Quantcast
Channel: Mémoires de Guerre
Viewing all 30791 articles
Browse latest View live

Loy Mirna

$
0
0

Myrna Loy est une actrice américaine, née Myrna Adele Williams le 2 août 1905 à Radersburg (Montana, près d'Helena), morte le 14 décembre 1993 (à 88 ans) à New York. Elle fut surnommée « la reine de Hollywood » ou encore « l'épouse idéale » durant les années 1930. Elle fut à cette époque un modèle féminin. Les hommes voulaient l'épouser et les femmes lui ressembler. Quelques acteurs américains l'ont harcelée afin de passer une nuit avec elle. Elle resta discrète sur sa vie privée, bien que les tabloïds aient voulu en savoir plus. Elle s'est mariée quatre fois, n'eut pas d'enfants, a mené une carrière prestigieuse et s'est consacrée à des œuvres sociales.

Loy Mirna

Son père est banquier, promoteur immobilier et élu de l’Etat. À son décès en 1918, la famille déménage à Culver City. Myrna suit ses études tout en apprenant la danse. Dès l’âge de 15 ans, elle apparaît dans des petites pièces locales. Elle quitte l’école à 18 ans pour aider financièrement sa mère et subvenir à l’éducation de son frère. Au début des années 1920, le photographe Henry Waxman la remarque et en parle à Rudolph Valentino. La femme de Rudolph l’auditionne et Myrna obtient un rôle de figuration dans «Pretty Ladies» (1925). C’est à cette époque que Myrna prend le pseudonyme de Loy, sur les conseils de l’écrivain Paul Cain. Elle obtient également un petit rôle dans «Le chanteur de jazz» (1927), le premier film parlant de l’histoire du cinéma. Le début des années 1930 est réellement le début de sa carrière. Elle joue sous la direction de Michael Curtiz, John Ford, Frank Capra, tourne avec Clark Gable et William Powell. Myrna est véritablement courtisée par d’autres acteurs d’Hollywood, tels que John Barrymore, Leslie Howard, Spencer Tracy. Elle se lie d’amitié avec Ramon Novarro, en 1933, lors du tournage du «Chant du Nil». 

Elle rencontre à cette époque un joueur de golf à la réputation sulfureuse, Titanic Thompson. Leur relation reste cachée. La cour assidue de Spencer Tracy donne lieu à une liaison secrète, afin d’éviter tout scandale, et ne pas nuire à sa bonne réputation. Myrna Loy épouse en 1936 Arthur Hornblow Jr. La liaison avec Spencer Tracy reprend, le mari ignore jusqu’au bout les infidélités de sa femme. Ces années permettent à Myrna d’asseoir sa popularité et son talent. Etre louée par la critique, avoir des rôles remarqués la conduisent à devenir exigeante, refuser des films et demander des contreparties financières. En 1937, Clark Gable et Myrna Loy reçoivent les titres de Roi et Reine d’Hollywood.

La période de la guerre permet à Myrna Loy d’apporter sa contribution auprès de la Croix Rouge. Elle prend l’uniforme et collecte des fonds. Elle se prononce ouvertement contre les agissements d’Hitler. En 1942, elle divorce de Arthur Hornblow Jr. Elle épouse ensuite John Hertz Jr, ce second mariage se solde par un divorce en 1944. À ce moment, l’actrice fait son retour au cinéma. En 1946, elle épouse Gene Markey, scénariste et producteur. Elle divorce une troisième fois en 1949. Elle retrouve William Powell, elle joue également avec Fredric March, Cary Grant, Robert Mitchum et Shirley Temple. Les années 1950 sont plus orientées vers des prestations théâtrales et télévisuelles. Elle s’engage aussi politiquement entre 1949 et 1954 auprès de l’Unesco. En 1951, elle se marie avec Howland H. Sergeant, un délégué de l’Unesco. Ce quatrième mariage finit encore par un divorce en 1960. Elle soutient activement John F. Kennedy lors de sa campagne présidentielle. 

Elle part s’installer à la même époque à Manhattan. Ses prestations cinématographiques lui font côtoyer Clifton Webb et Montgomery Clift. Elle se consacre également à des œuvres sociales, afin de combattre notamment les violences faites aux femmes. En 1980, Myrna Loy tourne son dernier film «Just tell me what you want» de Sydney Lumet. En 1987, elle publie son autobiographie «Myrna Loy, being and becoming». En 1991, elle reçoit un Oscar d’honneur. En 1993, elle décède à l’âge de 88 ans à New York durant une opération chirurgicale. Ses cendres reposent au cimetière Forestvale à Helena, Montana. «En épouse parfaite que je suis, je me suis mariée quatre fois, ai divorcé quatre fois, n’ai pas d’enfants et je suis incapable de cuire un œuf». 

Filmographie

  • 1925 : What Price Beauty? (it) de Tom Buckingham : Vamp
  • 1925 : Le Fils prodigue (The Wanderer) de Raoul Walsh : Girl at Baccanal
  • 1925 : Pretty Ladies de Monta Bell
  • 1925 : Sporting Life de Maurice Tourneur : Chorus Girl
  • 1925 : Ben-Hur: A Tale of the Christ de Fred Niblo : Hedonist
  • 1926 : The Caveman (en) de Lewis Milestone : Maid
  • 1926 : The Love Toy de Erle C. Kenton
  • 1926 : Why Girls Go Back Home (en) de James Flood : Sally Short
  • 1926 : la Voie facile (The Gilded Highway) de J. Stuart Blackton : Inez Quartz
  • 1926 : Exquisite Sinner (en) de Josef von Sternberg : Living statue
  • 1926 : Les Surprises de la TSF (So This is Paris) d'Ernst Lubitsch : Maid
  • 1926 : Don Juan d'Alan Crosland : Mai, Lady in Waiting
  • 1926 : Across the Pacific de Roy Del Ruth : Roma
  • 1926 : Fille de cirque (en) (The Third Degree) de Michael Curtiz
  • 1927 : Finger Prints de Lloyd Bacon : Vamp
  • 1927 : Le Roman de Manon (When a Man Loves) d'Alan Crosland : Convict Extra
  • 1927 : Bitter Apples de Harry O. Hoyt : Belinda White
  • 1927 : The Climbers (en) de Paul Stein : Countess Veya
  • 1927 : Simple Sis de Herman C. Raymaker : Edith Van
  • 1927 : The Heart of Maryland (en) de Lloyd Bacon : Mulatta
  • 1927 : A Sailor's Sweetheart de Lloyd Bacon : Claudette Ralston
  • 1927 : Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) d'Alan Crosland : Chorus girl
  • 1927 : Minuit à Chicago (The Girl from Chicago) de Ray Enright : Mary Carlton
  • 1927 : If I Were Single de Roy Del Ruth : Joan Whitley
  • 1927 : Ham and Eggs at the Front de Roy Del Ruth : Fifi
  • 1928 : Beware of Married Men de Archie Mayo : Juanita Sheldon
  • 1928 : Une fille dans chaque port (A Girl in Every Port) de Howard Hawks : Girl in China
  • 1928 : Turn Back the Hours de Howard Bretherton : Tiza Torreon
  • 1928 : The Crimson City (en) de Archie Mayo : Isobel / State Street Sadie
  • 1928 : Pay as You Enter de Lloyd Bacon : Yvonne De Russo
  • 1928 : State Street Sadie (en) de Archie Mayo : Isobel
  • 1928 : Taxi de minuit (en) (The Midnight Taxi) de John G. Adolfi : Gertie Fairfax
  • 1928 : L'Arche de Noé (Noah's Ark) de Michael Curtiz : Dancer / Slave Girl
  • 1929 : Fancy Baggage (en) de John G. Adolfi : Myrna
  • 1929 : L'Intrépide Rose (en) (Hardboiled Rose) de F. Harmon Weight : Rose Duhamel
  • 1929 : Le Chant du désert (The Desert Song) de Roy Del Ruth : Azuri
  • 1929 : The Black Watch de John Ford : Yasmani
  • 1929 : Tempête (The Squall) d'Alexander Korda : Nubi
  • 1929 : The Great Divide de Reginald Barker : Manuella
  • 1929 : Evidence (en) de John G. Adolfi : Native Girl
  • 1929 : The Show of Shows de John G. Adolfi : What Became of the Floradora Boys' and 'Chinese Fantasy numbers
  • 1930 : Cameo Kirby d'Irving Cummings : Lea
  • 1930 : Isle of Escape (en) de Howard Bretherton : Moira
  • 1930 : Sous le ciel du Texas (Under a Texas Moon) de Michael Curtiz : Lolita Romero
  • 1930 : Cock o' the Walk de Walter Lang et Roy William Neill : Narita
  • 1930 : La Fiancée du régiment (Bride of the Regiment) de John Francis Dillon : Sophie
  • 1930 : The Last of the Duanes d'Alfred Werker : Bland's wife
  • 1930 : The Jazz Cinderella de Scott Pembroke : Mildred Vane
  • 1930 : The Bad Man de Clarence G. Badger
  • 1930 : Renegades (en) de Victor Fleming : Eleanore
  • 1930 : Vingt et un ans (The Truth About Youth) de William A. Seiter : Kara - the Firefly
  • 1930 : Rogue of the Rio Grande de Spencer Gordon Bennet : Carmita
  • 1930 : The Devil to Pay! de George Fitzmaurice : Mary Crayle
  • 1931 : The Naughty Flirt d'Edward F. Cline : Linda Gregory
  • 1931 : Body and Soul d'Alfred Santell : Alice Lester
  • 1931 : Le Fils de l'oncle Sam chez nos aïeux (A Connecticut Yankee) de David Butler : la Fée Morgane
  • 1931 : Hush Money (en) de Sidney Lanfield : Flo Curtis
  • 1931 : Rebound de Edward H. Griffith : Evie Lawrence
  • 1931 : Transatlantic de William K. Howard : Kay Graham
  • 1931 : Skyline de Sam Taylor : Paula Lambert
  • 1931 : Consolation Marriage de Paul Sloane : Elaine Brandon
  • 1931 : Arrowsmith, de John Ford : Joyce Lanyon
  • 1932 : Emma de Clarence Brown : Countess Isabelle 'Izzy' Smith Marlin
  • 1932 : Vanity Fair de Chester M. Franklin : Becky Sharp
  • 1932 : The Wet Parade (en) de Victor Fleming : Eileen Pinchon
  • 1932 : The Woman in Room 13 d'Henry King : Sari Loder
  • 1932 : New Morals for Old (en) de Charles Brabin : Myra
  • 1932 : Aimez-moi ce soir (Love Me Tonight) de Rouben Mamoulian : Countess Valentine
  • 1932 : Treize femmes (Thirteen Women) de George Archainbaud : Ursula Georgi
  • 1932 : Le Masque d'or (The Mask of Fu Manchu) de Charles Brabin : Fah Lo See
  • 1932 : The Animal Kingdom de Edward H. Griffith : Cecilia 'Cee' Henry Collier
  • 1933 : Topaze de Harry d'Abbadie d'Arrast : Coco
  • 1933 : Le Chant du Nil (The Barbarian) de Sam Wood : Diana 'Di' Standing
  • 1933 : Mais une femme troubla la fête (When Ladies Meet) de Harry Beaumont : Mary Howard
  • 1933 : Le Cas de l'avocat Durand (Penthouse) de W.S. Van Dyke : Gertie Waxted
  • 1933 : Vol de nuit (Night Flight) de Clarence Brown : Wife of Brazilian pilot
  • 1933 : Un cœur, deux poings (The Prizefighter and the Lady) de W.S. Van Dyke : Belle Mercer Morgan
  • 1934 : Les Hommes en blanc (Men in White) de Richard Boleslawski : Laura Hudson
  • 1934 : L'Ennemi public n° 1 (Manhattan Melodrama) de W.S. Van Dyke : Eleanor Packer
  • 1934 : L'Introuvable (The Thin Man) de W.S. Van Dyke : Nora Charles
  • 1934 : L'Espionne Fräulein Doktor (Stamboul Quest) de Sam Wood : Annemarie, alias Fräulein Doktor and Helena Bohlen
  • 1934 : Le Témoin imprévu (Evelyn Prentice) de William K. Howard : Evelyn Prentice
  • 1934 : La Course de Broadway Bill (Broadway Bill) de Frank Capra : Alice Higgins
  • 1935 : Les Ailes dans l'ombre (Wings in the Dark) de James Flood : Sheila Mason
  • 1935 : On a volé les perles Koronoff (Whipsaw) de Sam Wood : Vivian Palmer
  • 1936 : Sa femme et sa secrétaire (Wife versus Secretary) de Clarence Brown : Linda Stanhope
  • 1936 : Une femme qui tombe du ciel (Petticoat Fever) de George Fitzmaurice : Irene Campton
  • 1936 : Le Grand Ziegfeld (The Great Ziegfeld) de Robert Z. Leonard : Billie Burke
  • 1936 : Dix ans de mariage (To Mary - with Love) de John Cromwell : Mary Wallace
  • 1936 : Une fine mouche Libeled Lady de Jack Conway : Connie Allenbury
  • 1936 : Nick, gentleman détective (After the thin Man) de W.S. Van Dyke : Nora Charles
  • 1937 : La Vie privée du tribun (Parnell) de John M. Stahl : Mrs. Katie O'Shea
  • 1937 : Mariage double (Double Wedding) de Richard Thorpe : Margit 'Baby' Agnew
  • 1938 : Man-Proof de Richard Thorpe : Mimi Swift
  • 1938 : Pilote d'essai (Test Pilot) de Victor Fleming : Ann Barton
  • 1938 : Un Envoyé très spécial (Too Hot to Handle) de Jack Conway : Alma Harding
  • 1939 : Lucky Night (en) de Norman Taurog : Cora Jordan Overton
  • 1939 : La Mousson (The Rains Came) de Clarence Brown : Lady Edwina Esketh
  • 1939 : Nick joue et gagne (Another Thin Man) de W.S. Van Dyke : Nora Charles
  • 1940 : Monsieur Wilson perd la tête (I Love You Again) de W.S. Van Dyke : Katherine 'Kay' Wilson
  • 1940 : Third Finger, Left Hand (en) de Robert Z. Leonard : Margot Sherwood Merrick
  • 1941 : Folie Douce (Love Crazy) de Jack Conway : Susan Ireland
  • 1941 : Rendez-vous avec la mort (Shadow of the Thin Man) de W.S. Van Dyke : Nora Charles
  • 1944 : L'introuvable rentre chez lui (The Thin Man Goes Home) de Richard Thorpe : Nora Charles
  • 1946 : Ainsi va mon cœur (en) (So Goes My Love) de Frank Ryan : Jane
  • 1946 : Les Plus Belles Années de notre vie (The Best Years of Our Lives) de William Wyler : Milly Stephenson
  • 1947 : Deux sœurs vivaient en paix (The Bachelor and the Bobby-Soxer) de Irving Reis : Judge Margaret Turner
  • 1947 : Meurtre en musique (Song of the Thin Man) de Edward Buzzell : Nora Charles
  • 1947 : The Senator Was Indiscreet de George S. Kaufman : Cameo appearance (Mrs Ashton)
  • 1948 : Un million clé en main (Mr. Blandings Builds His Dream House) de H.C. Potter : Muriel Blandings
  • 1949 : Le Poney rouge (The Red Pony) de Lewis Milestone : Alice Tiflin
  • 1949 : Cet âge dangereux (That Dangerous Age) de Gregory Ratoff : Lady Cathy Brooke
  • 1950 : Treize à la douzaine (Cheaper by the Dozen) de Walter Lang : Mrs. Lillian Gilbreth
  • 1952 : Six filles cherchent un mari (Belles on Their Toes) de Henry Levin : Mrs. Lillian Gilbreth
  • 1956 : La Fille de l'ambassadeur (The Ambassador's Daughter) de Norman Krasna : Mrs. Cartwright
  • 1958 : Cœurs brisés (Lonelyhearts) de Vincent J. Donehue : Florence Shrike
  • 1959 : Meet Me in St. Louis de George Schaefer (TV) : Mrs. Smith
  • 1960 : Du haut de la terrasse (From the Terrace) de Mark Robson : Martha Eaton
  • 1960 : Piège à minuit (Midnight Lace) de David Miller : Beatrice ('Aunt Bea') Corman
  • 1969 : Folies d'avril (The April Fools) de Stuart Rosenberg : Grace Greenlaw
  • 1971 : Death Takes a Holiday de Robert Butler (TV) : Selena Chapman
  • 1971 : Do Not Fold, Spindle, or Mutilate de Ted Post (TV) : Evelyn Tryon
  • 1972 : Columbo : Symphonie en noir (Étude in black) (série TV) : Lizzy Fielding
  • 1972 : The Couple Takes a Wife de Jerry Paris (TV) : Mrs. Flanagan (Mother)
  • 1974 : Indict and Convict de Boris Sagal (TV) : Judge Christine Tayloy
  • 1974 : Panique dans l'ascenseur (The Elevator) de Jerry Jameson (TV) : Amanda Kenyon
  • 1974 : 747 en péril (Airport 1975) de Jack Smight : Mrs. Devaney
  • 1977 : It Happened at Lakewood Manor de Robert Scheerer (TV) : Ethel Adams
  • 1978 : Suicidez-moi docteur (The End) de Burt Reynolds : Maureen Lawson
  • 1980 : Just Tell Me What You Want (en) de Sidney Lumet : Stella Liberti
  • 1981 : Summer Solstice de Ralph Rosenblum (TV) : Margaret Turner

Powell William

$
0
0

William Powell est un acteur américain né à Pittsburgh le 29 juillet 1892, mort le 5 mars 1984 à Palm Springs, Californie, États-Unis. Il fut un des acteurs phares de la MGM et eut la consécration grâce au rôle du détective Nick Charles dans la série des Thin Man, aux côtés de Myrna Loy avec qui il apparut quatorze fois à l'écran, formant l'un des duos les plus populaires.

William Powell et Evelyn Brent

William Powell et Evelyn Brent

William Horatio Powell, enfant unique, est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie, le 28 juillet 1892. En 1907, il déménagea avec sa famille à Kansas City dans le Missouri. Diplômé de la Central High School en 1912. Il débuta sa carrière sur les planches en 1912 à New York et affirme peu à peu son talent. Il fit ses débuts au cinéma en 1922, aux côtés de John Barrymore dans Sherlock Holmes. En 1924, il signa avec la Paramount un contrat qui lui permit de jouer dans plusieurs films policiers. Il apparut dans La Rafle de Josef von Sternberg et Crépuscule de gloire. Durant cette période, William Powell joua dans plusieurs comédies et comédies policières : Ladies' Man de Lothar Mendes, Voyage sans retour de Tay Garnett, Meurtre au chenil de Michael Curtiz et Les Pirates de la mode de William Dieterle. Divorcé d'Eileen Wilson depuis 1930, il épousa Carole Lombard en 1931. Une union qui aboutit à un nouveau divorce en 1933.

En 1934, il fut opposé dans L'Ennemi public no 1 à Clark Gable et Myrna Loy. La même année dans L'Introuvable, une comédie policière de W.S. Van Dyke, d'après un roman de Dashiell Hammett où il interpréta le rôle du détective Nick Charles aux côtés de Myrna Loy qui joua le rôle de son épouse Nora Charles. Le film fut un succès immense et révéla le talent de l'acteur dans le registre de la comédie. Avec Myrna Loy, il forma l'un des couples les plus populaires à l'écran et apparut avec elle, au total, dans quatorze films dont six de la série des Thin Man. En effet, le succès de ce film donna lieu à cinq autres films avec le duo. À l'écran, leur alchimie fut si parfaite que le public crut que les deux acteurs étaient réellement mariés. La même année il la retrouva dans Evelyn Prentice de William K. Howard. Durant l'automne 1935, la MGM tenta de réunir le duo dans On a volé les perles Koronoff. Suite à une indisponibilité de William Powell, la production le remplaça par Spencer Tracy. La même année, il joua dans Imprudente Jeunesse (Reckless) de Victor Fleming avec Jean Harlow. Les deux acteurs s'éprirent l'un de l'autre. William Powell vécut une histoire d'amour intense avec la comédienne.

Il retrouva Myrna Loy en 1936 dans Le Grand Ziegfeld, où il interpréta le rôle de Florenz Ziegfeld, le célèbre producteur américain et Une fine mouche avec une affiche prestigieuse Jean Harlow-William Powell-Myrna Loy-Spencer Tracy. Un tournage estival qui devait symboliser une joie de vivre comme le démontre la bande annonce où les quatre stars marchent côte-à-côte 4. Le film est aussi un chassé-croisé amoureux où les couples à l'écran - Powell-Loy et Tracy-Harlow - se mélangaient en dehors du tournage. Derrière les caméras William Powell avec Jean Harlow, ils s'étaient fiancés, filait le parfait amour, alors que sa partenaire Myrna Loy est elle-même engagée dans une liaison sérieuse avec Spencer Tracy, poursuivant celle commencée un an plus tôt . L'année suivante, William Powell fut frappé d'un drame : sa fiançée Jean Harlow mourut des suites d'une maladie. Il fleurira sa tombe et restera marqué par cet événement. Il poursuivit sa carrière cinématographique et continua la série des Thin Man: Nick, gentleman détective (1936), Nick joue et gagne (1939) - dont il faillit ne pas prendre part en raison de problèmes de santé - et d'autres comédies.

À partir de cette période, la carrière de William ralentit. En 1940, il épousa l'actrice Diana Lewis. Le couple resta uni jusqu'à la mort de l'acteur. Il clôtura la série des Thin Man avec Rendez-vous avec la mort (1941), L'introuvable rentre chez lui (1944) et Meurtre en musique (1947). Ce dernier film marque définitivement la fin de la collaboration William Powell-Myrna Loy à l'écran. Il joua encore dans des films comme Ziegfeld Follies (1946) de Vincente Minnelli, Mon père et nous (1947) de Michael Curtiz, It's a Big Country (1951) de Charles Vidor, Comment épouser un millionnaire (1953) de Jean Negulesco et Permission jusqu'à l'aube (1955) de John Ford. À l'issue de ce film, il prit sa retraite. William Powell est décédé le 5 mars 1984 à Palm Springs en Californie. William Powell a été marié trois fois : Eileen Wilson (1915-1930) - divorce - un enfant. Carole Lombard (1931-1933) - divorce. Diana Lewis (1940-1984) - mort de l'acteur. Relation avec Jean Harlow et fiançailles en 1936 qui ne se conclurent pas en raison de la mort de l'actrice en 1937.

Filmographie

  • 1922 : Sherlock Holmes d'Albert Parker
  • 1922 : Sur les marches d'un trône (When Knighthood Was in Flower), de Robert G. Vignola
  • 1923 : Under the Red Robe d'Alan Crosland
  • 1924 : Dangerous Money de Frank Tuttle
  • 1924 : Romola de Henry King : Tito Melema
  • 1925 : The Beautiful City de Kenneth S. Webb
  • 1926 : Aloma des mers du sud (Aloma of the South Seas) de Maurice Tourneur
  • 1926 : Sea Horses d'Allan Dwan : Lorenzo Salvia
  • 1926 : Les Dieux de bronze (Tin Gods) d'Allan Dwan
  • 1926 : Beau Geste de Herbert Brenon
  • 1926 : Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby) de Herbert Brenon
  • 1927 : Raymond veut se marier (Time to Love) de Frank Tuttle
  • 1927 : Princesse sans Amour (Paid to Love) de Howard Hawks
  • 1928 : Interférences (Interference), de Lothar Mendes
  • 1928 : Crépuscule de gloire (The Last Command) de Josef von Sternberg
  • 1928 : La Rafle (The Dragnet) de Josef von Sternberg
  • 1929 : The Canary Murder Case de Malcolm St. Clair et Frank Tuttle
  • 1929 : Les Quatre Plumes blanches (The Four Feathers) coréalisé avec Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack et Lothar Mendes
  • 1929 : The Greene Murder Case de Frank Tuttle
  • 1930 : Street of Chance de John Cromwell
  • 1930 : The Benson Murder Case de Frank Tuttle
  • 1930 : Paramount on Parade, film à sketches, réalisé entre autres par Ernst Lubitsch, Edmund Goulding, Frank Tuttle etc
  • 1931 : Man of the World de Richard Wallace
  • 1931 : Ladies' Man de Lothar Mendes
  • 1932 : Jewel Robbery de William Dieterle
  • 1932 : Voyage sans retour (One way passage) de Tay Garnett
  • 1933 : Private Detective 62 (en) de Michael Curtiz
  • 1933 : Meurtre au chenil ou Le Mystère de la chambre close (The Kennel Murder Case) de Michael Curtiz
  • 1934 : Les Pirates de la mode (Fashions of 1934) de William Dieterle
  • 1934 : L'Ennemi public n° 1 (Manhattan melodrama) de W.S. Van Dyke
  • 1934 : L'Introuvable (The Thin Man) de W.S. Van Dyke
  • 1934 : Le Témoin imprévu (Evelyn Prentice) de William K. Howard
  • 1935 : L'Étoile de minuit (Star of Midnight) de Stephen Roberts
  • 1935 : Imprudente Jeunesse (Reckless) de Victor Fleming
  • 1935 : Code secret (Rendezvous) film de William K. Howard
  • 1936 : Le Grand Ziegfeld (The Great Ziegfeld) de Robert Z. Leonard
  • 1936 : Mon ex-femme détective (The Ex-Mrs. Bradford) de Stephen Roberts
  • 1936 : Une fine mouche Libeled Lady de Jack Conway
  • 1936 : Nick, gentleman détective (After the Thin Man) de W.S. Van Dyke
  • 1936 : Mon homme Godfrey de Gregory La Cava
  • 1937 : La Fin de Mme Cheyney (The Last of Mrs Cheyney) de Richard Boleslawski
  • 1937 : Le Secret des chandeliers (The Emperor's Candlesticks) de George Fitzmaurice
  • 1937 : Mariage double (Double Wedding) de Richard Thorpe
  • 1938 : La Baronne et son valet (The Baroness and the Butler) de Walter Lang
  • 1939 : Nick joue et gagne (Another Thin Man) de W.S. Van Dyke
  • 1940 : Monsieur Wilson perd la tête (I Love You Again) de W.S. Van Dyke
  • 1941 : Folie Douce (Love Crazy) de Jack Conway
  • 1941 : Rendez-vous avec la mort (Shadow of the Thin Man) de W.S. Van Dyke
  • 1942 : Carrefours (Crossroads) de Jack Conway
  • 1944 : Le Corps céleste (en) (The Heavenly Body) d'Alexander Hall
  • 1945 : L'introuvable rentre chez lui (The Thin Man Goes Home) de Richard Thorpe
  • 1946 : Ziegfeld Follies de Vincente Minnelli
  • 1946 : The Hoodlum Saint de Norman Taurog
  • 1947 : Mon père et nous (Life with father) de Michael Curtiz
  • 1947 : Meurtre en musique (Song of the Thin Man) de Edward Buzzell
  • 1947 : The Senator Was Indiscreet de George S. Kaufman
  • 1948 : Mr. Peabody and the Mermaid (en) d'Irving Pichel
  • 1949 : Take One False Step (en) de Chester Erskine
  • 1949 : Dancing in the Dark d'Irving Reis
  • 1951 : It's a Big Country de Charles Vidor
  • 1952 : The Treasure of Lost Canyon de Ted Tetzlaff
  • 1953 : La fille qui avait tout (The Girl Who Had Everything) de Richard Thorpe
  • 1953 : Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionaire) de Jean Negulesco
  • 1955 : Permission jusqu'à l'aube (Mister Roberts) de John Ford, Mervyn LeRoy et Joshua Logan

Sous le ciel du Texas

$
0
0

Sous le ciel du Texas (Under a Texas Moon) est un film américain réalisé par Michael Curtiz, sorti en 1930.

 

Sous le ciel du Texas de Michael CurtizSous le ciel du Texas de Michael Curtiz

Sous le ciel du Texas de Michael Curtiz

Fiche technique

  • Titre : Sous le ciel du Texas
  • Titre original : Under a Texas Moon
  • Réalisation : Michael Curtiz
  • Scénario : Gordon Rigby d'après le roman de Stewart Edward White
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Photographie : William Rees
  • Montage : Ralph Dawson
  • Distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleur (Technicolor) - Son : Vitaphone
  • Genre : Western
  • Durée : 82 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 1er avril 1930

Distribution

  • Frank Fay : Don Carlos
  • Raquel Torres : Raquella
  • Myrna Loy : Lolita Romero
  • Armida : Dolores
  • Noah Beery : Jed Parker
  • George E. Stone : Pedro
  • George Cooper : Philipe
  • Fred Kohler : Un homme
  • Betty Boyd : Une fille
  • Tully Marshall : Gus Aldrich

Beery Noah

$
0
0

Noah Beery Sr. est un acteur américain né le 17 janvier 1882 à Kansas City, Missouri (États-Unis), mort le 1er avril 1946 à Beverly Hills (Californie). Frère de Wallace Beery, et père de Noah Beery Jr..

Beery Noah Beery Noah

Filmographie

  • 1913 : The Influence of a Child
  • 1916 : The Social Highwayman : Hugh Jaffray
  • 1916 : The Human Orchid
  • 1917 : A Mormon Maid : Darius Burr
  • 1917 : Sacrifice : Count Wenzel
  • 1917 : The Chosen Prince, or The Friendship of David and Jonathan : Saul
  • 1917 : The Hostage : Boyadi
  • 1917 : The Clever Mrs. Carfax : Adrian Graw
  • 1917 : Molly Entangled : Shawn, the Smithy
  • 1918 : His Robe of Honor : 'Boss' Nordhoff
  • 1918 : The Hidden Pearls : Teariki
  • 1918 : The Whispering Chorus : Longshoreman
  • 1918 : The White Man's Law : Dr. Robinson
  • 1918 : Social Ambition : Big Dan Johnson
  • 1918 : Believe Me, Xantippe (en) : Sheriff Kamman
  • 1918 : Less Than Kin (it) de Donald Crisp : Senor Cortez
  • 1918 : The Source : John Nord
  • 1918 : Too Many Millions (it) de James Cruze : R.A. Bass
  • 1918 : Le Mari de l'Indienne (The Squaw Man), de Cecil B. DeMille : Tabywana
  • 1919 : Vicky Van
  • 1919 : Under the Top : Prof. De Como
  • 1919 : Johnny Get Your Gun (en) de Donald Crisp : Town Marshal
  • 1919 : La Lanterne rouge (The Red Lantern) : Dr. Sam Wang
  • 1919 : The Woman Next Door : Randolph Schuyler
  • 1919 : A Very Good Young Man : Blood
  • 1919 : Louisiana : Lem Rogers
  • 1919 : The Valley of the Giants (en) de James Cruze : Black Minorca
  • 1919 : In Mizzoura : Jo Vernon
  • 1919 : Everywoman : Bluff
  • 1920 : The Sagebrusher : Sim Gage
  • 1920 : The Fighting Shepherdess : Mormon Joe
  • 1920 : The Sea Wolf : 'Wolf' Larsen, the Sea Wolf
  • 1920 : Go and Get It : Dr. Ord
  • 1920 : Love Madness : Jack Frost
  • 1920 : The Scoffer : Boorman
  • 1920 : Dinty
  • 1920 : Le Signe de Zorro (The Mark of Zorro), de Fred Niblo et Theodore Reed : Sgt. Pedro Gonzales
  • 1921 : Why Tell?
  • 1921 : Bob Hampton of Placer : Red Slavin
  • 1921 : Beach of Dreams : Jack Raft
  • 1921 : Bits of Life : Hindoo
  • 1921 : The Call of the North : Galen Albret
  • 1921 : Lotus Blossom : Tartar Chief
  • 1922 : Tillie, de Frank Urson  : Jacob Getz
  • 1922 : Wild Honey : Henry Porthen
  • 1922 : Belle of Alaska : Wade Harkin
  • 1922 : The Lying Truth : Lawrence De Muidde
  • 1922 : The Heart Specialist : Dr. Thomas Fitch
  • 1922 : The Crossroads of New York : James Flint
  • 1922 : I Am the Law : Sgt. Georges Mordeaux
  • 1922 : Flesh and Blood : Li Fang
  • 1922 : The Power of Love, de Nat G. Deverich et Harry K. Fairall : Don Almeda
  • 1922 : Youth to Youth : Brutus Tawney
  • 1922 : Good Men and True : S.S. Thorpe
  • 1922 : Ebb Tide : Richard Attwater
  • 1922 : Omar the Tentmaker : The shah of shahs
  • 1923 : Dangerous Trails : Insp. Criswell
  • 1923 : The Spider and the Rose : Maître Renaud
  • 1923 : Stormswept : Shark Moran
  • 1923 : Quicksands : 'Silent' Krupz
  • 1923 : La Rue des vipères (Main Street), de Harry Beaumont : Adolph Valborg
  • 1923 : Soul of the Beast : Caesar Durand
  • 1923 : Wandering Daughters : Charle Horton
  • 1923 : Forbidden Lover
  • 1923 : La Brebis égarée (The Spoilers), de Lambert Hillyer : Alex McNamara
  • 1923 : Tipped Off : Chang Wo
  • 1923 : Destroying Angel : Curtis Drummond
  • 1923 : To the Last Man, de Henry Hathaway : Colter
  • 1923 : His Last Race : Packy Sloane
  • 1923 : When Law Comes to Hades
  • 1923 : Desire, de Rowland V. Lee : Hop Lee
  • 1923 : Stephen Steps Out : Muley Pasha
  • 1923 : The Call of the Canyon : Haze Ruff
  • 1924 : The Heritage of the Desert : Holderness
  • 1924 : The Fighting Coward : Captain Blackie
  • 1924 : Wanderer of the Wasteland : Dismukes
  • 1924 : Welcome Stranger : Icabod Whitson
  • 1924 : Lily of the Dust : Col. Mertzbach
  • 1924 : The Female, de Sam Wood : Barend de Beer
  • 1924 : North of 36 : Slim Rudabaugh
  • 1925 : East of Suez, de Raoul Walsh : British Consul
  • 1925 : Contraband, d'Alan Crosland : Deputy Jenney
  • 1925 : The Thundering Herd : Randall Jett
  • 1925 : Old Shoes : The Stepfather
  • 1925 : The Spaniard, de Raoul Walsh : Gómez
  • 1925 : The Light of Western Stars : Brand
  • 1925 : Wild Horse Mesa : Bud McPherson
  • 1925 : The Coming of Amos : Ramón Garcia
  • 1925 : The Vanishing American : Booker
  • 1925 : Lord Jim, de Victor Fleming : Captain Brown
  • 1926 : The Enchanted Hill : Jake Dort
  • 1926 : The Crown of Lies : Count Mirko
  • 1926 : Padlocked : Henry Gilbert
  • 1926 : Beau Geste, de Herbert Brenon : Sgt. Lejaune
  • 1926 : Paradise : Quex
  • 1927 : Evening Clothes : Lazarre
  • 1927 : The Rough Riders : Hell's Bells
  • 1927 : The Love Mart : Captain Remy
  • 1927 : The Dove, de Roland West : Don José María y Sandoval
  • 1928 : Beau Sabreur : Sheikh El Hammel
  • 1928 : Two Lovers : The Duke of Azar
  • 1928 : Hellship Bronson : Captain Ira Bronson
  • 1928 : Passion Song : John Van Ryn
  • 1928 : L'Arche de Noé (Noah's Ark), de Michael Curtiz : Nickoloff / King Nephiliu
  • 1929 : Love in the Desert : Abdullah
  • 1929 : Linda : Armstrong Decker
  • 1929 : La Fille sans dieu (The Godless Girl), de Cecil B. DeMille : The Brute
  • 1929 : False Fathers : Parson)
  • 1929 : Careers : The President
  • 1929 : Les Quatre Plumes blanches (The Four Feathers), de Merian C. Cooper : Slave trader
  • 1929 : L'Île des navires perdus (The Isle of Lost Ships) : Captain Peter Forbes
  • 1929 : Two O'Clock in the Morning, d'Irvin Willat
  • 1929 : The Show of Shows, de John G. Adolfi : The Pirate Number and Rifle Execution sketch
  • 1930 : Isle of Escape (en) de Howard Bretherton : Shane
  • 1930 : Mammy, de Michael Curtiz : Tonopaw Red
  • 1930 : Sous le ciel du Texas (Under a Texas Moon), de Michael Curtiz : Jed Parker
  • 1930 : Murder Will Out de Clarence G. Badger : Lt. Concon
  • 1930 : Song of the Flame, d'Alan Crosland : Konstantin
  • 1930 : Golden Dawn, de Ray Enright : Shep Keyes
  • 1930 : Oh, Sailor Behave : Romanian General
  • 1930 : The Way of All Men : Stratton
  • 1930 : Big Boy : Bully John Bagby
  • 1930 : Bright Lights : Miguel Parada
  • 1930 : The Love Trader : Captain Morton
  • 1930 : Renegades : Machwurth
  • 1930 : A Soldier's Plaything : Captain John Plover
  • 1930 : Tol'able David : Luke
  • 1931 : Le Millionnaire (The Millionaire), de John G. Adolfi : L. Peterson
  • 1931 : Honeymoon Lane : Tom Baggott
  • 1931 : Homicide Squad : Captain Buckley
  • 1931 : Shanghaied Love : Captain 'Black Yankee' angus Swope
  • 1931 : In Line of Duty : Jean Duchene
  • 1931 : Riders of the Purple Sage : Judge Dyer
  • 1932 : Long Loop Laramie
  • 1932 : The Drifter, de William A. O'Connor  : John McNary
  • 1932 : Running Hollywood
  • 1932 : The Stoker : Santini
  • 1932 : Stranger in Town : Hilliker
  • 1932 : Cornered : Laughing Red Slavens
  • 1932 : No Living Witness : Clyde Corbin
  • 1932 : Out of Singapore : 1st Mate Woolf Barstow
  • 1932 : The Big Stampede : Sam Crew
  • 1932 : Apache, cheval de la mort (The Devil Horse) : Canfield
  • 1932 : Kid d'Espagne (The Kid from Spain), de Leo McCarey : Alonzo Gomez
  • 1933 : Lady Lou (She Done Him Wrong), de Lowell Sherman : Gus Jordan
  • 1933 : The Thundering Herd : Randall Jett
  • 1933 : The Flaming Signal : Otto von Krantz
  • 1933 : Sunset Pass, de Henry Hathaway : Marshal Blake
  • 1933 : The Woman I Stole : Gen. Rayon
  • 1933 : Easy Millions
  • 1933 : Fighting with Kit Carson : Cyrus Kraft
  • 1933 : Laughing at Life : Hauseman
  • 1933 : Man of the Forest, de Henry Hathaway : Clint Beasley
  • 1933 : To the Last Man, de Henry Hathaway : Jed Colby
  • 1934 : Madame Spy : Gen. Philipow
  • 1934 : David Harum : Gen. Woolsey
  • 1934 : Mystery Liner : Captain John Holling
  • 1934 : Kentucky Kernels : Colonel Wakefield
  • 1934 : Cockeyed Cavaliers : Baron Moxford
  • 1934 : Happy Landing : Captain Terris
  • 1934 : Caravane (Caravan), d'Erik Charell : Innkeeper
  • 1934 : L'Héritage du chercheur d'or ou La Mine d'or perdue (The Trail Beyond), de Robert N. Bradbury : George Newsome
  • 1934 : Sweet Adeline : Sultan in the Show
  • 1935 : King of the Damned : Mooche
  • 1936 : Someone at the Door : Capel
  • 1936 : The Marriage of Corbal : The Sergeant
  • 1936 : I Live Again : Morton Meredith
  • 1936 : The Frog : Joshua Broad
  • 1936 : The Crimson Circle : Felix Marl
  • 1936 : Strangers on Honeymoon : Redbeard
  • 1937 : Our Fighting Navy : The Presidente of Mirandia
  • 1937 : The Avenging Hand : Lee Barwell
  • 1937 : Zorro Rides Again, de William Witney et John English : J.A. Marsden
  • 1937 : The Bad Man of Brimstone : Ambrose Crocker, the bartender
  • 1938 : La Belle Cabaretière (The Girl of the Golden West), de Robert Z. Leonard : le général (dans le prologue)
  • 1938 : Panamint's Bad Man : King Gorman
  • 1939 : Mexicali Rose : Valdez
  • 1939 : Mutiny on the Blackhawk : Captain of the 'Blackhawk'
  • 1940 : Pioneers of the West : Judge Platt
  • 1940 : Grandpa Goes to Town : Sam
  • 1940 : Adventures of Red Ryder : Ace Hanlon
  • 1940 : The Tulsa Kid : Montana Smith
  • 1941 : A Missouri Outlaw : Sheriff Ben Dixon
  • 1942 : The Devil's Trail : 'Bull' McQuade
  • 1942 : Isle of Missing Men : Captain Sanchez (replaced by Ernie Adams)
  • 1942 : Overland Mail : Frank Chadwick
  • 1942 : Outlaws of Pine Ridge : 'Honest' John Hollister
  • 1942 : Pardon My Gun : Judge W. B. Hackett
  • 1942 : Tennessee Johnson, de William Dieterle : Sheriff Cass
  • 1943 : Carson City Cyclone : Judge Phalen
  • 1943 : Clancy Street Boys : Pete Monahan
  • 1943 : Salute to the Marines (en) : Adjutant
  • 1943 : Mr. Muggs Steps Out : Judge
  • 1944 : Million Dollar Kid : Captain Mathews
  • 1944 : Block Busters : Judge
  • 1944 : Barbary Coast Gent : Pete Hanibal
  • 1944 : Gentle Annie : Hansen
  • 1945 : This Man's Navy : Joe Hodum
  • 1945 : Sing Me a Song of Texas : Charley Bronson

Curtiz Michael

$
0
0

Michael Curtiz, de son vrai nom Manó Kertész Kaminer, est un réalisateur américain d'origine hongroise, né le 24 décembre 1886 à Budapest (Hongrie), mort le 10 avril 1962 des suites d'un cancer à Hollywood (Californie).

Curtiz Michael

Né dans une famille juive de Budapest, Michael Curtiz part de chez lui à 17 ans pour se joindre à un cirque, puis suit une formation d'acteur à l'Académie royale des Arts de Hongrie (à l'époque de l'Empire austro-hongrois) dont il est diplômé en 1906. En 1912, il commence sa carrière d'acteur et de metteur en scène en Hongrie sous le nom de Kertész Mihály : il contribue à la fondation du cinéma hongrois, réalisant notamment l'un des premiers succès nationaux, Bánk Bán (1914). Il est contraint de quitter le pays à cause de la « terreur blanche » exercée sur les juifs, les intellectuels et les communistes par les armées de Miklós Horthy après la guerre civile de 1919. Sa carrière cinématographique se divise en quatre périodes : la période hongroise (1912-1918), la période autrichienne (1919-1925), la période allemande (1925-1926) et la période américaine (1926-1961).

Il est également opérateur d'actualités et assistant de Victor Sjöström en Suède. Il arrive à Hollywood en 1926, où il dirige Errol Flynn dans des films devenus de très grands classiques du cinéma : Capitaine Blood (1935), La Charge de la brigade légère (1936) et culminant avec Les Aventures de Robin des Bois en 1938. Mais c'est pour Casablanca, avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, que la signature de Curtiz appartient au panthéon du cinéma. Considéré comme le plus important des réalisateurs de la Warner Bros. durant les années 1930, Curtiz est souvent considéré comme un metteur en scène compétent mais sans style vraiment identifiable. Il a travaillé dans de nombreux genres différents, signé plus de 80 films chez Warner Bros., souvent sans grande originalité, ce qui n'empêche pas que nombre de ses films aient eu et conservent une audience significative.

Les admirateurs de son travail arguent du fait que, dans les années 1940, il a développé un style sophistiqué, marqué par des mouvements de caméra très fluides, de fortes compositions, des éclairages texturisés remarquables pour un spectateur attentif. De fait, certains de ses films sont devenus des films cultes : The Sea Hawk (L'Aigle des Mers) et The Adventures of Robin Hood (Les Aventures de Robin des Bois) sont des chefs-d'œuvre de récit d'aventure. Sodome et Gomorrhe l'un de ses premiers films muets portait déjà l'empreinte d'un maître de l'évocation visuelle.

Filmographie 

Au Danemark

  • 1913 : Atlantis d'August Blom (comme acteur)

En Hongrie - Sous le nom de Mihály Kertész :

  • 1912 : Le Dernier Bohême (Az utolsó bohém)
  • 1912 : Aujourd'hui et demain (Ma és holnap)
  • 1913 : Âme d'esclave (Rablélek)
  • 1914 : L'Expulsion (A tolonc)
  • 1914 : Princesse Pongyola (A hercegnő pongyolában)
  • 1914 : Âme captive (Az éjszaka rabjai)
  • 1914 : Enfants empruntés (A kölcsönkért csecsemők)
  • 1914 : Bánk bán
  • 1915 : Doublement aimé (Akit ketten szeretnek)
  • 1915 : Le Médecin (A medikus)
  • 1915 : L'Arc-en-ciel noir (A fekete szivárvány)
  • 1915 : La Chèvre d'argent (Az ezüst kecske)
  • 1915 : Sept de pique (Makkhetes)
  • 1915 : Le Carthaginois (A karthauzi)
  • 1916 : La Force de la terre hongroise (A magyar föld ereje)
  • 1916 : Le Juif fermier (Az árendás zsidó)
  • 1916 : Histoire d'un sou (Egy krajcár története)
  • 1916 : Le Colonel (Az ezredes)
  • 1916 : L'Homme de la terre (A föld embere)
  • 1916 : La Cloche de la mort (A halálcsengő)
  • 1916 : Le Printemps en hiver (Tavasz a télben)
  • 1916 : Samson le Rouge (A Vörös Sámson)
  • 1916 : La Peau de chagrin (A szamárbőr)
  • 1917 : Az utolsó hajnal (La Dernière aube)
  • 1917 : Maître Zoard (Zoárd Mester)
  • 1917 : L'Invasion des Tartares (Tatárjárás)
  • 1917 : Le Scorpion (A Skorpió)
  • 1917 : La Dame aux tournesols (A napraforgós hölgy)
  • 1917 : Le Mauvais Garçon (A csúnya fiú)
  • 1917 : Mandragore (Alraune) en coll. avec Fritz Odön
  • 1917 : La Veuve joyeuse (A víg özvegy)
  • 1917 : Valse magique (Varázskeringő)
  • 1918 : L'Énigme de Wellington (A wellingtoni rejtély)
  • 1918 : Jean, le cadet/Mon frère arrive (Jön az öcsém)
  • 1918 : Lulu
  • 1919 : Liliom (inachevé)

En Autriche

  • 1922 : Sodome et Gomorrhe (Sodom und Gomorrha)
  • 1923 : L'Avalanche (Die Lawine)
  • 1923 : Le Jeune Medardus (Der Junge Medardus)
  • 1924 : L'Esclave reine (Die Sklavenkönigin)

En Allemagne

Aux États-Unis

Shawlee Joan

$
0
0

Joan Shawlee est une actrice américaine, née le 5 mars 1926 à Forest Hills (New York), morte le 22 mars 1987 à Hollywood (Californie). Elle est parfois créditée Joan Fulton au générique.

Shawlee Joan

Filmographie

  • 1945 : This Love of Ours : Chorus girl
  • 1945 : Frontier Gal : Hostess
  • 1946 : Idea Girl : Mabel
  • 1946 : Swing High, Swing Sweet
  • 1946 : House of Horrors : Stella McNally
  • 1946 : The Runaround : Mamie aka Baby Willis
  • 1946 : Inside Job : Ruth
  • 1946 : Lover Come Back : Janie
  • 1946 : Tanger (Tangier), de George Waggner
  • 1946 : Cuban Pete : Ann
  • 1946 : White Tie and Tails : Virgie
  • 1947 : I'll Be Yours : Blonde
  • 1947 : Schéhérazade (Song of Scheherazade) : French girl
  • 1947 : The Michigan Kid : Soubrette
  • 1947 : Deux nigauds démobilisés (Buck Privates Come Home) : Sylvia Hunter
  • 1947 : The Vigilantes Return : Ben's Girl
  • 1950 : Femmes sauvages (Prehistoric Women) : Lotee
  • 1950 : Dans l'ombre de San Francisco (Woman on the Run) : Blonde
  • 1951 : Les Coulisses de Broadway (Two Tickets to Broadway) : Tall Brunette in Boarding House
  • 1952 : The Abbott and Costello Show (série TV) : Various supporting roles
  • 1952 : Je retourne chez maman (The Marrying Kind) : Party Guest-Dancer
  • 1952 : Something for the Birds : Woman in station
  • 1952 : Because of You : Autograph seeker
  • 1953 : All Ashore : Hedy
  • 1953 : Loose in London : Tall girl
  • 1953 : Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity) de Fred Zinnemann : Sandra
  • 1954 : Pride of the Blue Grass : Mrs. Casey
  • 1954 : La Grande Nuit de Casanova (Casanova's Big Night) : Beatrice D'Brizzi
  • 1954 : About Mrs. Leslie : Girl at nightclub
  • 1954 : Francis Joins the WACS : Sgt. Kipp
  • 1954 : Une étoile est née (A Star Is Born) : Announcer
  • 1955 : Born for Trouble
  • 1955 : Bowery to Bagdad : Velma aka Cindy Lou Calhoun
  • 1955 : La Conquête de l'espace (Conquest of Space), de Byron Haskin : Rosie
  • 1956 : The Adventures of Aggie (série TV) : Aggie
  • 1957 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms) : Nurse
  • 1959 : Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot) : Sweet Sue
  • 1959 : The Betty Hutton Show (série TV) : Lorna (1959-60)
  • 1960 : La Garçonnière (The Apartment) : Sylvia
  • 1963 : Critic's Choice (en) de Don Weis : Marge Orr
  • 1963 : Irma la douce : Amazon Annie
  • 1964 : Guerillas in Pink Lace
  • 1966 : Les Anges sauvages (The Wild Angels) : Momma Monahan
  • 1967 : The Reluctant Astronaut : Blonde in Bar
  • 1967 : L'Affaire Al Capone (The St. Valentine's Day Massacre) : Edna, Frank's Girlfriend
  • 1967 : Tony Rome est dangereux (Tony Rome) : Fat Candy
  • 1968 : Le Grand Frisson (Live a Little, Love a Little), de Norman Taurog : La mère de Robbie
  • 1968 : Something for a Lonely Man (en) (TV) : Hooker
  • 1971 : Le Dernier train pour Frisco (One More Train to Rob) : Big Nellie
  • 1971 : Willard : Alice Rickles
  • 1971 : Columbo : Plein Cadre (Suitable for Framing) (série TV) : Mitilda
  • 1971 : Amnésie totale (Dead Men Tell No Tales) (TV) : Polly Grant
  • 1975 : Matt Helm (en) (TV) : The saleslady
  • 1975 : Adieu ma jolie (Farewell, My Lovely) : Woman in ballroom
  • 1976 : Flash and the Firecat : Rose
  • 1977 : The Feather and Father Gang (série TV) : Margo
  • 1977 : Never Con a Killer (TV) : Margo
  • 1981 : Child Bride of Short Creek (TV) : Isaac's mother
  • 1981 : Victor la gaffe (Buddy Buddy) de Billy Wilder : la réceptionniste
  • 1982 : Kiss My Grits : Wanda
  • 1984 : Haut les flingues (City Heat) : Peggy Barker

Knuth Shay

$
0
0

Shay Knuth (born May 29, 1945 in Milwaukee, Wisconsin) was Playboy magazine's Playmate of the Month for September 1969. 

Knuth Shay Knuth Shay

Her centerfold was photographed by Dwight Hooker. At the time of the photo shoot, she was studying sociology at the University of Wisconsin–Madison and working as a Bunny at the Playboy Resort in Lake Geneva, Wisconsin. Knuth later appeared on the covers of the January 1970 and December 1970 issues of Playboy as well as a "Playmates Forever" pictorial in the April 1984 issue. She also worked as a Bunny at the San Francisco and London Playboy Clubs and as the "Official Party Coordinator" for Studio 54. Knuth now lives in Chicago and makes appearances at "glamour conventions".

Operation Cyclone

$
0
0

Opération Cyclone ou « programme afghan » (The Afghan program) est le nom souvent donné dans la littérature1 à l'opération secrète de la CIA qui consistait à armer les moudjahidines afghans opposés au gouvernement communiste afghan, ce dernier étant soutenu par l'URSS. Cette opération, dont le nom de code semble avoir été « Operation Cyclone » fut initiée par le président Jimmy Carter le 3 juillet 1979 et ne s'arrêta qu'au 1er janvier 1992 sous l'administration George H. W. Bush.

Operation Cyclone

En 1979, face à l'expansionnisme de l'Union soviétique, le président américain Jimmy Carter décida de durcir sa politique étrangère vis-à-vis de l'URSS et de ses alliés. Le 5 mars 1979, la CIA soumit plusieurs propositions d'action secrète en Afghanistan, où le gouvernement communiste pro-soviétique faisait face à une rébellion anticommuniste moudjahidine. Le 3 juillet 1979, Carter signa un finding (ordre exécutif) autorisant pour la première fois un soutien à la guérilla anticommuniste moudjahidine. Cette assistance était « non létale », ne comprenant pas d'armes ou de munitions mais consistant en de la propagande et la fourniture d'équipement radio, d'aide médicale ou d'argent aux rebelles. Elle s'élevait à environ un demi-million de dollars.

En décembre 1979, l'Armée rouge envahit l'Afghanistan. En réaction, le président Carter signa un nouveau finding (qui sera re-autorisé par Ronald Reagan lorsqu'il lui succédera début 1981), autorisant désormais la CIA à fournir des armes aux moudjahidines. Le but était de harceler les Soviétiques, les États-Unis ne pensant pas que les moudjahidines puissent les vaincre. Le finding précisait que la CIA devait travailler avec le Pakistan et se remettre aux priorités des Pakistanais. Les premières armes, principalement des fusils Enfield .303 arrivèrent au Pakistan le 10 janvier 1980, quatorze jours après l'invasion soviétique.

Le président pakistanais Muhammad Zia-ul-Haq accepta que ses services secrets, l'Inter-Services Intelligence (ISI), collaborent avec la CIA dans l'opération mais tenait à imposer un secret draconien sur le programme. Aucun Américain ne devait opérer en Afghanistan, toute la logistique et l'entraînement de moudjahidines au Pakistan serait fait par l'ISI, la CIA se contentant d'être le payeur et le superviseur de l'opération, et d'entraîner les instructeurs de l'ISI.

L'architecture du « pipeline » des armes resta globalement la même pendant toute la guerre : la CIA achetait des armes d'origine soviétique (pour qu'on ne puisse prouver l'implication des États-Unis) à des pays qui en disposaient comme la Chine (premier fournisseur d'armes au début du programme), l'Égypte, et parfois à des militaires polonais anti-russes. Les armes étaient amenées par bateau à Karachi, puis amenées par trains dans des entrepôts à Rawalpindi et Quetta, où elles étaient réparties parmi les sept partis politiques représentant des groupes de moudjahidines. Une flotte de camions de l'ISI les amenaient ensuite à Peshawar et la frontière, où les moudjahidines les réceptionnaient et organisaient des convois de mules et de porteurs qui franchissaient la frontière.

L'Arabie saoudite était un autre important contributeur au programme. En juillet 1980, les USA conclurent avec le roi saoudien un accord par lequel il s'engageait à apporter un financement égal à celui alloué par le Congrès américain au programme. Les services secrets saoudiens, dirigés par le prince Turki bin Faisal Al Saud (en), viraient l'argent sur un compte suisse de la CIA, qui l'utilisait pour ses achats d'armes. Les différents groupes de moudjahidines afghans étaient réunis en sept partis politiques représentés auprès de l'ISI par leur chef :

  • le Hezb-i Islami - Gulbuddin (HIG ou parti islamique) de Gulbuddin Hekmatyar, considéré comme le plus fondamentaliste, et favori de l'ISI
  • le Ethad-e Islami (Islamic Union of Afghanistan, IUA, ou union islamique) dirigé par Abdul Rasul Sayaf, lié aux Frères musulmans, favori des services secrets saoudiens, et lié à des djihadistes étrangers (« Arabes ») venus d'Égypte et du Golfe persique
  • le Jamiat-i Islami (Communauté de l'Islam, JIA), de Burhanuddin Rabbani, Tadjik, le seul des sept à ne pas être Pachtoune, et dont un membre les plus connus était le commandant Ahmed Chah Massoud
  • le Hezb-e-Islami - Khalid (HIK ou parti islamique) de Mohammed Younès Khalid
  • le Jabha-i-Nijat-Milli (Afghan National Liberation Front, ANLF, ou Front National de Libération de l'Afghanistan) de Sebghatollah Mojaddedi
  • le Harakat-i-Inqilab-i-Islami (Islamic Revolutionary Forces) de Mohammad Nabi Mohammedi, modéré, réputé être le moins corrompu, le moins médiatique et le plus efficace sur le terrain des sept
  • le Mahaz-i-Milli Islam (National Islamic Front of Afghanistan, NIFA, Front Islamique National pour l'Afghanistan) de Sayed Ahmad Gailani.

La CIA suivait les choix de l'ISI, qui favorisait surtout les mouvements pachtounes et islamistes liés aux Frères musulmans : Hekmatyar, Sayaf, Rabbani, et des commandants radicaux opérant surtout le long de la frontière afghano-pakistanaise tels que Djalâlouddine Haqqani. Le commandant Massoud en recevait également, mais lorsqu'il conclut une trêve avec les Soviétiques à l'été 1983, l'ISI décida de l'exclure du programme. La CIA entretenait par ailleurs quelques contacts « unilatéraux », à l'insu des Pakistanais, avec certains chefs comme Abdul Haq, et à partir de 1984, Massoud. L'ISI équipe et forme plus de 100 000 hommes entre 1978 et 1992 avec un budget américain progressif total compris entre 3 et 20 milliards de dollars (budget annuel de 20 à 30 millions de dollars en 1980 pour finir à 630 millions de dollars en 1987).

La guerre d'Afghanistan attira des milliers de jihadistes étrangers originaires de divers pays arabes tels que la Syrie, l'Irak, l'Algérie, etc. Des estimations font état de 17 000 à 35 000 musulmans étrangers issus de 43 pays musulmans ayant participé à cette guerre. Le nombre total d'Afghans arabes recensés par les visas délivrés par le Pakistan est d'environ 13 700, comprenant 5 000 Saoudiens, 3 000 Yéménites, 2 800 Algériens, 2 000 Égyptiens, 400 Tunisiens, 370 Irakiens et 200 Libyens. Seulement 44 Afghans arabes ont été recensés comme tués à la guerre. La CIA envisagea au milieu des années 1980 de les aider, dans une sorte de « brigade internationale », mais ces idées n'aboutirent à rien en pratique. La CIA n'entraîna que des Afghans. Certains groupes soutenus par la CIA via l'ISI, tels que Sayaf et Haqqani, accueillaient favorablement ces islamistes. Le millionnaire Oussama ben Laden, par la suite fondateur d'Al-Qaida, fut accueilli en 1986 dans la province de Khost par Djalâlouddine Haqqani. Ben Laden était alors responsable du Maktab al-Khadamāt, un bureau de recrutement de combattants pour l'Afghanistan.

Le programme afghan a été dirigé, entre autres, par Vincent Cannistraro, ancien de l'Irangate et responsable du groupe de travail de l'Afghanistan à la Maison-Blanche. D'autres personnalités importantes du programme incluent, pour la CIA, John McGaffin, responsable du programme20, et l'agent Gust Avrakotos, et du côté politique, le député Charles Wilson, membre de la Sous-comité des crédits à la Défense de la Chambre des États-Unis, et Joanne Herring, la consul honoraire américaine au Pakistan. Le programme afghan est un succès indirect pour les États-Unis, qui contribue à l'affaiblissement du Bloc de l'Est de 1991, mais elle est également précurseur de la montée en puissance des Talibans, qui perdront le pouvoir après la seconde guerre d'Afghanistan de 2001.


Herring Joanne

$
0
0

Joanne Herring (née le 3 juillet 1929) est une fervente militante politique républicaine anticommuniste chrétienne, femme d'affaires milliardaire, ex-consul honoraire à la fois au Pakistan et au Maroc, et ex-présentatrice de télévision américaine.

Herring Joanne

Elle joue un rôle important dans « l'Opération Cyclone de la CIA » pour aider l'Afghanistan contre l'armée rouge qui contribue à la chute de l'empire soviétique en 1991 (rendue célèbre en 2008 par le film La Guerre selon Charlie Wilson de Mike Nichols avec Julia Roberts dans son rôle). Joanne nait le 3 juillet 1929 à Houston au Texas. Elle suit des études à l'Université du Texas d'Austin. À la fin des années 1950 elle devient présentatrice de l'émission de télévision « Joanne King Show » durant 15 ans à Houston.

Elle épouse le promoteur immobilier Robert King avec qui elle a deux fils, Beau et Robin avant son divorce. Elle épouse ensuite l'homme d'affaires texan du pétrole milliardaire Robert Herring. Durant ce mariage, elle est consul honoraire à la fois au Pakistan et au Maroc. Après la disparition de Robert Herring, elle épouse en 1985 Lloyd Davis, patron de la Fisk Electric. Avec son mari Robert Herring, richissime homme d'affaires texan dans le pétrole, et en temps que consul honoraire à la fois au Pakistan et au Maroc, elle sillonne le Moyen-Orient. Elle fait partie ainsi des premiers à être avertie par les services secrets pakistanais (ISI) et à pouvoir observer concrètement l'invasion de l'Afghanistan par l'armée rouge à partir de 1979 (Guerre d'Afghanistan (1979)).

Dans les années 1980, elle joue un rôle important dans l'Opération Cyclone de la CIA ou elle persuade le député texan et membre secret très influent du budget de la commission de la Défense américaine Charlie Wilson d'augmenter considérablement les aides à l'Afghanistan contre les russes dans l'espoir de leur infliger une sévère défaite fatale à moindre frais et de provoquer leur chute. Le succès de cette opération secrète contribue à la chute de l'empire soviétique en 1991. En 2003, le livre « La guerre de Charlie Wilson : L'extraordinaire histoire de la plus grande opération secrète de l'histoire » de George Crile raconte son rôle dans cette opération et en 2008, le film tiré du livre La Guerre selon Charlie Wilson de Mike Nichols avec Julia Roberts dans le rôle de Joanne Herring la porte au grand écran.

Inter-Services Intelligence (ISI)

$
0
0

La Direction pour le renseignement inter-services (ou Inter-Services Intelligence ou ISI) est la plus importante et la plus puissante des trois branches des services de renseignements du Pakistan. Elle est dépendante des forces armées du Pakistan. Elle fut fondée en 1948. Sa devise est : « Foi, Unité, Discipline ».

Le général Zaheerul Islam

Le général Zaheerul Islam

L'ISI joue un rôle politique très important au Pakistan, au point que certains journalistes le qualifient d'un « État dans l'État ». Ses relations ambiguës avec certains groupes islamistes armés font également polémique, ainsi que sa politique parfois contraire à celle du gouvernement pakistanais. Depuis 2007 - 2008, le gouvernement tente de renverser la situation. Ce service se fait connaître sur le plan mondial lors de la guerre d'Afghanistan lorsque, avec les services américains (programme afghan) et saoudiens, il a largement aidé et formé les moudjahidines contre l'Armée rouge et le gouvernement afghan d’alors. Après avoir soutenu Gulbuddin Hekmatyar qui échoue à prendre Kaboul en 1994 lors de la guerre civile, il forme et finance largement les Talibans. La prise du contrôle du pays par ceux-ci, en 1996, devait apporter une profondeur stratégique face à l’adversaire principal, l'Inde.

Le général Musharraf, président du Pakistan (2001-2008), a remplacé le chef de l'ISI, le général Ashfaq Kayani, par le général Nadeem Taj (en), ancien secrétaire de Musharraf et proche de la femme de ce dernier, le 21 septembre 2007. Ce changement de direction eut lieu un peu plus de deux mois après l'assaut de la Mosquée rouge à Islamabad, au cours duquel l'ISI fut écarté, en raison de ses liens avec les islamistes, au profit du Military Intelligence. L'arrestation en février 2010 du no 2 des taliban afghan, Abdul Ghani Baradar, lors d'une opération conjointe de l'ISI et des États-Unis, pourrait cependant marquer un tournant dans les relations entre les services et les islamistes. Le lieutenant général Ahmed Shuja Pasha, précédemment directeur des opérations militaires de l'état-major général, est actuellement à la tête de ce service depuis le 29 septembre 2008 et a démantelé la branche politique de l'ISI en novembre 2008 pour axer en priorité son action sur la lutte contre le terrorisme.

L'ISI est considéré par nombre d’observateurs comme un « État dans l'État » et certains de ses membres menent une politique parfois contraire à celle affichée par le gouvernement en place. Les liens qu'entretiennent l'ISI et les organisations islamistes et terroristes sont flous mais des preuves de contact entre eux ont été établies comme la protestation officielle pakistanaise lors du bombardement américain par missiles de croisière contre les camps dirigés par Oussama Ben Laden le 12 août 1998 qui tua cinq officiers de l’ISI. De plus, il est de notoriété publique que les frères dirigeant la Mosquée Rouge à Islamabad sont proches de l'ISI, et cette dernière a même été écartée par le président-général Pervez Musharraf de l'assaut contre les islamistes en juillet 2007 au profit du service rival, le Military Intelligence. À la suite de cet incident, une purge a été effectuée en automne 2007 dans le secteur « antiterroriste » de l’ISI, jugé proche de groupes pro-Talibans. En 1999, le Programme des Nations unies pour le contrôle international des drogues a estimé que l'ISI gagnait environ 2 milliards de dollars par an avec la vente de drogues illicites et notamment avec la production des pavots à opium très cultivés dans cette région du monde.

Organisation

L'ISI a un effectif estimé en 2008 à 25 000 fonctionnaires. Comme tout service spécial, il convient d'y ajouter quelque 30 000 collaborateurs extérieurs.Son siège appelé Point zéro se situe dans le quartier du marché d'Aabpara à Islamabad, il comporte huit départements :

  • Le Joint Intelligence Bureau (JIB), responsable du renseignement humain. Ce département est également doté d'un volet action avec trois bureaux, dont l'un est chargé de l'Inde, l'autre du contre-terrorisme et le troisième de la protection des personnalités.
  • Le Joint Counter-Intelligence Bureau (CIB), chargé du contre-espionnage, en particulier contre les services indiens.
  • Le Joint Signals Intelligence Bureau (JSIB), responsable du recueil du renseignement d'origine électromagnétique.
  • Le Joint Intelligence North (JIN), chargé de la maîtrise des conflits au nord du Pakistan (particulièrement au Jammu, Cachemire et dans les régions tribales) et en Afghanistan.
  • Le Joint Intelligence Miscellaneous (JIM), a la responsabilité des opérations clandestines.
  • Le Joint Intelligence X (JIX), chargé de l'exploitation du renseignement recueilli par les autres bureaux. C'est ce département qui diffuse les renseignements vers les autorités gouvernementales et militaires.
  • Le Joint Intelligence Technical (JIT), responsable du soutien logistique des opérations.
  • Le Special Wing assure la formation des officiers de renseignements pakistanais dans leur ensemble : c'est l'école d'espionnage.

Directeurs

Il est depuis son origine commandé par un lieutenant-général de l'armée de terre pakistanaise.

  • Major General Abu Bakr Osman Mitha.
  • Major General M Akbar Khan.
  • Lieutenant General Ghulam Jilani (1974 - 1980)
  • Lieutenant General Akhtar Abdur Rahman (1980 - 1987)
  • Lieutenant General Hamid Gul (1987 - 1989)
  • Lieutenant General Shamsur Rehman Kallue (1989 - 1990)
  • Lieutenant General Asad Durrani (1990 - 1991)
  • Lieutenant General Javed Nasir (1991 - 1993)
  • Lieutenant General Javed Ashraf Qazi (1993 - 1995)
  • Lieutenant General Naseem Rana (1995 - 1998)
  • Lieutenant General Khwaja Ziauddin (1998 - 1999)
  • Lieutenant General Mahmoud Ahmad (octobre 1999 - octobre 2001)
  • Lieutenant General Ehsan ul Haq (Octobre 2001 - 2004)
  • Lieutenant General Ashfaq Parvez Kayani (2004 - 2007)
  • Lieutenant General Nadeem Taj (2007 - 29 septembre 2008)
  • Lieutenant General Ahmed Shujaa Pasha (29 septembre 2008 - 18 mars 2012)
  • Lieutenant General Zaheerul Islam (depuis le 18 mars 2012)

Dédée d'Anvers

$
0
0

Dédée d'Anvers est un film français d'Yves Allégret sorti en 1948. Dédée, prostituée, travaille dans un bar à marins d'Anvers tenu par Monsieur René. Elle vit soumise à Marco, accessoirement proxénète, pseudo caïd et portier de l'établissement. Au cours d'une escapade solitaire, elle croise Francesco, capitaine sur un navire marchand. De son côté, Marco a de gros besoins d'argent. Yves Allégret s'est fortement inspiré du Quai des brumes de Marcel Carné pour retranscrire l'atmosphère nocturne du port. Il était le mari de Simone Signoret à l'époque du tournage et c'est avec ce film que la carrière de l'actrice a véritablement pu décoller. Dédée d'Anvers possède une trame assez classique dans son registre. On y retrouve une joyeuse compagnie de filles à matelots, un tenancier paternaliste, des clients saouls qui cherchent à être consolés, un petit truand d'une grande lâcheté et, bien sûr, un drame qui se met en place : amour, promesses, jalousie, tragédie, vengeance. 

C'est sans doute parce que cette histoire a été mille fois écrite que le film fonctionne malgré quelques faiblesses. On peut regretter par exemple que la soumission de Dédée à son « mari » Marco manque un peu de crédibilité, le talent des acteurs n'est pas en cause mais c'est sans doute l'écriture des personnages qui sur ce point, manque de profondeur. L'histoire d'amour entre Dédée et Francesco est elle aussi un peu téléphonée. La ville d'Anvers est ici évoquée sans la moindre tentative de vraisemblance, ce qui peut tout à fait être considéré comme une qualité, ce n'est pas Anvers, mais un « cliché » de port international du nord, ça aurait pu aussi bien être Le Havre, Dunkerque, Rotterdam ou Hambourg.

Quelques audaces de réalisation doivent être notées : une course de Dédée en vue subjective dans un escalier, une rixe de marins plutôt onirique (après une bagarre à la fois extrêmement violente et plutôt molle, les marins battus se retrouvent pour ainsi dire crucifiés sur une grille) et, enfin, une conclusion sèche dans laquelle Dédée et Monsieur René, presque sans échanger un mot, accomplissent une vengeance qui ne les consolera de rien. Le roman dont est inspiré le scénario, est de Henri La Barthe, auteur également de Pépé le Moko, film dans lequel jouait déjà Marcel Dalio.

Dédée d'Anvers d'Yves AllégretDédée d'Anvers d'Yves Allégret

Dédée d'Anvers d'Yves Allégret

Fiche Technique

  • Titre : Dédée d'Anvers
  • Réalisation : Yves Allégret, assisté de Pierre Léaud, Paul Feyder
  • Scénario : D'après le roman "Dédée d'Anvers" d'Henri La Barthe (sous le pseudonyme d'Ashelbé), Editions du Rocher, Monaco, 1949.
  • Adaptation : Jacques Sigurd, Yves Allégret
  • Dialogue : Jacques Sigurd
  • Société de production : Films Sacha Gordine
  • Production : Sacha Gordine
  • Production associée : Michel Koustoff
  • Distribution : Discina
  • Photographie : Jean Bourgoin
  • Décors : Maurice Colasson, d'après les maquettes de Georges Wakhévitch, assisté de René Calviera
  • Montage : Léonide Azar
  • Son : Pierre-Louis Calvet
  • Musique : Jacques Besse (éditions Micro)
  • Tournage : du 8 octobre 1947 au 17 janvier 1948 dans les studios "Franstudio" à Joinville-le-Pont
  • Format : noir et blanc - 35 mm (positif et négatif) - son mono
  • Durée : 86 minutes
  • Genre : drame
  • Sortie : 3 septembre 1948
  • Visa d'exploitation : 6728 délivré 19 mai 1958.

Distribution

  • Bernard Blier : René dit "Monsieur", le patron du bar à entraîneuses
  • Simone Signoret : Dédée, une entraîneuse soutenue par Marco
  • Marcello Pagliero : Francesco, le capitaine d'un cargo italien qui séduit Dédée
  • Marcel Dalio : Marco, le portier du bar, souteneur de Dédée
  • Jane Marken : Germaine, une entraîneuse du bar
  • Marcel Dieudonné : Le trafiquant
  • Marcelle Arnold : Magda, l'entraîneuse au perroquet
  • Monika Burg/Claude Farell : La prostituée allemande
  • Mia Mendelson : Felice, la prostituée flamande
  • Denise Clair : La patronne d'un bistrot
  • Gabriel Gobin : Paul, le serveur et cuisinier du bar
  • Jo Van Cottom : Le diamantaire, client de Dédée
  • Michel Jourdan
  • Arsenio Freygnac
  • Maurice Petitpas
  • Fred Fisher

Alari Nadine

$
0
0

De son vrai nom Nadine Boverie), née le 23 février 1927 à Paris, est une actrice française. Parisienne, Nadine Alari naît le 23 février 1927 au domicile paternel non loin de la place de la Nation. 

Alari NadineAlari NadineAlari Nadine

Elle est l'unique enfant de Henri Boverie, un décorateur-architecte, et de Christiane Verger qui composa plusieurs chansons pour Cora Vaucaire, Barbara et d'autres accompagnant des poèmes de Jacques Prévert. Alari est le nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle dont elle changea l'orthographe pour qu'elle ne soit pas tentée de le lui interdire. Elle considère Nadine comme son véritable prénom car c’est celui qu’elle porta dès sa naissance. Quant à Bernadette, celui de l'état civil, il vient uniquement du fait qu'à cette époque on ne pouvait prendre que le prénom d'une sainte afin d'être enregistrée officiellement. Elle fut donc, sans regret, une Nadine clandestine jusqu'à l'adoption de son pseudonyme.

Elle termine ses études secondaires et suit les cours René Simon durant un an et demi avec quelques retours après avoir commencé à jouer et à tourner. Pépinière reconnue de jeunes talents, elle a comme condisciples, entre autres, Maria Pacôme, Claude Gensac, Marie Daems, Danièle Delorme, François Chaumette et Daniel Gélin.  Elle échoue au Conservatoire, mais se produit non loin de là avec davantage de succès. Il s’agit du Théâtre de la Gaité-Montparnasse, situé rive gauche, alors dirigé par Agnès Capri. Dans «Zig-zag», spectacle composé de sketches musicaux, de parodies, de tours de chant et de récitals poétiques, elle récite des poèmes inédits de Jacques Prévert, des scènes d'Alphonse Allais, de Georges Neveux … et rencontre Tania Balachova, qui lui donnera quelques cours particuliers.

Un peu plus tard, elle entre dans la Compagnie Renaud-Barrault qui vient de s’installer au Théâtre Marigny. Elle y reste un an, mais y reviendra très régulièrement. Le théâtre la sollicite. Cela commence fort avec «Hamlet» qu’elle joue avec Jean-Louis Barrault, Hamlet sur les planches, tout en étant le metteur en scène du drame shakespearien. Dix-huit ans plus tard, dans la cour d'honneur du Festival d'Avignon, elle reprendra la pièce avec Pierre Vaneck dans le rôle-titre et en s’investissant d'un texte fort, celui de Gertrude, la mère, qu'avait tenue précédemment Marie-Hélène Dasté. Elle a dix-huit ans. Elle rencontre le réalisateur Jacques de Casembroot qui la recommande auprès de son confrère Henri Calef à la recherche d’une jeune fille pour le film qu’il prépare, «Jéricho» (1945). C’est un film sur la résistance pour lequel de Casembroot en sera d’ailleurs le conseiller technique. Le tournage débute en avril 1945, soit huit mois après la capitulation allemande de Paris. Ici, l’intrigue du film se situe plus tôt et se passe dans un Amiens occupé et délétère.  Nadine y incarne la fille de Louis Seigner, docteur parmi les otages condamnés à être fusillés à l'aube, ce à quoi ils échapperont grâce à l’intervention de la R.A.F. qui les aide à rejoindre le maquis. 

Son interprétation est remarquée, mais la suivante plus encore. L'atmosphère est toujours celle de l'occupation, mais dans un village des Charentes, avec «Le père tranquille» (1946), elle y interprète la fille de Noël-Noël et de Claire Olivier. Le “père tranquille” n’est autre qu’un brave assureur faussement pusillanime, en réalité chef d’un réseau de résistants. Dès sa sortie, ce film connaît  un énorme succès. Un film qui fleure bon un cinéma français aujourd’hui hélas bien révolu. Film qui restera surtout son meilleur souvenir du 7ème art : elle y fête ses dix-neuf ans, une rencontre importante avec un merveilleux Noël‑Noël, une autre avec José Artur, son frère dans le film, qui deviendra tout simplement son frère dans la vie. Par ailleurs, elle sera la marraine de sa fille, Sophie.

Entre-temps, Resnais, qui fait déjà office de maître à penser pour les jeunes comédiens tourne, en amateur, un film en 16mm, «Ouvert pour cause d’inventaire» (1946), auquel Nadine s’associe pour une modeste contribution aux côtés de Gérard Philipe, Danièle Delorme, Michel Auclair et Pierre Trabaud. L’année suivante, Henri Decoin en fait la petite amie aux amours contrariées de Marc Cassot  dans «Les amants du pont Saint-Jean» (1947), un drame brumeux avec une distribution enrichie par les présences de Michel Simon et de Gaby Morlay. Elle passe du cinéma au théâtre. Jean-Pierre Aumont, qui vient d’écrire sa première pièce, «L’empereur de Chine», la veut pour la création à Lille, puis au Théâtre des Mathurins co-dirigé par Marcel Herrand et Jean Marchat. Elle incarne la fille de Yolande Laffon, toutes deux… “séduites” par l'auteur-acteur, héros mythomane de cet agréable divertissement. La pièce part en tournée, mais des engagements cinématographiques font que c’est Elina Labourdette qui reprend son rôle.

Elle retrouve Jean-Pierre Aumont deux ans plus tard pour la version filmée de «L’homme de joie» (1950), tirée de la pièce de Paul Géraldy et de Robert Spitzer créée au Théâtre de la Madeleine en 1929. Gilles Grangier, passé depuis peu à la réalisation, lui offre d'incarner une girl jolie et sérieuse des Concerts-Parisiens, mais qui succombera néanmoins au charme de Jean-Pierre Aumont, parfait séducteur désinvolte et impénitent. Elle enchaîne avec «Caroline chérie» (1950) où elle incarne la belle-sœur de l'héroïne chère à Cécil Saint-Laurent, c’est-à-dire de Martine Carol, grande vedette des fresques historiques de l’époque ne rechignant jamais à dévoiler ses atouts physiques. Nadine la retrouve d'ailleurs pour «Madame du Barry» (1954), ex-citoyenne Bécu, et se glisse en duchesse parmi les courtisans et courtisanes du roi Louis XV, un rôle qui ne lui laisse qu’un bien vague souvenir.

Suivent, notamment, «Un grand patron» (1951) aux côtés de Pierre Fresnay, célèbre chirurgien, auprès duquel elle interprète la copine de Roland Alexandre, étudiant en médecine. Cette même année, le jury de la SACD lui décerne le "Prix Suzanne Bianchetti", créé en 1937 par René Jeanne et encourageant un jeune espoir au début de son parcours professionnel. Citons aussi «Le joueur» (1958) d'après le roman de Dostoïevski où elle se défend honorablement en Blanche de Cominges, aventurière coquette et intéressée, maîtresse du Général, ce qui ne l'empêche pas de séduire le joueur (Gérard Philipe) … lorsqu'il gagne ! «Il suffit d’aimer» (1960), l’histoire de Bernadette Soubirous revisitée par Gilbert Cesbron où elle apparaît sous la cornette de mère Marie-Thérèse; «Compartiment tueurs» (1965), un thriller de Costa-Gavras pour lequel elle campe la femme de l'inspecteur de police Yves Montand; «Les risques du métier» (1967) de Cayatte, en maman de la jeune Nathalie Nell accusant son instituteur de viol afin de cacher sa liaison avec un travailleur portugais; en censeur de lycée dans «Diabolo menthe» (1977)  ; en gynécologue compréhensive soutenant Romy Schneider dans «Une histoire simple» (1978); ainsi que «L'adversaire» (2002), inspiré de l'histoire vraie de Jean-Claude Romand qui fit la une des journaux de l'époque (1993), où elle interprète la belle-mère de Daniel Auteuil convaincant en assassin simulateur; etc.

Impossible de tout citer, sa dernière participation au grand écran, est pour «Made in Italy» (2008) où,  maîtresse du défunt, elle assiste avec les veuves à l'enterrement de son amour de jeunesse, un Casanova galant du vingtième siècle. Il n'y a pas que le cinéma dans la vie de Nadine … A l'instar de son amie Martine Sarcey, qui nous a gentiment postfacé cette biographie, on doit à Nadine Alari beaucoup de doublages. Elle fut entre autres la voix française côté italien de Silvana Mangano, Sophia Loren, Eleanora Rossi-Drago, Carla Gravina et Valentina Cortese et côté américain d'Eleanor Parker, Lauren Bacall, Jean Simmons, Kim Novak, Barbara Stanwyck, Janet Leigh, Julie Christie… et Greta Garbo pour un redoublage impressionnant de «Camille / Le roman de Marguerite Gautier», de George Cukor, etc.   Recensement impossible !

Présente sur tous les fronts, son actif télévisé est lui aussi très éloquent. Une carrière qui débuta avec les dramatiques en direct de l'ORTF, elle donna vie notamment à la désintéressée Madame de Beauséant auprès d'un remarquable Charles Vanel dans «Le père Goriot» (1972) d'après Balzac. Elle fut remarquable, romancière et épouse du «Docteur Teyran» (1980), un drame familial brillamment interprété par Michel Piccoli vis-à-vis duquel elle est aujourd’hui encore admirative et reconnaissante pour sa bienveillance et sa précieuse attention durant le tournage. Signalons sa composition très attachante et combative en héroïne de «La Reverdie» (1984), plusieurs participations aux «Cinq dernières minutes» version Jacques Debary, sans omettre ce qui fut le plus passionnant : les notoires «Heures chaudes de Montparnasse», une vaste fresque de la vie artistique de la première moitié du XXème siècle de ce quartier de Paris que l’on doit à Jean-Marie Drot.

Plus récemment, en 2005, nous retiendrons son prix d'interprétation décerné par le Festival de Saint-Tropez pour «Adèle et Kamel», sa rencontre attendrissante d'une vieille dame solitaire atteinte de la maladie d'Alzheimer et d'un gamin de rues en danger coupable d'un vol de scooter. De même, nous saluons sa magnifique interprétation dans «Le réveillon des bonnes» (2007), une fiction en huit épisodes de Michel Hassan co-produite par France3 et la Belgique et ayant nécessité quatre mois de tournage non loin d'Armentières et de Bruxelles. Elle campe la sage doyenne des domestiques d'un immeuble bourgeois du début du vingtième siècle. Un très beau rôle qui lui permet d’insuffler une force émotionnelle d'une absolue crédibilité !

Le théâtre, pour une quarantaine de pièces, lui apporta ses plus grandes joies. Il suffit de reprendre les titres qu'elle nous a, elle-même, mis en exergue; son meilleur souvenir : «Mademoiselle Julie» de Strindberg, joué au Théâtre du Tertre et qui lui fit prendre une direction nouvelle à son parcours; «Richard III», l’oeuvre forte du théâtre élisabéthain mis en scène par Roger Planchon dans son théâtre de Villeurbanne, avec Michel Auclair; «Nicomède", toujours chez Planchon avec Jean-Pierre Miquel et Monique Mélinand; «Equus» avec François Périer (Cie Renaud-Barrault au Rond-Point, puis à l'Athénée); «Madame de Sade» de Yukio Mishima (Cie Renaud-Barrault, puis tournées en France et au Japon); «Le bourgeois gentilhomme» avec Jérôme Savary, à Chaillot (1989); «La dernière soirée de Carnaval» de Carlo Goldoni; «Le vieux tracassier» du même Goldoni au Théâtre 14.

Mais encore et entre autres : «Victor» de Henry Bernstein en tournée Karsenty avec Bernard Blier (1951); «Une femme libre» d'Armand Salacrou;  «Les demoiselles de petite vertu» de Marcel Achard; «Aux quatre coins» de Jean Marsan; «Les vignes du Seigneur», comédie bien construite par Robert de Flers et Francis de Croisset; «Victor ou les enfants au pouvoir» de Roger Vitrac; «Un homme comblé» de Jacques Deval avec Robert Lamoureux et Gisèle Pascal (Th. Variétés, 1964); «Echec et meurtre» de et avec Robert Lamoureux (Th. des Ambassadeurs); «Le hasard du coin du feu» de Crébillon fils avec Jean-Pierre Cassel (1965) qui se complète d’une rencontre importante avec Jean Vilar à la mise en scène; «Les possédés» de Dostoïevski avec Maria Casarès et Michel Vitold pour des représentations qui se succèderont sur toute l'année 1982 : Centre culturel de Besançon, la Cour d'Honneur d'Avignon, le TEP à Paris et en tournée dans l'hexagone; «Électre» de Jean Giraudoux avec Jean Davy (Festival de Bellac, 1988); «Le canard à l'orange», une fantaisie subtile et malicieuse basée sur un “faux couple idéal” de William-Douglas Home et Alain Lionel avec Michel Roux (Théâtre Daunou, 1995); etc.

Dans le cadre de "Au théâtre, ce soir" de Pierre Sabbagh, elle apparut dans «Les Français à Moscou» de Pol Quentin avec Jean-Claude Pascal (1972). Elle a commencé sa carrière à 18 ans, sur un chemin jalonné de bonnes rencontres et bien à l'écart des frivolités du monde du show-business. Rien ne l'a jamais arrêtée et elle continue à nous surprendre. Toujours active, débordante de vitalité, parfois secrètement mélancolique, elle a néanmoins délaissé ce qui fut son hobby : la photo, celle d'avant le numérique qui l'intéresse beaucoup moins. Par contre, elle lit, beaucoup. Encadrée d'une chevelure passée à la teinte qui sied à la sérénité que lui confère ses 83 ans, elle a gardé cette douce pâleur du visage, son visage aux traits si délicats, le radieux sourire de sa jeunesse et l'éclat de ses regards alimentés par de beaux yeux marrons toujours aussi pétillants. Une grâce indéfinissable que celle de Nadine. Et puis, évidemment … c'est si beau une femme belle et intelligente.

Filmographie

  • 1945 : Jéricho d'Henri Calef
  • 1946 : Ouvert pour cause d'inventaire d'Alain Resnais (film amateur inédit)
  • 1946 : Le Père tranquille de René Clément
  • 1949 : Les Amants du pont Saint-Jean d'Henri Decoin
  • 1949 : L'Invité du mardi de Jacques Deval
  • 1950 : L'Homme de joie de Gilles Grangier
  • 1950 : Caroline chérie de Richard Pottier
  • 1951 : La Plus belle fille du monde de Christian Stengel
  • 1951 : Le Dindon de Claude Barma
  • 1951 : Un grand patron d'Yves Ciampi
  • 1954 : Madame du Barry de Christian-Jaque
  • 1954 : Passion de femmes de Hans Herwig
  • 1955 : Les Mains liées de Aloysius Vachet, Roland Quignon et Paul Vandenberghe
  • 1958 : Le fauve est lâché de Maurice Labro
  • 1958 : Le Joueur de Claude Autant-Lara
  • 1959 : Prisonniers de la brousse de Willy Rozier
  • 1960 : Il suffit d’aimer de Robert Darène
  • 1961 : Le Soleil dans l'oeil de Jacques Bourdon
  • 1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras
  • 1967 : Les aventures de Lagardère de Jean-Pierre Decourt
  • 1967 : Le bossu de Jean-Pierre Decourt - version en deux époques (avec le titre précédent) pour le cinéma d'un feuilleton télévisé
  • 1967 : Les Risques du métier d' André Cayatte
  • 1967 : Le Sergent (The sergeant) de John Flynn
  • 1969 : Les Caprices de Marie de Philippe de Broca
  • 1970 : Amour / Rêves érotiques de Gabriel Axel
  • 1971 : Un peu de soleil dans l'eau froide de Jacques Deray
  • 1977 : Diabolo menthe de Diane Kurys (Censeur du lycée Jules-Ferry)
  • 1978 : Une histoire simple de Claude Sautet
  • 1981 : Josépha de Christopher Frank
  • 1983 : Flics de choc de Jean-Pierre Desagnat
  • 1989 : Christian de Gabriel Axel
  • 1991 : La Sentinelle d'Arnaud Desplechin
  • 2001 : L'Adversaire de Nicole Garcia
  • 2006 : Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier
  • 2008 : Made in Italy de Stéphane Giusti

 

Guisol Henri

$
0
0

Henri Guisol, né Henry Paul Julien Bonhomme le 12 octobre 1904 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et décédé le 11 mai 1994 à Saint-Raphaël (Var), est un acteur français. 

Guisol Henri

Au cinéma, il joue de 1931 à 1976, principalement dans des films français, mais aussi dans deux co-productions franco-italiennes. À la télévision, il apparaît entre 1958 et 1980, dans un téléfilm, des séries et feuilletons (Les Cinq Dernières Minutes, Joseph Balsamo...). Il se produit également au théâtre. Mentionnons particulièrement Bon week-end Monsieur Bennett qu'il interprète en 1959 au théâtre de la Gaîté-Montparnasse aux côtés de Denise Grey, et qu'il reprendra avec elle en 1967, dans le cadre de l'émission télévisée Au théâtre ce soir. Et citons encore La Facture, pièce de Françoise Dorin, jouée avec Jacqueline Maillan en 1968 au théâtre du Palais-Royal, dans une mise en scène de Jacques Charon. Il est parfois crédité "Henry Guisol" ou simplement "Guisol". Il était l'époux de la comédienne Marthe Alycia.

Filmographie

  • 1931 : La Chienne de Jean Renoir : Amédée
  • 1935 : Le Domino vert de Henri Decoin et Herbert Selpin
  • 1936 : Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir : Le fils Meunier
  • 1936 : Rose de Raymond Rouleau
  • 1936 : Les Amants terribles de Marc Allégret : Victor
  • 1936 : Les Gais lurons de Paul Martin et Jacques Natanson : Stoddard
  • 1937 : Drôle de drame de Marcel Carné : Buffington, le journaliste alcoolique
  • 1937 : Vous n'avez rien à déclarer ? de Léo Joannon
  • 1937 : Le Messager de Raymond Rouleau : Jack
  • 1937 : Double crime sur la ligne Maginot de Félix Gandéra : Le lieutenant Capelle
  • 1938 : Le Roman de Werther de Max Ophüls : Scherz
  • 1938 : Trois Valses de Ludwig Berger : Brunner, fils
  • 1938 : La vierge folle de Henri Diamant-Berger
  • 1939 : La Piste du nord ou La Loi du nord de Jacques Feyder : Le docteur Mélo
  • 1939 : Le Monde tremblera de Richard Pottier : Le docteur
  • 1940 : L'Entraîneuse d'Albert Valentin : Robert
  • 1940 : Tempête de Dominique Bernard-Deschamps : Charlei
  • 1941 : Vénus aveugle d'Abel Gance : Ulysse
  • 1942 : L'assassin a peur la nuit de Jean Delannoy : Bébé Fakir
  • 1942 : Une femme disparaît de Jacques Feyder : Le médecin
  • 1942 : Promesse à l'inconnue d'André Berthomieu : Duvernier
  • 1942 : Macao, l'enfer du jeu de Jean Delannoy : Almaido
  • 1943 : Six Petites Filles en blanc d'Yvan Noé : Arsène
  • 1943 : Une femme dans la nuit d'Edmond T. Gréville : Gustave
  • 1943 : Les Deux Timides d'Yves Allégret : Anatole Garadou
  • 1943 : Madame et le mort de Louis Daquin : Armand Le Noir
  • 1943 : Retour de flamme de Henri Fescourt : Constant
  • 1945 : La Boîte aux rêves d'Yves Allégret et Jean Choux : Pierre Forestier
  • 1945 : L'Extravagante mission de Henri Calef : Robert Dupont
  • 1945 : Dorothée cherche l'amour d'Edmond T. Gréville : André Vincent
  • 1946 : Christine se marie de René Le Hénaff : Olivier, le journaliste
  • 1946 : Une femme coupée en morceaux d'Yvan Noé
  • 1946 : Il suffit d'une fois d'Andrée Feix : Bernard Ancelin
  • 1947 : Le Secret du Florida de Jacques Houssin : Le chef
  • 1947 : Troisième cheminée à droite de Jean Mineur - (Film d'animation)
  • 1947 : Tierce à cœur de Jacques de Casembroot : Jasmin
  • 1948 : Métier de fous d'André Hunebelle : Claude Martin
  • 1949 : Ces dames aux chapeaux verts de Fernand Rivers : Ulysse
  • 1949 : Ainsi finit la nuit de Emil-Edwin Reinert : Georges Beryl
  • 1949 : L'illusion de Jean Rougeul - (court métrage)
  • 1950 : Rendez-vous avec la chance de Emil-Edwin Reinert : Robert Bobin
  • 1950 : Lady Paname de Henri Jeanson : Jeff, le compositeur de chansons
  • 1950 : Ballerina de Ludwig Berger
  • 1951 : Le Clochard milliardaire de Léopold Gomez : Olivier Cabrol
  • 1951 : Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi) de Luciano Emmer : M. Morand
  • 1953 : Le Témoin de minuit de Dimitri Kirsanoff : Jacques Montet
  • 1954 : La rafle est pour ce soir de Maurice Dekobra, dans le sketch : La morte : Jean Dupont
  • 1954 : Théodora, impératrice de Byzance (Teodora, imperatrice di Bisanzio) de Riccardo Freda : John de Cappadoce
  • 1955 : Le Fil à la patte de Guy Lefranc : Claude Bertrand, le directeur du théâtre
  • 1955 : Lola Montès de Max Ophüls : Maurice, le cocher
  • 1955 : Les Fruits de l'été de Raymond Bernard : Edouard Gravières
  • 1957 : Les Collégiennes d'André Hunebelle : Christian Brenner
  • 1958 : Vertiges, court métrage de J.K. et Monique Raymond-Millet (voix - narrateur -)
  • 1958 : Le voyageur immobile - (court métrage)
  • 1960 : Meurtre en 45 tours d'Étienne Périer : Georges Méliot
  • 1960 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara
  • 1961 : Le Comte de Monte-Cristo de Claude Autant-Lara : L'abbé Faria
  • 1976 : La situation est grave... mais pas désespérée de Jacques Besnard : Le comte Alexandre de Valrude​

Télévision

Série Les Cinq Dernières Minutes

  • 1958 : Tableau de chasse de Claude Loursais (saison 1, épisode 7) : Muntzenheim
  • 1961 : L'Avoine et l'Oseille de Claude Loursais (saison 1, épisode 22) : Mesnil-Beaugé
  • 1964 : L'Huître et la perle, téléfilm de Lazare Iglesis
  • 1965 : Salle n°8, feuilleton de Jean Dewever et Robert Guez
  • 1966 : Le Théâtre de la jeunesse : L'homme qui a perdu son ombre d'Adelbert von Chamisso, réalisation Marcel Cravenne
  • 1967 : Au théâtre ce soir : Bon week-end Monsieur Bennett d'Arthur Watkin, adaptation Paule de Beaumont, mise en scène Michel Vitold et Henri Guisol, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1969 : Au théâtre ce soir : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon d'après Gérald Savory et Jean Wall, mise en scène Jacques-Henri Duval, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Les Assassins associés de Robert Thomas, mise en scène Jean Piat, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1970 : Maurin des Maures, feuilleton de Jean Canolle et Claude Dagues
  • 1970 : Mauregard, feuilleton de Claude de Givray
  • 1971 : Adieu mes quinze ans, feuilleton créé par Pierre Dupriez
  • 1973 : Les Messieurs de Saint-Roy de Pierre Goutas
  • 1973 : La Porteuse de pain, feuilleton de Marcel Camus
  • 1973 : Joseph Balsamo, feuilleton d'André Hunebelle
  • 1975 : Marie-Antoinette de Guy Lefranc
  • 1980 : La Fortune des Rougon, feuilleton d'Yves-André Hubert

Théâtre

  • 1928 : Volpone de Jules Romains, mise en scène Charles Dullin, théâtre de l'Atelier
  • 1931 : Amitié de Michel Mourguet, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre du Marais Bruxelles
  • 1937 : Rêves sans provision de Ronald Gow, mise en scène Alice Cocéa, Comédie des Champs-Elysées
  • 1937 : Sixième Étage d'Alfred Gehri, mise en scène André Moreau, théâtre des Arts
  • 1943 : Le Monsieur de cinq heures de Pierre Veber et Maurice Hennequin, mise en scène Roland Armontel, théâtre de Paris
  • 1948 : Le Square du Pérou de et mise en scène Louis Ducreux, théâtre Saint-Georges
  • 1944 : Mademoiselle Antoinette de Jean Guitton, théâtre de l'Apollo
  • 1949 : Nous avons tous fait la même chose de Jean de Letraz, théâtre de la Potinière
  • 1950 : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc, mise en scène Christian-Gérard, théâtre Montparnasse
  • 1952 : Le Bonheur des méchants de Jacques Deval, mise en scène de l'auteur, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1953 : L'Homme au parapluie de William Dinner et William Morum, mise en scène Georges Vanderic, théâtre Charles de Rochefort
  • 1955 : L’Amour fou ou la première surprise d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, théâtre de la Madeleine
  • 1958 : La Petite Hutte d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, théâtre La Bruyère, théâtre des Célestins, tournée Baret
  • 1959 : Bon Week-End Mr. Bennett de Paule de Beaumont d'après Arthur Watkyn, mise en scène Michel Vitold, théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1962 : L'Amant complaisant de Graham Greene, mise en scène Daniel Leveugle, Comédie des Champs-Elysées
  • 1962 : Bon Week-End Mr. Bennett d'Arthur Watkyn, mise en scène Michel Vitold, théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1962 : Zi'nico... ou les artificiers d'Eduardo De Filippo, mise en scène Michel Fagadau, théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1963 : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc, mise en scène Christian-Gérard, Comédie des Champs-Élysées
  • 1963 : L'Âge idiot de Jean Meyer, mise en scène Maurice Guillaud, théâtre du Gymnase, théâtre Édouard VII
  • 1965 : Assassins associés de Robert Thomas, mise en scène Jean Piat, théâtre Antoine théâtre du Palais-Royal
  • 1967 : Un parfum de fleurs de James Saunders, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1973 : Toller de Tankred Dorst, mise en scène Patrice Chéreau, TNP Villeurbanne

 

Grey Denise

$
0
0

Denise Grey, de son vrai nom Édouardine Verthuy, était une comédienne française1, née le 17 septembre 1896 à Châtillon, dans la Vallée d'Aoste (en Italie), et morte le 13 janvier 1996 à Paris (en France). 

Grey DeniseGrey Denise

Elle débute au cinéma en 1915 dans le film muet En famille, adaptation du roman d'Hector Malot, avant de se consacrer au théâtre. Elle revient au cinéma, parlant cette fois, dans les années 1930. Elle connaît le succès dans les années 1940 avec des films comme Monsieur Hector (1940), Boléro (1942) ou encore Le Diable au corps (1946). L'âge ne met pas fin à sa carrière. Ainsi, en 1972, elle apparaît dans la série télévisée Les Rois maudits. Le film La Boum, où elle joue « Poupette », l'arrière-grand-mère de Sophie Marceau, la fait connaître aux générations des années 1980. Elle a fait partie de la Comédie-Française de 1944 à 1946 et de 1957 à 1958. Elle est mariée à Henri Bara qui meurt accidentellement en 1919. Le couple a eu une fille, Suzanne Grey, également actrice, née le 28 juin 1917 et décédée le 13 décembre 2005.  En 1986, elle interprète la chanson Devenir vieux. Elle meurt en 1996, quelques mois avant de passer le cap des cent ans. Elle repose auprès de son mari dans le cimetière d'Arradon (Morbihan).

Filmographie

  • 1913 : Mademoiselle Etchiko (court métrage)
  • 1914 : En famille de Georges Monca
  • 1914 : Madame Rigadin, modiste de Georges Monca
  • 1914 : Mademoiselle Etchiko de André Hugon
  • 1914 : Le Voyage de Corbillon de Georges Monca
  • 1916 : Document secret de René Navarre
  • 1916 : Nemrod et Cie de Maurice Mariaud : Esther Nuno
  • 1916 : Rigadin professeur de danse de Georges Monca
  • 1917 : Les Bleus de l'amour de Henri Desfontaines : Mimi Bertin
  • 1917 : Honneur d'artiste de Jean Kemm
  • 1935 : Jeunes Filles à marier de Jean Vallée
  • 1936 : La Dame de Vittel de Roger Goupillières : Mme Bleu
  • 1937 : Trois Artilleurs au pensionnat de René Pujol : Hortense, la seconde institutrice
  • 1938 : Trois Artilleurs à l'Opéra de André Chotin
  • 1938 : Serge Panine de Paul Schiller et Charles Méré : Lady Harton
  • 1940 : Monsieur Hector de Maurice Cammage : Maroussia de Dragomir
  • 1941 : Boléro de Jean Boyer : Anne-Marie
  • 1941 : Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe : Moussette
  • 1942 : Romance à trois de Roger Richebé : Loys Erland
  • 1942 : Le Voile bleu de Jean Stelli : Mme Volnar-Bussel
  • 1942 : Des jeunes filles dans la nuit de René Le Hénaff : La mère d'Andrée
  • 1942 : Retour en flamme de Henri Fescourt : Mme de Nogrelles
  • 1942 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier : Mme d'Ambroisie
  • 1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert : Bernardine Léonard, la femme insupportable et dépensière de Félicien
  • 1943 : Vingt-cinq ans de bonheur de René Jayet : Elisabeth Castille
  • 1943 : L'Aventure est au coin de la rue de Jacques Daniel-Norman : Mme Laurat-Dossin
  • 1944 : Les Caves du Majestic de Richard Pottier : Mme Van-Beil
  • 1945 : On demande un ménage de Maurice Cam : Sabine Robinet
  • 1945 : Madame et son flirt de Jean de Marguenat : Léa
  • 1945 : L'Insaisissable Frédéric de Richard Pottier : Miss Baxter
  • 1945 : L'Extravagante mission de Henri Calef : Mme Brockseller
  • 1945 : Etrange Destin de Louis Cuny : Mme d'Evremond
  • 1946 : Le Couple idéal de Bernard Roland et Raymond Rouleau  : Antoinette
  • 1946 : Six heures à perdre de Alex Joffé et Jean Lévitte : Mme de Witt
  • 1946 : Coïncidences de Serge Debecque
  • 1946 : Le Diable au corps de Claude Autant-Lara
  • 1947 : Et dix de der de Robert Hennion
  • 1947 : Carré de valets de André Berthomieu : Mme de La Bastide
  • 1948 : Une femme par jour de Jean Boyer : La duchesse
  • 1948 : Bonheur en location de Jean Wall : Gilda
  • 1949 : La Ronde des heures de Alexandre Ryder : Mme Méry-Mirecourt
  • 1949 : Tête blonde de Maurice Cam
  • 1949 : Mon ami Sainfoin de Marc-Gilbert Sauvajon : La mère d'Eugénie
  • 1949 : Pas de week-end pour notre amour de Pierre Montazel : Gabrielle
  • 1950 : Rome-Express de Christian Stengel : Margot
  • 1950 : Les Petites Cardinal de Gilles Grangier : Mme Cardinal
  • 1950 : Demain nous divorçons de Louis Cuny : Mme Tourelle
  • 1952 : Allo ! ...je t'aime de André Berthomieu : Mme Dupuis
  • 1952 : La Tournée des grands ducs d'André Pellenc : La baronne
  • 1953 : Violence charnelle (Art. 519 Codice Penale) de Leonardo Cortese : La mère de Clara
  • 1953 : Le Séducteur (Il Seduttore) de Franco Rossi : La mère de Jacqueline
  • 1953 : Raspoutine de Georges Combret : La princesse Dikvona
  • 1953 : Dortoir des grandes de Henri Decoin : Mme Hazard-Habran, la directrice du collège
  • 1953 : Les Corsaires du bois de Boulogne de Norbert Carbonnaux : Mme Grossac
  • 1953 : Julietta de Marc Allégret : Mme Valander, la mère de Juliette et Martine
  • 1953 : Le Père de Mademoiselle de Marcel L'Herbier : Isabelle Marinier
  • 1954 : Escalier de service de Carlo Rim, dans le sketch : Les Béchard : Mme Thévenot, la belle-mère
  • 1954 : Le Printemps, l'automne et l'amour de Gilles Grangier : La cliente du magasin
  • 1954 : Fantaisie d'un jour de Pierre Cardinal : Mme de Cédillon
  • 1954 : Le Mouton à cinq pattes d'Henri Verneuil : Mme Durand-Perrin, la mère
  • 1954 : Poisson d'avril de Gilles Grangier : Clémentine Prévost
  • 1955 : La Villa Sans-Souci de Maurice Labro
  • 1955 : La Rue des bouches peintes de Robert Vernay : Winifred
  • 1956 : Sylviane de mes nuits de Marcel Blistène : Anita de Santos
  • 1956 : L'Auberge fleurie de Pierre Chevalier : La grand-mère
  • 1956 : Une nuit aux Baléares de Paul Mesnier : Marguerite Vargas
  • 1956 : Mitsou de Jacqueline Audry : Estelle
  • 1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : Marguerite Martin
  • 1957 : Agent secret SZ (Carve her name with pride) de Lewis Gilbert : Miss Bushell
  • 1957 : La Peau de l'ours de Claude Boissol : Mme Legrand, la belle-mère
  • 1957 : Le Tombeur de René Delacroix : Natacha Olivaro
  • 1957 : Police judiciaire de Maurice de Canonge : Mme Jambert
  • 1957 : Mimi Pinson de Robert Darène : La grand-mère
  • 1957 : C'est la faute d'Adam de Jacqueline Audry : Jeanne Saudret
  • 1958 : À pied, à cheval et en spoutnik de Jean Dréville : Marguerite Martin
  • 1959 : Ça peut toujours servir - (Bomben im Monte-Carlo) de Georg Jacoby : La comtesse Tamm
  • 1959 : Le Confident de ces dames de Jean Boyer : La comtesse
  • 1960 : Le Panier à crabes de Joseph Lisbona : L'impresario
  • 1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, dans le sketch : Le Divorce : La mère de Danielle
  • 1963 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Mme Boudard,la mère
  • 1965 : Pas de caviar pour tante Olga de Jean Becker : Mme Dumont-Fréville
  • 1969 : La Maison de campagne de Jean Girault : La baronne de Bocquigny
  • 1970 : Hello-Goodbye de Jean Négulesco : La concierge
  • 1970 : Les Aristochats des Studios Disney : Mme Adélaïde de Bonnefamille (voix)
  • 1971 : Mais qui donc m'a fait ce bébé ? de Michel Gérard
  • 1980 : La Boum de Claude Pinoteau : Poupette, l'arriere grand-mère
  • 1982 : La Boum 2 de Claude Pinoteau : Poupette, l'arriere grand-mère
  • 1982 : N'oublie pas ton père au vestiaire de Richard Balducci : La dame à la moto
  • 1982 : En cas de guerre mondiale je file à l'étranger de Jacques Ardouin : Mme Toussaint, mère
  • 1983 : Le Voleur de feuilles de Pierre Trabaud : Isabelle Debucker
  • 1985 : Le Gaffeur de Serge Pénard : La mère de Gabriel
  • 1988 : Les Saisons du plaisir de Jean-Pierre Mocky : Emmanuelle de La Grandière-Van Bergh
  • 1991 : Tchin tchin de Gene Saks : Mme Legris

Télévision

  • 1960 : Rouge d'André Leroux
  • 1962 : Chéri (Téléfilm) : Charlotte
  • 1967 : Le Chevalier Tempête de Yannick Andréi (Série TV) : La Comtessa
  • 1969 : Tout pour le mieux (Téléfilm) : Mme Barbetti
  • 1971 : Une autre vie (Téléfilm) : La grand-mère
  • 1972 : Les Rois maudits de Marcel Jullian et Claude Barma (Série TV) : Mme de Hongrie
  • 1977 et 1982 : Cinéma 16 (Série TV) : La tante Charlotte / Mamy
  • 1978 : Un ours pas comme les autres (Série TV) : Viviane
  • 1979 : Les Moyens du bord (Téléfilm) : Mme Le Cormier, dit Mam
  • 1979 : Les Dames de la côte de Nina Companeez (Série TV) : Adélaïde
  • 1980 : L'Esprit de famille (Série TV) : La grand-mère
  • 1983 : Merci Sylvestre (Série TV) : Céleste
  • 1985 : Les temps difficiles (Téléfilm) : Mme Antonin-Faure

Théâtre

  • 1916 : Six Hommes, une femme et un singe de Pierre Veber et Yves Mirande, Théâtre Michel
  • 1921 : Comédienne de Jacques Bousquet, Paul Armont, Théâtre des Nouveautés
  • 1922 : La Femme de mon ami, Théâtre de l'Athénée
  • 1922 : Atout... Cœur ! de Félix Gandera, Théâtre de l'Athénée
  • 1924 : Si je voulais... de Paul Géraldy et Robert Spitzer, Théâtre du Gymnase
  • 1926 : Passionnément opérette en 3 actes de Maurice Hennequin et Albert Willemetz, musique André Messager, Théâtre de la Michodière
  • 1936 : Europe de Maurice Rostand, Théâtre Pigalle
  • 1938 : Le Valet maître de Paul Armont et Léopold Marchand, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
  • 1948 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, théâtre Édouard VII
  • 1949 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre des Célestins
  • 1950 : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon et Jean Wall, mise en scène Jean Wall, Théâtre Daunou
  • 1950 : Il faut marier maman comédie musicale de Marc-Cab et Serge Veber, musique Guy Lafarge, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de Paris
  • 1953 : Faites-moi confiance de Michel Duran, mise en scène Jean Meyer, Théâtre du Gymnase
  • 1955 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre des Célestins
  • 1956 : La Femme du siècle de Claude Schnerb, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins, tournée Georges Herbert
  • 1959 : Bon Week-End Mr. Bennett de Paule de Beaumont d'après Arthur Watkyn, mise en scène Michel Vitold, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1961 : Huit Femmes de Robert Thomas, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Édouard VII
  • 1962 : Huit Femmes de Robert Thomas, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1963 : La Vénus de Milo de Jacques Deval, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre des Célestins
  • 1965 : Assassins associés de Robert Thomas, mise en scène Jean Piat, Théâtre Antoine Théâtre du Palais-Royal
  • 1966 : J'y suis, j'y reste de Jean Valmy et Raymond Vinci, mise en scène Jean Valmy, Théâtre Marigny
  • 1966 : La Fin du monde de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Pierre Delage, Théâtre de la Madeleine
  • 1967 : Quarante Carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, Théâtre de la Madeleine
  • 1971 : Le Train de l'aube de Tennessee Williams, mise en scène Jean-Pierre Laruy, théâtre Édouard VII
  • 1972 : En avant... toute ! de Michel André, mise en scène Michel Roux, théâtre Édouard VII
  • 1972 : La Bonne Adresse de Marc Camoletti, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre Michel
  • 1973 : La Royale Performance de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Delage, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1974 : Le Tube de Françoise Dorin, mise en scène François Périer, Théâtre Antoine
  • 1976 : Le Jardin de craie d'Enid Bagnold, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre Hébertot
  • 1977 : Bichon de Jean de Létraz, mise en scène Jacques Valois, Théâtre de Charleville-Mézières
  • 1978 : Crime à la clef d'Alain Bernier et Roger Maridat, mise en scène Jean-Paul Cisife, Théâtre Tristan Bernard
  • 1981 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre Daunou
  • 1983 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1984-1985 : Les Temps difficiles d'Édouard Bourdet, mise en scène Pierre Dux, Théâtre des Variétés
  • 1985 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Espace 44 Nantes
  • 1987 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Théâtre Antoine
  • 1989 : Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring, mise en scène Jean-Luc Tardieu, tournée

Au théâtre ce soir

  • 1966 : J'y suis, j'y reste de Raymond Vincy et Jean Valmy, mise en scène Jean Valmy, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1967 : Bon week-end, monsieur Bennett d'Arthur Watkin, mise en scène Michel Vitold et Henri Guisol, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1968 : Le Minotaure de Marcel Aymé, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1969 : Le mari ne compte pas de Roger-Ferdinand, mise en scène Jacques Morel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1969 : Constance de Somerset Maugham, mise en scène Michel Vitold, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1970 : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Raymond Rouleau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1973 : La Vénus de Milo de Jacques Deval, mise en scène Alfred Pasquali, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny Alix
  • 1979 : Crime à la clef d'Alain Bernier et Roger Maridat, mise en scène Jean-Paul Cisife, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1984 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

 

Les Orgueilleux

$
0
0

Les Orgueilleux est un film franco-mexicain de Yves Allégret sorti en 1953. Il a été présenté en compétition au Festival de Venise de 1953. Nellie arrive avec son mari malade à Alvarado, un village côtier mexicain de la région de Veracruz. Alors qu'elle cherche un médecin, elle croise Georges, un médecin déchu, devenu alcoolique. Le docteur n'aura pas le temps de soigner son mari, que Georges découvre mort, des suites d'une méningite cérébro-spinale. Nellie est troublée par le manque de tristesse qu'elle ressent. Le cas de méningite n'était pas isolé et une épidémie commence à ravager la région. Nellie s'installe à l'hôtel le temps d'essayer de rapatrier le corps de son mari en France, mais pour des raisons sanitaires celui-ci sera enterré sur place. 

Elle est confuse, d'autant plus que la disparition du porte-feuille de son mari la laisse sans ressources dans un pays inconnu, dont elle ignore tout. Elle doit subir une douloureuse vaccination anti-méningitique par ponction lombaire. Don Rodrigo, le patron de l'hôtel, lui fait une cour insistante et s'amuse de Georges, toujours en quête d'un verre ou d'une bouteille de Téquila. Georges était auparavant médecin, mais à la suite du décès de sa femme lors d'un accouchement qu'il a lui-même assisté, il n'a plus cessé de boire. Nellie fait preuve de plus en plus d'attention à son égard. Dans le village mis en quarantaine, l'angoisse monte, les gens cherchent à fuir : l'infirmier (cependant vacciné…) est touché par la maladie. À la demande du Docteur, et réveillé par l'amour de Nellie, Georges accepte de ne pas boire et de construire une infirmerie de fortune dans son quartier, afin de sauver des vies. Après avoir repoussé Don Rodrigo qui voulait abuser d'elle dans l'hôtel déserté, Nellie court rejoindre Georges sur la plage, et ils se jettent dans les bras l'un de l'autre.

On dit que Martin Scorsese est un admirateur de ce film et que l’érotisme des scènes où Michèle Morgan, en tenue légère se passe des glaçons sur le visage et le buste et se rafraîchit les jambes avec un ventilateur a troublé son adolescence. Parfois accusée de froideur l'actrice est ici très émouvante dans la détresse de son rôle de jeune femme désemparée. Gérard Philipe, remarquable, donne à son personnage la complexité ambiguë qui lui évite de sombrer dans la caricature. On dit souvent que les deux acteurs ne se sont pas bien entendus pendant le tournage, mais à l'écran la connivence est totale. Même si la phase de rédemption semble moins intéresser Yves Allégret.

 

Les Orgueilleux d'Yves AllégretLes Orgueilleux d'Yves Allégret

Les Orgueilleux d'Yves Allégret

Fiche technique

  • Titre : Les orgueilleux
  • Sous-titre : Alvarado
  • Réalisation : Yves Allégret et Rafael E. Portas
  • Scénario : Yves Allégret, Pierre Bost, Jean Aurenche d’après Typhus, le scénario original de Jean-Paul Sartre
  • Dialogues : Jean Aurenche, Jean Clouzot
  • Production : Raymond Borderie et Salvador Elizondo
  • Images : Alex Phillips
  • Montage : Jorge Bustos et Claude Nicole
  • Musique : Paul Misraki et Gonzalo Curiel
  • Pays : France - Mexique
  • Langue : français et espagnol (Mexique)
  • Durée : 103 minutes
  • Format : Noir et blanc - 4:3 - mono - 35 mm
  • Date de sortie : 25 novembre 1953 (Paris)

Distribution

  • Michèle Morgan : Nellie
  • Gérard Philipe : Georges
  • Carlos López Moctezuma : Le docteur
  • Victor Manuel Mendoza : Don Rodrigo
  • Michèle Cordoue : Anna
  • Arturo Soto Rangel : prêtre
  • André Toffel : Tom.
  • Jaime Fernández : chauffeur de camion
  • Josefina Escobedo
  • Chel López
  • Lucrecia Muñoz
  • Beatriz Ramos
  • Guillermo Segura
  • Salvador Terroba
  • Luis Buñuel  : trafiquant
  • Les habitants de la ville d'Alvarado (Vera Cruz)

Manèges

$
0
0

Manèges est un film français réalisé par Yves Allégret, sorti en 1950. Suite à un accident de voiture, la belle et jeune Dora est grièvement blessée et hospitalisée dans l'urgence. Son mari Robert et sa mère se rendent à son chevet. Croyant sa fille mourante et à sa demande, la mère de Dora avoue avidement à Robert toutes les manipulations sentimentales et financières dont il faisait naïvement l'objet après plusieurs années de mariage.

Ayant d'abord voué un amour sans limite pour sa femme, ce dernier revoit différemment leur passé commun au fur et à mesure des révélations faites par sa belle-mère. C'est à l'issue de l'opération chirurgicale que Robert annonce à sa belle-mère que sa fille survivra mais qu'elle restera définitivement paralysée. Totalement désabusé, il abandonne sur-le-champ les deux femmes face à leur sombre destin, sans faire "fi" des insultes que lui profère l'infirmière-chef de l'hôpital.

 

Manèges d'Yves AllégretManèges d'Yves Allégret

Manèges d'Yves Allégret

Fiche technique

  • Réalisation : Yves Allégret
  • Scénario, adaptation et dialogues : Jacques Sigurd
  • Découpage : Yves Allégret
  • Assistant réalisateur : Paul Feyder, Julien Derode
  • Images : Jean-Serge Bourgoin
  • Opérateur : Henri Tiquet, assisté de Rodier
  • Son : Jean Calvet, Jacques Carrère
  • Décors : Auguste Capelier, assisté de Claude Kilian
  • Maquettes : Alexandre Trauner
  • Montage : Maurice Serein, assisté de Mme Girardin
  • Régisseur général : Henry Jacquillard, assisté de Raymond Favre
  • Régisseur ensemblier : Maurice Barnathan
  • Script-girl : Suzanne Bon
  • Maquillage : Karabanoff
  • Photographe de plateau : Sam Levin
  • Production : Les Films Modernes, Discina
  • Chef de production : Émile Nathan
  • Directeur de production : Ludmilla Goulian
  • Tournage aux studios de Neuilly et Franstudio de Saint-Maurice
  • Tirage : Laboratoire Lianofilm, Système sonore Western Electric
  • Genre : Film dramatique
  • Pellicule 35 mm, Noir et blanc
  • Durée : 90 min
  • Première présentation le 25/01/1950
  • Visa d'exploitation : 8406

Distribution

  • Bernard Blier : Robert, le propriétaire du manège, mari de Dora
  • Simone Signoret : Dora, la femme de Robert et maîtresse de François
  • Jane Marken : La mère de Dora
  • Franck Villard : François, l'amant de Dora
  • Jacques Baumer : Louis, l'adjoint de Robert
  • Jean Ozenne : Eric, un habitué du manège
  • Laure Diana : Hélène
  • Mona Dol : L'infirmière-chef
  • Fernand Rauzena : Le chef des girls
  • Jean Hébey : Antoine, l'acheteur des chevaux
  • Gabriel Gobin : Emile, le garçon d'écurie

Les miracles n'ont lieu qu'une fois

$
0
0

Les miracles n'ont lieu qu'une fois est un film franco-italien réalisé par Yves Allégret, sorti en 1951. L'année scolaire touche à sa fin et Jérôme, étudiant en médecine, s'apprête à partir en vacances en Bretagne avec des amis. Cependant il demeure pensif et craint de regretter de n'avoir jamais abordé Claudia, une étudiante italienne qui doit quitter la France le soir même. Il décide donc de se rendre à son hôtel. Après quelques évitements les deux jeunes gens s'avouent leur amour réciproque, Jérôme accompagne Claudia à la gare et ne pouvant la quitter ainsi lui promet de la rejoindre en Toscane le mois suivant, dès qu'il aura trouvé assez d'argent. 

En Toscane, Jérôme s'aperçoit qu'il aime sérieusement Claudia et lui propose de l'épouser. Les deux amoureux rentrent à leur hôtel mais la ville est agitée : la guerre vient d'être déclarée. Jérôme apprend du consulat qu'il est mobilisé et qu'il doit rentrer. Séparés par la guerre, ne pouvant plus correspondre, Jérôme perd la trace de Claudia. Il essaiera de l'oublier en refaisant sa vie, mais hanté par le souvenir de cet amour perdu, il n'y arrivera pas. Onze ans plus tard, il partira en Italie pour tenter de la retrouver, mais le temps a passé.

Les miracles n'ont lieu qu'une fois d'Yves AllégretLes miracles n'ont lieu qu'une fois d'Yves Allégret

Les miracles n'ont lieu qu'une fois d'Yves Allégret

Fiche technique

  • Titre : Les miracles n'ont lieu qu'une fois
  • Réalisateur : Yves Allégret
  • Scénario : Jacques Sigurd
  • Images : Jean Isnard, assisté de Robert Juillard
  • Producteur : Sacha Gordine
  • Sociétés de production : Films Sacha Gordine et Excelsa Film
  • Décors : Alexandre Trauner
  • Costumes : Jacques Cottin
  • Son : Robert-Jean Philippe
  • Pays d'origine : France / Italie
  • Noir et Blanc - Mono
  • Durée : 98 minutes (1 h 38)
  • Date de sortie : 18 mai 1951

Distribution

  • Alida Valli : Claudia
  • Jean Marais : Jérôme
  • Marcelle Arnold : La patronne du bar
  • Christine Chesnay : La femme de Jérôme
  • Charles Rutherford : L'américain
  • Dedi Ristori : La petite Francesca
  • Aldo Moschino : Le médecin
  • Emma Baron : La patronne de l'hôtel
  • Nada Fiorelli : Maria Forni
  • Gérard Buhr
  • Vera Cini
  • Edmond Ardisson : L'employé
  • Daniel Ceccaldi : Un ami de Jérôme
  • Jacques Denoël : Un ami de Jérôme
  • Bernard Farrel (non crédité)
  • Alex Favier (non crédité)
  • Claire Gérard : La patronne du restaurant (non créditée)
  • Françoise Prévost (non créditée)
  • Alain Raffael : Un ami de Jérôme (non crédité)
  • Michele Riccardini (non créditée)

Valli Alida

$
0
0

Alida Maria Laura von Altenburger, connue sous le nom d'Alida Valli, est une actrice italienne née le 31 mai 1921 à Pola, en Istrie1, et morte le 22 avril 2006 à Rome.

Valli Alida Valli Alida Valli Alida

Elle était la fille d'un journaliste autrichien. Elle fait ses débuts comme actrice à quinze ans au Centro sperimentale di Cinematografia (Centre expérimental du cinéma) de Rome en 1936 dans Les Deux sergents. Mais son premier rôle lui est offert par Mario Bonnard dans Le Féroce Saladin en 1937. C'est d'ailleurs ce réalisateur qui a choisi son nom d'artiste. Elle signa ensuite un contrat à long terme avec Italciné. Merveilleusement belle et douée, elle devient l'étoile montante du cinéma italien, « la plus aimée des italiens » et « la fiancée de l'Italie ». Le début de sa carrière se déroule devant les caméras des grands réalisateurs italiens de l'époque, Mario Camerini et Goffredo Alessandrini, bien sûr (période des Téléphones blancs oblige), mais aussi Mario Bonnard, Max Neufeld, Mario Mattoli, Carmine Gallone et Mario Soldati. C'est ce dernier qui va lui permettre de devenir une vedette en Italie, en 1942, avec Le Mariage de minuit (Piccolo mondo antico), où elle fera montre d'une qualité de jeu dramatique peu ordinaire, qui lui vaudra un prix à la Mostra de Venise.

Après Le Mariage de minuit, où elle joue d'une manière bouleversante, Darryl F. Zanuck lui propose Hollywood. Mais elle sent que l'Italie glisse dans la guerre et veut d'autant moins quitter son pays, ses amis, sa mère. Dans le film monumental Noi vivi ou Addio Kira, une critique sociale de la dictature, elle interprète le premier rôle de telle façon que la critique la compare à Garbo — ce film fut interdit cinq mois après sa sortie, en 1942, par Mussolini. La Valli a rompu les contacts avec ses producteurs et s'est cachée chez des amies à Rome, chez Leonor Fini et Luciana d'Avack. En 1944, elle épouse le musicien de jazz triestien, Oscar de Mejo (dont la musique est mal vue par le régime), échappant ainsi à l'enrôlement d'office dans le cinéma de propagande fasciste. C'est en 1947 qu'elle va tenter sa deuxième chance aux États-Unis où elle ne jouera que dans quatre films dont Le Procès Paradine de Hitchcock, et Le Troisième Homme de Carol Reed. Dans Le Troisième homme (1949), elle apparaît comme « l'incarnation de l'Europe martyrisée par la guerre » (Frédéric Mitterrand)[réf. nécessaire].

Peu satisfaite du système hollywoodien et séparée de son mari Oscar de Mejo, un an après avoir donné naissance à un second fils à Los Angeles, Lorenzo "Larry", Alida Valli retourne seule en Italie, sa mère patrie, avec ses deux fils, Carlo De Mejo, Lorenzo De Mejo, en 1953, et elle s'installe définitivement à Rome. En 1951 elle va travailler avec des réalisateurs italiens ou français. Les réalisateurs italiens seront Mario Soldati à nouveau, Gianni Franciolini et, surtout, les deux « grands » que sont Luchino Visconti, qui lui confie le rôle principal de Senso, en 1954, et Michelangelo Antonioni qui la fait jouer dans Le Cri, en 1957. Les réalisateurs français seront entre autres Yves Allégret, Henri Decoin, Roger Vadim, René Clément, Yves Robert, Georges Franju, Jacques Deray, Claude Chabrol. En 1960, elle incarne la prieure dans les Dialogues des Carmélites de Philippe Agostini, d'après la pièce de Georges Bernanos.

En 1957, elle aura témoigné en faveur du principal accusé de l'affaire Wilma Montesi. Après 1963, elle se fera plus rare sur les écrans, à raison d'un film par an, parfois moins. Il faut noter cependant ses rôles importants dans Œdipe roi (Edipo re) de Pier Paolo Pasolini, en 1967, dans La Stratégie de l'araignée (La Strategia del ragno) de Bernardo Bertolucci, en 1970, dans L'Antéchrist (L'Anticristo) d'Alberto de Martino, en 1974, et dans 1900 de Bernardo Bertolucci, en 1976. Au milieu des années 1950, elle commence une carrière théâtrale dans (entre autres) des œuvres d'Ibsen, Tchekhov, Shakespeare, O'Neill, Pirandello, D'Annunzio, Sartre, Williams, Miller et Marlowe, en Italie, en France et aux États-Unis. Elle travaille pendant deux ans en Amérique du Sud et au Mexique où elle tourne plusieurs séries de téléfilms (telenovelas), et elle participe au fameux Manolo Fabregas Show. À la télévision italienne, elle conduit son propre show 'Music Rama', avec des chansons de films. Un grand succès fut le téléfilm La Stratégie de l'araignée (1970) de Bernardo Bertolucci.

Son dernier film, Semana Santa, fut tourné en 2001 à Séville, en Espagne. Elle a tourné 100 films pour le cinéma, participé à plus de 30 productions de TV (show et téléfilms, sans compter les feuilletons), et à plus de 30 productions de théâtre comptant plusieurs centaines de représentations. Au cours de sa carrière, elle obtint quelques prix ; parmi les plus importants se trouvent le 'Lion d'or pour la carrière', au festival de cinéma à Venise ; la 'Laurea ad Honorem' del 'Terza Università' de Rome ; le 'Chevalier des Arts et des Lettres' de la France, le 'Prix international Lumière' et, en dernier lieu, le prix 'Vittorio de Sica 2001' du Président de la République Italienne, le prix 'Bacchelli' pour sa carrière au cinéma et au théâtre par le Conseil des ministres de la République Italienne. Alida Valli est morte le 22 avril 2006 à Rome. Elle est inhumée au cimetière communal monumental de Campo Verano de Rome.

Filmographie

  • 1936 : Les Deux sergents (I Due sergenti) d'Enrico Guazzoni
  • 1937 : Saladin le féroce (Il Feroce Saladino) de Mario Bonnard
  • 1937 : C'était moi ! (Sono stato io !) de Raffaello Matarazzo
  • 1937 : Le Dernier ennemi (L'Ultima nemica) d'Umberto Barbaro
  • 1938 : La Maison du péché (La Casa del peccato) de Max Neufeld
  • 1938 : Et cela en fait une femme (L'ha fatto una signora) de Mario Mattoli
  • 1938 : Mais mon amour ne meurt pas (Ma l'amor mio non muore) de Giuseppe Amato
  • 1939 : Absence injustifiée (Assenza ingiustificata) de Max Neufeld
  • 1939 : Le Bal au château (Ballo al castello) de Max Neufeld
  • 1939 : Mille lires par mois (Mille lire al mese) de Max Neufeld
  • 1940 : La Première Femme qui passe (La Prima donna che passa) de Max Neufeld
  • 1940 : Plus fort que l'amour (Oltre l'amore) de Carmine Gallone
  • 1940 : La Taverne Rouge (Taverna rossa) de Max Neufeld
  • 1940 : Manon Lescaut de Carmine Gallone
  • 1941 : L'amant secret (L'Amante segreta) de Carmine Gallone
  • 1941 : Leçon de chimie à neuf heures (Ore 9 lezione di chimica) de Mario Mattoli
  • 1941 : Lumières dans les ténèbres (Luce nelle tenebre) de Mario Mattoli
  • 1941 : Le Mariage de minuit (Piccolo mondo antico) de Mario Soldati
  • 1942 : Ce soir rien de nouveau (Stasera niente di nuovo) de Mario Mattoli
  • 1942 : Nous, les vivants (Noi vivi ou Addio Kira !) de Goffredo Alessandrini
  • 1942 : Les Deux orphelines (Le Due orfanelle) de Carmine Gallone
  • 1942 : Chaînes invisibles (Catene invisibili) de Mario Mattoli
  • 1943 : Apparition (Apparizione) de Jean de Limur
  • 1943 : Je t'aimerai toujours (T'amerò sempre) de Mario Camerini
  • 1943 : Tragique destin (I Pagliacci) de Giuseppe Fatigati
  • 1944 : Circo equestre Za-bum de Mario Mattoli, segments : Jalousie (Gelosia), Le facteur (Il postino) et Galop final au cirque (Galop finale al circo)
  • 1945 : Il Canto della vita (Giovanna) de Carmine Gallone
  • 1945 : La vie recommence (La Vita ricomincia) de Mario Mattoli
  • 1946 : Eugénie Grandet, de Mario Soldati, d'après le roman d'Honoré de Balzac : le rôle d'Eugénie Grandet
  • 1947 : Le Procès Paradine (The Paradine Case) d'Alfred Hitchcock avec Gregory Peck, Ann Todd, Charles Laughton, dans le rôle de Mrs. Maddalena Anna Paradine
  • 1948 : The Miracle of the Bells d'Irving Pichel avec Frank Sinatra, dans le rôle d'Olga Treskovna
  • 1949 : Le Troisième Homme (The Third Man) de Carol Reed avec Joseph Cotten, Orson Welles, Trevor Howard, dans le rôle d'Anna Schmidt
  • 1950 : L'Étranger dans la cité (Walk Softly, Stranger) de Robert Stevenson
  • 1950 : La Tour blanche (The White Tower) de Ted Tetzlaff
  • 1951 : Les miracles n'ont lieu qu'une fois (I Miracoli non si ripetono) d'Yves Allégret avec Jean Marais, dans le rôle de Claudia
  • 1953 : Les Anges déchus (Il Mondo le condanna) de Gianni Franciolini
  • 1952 : Rapt à Venise (La Mano dello straniero / The Stranger's Hand) de Mario Soldati
  • 1953 : Nous les femmes (Siamo donne) segment Alida Valli de Gianni Franciolini
  • 1953 : Les Amants de Tolède (El Tirano de Toledo / Gli Amanti di Toledo) d'Henri Decoin et Fernando Palacios avec Françoise Arnoul, dans le rôle d'Inés de Arévalo
  • 1954 : Senso de Luchino Visconti avec Farley Granger et Christian Marquand, rôle de la comtesse Livia Serpieri
  • 1957 : Le Cri (Il Grido) de Michelangelo Antonioni, dans le rôle d'Irma
  • 1957 : L'Amore più bello de Glauco Pellegrini avec Eduardo De Filippo, Memmo Carotenuto, dans le rôle de Carolina
  • 1957 : Un dénommé Squarcio (La Grande strada azzurra) de Gillo Pontecorvo avec Yves Montand, Terence Hill, dans le rôle de Rosetta
  • 1958 : Les Bijoutiers du clair de lune de Roger Vadim avec Brigitte Bardot, Stephen Boyd, Fernando Rey, dans le rôle de Tante Florentine
  • 1958 : Barrage contre le Pacifique (This angry age) de René Clément avec Silvana Mangano, Anthony Perkins, dans le rôle de Claude
  • 1959 : Signé Arsène Lupin (Il Ritorno di Arsenio Lupin) d'Yves Robert avec Robert Lamoureux, Jacques Dufilho, Robert Dalban, dans le rôle d'Aurélia Valéano
  • 1959 : Les Yeux sans visage (Occhi senza volto) de Georges Franju avec Pierre Brasseur, Claude Brasseur, dans le rôle de Louise
  • 1960 : Le Gigolo de Jacques Deray avec Jean-Claude Brialy, Philippe Nicaud, dans le rôle d'Agathe
  • 1960 : Il Peccato degli anni verdi de Leopoldo Trieste
  • 1960 : Le Dialogue des carmélites de Philippe Agostini et Raymond Leopold Bruckberger avec Jeanne Moreau, Madeleine Renaud, Pascale Audret, Pierre Brasseur, Jean-Louis Barrault, Georges Wilson, dans le rôle de Mère Thérèse de Saint-Augustin
  • 1961 : Une aussi longue absence (L'Inverno ti farà tornare) d'Henri Colpi avec Georges Wilson, Charles Blavette, dans le rôle de Thérèse Langlois
  • 1962 : La Fille du torrent de Hans Herwig, dans le rôle de Livia Boissière
  • 1962 : Al otro lado de la ciudad d'Alfonso Balcázar
  • 1962 : Le Désordre (Il disordine) de Franco Brusati : la mère d'Isabella et de Carlo
  • 1962 : Les Joyeux Voleurs (The Happy Thieves) de George Marshall
  • 1962 : Quatre femmes pour un héros (Homenaje a la hora de la siesta) de Leopoldo Torre Nilsson
  • 1963 : Ophélia de Claude Chabrol, dans le rôle de Claudia Lesurf
  • 1963 : L'Autre femme (Quella terribile notte) de François Villiers avec Annie Girardot, dans le rôle d'Annabel
  • 1963 : El Hombre de papel d'Ismael Rodríguez
  • 1963 : El Valle de las espadas de Javier Setó
  • 1963 : A la salida de Giancarlo Zagni
  • 1965 : Humour noir (Umorismo nero), film à sketches, épisode La Corneille (La Cornacchia) de Giancarlo Zagni, dans le rôle de la veuve
  • 1967 : Œdipe roi (Edipo re) de Pier Paolo Pasolini avec Silvana Mangano, dans le rôle de Merope
  • 1968 : L'Amore in tutte le sue espressioni documentaire d'Alida Valli
  • 1970 : La Stratégie de l'araignée (La Strategia del ragno) de Bernardo Bertolucci, dans le rôle de Draifa
  • 1970 : Le Champignon (Fungus) de Marc Simenon avec Mylène Demongeot, Jean-Claude Bouillon, Catherine Allégret, rôle de Linda Benson
  • 1972 : L'Œil du labyrinthe (L'Occhio nel labirinto) de Mario Caiano
  • 1972 : Le Professeur (La Prima notte di quiete) de Valerio Zurlini avec Alain Delon, Sonia Petrovna, Lea Massari, Giancarlo Giannini, Renato Salvatori, dans le rôle de la mère de Petrovna
  • 1973 : La Maison de l'exorcisme (La Casa dell'esorcismo) de Mario Bava et Alfredo Leone avec Telly Savalas, Elke Sommer, Sylva Koscina, dans le rôle de la comtesse
  • 1973 : Diario di un italiano de Sergio Capogna
  • 1974 : Tendre Dracula (ou La Grande trouille) de Pierre Grunstein avec Peter Cushing, Miou-Miou, Bernard Menez, Julien Guiomar, dans le rôle d'Héloïse
  • 1974 : Le Pervers (No es nada, mamá, sólo un juego) de José María Forqué
  • 1974 : Il Consigliere imperiale (série télévisée) de Sandro Bolchi
  • 1974 : L'Antéchrist (L'Anticristo) d'Alberto de Martino avec Carla Gravina, Mel Ferrer, Arthur Kennedy, dans le rôle d'Irene
  • 1975 : Ce cher Victor de Robin Davis avec Bernard Blier, Jacques Dufilho, dans le rôle d'Anne
  • 1975 : La Chair de l'orchidée (Un' Orchidea rosso sangue) de Patrice Chéreau avec Charlotte Rampling, Bruno Cremer, Edwige Feuillère, Simone Signoret, dans le rôle de la folle de la gare
  • 1975 : Bertolucci secondo il cinema documentaire de Gianni Amelio
  • 1975 : Il Caso Raoul de Maurizio Ponzi
  • 1976 : Le Pont de Cassandra (The Cassandra Crossing) de George Pan Cosmatos avec Sophia Loren, Richard Harris, Martin Sheen, O. J. Simpson, Ingrid Thulin, Lee Strasberg, Ava Gardner, Burt Lancaster, dans le rôle de Mrs. Chadwick
  • 1976 : Le Jeu du solitaire de Jean-François Adam, avec Sami Frey, dans le rôle de Germaine
  • 1976 : 1900 de Bernardo Bertolucci avec Robert De Niro, Gérard Depardieu, Dominique Sanda, dans le rôle d'Ida Cantarelli Pioppi
  • 1977 : Suspiria de Dario Argento Miss Tanner
  • 1977 : Berlinguer ti voglio bene de Giuseppe Bertolucci avec Roberto Benigni, dans le rôle de Madame Cioni
  • 1978 : Le Crime du siècle (Indagine su un delitto perfetto) de Giuseppe Rosati
  • 1978 : Les Grandes conjurations : le tumulte d'Amboise (téléfilm) de Serge Friedman
  • 1978 : Porco mondo de Sergio Bergonzelli
  • 1978 : Un Cuore semplice de Giorgio Ferrara
  • 1978 : La Petite sœur du diable (Suor Omicidi) de Giulio Berruti avec Anita Ekberg, dans le rôle de la mère supérieure
  • 1979 : La Luna de Bernardo Bertolucci avec Jill Clayburgh, Matthew Barry, Renato Salvatori, rôle de la mère de Giuseppe
  • 1979 : Zoo zéro d'Alain Fleischer avec Klaus Kinski, Rufus, Piéral, dans le rôle d'Yvonne, la mère
  • 1979 : Le Bailli de Greifensee (Der Landvogt von Greifensee) de Wilfried Bolliger
  • 1980 : Aquella casa en las afueras d'Eugenio Martín, Inferno de Dario Argento, Eredità della priora téléfilm d'Anton Giulio Majano
  • 1981 : La Caduta degli angeli ribelli de Marco Tullio Giordana avec Clio Goldsmith
  • 1981 : Une saison de paix à Paris (Sezona mira u Parizu) de Predrag Golubovic avec Maria Schneider
  • 1982 : Sogni mostruosamente proibiti de Neri Parenti
  • 1985 : Aspern d'Eduardo de Gregorio avec Jean Sorel, Bulle Ogier
  • 1985 : Hitchcock : il brividio del genio de Francesco Bortolini
  • 1985 : Segreti segreti de Giuseppe Bertolucci
  • 1986 : We the Living de Goffredo Alessandrini
  • 1987 : Le Jupon rouge de Geneviève Lefebvre avec Marie-Christine Barrault
  • 1988 : À notre regrettable époux de Serge Korber avec Jacqueline Maillan, Jacques Dufilho, Pierre Tornade, Jean-Pierre Aumont, Francis Lemaire, dans le rôle de Catarina
  • 1989 : Il Piccolo mondo antico série télévision de Salvatore Nocita
  • 1990 : La Bocca de Mara Bronzoni et Luca Verdone,
  • 1991 : La Fête est finie (Zitti e mosca) d'Alessandro Benvenuti
  • 1992 : Delitti privati série télévision de Sergio Martino
  • 1993 : Le Long silence (Il Lungo silenzio) de Margarethe von Trotta avec Carla Gravina, Jacques Perrin
  • 1993 : Bugie rosse de Pierfrancesco Campanella
  • 1995 : Romance sur le lac (A Month by the Lake) de John Irvin avec Vanessa Redgrave, Edward Fox, Uma Thurman, dans le rôle de la signora Fascioli
  • 1996 : Fatal Frames (Fotogrammi mortali) d'Al Festa
  • 1999 : Le Doux murmure de la vie (Il dolce rumore della vita) de Giuseppe Bertolucci
  • 2000 : Vino santo de Xaver Schwarzenberger avec Raf Vallone
  • 2001 : L'Amour probablement (L'Amore probabilmente) de Giuseppe Bertolucci
  • 2002 : Semana Santa de Pepe Danquart avec Féodor Atkine

Théâtre

  • 1972 : Le Massacre à Paris de Christopher Marlowe, mise en scène Patrice Chéreau, Théâtre national populaire Villeurbanne

Récompenses

  • 1941 : Prix spécial de la meilleure actrice de l'année à la Mostra de Venise pour Le Mariage de minuit (Piccolo mondo antico)
  • 1947 : Ruban d'argent de la meilleure actrice principale pour Eugénie Grandet (Eugenia Grandet)
  • 1982 : David di Donatello de la meilleure actrice dans un second rôle pour La Caduta degli angeli ribelli
  • 1991 : David di Donatello spécial pour la carrière
  • 1996 : Tableau d'or pour la carrière au Festival du film Flaiano
  • 1997 : Lion d'or pour la carrière à la Mostra de Venise pour sa contribution au monde du cinéma
  •  

Attili Antonella

$
0
0

Antonella Attili, née le 3 avril 1963 à Rome dans la région du Latium en Italie, est une actrice italienne jouant pour le cinéma et la télévision.

Attili Antonella

Filmographie

  • 1989 : Cinema Paradiso (Nuovo cinema Paradiso) de Giuseppe Tornatore
  • 1990 : Ils vont tous bien ! (Stanno tutti bene) de Giuseppe Tornatore
  • 1991 : Cena alle nove de Paolo Breccia
  • 1990 : Dans la soirée (Verso sera) de Francesca Archibugi
  • 1993 : L'amante senza volto de Gerardo Fontana
  • 1993 : Le Long silence (Il lungo silenzio) de Margarethe von Trotta
  • 1994 : Dichiarazioni d'amore de Pupi Avati
  • 1994 : Quando finiranno le zanzare de Giorgio Pandolfi
  • 1995 : Marchand de rêves (L'uomo delle stelle) de Giuseppe Tornatore
  • 1995 : Pugili de Lino Capolicchio
  • 1996 : Le Journal de Luca (Cronaca di un amore violato) de Giacomo Battiato
  • 1998 : Un bugiardo in paradiso d’Enrico Oldoini
  • 1997 : Prima del tramonto de Stefano Incerti
  • 2001 : Concurrence déloyale (Concorrenza sleale) d’Ettore Scola
  • 2002 : Quello che cerchi de Marco S. Puccioni
  • 2002 : Solino de Fatih Akin
  • 2006 : Non prendere impegni stasera de Gianluca Maria Tavarelli
  • 2006 : SoloMetro de Marco Cucurnia
  • 2008 : Caos calmo d’Antonello Grimaldi
  • 2010 : Christine Cristina de Stefania Sandrelli
  • 2010 : Hai paura del buio de Massimo Coppola
  • 2011 : Cavalli de Michele Rho
  • 2011 : Missione di pace de Francesco Lagi
  • 2012 : Les Équilibristes d’Ivano De Matteo
  • 2013 : Amiche da morire de Giorgia Farina
  • 2013 : Che strano chiamarsi Federico d’Ettore Scola

Télévision

  • 1996 : Dio vede e provvede
  • 1998 : Amico mio
  • 2000 : Vola Sciusciù de Joseph Sargent
  • 2000 : Don Matteo (1 épisode)
  • 2003 : Le Monde nous appartient (Tutti i sogni del mondo) de Paolo Poeti
  • 2004 : Le stagioni del cuore
  • 2005 : Giovanna, commissaire (Distretto di Polizia) (1 épisode)
  • 2007 : Die Sterneköchin de Manfred Stelzer
  • 2007 : Il giudice Mastrangelo
  • 2008 : Romanzo Criminale
  • 2008 : I liceali de Lucio Pellegrini
  • 2009 : Fratelli Detective de Giulio Manfredonia
  • 2009 : Un caso di coscienza (1 épisode)
  • 2009 : Squadra antimafia - Palermo oggi
  • 2012 : Maria di Nazaret de Giacomo Campiotti

Colli Ombretta

$
0
0

Ombretta Colli, née le 21 septembre 1943 à Gênes, est une chanteuse, actrice et femme politique italienne.

Colli Ombretta

En 1960, elle devient 2e dauphine à l'élection de Miss Italie, et débute en 1964 dans la chanson, après avoir obtenu un contrat d'enregistrement avec la CGD. En 1969, Ombretta sort une reprise de Je t'aime… moi non plus associée à Claudio Daiano. En 1970, elle participe au Festival de Naples, et la même année fera une séance photo pour le magazine Playmen. En 1975, elle participe à l'émission télévisée Giandomenico Fracchia, avec Paolo Villaggio. En 1981, elle est présente à la compétition Un disco per l'estate (en) (« un disque pour l'été ») avec Con quella faccia da italiano, une chanson écrite par Gian Piero Alloisio, tandis que l'année suivante elle participe à l'émission de compétition musicale Premiatissima dans l'équipe Simpatia. Puis elle participe au Festivalbar 1983 avec la chanson Cocco fresco, cocco bello, écrite par Franco Battiato.

En 1991, Ombretta Colli devient présentatrice sur la chaine de télévision Canale 5. Mariée à Giorgio Gaber, elle partage longtemps avec ce dernier des idées de gauche ; dans les années 1990, cependant, elle s'engage en politique au sein du parti de droite Forza Italia, dirigé par Silvio Berlusconi. Elle est élue au parlement européen en 1994, puis à la chambre des députés italienne l'année suivante. En 1999, elle est élue à la présidence de la Province de Milan ; elle est battue cinq ans plus tard par le candidat de centre-gauche Filippo Penati. En 2006, elle est élue sénatrice sous les couleurs de la Maison des libertés.

Filmographie

  • 1962 : Le Fils de Spartacus (Il figlio di Spartacus) de Sergio Corbucci
  • 1964 : Le Brigand de la steppe (I predoni della steppa) d'Amerigo Anton
  • 1980 : La Terrasse (La Terrazza) d'Ettore Scola
  • 1980 : Le Coucou (Il lupo e l'agnello) de Francesco Massaro
Viewing all 30791 articles
Browse latest View live




Latest Images