Michel Lucien Serrault est un acteur français né le 24 janvier 1928 à Brunoy (Essonne) et mort le 29 juillet 2007 à Équemauville (Calvados).
Marié le 27 janvier 1958 avec Juanita Saint-Peyron, qu'il avait rencontrée au conservatoire Maubel à Paris alors qu'il prenait des cours de comédie, avec pour témoins Jean Poiret et Françoise Dorin, Michel Serrault a eu deux filles : Caroline, morte dans un accident de voiture en 1977 à l'âge de 19 ans, et Nathalie. Juanita, dite Nita, morte le 15 novembre 2008, aura été jusqu'à la fin l'amour de sa vie.
Refusé au Conservatoire au terme de deux années d'études au centre du spectacle de la rue Blanche, Michel Serrault signe son premier contrat en 1946, pour une tournée en Allemagne. Il y joue notamment Les fourberies de Scapin. En 1948, il fait son service militaire à Dijon dans l'aviation. De retour à Paris, il apparaît dans Dugudu, le second spectacle de Robert Dhery après Les Branquignols. C'est en 1952 qu'il rencontre Jean Poiret aux matinées classiques du théâtre Sarah-Bernhardt. Ils interprètent ensemble le sketch Jerry Scott, vedette internationale.
Michel Serrault débute au cinéma en 1954 dans Ah ! les belles bacchantes de Jean Loubignac, et dans Les Diaboliques (1955) de Henri-Georges ClouzotAssassins et voleurs (1957). Dans les années 60, Michel Serrault semble accorder plus d'intérêt à sa carrière théâtrale qu'au cinéma. C'est ainsi qu'il joue Monsieur Dodd (1966), d'Arthur Watkin, Opération Lagrelèche (1967) (qu'il a écrit et mis en scène avec Jean Poiret), Gugusse (1968) de Marcel Achard, Le Vison voyageur (1969) de Jean-Loup Dabadie, et Le Tombeur (1972) de Neil Simon.
Au cinéma, peu prisé par les grands metteurs en scène, il enchaine les comédies de série B comme Les Combinards (1964), Bon Week end (1965), ou encore Le Fou du labo 4 (1967). En 1972, il trouve enfin un rôle à sa mesure dans Le Viager de Pierre Tchernia, avec qui il commence une longue collaboration. La même année, sous la direction d'd'Étienne Périe, il interprète, dans Un meurtre est un meurtre, un commissaire de police antipathique et peu scrupuleux prêt à tout mettre en oeuvre pour démasquer un assassin.
Le 1er février 1973, au Théâtre du Palais Royal, c'est la création de La cage aux folles, la pièce de Jean Poiret qui connaît une carrière triomphale et fait de Michel Serrault une vedette. Il jouera le rôle d'Albin pendant plus de cinq ans, sans pour autant interrompre une carrière cinématographique où son nouveau statut lui permet d'être plus exigeant que par le passé. Étrangleur de femmes dans L'Ibis rouge (Jean-Pierre Mocky, 1975), banquier véreux dans L'Argent des autres (1978), Michel Serrault semble de plus en plus souvent tourner le dos aux rôles comiques si nombreux au début de sa carrière. C'est néanmoins son personnage d'Albin qui lui vaut, en 1979, le César de l'interprétation masculine dans La Cage aux folles, l'adaptation à l'écran par Edouard Molinaro de la pièce de Jean Poiret.
Désormais, le comédien va alterner drames et comédies, avec une prédilection pour les personnages décalés, exceptionnels. Incarner des personnages d'exception, c'est tout le paradoxe d'un comédien que son physique avait longtemps cantonné dans des rôles de français moyen, timide et modeste. Tout le contraire de l'Oeil, le privé de Mortelle randonnée (1982), de l'inspecteur Stanitand dans On ne meurt que deux fois (1985) ou du personnage de notable accusé, dans Garde à vue, d'avoir violé et tué une petite fille, et qui, en 1981, vaut à Michel Serrault son second César d'interprétation. Il en obtient un troisième en 1995 pour son interprétation dans Nelly et Monsieur Arnaud (1995), dernier film de Claude Sautet, aux cotés d'Emmanuelle Béart. La même année, son retour à la comédie Le Bonheur est dans le pré est salué par un succès. La nouvelle génération fait appel à lui. Mathieu Kassovitz le transforme en tueur impitoyable pour les besoins Assassin(s), tandis qu'il est un agriculteur bougon au grand coeur (Une hirondelle a fait le printemps) face à Mathilde Seigner.
Filmographie
1954 :
- Ah ! les belles bacchantes, de Jean Loubignac – Le musicien à la trompette
- Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot – Monsieur Raymond, un instituteur du collège
1955 :
- Cette sacrée gamine ou Mademoiselle Pigalle, de Michel Boisrond – Le second inspecteur
1956 :
- La vie est belle, de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault – Le démarcheur
- La Terreur des dames ou Ce cochon de Morin, de Jean Boyer – Un gendarme
- Assassins et Voleurs, de Sacha Guitry – Albert Lecagneux, cambrioleur
- Adorables démons, de Maurice Cloche – Jacques Willis senior, détective privé
1957 :
- Le Naïf aux quarante enfants, de Philippe Agostini – Jean-François Robignac, professeur de lettres
- Ça aussi c’est Paris, de Maurice Cloche – Un reporter (film resté inédit)
- Clara et les Méchants ou Bourreaux d’enfants, de Raoul André – La Parole, un ravisseur
1958 :
- Nina, de Jean Boyer – Le mari de Nina
- Oh ! Qué mambo, de John Berry – L’inspecteur Sapin
- Porte océane, court-métrage d’Ado Kyrou
- Musée Grévin, court-métrage de Jacques Demy – L’homme qui pénètre dans le musée
1959 :
- Messieurs les ronds-de-cuir, d’Henri Diamant-Berger – Le conservateur du musée
- Vous n'avez rien à déclarer ?, de Clément Duhour – Le docteur Couzan
1960 :
- La Française et l'Amour (sketch : Le Divorce) de Christian-Jaque – L’avocat de Danielle
- Candide ou l’optimisme du xxe siècle, de Norbert Carbonnaux – Le second policier
- Ma femme est une panthère, de Raymond Bailly – Le boucher
1961 :
- La Belle Américaine, de Robert Dhéry – Chauveau, le clochard
- La Gamberge, de Norbert Carbonnaux – Pétrarque
1962 :
- Le Repos du guerrier, de Roger Vadim – Varange
- Nous irons à Deauville, de Francis Rigaud – Lucien Moreau
- Les Quatre Vérités (sketch : Le Corbeau et le Renard, d’Hervé Bromberger) – Le corbeau
- Un clair de lune à Maubeuge, de Jean Chérasse – Monsieur Charpentier, le conférencier
- Clémentine chérie, de Pierre Chevallier – L’huissier
- Comment réussir en amour, de Michel Boisrond – Le commissaire
- Les Vierges, de Jean-Pierre Mocky – Il fait uniquement une figuration dans ce film
1963 :
- Carambolages, de Marcel Bluwal – Baudu, le policier qui mène l’enquête
- Comment trouvez-vous ma sœur, de Michel Boisrond – Varangeot
- Bébert et l'Omnibus, d’Yves Robert – Monsieur Barthoin
- Des pissenlits par la racine, de Georges Lautner – Jérôme
- Les Durs à cuire, de Jack Pinoteau – Rossignol, détective privé
- L’Inconnue dans la cité, court métrage de Claude Guillemot
1964 :
- Moi et les hommes de quarante ans, de Jacques Poitrenaud – Monsieur Bénéchol
- Les Combinards, de Jean-Claude Roy – Le faux député / Le sénateur Bogus
- Cent briques et des tuiles, de Pierre Grimblat – Méloune
- Le Petit monstre, de Jean-Paul Sassy – Le valet (film resté inédit)
- La Chasse à l'homme, d’Édouard Molinaro - Gaston Lartois
- Jaloux comme un tigre, de Darry Cowl – Monsieur Lurot
1965 :
- La Tête du client, de Jacques Poitrenaud – Gaston Bérrien, alias « Monsieur Max »
- Le Lit à deux places (sketch : Un monsieur de passage) de François Dupont-Midy – Albert
- Le Caïd de Champignol, de Jean Bastia – Hector
- Quand passent les faisans, d’Édouard Molinaro – Monsieur Ribeiro, entrepreneur
- Bon Week-end / Les Enquiquineurs de Roland Quignon – Martin
- Les Baratineurs, de Francis Rigaud – Henri
- La Bonne Occase, de Michel Drach – Monsieur Hutin (Il est également codialoguiste du film)
1966 :
- Le Roi de cœur, de Philippe de Broca – Marcel, le coiffeur
- Du mou dans la gâchette, de Louis Grospierre – L’armurier
1967 :
- Les Compagnons de la marguerite, de Jean-Pierre Mocky - L'inspecteur Papin
- Le Grand bidule, de Raoul André – Pounet
- Le Fou du labo 4, de Jacques Besnard – Monsieur Granger
- À tout casser, de John Berry – Aldo Morelli
- Ces messieurs de la famille, de Raoul André – Gabriel Pelletier
1969 :
- Un merveilleux parfum d’oseille, de Renaldo Bassi – Le commissaire Le Gac
- Appelez-moi Mathilde, de Pierre Mondy – François, le chef des ravisseurs
- Qu'est-ce qui fait courir les crocodiles ?, de Jacques Poitrenaud – Achille
- Ces messieurs de la gâchette, de Raoul André – Gabriel Pelletier
1970 :
- La Liberté en croupe, d’Édouard Molinaro – Paul Cérès
- Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, de Michel Audiard – Alfred Mullanet
1971 :
- Le Viager, de Pierre Tchernia – Louis Martinet, le retraité centenaire
1972 :
- Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, de Jean Yanne – Marcel Jolin
- Un meurtre est un meurtre, d’Étienne Périer – Le commissaire Plouvier
- La Belle affaire, de Jacques Besnard – Paul
- Moi y’en a vouloir des sous, de Jean Yanne – Léon
1973 :
- Le Grand Bazar, de Claude Zidi – Félix Boucan
- Les Gaspards, de Pierre Tchernia – Jean-Paul Rondin
- Les Chinois à Paris, de Jean Yanne – Frégoire Montclair
- La Gueule de l’emploi, de Jacques Rouland – L’homme aux différents déguisements / le commissaire
- La Main à couper, d’Étienne Périer – Édouard Henricot
1974 :
- Un linceul n’a pas de poches, de Jean-Pierre Mocky – Justin Blesch
- C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule, de Jacques Besnard – Max
1975 :
- L’Ibis rouge, de Jean-Pierre Mocky – Jérémie
- Opération Lady Marlène, de Robert Lamoureux – Paulo
- La Situation est grave... mais pas désespérée, de Jacques Besnard – Jean-Pierre Mazard
1976 :
- Le Roi des bricoleurs, de Jean-Pierre Mocky – Monsieur Bordin
1977 :
- Préparez vos mouchoirs, de Bertrand Blier – Le voisin
1978 :
- L’Argent des autres, de Christian de Chalonge – Monsieur Miremont
- La Cage aux folles, d’Édouard Molinaro – Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »
- L’Esprit de famille, de Jean-Pierre Blanc, Le docteur Charles Moreau
- L’Associé, de René Gainville – Julien Pardot
1979 :
- La Gueule de l’autre, de Pierre Tchernia – Martial Perrin et Gilbert Brossard
- Buffet froid, de Bertrand Blier – le quidam (non crédité)
- Le Coucou (Il lupo e l’agnello) de Francesco Massaro – Léon, le coiffeur pour dames
1980 :
- Pile ou face, de Robert Enrico – Édouard Morlaix
- La Cage aux folles 2 d'Édouard Molinaro– Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »
1981 :
- Garde à vue, de Claude Miller – Maître Jérôme Martineau
- Malevil, de Christian de Chalonge – Le comte Charles-Emile Emmanuel
- Les Quarantièmes rugissants, de Christian de Chalonge – Sébastien Barral
- Nestor Burma, détective de choc, de Jean-Luc Miesch – Le détective Nestor Burma
1982 :
- Les Fantômes du chapelier, de Claude Chabrol – Monsieur Léon Labbé, chapelier
- Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, de Jean Yanne – L’empereur Jules César
- Mortelle Randonnée, de Claude Miller – Le détective Beauvoir, dit « L’œil »
1983 :
- Le Bon Plaisir, de Francis Girod – Le ministre de l’Intérieur
- À mort l’arbitre, de Jean-Pierre Mocky – Rico
1984 :
- Le Bon Roi Dagobert, de Dino Risi – Otarius
- Liberté, Égalité, Choucroute, de Jean Yanne – Le roi Louis XVI
- Les Rois du gag, de Claude Zidi – Gaëtan, l’acteur, et Robert Wellson, le réalisateur
1985 :
- On ne meurt que deux fois, de Jacques Deray – L’inspecteur Robert Staniland
- La Cage aux folles 3 : Elles se marient, de Georges Lautner – Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »
- Mon beau-frère a tué ma sœur, de Jacques Rouffio – Octave Clapoteau
1986 :
- Le Miraculé, de Jean-Pierre Mocky – Ronald Fox Terrier, l’agent d’assurances
1987 :
- Ennemis intimes, de Denis Amar – Monsieur Baudin
- En toute innocence, d’Alain Jessua – Paul Duchêne
1988 :
- Bonjour l’angoisse, de Pierre Tchernia – Monsieur Michaud, cadre timide
- Ne réveillez pas un flic qui dort, de José Pinheiro – Le commissaire Roger Scatti
1989 :
- Comédie d’amour, de Jean-Pierre Rawson – Paul Léautaud
- Joyeux Noël, bonne année (titre original : Buon natale, buonanno Luigi) de Luigi Comencini – Gino
1990 :
- Docteur Petiot, de Christian de Chalonge – Le docteur Petiot, médecin parisien (Il est également coproducteur du film)
1991 :
- La Vieille qui marchait dans la mer, de Laurent Heynemann – Monsieur Pompillus, diplomate fané
- Ville à vendre, de Jean-Pierre Mocky – Monsieur Rousselot, le maire
1992 :
- Room service, de Georges Lautner – Monsieur Luc
1993 :
- Vieille canaille, de Gérard Jourd’hui – Darius Caunes, artisan graveur
1994 :
- Bonsoir, de Jean-Pierre Mocky – Alex Ponttin
1995 :
- Nelly et Monsieur Arnaud, de Claude Sautet – Monsieur Pierre Arnaud
- Le bonheur est dans le pré, d’Étienne Chatiliez – Francis Bergeade
1996 :
- Beaumarchais, l’insolent, d’Édouard Molinaro – Le roi Louis XV
1997 :
- Assassin(s), de Mathieu Kassovitz – Monsieur Wagner, tueur à gages
- Artemisia, de Agnès Merlet – Le peintre Orazio Gentileschi
- Rien ne va plus, de Claude Chabrol – Victor, le petit escroc
- Le Comédien, de Christian de Chalonge – Le comédien
- Assassin(s), no comment, documentaire de Amar Arhab – Il y joue son propre rôle
1998 :
- Article premier, court métrage de Mathieu Kassovitz
1999 :
- Les Enfants du marais, de Jean Becker – Pépé la rainette
2000 :
- Le Libertin, de Gabriel Aghion – Le cardinalettere
- Les Acteurs, de Bertrand Blier – Lui-même
- Le Monde de Marty, de Denis Bardiau – Antoine Berrand, paralysé et muet
- Belphégor, le fantôme du Louvre, de Jean-Paul Salomé – Verlac
2001 :
- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain - un client du café (figuration)
- Une hirondelle a fait le printemps de Christian Carion – Adrien, le paysan
- La Folie des hommes / Vajont (La diga del disonore) de Renzo Martinelli – Carlo Semenza, architecte
2002 :
- Le Papillon, de Philippe Muyl – Julien, le collectionneur de papillons
- 24 heures de la vie d’une femme, de Laurent Bouhnik – Louis
2003 :
- Le Furet, de Jean-Pierre Mocky – Anzio
- Ne quittez pas !, d’Arthur Joffé – la voix de Lucien Mandel, seulement
2004 :
- Les Nouveaux Refus court-métrage de Laurent Baffie, disponible en bonus du DVD de son film Les Clefs de bagnole – Un comédien qui ne veut pas tourner avec Laurent
- Albert est méchant, de Hervé Palud – Albert Moulineau, l’excentrique
- Épreuves d’artistes, documentaire de Samuel Faure et Gilles Jacob – Lui même
2005 :
- Grabuge !, de Jean-Pierre Mocky – Le commissaire Lancret
- Les Enfants du pays, de Pierre Javaux – Gustave, le vieil autochtone
- Joyeux Noël, de Christian Carion – Le châtelain
2007 :
- Le Bénévole, de Jean-Pierre Mocky - Max Birgos
- Pars vite et reviens tard, de Régis Wargnier – Hervé Decambrais / Hervé Ducouëdic
- Antonio Vivaldi, un prince à Venise, de Jean-Louis Guillermou – Le patriarche de Venis
Théâtre
- 1951 : Du-Gu-Du, spectacle des Branquignols, texte d'André Frédérique, musique de Gérard Calvi, Théâtre La Bruyère
- 1955 : L'Ami de la famille de Jean Sommet, mise en scène Bernard Blier, Comédie Caumartin
- 1958 : Monsieur Masure de Claude Magnier, mise en scène Claude Barma, Théâtre des Célestins
- 1959 : Le Train pour Venise de Louis Verneuil & Georges Berr, mise en scène Jacques Charon, Théâtre Michel
- 1961 : On purge bébé de Georges Feydeau, mise en scène de Marcel Bluwal, avec Jean Poiret et Jacqueline Maillan
- 1961 : Un certain monsieur Blot de Robert Rocca, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
- 1963 : Sacré Léonard de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène André Puglia, Théâtre Fontaine
- 1964 : Quand épousez-vous ma femme ? de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Vaudeville
- 1965 : Monsieur Dodd d'Arthur Watkyn, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Variétés
- 1966 : Opération Lagrelèche de Jean Poiret et Michel Serrault, Théâtre Fontaine
- 1967 : Pour avoir Adrienne de Louis Verneuil
- 1968 : Gugusse de Marcel Achard, mise en scène Michel Roux, Théâtre de la Michodière
- 1969 : Les Grosses Têtes de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène Jean Poiret et René Dupuy, Théâtre de l'Athénée
- 1969 : Le Vison voyageur de Ray Cooney & John Chapman, mise en scène Jacques Sereys, Théâtre du Gymnase
- 1970 : Les Bonshommes de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Charon, Théâtre du Palais-Royal
- 1972 : Le Tombeur de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo, Théâtre de la Madeleine
- 1973 : La Cage aux folles de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
- 1986 : L'Avare de Molière, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne, Théâtre Mogador
- 1992 : Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Porte-Saint-Martin