Les blessures subies par James Brady lors de l'attentat contre Reagan en 1981 ont été considérées comme étant les causes de sa mort.
Les blessures subies par l'ancien porte-parole de la Maison Blanche James Brady lors de l'attentat contre le président Ronald Reagan en 1981 ont été considérées vendredi comme étant les causes de sa mort cette semaine, a rapporté vendredi le Washington Post.
James Brady est décédé lundi à l'âge de 73 ans, plus de 30 ans après l'attentat au cours duquel il avait été blessé à la tête, restant partiellement paralysé et avec des problèmes d'élocution. Trois autres personnes, dont le président Reagan, avaient également été blessées.
Un homicide malgré les années
Selon le Washington Post, les autorités américaines ont décidé de considérer son décès comme un homicide malgré les années qui se sont écoulées, estimant qu'il est dû à la blessure par balle reçue pendant la tentative d'assassinat ratée.
Le journal a précisé que cette décision avait été prise par un médecin légiste de Virginie (est) où James Brady s'est éteint cette semaine "après une série de problèmes liés à sa santé".
Le tireur déclaré non coupable
Le tireur, John Hinckley, avait été déclaré non coupable pour raisons psychiatriques mais avait été interné dans un centre psychiatrique de Washington. Aujourd'hui âgé de 59 ans, il a la possibilité de sortir régulièrement pour rendre visite à sa mère en Virginie.
Le Washington Post a indiqué qu'il n'était pas clair à ce stade s'il risquait de devoir répondre de nouvelles accusations à présent que James Brady est considéré comme ayant été victime d'un homicide, et pas de tentative d'homicide.