sein du gouvernement, où elle entre en compétition avec les structures traditionnelles du Parti justicialiste et de la Confédération générale du travail de la République argentine pour obtenir les postes de bureaux et les candidatures. Cristina Fernández soutient Daniel Filmus comme candidat à la mairie de Buenos Aires. Néanmoins, elle ne précise pas si elle va briguer un second mandat présidentiel, avant de l'annoncer enfin le 21 juin 2011. Quelques jours plus tard, elle annonce qu'Amado Boudou serait son vice-président pour cette candidature. Elle choisit personnellement la plupart des candidats à la députation, favorisant les membres de la Campora.

Cristina Fernandez rentre en conflit avec le Brésil, au sujet d'un désaccord sur les quotas commerciaux, et avec les États-Unis, après avoir fait saisir un avion de l'armée américaine. Elle est réélue, pour quatre ans, le 23 octobre 2011, dès le premier tour de la présidentielle, avec 53,96 % des voix. Elle entame son second mandat le 10 décembre suivant. Le 27 décembre 2011, son porte-parole, Alfredo Scoccimarro, annonce à la presse que Cristina Kirchner est atteinte d'un cancer de la thyroïde, sans métastases, détecté le 22 décembre, et qu'elle va être opérée dès le 4 janvier; ajoutant que, durant ses 20 jours prévus de convalescence, le vice-président Amado Boudou la remplacera à la présidence. Le 7 janvier 2012, on apprend finalement qu'elle n'est pas atteinte d'un cancer, la présence de cellules cancérigènes ayant été écartée au cours de l'opération.


Rousseff Dilma

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Dilma Vana Rousseff, née le 14 décembre 1947 à Belo Horizonte (Brésil), est une économiste et femme d'État brésilienne.

Rousseff Dilma

Chef de cabinet (Ministra da Casa-Civil) du président Luiz Inácio Lula da Silva à partir de 2005, elle est la candidate du Parti des travailleurs à l'élection présidentielle brésilienne de 2010, qu'elle remporte au second tour de scrutin, le 31 octobre, face au candidat social-démocrate José Serra. Elle est investie dans ses fonctions de présidente de la République fédérative du Brésil le 1er janvier 2011. C'est la première femme élue à ce poste. Dilma Rousseff est la fille de Dilma Jane Silva et de l'avocat et homme d'affaires bulgare Pedro Rousseff, sympathisant du mouvement communiste bulgare, qui a émigré en France en 1929, où il vécut jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. C'est pour cette raison que le nom de famille est transcrit à la française. Il s'installa ensuite en Argentine en 1944, et peu après au Brésil, où il épousa Dilma Jane da Silva avec qui il eut trois enfants : Igor, Dilma et Zana.

Lors de sa campagne présidentielle en 2010 elle laissa entendre, devant la Confédération israélite du Brésil, que sa grand-mère maternelle était, d'après elle, juive. Pendant la dictature militaire, Dilma Rousseff a intégré le commando de libération nationale, mouvement de résistance, devenu plus tard le VAR-Palmares. Arrêtée en 1970, elle est torturée pendant vingt-deux jours, puis condamnée par un tribunal militaire et détenue durant trois ans, jusqu'en 1973. Bien plus tard, en 2011, alors qu'elle est devenue présidente du Brésil, il lui sera reproché par un sénateur de l'opposition (Agripino Maia) d'avoir menti sous la torture, ledit sénateur s'inquiétant de ce qu'elle mente à nouveau devant le sénat. À l'époque de sa détention, elle a été surnommée la Jeanne d'Arc de la guérilla, en raison de son importance idéologique dans le mouvement. En décembre 2006, elle a obtenu une indemnisation.

À la fin des années 1970, elle a épousé un autre membre du mouvement guérillero, Carlos Franklin Paixão de Araújo, avec qui elle a eu une fille unique, et s'est installée avec lui dans l'État du Rio Grande do Sul. En 1977, elle a obtenu un diplôme de l'École de sciences économiques de l'université fédérale du Rio Grande do Sul. À la même époque, elle participait à la restructuration du Parti démocratique travailliste (PDT). Durant le gouvernement d'Alceu Collares en Rio Grande do Sul, entre 1991 et 1995, elle fut nommée secrétaire d'État à l'Énergie. Elle rejoint le parti des travailleurs (PT) en 2000. En janvier 2003, le président Luiz Inácio Lula da Silva nomma Dilma Rousseff Ministre de l'Énergie, poste qu'elle occupa durant deux ans jusqu'en juin 2005, où elle fut nommée chef de cabinet (« Ministra da Casa-Civil », en portugais), après la démission de son prédécesseur à ce poste, José Dirceu, accusé de corruption. Des scandales de même nature ayant touché plusieurs dirigeants du PT, elle devient alors la dauphine de Lula.

Dilma Rousseff est aussi présidente du conseil de direction de l'entreprise d'État pétrolière Petrobras. Le 26 avril 2009, elle a annoncé qu'on lui avait diagnostiqué un cancer lymphatique et qu'elle devrait se soumettre à un traitement de chimiothérapie, et a indiqué que la probabilité de guérison était élevée. En septembre 2010, elle est la « candidate de Lula » pour l'élection présidentielle. Totalement « relookée » à cette occasion, elle dit avoir eu recours à la chirurgie esthétique pour « adoucir ses traits ». Elle obtient 46,9 % des voix au premier tour et est contrainte à un second tour. Le 31 octobre 2010, lors du second tour, elle arrive largement en tête des suffrages devant son rival social-démocrate José Serra, ancien gouverneur de l'État de São Paulo. Elle a bénéficié de l'énorme popularité du président Luiz Inacio Lula da Silva qui l'a soutenue pendant toute la campagne et du succès de sa politique qui a sorti de la pauvreté 29 millions de Brésiliens avec une économie florissante. Au second tour, elle recueille 56 % des voix et devient donc la première femme élue à la présidence fédérale du Brésil6. Avec 56,05 %, soit 55 724 713 millions de votes, elle est la femme qui a reçu le plus grand nombre de suffrage au monde.

Son investiture a lieu le 1er janvier 2011. Elle succède ainsi au président Lula qui lui passe l'écharpe présidentielle, devant les députés et les sénateurs, à Brasilia. La première année de son mandat est notamment marquée par plusieurs scandales, en particulier de corruption, qui conduisent quatre membres de son gouvernement à démissionner entre mai et août 20118, dont le ministre de l'environnement pour avoir refusé de donner son aval au projet de construction du barrage de Belo Monte, contre la volonté de Dilma Rousseff. Elle est très critiquée par de nombreuses associations écologistes et par les Amérindiens, dont le Chef Raoni, depuis qu'elle a accepté la construction de ce groupe de barrages alors même qu'aucun projet de conservation de la forêt amazonienne ni des peuples y vivant n'est à l'ordre du jour. En 2011 et 2012, Forbes la classe au troisième rang de la liste des femmes les plus puissantes du monde. Elle occupe en 2013 le deuxième rang.

Elle doit faire face à un important mouvement protestataire en 2013 ainsi qu'à une situation économique en berne, la croissance du pays se retrouvant à 2 % en 2013, contre 7,5 % en 2011, ainsi qu'à une baisse du real face au dollar. Elle devient de plus en plus contestée par son peuple en raison du chômage, de la pauvreté et de l'écart croissant entre les classes aisées et les classes populaires. En 2014, son gouvernement dépense 11 milliards d'euros pour héberger la 20e édition de la Coupe du monde de football, alors qu'environ 1 millions de Brésiliens vivent dans la rue ; ces actions entraînent l'indignation du contribuable, et elle doit donc faire face à des manifestations à travers tout le pays. Lors de la compétition, au stade Maracanã, elle se fait huer à chacune de ses apparitions.

Somoza Debayle Anastasio

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Anastasio Somoza Debayle (1925 - 1980) est un homme politique nicaraguayen. Il fut Président du Nicaragua entre 1967 et 1972, puis entre 1974 et 1979. 
 

Somoza Debayle Anastasio

En tant que chef de la Garde nationale, il exerça de facto le pouvoir dans la période intérimaire. Ce fut le dernier membre de la famille Somoza, une dynastie de dictateurs depuis 1936. Il succéda à son père et à son frère. Anastasio Somoza Debayle, surnommé Tachito, est né le 5 décembre 1925. C'est le second fils de Anastasio Somoza García (surnommé Tacho), président du Nicaragua depuis 1936. Étant le plus jeune des Somoza, il fut envoyé en Floride étudier et à Long Island. Il sortit diplômé de l'Académie militaire de West Point en 1946. L'année suivante, il fut nommé par son père chef de la Garde nationale, l'organe répressif et le soutien du régime somoziste.

Après l'assassinat de son père en 1956, le fils aîné, Luis Somoza Debayle, accéda à la présidence. En 1967, peu après la mort de ce dernier, Anastasio Somoza fut élu président. Il dut abandonner son poste en 1972, une loi interdisant deux mandats consécutifs. En décembre 1972, un tremblement de terre dévasta la capitale du pays, Managua, faisant plus de dix mille morts, et détruisant la majorité de la ville. La loi martiale fut promulguée et Somoza, en tant que chef de la garde nationale, devint de facto l'homme fort du pays. Il fut prouvé par la suite que le clan Somoza fit main basse sur la majorité de l'aide internationale reçue après le tremblement de terre. Malgré tout, Somoza fut réélu président lors des élections de 1974, sa volonté de se maintenir au sein d'un pouvoir répressif lui fit perdre l'appui d'anciens soutiens : l'oligarchie, les États-Unis et l'Église catholique romaine qui commencèrent alors à s'opposer à son pouvoir.

À la fin des années 1970, des groupes défenseurs des droits de l'homme dénoncèrent les violations aux droits humains commis par son gouvernement. Le 5 juillet 1978, la bourgeoisie antisomoziste fonde le Front élargi d’opposition (FAO) et propose l’installation d’un gouvernement provisoire et la tenue d’élections. De septembre 1978 jusqu'à son éviction le 17 juillet 1979, une guerre civile fit rage entre le Front sandiniste de libération nationale de gauche qui s'empara des principales villes du pays et les forces fidèles à Somoza et son fils Anastasio Somoza Portocarrero dont la Garde nationale et l'armée qui utilisa l'artillerie et l'aviation pour tenter de mater l'insurrection. Le bilan est estimé à 40 000 morts liés directement au conflit .

À l'aube du 17 juillet 1979, Anastasio Somoza Debayle démissionne et les Somoza fuient à Miami mettant ainsi fin au régime somoziste. Peu de temps après, il obtient l'asile au Paraguay avec l'aide du dictateur Alfredo Stroessner. Il est assassiné le 17 septembre 1980 à Asunción quand sa voiture est détruite au lance-roquette par un commando nicaraguayen, auquel participa le guérillero argentin de l'ERP Enrique Gorriarán Merlo. Edén Pastora Gómez alors ministre de l'Intérieur du gouvernement sandiniste revendiqua en 1998 la paternité de cette attaque, attribuée à l'époque à des éléments indépendants argentins. Il était l'époux de Hope Portocarrero. Ils se séparent à la fin des années 1970.

 

Entwistle Peg

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Peg Entwistle est une actrice hollywoodienne née le 6 février 1908 et morte le 16 septembre 1932.

 

Entwistle Peg

Née Lillian Millicent Entwistle à Port Talbot, sur la baie de Swansea au Pays de Galles (Grande-Bretagne), elle émigre en 1922 à New York avec son père, veuf. Ce dernier meurt bientôt dans un accident de la circulation ; elle entre alors en dépression. Elle rêve malgré tout d'une carrière dans le spectacle, et se bat avec détermination dès son plus jeune âge pour y être reconnue. Elle entame une carrière au théâtre à dix-sept ans, à Boston, en jouant dans Hamlet. Elle obtient par la suite plusieurs rôles dans des pièces à Broadway, parmi lesquelles Getting Married (avec Dorothy Gish) et Alice-Sit-By-The-Fire (avec Laurette Taylor). Mais avec la Grande Dépression du début des années 1930, le public n'est plus disposé à s'offrir des places de spectacle : les sept dernières pièces de Peg ne trouvent pas leurs spectateurs. Elle prend cette désaffection comme un échec personnel, qu'elle essaie de noyer dans l'alcool.

Alors que Broadway traverse des difficultés, l'industrie du cinéma à Hollywood connaît une période de prospérité. La scène new-yorkaise ne suffisant plus à la faire vivre, Entwistle décide d'aller en Californie avec l'espoir d'y travailler dans le cinéma. Elle arrive à Los Angeles en avril 1932 et réside au Hollywood Studio Club, un immeuble de locations pour aspirantes actrices. Puis, une fois ses finances épuisées, elle s'installe chez son oncle Harold, au 2428 Beachwood Canyon Drive. L'expérience théâtrale d'Entwistle lui permet de trouver un rôle dans une pièce avec Billie Burke. La pièce n'est pas jouée longtemps, mais Peg décroche bientôt un petit rôle dans Treize femmes, une production de David Selznick pour les studios RKO. Malheureusement, le film déçoit la critique qui le descend en flammes. Le contrat de Peg Entwistle avec RKO n'est pas reconduit. Accablée, mais encore décidée à se faire un nom dans le cinéma, Peg enchaîne en vain les castings et les auditions ; mais on ne lui propose plus rien et elle commence à douter de ses talents d'actrice. Sa carrière est au point mort. Cinq mois seulement après son arrivée à Hollywood, l'actrice prometteuse se sent rejetée, sans plus d'amour-propre ni d'argent. Prête à saisir toutes les opportunités, elle pose en tenue légère sur des photos en échange d'une maigre rémunération.

La dépression de Peg Entwistle atteint bientôt un pic. Le 16 septembre 1932, après avoir bu, elle déclare à son oncle qu'elle sort faire quelques courses. Mais au lieu de se rendre au magasin comme annoncé, Peg gravit la colline Mont Lee — au bout de la rue où habite son oncle — jusqu'au pied du gigantesque panneau Hollywoodland. Édifié à l'origine en 1923 comme publicité pour une opération immobilière, le signe est constitué de lettres de quinze mètres de haut formant le mot « HOLLYWOODLAND » (les quatre dernières lettres ont été enlevées en 1949). Après avoir atteint le signe, Peg enlève son manteau, le plie soigneusement et le dépose par terre avec son sac à main. Puis, empruntant l'échelle destinée à l'entretien, elle monte jusqu'au sommet de la lettre « H » et se jette dans le vide. Son corps disloqué est retrouvé le 18 septembre 1932 dans les broussailles, au pied de la colline. La police découvre un message dans son sac à main : « J'ai bien peur d'être lâche. Je suis désolée pour tout. Si j'avais fait ça il y a longtemps, ça aurait évité beaucoup de souffrances. P.E. »

Par un hasard tragique, son oncle reçoit deux jours plus tard une lettre adressée à Peg et expédiée la veille de sa mort par le Beverly Hills Playhouse. La lettre contient une proposition de premier rôle dans une pièce de théâtre, dans laquelle le personnage principal qui aurait été le sien se suicide dans le dernier acte. Le 5 janvier 1933, la dépouille de Peg Entwistle, vingt-quatre ans, est transportée à Glendale (Ohio) pour y être ensevelie près de son père, au cimetière d'Oak Hill.

Shearer Norma

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Norma Shearer, de son vrai nom Edith Norma Shearer, est une actrice canadienne née le 10 août 1902 à Montréal au Québec et décédée le 12 juin 1983 à Woodland Hills en Californie. 

Shearer Norma

Enfant, elle apprend à skier, la natation, le patinage, ainsi qu'à jouer des instruments tel que le piano. À neuf ans, elle assiste à une représentation des Dolly Sisters et décide qu'elle veut devenir actrice. À 14 ans, elle gagne un concours de beauté local et sent que cela est son point de départ vers la star qu'elle veut devenir. En 1920, sa mère emmène Norma et sa sœur à New York, où elle les encourage à entrer dans les Ziegfeld Follies. C'est un échec, mais Norma réussit tout de même à se faire engager comme figurante dans plusieurs films, les premiers étant The Sign on the Door (1920) et The Flapper (1920). Pendant ce temps, la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) était déjà en train de devenir le plus grand studio de l'histoire du cinéma. Irving Thalberg assiste aux efforts de Norma et, quand il rejoint Louis B. Mayer en 1923, il lui offre un contrat de cinq ans. Norma participe à plusieurs petits films de la MGM, aucun d'entre eux n'étant considéré comme un grand film, même par la MGM. Leur seul point positif est qu'ils aident Norma à améliorer son image et son jeu d'actrice.

Son premier succès en tant qu'actrice sera le rôle de Kathi dans Le Prince étudiant (1927). Le cinéma connaît quelques changements mais Norma n'a aucun problème à faire la transition du cinéma muet au cinéma parlant. Son premier film parlant est Le Procès de Mary Dugan (1929). Quatre films plus tard, elle reçoit un oscar pour le film La Divorcée (1930). Entre-temps, elle s'est mariée avec Irving Thalberg, et beaucoup ont pensé qu'épouser son "boss" lui donnerait un avantage injuste pour obtenir de bons rôles. Il n'en est rien. Norma continua dans les rôles de rang "B". Thalberg pensait que Norma aurait dû se retirer du cinéma après leur mariage, mais elle voulait de plus grands rôles, qu'elle finit par obtenir : Miss Barrett (The Barretts of Wimpole Street) (1934), Roméo et Juliette (1936) (sa cinquième nomination à l'Oscar de la Meilleure Actrice).

Malheureusement, la santé de Thalberg n'était pas bonne et il mourut d'une pneumonie en septembre 1936, à l'âge de 37 ans. Ils ont eu deux enfants ensemble. Norma voulut alors se retirer, mais la MGM la força plus ou moins à signer un sixième contrat avec eux. David O. Selznick lui offre le rôle de Scarlett O'Hara dans Gone with the Wind (1939), mais le public s'y oppose formellement. Elle joue alors dans Femmes (1939), refuse le rôle de Madame Miniver et se retire du cinéma définitivement après le film Her cardboard lover (1942). Cette même année, elle se marie avec le Français Jacques Arrouge qu'elle a rencontré en Idaho. Né en 1914, il a été champion de ski et est à l'époque entraîneur. La dernière décennie de sa vie, Norma n'est pas en bonne santé ; elle meurt à la Motion Picture Country Home en Californie le 12 juin 1983.

videoFilmographie
Actrice

  • 1920 : The Flapper d'Alan Crosland - Non créditée : extra
  • 1920 : À travers l'orage (Way Down East) de David Wark Griffith - Non créditée: la danseuse de la grange
  • 1920 : The Restless Sex - Non créditée : extra
  • 1920 : Torchy's Millions - Non créditée : petit rôle
  • 1920 : The Stealers - Julie Martin
  • 1921 : The Sign on the Door - Non créditée : petit rôle
  • 1922 : The Leather Pushers - Non créditée : rôle indéterminé
  • 1922 : The End of the World
  • 1922 : The Man Who Paid : Jeanne Thornton
  • 1922 : Channing of the Northwest : Jess Driscoll
  • 1922 : The Bootleggers : Helen Barnes
  • 1923 : A Clouded Name : Marjorie Dare
  • 1923 : Man and Wife : Dora Perkins
  • 1923 : The Devil's Partner : Jeanne
  • 1923 : Pleasure Mad : Elinor Benton
  • 1923 : The Wanters : Marjorie
  • 1923 : Lucretia Lombard : Mimi Winship
  • 1924 : The Trail of the Law : Jerry Vardon
  • 1924 : The Wolf Man : Elizabeth Gordon
  • 1924 : Blue Water : Lillian Denton
  • 1924 : Broadway After Dark : Rose Dulane
  • 1924 : Broken Barriers : Grace Durland
  • 1924 : Empty Hands : Claire Endicott
  • 1924 : Larmes de clown (He who gets slapped) de Victor Sjöström : Consuelo
  • 1924 : The Snob : Nancy Claxton
  • 1925 : Le Train de 6 heures 39 (Excuse Me) d'Alfred J. Goulding : Marjorie Newton
  • 1925 : Lady of the Night : Molly
  • 1925 : Waking Up the Town : Mary Ellen Hope
  • 1925 : Pretty Ladies de Monta Bell : Frances White
  • 1925 : A Slave of Fashion d'Hobart Henley : Katherine Emerson
  • 1925 : La Tour des mensonges (The Tower of Lies) de Victor Sjöström : Glory ou Goldie
  • 1925 : His Secretary : Ruth Lawrence
  • 1926 : Le Cirque du diable (The Devil's Circus) de Benjamin Christensen : Mary
  • 1926 : Maitre Nicole et son fiance (The Waning Sex) de Robert Z. Leonard : Nina Duane
  • 1926 : En scène (Upstage) : Dolly Haven
  • 1927 : The Demi-Bride : Criquette
  • 1927 : L'Homme de la nuit (After Midnight) de Monta Bell : Mary Miller
  • 1927 : Le Prince étudiant (The Student Prince in Old Heidelberg) de John M. Stahl : Kathi
  • 1928 : Chiffonnette (The Latest from Paris) de Sam Wood : Ann Dolan
  • 1928 : The Actress : Rose Trelawny
  • 1928 : A Lady of Chance : Dolly 'Angel Face' Morgan Crandall
  • 1929 : Le Procès de Mary Dugan (The Trial of Mary Dugan) de Bayard Veiller : Mary Elizabeth Dugan
  • 1929 : The Last of Mrs. Cheyney de Sidney Franklin : Fay Cheyney
  • 1929 : Their Own Desire de E. Mason Hopper : Lucia 'Lally' Marlett
  • 1929 : Hollywood chante et danse (The Hollywood Revue of 1929) de Charles Reisner : elle-même, Juliet
  • 1930 : La Divorcée (The Divorcee) de Robert Z. Leonard : Jerry Bernard Martin
  • 1930 : Soyons gai (Let Us Be Gay) de Robert Z. Leonard : Mrs. Katherine Brown
  • 1931 : Les Bijoux volés (The Slippery Pearls) de William C. McGann : Caméo
  • 1931 : Strangers May Kiss de George Fitzmaurice : Lisbeth Corbin
  • 1931 : Âmes libres (A Free Soul) de Clarence Brown : Jan Ashe
  • 1931 : Vies privées (Private Lives) de Sidney Franklin : Amanda
  • 1932 : Chagrin d'amour (Smilin' Through) de Sidney Franklin : Kathleen (creditée) / Moonyeen (non créditée)
  • 1932 : Strange Interlude de Robert Z. Leonard : Nina Leeds
  • 1933 : Au pays du rêve (Going Hollywood) de Raoul Walsh - Non créditée : elle-même
  • 1934 : Quand une femme aime (Riptide) d'Edmund Goulding : Lady Mary Rexford
  • 1934 : Miss Barrett (The Barretts of Wimpole Street) de Sidney Franklin : Elizabeth Barrett
  • 1936 : Roméo et Juliette (Romeo and Juliet) de George Cukor : Juliette, fille des Capulet
  • 1938 : Marie-Antoinette de W.S. Van Dyke : Marie 'Toni' Antoinette
  • 1938 : Hollywood Goes to Town - Film documentaire - Non créditée : elle-même
  • 1939 : La Ronde des pantins (Idiot’s Delight) de Clarence Brown : Irene Fellara
  • 1939 : Femmes (The Women) de George Cukor : Mrs. Stephen Haines (Mary)
  • 1940 : Escape de Mervyn LeRoy : La comtesse Ruby von Treck
  • 1942 : Danse autour de la vie (We were dancing) de Robert Z. Leonard : Victoria Anastasia 'Vicki' Wilomirska
  • 1942 : Her Cardboard Lover de George Cukor : Consuelo Croyden
  • 1979 : Has Anybody Here Seen Canada A History of Canadian Movies 1939-1953 Documentaire TV - Non créditée : elle-même (au dîner des Oscars en 1942)
  • 1992 : L'Œil de Vichy - Film documentaire - Non créditée
  • 1997 : Sports on the Silver Screen - Documentaire TV - Non créditée : elle-même

Récompenses
Oscar

  • 1930 : Meilleure actrice pour La Divorcée
  • 1930 : Nomination Meilleure actrice pour Their Own Desire
  • 1931 : Nomination Meilleure actrice pour A Free Soul
  • 1935 : Nomination Meilleure actrice pour Miss Barrett
  • 1937 : Nomination Meilleure actrice pour Roméo et Juliette
  • 1939 : Nomination Meilleure actrice pour Marie-Antoinette

 

Emerson Hope

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Hope Emerson est une actrice américaine, née le 29 octobre 1897 à Hawarden (en) (Iowa) et morte le 25 avril 1960 à Hollywood (Californie).

Emerson Hope

Son physique imposant (1,88 m et 109 kg) se remarque dans ses apparitions au cinéma, en 1935, puis de 1948 à 1958, ainsi qu'à la télévision, dans des séries, entre 1948 et 1959. Parmi ses films notables, mentionnons le drame Femmes en cage de John Cromwell (1950, avec Eleanor Parker et Agnes Moorehead) et le western Convoi de femmes de William A. Wellman (1951, avec Robert Taylor et Denise Darcel). Le premier cité lui vaut une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle joue également au théâtre à Broadway, de 1930 à 1948, dans cinq pièces, deux comédies musicales et un « drame musical » (opéra) représenté en 1947, Street Scene, dont la musique est de Kurt Weill.

 

Filmographie

  • 1948 : La Proie (Cry of the City) de Robert Siodmak
  • 1949 : Les Bas-fonds de Frisco (Thieve's Highway) de Jules Dassin
  • 1949 : La Maison des étrangers (House of Strangers) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1949 : Madame porte la culotte (Adam's Rib) de George Cukor
  • 1950 : Femmes en cage (Caged) de John Cromwell
  • 1951 : Convoi de femmes (Westward the Women) de William A. Wellman
  • 1951 : Double Crossbones de Charles Barton
  • 1954 : La Grande Nuit de Casanova (Casanova's Big Night) de Norman Z. McLeod
  • 1955 : Tant que soufflera la tempête (Untamed) d'Henry King
  • 1958 : Trois bébés sur les bras (Rock-a-Bye Baby) de Frank Tashlin
  • À la télévision[modifier | modifier le code]
  • 1958 : Les Aventuriers du Far West (Death Valley Days) : un épisode
  • 1958-1959 : Peter Gunn : vingt-sept épisodes (la mère)

Théâtre à Broadway 

  • 1930-1931 : Lysistrata, pièce d'Aristophane adaptée par Gilbert Seldes, avec Louise Closser Hale, Etienne Girardot, Violet Kemble-Cooper, Ernest Truex, Ian Wolfe
  • 1932 : Smiling Faces, comédie musicale, musique de Harry Revel, lyrics de Mack Gordon, livret de Harry Clarke
  • 1936-1937 : Swing your Lady, pièce de Kenyon Nicholson et Charles Robinson, avec John Alexander, Walter Baldwin
  • 1942 : The New Moon, comédie musicale, musique de Sigmund Romberg, lyrics et livret d'Oscar Hammerstein II, Frank Mandel et Laurence Schwab, avec Gene Barry, Marcel Journet
  • 1944-1945 : Chicken Every Sunday, pièce de Julius J. et Philip G. Epstein, d'après un roman de Rosemary Taylor, avec Mary Philips, Rhys Williams
  • 1947 : Street Scene, drame musical, musique de Kurt Weill, lyrics de Langston Hughes, livret d'Elmer Rice (d'après sa pièce éponyme), direction musicale de Maurice Abravanel, avec Anne Jeffreys
  • 1947 : The Magic Touch, pièce de Charles Raddock et Charles Sherman
  • 1948 : The Cup of Trembling, pièce de Louis Paul, mise en scène de Paul Czinner, avec Elisabeth Bergner, John Carradine, Arlene Francis, Millard Mitchell, Philip Tonge

Emerson Faye

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Faye (Margaret) Emerson, née le 8 juillet 1917 à Elizabeth (en) (Louisiane, États-Unis) et morte le 9 mars 1983 à Deià (Majorque, Espagne), est une actrice américaine.

Emerson Faye

Au cinéma, Faye Emerson participe à trente-deux films américains (les premiers, dans des petits rôles parfois non-crédités), entre 1941 et 1957. Elle est surtout connue pour sa contribution à des films de la Warner Bros., dans les années 1940, comme Le Masque de Dimitrios (avec Sydney Greenstreet et Zachary Scott) et Saboteur sans gloire (avec Errol Flynn et Paul Lukas), tous deux sortis en 1944. À la télévision, outre seize émissions diverses comme elle-même, Faye Emerson apparaît dans treize séries, le tout entre 1948 et 1963, année où elle se retire.

Au théâtre, elle joue à Broadway (New York) de 1948 à 1958, dans cinq pièces, dont les adaptations de deux pièces françaises, La Parisienne d'Henri Becque (en 1950, avec Romney Brent et Helmut Dantine), et Les Pavés du ciel d'Albert Husson (en 1955, avec Jean-Pierre Aumont). Pour ses contributions au cinéma et à la télévision, deux étoiles lui sont dédiées sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

 

Filmographie 

  • 1941 : Affectionately Yours de Lloyd Bacon
  • 1941 : Blues in the Night d'Anatole Litvak
  • 1941 : L'Entraîneuse fatale (Manpower) de Raoul Walsh
  • 1941 : Bad Men of Missouri de Ray Enright
  • 1941 : Nine Lives are not Enough d'A. Edward Sutherland
  • 1941 : At the Stroke of Twelve de Jean Negulesco
  • 1942 : Le Retour de Bill Hickok (Wild Bill Hickok Rides) de Ray Enright
  • 1942 : Lady Gangster de Robert Florey
  • 1942 : Murder in the Big House de William Reeves Easton
  • 1942 : Danseuse de cabaret (Juke Girl) de Curtis Bernhardt
  • 1942 : Secret Enemies de Benjamin Stoloff
  • 1943 : La Manière forte (The Hard Way) de Vincent Sherman
  • 1943 : Destination Tokyo de Delmer Daves
  • 1943 : Women at War de Jean Negulesco
  • 1943 : The Desert Song de Robert Florey
  • 1943 : Food and Magic de Jean Negulesco (court métrage)
  • 1943 : Air Force d'Howard Hawks
  • 1944 : In Our Time de Vincent Sherman
  • 1944 : Between Two Worlds de Edward A. Blatt
  • 1944 : Le Masque de Dimitrios (The Mask of Dimitrios) de Jean Negulesco
  • 1944 : The Very Thought of You de Delmer Daves
  • 1944 : Crime by Night de William Clemens
  • 1944 : Saboteur sans gloire (Uncertain Glory) de Raoul Walsh
  • 1944 : Hollywood Canteen de Delmer Daves (caméo ; elle-même)
  • 1945 : Hotel Berlin de Peter Godfrey
  • 1945 : Danger Signal de Robert Florey
  • 1946 : Nobody lives Forever de Jean Negulesco
  • 1946 : Her Kind of Man de Frederick De Cordova
  • 1953 : Main Street to Broadway de Tay Garnett (caméo ; elle-même)
  • 1957 : Un homme dans la foule (A Face in the Crowd) d'Elia Kazan (caméo ; elle-même)

Théâtre

  • 1948 : The Play's the Thing de Ferenc Molnár, adaptation de Pelham Grenville Wodehouse, avec Louis Calhern, Francis Compton, Ernest Cossart
  • 1950 : La Parisienne (Parisienne) d'Henri Becque, adaptation d'Ashley Dukes, mise en scène de Sam Wanamaker, avec Romney Brent, Helmut Dantine
  • 1955 : Les Pavés du ciel (The Heavenly Twins) d'Albert Husson, adaptation avec Jean-Pierre Aumont
  • 1956 : Protective Custody d'Howard Richardson et William Berney, avec Fritz Weaver
  • 1958 : En remontant à Mathusalem (Back to Methuselah) de George Bernard Shaw, avec Tyrone Power, Arthur Treacher

Ellis Adrienne

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Adrienne Ellis (parfois créditée sous le nom de Adrianne Ellis) (née le 9 février 1944 au Canada) est une actrice canado-américaine. Elle est la mère de l'actrice Laurie Holden.

 

Ellis Adrienne

Née au Canada, Adrienne Ellis a ensuite grandi en Californie. Elle a étudié la comédie à l'UCLA de Los Angeles, où elle a joué dans plusieurs pièces de théâtre ainsi que dans un film d'étudiants réalisé par Francis Ford Coppola. Elle débute sa carrière en 1960, apparaissant dans diverses séries télévisées telles que Suspicion, Le Virginien ou Perry Mason. Pendant les années 1960, elle vit au Hollywood Studio Club. Elle a également été mariée à l'acteur Glen Corbett (né Larry Holden, fils de l'actrice Gloria Holden) de 1966 à 1975.

Adrienne Ellis est la mère de Laurie Holden (qui effectue à son tour une carrière d'actrice, jouant notamment dans X-Files : Aux frontières du réel, The Majestic, Silent Hill, The Mist, The Walking Dead), et de Christopher Holden (assistant réalisateur). Après son divorce d'avec Glen Corbett en 1975, Adrienne Ellis s'est remariée avec le réalisateur anglais Michael Anderson (L'Âge de cristal). Elle se consacre par la suite essentiellement au théâtre et à sa famille. Elle a notamment produit une pièce de théâtre, The Servant, mettant en scène Eric McCormick et Keir Dullea.

 

Filmographie

  • 1960 : Dan Raven (série TV) (épisode Buy a Nigthmare) : Shirley
  • 1961 : The Detectives (série TV) (épisode Quiet Night) : Ruth
  • 1961 : The Donna Reed Show (série TV) (épisode Military School) : Claudette
  • 1961 : The Gertrude Berg Show (épisode Mrs. G Meets the Faculty) : Laura
  • 1962 : Straightaway (série TV) (épisode A Moment in the Sun) : Jennifer
  • 1962 : Target : The Corruptors (série TV) (épisode Play It Blue) : Glory Anders
  • 1962 : The Dick Powell Show (série TV) (épisode 330 Independence S.W.) : Connie
  • 1964 : Les Nouveaux Internes (The New Interns) : L'infirmière
  • 1965 : Suspicion (série TV) (épisode Thanatos Palace Hotel) : La jeune femme
  • 1965 : Le Virginien (série TV) (épisode Legend for a Lawman) : Nora Buckman
  • 1965 : Perry Mason (série TV) (épisode The Case of Cheating Chancellor)  : Myra Finlay
  • 1965 - 1966 : Morning Star (série TV) : Jan Elliott
  • 1994 : Rugged Gold : (coproductrice)
  • 2008 : The Next Gift : La vendeuse de l'épicerie
  • 2011 : La véritable histoire d'Edward et Bella chapitre 4 - 1/2 indigestion : Grandma
  • 2013 : Major Crimes (série TV) (épisode Pick your Poison)  : Irina Pushkin

Travolta Ellen

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Ellen Travolta, est une actrice américaine née le 6 octobre 1940.

Travolta Ellen

Ellen Travolta est la sœur de John Travolta. Elle est mariée à l'acteur Jack Bannon et a deux enfants, une fille Molly Allen (animatrice radio) et un fils Tom Fridley, qui est acteur.

 

Filmographie

  • 2006: Cœurs Perdus
  • 1989: Arabesque
  • 1984: Charles s'en charge
  • 1980: Happy Days
  • 1980 : Human Experiments
  • 1978: The President's Mistress
  • 1977: Intimate Strangers
  • 1977: Grease

Elise Christine

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Christine Elise (née Christine Elise McCarthy à Boston, Massachusetts, le 12 février 1965) est une actrice américaine.

Elise Christine

Elle est diplômée de la Boston Latin High School en 1983 et a été fiancée à l'acteur Jason Priestley de 1992 à 1997. Elle a joué le rôle d'Emily Valentine dans la série Beverly Hills et de Harper Tracy dans la série Urgences.

 

Filmographie

  • 1990 : Chucky 2: la poupée de sang (Child's Play) : Kyle
  • 1991 : Sans aucune défense : Cindy Bodeck
  • 1993 : L'Extrême limite (Bolling Point) : Carol
  • 1993 : Body Snatchers : Jenn Platt
  • 1998 : The Thin Pink Line : Darby
  • 1999 : The Last Big Attraction : Chrissy Trutt
  • 2000 : The Cactus Kid : Kate
  • 2001 : The Hit : Germane
  • 2003 : Judge Koan : Gina Lamont
  • 2006 : Restraining Order : Carolyn Matthews
  • 2006 : Mojave Phone Booth : Alex
  • 2006 : Approaching Union Square : Adrianna
  • 2008 : Route 30 : June
  • 2009 : Shoots & Ladders : Holly Forrester
  • 2011 : Le Grand soir (Prom) : Sandra Linsey

Télévision

  • 1988 : The Town Bully (Téléfilm) : Lorraine
  • 1989 : TV 101' (Série TV)  : Annie
  • 1989 : Head of the Class (Série TV) : Rhonda Gielgud
  • 1989 : 21 Jump Street (Série TV) : Quincy
  • 1989 : Alerte à Malibu (Baywatch) (Série TV) : Amy Laederach / Catherine Baker
  • 1990-1991 : China Beach (Série TV) : Karen Lanier
  • 1991 : Matlock (Série TV) : Jill Lambert
  • 1991-1993 : Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night) (Série TV) : Lana Farren
  • 1991, 1993 et 1994 : Beverly Hills 90210 (Série TV) : Emily Valentine
  • 1991 : Bienvenue en Alaska (Northem Exposure) (Série TV) : Cindy
  • 1993 : Matrix (Série TV) : Teenage Guide
  • 1995 : Ellen (Série TV) : Rosie
  • 1995-1996 : Urgences (ER) (Série TV) : Tracy Harper
  • 1996-1997 : L.A. Firefighters (Série TV) : Erin Coffey
  • 1997 : Mother Knows Best (Téléfilm) : Laurel Cooper Rogers
  • 1997 : Vanishing Point (Téléfilm) : Raphinia Kowalski
  • 1999 : The Strip (Série TV) : Detective Lindsay Karbo
  • 1999 : Escape from Mars (Téléfilm) : Lia Poirier
  • 2000 : Atterrissage impossible (Téléfilm) : Kim McGee
  • 2000 : Nowhere to Land (Téléfilm) : Kim McGee
  • 2001 : Amy (Judging Amy) (Série TV) : Susan Natali
  • 2001 : La Vie avant tout (Strong Medicine) (Série TV) : Capitaine Gloria McKinney
  • 2002 : JAG (Série TV) : Cmdr. Ferraro
  • 2005 : Charmed (Série TV) : Miss Diane
  • 2005 : New York, unité spéciale (Law & Order: Special Victims Unit) (Série TV) : Carol Rogers
  • 2006 : Cold Case : Affaires classées (Série TV) : Sally
  • 2006 : Ma grand-mère est riche (Where There's a Will) (TV) : Annie Clark
  • 2007 : Eyes (Série TV) : Agent Janet Blair
  • 2007 : Tell Me You Love Me (Série TV) : Un docteur
  • 2009 : Saving Grace (Série TV) : Lily Carter
  • 2012 : Castle (Série TV) : Une maquilleuse (Épisode 5x02)

Eline Marie

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Marie Eline est une actrice américaine, née le 27 février 1902 à Milwaukee, dans le Wisconsin, et morte le 3 janvier 1981 à Longview (États-Unis).

Eline Marie

Filmographie

  • 1910 : A Twenty-Nine Cent Robbery : Edna Robinson
  • 1910 : Jane Eyre : Jane Eyre as a Child
  • 1910 : The Best Man Wins : A Poor Charwoman's Tiny Daughter
  • 1910 : The Two Roses : Tony's Son
  • 1910 : The Little Hero of Holland : Hans, the Little Dutch Boy
  • 1910 : The Governor's Daughter : Nell, the Governor's Daughter
  • 1910 : The Flag of His Country : The Granddaughter
  • 1910 : The Lucky Shot : The Little Boy
  • 1910 : The Girls of the Ghetto : An Immigrant Child of the Ghetto
  • 1910 : The Playwright's Love : Grace, an Orphan
  • 1910 : Uncle Tom's Cabin de Barry O'Neil : Little Eva
  • 1910 : The Mermaid
  • 1910 : The Restoration : The Little Girl
  • 1910 : The Fairies' Hallowe'en : Marie
  • 1910 : Ten Nights in a Bar Room : Little Mary
  • 1910 : The Little Fire Chief : Willie Stone
  • 1910 : A Thanksgiving Surprise
  • 1910 : Rip Van Winkle
  • 1910 : The Vicar of Wakefield
  • 1911 : The Old Curiosity Shop : Little Nell
  • 1911 : Only in the Way : Marie
  • 1911 : Adrift : Their Young Daughter
  • 1911 : A Newsboy Hero : Marie, the Little Daughter
  • 1911 : The Little Mother : The Little Mother
  • 1911 : Stage Struck
  • 1911 : Silas Marner : The Little Orphan Girl
  • 1911 : The Charity of the Poor : The Little Girl
  • 1911 : Velvet and Rags : A Little Boy
  • 1911 : The Poet of the People
  • 1911 : The Colonel and the King : George IV, The Child King
  • 1911 : The Stage Child : The Stage Chlld
  • 1911 : Get Rich Quick : Daughter of poor widow
  • 1911 : A Circus Stowaway : The Little Boy Circus Stowaway
  • 1911 : The Stepmother : The Younger Sister
  • 1911 : Flames and Fortune : The Youngster
  • 1911 : Lorna Doone : Lorna, Age 5
  • 1911 : The Court's Decree : The Little Daughter
  • 1911 : Two Little Girls : Forlorn, unknown step-sister
  • 1911 : The Pied Piper of Hamelin : The Little Lame Boy
  • 1911 : The Judge's Story : The Little Black Boy
  • 1911 : Back to Nature : The Sick Child
  • 1911 : Cupid the Conqueror : Cupid
  • 1911 : The Buddhist Priestess : The Little Daughter
  • 1911 : In the Chorus : The Little Daughter
  • 1911 : The Five Rose Sisters : The Littlest Rose Sister
  • 1911 : The Tempter and Dan Cupid : Dan Cupid
  • 1911 : David Copperfield : Em'ly as a Child
  • 1911 : The Satyr and the Lady : The Peddler's Daughter
  • 1911 : The Missing Heir : The Little Heir
  • 1911 : The Newsy and the Tramp : Ragsy, the Newsboy
  • 1911 : The Tomboy : The Tomboy's Little Sister
  • 1911 : She : Leo Vincey as a Youth
  • 1912 : The Passing
  • 1912 : Just a Bad Kid : The Bad Kid
  • 1912 : Dr. Jekyll and Mr. Hyde : Little girl knocked down by Hyde
  • 1912 : Her Ladyship's Page : Her Ladyship's Page
  • 1912 : East Lynne : Willie
  • 1912 : On Probation : The Orphan Granddaughter
  • 1912 : Washington in Danger : The Little Black Boy
  • 1912 : The Guilty Baby : The Plumber's Detective Daughter
  • 1912 : The Poacher : The Old Man's Grandson
  • 1912 : Nicholas Nickleby : Squeers' Son, Wackford
  • 1912 : The Star of the Side Show : A Midget, The Star of the Side Show
  • 1912 : The Baby Bride : The Little Boy
  • 1912 : When Mandy Came to Town : Mandy
  • 1912 : The Cry of the Children : Alice, the little girl
  • 1912 : The Little Shut-In : The Little Shut-In
  • 1912 : Dottie's New Doll : Dottie
  • 1912 : Her Secret
  • 1912 : On the Stroke of Five
  • 1912 : The Professor's Son : The Professor's Son
  • 1912 : Doggie's Debut : Jack, the Little Boy
  • 1912 : Nursie and the Knight : The Little Girl
  • 1912 : The Ranchman and the Hungry Bird : The Little Boy
  • 1912 : Treasure Trove : The Gold-Seeking Country Boy
  • 1912 : Don't Pinch My Pup : Tim, The Little Newsboy
  • 1912 : But the Greatest of These Is Charity : The Poor Mother's Child
  • 1912 : Please Help the Pore : The Poor Couple's Daughter
  • 1912 : The Warning : The Young Son
  • 1912 : When Mercy Tempers Justice : One of the Daughters
  • 1912 : In a Garden : Miss May, enfant
  • 1912 : Put Yourself in His Place (en)
  • 1912 : In Time of Peril : The Younger Brother
  • 1912 : Cross Your Heart : The Farmer's Little Daughter
  • 1912 : The Truant's Doom : Tim, the Little Truant Boy
  • 1912 : The Forest Rose
  • 1913 : The Evidence of the Film : Le jeune messager
  • 1913 : The Tiniest of Stars : The Little Boy
  • 1913 : The Dove in the Eagle's Nest : The Eagle's Sister
  • 1913 : Just a Shabby Doll : The little girl of long ago
  • 1913 : The Medium's Nemesis
  • 1913 : Flood Tide
  • 1913 : Lobster Salad and Milk
  • 1913 : Looking for Trouble
  • 1913 : A Campaign Manageress
  • 1913 : His Imaginary Family
  • 1913 : The Law of Humanity
  • 1913 : Cupid's Lieutenant
  • 1914 : The Purse and the Girl
  • 1914 : Uncle Tom's Cabin de William Robert Daly : Little Eva St. Clair

Elg Taina

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Taina Elg est une actrice et danseuse d'origine finlandaise, naturalisée américaine, née le 9 mars 1930 à Helsinki (Finlande).

 

 

Elg Taina Elg Taina

Taina Elg entame enfant une formation de danseuse de ballet à l'école du ballet national de Finlande (rattaché à l'opéra national de Finlande où elle débute), dont elle ressort diplômée en 1946. Elle poursuit cette formation à l'école du Royal Ballet (alors dénommé Sadler's Wells Ballet) de Londres en 1947-1948, puis intégre de 1949 à 1953 le Grand Ballet de Monte-Carlo (renommé en 1951 Grand Ballet du Marquis de Cuevas). Une grave blessure met fin à cette première carrière, mais elle est repérée à Londres en 1954 par le producteur américain Edwin H. Knopf et obtient la même année un contrat à la Metro-Goldwyn-Mayer. Son premier film américain (elle avait déjà tenu des petits rôles non-crédités dans deux films finlandais sortis respectivement en 1941 et 1946) est Le Fils prodigue de Richard Thorpe (avec Lana Turner et Edmund Purdom), sorti en 1955.

Suivent seulement treize autres films, majoritairement américains, dont Les Girls de George Cukor (1957, avec Gene Kelly, Mitzi Gaynor et Kay Kendall), Les 39 Marches de Ralph Thomas (film britannique, version de 1959, avec Kenneth More et Brenda De Banzie), Hercule à New York d'Arthur Allan Seidelman (1970, avec Arnold Schwarzenegger et Arnold Stang), ou encore Leçons de séduction de Barbra Streisand (son avant-dernier film, 1996, avec la réalisatrice et Jeff Bridges). Son ultime film à ce jour, finlandais, sort en 2006. Pour la télévision, outre des apparitions comme elle-même, Taina Elg contribue à douze séries américaines entre 1959 et 1993, dont La Grande Caravane (un épisode, 1960), Opération vol (un épisode, 1968), On ne vit qu'une fois (feuilleton, 1980-1981) et Arabesque (un épisode, 1987).

S'y ajoutent trois téléfilms, le premier finlandais en 1966, le suivant américain en 1978. Le troisième, également américain (où elle tient son dernier rôle au petit écran à ce jour) est Nuits de Chine de Woody Allen (avec le réalisateur et Michael J. Fox), diffusé en 1994. Taina Elg se produit aussi au théâtre et joue notamment à Broadway (New York), principalement dans des comédies musicales, la première étant Look to the Lilies (en) en 1970, sur une musique de Jule Styne et mise en scène par Joshua Logan, avec Shirley Booth et Al Freeman Jr. Sa prestation en 1974-1975 dans la comédie musicale Where's Charley? (sur une musique de Frank Loesser, avec Raul Julia) lui vaut en 1975 une nomination au Tony Award du meilleur second rôle féminin dans un musical. Et son rôle d'Angèle Ducros dans le film pré-cité Les Girls lui permet de gagner deux Golden Globes, celui de la révélation féminine étrangère de l'année en 1957, puis celui de la meilleure actrice dans une comédie musicale ou une comédie en 1958.

Filmographie

1941 : Suomisen perhe de T. J. Särkkä (film finlandais) : Une enfant à la fête d'Olli
1946 : Naimisiin päiväksi d'Yrjö Haaganen et Orvo Saarikivi (film finlandais) : Une danseuse
1955 : Le Fils prodigue (The Prodigal) de Richard Thorpe : Elissa
1956 : Diane de Poitiers (Diane) de David Miller : Alys
1956 : Gaby de Curtis Bernhardt : Elsa
1957 : Les Girls (titre original) de George Cukor : Angèle Ducros
1958 : Le Général casse-cou (Imitation General) de George Marshall : Simone
1959 : Les 39 Marches (The 39 Steps) de Ralph Thomas (film britannique) : Fisher
1959 : Watusi de Kurt Neumann : Erica Neuler
1960 : Passage secret (Mission of Danger) de Jacques Tourneur et George Waggner : Audrey Bonay
1961 : Les Bacchantes (Le Baccanti) de Giorgio Ferroni (film franco-italien) : Dirce
1970 : Hercule à New York (Hercules in New York) d'Arthur Allan Seidelman : Némésis
1991 : Traumatismes (Liebestraum) de Mike Figgis : Mme Ralston mère
1996 : Leçons de séduction (The Mirror Has Two Faces) de Barbra Streisand : La professeur
2006 : Kummelin Jackpot de Pekka Karjalainen (film finlandais) : Mme Skogstedt

Télévision 

1960 : La Grande Caravane (Wagon Train), saison 3, épisode 31 The Countess Baranof Story de Ted Post : Comtesse Baranof
1960 : Hong Kong, saison unique, épisode 6 The Jumping Dragon de Jus Addiss : Marta
1968 : Opération vol (It Takes a Thief), saison 1, épisode 10 Birds of a Feather de Don Weis : Anya Selina
1980 : Haine et Passion (Guiding Light), feuilleton, épisodes non-spécifiés : Dr Ingrid Fischer
1980-1981 : On ne vit qu'une fois (One Life to Live), feuilleton, épisodes non-spécifiés : Olympia Buchanan
1987 : Arabesque (Murder, She Wrote), saison 4, épisode Une mort à la mode (A Fashionable Way to Die) : Claudia Soury
1993 : Amoureusement vôtre (Loving), feuilleton, épisodes non-spécifiés : Mme Mulryan
1994 : Nuits de Chine (Don't Drink the Water), téléfilm de Woody Allen : Anna Gruber

Théâtre à Broadway 

1970 : Look to the Lilies, musique de Jule Styne, lyrics de Sammy Cahn, livret de Leonard Spigelgass, d'après le roman Lilies of the Field de William E. Barrett, mise en scène de Joshua Logan : Sœur Albertine
1973 : Oncle Vania (Дядя Ваня - Uncle Vanya), pièce d'Anton Tchekhov, adaptation d'Albert Todd et Mike Nichols, mise en scène de ce dernier : Éléna Andréevna (doublure)
1974-1975 : Where's Charley?, musique et lyrics de Frank Loesser, livret de George Abbott, d'après la pièce La Tante de Charley (Charley's Aunt) de Brandon Thomas : Donna Lucia D'Alvadorez
1979 : The Utter Glory of Morrissey Hall, musique et lyrics de Clark Gesner, livret de Clark Gesner et Nagle Jackson : Mme Delmonde
1980 : Strider, pièce de Mark Rozovsky, adaptation de la nouvelle Le Cheval (Kholstomer) de Léon Tolstoï : Viazapurikha / Mathieu / Marie (remplacement)
1982-1984 : Nine, drame musical, musique et lyrics de Maury Yeston, livret d'Arthur Kopit : La mère de Guido
1998-2004 : Cabaret, musique de John Kander, lyrics de Fred Ebb, livret de Joe Masteroff, d'après la pièce I Am a Camera de John Van Druten, mise en scène de Sam Mendes et Rob Marshall, chorégraphie de ce dernier : Fraulein Schneider (doublure)

Eldridge Florence

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Florence Eldridge est une actrice américaine, de son vrai nom Florence McKechnie, née à New York — Brooklyn — (État de New York, États-Unis) le 5 septembre 1901, décédée à Long Beach (Californie, États-Unis) le 1er août 1988.

Fredric March with wife Florence Eldridge

Fredric March with wife Florence Eldridge

En 1918, Florence Eldridge débute au théâtre à Broadway, dans une comédie musicale. Elle joue ensuite sur les scènes new-yorkaises exclusivement dans des pièces, vingt-deux au total. La dernière est la création à Broadway, en 1956, de Long Day's Journey Into Night (Le Long Voyage vers la nuit) d'Eugene O'Neill — qui lui vaut une nomination au Tony Award de la meilleure actrice en 1957 —, jouée 390 fois jusqu'en 1958, aux côtés de son mari, Fredric March (tout comme les huit pièces précédentes : voir la rubrique "Théâtre" ci-dessous).

Au cinéma, Florence Eldridge participe à dix-huit films seulement — dont sept avec son époux —, le premier (muet) en 1923, les suivants en 1929 et dans les années 1930, avant quatre derniers films en 1948, 1949 et 1960. Notons qu'elle personnifie la reine Élisabeth Ire d'Angleterre en 1936, dans Marie Stuart, puis la reine Isabelle Ire de Castille en 1949, dans Christophe Colomb (où Fredric March interprète le rôle-titre). À la télévision, dans les années 1950, elle participe à quatre séries dédiées au théâtre, avant une ultime apparition à l'écran en 1978, dans un téléfilm de George Schaefer, First, you cry.

Filmographie 

  • 1923 : Six Cylinder Love d'Elmer Clifton
  • 1929 : The Eligible Mr. Bangs de Hugh Faulcon
  • 1929 : The Studio Murder Mystery de Frank Tuttle
  • 1929 : The Greene Murder Case de Frank Tuttle
  • 1929 : Charming Sinner de Robert Milton
  • 1930 : The Matrimonial Bed de Michael Curtiz
  • 1930 : La Divorcée (The Divorcee) de Robert Z. Leonard
  • 1932 : Treize Femmes ou Hypnose (Thirteen Women) de George Archainbaud
  • 1933 : The Great Jasper de J. Walter Ruben
  • 1933 : Dangerously Yours de Frank Tuttle
  • 1933 : La Déchéance de miss Drake (The Story of Temple Drake) de Stephen Roberts
  • 1934 : Un héros moderne (A Modern Hero) de Georg Wilhelm Pabst
  • 1935 : Les Misérables (titre original) de Richard Boleslawski
  • 1936 : Marie Stuart (Mary of Scotland) de John Ford
  • 1948 : Another Part of the Forest de Michael Gordon
  • 1948 : Le Droit de tuer (An Act of Murder) de Michael Gordon
  • 1949 : Christophe Colomb (Christopher Columbus) de David MacDonald
  • 1960 : Procès de singe (Inherit the Wind) de Stanley Kramer

Théâtre (à Broadway)

  • 1918 : Rock-a-Bye Baby, comédie musicale, musique de Jerome Kern, lyrics d'Herbert Reynolds, livret d'Edgar Allan Woolf et Margaret Mayo, avec Louise Dresser, Alan Hale, Frank Morgan
  • 1919 : Pretty Soft de Paul M. Porter, d'après Anthony Mars
  • 1921 : Ambush d'Arthur Richman
  • 1922 : The Cat and the Canary de John Willard, avec Blanche Friderici, Henry Hull, John Willard
  • 1922-1923 : Six personnages en quête d'auteur (Six Characters in Search of an Author) de Luigi Pirandello, adaptation d'Edward Storer, avec Ernest Cossart
  • 1923-1924 : Pour avoir Adrienne (The Love Habit) de Louis Verneuil, adaptation de Gladys Unger, avec Ernest Cossart
  • 1924 : Cheaper to marry de Samuel Shipman, avec Berton Churchill, Alan Dinehart, Robert Warwick
  • 1924 : Bewitched d'Edward Sheldon et Sidney Howard, production de John Cromwell
  • 1925-1926 : Young Blood de (et mise en scène par) James Forbes, avec Helen Hayes
  • 1926 : Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby) d'Owen Davis, d'après le roman éponyme de F. Scott Fitzgerald, avec Porter Hall
  • 1926 : A Proud Woman d'Arthur Richman, avec Elisabeth Risdon
  • 1927 : Off-Key d'Arthur Caesar, avec Lucile Watson
  • 1930 : An Affair of State de Robert L. Buckner, avec Leonard Carey
  • 1936 : Days to come de Lillian Hellman, mise en scène et production d'Herman Shumlin, avec Charles Dingle, Joseph Sweeney
  • 1938 : Yr. Obedient Husband d'Horace Jackson, mise en scène de John Cromwell, avec Montgomery Clift, Fredric March, May Whitty
  • 1939 : The American Way de George S. Kaufman et Moss Hart, mise en scène de George S. Kaufman, costumes d'Irene Sharaff, avec Jack Arnold, Fredric March
  • 1941 : Hope for a Harvest de Sophie Treadwell, avec Fredric March
  • 1942-1943 : The Skin of Our Teeth de Thornton Wilder, mise en scène d'Elia Kazan, avec Tallulah Bankhead, Montgomery Clift, Morton DaCosta, Fredric March, E.G. Marshall
  • 1946-1947 : Years ago de Ruth Gordon, mise en scène de Garson Kanin, avec Fredric March
  • 1950 : Now I lay me down to sleep d'Elaine Ryan, mise en scène de Hume Cronyn, avec Fredric March
  • 1950-1951 : Un ennemi du peuple (An Enemy of the People) d'Henrik Ibsen, adaptation d'Arthur Miller, avec Fredric March, Rod Steiger
  • 1951 : The Autumn Garden de Lillian Hellman, avec Fredric March, Kent Smith, Jane Wyatt
  • 1956-1958 : Le Long Voyage vers la nuit (Long Day's Journey Into Night) d'Eugene O'Neill, mise en scène de José Quintero, avec Fredric March, Bradford Dillman, Jason Robards, Katharine Ross

Elder Judyann

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Judyann Elder est une actrice américaine née Judith Ann Johnson en 1948 à Cleveland, Ohio aux États-Unis.

 

Elder Judyann

Elder commença sa carrière professionnelle à New York. Elle fit ses débuts à Broadway dans le rôle de Coretta Scott King dans I Have A Dream. Elle fit également des apparitions de "guest" dans des séries télévisées comme Sanford and Son, Urgences, A Woman Called Moses, Desperate Housewives et le rôle récurrent de l'obstétricienne de Candice Bergen dans Murphy Brown.

 

Filmographie

  • 1973 : Les Rues de San Francisco (TV) - Saison 2, épisode 8 (No Badge for Benjy) : Vi Hoskins
  • 1998 : La Vie de famille (TV) : Hariette Winslow
  • 2009 : 7 Vies, de Gabriele Muccino

Field Betty

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Betty Field est une actrice américaine, née à Boston (Massachusetts, États-Unis) le 8 février 1913, décédée d'une hémorragie cérébrale à Hyannis (Massachusetts, États-Unis) le 13 septembre 1973.

Field Betty Field Betty

Après sa formation à l'American Academy of Dramatic Arts de New York, Betty Field débute au théâtre en Angleterre, dans deux pièces jouées entre 1931 et 1934, When Knights were bold et She loves me not — l'un de ses partenaires dans la seconde est Joshua Logan, qu'elle retrouvera plus tard comme réalisateur —. Elle joue ensuite à Broadway, très régulièrement, de 1934 à 1971, notamment dans des pièces du dramaturge Elmer Rice (1892-1967), son premier époux.

Au cinéma, elle apparaît de 1939 à 1968. Son dernier film est Un shérif à New York, avec Clint Eastwood. Dans l'intervalle, elle aura comme partenaires John Wayne, Marilyn Monroe, Burt Lancaster, Ann Bancroft ou Elizabeth Taylor, entre autres. Pour la télévision, elle participe à des séries entre 1950 et 1968.

Filmographie 

  • 1939 : Des souris et des hommes (Of Mice and Men) de Lewis Milestone
  • 1941 : Le Retour du proscrit (The Shepherd of the Hills) de Henry Hathaway
  • 1941 : Blues in the Night d'Anatole Litvak
  • 1942 : Crimes sans châtiment (King Row) de Sam Wood
  • 1943 : Obsessions (Flesh and Fantasy) de Julien Duvivier
  • 1945 : L'Homme du sud (The Southerner) de Jean Renoir
  • 1949 : Le Prix du silence (The Great Gatsby) d'Elliott Nugent
  • 1955 : Picnic de Joshua Logan
  • 1956 : Arrêt d'autobus (Bus Stop) de Joshua Logan
  • 1957 : Les Plaisirs de l'enfer (Peyton Place) de Mark Robson
  • 1960 : La Vénus au vison (BUttefield 8) de Daniel Mann
  • 1961 : Les Incorruptibles (série télévisée) la dame aux oiseaux
  • 1962 : Le Prisonnier d'Alcatraz (Birdman of Alcatraz) de John Frankenheimer
  • 1966 : Frontière chinoise (7 Women) de John Ford
  • 1968 : Un shérif à New York (Coogan's Bluff) de Don Siegel

Télévision

  • 1960 : Les Incorruptibles (The Untouchables), première série, Saison 1, épisode 22 La Dame aux oiseaux (The White Slavers)
  • 1960 : Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock presents), Saison 6, épisode 3 A Very Moral Theft
  • 1960-1962 : Route 66, épisodes The Swan Bed (1960), The Mud Nest (1961) et Across Walnuts and Wine (1962)
  • 1963 : Suspicion (The Alfred Hitchcock Hour), épisode The Star Juror
  • 1964 : Les Accusés (The Defenders), épisode A Taste of Ashes

Théâtre
Pièces jouées à Broadway, sauf mention contraire

  • 1931-1932 : When Knights were bold de Charles Marlowe (à Bristol, Angleterre)
  • 1933-1934 : She loves me not de (et mise en scène par) Howard Lindsay, avec Joshua Logan (à Londres, Angleterre)
  • 1934-1935 : Page Miss Glory de Joseph Schrank et Philip Dunning, avec James Stewart
  • 1937 : Angel Island de Bernie Angus, mise en scène et produite par George Abbott
  • 1937-1938 : Room Service d'Allen Boretz et John Murray, mise en scène et produite par George Abbott, avec Eddie Albert, Sam Levene (pièce adaptée en français sous le titre Adieu Berthe et, en outre, adaptée au cinéma en 1938)
  • 1938 : If I were you de Paul Hervey Fox et Benn W. Levy, avec Bernard Lee
  • 1938-1939 : What a Life de Clifford Goldsmith, mise en scène et produite par George Abbott, avec Butterfly McQueen
  • 1939 : The Primrose Path de Robert Buckner et Walter Hart, mise en scène et produite par George Abbott, avec Helen Westley
  • 1939 : Ring Two de Gladys Hurlbut, mise en scène et produite par George Abbott, avec Gene Tierney
  • 1940 : Two on an Island d'Elmer Rice, sur une musique de scène de Kurt Weill, avec Howard Da Silva, Martin Ritt
  • 1940-1941 : Flight to the West d'Elmer Rice, avec Paul Henreid, Karl Malden, Hugh Marlowe
  • 1943 : A New Life d'Elmer Rice, avec John Ireland
  • 1943-1948 : La Voix de la tourterelle (The Voice of the Turtle) de (et mise en scène par) John Van Druten, avec Elliott Nugent (Alan Baxter en alternance)
  • 1945-1946 : Dream Girl d'Elmer Rice, avec Wendell Corey
  • 1949-1950 : The Rat Race de (et mise en scène par) Garson Kanin (adaptée au cinéma en 1960)
  • 1951 : Not for Children d'Elmer Rice, avec J. Edward Bromberg, Elliott Nugent
  • 1951-1953 : The Fourposter de Jan de Hartog, mise en scène par José Ferrer, avec Burgess Meredith
  • 1953 : The Ladies of the Corridor de Dorothy Parker et Arnaud D'Usseau, avec Walter Matthau
  • 1955 : Festival de Bella et Sam Spewack, avec Paul Henreid, Pat Hingle
  • 1958 : La Valse des toréadors (The Waltz of the Toreadors) de Jean Anouilh, avec Melvyn Douglas
  • 1958-1959 : La Marque du poète (A Touch of the Poet) d'Eugene O'Neill, avec Helen Hayes, Eric Portman
  • 1959 : A Loss of Roses de William Inge, mise en scène par Daniel Mann, avec Warren Beatty
  • 1963 : Étrange intermède (Strange Interlude) d'Eugene O'Neill, mise en scène par José Quintero, avec Jane Fonda, Ben Gazzara, Pat Hingle, Geraldine Page, Franchot Tone
  • 1966 : Where's Daddy ? de William Inge, avec Beau Bridges
  • 1971 : All Over d'Edward Albee, mise en scène par John Gielgud, avec Jessica Tandy

Pavlov Dmitri

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Dmitri Grigorievitch Pavlov, né le 4 novembre 18971 et mort le 22 juillet 1941, est un général soviétique, commandant le front de l'Ouest au début de l'invasion allemande qui fut héros de l'Union soviétique. Il fut exécuté par le NKVD au motif de lâcheté et de manquement au devoir après la défaite à la bataille de Białystok–Minsk. Il fut réhabilité en 1956.

Pavlov Dmitri

Vétéran de la Première Guerre mondiale, il servit lors de la guerre civile russe durant laquelle il rejoignit l'Armée rouge en 1919. Il fit ses études à l'Académie militaire Frounzé en 1928. Il prit sous son commandement par la suite diverses unités mécanisées et de cavalerie. Conseiller militaire durant la guerre d'Espagne en 1936-1937, il participa du côté républicain sous son nom de guerre Pablo et commanda une brigade de chars soviétiques où il sera fait héros de l'Union soviétique. 

Lors de son retour à Moscou, il ne fut victime des purges dans l'Armée rouge par Staline, contrairement beaucoup d'autres officiers qui avaient participé au conflit. En 1940, il avait sous son commandement le front de l'Ouest de l'Armée rouge et fut fait général d'armée (rang inférieur à maréchal de l'Union soviétique) le 22 février 1941. À la suite de sa défaite à la bataille de Białystok–Minsk, peu après le déclenchement de l'opération Barbarossa, il est exécuté par le NKVD.

Distinctions

  • Héros de l'Union soviétique le 21 juin 1937 (médaille no 30)
  • Trois fois l'ordre de Lénine (1936, 1937, 1940)
  • Deux fois l'ordre du Drapeau rouge (1930, 1937)

Akhromeïev Sergueï

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Sergueï Fiodorovitch Akhromeïev (5 Mai 1923 – 24 Août 1991) était une personnalité militaire d'URSS, Héros de l'Union Soviétique (1982) et Maréchal de l'Union Soviétique (1983). 

Akhromeïev SergueïAkhromeïev Sergueï

Akhromeyev était officier junior dans l'Infanterie de marine lors de la grande guerre patriotique, servit avec distinction lors du Siège de Léningrad où il eut pour ordre de garder et de maintenir une route sur laquelle l'armée allemande tenterait d'avancer. Malgré une bataille sanglante, il résista victorieusement. Lors d'un repas avec le secrétaire d'État George Shultz et l'ambassadeur aux Nations Unies Kenneth Adelman à Reykjavik (au cours du premier mandat de Ronald Reagan), Akhromeyev raconta à Shultz que son exploit n'était pas seulement une démonstration de son patriotisme mais aussi parce que s'il avait abandonné la route, Staline l'aurait fait fusiller.

De 1984 à 1988, Akhromeyev fut commandant en chef des Forces armées soviétiques. À ce titre, il a été fortement impliqué dans les pourparlers qui ont mis fin à la Guerre froide. Toutefois, il fut de plus en plus mécontents de Mikhaïl Gorbatchev au sujet de la réforme de l'armée, et démissionna de son poste. La cause de sa démission a été l'insistance de Gorbatchev pour le démantèlement des missiles balistiques plus récent et plus précis de l'armée soviétique, l'OTR 23, en raison du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.

En mars 1990, il devint conseiller du président de l'URSS sur les affaires militaires. Pendant le Putsch de Moscou en 1991, Akhromeyev revint de ses vacances à Sotchi pour offrir son assistance aux putschistes. Bien qu'ayant jamais été impliqué dans cette tentative ratée de coup d'état, Akhromeyev se suicida dans son bureau du Kremlin, en se pendant à un cordon de rideau. En plus de messages personnels à sa famille, il laissa une note expliquant qu'il ne pouvait pas continuer à vivre quand les institutions, auxquelles il avait consacré sa vie, venaient d'être désintégré. Peu de temps après sa mort, sa tombe fut vandalisé et son cadavre dépouillé de l'uniforme dans lequel il avait été enterré. Les coupables n'ont jamais été retrouvés, laissant un doute sur le but de ce vol : motivation politique ou simple appât du gain.

Héros de l'Union soviétiqueDistinctions

  • Héros de l'Union soviétique
  • Ordre de Lénine
  • Ordre du Drapeau rouge
  • Ordre de la Révolution d'Octobre
  • Ordre de la Guerre patriotique
  • Ordre du Service pour la Patrie dans les Forces armées
  • Ordre de Sukhe Bator

Kirponos Mikhaïl

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Mikhaïl Petrovitch Kirponos , est un général soviétique, né le 12 janvier 1892 à Vertiïvka, dans le gouvernement de Tchernigov (Empire russe), et décédé le 20 septembre 1941 à Lokhvytsia, en RSS d'Ukraine (Union soviétique).

Kirponos Mikhaïl

Kirponos est né dans une famille de paysans pauvres. Il travailla comme forestier jusqu'à son enrôlement dans l'armée. Il rejoignit l'armée avant d'intégrer l'armée en 1915 et de prendre part à la Première Guerre mondiale. Après la Révolution d'Octobre, il entra au Parti bolchevik, s'engagea dans l'Armée rouge et combattit durant la guerre civile russe. En 1927, il sortit diplômé de l'Académie militaire Frounzé.

En 1929, il fut nommé chef du personnel de la 55e division d'infanterie. De 1934 à 1939, il fut commissaire militaire dans une école Militaire à Kazan, dans la République socialiste soviétique autonome tatare. Le 21 mars 1940, il fut distingué par le titre de Héros de l'Union soviétique pour ses actions durant la guerre soviéto-finlandaise. 

En février 1941, il fut affecté au commandement de la région militaire de Kiev, au sein du front du sud. C'est là qu'il se trouvait lorsque débuta l'invasion allemande de l'Union soviétique. Il commanda le front du sud durant la bataille d'Ouman, où les forces soviétiques subirent une sévère défaite. Par la suite, ses forces prirent part à la bataille de Kiev.

Il fut tué au combat lors de la défense de Kiev, finalement perdue par les Soviétiques en raison de la supériorité allemande. Mikhaïl Kirkonos est enterré dans le parc de la Gloire éternelle, à Kiev. Plus de soixante ans plus tard et après la dislocation de l'Union soviétique, Kirponos reste très considéré à la fois en Ukraine et en Russie pour son leadership exemplaire, son courage et sa vaillance militaire.

Distinctions

  • Héros de l'Union soviétique

Kochevoï Piotr

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Piotr Kirillovitch Kochevoï , né le 21 décembre 1904 à Oleksandriïa et mort le 30 août 1976, est un militaire soviétique.

Kochevoï Piotr

Il combattit lors de la Seconde Guerre mondiale et reçut le grade de maréchal de l'Union soviétique et le titre de Héros de l'Union soviétique. Il reçut de multiples décorations, dont l'Ordre de Lénine, l'Ordre de la Révolution d'Octobre et l'Ordre de Souvorov.

Décorations

  • Hero of the Soviet Union, twice (16 May 1944, 9 April 1945)
  • Five Orders of Lenin (17 December 1941, 16 May 1944, 30 April 1945, 9 December 1964, 22 February 1968)
  • Order of the October Revolution (4 December 1974)
  • Order of the Red Banner, three times (3 November 1944, 15 November 1950, 21 February 1969)
  • Order of Suvorov, 2nd class (31 March 1943)
  • Order of Kutuzov, 2nd class, twice (17 September 1943, 4 July 1944)
  • Order of Bogdan Khmelnitsky, 1st class (5 May 1945)
  • Jubilee Medal "In Commemoration of the 100th Anniversary since the Birth of Vladimir Il'ich Lenin"
  • Medal "For the Defence of Leningrad"
  • Medal "For the Defence of Stalingrad"
  • Medal "For the Victory over Germany in the Great Patriotic War 1941–1945"
  • Jubilee Medal "Twenty Years of Victory in the Great Patriotic War 1941–1945"
  • Jubilee Medal "Thirty Years of Victory in the Great Patriotic War 1941–1945"
  • Medal "For the Capture of Königsberg"
  • Jubilee Medal "30 Years of the Soviet Army and Navy"
  • Jubilee Medal "40 Years of the Armed Forces of the USSR"
  • Jubilee Medal "50 Years of the Armed Forces of the USSR"
  • Medal "In Commemoration of the 250th Anniversary of Leningrad"

 

Kogan Pavel

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Pavel Kogan est un poète soviétique né le 7 juillet 1918 à Kiev (Ukraine) et décédé le 23 septembre 1942 (à 24 ans) près de Novorossiisk.

Kogan Pavel

À 4 ans, en 1922, Pavel et sa famille quittèrent Kiev pour aller s'installer à Moscou. Après avoir effectué ses études secondaires il entra à l'Institut d'Histoire, de Philosophie et de littérature où après trois ans d'études il passa à l'Institut de Littérature Maxime Gorki et termina ses études en 1941. Ensuite, par deux fois, il fit des randonnées sur les pistes d'Asie Centrale puis participa à une expédition géologique en Arménie pendant laquelle il étudia la Guerre Mondiale. Revenant à Moscou, il essaya de s'engager dans l'armée mais fut réformé en raison de sa mauvaise santé et de sa myopie. 

Pas découragé, il suivit comme volontaire les cours de l'école des interprètes militaires d'où il fut envoyé au front en cette qualité. En 1942, Pavel fut abattu alors qu'il conduisait un détachement de reconnaissance sous Novorossisk ; il avait 24 ans. De son vivant ses vers n'ont pas été publiés. Ils devinrent célèbres pendant la période de détente initiée par Nikita Khrouchtchev surtout avec la chanson populaire Brigantine qui fut écrite avec les paroles d'un de ses poèmes. 

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