Gottlob Berger (né le 16 juillet 1896 à Gerstetten, Oberamt Heidenheim/Württemberg ; mort le 25 janvier 1975 à Stuttgart) était un instituteur devenu sous le Troisième Reich général de la Waffen SS lors de la Seconde Guerre mondiale.
C'est sous l'impulsion de Gottlob Berger, lieutenant au cours de la Première Guerre mondiale, nazi fanatique et homme de confiance d'Himmler, responsable du SS-Hauptamt sous l'autorité directe du Reichsführer SS, que la VT se transforme en Waffen-SS et débute sa réelle expansion. Dans un premier temps, Berger ouvre des bureaux de recrutement dans tout le Reich, ce qui suscite des conflits avec les responsables locaux de l'Allgemeine-SS, qui veulent garder leurs hommes sous leur seule autorité.
En 1938, il recute 32 000 nouvelles recrues en huit mois, en 1940, près de 50 000. Malgré l'importance de son rôle de recruteur, Berger ne sera jamais apprécié par les généraux de la Waffen-SS. Le SS-Gruppenführer Gottlob Berger, ami intime d'Himmler, écrivit ce qui suit à Dirlewanger le 22 janvier 1942 : « Les Juifs sont des êtres humains de seconde catégorie ou de troisième ordre. La question de savoir s'il est juste ou injuste de les liquider ne fait absolument pas débat. Ils doivent, d'une manière ou d'une autre, disparaître de la surface de la terre. »
Dès le mois de janvier 1943, le SS-Gruppenführer Gottlob Berger proposa au Reichsführer-SS Heinrich Himmler de constituer une division SS composée de membres de la "Jeunesse Hitlérienne". Celui-ci approuva de manière enthousiaste et dès le 10 février 1943 fut émis le décret officiel pour l'utilisation des jeunes de la classe 1926 pour constituer la division SS Hitlerjugend. SS-Obergruppenführer, chef du SS-Hauptamt, il fut jugé lors du procès des ministères, qui suivit le procès de Nuremberg. Il fut condamné à 25 ans de prison, réduits à 10 ans en 1951 ; il fut libéré la même année.