Barbara Goalen, née Barbara Kathleen Bach le 1er janvier 1921 est un mannequin britannique.
Célèbre à l'aube des années 1950, elle est considérée à cette époque comme une représentation de la distinction anglaise et devient « la femme la plus photographiée en Angleterre », indissociable du photographe John French. Elle arrête son métier de modèle au milieu des années 1950 suite à son mariage. Elle meurt le 16 juin 2002 dans la banlieue sud de Londres. Née en Malaisie où son père est propriétaire d'une plantation de caoutchouc, Barbara Bach rentre en Angleterre à l'âge de huit ans. Elle fait ses études à la St Mary's School à Calne. Elle entreprend des études d'art mais quitte celles-ci pour devenir chauffeur d'ambulance.
Son premier mari, un pilote de la RAF Ian Goalenn meurt lorsque son avion s'écrase. Veuve avec deux enfants en bas âge, elle débute sa carrière comme mannequin-cabine vers l'âge de vingt-quatre ans : « Elle possédait à la fois l'allure et l'aisance »4. La rupture avec cette activité cantonnée dans les salons et ateliers d'une maison de couture arrive lorsqu'elle rencontre le photographe anglais John French ; elle devient rapidement son « mannequin préféré » et établissant une profonde complicité, ils sont tous deux indissociables5. Mais les débuts sont difficiles : son nez qualifié d'« aristocratique » ne convient pas aux photos et elle choisit de se faire opérer.
Dès la fin des années 1940, elle est publiée dans les page de The Ambassador, The British Export Magazine (en) photographiée par Elsbeth Juda (en), puis dans Vanity Fair ou le Daily Express. Rapidement, elle est continuellement publiée dans le British Vogue et Harper's Bazaar. Connue pour sa taille étroite, ses mensurations « parfaites » sont idéales pour la tendance du New Look qui domine cette époque. Barbara Goalen s'affiche alors en Dior ou Balenciaga à Paris, couvrant, à la demande du Vogue français, les collections haute couture4. Elle travaille avec les photographes Cecil Beaton, Henry Clarke, Norman Parkinson, ou Clifford Coffin dont elle devient un des modèles favoris dans plusieurs endroits du monde, jusqu'à l'Australie. D'une grande sophistication et élégance, elle est l'une des première à paraitre inaccessible et distanten ; cette élégance naturelle entraine que d'un simple chemisier de coton, elle en fait le sommet du chic et que chaque vêtements porté semble sortir de sa propre garde-robe. Au sommet de sa gloire, elle gagne parfois en une heure l'équivalent du salaire de base hebdomadaire anglais ; cela parait tellement facile qu'elle va engendrer la vocation de nombreuses femmes pour ce métier et avoir de nombreux fans. les vêtements qu'elle porte et son maquillage avec ses « yeux de biche » sont largement copiés.
En plein succès, elle arrête sa carrière de mannequin lorsqu'elle se marie au milieu des années 1950 avec Nigel Campbell (1993) à Caxton Hall. Elle aura deux filles de plus. En 1958, elle fait une apparition dans la comédie romantique Wonderful Things! (en) réalisée par Herbert Wilcox. Par la suite, elle écrit une chronique de mode dans le Daily Telegraph, puis apparait en 1961 dans un hommage photographié par Terence Donovan et publié dans le Daily Express. Surnommée parfois « La Goalen », elle reste avec Fiona Campbell-Walter et Anne Gunningn, l'un des trois grands modèles britanniques de cette époquea, et l'un des mannequins vedettes telles Lisa Fonssagrives, Suzy Parker ou Dorian Leigha. Dans les années 1950, les médias la considère comme « la femme la plus photographiée d'Angleterre ».