Quelques heures après le début de l’insurrection, une trêve est conclue le 19 août en fin de journée, par l’intermédiaire du Consul général de Suède, entre les forces allemandes et les membres de la Résistance. Le lendemain, des groupes de FFI, accompagnés de soldats allemands, doivent annoncer la trêve aux combattants.
Michel Guillois, un sous-brigadier du commissariat du XIVe, est chargé de cette mission dans le quartier de l’Opéra, avec trois de ses collègues. Installé à l’arrière du véhicule, cet homme de 45 ans, père de cinq enfants, est mortellement atteint par deux balles. Pas encore averti de la trêve, une sentinelle, qui se tenait sur le balcon de la Kommandantur, située dans un immeuble en face de l’Opéra, a ouvert le feu.
Ici est tombé pour la Libération de Paris
Gilles Primout se définit comme un "fouineur". Depuis 1994 et le 50e anniversaire de la Libération de Paris, il reconstitue l'histoire des héros anonymes de l'insurrection de la capitale frança...
http://graphics.france24.com/ici-tombe-plaques-liberation-paris-1944/
Michel Guillois, sous-brigadier 35, avenue de l’Opéra