Quantcast
Channel: Mémoires de Guerre
Viewing all articles
Browse latest Browse all 30791

Mennucci Patrick

$
0
0

Patrick Mennucci, né le 8 avril 1955 à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Mennucci Patrick

Petit-fils d’immigrés de Toscane (Italie), il grandit dans le quartier de La Cabucelle à Marseille. Ancien élève du lycée Thiers puis du lycée Saint-Exupéry dans les quartiers nords, il est diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, de l'école de commerce de Marseille, titulaire d'un DEUG de droit et d'un DESS de gestion de l'IAE d'Aix-en-Provence. Il s’engage à 14 ans au Parti socialiste en 1969. Militant à la MNEF, il accompagne Olivier Spithakis dans la prise de contrôle de la mutuelle étudiante par les socialistes, aidés des trotskistes alliés à Jean-Christophe Cambadélis et soutenus par André Bergeron. Tandis que Spithakis prend la direction générale de la structure, Patrick Mennucci prend la tête de la section marseillaise dans les années 1980. Sa femme est alors commissaire aux comptes de la mutuelle étudiante. Il poursuit sa carrière professionnelle comme directeur d'une agence Renault et d'un restaurant de pâtes.

Il est élu conseiller municipal de Marseille pour la première fois, aux côtés de Gaston Defferre, en 1983. En 2006, il devient directeur adjoint de campagne de la candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, poste qui le propulse dans les médias nationaux3. Son livre, Ma candidate, publié en novembre 2007 chez Albin Michel, raconte l'envers de cette campagne présidentielle. Il confirme son ancrage dans l'hyper-centre marseillais en se présentant aux législatives de 2007, avec le soutien du PRG et du MRC, dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône (1er, 2e et 7e arrondissements), où il est battu de 248 voix par l'UMP Jean Roatta. En 2008, il dirige la campagne de Vincent Peillon, « parachuté » dans le sud-est aux élections européennes.

Aux élections municipales de 2008, où il est directeur de campagne de Jean-Noël Guérini4, il est élu maire du 1er secteur de Marseille (1er et 7e arrondissements), jusque-là détenu par Jean Roatta, et continue de présider le groupe municipal d'opposition face à Jean-Claude Gaudin. En 2010, il dirige une nouvelle campagne victorieuse, qui voit la réélection de Michel Vauzelle à la tête du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Militant de la Gauche socialiste avec Julien Dray dans les années 1990, membre de la direction du Parti socialiste depuis 2003 et actuellement secrétaire national aux fédérations, il soutient par la suite Dominique Strauss-Kahn puis s'engage aux côtés de François Hollande dans le cadre de la primaire citoyenne. L'année suivante, il est investi par le PS dans la 4e circonscription (centre ville de Marseille) des Bouches-du-Rhône, pour les élections législatives de juin 2012 ; il remporte le scrutin au second tour, avec 70,51 % des suffrages, face à son adversaire FN Marie-Claude Aucouturier (29,49 %).

À Marseille, il défend la création d’une métropole, afin de relancer un développement économique durable, demande la création de bassin d'emploi et de transports efficaces et travaille au retour de l'autorité dans cette ville, avec une gestion urbaine de proximité. Il propose, en avril 2007, l'extension de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole vers l'ouest de l'étang de Berre, pour fusionner avec le SAN Ouest Provence et récupérer la taxe professionnelle générée par la zone industrialo-portuaire, située sur le territoire de la commune de Fos-sur-Mer[réf. nécessaire]. Il propose également de vendre le stade Vélodrome, afin de renflouer les caisses de la ville.

Candidat à la mairie de Marseille en vue des élections municipales de 2014, il publie un livre programme en septembre 2013, Nous les Marseillais (éditions Pygmalion) dans lequel il s'attaque au système « mafieux » qui, considère-t-il, a été mis en place par Jean-Noël Guérini, dont il a mené la campagne municipale en 2008. Sa proximité avec le siège du Parti socialiste et le cabinet de Jean-Marc Ayrault auquel appartiennent deux anciens membres de l'équipe de campagne de Ségolène Royal, Christophe Chantepy et Camille Putois, lui vaut d'être qualifié de « candidat de Paris » par son adversaire aux primaires socialistes, Samia Ghali.

Il arrive deuxième à l'issue du premier tour de la primaire du PS, le 13 octobre 2013, avec 20,7 % des voix, derrière la sénatrice Samia Ghali (25,3 %). Dans l'entre-deux tours, il obtient le soutien de Marie-Arlette Carlotti, d'Eugène Caselli et de Henri Jibrayel. Au second tour du 20 octobre 2013, Patrick Mennucci obtient 13 399 voix (soit 57,16 % des suffrages exprimés) et devient donc le candidat socialiste aux élections municipales de Marseille de 2014. Au premier tour des municipales, Patrick Mennucci, maire sortant du premier secteur de Marseille (1er et 7e arrondissements) arrive second avec 26,96 % derrière l'UMP Dominique Tian (38,59 %). Au second tour, Patrick Mennucci est devancé par Dominique Tian avec 44,89 % contre 40,49 % pour lui. Il n'est donc pas reconduit à sa mairie de secteur.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 30791

Trending Articles