Stanislas de Castellane, né le 15 octobre 1875 à Juigné-sur-Sarthe (Sarthe) et mort le 4 juillet 1959 à Paris, est un homme
politique français. Issu d'une vieille lignée provençale, la maison de Castellane, frère de Boni de Castellane, également député, diplômé de l'École libre des sciences politiques, Stanislas de
Castellane est élu député du Cantal en 1902, à 27 ans, puis maire de Marcenat en 1905 (jusqu'en mars 1940). Il s'occupe alors activement de la promotion du principe de la coopération agricole,
particulièrement dans le cas des activités laitières. Alors affilié à la Fédération républicaine, il perd son siège lors du renouvellement de 1906.
Il retrouve son siège en 1919 en se présentant sur la liste d'Union nationale républicaine et rejoint l'un des groupes affiliés à l'Alliance démocratique, la Gauche républicaine démocratique.
Battu en 1924 par les candidats du Cartel des Gauches, il retrouve son mandat en 1928 et le conserve jusqu'en 1936. Il est alors membre des Républicains de gauche, le grand groupe du
centre-droit. La victoire du Front populaire en 1936 le prive à nouveau de son siège de député mais il entre au Sénat en 1938 et siège au sein du groupe de l'Union démocratique et radicale,
proche de la nébuleuse des Radicaux indépendants.
Le 10 juillet 1940, il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. À la Libération, il
est déclaré inéligible et ne retrouve pas de nouveau mandat parlementaire. Il épouse Natalia Terry y Sanchez (1877-1962), la sœur d'Emilio Terry, en 1901, qui lui donne deux fils : Henri
(1903-1937) et François (1908-1988).
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Castellane Stanislas de
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