Lorsque le 3 août 1944, il foule pour la première fois depuis quatre ans le sol de France, l’adjudant Henri Caron (et non Carron comme indiqué sur la plaque) se signe et embrasse le sable normand. Ce chef de char, engagé dans les FFI et membre de la 2e division blindée du Général Leclerc, fait partie des premiers à entrer dans Paris quelques semaines plus tard, le 24 août. Les Parisiens se précipitent pour embrasser leurs libérateurs sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Mais la joie est de très courte durée.
À bord du Romilly, Henri Caron est envoyé le lendemain vers la place de la République pour déloger des soldats allemands. Le militaire, âgé de 29 ans, sort de son char pour se rendre compte de la situation. Il est alors fauché aux jambes par une rafale tirée de la fenêtre d’un appartement. Grièvement blessé, il décède quatre jours plus tard à l’hôpital Saint-Louis.
Ici est tombé pour la Libération de Paris
Gilles Primout se définit comme un "fouineur". Depuis 1994 et le 50e anniversaire de la Libération de Paris, il reconstitue l'histoire des héros anonymes de l'insurrection de la capitale frança...
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Henri Caron, chef de char 168, rue du Temple