publié le 25/02/2008 à 07h00 par Christine Henry
A 63 Ans, Catherine Bérégovoy-Cottineau, la fille de l’ancien Premier ministre de François Mitterrand,
est en sixième position sur la liste du maire sortant PS, Gilles Catoire.
Mère de deux filles, cette ancienne cadre infirmière reste fidèle à la gauche. Après les municipales à
Metz en 1977, c’est sa seconde campagne. « J’ai commencé à distribuer des tracts à 12 ans, je collais des affiches à 15 ans. Quand j’étais petite, je m’endormais sur les genoux de ma mère pendant
les réunions politiques. Et puis, j’ai vu Mendès France ou Michel Rocard chez mes parents. J’ai eu aussi François Mitterrand au téléphone », se souvient-elle.
«Ici, je n’ai pas de comptes à régler »
Aujourd’hui, cette jeune retraitée reprend le flambeau. « Avant de m’engager, j’ai demandé l’accord de mon frère et de ma soeur car ils portent eux aussi le nom de Bérégovoy. S’ils m’avaient dit de ne pas y aller, je les aurais suivis.
» Mais finalement même son mari l’a encouragée dans cette voie.
Elle est liée à Clichy depuis longtemps. Elle s’y est installée avec ses parents en 1965 et s’y est mariée en 1971 avant de partir l’année suivante, pour y revenir en 1995. « Ici, je n’ai pas de
comptes à régler. »
Elle avoue toujours en vouloir à ceux qui « n’ont pas supporté que mon père arrive au sommet alors qu’il était parti du fond de la cour. S’il avait été là aujourd’hui, il aurait même été fier de
moi ». Le quinzième anniversaire de la disparition de Pierre Bérégovoy sera commémoré le 1e r mai prochain.
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Clichy - Catherine Bérégovoy : « Mon père aurait été fier de moi »
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