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Le 20e commémore le 74e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940

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Le 18 juin 1940 le général de Gaulle lance son fameux appel où il appelle les Français à résister face au nazisme. 74 ans après la mairie du 20e commémore l’appel du 18 juin sur le parvis de la piscine Vallerey.   

 

Le 20e commémore le 74e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940

Si Paris s’apprête à célébrer les 70 ans de sa libération, survenue le 25 août 1944, elle n’oublie aps que, quatre ans, plus tôt, le général de Gaulle lançait sur les ondes de la BBC un appel historique bien que peu écouté.

Frédérique Calandra, la maire du 20e, Thierry Blandin, son adjoint chargé de la mémoire et du monde combattant, le correspondant défense, le Comité Mémoire Vive, Mémoire Commune, le Comité d’entente des associations d’anciens combattants et victimes de guerre et associations patriotiques et civiques du XXe et l’association de sauvegarde de l’environnement de la Porte des Lilas commémoreront l’appel du 18 juin 1940 le mercredi 18 juin 2014 sur le parvis de la piscine Vallerey.

Commémoration de l’appel du 18 juin 1940 - Mercredi 18 juin à partir de 17h45 - Parvis de la piscine Georges Vallerey - 148 avenue Gambetta


Les derniers Français Libres commémorent l'Appel du 18 juin

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Français Libre un jour, Français Libres toujours : 74 ans après l'Appel du 18 juin 1940, la flamme qui animait ceux qui ont tout quitté pour suivre le général de Gaulle et continuer le combat, brûle encore.

 

Des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et Compagnons de la Libération, dont Daniel Cordier (3e g) et Fred Moore (4e g), lors d'une cérémonie au Mont-Valérien, près de Suresnes, le 18 juin 2008 - Photo de Eric Feferberg

Des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et Compagnons de la Libération, dont Daniel Cordier (3e g) et Fred Moore (4e g), lors d'une cérémonie au Mont-Valérien, près de Suresnes, le 18 juin 2008 - Photo de Eric Feferberg

Mercredi après-midi, quelques dizaines d'entre eux - nonagénaires pour la plupart - commémoreront cet acte fondateur au Mont-Valérien, en présence de François Hollande et de Manuel Valls.

La Fondation de la France Libre recense quelque 53.500 Français Libres. Le nombre des survivants est estimé par les historiens à un millier.

Mercredi devant le mur en grès rose des Vosges du Mémorial de la France combattante, huit Compagnons de la Libération seront présents sur les 19 encore vivants de cet ordre prestigieux qui a compté au total 1.038 Compagnons. Le dernier sera inhumé dans la crypte aux côtés des 15 hommes et femmes morts pour la France de 1939 à 1945, originaires de France et des colonies, symbolisant les différentes formes des combats pour la Libération.

Ces huit vieux messieurs - le plus jeune a 89 ans - porteront la Croix de la Libération, un écu de bronze rectangulaire avec un glaive et une Croix de Lorraine et la devise latine "Patriam servando victoriam tulit" (En servant la Patrie, il a remporté la victoire). L'écu est accroché à un ruban, alliant le noir du deuil au vert de l'espérance pour symboliser l'état de la France en 1940.

Les représentants des cinq villes Compagnon (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, Ile de Sein) et des 18 unités Compagnon, seront également présents avec les médaillés de la Résistance.

-'Je ne vous félicite pas...'-

Le colonel Fred Moore, délégué national du Conseil national des communes Compagnon et Anne Hidalgo, maire de Paris, raviveront la flamme de la Résistance du mémorial.

"Alors Moore, toujours Français Libre!", avait lancé le général de Gaulle en novembre 1958 à Fred Moore qui venait de remporter l'un des sièges de député à Amiens. L'ancien officier de spahis a combattu en Tunisie contre l'Afrika Korps de Rommel et a participé à la libération de Paris dans les rangs de la 2e DB. Il s'était présenté à cette élection législative à la demande du général de Gaulle.

Dans son livre de mémoires qui vient de paraître et intitulé "Toujours Français Libre!" (éditions Elytis), Fred Moore, 94 ans, raconte son engagement dans la France Libre à Londres, dès le 23 juin 1940, pour "parler au nom de tous les Compagnons, une responsabilité éminente".

"Français Libre, c'est pour moi la seule chose de ma vie qui a de l'importance et que je serais prêt à recommencer", dit à l'AFP Daniel Cordier, 93 ans. L'ancien secrétaire de Jean Moulin, qui avait gagné Londres dès le 25 juin 1940, se souvient des "maigres rangs de la Légion de Gaulle formés de centaines de lycéens" passés en revue par le général de Gaulle début juillet.

Daniel Cordier dit avoir été choqué par la première phrase du chef de la France Libre: "Je ne vous félicite pas d'être venus, vous n'avez fait que votre devoir". Il n'a jamais oublié la deuxième : "Ca sera dur, ça sera long mais à la fin nous gagnerons".

"Français Libre est un terme qui, pour moi, n'a jamais vieilli, assure Daniel Cordier, et je suis toujours resté un Français Libre même quand j'ai rompu politiquement avec De Gaulle quand il a quitté la présidence du gouvernement en janvier 1946".

Jean-Louis Crémieux-Brilhac, 97 ans, chef du service de diffusion clandestine de la France Libre à Londres, est "fier d'avoir participé à cette épopée, l'élément majeur de sa vie", raconte-t-il à l'AFP. Cette "aventure n'est pas seulement militaire, c'est aussi une réussite politique de bout en bout due au talent exceptionnel du général de Gaulle".

Londres - 18 juin 1940. La journée du général de Gaulle

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Le lendemain de l'armistice demandé par le maréchal Pétain, Charles de Gaulle lance, de Londres, un appel à poursuivre le combat. Le mardi historique de ce général inconnu.

 

De Gaulle, lors d'une intervention sur les ondes de la BBC, mais pas le 18 juin 1940. Ce jour-là, il n'y a pas eu de photo de prise et le discours de l'Appel n'a pas été enregistré.

De Gaulle, lors d'une intervention sur les ondes de la BBC, mais pas le 18 juin 1940. Ce jour-là, il n'y a pas eu de photo de prise et le discours de l'Appel n'a pas été enregistré.

Charles de Gaulle, 54 ans, général de brigade à titre provisoire, sous-secrétaire d’État à la guerre, chargé des relations franco-anglaises, a quitté la France le lundi 17 juin au matin, pour l’Angleterre. Il veut poursuivre le combat et a convenu avec Churchill de parler à la BBC lorsque Pétain aura demandé l’armistice.Ce qu'a fait le maréchal le jour même, à midi et demi, « C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat ». De Gaulle lui répondra donc demain, mardi 18 juin 1940.

Il rédige l’Appel d’une écriture fine

Dans un appartement mis à sa disposition 8, Curzon Street, à Londres, le général rédige son message d’une écriture fine. Il livre à la frappe d’Élisabeth de Miribel, bombardée secrétaire deux heures auparavant, un texte raturé.Ce 18 juin, il fait beau sur Londres. De Gaulle déjeune avec Duff Cooper et le général anglais Spears. Il leur fait lire le premier jet de son intervention.Celle-ci est bouclée en fin d’après-midi. De Gaulle et son aide de camp, le lieutenant Geoffroy de Courcel se rendent en taxi à Greenwich où se trouve l’immeuble de la BBC.Ils sont accueillis par le directeur général adjoint de la BBC, Sir Stephen Talence, fort mécontent d’être retardé pour son dîner. Le général aussi est tendu. Il refuse de prendre un rafraîchissement et se rend directement au "studio des nouvelles françaises".

« La France n’est pas morte»

Londres - 18 juin 1940. La journée du général de Gaulle

Son entrée y est peu remarquée. Louis Cauzique termine son intervention et lui laisse son fauteuil, Maurice Thierry, assis en face, ne lève même pas les yeux. « Ce dernier embaume le cognac racontera Patrick Smith, journaliste à la BBC, ce qui ne choque personne en une aussi triste journée pour un Français. »

Deux feuillets et demi. Charles de Gaulle, lit son appel visionnaire, prophétique, et qui porte en lui le plus important, dira Malraux, une affirmation, presqu’une révélation : « la France n’est pas morte ».Maurice Thierry entend, découvre le képi posé sur le bureau et relève enfin la tête. Des larmes coulent sur ses joues. Ému et maladroit il se redresse et cogne dans le micro suspendu.La France poursuit le combat.

« C’est mon fils monsieur le curé, c’est mon fils »

À Locminé, en Bretagne, sur la place du village, habitants et réfugiés discutent des derniers événements. Le curé a écouté la BBC et entendu l’appel d’un général, secrétaire d’État. Geneviève Anthonioz-de Gaulle est là avec sa grand-mère qui soudain agrippe la soutane du prêtre et lui murmure : « c’est mon fils, monsieur le curé, c’est mon fils ».Ils ne sont pas légion ceux à avoir entendu le discours en direct. Heureusement, Élisabeth Barker, assistante à la BBC, a fait une traduction et l’a insérée dans un communiqué de presse envoyé aux journaux de la zone libre. Le Progrès, Le Petit Provençal, Le Petit Marseillais, en publient des extraits. Les quotidiens anglais et américains aussi. L’Appel entre dans l’histoire. Mais on ne pourra jamais réentendre la version originale.Les techniciens ne l’ont pas enregistrée. ! Un peu comme les photos de Capa, quatre ans plus tard, le 6 juin 1944 à Omaha Beach, détruites par un laborantin distrait.

D-Day.1944. Le débarquement, la bataille, la libération

Une appli "D-Day" offerte par ouest-france.fr sur l'Apple Store. À retrouver aussi les applis: L'embarquement, le D-Day, le Jour J, le 6 juin 1944 sur les plages de Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword, les exploits des paras et des Rangers, les opérations secrètes, la libération de l'Ouest et de Paris, l'autre débarquement en Provence, la libération de Toulon, Marseille, Lyon, la déroute de l'Armée Allemande dans la poche de Falaise, l'assaut vers l'Est, la capitulation, le bonheur du 8 mai 1945.

 

Calvi : Le 74e anniversaire de l'appel du 18-Juin

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Le 74e anniversaire de l’Appel du 18 juin sur les ondes de la BBC par le Général de Gaulle a été marqué par matin par une cérémonie au monument aux morts de Calvi, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires.

Calvi : Le 74e anniversaire de l'appel du 18-Juin

Depuis Londres, le Général de Gaulle prononce, le 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC, un appel à la résistance invitant les Français à refuser la défaite et à combattre. Celui-ci n'a pas été enregistré, les techniciens de la BBC étant alors trop occupés à préparer l'enregistrement du discours de Winston Churchill, Premier ministre britannique. 

74 ans plus tard, à l’occasion de cette journée commémorative, comme dans chaque commune,  une cérémonie a été organisée au monument aux morts de Calvi, en présence du maire de Calvi, Ange Santini, du sous-préfet de l’arrondissement Christian Guyard, du Colonel Desmeulles, chef de corps du 2e REP de Calvi, du conseiller général du canton Jean-Toussaint Guglielmacci, du président de la communauté de communes de Calvi-Balagne Gilles Brun, du commandant de la compagnie de Gendarmerie de Calvi-Balagne, le commandant Barillot et son adjoint le capitaine Veyre, des adjoints au maire de Calvi : Pancrace Guglielmacci, Sylvie Béreni, Françoise Sévéon, Marie Luciani…. 

On notait également la présence de Claude Deceninck, président de l’association des anciens combattants de Calvi Montegrossu Galeria, d’un piquet d’honneur du 2e REP, d’une délégation d’officiers et sous-officiers du2e REP, des sapeurs-pompiers de Calvi, de l’amicale des anciens légionnaires, d’anciens combattants regroupés derrière leurs porte-drapeaux, de Marie-Laurent Guerini, conseiller municipal de Calvi…. 

A 11h30, alors que la circulation était interrompue par la police municipale et qu’une foule nombreuse se pressait, le colonel Benoît Desmeulles, passait les troupes en revue . 

Lecture de l’Appel du Général de Gaulle 

Claude Deceninck, président de l’association des Anciens Combattants de Calvi Montegrossu Galeria devait lire l’Appel du 18 juin prononcé sur les ondes de la BBC par le Général de Gaulle il y a 74 ans. 

«  Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. 

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! 

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. 

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. 

Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. 

Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. 

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. 

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres ». 

Une pensée pour ceux qui débarquèrent sur les côtes normandes et provençales avant d’engager la marche sur Paris. 

Christian Guyard, sous-préfet de Calvi devait à son tour lire le message de Kader ARIF Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire. 

«  Le 18 juin 1940, au lendemain de l’annonce de l’armistice, le général de Gaulle appelait depuis Londres les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat. Un combat qui fut mené pendant 4 ans au prix de sacrifices et de souffrances et qui permit la Libération de la France. Dans son appel du 18 juin, le général de Gaulle déclarait : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ». 

Peu nombreux furent les Français, de métropole et d’Outre-mer, qui entendirent cet appel. Mais ils étaient en nombre suffisant pour y répondre. Pour que naisse, dès le 18 juin 1940, la France Libre. Pour que commence le combat moral, politique et militaire qui conduisit la France à siéger aux côtés des vainqueurs, celui grâce auquel elle retrouva sa place dans le concert des Nations. 

En cette journée nationale, nous rendons aujourd’hui hommage au général de Gaulle, chef de la France Libre et à tous ceux qui l’ont rejoint pour défendre une certaine idée de la France et de ses valeurs : Liberté, Egalité, Fraternité. Défendre ses valeurs au prix d’un danger de tous les instants et parfois du sacrifice suprême. 

Que cet hommage rejoigne toutes celles et tous ceux qui conjuguèrent leurs efforts pour libérer la France. Les Français Libres, venant de métropole, d’Afrique, des Antilles ou d’ailleurs, qui se rassemblèrent sous la croix de Lorraine ; les Résistants de l’intérieur, de toutes convictions, de toutes conditions, qui choisirent de mener le combat sur le territoire national au sein de réseaux, de mouvements, de maquis ; les Françaises et les Français qui, déposant une gerbe devant un monument aux morts un 11 novembre, cachant une famille juive menacée de déportation, distribuant des tracts devant les universités, gravant à la craie des croix de Lorraine sur les murs, entraient en guerre contre la barbarie nazie. 

En cette année de commémoration du 70e anniversaire de la Libération de la France, nous pensons tout particulièrement à ceux qui débarquèrent sur les côtes normandes et provençales avant d’engager la marche sur Paris. Beaucoup s’étaient déjà illustrés à Bir Hakeim, à El-Alamein, dans la Campagne de Tunisie, dans celle d’Italie. Nous pensons aussi à toutes celles et tous ceux qui, de l’intérieur, accompagnèrent leur combat, dans chaque ville et village de France. 

Ce sont tous ces combattants qu’a salués le général de Gaulle dans son discours le 15 mai 1945, quand, après avoir évoqué le chemin parcouru depuis le 18 juin 1940, il affirmait : "Votre exemple est aujourd’hui la raison de notre fierté. Votre gloire sera, pour jamais, la compagne de notre espérance". Que cet exemple continue toujours à nous habiter ». 
Ange Santini, Jean-Toussaint Guglielmacci et Claude Deceninck déposaient une première gerbe au pied du monument aux morts. 

Christian Guyard, le colonel Desmeulles et le commandant Barillot déposaient une seconde gerbe, avant que ne retentisse la sonnerie aux morts et l’hymne national. 
Les autorités saluaient ensuite les délégations d’anciens combattants et des militaires d’active. 

A l’issue de la cérémonie, la Ville de Calvi offrait un apéritif dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville.

Les derniers Français Libres commémorent l'Appel du 18 juin

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Français Libre un jour, Français Libres toujours : 74 ans après l'Appel du 18 juin 1940, la flamme qui animait ceux qui ont tout quitté pour suivre le général de Gaulle et continuer le combat, brûle encore.

 

Des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et Compagnons de la Libération, dont Daniel Cordier (3e g) et Fred Moore (4e g), lors d'une cérémonie au Mont-Valérien, près de Suresnes, le 18 juin 2008

Des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et Compagnons de la Libération, dont Daniel Cordier (3e g) et Fred Moore (4e g), lors d'une cérémonie au Mont-Valérien, près de Suresnes, le 18 juin 2008

Mercredi après-midi, quelques dizaines d'entre eux - nonagénaires pour la plupart - commémoreront cet acte fondateur au Mont-Valérien, en présence de François Hollande et de Manuel Valls.

La Fondation de la France Libre recense quelque 53.500 Français Libres. Le nombre des survivants est estimé par les historiens à un millier.

Mercredi devant le mur en grès rose des Vosges du Mémorial de la France combattante, huit Compagnons de la Libération seront présents sur les 19 encore vivants de cet ordre prestigieux qui a compté au total 1.038 Compagnons. Le dernier sera inhumé dans la crypte aux côtés des 15 hommes et femmes morts pour la France de 1939 à 1945, originaires de France et des colonies, symbolisant les différentes formes des combats pour la Libération.

Ces huit vieux messieurs - le plus jeune a 89 ans - porteront la Croix de la Libération, un écu de bronze rectangulaire avec un glaive et une Croix de Lorraine et la devise latine "Patriam servando victoriam tulit" (En servant la Patrie, il a remporté la victoire). L'écu est accroché à un ruban, alliant le noir du deuil au vert de l'espérance pour symboliser l'état de la France en 1940.

Les représentants des cinq villes Compagnon (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, Ile de Sein) et des 18 unités Compagnon, seront également présents avec les médaillés de la Résistance.

-'Je ne vous félicite pas...'-

Le colonel Fred Moore, délégué national du Conseil national des communes Compagnon et Anne Hidalgo, maire de Paris, raviveront la flamme de la Résistance du mémorial.

"Alors Moore, toujours Français Libre!", avait lancé le général de Gaulle en novembre 1958 à Fred Moore qui venait de remporter l'un des sièges de député à Amiens. L'ancien officier de spahis a combattu en Tunisie contre l'Afrika Korps de Rommel et a participé à la libération de Paris dans les rangs de la 2e DB. Il s'était présenté à cette élection législative à la demande du général de Gaulle.

Dans son livre de mémoires qui vient de paraître et intitulé "Toujours Français Libre!" (éditions Elytis), Fred Moore, 94 ans, raconte son engagement dans la France Libre à Londres, dès le 23 juin 1940, pour "parler au nom de tous les Compagnons, une responsabilité éminente".

"Français Libre, c'est pour moi la seule chose de ma vie qui a de l'importance et que je serais prêt à recommencer", dit à l'AFP Daniel Cordier, 93 ans. L'ancien secrétaire de Jean Moulin, qui avait gagné Londres dès le 25 juin 1940, se souvient des "maigres rangs de la Légion de Gaulle formés de centaines de lycéens" passés en revue par le général de Gaulle début juillet.

Daniel Cordier dit avoir été choqué par la première phrase du chef de la France Libre: "Je ne vous félicite pas d'être venus, vous n'avez fait que votre devoir". Il n'a jamais oublié la deuxième : "Ca sera dur, ça sera long mais à la fin nous gagnerons".

"Français Libre est un terme qui, pour moi, n'a jamais vieilli, assure Daniel Cordier, et je suis toujours resté un Français Libre même quand j'ai rompu politiquement avec De Gaulle quand il a quitté la présidence du gouvernement en janvier 1946".

Jean-Louis Crémieux-Brilhac, 97 ans, chef du service de diffusion clandestine de la France Libre à Londres, est "fier d'avoir participé à cette épopée, l'élément majeur de sa vie", raconte-t-il à l'AFP. Cette "aventure n'est pas seulement militaire, c'est aussi une réussite politique de bout en bout due au talent exceptionnel du général de Gaulle".

L'Appel du 18 juin 1940 commémoré au Puy-en-Velay

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Une cérémonie commémorant l'appel du 18 juin 1940 du Général Charles de Gaulle s'est déroulée mercredi 18 juin devant le monument aux morts du jardin Henri-Vinay au Puy-en-Velay, en présence d'élus, de militaires, de représentants de l'État et de l'ordre public.

 

L'Appel du 18 juin 1940 commémoré au Puy-en-Velay

Ce mercredi 18 juin, une cérémonie commémorant l'Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle s'est déroulée devant le monument aux morts du jardin Henri-Vinay au Puy-en-Velay. Élus, militaires, représentants de l'État, des forces de l'ordre, élèves ou simples citoyens étaient réunis pour assister aux traditionnels dépôts de gerbes qui ont été suivis par les lectures de plusieurs messages.

Le message du secrétaire d'État auprès du ministère de la défense

Après lectures de l'évocation historique et de l'Appel du 18 juin du Général Charles de Gaulle, le préfet de Haute-Loire, Denis Labbé a lu le message de Kader Arif, secrétaire d'État auprès du ministère de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire. « En cette journée nationale, nous rendons aujourd’hui hommage au Général de Gaulle, chef de la France Libre et à tous ceux qui l’ont rejoint pour détendre une certaine idée de la France et de ses valeurs  : Liberté, Egalité, Fraternité. Défendre ses valeurs au prix d’un danger de tous les instants et parfois du sacrifice suprême. Que cet hommage rejoigne toutes celles et tous ceux qui conjuguèrent leurs efforts pour libérer la France. Les Français Libres, venant de métropole, d’Afrique, des Antilles ou d’ailleurs, qui se rassemblèrent sous la croix de Lorraine ; les Résistants de l’intérieur, de toutes convictions, de toutes conditions, qui choisirent de mener le combat sur le territoire national au sein de réseaux, de mouvements, de maquis ; les Françaises et les Français qui, déposant une gerbe devant un monument aux morts un 11 novembre, cachant une famille juive menacée de déportation, distribuant des tracts devant les universités, gravant à la craie des croix de Lorraine sur les murs, entraient en guerre contre la barbarie nazie. » Et de conclure : « En cette année de commémoration du 70e anniversaire de la Libération de la France, nous pensons tout particulièrement à ceux qui débarquèrent sur les côtes normandes et provençales avant d’engager la marche sur Paris. Beaucoup s’étaient déjà illustrés à Bir Hakeim, à El-Alamein, dans la Campagne de Tunisie, dans celle d’Italie. Nous pensons aussi à toutes celles et tous ceux qui, de l’intérieur, accompagnèrent leur combat, dans chaque ville et village de France. »

Appel du 18 juin : 70 ans après, Caen se souvient

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Le 18 juin 1940, depuis la radio de Londres, le Général de Gaulle appelait aux armes les Français contre l'Allemagne nazie. Soixante-dix ans plus tard, Caen se souvenait ce mercredi 18 juin, place Foch.

 

Appel du 18 juin : 70 ans après, Caen se souvient

Les mots prononcés ce 18 juin 1940 ont été à nouveau lus par deux élèves du collège Hastings de Caen ayant participé au Concours National de la Résistance et de la Déportation.

Jean-Bernard Bobin, secrétaire général de la Préfecture du Calvados, a lui lu le message de Kader Arif, secrétaire d'état auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire : “Que cet hommage rejoigne toutes celles et tous ceux qui conjuguèrent leurs efforts pour libérer la France. Que cet exemple continue toujours à nous habiter”, a-t'il déclaré.

Avec Joël Bruneau, maire de Caen, ils ont participé au dépôt de gerbe face au monument aux morts.

 

Cordier Daniel

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Daniel Bouyjou-Cordier, né à Bordeaux le 10 août 1920, est un ancien camelot du Roi, engagé dans la France libre dès juin 1940, puis un marchand d'art, critique, collectionneur et organisateur d'expositions et un historien. 

Cordier Daniel

Secrétaire de Jean Moulin en 1942-1943, au contact duquel ses opinions ont évolué vers la gauche, il lui a consacré une biographie en plusieurs volumes de grande portée historique. Issu d'une famille de négociants bordelais, royalistes maurassiens, Daniel Cordier fait ses études dans différents collèges catholiques. Il milite à 17 ans à l'Action française et fonde à Bordeaux le Cercle Charles-Maurras.

En effet, comme il le reconnaît dans Alias Caracalla, en tant qu'admirateur de Maurras, il est, au début de la guerre, fascisant, antisémite, antisocialiste, anticommuniste, antidémocrate et ultranationaliste, souhaitant même, après son ralliement à la France libre, que Léon Blum soit fusillé après un jugement sommaire à la fin de la guerre. Il écrira dans son autobiographie qu'il ne serait jamais entré dans la Résistance sans les articles du théoricien du « nationalisme intégral ». Mais, contrairement à son maître à penser, il refuse d'emblée l'armistice.

En juin 1940, il se trouve avec sa famille à Pau, attendant avec impatience son incorporation prévue le 10 juillet. Le 17 juin, il écoute à la radio le premier discours de chef du gouvernement du maréchal Pétain, s'attendant de la part du vainqueur de Verdun à une volonté de poursuivre la guerre ; il est donc totalement révolté par l'annonce de la demande d'armistice. Après avoir rassemblé seize volontaires et espérant que l'Empire français continuera la guerre, il embarque le 21 juin à Bayonne sur un navire belge, le cargo Léopold II, qui devait aller en Algérie.

Le bateau fait finalement route vers Londres, pour suivre le gouvernement belge qui vient de s'exiler en Angleterre. À son bord se trouvent Camille Huysmans et d'autres membres de ce futur gouvernement belge. Daniel Cordier atteint Falmouth (Cornouailles) le 25 juin et s'engage avec ses camarades dans les premières Forces françaises libres de la « Légion de Gaulle » le 28 juin 1940. En transit pendant quelques jours à l'hôtel Olympia, il est affecté au bataillon de chasseurs alors en formation et arrive début juillet à Delville Camp, pour y suivre un entraînement jusqu'à la fin du mois de juillet. Le bataillon est ensuite installé à Camberley, puis au camp d'Old Dean, où Daniel Cordier complète sa formation militaire.

Entré au BCRA, il est parachuté près de Montluçon le 26 juillet 1942. Il gagne rapidement Lyon et entre au service de Jean Moulin, délégué du général de Gaulle en France, dont il fonde et dirige le secrétariat. Pendant onze mois, il est au quotidien un des plus proches collaborateurs de Jean Moulin. Il gère son courrier et ses liaisons radio avec Londres. Il l'aide à créer divers organes et services de la Résistance, et assiste aux patients efforts de celui-ci pour unifier la Résistance intérieure française et la placer sous l'égide de Londres.

Ce long travail aboutit à la fondation du Conseil national de la Résistance (27 mai 1943). Il a fallu pour cela passer par bien des frictions et des divergences avec beaucoup de chefs de la Résistance, ainsi qu'avec Pierre Brossolette, autre envoyé de de Gaulle et concurrent du délégué général. Ce dernier réclamera, entre autres, le rappel de Cordier à Londres après l'arrestation et la mort de Jean Moulin. Resté jusqu'en mars 1944 au service du successeur de Moulin à la délégation générale, Claude Bouchinet-Serreules, Cordier passe les Pyrénées en mars 1944, est interné par Franco au camp de Miranda, puis rejoint la Grande-Bretagne. À l'occasion du procès de René Hardy en 1947, il dépose dans le sens de sa culpabilité dans l'affaire de Caluire. Il conclura à nouveau à cette culpabilité des décennies plus tard « en [son] âme et conscience », cette fois après de longues recherches historiques.

Après la guerre, Cordier choisit de tourner la page et d'oublier radicalement cette période de sa vie, il ne parle plus de la Résistance en public pendant plus de trente ans. Il ne se consacre plus au militantisme politique et a renoncé à ses opinions d'extrême droite au contact du républicain Jean Moulin. Il adhère désormais à un socialisme humaniste et non marxiste, aidant discrètement à la fondation du Club Jean-Moulin au début des années 1960. « [Jean Moulin] fut mon initiateur à l'art moderne. Avant de le rencontrer, en 1942, j'étais ignorant de cet appendice vivant de l'histoire de l'art. Il m'en révéla la vitalité, l'originalité et le plaisir. Surtout il m'en communiqua le goût et la curiosité », écrit Daniel Cordier, en 1989, dans la préface du catalogue présentant sa donation au Centre Pompidou. Sitôt les hostilités finies, il commence une carrière de peintre, s'inscrit à l'académie de la Grande Chaumière en 1946, en même temps qu'il achète sa première œuvre, une toile de Jean Dewasne, au Salon des Réalités nouvelles.

Pendant dix ans, Cordier peint et collectionne : Braque, Soutine, Rouault, De Staël (« dont la rencontre d'une toile [...] fut [sa] révélation de l'art moderne »), Hartung, Villon, Reichel, Réquichot, Dado. « Il ne cessera de compléter sa collection personnelle qui comprendra, outre les peintres de sa galerie, Arman, Tàpies, Mathieu, Hundertwasser, Kline, Tobey, Wols, César, Tinguely, Stankiewicz, Hantaï, Reutersward, Sonnenstern, Ossorio, Takis, Chaissac... »

C'est ainsi qu'en novembre 1956 Daniel Cordier, en ouvrant sa première galerie, se lance dans ce qui allait être une brillante carrière de marchand d'art. Après une première exposition consacrée à Claude Viseux, il expose, conjointement Dewasne, Dubuffet et Matta. Pendant huit ans, nombre d'artistes, pour beaucoup découverts, lancés et soutenus par Cordier, se succéderont dans la galerie, avant que celui-ci, pour des raisons économiques et financières, mais aussi du fait du manque d'intérêt qu'il ressent, en France, pour l'art contemporain, ne mette la clé sous la porte en juin 1964 pour se tourner vers l'organisation de grandes expositions.

À la fin des années 1970, choqué par les rumeurs et les calomnies qui mettent en cause Jean Moulin (en particulier les accusations d'Henri Frenay, qui en fait un agent crypto-communiste), Cordier entreprend des recherches historiques pour défendre la mémoire de son ancien patron. En possession des archives de Jean Moulin, Daniel Cordier a pu livrer, après des années d'un travail acharné, une somme biographique monumentale qui a profondément renouvelé l'historiographie de la Résistance et fait définitivement litière des diverses légendes cherchant à salir la mémoire du premier président du CNR. L'originalité de Daniel Cordier, en tant qu'historien-témoin, est de refuser radicalement le témoignage oral et de ne faire qu'un usage très restreint de ses propres souvenirs. Il insiste sur l'imprécision et les déformations de la mémoire humaine, qui rendent impossible l'établissement d'une chronologie précise, pourtant indispensable pour éviter les confusions et les anachronismes qui brouillent la reconstitution des processus de décision.

D'ailleurs, beaucoup de résistants ont rayé de leurs mémoires certains épisodes importants, fussent-ils parfois à leur honneur — ainsi Daniel Cordier, lors d'un colloque en 1983 sur le CNR, dut mettre sous les yeux incrédules de Christian Pineau le document écrit qui prouvait que ce dernier avait songé le premier (fin 1942) à un projet de Conseil de la Résistance ; Pineau, sans souvenir de l'épisode, refusa malgré tout de le croire. Enfin, après la guerre, bien des chefs de la Résistance ont privilégié une vision unanimiste de l'épopée clandestine, et préféré taire les querelles, les rivalités, les divergences politiques et stratégiques qui les avaient opposés entre eux ou à Londres, et dont les documents portent pourtant trace. Ou bien, inversement, ils ont projeté sur le passé leurs perceptions et leurs convictions acquises rétrospectivement.

Le travail de Daniel Cordier a été souvent boudé ou critiqué par ses anciens camarades, qui lui ont reproché d'avoir nui à l'unité des anciens résistants. D'autres encore pointèrent que, sous des dehors d'objectivité scientifique, il visait à défendre et justifier l'œuvre et les thèses de Jean Moulin, ainsi que la mise sous tutelle de fait de la Résistance intérieure française par la France libre à l'occasion de l'unification, tout cela aux dépens de ceux qui avaient pu entrer en désaccord avec Moulin, et soutenaient des projets concurrents.

Quoi qu'il en soit, l'œuvre de Cordier est très largement saluée par les historiens, pour ses informations, son perfectionnisme et ses qualités d'écriture et d'analyse. Au-delà de la défense d'une figure héroïque et emblématique de la Résistance et de l'histoire de France, elle est un jalon incontournable pour l'historicisation du combat de l'« armée des ombres ». Daniel Cordier est le tuteur légal d'Hervé Vilard. Il a révélé son homosexualité en 2009 et a annoncé que ce serait un thème du tome II de ses mémoires.


Frenay Henri

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Fresnay Henri Alias : Nef - Charvet - Henri Mollin - Lefebvre - Jeannin. Henri Frenay est né le 19 novembre 1905 à Lyon. 
Frenay Henri

Son père était officier de carrière. Bachelier, il entre en 1924 à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. De 1926 à 1929 il sert comme officier à l'armée du Rhin d'abord au 10e Bataillon de Mitrailleurs puis au 156e Régiment d'Infanterie. De 1929 à 1932, il est affecté successivement en Syrie au 16e Régiment de Tirailleurs tunisiens puis à Kamechlié au 8e Bataillon assyro-chaldéen. En 1933, il retourne en métropole, à Hyères, au 3e Régiment d'Infanterie Alpine avant d'effectuer, en 1935, un stage d'observateur aérien à Lyon-Bron. En 1936 et 1937, il est en stage à l'Ecole supérieure de Guerre et capitaine d'Infanterie breveté.

En 1938, il est à Strasbourg, où il suit les cours du Centre des hautes Etudes germaniques et en obtient le diplôme. Cette occasion lui permet d'observer de près la doctrine national-socialiste et son application en Allemagne. En 1939, le capitaine Frenay est affecté à Ingwiller, à l'Etat-major de la 17e Région militaire. Pendant la campagne de France, officier d'Etat-major au Col du Donon, il est fait prisonnier au mois de juin 1940 et parvient à s'évader et à rejoindre sa mère en Zone sud, à Sainte-Maxime. Il est cité. En juillet 1940, Henri Frenay est affecté en garnison à Marseille et dès le 15 août 1940, refusant la défaite, il écrit un manifeste, premier appel à la lutte armée. Il organise dès lors les premiers recrutements parmi ceux qui comme lui refusent l'armistice.

En décembre 1940, il est affecté au 2e Bureau de l'Etat-major de l'armée à Vichy. En janvier 1941, il démissionne de l'armée et entre rapidement dans la clandestinité. Il publie le 16 juillet suivant le premier numéro clandestin des Petites Ailes. Au même moment, il rencontre pour la première fois Jean Moulin qui se prépare à partir pour Londres. Il fonde ensuite le Mouvement de Libération nationale et édite le journal Vérités à partir de septembre 1941 avec l'aide de Berty Albrecht, qu'il connaît depuis 1934. En novembre à Grenoble, il rencontre François de Menthon qui dirige le mouvement Liberté, éditant un journal du même nom. De la fusion du MLN et de Liberté naît le mouvement Combat. En décembre paraît le premier numéro du journal Combat. Combat, toujours avec l'aide de Berty Albrecht, devient peu à peu le premier mouvement de Résistance de la Zone sud en terme d'effectifs. Grâce aux fonds fournis par Jean Moulin, Combat peut financer ses cadres et se développer.

Persuadé de l'importance de former la résistance à la lutte armée, Frenay met en place les premières cellules de l'armée secrète et les premiers groupes francs durant l'année 1942. Dès juin 1942, il est recherché par la police de Vichy. A l'été 1942, Combat tire à cent mille exemplaires. En septembre 1942, Henri Frenay part pour Londres en compagnie d'Emmanuel d'Astier, et y rencontre le général de Gaulle. Il est de retour en France en novembre 1942 par une opération aérienne. Début 1943, sous l'impulsion de Jean Moulin sont créés les Mouvements unis de Résistance (MUR) qui voient l'unification des principaux mouvements de la zone sud : Combat, Libération et Franc-Tireur. Henri Frenay est alors membre du Comité directeur des MUR.

En juin 1943, "Charvet", alias Henri Frenay, confie la direction du mouvement à son adjoint Claude Bourdet et retourne à Londres. En juillet, il part pour Alger où, le mois suivant, le général de Gaulle lui remet la Croix de la Libération. Nommé en novembre 1943 à la tête du Commissariat aux Prisonniers, Déportés et Réfugiés du Comité français de Libération nationale à Alger. Il continue à écrire dans Combat, fait plusieurs discours à la radio et est appelé à siéger à l'Assemblée consultative provisoire d'Alger. En août 1944 Henri Frenay devient ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés du Gouvernement provisoire de la République française. Il arrive en France le 1er septembre 1944, sur la Jeanne via Cherbourg avec les membres du GPRF. Le lendemain il arrive à Paris et participe au premier Conseil des ministres le jour même.

Il se dévoue à la tâche immense visant à assurer le retour en France des prisonniers de guerre et déportés. Malgré les nombreuses difficultés, en mars 1945 ont lieu les premiers retours (20 000) puis en avril (313 000), en mai (900 000) et en juin (276 000). En juillet le ministère considère le rapatriement comme terminé. En novembre 1945, Henri Frenay est l'initiateur de ce qui deviendra le Mémorial de la France combattante au Mont Valérien avant de démissionner de son poste de ministre qui est d'ailleurs supprimé. En septembre 1946 il est élu président de l'Union européenne des Fédéralistes. Il est co-fondateur de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR). En 1954, il démissionne de sa fonction à l'U.E.F. en raison de l'échec de la Communauté européenne de Défense. Directeur de plusieurs sociétés et associé à l'exploitation du quotidien Combat. Administrateur de sociétés d'édition, il publie en 1973 La Nuit finira puis, en 1975, Volontaires de la Nuit. Henri Frenay est décédé le 6 août 1988 à Porto Vecchio en Corse où il est inhumé.

Hessel Stéphane

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Stéphane Frédéric Hessel né à Berlin le 20 octobre 1917 et mort le 27 février à 2013 à Paris, est un diplomate, ambassadeur et ancien résistant français. 

Hessel Stéphane

Né Stefan Hessel à Berlin, le 20 octobre 1917, d'Helen Grund, fille d'un banquier prussien et protestant, et de l'essayiste et traducteur allemand Franz Hessel, membre d'une famille de la grande bourgeoisie allemande de souche juive polonaise, partiellement convertie au protestantisme luthérien, et qui fit fortune dans le commerce des grains. Franz, le père de Stéphane, se voue, dès son plus jeune âge, aux lettres, aux langues et à l'Antiquité grecque. Sa mère, Helen Grund-Hessel, qui dessine et peint, est l'héroïne ("Catherine") de Jules et Jim, le fameux roman de Henri-Pierre Roché [ (qui est "Jim"), l'ami de Franz Hessel, son père, (qui est "Jules") et amoureux, lui aussi d'Helen ] ; trio illustré au cinéma par François Truffaut, et interprété dans le rôle féminin par l'actrice Jeanne Moreau. .

Immigré en France avec ses parents et son frère aîné Ulrich en 1925 (à Fontenay-aux-Roses, puis en 1929 à Paris), Stéphane est bachelier à 15 ans et reçu en 1937 à l'École normale supérieure et est simultanément naturalisé français, avant d'être mobilisé en 1939 à Saint-Maixent, avec trois promotions de normaliens. Il épouse en 1939 Vitia, une jeune juive russe, interprète de conférences et fille de Boris Mirkine-Guetzevitch, célèbre professeur de droit constitutionnel en France. Prisonnier évadé en 1940, résistant lors de la Seconde Guerre mondiale, Hessel rejoint le Général de Gaulle à Londres en mai 1941, où il est affecté au BCRA. Fin mars 1944, il est envoyé en mission en France. Quelques mois plus tard, il est arrêté, déporté en Allemagne (train du 8 août), à Buchenwald, d’où il échappe à la pendaison — en même temps que Forest Yeo-Thomas et Harry Peulevé — après avoir échangé son identité avec celle de Michel Boitel ; puis à Dora, où il échappe aussi à la pendaison. Enfin, lors de son transfert vers Bergen-Belsen, il saute du train et parvient aux lignes américaines à Hanovre, d'où il est renvoyé à Paris.

Admis, en novembre 1945, au concours des Affaires étrangères, Stéphane Hessel fait toute sa carrière dans la diplomatie jusqu'en 1985, tout en étant, sous la IVe République, l'un des proches collaborateurs de Pierre Mendès-France, connu à Londres en 1943. Il assista en 1948 aux sessions de rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme, mais n'en est pas directement le rédacteur. Il devient ambassadeur de France à l’ONU, puis occupe divers postes de diplomate à Saïgon, Alger, Genève et New York, donnant de lui-même l'image d'un soutien inlassable à la défense des droits de l’Homme. En 1962, il crée l'AFTAM (Association de formation des travailleurs africains et malgaches) dont il devient le président (En 2008, l'AFTAM compte 22 000 lits d'hébergement).

À l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir, en 1981, Stéphane Hessel est élevé à la dignité d' « Ambassadeur de France ». Le Président lui confie le poste de délégué interministériel, membre de deux instances administratives de premier plan - la Haute Autorité de la communication audiovisuelle en 1982 (où il est chargé du dossier compliqué des radios locales privées) puis le Haut Conseil pour l'intégration - et représentant de la France à l'un des sommets internationaux les plus prestigieux : la Conférence mondiale des Nations unies sur les droits de l'Homme.

Il s'illustre encore en 1996, lorsqu'il devient le grand médiateur dans l'affaire très médiatisée des « sans papier » des églises Saint-Ambroise puis Saint-Bernard. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Il soutient, depuis sa création en 2001, le fonds associatif Non-Violence XXI. Stéphane Hessel compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique en 2002. Stéphane Hessel a été membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, ainsi que du Haut Conseil de la coopération internationale. En 1986, il prend sa carte au Parti Socialiste mais ses positions ultérieures l'en éloignent : ainsi, en 2003, il signe, avec d'autres anciens résistants, la pétition « Pour un traité de l'Europe sociale ». Stéphane Hessel a signé l'appel collectif de résistants de la première heure à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944. Ce texte invite notamment « les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. »

Le 21 février 2008, sur la place de la République à Paris, Stéphane Hessel dénonce le non-respect de l'article 25 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme par le Gouvernement français et lance un appel pour que le Gouvernement mette des fonds à disposition pour que tous les sans-logis puissent obtenir un toit. Le 10 décembre 2008, Hessel a reçu le Prix UNESCO/Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme. Le 10 décembre est aussi la date du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Le 15 mars 2009, lors de la convention nationale des comités locaux Europe Écologie réunie au Parc de la Villette, à Paris, aux côtés de Daniel Cohn-Bendit et José Bové, Stéphane Hessel annonce sa volonté de soutenir les listes Europe Écologie en vue des élections européennes du 7 juin 2009, dans l'espoir de voir émerger une gauche impertinente qui puisse peser. Le 12 décembre 2009, il confirme ce soutien en annonçant sa présence en position non-éligible sur la liste Europe Écologie Île de France, conduite à Paris par Robert Lion, lors des élections régionales de 2010.

En août 2006, Stéphane Hessel signe un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération et L'Humanité, à l'appel de l'UJFP. Le 5 janvier 2009, Stéphane Hessel déclare à propos de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza : « En réalité, le mot qui s’applique - qui devrait s’appliquer - est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut commissaire pour les Droits de l’Homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante. Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité. » Le 4 mars 2009, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine. Il préside la conférence de presse organisée à l’occasion de son lancement.

En novembre 2009, il apporte son soutien à Salah Hamouri, franco-palestinien détenu en Israël pour appartenance au FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) et tentative d'assassinat. Le 30 décembre 2009, Stéphane Hessel cite Israël dans une liste d'Etats "tyranniques", parmi la Chine, la Russie et l'Iran, avec lesquels le commerce ne doit pas primer sur les droits de l'Homme. Le 15 juin 2010, Stéphane Hessel appelle à participer au mouvement de Boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël, soulevant l'indignation du Bureau National de Vigilance contre l'Antisémitisme qui porte plainte pour "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence". En octobre-novembre 2010, une vive polémique l'oppose à ce sujet à Pierre-André Taguieff : paraphrasant Voltaire, ce dernier écrit sur son mur facebook « Un soir au fond du Sahel, un serpent piqua le vieil Hessel, que croyez-vous qu'il arriva, ce fut le serpent qui creva ». Le ton des propos tenus par Taguieff entraîne une polémique publique, au cours de laquelle le politologue développe ses reproches envers Hessel et contre les positions « extrémistes » de ce dernier à l'égard d'Israël,,,,.

Depuis 2007, Stéphane Hessel est parrain de l'ONG Bibliothèques Sans Frontières qui œuvre pour l'accès au savoir et l'appui aux bibliothèques en France et à travers le monde. En 1999, il est élevé à la dignité de grand-croix de l'Ordre national du mérite (décret du 16 novembre 1999). En 2004, il reçoit le Prix Nord-Sud du Conseil de l'Europe. Le 19 mai 2009, il est fait citoyen d'honneur de la ville d'Aubervilliers par Jacques Salvator, maire de la ville. En 2006, il est élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d'honneur (décret du 14 juillet 2006). En 2008, le livre de conversations Citoyen sans frontières obtient le prix Jean Zay. Le 31 janvier 2010, Stéphane Hessel est président d'honneur du 21e concours de plaidoirie du mémorial de Caen. Pour la première fois dans l'histoire du concours, les avocats en lice ont décidé de nommer la « promotion » par le nom d'une personnalité. Ils ont donc choisi de la nommer Stéphane Hessel.

Commémoration de l’appel du 18 juin 1940 à Lyon

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La cérémonie commémorative de l’appel du 18 juin du général de Gaulle se déroulera à Lyon le mercredi 18 juin 2014, à 18h00, place Charles de Gaulle (Lyon 3e). 

 

Commémoration de l’appel du 18 juin 1940 à Lyon

Le 7è Régiment du Matériel (7e RMAT) fournira le corps des troupes. La Musique des parachutistes assurera l’accompagnement musical de cette cérémonie. 

Le 7e régiment du matériel est constitué de 6 compagnies ce qui représente environ 700 hommes et femmes. Il assure la maintenance des matériels terrestres des différents régiments stationnés en région Rhône-Alpes dont notamment les chasseurs alpins. Régiment opérationnel, il participe à toutes les opérations de l’armée de terre. 

Le 7e régiment du matériel déploie actuellement du personnel au Liban, en Afghanistan en République Centre-Africaine, en Côte d’Ivoire, aux Emirats Arabes-Unis et au Mali. 

La Musique des Parachutistes est composée d'une cinquantaine de musiciens, tous professionnels. Elle tient un rôle d’ambassadrice des troupes aéroportées. Elle est actuellement dirigée par le chef de musique Stéphane Fougeroux. 

Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son célèbre appel à la Résistance sur la BBC depuis Londres. Refusant la capitulation de la France face à l’ennemi nazi, le général rejoint Londres afin d’y poursuivre le combat. Ce célèbre appel à continuer la lutte, est un acte fondateur de la France Libre 

Dr. Leonardo Conti, medico e nazista

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Il medico di origine ticinese Leonardo Conti, diventato durante il III Reich 

 

Dr. Leonardo Conti, medico e nazista

Reichsgesundheitsführer e generale di brigata delle SS, era un convinto sostenitore delle teorie razziali propagandate dal nazionalsocialismo.

Nella sua funzione di responsabile della sanità si è reso corresponsabile del programma di eutanasia forzata dei pazienti psichiatrici e ha approvato gli esperimenti medici sui prigionieri dei campi di concentramento. Arrestato dagli alleati al termine del conflitto, si è suicidato nel carcere di Norimberga.

A sessant’anni di distanza, testimoni e sopravvissuti ricordano uno dei più oscuri capitoli della storia europea. Una rievocazione che tocca temi molto attuali, come le pericolose tentazioni dell’ingegneria genetica e l’eutanasia.

Dr. Leonardo Conti, medico e nazista
  • Regia e sceneggiatura: Michele Andreoli
  • Immagine e montaggio: Alberto Meroni
  • Operatori steadycam: Sergio Gazzera, Michael Bonito
  • Immagini addizionali: Stef Bossert
  • Trucco: Assunta Bernasconi
  • Musica originale: Mattia Frapolli
  • Missaggio: Philip Kohler
  • Assistenza montaggio: Nicolò Tettamanti
  • Consulenza storica: Prof. Flavio Maggi
  • Ricerche genealogiche: Giorgio Conti
  • Ricerche archivio: Elisabeth Hartjens, Adriano Venuti
  • Organizzazione Berlino: Walter Rauhe
  • Redazione RSI: Federico Jolli, Luisella Realini
  • Produzione: Michele Andreoli
  • Delegata alla produzione RSI: Luisella Realini
  • Una coproduzione [media projects sagl]  / RSI Radiotelevisione della Svizzera italiana
  • Con il sostegno di: Dipartimento dell’educazione, della cultura e dello sport, FilmPlus della Svizzera italiana,Teleproduktionsfond, Succès passage antenne

Vallanzasca Renato

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Renato Vallanzasca (né le 4 mai 1950 à Milan) est un criminel italien surnommé « Il fiore del male » (la fleur du mal). Renato Vallanzasca Costantini (né à Milan, le 4 mai 1950) est un criminel italien.

 

Vallanzasca Renato

À compter des années 1960, il est responsable de nombreux vols, hold-up, séquestrations, homicides et évasions. Il purge actuellement une peine de quatre perpétuités et 290 années de réclusion.

Son histoire est atypique mais pourtant symptomatique des années de plomb à Milan et du fonctionnement de la justice italienne. À seulement neuf ans, Renato n'est qu'un enfant mais a déjà des aspirations lourdes de sens : il libère les tigres d'un cirque itinérant avec des amis d'enfance. Renato Vallanzasca est une première fois arrêté le 14 février 1972 pour vol à main armée. 

Il s'évade en juillet 1976. Il devient kidnappeur en voulant offrir « la belle vie » à ceux qu'il enlève, marquant son entrée progressive dans le grand banditisme. Il est finalement capturé le 15 février 1977. Le 28 avril 1977, il s'évade une nouvelle fois de la prison de Milan mais il est immédiatement repris.

Sa dernière évasion remonte au 18 juillet 1987 et est repris le 7 août 1987. Malgré un lourd passif, son charisme et son humour ont défrayé la chronique, lui conférant même l'admiration à la limite du malsain des foules. En 2005, Renato fut autorisé à épouser Antonella, son amie d'enfance avec qui il avait commis son premier méfait.

Johann Breyer, 89-year-old Nazi living in America and accused of helping kill 200,000 Jews in Auschwitz, facing extradition to Germany

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A decade after a court ruling allowed him to live out his quiet, middle-class life in the US, an 89-year-old Philadelphia man faces possible extradition to Germany on charges he aided in the killing of 216,000 Jewish men, women and children at a Nazi death camp.

Jews from all over Europe were brought by train to the death camp at Auschwitz in Poland

Jews from all over Europe were brought by train to the death camp at Auschwitz in Poland

Johann “Hans” Breyer, a retired tool-and-die maker, is being held without bail on allegations stemming from his suspected service as an SS guard at Auschwitz during World War II. He was arrested on Tuesday outside his home in north-east Philadelphia.

Earlier that day, the district court in Weiden, Germany, issued a warrant charging him with 158 counts of complicity in the commission of murder. Each count represents a trainload of Nazi prisoners from Hungary, Germany and Czechoslovakia who were killed between May 1944 and October 1944, according to US prosecutors.

Attorney Dennis Boyle argued in a federal court in Philadelphia yesterday that Breyer is too infirm to be detained pending his extradition hearing on 21 August.

Breyer, wearing a prison-issued jumpsuit, appeared frail and carried a cane as he was helped to his seat. He has mild dementia and heart issues and has previously suffered strokes, Boyle said.

“Mr Breyer is not a threat to anyone,” said Boyle. “He's not a flight risk.”

At least 1.1 million prisoners died at Auschwitz between 1942 and 1944, around 90 per cent of them were Jewish

At least 1.1 million prisoners died at Auschwitz between 1942 and 1944, around 90 per cent of them were Jewish

But Magistrate Judge Timothy Rice ruled the detention centre was medically equipped to care for Breyer. The elderly defendant appeared to comprehend questions about the nature of the hearing, though one of his grandsons testified Breyer's dementia has worsened recently.

Breyer has been under investigation for years by prosecutors in the Bavarian town of Weiden, near where he last lived in Germany. He has resided in the US since 1952.

Breyer has admitted he was a guard at Auschwitz in occupied Poland, but he told The Associated Press that he was stationed outside of the Auschwitz-Birkenau death camp part of the complex. He denied having anything to do with the wholesale slaughter of about 1.5 million Jews and others behind the gates.

“I didn't kill anybody, I didn't rape anybody - and I don't even have a traffic ticket here,” he told the AP in a 2012 interview. “I didn't do anything wrong.”
Thomas Walther, a former federal prosecutor with the special office that investigates Nazi war crimes in Germany, now represents family members of some of Breyer's alleged victims as co-plaintiffs in the case. He called for a speedy extradition.

“The German court has to find late justice for the crimes of Breyer and for the victims and their sons and daughters as co-plaintiffs,” Walther wrote in an email to the AP. “It is late, but not too late.”

The US government tried to revoke Breyer's citizenship in 1992 after discovering his wartime background. His American citizenship stems from the fact his mother was born in the US; she later moved to Europe, where Breyer was born.

The years-long legal saga appeared to end with a 2003 decision by the 3rd U.S. Circuit Court of Appeals, which found Breyer had joined the SS as a minor and could therefore not be held legally responsible for participation in it.

As he was being arrested Tuesday, Breyer asked law enforcement officers to retrieve papers in his home that document his right to stay in the U.S., according to deputy marshal Daniel Donnelly.

Efraim Zuroff, the head Nazi hunter at the Simon Wiesenthal Center in Jerusalem, said he hoped there would be no obstacles to Breyer's extradition and trial overseas.

“Germany deserves credit for doing this - for extending and expanding their efforts and, in a sense, making a final attempt to maximize the prosecution of Holocaust perpetrators,” he said in a telephone interview from Jerusalem.

The Memorable Wallis Simpson

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In 1936 the king of England abdicated his throne for "the woman I love." That woman was Wallis Simpson, a twice-divorced American whose name prompts strong reactions more than 28 years after her death in April 1986 at age 89. "Love or hate her, the world is still obsessed by that woman," fashion designer Roland Mouret told British Vogue in 2011 after he debuted a collection with a dress inspired by Simpson's style. On June 19, the 118th anniversary of Simpson's birth in rural Pennsylvania, Legacy offers 10 things you may not have known about the Duchess of Windsor.      

 

Wallis Simpson

Wallis Simpson

1. Simpson’s father “died of tuberculosis when she was a baby, and Wallis and her mother became dependent on the charity of Wallis’ Uncle Warfield,” according to Biography.com’s entry on Simpson. “Wallis became the poor relation, which led to an insecurity that followed her into adulthood.”   

2. In 1931, Edward's mistress, Lady Thelma Furness, introduced him to the Simpsons – Wallis and her second husband, Ernest. Furness hoped the American-born couple would provide cover for her to continue her relationship with the prince while her husband was out of town. Three years later, Wallis Simpson had left her husband and taken Furness' spot in Edward's heart.

3. The relationship baffled those around the couple and completely mystified the British public. Simpson herself acknowledged she was no great beauty: "I'm nothing to look at, so the only thing I can do is dress better than anyone else." 

4. Simpson "wore fashion like a kind of armour – with her sense of style becoming more sophisticated the more notorious she became," British Vogue noted in 2011. "Simpson's witty disdain towards British stuffy attitudes and rigid class system … were never more apparent than in her sense of style.” Many of her contemporaries replicated her style.

5. Simpson coined the phrase, "You can never be too rich or too thin." One biographer noted that Simpson was fixated on her weight and her wealth.

 6. King George V died in January 1936 and Edward, his eldest son, ascended to the throne. In December of that same year, Edward gave his famous radio broadcast in which he said, "I have found it impossible to carry the heavy burden of responsibility, and to discharge my duties as king as I would wish to do, without the help and support of the woman I love." Edward's brother, George, replaced him. Edward and Simpson married in France June 3, 1937, the day that would have been the late king's 72nd birthday.

7. British author Rose Tremain wrote, “What few people remember was that, as the storm broke in the press, Wallis begged the King to tell his people he was giving her up. She then left for France. Before her boat sailed, she scribbled a note to him: ‘…tell the country I am lost to you.’ A few days later, her solicitor Theodore Goddard called Prime Minister Stanley Baldwin to say that his client was willing to ‘do anything to prevent the King from abdicating.’ She even offered to disappear to China.”  

8. In 1936, Time magazine dubbed Simpson its "Woman of the Year." It was the first time a female had received such an acknowledgment. For the nine years previously, the award had been known as "Man of the Year," recognizing only men. Simpson was "the most-talked-about, written-about, headlined and interest-compelling person in the world," according to the magazine. It also noted that Simpson was part of a tide of people and events that was shaking up the more staid United Kingdom and introducing it to a "more or less hectic and ‘American’ future." 

9. Anne Sebba’s biography, That Woman: The Life of Wallis Simpson, Duchess of Windsor, notes that after Simpson’s marriage to Edward, King George VI denied her the title of "Her Royal Highness." That decision angered her husband, who sarcastically noted, "This is a nice wedding present." "It was in this mood that he returned a wedding present – a Faberge box – from his other brother, the Duke of Kent. Henceforth, he confided … he was through with his family. He would be loyal to the Crown, but not to the new King," Sebba writes. "George VI … was never to change his mind about granting the status of HRH to his brother's wife – despite many pleas over the years. His own wife, Elizabeth – later to become the Queen Mother – was similarly intractable." 

10. British author Tremain, who wrote a radio drama titled, The Darkness of Wallis Simpson, noted that "History has never forgotten Wallis Simpson. It has also never stopped blaming her," according to a 2010 article on telegraph.co.uk. "She was the woman who ‘killed’ King George VI by bringing about the abdication of his elder brother, Edward VIII, thereby forcing the poor stammering George (Bertie) to take up a role for which he was far too frail," Tremain wrote. But King George VI led the nation through the Blitz and World War II, and his daughter, the current Queen Elizabeth II, is well-regarded by her countrymen. "So, things didn't turn out so badly, then," Tremain wrote. "Yet history's verdict on Wallis has never shifted.”  

 

Natalie Pompilio is a freelance writer based in Philadelphia. Her lifelong love of obituaries raised eyebrows when she was younger, but she's now able to explain that this interest goes beyond morbid curiosity. Says Pompilio, "Obituaries are mini life stories, allowing a glimpse into someone's world that we're often denied. I just wish we could share them with each other when we're alive."


Dufresne Isabelle Collin

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Isabelle Collin Dufresne, connue sous le nom Ultra Violet, est une artiste franco-américaine, née le 6 septembre 1935 à La Tronche en Isère et morte le 14 juin 2014 à New York. 

 

Dufresne Isabelle Collin

Muse de Salvador Dalí, elle devient l’égérie de Andy Warhol, une période de sa vie qu'elle dénoncera. Elle est inhumée à Saint-Égrève près de Grenoble.

 

From the archive, 18 June 1941: Canadian soldier on leave searches for English roots

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Every evening he was going to write to his father about what he had done and seen in Bristol

 

Canadian soldiers arriving in England, 1940. Photograph: Fox Photos/Getty Images

Canadian soldiers arriving in England, 1940. Photograph: Fox Photos/Getty Images

When I was recently in London I had occasion to go to the Baker Street area, and realising that I should have to wait for a train at Paddington, I decided to have a light lunch near the home of Sherlock Holmes. I ordered a pint of beer and a sandwich. My only companion at the bar was also having a pint of beer and a sandwich. We discovered to our mutual astonishment that the sandwiches contained cheese, and so it was natural that my conversation with Bill should begin.

He was a young soldier in battle-dress, obviously a Canadian, but not wearing distinguishing badges. Having finished his beer and ordered another cheese sandwich in vain, he asked me casually if I could put him on the way to Bristol.

Bristol is not a very good place in which to spend a holiday these days and I suggested that there were many quieter spots in England he might visit, fully expecting that he would have some friends or relations in Bristol with whom to stay. He had not, but there was a much more important reason for him to go, bombs or no bombs. His dad had been born there and he had promised that he would spend his first long leave in Bristol.

His leave had coincided with his monthly cheque for 56 dollars from home, and he was going to have six glorious days. As soon as he arrived he was going to ask a policeman to direct him to some quiet hotel. There he would deposit money with the manager and ask him to give him every morning a certain sum and no more. Every evening he was going to write to dad and tell him what he had done and seen.

I was introduced by means of photographs to a charming Canadian family: dad from Bristol, mother born in Canada, and sister who sent a monthly parcel which always contained a pair of silk stockings which he could give as a present to the lady of one of the homes where he was sure to be welcomed. He still had the silk stockings. In his six months' stay in England he had not been invited to any English home.

To be within easy distance of London was a godsend. Londoners were great guys. Londoners talked to you naturally. They did not talk to you as though they were rather unwilling uncles taking scruffy nephews out to tea. He thought that all troops should be quartered near large towns, where they would be more likely to meet people who knew their way about a bit. "You can't," he said, "have a really good chat about things over cups of tea with women helpers in a hostel, however friendly they may be," and if you went into a pub in some places people thought you had gone there to drink as much as you could and left you to your own devices. As a result you did what you were expected to do and got a bad name.

It was here that my heart warmed to him. I too had known that particular form of misery. I assured him that Manchester and Liverpool would be the same to him as London. There would be people to ask him home and they would be delighted to treat him as a friend, even without the silk stockings. But I knew about the other places. I thought of my own days when as a young soldier I spent night after night in a canteen gazing on stewed prunes and incredibly yellow custard. I thought too of later days when, having had a good deal of worldly experience in other countries, I first came to a country town to live and was solemnly assured that only common workmen drank pints of beer. A gentleman should never have more than half a pint at a time, and then not from a glass but from a tankard; to make it absolutely certain that the world should know you were a gentleman it was better, however, to stand at the bar and order a double whisky.

I explained these things to Bill, who was delighted to find that there was not some particular form of curse upon Canadians in England. We agreed that, essential as is the work of providing hostels, canteens and entertainments for the troops it is equally essential a duty on the part of the civilian population to make those away from home, whether a hundred miles or two thousand miles.

So I took Bill to Paddington and into the train for Bristol, where I have every confidence that he found some "great guys."

 

Duchess of Cambridge hears grandmother's secrets at Bletchley Park

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Royal visits newly restored huts at codebreaking centre and meets 90-year-old woman who worked with her relative

 

Duchess of Cambridge intercepts and decodes messages at Bletchley Park

Duchess of Cambridge intercepts and decodes messages at Bletchley Park

Bletchley Park, home of the code-breakers, offered up some personal wartime history to the Duchess of Cambridge as she viewed the £8m restoration of its listening huts.

The royal retraced the steps of her late paternal grandmother Valerie Glassborow, who with twin sister Mary was a civilian worker at the government code and cypher school, working in Hut 16, now Hut 6.

Lady Marion Body, 90, who worked with the sisters, confessed their job was "tedious" and mostly administrative, checking that listening stations, which monitored Axis diplomatic messages, were targeting the right areas.

Surrounded by period furniture and effects in the restored Hut 6, the duchess told her: "When I was a young girl, I did ask granny about it." But her grandmother, who married Peter Middleton, did not speak much about her wartime duties.

Body recalled how she was working with Glassborow at the listening station near Milton Keynes when they were told by a senior officer about Japan's plan to surrender, discovered in intercepted diplomatic messages on 15 August 1945.

"We just sat there in complete silence nobody knew what to do or say and then he said: ' You just get on with your work' – he didn't know what to say either."

The duchess was shown around the restored huts by Sir Iain Lobban, director of GCHQ, and Sir John Scarlett, former head of MI6. For some veterans the restoration was not quite authentic enough. "I didn't recognise any of this, least of all the lights, we had proper lighting. We had great big lights hanging from the ceiling, then we had lights all around the wall. The floors were dirty and there were torn blinds," recalled Jane Fawcett, 93.

The fragile buildings were saved in the nick of time. Had work to restore them to their wartime glory started just one year later, the wind storms of early 2014 could easily have reduced them to piles of rubble.

Erected in haste early in the war to meet urgent operational needs, they were structurally similar to garden sheds.

In Hut 6, Enigma messages sent by the German army and air force were decrypted then passed to Hut 3 next door, via a wooden chute using a broom handle to push the tray along, where they were translated and analysed for intelligence.

From the archive, 19 June 1944: Rest-home in the Crimea

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Tired and overstrained political workers enjoy the good life in 1930s Soviet Russia

 

Kuznetsov's mansion in Foros, Crimea. Photograph uncredited

Kuznetsov's mansion in Foros, Crimea. Photograph uncredited

It was in the summer of 1935 that I spent a month in Foros, loveliest of all the Crimean holiday resorts. The journey by car from Sevastopol, [sic] where the railway line ends, was hot and dusty, the last forty miles or so climbing steeply up narrow mountain roads, overhanging dizzy precipices, turning and twisting in wicked hairpin bends. The Germans will have found them awkward in their recent headlong flight! Wherever the eye turned there were prosperous-looking vineyards, tended by sturdy, sunburnt men and women, mainly of Tartar stock, who seemed completely unperturbed by the blazing sun.

Our destination was a rest-home in what had once been the pleasure resort of Kuznetsov, one of the pre-revolutionary millionaires in the porcelain and china industry. Every stick and stone necessary for the construction of this great mansion had been brought by sea and carried on the backs of the Tartar labourers up the precipitous cliffs. Built of white marble and surrounded by magnificently terraced grounds, the house was a repository for a collection of great works of art, pictures, statues, almost priceless vases and ornaments, period furniture, and exquisite mosaics. The linen dust-covers still shrouded the tapestry of the Louis-Quinze chairs and the parquet floors gleamed as spotlessly as ever they had in Kuznetsov's day.

To this rest-home came mainly administrative and political workers who were not, strictly speaking, ill but tired and overstrained. Life was strenuous in the Soviet Union in 1935. The Second Five-year Plan was in full swing. Not easily did the Soviet people develop the heavy industry and modernised collective agriculture which has proved the decisive factor in defeating the Nazi war machine. Blood, toil, tears, and sweat went into the miracle of Socialist construction. How utterly exhausted and worn out they looked, these men and women on whose shoulders fell the main burden of coping with difficulties which to the outside world seemed insurmountable. Within a week they were new people. Good food, fresh air, abundant sunshine, regular hours, and the atmosphere of calm serenity all did their work. Many couples brought their children with them. They ate in a separate children's dining-room with special food, prepared under a trained children's dietician.

There were separate bathing stations for men and women, and we all swam and sunbathed naked. By 7 a.m. there was always a crowd, and down would come the woman doctor, with her bath thermometer, and solemnly take the temperature of the sea. If it was on the chilly side mothers were advised only to let the children run in for a duck and a splash, then out to play in the sand and sunbathe. A little warmer and "Five minutes in the water to-day." But usually it was so warm that they splashed in and out of the sea at will for as long as they liked.

The midday meal ended about 2 p.m., and from then until four o'clock everybody disappeared to his room, and silence fell. This was the only rule of the rest-home - the siesta from 2 to 4 p.m. Not that there was any temptation to break it. Rocks, terraces, lawns, and flower-beds lay scorching in a haze of heat. The only sign of life came from the gardeners, who in broad-brimmed straw hats operated the hoses; the only sound the cool splash of water, continuously flowing to prevent this oasis of grass and flowers from degenerating into the scrub and desert from which it had originally sprung.

What has happened to Kuznetsov's beautiful mansion? Beyond doubt it has been left nothing but a shell; all the beautiful art treasures, so carefully and proudly cared for by the Soviet people, sent back to Germany in a vain attempt to bring "culture" to the sitting-rooms of the Fritzes and Hans and Karls; the gracious terraces churned up by shell-fire. Gone like the smoke is the peace, the calm, the health-giving serenity of Foros. Foros is now a battlefield.

If It's Not Impossible … The Life of Sir Nicholas Winton – review

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Barbara Winton's remarkable story of her father, the man who saved nearly 700 children from the concentration camps

 

Nicholas Winton with one of the children he rescued during the second world war. Photograph: Pa/PA Archive

Nicholas Winton with one of the children he rescued during the second world war. Photograph: Pa/PA Archive

In 1939, Nicholas Winton, now 105, saved 669 children from the Nazis. Most of the children were Czech refugees from Jewish families, the other members of which ended up in concentration camps.

Nearly 6,000 people in the world today are alive because Winton responded to a phone call from Prague in December 1938. The call was from his friend Martin Blake, who was engaged in helping Jewish refugees and was asking for Winton's assistance. On arrival in Prague, Winton immediately took action, setting up an office in his hotel in Wenceslas Square. He persuaded the German authorities to let a number of Jewish children leave, and identified British foster families who would open their homes to them. (In November 1938, shortly after Kristallnacht, parliament approved a measure that would allow the entry into Britain of refugees younger than 17, if they had a place to stay and provided that £50 was deposited to pay for their eventual return to their own country.) He then organised eight evacuations on the Czech Kindertransport train from Prague to London's Liverpool Street station. He spent only three weeks in Prague – the maximum length of time he could get off from his job as a stockbroker in the City – though he worked in the evenings during the following eight months to complete the mission.

For half a century, Winton knew nothing of the nearly 700 people who now call themselves "Nicky's children". He did not seek them out after the war and rarely spoke of the episode. But the details were waiting to be found – in a scrapbook crammed with documents, photographs and a list of every child he saved. It was not until the BBC got hold of the scrapbook in 1988 that the story came to light. Invited by Esther Rantzen to sit in the audience of her show That's Life!, Winton was overwhelmed when she announced live on air that the people in the audience around him were the children he had saved.

If it's Not Impossible is more than the tale of this extraordinary mission: written by Barbara Winton, Nicholas's daughter, it fills in the details of his life during this era. A one-time pacifist, he eventually became a recruit and served in the Red Cross at Dunkirk, before touring Europe with the RAF and, after the war, working for the UN International Refugee Organisation. Researching the book, Barbara Winton spent much time with his documents and diaries, and found not only further details of the now celebrated rescue, but more surprising fragments of family history, including the fact that Winton's aunt had been a German spy during the first world war.

The moment Winton, on returning from the Dunkirk evacuation, realised he could not continue in his City office work was when a colleague said, with a breathtaking lack of perspective: "Oh Nicky, things aren't too good – gilt‑edge bonds are flat today." But though compelled to get more directly involved in the conflict, he retained a striking composure, even in the most difficult circumstances. Postwar diary entries describe his role processing the possessions of those killed in the extermination camps: he recalls the system of sorting, melting and transporting vast quantities of jewels, cigarette cases and false teeth.

Like her father, Barbara Winton is not sentimental; she lets the story tell itself. Nicholas Winton is not widely known in the UK, but in the Czech Republic he is considered a national hero. Last year, Czech campaigners won him a nomination for the Nobel peace prize, and recently the president announced that he will be awarded their highest public honour, the Order of the White Lion. The comparisons to Oskar Schindler, who is credited with saving 1,200 Jews employed in his munitions factory, are inevitable. But Winton's achievements stand on their own merit, and this book is not afraid to detail his quirks and flaws – 24 hours lost to absinthe in La Rochelle, for instance, and the smuggling of his favourite etched Czech wine glasses out of Prague under the noses of the authorities.

Both father and daughter resist hero worship. The book's title is a nod to his often-repeated motto: "If it's not impossible, there must be a way to do it." Speaking at his 105th birthday party last month, Winton expressed his belief that goodness properly understood is not passive, but active – that the world requires individuals who not only refrain from harming others, but energetically seek out those in need of help. The remarkable story of his own actions and their consequences provides an object lesson in how to go about it.

To order If it's Not Impossible for £10.39 with free UK p&p call Guardian book service on 0330 333 6846 or go to guardianbookshop.co.uk.

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