Archibald Alexander Leach, plus connu sous son pseudonyme de Cary Grant, né le 18 janvier 1904 à Bristol (Angleterre) et mort le 29 novembre 1986 à Davenport (Iowa), est un acteur américain d'origine britannique. Il a été naturalisé citoyen des États-Unis le 26 juin 1942.
Après une adolescence troublée, ce bricoleur habile, de grande taille (il mesurait 1,87 m) avait la particularité d'avoir un menton dit « en fesse d'ange », devient chanteur dans les comédies musicales de Broadway à New York. Son accent britannique mi-aristocratique mi-ouvrier de représentant de commerce fit de lui un spécialiste du genre dit « foldingue », genre comédie de boulevard marathon (screwball comedy). Charmant mais peu stable, il a été marié cinq fois. Il tournera dans plusieurs films d'Alfred Hitchcock qui, bien connu pour ne pas aimer les acteurs, dira de lui « qu'il était le seul acteur qu'il ait jamais aimé de toute sa vie ».
Ian Fleming s'est inspiré de sa séduction, et de son look soigné pour créer le personnage de James Bond. En 1961, il fut le premier acteur à avoir été approché par Ian Fleming pour le rôle de James Bond, mais il refusa le rôle parce qu'il avait 58 ans à l'époque, et se sentait trop vieux pour incarner le célèbre agent secret. À la fin de sa vie, il fera des tournées aux États-Unis appelées A Conversation with Cary Grant au cours desquelles étaient projetés des extraits de ses films suivis de débats. L'American Film Institute l'a classé deuxième acteur de légende du cinéma américain.
Archibald Alexander Leach né le 18 janvier 1904 à Bristol, en Angleterre. Il fut élève dans l'école primaire de Bishop Road. Enfant unique, il vécut une enfance malheureuse et agitée. Sa mère Elsie fut placée par son père dans un hôpital psychiatrique lorsque Archie avait dix ans. Elle ne surmonta jamais la dépression qui survint après la mort d'un précédent enfant. Son père, qui eut ensuite un fils d'une autre femme, lui raconta que sa mère était partie pour de longues vacances. Ce n'est pas avant d'avoir plus de 30 ans qu'il découvrit qu'elle vivait encore, placée dans un institut spécialisé.
Il fut renvoyé de la Fairfield Grammar School de Bristol en 1918. Il rejoignit ensuite la « Bob Pender stage troupe » et voyagea avec le groupe vers les États-Unis en 1920, lors d'une tournée de deux ans. À la fin de la tournée, il décida de rester sur place pour poursuivre sa carrière scénique. Encore sous son nom de naissance, il joue sur la scène de The Muny à St. Louis (Missouri), dans les spectacles suivants : Irene (1931); Music in May (1931); Nina Rosa (1931); Rio Rita (1931); Street Singer (1931); The Three Musketeers (1931); et Wonderful Night (1931).
Ayant connu le succès dans des comédies légères de Broadway, il part pour Hollywood en 1931, où il prend le nom de Cary Lockwood. Il choisit ce nom d'après son personnage dans la pièce Nikki. Il signe avec Paramount Pictures, mais les patrons du studio étaient plus impressionnés par l'acteur que par son pseudonyme. Le prénom convenait mais le nom de Lockwood prêtait à confusion avec un autre acteur. C'est en parcourant une liste de noms d'emprunt que naquit Cary Grant, choisi pour ses initiales C et G qui avaient déjà porté chance à Clark Gable et Gary Cooper, deux des plus grandes stars de l'époque. Après des participations et un premier rôle face à Marlène Dietrich dans Blonde Venus, sa célébrité vint grâce à Mae West qui le choisit pour lui donner la réplique dans deux films à grand succès Lady Lou et Je ne suis pas un ange (tous les deux de 1933). Je ne suis pas un ange fut un succès très rentable, tout comme Lady Lou, nommé pour l'Oscar du meilleur film, qui sauva Paramount de la banqueroute.
En 1936, l'acteur commence à se montrer très exigeant, et ne supporte plus que la Paramount ne voie en lui qu'un sosie de Gary Cooper et décide à la fin de son contrat de devenir indépendant. Il signera deux contrats notamment avec la RKO et la Columbia Pictures qui lui permettent de devenir un acteur indépendant, et c'est en devenant un acteur indépendant qu'il deviendra l'égal de Gary Cooper et l'acteur de légende qu'on connaît. Cary Grant joua dans les plus célèbres screwball comédies, dont L'Impossible monsieur Bébé avec Katharine Hepburn, La dame du vendredi avec Rosalind Russell, Arsenic et vieilles dentelles avec Priscilla Lane, et Chérie, je me sens rajeunir avec Ginger Rogers et Marilyn Monroe. Son rôle dans Cette sacrée vérité avec Irene Dunne représente l'incarnation type du personnage de Grant à l'écran.
Ces rôles solidifièrent sa force d'attraction, et Indiscrétions, avec Hepburn et James Stewart, démontra son stéréotype à l'écran : l'homme charmeur mais peu fiable, précédemment marié à une femme intelligente et de caractère qui, après avoir divorcé de lui, réalise que - malgré ses défauts - il est irrésistible. Grant fut une valeur sûre du box-office pendant plusieurs décennies. Acteur polyvalent, il pouvait jouer des rôles physiques comme dans Gunga Din avec le savoir-faire acquis sur la scène. Howard Hawks dit de lui qu'il était « de si loin le meilleur qu'aucun ne pouvait se comparer à lui. »
Il tournera dans plusieurs films d'Alfred Hitchcock qui, bien connu pour ne pas aimer les acteurs, dira de lui « qu'il était le seul acteur qu'il ait jamais aimé de toute sa vie ». Grant apparaît ainsi dans de grands classiques du maître du suspense : Soupçons, Les Enchaînés, La Main au collet et La Mort aux trousses. Hitchcock saura sortir Cary Grant de la comédie pour le tirer vers des rôles plus noirs et ambigus, montant ainsi une palette plus étendue de son talent. Le biographe Patrick McGilligan a écrit qu'en 1965, Hitchcock proposa à Grant de jouer dans Le Rideau déchiré mais celui-ci avait décidé de se retirer après son dernier film, Rien ne sert de courir (1966); Paul Newman prit son rôle face à Julie Andrews.
Au milieu des années 1950, Grant créa sa propre maison de production, Grantley Productions, et produisit plusieurs films distribués par Universal, tels Opération jupons, Indiscret, Un soupçon de vison (avec Doris Day), et Grand méchant loup appelle. En 1963, il joue aux côtés d'Audrey Hepburn dans Charade. Grant était perçu comme un électron libre du fait qu'il était le premier acteur « indépendant », à contre-courant du vieux système des studios, qui décidaient des évolutions de leurs acteurs. Il put ainsi avoir le contrôle de chaque aspect de sa carrière. Il décidait quels films tourner et s'impliquait dans le choix du réalisateur et de ses partenaires et négociait même parfois un pourcentage sur les bénéfices, un privilège rare à l'époque mais désormais courant parmi les grandes stars. Il fut nommé deux fois aux Oscars dans les années 1940 mais, étant l'un des premiers acteurs indépendants des grands studios, il ne l'obtiendra pas durant ses années d'activité. Ce n'est qu'en 1970 que l'académie lui remit un Oscar d'honneur pour sa carrière. En 1981, il reçut les honneurs du Kennedy Center.
Éloigné des écrans, l'acteur resta néanmoins actif. À la fin des années 1960, il accepta un poste au comité de direction de Fabergé. Une fonction qu'il assumait pleinement en assistant aux assemblées et faisant de la promotion, conscient que sa présence lors du lancement d'un nouveau produit pouvait lui garantir le succès. À la fin de sa vie, il fera des tournées aux États-Unis appelées A Conversation with Cary Grant au cours desquelles étaient projetés des extraits de ses films suivis de débats. L'acteur se préparait pour une représentation à l'Adler Theater à Davenport dans l'Iowa l'après-midi du 29 novembre 1986 lorsqu'il fut victime d'un accident vasculaire cérébral. Il meurt dans la nuit au St. Luke's Hospital à l'âge de 82 ans. La vie privée de l'acteur fut agitée, comprenant notamment cinq mariages. Sa première femme, Virginia Cherrill, divorce de lui le 26 mars 1935 au motif de violences conjugales. Ils s'étaient mariés le 10 février 1934.
En 1942, Grant épouse la très riche et mondaine Barbara Hutton et devint une figure paternelle pour son fils, Lance Reventlow, qui trouvera la mort dans un accident d'avion. Le couple fut ironiquement surnommé « Cash and Cary », même si dans un accord prénuptial, l'acteur refusait tout arrangement financier en cas de divorce. Celui-ci survint en 1945, mais ils restèrent des amis toutes leurs vies. Grant a toujours réfuté l'accusation d'un mariage d'argent. Il a dit avec son humour typique : « Je peux m'être marié pour de très bonnes raisons, mais l'argent n'a jamais été l'une d'elles. »
Sa troisième femme est l'actrice Betsy Drake, qu'il épouse le 25 décembre 1949. Ils partagent l'affiche de deux films ensemble. S'avérant le mariage le plus durable, il s'achèvera le 14 août 1962. Drake lui fit découvrir le LSD, et au début des années 1960 il raconta comment un traitement de la drogue hallucinogène – légale à l'époque – dans une prestigieuse clinique californienne lui apporta la paix intérieure que le yoga, l'hypnose et le mysticisme n'avaient pu lui procurer.
Son quatrième mariage, à l'actrice Dyan Cannon de trente-trois ans sa cadette, eut lieu le 22 juillet 1965 à Las Vegas. Le mariage fut suivi de la naissance prématurée de son unique enfant, Jennifer Grant, le 26 février 1966 alors que l'acteur avait 62 ans. Il l'appelait souvent « ma meilleure production », et regretta de n'avoir pas eu d'enfant plus tôt. Le mariage avait du plomb dans l'aile dès le début et Cannon le quitta en décembre 1966, déclarant que Grant partait souvent dans des rages soudaines et la battait quand elle lui « désobéissait ». Le divorce, finalisé en 1968, fut amer et public, et la bataille pour la garde de leur fille dura dix ans. Le 11 avril 1981 Grant épouse sa compagne de longue date, Barbara Harris, qui avait trente-deux ans de moins que lui. Elle restera à ses côtés jusqu'à sa mort.
Grant devint citoyen américain en 1942 pour désamorcer le scandale résultant de sa non-incorporation à l'armée britannique. Un critique de films anglais écrivit que les acteurs britanniques restés à Hollywood ne devaient être photographiés qu'en noir et blanc de façon que le public ne puisse voir la traînée jaune sur leur colonne vertébrale. Il a pourtant servi comme volontaire dans la Royal Navy dès 1940, mais à 36 ans il avait atteint la limite d'âge d'incorporation. Cela lui fit déclarer qu'il voulait participer activement, même pour un poste de pompier. Mais une partie du gouvernement britannique pensait qu'il serait d'une plus grande utilité en restant à Hollywood.
Durant les années de guerre, il reversa l'intégralité de ses cachets aux œuvres de charité anglaises et le bruit courut même qu'il travaillait pour les services de renseignement de son pays, transmettant les suspicions de sympathie nazi parmi l'élite d'Hollywood. Mais ceci n'a jamais pu être prouvé, tant que les archives sur ce sujet restent classées à ce jour. En 1946, George VI l'honora de la médaille du Roi pour services rendus à la Grande-Bretagne durant les hostilités.
Filmographie
- 1932 : La Belle Nuit (en) (This Is the Night) de Frank Tuttle : Stephen
- 1932 : Sinners in the Sun (en) d'Alexander Hall : Ridgeway
- 1932 : Singapore Sue (en) de Casey Robinson : premier marin
- 1932 : Merrily We Go to Hell (en) de Dorothy Arzner : Charlie Baxter 'DeBrion
- 1932 : Le Démon du sous-marin (Devil and the Deep) de Marion Gering : Lieutenant Jaeckel
- 1932 : Blonde Vénus (Blonde Venus) de Josef von Sternberg : Nick Townsend
- 1932 : Hot Saturday (en) de William A. Seiter : Romer Sheffield
- 1932 : Madame Butterfly de Marion Gering : Lieutenant B.F. Pinkerton
- 1933 : Lady Lou (She Done Him Wrong) de Lowell Sherman : Capt. Cummings
- 1933 : Celle qu'on accuse (en) (The Woman Accused) de Paul Sloane : Jeffrey Baxter
- 1933 : L'Aigle et le Vautour (The Eagle and the Hawk) de Stuart Walker : Henry Crocker
- 1933 : Gambling Ship de Louis Gasnier et Max Marcin (en) : Ace Corbin
- 1933 : Je ne suis pas un ange (I'm No Angel) de Wesley Ruggles : Jack Clayton
- 1933 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) de Norman Z. McLeod : la Simili-tortue
- 1934 : Princesse par intérim (en) (Thirty Day Princess) de Marion Gering : Porter Madison III
- 1934 : Born to Be Bad de Lowell Sherman : Malcolm 'Mal' Trevor
- 1934 : Kiss and Make Up de Harlan Thompson : Dr Maurice Loman
- 1934 : Les femmes devraient écouter (en) (Ladies Should Listen) de Frank Tuttle : Julian De Lussac
- 1935 : Caprice de femmes (en) (Enter Madame) d'Elliott Nugent : Gerald Fitzgerald
- 1935 : Les Ailes dans l'ombre (Wings in the Dark) de James Flood : Ken Gordon
- 1935 : Intelligence Service (The Last Outpost) de Charles Barton et Louis Gasnier : Michael Andrews
- 1935 : Fête pirate sur l'île Catalina (Pirate Party on Catalina Isle) (court métrage, non crédité)
- 1935 : Sylvia Scarlett de George Cukor : Jimmy Monkley
- 1936 : Empreintes digitales (Big Brown Eyes) de Raoul Walsh : Danny Barr
- 1936 : Suzy de George Fitzmaurice : Capt. Andre Charville
- 1936 : Service de renseignements (en) (The Amazing Quest of Ernest Bliss) d'Alfred Zeisler : Ernest Bliss
- En France, sous le titre : La chasse aux millions
- 1936 : Cadeau de mariage (en) (Wedding Present) de Richard Wallace : Charlie
- 1937 : Le Cœur en fête (When You're in Love) de Robert Riskin : Jimmy Hudson
- 1937 : Le Couple invisible (Topper) de Norman Z. McLeod : George Kerby
- 1937 : L'Or et la femme (The Toast of New York) de Rowland V. Lee : Nicholas 'Nick' Boyd
- 1937 : Cette sacrée vérité (The Awful Truth) de Leo McCarey : Jerry Warriner
- 1938 : L'Impossible monsieur Bébé (Bringing Up Baby) de Howard Hawks : Dr David Huxley
- 1938 : Vacances (Holiday) de George Cukor : John Johnny Case
- 1939 : Gunga Din de George Stevens : Sgt. Archibald Cutter
- 1939 : Seuls les anges ont des ailes (Only Angels Have Wings) de Howard Hawks : Geoff Carter
- 1939 : L'Autre (In Name Only) de John Cromwell : Alec Walker
- 1939 : Fantômes en croisière (Topper Takes a Trip) de Norman Z. McLeod
- 1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday) de Howard Hawks : Walter Burns
- 1940 : Mon épouse favorite (My Favorite Wife) de Garson Kanin : Nick Arden
- 1940 : Howard le révolté (The Howards of Virginia) de Frank Lloyd : Matt Howard
- 1940 : Indiscrétions (The Philadelphia Story) de George Cukor : C. K. Dexter Haven
- 1941 : La Chanson du passé (Penny Serenade) de George Stevens : Roger Adams
- 1941 : Soupçons (Suspicion) d'Alfred Hitchcock : Johnnie Aysgarth
- 1942 : La Justice des hommes (The Talk of the Town) : Leopold Dilg - Joseph
- 1942 : Lune de miel mouvementée (Once Upon a Honeymoon) de Leo McCarey : Patrick 'Pat' O'Toole
- 1943 : Mr. Lucky (en)' de H.C. Potter : Joe Adams alias Joe Bascopolous
- 1943 : Destination Tokyo de Delmer Daves : Capt. Cassidy
- 1944 : Il était une fois (en) (Once Upon a Time) d'Alexander Hall : Jerry Flynn
- 1944 : Rien qu'un cœur solitaire (None But the Lonely Heart) de Clifford Odets : Ernie Mott
- 1944 : Arsenic et vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace) de Frank Capra : Mortimer Brewster
- 1946 : Sans réserve (Without Reservations) de Mervyn LeRoy
- 1946 : Nuit et Jour (Night and Day) de Michael Curtiz : Cole Porter
- 1946 : Les Enchaînés (Notorious) d'Alfred Hitchcock : T.R. Devlin
- 1947 : Deux sœurs vivaient en paix (The Bachelor and the Bobby-Soxer) de Irving Reis : Richard Nugent
- 1947 : Honni soit qui mal y pense (The Bishop's Wife) de Henry Koster : Dudley
- 1948 : Un million clé en main (Mr. Blandings Builds His Dream House) de Henry C. Potter : Jim Blandings
- 1948 : La Course aux maris (Every Girl Should Be Married) de Don Hartman : Dr Madison W. Brown
- 1949 : Allez coucher ailleurs (I Was a Male War Bride) d'Howard Hawks : Capt. Henri Rochard
- 1950 : Cas de conscience (Crisis) de Richard Brooks : Dr Eugene Norland Ferguson
- 1951 : On murmure dans la ville (People Will Talk) de Joseph L. Mankiewicz : Dr Noah Praetorius
- 1952 : Cette sacrée famille (Room for One More) de Norman Taurog : George 'Poppy' Rose
- 1952 : Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business) d'Howard Hawks : Dr Barnaby Fulton
- 1953 : La Femme rêvée (Dream Wife) de Sidney Sheldon : Clemson Reade
- 1955 : La Main au collet (To Catch a Thief) d'Alfred Hitchcock : John Robie (Georges Robert en français)
- 1957 : Elle et lui (An Affair to Remember) de Leo McCarey : Nickie Ferrante
- 1957 : Orgueil et Passion (The Pride and the Passion) de Stanley Kramer : Anthony
- 1957 : Embrasse-la pour moi (Kiss Them for Me) de Stanley Donen : Cmdr. Andy Crewson
- 1958 : Indiscret (Indiscreet) de Stanley Donen : Philip Adams
- 1958 : La Péniche du bonheur (Houseboat) de Melville Shavelson : Tom Winters
- 1959 : La Mort aux trousses (North by Northwest) d'Alfred Hitchcock : Roger O. Thornhill
- 1959 : Opération jupons (Operation Petticoat) de Blake Edwards : Lt. Cmdr. Matt T. Sherman
- 1960 : Ailleurs l'herbe est plus verte (The Grass Is Greener) de Stanley Donen : Victor Rhyall, Earl
- 1962 : Un soupçon de vison (That Touch of Mink) de Delbert Mann : Philip Shayne
- 1963 : Charade de Stanley Donen : Peter Joshua
- 1964 : Grand méchant loup appelle (Father Goose) de Ralph Nelson : Walter Christopher Eckland
- 1966 : Rien ne sert de courir (Walk Don't Run) de Charles Walters : Sir William Rutland