Grande perdante de la Première Guerre mondiale, la Hongrie de l'Amiral Horthy s'est alliée à l'Allemagne le 10 avril 1941 en raison de sa politique révisionniste (exigeant la révision du Traité de Trianon et des frontières de 1918) et de ses revendications territoriales sur la Roumanie (Transylvanie), la Tchécoslovaquie (régions frontalières et Ruthénie) et la Yougoslavie (Voïvodine).
La politique intérieure a suivi celle de l'Allemagne nazie, le régime déjà autoritaire tournant à la dictature militaire. Les juifs hongrois ont été exclus de la vie économique et publique, et 75 % d'entre eux ont été exterminés.En octobre 1944, alors que les armées soviétiques et roumaines envahissent le pays, l'Amiral Horthy qui envisageait de demander la paix est arrêté par les Allemands. Ferenc Szálasi, chef des Croix fléchées, est imposé à la tête d'un nouveau régime désigné sous le nom d'État hongrois, qui poursuit la guerre jusqu'à la capitulation du 4 avril 1945.