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Bouchey Willis

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Willis Bouchey est un acteur américain, de son nom complet Willis Ben Bouchey, né à Vernon (Michigan) (en) (Michigan, États-Unis) le 24 mai 1907, décédé à Burbank (Californie, États-Unis) le 26 août 1977.

Bouchey Willis

Au cinéma, Willis Bouchey apparaît de 1951 à 1971, dans soixante-seize films américains, dont de nombreux westerns (ainsi, ses quatre derniers films). En particulier, il est connu pour sa participation à neuf films de John Ford (voir filmographie sélective ci-dessous). En outre, il est très actif à la télévision, où il contribue à cent-treize séries (entre autres, plusieurs séries-westerns), de 1952 à 1972, ainsi qu'à un téléfilm en 1956.

 

Filmographie 

  • 1951 : Enlevez-moi, Monsieur (Elopement) d'Henry Koster
  • 1952 : La Première Sirène (Million Dollar Mermaid) de Mervyn LeRoy
  • 1952 : Troublez-moi ce soir (Don't bother to knock) de Roy Ward Baker
  • 1952 : Pour vous, mon amour (Just for you) d'Elliott Nugent
  • 1952 : Return of the Texan de Delmer Daves
  • 1952 : Bas les masques (Deadline, U.S.A.) de Richard Brooks
  • 1952 : L'Homme à la carabine (Carbine Williams) de Richard Thorpe
  • 1952 : Tout peut arriver (Anything can happen) de George Seaton
  • 1952 : Six filles cherchent un mari (Belles on their Toes) d'Henry Levin
  • 1953 : Le Port de la drogue (Pickup on South Street) de Samuel Fuller
  • 1953 : Meurtre à bord (Dangerous Crossing) de Joseph M. Newman
  • 1953 : Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity) de Fred Zinnemann
  • 1953 : Casanova junior (The Affairs of Dobie Gillis) de Don Weis
  • 1953 : Le Général immobile (The President's Lady) d'Henry Levin
  • 1953 : Tempête sur le Texas (Gun Belt) de Ray Nazarro
  • 1953 : Règlement de comptes (The Big Heat) de Fritz Lang
  • 1953 : Destination Gobi de Robert Wise
  • 1954 : L'Aigle solitaire (Drum Beat) de Delmer Daves
  • 1954 : Des monstres attaquent la ville (Them !) de Gordon Douglas
  • 1954 : Je dois tuer (Suddenly) de Lewis Allen
  • 1954 : Les Ponts de Toko-Ri (The Bridges at Toko-Ri) de Mark Robson
  • 1954 : La Grande Bataille (Battle at Rogue River) de William Castle
  • 1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) de Robert Wise
  • 1954 : Tout fou, tout flamme (Fireman save my Children) de Leslie Goodwins
  • 1954 : Une étoile est née (A Star is born) de George Cukor
  • 1955 : Ce n'est qu'un au revoir (The Long Gray Line) de John Ford
  • 1955 : Le Souffle de la violence (The Violent Man) de Rudolph Maté
  • 1955 : Colère noire (Hell on Frisco Bay) de Frank Tuttle
  • 1955 : Le Cri de la victoire (Battle Cry) de Raoul Walsh
  • 1955 : Le Pacte des tueurs (Big House, U.S.A.) d'Howard W. Koch
  • 1955 : Pavillon de combat (The Eternal Sea) de John H. Auer
  • 1955 : Les Forbans (The Spoilers) de Jesse Hibbs
  • 1955 : Le Tigre du ciel (The McConnell Story) de Gordon Douglas
  • 1956 : Les Piliers du ciel (Pillars of the Sky) de George Marshall
  • 1956 : Son ange gardien (Forever, Darling) d'Alexander Hall
  • 1957 : L'Extravagant Monsieur Cory (Mister Cory) de Blake Edwards
  • 1957 : L'aigle vole au soleil (The Wings of Eagles) de John Ford
  • 1957 : Racket dans la couture (The Garment Jungle) de Vincent Sherman et Robert Aldrich
  • 1957 : L'Ingrate Cité (Beau James) de Melville Shavelson
  • 1958 : Les commandos passent à l'attaque (Darby's Rangers) de William A. Wellman
  • 1958 : La Dernière Fanfare (The Last Hurrah) de John Ford
  • 1958 : La Vallée de la poudre (The Sheepman) de George Marshall
  • 1959 : Les Cavaliers (The Horse Soldiers) de John Ford
  • 1959 : Une balle signée X (No Name on the Bullet) de Jack Arnold
  • 1960 : Le Sergent noir (Sergeant Rutledge) de John Ford
  • 1961 : Milliardaire pour un jour (Pocketful at Miracles) de Frank Capra
  • 1961 : Les Deux Cavaliers (Two Rode Together) de John Ford
  • 1962 : Panique année zéro (Panic in Year Zero !) de Ray Milland
  • 1962 : La Conquête de l'Ouest (How the West was won) d'Henry Hathaway, John Ford et George Marshall
  • 1962 : L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man who shot Liberty Valance) de John Ford
  • 1964 : Rivalités (Where Love has gone) d'Edward Dmytryk
  • 1964 : Les Cheyennes (Cheyenne Autumn) de John Ford
  • 1967 : Le Justicier de l'Arizona (Return of the Gunfighter) de James Neilson
  • 1969 : Ne tirez pas sur le shérif (Support your Local Sheriff !) de Burt Kennedy
  • 1969 : La Vengeance du Shérif (Young Bill Young) de Burt Kennedy
  • 1970 : Un beau salaud (Dirty Dingus Magee) de Burt Kennedy
  • 1971 : Tueur malgré lui (Support your Local Gunfighter) de Burt Kennedy
  • 1971 : Quand siffle la dernière balle (Shoot Out) d'Henry Hathaway

Hare Lumsden

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Lumsden Hare est un acteur et metteur en scène irlandais, de son nom complet Francis Lumsden Hare, né à Tipperary (Province de Munster, Irlande) le 17 octobre 18741, mort à Beverly Hills (Californie, États-Unis) le 28 août 1964.

 

Hare Lumsden

Installé aux États-Unis, Lumsden Hare débute au théâtre à Broadway (New York) en 1900 et y joue — dans des pièces exclusivement — jusqu'en 1942. Parmi ses partenaires sur les planches new-yorkaises, citons Ethel Barrymore, Billie Burke, Helen Hayes et Marjorie Rambeau. Toujours à Broadway, il est également metteur en scène de six pièces.

Au cinéma, il contribue à cent-quarante-deux films américains (notamment vingt-et-un muets), entre 1916 et 1959, dont bon nombre bien connus — de John Ford, Henry Hathaway et Alfred Hitchcock, entre autres : voir sa filmographie sélective ci-après —, dans des seconds rôles de caractère (d'aristocrates en particulier), souvent non-crédités. À la télévision, Lumsden Hare apparaît dans treize séries, de 1952 à 1962.

Théâtre (à Broadway)

  • 1900 : Prince Otto, d'après Robert Louis Stevenson, produite, écrite et avec Otis Skinner
  • 1906 : Chez les heureux du monde (The House of Mirth) de Clyde Fitch et Edith Wharton, adaptation du roman de même titre de cette dernière, avec Charles Lane, Grant Mitchell
  • 1907-1908 : Her Sister de Clyde Fitch et Cosmo Gordon Lennox, avec Ethel Barrymore, Arthur Byron, Lucile Watson
  • 1908-1909 : What every Woman knows de J. M. Barrie, avec Richard Bennett
  • 1909 : Disengaged d'Henry James, avec Louise Closser Hale
  • 1909 : The Flag Lieutenant de W. P. Drury et Leo Trevor, mise en scène de Gustav von Seyffertitz, avec Richard Garrick
  • 1911 : The Philosopher in the Apple Orchard d'E. Harcourt Williams, avec Billie Burke
  • 1911-1912 : The Witness of the Defense d'A.E.W. Mason, avec Ethel Barrymore
  • 1912 : Preserving Mr. Panmure d'Arthur Wing Pinero
  • 1912-1913 : The Whip de Cecil Raleigh et Henry Hamilton, avec John Halliday
  • 1913-1914 : The Land of Promise de William Somerset Maugham, avec Billie Burke
  • 1914 : Jerry de Catherine Chisholm, avec Billie Burke
  • 1914 : The Elder Son de Lucien Népoty, adaptation de Frederick Fenn
  • 1914-1915 : Driven d'E. Temple Thurston
  • 1915 : The Fallen Idol de Guy Bolton
  • 1915 : The New York Idea de Langdon Mitchell, avec John Cromwell, Mary Nash
  • 1915 : The Liars d'Henry Arthur Jones, avec John Cromwell, Mary Nash
  • 1916 : Getting Married de George Bernard Shaw, avec William Faversham
  • 1917-1918 : Lord and Lady Algy de R.C. Carton, avec William Faversham
  • 1918 : Peter's Mother de Mme Henry De La Pasture, avec Philip Tonge (+ metteur en scène)
  • 1919-1920 : The Unknown Woman de Marjorie Blaine et Willard Mack, avec Marjorie Rambeau
  • 1920 : Trimmed in Scarlet de William J. Hurlbut, avec Sidney Blackmer
  • 1921 : The Title d'Arnold Bennett, avec Ernest Cossart (+ metteur en scène)
  • 1922 : Drifting de John Colton et D.H. Andrews, avec Humphrey Bogart, Alice Brady, Robert Warwick
  • 1922 : Up the Ladder d'Owen Davis, avec Paul Kelly, Doris Kenyon (metteur en scène uniquement)
  • 1922 : Billeted de F. Tennyson Jesse et H.M. Harwood, avec Selena Royle
  • 1924 : La Maschera e il Volto (The Mask and the Face) de Luigi Chiarelli, adaptation de Chester Bailey Fernald, avec William Faversham, Robert Montgomery
  • 1925 : His Queen de John Hastings Turner, avec Robert Warwick
  • 1925 : Antonia de Melchior Lengyel, adaptation d'Arthur Richman, mise en scène de Melchior Lengyel et George Cukor, avec Ilka Chase, Philip Merivale, Marjorie Rambeau, Georges Renavent
  • 1926 : Ashes of Love de la comtesse Vera Cathcart, avec Alison Skipworth
  • 1926 : What every Woman knows de J. M. Barrie, reprise, avec Helen Hayes, Rose Hobart (+ metteur en scène)
  • 1926 : Slaves All d'Edward Percy, avec Lionel Atwill (metteur en scène uniquement)
  • 1928 : The Patriot d'Alfred Neumann, adaptation d'Ashley Dukes, avec John Gielgud
  • 1928 : 12,000 de Bruno Frank, adaptation de William A. Drake, avec Walter Kingsford, Basil Sydney
  • 1928 : Elmer Gantry de Patrick Kearney, d'après Sinclair Lewis (+ metteur en scène)
  • 1937 : The Lady has a Heart de Ladislau Bush-Fekete, adaptation d'Edward Roberts, avec Elissa Landi, Vincent Price
  • 1939 : Billy draws a Horse de Lesley Storm
  • 1942 : Plan M de James Edward Grant

Filmographie

  • 1916 : Love's Crucible d'Émile Chautard (court métrage)
  • 1917 : La Délaissée (Barbary Sheep) de Maurice Tourneur
  • 1918 : The Light Within de Laurence Trimble
  • 1919 : The Country Cousin d'Alan Crosland
  • 1919 : The Avalanche de George Fitzmaurice
  • 1920 : The Blue Pearl de George Irving
  • 1921 : The Education of Elizabeth d'Edward Dillon
  • 1922 : Sherlock Holmes d'Albert Parker
  • 1923 : On the Banks of the Wabash de James Stuart Blackton
  • 1925 : Le Masque brisé (One Way Street) de John Francis Dillon
  • 1929 : The Black Watch de John Ford
  • 1930 : So this is London (en) de John G. Blystone
  • 1931 : Charlie Chan Carries on, de Hamilton MacFadden : Inspecteur Hayley
  • 1931 : Svengali d'Archie Mayo
  • 1931 : Arrowsmith de John Ford
  • 1932 : La Coupe de Calcutta (Devil's Lottery) de Sam Taylor
  • 1933 : International House d'A. Edward Sutherland
  • 1933 : College Humor de Wesley Ruggles
  • 1934 : La Maison des Rothschild (The House of Rothschild) d'Alfred L. Werker
  • 1934 : The Little Minister de Richard Wallace
  • 1934 : Le Monde en marche (The World moves On) de John Ford
  • 1935 : Cardinal Richelieu de Rowland V. Lee
  • 1935 : Le Conquérant des Indes (Clive of India) de Richard Boleslawski
  • 1935 : Les Croisades (The Crusades) de Cecil B. DeMille
  • 1935 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeeers) de Rowland V. Lee
  • 1935 : Les Trois Lanciers du Bengale (The Lives of a Bengal Lancer) d'Henry Hathaway
  • 1935 : Folies Bergère de Paris (titre original) de Roy Del Ruth (version américaine ; version française alternative : voir Folies-Bergère)
  • 1936 : Une princesse à bord (The Princess comes across) de William K. Howard
  • 1936 : Sous deux drapeaux (Under Two Flags) de Frank Lloyd
  • 1936 : Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) de George B. Seitz
  • 1936 : Le Pacte (Lloyd's of London) d'Henry King
  • 1936 : La Charge de la brigade légère (The Charge of the Light Brigade) de Michael Curtiz
  • 1937 : La Vie d'Émile Zola (The Life of Emile Zola) de William Dieterle
  • 1937 : La Fin de Mme Cheyney (The Last of Mrs. Cheyney) de Richard Boleslawski
  • 1937 : La Vie privée du tribun (Parnell) de John M. Stahl
  • 1939 : Gunga Din de George Stevens
  • 1939 : Capitaine Furie (Captain Fury) d'Hal Roach
  • 1940 : Le Grand Passage (Northwest Passage) de King Vidor
  • 1940 : Rebecca d'Alfred Hitchcock
  • 1940 : Une dépêche Reuter (A Dispatch from Reuter's) de William Dieterle
  • 1941 : Docteur Jekyll et M. Hyde (Dr Jekyll and Mr. Hyde) de Victor Fleming
  • 1941 : Shadows on the Stairs de D. Ross Lederman
  • 1941 : Soupçons (Suspicion) d'Alfred Hitchcock
  • 1941 : Les Trappeurs de l'Hudson (Hudson's Bay) d'Irving Pichel
  • 1942 : Âmes rebelles (This Above All) d'Anatole Litvak
  • 1942 : Prisonniers du passé (Random Harvest) de Mervyn LeRoy
  • 1943 : Madame Curie de Mervyn LeRoy
  • 1943 : Mission à Moscou (Mission to Moscow) de Michael Curtiz
  • 1943 : La Vie aventureuse de Jack London (Jack London) d'Alfred Santell
  • 1944 : Jack l'Éventreur (The Lodger) de John Brahm
  • 1944 : Le Fantôme de Canterville (The Canterville Ghost) de Jules Dassin et Norman Z. McLeod
  • 1944 : Les Blanches Falaises de Douvres (The White Cliffs of Dover) de Clarence Brown
  • 1945 : Captain Kidd de Rowland V. Lee
  • 1945 : La Vallée du jugement (The Valley of Decision) de Tay Garnett
  • 1945 : Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) d'Albert Lewin
  • 1946 : Les Vertes Années (The Green Years) de Victor Saville
  • 1947 : The Private Affairs of Bel Ami d'Albert Lewin
  • 1947 : Le Procès Paradine (The Paradine Case) d'Alfred Hitchcock
  • 1947 : L'Exilé (The Exile) de Max Ophüls
  • 1947 : Le Pays du dauphin vert (Green Dolphin Street) de Victor Saville
  • 1947 : Suprême aveu (The Imperfect Lady) de Lewis Allen
  • 1947 : Tout le monde chante (It happened in Brooklyn) de Richard Whorf
  • 1947 : La Vie secrète de Walter Mitty (The Secret Life of Walter Mitty) de Norman Z. McLeod
  • 1947 : Le Crime de Madame Lexton (Ivy) de Sam Wood
  • 1948 : Le Maître de Lassie (Hills of Home) de Fred M. Wilcox
  • 1948 : Mr. Peabody and the Mermaid (en) d'Irving Pichel
  • 1949 : La Dynastie des Forsyte (That Forsyte Woman) de Compton Bennett
  • 1949 : Le Défi de Lassie (Challenge to Lassie) de Richard Thorpe
  • 1950 : Les Nouvelles Aventures du capitaine Blood (Fortunes of Captain Blood) de Gordon Douglas
  • 1950 : La Revanche des gueux (en) (Rogues of Sherwood Forest) de Gordon Douglas
  • 1951 : Le Renard du désert (The Desert Fox : The Story of Rommel) d'Henry Hathaway
  • 1951 : David et Bethsabée (David and Bathsheba) d'Henry King
  • 1952 : Ma cousine Rachel (My Cousin Rachel) d'Henry Koster
  • 1952 : Courrier diplomatique (Diplomatic Courier) d'Henry Hathaway
  • 1953 : La Reine vierge (Young Bess) de George Sidney
  • 1953 : Jules César (Julius Caesar) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1954 : Rose-Marie de Mervyn LeRoy
  • 1954 : Richard Cœur de Lion (King Richard and the Crusaders) de David Butler
  • 1955 : Le Cri de la victoire (Battle Cry) de Raoul Walsh
  • 1957 : Johnny Tremain de Robert Stevenson
  • 1959 : J'ai épousé un Français (Count Your Blessings) de Jean Negulesco
  • 1959 : The Four Skulls of Jonathan Drake d'Edward L. Cahn

Télévision

  • 1955 : Rintintin (The Adventures of Rin Tin Tin), Saison 1, épisode 33 L'Écossais perdu (The Lost Scotchman)
  • 1960 : Le Monde merveilleux de Disney (The Wonderful World of Disney ou Disneyland), Saison 7, épisodes 5 et 6 Moochie of Pop Warner Football : Pee Wees vs. City Hall / From Ticonderoga to Disneyland (réalisés par William Beaudine)

Uris Leon

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Leon Marcus Uris, né le 3 août 1924 à Baltimore au Maryland et mort le 21 juin 2003 (à 78 ans) à Shelter Island (en) dans l'État de New York, est un romancier américain, connu pour ses romans historiques dont les plus connus sont Exodus, publié en 1958, et Trinité en 1976.

Uris Leon

Mila 18 en 1961, Armageddon en 1963 et Topaz en 1967 ont également fait sa notoriété ainsi que son premier roman, Le Cri de la victoire. Né à Baltimore aux États Unis le 3 août 1924, il rejoint les Marines à dix-sept ans, après l'attaque de Pearl Harbor par l'armée japonaise et sert dans le Pacifique Sud pendant la Seconde Guerre mondiale. Il devient écrivain en 1950 avec Le Cri de la victoire, un bestseller.

Publications

  • Le Cri de la victoire, Plon, 1954 ((en) Battle Cry, 1950)
  • Trahison à Athènes, Seghers, 1960 ((en) The Angry Hills, 1955)
  • Exodus, Robert Laffont, 1959 ((en) Exodus, 1958)
  • Mila 18, Robert Laffont, 1962 ((en) Mila 18, 1961)
  • Armageddon, Robert Laffont, 1965 ((en) Armaggedon: a Novel of Berlin, 1963)
  • Topaz, L'Homme, 1968 ((en) Topaz, 1967)
  • Q.B. 7, Robert Laffont, 1971 ((en) QB VII, 1970)
  • Trinité, Robert Laffont, 1977 ((en) Trinity, 1976)
  • Le Hadj, Robert Laffont, 1984 ((en) The Haj, 1984)
  • Les Lions de Mitla, Stock, 1988 ((en) Mitla Pass, 1988)
  • Rédemption, Robert Laffont, 1998 ((en) Redemption, 1995)
  • A God in Ruins, 1999

Mastroianni Marcello

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Marcello Vincenzo Domenico Mastroianni (né le 28 septembre 1924 à Fontana Liri (un village de montagne de la province de Frosinone, dans la région du Latium, à mi-chemin entre Rome et Naples) — mort le 19 décembre 1996 à Paris), est un acteur italien.

Mastroianni Marcello Mastroianni Marcello

Il fait partie, au même titre que Nino Manfredi, Vittorio Gassman, Alberto Sordi, Ugo Tognazzi et Monica Vitti, des piliers des comédies italiennes des années 1960 et 1970. Avec Jack Lemmon et Dean Stockwell, il fait partie des trois seuls acteurs ayant obtenu à deux reprises le Prix d'interprétation masculine au festival de Cannes. Acteur italien par excellence, assurément le plus célèbre du monde du cinéma international des trois décennies suivant la Seconde Guerre mondiale, il conquiert sa notoriété sans faire de vagues, à l'inverse d'autres acteurs de sa génération. De 1938 à 1943, il obtient des rôles de figurant ou « d'utilité » dans quelques films, puis, en raison de l'opposition familiale au fascisme, se voit obligé de se cacher jusqu'à la fin des hostilités de la Seconde Guerre mondiale. 

Dès 1945, il s'inscrit au Centre universitaire de théâtre (Centro Universitario Teatrale) où il fait la connaissance de Luchino Visconti qui lui procure un rôle dans une pièce de théâtre qu'il dirige, Un tramway nommé Désir. Lors de ses prestations théâtrales, il va avoir l'occasion de jouer avec Giulietta Masina et, ainsi, de lier connaissance avec son mari, Federico Fellini ; cette rencontre a une influence considérable sur sa carrière. Au cinéma, il va de rôles mineurs en rôles très secondaires jusqu'en 1955 où il obtient sa première récompense, un Ruban d'argent, pour son rôle de Pasquale dans Jours d'amour (Giorni d'amore) réalisé en 1954 par Giuseppe De Santis et Leopoldo Savona. Ses capacités d'adaptation aux rôles qu'on lui propose lui permettent de jouer aussi bien avec des réalisateurs de la période des Téléphones blancs tels Mario Camerini en 1953 et 1955 ou Alessandro Blasetti en 1954, 1955, 1956 puis 1965, qu'avec des réalisateurs du néoréalisme tels que Giuseppe De Santis en 1954, Luchino Visconti en 1957 et 1967 ou Vittorio De Sica en 1963, 1964, 1968 et 1970.

Après ce premier Ruban d'argent (il en obtient sept durant sa carrière et un posthume), c'est Luchino Visconti, son mentor de théâtre, qui lui procure en 1957 un nouveau jalon vers la renommée, avec le rôle principal de Mario dans Nuits blanches (Le Notti bianche), d'après le roman homonyme de Fiodor Dostoïevski. Puis, en 1960, Federico Fellini lui propose le rôle de Marcello Rubini dans La Dolce Vita, qui va rapidement se révéler être un film culte et remporter nombre de récompenses dont la Palme d'or, la même année. C'est le début de la réputation de « latin lover » pour Mastroianni, ce dont il se défend toute sa vie. Dès lors, il alterne les rôles dans des comédies à l'italienne (commedia all'italiana) comme Les Joyeux Fantômes d'Antonio Pietrangeli, Divorce à l'italienne de Pietro Germi ou Mariage à l'italienne de Vittorio De Sica pour lesquels il obtient des récompenses aussi bien italiennes qu'internationales, et dans des films du courant dit de la politique des auteurs (politica degli autori) tels que La Nuit de Michelangelo Antonioni, Huit et demi de Federico Fellini ou L'Étranger de Luchino Visconti.

Le 8 février 1965, Marcello Mastroianni a été la 129e célébrité à avoir l'honneur de laisser ses empreintes de mains dans le ciment sur le parvis du Grauman's Chinese Theatre, sur Hollywood Boulevard à Los Angeles. Il était alors au sommet de sa gloire américaine car il venait de remporter deux Golden Globe Awards en 1963 et 1964 et le film Huit et demi, deux Oscars en 1965. Il apparaît dans Italiques en 1974 pendant une reconstitution de la scène de la Dolce Vita devant la fontaine de Trévi dans le documentaire, Cinéma italien et littérature : le voyage de Fellini. Son parcours d'acteur l'amène à jouer avec les plus grands réalisateurs italiens tels que Mauro Bolognini, Ettore Scola, Elio Petri ou Dino Risi y compris ceux du courant cinématographique italien de l'engagement (impegno), Marco Bellocchio et Marco Ferreri. Jusqu'en 1985, de célèbres réalisateurs étrangers, aux styles aussi divers que Jules Dassin, Louis Malle, Terence Young, John Boorman, Nadine Trintignant, Roman Polanski, Jacques Demy, Yves Robert le feront jouer.

À partir de 1985, sans toutefois rompre avec le cinéma italien, sa carrière est de plus en plus axée vers des réalisateurs étrangers. On le voit devant la caméra grecque de Theo Angelopoulos, russo-italienne de Nikita Mikhalkov pour Les Yeux noirs (qui lui valent un Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes), française de Bertrand Blier ou Agnès Varda, américaine de Robert Altman, franco-chilienne de Raoul Ruiz, portugaise de Manoel de Oliveira. Dans les douze dernières années de sa vie, il ne se passe quasiment pas une année sans qu'une récompense ne vienne l'honorer. Il est nommé trois fois aux Oscar du cinéma en 1963, 1978 et 1988 mais n'obtient jamais la récompense.

Marcello Mastroianni avait un frère, Ruggero Mastroianni, de cinq ans son cadet, décédé trois mois avant lui. On retrouve très souvent le nom de ce frère dans les mêmes génériques de films. Il exerçait le métier de chef monteur et travailla beaucoup avec Fellini. En 1950, Marcello Mastroianni épouse l'actrice de théâtre, Flora Carabella (décédée en 1999) dont il ne divorcera jamais malgré leur séparation en 1970. Ils eurent une fille, Barbara, née en 1952, devenue une costumière de cinéma réputée. En 1971, sur le tournage de Liza de Marco Ferreri, Mastroianni fait la rencontre de Catherine Deneuve. Une fille, Chiara, leur naît en 1972. Elle devient actrice et joue aux côtés de son père dans Les Yeux noirs et Trois vies et une seule mort. À la fin de sa vie, Marcello Mastroianni a vécu 91 rue de Seine à Paris. Il y meurt d'un cancer du pancréas, le 19 décembre 1996. Il est inhumé au Cimetière communal monumental de Campo Verano de Rome.

Filmographie

  • 1939 : Marionette de Carmine Gallone
  • 1944 : Les Enfants nous regardent (I bambini ci guardano) de Vittorio De Sica
  • 1948 : Le Pain des pauvres (en) (Vertigine d'amore) de Luigi Capuano
  • 1948 : Les Misérables ou L'Évadé du bagne (I Miserabili) de Riccardo Freda, rôle d'un révolutionnaire
  • 1949 : Vent'anni de Giorgio Bianchi
  • 1950 : Dans les coulisses (en) (Vita da cani) de Gennaro Righelli, rôle de Carlo
  • 1950 : Contre la loi (en) (Contro la legge) de Flavio Calzavara (en), rôle de Marcello Curti
  • 1950 : Dimanche d'août (Domenica d'agosto) de Luciano Emmer, rôle d'Ercole
  • 1950 : Les Mousquetaires de la mer (en) (Cuori sul mare) de Giorgio Bianchi, rôle de Massimo Falchetti
  • 1951 : L'Inconnu des cinq cités (A Tale of Five Cities) coréalisation, épisode italien de Romolo Marcellini (en) et Emil-Edwin Reinert, rôle d'Aldo Mazzetti
  • 1951 : Acte d'accusation (en) (Atto d'accusa) de Giacomo Gentilomo, rôle de Renato La Torre
  • 1951 : Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi) de Luciano Emmer, rôle de Marcello Venturi
  • 1952 : Tragico ritorno de Pier Luigi Faraldo (de), rôle de Marco
  • 1952 : Sensualité (Sensualità) de Clemente Fracassi, rôle de Carlo Sartori
  • 1952 : Les Fiancés de Rome (Le Ragazze di piazza di Spagna) de Luciano Emmer, rôle de Marcello Sartori
  • 1952 : Penne nere d'Oreste Biancoli, rôle de Pieri
  • 1952 : La Muta di Portici de Giorgio Ansoldi
  • 1952 : L'Ange du péché (L'Eterna catena) d'Oreste Biancoli, rôle de Walter Ronchi
  • 1953 : Le Chemin de l'espérance (Il viale della speranza) de Dino Risi, rôle de Mario
  • 1953 : La Valise des songes (La Valigia dei sogni) de Luigi Comencini
  • 1953 : Il n'est jamais trop tard (Non è mai troppo tardi) de Filippo Walter Ratti, rôle de Riccardo
  • 1953 : Lulù de Fernando Cerchio, rôle de Soletti
  • 1953 : Febbre di vivere de Claudio Gora, rôle de Daniele
  • 1953 : Les Héros du Dimanche (Gli Eroi della domenica) de Mario Camerini, rôle d'un joueur de football
  • 1954 : Schiava del peccato de Raffaello Matarazzo, rôle de Giulio
  • 1954 : La Conquête héroïque (La Principessa delle Canarie) de Paolo Moffa et Carlos Serrano de Osma, rôle de Don Diego
  • 1954 : Jours d'amour (Giorni d'amore) de Giuseppe De Santis et Leopoldo Savona, rôle de Pasquale
  • 1954 : La Chronique des pauvres amants (Cronache di poveri amanti) de Carlo Lizzani, rôle d'Ugo
  • 1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri) d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot, épisode Il Pupo, rôle de l'époux de Maria
  • 1955 : Tam-tam (Tam tam mayumbe) de Gian Gaspare Napolitano et Folco Quilici, rôle d'Alessandrini
  • 1955 : Par dessus les moulins (La Bella mugnaia) de Mario Camerini, rôle de Luca
  • 1955 : Dommage que tu sois une canaille (Peccato che sia una canaglia) d'Alessandro Blasetti, rôle de Paolo
  • 1956 : La Maison du souvenir (Casa Ricordi) de Carmine Gallone, rôle de Gaetano Donizetti
  • 1956 : La Chance d'être femme (La Fortuna di essere donna) d'Alessandro Blasetti, rôle de Corrado Betti
  • 1956 : Le Bigame (Il Bigamo) de Luciano Emmer, rôle de Mario de Santis
  • 1957 : Le Médecin et le sorcier (Il Medico e lo stregone) de Mario Monicelli, rôle du docteur Francesco Marchetti
  • 1957 : Le Moment le plus beau (Il Momento più bello) de Luciano Emmer, rôle de Pietro Valeri
  • 1957 : Pères et fils (Padri e figli) de Mario Monicelli, rôle de Cesare
  • 1957 : La Ragazza della salina de Frantisek Cáp, rôle de Piero
  • 1957 : Nuits blanches (Le Notti bianche) de Luchino Visconti, rôle de Mario
  • 1958 : Femmes d'un été (Racconti d'estate) de Gianni Franciolini, rôle de Marcello Mazzoni
  • 1958 : Amore e guai (Amour et ennuis) d'Angelo Dorigo, rôle de Franco
  • 1958 : Le Pigeon (I Soliti ignoti) de Mario Monicelli, rôle de Tiberio
  • 1959 : Tous amoureux (Tutti innamorati) de Giuseppe Orlandini, rôle de Giovanni
  • 1959 : Il Nemico di mia moglie (L'ennemi de ma femme) de Gianni Puccini, rôle de Marco Tornabuoni
  • 1959 : Un Ettaro di cielo (Un morceau de ciel) d'Aglauco Casadio, rôle de Severino Balestra
  • 1959 : La Loi (La Legge) de Jules Dassin, rôle d'Enrico Tosso, l'ingénieur
  • 1959 : Ferdinando I. re di Napoli de Gianni Franciolini, rôle de Gennarino
  • 1960 : Adua et ses compagnes (Adua e le compagne) d'Antonio Pietrangeli, rôle de Pietro Silvagni
  • 1960 : La Dolce vita (La Douceur de vivre) de Federico Fellini, rôle de Marcello Rubini
  • 1960 : Le Bel Antonio (Il Bell'Antonio) de Mauro Bolognini, rôle d'Antonio Magnano
  • 1961 : Les Joyeux Fantômes (Fantasmi a Roma) d'Antonio Pietrangeli, rôles de Reginaldo, Federico di Roviano et Gino
  • 1961 : La Nuit (La Notte) de Michelangelo Antonioni, rôle de Giovanni Pontano
  • 1961 : L'Assassin (L'Assassino) d'Elio Petri, rôle de Nello Poletti
  • 1961 : Divorce à l'italienne (Divorzio all'italiana) de Pietro Germi, rôle de Ferdinando Cefalú
  • 1962 : Vie privée (Vita privata) de Louis Malle, rôle de Fabio
  • 1962 : Journal intime (Cronaca familiare) de Valerio Zurlini, rôle d'Enrico
  • 1963 : Huit et demi (Otto e mezzo) de Federico Fellini, rôle de Guido Anselmi
  • 1963 : Les Camarades (I Compagni) de Mario Monicelli, rôle du professeur Sinigaglia
  • 1963 : Hier, aujourd'hui et demain (Ieri, oggi, domani) de Vittorio De Sica, rôles de Carmine Sbaratti, Renzo et Augusto Rusconi
  • 1964 : Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana) de Vittorio De Sica, rôle de Domenico Soriano
  • 1965 : Break-up, érotisme et ballons rouges (L'Uomo dei cinque palloni) de Marco Ferreri, rôle de Mario
  • 1965 : Oggi, domani, dopodomani coréalisation d'Eduardo De Filippo, Marco Ferreri et Luciano Salce, rôles de Mario et Michele
  • 1965 : Moi, moi, moi... et les autres (Io, io, io… e gli altri) d'Alessandro Blasetti, rôle de Peppino Marassi
  • 1965 : Casanova 70 (Casanova '70) de Mario Monicelli, rôle du major Andrea Rossi-Colombetti
  • 1965 : La Dixième Victime (La Decima vittima) d'Elio Petri, rôle de Marcello Polletti
  • 1966 : Opération opium (The Poppies Are Also Flowers) de Terence Young, rôle de l'inspecteur Mosca
  • 1966 : Spara forte, più forte, non capisco d'Eduardo De Filippo, rôle d'Alberto Saporito
  • 1967 : L'Étranger (Lo Straniero) de Luchino Visconti, rôle de Meursault
  • 1968 : Fantômes à l'italienne (Questi fantasmi) de Renato Castellani, rôle du fantôme
  • 1968 : Le Temps des amants (Amanti) de Vittorio De Sica, rôle de Valerion
  • 1968 : Diamonds for Breakfast de Christopher Morahan, rôle du grand duc Nicolas
  • 1970 : Le Voyeur (Giochi particolari) de Franco Indovina, rôle de Sandro
  • 1970 : Drame de la jalousie (Dramma della gelosia - tutti i particolari in cronaca) d'Ettore Scola, rôle d'Oreste
  • 1970 : Les Fleurs du soleil (I Girasoli) de Vittorio De Sica, rôle d'Antonio
  • 1970 : Leo the Last de John Boorman, rôle du prince Léo
  • 1971 : Scipione detto anche l'africano de Luigi Magni, rôle de Scipion l'africain
  • 1971 : Le Ravi (Permette? Rocco Papaleo) d'Ettore Scola, rôle de Rocco Papaleo
  • 1971 : La Femme du prêtre (La Moglie del prete) de Dino Risi, rôle de Don Mario Carlesi
  • 1971 : Ça n'arrive qu'aux autres (Tempo d'amore) de Nadine Trintignant, rôle de Marcello
  • 1972 : Fellini Roma de Federico Fellini, dans le rôle de son propre personnage
  • 1972 : Liza (La Cagna) de Marco Ferreri, rôle de Giorgio
  • 1972 : Quoi ? (What ?, Che ?) de Roman Polanski, rôle d'Alex
  • 1973 : Rapt à l'italienne (Mordi e fuggi) de Dino Risi, rôle de Giulio Borsi
  • 1973 : L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune de Jacques Demy, rôle de Marco Mazetti
  • 1973 : Allonsanfan de Paolo et Vittorio Taviani, rôle de Fulvio Imbriani
  • 1973 : La Grande Bouffe (La Grande abbuffata) de Marco Ferreri, rôle de Marcello
  • 1973 : Représailles (Rappresaglia) de George Cosmatos, rôle du père Pietro Antonelli
  • 1973 : Salut l'artiste (L'Idolo della città) de Yves Robert, rôle de Nicolas
  • 1974 : Touche pas à la femme blanche ! (Non toccare la donna bianca) de Marco Ferreri, rôle du général George A. Custer
  • 1975 : La Pépée du gangster (La Pupa del gangster) de Giorgio Capitani, rôle de Charlie Colletto
  • 1975 : Divine créature de Giuseppe Patroni Griffi, rôle de marquis Michele Barra
  • 1975 : Vertiges (Per le antiche scale) de Mauro Bolognini, rôle du professeur Bonaccorsi
  • 1976 : Todo modo d'Elio Petri, rôle de Don Gaetano
  • 1976 : Mesdames et messieurs, bonsoir (Signore e signori, buonanotte) coréalisation de Luigi Comencini, Nanni Loy, Luigi Magni, Mario Monicelli et Ettore Scola, rôle du journaliste de télévision
  • 1976 : La Femme du dimanche (La Donna della domenica) de Luigi Comencini, rôle du commissaire Santamaria
  • 1976 : Culastrisce nobile veneziano de Flavio Mogherini, rôle du Marquis Luca Maria
  • 1977 : La Maîtresse légitime (Mogliamante) de Marco Vicario, rôle de Luigi de Angelis
  • 1977 : Une journée particulière (Una Giornata particolare) d'Ettore Scola, rôle de Gabriele
  • 1978 : Mélodie meurtrière (Giallo napoletano) de Sergio Corbucci, rôle de Raffaele Capece
  • 1978 : Enquête à l'italienne (Doppio delitto) de Steno, rôle de Bruno Baldassarre
  • 1978 : Rêve de singe (Ciao maschio) de Marco Ferreri, rôle de Luigi Nocello
  • 1978 : La Fille (Così come sei) d'Alberto Lattuada, rôle de Giulio Marengo
  • 1978 : D'amour et de sang (Fatto di sangue fra due uomini per causa di una vedova - si sospettano moventi politici) de Lina Wertmüller, rôle de Rosario Maria Spallone
  • 1979 : Le Grand Embouteillage (L'Ingorgo - Una storia impossibile) de Luigi Comencini, rôle de Marco Montefoschi
  • 1980 : La Cité des femmes (La Città delle donne) de Federico Fellini, rôle de Snàporaz
  • 1980 : La Terrasse (La Terrazza) d'Ettore Scola, rôle de Luigi
  • 1981 : Fantôme d'amour (Fantasma d'amore) de Dino Risi, rôle de Nino Monti
  • 1981 : La Peau (La Pelle) de Liliana Cavani, rôle de Curzio Malaparte
  • 1982 : La Nuit de Varennes d'Ettore Scola, rôle de Casanova, Chevalier de Seingalt
  • 1982 : Derrière la porte (Oltre la porta) de Liliana Cavani, rôle d'Enrico Sommi
  • 1982 : apparition non créditée dans Les Frénétiques (The Last Horror Film) de David Winters, lui-même
  • 1983 : Gabriela de Bruno Barreto, rôle de Nacib Saad
  • 1983 : L'Histoire de Piera (Storia di Piera) de Marco Ferreri, rôle de Lorenzo, le père de Piera
  • 1983 : Le Général de l'armée morte (Il Generale dell'armata morte) de Luciano Tovoli, rôle du général Ariosto
  • 1984 : Henri IV, le roi fou (Enrico IV) de Marco Bellocchio, rôle d'Henry IV
  • 1985 : La Double vie de Mathias Pascal (Le Due vite di Mattia Pascal) de Mario Monicelli, rôle de Mattia Pascal
  • 1985 : Macaroni (Maccheroni) de Ettore Scola, rôle d'Antonio Jasiello
  • 1986 : L'Apiculteur (O Melissokomos) de Theo Angelopoulos, rôle de Spiros
  • 1986 : Ginger et Fred (Ginger e Fred) de Federico Fellini, rôle de Pippo Botticella (Fred)
  • 1987 : Intervista de Federico Fellini, dans le rôle de son propre personnage
  • 1987 : Miss Arizona de Pál Sándor, rôle de Rozsnyai
  • 1987 : Deux inconnus dans une ville (I Soliti ignoti vent'anni dopo) de Amanzio Todini, rôle de Tiberio
  • 1987 : Les Yeux noirs (Oci ciornie) de Nikita Mikhalkov, rôle de Romano
  • 1989 : Splendor de Ettore Scola, rôle de Jordan
  • 1989 : Quelle heure est-il ? (Che ora è?) de Ettore Scola, rôle de Marcello, le père
  • 1990 : Ils vont tous bien ! (Stanno tutti bene) de Giuseppe Tornatore, rôle de Matteo Scuro
  • 1991 : Tchin-Tchin (Cin cin) de Gene Saks, rôle de Monsieur Cesareo Grimaldi
  • 1991 : Dans la soirée (Verso sera) de Francesca Archibugi, rôle du Professeur Bruschi
  • 1991 : Le Pas suspendu de la cigogne (To Meteoro vima tou pelargou) de Theo Angelopoulos, rôle de l'homme politique manquant
  • 1991 : Le Voleur d'enfants (Il Ladro di ragazzi) de Christian de Chalonge, rôle de Bigua
  • 1992 : Quatre New-Yorkaises (Used People) de Beeban Kidron, rôle de Joe Meledandri
  • 1993 : On n'en parle pas (De eso no se habla) de María Luisa Bemberg, rôle de Ludovico d'Andrea
  • 1993 : Un, deux, trois, soleil de Bertrand Blier, rôle de Constantin Laspada, le père
  • 1994 : Prêt-à-porter de Robert Altman, rôle de Sergei (Sergio)
  • 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda, rôle de l'ami italien
  • 1995 : Par-delà les nuages (Al di là delle nuvole) de Michelangelo Antonioni et Wim Wenders, rôle de l'homme de tous les vices
  • 1996 : Pereira prétend (Sostiene Pereira) de Roberto Faenza, rôle de Pereira
  • 1996 : Trois vies et une seule mort de Raoul Ruiz, rôles de Mateo Strano, Georges Vickers, Butler et Luc Allamand
  • 1997 : Voyage au début du monde (Viagem ao Princípio do Mundo) de Manoel de Oliveira, rôle de Manoel

Télévision

  • 1971 : 1870 (Correva l'anno di grazia 1870) d'Alfredo Giannetti
  • 1978 : Le Mani sporche (Les Mains sales) d'Elio Petri, rôle d'Hoederer
  • 1980 : Notes sur la "Cité des femmes" (Appunti su la città delle donne) documentaire de Ferruccio Castronuovo sur le film de Fellini
  • 1995 : A che punto è la notte de Nanni Loy, rôle de Salvatore Santamaria

"Mamma" und Sexsymbol - Sophia Loren wird 80

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Ihr sehnlichster Geburtstagswunsch sei ein Anruf von Papst Franziskus, sagte Sophia Loren unlängst. Die Chancen stehen gut: Kein anderer Star wird in Italien so verehrt wie "La Loren". Die Diva strahlt den Glanz der sinnesfreudigen Verführerin aus, die zugleich bodenständig geblieben ist - eine Aura zwischen Mamma und Mythos, die auch an ihrem 80. Geburtstag am kommenden Samstag nicht erloschen ist.

Sophia Loren feiert ihren 80. Geburtstag

Sophia Loren feiert ihren 80. Geburtstag

Dabei tragen üppige Oberweite, grüne Katzenaugen und der sinnliche Mund wohl nur teilweise zur fast hypnotischen Kraft bei, die sie auf viele ihrer Landsleute ausübt. Vor allem für die Älteren verkörpert die Schauspielerin die Jahre des Aufbruchs nach dem Zweiten Weltkrieg. Im Aufstieg der Sofia Scicolone aus kleinen Verhältnissen in Neapel zum Star in Hollywood können sich viele Italiener spiegeln.

Loren ist in diesen Tagen auf allen Kanälen: Sie hat gerade ihre Memoiren veröffentlicht, die auf Deutsch unter dem Namen "Mein Leben" (Piper Verlag) erscheinen. Auch ihr Kochbuch kommt neu auf den Markt. "In cucina con amore" (Gräfe und Unzer) nennt sich die Rezeptsammlung, die schon 1971 erschien und mit der Pasta knetenden Loren auf dem Titel so schön in das Italien-Klischee passt. Die Filmfestspiele von Venedig haben sie gerade mit einer Fotoausstellung geehrt. Auch ein ihr gewidmeter Dokumentarfilm wurde gezeigt.

Spielte in mehr als 100 Filmen

Für mehr als 100 Filme stand Loren vor der Kamera, sie wurde mit Preisen überhäuft, darunter mehreren Oscars. Mit ihren von Tränen verschleierten Augen, dem tiefen Dekolleté, den Szenen der Eifersucht und Hingabe und ihrem Hüftschwung eroberte sie die Kinoleinwände.

Ein Traumpaar bildete sie mit Marcello Mastroianni in Produktionen wie "Gestern, heute, morgen" (1963), "Hochzeit auf Italienisch" (1964) und zuletzt in Robert Altmans "Pret-a-Porter" (1994). Der Tod Mastroiannis 1996 stürzte sie in tiefe Trauer. Mit ihm habe sie sich magisch verbunden gefühlt.

Sophia Loren, eine der ganz großen Film-Diven.Sophia Loren und Ehemann Carlo PontiSophia Loren, eine der ganz großen Film-Diven.Sophia Loren und Ehemann Carlo Ponti

Sophia Loren, eine der ganz großen Film-Diven.Sophia Loren und Ehemann Carlo Ponti

Von der Miss zur Diva

Schon früh hatte die Mutter Sophias Talente erkannt und schickte sie auf Schönheitswettbewerbe. Als "Prinzessin des Meeres" begann der Weg nach oben. Trotz ihrer "Stuzzicadenti", den "Zahnstochern", wie ihre dürren Beinen genannt wurden, wurde sie dann "Miss Eleganza" und als Zweitplatzierte "Miss Rom".

Und dann kamen die ersten Filmrollen. Mit "Die Frau vom Fluss" (1954) und "Schade, dass Du eine Kanaille bist" (1955) wurde sie schnell bekannt und trat bald auch aus dem Schatten ihrer Rivalin Gina Lollobrigida heraus.

Entdecker und große Liebe

Lorens wichtigster Förderer wurde der Produzent Carlo Ponti, der sie 1950 entdeckte und später heiratete. Der 21 Jahre ältere Ponti verwandelte sie in einen Star. Die Eheschließung löste einen mittleren Skandal aus, Ponti hatte sich in Mexiko von seiner ersten Frau scheiden lassen, die Behörden in Italien erkannten die Scheidung nicht an, er galt fortan als Bigamist. Aus der Ehe gingen zwei Söhne, Carlo und Edoardo, hervor. Ponti starb im Jänner 2007 mit 94 Jahren. Es war die große Liebe ihres Leben, heiraten wollte sie nicht wieder.

Der Produzent verschaffte Loren einen Vertrag bei Paramount. "Stolz und Leidenschaft" war 1957 ihr Hollywood-Debüt. "Und dennoch leben sie" von Vittorio de Sica brachte ihr 1961 den ersten Oscar. Sie spielte mit Stars wie Marlon Brando, Richard Burton und Cary Grant und kam mit ihnen gut aus. Mit Mastroianni verband sie aber eine Seelenverwandtschaft.

Disziplin, Hingabe und Dickköpfigkeit

"Alles ist die Frucht von Disziplin, Hingabe und Opfern. Und von Dickköpfigkeit", sagt sie einmal. So kam sie auch ohne Blessuren aus einem langjährigen Steuerstreit mit den italienischen Finanzbehörden davon, auch wenn sie deswegen zu 30 Tagen Haft verurteilt wurde. Ein Schock für viele Fans löste die Nachricht von ihrer Herzattacke im August 1998 aus. Auf einem Flug von Los Angeles nach New York erlitt sie einen Schwächeanfall und wurde mit Herzrhythmusstörungen in ein Krankenhaus gebracht.

Zwar hat Loren Wohnsitze in der Schweiz, in Paris und Kalifornien. Doch sie bekennt sich immer wieder zu ihren Wurzeln. "In mir habe ich Neapel und dort wird es immer bleiben." Zum Geburtstag wird Sophia Loren nach Auskunft ihres Verlags in Mexiko sein. Dort eröffnet die Stiftung des Milliardärs Carlos Slim eine Ausstellung zu ihren Ehren. Vielleicht hat der Papst ja dann die Handynummer der Diva parat.

Sophia Loren mit ihrem Sohn Edoardo Ponti

Sophia Loren mit ihrem Sohn Edoardo Ponti

La Brigade héroïque

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La Brigade héroïque (Saskatchewan) est un western américain réalisé par Raoul Walsh, sorti en 1954. Printemps 1877. De retour d'une saison de chasse, O'Rourke, sergent de la Police montée du Nord-Ouest, et Cajou, indien Cree et frère adoptif d'O'Rourke, tombent sur Grace Markey, seule survivante d'un convoi attaqué par les Sioux. De retour au fort, O'Rourke informe le commandant Benton que les Sioux ont traversé la frontière canadienne et qu'ils vont tenter de rallier les Crees. Benton reçoit l'ordre de désarmer les Crees et de partir pour Fort Walsh. Au cours de ce périple, O'Rourke prend la situation en main...

La Brigade héroïque de Raoul WalshLa Brigade héroïque de Raoul Walsh

La Brigade héroïque de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : Saskatchewan
  • Titre français : La Brigade héroïque
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Gil Doud
  • Direction artistique : Bernard Herzbrun et Richard H. Riedel
  • Décors : John P. Austin et Russell A. Gausman
  • Costumes : Bill Thomas
  • Photographie : John F. Seitz
  • Son : Leslie I. Carey, Joe Lapis
  • Musique : William Lava, Henry Mancini, Hans J. Salter, Frank Skinner et Herman Stein (non crédités)
  • Montage : Frank Gross
  • Production : Aaron Rosenberg
  • Société de production et de distribution : Universal Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleur (Technicolor) — 35 mm — 2:1- Son Mono (Western Electric Recording)
  • Genre : Western
  • Durée : 87 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 10 mars 1954 (première à New York), Belgique 12 novembre 1954, France 17 décembre 1954

Distribution

  • Alan Ladd (VF : Maurice Dorléac) : Thomas O'Rourke
  • Shelley Winters (VF : Claire Guibert) : Grace Markey
  • J. Carrol Naish (VF : Camille Guérini) : Batouche
  • Hugh O'Brian (VF : Roger Rudel) : Carl Smith
  • Robert Douglas : Benton
  • George J. Lewis (VF : Jean Violette) : Lawson
  • Richard Long : Patrick J. Scanlon
  • Jay Silverheels (VF : Georges Aminel) : Cajou
  • Antonio Moreno : Chef Dark Cloud
  • Frank Chase : Keller
  • Lowell Gilmore : Banks
  • Anthony Caruso : Spotted Eagle
  • Henry Wills : Merrill
  • Bob Herron : Brill

Bataille sans merci

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Bataille sans merci (Gun Fury) est un western américain réalisé par Raoul Walsh, sorti en 1953. Quelques années après la guerre de Sécession, en Arizona, Jennifer Ballard voyage de la Géorgie à la Californie à bord d'une diligence dans le but de retrouver son fiancé Ben Warren. Parmi les voyageurs, se trouvent un certain Hamilton, en fait le célèbre hors-la-loi Frank Slayton, un ex-Confédéré, et son complice Jess Burgess. La voiture est escortée par des soldats car elle transporte aussi la solde. Ils s'arrêtent pour la nuit dans une petite ville, l'escorte se rendant au fort voisin pour être remplacée. 

Ben, impatient de retrouver sa fiancée, est déjà là. Slayton, attiré par Jennifer, est ennuyé par l'arrivée de Ben, mais les invite néanmoins à dîner. Lorsque la conversation vient à porter sur la guerre, Ben, lui aussi un ancien Confédéré, déclare préférer désormais les compromis et la paix. Le lendemain matin, la diligence repart, mais les soldats qui l'escortent sont en fait des hommes de Slayton. En plein milieu du désert, ils arrêtent la voiture et tuent le conducteur. Slayton dévoile alors sa véritable identité et, lorsque Ben tente de s'interposer, lui tire dessus, le laissant pour mort. Les hors-la-loi partent alors avec l'argent et emmènent Jennifer avec eux. 

Plus tard, après que Jess a mis en doute la nécessité d'emmener Jennifer, Slayton le fait ligoter et le laisse en plein soleil avant de partir. Pendant ce temps, Ben a repris ses esprits et, après avoir retrouvé un des chevaux de l'attelage, suit la piste des bandits jusqu'à leur cachette, où il trouve Jess, inconscient. Il le ranime et apprend que le gang est en route pour leur cachette au Mexique. Ils partent à leur poursuite, bientôt rejoints par Johash, un Indien dont la sœur est morte à cause de Slayton...

Bataille sans merci de Raoul WalshBataille sans merci de Raoul Walsh

Bataille sans merci de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : Gun Fury
  • Titre : Bataille sans merci
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Irving Wallace, Roy Huggins, d'après le roman Ten Against Caesar de George Granger, Robert A. Granger et Kathleen B. Granger
  • Direction artistique : Ross Bellah
  • Décors : James Crowe
  • Photographie : Lester White
  • Son : Josh Westmoreland
  • Musique : Mischa Bakaleinikoff (direction musicale), Arthur Morton (non-crédité)
  • Montage : James Sweeney, Jerome Thoms
  • Production : Lewis J. Rachmil
  • Société de production : Columbia Pictures
  • Société de distribution : Columbia Pictures
  • Pays d’origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais, espagnol
  • Format : couleur (Technicolor) / noir et blanc — 35 mm — 1,85:1 (Columbia 3-D) — son Mono (RCA Sound System)
  • Genre : Western
  • Durée : 83 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 30 octobre 1953, France 6 août 1958

Distribution

  • Rock Hudson (VF : Roland Ménard) : Ben Warren
  • Donna Reed (VF : Jacqueline Ferrière) : Jennifer Balland
  • Philip Carey (VF : Jacques Beauchey) : Frank Slayton
  • Roberta Haynes (VF : Lita Recio) : Estella Morales
  • Leo Gordon (VF : Jacques Erwin) : Jess Burgess
  • Lee Marvin (VF : Lucien Bryonne) : Blinky
  • Neville Brand : Brazos
  • Ray Thomas : Doc
  • Phil Rawlins : Jim Morse
  • Forrest Lewis (VF : Jean Daurand) : Weatherby
  • Robert Herron : "Curly" Jordan

Hudson Rock

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Rock Hudson, de son vrai nom Roy Harold Scherer Jr, est un acteur américain né le 17 novembre 1925 à Winnetka, Illinois et mort le 2 octobre 1985 à Beverly Hills, Los Angeles (États-Unis). 

Hudson Rock

Dans les années 1980, il est l'une des premières vedettes à déclarer publiquement être atteinte du sida, ce qui attire une grande attention sur ce fléau, mais aussi sur son homosexualité, alors totalement inconnue du grand public. Fils unique d’une modeste employée d'origine irlandaise et d'un père d'origine allemande qui les abandonne très tôt, Roy Harold Scherer connaît une enfance difficile, au côté d’une mère dominatrice et autoritaire et d’un beau-père violent. En 1943, alors qu'il vient d'avoir 18 ans, il s’engage dans la marine. Il est démobilisé en 1946 et exerce par la suite plusieurs petits métiers (ouvrier agricole, camionneur).

Il tente sa chance à Hollywood et attire l'attention d'un chasseur de talents, Harry Wilson. Wilson lui permet tout d’abord de faire de la figuration, puis d’obtenir des rôles secondaires, dans les films d'action et les westerns de Raoul Walsh, qui le prend sous contrat personnel : après une figuration non créditée dans Les Géants du ciel (1948), le metteur en scène lui donnera la vedette dans Victime du destin (1952), La Belle Espionne et Bataille sans merci (1953). Mais l'acteur débutant paraît dans une quinzaine de films avant d'accéder à ses premiers rôles, avec une nette prédilection pour le western - dont Winchester 73 et Les Affameurs d'Anthony Mann, dont James Stewart détient la vedette. Progressivement, son nom se rapproche du haut des affiches.

Sa rencontre en 1952 avec Douglas Sirk est décisive pour la suite de sa carrière. Elle lui permet de devenir une véritable star, avec des films comme la comédie Qui donc a vu ma belle ? ou bien le mélodrame Le Secret magnifique. Rock Hudson tourne beaucoup : dans un premier temps, il s'impose dans la comédie et surtout dans le film d'action, aventures historiques et westerns. Il interprète désormais les premiers rôles devant des acteurs confirmés (Steve Cochran dans Le Justicier impitoyable, Anthony Quinn dans L'expédition du Fort King) au côté de la jeune première Piper Laurie ou d'Yvonne De Carlo, autre protégée de Raoul Walsh.

Rock Hudson devient l'interprète fétiche de Sirk, qui mise beaucoup sur son allure athlétique et son physique séduisant. Il est remarqué dans le western Taza, fils de Cochise (1954), dans Tout ce que le ciel permet (1956) et Écrit sur du vent (id.), des drames mondains à l'esthétique très recherchée, devenus des classiques du mélodrame. Dans Capitaine Mystère (1955), Hudson se compose un rôle de séducteur doublé d'un révolutionnaire ; pour La Ronde de l'aube (1958), un film réalisé d'après le roman Pylône de William Faulkner, il campe un intellectuel déchiré. Outre la jeune première Barbara Rush et l'actrice confirmée Jane Wyman, Hudson côtoie dans ces films Robert Stack, Dorothy Malone et Lauren Bacall.

Ces années sont probablement les plus brillantes de la carrière de l'acteur. Si ses compositions n'impressionnent guère la critique, Hudson impose une présence sympathique, émouvante et séduisante. Il devient la coqueluche du public féminin, des producteurs et de cinéastes prestigieux. Il est présent, au côté de James Dean et Elizabeth Taylor, dans Géant (1956) de George Stevens, dans Le Carnaval des dieux (1957) de Richard Brooks, avec Sidney Poitier ainsi que dans Cette terre qui est mienne d'Henry King, avec Jean Simmons. Il connaît l'échec avec L'Adieu aux armes d'après Ernest Hemingway, dans lequel Jennifer Jones et Vittorio De Sica sont ses partenaires.

Rock Hudson retrouve à partir de 1959 le registre comique en formant un duo avec Doris Day dans Confidences sur l'oreiller, premier film d'une trilogie de comédies sentimentales légères, gentiment érotiques, où il se révèle drôle et attachant. Suivront Un pyjama pour deux en 1961 et Ne m'envoyez pas de fleurs en 1964. Il s'illustre dans ce registre sous la direction de Norman Jewison ou Melvin Frank, au côté de Leslie Caron ou Claudia Cardinale. Il joue également la comédie dans Le Sport favori de l'homme d'Howard Hawks (1964). La star a aussi pour partenaires Gina Lollobrigida, notamment dans Le Rendez-vous de septembre, et Gena Rowlands dans L'Homme de Bornéo, deux films réalisés par Robert Mulligan.

À côté de ce cycle léger et séducteur, Rock Hudson sauve son public masculin grâce aux westerns El Perdido de Robert Aldrich (avec Kirk Douglas) et Les Géants de l’Ouest d'Andrew McLaglen (avec John Wayne), grâce aussi aux films de guerre Tobrouk d'Arthur Hiller, avec George Peppard, et Destination : Zebra, station polaire de John Sturges, dont la distribution comprend Ernest Borgnine et Patrick McGoohan. Mais le déclin cinématographique de Hudson est amorcé dès qu'il s'éloigne de la comédie romantique, tel l'échec sans appel du sombre L'Opération diabolique de John Frankenheimer

Rock Hudson retrouve pourtant son créneau favori lorsque Blake Edwards le dirige avec Julie Andrews en 1970 dans le musical Darling Lili. Malgré cette collaboration, la carrière de l'acteur marque le pas sur grand écran pour lequel il tourne toujours régulièrement, sous la direction de Roger Vadim par exemple, s'essayant à la science-fiction (Embryo), rivalisant avec Dean Martin (dans Duel dans la poussière de George Seaton), avec dans ses bras toujours les plus charmantes actrices : Angie Dickinson, Barbara Carrera ou Mia Farrow. Mais toutes ces productions sont secondaires. Sa célébrité durant cette décennie se maintient plutôt grâce à la série télé McMillan (1971-1977) avec Susan Saint James et, plus tard, Détroit d'après Arthur Hailey et Chroniques martiennes (1980) de Michael Anderson d'après Ray Bradbury. Sur petit écran, Hudson affronte James Coburn et continue de collectionner les partenaires féminines : Lee Remick, Gayle Hunnicutt et Deborah Shelton.

En 1980, Rock Hudson retrouve trois gloires des années 1950, son amie Elizabeth Taylor, son ancien concurrent Tony Curtis et Kim Novak, dans une adaptation d'un roman d'Agatha Christie, Le miroir se brisa. Au cinéma, il ne revient que pour L'Ambassadeur : Chantage en Israël de J. Lee Thompson, au côté de Robert Mitchum en 1984. À la télévision, il demeure très actif : il joue dans des téléfilms avec Suzanne Pleshette, Melanie Griffith, Sharon Stone, incarne le président de son pays dans La Troisième Guerre mondiale, et tient la vedette avec Jack Scalia dans les treize épisodes de Devlin Connection en 1982. Son dernier rôle sera l'amant de Linda Evans dans neuf épisodes de la saga Dynastie (1984-1985), rôle écourté à cause de son état de santé.

Le 25 juillet 1985, Rock Hudson révèle qu'il est atteint du sida, et marque les esprits en révélant son visage décharné par un sarcome de Kaposi1. Lors d'un séjour à Paris, Rock Hudson décide d'annoncer sa maladie. Yanou Collart, son attachée de presse et amie, est dans l'obligation de débourser 300 000 dollars pour louer un 747 afin de rentrer à Los Angeles parce qu'aucune compagnie ne veut le transporter. Dès le mois suivant, son homosexualité est ouvertement évoquée dans la presse. Rock Hudson meurt le 2 octobre 1985. Le grand public constate à cette occasion combien l'image publique des vedettes, telle que les studios la construisent, peut se révéler éloignée de la réalité, Rock Hudson étant devenu l'archétype du jeune premier désirable, gendre idéal et hétérosexuel. Après son décès, sa succession donnera lieu à un procès où la vie privée de l'acteur sera étalée.  Phyllis Gates, son ancienne femme, écrira un livre sur leur mariage arrangé par leurs patrons communs et finalement un téléfilm sera réalisé : Rock Hudson : La double vie d'une star.Rock Hudson, la vie secrète d'un play-boy dans le placard est un documentaire présenté en 2009 au festival de Berlin et diffusé sur Arte sous le titre Rock Hudson, beau ténébreux.

Filmographie

  • 1948 : Les Géants du ciel (Fighter Squadron) de Raoul Walsh : Le second lieutenant
  • 1949 : Une balle dans le dos (Undertow) de William Castle : Un détective
  • 1950 : L'Impasse maudite (One Way Street) d'Hugo Fregonese : Un conducteur de camion
  • 1950 : I Was a Shoplifter de Charles Lamont : Un détective du magasin
  • 1950 : Peggy de Frederick de Cordova : Johnny 'Scat' Mitchell
  • 1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann : Young Bull
  • 1950 : L'Aigle du désert (The Desert Hawk) : Capitaine Ras
  • 1950 : Shakedown de Joseph Pevney : Ted, le portier de Night Club
  • 1951 : Tomahawk de George Sherman : Burt Hanna
  • 1951 : Cadets de l'air (Air Cadet) de Joseph Pevney : L'aristocrate
  • 1951 : The Fat Man de William Castle : Roy Clark
  • 1951 : La Nouvelle Aurore (Bright Victory) de Mark Robson : Dudek
  • 1951 : Iron Man de Joseph Pevney : Tommy O'Keefe alias Kosco
  • 1952 : Les Affameurs (Bend of the River) d'Anthony Mann : Trey Wilson
  • 1952 : Here Come the Nelsons de Frederick De Cordova : Charles E. Jones
  • 1952 : Une fille à bagarres (Scarlet Angel) de Sidney Salkow : Frank Truscott alias Panama
  • 1952 : Qui donc a vu ma belle ? (Has Anybody Seen My Gal?) de Douglas Sirk : Dan Stebbins
  • 1952 : Le Traître du Texas (Horizons West) de Budd Boetticher : Neil Hammond
  • 1952 : Victime du destin (The Lawless Breed) de Raoul Walsh : John Wesley hardin
  • 1953 : L'Expédition du Fort King (Seminole) de Budd Boetticher : Lance Caldwell
  • 1953 : La Belle Espionne (Sea Devils) de Raoul Walsh : Gilliatt
  • 1953 : La Légende de l'épée magique (The Golden Blade) de Nathan Juran : Harun
  • 1953 : Bataille sans merci (Gun Fury) de Raoul Walsh : Ben Warren
  • 1953 : Le Justicier impitoyable (Back to God's Country) de Joseph Pevney : Peter Keith
  • 1954 : Taza, fils de Cochise (Taza, son of Cochise) de Douglas Sirk : Taza
  • 1954 : Le Secret magnifique (Magnificent Obsession) de Douglas Sirk : Bob Merrick
  • 1954 : La Révolte des Cipayes (Bengal Brigade) de Laslo Benedek : Capt. Jeffrey Claybourne
  • 1955 : Capitaine Mystère (Captain Lightfoot) de Douglas Sirk : Michael Martin
  • 1955 : Son seul amour (One Desire) de Jerry Hopper : Clint Saunders
  • 1955 : Tout ce que le ciel permet (All That Heaven Allows) de Douglas Sirk : Ron Kirby
  • 1956 : Ne dites jamais adieu (Never Say Goodbye) de Jerry Hopper : Dr Michael Parker
  • 1956 : Géant (Giant) de George Stevens : Jordan 'Bick' Benedict Jr
  • 1956 : Écrit sur du vent (Written on the Wind) de Douglas Sirk : Mitch Wayne
  • 1957 : Les Ailes de l'espérance (Battle Hymn) de Douglas Sirk : Col. Dean Hess
  • 1957 : Le Carnaval des dieux (Something of Value) de Richard Brooks : Peter, le fils d'Henry
  • 1957 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms) de Charles Vidor : Lt. Frederick Henry
  • 1958 : La Ronde de l'aube (The Tarnished Angels') de Douglas Sirk : Burke Devlin
  • 1958 : Crépuscule sur l'océan (Twilight for the Gods) de Joseph Pevney : Capt. David Bell
  • 1959 : Cette terre qui est mienne (This Earth Is Mine) d'Henry King : John Rambeau
  • 1959 : Confidences sur l'oreiller (Pillow Talk), de Michael Gordon : Brad Allen
  • 1961 : El Perdido (The Last Sunset) de Robert Aldrich : Dana Stribling
  • 1961 : Le Rendez-vous de septembre (Come September) de Robert Mulligan : Robert L. Talbot
  • 1962 : Un pyjama pour deux (Lover Come Back) de Delbert Mann : Jerry Webster
  • 1962 : L'Homme de Bornéo (Spiral Road) de Robert Mulligan : Dr Anton Drager
  • 1963 : Le Téléphone rouge (A Gathering of Eagles) de Delbert Mann : Col. Jim Caldwell
  • 1964 : Le Sport favori de l'homme (Man's Favorite Sport?) d'Howard Hawks : Roger Willoughby
  • 1964 : Ne m'envoyez pas de fleurs (Send Me No Flowers) de Norman Jewison : George
  • 1965 : Étranges compagnons de lit (Strange Bedfellows) de Melvin Frank : Carter Harrison
  • 1965 : Le Coup de l'oreiller (A Very Special Favor) de Michael Gordon : Paul Chadwick
  • 1966 : Les yeux bandés (Blindfold) de Philip Dunne : Dr Bartholomew Snow
  • 1966 : L'Opération diabolique (Seconds) de John Frankenheimer : Antiochus 'Tony' Wilson
  • 1967 : Tobrouk, commando pour l'enfer (Tobruk) d'Arthur Hiller : Maj. Donald Craig
  • 1968 : Destination : Zebra, station polaire (Ice Station Zebra) de John Sturges : Cmdr. James Ferraday
  • 1969 : Un couple pas ordinaire (Ruba al prossimo tuo) de Francesco Maselli : Capt. Mike Harmon
  • 1969 : Les Géants de l’Ouest (The Undefeated) d'Andrew McLaglen : Col. James Langdon
  • 1970 : Darling Lili de Blake Edwards : Major William Larrabee
  • 1970 : L'Assaut des jeunes loups (Hornet's Nest) de Phil Karlson : Turner
  • 1971 : Si tu crois fillette (Pretty Maids All in a Row) de Roger Vadim : Michael 'Tiger' McDrew
  • 1973 : Duel dans la poussière (Showdown) de George Seaton : Chuck Jarvis
  • 1976 : Embryo de Ralph Nelson : Dr Paul Holliston
  • 1978 : Avalanche de Corey Allen : David Shelby
  • 1980 : Le miroir se brisa (The Mirror Crack'd) de Guy Hamilton : Jason Rudd
  • 1982 : The Devlin Connection III : Brian Devlin
  • 1984 : L'Ambassadeur: Chantage en Israël (The Ambassador) de J. Lee Thompson : Frank Stevenson

Télévision

  • 1971 - 1977 : McMillan (McMillan & Wife) (Série TV) : Commissaire Stewart 'Mac' McMillan
  • 1978 : Wheels (Série TV) : Adam Trenton
  • 1980 : Superstunt II (Téléfilm)
  • 1980 : Les Chroniques Martiennes (The Martian Chronicles) (Série TV) : Col. John Wilder
  • 1981 : The Star Maker de Lou Antonio (Téléfilm) : Danny Youngblood
  • 1982 : La Troisième Guerre Mondiale (World War III) (Téléfilm) : Président Thomas McKenna
  • 1982 : Devlin Connection (Série TV) : Brian Devlin
  • 1984 : La Guerre des casinos (The Vegas Trip War) de George Englund (en) (Téléfilm) : Neil Chaine
  • 1984 - 1985 : Dynastie (Dynasty) (Série TV) : Daniel Reece

Un lion dans les rues

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Un lion dans les rues (A Lion Is in the Streets) est un film américain réalisé par Raoul Walsh, sorti en 1953. Dans une petite ville du Sud, Hank Martin, un colporteur autodidacte, a le coup de foudre quand il rencontre Verity Wade, la nouvelle institutrice. Il la convainc bientôt de l'épouser et ils s'installent sur le domaine de Jules Bolduc, un riche avocat ami de Hank. Lors d'un dîner chez Jules, Hank rencontre Robert J. Castleberry, qu'il accuse de tricher sur le poids acheté aux producteurs de coton. 

Plus tard, Hank organise les producteurs de coton et prouve que les employés de Castleberry ont eu recours à de faux poids. Cependant, quand un employé de Castleberry sort une arme, Jeb Brown, l'un des amis de Hank, le tue en légitime défense et est arrêté. Hank rencontre par hasard Guy Polli, un gangster, qui remarque les ambitions politiques de Hank. Le jour du procès de Jeb, l'un des employés de Castleberry, Beach, fait tirer sur Jeb à travers la fenêtre de la prison. Au lieu d'annuler le procès, Hank convainc Jeb, mourant, d'aller à l'audience. Jeb meurt pendant le procès, mais Hank utilise cette tribune pour faire connaître les faits. La publicité qui en résulte pousse Hank à se présenter comme candidat au poste de gouverneur, alors que Castleberry est ruiné et obligé de vendre à Guy, qui reste dans l'ombre. 

Le gangster propose un marché à Hank pour que certains bureaux de vote lui soient acquis à condition qu'il donne un alibi à Beach, et Hank accepte. Le jour du scrutin, Snowden, le gouverneur sortant, et Hank se retrouvent avec le même nombre de comtés, et c'est à l'assemblée de l'État de désigner le vainqueur. Dans une émission de radio, Hank exhorte ses partisans à se rendre au Capitole de l'État avec des fusils pour les forcer à se conformer à la volonté du peuple. Consternée, Verity demande l'aide de Jules. Jules annonce alors que Beach a été arrêté le matin même pour le meurtre de Jeb, mais qu'il est sorti libre grâce à l'alibi fourni par Hank. Jennie, la veuve de Jeb, tire alors sur Hank...

Un lion dans les rues de Raoul WalshUn lion dans les rues de Raoul Walsh

Un lion dans les rues de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : A Lion Is in the Streets
  • Titre français : Un lion dans les rues
  • Titre belge : L'Homme à abattre
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Luther Davis, d'après le roman A Lion Is in the Streets d'Adria Locke Langley
  • Direction artistique : Wiard Ihnen
  • Décors : Fred M. McLean
  • Costumes : Kay Nelson
  • Montage : George Amy, Walter Hannemann, Robert Seiter
  • Musique : Franz Waxman
  • Production : William Cagney
  • Société de production : William Cagney Productions
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : Couleur (Technicolor) — 35 mm — 1,37:1 - Son Mono (Western Electric Recording)
  • Genre : Drame
  • Durée : 88 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 23 septembre 1953, France : septembre 1987

Distribution

  • James Cagney : Hank Martin
  • Barbara Hale : Verity Wade Martin
  • Anne Francis : Flamingo McManamee
  • Warner Anderson : Jules Bolduc
  • John McIntire : Jeb Brown
  • Jeanne Cagney : Jennie Brown
  • Lon Chaney, Jr. : Spurge McManamee
  • Frank McHugh : Frank Rector
  • Larry Keating : Robert L. Castleberry IV
  • Onslow Stevens : Guy Polli
  • James Millican : Samuel T. Beach
  • Mickey Simpson : Tim Beck
  • Sara Haden : Lula May McManamee
  • Ellen Corby : une femme chantant
  • James Griffith (non-crédité) : Un employé du maire

Hale Barbara

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Barbara Hale est une actrice américaine née le 18 avril 1922 à DeKalb, Illinois (États-Unis). Elle est mariée à l'acteur Bill Williams (pseudonyme d'Herman Katt, 1915-1992) de 1946 jusqu'à la mort de celui-ci. De leur union sont nés trois enfants, dont l'acteur William Katt (né en 1951).

 

Hale Barbara

Filmographie

  • 1943 : Gildersleeve's Bad Day : Girl at party and dance
  • 1943 : Mexican Spitfire's Blessed Event : Girl at airport
  • 1943 : The Seventh Victim : Subway Passenger
  • 1943 : The Iron Major : Sarah Cavanaugh
  • 1943 : Gildersleeve on Broadway : Stocking Salesgirl
  • 1943 : Around the World : Barbara
  • 1943 : Amour et Swing (Higher and Higher) : Katherine Keating
  • 1944 : Government Girl : Girl in Hotel Lobby
  • 1944 : Prunes and Politics
  • 1944 : The Falcon Out West : Marion Colby
  • 1944 : Goin' to Town : Patty
  • 1944 : Heavenly Days : Angie
  • 1944 : The Falcon in Hollywood : Peggy Callahan
  • 1945 : West of the Pecos : Rill Lambeth
  • 1945 : First Yank Into Tokyo : Abby Drake
  • 1946 : Lady Luck (en) : Mary Audrey
  • 1947 : A Likely Story : Vickie North
  • 1948 : Le Garçon aux cheveux verts (The Boy with Green Hair) : Miss Brand
  • 1949 : Le Pigeon d'argile (Clay Pigeon) : Martha Gregory
  • 1949 : Une incroyable histoire (The Window) : Mrs. Mary Woodry
  • 1949 : Je chante pour vous (Jolson Sings Again) : Ellen Clark
  • 1949 : And Baby Makes Three : Jacqueline Walsh
  • 1950 : The Jackpot : Amy Lawrence
  • 1950 : Emergency Wedding : Dr. Helen Hunt
  • 1951 : Lorna Doone : Lorna Doone
  • 1952 : The First Time : Betsey Bennet
  • 1953 : Le Sabre et la flèche (Last of the Comanches) : Julia Lanning
  • 1953 : L'Expédition du Fort King (Seminole) : Revere Muldoon
  • 1953 : Lone Hand : Sarah Jane Skaggs
  • 1953 : Un lion dans les rues (A Lion Is in the Streets) : Verity Wade
  • 1955 : Young Couples Only (TV) : Ruth
  • 1955 : Prisons sans chaînes (Unchained) : Mary Davitt
  • 1955 : Horizons lointains (The Far Horizons) : Julia Hancock
  • 1956 : The Houston Story : Zoe Crane
  • 1956 : 7th Cavalry : Martha Kellogg
  • 1957 : The Oklahoman : Ann Barnes
  • 1957 : Slim Carter : Allie Hanneman
  • 1957 : Perry Mason : Della Street
  • 1958 : Desert Hell : Colie Edwards
  • 1968 : Buckskin : Sarah Cody
  • 1970 : Airport : Sarah Bakersfeld Demerest
  • 1970 : The Red, White, and Black : Mrs. Alice Grierson
  • 1973 : Chester, Yesterday's Horse (TV) : Mrs. Belle Kincaid
  • 1975 : The Giant Spider Invasion : Dr. Jenny Langer
  • 1976 : Flight of the Grey Wolf (TV) : Mrs. Hanson
  • 1978 : The Young Runaways (TV) : Mrs. Ogle
  • 1978 : Big Wednesday : Mrs. Barlow
  • 1985 : Perry Mason (épisode : Returns) : Della Street
  • 1986 : Perry Mason (épisode : The Case of the Notorious Nun) : Della Street
  • 1986 : Perry Mason (épisode : The Case of the Shooting Star) : Della Street
  • 1987 : Perry Mason (épisode : The Case of the Lost Love) : Della Street
  • 1987 : Perry Mason (épisode : The Case of the Sinister Spirit) : Della Street
  • 1987 : Perry Mason (épisode : The Case of the Murdered Madam) : Della Street
  • 1987 : Perry Mason (épisode : The Case of the Scandalous Scoundrel) : Della Street
  • 1988 : Perry Mason (épisode : The Case of the Avenging Ace) : Della Street
  • 1988 : Perry Mason (épisode : The Case of the Lady in the Lake) : Della Street
  • 1989 : Perry Mason (épisode : The Case of the Lethal Lesson) : Della Street
  • 1989 : Perry Mason (épisode : The Case of the Musical Murder) : Della Street
  • 1989 : Perry Mason (épisode : The Case of the All-Star Assassin) : Della Street
  • 1990 : Perry Mason (épisode : The Case of the Poisoned Pen) : Della Street
  • 1990 : Perry Mason (épisode : The Case of the Desperate Deception) : Della Street
  • 1990 : Perry Mason (épisode : The Case of the Silenced Singer) : Della Street
  • 1990 : Perry Mason (épisode : The Case of the Defiant Daughter) : Della Street
  • 1991 : Perry Mason (épisode : The Case of the Ruthless Reporter) : Della Street
  • 1991 : Perry Mason (épisode : The Case of the Maligned Mobster) : Della Street
  • 1991 : Perry Mason (épisode : The Case of the Glass Coffin) : Della Street
  • 1991 : Perry Mason (épisode : The Case of the Fatal Fashion) : Della Street
  • 1992 : Perry Mason (épisode : The Case of the Fatal Framing) : Della Street
  • 1992 : Perry Mason (épisode : The Case of the Reckless Romeo) : Della Street
  • 1992 : Perry Mason (épisode : The Case of the Heartbroken Bride) : Della Street
  • 1993 : Perry Mason (épisode : The Case of the Skin-Deep Scandal) : Della Street
  • 1993 : Perry Mason (épisode : The Case of the Telltale Talk Show Host) : Della Street
  • 1993 : Perry Mason (épisode : The Case of the Killer Kiss) : Della Street
  • 1993 : Perry Mason (épisode : The Case of the Wicked Wives) : Della Street
  • 1994 : Perry Mason (épisode : The Case of the Lethal Lifestyle) : Della Street
  • 1994 : Perry Mason (épisode : The Case of the Grimacing Governor) : Della Street
  • 1995 : Perry Mason (épisode : The Case of the Jealous Jokester) : Della Street

La Belle Espionne

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La Belle Espionne titre original : (Sea Devils) est un film américano-britannique réalisé par Raoul Walsh et sorti en 1953. 1800. Un soir, à Guernesey, Gilliat et Willie, des pêcheurs devenus contrebandiers à cause des guerres napoléoniennes, aident la belle Drouette à rencontrer Lethierry, un aristocrate local, sans savoir qu'elle est en réalité une espionne anglaise. Sa mission est de se faire passer pour la Comtesse de Remuset, en prison à Londres, et d'obtenir des informations sur la marine française. 

Elle embarque pour la France sur leur bateau, leur faisant croire qu'elle veut sortir son frère des prisons françaises. Gilliat, la prenant pour une espionne française, va un moment contrarier ses plans, mais elle réussit finalement à rencontrer Fouché, en mission pour préparer la venue de Napoléon, et à entendre ce dernier discuter de ses plans avec ses officiers. Mais Fouché, méfiant, découvre qu'elle n'est pas la vraie comtesse et l'emprisonne. Prévenu par pigeon voyageur, Lethierry organise son évasion, mais son message est intercepté par Fouché qui la fait suivre. Gilliat et Willie arrivent à temps pour retenir Fouché et ses hommes et permettre ainsi à Drouette de s'échapper dans leur bateau. Une fois en sécurité, Gilliat et Drouette s'embrassent.

La Belle Espionne de Raoul WalshLa Belle Espionne de Raoul Walsh

La Belle Espionne de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : Sea Devils
  • Titre français : La Belle Espionne
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Borden Chase d'après le roman Les Travailleurs de la mer de Victor Hugo
  • Direction artistique : Wilfrid Shingleton
  • Costumes : Elizabeth Agombar
  • Photographie : Wilkie Cooper
  • Son : W.H. Lindop
  • Montage : John Seabourne Sr.
  • Musique : Richard Addinsell
  • Production : David E. Rose
  • Production associée : John R. Sloan
  • Société de production : Royaume-Uni Coronado Productions ; États-Unis RKO Radio Pictures
  • Société de distribution : RKO Radio Pictures
  • Pays d'origine : Royaume-Uni, États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleurs (Technicolor) – 35 mm - 1,37:1 - Son mono (Western Electric Recording)
  • Genre : Film d'aventure
  • Durée : 91 minutes
  • Dates de sortie : Royaume-Uni : avril 1953, États-Unis : 23 mai 1953, France : 11 juin 1954

Distribution

  • Yvonne De Carlo : Drouette
  • Rock Hudson (V.F : Jean Claudio) : Gilliatt
  • Maxwell Reed (V.F : Claude Bertrand)  : Rantaine
  • Denis O'Dea (V.F : Maurice Dorleac) : Lethierry
  • Michael Goodliffe : Ragan
  • Bryan Forbes (V.F : Guy Decomble) : Willie
  • Jacques B. Brunius : Joseph Fouché
  • Gérard Oury (V.F : Lui-même) : Napoléon
  • Arthur Wontner (V.F : Camille Guerini) : Le baron de Vaudrec
  • Keith Pyott : Le général Latour
  • Ivor Barnard (V.F : Paul Ville)  : Benson
  • Laurie Taylor : Blasquito

Victime du destin

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Victime du destin (The Lawless Breed) est un film américain réalisé par Raoul Walsh en 1953. 1896. Le bandit John Wesley Hardin sort de prison après avoir purgé une longue peine, et remet au journal local le manuscrit de son autobiographie. Jeune homme, John rêvait de s'installer dans un ranch avec son amie d'enfance, Jane Brown. Mais, après une partie de poker ayant mal tourné, John a abattu un homme. Dès lors, la vie de John n'a été que fuites, duels au revolver, et affrontements avec les représentants de l'ordre… En fait, le vrai John Wesley Hardin a été tué en août 1895 par John Sellman à El Paso.

 

Victime du destin de Raoul WalshVictime du destin de Raoul Walsh

Victime du destin de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : The Lawless Breed
  • Titre français : Victime du destin
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Bernard Gordon, d'après une histoire de William Alland, inspirée de The Life of John Wesley Hardin de John Wesley Hardin (en) et They Died with Their Boots on (on the Life and Death of J. W. Hardin and Other Texas Desperadoes) de Thomas Ripley
  • Direction artistique : Bernard Herzbrun, Richard Riedel
  • Décors : Oliver Emert et Russell A. Gausman
  • Costumes : Rosemary Odell
  • Photographie : Irving Glassberg
  • Son : Leslie I. Carey, Corson Jowett
  • Montage : Frank Gross
  • Musique : Herman Stein
  • Production : William Alland
  • Société de production : Universal-International Pictures
  • Société de distribution : Universal Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur (Technicolor) - 35 mm - 1,37:1 - son mono (Western Electric Recording)
  • Genre : Western
  • Durée : 83 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 3 janvier 1953, France : 23 juillet 1954

Distribution

  • Rock Hudson : John Wesley Hardin
  • Julie Adams : Rosie McCoy
  • Mary Castle : Jane Brown
  • John McIntire : J.G. Hardin/John Clements
  • Hugh O'Brian : Ike Hanley
  • Dennis Weaver : Jim Clements
  • Forrest Lewis : Zeke Jenkins
  • Lee Van Cleef : Dirk Hanley
  • Tom Fadden : Chick Noonan
  • Glenn Strange : Ben Hanley
  • Race Gentry : John Hardin, jeune
  • Richard Garland : Joe Clements
  • William Pullen : Joe Hardin
  • Michael Ansara (non-crédité) : Gus Hanley

Van Cleef Lee

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Lee Van Cleef (né le 9 janvier 1925 à Somerville, New Jersey, et mort le 16 décembre 1989 (à 64 ans) à Oxnard, Californie) est un acteur américain, surtout connu pour ses rôles dans les westerns.

Van Cleef Lee

De son vrai nom Clarence LeRoy Van Cleef, Jr., il est le fils de Clarence LeRoy Van Cleef, Sr., descendant de colons néerlandais, et Marion Levinia (née Van Fleet) Il a servi dans l’US Navy durant la Seconde Guerre mondiale. Il était un spécialiste des seconds rôles de méchant dans les westerns (Le train sifflera trois fois, 1952). Il s'y cantonne souvent à des personnages muets ou presque. À la suite d'un grave accident de voiture en 1958 où son genou est gravement blessé et après que les médecins lui pronostiquent qu'il ne pourra plus jamais monter à cheval, il stoppe sa carrière d'acteur et après sa rééducation il se met à la peinture figurative et à la décoration d'intérieur. Il reprend son métier d'acteur de manière épisodique. 

Ensuite, il fut redécouvert par Sergio Leone dans Et pour quelques dollars de plus. Ce premier grand rôle marquera le début de sa seconde carrière, dans le western spaghetti. C'est là qu'il devint une star internationale, au cours des années 1960, incarnant magistralement Sentenza dans Le Bon, la Brute et le Truand. Il reste par ailleurs un des plus grands représentants de ce genre. Il a également joué dans de nombreuses séries télévisées, notamment L'Homme au katana où il interprète un blanc initié aux techniques de combat des ninjas. La série a été découverte en France sur M6 en 1987 et ne compte que 13 épisodes1. Il incarne un bandit dans l'épisode 1 de la 2e saison de Zorro et un déserteur dans la saison 1 de Rintintin.

Lee Van Cleef a perdu la dernière phalange du majeur de sa main droite alors qu'il bricolait une chambre de jeu pour sa fille, visible dans la scène finale de Le Bon, la Brute et le Truand. Il est mort d'une crise cardiaque le 16 décembre 1989 à Oxnard en Californie, il repose au cimetière du Forest Lawn Memorial Park des collines d'Hollywood à Los Angeles. Il est caricaturé par Morris dans l'un des albums de Lucky Luke : Chasseur de primes. Caricaturé aussi en 1971 par Ricord dans la série des Grandes Gueules de Pilote dans son rôle de Sentenza. Dans le jeu vidéo World of Warcraft, le personnage Edwin Van Cleef est inspiré de Lee Van Cleef. Lee Van Cleef a inspiré le personnage de Revolver Ocelot dans les jeux vidéo de la série Metal Gear. Il a aussi inspiré le personnage de "Henry" George Bowers dans le jeu vidéo Outlaws de LucasArts.

Il a également servi d'inspiration pour le personnage de Doc McCoy dans les jeux vidéo de la série Desperados. Il a inspiré la chanson "Legend of Van Cleef" de Bumblefoot sur l'album 9.11. Il a inspiré le personnage Rattlesnake Jake dans le film d'animation Rango en 2011. Le groupe américain Primus lui a consacré une chanson : "Lee Van Cleef" sur son album "Green Naugahyde", sorti en 2011. Il apparait dans le clip comme un zombie allant chercher vengeance auprès de Clint Eastwood, soit un clin d'œil fait au film Le Bon, la Brute et le Truand. Swolfs s'est vraisemblablement inspiré de lui dans le Durango n°9, L'or des Duncan.

Filmographie

  • 1952 : Le train sifflera trois fois (High Noon) de Fred Zinnemann : Jack Colby
  • 1952 : Passage interdit (Untaimed Frontier) de Hugo Fregonese : Dave Chittun
  • 1952 : Le Quatrième Homme (Kansas City Confidential) de Phil Karlson : Tony Romano
  • 1953 : The Bandits of Corsica de Ray Nazarro : Nerva
  • 1953 : White Lightning d’Edward Bernds : Brutus Allen
  • 1953 : Le Monstre des temps perdus (The Beast from 20,000 Fathoms) d’Eugène Lourié
  • 1953 : Arena de Richard Fleischer : Smitty
  • 1953 : Investigation criminelle (Vice Squad) d’Arnold Laven : Pete Monty
  • 1953 : Victime du destin (The Lawless Breed) de Raoul Walsh : Dirk Hanley
  • 1953 : Tumbleweed d’Edward Bernds : Marv
  • 1953 : Private Eyes d’Edward Bernds
  • 1953 : L'Homme du Nebraska (The Nebraskan) de Fred F. Sears : Pvt. Reno Benton
  • 1953 : Jack Slade de William A. Sickner : Bolt Mackay
  • 1954 : Vengeance à l'aube (Dawn at Socorro) de George Sherman : Earl Ferris
  • 1954 : Seul contre tous (Rails into Laramie) de Jesse Hibbs ; Ace Winton
  • 1954 : Le Poulain noir (Gypsy Colt) d’Andrew Marton : Hank
  • 1954 : La Hache sanglante (Yellow Tomahawk) de Lesley Selander : Fireknife
  • 1954 : La Princesse du Nil (Princess of the Nile) de Harmon Jones : Haka
  • 1954 : The Desperado de Thomas Carr : The Crayton Twins, Paul/Buck
  • 1954 : Le Défi des flèches (Arrow int the Dust) de Lesley Selander : L'acolyte de Tillotson
  • 1955 : Dix hommes à abattre (Ten Wanted Men) de H. Bruce Humberstone : Al Drucker
  • 1955 : The Naked Street de Maxwell Shane (non crédité) : Harry Goldish
  • 1955 : Courage indien (The Vanishing American) de Joseph Kane : Jay Lord
  • 1955 : Treasure of Ruby Hills de Frank McDonald : Frank Emmett
  • 1955 : Colorado Saloon (The Road to Denver) de Joseph Kane : Pecos Larry
  • 1955 : L'Homme traqué (A Man Alone) de Ray Milland : Clanton
  • 1955 : L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man without a Star), de King Vidor
  • 1955 : I Cover the Underworld de R. G. Springsteen : Flash Logan
  • 1955 : Association criminelle (The Big Combo) de Joseph H. Lewis : Fante
  • 1956 : La Loi de la prairie (Tribute to a Bad Man) de Robert Wise : Fat Jones
  • 1956 : Accused of Murder de Joseph Kane : Sgt. Emmett Lackey
  • 1956 : Le Conquérant (The Conqueror) de Dick Powell : Chepei
  • 1956 : Le Trouillard du Far West (Pardners) de Norman Taurog : Gus
  • 1956 : It Conquered the World de Roger Corman : Dr Tom Anderson
  • 1957 : The Quiet Gun de William F. Claxton : Doug Sadler
  • 1957 : The Badge of Marshall Brennan d’Albert C. Gannaway : Shad Donaphin
  • 1957 : Porte de Chine (China Gate), de Samuel Fuller : Maj. Cham
  • 1957 : Joe Dakota de Richard Bartlett : Adam Grant
  • 1957 : Du sang dans le désert (The Tin Star) d’Anthony Mann ; Ed McGaffey
  • 1957 : Jicop le proscrit (The Lonely Man) de Henry Levin : Faro
  • 1957 : Gun Battle at Monterey de Sidney Franklin Jr. et Carl K. Hittleman : Kirby
  • 1957 : The Last Stagecoach West de Joseph Kane : Steve Margolies
  • 1957 : L'Ultime Chevauchée (Raiders of Old California) d’Albert C. Gannaway : Sgt. Damon Pardee
  • 1957 : Règlements de comptes à OK Corral (Gunfight at the O.K. Corral) de John Sturges : Ed Bailey
  • 1958 : La Journée des violents (Day of the Bad Man) de Harry Keller : Jake Hayes
  • 1958 : Le Bal des maudits (The Young Lions) d'Edward Dmytryk : 1st Sergent Rickett
  • 1958 : Bravados (The Bravados) de Henry King : Alfonso Parral
  • 1958 : Machete de Kurt Neumann : Miguel
  • 1959 : Guns, Girls and Gangsters d’Edward L. Cahn : Mike Bennett
  • 1959 : La Chevauchée de la vengeance (Ride Lonesome) de Budd Boetticher : Frank
  • 1961 : Les Cavaliers de l'enfer (Posse from Hell) de Herbert Coleman : Léo
  • 1962 : L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance) de John Ford : Reese
  • 1962 : La Conquête de l’Ouest (How the West Was Won) de John Ford, Henry Hathaway et George Marshall : Un pirate sur la rivière
  • 1965 : Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) de Sergio Leone : Col. Douglas Mortimer
  • 1966 : Colorado (The Big Gundown / La Resa dei Conti) de Sergio Sollima : Jonathan 'Colorado' Corbett
  • 1966 : Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo) de Sergio Leone : Sentenza/Angel Eyes
  • 1967 : La mort était au rendez-vous (Da uomo a uomo / Death rides a Horse) de Giulio Petroni : Ryan
  • 1967 : Le Dernier Jour de la colère (I giorni dell’ira / Day of Anger) de Tonino Valerii : Frank Talby
  • 1968 : Commandos d’Armando Crispino : Sgt. Sullivan
  • 1968 : Pas de pitié pour les salopards (Al di la della legge) de Giorgio Stegani : Billy Joe Cudlip
  • 1969 : Sabata de Gianfranco Parolini : Sabata
  • 1970 : El Condor de John Guillermin : Jaroo
  • 1970 : Barquero de Gordon Douglas : Travis
  • 1971 : Captain Apache d'Alexander Singer : Capitaine Apache
  • 1971 : Le Retour de Sabata de Gianfranco Parolini : Sabata/Major
  • 1971 : Les Quatre mercenaires d'El Paso (Bad Man's River) d'Eugenio Martín : Roy King
  • 1972 : Le Grand Duel (Il grande duello) de Giancarlo Santi : shériff Clayton
  • 1972 : La Chevauchée des sept mercenaires (The Magnificent Seven Ride) de George McCowan : Marshal Chris Adams
  • 1973 : L'Homme au nerf d'acier (Dio, sei proprio un padreterno!) de Michele Lupo : Frankie Diomede
  • 1974 : Le brute, le colt et le karaté (El Karate, el colt y el impostor) d’Antonio Margheriti : Dakota
  • 1975 : La Chevauchée terrible (en) (Take a Hard Ride) d’Antonio Margheriti : Kiefer
  • 1977 : Les Impitoyables (Diamante Lobo) de Gianfranco Parolini : père John/Lewis
  • 1977 : Kid Vengeance de Joseph Manduke : McClain
  • 1977 : Bye, bye Darling (Quel pomeriggio maledeto) de Mario Siciliano : Harry Chapman
  • 1978 : Le Grand Coup (The Squeeze) d’Antonio Margheriti : Chris Gretchko/Ray Sloan
  • 1980 : La Fureur du juste (The Octagon) d’Eric Karson : McCarn
  • 1981 : New York 1997 (Escape from New York) de John Carpenter : Hauk
  • 1984 : GOMA-2 de Jose Antonio de la Loma : Julot
  • 1984 : Nom de code: oies sauvages (Geheim code: Wildganse d’Antonio Margheriti : China
  • 1985 : Les Aventuriers de l'enfer (La Legenda del Rubino Malese) d’Antonio Margheriti : Warren
  • 1986 : Armés pour répondre (Armed Response) de Fred Olen Ray : Burt Roth
  • 1988 : Der Commander d’Antonio Margheriti : col. Mazzarini
  • 1989 : Cannonball 3 (Speed Zone) de Jim Drake : grand-père Rock-Skipping
  • 1990 : Thieves of Fortune de Michael MacCarthy : Sergio Danielo Christophero

Télévision

  • 1952 : Boston Blackie (série TV) : capitaine Jansen/Lou
  • 1952 : Sky King (série TV) : Mark
  • 1952 - 1953 : The Range Rider (série TV) : Utah Joe/Rocky Hatch/El Latigo
  • 1952 - 1953 : Space Patrol (série TV) : Loren/Herrick/Ward/Lesser
  • 1952 - 1953 : The Lone Ranger (série TV) : Joe Singer/Bull Harper/Henchman Jengo
  • 1953 : Four Star Playhouse (série TV) : Bob Wheeler alias Sonora Kid
  • 1953 - 1954 : Big Town (Série TV) : Rick/Jack Coleman
  • 1953 - 1954 : Calvacade of America (série TV)
  • 1953 - 1954 : The Gene Autry Show (série TV) : Acolyte Hod/Acolyte Ray
  • 1953 - 1955 : The Adventures of Kit Carson (série TV) : Burt Tanner/Major Farnsworth et Vance Howard/Sheriff Ned Jackson
  • 1953 et 1957 : Schlitz Playhouse of Stars (série TV) : Wink / Cowboy
  • 1954 : Waterfront (série TV) : Ed
  • 1954 : Medic (série TV) : Dr Frank Strauss
  • 1954 : Rintintin (série télévisée) (The Adventures of Rintintin) (Série TV) : Ed McCleod
  • 1954 : Histoires du siècle dernier (Stories of the Century) (Série TV) : Jesse James
  • 1954 et 1962 : Les Aventuriers du Far West (Death Valley Days) (Série TV) : Brogger
  • 1955 : TV Reader's Digest (Série TV) : Mike
  • 1955 : City Detective (Série TV) : Hardtman
  • 1955 : Annie Oakley (Série TV) : Tim Brennan/Amos Belcher
  • 1955 : Buffalo Bill, Jr. (Série TV) : John-O/Tom Stace
  • 1955 : The Man Behind the Badge (Série TV) : Floyd
  • 1955 : The Star and the Story (Série TV)
  • 1955 : The Adventures of Champion (Série TV) : Frank
  • 1955 : Brave Eagle (Série TV) : Grand Ours
  • 1956 : Chevron Hall of Stars (Série TV) : Thomas
  • 1956 : Studio 57 (Série TV) : Tommy
  • 1956 : The Ford Television Theatre (Série TV) : Stanley Perrin
  • 1956 : Wire Service (série TV) : Al Sanders
  • 1956 : Crossroads (série TV)
  • 1956 : Sheriff of Cochise (série TV) : Hackett
  • 1957 : Soldiers of Fortune (série TV) : sergent Bucheroff
  • 1957 : Tales of Wells Fargo (série TV) : Cherokee Bob
  • 1957 : General Electric Theater (série TV) : Dave Rudabaugh
  • 1957 : Casey Jones (série TV) : Mort Clio
  • 1957 : Trackdown (série TV) : Ben Fraser
  • 1958 : La Grande Caravane (Wagon Train) (série TV) : Rufe Beal
  • 1958 : Richard Diamond,Private Detective (série TV) : Ed Murdock
  • 1958 : State Trooper (série TV) : Frank Parnessa
  • 1958 : Target (série TV)
  • 1958 : Zorro (série TV) : Antonio Castillo
  • 1958 : Frontier Doctor (série TV) : député Sid Carver alias Bill Dalton
  • 1958 - 1960 : Lawman (série TV) : Walt Hawks/Ned Scott/député Clyde Wilson/Jack Sanders
  • 1958 et 1960 : Colt.45 (série TV) : Devery/Red Feather
  • 1959 : Northwest Passage (série TV) : Frank Wade
  • 1959 : Fury (série TV) : Race Collins
  • 1959 : Cimarron City (série TV) : Tom
  • 1959 : Yancy Derringer (série TV) : Ike Melton/Frank James
  • 1959 : Au nom de la loi (Wanted: Dead or Alive) (Série TV) : Jumbo Kane
  • 1959 : Tombstone Territory (Série TV) : Sam Carver / Jake Conroy
  • 1959 : The Real Mc Coys (Série TV) : Le garde à la porte d'entrée
  • 1959 : Riverboat (Série TV) : Luke Cragg
  • 1959 : Law of the Plainsman (Série TV) : Tracey
  • 1959 - 1962 : L'Homme à la carabine (The Rifleman) (Série TV) : Dan Maury / Stinger / Wicks / Johnny Drako
  • 1960 : The Dupont Show with June Allyson (Série TV) : Peak
  • 1960 : The Slowest Gun in the West de Herschel Daugherty (Téléfilm) : Sam Bass
  • 1960 : Hotel de Paree (Série TV) : Thompson
  • 1960 : The Alaskans (Série TV) : Roc
  • 1960 : Les Incorruptibles (The Untouchables) (Série TV) : Frank Diamond
  • 1960 : Black Saddle (Série TV) : Frank Sandoo
  • 1960 : The Deputy (Série TV) : Cherokee Kid
  • 1960 : Bonne chance M. Lucky (Mr. Lucky) (Série TV) : Kruger
  • 1960 : Bonanza (Série TV) : Appling
  • 1960 - 1961 et 1963 : Laramie (Série TV) : Wes Torrey/Dawson/Mac Morgan/Caleb
  • 1960 et 1963 : 77 Sunset Strip (Série TV) : Deek/Majeski
  • 1960, 1965 - 1966 : Gunsmoke (Série TV) : Rad/John Hooker/Ike Jeffords
  • 1961 : Hawaiian Eye (série TV) : Manuel
  • 1961 : Shotgun Slade (série TV) : Bob
  • 1961 : Stagecoat West (série TV) : Lin Hyatt
  • 1961 : Maverick (série TV) : Wolf McManus
  • 1961 : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) (série TV) : Steinhart
  • 1961 - 1962 : Cheyenne (Série TV) : Député Shériff Braden/Larry Jackson/Harry
  • 1961 - 1962 : Bronco (Série TV) : Shanghai Williams / Charley Clune
  • 1962 - 1963 : Les hommes volants (Ripcord) (Série TV) : Henry Kane / Jack Martin
  • 1963 : The Dirk Powell Show (Série TV) : Salty
  • 1963 : Perry Mason (Série TV) : Edward Doyle
  • 1963 : The Dakotas (Série TV) : Slade/Jackson
  • 1963 : Les voyages de Jaimie McPheeters (The Travels of Jaimie McPheeters) (Série TV) : Raoul Volta
  • 1964 : Destry (série TV) : Ace Slater
  • 1964 : Rawhide (série TV) : Fred Grant / Deck Sommers
  • 1965 : Luke and the Tenderfoot d'Herman Hoffman et Montgomery Pittman (téléfilm) : Johnny Darth
  • 1965 : Une mère pas comme les autres (My Mother the Car) (série TV) : Nick Fitch
  • 1965 : The Andy Griffith Show (série TV) : Skip
  • 1965 - 1966 : Le proscrit (Branded) (série TV) : Charlie Yates
  • 1966 : Laredo (série TV) : Big Mike Kelly
  • 1977 : Haute sécurité (Nowhere to Hide) (téléfilm) : Ike Scanlon
  • 1979 : Le dernier contrat (The Hard Way) de Michael Dryhurst (téléfilm) : McNeal
  • 1984 : L'Homme au katana (The Master), (série TV) : John Peter McAllister

Barbe-Noire le pirate

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Barbe-Noire le pirate (Blackbeard the Pirate) est un film américain de Raoul Walsh sorti en 1952. Au xviie siècle, la mer des Caraïbes est infestée de pirates. Sir Henry Morgan, pirate repenti, a reçu pour mission du roi d'Angleterre de nettoyer la région des pirates. Il poursuit le célèbre et cruel Barbe-Noire qui écume les mers. Edward Maynard, aventurier, est chargé par le gouverneur de la Jamaïque de démasquer Morgan, soupçonné d'être toujours de mèche avec les pirates et de vouloir s'emparer de l'île de la Jamaïque.

Maynard se retrouve sur le navire de Barbe-Noire, employé comme médecin, pour voler le livre de bord qui prouverait la culpabilité de Morgan. Sur le bateau se trouve également la ravissante fille adoptive de Morgan, Edwina Mansfield, kidnappée par Barbe-Noire alors qu'elle fuyait Port Royal. Edwina se trouve en possession des joyaux du trésor de Morgan qu'elle lui a dérobée. Sa suivante trop bavarde le révèle à Barbe-Noire qui s'empare du trésor. Le cachant à son équipage, il l'enterre dans une île à l'insu de tous. Mais Barbe-Noire et son équipage, installés à terre, sont rattrapés par Morgan et ses hommes.

Après un rude combat, le pirate arrive à s'échapper en laissant sur place un cadavre qui se trouve être son sosie. Morgan, coupant la tête du cadavre, l'expose sur la place de Port-Royal croyant qu’il s'agit de celle de Barbe-Noire. L'exploit lui vaut d'être nommé gouverneur de la Jamaïque. Edwina et Edward voulant échapper à Morgan tombent dans les griffes de Barbe-Noire. Morgan apprend que son ennemi n'est pas mort, il reforme alors son équipage pour poursuivre la troupe. Très vite il rejoint le navire, de Barbe-Noire et un nouveau combat est engagé qui tourne au désavantage du pirate. Barbe-Noire se sert alors d'Edwina comme otage et ordonne à Morgan d'abandonner les hostilités et de repartir.

Par la suite, voulant récupérer le trésor, Barbe-Noire retourne sur l'île, il le déterre et le charge dans une chaloupe mais il est surpris par ses hommes et une bagarre s'ensuit. Le trésor, dans le combat, tombe à l'eau et est perdu pour tous. Ses hommes, furieux, décident de punir Barbe-Noire et l'enterrent dans le sable ne laissant dépasser que sa tête qui sera bientôt submergée par la marée. Mayard et Edwina, amoureux, réussissent de nouveau à s'enfuir, loin de cet horrible spectacle. À l'origine le film devait être tourné par Val Lewton avec dans le rôle-titre Boris Karloff, mais Val Lewton meurt en 1951 et la réalisation est confiée à Raoul Walsh qui choisit Robert Newton.

Barbe-Noire le pirate de Raoul WalshBarbe-Noire le pirate de Raoul Walsh

Barbe-Noire le pirate de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : Blackbeard the Pirate
  • Titre français : Barbe-Noire le pirate
  • Réalisateur : Raoul Walsh
  • Scénario : Alan LeMay (en) d'après une histoire de DeVallon Scott
  • Direction artistique : Albert S. D'Agostino et Jack Okey
  • Décors : Darrell Silvera et John Sturtevant
  • Costumes : Michael Woulfe
  • Photographie : William E. Snyder
  • Montage : Ralph Dawson
  • Musique : Victor Young
  • Producteur : Edmund Grainger
  • Société de production : RKO Radio Pictures
  • Société de distribution : RKO Radio Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : couleur (Technicolor) - 35 mm - 1,37:1 - Son mono (RCA Sound System)
  • Genre : Film d'aventure maritime
  • Durée: 99 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 24 décembre 1952 (première à Los Angeles), France : 30 septembre 1953

Distribution

  • Robert Newton (VF : Jean Brochard) : Barbe-Noire
  • Linda Darnell (VF : Claire Guibert) : Edwina Mansfield
  • Keith Andes (VF : Jean Amadou) : Edward Maynard
  • William Bendix (VF : Pierre Michau) : Ben Worley
  • Torin Thatcher : sir Henry Morgan
  • Irene Ryan (VF : Lita Recio) : Alvina
  • Alan Mowbray : Noll
  • Richard Egan (VF : Claude Bertrand) : Briggs
  • Skelton Knaggs : Gilly
  • Dick Wessel : Dutchman
  • Anthony Caruso : Pierre La Garde
  • Jack Lambert : Tom Whetstone
  • Noel Drayton : Jeremy
  • Pat Flaherty : Job Maggot

Le monde lui appartient

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Le monde lui appartient (The World in His Arms) est un film américain réalisé par Raoul Walsh en 1952. 1850. À San Francisco, le Capitaine Jonathan Clark rencontre la comtesse Marina Selanova, dont il va tomber amoureux. Il va tenter à la fois tenter de la sauver des mains du Prince Semyon, être en compétition avec Portugee, un marchande de fourrures peu scrupuleux, et acquérir l'Alaska...

Le monde lui appartient de Raoul WalshLe monde lui appartient de Raoul Walsh

Le monde lui appartient de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : The World in his arms
  • Titre : Le monde lui appartient
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Borden Chase, Horace McCoy (dialogues additionnels), d'après le roman The World in his arms de Rex Beach
  • Direction artistique : Bernard Herzbrun, Alexander Golitzen
  • Décors : Russell A. Gausman, Julia Heron
  • Costumes : Bill Thomas
  • Photographie : Russell Metty
  • Son : Leslie I. Carey, Corson Jowett
  • Musique : Frank Skinner
  • Montage : Frank Gross
  • Production : Aaron Rosenberg
  • Société de production : Universal Pictures
  • Société de distribution : Universal Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur (Technicolor) — 35 mm — 1,37:1 — son Mono (Western Electric Recording)
  • Genre : film d'aventures
  • Durée : 104 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 18 juin 1952 (première à Kodiak, Alaska), France : 4 juillet 1952

Distribution

  • Gregory Peck (VF : Marc Valbel) : Capitaine Jonathan Clark
  • Ann Blyth (VF : Raymonde Raynard) : Comtesse Marina Selanova
  • John McIntire (VF : Georges Hubert) : Greathouse, le diacre
  • Anthony Quinn (VF : Jean Clarieux) : Portugee
  • Carl Esmond (VF : Maurice Dorléac) : Prince Semyon
  • Andrea King : Mamie
  • Eugenie Leontovitch (VF : Marie Ventura) : Anna Selanova
  • Hans Conried (VF : Gérard Férat) : Eustace
  • Rhys Williams (VF : René Fleur) : Eben Cleggett
  • Sig Ruman (VF : Raymond Rognoni) : Général Ivan Vorashilov
  • Bill Radovich (VF : Henry Charrett) : Ogeechuk
  • Gregory Gaye (VF : Abel Jacquin) : Colonel Paul Shushaldin
  • Bryan Forbes (VF : Hubert Noël) : William Cleggett
  • Henry Kulky (VF : Henry-Laverne) : Peter

La Ruelle du péché

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La Ruelle du péché (Glory Alley) est un film américain réalisé par Raoul Walsh, sorti en 1952. À La Nouvelle-Orléans, Socks Barbarossa, un jeune boxeur, combat pour un titre de champion mais quitte soudainement le ring, sans explication. Il affirme ensuite ne plus jamais vouloir combattre. Il passe alors pour un lâche auprès du "Juge", le père de sa petite amie Angela, et se voit refuser la permission de l'épouser. Mais Socks est mobilisé en Corée : après son retour et malgré la gloire qu'il a obtenu par sa vaillance au combat, le Juge refuse toujours de lui accorder la main de sa fille.

La Ruelle du péché de Raoul WalshLa Ruelle du péché de Raoul Walsh

La Ruelle du péché de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : Glory Alley
  • Titre français : La Ruelle du péché
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario et histoire : Art Cohn
  • Direction artistique : Malcolm Brown et Cedric Gibbons
  • Décors : Edwin B. Willis, Keogh Gleason
  • Costumes : Helen Rose
  • Photographie : William H. Daniels
  • Son : Douglas Shearer
  • Musique : Pete Rugolo
  • Montage : Gene Ruggiero
  • Production : Nicholas Nayfack
  • Société de production : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Société de distribution : Loew's Inc.
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleur (Technicolor) — 35 mm — 1,37:1 - Son : Mono (Western Electric Recording)
  • Genre : Drame, Guerre
  • Durée : 79 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 4 juin 1952 (première à Los Angeles), France : 18 septembre 1953

Distribution

  • Ralph Meeker : Socks Barbarossa
  • Leslie Caron : Angela Evans
  • Kurt Kasznar : Gus "Le Juge" Evans
  • Gilbert Roland : Peppi Donato
  • John McIntire : Gabe Jordan / le narrateur
  • Louis Armstrong : Shadow Johnson
  • Dan Seymour : Sal Nichols
  • Larry Gates : Docteur Robert Ardley
  • Larry Keating : Philip Louis Bennson
  • Emile Meyer : le général
  • Jack Teagarden : lui-même
  • Pat Goldin : Jabber
  • John Indrisano : "Spider"
  • Mickey Little : Domingo
  • Dick Simmons : Dan
  • Pat Valentino : Terry Waulker
  • David McMahon : Frank, le policier
  • George Garver : Addams

Chansons du film

  • "Glory Alley" : musique de Jay Livingston, lyrics de Mack David
  • "St. Louis Blues" : paroles et musique de W. C. Handy
  • "Jolie Jacqueline" : paroles et musique de Joseph Wolf Warfield
  • "That's What the Man Said" : paroles et musique de Willard Robison

Les Aventures du capitaine Wyatt

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Les Aventures du capitaine Wyatt (Distant Drums) est un western américain réalisé par Raoul Walsh, sorti en 1951. En 1840, lors de la seconde guerre séminole, le Général Zachary Taylor envoie le Lieutenant Richard Tufts et son éclaireur chercher le Capitaine Quincy Wyatt. Leur mission sera de reprendre une forteresse tombée aux mains des indiens Séminoles et de libérer les prisonniers qui y sont détenus. Mais, à peine ceux-ci libérés, parmi lesquels la belle Judy Beckett, ils sont poursuivis par les indiens et forcés d'abandonner leur plan initial, à savoir reprendre un bateau sur le lac Okeechobee. Ils doivent alors faire retraite à travers les marais des Everglades...

Les Aventures du capitaine Wyatt de Raoul WalshLes Aventures du capitaine Wyatt de Raoul Walsh

Les Aventures du capitaine Wyatt de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : Distant Drums
  • Titre français : Les Aventures du capitaine Wyatt
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Niven Busch et Martin Rackin, d'après une histoire de Niven Busch
  • Direction artistique : Douglas Bacon
  • Décors : William Wallace
  • Costumes : Marjorie Best
  • Photographie : Sid Hickox
  • Son : Oliver S. Garretson
  • Musique : Max Steiner, Ray Heindorf (percussions)
  • Production : Milton Sperling
  • Société de production : United States Pictures
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur (Technicolor) — 35 mm — 1,37:1 — son Mono (RCA Sound System)
  • Genre : Western
  • Durée : 101 minutes
  • Dates de sorties : États-Unis : 25 décembre 1951, France : 13 février 1952

Distribution

  • Gary Cooper (VF : Marc Valbel) : Capitaine Quincy Wyatt
  • Mari Aldon (VF : Jacqueline Porel) : Judy Beckett
  • Richard Webb (VF : Raymond Loyer) : Lieutenant Richard Tufts
  • Ray Teal (VF : Jean Clarieux) : Mohair
  • Arthur Hunnicutt (VF : André Bervil) : Monk
  • Carl Harbaugh: Duprez
  • Robert Barrat (VF : Henry Valbel) : Général Zachary Taylor
  • Clancy Cooper : Sergent Shane
  • Larry Carper : Le chef O'Cala

Une corde pour te pendre

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Une corde pour te pendre, titre alternatif Le Désert de la peur, (Along the Great Divide) est un film américain réalisé par Raoul Walsh, sorti en 1951. Le marshal Merrick (K. Douglas) et ses assistants (R. Teal & J. Agar) empêchent la pendaison sans procès d'un suspect, Keith (Walter Brennan), pour le meurtre du fils d'un rancher, Roden (M. Ankrum).

Merrick décide d'emmener Keith pour qu'il soit jugé. Le rancher et son fils (J. Anderson) décident de les suivre pour venger le mort. Les officiers de justice passent chez Keith, où ils rencontrent sa fille (V. Mayo), avant de partir vers le juge le plus proche. Attaqués par la bande des Roden, ils décident de passer par le désert après avoir capturé le fils Roden.

Après les morts de ses assistants, Merrick arrive devant le juge. Les jurés prononcent la culpabilité de Keith et sa pendaison, mais Merrick découvre et dénonce le fils Roden comme l'assassin de son frère.

Une corde pour te pendre de Raoul WalshUne corde pour te pendre de Raoul Walsh

Une corde pour te pendre de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : Along the Great Divide
  • Titre français : Une corde pour te pendre
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Walter Doniger (en) et Lewis Meltzer d'après une histoire de Walter Doniger (en)
  • Direction artistique : Edward Carrere (en)
  • Décors : G.W. Berntsen
  • Costumes : Marjorie Best
  • Photographie : Sidney Hickox
  • Son : Leslie G. Hewitt
  • Montage : Thomas Reilly
  • Musique : David Buttolph
  • Production : Anthony Veiller
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Son : Mono (RCA Sound System)
  • Genre : Western
  • Durée : 88 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 16 mai 1951 (première à New York), 2 juin 1951, France : 4 juillet 1952

Distribution

  • Kirk Douglas (VF : Roger Rudel) : Shérif Len Merrick
  • Virginia Mayo (VF : Claire Guibert) : Ann Keith
  • John Agar (VF : Marc Cassot) : Billy Shear
  • Walter Brennan (VF : Paul Villé) : Timothy « Pop » Keith
  • Ray Teal (VF : Serge Sauvion) : Lou Gray
  • Hugh Sanders (VF : Jacques Deschamps) : Frank Newcombe
  • Morris Ankrum (VF : Gérard Férat) : Ed Roden
  • James Anderson : Dan Roden
  • Charles Meredith (VF : Claude Péran) : Le juge Marlowe
  • Lane Chandler : Le shérif
  • Carl Harbaugh (VF : Jean Berton) : Bill Jerome (non crédité)

Douglas Kirk

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Kirk Douglas, né Issur Danielovitch le 9 décembre 1916 (97 ans) à Amsterdam, dans l'État de New York, est un acteur, réalisateur, producteur de cinéma et écrivain américain. Il est le père de l'acteur et producteur Michael Douglas.

 

Douglas Kirk

Figure majeure du cinéma américain, Kirk Douglas fut un des acteurs les plus populaires dans le monde entier dans les années 1950 et 1960. Nombre de ses films sont devenus des classiques, et il a excellé dans tous les genres : comédie (Au fil de l'épée), aventures (Vingt Mille Lieues sous les mers, Les Vikings), western (Règlement de comptes à O.K. Corral), péplum (Spartacus), guerre (Les Héros de Télémark, Sept jours en mai, Les Sentiers de la Gloire), drame (La Vie passionnée de Vincent van Gogh). Douglas a tourné avec Stanley Kubrick, Vincente Minnelli, John Huston, Howard Hawks, Otto Preminger, Joseph Leo Mankiewicz, Elia Kazan, Billy Wilder et King Vidor...

Connu pour son engagement démocrate, il fut un producteur courageux à une époque où le cinéma américain était en proie à une chasse aux sorcières, notamment en engageant Dalton Trumbo, scénariste figurant sur la « liste noire d'Hollywood ». Plusieurs de ses films abordent des thèmes sensibles, comme Les Sentiers de la gloire qui fut interdit à sa sortie dans beaucoup de pays européens.

Ambitieux, séducteur, mégalomane, il fait partie des acteurs américains qui ont le plus marqué la mémoire du public. Sa grande popularité ne s'est jamais démentie et il apparaît aujourd'hui, à 97 ans, comme l'une des dernières légendes vivantes de l'âge d'or de Hollywood (en 2014, Olivia de Havilland, Maureen O'Hara ou encore Luise Rainer sont encore en vie). L'American Film Institute l'a par ailleurs classé 17e plus grande star masculine du cinéma américain de tous les temps en 1999. Retiré du cinéma en 2008, il s'occupe de sa fondation pour les enfants défavorisés.

Issur Danielovitch est le quatrième enfant d'une famille qui en compte sept (il a six sœurs). Il est le fils de Bryna « Bertha » (née Sanglel) et de Herschel « Harry » Danielovitch, chiffonnier. Ses parents étaient des immigrants juifs de Gomel, en Biélorussie ayant fui le pays pour des raisons politiques. Son oncle paternel, qui avait émigré plus tôt, avait utilisé le patronyme Demsky, que la famille Danielovitch adoptera aux États-Unis. En plus de leur nom de famille, ses parents changèrent leurs prénoms en Harry et Bertha. Issur adopte quant à lui le surnom "Izzy" : né sous le nom d'Issur Danielovitch, il grandit donc sous celui de Izzy Demsky.

La famille vit au 46 Eagle Street dans une misère teintée d'antisémitisme. C'est après avoir récité un poème à l'école et reçu des applaudissements que le jeune Issur décide de devenir acteur. Une ambition non partagée par sa famille. À l'université, le fait d'être fils de chiffonnier lui attire l'antipathie de nombre de personnes mais le jeune homme trouve une façon d'imposer le respect : la lutte.

En juin 1939 il décide de partir à New York pour apprendre la comédie. Au théâtre Tamarak, un ami lui propose de changer son nom. On lui propose Kirk et un nom commençant par un D, Douglas. Il entre ensuite à l'académie américaine d'art dramatique et suit les cours de Charles Jehlinger. Il y rencontre aussi Diana Dill, sa future première femme, et la jeune Betty Bacall, future Lauren Bacall. Après quelques rôles mineurs dans les pièces Spring Again et Les Trois Sœurs, il s'engage dans la marine. Peu avant de s'enrôler, il effectue une démarche de changement de nom : Kirk Douglas, qui était initialement un nom de scène, devient alors son nom d'état-civil.

Pendant la guerre, il se marie à Diana. Réformé à la suite d'une dysenterie chronique, il retourne à New York en 1944 puis joue dans Star in the Window qui est retiré de l'affiche au bout de trois jours. Il remplace Richard Widmark dans Kiss and Tell. Lauren Bacall, en intervenant auprès de Hal Wallis, lui permet d'obtenir le troisième rôle dans L'Emprise du crime où il joue le mari de Barbara Stanwyck. Il donne la réplique à Robert Mitchum dans La Griffe du passé et rencontre Burt Lancaster dans L'Homme aux abois. Alors qu'il est père de deux enfants et qu'il se sépare de sa femme, il prend le choix audacieux de tourner Le Champion (alors qu'on lui proposait une superproduction produit par la MGM). Sorti en juillet 1949, le film est un succès inespéré.

Il signe alors un contrat avec la Warner et enchaîne plusieurs films (La Femme aux chimères, Le Gouffre aux chimères...) qui lui permettent de rencontrer et de séduire un grand nombre de stars féminines, dont Rita Hayworth ou Gene Tierney. Las de l'emprise du studio, il décide de ne pas renouveler son contrat après le film La Vallée des géants. Libre, il tourne un western de Howard Hawks, La Captive aux yeux clairs, puis Les Ensorcelés de Vincente Minnelli où l'oscar du meilleur acteur lui échappe.

Pour les beaux yeux de l'actrice italienne Pier Angeli il accepte un contrat de trois films qui l'amène en Europe. Le Jongleur, Un acte d'amour et enfin Ulysse des jeunes producteurs Dino De Laurentiis et Carlo Ponti. À cette époque il rencontre Anne Buydens, une assistante dont il tombe amoureux et qu'il épouse le 29 mai 1954, la même année que la superproduction Disney Vingt Mille Lieues sous les mers. Après L'Homme qui n'a pas d'étoile, l'acteur à succès devient producteur et crée la Bryna, du nom de sa mère, et produit La Rivière de nos amours, un succès.

En 1955 il achète les droits du roman Lust for life et confie la réalisation à Vincente Minnelli. La Vie passionnée de Vincent van Gogh entraîne Kirk Douglas aux limites de la schizophrénie, l'acteur ayant du mal à entrer sans conséquences dans l'âme tourmentée du peintre. Là encore, il est nommé pour l'Oscar du meilleur acteur sans toutefois l'obtenir. Il tourne alors avec son ami Burt Lancaster un western de légende, Règlement de comptes à O.K. Corral. Sa composition du personnage de Doc Holliday reste dans toutes les mémoires. La même année, il s'investit dans la production et l'écriture d'un autre film de légende, Les Sentiers de la gloire qui permet à Stanley Kubrick de faire ses preuves. Le film ne rapporta pas beaucoup d'argent puisqu'interdit dans un grand nombre de pays européens. Avec la Bryna, il produit Les Vikings, fresque épique qui l'emmène tourner un peu partout dans le monde (dont en France). Le film avec Tony Curtis et Janet Leigh est un gros succès. L'année suivante, après le film Au fil de l'épée, sa mère meurt le jour de son anniversaire.

Vexé de ne pas avoir été choisi pour interpréter Ben-Hur, il choisit de faire son propre film épique en adaptant au cinéma l'histoire de Spartacus l'esclave qui fit trembler Rome. Une préparation longue et compliquée, un tournage long et difficile (le réalisateur Anthony Mann est remplacé par Stanley Kubrick), mais un immense succès et un rôle qui place définitivement Kirk Douglas au panthéon des stars de Hollywood. En 1962, toujours sur un scénario de Dalton Trumbo, il interprète un cow-boy perdu dans le monde moderne dans Seuls sont les indomptés. Il triomphe aussi au théâtre dans la pièce Vol au-dessus d'un nid de coucou, qu'il comptait jouer au cinéma. Après quelques échecs commerciaux, dont un ambitieux, Le Dernier de la liste, il revient aux films engagés avec Sept jours en mai. Dans Les Héros de Télémark il est un scientifique qui tente de stopper la progression industrielle allemande pendant la guerre. Sur la même période, il enchaîne avec Première victoire et L'Ombre d'un géant. Après un petit rôle dans Paris brûle-t-il ? de René Clément, il retrouve John Wayne pour un western à succès La Caravane de feu.

En 1969, il tourne L'Arrangement sous la direction de Elia Kazan puis sous celle de Joseph L. Mankiewicz pour un western original et déroutant, Le Reptile aux côtés de Henry Fonda. Après une autre adaptation d'un roman de Jules Verne (assez sombre), Le Phare du bout du monde, Kirk Douglas décide de passer à la réalisation.

Sur un sujet qu'il pense rentable, avec un budget correct, Kirk Douglas tourne Scalawag adapté de L'Île au trésor. Le tournage est catastrophique comme en témoigne le journal de bord et le film est un échec total. Deux ans plus tard, il réitère l'opération avec La Brigade du Texas, western qui ne trouve pas son public. Ce dernier film incite la star à s'éloigner de la réalisation. Ne voulant plus tourner que des films qui l'intéressent, il produit Holocaust 2000, et Saturn 3 (nommé aux Razzie Awards). Furie lui permet de se frotter au Nouvel Hollywood avec Brian De Palma et Nimitz, retour vers l'enfer de retrouver le film de guerre.

Il retrouve son ami Burt Lancaster pour Coup double en 1986. Victime d'un grave accident d'hélicoptère duquel il réchappe miraculeusement, il réduit son activité cinématographique, freinée par une attaque cérébrale en 1994. Diamonds en 1999 est l'occasion de retrouver Lauren Bacall et de recevoir au festival de Deauville un hommage pour l'ensemble de sa carrière. Une attaque cardiaque en 2001 lui enlève tout espoir de retourner au cinéma, et pourtant il accepte de tourner dans Une si belle famille aux côtés de son fils Michael Douglas et de son petit-fils Cameron. Trois générations de Douglas sont ainsi réunies pour un film sorti de façon discrète et qui ne connaîtra pas un grand succès.

Depuis le milieu des années 1990, Kirk Douglas est fréquemment honoré dans le monde entier pour l'ensemble de sa carrière. Écrivain, il a publié plusieurs ouvrages et se consacre aujourd'hui à sa fondation en faveur des enfants défavorisés. Douglas s'est marié deux fois : la première fois avec Diana Dill (née le 22 janvier 1923, divorcée en 1951) avec qui il a eu deux fils, l'acteur Michael Douglas et Joel Douglas; la seconde fois en 1954 avec Anne Buydens (née en 1930) avec qui il a eu également deux fils, le producteur Peter Vincent Douglas né le 23 novembre 1955 et l'acteur Eric Douglas né le 21 juin 1958 et mort le 6 juillet 2004 d'une overdose. Il a sept petits-enfants dont l’aîné Cameron Douglas est également acteur.

Souvent nommé aux Oscars, Kirk Douglas n'a jamais reçu la statuette du meilleur acteur. Il a reçu la médaille présidentielle de la Liberté américaine (Presidential Medal of Freedom, récompense civile la plus élevée) en 1981. En 1996, il a reçu le prix Carl Foreman par la fondation du cinéma américain, en 2001 le prix Milestone au prix PGA L'Orel d'or. Pour l'ensemble de sa carrière, il a été récompensé par le National Board Of Review en 1988, par l'American Film Institut en 1991, par la Convention ShoWest en 1994, par le festival de cinéma de Hollywood en 1997, par la Guilde des Acteurs de cinéma en 1997, par le festival de cinéma de Wine Country et par le festival du cinéma international de Berlin en 2001.

En France, il a été décoré de la Légion d'honneur en 1985 des mains de Jack Lang. En outre, le festival du film américain de Deauville lui a rendu un hommage en 1978 et 1999. L'image de Kirk Douglas est indéniablement liée à la politique, puisqu'il fut un producteur audacieux et très souvent engagé. Démocrate affirmé, il a voyagé dans le monde entier pour le compte des gouvernements successifs sous l'impulsion du président Kennedy. Bien que démocrate, il fut reçu par l'ancien acteur Ronald Reagan à la Maison Blanche et fut proche de sa femme, Nancy.

Au cinéma, dans le western il prend la défense des Indiens : La Captive aux yeux clairs d'Howard Hawks en 1952, La Rivière de nos amours d'André de Toth en 1955, et Le Dernier train de Gun Hill de John Sturges en 1959. Évoquant la Première Guerre mondiale il fustige l'imbécilité meurtrière des militaires avec Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick en 1958. Il produit aussi un thriller politique avec Sept jours en mai en 1964. Le film raconte le coup d'État d'un général d'extrême droite afin de renverser le gouvernement démocrate américain, désireux de signer un traité de paix avec l'URSS. Sa collaboration avec le scénariste Dalton Trumbo (victime de la liste noire) s'étend sur trois films : Spartacus, El Perdido (The Last Sunset) et Seuls sont les indomptés. Ce dernier film est le préféré de Kirk Douglas.

Outre quelques romans de fiction (The Gift, Last tango in Brooklyn, Dance with the Devil), il publie la première partie de son autobiographie, Le Fils du chiffonnier, en 1988. Douglas se décrit étouffé par une multitude de grandes sœurs et en quête pathétique de reconnaissance vis-à-vis d'un père indifférent. Le ton est souvent critique et caustique envers lui-même. Il y raconte de nombreux tournages, des anecdotes sur les vedettes américaines, ses joies et ses colères. Son cœur abrite toujours Issur Danielovitch Demsky, le fils du chiffonnier. C'est ce que ce livre démontre. Derrière la vedette du cinéma américain se cache le petit garçon peureux. L'ouvrage est un succès mondial lors de sa sortie.

La deuxième partie, Climbing The Mountain: My Search For Meaning, parue en 2000, est un texte sur la découverte par l'acteur de sa propre judéité. La troisième partie, My Stroke Of Luck, en 2002, raconte l'accident cérébral dont il est victime en 1996. Diminué et incapable d'émettre le moindre mot, il raconte la violente dépression qui suivit et la redécouverte de l'amour de la vie et des siens. Le livre se clôt par un hilarant « Manuel de survie ». En 2006, Douglas publie à quatre-vingt-dix ans le dernier tome de son autobiographie, Let's face it: Ninety years of Living, Loving, and Learning. Il y parle de l'équilibre et de la quiétude avec laquelle il aborde désormais l'existence et parle pour la première fois de la disparition tragique de son plus jeune fils, Eric.

En 2012 sort I am Spartacus, récit de l'élaboration puis du tournage du film réalisé par Stanley Kubrick, mais qui est en fait, de bout en bout, le projet de Kirk Douglas. Le livre se situe dans le contexte de la fin du Maccarthysme, ce qui en fait aussi un témoignage sur le contexte politique de l'époque. La préface du livre a été écrite par l'acteur George Clooney.

Filmographie

  • 1946 : L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers), de Lewis Milestone
  • 1947 : Pendez-moi haut et court (Out of the Past), de Jacques Tourneur
  • 1947 : Le deuil sied à Électre (Mourning becomes Electra), de Dudley Nichols
  • 1948 : L'Homme aux abois (I Walk Alone), de Byron Haskin
  • 1948 : The Walls of Jericho, de John M. Stahl
  • 1949 : My Dear Secretary, de Charles Martin
  • 1949 : Chaînes conjugales (A Letter to Three Wives), de Joseph L. Mankiewicz
  • 1949 : Le Champion (Champion), de Mark Robson
  • 1950 : La Femme aux chimères (Young Man with a Horn), de Michael Curtiz
  • 1950 : La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie), d'Irving Rapper
  • 1951 : Une corde pour te pendre (Along the Great Divide), de Raoul Walsh
  • 1951 : Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole), de Billy Wilder
  • 1951 : Histoire de détective (Detective Story), de William Wyler
  • 1952 : La Vallée des géants (The Big Trees), de Felix E. Feist
  • 1952 : La Captive aux yeux clairs (The Big Sky), de Howard Hawks
  • 1952 : Les Ensorcelés (The Bad and the Beautiful), de Vincente Minnelli
  • 1953 : Histoire de trois amours (The Story of Three Loves), film à sketches, épisode Equilibrium réalisé par Gottfried Reinhardt
  • 1953 : Le Jongleur (The Juggler), d'Edward Dmytryk
  • 1953 : Un acte d'amour (Act of Love), d'Anatole Litvak
  • 1954 : Vingt Mille Lieues sous les mers (20,000 Leagues Under the Sea), de Richard Fleischer
  • 1954 : Ulysse (Ulysses), de Mario Camerini
  • 1955 : Le Cercle infernal (The Racers), de Henry Hathaway
  • 1955 : L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man without a Star), de King Vidor
  • 1955 : La Rivière de nos amours (The Indian Fighter), de André De Toth
  • 1955 : Van Gogh : Darkness Into Light
  • 1956 : La Vie passionnée de Vincent van Gogh (Lust for Life), de Vincente Minnelli et George Cukor
  • 1957 : Affaire ultra-secrète (Top Secret Affair), de H. C. Potter
  • 1957 : Règlements de comptes à OK Corral (Gunfight at the O.K. Corral), de John Sturges
  • 1957 : Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory), de Stanley Kubrick
  • 1958 : Les Vikings (The Vikings), de Richard Fleischer
  • 1959 : Le Dernier Train de Gun Hill (Last Train from Gun Hill), de John Sturges : Matt Morgan
  • 1959 : Au fil de l'épée (The Devil's Disciple), de Guy Hamilton
  • 1959 : Premier Khrushchev in the USA (documentaire)
  • 1960 : Liaisons secrètes (Strangers when we meet), de Richard Quine
  • 1960 : Spartacus (aussi producteur exécutif), de Stanley Kubrick
  • 1961 : Ville sans pitié (Town Without Pity), de Gottfried Reinhardt
  • 1961 : El Perdido (The Last Sunset), de Robert Aldrich
  • 1962 : Seuls sont les indomptés (Lonely Are the Brave), de David Miller
  • 1962 : Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town), de Vincente Minnelli
  • 1963 : Un homme doit mourir (The Hook), de George Seaton
  • 1963 : Le Dernier de la liste (The List of Adrian Messenger), de John Huston
  • 1963 : Trois filles à marier (For Love or Money)
  • 1964 : Sept jours en mai (Seven Days in May), de John Frankenheimer
  • 1965 : Les Héros de Télémark (The Heroes of Telemark), d'Anthony Mann
  • 1965 : Première Victoire (In Harm's Way), d'Otto Preminger
  • 1966 : L'Ombre d'un géant (Cast a Giant Shadow)), de Melville Shavelson
  • 1966 : Paris brûle-t-il ?, de René Clément
  • 1967 : La Route de l'Ouest (The Way West), d'Andrew V. McLaglen
  • 1967 : La Caravane de feu (The War Wagon), de Burt Kennedy
  • 1968 : Rowan & Martin at the Movies (court métrage)
  • 1968 : Once Upon a Wheel (documentaire)
  • 1968 : Un détective à la dynamite (A Lovely Way to Die)
  • 1968 : Les Frères siciliens (The Brotherhood)) (aussi producteur)
  • 1969 : L'Arrangement (The Arrangement), d'Elia Kazan
  • 1970 : Le Reptile (There Was a Crooked Man), de Joseph L. Mankiewicz
  • 1971 : Les Doigts croisés (To Catch a Spy), de Dick Clement
  • 1971 : Le Phare du bout du monde (The Light at the Edge of the World) (aussi producteur), de Kevin Billington
  • 1971 : Dialogue de feu (A Gunfight)
  • 1972 : Un homme à respecter (Un Uomo da Rispettare), de Michele Lupo
  • 1973 : Scalawag (réalisé par lui-même)
  • 1975 : Une fois ne suffit pas (Jacqueline Susann's Once Is Not Enough), de Guy Green
  • 1975 : La Brigade du Texas (Posse) (aussi réalisateur et producteur)
  • 1977 : Holocauste 2000 (Rain of Fire), d'Alberto De Martino
  • 1978 : Furie (The Fury), de Brian De Palma
  • 1979 : Home Movies, de Brian De Palma
  • 1979 : Cactus Jack (The Villain), de Hal Needham
  • 1980 : Saturn 3, de Stanley Donen
  • 1980 : Nimitz, retour vers l'enfer (The Final Countdown), de Don Taylor
  • 1982 : L'Homme de la rivière d'argent (The Man from Snowy River), de George Miller
  • 1983 : Un flic aux trousses (Eddie Macon's Run), de Jeff Kanew
  • 1985 : Amos, téléfilm de Michael Tuchner
  • 1986 : Coup double (Tough Guys), de Jeff Kanew
  • 1987 : Queenie, la force d'un destin, téléfilm de Larry Peerce
  • 1988 : Procès de singe (Inherit the Wind)
  • 1991 : L'embrouille est dans le sac (Oscar), de John Landis
  • 1991 : Veraz (Welcome to Veraz), de Xavier Castano
  • 1994 : A Century of Cinema, documentaire de Caroline Thomas
  • 1994 : Greedy, de Jonathan Lynn
  • 1999 : Diamonds, de John Mallory Asher
  • 2003 : Une si belle famille (It Runs in the Family), de Fred Schepisi
  • 2004 : Illusion, de Michael A. Goorjian
  • 2008 : Meurtres à l'Empire State Building (TV)

La Femme à abattre

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La Femme à abattre (The Enforcer) est un film américain réalisé par Bretaigne Windust et Raoul Walsh, sorti en 1951. Un inspecteur de police, après de longues recherches infructueuses, parvient à trouver la piste du chef de la Murder Inc., un syndicat du crime… Le scénario du film a été novelisé sous le titre homonyme par James Eastwood, collection Oscar no 5 en 1952, réédité dans la Série noire no 378 en 1957.

La Femme à abattre de Bretaigne Windust et Raoul WalshLa Femme à abattre de Bretaigne Windust et Raoul WalshLa Femme à abattre de Bretaigne Windust et Raoul Walsh

La Femme à abattre de Bretaigne Windust et Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre : La Femme à abattre
  • Titre original : The Enforcer
  • Réalisation : Bretaigne Windust et Raoul Walsh (non crédité)
  • Scénario : Martin Rackin
  • Production : Milton Sperling
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Musique : David Buttolph
  • Photographie : Robert Burks
  • Montage : Fred Allen
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleurs - 1,37:1 - Mono
  • Genre : Drame
  • Durée : 87 minutes
  • Date de sortie : 7 septembre 1951

Distribution

  • Humphrey Bogart
  • Zero Mostel
  • Ted de Corsia
  • Everett Sloane
  • Albert Mendoza
  • Roy Roberts
  • Michael Tolan
  • King Donovan
  • Bob Steele
  • Adelaide Klein
  • Don Beddoe
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