Bernard Pons, né le 18 juillet 1926 à Béziers (Hérault), est un homme politique français. Membre successivement de l’Union des démocrates pour la République et du Rassemblement pour la République, il occupa plusieurs fois les fonctions de secrétaire d'État et ministre et les mandats de député dans le Lot, l’Essonne et à Paris, conseiller général du canton de Cajarc et conseiller de Paris.
Bernard Claude Pons est né le 18 juillet 1926 à Béziers dans l’Hérault. Il a quatre filles, Isabelle Secrétan, Frédérique Pons, Nathalie Rossi et Valérie Pons. Bernard Pons est docteur en médecine. Proche du Premier ministre Georges Pompidou, un temps conseiller municipal de Cajarc, Bernard Pons s’engage en politique en 1967 en devenant député du Lot et conseiller général du canton de Cajarc. Il est nommé en juin 1969 secrétaire d'État à l’Agriculture dans le gouvernement Jacques Chaban-Delmas, puis reconduit dans ces mêmes fonctions dans le gouvernement premier gouvernement Pierre Messmer de juillet 1972 à avril 1973. Réélu député du Lot, il défend le projet de loi Veil sur l’interruption volontaire de grossesse.
Fidèle de Jacques Chirac, il participe à la fondation de RPR et en devient secrétaire général entre 1979 et 1984. Député de l’Essonne en 1978, il se fait élire à Paris comme député en juin 1981 et conseiller de Paris en mars 1983. Lorsque Jacques Chirac devient Premier ministre, il confie à Bernard Pons le ministère des Départements et Territoires d’Outre-Mer. Il attache alors son nom à la loi pour encourager l’investissement dans les DOM-TOM en 1986, et est envoyé à Nouméa pour gérer la prise d’otages de la grotte d’Ouvéa. Jacques Chirac élu président de la République en mai 1995, Bernard Pons intègre le gouvernement Alain Juppé, comme ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Équipement et des Transports, puis de l’Équipement, du Logement, des Transports et du Tourisme.
Seul député de droite élu au premier tour en 1997, après l’échec de la majorité sortante, il se retire de la vie politique nationale en 2002 à la suite de la candidature dissidente dans sa circonscription (la 16e de Paris) de Françoise de Panafieu, députée sortante RPR de la moitié nord du 17e arrondissement de Paris (17e circonscription) et menacée de ne pas être réélue (le candidat Patrick Stefanini sera d'ailleurs battu en deux temps par la socialiste Annick Lepetit), et qui le devance au premier tour (40 % pour elle contre 20 % pour lui). Il demeure conseiller UMP de Paris jusqu'en 2008.
Il est le président-fondateur de l’Association des Amis de Jacques Chirac, association dissoute début 2005. Il fut élu député européen lors des élections européennes de 1984 mais abandonna son poste en avril 1985. Le suivant de liste, Alain Marleix, reprend son poste. Bernard Pons fut nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l’Agriculture le 22 juin 1969 dans le gouvernement Jacques Chaban-Delmas. Il fut confirmé dans ces fonctions dans le gouvernement Pierre Messmer le 6 juillet 1972 jusqu’au 28 mars 1973. Bernard Pons fut nommé ministre des Départements et Territoires d’Outre-Mer le 20 mars 1986 jusqu’au 10 mai 1988 dans le gouvernement Jacques Chirac. Il fut envoyé à Nouméa pour « régler » la prise d’otages de la grotte d’Ouvéa. Bernard Pons fut nommé ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Équipement et des Transports le 18 mai 1995 dans le gouvernement Alain Juppé, il conserva ses fonctions avec les attributions de ministre de l’Équipement, du Logement, des Transports et du Tourisme à partir du 7 novembre 1995 dans le second gouvernement Alain Juppé jusqu’au 2 juin 1997.
Au cours de cette période, il signa les décrets de concession à la Cofiroute fixant les conditions financières et industrielles de réalisation des autoroutes A28 entre Alençon et Tours, A85 entre Tours et Vierzon et le du duplex A867 et renouvela les concessions de la société des Autoroutes Rhône-Alpes, de la société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France, de la société des autoroutes Paris-Normandie8 et des autoroutes Paris-Rhin-Rhône. Il participa à la convention bilatérale franco-italienne pour la réalisation de la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin et à la convention franco-espagnole pour la réalisation de la ligne Perpignan - Figuières. Il négocia l'accord entre la France et la Bulgarie sur les transports routiers.
Bernard Pons fut élu le 12 mars 1967 député de la deuxième circonscription du Lot pour la IIIe législature, il fut réélu le 30 juin 1968 pour la IVe législature et conserva son mandat jusqu’à sa nomination au gouvernement le 22 juillet 1969. Il fut réélu le 11 mars 1973 pour la Ve législature. Bernard Pons fut élu député de la deuxième circonscription de l’Essonne le 19 mars 1978 pour la VIe législature et conserva son siège jusqu’au 22 mai 1981. Bernard Pons fut élu député de la vingt-deuxième circonscription de Paris le 14 juin 1981 pour la VIIe législature, il fut réélu le 16 mars 1986 pour la VIIIe législature et conserva son mandat jusqu’à sa démission le 1er avril 1986 à la suite de sa nomination au gouvernement. Bernard Pons fut élu député de la nouvelle seizième circonscription de Paris le 5 juin 1988 pour la IXe législature, il fut réélu le 21 mars 1993 pour la Xe législature20 puis le 25 mai 1997 pour la XIe législature jusqu’au 18 juin 2002.
À l'Assemblée nationale, il était membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de 1988 à 1993, de la commission de la défense nationale et des forces armées de 1993 à 1995, de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République en 1992 et de la commission de la production et des échanges. En décembre 1990, il participa à la saisine du conseil constitutionnel concernant le loi de finances pour 1991. En avril 1991 il fit partie des parlementaires qui saisirent le conseil constitutionnel concernant la loi portant statut de la Collectivité territoriale de Corse. En décembre 1997 il faisait partie des parlementaires qui saisirent le conseil constitutionnel concernant la loi de financement de la sécurité sociale et la loi de finances pour 1998. En juillet 1998, il participa à la saisine du conseil constitutionnel concernant la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions. En décembre 1998, il participa à la saisine du conseil constitutionnel concernant la loi de financement de la sécurité sociale et la loi de finances pour 1999. En octobre 1999, il saisi le même conseil concernant la loi relative au Pacte civil de solidarité. En décembre 1999, il participa à la saisine concernant la loi de finance de la sécurité sociale et la loi de finances pour 2000 et à la loi relative à la réduction négociée du temps de travail.
En novembre 2000, il saisi le conseil constitutionnel concernant la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains et en décembre 2000 concernant les la loi de financement de la sécurité sociale33 et la loi de finances pour 2001. Il participa en 2001 à la saisine concernant la loi de finances pour 2002 et concernant la loi de modernisation sociale. Bernard Pons fut président du groupe parlementaire du Rassemblement pour la République à l’Assemblée nationale. Bernard Pons fut élu conseiller général du canton de Cajarc le 1er octobre 1967, puis réélu en 1973 jusqu’en 1978, après avoir démissionné pour se présenter aux élections législatives dans l'Essonne. Bernard Pons fut élu conseiller de Paris le 13 mars 1983 puis en 1989, 1995 et 2001 jusqu’au 9 mars 2008.