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Barbara Stanwyck (1907 - 1990)

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Barbara Stanwyck (1907 - 1990)

The American actress entered show business, in 1923 as a chorus girl in the Ziegfeld Follies before earning a leading role in a Broadway play Burlesque for which she gained professionals' attention and moved to Hollywood. 

Barbara Stanwyck (1907 - 1990)Barbara Stanwyck (1907 - 1990)Barbara Stanwyck (1907 - 1990)

Her career was thrown thanks to Frank Capra who had found in the young actress, his muse. She excelled in various genres, from comedy to drama as well as 'films noirs' and westerns. From 1957, her film career started declining and Barbara Stanwyck turned herself towards television where she met with great success and popularity. One of Hollywood's leading ladies, she distinguished herself neither with her looks nor her dramatic attitude but simply with her kindness, a rare quality in this frivolous environment.


Betty Grable (1916 - 1973)

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Betty Grable (1916 - 1973)

The American actress and dancer became her native country’s most popular pinup during World War II thanks to an audacious photography of her wearing a white bathing suit that comforted GIs. 

Betty Grable (1916 - 1973)Betty Grable (1916 - 1973)Betty Grable (1916 - 1973)

In 1929, she had obtained her first role in a film as a chorus girl at only thirteen pushed by her ambitious mother even though it was illegal due to her young age. During the 1940s, Betty Grable is the United States box offices’ queen and the actress becomes ‘the girl with the million dollar legs’ after Twentieth Century Fox had insured the bombshell’s fabulous legs for one million dollar each. From the end of the 1950s, the ‘darling of the forties’ career declined and she disappeared from screens. Betty Grable nonetheless remained a remembered sexy icon, inspiring Hugh Heffner to found his Playboy empire. 

Carmen Miranda (1909 - 1955)

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Carmen Miranda (1909 - 1955)

Carmen Miranda was born in Portugal and emigrated as a child, with her parents, to Rio de Janeiro. 

Carmen Miranda (1909 - 1955)Carmen Miranda (1909 - 1955)Carmen Miranda (1909 - 1955)

There, she discovered samba music, badly considered by the Brazilian elite. Working in a hat-maker's shop, she used to sing while serving the clients until one of them invited her to perform on the radio. Her career was, therefore, launched and she rapidly became one of the country's major singing stars, making her way in a highly macho environment. In 1939, she moved to the United States and performed on Broadway before starring in Hollywood films including the successful The Gang's All Here, in 1943 in which she popularized the legendary fruit hat she used to wear.

The 'Brazilian Bombshell' became one of Hollywood's highest paid actresses and participated to numerous musicals until 1953. After World War II, success declined and the singer attempted to break free from the stereotypical image she had cultivated while her native country rejected her 'black music'. Carmen Miranda revolutionized 1930s fashion with her exotic costumes, platform shoes and turbans; the 'lady in the tutti-frutti hat' became a veritable style icon and still is.

30 septembre 1990 : décès de Patrick White

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30 septembre 1990 : décès de Patrick White

Prix Nobel de Littérature 1973, Patrick White (1912-1990) est un romancier, dramaturge et poète australien. 

30 septembre 1990 : décès de Patrick White

Ses positions politiques contre la Guerre du Viet-nam et le conservatisme de la société australienne en font une figure internationale moins appréciée dans son propre pays. Son oeuvre littéraire est marquée par une narration psychologique qui joue sur la variété des niveaux de langue, un style précieux et la capacité de suggérer sans décrire.

Nazimova Alla

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Alla Nazimova de son vrai nom Mariam Edez Adelaida Leventon, née le 22 mai 1879 à Yalta et décédée le 13 juillet 1945 à Los Angeles (Californie), était une actrice russe et américaine. 

Nazimova AllaNazimova Alla

Elle fut l'une des grandes stars du cinéma muet. Chassée par des pogroms, alors qu'elle n'est qu'une enfant, la famille d'Alla Nazimova doit fuir Yalta en Crimée pour s'installer à Montreux où son père ouvre une pharmacie. Très jeune, Alla Nazimova se montre très douée pour la danse et la musique. Elle apprend à parler le russe, le français et l'allemand. Abandonné par sa femme qui fuit les violences conjugales, son père se remarie et les relations entre Alla et sa nouvelle belle-mère sont difficiles. Elle se réfugie donc dans la danse classique. Pour pouvoir monter sur scène, son père lui impose de prendre un pseudonyme. Elle choisit Alla Nazimova. Alla est le diminutif d'Adélaïde, que lui donnait sa mère. Nazimova est un hommage à l'héroïne du roman Les Enfants de la rue. Elle part alors pour Moscou où elle exerce de nombreux petits métiers et se livre à la prostitution mais réussit à entrer à l'âge de 17 ans dans l'école de théâtre du mouvement naturaliste de Constantin Stanislavski qui est à l'époque l'une des plus prestigieuses de Russie. Elle y apprend le métier d'actrice, mais aussi celui de la mise en scène, des décors des costumes et de la lumière. Elle rencontre Anton Tchekhov dont elle tombe amoureuse ce qui ne l'empêche pas de se marier en 1899 avec un jeune étudiant, Sergueï Golovine. Avec la troupe de Stanislavski elle parcourt l'Europe.

Les interprétations d'Alla Nazimova dans les pièces de Tchekhov et d'Henrik Ibsen sont remarquées en Russie puis en Europe. Nazimova quitte son mari et comme de nombreux artistes fuit la Russie. En 1905, elle arrive aux États-Unis où sa troupe donne une tournée. Elle apprend l'anglais en quatre mois. À Broadway, elle devient la protégée de Charles Frohman, l'un des auteurs les plus influents de l'époque dont elle devient l'actrice attitrée. Sa bonne connaissance des langues — elle parle également l'italien et le français — lui permet de jouer les pièces pour les émigrés dans leur propre langue et d'attirer l'attention de l'intelligentsia new-yorkaise impressionnée par l'actrice polyglotte. 

Nazimova devient une star du théâtre, gagne très bien sa vie et impose à travers l'Amérique des pièces d'un genre nouveau où elle défend l'émancipation de la femme : « Pourquoi je préfère jouer Ibsen ? Tout simplement parce que Ibsen ne met pas en scène des héroïnes. Shakespeare lui le fait. Il y a de la grandeur, de la simplicité chez elles. Les femmes de cette époque étaient peut-être comme ça. Shakespeare les a peintes telles qu'il les a vues. Le rôle des femmes a beaucoup changé. La femme moderne est bien plus complexe. Elle sait plus de choses, fait plus de choses et doit être reconnue comme telle. Shakespeare montrait les femmes telles qu'elles étaient. Ibsen montre les femmes telles qu'elles devraient être ».

Nazimova est connue pour ses nombreuses liaisons lesbiennes. Parmi ses amantes de l'époque on compte Tallulah Bankhead. En 1916, elle devient la maîtresse de Mercedes de Acosta. Mais les relations homosexuelles sont mal vues et considérées comme un comportement déviant par l'Amérique puritaine. Elle épouse donc un acteur britannique homosexuel, Charles Bryant qui sera son compagnon dans la plupart des films qu'elle tourne pour la Metro-Goldwyn-Mayer. Star incontestée au théâtre, Nazimova intéresse Hollywood. C'est la Metro Pictures Corporation en 1916 qui parvient à la faire signer en lui offrant un contrat de 13 000 dollars par semaine. Pour son premier film Épouses de guerre, elle obtient un succès phénoménal. Elle devient l'une des grandes stars de la MGM et tournera pour le studio 11 films en trois ans. Elle participe de très près à l'écriture, la réalisation et la production de ses films. Elle se fait construire une magnifique villa au 8080, Sunset Boulevard à Los Angeles, The Garden of Alla. Cette villa sera célèbre pour les fêtes et réceptions endiablées où se retrouvent ceux qui souhaitent échapper à la rigueur de la morale de l'époque.

C'est au cours d'une de ses soirées que l'une de ses maîtresses, Jean Acker, lui présente son mari, Rudolph Valentino. Nazimova le considère d'abord comme un gigolo de salon. Mais après le succès en 1921 du film Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, elle comprend le potentiel du jeune homme. Elle voit en lui l'acteur idéal pour jouer son partenaire dans La Dame aux camélias (Camille), adaptation de l'œuvre d'Alexandre Dumas fils. Avec lui, elle fabrique « le nouveau mâle » qui ne puise pas ses fondements dans les archétypes masculins mais montre sa part de féminité. Pour la première fois au cinéma, un homme va être modelé selon les désirs d'une femme. Elle lance alors le mythe Valentino qui s'épanouira l'année suivante dans Le Cheik.

Après avoir lancé Valentino en latin-lover, Nazimova quitte la Métro pour produire l'adaptation de la pièce d'Oscar Wilde, Salomé. Ce film d'avant-garde, aux décors art déco, dans lequel elle montre tous ses talents de danseuse, est un échec retentissant. Nazimova est ruinée et rejetée par les majors qui pardonnent mal les aventures indépendantes et plus encore le fait de montrer des relations homosexuelles à l'écran. Suite à cet échec, elle fait une tentative de suicide. Malgré son rejet d'Hollywood, elle continue à jouer au théâtre. Escroquée par l'une de ses maîtresses, elle doit vendre sa villa. À partir de 1940, elle fait des apparitions alimentaires dans plusieurs films, comme par exemple le remake d'Arènes sanglantes, écrit ses mémoires et meurt en 1945 à l'âge de 66 ans.

Filmographie

  • 1916 : War Brides / Épouses de guerre de Herbert Brenon avec Charles Hutchison, Charles Bryant, Richard Barthelmess : Joan
  • 1918 : A Woman of France court métrage
  • 1918 : Revelation / Apocalypse : Joline
  • 1918 : Toys of Fate : Zorah / Hagah
  • 1918 : L'Occident (Eye for Eye) d'Albert Capellani et Nazimova : Hassouna
  • 1919 : Hors de la brume (Out of the Fog) d'Albert Capellani : Faith & Eve
  • 1919 : La Lanterne rouge (The Red Lantern) de Capellani avec Noah Beery : Mahlee & Blanche Sackville
  • 1919 : The Brat : The Brat
  • 1920 : Stronger Than Death : Sigrid Fersen
  • 1920 : The Heart of a Child / Le cœur d'un enfant de Ray C. Smallwood : Sally Snape
  • 1920 : Madame Peacock / L'Orgueilleuse de Smallwood : Jane Goring / Gloria Cromwell
  • 1920 : Billions / Milliards de Smallwood : Princess Triloff
  • 1921 : La Dame aux camélias (Camille) : Marguerite Gautier / Manon Lescaut dans ses rêveries
  • 1922 : A Doll's House / Une Maison de poupée de Charles Bryant avec Alan Hale : Nora Helmer
  • 1923 : Salomé : Salome
  • 1924 : Madonna of the Streets d'Edwin Carewe : Mary Carlson / Mary Ainsleigh
  • 1925 : The Redeeming Sin / Le Péché rédempteur de J. Stuart Blackton : Joan
  • 1925 : My Son / Mon fils de Carewe avec Jack Pickford : Ana Silva
  • 1940 : Escape de Mervyn LeRoy avec Norma Shearer, Robert Taylor et Conrad Veidt : Emmy Ritter
  • 1941 : Arènes sanglantes (Blood and Sand) : Señora Augustias Gallardo
  • 1944 : In Our Time de Vincent Sherman, sur un scénario de Howard Koch, avec Ida Lupino, Paul Henreid : Zofya Orvid
  • 1944 : The Bridge of San Luis Rey de Rowland V. Lee d'après Thornton Wilder avec Lynn Bari, Akim Tamiroff et Francis Lederer : Doña Maria, la marquise
  • 1944 : Depuis ton départ (Since You Went Away) : Zofia Koslowska

Stafford Grace

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Grace Stafford est une actrice américaine née le 7 novembre 1903 à New York (États-Unis), décédée le 17 mars 1992 à Burbank (Californie).

Stafford Grace Stafford Grace

Grace Stafford est principalement connue pour avoir été la voix de Woody Woodpecker de 1950 à 1972. Elle avait d'ailleurs insisté pour ne pas apparaître au générique, craignant la réaction du public si ce dernier apprenait que Woody était doublé par une femme. Grace était, par ailleurs, l'épouse du créateur du célèbre Pivert, Walter Lantz.

 

Filmographie

  • 1935 : Dr. Socrates : Caroline Suggs
  • 1936 : I Married a Doctor : Vera Sherwin
  • 1936 : Anthony Adverse : Lucia
  • 1939 : The Man Who Dared : Mary McCrary
  • 1939 : Les Aveux d'un espion nazi (Confessions of a Nazi Spy) : Mrs. Helen Schneider
  • 1939 : The Greener Hills : Harriet Miller
  • 1939 : Indianapolis Speedway : Martha Connors
  • 1939 : Blondie Brings Up Baby : Miss White
  • 1940 : Flight Angels : Buxton - Stewardess Instructor
  • 1940 : La Conga Nights : Secretary
  • 1940 : I Can't Give You Anything But Love, Baby : Second Operator
  • 1940 : Margie : Miss Bradley
  • 1940 : Une dépêche Reuter (A Dispatch from Reuter's) : Woman Dancing with Geller
  • 1940 : La Piste de Santa Fé (Santa Fe Trail) : Farmer's wife
  • 1941 : Model Wife : Miss Manahan
  • 1941 : Affectionately Yours : 'Chickie' Anderson
  • 1941 : Les Oubliés (Blossoms in the Dust) : Molly
  • 1941 : Unfinished Business de Gregory La Cava : Woman
  • 1942 : Dr. Kildare's Victory (en) : Mrs. Betty Richards
  • 1942 : What's Cookin'? : Bob's Assistant
  • 1942 : Larceny, Inc. (en) de Lloyd Bacon : McCarthy's secretary
  • 1942 : You're Telling Me : Switchboard Operator
  • 1949 : Scrappy Birthday : Miranda (voix)
  • 1950 : Destination... Lune ! (Destination Moon) : Woody Woodpecker (voix)
  • 1951 : Puny Express : Woody Woodpecker (voix)
  • 1951 : Sleep Happy : Woody Woodpecker (voix)
  • 1951 : Wicket Wacky : Woody Woodpecker (voix)
  • 1951 : Slingshot 6-7/8 : Woody Woodpecker (voix)
  • 1951 : Redwood Sap : Woody Woodpecker (voix)
  • 1951 : Woody Woodpecker Polka : Woody Woodpecker (1951 Woody recorded laugh)
  • 1951 : Destination Meatball : Woody Woodpecker (voix)
  • 1952 : Born to Peck : Woody Woodpecker (voix)
  • 1952 : Stage Hoax : Woody Woodpecker (voix)
  • 1952 : Woodpecker in the Rough : Woody Woodpecker (voix)
  • 1952 : Scalp Treatment : Woody Woodpecker (voix)
  • 1952 : The Great Who Dood It : Woody Woodpecker (voix)
  • 1952 : Because of You : Voice of Woody Woodpecker on TV
  • 1952 : Termites from Mars : Woody Woodpecker (voix)
  • 1953 : What's Sweepin' : Woody Woodpecker (voix)
  • 1953 : Buccaneer Woodpecker : Woody Woodpecker (voix)
  • 1953 : Operation Sawdust : Woody Woodpecker (voix)
  • 1953 : Wrestling Wrecks : Woody Woodpecker (voix)
  • 1953 : Maw and Paw : Maw (voix)
  • 1953 : The Hypnotic Hick : Woody Woodpecker (voix)
  • 1953 : Belle Boys : Woody Woodpecker (voix)
  • 1953 : Maw and Paw in Plywood Panic : Maw (voix)
  • 1953 : Hot Noon or 12 O'Clock for Sure : Woody Woodpecker (voix)
  • 1954 : Socko in Morocco : Woody Woodpecker (voix)
  • 1954 : Alley to Bali : Woody Woodpecker / Lovely Native Girl (voix)
  • 1954 : Under the Counter Spy : Woody Woodpecker (voix)
  • 1954 : Hot Rod Huckster : Woody Woodpecker (voix)
  • 1954 : Paw's Night Out : Maw (voix)
  • 1954 : Pig in a Pickle : Maw (voix)
  • 1954 : Real Gone Woody : Woody Woodpecker (voix)
  • 1954 : Fine Feathered Frenzy : Woody Woodpecker (voix)
  • 1954 : Convict Concerto : Woody Woodpecker (voix)
  • 1955 : Helter Shelter : Woody Woodpecker (voix)
  • 1955 : Witch Crafty : Woody Woodpecker (voix)
  • 1955 : Private Eye Pooch : Woody Woodpecker (voix)
  • 1955 : Bedtime Bedlam : Woody Woodpecker (voix)
  • 1955 : Square Shootin' Square : Woody Woodpecker (voix)
  • 1955 : Bunco Busters : Woody Woodpecker (voix)
  • 1955 : The Tree Medic (en) d'Alex Lovy : Woody Woodpecker (voix)
  • 1956 : After the Ball : Woody (voix)
  • 1956 : Get Lost : Woody Woodpecker (voix)
  • 1956 : The Ostrich Egg and I : Maggie
  • 1956 : Chief Charlie Horse : Woody Woodpecker (voix)
  • 1956 : Woodpecker from Mars : Woody Woodpecker (voix)
  • 1956 : Calling All Cuckoos : Woody Woodpecker (voix)
  • 1956 : Niagara Fools : Woody Woodpecker (voix)
  • 1956 : Woody Meets Davy Crewcut : Woody Woodpecker (voix)
  • 1956 : Arts and Flowers : Woody Woodpecker (voix)
  • 1956 : Red Riding Hoodlum : Woody (voix)
  • 1956 : Box Car Bandit : Woody Woodpecker (voix)
  • 1957 : The Unbearable Salesman (en) de Paul J. Smith : Woody Woodpecker (voix)
  • 1957 : International Woodpecker : Woody (voix)
  • 1957 : To Catch a Woodpecker (en) d'Alex Lovy : Woody Woodpecker (voix)
  • 1957 : Round Trip to Mars : Woody Woodpecker (voix)
  • 1957 : The Woody Woodpecker Show (série TV) : Woody Woodpecker (1951-1972) / Chilly Willy (1963) / Bessie Beary / Maw / Hickory / Ms. Meany (voix)
  • 1957 : Fodder and Son (en) de Paul J. Smith : Woody Woodpecker / Old Lady (voix)
  • 1957 : Dopey Dick, the Pink Whale : Woody Woodpecker (voix)
  • 1958 : Misguided Missile : Woody (voix)
  • 1958 : Watch the Birdie (en) d'Alex Lovy : Woody Woodpecker / Narrator / Lovebird (female) (voix)
  • 1958 : His Better Elf : Woody (voix)
  • 1958 : Half Empty Saddles : Woody Woodpecker (voix)
  • 1958 : Everglade Raid (en) de Paul J. Smith : Woody (voix)
  • 1958 : Tree's a Crowd (en) de Paul J. Smith : Woody (voix)
  • 1958 : Jittery Jester : Woody (voix)
  • 1959 : Witty Kitty : Hickory (voix)
  • 1959 : Tomcat Combat : Woody (voix)
  • 1959 : Log Jammed : Woody (voix)
  • 1959 : Panhandle Scandal : Woody (voix)
  • 1959 : Woodpecker in the Moon : Woody (voix)
  • 1959 : The Tee Bird : Woody (voix)
  • 1959 : Romp in a Swamp : Woody (voix)
  • 1959 : Kiddie League : Woody (voix)
  • 1960 : Ballyhooey : Woody (voix)
  • 1960 : Heap Big Hepcat : Woody (voix)
  • 1960 : Billion Dollar Boner : Woody (voix)
  • 1960 : Pistol Packin' Woodpecker : Woody (voix)
  • 1960 : How to Stuff a Woodpecker : Woody (voix)
  • 1960 : Bats in the Belfry : Woody Woodpecker (voix)
  • 1960 : Ozark Lark : Woody (voix)
  • 1960 : Southern Fried Hospitality : Woody (voix)
  • 1960 : Fowled Up Falcon : Woody (voix)
  • 1961 : Poop Deck Pirate : Woody (voix)
  • 1961 : The Bird Who Came to Dinner : Woody (voix)
  • 1961 : Gabby's Diner (en) de Jack Hannah : Woody (voix)
  • 1961 : Sufferin' Cats : Woody (voix)
  • 1961 : Franken-Stymied : Woody (voix)
  • 1961 : Busman's Holiday : Woody (voix)
  • 1961 : Voo-Doo Boo-Boo : Woody (voix)
  • 1961 : Phantom of the Horse Opera : Woody (voix)
  • 1961 : Woody's Kook-Out : Woody (voix)
  • 1962 : Rock-a-Bye Gator : Woody (voix)
  • 1962 : Home Sweet Home Wrecker : Woody (voix)
  • 1962 : Robin Hoody Woody : Woody (voix)
  • 1962 : Room and Bored : Woody (voix)
  • 1962 : Fowled-Up Birthday : Bessie Beary (voix)
  • 1962 : Rocket Racket : Woody (voix)
  • 1962 : Careless Caretaker : Woody (voix)
  • 1962 : Mother's Little Helper : Bessie Beary (voix)
  • 1962 : Tragic Magic : Woody (voix)
  • 1962 : Little Woody Riding Hood : Woody (voix)
  • 1962 : Short in the Saddle : Woody (voix)
  • 1962 : Crowin' Pains : Woody (voix)
  • 1962 : Calling Dr. Woodpecker : Woody (voix)
  • 1963 : Greedy Gabby Gator : Woody Woodpecker (voix)
  • 1963 : Stowaway Woody : Woody Woodpecker (voix)
  • 1963 : Charlie's Mother-in-Law : Bessie Beary (voix)
  • 1963 : Coy Decoy : Woody Woodpecker (voix)
  • 1963 : Goose in the Rough : Bessie Beary (voix)
  • 1963 : The Tenant's Racket : Woody (voix)
  • 1963 : Pesky Pelican : Operator (voix)
  • 1963 : Tepee for Two : Woody (voix)
  • 1963 : Goose Is Wild : Bessie Beary (voix)
  • 1963 : Science Friction : Woody (voix)
  • 1964 : Dumb Like a Fox : Woody (voix)
  • 1964 : Saddle-Sore Woody : Woody (voix)
  • 1964 : Rah Rah Ruckus : Bessie Beary (voix)
  • 1964 : Freeway Fracas : Woody (voix)
  • 1964 : Skin Folks : Woody (voix)
  • 1964 : Woody's Clip Joint : Woody (voix)
  • 1964 : Roof-Top Razzle Dazzle : Bessie Beary (voix)
  • 1964 : Get Lost! Little Doggy : Woody (voix)
  • 1964 : Roamin' Roman : Woody (voix)
  • 1965 : Three Little Woodpeckers : Woody Woodpecker (voix)
  • 1965 : Woodpecker Wanted : Woody (voix)
  • 1965 : Guest Who? : Bessie Beary (voix)
  • 1965 : Birds of a Feather : Woody Woodpecker / Ms. Meany (voix)
  • 1965 : Canned Dog Feud : Woody (voix)
  • 1965 : Sioux Me : Woody (voix)
  • 1965 : Janie Get Your Gun : Woody (voix)
  • 1965 : Davey Cricket : Bessie Beary (voix)
  • 1965 : What's Peckin' : Woody (voix)
  • 1966 : Rough Riding Hood : Woody (voix)
  • 1966 : Foot Brawl : Bessie Beary (voix)
  • 1966 : Lonesome Ranger : Woody (voix)
  • 1966 : Woody and the Beanstalk : Woody (voix)
  • 1966 : Hassle in a Castle : Woody (voix)
  • 1966 : The Big Bite : Woody (voix)
  • 1966 : Astronut Woody : Woody (voix)
  • 1966 : Practical Yolk : Woody (voix)
  • 1966 : Monster of Ceremonies : Woody (voix)
  • 1967 : Window Pains : Bessie Beary (voix)
  • 1967 : Sissy Sheriff : Woody (voix)
  • 1967 : Mouse in the House : Bessie Beary (voix)
  • 1967 : Have Gun - Can't Travel : Woody (voix)
  • 1967 : The Nautical Nut : Woody (voix)
  • 1967 : Hot Diggity Dog : Woody (voix)
  • 1967 : Horse Play : Woody (voix)
  • 1967 : Secret Agent Woody Woodpecker : Woody (voix)
  • 1967 : Chilly Chums : Woody Woodpecker (voix)
  • 1968 : Paste Makes Waste : Bessie Beary (voix)
  • 1968 : Jerky Turkey : Bessie Beary (voix)
  • 1968 : Bugged in a Rug : Bessie Beary (voix)
  • 1968 : Hook, Line, and Stinker : Woody (voix)
  • 1968 : Woody the Free-Loader : Woody (voix)
  • 1968 : Feudin', Fightin', 'n' Fussin' : Woody (voix)
  • 1968 : Fat in the Saddle : Woody (voix)
  • 1968 : A Peck of Trouble : Woody (voix)
  • 1968 : A Lad in Baghdad : Woody (voix)
  • 1968 : One Horse Town : Woody (voix)
  • 1969 : Little Skeeter : Woody Woodpecker (voix)
  • 1969 : Gopher Broke : Bessie Beary (voix)
  • 1969 : Cool It, Charlie : Bessie Beary (voix)
  • 1969 : Charlie's Campout : Bessie Beary (voix)
  • 1969 : Woody's Knightmare : Woody (voix)
  • 1969 : Tumble Weed Greed : Woody (voix)
  • 1969 : Ship a-Hoy Woody : Woody (voix)
  • 1969 : Prehistoric Super Salesman : Woody (voix)
  • 1969 : Phoney Pony : Woody (voix)
  • 1970 : The Un-Handy Man : Bessie Beary (voix)
  • 1970 : Charlie's Golf Classic : Bessie Beary (voix)
  • 1970 : Charlie in Hot Water : Bessie Beary (voix)
  • 1970 : Seal on the Loose : Woody (voix)
  • 1970 : Wild Bill Hiccup : Woody (voix)
  • 1970 : Coo Coo Nuts : Woody (voix)
  • 1970 : Hi-Rise Wise Guys : Woody (voix)
  • 1970 : Buster's Last Stand : Woody (voix)
  • 1970 : All Hams on Deck : Woody (voix)
  • 1971 : Woody's Magic Touch : Woody (voix)
  • 1971 : The Snoozin' Bruin' : Woody (voix)
  • 1971 : Shanghai Woody : Woody (voix)
  • 1971 : The Reluctant Recruit : Woody (voix)
  • 1971 : Moochin' Pooch : Bessie Beary (voix)
  • 1971 : Kitty from the City : Woody (voix)
  • 1971 : How to Trap a Woodpecker : Woody (voix)
  • 1971 : Charlie the Rainmaker : Bessie Beary (voix)
  • 1971 : The Bunglin' Builder : Bessie Beary (voix)
  • 1971 : Flim Flam Fountain : Woody (voix)
  • 1971 : Sleepy Time Chimes : Woody (voix)
  • 1972 : Unlucky Potluck (voix)
  • 1972 : Show Biz Beagle : Woody (voix)
  • 1972 : Pecking Holes in Poles : Woody (voix)
  • 1972 : Gold Diggin' Woodpecker : Woody Woodpecker (voix)
  • 1972 : The Genie with the Light Touch : Woody (voix)
  • 1972 : For the Love of Pizza : Woody (voix)
  • 1972 : A Fish Story : Bessie, Suzy (voix)
  • 1972 : Chili Con Corny : Woody (voix)
  • 1972 : Bye, Bye, Blackboard : Woody Woodpecker (voix)
  • 1975 : Doc Savage: The Man of Bronze : Little lady

Cammage Maurice

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Maurice Cammage est un réalisateur et dialoguiste français, né en 1882, mort le 15 avril 1946 à Paris.

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Vive la classe - Les Cinq Sous de Lavarède - Un chapeau de paille d'Italie

Cet habitué des théâtres et metteur en scène de pièces comiques, devient réalisateur à l'avénement du parlant. Il se spécialise dans le vaudeville militaire avec bidasse ahuri, très souvent incarné par Fernandel et des adjudants entêtés. Malgré la médiocrité de ces bandes, il remplit les salles et remporte un certain succès avec Le Coq du Régiment, La Caserne en Folie, La Mariée du Régiment, Les Bleus de la Marine. Son passage aux adaptations de théâtre de boulevard n'améliore pas la qualité de ses œuvrettes (Les Maris de sa Femme, Prête-moi ta femme), mais Cammage peut bénéficier de comédiens chevronnés comme Pierre Larquey, Pauley, Pierre Brasseur, Suzanne Dehelly, Alice Tissot et quelques pétillantes pin-ups de l'époque comme Colette Darfeuil ou Dolly Davis

Sa meilleure réussite est le fameux Les Cinq Sous de Lavarède avec Fernandel où un héritier contraint de faire le tour du monde avec cinq sous en poche connaît des aventures de plus en plus burlesques. Par contre, son adaptation de Labiche avec Un Chapeau de Paille d'Italie, toujours avec Fernandel, est bien inférieure aux précédentes et sa tentative de reconversion avec L'Ennemi sans Visage, polar d'après Stanislas-André Steeman, avec Franck Villard n'est pas aboutie. Cammage décède pendant le tournage de ce dernier film, terminé par un certain Robert-Paul Dagan.

Filmographie

  • 1932 : Vive la classe
  • 1932 : Un beau jour de noces
  • 1932 : La Terreur de la pampa (scénario et dialogues de José de Bérys)
  • 1932 : Quand tu nous tiens, amour
  • 1932 : Par habitude
  • 1932 : Ordonnance malgré lui
  • 1933 : Le Gros Lot ou La Veine d'Anatole
  • 1933 : Le Coq du régiment
  • 1934 : Une nuit de folies
  • 1934 : La Caserne en folie
  • 1934 : Les Bleus de la marine
  • 1935 : Un soir de bombe
  • 1935 : La Mariée du régiment
  • 1936 : Prête-moi ta femme
  • 1936 : La Petite Dame du wagon-lit
  • 1936 : Les Maris de ma femme
  • 1937 : Une femme qui se partage
  • 1937 : Mon député et sa femme
  • 1937 : La Belle de Montparnasse
  • 1938 : L'Innocent
  • 1938 : Vacances payées
  • 1938 : Une de la cavalerie
  • 1939 : Les Cinq Sous de Lavarède
  • 1939 : Le Chasseur de chez Maxim's
  • 1940 : Monsieur Hector
  • 1941 : Un chapeau de paille d'Italie
  • 1942 : Guignol marionnette de France (court métrage)
  • 1943 : Une vie de chien
  • 1946 : L'Ennemi sans visage

 

Morlaye Marguerite de

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Marguerite de Morlaye, née à Saint-Mandé (Val-de-Marne) le 29 janvier 1870, et décédée à Paris le 18 septembre 1957, est une actrice française. Elle apparaît au cinéma de 1925 à 1951.

Morlaye Marguerite de

Filmographie

  • 1925 : Mon curé chez les riches de E.B. Donatien
  • 1925 : Le Réveil de Jacques de Baroncelli
  • 1926 : Grand gosse - (Boy) de Benito Perojo
  • 1926 : Martyre de Charles Burguet
  • 1926 : Le Noir à l'âme blanche (El negro que tenia el alma blanca) de Benito Perojo
  • 1926 : Son premier film de Jean Kemm
  • 1927 : Cousine de France de Gaston Roudès
  • 1928 : L'Eau du Nil de Marcel Vandal
  • 1928 : La Vierge folle de Luitz-Morat
  • 1929 : La Possession de Léonce Perret
  • 1930 : Deux fois vingt ans de Carlo Felice Tavano
  • 1931 : À nous la liberté de René Clair
  • 1931 : Après l'amour de Léonce Perret
  • 1931 : Ariane, jeune fille russe de Paul Czinner
  • 1931 : En bordée de Henry Wulschleger et Joe Francis
  • 1931 : Grains de beauté de Pierre Caron et Léonce Perret
  • 1931 : Passeport 13.444 de Léon Mathot
  • 1932 : Sa meilleure cliente de Pierre Colombier
  • 1932 : Champion de mon amour de René Jayet - court métrage -
  • 1932 : La Dame de chez Maxim's d'Alexander Korda
  • 1932 : Haut les mains ! de Maurice Champreux - court métrage -
  • 1932 : La Merveilleuse journée d'Yves Mirande et Robert Wyler
  • 1933 : Madame Bovary de Jean Renoir
  • 1933 : Les Surprises du sleeping de Karl Anton
  • 1934 : L'Aventurier de Marcel L'Herbier
  • 1934 : Le Bonheur de Marcel L'Herbier
  • 1934 : Le Comte Obligado de Léon Mathot
  • 1934 : Les Filles de la concierge de Jacques Tourneur
  • 1934 : Nous ne sommes plus des enfants d'Augusto Genina
  • 1934 : Le Père Lampion de Christian-Jaque
  • 1934 : Le Secret des Wonronzeff d'Arthur Robison et André Beucler
  • 1935 : Dédé de René Guissart
  • 1935 : Amants et Voleurs de Raymond Bernard
  • 1935 : Le Diable en bouteille de Heinz Hilpert et Reinhart Steinbicker
  • 1935 : Koenigsmark de Maurice Tourneur
  • 1935 : Tam-Tam de Edmond T. Gréville
  • 1935 : Un oiseau rare de Richard Pottier
  • 1935 : La Vie parisienne de Robert Siodmak
  • 1935 : Les Yeux noirs de Victor Tourjansky
  • 1936 : Au service du tsar de Pierre Billon
  • 1936 : Jenny de Marcel Carné
  • 1936 : Les Loups entre eux de Léon Mathot
  • 1936 : Le Roi de Pierre Colombier
  • 1936 : Tout va très bien madame la marquise de Henry Wulschleger
  • 1936 : Mayerling (non-créditée) d'Anatole Litvak
  • 1936 : Mister Flow de Robert Siodmak
  • 1937 : Nuits de feu de Marcel L'Herbier
  • 1937 : Le Chemin de Rio de Robert Siodmak
  • 1937 : Alexis, gentleman chauffeur de Max de Vaucorbeil
  • 1937 : Aloha, le chant des îles de Léon Mathot
  • 1937 : La Bataille silencieuse de Pierre Billon : Une dame à la gare
  • 1937 : Le Cantinier de la coloniale de Henry Wulschleger
  • 1937 : Ces dames aux chapeaux verts de Maurice Cloche
  • 1937 : Le Club des aristocrates de Pierre Colombier
  • 1937 : La Danseuse rouge de Jean-Paul Paulin
  • 1937 : Êtes-vous jalouse? de Henri Chomette
  • 1937 : La Fessée de Pierre Caron
  • 1937 : L'Habit vert de Roger Richebé
  • 1937 : Ignace de Pierre Colombier
  • 1937 : Ma petite marquise de Robert Péguy
  • 1937 : Mirages / Si tu m'aimes de Alexandre Ryder
  • 1937 : Monsieur Bégonia d'André Hugon
  • 1937 : Salonique, nid d'espions (ou Mademoiselle docteur) de Georg Wilhelm Pabst
  • 1937 : Les Nuits blanches de Saint-Pétersbourg de Jean Dréville
  • 1937 : Les Rois du sport de Pierre Colombier
  • 1937 : Forfaiture de Marcel L'Herbier
  • 1937 : Trois artilleurs au pensionnat de René Pujol
  • 1937 : Un déjeuner de soleil de Marcel Cravenne et Roger Richebé
  • 1938 : Remontons les Champs-Élysées de Sacha Guitry et Robert Bibal
  • 1938 : Éducation de prince d'Alexander Esway
  • 1938 : La Bête humaine de Jean Renoir
  • 1938 : Café de Paris d'Yves Mirande et Georges Lacombe
  • 1938 : Le capitaine Benoît de Maurice de Canonge
  • 1938 : La Cité des lumières de Jean de Limur
  • 1938 : Le Dompteur de Pierre Colombier
  • 1938 : Feux de joie de Jacques Houssin
  • 1938 : Gibraltar de Fedor Ozep
  • 1938 : J'étais une aventurière de Raymond Bernard
  • 1938 : La Maison du Maltais de Pierre Chenal
  • 1938 : Le Patriote de Maurice Tourneur
  • 1938 : Place de la Concorde de Karel Lamač
  • 1938 : Retour à l'aube de Henri Decoin
  • 1938 : La Rue sans joie d'André Hugon
  • 1938 : Trois artilleurs à l'opéra d'André Chotin
  • 1939 : Entente cordiale de Marcel L'Herbier
  • 1939 : Les Cinq Sous de Lavarède de Maurice Cammage
  • 1939 : Les Gangsters du château d'If de René Pujol
  • 1939 : Ils étaient neuf célibataires de Sacha Guitry
  • 1939 : La Fin du jour de Julien Duvivier
  • 1939 : Jeunes filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst
  • 1939 : Quartier latin de Pierre Colombier et Christian Chamborant
  • 1939 : La Règle du jeu (non-créditée) de Jean Renoir
  • 1939 : La Charrette fantôme de Julien Duvivier
  • 1939 : La Piste du nord ou La Loi du nord de Jacques Feyder
  • 1940 : Battement de cœur de Henri Decoin
  • 1940 : L'Homme qui cherche la vérité d'Alexander Esway
  • 1941 : Le Club des soupirants de Maurice Gleize
  • 1942 : Boléro de Jean Boyer
  • 1942 : La Nuit fantastique de Marcel L'Herbier
  • 1942 : L'Amant de Bornéo de Jean-Pierre Feydeau et René Le Hénaff
  • 1942 : À vos ordres Madame de Jean Boyer
  • 1942 : Défense d'aimer de Richard Pottier
  • 1942 : Fédérica de Jean Boyer
  • 1942 : La Loi du printemps de Jacques Daniel-Norman
  • 1942 : Mademoiselle Béatrice de Max de Vaucorbeil
  • 1942 : Signé illisible de Christian Chamborant
  • 1943 : Le Voyageur de la Toussaint de Louis Daquin
  • 1943 : Des jeunes filles dans la nuit de René Le Hénaff
  • 1943 : La Collection Ménard de Bernard Roland
  • 1943 : Les Roquevillard de Jean Dréville
  • 1943 : Le Baron fantôme de Serge de Poligny
  • 1944 : La Vie de plaisir d'Albert Valentin
  • 1944 : Florence est folle de Georges Lacombe
  • 1944 : La Grande meute de Jean de Limur
  • 1944 : Mademoiselle X de Pierre Billon
  • 1945 : Falbalas de Jacques Becker
  • 1945 : Les Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson
  • 1945 : La Cage aux rossignols de Jean Dréville
  • 1945 : Adieu chérie de Raymond Bernard
  • 1945 : Étrange destin de Louis Cuny
  • 1945 : La Femme fatale de Jean Boyer
  • 1945 : Master love de Robert Péguy
  • 1946 : L'assassin n'est pas coupable de René Delacroix
  • 1946 : Martin Roumagnac de Georges Lacombe
  • 1946 : Désarroi de Robert-Paul Dagan
  • 1947 : Les Chouans de Henri Calef
  • 1947 : La Kermesse rouge de Paul Mesnier
  • 1947 : Le Mariage de Ramuntcho de Max de Vaucorbeil
  • 1947 : Six heures à perdre d'Alex Joffé et Jean Lévitte
  • 1947 : Dernier Refuge de Marc Maurette
  • 1947 : Les jeux sont faits de Jean Delannoy
  • 1947 : Une femme par jour de Jean Boyer
  • 1948 : Mademoiselle s'amuse de Jean Boyer
  • 1948 : Cargaison clandestine d'Alfred Rode
  • 1948 : L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau
  • 1949 : Vient de paraître de Jacques Houssin
  • 1951 : Seul dans Paris de Hervé Bromberger

Les Enchaînés

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Les Enchaînés (Notorious) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1946. Alicia Huberman n'est pas la fille d'un espion allemand condamné à vingt ans de prison au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Elle n'a jamais été nazie et mène une vie dissolue. Elle accepte de travailler avec T.R. Devlin, agent secret américain. Ils se rendent à Rio de Janeiro, où des Allemands ont des activités suspectes. Une idylle se noue entre Devlin et Alicia. La mission de la jeune femme consiste à infiltrer la bande d'anciens nazis, dirigée par Alexander Sebastian. 

Ce dernier s'éprend d'Alicia et la demande en mariage. Elle accepte, en espérant que Devlin l'en empêchera. Au cours d'une réception donnée au retour du voyage de noces, Alicia et Devlin découvrent dans la cave de l'uranium caché dans des bouteilles de vin. Sebastian, ayant découvert que sa femme est une espionne américaine décide, poussé et aidé par sa perfide mère, de la faire mourir sans qu'on puisse soupçonner qu'il s'agit d'un assassinat. Devlin parvient finalement à délivrer Alicia de cet enfer, tandis que l'étau se referme sur Sebastian qui va devoir rendre des comptes à ses complices.

Les Enchaînés d'Alfred HitchcockLes Enchaînés d'Alfred Hitchcock

Les Enchaînés d'Alfred Hitchcock

Fiche technique

  • Titre français : Les Enchaînés
  • Titre original anglais : Notorious
  • Réalisation : Alfred Hitchcock
  • Scénario : Ben Hecht, avec la participation d'Alfred Hitchcock (non crédité) d'après la nouvelle The Song of the Dragon de John Taintor Foote (non crédité)
  • Dialogues (scènes d'amour) : Clifford Odets (non crédité)
  • Musique originale : Roy Webb
  • Directeur de la photographie : Ted Tetzlaff
  • Directeur de la photographie de seconde équipe (non crédité) : Gregg Toland
  • Montage : Theron Warth
  • Direction artistique : Carroll Clark et Albert S. D'Agostino
  • Décors de plateau : Claude E. Carpenter, Darrell Silvera
  • Costumes : Edith Head
  • Effets spéciaux : V. L. Walker, P. Eagler
  • Production : Alfred Hitchcock
  • Société de production et de distribution : RKO
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Durée : 101 minutes
  • Format : Noir et blanc - son : Mono (RCA Sound System)
  • Genre : drame, thriller, espionnage
  • Sortie aux États-Unis : 15 août 1946 à New York ; 22 août 1946 à Los Angeles

Distribution

  • Ingrid Bergman (VF : Paula Dehelly): Alicia Huberman
  • Cary Grant (VF : Marc Valbel): T.R. Devlin
  • Claude Rains (VF : Georges Chamarat): Alexander Sebastian
  • Louis Calhern (VF : Jean Guillet): Paul Prescott
  • Leopoldine Konstantin (VF : Héléna Manson): la mère de Sebastian
  • Reinhold Schünzel (VF : Richard Francoeur): Dr. Anderson
  • Ricardo Costa (VF : Pierre Morin): Dr. Barbosa
  • Moroni Olsen (VF : René Marc):: Walter Beardsley
  • Ivan Triesault (VF : Louis Arbessier): Eric Mathis
  • Eberhard Krumschmidt (VF : Henri Botta): Emil Hupka
  • Sir Charles Mendl (VF : Paul Villé): Commodore
  • Wally Brown (VF : Jean Berton): Mr Hopkins
  • Fay Baker (VF : Claude Daltys): Ethel
  • Antonio Moreno : Senor Ortiza

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Gavin Gordon : Ernest Weylin
  • Virginia Gregg : Une employée du service des dossiers
  • Friedrich von Ledebur : Knerr
  • Lenore Ulric : Une cavalière avec Sebastian

Hitchcock Alfred

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Alfred Joseph Hitchcock (né le 13 août 1899 à Londres, Grande-Bretagne - mort le 29 avril 1980 à Los Angeles, Californie) est un cinéaste britannique. 

Hitchcock AlfredHitchcock Alfred

Après un stage d'assistant technicien, il obtint son premier emploi à Londres, en 1920 : la conception des intertitres dans les films muets. C'est en 1925 qu'il devint metteur en scène, presque par accident. Son talent lui permit une ascension rapide dans le milieu cinématographique alors florissant. Son premier film important, Les cheveux d'or (The Lodger), sortit en 1926. Dans ce film, une blonde séduisante est assassinée, et de lourds soupçons pèsent sur le nouveau locataire d'un appartement voisin, bien qu'en fait il soit innocent du crime. Les films d'Hitchcock montrent souvent des personnes innocentes entraînées dans des situations qu'elles ne contrôlent plus, et ne comprennent parfois même plus. Ses films mettent souvent l'accent à la fois sur la peur et sur l'imagination, et sont connus pour leur humour cocasse.

Downhill (1927) montrait un personnage accusé à tort : un jeune homme accusé de vol dans son école est chassé par ses parents, suite à cet évènement. Plus tard, le jeune homme tombe amoureux d'une femme plus âgée que lui, et lorsqu'elle se réveille au matin, il aperçoit son visage ridé, tandis que des hommes rentrent un cercueil par leur fenêtre ; Hitchcock fera souvent apparaître dans ses films le lien entre le sexe et la mort. Meurtre (Murder, 1930) (un « whodunit » comme disait Hitchcock) est un film un peu particulier car il matérialise la frontière entre le cinéma muet et le cinéma parlant. Le parlant en était à ses premiers balbutiements et n'était pas encore reconnu universellement comme une solution d'avenir. La production du film, qui ne souhaitait pas prendre de risques, imposa donc que le film soit muet. Hitchcock étant, à l'inverse, convaincu de l'intérêt du film parlant, il tourna discrètement certaines scènes avec du son. Le film est donc d'abord sorti en version muette, puis est ressorti dans sa version partiellement sonore quand l'avenir du parlant fut devenu plus évident.

C'est David O. Selznick qui poussa Hitchcock à venir faire des films à Hollywood. Avec Rebecca en 1940, Hitchcock réalisa son premier film américain - il restera d'ailleurs aux États-Unis pour le restant de sa carrière. Rebecca évoque les craintes d'une jeune mariée naïve qui emménage dans une maison bourgeoise de la campagne anglaise, et doit s'attaquer aux legs de feu la première femme de son mari. L'humour des premiers films d'Hitchcock y est toujours présent, mais il mettra dorénavant plus l'accent sur le suspense - avec beaucoup de succès - puisque c'était ce que demandait le public américain. Hitchcock transforme également le spectateur respectable en voyeur, brouillant encore plus la distinction entre coupable et innocent, et ne la faisant apparaître clairement qu'occasionnellement. Dans Fenêtre sur cour (Rear Window), après que L. B. Jeffries (James Stewart) passe une bonne partie du film à observer Lars Thorwald (Raymond Burr), celui-ci lui fait face et lui demande « Que me voulez-vous ? ». Burr pourrait tout aussi bien poser sa question au spectateur ; et en fait, juste avant que Thorwald ne se tourne pour faire directement face à la caméra pour la première fois — à ce moment, les spectateurs paniquent.

La Corde était également un défi technique qu'Hitchcock s'était imposé : il voulait un film tourné en une seule séquence. Mais il dû se contenter de le tourner en 6 séquences ; quelques-unes des coupures sont apparentes, et les autres ont été camouflées en faisant en sorte qu'un objet passe devant la caméra et remplisse tout l'écran. Hitchcock utilisait alors ce moment pour couper et commencer la séquence suivante à partir de ce même moment, alors que l'objet quitte l'écran. Le jeune Hitchcock était un garçon solitaire, obèse, plein d'imagination ; issu d'une famille catholique, il avait l'habitude de se confesser chaque soir à sa mère. Adulte, alors qu'il voyageait en Suisse, Hitchcock dit à un ami : « Voici la chose la plus effrayante que j'ai jamais vue », pointant du doigt un prêtre discutant avec un jeune garçon. Hitchcock se pencha alors par la vitre de la voiture, et cria au garçon : « Run, little boy! Run for your life! »

Ce n'est qu'après ses vingt ans, alors qu'il était déjà un metteur en scène professionnel, qu'Hitchcock commença à goûter à l'alcool et aux femmes. Ses films montrent parfois des personnages masculins en conflit avec leur mère. Dans La Mort aux trousses (North by Northwest), Roger O. Thornhill (Cary Grant) est un homme innocent, ridiculisé par sa mère parce qu'il est persuadé que de mystérieux meurtriers le poursuivent. Dans Les Oiseaux (The Birds), le personnage de Mitch (Rod Taylor) se retrouve dans un lieu envahi par des oiseaux féroces, tandis qu'il essaie d'échapper à l'emprise de sa mère. Le personnage du tueur, dans Frenzy, vit également dans la même maison que sa mère. Les problèmes de Norman Bates, dans Psychose (Psycho), sont également célèbres...

Les héroïnes d'Hitchcock sont la plupart du temps des blondes séduisantes qui, de prime abord, ont l'air tout à fait respectables, mais qui, dans des situations de danger ou de passion, réagissent de façon beaucoup plus animale, voire criminelle. D'ailleurs, dans Les Cheveux d'or (The Lodger), la victime est une blonde. Dans Les 39 marches (The 39 Steps), Madeleine Carroll, la fascinante héroïne d'Hitchcock, se retrouve les menottes aux poignets. Dans Pas de printemps pour Marnie (Marnie), la belle Tippi Hedren est kleptomane. Dans La Main au collet (To Catch a Thief), Frances Stevens (Grace Kelly) est voleuse de bijoux. Après s'être intéressée à la vie de Thorwald, dans Fenêtre sur cour, Lisa pénètre par effraction dans l'appartement de Thorwald. La blonde séduisante de France c'est la jeune Claude Jade dans L'Étau (Topaz) en fille d'un agent secret. Dans une scène Michèle (Jade) monte l'escalier chez l'espion Jarré; la porte palière de l'appartement est restée entrouverte. De la fenêtre ouverte, Michèle voit un cadavre tombé sur le toit d'une voiture garée dans la cour. Truffaut disait sur elle : « Claude Jade pourraît être la fille clandestine de Grace Kelly ». Et dans Psychose (Psycho), Janet Leigh vole 40 000 $ avant de se faire assassiner par un certain Norman Bates (Anthony Perkins) qui se prenait pour sa propre mère. Ou, comme le dit si bien Norman, « Ma mère est... comment dire ... Elle n'est pas tout à fait elle-même aujourd'hui. »

Hitchcock considérait que le fait de tout faire reposer sur le jeu des acteurs et des actrices n'était qu'une coutume héritée du théâtre. Il fut en revanche pionnier dans sa manière d'utiliser les mouvements de la caméra, les prises de vue et les montages et également dans sa façon d'explorer les confins de l'art cinématographique. Hitchcock prôna également l'utilisation du suspense plutôt que de la surprise. Dans la surprise, le metteur en scène agresse le spectateur avec des images effrayantes. Dans le suspense, le metteur en scène raconte ou montre au spectateur des détails dont le personnage du film n'est pas au courant. Puis il fait monter la tension en laissant le spectateur imaginer ce qui arrivera lorsque le personnage apprendra finalement la vérité. Pour lancer son intrigue, Hitchcock utilisait souvent un objet qu'il appelait Mac Guffin.

Hitchcock était fier de la facilité avec laquelle il parvenait à maintenir le suspense. Un jour, dans un aéroport français, les douaniers furent intrigués par son passeport, sur lequel la profession indiquée était simplement Producteur. « Mais que produisez-vous ? » lui demandèrent-ils. « De la chair d'oie » répondit-il... (Ndt : Gooseflesh, en fait de la chair de poule...). Hitchcock adorait manger. L'un de ses projets (non concrétisé) était de faire un film montrant 24 heures de la vie d'une ville, vue sous l'angle de la nourriture : comment elle est importée, préparée, consommée, puis à la fin de la journée, comment elle est rejetée dans les égouts. Son film Frenzy, d'ailleurs, se déroulait dans le quartier de Londres où la nourriture arrive et est préparée puis distribuée. L'assassin se retrouvait, lui et l'un de ses cadavres, dans un camion plein de sacs de pommes de terre. Un jour où il était invité à une réception privée où les plats n'étaient que maigrement garnis, son hôtesse lui demanda « J'espère que vous reviendrez bientôt dîner avec nous » « Avec plaisir » répondit-il. « Si nous commencions tout de suite !? »

Les films les plus personnels d'Hitchcock sont probablement Les Enchaînés (Notorious) et Sueurs froides (Vertigo) – tous deux sur le thème de l'obsession et de la névrose d'hommes manipulant des femmes. Sueurs froides (Vertigo) explore en détail les relations entre le sexe et la mort. Dans ce film, bien que Scottie (John Ferguson, joué par James Stewart) sache que « Madeleine Elster »/Judy Barton (jouée par Kim Novak) n'est qu'un accessoire du crime, ils ne peuvent s'empêcher de tomber amoureux l'un de l'autre. Le personnage de Scottie ressent un besoin violent de contrôler sa compagne, de l'habiller, s'attachant à un souvenir fétichiste des vêtements, chaussures et cheveux d'une « Madeleine » idéale et fictive...

Bien qu'il travaillât souvent avec des scénaristes extrêmement doués, tels que Raymond Chandler, Hitchcock avait beaucoup de mal à rendre à l'écran les scénarios de ses films. Il eut d'ailleurs un jour ce commentaire : « Le scénariste et moi-même rédigeons le script jusque dans ses moindres détails ; ainsi, lorsque nous avons terminé, il ne reste plus qu'à tourner le film. Mais en fait, dès que nous entrons en studio, nous devons commencer à faire des concessions. En réalité, le scénariste a la plus belle part du travail car il ne doit pas s'inquiéter des acteurs et de tout le reste. » Hitchcock était souvent critique envers les acteurs et les actrices, dénigrant par exemple le jeu de Kim Novak dans Sueurs froides (Vertigo), ou déclarant que les acteurs doivent être considérés comme du bétail. Dans la plupart de ses films, Hitchcock s'arrangeait pour apparaître à l'écran un court instant. On le voyait parfois monter dans un bus, passer devant un magasin, dans une publicité de magazine pour un régime amaigrissant ! Oscar... Trouver Hitchcock dans chacun de ses films est d'ailleurs devenu un jeu très populaire parmi ses spectateurs. On trouve même des livres et des sites internet spécialisés sur le sujet.

Hitchcock ne fut jamais très apprécié de la critique de son époque. Seul Rebecca reçut l'Oscar Academy Award du meilleur film. En tant que producteur, Hitchcock fut « nominé » pour son film Soupçons (Suspicion). Il fut également « nominé » meilleur metteur en scène pour cinq de ses films : Rebecca, Lifeboat, La Maison du docteur Edwardes (Spellbound), Fenêtre sur cour (Rear Window) et Psychose. Mais le seul Academy Award qu'il reçut fut le prix Irving G. Thalberg Memorial, en 1968.

Filmographie

La période anglaise

  • Number thirteen (1922)
  • Woman to woman (1923)
  • The white shadow (1923), L'ombre blanche
  • The passionate adventure (1924), Abnégation
  • The blackguard (1925), Le voyou
  • The prude's fall (1923)
  • The pleasure garden (1925), Le jardin du plaisir
  • The mountain eagle (1926)
  • The lodger (1926), Les cheveux d'or
  • Downhill (1927)
  • Easy virtue (1927)
  • The ring (1927), Le masque de cuir
  • The farmer's wife (1928), Laquelle des trois ?
  • Champagne (1928), A l'américaine
  • The manxman (1929)
  • Blackmail (1929), Chantage
  • Juno and the Paycock (1929)
  • Murder (1930), Meurtre
  • The skin game (1931)
  • Rich and strang (1932), A l'est de Shangai
  • Number seventeen (1932), Numéro dix-sept
  • Wlatzes from Vienna (1934), Le chant du Danube
  • The man who knew too much (1934), L'homme qui en savait trop - première version
  • The thirty-nine steps (1935), Les trente-neuf marches
  • The secret agent (1936), Quatre de l'espionnage
  • Sabotage (1936), Agent secret
  • Young and innocent (1937), Jeune et innocent
  • The lady vanishes (1938), Une femme disparaît
  • Jamaica Inn (1939), La taverne de la Jamaïque

La période américaine

  • Rebecca (1940)
  • Foreign correspondent (1940), Correspondant 17
  • Mr. and Mrs. Smith (1941), Joies matrimoniales
  • Suspicion (1941), Soupçons
  • Saboteur (1942), Cinquième colonne
  • Shadow of a doubt (1943), L'ombre d'un doute
  • Lifeboat (1943)
  • Bon voyage (1944), court métrage
  • Aventure malgache (1944), court métrage
  • Spellbound (1945), La maison du Docteur Edwardes
  • Notorious (1946), Les enchaînés
  • The Paradine case (1947), Le procès Paradine
  • Rope (1948), La corde
  • Under Capricorn (1949), Les amants du Capricorne
  • Stage fright (1950), Le grand alibi
  • Strangers on a train (1951), L'inconnu du Nord-Express
  • I confess (1952), La loi du silence
  • Dial M for murder (1954), Le crime était presque parfait
  • Rear window (1954), Fenêtre sur cour
  • To catch a thief (1955), La main au collet
  • Trouble with Harry (1956), Mais qui a tué Harry ?
  • The man who knew too much (1956), L'homme qui en savait trop - deuxième version
  • The wrong man (1957), Le faux coupable
  • Vertigo (1958), Sueurs froides
  • North by Northwest (1959), La mort aux trousses
  • Psycho (1960), Psychose
  • The birds (1963), Les oiseaux
  • Marnie (1964), Pas de printemps pour Marnie
  • Torn curtain (1966), Le rideau déchiré
  • Topaz (1969), L'étau
  • Frenzy (1972)
  • Family plot (1976), Complot de famille
  • The short night (1980) - inachevé

 

Stewart James

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James Stewart, de son vrai nom James Maitland Stewart, né le 20 mai 1908 à Indiana en Pennsylvanie, et mort le 2 juillet 1997 à Los Angeles, est un acteur américain. 

Stewart JamesStewart James

C'est l'un des acteurs les plus emblématiques du cinéma américain, il fut l'une de ses plus grandes stars, plusieurs fois nommé aux Oscars. Il possède une carrière aussi riche qu'éclectique et a associé son nom à plusieurs chefs-d'œuvre tels que Mr. Smith au Sénat, Indiscrétions, La vie est belle, La Corde, Winchester '73, Fenêtre sur cour, L'homme qui en savait trop, Sueurs froides, L'homme qui tua Liberty Valance ou encore La Conquête de l'Ouest, et a tourné avec les plus grands noms : Alfred Hitchcock, Frank Capra, Anthony Mann, Henry Hathaway ou John Ford.

Comme beaucoup d'acteurs de son temps, il afficha des opinions politiques favorables aux républicains. Il connut une belle carrière militaire en s'engageant dans l'armée de l'air au début de la Seconde Guerre mondiale, où il fut honoré des plus hautes distinctions. Il se retira en tant que général de brigade. Légende de Hollywood, il reçut en 1985 un Oscar d'honneur des mains de son ami Cary Grant pour l'ensemble de sa longue carrière. Acteur ayant le plus de films présents dans les 100 plus grands films américains de tous les temps, il est aussi classé troisième plus grande star de tous les temps par l'American Film Institute. James Maitland Stewart naquit à Indiana (Pennsylvanie), dans une famille d'ascendance écossaise. Il fit des études d'architecture à l'Université de Princeton où il avait comme camarade de classe Joshua Logan qui le convainquit de rejoindre l'University Players récemment créée dans le Massachusetts. Il y rencontra d'abord Henry Fonda puis Margaret Sullavan parmi d'autres acteurs. Stewart était déjà un vétéran des théâtres de Broadway quand Hollywood lui fit signe. Il gagna l'Oscar du meilleur acteur en 1940 pour son rôle dans The Philadelphia Story dans lequel il fut la covedette de Cary Grant et Katharine Hepburn.

Stewart parlait dans un style balbutiant et indécis qui était quelquefois dur à comprendre mais qui transpirait de sincérité pour son auditoire. Sa carrière était donc construite autour de sa façon de jouer un personnage simple avec de bonnes valeurs morales (bien qu'occasionnellement il pût jouer les méchants). Son style hésitant donnait à ses personnages un sentiment de naturel peu commun dans beaucoup des films de cette époque. Il tourne avec le réalisateur Frank Capra, notamment Vous ne l'emporterez pas avec vous (You Can't Take It With You, 1938) et Mr. Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington, 1939).

Il s'engagea dans l'United States Army Air Forces un an avant l'attaque de Pearl Harbor. Son premier poste était à Moffett Field (Californie), un poste d'instructeur pour pilotes de bombardier. Au mois d'août 1943, il est affecté à sa demande expresse au 445e Groupe de Bombardement, à la base aérienne de Sioux City (Iowa), comme premier officier en opération du 703e escadron. En décembre 1943, les B-24 Liberator du 445e rejoignent la base anglaise de Tibenham, dans le Norfolk, et sont d'emblée envoyés en mission au-dessus de l'Allemagne. En mars 1944, James Stewart est affecté au 453e Bombardiers, une unité de B-24 reconstituée après avoir été décimée. Pour redonner courage à ses pilotes, Stewart prendra la tête de l'escadre au cours de plusieurs missions (20 missions officiellement enregistrées) au-dessus des territoires occupés. Il devient chef d'état-major du 2e Groupe de Bombardement de la 8th Air Force. Après la guerre, il poursuivit sa carrière dans l'Air Force Reserve, jusqu'à atteindre le grade de général de division en 1959. Sa dernière mission fut en 1966 un bombardement sur le Viêt-Nam, auquel il participa comme observateur, avant de mettre un terme à sa carrière militaire. Parmi ses décorations, il y avait l'Air Medal, la Distinguished Flying Cross, la Croix de Guerre et 7 étoiles pour autant de victoires en combat aérien.

Sa première prestation après son retour de la guerre est son portrait de George Bailey dans le film de Capra La vie est belle (1946), qui lui vaudra une nomination aux Oscars. Étant un des acteurs fétiches d'Alfred Hitchcock, il est à l'affiche dans quatre de ses films : La Corde (1948), Fenêtre sur cour (1954), L'homme qui en savait trop (1956) et Sueurs froides (1958). Il apparaît aussi dans beaucoup de westerns classiques, mais aussi dans Harvey (1950), dans Autopsie d'un meurtre (1959) et le rôle-titre dans The Glenn Miller Story (1953). De par son expérience dans l'aviation, ce fut ensuite pour lui un choix approprié de jouer Charles Lindbergh dans L'Odyssée de Charles Lindbergh (1957). Il apparut également dans d'autres films d'aviation tels que Le Voyage fantastique (1951) ou Le Vol du Phénix (1965). Dans un épisode de The World at War (1974), il était un des anciens aviateurs interviewés à propos de sa carrière pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus tard dans sa carrière, Stewart essaya un léger changement de son image ; bien qu'étant toujours le héros, il commença à jouer d'une façon plus risquée, avec un côté plus dur.

Il fut récompensé par l'American Film Institute pour l'ensemble de sa carrière en 1980 (cette organisation l'a aussi classé troisième acteur de légende) et aussi par un Oscar d'honneur pour les 50 années de ses mémorables performances en 1985. Un musée consacré à sa vie (The Jimmy Stewart Museum) est situé dans sa ville natale d'Indiana. Il y a aussi une statue érigée sur la pelouse devant le Palais de Justice dans le Comté d'Indiana qui lui rendit hommage le 20 mai 1983 pour célébrer son 75e anniversaire. James Stewart meurt le lendemain de la mort de son ami Robert Mitchum, le 2 juillet 1997. Il est enterré dans le Forest Lawn Memorial Park à Glendale (Californie).

Il se maria le 9 août 1949 à l'âge de 41 ans avec l'ancienne modèle Gloria Hatrick McLean et se dévoua à sa femme jusqu'à la mort de celle-ci, le 16 février 1994. Le 7 mai 1951, leurs filles jumelles, Judy Stewart et Kelly Stewart naquirent. En outre, de son premier mariage (avec Edward Beale McLean), Gloria avait eu deux fils : Ronald et Michael. James Stewart les adopta et les éleva comme s'ils étaient ses propres enfants. L'un d'eux, Ronald Stewart, mourut le 8 juin 1969 au Viêt-Nam (porté disparu). Contrairement à la plupart des acteurs, il avait une vie privée très discrète et détestait toute médiatisation. L'actrice Kristen Stewart n'a pas de liens de parenté prouvés avec James Stewart.

Filmographie

  • 1934 : Art Trouble de Ralph Staub (non crédité)
  • 1935 : The Murder Man de Tim Whelan
  • 1936 : Rose-Marie de W.S. Van Dyke
  • 1936 : Next Time We Love de Edward H. Griffith
  • 1936 : Sa femme et sa secrétaire (Wife versus Secretary) de Clarence Brown - Dave
  • 1936 : Important News de Edwin Lawrence (non crédité)
  • 1936 : Small Town Girl de William A. Wellman
  • 1936 : Speed de Edwin L. Marin
  • 1936 : L'Enchanteresse (The Gorgeous Hussy), de Clarence Brown
  • 1936 : L'Amiral mène la danse (Born to Dance) de Roy Del Ruth
  • 1936 : Nick, gentleman détective (After the thin Man) de W.S. Van Dyke - David Graham
  • 1937 : L'Heure suprême (Seventh Heaven) de Henry King - Chico
  • 1937 : Le Dernier gangster (The Last Gangster) de Edouard Ludwig
  • 1937 : Navy Blue and Gold de Sam Wood
  • 1938 : Of Human Hearts de Clarence Brown
  • 1938 : Mariage incognito (Vivacious Lady) de George Stevens - Peter
  • 1938 : L'Ange impur (The Shopworn Angel) de H.C. Potter
  • 1938 : Vous ne l'emporterez pas avec vous (You Can't Take It with You) de Frank Capra - Tony Kirby
  • 1939 : Le Lien sacré (Made for Each Other) de John Cromwell - John Mason
  • 1939 : La Féerie de la glace (Ice Follies of 1939) de Reinhold Schünzel - Larry Hall
  • 1939 : Le monde est merveilleux (It's a Wonderful World) de W.S. Van Dyke
  • 1939 : Mr. Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington) de Frank Capra - Jefferson Smith
  • 1939 : Femme ou Démon (Destry Rides Again) de George Marshall - Tom Destry Jr
  • 1940 : The Shop Around the Corner (Rendez-vous) de Ernst Lubitsch - Alfred Kralik
  • 1940 : La Tempête qui tue (The Mortal Storm) de Frank Borzage - Martin Breitner
  • 1940 : Finie la comédie (No Time for Comedy) de William Keighley
  • 1940 : Indiscrétions (The Philadelphia Story) de George Cukor - Mike Connor
  • 1941 : Viens avec moi (Come Live with Me) de Clarence Brown
  • 1941 : L'Or du ciel (Pot o' Gold) de George Marshall
  • 1941 : La Danseuse des Folies Ziegfeld (Ziegfeld Girl) de Robert Z. Leonard
  • 1946 : American Creed de Robert Stevenson
  • 1946 : La vie est belle (It's a Wonderful Life) de Frank Capra - George Bailey
  • 1947 : Magic Town de William A. Wellman
  • 1948 : Appelez nord 777 (Call Northside 777) de Henry Hathaway
  • 1948 : La Folle enquête (On Our Merry Way) de Leslie Fenton et King Vidor
  • 1948 : La Corde (Rope), d'Alfred Hitchcock - Rupert Cadell
  • 1948 : You Gotta Stay Happy, de H.C. Potter
  • 1949 : Un homme change son destin (The Stratton Story), de Sam Wood - Monty Stratton
  • 1949 : Malaya de Richard Thorpe
  • 1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann - Lin McAdam
  • 1950 : La Flèche brisée (Broken Arrow) de Delmer Daves
  • 1950 : Harvey de Henry Koster - Elwood P. Dowd
  • 1950 : The Jackpot de Walter Lang
  • 1951 : Le Voyage fantastique (No Highway in the Sky) de Henry Koster
  • 1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) de Cecil B. DeMille - Buttons
  • 1952 : Les Affameurs (Bend of the River) d'Anthony Mann - Glyn McLyntock
  • 1952 : L'Homme à la carabine (Carbine Williams) de Richard Thorpe
  • 1953 : L'Appât (The Naked Spur) d'Anthony Mann - Howard Kemp
  • 1953 : Le Port des passions (Thunder Bay) d'Anthony Mann - Steve Martin
  • 1953 : Romance inachevée (The Glenn Miller Story) d'Anthony Mann - Glenn Miller
  • 1954 : Tomorrow's Drivers (court-métrage)
  • 1954 : Fenêtre sur cour (Rear Window) d'Alfred Hitchcock - L.B. Jeffries
  • 1954 : Je suis un aventurier (The Far Country), d'Anthony Mann - Jeff Webster
  • 1955 : Strategic Air Command, d'Anthony Mann - lieutenant colonel Robert Holland
  • 1955 : L'Homme de la plaine (The Man from Laramie) d'Anthony Mann - Will Lockhart
  • 1956 : L'Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much) d'Alfred Hitchcock - Dr Ben McKenna
  • 1957 : The Heart of Show Business de Ralph Staub
  • 1957 : L'Odyssée de Charles Lindbergh (The Spirit of St. Louis) de Billy Wilder - Charles A Lindbergh
  • 1957 : Le Survivant des monts lointains (Night Passage) de James Neilson - Grant Mclaine
  • 1957 : La Femme modèle (Designing Woman) de Vincente Minnelli
  • 1958 : Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock - John 'Scottie' Ferguson
  • 1958 : Adorable voisine (Bell Book and Candle) de Richard Quine - Shepherd Henderson
  • 1959 : Autopsie d'un meurtre (Anatomy of a Murder) d'Otto Preminger - Paul Biegler
  • 1959 : La Police Fédérale enquête (The FBI Story) de Mervyn LeRoy
  • 1960 : The Mountain Road de Daniel Mann
  • 1961 : Les Deux Cavaliers (Two Rode Together) de John Ford - Marshal Guthrie McCabe
  • 1961 : X-15, de Richard Donner - voix
  • 1962 : L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance) de John Ford - Ransom Stoddard
  • 1962 : M. Hobbs prend des vacances (Mr. Hobbs Takes a Vacation) de Henry Koster
  • 1962 : La Conquête de l'Ouest (How the West Was Won) de John Ford, Henry Hathaway et George Marshall - Linus Rawlings
  • 1963 : Take Her, She's Mine de Henry Koster
  • 1964 : Les Cheyennes (Cheyenne Autumn) de John Ford - Wyatt Earp
  • 1965 : Chère Brigitte de Henry Koster
  • 1965 : Les Prairies de l'honneur (Shenandoah) d'Andrew V. McLaglen - Charlie Anderson
  • 1965 : Le Vol du Phénix (The Flight of the Phoenix) de Robert Aldrich - Frank Towns
  • 1966 : Rancho Bravo (The Rare Breed) d'Andrew V. McLaglen - Sam Burnett
  • 1968 : Les Cinq Hors-la-loi (Firecreek) de Vincent McEveety - Johnny Cobb
  • 1968 : Bandolero! d'Andrew V. McLaglen - Mace Bishop
  • 1970 : Attaque au Cheyenne Club (The Cheyenne Social Club) de Gene Kelly
  • 1971 : Fools' Parade d'Andrew V. McLaglen - Mattie Appleyard
  • 1971 : The Jimmy Stewart Show de Bernard Wiesen (série TV)
  • 1972 : Harvey de Fielder Cook (TV)
  • 1973 : Hawkins on Murder de Jud Taylor (TV)
  • 1973 : Hawkins de Jeff Corey et Jud Taylor (série TV)
  • 1974 : Il était une fois Hollywood (That entertainment) de Jack Haley Jr - Lui-même
  • 1976 : Le Dernier des géants (The Shootist) de Don Siegel - E.W Hostetler
  • 1977 : Les Naufragés du 747 (Airport '77) de Jerry Jameson - Philip Stevens
  • 1978 : Le Grand Sommeil (The Big Sleep) de Michael Winner - General Sternwood
  • 1978 : The Magic of Lassie de Don Chaffey - Clovis Mitchell
  • 1980 : Mr. Krueger's Christmas de Kieth Merrill (TV)
  • 1981 : Afurika monogatari de Susumu Hani
  • 1983 : Right of Way de George Schaefer (TV)
  • 1986 : Nord et Sud de Kevin Connor (feuilleton TV)
  • 1991 : Fievel au Far West (An American Tail : Fievel Goes West) de Phil Nibbelink et Simon Wells - Wylie Burp (voix)
  • 1993 : Le grand détournement de Michel Hazanavicius - (images d'archives)

Fonda Henry

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Henry Jaynes Fonda, né le 16 mai 1905 à Grand Island dans le Nebraska et mort le 12 août 1982 à Los Angeles, est un acteur américain, père de l'acteur Peter Fonda et de l'actrice Jane Fonda, et grand-père de l'actrice Bridget Fonda. 

Fonda HenryFonda Henry

Sixième acteur de légende selon l'American Film Institute, Henry Fonda marque le cinéma américain durablement avec des films majeurs tels que Mon nom est Personne, Les Raisins de la colère, Un cœur pris au piège, La Poursuite infernale, Le Faux Coupable, 12 hommes en colère, Le jour le plus long, Il était une fois dans l'Ouest ou La Maison du lac pour lequel il reçoit l'Oscar du meilleur acteur. Comme beaucoup d'acteurs de son époque, il est fidèle à plusieurs grands réalisateurs comme John Ford, Henry King, Henry Hathaway ou Sidney Lumet.

Son fils Peter pense que ses sympathies démocrates ont pu lui porter préjudice au début des années 1950 et expliquer le fait qu'il n'ait rien tourné durant six ans. Il fut d'ailleurs l'un des membres fondateurs du Hollywood Democratic Committee dans les années 1930 en soutien au programme de Franklin Roosevelt. Henry Fonda est souvent l'interprète de héros virils et intègres en quête de justice et de paix. Toutefois, l'un de ses rôles très marquants (Frank, dans Il était une fois dans l'Ouest) est un contre-emploi parfait. En 1982, quelques mois avant de s'éteindre, il reçoit un Oscar d'Honneur, pour l'ensemble de sa carrière, des mains de Robert Redford. Né à Grand Island, Nebraska, il est fils de William Brace Fonda et de Herberta Krueger Jaynes. Sa famille paternelle a émigré de Gènes en Italie vers les Pays-Bas au XVe siècle, avant de s'installer en 1642 dans la colonie néerlandaise de Nouvelle-Néerlande (actuelle Nouvelle-Angleterre) et d'y fonder la ville de Fonda (État de New York).

Il fait ses débuts au théâtre à la fin des années 1920, grâce à la mère de Marlon Brando. En 1928, il intègre la troupe des «University Players» à Broadway. Il ne revient à Hollywood qu'en 1935. Henry Fonda joue ensuite dans près de 90 films et avec les plus grands réalisateurs comme John Ford, Fritz Lang ou Alfred Hitchcock, mais il n'abandonne jamais le théâtre. Il remporte finalement un Oscar pour sa prestation dans La Maison du lac (On Golden Pond), quelques mois seulement avant sa mort. Il succombe des suites d'un cancer et d'une maladie cardiaque à son domicile de Los Angeles, entouré de sa femme Shirlee et de sa fille Jane Fonda, qui joue également dans son dernier film. Son fils Peter est également un acteur. Henry Fonda est aussi le grand-père de l'actrice Bridget Fonda. Parmi les films les plus célèbres dans lesquels il a joué se distinguent 12 hommes en colère - qu'il a également produit - et Il était une fois dans l'Ouest, dans lequel son rôle est à contre-emploi du rôle de l'homme courageux et honnête qu'il a le plus souvent endossé.

videoFilmographie
 

  • 1935 : La Jolie Batelière (The Farmer Takes a Wife) de Victor Fleming
  • 1935 : À travers l'orage (Way Down East) de Henry King
  • 1935 : Griseries (I Dream Too Much) de John Cromwell
  • 1936 : La Fille du bois maudit (The Trail of the Lonesome Pine) de Henry Hathaway : Dave Tolliver
  • 1936 : Le Diable au corps (The Moon's Our Home) de William A. Seiter
  • 1936 : Spendthrift de Raoul Walsh
  • 1937 : La Baie du destin (Wings of the Morning) de Harold Schuster : Kerry Gilfallen
  • 1937 : J'ai le droit de vivre (You Only Live Once) de Fritz Lang : Eddie Taylor
  • 1937 : Rivalité (Slim) de Ray Enright
  • 1937 : Une certaine femme (That certain woman) d'Edmund Goulding : Jack V. Merrick, Jr.
  • 1938 : J'ai retrouvé mes amours (I Met My Love Again) de Joshua Logan
  • 1938 : L'Insoumise (Jezebel ) de William Wyler : Pres Dillard
  • 1938 : Blocus (Blockade) de William Dieterle : Marco
  • 1938 : Les Gars du large (Spawn of the North) de Henry Hathaway : Jim Kimmerlee
  • 1938 : Miss Manton est folle (The Mad Miss Manton) de Leigh Jason : Peter Ames
  • 1939 : Le Brigand bien-aimé (Jesse James) de Henry King : Frank James
  • 1939 : Laissez-nous vivre (Let Us Live!) de John Brahm
  • 1939 : Et la parole fut (The Story of Alexander Graham Bell) de Irving Cummings : Thomas Watson
  • 1939 : Vers sa destinée (Young Mr. Lincoln) de John Ford : Abraham Lincoln
  • 1939 : Sur la piste des Mohawks (Drums Along the Mohawk) de John Ford : Gilbert 'Gil' Martin
  • 1940 : Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford : Tom Joad
  • 1940 : Lillian Russell de Irving Cummings
  • 1940 : Le Retour de Frank James (The Return of Frank James) de Fritz Lang : Frank James
  • 1940 : La Roulotte rouge ou La Belle écuyère (Chad Hanna) de Henry King : Chad Hanna
  • 1941 : Un cœur pris au piège (Lady Eve) de Preston Sturges : Charles Pike
  • 1941 : Wild Geese Calling de John Brahm : John Murdock
  • 1941 : Tu m'appartiens (You Belong to Me) de Wesley Ruggles : Peter Kirk
  • 1942 : Qui perd gagne (Rings on Her Fingers) de Rouben Mamoulian : John Wheeler
  • 1942 : The Male Animal de Elliott Nugent : Professeur Tommy Turner
  • 1942 : The Magnificent Dope de Walter Lang
  • 1942 : Six destins (Tales of Manhattan) de Julien Duvivier : George
  • 1942 : La Poupée brisée (The Big Street) de Irving Reis
  • 1943 : Aventure en Libye (The Immortal sergeant) de John M. Stahl : Caporal Colin Spence
  • 1943 : L'Étrange Incident (The Ox-Bow Incident) de William A. Wellman : Gil Carter
  • 1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine) de John Ford : Wyatt Earp
  • 1947 : The Long Night de Anatole Litvak : Joe Adams
  • 1947 : Dieu est mort (The Fugitive) de John Ford : le fugitif
  • 1947 : Femme ou maîtresse (Daisy Kenyon) de Otto Preminger : Peter
  • 1948 : La Folle enquête (On Our Merry Way), de King Vidor et Leslie Fenton : Lank Skolsky
  • 1948 : Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache) de John Ford : lieutenant-colonel Owen Thursday
  • 1949 : Jigsaw (non crédité) de Fletcher Markle
  • 1955 : Permission jusqu'à l'aube (Mister Roberts) de John Ford : Lt. (j.g.) Douglas A. 'Doug' Roberts
  • 1956 : Guerre et paix (War and Peace) de King Vidor : Pierre Bezoukhov
  • 1956 : Le Faux Coupable (The Wrong Man) de Alfred Hitchcock
  • 1957 : 12 hommes en colère (12 Angry Men) de Sidney Lumet (Acteur et producteur)
  • 1957 : Du sang dans le désert (The Tin Star) de Anthony Mann
  • 1958 : Rangers of Yellowstone
  • 1958 : Les Feux du théâtre (Stage Struck) de Sidney Lumet
  • 1959 : L'Homme aux colts d'or (Warlock) de Edward Dmytryk
  • 1959 : L'homme qui comprend les femmes (The Man Who Understood Women) de Nunnally Johnson : Willie Bauche
  • 1959 : The Deputy (série télé)
  • 1962 : San Francisco Fire (narration)
  • 1962 : Tempête à Washington (Advise and Consent) de Otto Preminger
  • 1962 : Le jour le plus long (The Longest Day)
  • 1962 : La Conquête de l'Ouest (How the West Was Won ) de George Marshall, Henry Hathaway, John Ford
  • 1963 : La Montagne des neuf Spencer (Spencer's mountain) de Delmer Daves
  • 1964 : Que le meilleur l'emporte (The Best Man) de Franklin Schaffner
  • 1964 : Point limite (Fail-Safe) de Sidney Lumet
  • 1964 : Une Vierge sur canapé (Sex and the Single Girl) de Richard Quine
  • 1965 : The Rounders de Burt Kennedy
  • 1965 : Première victoire (In Harm's Way) de Otto Preminger
  • 1965 : The Dirty Game
  • 1965 : La Bataille des Ardennes (Battle of the Bulge), de Ken Annakin
  • 1966 : Gros coup à Dodge City (A Big Hand for the Little Lady), de Fielder Cook
  • 1967 : All About People
  • 1967 : Welcome to Hard Times de Burt Kennedy
  • 1967 : L'homme en fuite (Stranger on the Run) (pour la télévision)
  • 1967 : Les Cinq Hors-la-loi (Firecreek) de Vincent McEveety
  • 1968 : Police sur la ville (Madigan) de Don Siegel
  • 1968 : Les tiens, les miens, le nôtre (Yours, Mine and Ours) de Melville Shavelson
  • 1968 : L'Étrangleur de Boston (The Boston Strangler) de Richard Fleischer
  • 1968 : Il était une fois dans l'Ouest (Once Upon a Time in the West) de Sergio Leone
  • 1970 : Trop tard pour les héros (Too late the hero), de Robert Aldrich
  • 1970 : Attaque au Cheyenne Club (The Cheyenne Social Club)
  • 1970 : Le Reptile (There was a crooked Man...) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1971 : Sometimes a Great Notion
  • 1971 : Ah ! quelle famille (série télé)
  • 1973 : The Red Pony (pour la télévision)
  • 1973 : Le Serpent de Henri Verneuil
  • 1973 : The Alpha Caper (pour la télévision)
  • 1973 : Les Noces de cendre (Ash Wednesday) de Larry Peerce
  • 1973 : Mon nom est Personne (Mio nome è Nessuno, Il) de Tonino Valerii
  • 1974 : Mussolini: Ultimo atto
  • 1974 : Clarence Darrow (pour la télévision)
  • 1976 : Collision Course: Truman vs. MacArthur (pour la télévision)
  • 1976 : Almos' a Man (pour la télévision)
  • 1976 : La Bataille de Midway (Midway) de Jack Smight
  • 1976 : Captains and the Kings (série télé)
  • 1977 : Soldier's Home (pour la télévision)
  • 1977 : Tentacoli
  • 1977 : Rollercoaster
  • 1977 : The Last of the Cowboys
  • 1978 : Grande attacco, Il
  • 1978 : Home to Stay (pour la télévision)
  • 1978 : Fedora de Billy Wilder
  • 1978 : L'Inévitable Catastrophe (The Swarm)
  • 1978 : A Special Sesame Street Christmas (pour la télévision)
  • 1979 : Roots: The Next Generations (série télé)
  • 1979 : Cité en feu (City on Fire) de Alvin Rakoff
  • 1979 : Wanda Nevada
  • 1979 : Meteor de Ronald Neame
  • 1980 : The Jilting of Granny Weatherall (pour la télévision)
  • 1980 : The Oldest Living Graduate (pour la télévision)
  • 1980 : Gideon's Trumpet (pour la télévision)
  • 1981 : La Maison du lac (On Golden Pond) de Mark Rydell
  • 1981 : Summer Solstice (pour la télévision)

Chasse aux espions

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Chasse aux espions (Spy Hunt) est un film américain réalisé par George Sherman, sorti en 1950. Catherine, agent de l'Intelligence Service reçoit à Milan des microfilms destinés aux Etats-Unis. Elle les dissimule dans le collier d'une des panthères noires qu'escorte Roger Quain. Le train qui les transporte déraille près de Brieg en Suisse, les deux félins s'enfuient, et Roger, blessé trouve refuge chez le docteur Stahl. Catherine, Roger, agents alliés et ennemis se mettent alors à la chasse aux panthères...

Chasse aux espions de George ShermanChasse aux espions de George Sherman

Chasse aux espions de George Sherman

Fiche technique

  • Titre français : Chasse aux espions
  • Titre original : Spy Hunt
  • Réalisation : George Sherman
  • Scénario : Leonard Lee et George Zuckerman, d'après le roman Panther's Moon de Victor Canning
  • Direction artistique : Alexander Golitzen et Bernard Herzbrun
  • Décors : John P. Austin et Russell A. Gausman
  • Costumes : Bill Thomas
  • Photographie : Irving Glassberg
  • Montage : Ted J. Kent
  • Musique : Walter Scharf
  • Production : Ralph Dietrich
  • Société de production : Universal Pictures
  • Société de distribution : États-Unis et France : Universal Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Genre : drame
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Son monophonique (Western Electric Recording) - 35 mm
  • Durée : 74 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 8 juin 1950, France : 14 novembre 1950
  • Box office : France : 942.300 entrées

Distribution

  • Howard Duff : Steve Quain
  • Märta Torén : Catherine Ullven
  • Philip Friend : Chris Denson
  • Philip Dorn : Paul Kopel
  • Robert Douglas : Stephen Paradou
  • Walter Slezak : docteur Stahl
  • Kurt Kreuger : Capitaine Heimer
  • Ivan Triesault : un assassin
  • Jay Barney : un assassin
  • Aram Katcher : George, le concierge
  • Otto Waldis : Gormand
  • Carl Milletaire : Ticket Clerk

L'Espion qui venait du froid

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L'Espion qui venait du froid (The Spy who Came in from the Cold) est un film britannique de Martin Ritt sorti en 1965 et adapté du roman éponyme de John le Carré, sorti deux ans plus tôt. Au cœur de la Guerre froide, l'action se déroule en Angleterre, aux Pays-Bas et en République démocratique allemande et met en scène un espion britannique qui, considéré comme un transfuge, parvient à gagner la confiance des services de contre-espionnage d'Allemagne de l'Est. Pendant la guerre froide les services secrets du Royaume-Uni et de l'Union soviétique manipulent un agent britannique pour détruire la crédibilité de certains membres de la hiérarchie.

L'Espion qui venait du froid de Martin RittL'Espion qui venait du froid de Martin Ritt

L'Espion qui venait du froid de Martin Ritt

Fiche technique

  • Titre original : The Spy who Came in from the Cold
  • Titre français : L'Espion qui venait du froid
  • Réalisation : Martin Ritt
  • Scénario : Paul Dehn, Guy Trosper, d'après le roman de John le Carré
  • Décors : Tambi Larsen, Hal Pereira
  • Photographie : Oswald Morris
  • Montage : Anthony Harvey
  • Musique : Sol Kaplan
  • Production : Martin Ritt (Producteur)
  • Société de production : Salem Films Limited
  • Société de distribution : Paramount Pictures
  • Format : Noir et blanc, Son monophonique, 1.85 : 1, 35 mm
  • Genre : Film d'espionnage
  • Durée : 112 min
  • Pays d'origine : Royaume-Uni
  • Langue d'origine : Anglais
  • Date de sortie : États-Unis : 16 décembre 1965, Royaume-Uni : 13 janvier 1966, France : 9 mars 1966

Distribution

  • Richard Burton (VF : André Falcon) : Alec Leamas
  • Claire Bloom (VF : Nelly Benedetti) : Nan Perry
  • Oskar Werner (VF : lui-même) : Fiedler
  • Sam Wanamaker (VF : Jean-Claude Michel) : Peters
  • George Voskovec (VF : Louis Arbessier) : l'avocat de la défense est-allemand
  • Rupert Davies (VF : Lucien Bryonne) : George Smiley
  • Cyril Cusack (VF : Maurice Dorléac) : Contrôle
  • Peter van Eyck (VF : Howard Vernon) : Hans-Dieter Mundt
  • Michael Hordern (VF : Henry Djanik) : Ashe
  • Robert Hardy (VF : Gabriel Cattand) : Dick Carlton
  • Bernard Lee : Patmore
  • Beatrix Lehmann : le président du tribunal
  • Esmond Knight : le vieux juge
  • Tom Stern : l'agent de la CIA
  • Philip Madoc : l'officier allemand
  • Niall MacGinnis : un garde allemand

Burton Richard

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Richard Burton, né Richard Walter Jenkins le 10 novembre 1925 à Pontrhydyfen (Pays de Galles, Royaume-Uni) et mort le 5 août 1984 à Céligny (Suisse) à 58 ans, est un acteur gallois. 

Burton RichardBurton Richard

De son vrai nom Richard Walter Jenkins, Richard Burton naît le 10 novembre 1925 dans le village de Pontrhydyfen, près de Port Talbot, au pays de Galles. Il est le douzième des treize enfants de Richard Walter Jenkins (1876-1957) et Edith Thomas (1883-1927).Il grandit dans une communauté de mineurs de confession presbytérienne, où le gallois est la langue d'usage. La mère de Richard Burton meurt des suites d'une fièvre puerpérale après avoir donné le jour à Graham (1927). C'est alors sa sœur aînée, Cecilia, qui prend soin de lui et l'élève avec son mari, Elfed James. Toute sa vie, Richard Burton restera très proche de son deuxième frère aîné, Ifor Jenkins (1906-1972), dont la mort le laissera désemparé et le fera plonger dans son addiction à l'alcool.

Très tôt, Richard se révèle très bon élève et se passionne pour la poésie et l'écriture. Mais à l'âge de seize ans, il est forcé d'arrêter l'école et de trouver un travail. Son ancien professeur, Philip Burton (1904-1995), qui reconnaît son talent et l'encourage à perdre son accent gallois, l'adopte légalement et lui permet de retourner étudier. Richard prend alors son nom et devient Richard Burton. En 1943, il est autorisé à entrer pour six mois au Collège d'Exeter, au sein de la prestigieuse Université d'Oxford, parce qu'il appartient à la Royal Air Force.

En 1952, Richard Burton devient célèbre pour son rôle dans Ma cousine Rachel, de Henry Koster, qui lui vaudra une nomination aux Oscars. En 1954, il débute à la radio en tant que narrateur de Under milk wood, de Dylan Thomas (1914-1953), son poète favori et son ami. Il reprendra ce rôle au cinéma vingt ans plus tard. C'est au cours du tournage de Cléopâtre que Richard va rencontrer Elizabeth Taylor, avec laquelle il va entretenir une liaison plus qu'orageuse et très médiatisée. À bord d'un vol le ramenant du Mexique en Californie, Richard Burton est assis à côté d'un jeune homme travaillant dans le marketing, mais très intéressé par le métier d'acteur. Il lui conseille alors de tout abandonner et de se consacrer uniquement au cinéma s'il veut réussir dans cette voie. Le jeune homme en question est Kevin Costner.

Alors qu'il allait s'envoler le lendemain pour Berlin pour commencer le tournage du film Les Oies sauvages, Richard Burton décède subitement d'une hémorragie cérébrale le 5 août 1984 à Céligny (canton de Genève), où il est enterré au vieux cimetière à côté de l'écrivain Alistair MacLean. Insomniaque, alcoolique notoire et coureur de jupons invétéré, Richard Burton se marie cinq fois, dont à deux reprises avec Elizabeth Taylor : Le 5 février 1949, il épouse Sybil Williams (née le 27 mars 1929), dont il a deux filles :

  • Kate Burton, née le 10 septembre 1957, actrice ;
  • Jessica Burton, née en 1960, handicapée, elle est autiste.

Le 5 décembre 1963, il divorce afin de pouvoir épouser sa maîtresse Elizabeth Taylor le 15 mars 1964. Ensemble, ils adoptent une fille, Maria, née en Allemagne en 1961. Après un premier divorce prononcé le 26 juin 1974, Richard et Elizabeth se remarient le 10 octobre 1975 et divorcent à nouveau le 1er août 1976. Ils auront une relation tumultueuse marquée par les coups et blessures, et par l'alcool ; De 1976 à 1982, Richard est marié à Susan Millar Hunt, modèle et épouse en premières noces de James Hunt (1947-1993), pilote de Formule 1 et champion du Monde en 1976. Le mariage se solde également par un divorce. Le 3 juillet 1983, Richard épouse Sally Hay (née le 21 janvier 1948), qui partage sa vie jusqu'à sa mort et est sa veuve.

Filmographie

  • 1949 : The Last Days of Dolwyn (The Last Days of Dolwyn) d'Emlyn Williams
  • 1949 : Now Barabbas (Now Barabbas was a Robber) de Gordon Parry
  • 1950 : La Femme sans nom (The Woman with No Name) de Ladislao Vajda
  • 1950 : Waterfront (Waterfront) de Michael Anderson
  • 1951 : Green grow the rushes (Green Grow the Rushes) de Derek Twist
  • 1952 : Ma cousine Rachel (My Cousin Rachel) de Henry Koster
  • 1953 : Les Rats du désert (The Desert Rats) de Robert Wise
  • 1953 : La Tunique (The Robe) de Henry Koster
  • 1955 : La Mousson (The Rains of Ranchipur) de Jean Negulesco
  • 1955 : Prince of players (Prince of Players) de Philip Dunne
  • 1956 : Alexandre le Grand (Alexander the great) de Robert Rossen
  • 1957 : Amère Victoire (Bitter Victory) de Nicholas Ray
  • 1957 : L'Épouse de la mer (Sea Wife) de Bob McNaught
  • 1959 : Les Corps sauvages (Look Back in Anger) de Tony Richardson
  • 1959 : Le Songe d'une nuit d'été (Sen noci svatojánské) de Jiří Trnka
  • 1960 : Le Buisson ardent (The Bramble Bush) de Daniel Petrie
  • 1960 : Les Aventuriers (Ice Palace) de Vincent Sherman
  • 1962 : Le Jour le plus long (The Longest Day) de Ken Annakin
  • 1963 : Cléopâtre (Cleopatra) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1963 : Hôtel International (The VIPs) d'Anthony Asquith
  • 1964 : Zoulou (Zulu) de Cy Endfield
  • 1964 : Becket de Peter Glenville
  • 1964 : La Nuit de l'iguane (The Night of the Iguana) de John Huston
  • 1964 : Hamlet de Bill Colleran et John Gielgud
  • 1965 : Le Chevalier des sables (The Sandpiper) de Vincente Minnelli
  • 1965 : L'espion qui venait du froid (The Spy who came in from the Cold) de Martin Ritt
  • 1965 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's new, Pussycat ?) de Clive Donner
  • 1966 : Qui a peur de Virginia Woolf ? (Who's afraid of Virginia Woolf ?) de Mike Nichols
  • 1967 : Les Comédiens (The Comedians) de Peter Glenville
  • 1967 : Doctor Faustus (Doctor Faustus) de Nevill Coghill et Richard Burton
  • 1967 : La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) de Franco Zeffirelli
  • 1968 : Boom ! (Boom) de Joseph Losey
  • 1968 : Candy (Candy) de Christian Marquand
  • 1968 : Quand les aigles attaquent (Where Eagles Dare) de Brian G. Hutton
  • 1969 : Anne des mille jours (Anne of the Thousand Days) de Charles Jarrott
  • 1969 : L'Escalier (Staircase) de Stanley Donen
  • 1971 : Le Cinquième Commando (Raid on Rommel) de Henry Hathaway
  • 1971 : Salaud (Villain) de Michael Tuchner
  • 1972 : Under Milk Wood (Under Milk Wood) d'Andrew Sinclair
  • 1972 : L'Assassinat de Trotsky (The Assassination of Trotsky) de Joseph Losey
  • 1972 : Barbe-Bleue (Bluebeard) d'Edward Dmytryk
  • 1972 : Hammersmith Is Out de Peter Ustinov
  • 1973 : La Cinquième Offensive (Sutjeska) de Stipe Delic
  • 1973 : SS Représailles (Massacre in Rome) de George P. Cosmatos
  • 1974 : L'Homme du clan (The Klansman) de Terence Young
  • 1974 : Le Voyage (Il Viaggio) de Vittorio De Sica
  • 1977 : L'Exorciste 2 : L'Hérétique (Exorcist II : The Heretic) de John Boorman
  • 1977 : Equus (Equus) de Sidney Lumet
  • 1978 : Absolution (en) (Absolution) d'Anthony Page
  • 1978 : La Percée d'Avranches (Sergeant Steiner) d'Andrew V. McLaglen
  • 1978 : La Grande Menace (The Medusa Touch) de Jack Gold
  • 1978 : Les Oies sauvages (The Wild Geese) d'Andrew V. McLaglen
  • 1980 : Circle of two (Circle of Two) de Jules Dassin
  • 1981 : Lovespell (Lovespell) de Tim Donovan
  • 1983 : Wagner (Wagner) de Tony Palmer
  • 1984 : 1984 (1984) de Michael Radford
  • 1984 : Ellis Island, les portes de l'espoir (Ellis Island) de Jerry London

Théâtre

  • 1943 : Druid's Rest d'Emlyn Williams
  • 1944 : Mesure for Mesure de Nevill Coghill
  • 1948 : Castle Anna de Daphne Rye
  • 1949 : The Lady’s not for Burning de John Gielgud
  • 1950 : The Boy With a Cart de John Gielgud
  • 1950 : A Phoenix too Frequent de Christopher Fry
  • 1950 : The Lady’s not for Burning de John Gielgud
  • 1951 : Henry IV d'Anthony Quayle
  • 1951 : Henry V d'Anthony Quayle
  • 1951 : The Tempest de Michael Benthall
  • 1951 : Legend of Lovers de Peter Ashmore
  • 1952 : Montserrat de Michael Benthall
  • 1953 : Hamlet de Michael Benthall
  • 1953 : Coriolanus de Michael Benthall
  • 1953 : Hamlet de Michael Benthall
  • 1953 : King John de George Devine
  • 1953 : The Tampest de Robert Helpmann
  • 1953 : Twelfth Night de Michael Benthall
  • 1955 : Henry V de Michael Benthall
  • 1956 : Othello de Denis Carey
  • 1957 : Time Remembered d'Albert Marre
  • 1960 : Camelot de Moss Hart
  • 1964 : Hamlet de John Gielgud
  • 1966 : Doctor Faustus de Nevill Coghill
  • 1970 : Equus de John Dexter
  • 1980 : Camelot de Frank Dunlop
  • 1983 : Private Lives de Milton Katselas

La Ligne rouge

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La Ligne rouge, ou La mince ligne rouge au Québec (The Thin Red Line), est un film de guerre américano-canadien réalisé en 1998 par Terrence Malick, sorti en salle en 1999. En 1942, le film évoque la bataille de Guadalcanal dans le Pacifique opposant les Américains aux Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans un paysage paradisiaque, les soldats vont se livrer une bataille sanglante où tous perdront une partie d'eux-mêmes. « Les monologues intérieurs des personnages finissent par se confondre, pour ne former qu'une seule voix. Une seule âme aux milliers de visages. Et les deviner tous si fragiles, si démunis, si éphémères aussi, procure, à chaque fois le même bouleversement. ». Le film commence par des instants de calme qui se déroulent sur une des îles tenue par les Japonais, Guadalcanal. Le soldat Witt est ensuite réprimandé pour y avoir déserté : le sergent Welsh se veut clément, mais estime le soldat inadapté à l'armée et lui affirme que dans ce monde un homme seul n'est rien et qu'il n'y a pas d'autre monde. Le soldat Witt lui prête tort.

Les personnages, apeurés avant même leur débarquement, doivent parcourir un long chemin pour finalement arriver à la colline 210, fortement protégée par un bunker. L'assaut ne peut être que frontal, accompagné d'une médiocre préparation d'artillerie. Le capitaine Staros constate rapidement que les pertes sont très lourdes. L'intendance ne suit pas, l'eau manque. Il en vient à désobéir à un ordre de son supérieur, lui demandant de redonner l'assaut, ce qui est pour lui un massacre inutile. Après de longues heures d'attente, une patrouille de sept volontaires est chargée de finir la montée en reconnaissance discrète et d'attaquer si possible. Les soldats parviennent, à l'abri d'une petite corniche, à neutraliser le bunker et à faire des prisonniers. S'ensuit alors un atroce massacre où les Japonais sont humiliés. L'enfer terminé, les hommes de la compagnie Charlie retrouvent un peu d'humanité en arrivant à l'aérodrome. Ils se voient de nouveau confier une mission. Mais en chemin ils sont repérés par l'ennemi et une nouvelle patrouille part en reconnaissance. La tentative est un échec et pour sauver ses camarades, le soldat Witt se sacrifie seul dans une diversion.

La Ligne rouge de Terrence MalickLa Ligne rouge de Terrence Malick

La Ligne rouge de Terrence Malick

Fiche technique

  • Titres français : La Ligne rouge (France) et La mince ligne rouge (Québec Québec)
  • Titre original : The Thin Red Line
  • Réalisation : Terrence Malick
  • Scénario : Terrence Malick, d'après le roman The Thin Red Line de James Jones (1962) édité en français en 1963 sous le titre Mourir ou crever, puis réédité ultérieurement sous le titre La Ligne rouge.
  • Musique : Hans Zimmer (additionnel : John Powell, Jeff Rona, Gavin Greenaway, Francesco Lupica, Klaus Badelt et Justin Caine Burnett)
  • Chef décorateur : Jack Fisk
  • Directeur de la photographie : John Toll
  • Montage : Leslie Jones, Saar Klein, Billy Weber
  • Production : Robert Michael Geisler, Grant Hill et John Roberdeau
  • Société de distribution : 20th Century Fox
  • Budget : 52 000 000 $ (estimation)
  • Langue : anglais
  • Format : 2.35:1 Pellicule : Kodak - Prints : Technicolor
  • Durée : 170 minutes (2h50)
  • Dates de sortie : États-Unis : 15 janvier 1999, France : 24 février 1999

Distribution

  • Jim Caviezel : (VF : Didier Cherbuy, VQ : Daniel Picard) : le soldat Witt
  • Sean Penn (VF : Emmanuel Karsen, VQ : Gilbert Lachance) : le sergent-chef Edward Welsh
  • John Cusack (VF : Luc Boulad, VQ : Pierre Auger) : le capitaine John Gaff
  • Elias Koteas (VF : Gabriel Le Doze, VQ : Manuel Tadros) : le capitaine Staros
  • Nick Nolte (VF : Jacques Frantz, VQ : Hubert Gagnon) : le lieutenant-colonel Tall
  • Adrien Brody : le caporal Fife
  • Ben Chaplin (VQ : Alain Zouvi) : le soldat Bell
  • John Travolta (VF : Renaud Marx) : le général de brigade Quintard
  • George Clooney (VF : Robert Guilmard) : le capitaine Charles Bosche
  • Jared Leto : le sous-lieutenant Whyte
  • John Savage (VQ : Guy Nadon) : le sergent McCron
  • Woody Harrelson (VF : Philippe Vincent, VQ : Bernard Fortin) : le sergent Keck
  • John C. Reilly (VF : Éric Etcheverry) : le sergent Storm
  • Dash Mihok (VF : William Coryn, VQ : Benoit Rousseau) : le soldat Doll
  • Tim Blake Nelson (VF : Éric Missoffe) : le soldat Tills
  • Larry Romano : le soldat Mazzi
  • Arie Verveen : le soldat Charlie Dale
  • Kirk Acevedo : le soldat Tella
  • Nick Stahl : le soldat Beade
  • Thomas Jane : le soldat Ash
  • Miranda Otto : Marty Bell
  • John Dee Smith (VQ : Antoine Durand) : Pvt. Train

Requiem pour un massacre

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Requiem pour un massacre ( « va et regarde », qui est une adaptation du verset 1:39 de l’Évangile selon Saint Jean, « venez et voyez ») est un film soviétique réalisé par Elem Klimov en 1984. Biélorussie 1943. Sous les invectives d'un villageois, deux enfants creusent le sable pour récupérer des objets divers enfouis avec les cadavres de soldats. Le plus âgé, Fiora trouve un fusil et revenu à son domicile, malgré l'opposition farouche de sa mère, décide de rejoindre les partisans. Ceux-ci viennent le chercher et en dépit des adieux déchirants de sa maman, il part en la laissant avec ses deux sœurs car son père est sans doute au front. Arrivé au camp, il découvre son nouveau cadre de vie et est affecté à diverses tâches mais les maquis à peine revenus à leur base doivent repartir et comme il est très jeune on le laisse sur place. Ulcéré d'être ainsi déprécié, il commence à s'enfuir lorsqu'il rencontre une jeune fille, Glacha, avec qui finalement il revient au camp. Lorsqu'ils arrivent, le repaire des partisans est anéanti par un bombardement et des soldats allemands traversent les bois.

Tous les deux retournent donc au village complètement désert où le jeune garçon ne retrouve ni sa mère, ni ses sœurs. Horrifié, il pense comprendre qu'elles ont fui les Allemands. Il s'enfuit sans se retourner en pensant les retrouver cachées au milieu des marais; ce qui permet à Glacha de ne pas lui montrer le charnier qu'il y a derrière une grange. Après une traversée exténuante du marécage, ils retrouvent dans une île des survivants, dont le villageois qui leur criait de ne pas creuser le sable, très grièvement brûlé; il leur raconte comment les habitants du village ont été massacrés. Il part avec trois hommes à la recherche de nourriture. L'ennemi est partout et deux de ses compagnons sautent sur une mine; cependant Fiora et son camarade volent une vache dans un pré mais l'animal ainsi que celui qui la menait sont abattus par des tirs de mitrailleuses allemandes. 

Au matin, Fiora découvre une télègue dans un champ qui peut lui servir à transporter le cadavre de l'animal. Mais le propriétaire de la charrette et lui-même rentrent finalement dans un village car un détachement de SS arrive. Le village est encerclé; tous les habitants sont rassemblés sur la place puis enfermés dans l'église. Fiora arrive à en sortir et assiste aux atrocités qui précèdent le massacre de la population et l'incendie du village. Anéanti, il quitte ce lieu infernal et retrouve sur la route les partisans qui ont attaqué le détachement nazi et capturé des officiers, qui sont exécutés.

Requiem pour un massacre de Elem KlimovRequiem pour un massacre de Elem Klimov

Requiem pour un massacre de Elem Klimov

Fiche technique

  • Titre français : Requiem pour un massacre ou Viens et vois
  • Réalisateur : Elem Klimov
  • Assistants de réalisation : N. Grakina, I. Levandovskaïa, Afanassi Trichkine
  • Scénario : Elem Klimov, Ales Adamovitch d'après son œuvre "Récit de Khatyn"
  • Photographie : Alexeï Rodionov
  • Caméra et électricité : B. Galper, K. Klimine, N. Zouïev
  • Son : Victor Morse
  • Montage : Valeria Belova
  • Direction artistique : Victor Petrov
  • Décors : Victor Petrov
  • Costumes : Eleonora Semionova
  • Effets spéciaux : Albert Roudotchenko, Victor Janov
  • Effets pyrotechniques : N. Andreïev, Ya Goldmann, V. Zemnokha
  • Consultant militaire : P. Goutenko
  • Maquillage : V. Bolotnikov, S. Mikhlina, A. Jourba
  • Musique : Oleg Iantchenko
  • Édition du service musical: Mina Blank
  • Administrateurs de production : Yu Oksatchenko, V. Ponotchevnyi, Z. Rogozovskaïa
  • Direction du script : Anatoli Koudriavtsev, Ada Repina
  • Production : S. Terechtchenko
  • Sociétés de production : Mosfilm et Belarusfilm
  • Pays d'origine : URSS
  • Date de sortie : juillet 1985 en URSS
  • Langues : biélorusse, russe, allemand
  • Format: couleur - 35 mm - stéréo - 1,37 : 1
  • Genre : Drame, guerre
  • Durée : 140 minutes
  • Interdit en France aux moins de 12 ans

Distribution

  • Alexeï Kravtchenko : Fiora Gaischun
  • Olga Mironova : Glacha (Glafira)
  • Liubomiras Laucevicius : Kossatch, le chef des partisans
  • Vladas Bagdonas : Roubej, un partisan/le passeur dans le marais
  • Victor Lorenz : Walter Stein, le chef SS
  • Juris Lumiste : le Sturmbannführer (un fanatique nazi)
  • Evgueni Tilitcheïev : Geshel, camarade du Roubej
  • Alexandre Berda : Chef d'état-major du détachement des partisans
  • Vassili Domratchiov : un jeune policier avec un casque
  • Evgueni Kryjanovski : Partisan avec des lunettes
  • Anatoli Slivnikov : Partisan déguisé en soldat allemand
  • Tatiana Chestakova (VF : Béatrice Delfe) : la mère de Fiora
  • Igor Gnevachev
  • N. Lissichenok
  • Vladimir Manaïev
  • G. Matitski
  • Takhir Matiouline
  • Piotr Merkouriev
  • Valentin Michatkine
  • Casimir Rabetski
  • Oleg Chapko
  • Gueorgui Strokov
  • V. Vassiliev
  • G. Velts
  • G. Yelkine

Le Bateau

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Das Boot, également intitulé Le Bateau, est un film allemand réalisé par Wolfgang Petersen, en 1981. Il est adapté d'un livre du même nom (intitulé Le Styx en français) de Lothar-Günther Buchheim. L'histoire, romancée, relate les aventures du sous-marin allemand U-96 (Kriegsmarine) et de son équipage durant la Seconde Guerre mondiale. Le film s'inspire des missions vécues pendant la guerre par L. G. Buchheim, alors journaliste. Hans-Joachim Krug, qui fut premier officier du sous-marin U-219, participa au tournage en tant que consultant. Le soin apporté à l'œuvre en fait un des plus grands films de guerre en milieu sous-marin. Dans le port de La Rochelle, à l'automne 1941, la flotte sous-marine allemande se prépare à appareiller dans la liesse générale. Officiers et matelots fêtent leur départ, mais le commandant de l'U-96 reste calme, en retrait, dans l'appréhension du combat. Le capitaine Philip Thomsen, ivre, et qui fête sa dernière décoration, vient parler dans un micro. Il commence par tenir des propos acides sur le chancelier Hitler, puis, sentant qu'il est allé trop loin dans sa critique, se met à insulter Churchill par le biais d'une pirouette. Après quelques jours en mer, l'U-96 essuie le tir d'un destroyer qui contraint le commandant à donner l'ordre de prendre la fuite. 

Enfreignant le règlement, le capitaine a délibérément choisi d'attaquer ce destroyer isolé sans ordre de mission. L’œil collé au périscope et prêt à envoyer des torpilles. Il perd le navire de vue, et s'aperçoit trop tard que celui-ci fonce droit sur son sous-marin. À bord, l'angoisse et la peur gagnent lentement l'équipage. Le destroyer lâche des charges explosives, le sous-marin est touché. Une fois les brèches colmatées, il fait à nouveau route vers La Rochelle. Plus tard, l'U-96 a l'occasion d'attaquer un convoi et de couler plusieurs navires avant de subir une suite d'attaques d'un destroyer. Un feu se déclenche dans le sous-marin, mais il est maitrisé, les voies d'eau sont colmatées. Lorsque le sous-marin refait surface six heures après, un pétrolier est en feu. Ils envoient alors une dernière torpille pour le couler. L'équipage remarque alors que le navire n'est pas vide : des marins sautent dans l'eau et nagent à la rencontre du sous-marin. Le capitaine ne comprend pas pourquoi l'équipage ennemi n'a pas été sauvé par ses escorteurs, et choisit de ne pas secourir les marins, suivant ainsi les ordres.

Le capitaine décide de retourner à La Rochelle. En cours de route, un message est reçu, ordonnant de rejoindre le port méditerranéen de La Spezia, et de se ravitailler à Vigo en Espagne. Les marins regrettent de ne pouvoir passer Noël à La Rochelle. Ils redoutent le passage par le détroit de Gibraltar, contrôlé par la flotte britannique. Au détroit, ils tentent de se glisser furtivement entre les navires qui patrouillent, mais se font repérer. Ils essuient une attaque, qui les fait couler jusqu'à plus de 260 mètres de profondeur, excédant les capacités théoriques du bâtiment. Un banc de sable stabilise le sous-marin, ce qui évite sa destruction totale. L'équipage répare les systèmes endommagés, et le sous-marin repart vers La Rochelle. Le trajet se fait sans encombre, mais lorsque le bâtiment rentre dans le port, une attaque aérienne survient, faisant des blessés parmi les marins, et coulant le sous-marin.

Le Bateau de Wolfgang PetersenLe Bateau de Wolfgang Petersen

Le Bateau de Wolfgang Petersen

Fiche technique

  • Titre français : Le Bateau
  • Titre original : Das Boot
  • Réalisation : Wolfgang Petersen
  • Scénario : Wolfgang Petersen, d’après le roman homonyme de Lothar-Günther Buchheim
  • Photographie : Jost Vacano
  • Musique : Klaus Doldinger
  • Montage : Hannes Nikel
  • Producteur : Günter Rohrbach
  • Sociétés de production : Bavaria Film, Radiant Productions, WDR, SDR. En association avec TF1, BBC, RAI, et ORF pour la version télévisée de 1984
  • Sociétés de distribution : Columbia Pictures (États-Unis) ; PSO International (international)
  • Budget : 32 000 000 DEM (14 000 000 $)
  • Pays d'origine : Allemagne de l'Ouest 
  • Langue : allemand
  • Genre : film de guerre
  • Durées :
  • Version cinéma : 150 minutes (1981)
  • Version télévisée : 300 minutes (1984) en 3 épisodes de 100 min (en France diffusé sur TF1)
  • Seconde version télévisée : 282 minutes (1988) en 6 épisodes de 52 minutes
  • Version director's cut : 208 minutes (1997)
  • Version uncut : 293 minutes (2004) Das Boot: The Original Uncut Version
  • Dates de sortie : Allemagne de l'Ouest : 17 septembre 1981, États-Unis : 10 février 1982, France : 17 février 1982

Distribution

  • Jürgen Prochnow (VF : Pierre Arditi / Patrick Floersheim) : le capitaine Henrich Lehmann-Willenbrock - Der Alte (« le Vieux ») (Kptltn., Der Alte)
  • Herbert Grönemeyer (VF : Marc François / Jean-Pierre Michaël) : le lieutenant Werner
  • Klaus Wennemann (VF : Sady Rebbot / Vincent Grass) : l'ingénieur en chef (LI Fritz Grade)
  • Hubertus Bengsch (VF : Guy Chapellier) : le premier lieutenant (I WO)
  • Martin Semmelrogge (VF : Gérard Hernandez / Serge Faliu) : le deuxième lieutenant (II WO)
  • Otto Sander (VF : Francis Lax / Pascal Renwick) : le capitaine lieutenant Philipp Thomsen
  • Bernd Tauber (VF : José Luccioni / Philippe Vincent) : le maître d’équipage (ObStM. Kriechbaum)
  • Erwin Leder (VF : Joël Martineau / Pierre Dourlens) : le chef mécanicien Johann
  • Martin May (VF : Thierry Bourdon) : Ullmann (Fähnrich zur See)
  • Heinz Hoenig : Hinrich (radio)
  • Uwe Ochsenknecht (VF : Patrick Poivey / Bruno Dubernat) : le chef Bosun (Bootsmann)
  • Claude-Oliver Rudolph (VF : Philippe Ogouz) : Ario (Dieselheizer)
  • Jan Fedder : le pèlerin
  • Ralf Richter : Frenssen
  • Joachim Bernhard : le prêtre
  • Oliver Stritzel : Schwalle
  • Rita Cadillac : Monique

Lettres d'Iwo Jima

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Lettres d'Iwo Jima (Letters from Iwo Jima) est un film de guerre américain réalisé par Clint Eastwood et sorti en 2006. Le film relate la bataille d'Iwo Jima du point de vue japonais. Ce film a eu une sortie limitée aux États-Unis le 20 décembre 2006 et est sorti le 21 février 2007 en France. Basé sur le livre Picture Letters from Commander in Chief du général Tadamichi Kuribayashi, joué à l'écran par Ken Watanabe. Lettres d'Iwo Jima vient en complément de Mémoires de nos pères, également réalisé par Clint Eastwood. La bataille est ainsi dépeinte du côté japonais, quand le film Mémoires de nos pères présente la même bataille vue du côté américain. En 2005, des archéologues japonais effectuant des fouilles dans les cavernes de l'île d'Iwo Jima, et trouvent des lettres de soldats...

En 1944, un nouveau général est chargé de la défense de l'île, en prévision de son invasion prochaine par l'US Navy, qui concentre ses forces à Saipan (îles Mariannes). Lorsqu'il atterrit, les soldats sont en train de creuser des tranchées dans le sable volcanique le long des plages de l'île, improbables refuges face à la puissance de feu adverse sur le point de se déchaîner. Le lieutenant général Kuribayashi n'apprend que tardivement, de la bouche du baron Nishi, la ruine de la flotte impériale japonaise à la bataille du golfe de Leyte, ce que le Mikado a soigneusement évité d'ébruiter en cherchant à minimiser le défaitisme parmi les rangs : les deux hommes perçoivent alors que tous les moyens de contre-attaque sont anéantis et que la défense de l'île appelle au sacrifice de tous.

Les moyens des assaillants dépassèrent de loin ceux des défenseurs. Évaluant les possibilités de défense, Kuribayashi se trouve confronté à des officiers obtus qui parfois refusent ses ordres ou ne les comprennent pas : alors qu'il prône une défense des reliefs de l'île, ils préparent des tranchées sur les plages dans l'espoir de contenir le débarquement dès les premières heures. Ce n'est que lorsque la métropole demande le rapatriement des avions pour la défense ultérieure de la métropole que les officiers prennent conscience de la lutte à mort qui s'annonce, et de la vanité des préparatifs qu'ils ont engagés. Ces impressions se confirment lors de l'arrivée des navires, les Japonais estimant l'effectif des troupes débarquées à 20 000 alors que les États-Unis ont concentré sur cette opération les plus importantes forces des campagnes du Pacifique (100 000 marines embarqués sur 880 navires).

Lettres d'Iwo Jima de Clint EastwoodLettres d'Iwo Jima de Clint Eastwood

Lettres d'Iwo Jima de Clint Eastwood

Fiche technique

  • Titre français : Lettres d'Iwo Jima
  • Titre original Letters from Iwo Jima
  • Titre de travail : Red Sun, Black Sand
  • Réalisation : Clint Eastwood
  • Scénario : Iris Yamashita, d'après une histoire d’Iris Yamashita et Paul Haggis, d'après le livre Picture Letters from Commander in Chief de Tadamichi Kuribayashi
  • Conseillers :
  • Culture japonaise : Kiko Ireton et Taishiro Noizumi
  • Militaire : Tom Minder et Quay Terry
  • Musique : Kyle Eastwood et Michael Stevens
  • Direction musicale : Lennie Niehaus
  • Direction artistique : Henry Bumstead et James J. Murakami
  • Décors : Gary Fettis
  • Construction : Michael Muscarella
  • Costumes : Deborah Hopper
  • Maquillage : Tania McComas
  • Coiffures : Carol A. O'Connell
  • Photographie : Tom Stern
  • Ingénieur du son : Charles Maynes
  • Effets spéciaux : Steven Riley
  • Effets visuels : Michael Owens
  • Sociétés d'effets visuels : Digital Domain
  • Cascades : Buddy Van Horn
  • Montage : Joel Cox et Gary D. Roach sur Avid
  • Montage sonore : Alan Robert Murray et Bub Asman, Don Harris pour la musique et Dave Arnold pour les dialogues
  • Producteurs : Clint Eastwood, Steven Spielberg, Robert Lorenz, Paul Haggis et Tim Moore
  • Sociétés de production : Warner Bros., DreamWorks SKG, Malpaso Productions et Amblin Entertainment
  • Distribution : Warner Bros.
  • Budget : 19 000 000 $
  • Format : couleurs (Technicolor par Kodak) - 2,35:1 - Dolby Digital, DTS et SDDS - 35 mm - filmé avec du matériel Panavision
  • Genre : historique, drame, guerre
  • Durée : 141 minutes
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langues originales : japonais et anglais
  • Dates de sortie : Japon : 15 novembre 2006, première au Nippon Budokan à Tōkyō, 9 décembre 2006 sur le reste du territoire, États-Unis : 20 décembre 2006, en sortie limitée, puis le 12 janvier 2007, Belgique et France : 21 février 2007, Canada : 22 février 2007

Distribution

  • Ken Watanabe (VF : Bernard Alane) : Général Tadamichi Kuribayashi
  • Kazunari Ninomiya : Saigo
  • Tsuyoshi Ihara : Baron Takeichi Nishi
  • Ryo Kase : Shimizu
  • Shidou Nakamura (VF : Stéphane Pouplard) : Lieutenant Ito
  • Nagadoi Masashi (VF : Charles Borg) ; Amiral Ichimaru
  • Toda Toshi (VF : Olivier Cordina) : Colonel Adachi
  • Matsuzaki Yuki (VF : Fabrice Trojani) : Nozaki
  • Nobumasa Sakagami (VF : Jean-Pierre Leroux) : Amiral Ohsugi
  • Hiroshi Watanabe (VF : Philippe Valmont) : Lieutenant Fujita

La Chute du faucon noir

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La Chute du faucon noir (Black Hawk Down) est un film américain réalisé par Ridley Scott et sorti en 2001. Il est tiré du livre Black Hawk Down: A Story of Modern War de Mark Bowden, documentaire relatant les combats de Mogadiscio des 3 et 4 octobre 1993 au cours desquels dix-neuf militaires américains et plusieurs centaines de Somaliens trouvèrent la mort. En octobre 1993, en Somalie, la guerre civile provoque une famine dans la population civile. Les forces de l'ONU sont attaquées par une faction dirigée par le général Mohamed Farrah Aidid. Les États-Unis envoient un détachement composé de membres de la Delta Force, des rangers et du 160th Special Operations Aviation Regiment (Airborne) ayant pour mission d'arrêter Aidid. Faute de pouvoir trouver Aidid en personne, l'unité s'en prend à ses lieutenants.

Le 3 octobre 1993, un indicateur somalien révèle la tenue d'une réunion de membres de la faction rebelle près du marché de Bakara. Les forces spéciales lancent un raid héliporté, les opérateurs de la Delta Force doivent capturer des dirigeants rebelles, les rangers étant chargés de les couvrir. Mais l'opération, qui devait se dérouler en trente minutes, tourne mal lorsque les milices de la faction d'Aidid contre-attaquent en masse et parviennent notamment à abattre deux hélicoptères UH-60 Black Hawk (littéralement « faucon noir » qui, une fois au sol, sont annoncés comme « Black Hawk down »). Pour tenter de sauver les occupants des Black Hawk (une des devises de l'armée étant « leave no man behind », c'est-à-dire aucun homme ne doit être abandonné), les unités américaines poursuivent l'engagement, dans une ville devenue une véritable souricière. Scindés en plusieurs groupes, les rangers et les Delta tentent de rejoindre, à pied ou en Humvees, les sites des crashs. Les miliciens lancent des contre-attaques et de nombreuses embuscades, le convoi principal ayant perdu plusieurs hommes doit rebrousser chemin, laissant les petits groupes de soldats complètement isolés alors que la nuit tombe. Plus tôt, deux opérateurs Delta se sont littéralement sacrifiés pour tenter de sauver l'équipage du second crash. Les deux snipers tiendront près d'une heure contre une foule en furie, puis tomberont en héros. Le pilote du Black Hawk est fait prisonnier par les miliciens. 

Pendant la nuit, l'état-major monte la contre-attaque pour récupérer les soldats : des renforts du 75th Rangers, de la 10e division de montagne (infanterie légère) et des Pakistanais onusiens repartent en ville sous les ordres du lieutenant colonel McKnight qui part en tête malgré sa blessure. Après de violents affrontements et le mitraillage en règle des rebelles par les hélicoptères américains, les groupes des sergents Eversmann, DiTomasso, Sanderson ainsi que la section du capitaine Steele sont rejoints par les blindés. Après avoir extrait les corps des équipages coincés dans les épaves, les forces américaines quittent la zone contrôlée par Aidid, certains en courant par manque de place dans les blindés. Tous rejoignent sains et saufs le stade où les forces de l'ONU sont installées. Au cours de la bataille de Mogadiscio, 19 soldats américains ont perdu la vie (18 dans la bataille et 1 deux jours plus tard à la suite de l'explosion d'un obus de mortier tombé dans le camp des rangers), et plusieurs centaines de Somaliens ont été tués (le film indique plus de 1 000).

La Chute du faucon noir de Ridley ScottLa Chute du faucon noir de Ridley Scott

La Chute du faucon noir de Ridley Scott

Fiche technique

  • Titre français : La Chute du faucon noir
  • Titre original : Black Hawk Down
  • Réalisation : Ridley Scott ; Alexander Witt (2e équipe) ; Terry Needham (assistant)
  • Scénario : Ken Nolan, d'après le roman Black Hawk Down: A Story of Modern War de Mark Bowden (1999)
  • Décors : Arthur Max
  • Costumes : Sammy Sheldon
  • Photographie : Sławomir Idziak
  • Montage : Pietro Scalia
  • Musique : Hans Zimmer (additionnelle : James Michael Dooley, Mel Wesson, Jeff Rona, Heitor Pereira, Martin Tillman, Clay Duncan, Trevor Morris, Bart Hendrickson ; chansons : Baaba Maal,Joe Strummer, Rachid Taha, Denez Prigent et Lisa Gerrard)
  • Son : Jon Title
  • Casting : Bonnie Timmerman
  • Production : Jerry Bruckheimer, Ridley Scott
  • Production exécutive : Simon West, Mike Stenson, Chad Oman et Branko Lustig
  • Sociétés de production : Jerry Bruckeimer Films et Revolution Studios, en association avec Scott Free Productions
  • Sociétés de distribution : Columbia Pictures (États-Unis) ; Columbia Tristar Films (France)
  • Budget : 92 millions de dollars
  • Pays d'origine : États-Unis et Royaume-Uni
  • Langues originales : anglais, somali
  • Format : couleur - 35 mm - 2,40:1 - son Dolby Digital
  • Genre : guerre, action
  • Durée : 138 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 18 décembre 2001 (avant-première) ; 18 janvier 2002 (sortie nationale), France : 20 février 2002
  • Public : film interdit aux moins de 12 ans en France et coté 13+ au Québec (18+ dans le reste du Canada).

Distribution

  • Josh Hartnett (V. F. : Cédric Dumond ; V. Q. : Martin Watier) : le staff sergent Matt Eversmann (rangers)
  • Ewan McGregor (V. F. : Bruno Choël ; V. Q. : François Godin) : John Grimes (rangers)
  • Tom Sizemore (V. F. : Renaud Marx ; V. Q. : Jean-Luc Montminy) : le lieutenant colonel Danny McKnight (rangers)
  • Eric Bana (V. F. : Boris Rehlinger ; V. Q. : François L'Écuyer) : le sergent 1re classe Norm « Hoot » Gibson (Delta Force)
  • William Fichtner (V. F. : Cyrille Monge ; V. Q. : Antoine Durand) : Jeff Sanderson (Delta Force)
  • Ewen Bremner (V. F. : Emmanuel Karsen ; V. Q. : Nicolas Charbonneaux-Collombet) : Shawn Nelson
  • Sam Shepard (V. F. : Hervé Bellon ; V. Q. : Jean-Marie Moncelet) : le major général William F. Garrison
  • Gabriel Casseus (V. F. : Bruno Henry) : Mike Kurth (Rangers)
  • Kim Coates (V. F. : Jérôme Keen) : Wex (Delta Force, mort au combat)
  • Hugh Dancy (V. F. : Damien Boisseau ; V. Q. : Daniel Picard) : le sergent 1re classe Kurt Schmid (Rangers)
  • Ron Eldard (V. F. : Guillaume Orsat ; V. Q. : Pierre Auger) : le chef warrant officier Michael Durant le pilote du Super Six-Four
  • Ioan Gruffudd (V. F. : Franck Capillery) : le lieutenant John Beales
  • Tom Guiry (V. F. : Alexandre Gillet) : le sergent Ed Yurek (rangers)
  • Charlie Hofheimer : le caporal James « Jamie » Smith (rangers, mort au combat)
  • Danny Hoch (V. F. : Jérôme Rebbot) : le sergent Dominic Pilla (rangers, mort au combat)
  • Jason Isaacs (V. F. : Joël Zaffarano ; V. Q. : Denis Mercier) : le capitaine Mike Steele (rangers)
  • Zeljko Ivanek (V. F. : Arnaud Arbessier) : le lieutenant colonel Gary Harrell
  • Glenn Morshower (V. F. : Patrice Baudrier ; V. Q. : Luis de Cespedes) : le lieutenant colonel Tom Matthews
  • Jeremy Piven (V. F. : David Kruger, V. Q. : Sylvain Hétu) : chief warrant officer Clifton « Elvis » Wolcott, pilote du Super Six-One
  • Brendan Sexton : Kowalewski
  • Johnny Strong (V. F. : Vincent Ropion) : sergent 1re classe Randall Shughart (Delta Force, mort au combat)
  • Richard Tyson (V. F. : Gérard Darier) : le sergent Daniel Busch
  • Brian Van Holt (V. F. : Serge Faliu) : sergent Jeff Struecker
  • Nikolaj Coster-Waldau (V. F. : Damien Boisseau ; V. Q. : Joël Legendre) : master sergent Gary Gordon (Delta Force, mort au combat)
  • Steven Ford (V. F. : Gabriel Le Doze) : le lieutenant colonel Joe Cribbs
  • Ian Virgo (V. F. : William Coryn) : Waddell
  • Tom Hardy (V. F. : Damien Witecka ; V. Q. : Paul Sarrasin) : Lance Twombly (rangers)
  • Gregory Sporleder (V. F. : Axel Kiener) : Scott Galantine
  • Carmine Giovinazzo : Mike Goodale
  • Chris Beetem (V. F. : Arnaud Bedouet) : le sergent James « Casey » Joyce
  • Tac Fitzgerald (V. F. : Stéphane Marais) : Thomas
  • Matthew Marsden (V. F. : Olivier Jankovic ; V. Q. : Thiéry Dubé) : Dale Sizemore
  • Orlando Bloom (V. F. : Stéphane Marais) : Todd Blackburn (rangers, blessé durant l'opération)
  • Kent Linville : Othic
  • Enrique Murciano (V. F. : Philippe Valmont) : sergent Lorenzo Ruiz (rangers, mort au combat)
  • Michael Roof : Mike Maddox
  • George Harris (V. F. : Saïd Amadis ; V. Q. : Hubert Gagnon) : Osman Atto
  • Corey Johnson (V. F. : Pierre Tessier) : le médecin U.S.
  • Treva Etienne : Firimbi, le chef de guerre somalien
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