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Bolotov Valéri

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Valéri Dmitrievitch Bolotov, né le 13 février 1970 à Kadievka (aujourd'hui Stakhanov) en République socialiste soviétique d'Ukraine (URSS), est un homme politique ukrainien russophone, qui fut gouverneur autoproclamé de la République populaire de Lougansk en Ukraine orientale.

 

Bolotov Valéri

Il poursuit ses études secondaires à l'école no 18 de Stakhanov, puis effectue son service militaire dans l'armée soviétique de 1988 à 1990 qu'il termine au grade de sergent dans la 103e division de la garde aéroportée, après avoir combattu pendant la guerre du Haut-Karabakh. Après son service, il poursuit des études universitaires en économie et en ingénierie technique. En mars 2014 apparaissent les premiers messages vidéo sur Internet appelant à résister à la poussée nationaliste consécutive à la révolution de Maïdan et l'on commence à parler d'une « armée du Sud-Est ». Le 11 mars, la Crimée alors ukrainienne proclame son indépendance, puis elle est rattachée à la Russie à la suite d'un référendum contesté par les puissances occidentales. L'un des hommes sur ces vidéos est identifié plus tard comme étant Bolotov.

Le 5 avril 2014, il apparaît de nouveau sur Internet, cette fois-ci en donnant son nom, appelant « à défendre notre terre » contre le pouvoir central de Kiev. Le lendemain, 6 avril, plusieurs milliers de personnes non armées s'emparent à l'issue de manifestations du siège local du SBU de Lougansk et d'autres bâtiments administratifs, hissant le drapeau russe sur les façades. Bolotov se distingue comme l'un des activistes présents. Le 21 avril 2014, il est élu par la session du conseil populaire, comme faisant office de gouverneur de l'oblast de Lougansk. Sa première décision est de modifier le système de maintien de l'ordre. Il fait partie de ceux qui sont à la tête des forces d'autodéfense de l'oblast, alors que depuis le 7 avril le président par intérim d'Ukraine, issu de la révolution de Maïdan, ordonne une opération qu'il qualifie d'« antiterroriste » contre les insurgés russophones de l'Ukraine orientale.

Le 29 avril 2014, l'Union européenne l'inclut à la liste des personnes interdites de visa, dans le cadre de sanctions visant la politique de la Fédération de Russie à l'égard de l'Ukraine. Le 13 mai, le Canada (où vit une importante population d'origine ruthène) fait de même. Le 13 mai 2014, lendemain du référendum d'autodétermination de la république populaire de Lougansk (non reconnu par la communauté internationale) un attentat au pistolet mitrailleur a lieu contre Valéri Bolotov qui est blessé. Un communiqué de cette république autoproclamée accuse Kiev d'avoir commandité cet attentat. Le 17 mai, la RPL est inscrite avec d'autres organisations d'insurgés à la liste des « organisation terroristes », empêchant ainsi toute possibilité de négociation avec les populations russophones de l'Est. Il est capturé par un commando gouvernemental à un poste de blocage, alors qu'il revenait de se faire soigner dans un hôpital russe, mais libéré quelque temps plus tard ce même jour par des hommes de la RPL. Il démet son gouvernement le 4 juillet. Le 14 août 2014, Bolotov annonce sa propre démission suite à une blessure le poussant à se faire soigner en Russie. Il est remplacé par Igor Plotnitski.


Kaourov Valeri

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Valeri Kaourov est un journaliste ukrainien et homme politique de Nouvelle-Russie, qu'il dirige dès sa création en mai 2014.

En 2005, il dirige à Odessa le parti politique local Patrie unie ou Union des citoyens orthodoxes d’Ukraine. Il est ensuite le dirigeant local du Bloc russe, pro-rattachement à la Russie. Le 20 mars 2014, il est emprisonné par le Service de sécurité de l'Ukraine (SBU), pour au moins deux mois. En avril 2014, il s'autoproclame président de la République fédérative d'Odessa, devenant ainsi de facto le dirigeant de l'Union des républiques populaires, lorsque celle-ci est créée en mai. Le 26 juillet 2014, il fait partie des 15 personnalités supplémentaires sous le coup des sanctions de l'Union européenne.

 

Klitschko Vitali

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Vitali Klitschko est un boxeur et homme politique ukrainien né le 19 juillet 1971 à Belovodskoïé en RSS kirghize. Champion du monde poids lourds (mesurant 2,02 m) tout comme son frère Wladimir Klitschko, leur père était un colonel de l'armée de l'air soviétique. Le 25 mai 2014, il est élu maire de Kiev.

Klitschko Vitali

Il est titulaire d'un doctorat en sciences et techniques des activités physiques et sportives auprès de l'université de Kiev. En 1985, Vitali Klitschko et sa famille déménagent à Kiev, il s'initie au kick-boxing. Après trois ans, il entre dans l'équipe nationale junior. Il remporte deux titres de champion du monde en amateur et quatre en professionnel. Son palmarès professionnel est de 34 victoires, dont 22 par KO, et d'une seule défaite. En boxe anglaise, Vitali dispute 210 combats amateurs. Il remporte trois championnats d'Ukraine. Sa carrière décolle en 1995 lorsqu'il gagne la médaille d'argent des championnats du monde de boxe amateur 1995 et les Jeux mondiaux militaires. Il manque les jeux olympiques d'Atlanta 1996, contrôlé positif à la nandrolone. Dans son autobiographie, l'Ukrainien l'attribue à un traitement pour une blessure à la jambe. Son frère Wladimir gagnera la médaille d'or des jeux olympiques en catégorie super-lourds. Le palmarès amateur de Vitali est de 195 victoires contre 15 défaites.

Passé professionnel dans la catégorie des lourds, il s'engage avec l’écurie Universum de Hambourg (Allemagne). Il dispute son premier combat le 16 novembre 1996 et l'emporte par KO. Il remporte 18 victoires de rang, toutes avant la limite, avant de gagner le titre Inter-Continental WBO le 2 mai 1998. Le 24 octobre de la même année, il rencontre l'Allemand Mario Schießer pour le titre de champion d'Europe EBU, et l'emporte par KO au 2e round. Il défend son titre victorieusement à deux reprises. Après 24 victoires, toutes obtenues par KO, il rencontre Herbie Hide pour le titre de champion du monde poids lourds WBO le 26 juin 1999. Au 2e round, il envoie Hide à terre d'une droite plongeante. Celui-ci se relève mais retourne au sol sur un direct du gauche plus tard dans le round, et perd par KO, Vitali remporte son premier titre de champion du monde à 27 ans. Le 9 octobre de la même année, il défend son titre en mettant KO en trois rounds l'Américain invaincu Ed Mahone puis Obed Sullivan qui ne répond pas à l’appel de la 10e reprise.

Le 1er avril 2000, il fait face à Chris Byrd. Largement en tête sur les cartes des trois juges avec plusieurs points d'avance après huit reprises, il est néanmoins blessé à l'épaule depuis la 3e reprise. Il doit finalement abandonner le combat, cette blessure aurait pu être préjudiciable à la suite de sa carrière. Pour le public qui voyait l'Ukrainien maîtriser le combat c'est l'incompréhension, et la réputation de Vitali en souffre, particulièrement aux États-Unis d'où vient Byrd. Le 25 novembre 2000, il rencontre Timo Hoffmann pour reconquérir le titre de champion d'Europe EBU. Pour la première fois de sa carrière, il gagne un combat sans mettre son adversaire KO. Il a cependant une large avance aux points sur les cartes des juges. Le 27 janvier 2001, il gagne le titre WBA Inter-Continental, et le défend victorieusement à trois reprises.

Le 21 juin 2003, Lennox Lewis était censé rencontrer Kirk Johnson pour défendre son titre WBC des poids lourds, mais ce dernier se blesse, et Vitali Klitschko accepte de le remplacer au pied levé. Il ne dispose que de onze jours d'entraînement. Lewis est favori à quatre contre un. Pourtant, Klitschko crée la surprise en bousculant Lewis dès le début du combat. Ce dernier, qui n'a jamais été aussi lourd, se fatigue rapidement mais réplique néanmoins. Le match est très violent. Un direct droit de Lewis à la 3e reprise provoque une coupure à l'œil de l'Ukrainien qui saigne abondamment. Avant le septième round, le médecin de coin décide d'arrêter le combat, la coupure de Vitali s’aggravant, malgré les protestations de ce dernier qui mène sur les cartes des juges 4 rounds à 2. Lewis gagne ainsi une victoire controversée. Vitali Klitschko a lui gagné en crédibilité avec ce combat. Malgré l'annonce d'un deuxième combat, Lewis part peu après à la retraite privant ainsi Klitschko de sa revanche. Il déclarera plus tard que Lewis fut son adversaire le plus coriace, restant cependant persuadé que le champion britannique avait pris sa retraite par peur d'un deuxième combat.

Après avoir battu Kirk Johnson en 2 rounds, Vitali a une autre occasion de reconquérir un titre de champion contre le gaucher sud-africain Corrie Sanders qui avait battu son frère Wladimir quelques mois plus tôt. Il se font face le 24 avril 2004. Corrie Sanders envoie de puissants coups qui déstabilisent Vitali comme rarement dans sa carrière. En fin de première reprise, un direct du gauche de Sanders manque d'envoyer Vitali au tapis. Ce dernier malgré tout contrôle le combat, dès la 2e reprise il commence à doubler ses jabs, et le visage de Sanders est marqué. Les deux hommes se donnent sans retenue dans la 2e partie du 3e round. Dans les deux reprises suivantes néanmoins, Sanders est particulièrement inactif, Klitschko tente beaucoup plus de coups et touche fréquemment : Dans la 5e, Sanders place un seul coup, quand Vitali en place 38. Le Sud-Africain réplique dans le 6e round, mais se fait sévèrement contrer. Au 8e round, Klitschko place des séries qui éprouvent Sanders qui réplique de moins en moins et qui est arrêté par l'arbitre. Vitali est double champion du monde.

Le 11 décembre 2004, Vitali bat Danny Williams par KO technique après l'avoir envoyé à terre à quatre reprises. Ce sera son dernier combat avant des années : le 9 novembre 2005, il annonce son retrait des rings. Neuf jours avant son combat prévu contre Hasim Rahman, il se blesse sérieusement, souffrant d'une rupture du ligament croisé antérieur, un mal nécessitant au moins un an de soins de suite après la chirurgie. « J’ai passé plus de temps à affronter des blessures que des adversaires sur le ring » déclare l’Ukrainien dans un communiqué. On parle d'un come-back contre Oleg Maskaev en 2007, mais le combat n'aura finalement pas lieu. Finalement, en 2008, il fait son véritable retour. Le 11 octobre 2008, il reprend à Berlin la ceinture de champion du monde WBC en battant le Nigérian Samuel Peter, ce dernier abandonnant à l'appel du 9e round. Il entre dans le cercle des rares triples champions du monde de boxe. Son frère Wladimir détenant les ceintures IBF et WBO, c'est la première fois que deux frères détiennent en même temps une ceinture mondiale.

Il enchaine ensuite les défenses victorieuses : Le 21 mars 2009, l'arbitre arrête Juan Carlos Gómez à la 9e reprise. Le public américain fonde beaucoup d'espoirs sur l'Américain Chris Arreola, invaincu et de 10 ans le cadet de l'ukrainien. Vitali et lui sont opposés le 26 septembre 2009 au Staples Center de Los Angeles. Klitschko domine le combat, Arreola abandonne entre le 10e et le 11e round. Le 12 décembre 2009, il bat par décision unanime Kevin Johnson. Le 29 mai 2010, il remporte sa 40e victoire, la 38e avant la limite, en mettant KO au 10e round le boxeur polonais Albert Sosnowski puis domine aux points l'ancien champion du monde américain Shannon Briggs le 16 octobre à Hambourg. Le 19 mars 2011, il bat à Cologne l'ancien champion olympique, le Cubain Odlanier Solis, qui se blesse à la jambe dans les derniers instants du premier round.

Le 10 septembre 2011, à désormais 40 ans, il combat l'ancien double champion du monde Polonais Tomasz Adamek qui combat devant son public au stade municipal de Wrocław et gagne par arrêt de l'arbitre au 10e round. Son adversaire suivant est le britannique Dereck Chisora. Ce dernier le provoque en donnant une gifle et en crachant de l'eau au visage de son frère Wladimir peu avant le combat. Vitali l’emporte aux points à l'unanimité des juges. Le 8 septembre 2012, il bat Manuel Charr qui est arrêté au 4e round suite à une coupure. Le 16 décembre 2013, Vitali décide de mettre sa carrière entre parenthèses, et abandonne son titre WBC pour se consacrer à la politique dans son pays. Le boxeur, qui devait impérativement remettre en jeu son titre de la catégorie-reine, a reçu de la part de la WBC le statut de « Champion Emeritus » : en effet, à quarante-deux ans, il est très impliqué dans les événements politiques de son pays ; ainsi, ce nouveau statut de « champion émérite » lui permet de disputer directement et quand il le souhaite le titre WBC qu'il soit vacant ou détenu par un nouveau champion, s'il décide de revenir sur le ring.

Il se présente aux élections municipales de Kiev en 2006 en tant que tête de liste d'une coalition unissant les partis Pora! et Parti des réformes et de l'ordre. Avec un programme basé sur la lutte contre la corruption, il termine deuxième derrière Leonid Tchernovetskyi. En 2010 il prend la tête de l'Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme, et se présente aux élections parlementaires ukrainiennes de 2012. Tête de liste il se fait élire, son parti remportant un total de 40 sièges. Vitali est l'un des leaders des manifestations pro-européennes de 2013 en Ukraine. Il envisage de présenter sa candidature à l'élection présidentielle de 2014, à la suite destitution du président Viktor Ianoukovitch, avant de se désister en faveur de Petro Porochenko. Il est finalement élu maire de Kiev le 25 mai 2014.

Amnesty International dénonce les crimes de guerre en Ukraine et l'ingérence de la Russie

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Crimes de guerre, bombardements « aveugles », enlèvements et actes de torture. Dans un communiqué publié dimanche 7 septembre à Kiev, Amnesty International dresse le bilan des exactions commises par les séparatistes prorusses et les milices ukrainiennes au cours du conflit qui secoue depuis cinq mois l'est de l'Ukraine.

L'ONG estime que « toutes les parties de ce conflit se sont montrées indifférentes à l'égard de la vie des civils. »

L'ONG estime que « toutes les parties de ce conflit se sont montrées indifférentes à l'égard de la vie des civils. »

« Toutes les parties se sont montrées indifférentes à l'égard de la vie des civils et négligent de manière flagrante leurs obligations internationales. »

Des membres de l'organisation présents dans le pays avant la signature de l'accord de cessez-le-feu, vendredi à Minsk en Biélorussie, ont ainsi recueilli des informations « dignes de foi » sur des violations du droit international humanitaire. Amnesty International exige de Kiev l'ouverture d'une enquête sur ces allégations et l'éventuelle traduction devant la justice de ses responsables présumés.

« En l'absence d'une enquête approfondie et indépendante, il y a un risque réel que les Ukrainiens gardent pendant plusieurs générations les cicatrices de cette guerre. »

CONFLIT ARMÉ INTERNATIONAL

L'ONG dénonce par ailleurs le rôle de Moscou dans cette crise. Elle estime en outre qu'il apparaît « clairement que la Russie entretient le conflit, aussi bien par son ingérence directe que par le soutien qu'elle accorde aux séparatistes ». Et d'exhorter Moscou à cesser de fournir des armes et « d'autres ressources » aux rebelles.

Photos satellite à l'appui, Amnesty International rappelle la présence de soldats russes sur le territoire ukrainien. Selon elle, cette guerre est « désormais un conflit armé international ».

Les pays occidentaux ont maintes fois accusé la Russie d'aider militairement les rebelles. Le Kremlin a toujours démenti toute implication sur le terrain. 

Léon Tolstoï, l'auteur de Guerre et Paix, célébré par Google

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Doodle - Google rend hommage au travers d'un Doodle à l'un des auteurs russes les plus connus et reconnus : on fête aujourd'hui le 186e anniversaire de la naissance de Léon Tolstoï.

Google célèbre Léon Tolstoï sur sa page d'accueil

Google célèbre Léon Tolstoï sur sa page d'accueil

En ce mardi 9 septembre, la page d'accueil de Google rend hommage au célèbre auteur russe Léon Tolstoï. Guerre et Paix, Anna Karénine, La mort d'Ivan Ilitch… autant d'ouvrages mondialement connus qui sont l'œuvre de ce fils d'une famille aristocratique. Google a décidé de célébrer son talent - complexe, tragique, bouleversant - et sa personnalité hors du commun à l'occasion du 186e anniversaire de sa naissance.

Non-violent, il inspira Gandhi

Au travers de petites cartes dessinées, Google met en images ses ouvrages les plus célèbres, qui ont bien souvent fini sur grand écran, adaptés au cinéma. Ainsi, on dénombre pas moins de quatre films tirés de Guerre et Paix. Anna Karenine, pour sa part, a été adapté une bonne quinzaine de fois au cinéma et à la télévision. Parmi les actrices les plus connues qui ont interprété le rôle, on peut citer Greta Garbo (1935), Vivien Leigh (1948), Sophie Marceau (1997) ou encore, dernièrement en 2012, Keira Knightley. Le livre a également fait l'objet d'un ballet et joué au théâtre Bolchï à partir de 1972.

Mais Léon Tolstoï n'a pas eu qu'une influence dans la littérature. Sa philosophie de vie a également eu des répercussions sur des personnes comme le Mahatma Gandhi. Homme à l'esprit torturé, profondément solitaire, l'auteur russe aboutit peu à peu à un refus total de la violence sous quelque forme que ce soit et prône une vie simple et morale. En cela, il inspira le héros de l'indépendance de l'Inde, avec qui il entretiendra une correspondance entre 1908 et 1910, année de la mort de Léon Tolstoï. A la fin de sa vie, ce dernier avait quitté maison et famille afin de renoncer totalement à une vie matérielle. Mais, malade, il décède le 20 novembre 1910 dans une gare de campagne, Astapovo, à 400 km au sud-est de Moscou.

Renaud Girard : l'alliance franco-américaine ne doit pas se transformer en sujétion

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FIGAROVOX/CHRONIQUE INTERNATIONALE - Pour Renaud Girard, la France doit cesser de s'aligner systématiquement sur la politique étrangère des États-Unis, si elle veut continuer à agir pour la paix en Europe et au Moyen-Orient.

Renaud Girard : l'alliance franco-américaine ne doit pas se transformer en sujétion

La France est le plus vieil allié des Etats-Unis dans le monde et il n'y a aucune raison pour que cela change. Il y a entre les deux nations une communauté de destin et de valeurs unique dans l'histoire des hommes. Au dix-huitième siècle, la France a porté sur les fonts baptismaux la jeune république américaine. En 1917, les Etats-Unis sont venus avec générosité au secours de la France agressée. Sollicitée en 1936 et en 1940 pour nous aider à combattre le nazisme, l'Amérique refusa. Mais après que les Japonais l'eurent attaquée et qu'Hitler lui eut déclaré la guerre, elle sortit de son isolationnisme, entra dans le conflit sur deux fronts, et libéra notre territoire. La paix venue, elle finança notre reconstruction, nous protégea contre le communisme stalinien, et encouragea la construction européenne, qui reste la plus brillante réussite politique de l'après-guerre.

Il n'y a rien d'étonnant à ce que la France et l'Amérique, si proches l'une de l'autre par leur histoire et par leurs valeurs, soient de très solides alliés au sein du Pacte atlantique.

Pour ce qui concerne les valeurs, les deux nations partagent le même substrat judéo-chrétien corrigé par les Lumières. Elles ne conçoivent pas d'autre gouvernement que du peuple, par le peuple, pour le peuple. Elles se soumettent à la règle de droit. Elles protègent un Etat laïc, qui respecte toutes les croyances. Elles vénèrent les libertés civiles.

Il n'y a rien d'étonnant à ce que la France et l'Amérique, si proches l'une de l'autre par leur histoire et par leurs valeurs, soient de très solides alliés au sein du Pacte atlantique. Si l'une venait à être agressée, l'autre se considérerait sur-le-champ également agressée. Lors de la crise des missiles de Cuba d'octobre 1962, ou après les attentats islamistes du 11 septembre 2001 à New York et Washington, la France a immédiatement proposé son concours à l'Amérique. Et tous les Français savent que si leur pays était par malheur victime d'une agression extérieure, les Américains se porteraient sans délai à leur secours.

Mais cette bénéfique et nécessaire alliance ne doit pas se transformer en sujétion, en alignement systématique de notre diplomatie sur celle de l'Amérique. C'est ce qu'avait très bien compris de Gaulle, qui exigeait que la France fût toujours traitée en égale par sa plus vieille alliée. Dans la conduite de la politique étrangère de la France, le Général prit un certain nombre d'initiatives qui furent, à l'époque, jugées inamicales à l'égard de l'Amérique. Combien l'a-t-on critiqué pour sa «force de frappe» indépendante (à laquelle Kennedy s'opposera en vain) ; pour sa reconnaissance de la Chine populaire (janvier 1964) ; pour son discours de Phnom Penh (septembre 1966) expliquant que l'Amérique se trouvait dans une impasse au Vietnam ; pour son retrait de la structure militaire de l'Otan ; pour sa remise en question de l'hégémonie du dollar ; pour son discours du «Québec libre» ; pour sa conférence de presse consacrée au conflit israélo-palestinien! L'Histoire a montré qu'il eut à chaque fois raison. Charles de Gaulle n'était ni antiaméricain, ni proaméricain. Il était respecté par les Américains. C'est d'ailleurs vers de Gaulle que se précipita Richard Nixon pour son premier voyage officiel de président des Etats-Unis. Et c'est Paris qui fut choisi par l'Amérique pour abriter ses négociations avec les communistes vietnamiens. Nixon et Kissinger l'avaient compris avant beaucoup de Français: une France alliée mais non alignée était beaucoup plus utile à l'Occident et au monde en général, qu'une France supplétive silencieuse des Etats-Unis.

Une France alignée n'est d'aucune utilité à la paix en Europe ou au Moyen-Orient. Que sa diplomatie redevienne indépendante, et elle sera bien davantage entendue dans le monde !

Cet esprit d'indépendance se retrouva dans le courageux discours de Dominique de Villepin à l'Onu de février 2003, conjurant l'Amérique de ne pas envahir l'Irak - là aussi, l'histoire lui donna cent fois raison. Mais, depuis, comme si elle avait eu peur d'être allée trop loin, la France rentra dans les rangs de l'alignement systématique sur Washington. Sur l'Iran par exemple, la France fut suiviste au point d'être incapable de monter une médiation avec l'Amérique - rôle historique qui revint au modeste Sultanat d'Oman.

Dans les deux grandes crises diplomatiques de cet été, la France ne joua aucun rôle, en raison de son suivisme. Sur Gaza, la France est obligée de passer par la Suisse pour parler aux islamistes du Hamas! Sur la crise ukrainienne, la France, qui a une politique russe depuis Sadi Carnot, aurait dû être un «honest broker» (intermédiaire sincère). Cela faillit marcher lors de l'accord de Kiev du 21 février 2014, mais le brillant Fabius, par dandysme, lâcha le morceau trop tôt: s'ensuivirent une guerre civile qui n'est toujours pas terminée et des sanctions qui nous pénalisent autant que la Russie.

Une France alignée n'est d'aucune utilité à la paix en Europe ou au Moyen-Orient. Que sa diplomatie redevienne indépendante, et elle sera bien davantage entendue dans le monde!

Guerre 14-18 : les édifiants carnets du capitaine Dosnon

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Bar-sur-Seine - En cette année de centenaire de la Grande Guerre, les témoignages ressurgissent. Exemple remarquable avec le journal de guerre de ce militaire originaire de Lagesse.

Lucien Dosnon raconte dans ses carnets sa guerre jour par jour

Lucien Dosnon raconte dans ses carnets sa guerre jour par jour

Les sept petits carnets du capitaine Dosnon racontent plusieurs histoires dans l’Histoire. D’abord, celle d’un militaire né le 20 octobre 1879 à Lagesse, qui aura franchi tranquillement les étapes au sein du cursus militaire jusqu’à devenir capitaine. Un homme plutôt militariste dans l’âme mais qui, progressivement, au fur et à mesure que le conflit va s’enliser et qu’il aura vécu sur le front de l’Est (Ypres, Verdun, Nancy…), va développer un esprit critique à l’égard de ses supérieurs hiérarchiques. « À partir d’un certain moment, il attendait avant d’exécuter un ordre car il savait qu’un contre-ordre allait ensuite arriver. Ce qui se produisait finalement neuf fois sur dix », relate Jean-Marie Thiébault.

Absurdité et horreurs

Des consignes parfois sans queue, ni tête, comme celle donnée à son régiment de passer par un bois qui n’existe plus après avoir été bombardé, sont légion. L’anecdote des sept demandes de nomination de lieutenant qui n’auront jamais abouti démontrera également le décalage entre les têtes dirigeantes installées dans les bureaux et seulement intéressées par les honneurs, et les soldats en prise avec les horreurs du terrain.

Des horreurs que n’hésite pas à restituer le capitaine Dosnon, telles l’explosion d’un obus qui fait voler les chevaux à dix mètres de hauteur ou le déplacement sur des cadavres encore vivants. « Ce qu’on peut remarquer également, c’est qu’il ne développe jamais ses séjours en permission, ni sa famille. Le passage commence par « je suis parti en permission… » et enchaîne par « je suis revenu de permission… ». Comme si c’était une non-période », signale le transcripteur.

Il n’en a jamais reparlé

L’imperméabilité des émotions et des sentiments, qui rejaillissent toutefois lorsqu’il s’agit d’évoquer ses hommes, ne va pas non plus sans une certaine ambiguïté. Si l’Allemand était l’ennemi, « Le Boche » comme il était surnommé, Lucien Dosnon ne pouvait inversement s’empêcher d’éprouver une forme d’admiration pour sa discipline. « À travers son récit, on retrouve également les grandes informations de la guerre générale. Les directives énoncées par Clemenceau, sur le fait de ne jamais reculer, alors qu’il n’est pas forcément au courant. »

Il y a également dans ces quatre années condensées dans un journal un officier militaire qui écrit dans un style tout sauf ampoulé et qui ne commet aucune faute d’orthographe, alors qu’il a quitté l’école plutôt jeune.

Un officier qui, une fois la guerre terminée, n’aura jamais reparlé de ce qu’il aura vécu. Tout juste consentait-il à montrer sa blessure à la cuisse engendrée par un éclat d’obus. « On peut le comprendre, tant la période fut difficile à vivre et le traumatisme imposant », souligne Jean-Marie Thiébault. Le capitaine Dosnon, une fois retraité, vécut ses derniers jours à Chesley, où il ouvrit un pressoir. Sur celui-ci, des inscriptions du type « L’heure, c’est l’heure, avant l’heure, ce n’est pas l’heure, après l’heure, ce n’est plus l’heure », héritage d’une vie militaire marquée au fer rouge.

Henry Kissinger, conseiller spécial du comité pour l’unification ?

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Seoul, 09 sept. (Yonhap) -- Le comité pour l’unification nationale récemment mis en place cherche à présent à recruter Henry Kissinger, ancien secrétaire d’Etat américain, pour lui offrir un poste de conseiller international spécial, a dévoilé ce mardi un responsable du gouvernement.

Henry Kissinger dans une émission de la chaîne américaine CBS, le 7 septembre

Henry Kissinger dans une émission de la chaîne américaine CBS, le 7 septembre

«Le groupe consultatif dépendant du comité pour l’unification essaie en ce moment d’attirer une haute figure internationale intéressée par les affaires coréennes et ayant une grande influence», a expliqué l’officiel sous couvert de l’anonymat. «L’ancien secrétaire Kissinger est une possibilité.» Cependant, il n’est pas sûr que Kissinger, qui a aujourd’hui 91 ans, accepte la proposition, a-t-il noté.

Le comité pour l’unification a été lancé en juillet dernier à l’initiative de la présidente Park Geun-hye en vue de se préparer à la réunification avec la Corée du Nord. Park dirige ce comité qui comptera à la fois des membres du gouvernement et du secteur privé répartis en quatre groupes consultatifs.

Prix Nobel de la paix 1973 pour avoir jeté les bases du retrait américain au Vietnam, Kissinger est souvent sollicité pour des conseils sur les affaires internationales. Lorsqu’il a fait partie des administrations Richard Nixon et Gerald Ford, de 1973 à 1977, il a grandement contribué à la détente entre les Etats-Unis et l’ex-Union soviétique et à l’engagement diplomatique de Washington vis-à-vis de la Chine.


Verdun comble ses trous de mémoire

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Le fort de Douaumont, enfin. Il se révèle au dernier moment, en haut d’une côte, comme si les obus de 400 l’avaient enfoncé dans le sol. Après le bois des Caures, après Fleury, après la Cote 304, après le Mort-Homme, le pèlerinage, l’errance, plutôt, sur le champ de bataille de Verdun, s’achève à ce sombre Golgotha dominant les méandres de la Meuse. Jusque-là, on avait exploré la souffrance en plein air, avec le ciel pour horizon, pour unique consolation, fût-il hachuré par la pluie. On plongeait désormais au cœur des ténèbres, dans les entrailles noires du malheur.

Carré du cimetière dédié aux soldats musulmans à Douaumont (Meuse)

Carré du cimetière dédié aux soldats musulmans à Douaumont (Meuse)

Douaumont est une impasse intellectuelle. Comment ont-ils tenu, ces êtres réduits à une existence de rat emmuré ? L’esprit se heurte à l’incompréhension comme le corps bute sur ces murs suintant d’humidité. On avance à tâtons par ces couloirs sombres, on tombe sur l’entassement des lits superposés. On croit revoir les paillasses mangées de vermine, les puits à l’eau croupie, l’odeur à vomir des corps sales et des tinettes qui débordent. Sous les voûtes, le moindre bruit devient coup de tonnerre. Il est aisé d’imaginer comment la pluie de fer qui s’abattait devait assourdir les hommes, quand elle ne les rendait pas fous.

Non loin de là se trouve l’ossuaire de Douaumont, nef macabre où ont été regroupés 130 000 corps sans nom, trouvés sur le champ de bataille. Poilus et feldgraus y sont mêlés en un dernier corps-à-corps. Autour du sanctuaire a été aménagée une nécropole, alignement comme à la parade de 16 000 croix blanches. Dans le carré musulman, près de 600 pierres également blanches sont dressées vers La Mecque. Elles rappellent le sacrifice consenti par les troupes coloniales à Verdun, pendant les trois cents jours de la bataille, entre le 21 février et le 18 décembre 1916.

Mémorial des combattants musulmans de la Première Guerre mondiale à Douaumont (Meuse)

Mémorial des combattants musulmans de la Première Guerre mondiale à Douaumont (Meuse)

BRIBES DE BIOGRAPHIES

En 2006 a été inauguré un mémorial en hommage aux victimes musulmanes. C’est un vaste déambulatoire de 25 mètres sur 19, avec des arcades et des créneaux d’allure mauresque, qui renferme en son centre une koubba (coupole) en pierre de Meuse. Il côtoie la chapelle catholique et le mémorial israélite, présents depuis longtemps sur le lieu de mémoire. Un monument commémoratif avait été envisagé sur place dès la fin de la guerre, en hommage aux troupes de l’empire. Le projet sera abandonné et remplacé par la Grande Mosquée de Paris, édifiée à partir de 1922. Il aura donc fallu attendre quelques décennies pour qu’à Verdun l’oubli soit réparé.

Marocains, Algériens, Tunisiens, Sénégalais ou Maliens ; Kabyles, Mandingues, Wolof ou Toucouleur : dans l’incommensurable iconographie de Verdun, les « indigènes » ne figurent que rarement dans la galerie des visages hirsutes, dans l’alignement des hommes qui tournent vers l’objectif un regard vide, déjà mort, juste avant l’assaut. Sur les clichés qui ont suivi la prise de Douaumont, le 24 octobre, n’apparaissent que des têtes qu’on imagine venues des provinces françaises. Il faut creuser les archives pour trouver cette autre photo qui montre cinq hommes du 43e bataillon de tirailleurs sénégalais (BTS). Ils viennent d’être décorés pour leurs faits d’armes à Douaumont et se tiennent au garde-à-vous, la baïonnette au canon, encadrant le drapeau du régiment. Ils portent un uniforme qui semble de taille unique. La capote ou la vareuse est trop petite pour celui-ci, trop grande pour celui-là.

La prise de Douaumont a recouvré une grande valeur symbolique. Depuis plusieurs mois, près de 100 000 hommes étaient morts en tentant de reconquérir cette place, perdue le 25 février par une criminelle négligence de l’état-major qui ne l’avait pas défendue. La nouvelle de la victoire va faire la « une des journaux », galvaniser l’armée sur tous les fronts. Deux bataillons de tirailleurs sénégalais, le 36e et le 43e, prirent part à l’assaut. Deux compagnies de tirailleurs somalis avaient également été réquisitionnées, des soldats recrutés à Djibouti, dans le territoire des Afars et des Issas, et sur la côte est de l’Afrique. Ces troupes « indigènes » étaient commandées par des officiers blancs, mais intégraient également des simples soldats venus de Bretagne ou de Gironde.

Les archives militaires de Vincennes conservent des noms et des bribes de biographies de ces hommes. Ils venaient de ce qui était alors le Soudan français et aujourd’hui le Mali, comme Sidi Samaké de Bamako, Namahada Diamangora ou Domo Sangare de Bandiagara, en pays dogon, Bello Beidari de Goundam, en pays touareg, ou Diata Fofana de Kita, en pays mandingue. Il y avait encore, débarqués de l’actuelle Côte d’Ivoire, Koffi Dan-Bi, né près de Bouafle, en pays baoulé, ou Koffi Dié, originaire de Toumodi. Satira Dassa, de Dédougou, avait fait le long chemin depuis la Haute-Volta (aujourd’hui Burkina Faso). Dhjimbe Guèye venait du Sénégal.

« UN COURAGE ET UNE ENDURANCE EXCEPTIONNEL»

L’absence de correspondance avec les familles nous prive d’une précieuse source sur ces hommes et sur leur ressenti. Il faut reprendre les écrits des soldats qui étaient à leurs côtés, en gageant que leurs impressions étaient les mêmes. Le père Pierre Teilhard de Chardin était devant Douaumont, à Thiaumont, quand il écrivit à sa cousine : « La terre oppose une telle inertie aux déplacements d’un homme, même seul, et sans autre charge que sa carapace de boue, qu’il lui arrive (et combien souvent !) de tomber épuisé, les larmes aux yeux. » Il décrit les hommes croisés en chemin, « toute une population bigarrée de blessés, de perdus, de noctambules de toutes sortes ».

Le 1er bataillon somali a été désigné pour sortir avec la première vague et neutraliser les nids de mitrailleuses. « Il participe à la reddition des groupes de résistance par le coupe-coupe », lit-on dans le Journal des marches et opérations, qui relate au quotidien la vie du bataillon. « Les tirailleurs somalis ont montré un courage et une endurance exceptionnels, malgré le marmitage intensif de gros calibres et les feux de mitrailleuses, est-il encore écrit. Ils ont bravement nettoyé à la grenade les abris désignés et ont organisé la nouvelle position malgré une fatigue extrême après une marche des plus pénibles dans les trous d’obus, par la pluie, la boue, le froid et le brouillard. Tous les tirailleurs arrivés au dernier objectif sont plus ou moins contusionnés. » Euphémisme pour décrire une hécatombe qui emporte un quart des effectifs. Le 43e BTS a, lui, perdu 300 hommes, et le 36e, près de 100. À l’arrière, les hôpitaux commencent à recevoir les blessés. Une infirmière témoigne de la diversité de leurs origines. « Car voici Abdallah, de la lointaine Tunis, et voici Baboula, du Sénégal. » Sidi Samaké a été gravement blessé et est transporté à l’arrière, à l’hôpital de Revigny. Il va agoniser pendant près de deux mois et sera déclaré mort le 17 décembre.

A Douaumont et dans toutes les tranchées, les Allemands redoutaient par-dessus tout les combattants noirs, les accusant de commettre des atrocités, de mutiler les hommes avec leur coupe-coupe. Les prisonniers préfèrent se rendre aux Blancs, en leur criant « Kameraden ! », plutôt qu’à ces « indigènes ». Cette réputation sanguinaire est largement fantasmée. Elle sera après la guerre entretenue par la propagande nazie et alimentera le racisme anti-Noirs de la Wehrmacht, en 1940. Pendant la campagne de France, les troupes allemandes exécuteront ainsi nombre de tirailleurs prisonniers, leur lançant « Kein Kameraden ! » (Pas camarade) avant de les abattre.

Le 24 octobre au soir, une estafette part annoncer la nouvelle de la victoire à l’état-major. Mais la bataille n’est pas finie. Pendant trois jours, les Allemands tenteront de reprendre le fort. Ils pilonnent à leur tour les positions françaises. « Ce furent ces journées, rapporte un témoin dans Le Bulletin de l’Afrique française, où l’on n’avait rien à manger, rien à boire que l’eau des entonnoirs où pourrissait Dieu sait quoi… Pauvres fantassins éparpillés dans le chaos du champ de bataille, épaves perdues sur un océan de fange, et qui ne subsistaient que par un prodigieux sursaut d’énergie ; vivant sur nos nerfs, la résistance humaine presque épuisée ; seule subsistait en nous la foi, providentielle en quelque sorte et bestiale, que seuls peut-être dans ce désastre nous serions évités par l’éclat du fer. »

LA NATIONALITÉ FRANÇAISE, PROMESSE OUBLIÉE

Les tirailleurs qui ont participé à ces journées sont envoyés à l’arrière durant l’hiver. Le 43e BTS se retrouve au camp de Courneau, à La Teste-de-Buch, en Gironde. Le bataillon a obtenu la croix de guerre pour ses exploits à Verdun. Au printemps, il est renvoyé au front, sur le Chemin des Dames, où il est décimé près de la ferme d’Hurtebise. Au total, 15 000 tirailleurs participent à cette terrible offensive d’avril 1917 et 7 000 y périssent. Ils seront encore 15 000 à défendre Reims en 1918. Le 43e continuera de combattre jusqu’à l’armistice.

Ils seront nombreux, ceux de ce bataillon, à ne pas voir le 11 novembre. Leurs actes de « morts pour la France » s’égrènent dans les archives militaires comme un long chapelet. Bello Beidari sera « tué à l’ennemi » à Nanteuil, dans l’Aisne, en octobre 1917. Diata Fofana succombera le 11 juillet 1918, dans une ambulance du Crépy-en-Valois. Koffi Die mourra le 17 juillet 1918 à l’hôpital de Senlis, des suites de ses blessures. Dhjimbe Guèye tombera le 23 juillet 1918, à Litz, dans l’Oise.

Ces hommes s’étaient engagés contre un pécule mais aussi la promesse d’obtenir la nationalité française à leur retour. Cette promesse, pourtant formalisée en 1918, quand la France en mal de chair à canon recrutait massivement dans son empire, sera évidemment oubliée après l’armistice. Le député sénégalais Blaise Diagne rappellera en vain à la tribune de l’Assemblée nationale la « dette de sang » de 14-18. Ce parjure flagrant contribuera à la montée du sentiment indépendantiste dans l’empire.

Mais aujourd’hui, les soldats coloniaux morts et oubliés à Douaumont retrouvent une actualité. Ils inscrivent les Français issus de l’immigration dans le grand mythe national. L’inauguration en 2006 du mausolée musulman par le président de la République, Jacques Chirac, était éminemment politique. Il citera dans son discours les noms de deux tirailleurs du 43e BTS, Bessi Samaké et Abdou Assouman, qui s’étaient illustrés devant Douaumont, le 24 octobre. Le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), rappelait, toujours en 2006, cette valeur symbolique : « Dans les plaines labourées de Verdun, Douaumont, Fleury, les tirailleurs algériens, tunisiens, sénégalais, les tabors marocains ont défendu dans les tourments la France. Aujourd’hui, alors que des jeunes Français se posent des questions sur leur identité, il est important de dire que leurs parents ont participé à la défense du pays. »

Girard Renaud

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Renaud Girard, né le 25 mai 1955 à New York, est un journaliste et essayiste français, auteur de livres sur le Moyen-Orient. Il est l'un des correspondants de guerre les plus expérimentés de France.

Girard Renaud

Fils d'Augustin Girard, fondateur du service des études et des recherches du Ministère de la Culture sous André Malraux et premier expert français des politiques culturelles, Renaud Girard est normalien et énarque (promotion Solidarité). Grand reporter international au journal Le Figaro, Renaud Girard a couvert la quasi-totalité des grandes crises politiques et des conflits armés de la planète depuis trente ans. Il est notamment reconnu pour sa couverture des guerres en Afghanistan, au Levant, dans les Balkans, en Afrique. Il est parmi les premiers journalistes à pénétrer au Rwanda dès le début du génocide de 1994. Expert en géopolitique, il a écrit plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient et anime régulièrement des conférences internationales.

Il est aussi professeur de stratégie à Sciences Po Paris. Il est, en 1999, lauréat du Prix Louis Hachette pour la presse écrite (le "Pulitzer français") pour son enquête sur les réseaux Ben Laden en Albanie. En 2001, il reçoit le Prix Thucydide de relations internationales pour son article intitulé "l'inquiétante paralysie des institutions européennes". En 2008, il est récompensé du Prix Bayeux des correspondants de guerre pour son reportage "L'Otan dans le piège afghan à Kandahar". En avril 2013, il succède à Alexandre Adler comme chroniqueur international du Figaro. Il est administrateur du groupe IDI, membre du Comité de rédaction de la Revue des deux Mondes, éditorialiste à Questions Internationales, membre du club Le Siècle.

Byung-se Yun

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Yun Byung-se (né le 3 août 1953 à Séoul) est un homme politique sud-coréen, actuel ministre des Affaires étrangères.

Byung-se Yun

Ashton Catherine

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Catherine Margaret Ashton (baronne Ashton of Upholland depuis 1999), née à Upholland dans le Lancashire le 20 mars 1956, est une femme politique britannique, haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité pour l'Union européenne depuis le 1er décembre 2009. En vertu du traité de Lisbonne, elle est aussi vice-présidente de la Commission européenne.

Ashton Catherine

Ashton est la fille d'Harold et Clare Margaret Ashton. Mère de deux enfants, elle vit à St Albans avec son époux, Peter Kellner, président de YouGov. Après ses études d'économie et de sociologie au Bedford College de Londres, elle milite entre 1977 et 1979 comme trésorière et vice-présidente du Mouvement pour le désarmement nucléaire ; elle occupe plusieurs postes dans le domaine de la lutte contre la pauvreté et pour l'amélioration des conditions de travail. De 1998 à 2001 elle préside la Haute Autorité de la Santé du Hertfordshire, et est vice-présidente du Conseil national des familles monoparentales (elle conseille certaines séries télévisées sur ces sujets aux États-Unis).

Elle est nommée pair à vie à la Chambre des Lords en tant que baronne Ashton of Upholland en 1999 par Tony Blair qui a l’objectif d’obtenir la ratification par la chambre des Lords du traité d'Amsterdam. Membre du Parti travailliste, elle devient en juin 2001 secrétaire d'État au ministère de l'Éducation, puis en septembre 2004, au département des Affaires constitutionnelles, et enfin au ministère de la Justice en 2007. Elle devient leader de la Chambre des Lords, pour le Parti travailliste. Politicienne de l'année 2006, elle est désignée par Gordon Brown le 27 juin 2007 comme leader de la Chambre des Lords et Lord-présidente du Conseil. Elle est reconnue pour avoir le profil d’une militante guidée par ses convictions plutôt que celui d’un politicien traditionnel.

Le 3 octobre 2008, elle remplace Peter Mandelson au poste de commissaire européen pour le commerce quand ce dernier rejoint le gouvernement Brown. Elle se met alors en congé de la Chambre des Lords et malgré des critiques émises par les conservateurs sur son inexpérience en matière de commerce, elle est nommée par le parlement par 538 voix pour, 40 voix contre et 63 abstentions. Le 19 novembre 2009, en même temps que le nouveau président du Conseil européen, l'ex-Premier ministre belge Herman Van Rompuy et que le secrétaire général Pierre de Boissieu, elle est désignée par le Conseil de l'Union européenne à la tête de la diplomatie européenne en tant que Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Le choix s'est porté sur une femme de gauche, britannique, pour compenser l'échec de Tony Blair, candidat malheureux à la présidence du Conseil. Elle prend ses fonctions le 1er décembre avec sur son bureau plusieurs dossiers à régler.

Catherine Ashton perçoit un salaire de 328 000 £ par an, ce qui fait d'elle la politicienne la mieux payée au monde. Elle est assistée d'un personnel de vingt personnes, se voit allouer un véhicule avec chauffeur et est indemnisée pour son logement. La nomination de Catherine Ashton en tant que représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, a fait l'objet de critiques virulentes au sein même du parlement européen, notamment par le député eurosceptique Nigel Farage (Royaume-Uni) le 25 novembre 2009 à Strasbourg. Nigel Farage dénonça le fait que Mme Ashton n'avait jusqu'alors jamais été élue démocratiquement, et n'a jamais de sa vie exercé le moindre travail dans le secteur privé. En outre, elle ne parle aucune langue étrangère couramment (son niveau de français est très faible) ce qui, pour la chef de la diplomatie européenne, est problématique.

Mise en doute pour son inexpérience diplomatique, elle a également dû s'expliquer devant les députés européens sur sa fonction de trésorière du mouvement du désarmement nucléaire, dont 40 % des fonds n'avait pas de provenance claire et qui aurait été financé par l'URSS. L'audition passée par Catherine Ashton le 11 janvier 2010 devant le Parlement européen n'a semble-t-il pas convaincu ses détracteurs. D’après le blog Bruxelles, si elle s'est montrée globalement convaincante en général, elle s'est montrée particulièrement incompétente sur la question de la politique européenne de défense. La retenue de l'UE et la très faible visibilité de Catherine Ashton lors des protestations et révolutions dans le monde arabe lui valent de nombreuses critiques, amplifiées par l'invitation sans son égide, le 8 mars 2011, de deux représentants de l'opposition libyenne au Parlement européen par le parlementaire européen Guy Verhofstadt.

Son communiqué concernant la journée du souvenir de l'Holocauste le 29 janvier 201414 omettait de faire mention de l'identité des victimes, juives et autres minorités, ce qui a donné lieu à des critiques dans la presse. Le 24 novembre 2013, Catherine Ashton annonce la signature d'un accord sur l'arrêt par l'Iran de son programme d'enrichissement de l'uranium.

Greening Justine

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Justine Greening, née le 30 avril 1969, est femme politique britannique, membre du parti conservateur, membre du parlement. 

Greening Justine

Le 14 octobre 2011, elle est nommée ministre des Transports dans le gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre tory David Cameron. Après le remaniement ministériel de début septembre 2012, elle devient Secrétaire d'État au Développement international (Secretary of State for International Development) à la tête du Département du Développement international.

Hayman Helene

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La baronne Helene Valerie Hayman, née le 26 mars 1949 à Wolverhampton, est une femme politique britannique. Elle est la Lord Speaker (présidente) de la Chambre des Lords du Royaume-Uni entre 2006 et 2011. Elle est députée à la Chambre des communes entre 1974 et 1979 et membre de la Chambre des Lords depuis 1996.

Hayman Helene

Helene Valerie Middleweek est la fille de Maurice et Maude Middleweek. Elle suit des études au lycée de jeunes filles de Wolverhampton, le Wolverhampton Girls' High School puis des études de droit au Newnham College, de l'université de Cambridge dont elle sort diplômée en 1969. Elle préside la Cambridge Union Society en 1969. Helene Middleweek travaille ensuite pour l'organisation caritative Shelter entre 1969 et 1971, puis pour les services sociaux du district londonien de Camden jusqu'en 1974. En 1974, elle se marie avec Martin Heathcote Hayman. Le couple a quatre fils.

Hayman a été élue députée en octobre 1974 sous l'étiquette travailliste dans la circonscription nouvellement créée de Welwyn Hatfield (dans le Hertfordshire, au nord de Londres). Hayman est alors la plus jeune élue à la Chambre des communes jusqu'à une élection partielle en 1979. Elle est aussi la première femme à allaiter à la Chambre des communes. Hayman perd son siège face au conservateur Christopher Murphy lors de l'élection générale de 1979.

Hayman est membre de divers comités d'éthique : celui du Royal College of Obstetricians and Gynaecologists, une institution chargée de superviser et de réguler la pratique de l'obstétrique et de la gynécologie au Royaume-Uni, de 1982 à 1997, celui de l'University College London et de l'University College Hospital de 1987 à 1997. De 1992 à 1997, elle fait partie du conseil de l'University College de Londres et dirige le fonds du NHS pour l'hôpital Whittington.

Elle obtient son anoblissement à vie en 1996 et porte désormais le titre de Baroness Hayman, of Dartmouth Park in London Borough of Camden. Les élections de 1997 sont remportées par le parti travailliste et Hayman est nommée secrétaire d'État (junior minister) au ministère de l'Environnement, des Transports et des Régions, puis au ministère de la Santé avant d'être nommée en juillet 1999 ministre (minister of State) de l'Agriculture, des Pêcheries et de la Nourriture. Hayman devient membre du conseil privé (Privy Council) en 2001, avant de le quitter le conseil la même année pour diriger Cancer Research UK. Elle prend la direction de l’Human Tissue Authority en 2005 et est membre de l'organisation qui administre les jardins botaniques royaux de Kew ainsi que de l'Human Fertilisation and Embryology Authority.

Une réforme constitutionnelle (Constitutional Reform Act 2005) est votée en 2005 qui sépare la fonction de Lord Chancellor de celle de président de la chambre des Lords. En mai 2006, la première élection pour le poste de président de la Chambre des Lords a lieu. Neuf candidats se présentent et le 4 juillet, après sept tours de scrutin Hayman est élue pour un mandat de cinq ans. À l'instar du président de la chambre des Communes, Hayman démissionne de son parti (le Labour) car elle doit être sans affiliation partisane pour garantir son impartialité. Elle reste en fonction jusqu'en 2011. En 2012, elle est faite Dame grand-croix de l'ordre de l'Empire britannique.

Hewitt Patricia

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Patricia Hewitt, née le 2 décembre 1948 à Canberra (Australie), est une femme politique britannique, membre du Parti travailliste.

Hewitt Patricia

Elle est membre du Parlement du Royaume-Uni pour la circonscription de Leicester West depuis 1997 et fut l'ancienne secrétaire d'État à la Santé jusqu'à l'arrivée de Gordon Brown à la tête du parti en juin 2007. En février 2014, les relations de Patricia Hewitt avec le Paedophile Information Exchange ont attiré l'attention des médias. Le 24 février 2014, le Daily Mail a affirmé que Patricia Hewitt avait fait l'apologie des abus sexuels sur des enfants. Le 27 février, elle présente ses excuses et affirme qu'elle a été naïve.


James Diane

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Diane James est une personnalité politique britannique, membre du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni. Le 25 mai 2014 elle est élue députée européenne britannique.

James Diane

Alexander Wendy

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Wendy Alexander, née le 26 juin 1963 à Glasgow, est une femme politique écossaise, membre du Parlement d'Écosse pour la circonscription de Paisley North. Elle est chef du groupe du parti travailliste d'Écosse au Parlement depuis le 14 septembre 2007.

Alexander Wendy

Son père est le révérend Douglas Alexander. Elle a un frère, Douglas Alexander, qui est secrétaire d'État pour le développement international, député travailliste au Parlement du Royaume-Uni pour la circonscription de Paisley and Renfrewshire South. Alexander est diplômée en histoire à l'université de Glasgow, elle a un MA en relations industrielles de l'université de Warwick et un MBA de l'INSEAD. Avant d'entrer au Parlement écossais, elle travaille pour le député George Galloway. De 1999 à 2002 elle occupe différentes positions ministérielles.

Elle démissionne avec fracas du cabinet Jack McConnell en 2002 et devient professeur invité à la Strathclyde Business School. Elle se marie avec le Professeur Brian Ashcroft et a maintenant deux enfants. Elle tient une chronique dans le Daily Record écossais, principal tabloïd soutenant le Labour. Elle a eu quelques problèmes relatifs à son traitement de ses subalternes. Depuis sa promotion à la tête du groupe travailliste, trois spin-doctors ont déjà démissionné. Après les élections de 2007, Alexander devient Shadow Finance Secretary. Lorsque McConnell démissionne le 15 août 2007, elle est pressentie pour lui succéder et lance sa campagne deux jours après. Seule candidate, elle prend la tête du parti le 14 septembre 2007. Elle est en 2008 créditée de taux de popularité faibles.

En 2007, elle a été impliquée dans le scandale des donations illégales, elle en a reçu une du magnat Paul Green. Elle a été finalement acquittée des accusations de malversations. Le 4 mai 2008, Wendy Alexander renverse la doctrine du Labour en semblant réclamer un référendum. Elle confirme peu après ses intentions, prenant ce faisant par surprise ses alliés dont Gordon Brown. Le 28 juin 2008, Wendy Alexander a annoncé sa démission de chef du parti travailliste d'Écosse, à cause du scandale des donations illégales. Elle a dit qu'« à grand regret » il faudra qu'elle se démette après la décision du comité des normes du parlement écossais, après qu'il se passe une interdiction du parlement d'un jour. À son communiqué, elle a avancé que l'infraction des règles a été fait « en tout honneur » et que la décision du comité a été fait de parti, mais qu'elle respecte au processus parlementaire.

Galloway George

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George Galloway né à Dundee le 16 août 1954 est un homme politique britannique. George Galloway est né à Dundee, en Écosse, en 1954. Il rejoint le Parti travailliste à l'âge de treize ans. Il travaille dans une usine de pneus.

Galloway George

En 1987, après un voyage à Beyrouth, il choisit de consacrer sa carrière à défendre la Palestine et le monde arabe. Il est élu aux élections législatives de la même année député à la Chambre des communes dans la circonscription de Glasgow Hillhead. Il est réélu aux élections de 1997, et à celles de 2001 dans la nouvelle circonscription de Glasgow Kelvin. En 2003, il s'oppose à la guerre en Irak à laquelle participe le Royaume-Uni, gouverné par le travailliste Tony Blair, et prend la présidence de l'association Stop the War Coalition. Il est exclu du Parti travailliste.

Aux élections générales britanniques de 2005, il est le seul député à la Chambre des communes du parti RESPECT The Unity Coalition, élu à Tower Hamlets dans la banlieue est de Londres. Il s'oppose à la guerre au Liban en juillet 2006 entre Israël et le Hezbollah. Il anime une émission de radio régulière, et participe en janvier 2006 à l'émission de télé-réalité Celebrity Big Brother 42 avec Pete Burns, Dennis Rodman et Traci Bingham. Il est également un fervent défenseur du régime castriste et considère Fidel Castro comme le personnage politique vivant qu'il admire le plus. En novembre 2007, avec d'autres membres dirigeants de RESPECT, il refuse de participer au congrès national de son parti et organise un rassemblement d'un nouveau regroupement, RESPECT Renewal devenu par la suite le Parti du respect.

Les élections législatives britanniques de 2010 voient sa défaite : George Galloway, unique député sortant du Parti du Respect, se présente dans une autre circonscription travailliste (Poplar and Limehouse) mais n'arrive qu'en troisième position avec 17,5 % des voix ; dans sa circonscription précédente (Bethnal Green and Bow), le candidat du Parti du respect, Abjol Miah, arrive également en troisième position avec seulement 16,8 % des voix, la travailliste Rushanara Ali reprenant le siège. Il est élu député à la Chambre des communes lors de l'élection partielle de mars 2012. Il obtient 56 % des suffrages face au candidat du Parti travailliste Imran Hussain.

McConnell Jack

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Jack Wilson McConnell, Baron McConnell de Glenscorrodale (né le 30 juin 1960 à Irvine dans le Nord Ayrshire), Membre du parlement écossais, Membre de la Chambre des Lords, est un homme politique écossais, chef du Parti travailliste en Écosse et le 3e Premier ministre d'Écosse.

McConnell Jack

Il est né à Irvine et grandit dans une ferme où l'on élève des moutons près de Lamlash sur l'île d'Arran. À l'âge de seize ans, il adhère au parti national écossais (Scottish national Party)1 qu'il quitte quelques années plus tard, en désaccord avec les indépendantistes écossais. Il fréquente le lycée d'Arran puis prépare un diplôme d'enseignant à l'université de Stirling où il est élu président de l'association des étudiants (après trois candidatures malheureuses). Diplômé en 1983, il commence à travailler en tant que professeur de mathématique à l'académie Lornshill à Alloa dans le Clackmannanshire. L'année suivante, il commence une véritable carrière politique en se faisant élire conseiller du district de Stirling (Stirling District Council), fonction qu'il occupe pendant huit ans. Il est trésorier de 1988 à 1992 avant de devenir premier conseiller (1990 - 1992).

Il devient secrétaire général du Parti travailliste écossais en 1992. Il se fait connaître par sa contribution à la victoire aux élections de 1997, où le raz de marée travailliste balaie les députés conservateurs. Le Parti travailliste écossais et le Parti national écossais s'unissent pour rafler tous les sièges aux députés conservateurs en Écosse. En 1998, il travaille dans la commission chargée de la constitution de l'Écosse (Scottish Constitutional Convention ) et devient un des pionniers du référendum sur la dévolution des pouvoirs qui instaure le nouveau Parlement écossais.

Il est élu membre de ce parlement lors des premières élections écossaises en 1999. Il est nommé Ministre des finances du nouveau gouvernement autonome par le Premier ministre en titre, Donald Dewar. À la mort de Donald Dewar l'an 2000, il se présente contre Henry McLeish au poste de Premier ministre. Mis en ballotage, il perd l'élection mais devient ministre de l'éducation, de l'Europe et des affaires extérieures du gouvernement McLeish. McLeish devra se retirer suite à un scandale et McConnell devient Premier ministre, le 22 novembre 2001 sans aucune opposition.

Il a été créé Baron McConnell de Glenscorrodale, de L'île d'Arran dans Ayrshire et Arran en 28 juin 2010 dans la pairie du Royaume-Uni. McConnell étonne beaucoup en révélant qu'il a été infidèle à sa femme Bridget au moment où il annonce sa candidature. Il espère ainsi couper l'herbe sous les pieds des médias et éviter que l'affaire ne soit ébruitée pendant sa campagne. Son premier remaniement ministériel est critiqué car il s'attaque surtout aux ministres fidèles à McLeish et à d'autres personnalités du parti. Le quotidien le Sun le surnomme « Jack l'éventreur », premier d'une longue série de surnoms, dont Jumping Jack Flash en raison de sa personnalité flamboyante qui contraste avec celle de son prédécesseur, Union Jack, et enfin Jack the lad, peut-être à cause de ses qualités de tribun et de débatteur, ou en référence ironique à son extraordinaire aplomb.

En 2006, il provoque une polémique dans la presse de Londres en affirmant qu'il soutiendra l'équipe de Trinité-et-Tobago lors de la coupe du monde en Allemagne plutôt que l'équipe anglaise. Il est critiqué pour avoir eu plusieurs fois recours à la motion Sewell qui permet de court-circuiter le parlement écossais et de renvoyer les décisions législatives devant le parlement de Westminster.

Atkinson Janice

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Janice Atkinson, est une personnalité politique britannique, membre du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni. Le 25 mai 2014 elle est élue députée européenne britannique.

Atkinson Janice
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