Reza Cyrus Pahlavi est né le 31 octobre 1960 à Téhéran. Fils aîné du dernier chah d'Iran, Mohammad Reza Pahlavi et de Farah Diba, il est, selon la Constitution iranienne de 1906, l'héritier du trône perse, dit « Trône du paon » et, pour ses partisans, empereur de jure « Reza II ».
Après une éducation aux États-Unis pour obtenir un diplôme à l'Air Force Academy, il rejoint en 1979 ses parents en exil au Maroc avant de partir avec eux pour les Bahamas et le Mexique. Il achèvera des études de sciences politiques à l'Université de Southern California aux États-Unis. Conformément à la Constitution de l'ex-État impérial d'Iran, le jeune prince prête serment le 31 octobre 1980 au jour de son 20e anniversaire.
En décembre 2011, il lance un appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il défère Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique, devant la justice internationale, afin d'être jugé pour crimes contre l'humanité. Le prince Reza est marié à Yasmine Etemad Amini et de leur union sont nées trois filles :
- S.A.I. la princesse Noor Pahlavi (3 avril 1992)
- S.A.I. la princesse Iman Pahlavi (12 septembre 1993)
- S.A.I. la princesse Farah Pahlavi (17 janvier 2004)
Les femmes n’étant pas successibles au trône d’Iran, le frère du prince Reza Pahlavi, le prince Ali-Reza, était l’héritier présomptif jusqu’à son décès, le 4 janvier 2011 aux États-Unis. Le nouvel héritier présomptif pourrait être le cousin du prince Reza, le prince Patrick Ali (né en 1947), fils du prince Ali-Reza (1922-1954) et neveu du dernier chah, mais il existe une controverse au sujet de la succession. La famille vit aujourd'hui en exil comme de nombreux Iraniens, actuellement dans le Maryland aux États-Unis.
Proche des milieux néoconservateurs américains Reza Pahlavi propose l'alternative d'une monarchie constitutionnelle au gouvernement de la République islamique d'Iran et tente régulièrement de rassembler les Iraniens en exil autour d'un projet de séparation de la religion et de l'État et de tenue d'élections libres. Il appelle régulièrement, par l'intermédiaire des médias, à des actes non violents de désobéissance civile, notamment au lendemain de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République le 13 juin 2009.