La commémoration du sacrifice d’aviateurs français et alliés pendant la Seconde Guerre mondiale a eu lieu dimanche.
La météo a été au rendez-vous des chemins de la mémoire, dimanche dernier. Les hymnes nationaux ont raisonné, que ce soit à Écurat, Nieul-les-Saintes ou Saint-Vaize. Des Anglais aux Français, en passant par les Américains, nul n'a été oublié. Les chemins de la mémoire commémorent, tous les ans, le sacrifice des aviateurs français et alliés pendant la guerre de 39-45.
Comme les autres années, des véhicules d'époque ont formé un convoi qui a parcouru la campagne saintongeaise. « Nous avons eu l'honneur, pour Écurat, où a eu lieu le crash d'un avion de la RAF (Royal Air Force) de recevoir l'Air Commodore John Mass qui était venu en France pour les cérémonies du Débarquement. Il a déposé une belle gerbe rouge. À cette occasion, il lui a été remis un “coffret reliquaire” contenant des fragments du Mosquito du 151ème escadron », informe Michel Souris, l'un des organisateurs de cette journée.
De l'émotion
Très touché par cette démarche, John Mass a promis que ces éléments de Mosquito seront donnés au Musée de Londres où « ils figureront en bonne place ». Une délégation de la Royal Air Force Association était aussi présente. Un second « coffret reliquaire » a été remis à un mécanicien travaillant sur un Mosquito moderne construit par des passionnés. Il s'agit de Thierry Huc, un ancien mécanicien de l'armée de l'air.
« Sur le deuxième lieu de mémoire, à Nieul-les-Saintes, malgré quelques gouttes, la participation de tous a encore bien montré le bien-fondé de ce cheminement. Une panne de sono a permis à l'assemblée d'entonner La Marseillaise a capella », raconte Michel Souris.
« Sur la dernière commune, à Saint-Vaize, nous nous sommes rendus à quelques mètres du point de chute d'un avion français dans lequel deux hommes sont morts carbonisés vifs », poursuit le Saintais. Un « cadeau » souvenir a été offert au maire, Michel Roux. Il s'agit d'une photo de militaires hospitalisés à Saintes, sur laquelle on reconnaît Pierre Dubois qui fut blessé dans ce crash. Les chemins de la mémoire portent bien leur nom.