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Stanwyck Barbara

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Barbara Stanwyck (née Ruby Catherine Stevens) est une actrice américaine née le 16 juillet 1907 à New York et décédée le 20 janvier 1990 à Santa Monica en Californie. 

Stanwyck BarbaraStanwyck Barbara

D’une enfance difficile, Barbara Stanwyck a tiré une force et une volonté hors du commun. Elle commence au cinéma dès la fin du muet et est propulsée par le metteur en scène Frank Capra qui lui donne des rôles importants. Elle atteint des sommets en incarnant les stéréotypes de l’héroïne du film noir. Elle excelle dans les genres cinématographiques les plus variés : le mélodrame, le western, le film policier, le film noir, la comédie, le film social. Elle a été sélectionnée 4 fois à l’Oscar et a reçu en 1982 un Oscar d'honneur. Ruby Stevens naît en 1907 à New York, dans le quartier de Brooklyn. Issue d’un milieu pauvre, elle est d'ascendance écossaise et irlandaise. Elle n’a que trois ans lorsque sa mère meurt accidentellement, poussée par un ivrogne à la sortie d’un tramway, son père abandonnera le foyer quelques années plus tard. Ruby, cadette de cinq enfants, est maintenant élevée par sa sœur aînée et par des familles d’accueil. Elle commence dès l’adolescence à travailler, notamment comme emballeuse puis comme standardiste. D’un caractère tenace et surtout dotée d'une volonté de réussir, elle tente sa chance dans le milieu du spectacle. Elle chante et danse dès l’âge de quinze ans dans des cabarets et des music-halls, avant d’obtenir un engagement comme chorus girl dans les Ziegfeld Follies en 1923.

Puis elle apparaît sur les scènes de Broadway dans des premiers rôles, notamment à l'Hudson Theatre dans « The Noose » en 1926 et dans « Burlesque » en 1927 où elle obtient un gros succès et de bonnes critiques. Willard Mack, imprésario à l’origine de ses débuts à Broadway dans « The Noose », changea également son nom en Barbara Stanwyck, argumentant que celui de Ruby Stevens faisait vraiment « trop strip-teaseuse ». Dans cette période, son ami Oscar Levant, auteur-compositeur, rencontré lorsqu’elle était chorus girl, lui présente Frank Fay acteur célèbre de New York spécialisé dans le vaudeville. La jeune actrice est séduite et se marie avec lui le 26 août 1928. Elle avouera plus tard qu’il était comme le père qu’elle n’avait jamais eu. Barbara ne pouvant pas avoir d’enfant, le couple adopte le 5 décembre 1932, Dion Anthony, né en février 1932.

Parallèlement à sa carrière théâtrale, elle se lance au cinéma dans un film muet, Broadway nights (1927), grâce à l'appui de son mari. Elle sera également remarquée grâce à ses succès théâtraux par le producteur Joseph Schenck qui l’engage pour Le Signe sur la porte dont le tournage a lieu à New York. Mais ces premiers films sont des échecs. Frank Fay ayant obtenu un rôle pour The Show of Shows, le couple se rend à Hollywood. Là-bas, Fay présente et vante les mérites de sa femme à Harry Cohn, directeur de la Columbia, ce dernier propose alors à l’actrice de faire un film de série B, Mexicali Rose5. Dès lors, Barbara Stanwyck ne cessera plus de tourner. Mais c’est la rencontre avec Frank Capra qui va lancer sa carrière. Le réalisateur impose, contre l’avis des studios Columbia, Barbara Stanwyck en 1930 dans Ladies of Leisure. C’est en visionnant un bout d’essai que l'actrice a fait pour la Warner que Capra l’engage. « … Au bout de trente secondes seulement, j’avais le cœur serré comme dans un étau. Elle suppliait le gouverneur de gracier son mari emprisonné. Jamais de ma vie je n’avais vu ou entendu une telle sincérité dans l’expression des sentiments humains. J’avais les larmes aux yeux lorsque la lumière revint. J’étais comme foudroyé. »

Capra est conquis par la personnalité de l’actrice, il l’aidera à adoucir son image un peu trop abrupte et va lui ouvrir de nouveaux horizons à Hollywood. Le réalisateur lui fait signer un contrat non exclusif avec la Columbia, ce qui permettra à l’actrice de tourner également pour les studios Warner Bros6 ainsi qu’avec toutes les principales compagnies hollywoodiennes, de la RKO à la 20th Century Fox. Capra et Stanwyck enchaîneront avec The Miracle woman en 1931 dont le sujet est inspiré de la vie d’Aimée Semple McPherson, célèbre prédicatrice qui, en exploitant la crédulité des gens dans leur foi, se bâtit une fortune au milieu des années 1920 aux États-Unis.

Mais c’est le troisième film avec Capra, Amour défendu (Forbidden) (1932), qui la révèle au grand public. Le réalisateur tournera encore 2 films avec elle : La Grande Muraille (The Bitter Tea of General Yen) (Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier écriront à propos de Capra : « L’une des réussites les plus personnelles de cette période nous semble être The Bitter Tea of General Yen, dont l’atmosphère à la Sternberg est contrebalancée par une direction fluide, nuancée, dans laquelle Barbara Stanwyck se révèle prodigieuse et d’une sensibilité très moderne… »), et huit ans plus tard, L'Homme de la rue (Meet John Doe) (1941) avec Gary Cooper. Projetée au firmament des stars, elle est classée parmi les plus grandes du moment : Greta GarboMarlène Dietrich, Katharine Hepburn, Joan Crawford et Bette Davis. Elle incarne les femmes combatives et indépendantes dans l’Amérique en crise du début des années 1930 à l’ère du Pré-Code, dans des films aussi divers que Illicit (1931), Toujours dans mon cœur (Ever In My Heart) (1933) et Franc jeu (Gambling Lady) (1934), tous trois signés Archie Mayo, Ladies They Talk About (1933) de Howard Bretherton, Liliane (Baby Face) (1933) de Alfred E. Green, Mariage secret (The Secret Bride) (1935) de William Dieterle ou La Dame en rouge (The Woman in Red) (1935) de Robert Florey.

Elle fait une composition remarquée spécialement dans Liliane (1933), d'après une histoire du producteur Darryl F. Zanuck, où elle use de ses charmes pour se retrouver au sommet de l’échelle sociale sans se soucier de briser des carrières ou de provoquer des suicides. Le scénario, par trop sulfureux, eut des problèmes avec la censure. Jack Warner, directeur de la Warner Bros, effectua quelques édulcorations et imposa une fin plus conforme à la morale de l’époque. William Wellman lui offrira également de beaux rôles dès le début des années 1930 dans L'Ange blanc (Night Nurse) (1931), Mon grand (So Big) (1932), The Purchase Price (1932), plus tard dans L'Inspiratrice (The Great Man's Lady) (1942) et L'Étrangleur (Lady of burlesque) (1943). Outre Capra, Wellman et Dieterle, elle tourne avec de grands réalisateurs : John Ford pour Révolte à Dublin (1936), Cecil B. de Mille pour Pacific Express (1939), un hymne dédié aux pionniers du chemin de fer des États-Unis dont le souffle épique sera rarement égalé, Rouben Mamoulian dans L'Esclave aux mains d'or (1939) : elle y rencontre un tout jeune débutant encore hésitant, William Holden, qu’elle défendra en menaçant de quitter le tournage à l’instant où on menace de le renvoyer. Holden déclara bien plus tard qu’il lui devait sa carrière.

Elle est encore remarquable dans le bouleversant mélodrame de King Vidor grâce à qui elle obtient sa première nomination aux Oscars pour son rôle dans Stella Dallas (1937), où elle incarne un personnage de femme élevant seule son enfant et qui finira par sacrifier son amour maternel pour le bonheur de sa fille. Entre temps ses relations avec son mari se sont dégradées car, contrairement à celle de Barbara, la carrière de Frank Fay est au point mort, il se met à boire et devient violent. Ils finiront par divorcer en 1935 et se déchirer la garde de leur fils adoptif. Certains historiens prétendent que leur relation a inspiré le film de William Wellman, Une étoile est née. Elle rencontre, en 1936, sur le plateau de La Fièvre des tropiques un des jeunes premiers les plus séduisants d'Hollywood, Robert Taylor. Une liaison s’instaure qui se concrétisera trois ans plus tard par un mariage en 1939 organisé par Metro-Goldwyn-Mayer, pratique courante autrefois dans les studios d'Hollywood. Mais lassée des infidélités de son mari, l’actrice finira par divorcer le 21 février 1951. Au début des années 1940, elle est une des rares stars indépendantes libres d’engagement à long terme avec les studios, elle gère seule sa carrière. Viennent les années de gloire : en 1944, elle est classée par le ministère du Trésor américain la femme la mieux payée aux États-Unis (plus de 400 000 dollars).

Refusant de se cantonner dans un certain type de rôles, Barbara Stanwyck va composer des personnages des plus éclectiques dans tous les genres cinématographiques1. Et comme l’écrit Noël Simsolo : « Parfaite dans la comédie, le mélodrame ou la tragédie, chaque film lui est un moyen de renouveler son image et de prouver l’étendue de son jeu. » Elle aborde la décennie avec un genre cinématographique où elle va exceller : la comédie. Elle démontre un réel talent comique dans des chefs-d’œuvre éblouissants tel Un cœur pris au piège (par un maître du genre, Preston Sturges) où elle incarne une aventurière sans scrupules qui séduit un milliardaire timide incarné par Henry Fonda, et dans Tu m'appartiens où elle retrouve Henry Fonda ; elle joue une voleuse impénitente aux côtés de Fred MacMurray dans Remember the Night ; Howard Hawks lui fait jouer une pétulante chanteuse de cabaret qui bouleverse la vie de professeurs dont fait partie Gary Cooper dans le brillant Boule de feu. Le réalisateur prit un immense plaisir à travailler avec Barbara Stanwyck et la rangea toujours parmi les meilleures actrices qu’il avait dirigées. Son abattage et sa fantaisie hors pair seront récompensés pour ce film par une nomination aux oscars. Mention spéciale pour L'Homme de la rue de son réalisateur fétiche Frank Capra, où elle côtoie le drame et la comédie de façon sensible et qui sera annonciateur de ses futurs rôles les plus tourmentés.

La suite de sa filmographie sera enrichie de mélodrames, genre de films où elle a déjà fait ses preuves. Elle est, avec Bette Davis et Joan Crawford, une des plus grandes vedettes du genre avec des films comme Le Droit d'aimer (My Reputation) (1946) de Curtis Bernhardt, L'Orchidée blanche (The Other Love) (1947) d’André De Toth, Ville haute, ville basse (East Side West Side) (1949) de Mervyn LeRoy (avec James Mason et Ava Gardner), Chaînes du destin (No Man of Her Own) (1950) de Mitchell Leisen, Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night) (1952) de Fritz Lang, Le Souffle sauvage (Blowing Wild) (1953) de Hugo Fregonese, La Tour des ambitieux (Executive Suite) (1954) de Robert Wise, All I Desire (1953) et Demain est un autre jour (There's Always Tomorrow) (1956), tous deux de Douglas Sirk, La Rue chaude (Walk on The Wild Side) (1962) d’Edward Dmytryk…

Aucune actrice n’incarnera mieux qu’elle les femmes fortes et « viriles » dans un autre genre, celui-là essentiellement masculin, le Western. Elle en tournera de nombreux, tout particulièrement dans les années 1950, parmi lesquels La Gloire du cirque où elle interprète Annie Oakley, partenaire de Buffalo Bill, dans le film de George Stevens en 1935, Pacific Express (Union Pacific) (1939) de Cecil B. DeMille, Californie terre promise (California) (1946) de John Farrow, Les Furies (The Furies) (1950) d’Anthony Mann où elle affronte son père (Walter Huston) propriétaire terrien, La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana) (1954) d’Allan Dwan, Le Souffle de la violence (The Violent Men) (1955) de Rudolph Maté, La Horde sauvage (The Maverick Queen) (1956) de Joseph Kane et Quarante tueurs (forty guns) (1957) de Samuel Fuller. Dans ce film, elle renverse à nouveau les lois du genre en incarnant une chef de bande despote, fouet à la main, habillée tout en noir en habit d’homme. Elle fait dès le début du film une apparition fulgurante, à la tête de quarante cavaliers. À cinquante ans, elle effectue elle-même certaines cascades plusieurs fois dont celle où elle est désarçonnée par son cheval et traînée sur le sol sur plusieurs mètres, faisant preuve d'une abnégation que Hollywood n'avait pas connue depuis Lillian Gish. Mais c’est dans le film noir qu’elle donnera le meilleur d’elle-même.

En 1944, Billy Wilder lui confie un rôle très noir dans Assurance sur la mort qui sera déterminant pour sa carrière. D’abord réticente à cause de la noirceur du personnage, Billy Wilder la convainc d’accepter en lui lançant un défi : « Vous êtes une souris ou une actrice ? », « J’espère être une actrice » lui répondit-elle, « Alors, acceptez le rôle. » Elle l’accepta et lui fut très reconnaissante. Transformée pour l'occasion en une vamp blonde, séduisante et perverse, elle incarne là un de ses meilleurs personnages. Chef-d’œuvre du film noir, le film est sublimé par l’utilisation de la lumière, un scénario et une réalisation sans concession et des interprétations sans failles dont celle, sidérante, de Barbara Stanwyck, qui l'impose dans la mythologie du genre parmi Lana Turner, Gene Tierney, Hedy Lamarr et Joan Crawford notamment. Le film sera encensé par Alfred Hitchcock. Sept nominations aux oscars couronneront le film (dont celle des meilleurs film, scénario, réalisation et actrice) mais il n’en remportera aucun.

Elle incarnera encore la « bad girl » dans plusieurs films marquants comme La Femme à l'écharpe pailletée, un beau rôle de garce où, dans une scène célèbre, elle brûle le visage de son amant avec un allume-cigare, L'Emprise du crime avec un débutant Kirk Douglas, Le Souffle sauvage, Meurtrière ambition ; et les victimes dans La Seconde Madame Carroll face à Humphrey Bogart, Raccrochez, c'est une erreur avec un autre débutant : Burt Lancaster, La Plage déserte, Témoin de ce meurtre... En 1948, pour la quatrième et dernière fois, elle échoue aux Oscars malgré la qualité du sombre Raccrochez, c'est une erreur (Sorry, Wrong Number) d’Anatole Litvak et de son interprétation d'une femme malade qui surprend une conversation téléphonique entre deux tueurs préparant son propre assassinat (les votants des Oscars lui préférant Jane Wyman dans son personnage de sourde-muette du Johnny Belinda de Jean Negulesco). Sa carrière cinématographique déclinant au milieu des années 1950, elle apparaît au cinéma pour les dernières fois dans L'Homme à tout faire au côté d'Elvis Presley et Celui qui n'existait pas (William Castle, 1964) au côté de Robert Taylor, son ex-mari.

Elle se consacre par la suite au petit écran, participant à la série The Barbara Stanwyck Show (1960-61) pour laquelle elle remporte le premier de ses Emmy Awards en 1961. Elle obtient son deuxième Emmy Award en 1966 pour son rôle de Victoria Barkley dans La Grande Vallée (1965-69) qui fait d'elle l'une des actrices les plus populaires à la télévision. Âgée de soixante ans, elle effectue sans doublure toutes les cascades dans ce western où elle incarne une veuve énergique et chef de famille à la tête d’un ranch. Troisième Emmy Award pour le rôle de Mary Carson, riche propriétaire du domaine de Drogheda, dans Les oiseaux se cachent pour mourir (1983) où son personnage de matriarche tyrannique tente de vamper Richard Chamberlain. Elle fera sa dernière prestation dans la première saison de Dynastie 2 : Les Colby (1985-86), série dérivée de Dynastie, où elle interprète la sœur de Charlton Heston. C'est déjà très malade qu'elle se rend sur scène pour recevoir un Oscar d'honneur. Elle aurait préféré décrocher le rôle féminin dans La Maison du lac, face à Henry Fonda, qui échut à Katharine Hepburn. Elle est décédée à Santa Monica, en Californie le 21 janvier 1990, dans sa 83e année. « Et puis il y eut Barbara Stanwyck, qui était destinée à être chérie de tous les metteurs en scène, acteurs, techniciens et figurants. Si on avait organisé un concours de popularité à Hollywood, elle l’aurait remporté haut la main. » Frank Capra.

« Et c’est ainsi que commença (après Ladies of Leisure, leur premier film) ma longue association personnelle et professionnelle avec Barbara Stanwyck. Sous sa timidité boudeuse, couvait la passion d’une Sarah Bernhardt. Naïve, très « nature », indifférente aux questions de maquillage, de vêtements, de coiffure, cette chanteuse de music-hall pouvait vous bouleverser jusqu’au tréfonds de votre être. Elle ne connaissait rien aux « trucs » du métier ; elle ne savait pas tricher avec l’orientation de son regard pour qu’on voie son visage, ni restreindre les mouvements de son corps lorsqu’on la filmait en plan rapproché. Il lui suffisait de se mettre à jouer, et tout le monde sur le plateau s’arrêtait pour la regarder. » Frank Capra.

« Stanwyck ne m’a fait absolument aucune difficulté. Et elle connaissait le scénario par cœur et les répliques de tout le monde. Vous pouviez la réveiller au milieu de la nuit, elle connaissait la scène. Jamais une faute, jamais une erreur : un merveilleux cerveau. » Billy Wilder.

« C’est une fille remarquable – une incroyable bosseuse, copine avec tous les techniciens. Il n’y avait aucune barrière : elle aidait tout le monde… » Allan Dwan Elle fut nommée par l'American Film Institute onzième meilleure actrice de légende du cinéma. es premiers contacts entre Barbara Stanwyck et Frank Capra furent un peu explosifs. Capra déclara à Harry Cohn : « Harry, ta Stanwyck, tu peux te la garder. C’est pas une actrice, c’est un porc-épic… » Capra changera heureusement d’avis au visionnage d’un bout d’essai de l’actrice.

Filmographie

  • 1927 : Broadway Nights de Joseph C Boyle : Fan dancer
  • 1929 : Le Signe sur la porte (The Locked Door) de George Fitzmaurice : Ann Carter
  • 1929 : Mexicali Rose d'Erle C. Kenton : Mexicali Rose
  • 1930 : Ladies of Leisure de Frank Capra : Kay Arnold
  • 1931 : Illicit d'Archie Mayo : Anne Vincent Ives
  • 1931 : Ten Cents a Dance de Lionel Barrymore : Barbara O'Neill
  • 1931 : Les Bijoux volés (The Slippery Pearls) de William C. McGann : Caméo
  • 1931 : L'Ange blanc (Night Nurse) de William Wellman : Lora Hart
  • 1931 : The Miracle woman de Frank Capra : Florence 'Faith' Fallon
  • 1932 : Amour défendu de Frank Capra (Forbidden) : Lulu Smith / aka "66"
  • 1932 : Shopworn de Nick Grinde : Kitty Lane
  • 1932 : Mon grand (So Big!) de William Wellman : Selina Peake De Jong
  • 1932 : The Purchase Price de William Wellman : Joan Gordon, aka Francine La Rue
  • 1933 : La Grande Muraille (The Bitter Tea of General Yen) de Frank Capra : Megan Davis
  • 1933 : Ladies They Talk About de Howard Bretherton et William Keighley : Nan Taylor, Alias of Nan Ellis, aka Mrs. Andrews
  • 1933 : Liliane (Baby Face) d'Alfred E. Green : Lily Powers
  • 1933 : Toujours dans mon cœur (Ever in My Heart) d'Archie Mayo : Mary Archer Wilbrandt
  • 1934 : Franc jeu (Gambling Lady) d'Archie Mayo : Lady Lee
  • 1934 : A Lost Lady, d'Alfred E. Green : Marian Ormsby Forrester
  • 1934 : Mariage secret (The Secret Bride) de William Dieterle : Ruth Vincent
  • 1935 : La Dame en rouge (The Woman in Red) de Robert Florey : Shelby Barret Wyatt
  • 1935 : Mexico et retour (Red Salute) de Sidney Lanfield : Drue Van Allen
  • 1935 : La Gloire du cirque (Annie Oakley) de George Stevens : Annie Oakley
  • 1936 : Message à Garcia (A Message to Garcia) de George Marshall : Raphaelita Maderos
  • 1936 : Carolyn veut divorcer (The Bride Walks Out) de Leigh Jason : Carolyn Martin
  • 1936 : La Fièvre des tropiques (His Brother's Wife) de W. S. Van Dyke : Rita Wilson Claybourne
  • 1936 : Saint-Louis Blues (Banjo on My Knee) de John Cromwell : Pearl Elliott Holley
  • 1936 : Révolte à Dublin (The Plough and the Stars) de John Ford : Nora Clitheroe
  • 1937 : La Loi du milieu (Internes Can't Take Money) d'Alfred Santell : Janet Haley
  • 1937 : Sa dernière chance (This Is My Affair) de William A. Seiter : Lil Duryea
  • 1937 : Stella Dallas de King Vidor : Stella Martin 'Stell' Dallas
  • 1937 : Déjeuner pour deux (Breakfast for Two) d'Alfred Santell : Valentine 'Val' Ransome
  • 1938 : Adieu pour toujours (Always Goodbye) de Sidney Lanfield : Margot Weston
  • 1938 : Miss Manton est folle (The Mad Miss Manton) de Leigh Jason : Melsa Manton
  • 1939 : Pacific Express (Union Pacific) de Cecil B. DeMille : Mollie Monahan
  • 1939 : L'Esclave aux mains d'or (Golden Boy) de Rouben Mamoulian : Lorna Moon
  • 1940 : L’Aventure d’une nuit (Remember the Night) de Mitchell Leisen : Lee Leander
  • 1941 : Un cœur pris au piège (The Lady Eve) de Preston Sturges : Jean Harrington
  • 1941 : L'Homme de la rue (Meet John Doe) de Frank Capra : Ann Mitchell
  • 1941 : Tu m'appartiens (You Belong to Me) de Wesley Ruggles : Helen Hunt
  • 1941 : Boule de feu (Ball of Fire) de Howard Hawks : Katherine 'Sugarpuss' O'Shea
  • 1942 : L'Inspiratrice (The Great Man's Lady) de William Wellman : Hannah Sempler
  • 1942 : Les Folles Héritières (The Gay Sisters) d'Irving Rapper : Fiona Gaylord
  • 1943 : L'Étrangleur (Lady of Burlesque) de William Wellman : Deborah Hoople, alias Dixie Daisy
  • 1943 : Obsessions (Flesh and Fantasy) de Julien Duvivier : Joan Stanley
  • 1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) de Billy Wilder : Phyllis Dietrichson
  • 1945 : Christmas in Connecticut de Peter Godfrey : Elizabeth Lane
  • 1946 : Le Droit d'aimer (My Reputation) de Curtis Bernhardt : Jessica Drummond
  • 1946 : Amazone moderne (The Bride Wore Boots) d'Irving Pichel : Sally Warren
  • 1946 : L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers) de Lewis Milestone : Martha Ivers
  • 1946 : Californie terre promise (California) de John Farrow : Lily Bishop
  • 1947 : L'Orchidée blanche (The Other Love) d'André De Toth : Karen Duncan
  • 1947 : La Seconde Madame Carroll (The Two Mrs. Carrolls) de Peter Godfrey : Sally Morton Carroll
  • 1947 : Le Loup des sept collines (Cry Wolf) de Peter Godfrey : Sandra Marshall
  • 1948 : L'Indomptée (B .F.'s Daughter) de Robert Z. Leonard : Pauline 'Polly' / 'Pol' Fulton
  • 1948 : Raccrochez, c'est une erreur (Sorry, Wrong Number) d'Anatole Litvak : Leona Stevenson
  • 1949 : Une femme joue son bonheur (The Lady Gambles) de Michael Gordon : Joan Phillips Boothe
  • 1949 : Ville haute, ville basse (East Side, West Side) de Mervyn LeRoy : Jessie Bourne
  • 1950 : La Femme à l'écharpe pailletée (The File on Thelma Jordon) de Robert Siodmak : Thelma Jordon
  • 1950 : Chaînes du destin (No Man of Her Own) de Mitchell Leisen : Helen Ferguson / Patrice Harkness
  • 1950 : Les Furies (The Furies) d'Anthony Mann : Vance Jeffords
  • 1950 : Pour plaire à sa belle (To Please a Lady) de Clarence Brown : Regina Forbes
  • 1951 : The Man with a Cloak de Fletcher Markle : Lorna Bounty
  • 1952 : Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night) de Fritz Lang : Mae Doyle D'Amato
  • 1953 : La Plage déserte (Jeopardy) de John Sturges : Helen Stilwin
  • 1953 : Titanic de Jean Negulesco : Julia Sturges
  • 1953 : All I Desire de Douglas Sirk : Naomi Murdock
  • 1953 : Le Voleur de minuit (The Moonlighter) de Roy Rowland : Rela
  • 1953 : Le Souffle sauvage (Blowing Wild) de Hugo Fregonese : Marina Conway
  • 1954 : Témoin de ce meurtre (Witness to Murder) de Roy Rowland : Cheryl Draper
  • 1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) de Robert Wise : Julia O. Tredway
  • 1954 : La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana) d'Allan Dwan : Sierra Nevada Jones
  • 1955 : Le Souffle de la violence (The Violent Men) de Rudolph Maté : Martha Wilkison
  • 1955 : Les Rubis du prince Birman (Escape to Burma) d'Allan Dwan : Gwen Moore
  • 1956 : Demain est un autre jour (There's Always Tomorrow) de Douglas Sirk : Norma Miller Vale
  • 1956 : La Horde sauvage (The Maverick Queen) de Joseph Kane : Kit Banion
  • 1956 : Passé perdu (These Wilder Years) de Roy Rowland : Ann Dempster
  • 1956 : The Ford Television Theatre (série TV) : Irene Frazier (1 épisode)
  • 1957 : Quarante tueurs (Forty Guns) de Samuel Fuller : Jessica Drummond
  • 1957 : Meurtrière ambition (Crime of Passion) de Gerd Oswald : Kathy Ferguson Doyle
  • 1957 : Femme d'Apache (Trooper Hook) de Charles Marquis Warren : Cora Sutliff
  • 1958 : Alcoa Theatre (série TV) : Midge Varney (1 épisode)
  • 1958 : Goodyear Theatre (série TV) : Midge Varney (1 épisode)
  • 1958 - 1959 : Zane Grey Theater (série TV) : Belle Garrison (4 épisodes)
  • 1960 - 1961 : The Barbara Stanwyck Show (The Barbara Stanwyck Show) (série TV) : Josephine Little (36 épisodes)
  • 1961 : General Electric Theater (série TV) : Lili Parrish (1 épisode)
  • 1961 - 1964 : La Grande Caravane (Wagon Train) (série TV) : Maud Frazer/Caroline Casteel/Kate Crawley (4 épisodes)
  • 1962 : Rawhide (série TV) : Nora Holloway (1 épisode)
  • 1962 : La Rue chaude (Walk on the Wild Side) d'Edward Dmytryk : Jo Courtney
  • 1962 : The Dick Powell Show (série TV) : Irene Phillips (1 épisode)
  • 1962 - 1963 : Les Incorruptibles (The Untouchables) (série TV) : Lt. Agatha Stewart (2 épisodes)
  • 1964 : Calhoun: County Agent (TV)
  • 1964 : L'Homme à tout faire (Roustabout) de John Rich : Maggie Morgan
  • 1964 : Celui qui n'existait pas (The Night Walker) de William Castle : Irene Trent
  • 1965 - 1969 : La Grande Vallée (The Big Valley) (série TV) : Victoria Barkley (112 épisodes)
  • 1970 : The House That Would Not Die (TV) : Ruth Bennett
  • 1971 : A Taste of Evil (TV) : Miriam Jennings
  • 1973 : The Letters (TV) : Geraldine Parkington
  • 1980 : Drôles de dames (Charlie's Angels) (Série TV) : Toni - épisode Triple mixte (Toni's Boys)
  • 1983 : Les oiseaux se cachent pour mourir (The Thorn Birds) (feuilleton TV) : Mary Carson (4 épisodes)
  • 1985 : Dynastie (Dynasty) (Série TV) : Constance Colby Patterson (3 épisodes)
  • 1985 - 1986 : Dynastie 2 : Les Colby (série TV) : Constance Colby Patterson (24 épisodes)

Reed Donna

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Donna Reed est une actrice américaine née le 27 janvier 1921 à Denison, Iowa (États-Unis) et morte le 14 janvier 1986 à Beverly Hills (Los Angeles). 

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Les films comme La vie est belle, Le Portrait de Dorian Gray ou Tant qu'il y aura des hommes l'ont rendue célèbre. Donna Belle Mullenger est née le 27 janvier 1921 à Denison, Iowa. Elle est l'aînée d'une famille de cinq enfants. Son élection comme «Reine du Campus» de son lycée à 16 ans lui vaut de faire la une du Los Angeles Times. Sa grande beauté attire alors l'attention de nombreux agents et responsables de studios. Une belle carrière d'actrice démarre. L'agence Feldman Blum engage la jeune Donna Reed et, après un essai pour le cinéma jugé remarquable, la prestigieuse MGM lui fait signer un contrat. Elle fait des débuts remarqués au cinéma, en 1941, avec des seconds rôles comme dans le thriller «Shadow of the thin man» (Rendez-vous avec la mort) avec William Powell et Myrna Loy, ou dans la comédie musicale «Babes on Broadway» (Débuts à Broadway) mettant en vedette Mickey Rooney et Judy Garland. . Peu de temps après, elle décroche une succession de rôles de plus en plus importants dans des films grand public, tels que «Calling Dr Gillespie» (Le jeune Dr Kildare, 1942) et «See here, private Hargrove» (1944). En 1945, elle se distingue dans son rôle de Gladys Hallward dans l'adaptation cinématographique du roman d'Oscar Wilde Le Portrait de Dorian Gray, succès du box-office malgré des critiques mitigées.

Après plusieurs années passées aux studios MGM, associée au jeune premier Robert Walker ou dirigée par John Ford, Reed est prêtée aux films Frank Capra Liberté pour «It's a Wonderful Life» (La vie est belle, 1946). Ce film, devenu ensuite l'un des favoris de la télévision américaine à Noël, et où Reed joue le rôle de l'épouse de James Stewart (Mary Hatch Bailey), n'obtient pourtant qu'un succès d'estime au box-office. Dans son film suivant elle doit rivaliser avec Lana Turner. Puis elle partage la vedette de films mineurs avec Alan Ladd ou John Derek, joue avec Randolph Scott dans un western et John Wayne dans une comédie dramatique et sportive, s'essaie même au film de pirates avec «Le Pirate des sept mers». L'actrice connaît alors une relative traversée du désert de plusieurs années. Cependant, en 1953, elle fait un retour remarqué lorsqu'elle est choisie pour le rôle important d'Alma, la prostituée du bastringue dans «From Here to Eternity» (Tant qu'il y aura des hommes). Mettant en vedette des acteurs talentueux tels Burt Lancaster, Montgomery Clift, Deborah Kerr et Frank Sinatra, le film remportera 8 Oscars, dont celui de meilleur second rôle pour Reed.

Donna tourne ensuite une comédie avec Jerry Lewis et Dean Martin, un thriller avec Dana Andrews, revient au western pour Bataille sans merci de Raoul Walsh face à Rock Hudson, et mis en scène par John Sturges Coup de fouet en retour au côté de Richard Widmark. Avec Elizabeth Taylor, elle participe à La Dernière Fois que j'ai vu Paris réalisé par Richard Brooks d'après F. Scott Fitzgerald. Elle interprète ensuite Sacagawea face à Charlton Heston dans la superproduction «Horizons lointains» et l'épouse de Benny Goodman dans un biopic. Le suspense La Rançon, tourné en 1956, fera l'objet d'un remake avec Mel Gibson et Rene Russo. Mais dès 1958 le policier «Le crime était signé» avec Stewart Granger, blacklisté à Hollywood, la classe dans les has been. En dépit de son Oscar, la carrière de Reed ne décolle pas vraiment. Donna, qui est apparue seulement à quatre reprises dans des séries télévisées jusque là (dont un épisode dirigé par John Brahm, jouant avec Christopher Lee dans un autre), décide avec son mari Tony Owens de lancer leur propre société de production, les Productions Todon, et le «Donna Reed Show» (La famille Stone, 1958-66), une sitcom familiale où l'actrice incarne la mère-type des banlieues nord-américaines. La série durera huit années, durant lesquelles elle sera nommée quatre fois aux Emmy Awards.

Après cette populaire série à la chaîne ABC, Donna Reed semble se retirer, n'apparaissant plus que dans un film sombré dans l'oubli, deux téléfilms dont elle tient la vedette, et deux épisodes de «La croisière s'amuse» où figure également Gene Kelly. En 1984 pourtant, elle signe un contrat de trois ans pour le rôle de Miss Ellie dans la très populaire série Dallas. Mais après une saison seulement, elle est congédiée sans ménagement de l'émission à succès, Barbara Bel Geddes ayant décidé de reprendre son rôle. Le 14 janvier 1986, elle succombe à un cancer du pancréas. Elle est enterrée au cimetière de Westwood Village Memorial Park à Los Angeles. Elle se maria trois fois :

  • Mariée le 30-01-1943 à William Tuttle - Divorcée en 1945.
  • Mariée le 15-06-1945 au producteur Tony Owen - Divorcée en 1971. Ils eurent 4 enfants : Penny, Tony, Timothy et Mary.
  • Mariée le 30-08-1974 à Grover Asmus - jusqu'au décès de Donna le 14-01-1986

videoFilmographie

  • 1941 : The Get-Away : Maria Theresa 'Terry' O'Reilly
  • 1941 : Rendez-vous avec la mort (Shadow of the Thin Man) : Molly
  • 1941 : Débuts à Broadway (Babes on Broadway) : Jonesy's Secretary
  • 1942 : Personalities court métrage (non créditée)
  • 1942 : The Bugle Sounds avec Wallace Beery, Marjorie Main, Lewis Stone, George Bancroft : Sally Hanson
  • 1942 : The Courtship of Andy Hardy avec Mickey Rooney : Melodie Eunice Nesbit
  • 1942 : Mokey avec Dan Dailey et Robert Blake : Anthea Delano
  • 1942 : Calling Dr. Gillespie de Harold S. Bucquet avec Lionel Barrymore : Marcia Bradburn
  • 1942 : Apache Trail de Richard Thorpe avec Lloyd Nolan : Rosalia Martinez
  • 1942 : Les Yeux dans les ténèbres (Eyes in the Night) : Barbara Lawry
  • 1943 : Et la vie continue (The Human Comedy) : Bess Macauley
  • 1943 : Dr. Gillespie's Criminal Case avec Lionel Barrymore, Margaret O'Brien : Marcia Bradburn
  • 1943 : The Man from Down Under de Robert Z. Leonard avec Charles Laughton : Mary Wilson
  • 1943 : Parade aux étoiles (Thousands cherr) : Customer in Red Skelton Skit
  • 1944 : See Here, Private Hargrove de Wesley Ruggles avec Robert Walker : Carol Holliday
  • 1944 : Gentle Annie de Andrew Marton avec James Craig, Marjorie Main : Mary Lingen
  • 1945 : Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) : Gladys Hallward
  • 1945 : Les Sacrifiés (They Were Expendable) : 2nd Lt. Sandy Davys
  • 1946 : Faithful in My Fashion de Sidney Salkow avec Tom Drake, Edward Everett Horton : Jean Kendrick
  • 1946 : La vie est belle (It's a Wonderful Life) : Mary Hatch Bailey
  • 1947 : Le Pays du dauphin vert (Green Dolphin Street) : Marguerite Patourel
  • 1948 : Retour sans espoir (Beyond Glory) de John Farrow avec Alan Ladd : Ann Daniels
  • 1949 : Enquête à Chicago (Chicago Deadline) de Lewis Allen avec Alan Ladd : Rosita Jean D'Ur
  • 1951 : Saturday's Hero de David Miller avec John Derek : Melissa
  • 1952 : L'Inexorable enquête (Scandal Sheet) de Phil Karlson avec John Derek, Broderick Crawford : Julie Allison
  • 1952 : Le Relais de l'or maudit (Hangman's Knot) : Molly
  • 1953 : Un homme pas comme les autres (Trouble Along the Way), de Michael Curtiz : Alice Singleton
  • 1953 : Le Pirate des sept mers (Raiders of the Seven Seas) de Sidney Salkow avec John Payne : Alida
  • 1953 : Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity) : Alma Burke (Lorene)
  • 1953 : Amour, Délices et Golf (The Caddy) : Kathy Taylor
  • 1953 : Gun Fury : Jennifer Ballard
  • 1954 : They Rode West : Laurie MacKaye
  • 1954 : Trois heures pour tuer (Three Hours to Kill) d'Alfred L. Werker avec Dana Andrews : Laurie Hendricks
  • 1954 : La Dernière Fois que j'ai vu Paris (The Last Time I Saw Paris) : Marion Ellswirth / Matine
  • 1955 : Horizons lointains (The Far Horizons) : Sacajawea
  • 1955 : The Benny Goodman Story : Alice Hammond
  • 1956 : La Rançon (Ransom!) d'Alex Segal avec Glenn Ford, Leslie Nielsen : Edith Stannard
  • 1956 : Coup de fouet en retour (Backlash) : Karyl Orton
  • 1956 : Au sud de Monbasa (Beyond Mombasa) de George Marshall avec Cornel Wilde, Christopher Lee : Ann Wilson
  • 1958 : Le crime était signé (The Whole Truth) de John Guillermin avec Stewart Granger, George Sanders : Carol Poulton
  • 1958-1966 : The Donna Reed Show (en) (série télévisée, 275 épisodes)  : Donna Stone
  • 1960 : Pepe : (caméo)
  • 1974 : Yellow-Headed Summer avec Laurence Harvey, Walter Pidgeon
  • 1979 : The Best Place to Be de David Miller avec Efrem Zimbalist Jr., Mildred Dunnock, Betty White, John Phillip Law, Stephanie Zimbalist, Gregory Harrison, Timothy Hutton (téléfilm) : Sheila Callahan
  • 1983 : Deadly Lessons de William Wiard avec Larry Wilcox, Ally Sheedy, Bill Paxton (téléfilm) : Miss Wade
  • 1984 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (série télévisée, 2 épisodes)
  • 1984-1985 : Dallas (feuilleton télévisé, 24 épisodes) : Eleanor Ewing

Delon Alain

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Alain Delon, né le 8 novembre 1935 à Sceaux dans les Hauts-de-Seine, est un acteur de cinéma et comédien de théâtre français. C'est le 8 novembre 1935 que naît, à Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, Alain Delon, fils de Fabien Delon d'origine Corse, dirigeant d'un petit cinéma de quartier, et d'Édith, une femme d'origine pied-noir, préparatrice en pharmacie. 

Delon AlainDelon Alain

En 1939, lorsque ses parents divorcent, Alain Delon a quatre ans. Il est alors confié à une famille d’accueil avant d’être placé dans la pension catholique de Saint-Nicolas d'Issy-les-Moulineaux où il passe toute sa jeunesse. Il est rebelle et indiscipliné et se fait renvoyer six fois de l'école. Sa mère épouse alors en secondes noces Paul Boulogne, un commerçant charcutier de Bourg-la-Reine et Alain passe un CAP de charcutier pour reprendre, sans aucune conviction, le commerce de son beau-père.

À 17 ans, il devance l'appel de son service militaire et est affecté à l'arsenal de Saïgon, en Indochine française, où il participe à une campagne de la guerre d'Indochine. À son retour, en 1956, il doit enchaîner les petits boulots pour vivre. Il rencontre Jean-Claude Brialy, qui l'invite au Festival de Cannes, où il se fait immédiatement remarquer pour son physique exceptionnel et son charisme hors du commun. Il fait un bout d'essai très concluant et aborde le milieu du cinéma, sans formation particulière de comédien. En 1957, il connaît immédiatement le succès avec son premier film Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret. Il enchaîne les tournages dans toute l'Europe et aux États-Unis, sous la direction des plus grands metteurs en scène, avec 87 films.

En 1958, il rencontre Romy Schneider sur le tournage du film Christine. Le coup de foudre est réciproque. Il a 23 ans ; elle en a 20 ; ils se fiancent le 22 mars 1959 sous les feux de la presse people mondiale. Ils incarnent la beauté, la jeunesse et le succès et deviennent le couple le plus en vue du show business et du public. En 1960, Alain Delon accède au rang de star du cinéma sous la direction de René Clément avec Plein soleil, adapté du roman Monsieur Ripley de Patricia Highsmith, suivi en 1961 de Rocco et ses frères de Luchino Visconti qui remporte le Prix Spécial du Jury au Festival de Venise. La même année, Alain Delon achète le restaurant « La Camargue » dans le Vieux Nice. En 1962, il joue dans L'Éclipse de Michelangelo Antonioni. Cette même année naît Ari, l'enfant qu'il a eu avec la chanteuse Nico, mais qu'il n'a jamais reconnu sur le plan juridique. Ari sera élevé par la mère d'Alain Delon.

En 1963, il joue dans Le Guépard de Luchino Visconti , le rôle de Tancrède en compagnie de Claudia Cardinale et de Burt Lancaster. En 1964, il s'essaie à la production avec L'Insoumis d'Alain Cavalier. La même année, au mois d'août, peu de temps après sa rupture avec Romy Schneider (leur liaison durait depuis 5 ans), il épouse l'actrice Nathalie Canovas, dont il aura un fils, Anthony, né le 30 septembre suivant à Hollywood. En 1967, Alain et Nathalie Delon tournent ensemble dans Le Samouraï de Jean-Pierre Melville. L'année suivante, Mireille Darc et Alain Delon tombent amoureux sur le tournage du film Jeff. Il divorce de Nathalie après 4 ans de mariage et se lance alors dans la production de 26 films. En 1973, il chante le célèbre duo Paroles, paroles... avec la chanteuse Dalida. L'année suivante, il organise en France les championnats du monde de boxe avec les affiches Jean-Claude Bouttier / Carlos Monzón puis Carlos Monzón / José Napolès. Par ailleurs, il constitue une écurie de chevaux de course et obtient le titre de champion du monde des trotteurs avec son cheval Equileo.

En 1978, il dépose son nom et crée sa société de diffusion de produits de luxe, « Alain Delon Diffusion SA » à Genève : on y trouve des parfums (AD, Alain Delon pour Homme, Samouraï, Shogun...), du champagne, du cognac, des montres, des lunettes, des cigarettes, des vêtements et des accessoires griffés à son nom. En 1981, il réalise son premier film Pour la peau d'un flic. En 1985, il s'installe en Suisse, à Chêne-Bougeries, non loin du lac Léman. Il obtiendra, en 1999, la double nationalité franco-suisse. En 1987, il rencontre Rosalie Van Breemen, une mannequin hollandaise, sur le tournage du vidéo-clip de sa chanson Comme au cinéma. Alain Delon se sépare de Mireille Darc après 15 ans de vie commune et épouse Rosalie. Ils ont ensemble deux enfants : Anouchka, en 1990, et Alain-Fabien, en 1994.

En 2001, le photographe Christian Aaron Boulogne, le fils de la mannequin, actrice et chanteuse allemande Nico, publie un livre de souvenirs, L'amour n'oublie jamais, chez Jean-Jacques Pauvert, et affirme être le fils caché non reconnu d'Alain Delon. La même année, Alain Delon incarne avec succès le commissaire de police Fabio Montale de Marseille, dans une série policière d'après l'œuvre de Jean-Claude Izzo pour TF1. Il jouera ensuite, en 2003 et 2004, le rôle de Frank Riva dans la série du même nom pour France 2. En 2002, Alain Delon décide de mettre un terme à sa relation avec Rosalie Van Breemen. Il est âgé de 67 ans et aura vécu 15 ans avec elle. Dépressif, Delon avoue souvent à la presse son manque d'envie de continuer à vivre. En 2003, Claudia Cardinale lui remet l'Étoile d'Or du Festival international du film de Marrakech.

En 2005, il est fait Officier de la Légion d'honneur par le Président de la République française Jacques Chirac pour « sa contribution à l'art du cinéma mondial ». Alain Delon vit actuellement à Chêne-Bougeries dans le Canton de Genève en Suisse. En 1968, Stevan Markovic, qui était garde du corps de Delon, est retrouvé mort dans une poubelle devant la maison de Delon. Ami de Delon, le gangster corse François Marcantoni est accusé d'assassinat. Delon lui-même est interrogé par la police, bien que l'assassinat ait eu lieu à Paris alors que Delon tournait à Saint Tropez. Son ancienne épouse Nathalie fut également interrogée: c'était le début de l'affaire Markovic.

videoFilmographie

  • 1949 : Le Rapt (court-métrage)
  • 1957 : Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret : Jo
  • 1957 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Loulou
  • 1958 : Christine de Pierre Gaspard-Huit : Franz Lobheiner
  • 1959 : Faibles Femmes de Michel Boisrond : Julien Fenal
  • 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Antoine Michaud
  • 1960 : Plein Soleil de René Clément : Tom Ripley / Philippe Greenleaf
  • 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Rocco Parondi
  • 1961 : Quelle joie de vivre (Che gioia vivere) de René Clément : Ulysse Cecconato
  • 1961 : Les Amours célèbres un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, réalisé par Michel Boisrond (sketch « Agnès Bernauer » avecBrigitte Bardot) : Le duc Albert de Bavière
  • 1962 : La Femme rousse (Die Rote) de Helmut Käutner : (non crédité)
  • 1962 : L'Éclipse (L'eclisse) de Michelangelo Antonioni : Piero
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements (5e commandement - « Tes père et mère honoreras ») de Julien Duvivier : Pierre Messager
  • 1962 : L'Échiquier de Dieu de Christian-Jaque (film inachevé)
  • 1963 : Carambolages de Marcel Bluwal : M. Lambert
  • 1963 : Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil : Francis Verlot
  • 1963 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti : Tancredi
  • 1964 : La Tulipe noire de Christian-Jaque : Guillaume et Julien de Saint-Preux
  • 1964 : L'Insoumis d'Alain Cavalier : Thomas Vlassenroot
  • 1964 : Les Félins de René Clément : Marc
  • 1964 : La Rolls-Royce jaune (The Yellow Rolls-Royce) d'Anthony Asquith : Stefano
  • 1964 : L'Amour à la mer de Guy Gilles : L'acteur dans le film au cinéma (participation amicale)
  • 1965 : Les Tueurs de San Francisco (Once a Thief) de Ralph Nelson : Eddie Pedak
  • 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : Jacques Chaban-Delmas
  • 1966 : Texas, nous voilà (Texas Across the River) de Michael Gordon : Don Andrea Baldazar, dit « Baldy »
  • 1966 : Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Philippe Esclavier
  • 1966 : Les Aventuriers de Robert Enrico : Manu Borelli
  • 1967 : Diaboliquement vôtre de Julien Duvivier : Georges Campo
  • 1967 : Le Samouraï de Jean-Pierre Melville : Jef Costello
  • 1968 : Adieu l'ami de Jean Herman : Dino Barran
  • 1968 : La Motocyclette (Girl on a Motorcycle) de Jack Cardiff : Daniel
  • 1968 : Ho ! de Robert Enrico : L'homme à l'aéroport
  • 1968 : La Piscine de Jacques Deray : Jean-Paul Leroy
  • 1968 : Histoires extraordinaires (sketch « William Wilson ») de Louis Malle : William Wilson / son jumeau
  • 1969 : Jeff de Jean Herman : Laurent
  • 1969 : Madly (il piacere dell'uomo) de Roger Kahane : Julien Dandieu
  • 1969 : Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : Roger Sartet
  • 1970 : Doucement les basses de Jacques Deray : Simon Médieu
  • 1970 : Borsalino de Jacques Deray : Roch Siffredi
  • 1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Corey
  • 1970 : Crepa Padrone de Piero Schivazappa (film inachevé)
  • 1971 : Soleil rouge de Terence Young : Gotch
  • 1971 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : (apparition)
  • 1971 : L'Assassinat de Trotsky de Joseph Losey : Frank Jackson
  • 1971 : La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre : Jean Lavigne
  • 1972 : Un flic de Jean-Pierre Melville : Le commissaire Édouard Coleman
  • 1972 : Le Professeur (La prima notte di quiete) de Valerio Zurlini : Daniele Dominici
  • 1972 : Il était une fois un flic de Georges Lautner : L'homme qui sonne à la porte (apparition, non crédité)
  • 1972 : Traitement de choc d'Alain Jessua : Le Dr Devilers
  • 1973 : Les Grands Fusils (Big Guns) de Duccio Tessari : Tony Arzenta
  • 1973 : Scorpio de Michael Winner : Jean Laurier, dit « Scorpio »
  • 1973 : Les Granges brûlées de Jean Chapot : Le juge Pierre Larcher
  • 1973 : La Race des seigneurs de Pierre Granier-Deferre : Julien Dandieu
  • 1973 : Deux hommes dans la ville de José Giovanni : Gino Strabliggi
  • 1974 : Borsalino and Co de Jacques Deray : Roch Siffredi
  • 1974 : Les Seins de glace de Georges Lautner : Marc Rilson
  • 1975 : Zorro de Duccio Tessari : Don Diego de la Vega / Zorro
  • 1975 : Flic Story de Jacques Deray : Roger Borniche
  • 1975 : Le Gitan de José Giovanni : Hugo Sennart, dit « Le Gitan »
  • 1976 : Armaguedon d'Alain Jessua : Le Dr Michel Ambroise
  • 1976 : Khenchela city de Claude Elbaz : Le jeune garçon
  • 1976 : Comme un boomerang de José Giovanni : Jacques Batkin
  • 1976 : Monsieur Klein de Joseph Losey : Robert Klein
  • 1977 : Le Gang de Jacques Deray : Robert, dit « Le dingue »
  • 1977 : L'Homme pressé d'Édouard Molinaro : Pierre Niox
  • 1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner : Xavier Maréchal, dit « Xav »
  • 1978 : Attention, les enfants regardent de Serge Leroy : L'homme
  • 1979 : Airport 80 Concorde (Airport '79, the Concorde) de David Lowell Rich : Le capitaine Paul Metrand
  • 1979 : Le Toubib de Pierre Granier-Deferre : Jean-Marie Desprée
  • 1980 : Téhéran 43, nid d'espions d'Alexandre Alov, Vladimir Naoumov : L'inspecteur Foche
  • 1980 : Trois hommes à abattre de Jacques Deray : Michel Gerfaut
  • 1981 : Pour la peau d'un flic d'Alain Delon : Choucas
  • 1982 : Le Choc de Robin Davis : Martin Terrier / Christian
  • 1983 : Le Battant d'Alain Delon : Jacques Darnay
  • 1984 : Un amour de Swann de Volker Schlöndorff : Le baron de Charlus
  • 1984 : Notre histoire de Bertrand Blier : Robert Avranches
  • 1985 : Parole de flic de José Pinheiro : Daniel Pratt
  • 1986 : Le Passage de René Manzor, musique :Jean-Félix Lalanne : Jean Diaz
  • 1988 : Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro : Le commissaire divisionnaire Eugène Grindel
  • 1990 : Dancing Machine de Gilles Béhat : Alan Wolf
  • 1990 : Nouvelle Vague de Jean-Luc Godard : « Lui », Roger Lennox et Richard Lennox
  • 1992 : Le Retour de Casanova d'Édouard Niermans : Giacomo Casanova
  • 1993 : Un crime de Jacques Deray : Maître Charles Dunand
  • 1994 : L'Ours en peluche de Jacques Deray : Jean Rivière
  • 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : Alain Delon, en visite
  • 1997 : Le Jour et la Nuit de Bernard-Henri Lévy : Alexandre
  • 1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte : Julien Vignal
  • 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : Lui-même
  • 2008 : Astérix aux Jeux olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann : Jules César
  • 2012 : Bonne Année les Mamans! (ru), la nouvelle « Paris » : Lui-même

Réalisateur

  • 1973 : Les Granges brûlées (coréalisateur non crédité)
  • 1981 : Pour la peau d'un flic
  • 1983 : Le Battant

Télévision3Télévision
 

  • 1962 : Le Chien de François Chalais (téléfilm)
  • 1978 : Le Bel Indifférent de Marion Sarraut (téléfilm)
  • 1988 : Cinéma de Philippe Lefebvre (série TV) : Julien Manda
  • 2001 : Fabio Montale de José Pinheiro (série TV) : Fabio Montale
  • 2003 : Frank Riva de Patrick Jamain (série TV, saison 1) : Frank Riva
  • 2003 : Le Lion de José Pinheiro (téléfilm) : John Bullit
  • 2004 : Frank Riva de Patrick Jamain (série TV, saison 2) : Frank Riva
  • 2010 : Un mari de trop de Louis Choquette (téléfilm) : Maître Maxime de Rougemont
  • 2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech (documentaire) : Lui-même

ThéâtreThéâtre

  • 1961 : Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, mise en scène Luchino Visconti, avec Romy Schneider, Daniel Sorano, Silvia Monfort, Théâtre de Paris
  • 1968 : Les Yeux crevés de Jean Cau, mise en scène Raymond Rouleau, avec Marie Bell, Jacques Dacqmine, Théâtre du Gymnase
  • 1996 : Variations énigmatiques d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, avec Francis Huster, Théâtre Marigny
  • 1998 : Variations énigmatiques d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, avec Stéphane Freiss, reprise au Théâtre de Paris
  • 2004 : Les Montagnes russes d'Éric Assous, mise en scène Anne Bourgeois, Théâtre Marigny
  • 2007 : Sur la route de Madison d'après le roman de Robert James Waller, mise en scène Anne Bourgeois, avec Mireille Darc, Théâtre Marigny
  • 2008 : Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Alain Delon, avec Anouk Aimée, Théâtre de la Madeleine
  • 2011 : Une journée ordinaire d'Éric Assous, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 2013 : Une journée ordinaire d'Éric Assous, mise en scène Jean-Luc Moreau, tournée

Gardner Ava

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Ava Lavinia Gardner (née le 24 décembre 1922 à Grabtown en Caroline du Nord et décédée le 25 janvier 1990 à Londres) est une actrice américaine. Elle fut surnommée « le plus bel animal du monde ».

Gardner AvaGardner Ava

Ava Gardner est née le soir de Noël en 1922, elle est la plus jeune des sept enfants de Mary Elizabeth et Jonas Gardner, des fermiers exploitant de plantations de tabac. Son père meurt quand elle a douze ans. Elle fait ses études à l’Atlantic City Christian College de Wilson en Caroline du Nord et suit des cours de sténo-dactylo. Pendant une jeunesse pauvre et studieuse à Grabtown, Brogden, Newport News et Wilson, elle fait de fréquents passages à New York chez sa sœur aînée Béa, surnommée Bappie, mariée à un photographe professionnel, Larry Tarr. Impressionné par la beauté de la jeune fille, alors âgée de 17 ans, il prend des centaines de photos d'elle et les expose dans les vitrines de son studio de photos. C'est là que Barney Duhan, un employé de la MGM les remarque et suggère à Larry de les envoyer au studio de cinéma. Il déclare : « J'allais à une soirée, j'étais en retard et je me suis dit que c'était vraiment moche, avec mon physique et mes revenus, de ne pas avoir de cavalière. C'est alors que j'ai vu cette photo, et je me suis exclamé à haute voix que je pourrais peut-être avoir son numéro de téléphone? » Marvin Schenck, qui s'occupe des jeunes talents de la MGM, découvre ces photos, la contacte et lui fait passer un bout d'essai. En 1941, elle signe un contrat de sept ans avec la MGM à cinquante dollars la semaine et part, accompagnée de sa sœur Bappie, à Hollywood...

Très handicapée par un terrible accent du terroir, Ava doit se contenter pour commencer, de séries de photos de pin-up et de petits rôles dans des films mineurs où elle apprend son métier. Ava ne fut même pas créditée dans les 14 films où elle figura de 1942 à 1943. Son nom apparaît pour la première fois au générique de Trois hommes en blanc en 1944. Elle suit des cours pour placer sa voix, des cours de diction pour la débarrasser de l’accent de Caroline du Nord et des cours d’art dramatique. Le réalisateur Joseph L. Mankiewicz y fera référence dans La Comtesse aux pieds nus où il fait dire à Humphrey Bogart qu'il ne veut aucun professeur de diction à ses côtés.

Pendant cette période, elle rencontre sur les plateaux de la MGM, Mickey Rooney, jeune acteur chevronné de la MGM et acteur populaire de la série des Andy Hardy. Le champion du box office lui fait découvrir le tout Hollywood et ne la quitte plus. Elle sort temporairement de l'ombre quand elle épouse Mickey Rooney, avec le consentement de Louis B. Mayer le grand patron de la MGM. Le mariage eut lieu, organisé simplement par le studio, le 10 janvier 1942 à Ballard. « Alors que les gens se sont beaucoup demandé si le fait d’être mariée à Mickey ne m’avait pas aidée à décrocher ma première série de figurations, je dois à la stricte vérité de dire qu’être Mme Rooney à la ville n’a en rien contribué à me propulser au firmament des étoiles. Jamais Mickey n’a tenté de faire de moi une actrice, jamais il ne m’a rien appris, jamais il ne m’a obtenu le moindre rôle. » Le mariage durera 16 mois.

Elle rencontre par la suite le multimilliardaire Howard Hughes qui la courtise et la poursuivra de ses assiduités pendant de longues années, allant même jusqu'à l’espionner en la faisant suivre par ses sbires et mettre sur écoutes. Ava ne se préoccupe guère de ces « filatures » et refusera toujours ses avances et demandes en mariage tout en conservant son amitié.Après quelque temps, elle fait un second mariage avec le musicien Artie Shaw en 1945, mais le mariage est un nouvel échec et ils divorcent un an plus tard. Bien qu'ils se soient quittés en bons termes, ce mariage fit beaucoup de mal à Ava, à cause des critiques et du cynisme de Shaw. Il lui avait même dit un jour: « Ava, tu es tellement belle mais tu es bête comme une oie. »

Les films sans grand intérêt se sont succédé : Ava figure, non créditée, dans plus de quinze films entre 1941 et 1943, parfois dirigés par King Vidor, Fred Zinneman, Jules Dassin, George Sidney, Douglas Sirk, avec pour vedette féminine Myrna Loy, Hedy Lamarr, Lucille Ball, mais aussi les débutantes June Allyson et Gloria DeHaven. La MGM lui donne enfin sa chance en 1946, pour commencer avec Tragique rendez-vous où elle donne la réplique, dans son premier grand rôle, à George Raft mais c’est surtout dans Les Tueurs que le papillon sort de sa chrysalide. Son personnage de femme fatale est créé avec ce film noir de Robert Siodmak, inspiré d'une nouvelle d'Ernest Hemingway, où elle interprète la vamp qui dupe Burt Lancaster (pour la première fois à l’écran). « Beaucoup de gens m’ont affirmé par la suite que mon image et ma carrière de star se sont dessinées dans Les Tueurs, où je me suis imposée en sirène fatale aux hanches ondulantes et au décolleté vertigineux, capable de flanquer le feu à la planète en restant adossée contre un piano. » C’est dans ce rôle qu’elle reçoit pour la première fois des commentaires élogieux de la part de la critique.

Sa carrière a encore du mal à démarrer. Pourtant, très vite, son nom devient synonyme de sex-appeal : peu importe si elle joue mal ou ne joue pas, elle n'a qu'à paraître, cela suffit : "Dans un film médiocre ou dans d'autres meilleurs mais qui ne prenaient nullement la peine de l'intégrer à l'intrigue et d'étoffer son personnage, elle affirmait royalement sa présence." La MGM profite du succès d’Ava, tout en la « prêtant » à d’autres compagnies de cinéma. Le studio utilise le côté torride de l’actrice, elle joue avec l’idole de sa jeunesse, Clark Gable qui a insisté pour l’avoir comme partenaire dans Marchands d’illusions. Pour Universal Pictures, elle incarnera Vénus, la déesse de l’amour, dans Un caprice de Vénus où la censure recouvre la statue nue représentant Ava Gardner d’un pudique drapé. S’ensuivent quelques films mineurs mis en scène par John Brahm, Jack Conway, Robert Siodmak, Mervyn LeRoy (qui avait révélé Lana Turner), où elle côtoie Robert Taylor, Charles Laughton, Gregory Peck, James Mason, Barbara Stanwyck, Robert Mitchum...

À la fin des années quarante, Howard Hughes fait toujours partie des prétendants d’Ava, elle a également des liaisons avec Howard Duff ou encore Robert Taylor. C’est à cette période qu’elle tombe amoureuse de Frank Sinatra, alors marié à sa première épouse Nancy. L’acteur-chanteur au creux de la vague et la star montante vont connaître une passion tumultueuse et mouvementée qui va défrayer la presse à scandale pendant des années. Rongés mutuellement par la jalousie, leur relation sera ponctuée de violentes disputes. Quand leur liaison éclate au grand jour, la presse se déchaîne, Ava est qualifiée de briseuse de ménages, des prêtres catholiques leur envoient des lettres accusatrices, la Ligue de Défense de la Décence menace de boycotter les films d’Ava. Mais Nancy Sinatra finira par divorcer et les deux amants se marient le 7 novembre 1951.

Après deux ans d’absence vient le temps des grands rôles. Un film va la propulser au sommet et le mythe de cette Vénus descendue sur terre va rencontrer une autre légende: celle du Hollandais volant sur son Vaisseau fantôme dans le film symbolique d’Albert Lewin Pandora (1951). Ava Gardner est définitivement consacrée par ce mélodrame onirique, où elle est filmée pour la première fois en couleurs ; elle démontre son extraordinaire présence sur l'écran et sa beauté impériale illumine ce mythe éternel. C’est pendant le tournage de ce film qu’elle découvre pour la première fois l’Europe et tout particulièrement deux pays qui vont marquer sa carrière et sa vie privée pour toujours, l’Angleterre et l’Espagne. Fascinée d’emblée par l’Espagne, elle s’y installera pendant plusieurs années à partir de décembre 1955.

Ava Gardner a désormais le vent en poupe et la MGM diffuse des photos d’elle au rythme de trois mille par semaine. George Sidney la réclame pour le très beau rôle de Julie Laverne, prévu en premier lieu pour Judy Garland, dans le film musical Show Boat. Dans ce film, Ava est doublée lorsque son personnage chante "Can't Help Loving That Man". Elle insista ; pourtant, ce fut Annette Warren qui fut choisie pour le doublage. La MGM lui répondit : "Écoutez, Ava, vous ne savez pas chanter et vous êtes avec des chanteurs professionnels." (Ava Gardner, Mémoires, 1990, page 177) Son film suivant, Les Neiges du Kilimandjaro, lui apporte la renommée internationale. Héroïne idéale des romans d’Hemingway, qu’elle a connu à l’époque de Les Tueurs et qui est devenu son ami plus tard, Ava tourna trois adaptations tirées des œuvres de cet auteur : Les Tueurs, Les Neiges du Kilimandjaro et Le Soleil se lève aussi. En 1951, elle enchaîne avec trois films qui seront tous d'immenses succès. Tout d’abord avec un film d’aventures chevaleresque, modèle du genre, Les Chevaliers de la Table ronde, tourné à Londres avec Robert Taylor. C’est le premier film de la MGM en CinemaScope. Elle retrouve Robert Taylor la même année dans un western, Vaquero.

Et surtout Mogambo, remake de La Belle de Saïgon où elle reprend le rôle de Jean Harlow accompagnée de Clark Gable déjà présent dans la première version de 1932 ! Réalisé par John Ford, ce film à gros budget est tourné en Afrique en décors naturels, il donne à Ava une plus grande crédibilité d’actrice à Hollywood et elle reçoit une nomination aux Oscars, la première et la seule. Cependant, le tournage a été difficile pour elle car elle subit deux avortements. Le premier, pendant le tournage : "Je ne pouvais pas avoir un bébé dans ces conditions. Ma grossesse commençait à être visible bien avant la fin du tournage, et je devais donc informer John Ford avant toute chose. J'ai estimé que le moment était mal venu pour avoir un enfant. Une fois cette décision prise, la plus douloureuse que j'aie eu à prendre de ma vie je suis allée trouver mon réalisateur. John Ford a tout fait pour me dissuader." (extrait Ava, Mémoires, Ava Gardner, 1990 page 225 ) Le second, à la toute fin du tournage, et cette fois-ci Frank Sinatra était au courant et en fut très attristé. (" Aussi longtemps que je vivrai, je n'oublierai pas mon réveil après l'intervention, quand j'ai vu Frank assis à mon chevet, les yeux pleins de larmes. Mais je pense que j'ai bien fait." extrait Ava, Mémoires, Ava Gardner, 1990 page 228 )

Ava expliquera dans ses mémoires, en 1990 (pages 225 et 228 ) les raisons qui l'ont poussée à se faire avorter : "J'avais des principes très stricts sur le fait de mettre un enfant au monde. Je pensais que si l'on n'était pas décidée à lui consacrer l'essentiel de son temps pendant les années de la petite enfance, c'était injuste pour le bébé. Un enfant qui n'est pas désiré - et les enfants le sentent toujours - sera handicapé à vie. Sans parler de toutes les sanctions prévues par la MGM pour les stars qui faisaient des bébés. Si j'avais un enfant, mon salaire serait amputé. Alors comment est-ce que je gagnerais ma vie? Frank était complètement fauché et cela risquerait bien de durer (c'est du moins ce que je pensais) encore un certain temps. " Elle ajoute : " Frank et moi allions encore être séparés pendant des mois. Et cette situation a fait ressurgir mes vieux scrupules concernant le droit de faire un enfant quand on n'a pas un mode de vie sain et stable au sein duquel l'élever. Frank et moi n'avions pas cela. Nous n'avions même pas la possibilité de vivre ensemble, comme tous les couples mariés. Frank ie rentrait à la maison sur le coup de quatre heures du matin, après un concert ou une soirée dans un night-club. Moi je devais quitter la maison à six heures trente du matin, quand ce n'était pas plus tôt, pour être à l'heure au studio. Pas vraiment ce qu'on appelle une vie de famille."

Joseph L. Mankiewicz, le réalisateur aux deux Oscars, la sollicite, malgré les réticences de la MGM, pour jouer Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus. Dès les rumeurs de production, les plus grandes stars se mettent sur les rangs pour interpréter ce personnage dont la vie ressemble étrangement à celle de Rita Hayworth (elle refusera d’ailleurs de l’interpréter), Elizabeth Taylor, Jennifer Jones, Linda Darnell, Yvonne De Carlo, Joan Collins, entre autres, sont sur la liste, mais Mankiewicz ne veut qu’Ava Gardner et la MGM finit par la « prêter » pour ce film, mais à prix d’or. La Comtesse aux pieds nus est également l’histoire d’Ava Gardner : les origines pauvres, la brillante ascension, le tempérament, le détachement vis-à-vis de son métier d’actrice et les illusions/désillusions face au bonheur. Maria Vargas dira « Je crois que je suis belle, mais je ne veux pas n'être qu’une star. Si je pouvais apprendre à jouer, m’aideriez-vous à devenir une bonne actrice ? ». Ce chef-d’œuvre reste l’apogée de sa carrière.

À 33 ans, en 1955, Ava quitte les États-Unis et s’installe en Espagne à La Moraleja près du centre de Madrid. Elle avait déjà rencontré Luis Miguel Dominguín, torero célèbre, quelque temps auparavant à une soirée madrilène et la star a enfin avec lui une relation amoureuse plus apaisée que celle qu’elle a partagée avec Sinatra. C’est d’ailleurs à cette époque que le couple Gardner-Sinatra se sépare pendant trois ans, ils finiront par divorcer en juillet 1957. Ils garderont tout au long de leur vie une relation d’amitié profonde. Privilégiant toujours sa vie amoureuse au détriment de sa carrière, « Quand je suis amoureuse ou que je vis une aventure, je cesse de travailler », la MGM infligera une suspension de contrat à Ava pour avoir refusé le rôle de Ruth Etting dans Les Pièges de la passion (rôle qui sera tenu par Doris Day).

Malgré son exil provoqué, Ava tourne encore quelques beaux films. Après deux années d’interruption, elle fait son retour avec le grand directeur d’actrices George Cukor dans La Croisée des destins, une super production avec deux ans de préparations et des milliers de figurants, un sujet sulfureux sur l’indépendance de l’Inde et le problème racial Anglo-Indien. Darryl F. Zanuck la sollicite pour Le soleil se lève aussi (film, 1957), sous les conseils d’Hemingway. Le film se passe en Espagne ainsi que le suivant La Maja nue biographie du peintre Francisco de Goya et de son égérie la Duchesse d’Albe, son dernier film sous contrat avec la MGM. Désormais actrice indépendante, Stanley Kramer lui confie le magnifique rôle crépusculaire de Moira Davidson dans Le Dernier Rivage.

Une des meilleures prestations d’Ava Gardner est celle de La Nuit de l'iguane de John Huston.Elle exprimera magnifiquement sa vitalité et son exceptionnelle sensualité dans cette adaptation d’une pièce de théâtre de Tennessee Williams. Elle fera encore quelques belles apparitions spécialement dans le rôle de Lily Langtry, icône sublimée du juge Roy Bean dans Juge et Hors-la-loi où elle retrouve pour la troisième fois le réalisateur John Huston qui lui décerne cet ultime hommage. Elle aura une liaison, de nouveau mouvementée, avec l’acteur George C. Scott qui sous l’emprise de l‘alcool devient violent. Leur relation sera de courte durée. Elle explique dans ses Mémoires, en 1990: "Nous buvions tous les deux beaucoup, mais moi, l'alcool me rendait généralement heureuse et conciliante. George, quand il était ivre, pouvait devenir fou furieux sur un mode tout à fait terrifiant." (page 307, Ava Gardner, Mémoires, 1990).

La Croisée des destins, qui lui offrait un rôle particulièrement riche, avait déjà connu un échec. Dans La Petite Hutte, où elle retrouvait Stewart Granger, sa plastique fut particulièrement mise en valeur. L’Ange pourpre, où elle séduisait le jeune Dirk Bogarde, fut massacré au montage ainsi que la prestation de Gardner - selon les propos de celui-ci. Le prestigieux Les 55 Jours de Pékin mis en scène par Nicholas Ray, au côté de Charlton Heston, reçoit un accueil tiède, et d'autres coûteuses superproductions - le péplum La Bible de John Huston, où elle interprète Sarah et George C. Scott Abraham, ou l'adaptation de Maeterlinck, L'Oiseau bleu, réalisée par George Cukor (où Gardner incarne la luxure et Elizabeth Taylor la maternité), échecs retentissants, contribuent au déclin de sa carrière.

Ava Gardner s'installe définitivement à Londres en 1968. Dans le même temps, la juvénile Catherine Deneuve, succédant à Danielle Darrieux, tient le rôle principal de Mayerling où Ava interprète une Impératrice Elizabeth - Sissi - vieillissante. L'actrice retrouve Burt Lancaster dans la politique fiction Sept Jours en mai de John Frankenheimer et Charlton Heston dans le film catastrophe Tremblement de terre. Elle joue une méchante sorcière dans Tam Lin, dirigée par l'acteur Roddy McDowall et elle paie Martin Sheen pour ses services sexuels dans le thriller Le Pont de Cassandra. D'autres films (Priest of Love de Christopher Miles) passent inaperçus.

En 1985 et 1986, poussée selon ses propres propos par des besoins financiers, Ava Gardner tourne quelques films : dans la série péplum A.D., elle joue la redoutable Agrippine, et elle retrouve son ancien amant Howard Duff dans quelques épisodes du soap Côte Ouest ; dans Les Feux de l'été d'après William Faulkner, Don Johnson succède à Paul Newman ; dans Harem, elle joue la première épouse du sultan de Turquie (Omar Sharif, son fils dans Mayerling). Elle tombe malade en 1986 et meurt d'une pneumonie chez elle à Londres le 25 janvier 1990 à l'âge de 67 ans.

Filmographie

  • 1941 : Fancy Answers (court métrage) : (non créditée)
  • 1941 : Rendez-vous avec la mort (Shadow of the Thin Man) de W.S. Van Dyke : Une Passante (non créditée)
  • 1941 : Souvenirs (H.M. Pulham, Esq.) de King Vidor : Une jeune mondaine (non créditée)
  • 1941 : Débuts à Broadway (Babes on broadway) de Busby Berkeley : Un membre de l'audience (non créditée)
  • 1942 : We Do It Because (court métrage) : Lucrèce Borgia (non créditée)
  • 1942 : Danse autour de la vie (We were dancing) de Robert Z. Leonard : Une femme (non créditée)
  • 1942 : Un Américain pur-sang (Joe Smith, American) de Richard Thorpe : Mlle Maynard, une secrétaire (non créditée)
  • 1942 : Le Sourire de vos lèvres (This Time for Keeps) de Charles Reisner : La fille dans la voiture (non créditée)
  • 1942 : Kid Glove Killer de Fred Zinnemann : Une serveuse (non créditée)
  • 1942 : Sunday Punch de David Miller : Une spectatrice (non créditée)
  • 1942 : Calling Dr. Gillespie de Harold S. Bucquet : Une étudiante (non créditée)
  • 1942 : Mighty Lak a Goat de Herbert Glazer : Une fille au guichet
  • 1942 : Quelque part en France (Reunion in France) de Jules Dassin : Marie, une vendeuse (non créditée)
  • 1943 : Pilot N° 5 de George Sidney : Une femme (non créditée)
  • 1943 : La Du Barry était une dame (Du Barry Was a Lady) de Roy Del Ruth : La parfumeuse (non créditée)
  • 1943 : Hitler's Madman de Douglas Sirk : Franciska Pritric, une étudiante (non créditée)
  • 1943 : Ghosts on the Loose de William Beaudine : Betty
  • 1943 : Young Ideas de Jules Dassin : Une étudiante (non créditée)
  • 1943 : Swing Fever de Tim Whelan : Une réceptionniste (non créditée)
  • 1943 : L'Ange perdu (The Lost Angel) de Roy Rowland : La fille du vestiaire (non créditée)
  • 1944 : Deux jeunes filles et un marin (Two Girls and a Sailor) de Richard Thorpe : Une hôtesse (non créditée)
  • 1944 : Trois hommes en blanc (Three Men in White) de Willis Goldbeck : Jean Brown
  • 1944 : Maisie Goes to Reno d'Harry Beaumont : Gloria Fullerton
  • 1944 : Blonde Fever de Richard Whorf : Une figurante (non créditée)
  • 1944 : Tendre symphonie (Music for Millions) de Henry Koster : Une figurante (non créditée)
  • 1945 : She Went to the Races de Willis Goldbeck : Hilda Spots
  • 1946 : Tragique rendez-vous (Whistle Stop) de Léonide Moguy : Mary
  • 1946 : Les Tueurs (The Killers) de Robert Siodmak : Kitty Collins
  • 1947 : Singapour (Singapore) de John Brahm : Linda Grahame / Ann Van Leyden
  • 1947 : Marchands d'illusions (The Hucksters) de Jack Conway : Jean Ogilvie
  • 1948 : Un caprice de Vénus (One Touch of Venus) de William A. Seiter : Vénus
  • 1949 : L'Île au complot (The Bribe) de Robert Z. Leonard : Elizabeth Hintten
  • 1949 : Passion fatale (The Great Sinner) de Robert Siodmak : Pauline Ostrovsky
  • 1949 : Ville haute, ville basse (East Side, West Side) de Mervyn LeRoy : Isabel Lorrisson
  • 1951 : Pandora (Pandora and the Flying Dutchman) d'Albert Lewin : Pandora Reynolds
  • 1951 : Mon passé défendu (My Forbidden Past) de Robert Stevenson : Barbara Beaurevel
  • 1951 : Show Boat de George Sidney : Julie LaVerne
  • 1952 : L'Étoile du destin (Lone Star) de Vincent Sherman : Martha Ronda
  • 1952 : Les Neiges du Kilimandjaro (The Snows of Kilimanjaro) d'Henry King : Cynthia Green
  • 1953 : Vaquero (Ride, Vaquero!) de John Farrow : Cordelia Cameron
  • 1953 : Mogambo de John Ford : Eloise Y. « Honey Bear » Kelly
  • 1953 : Les Chevaliers de la Table ronde (Knights of the Round Table) de Richard Thorpe : La reine Guenièvre
  • 1954 : La Comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) de Joseph L. Mankiewicz : Maria Vargas
  • 1956 : La Croisée des destins (Bhowani Junction) de George Cukor : Victoria Jones
  • 1957 : La Petite Hutte (The Little Hut) de Mark Robson : Lady Susan Ashlow
  • 1957 : Le Soleil se lève aussi (The Sun Also Rises) d'Henry King : Lady Brett Ashley (œuvre tirée du roman d'Ernest Hemingway)
  • 1958 : La Maja nue (The Naked Maja) d'Henry Koster et Mario Russo : Maria Cayetana, duchesse d'Albe
  • 1959 : Le Dernier Rivage (On the Beach) de Stanley Kramer : Moira Davidson
  • 1960 : L’Ange pourpre (The Angel Wore Red) de Nunnally Johnson : Soledad
  • 1963 : Les 55 Jours de Pékin (55 Days at Peking) de Nicholas Ray : La baronne Nathalie Ivanoff
  • 1964 : Sept Jours en mai (Seven Days in May) de John Frankenheimer : Eleanor Holbrook
  • 1964 : La Nuit de l'iguane (The Night of the Iguana) de John Huston : Maxine Faulk
  • 1966 : La Bible (The Bible… In The Beginning) de John Huston : Sarah
  • 1968 : Mayerling de Terence Young : L'impératrice Elizabeth
  • 1970 : Tam Lin (The Ballad Of Tam Lin) de Roddy McDowall : Michaela Cazaret
  • 1972 : Juge et Hors-la-loi (The Life and Times of Judge Roy Bean) de John Huston : Lily Langtry
  • 1974 : Tremblement de terre (Earthquake) de Mark Robson : Reny Graff
  • 1975 : La Trahison (Permission to Kill) de Cyril Frankel : Katina Petersen
  • 1976 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird) de George Cukor : Luxure
  • 1977 : Le Pont de Cassandra (The Cassandra Crossing) de George Cosmatos : Nicole Dressler
  • 1977 : La Sentinelle des maudits (The Sentinel) de Michael Winner : Mlle Logan
  • 1979 : Cité en feu (City on Fire) d'Alvin Rakoff : Maggie Grayson
  • 1980 : L'Enlèvement du président (The Kidnapping of the President) de George Mendeluk : Beth Richards
  • 1981 : Priest of Love de Christopher Miles : Mabel Dodge Luhan
  • 1982 : Regina Roma de Jean-Yves Prate : Mama

Télévision

  • 1985 : A.D., série de Stuart Cooper avec James Mason, Anthony Andrews, Jennifer O'Neill, Agrippine ((voir la version anglophone).)
  • 1985 : Côte Ouest (Knots Landing), série créée par David Jacobs avec William Devane, Howard Duff, Donna Mills, Ruth Roman, Ruth Galveston
  • 1985 : Les Feux de l'été (The Long Hot Summer), téléfilm de Stuart Cooper avec Jason Robards, Don Johnson, Cybill Sheperd, William Russ, Minnie Littlejohn
  • 1986 : Harem, téléfilm de William Hale avec Omar Sharif, Sarah Miles, Nancy Travis, Art Malik, Kadin
  • 1986 : Maggie, téléfilm de Waris Hussein, Diane Webb

Lollobrigida Gina

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Gina Lollobrigida, de son vrai nom Luigina Lollobrigida, est une actrice italienne, née le 4 juillet 1927 à Subiaco, dans le Latium.

Lollobrigida Gina Lollobrigida Gina

Issue d'une modeste famille du milieu ouvrier contrainte de quitter sa « province » pour Rome, Gina Lollobrigida se montre très attirée par le milieu artistique et devient étudiante à l'Académie des Beaux-arts. En 1945, elle joue un rôle dans la comédie Santarellina par Eduardo Scarpetta au Teatro della Concordia de Monte Castello di Vibio (Italie), le plus petit théâtre à l'italienne du monde. Elle se voit confier le rôle principal dans un roman-photo qui va la faire remarquer par le milieu cinématographique. Elle participe également à des concours de beauté ; en 1947, elle termine deuxième au concours de Miss Rome et troisième à celui de Miss Italie derrière Lucia Bosé et Gianna Maria Canale, deux futures étoiles du cinéma italien.

Durant quatre longues années (1947 à 1951), le cinéma, jouant de sa superbe plastique, ne lui offrira que des rôles secondaires : dans L’Aigle noir de Riccardo Freda, Le Crime de Giovanni Episcopo d'Alberto Lattuada, Attention ! Bandits ! de Carlo Lizzani et Traque dans la ville de Pietro Germi entre autres, elle travaille aussi avec Luigi Zampa et Mario Monicelli, jusqu'au film de Christian-Jaque, Fanfan la Tulipe, où elle interprète aux côtés de Gérard Philipe un rôle plus remarqué. Entre temps, elle épouse le 15 janvier 1949 le docteur Milko Škofič qui, abandonnant son activité, devient son impresario.

Après un détour par Hollywood où elle doit repousser les avances du richissime Howard Hughes, elle se retrouve devant les caméras de René Clair pour Les Belles de nuit en 1952 (où elle rivalise avec Martine Carol) et de Luigi Comencini pour Pain, Amour et Fantaisie en 1953, suivi l'année suivante par Pain, amour et jalousie, où elle envoûte Vittorio De Sica, deux triomphes qui dépassent largement les frontières du pays. Elle gagne enfin une stature internationale avec John Huston qui la fait jouer auprès d'Humphrey Bogart dans Plus fort que le diable, et le Britannique Carol Reed pour Trapèze avec Burt Lancaster et Tony Curtis ; le rôle d'Esmeralda dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy la confirme encore en 1956 auprès du fabuleux Anthony Quinn dans le rôle du difforme Quasimodo. En Italie, La Marchande d'amour de Mario Soldati et La Belle Romaine de Zampa confortent son statut de vedette.

En 1957, elle met au monde Milko Škofič Jr., tourne avec Vittorio De Sica pour Anna de Brooklyn et avec Jules Dassin pour La Loi (avec Yves Montand, Pierre Brasseur et Marcello Mastroianni) puis repart aux États-Unis où elle « crève l'écran » devant les caméras de John Sturges en 1958 avec Frank Sinatra et Steve McQueen pour La Proie des vautours, puis celles de King Vidor en 1959 avec Yul Brynner pour Salomon et la Reine de Saba - où elle devait avoir initialement pour partenaire Tyrone Power. Les années 1950 s'achèvent en Amérique pour Gina.

Logiquement, les années 1960 pour Gina Lollobrigida débutent à Hollywood. Elle s'illustre dans Le Rendez-vous de septembre de Robert Mulligan au côté de Rock Hudson avant de rejoindre l'Europe en 1962 pour Vénus impériale de Delannoy où elle prête sa beauté à Pauline Bonaparte, La Mer à boire avec Jean-Paul Belmondo et La Femme de paille avec Sean Connery. Films sans grand succès à l'exception de celui de Jean Delannoy. Privilégiant la comédie, la belle paraît encore dans Les Poupées de Mauro Bolognini (où elle rivalise avec Virna Lisi, Monica Vitti et Elke Sommer) et Moi, moi, moi... et les autres du vétéran Alessandro Blasetti (avec Silvana Mangano et Walter Chiari), avant de retrouver Rock Hudson dans Etranges compagnons de lit de Melvin Frank et de rejoindre avec Alec Guinness le Paradiso, hôtel du libre-échange, adapté de Georges Feydeau par Jean-Claude Carrière et mis en scène par l'anglais Peter Glenville.

L'actrice accompagne pourrait-on dire Delannoy dans sa chute (Les Sultans avec Daniel Gélin et Louis Jourdan). Les aventures extraordinaires de Cervantes avec Horst Buchholz, La mort a pondu un oeuf avec Jean-Louis Trintignant, La Marine en folie de Frank Tashlin (avec Bob Hope, Jeffrey Hunter et Mylène Demongeot) ne relancent pas sa carrière.  1968 est une année charnière dans la vie de Gina puisqu'elle met fin à 19 années de mariage. Ayant perdu son impresario, elle met un frein à sa carrière après le tournage de Buona sera Madame Campbell de Melvin Frank aux côtés de Shelley Winters, et le pourtant remarquable Ce merveilleux automne de Mauro Bolognini, où elle a une liaison avec un adolescent.

Lollobrigida participe avec Lee Van Cleef et James Mason au western parodique Les Quatre mercenaires d'El Paso, avec David Niven à la comédie de Jerzy Skolimowski Roi, Dame, Valet ; elle retrouve Luigi Comencini pour incarner la fée dans Les aventures de Pinocchio avec Nino Manfredi en Geppetto. Elle se lance dans une nouvelle passion : la photographie, cessant de tourner après 1973 et le drame Roses rouges et piments verts avec Danielle Darrieux et Susan Hampshire, où elle joue une photographe justement.

En 1984, on la revoit à la télévision, notamment dans plusieurs épisodes de la série Falcon Crest où son personnage fait montre d'une grande sensualité et du plus grand mépris (justifié) pour ses cousins américains, et en 1985 dans la télésérie Prête-moi ta vie avec Stefanie Powers en vedette. Dans Très belle et trop naïve (1988) de Giuseppe Patroni Griffi d'après le roman d'Alberto Moravia qui inspira La Belle Romaine trente-quatre ans plus tôt, elle joue la mère et Francesca Dellera lui succède. En 1986, elle est présidente du jury du Festival international du film de Berlin et y reçoit un prix la Caméra de la Berlinale.

En 1989, le rosiériste français Meilland honore l'actrice en baptisant une de ses obtentions Gina Lollobrigida. Elle reçoit la Légion d'honneur en 1995 des mains du président François Mitterrand. La même année, elle apparaît, aux côtés d'une kyrielle de grands acteurs, dans le film d'Agnès Varda, Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma, dans lequel la cinéaste tient un discours critique à son égard : la fée du cinéma, que Gina incarne, serait vénale. À ce jour, ses derniers rôles remontent à 1996 dans Una donna in fuga, avec Dalila Di Lazzaro et Ben Gazzara, et dans XXL d'Ariel Zeitoun, auprès de Gérard Depardieu, les deux au cinéma.

Le 16 octobre 1999, Gina Lollobrigida a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Gina Lollobrigida se consacre aujourd'hui à la sculpture et à la photographie. Elle a annoncé le 19 octobre 2006 à la télévision italienne, son intention d'épouser Javier Rigau i Ràfols, 45 ans, un entrepreneur immobilier rencontré à Monte-Carlo en 1984. Beaucoup de doutes et de vives critiques ont couru à cette annonce, dus principalement à la grande différence d'âge. Finalement, le mariage n'aura pas lieu et le couple se séparera.

Filmographie

  • 1946 : L’Aigle noir (Aquila nera) de Riccardo Freda : Une fille à la fête
  • 1946 : Lucia di Lammermoor de Piero Ballerini : (non créditée)
  • 1946 : L'Élixir d'amour (L'elisir d'amore) de Mario Costa : petite amie d'Adina
  • 1947 : Le Crime de Giovanni Episcopo (Il delitto di Giovanni Episcopo) de Alberto Lattuada : Invitée à une soirée
  • 1947 : A Man About the House (Vendetta nel sole) de Leslie Arliss : Paysanne
  • 1947 : Il segreto di Don Giovanni de Camillo Mastrocinque : (non créditée)
  • 1947 : Paillasse ou Amours de clown (Pagliacci) de Mario Costa : Nedda
  • 1948 : Une nuit de folie à l'opéra (Follie per l'opera) de Mario Costa : Dora Scala
  • 1948 : Tocsin (Campane a martello) de Luigi Zampa : Agostina
  • 1949 : La mariée ne peut attendre (La sposa non puo attendere) de Gianni Franciolini : Donata
  • 1949 : Cœurs sans frontières (Cuori senza frontiere) de Luigi Zampa : Donata Sebastian
  • 1950 : Miss Italie (Miss Italia) de Duilio Coletti : Lisetta Minneci
  • 1950 : La Fille de la nuit (Alina) de Giorgio Pastina : Alina
  • 1950 : Dans les coulisses (Vita da cani) de Mario Monicelli et Steno : Margherita
  • 1951 : Amor non ho... però... però de Giorgio Bianchi : Gina
  • 1951 : L'Inconnue des cinq cités (Storia di cinque città) coréalisation, épisode italien de Romolo Marcellini et Emile-Edwin Reinert : Maria Severini
  • 1951 : Traque dans la ville (La città si difende) de Pietro Germi : Daniela, ex-petite amie de Paolo
  • 1951 : Attention ! Bandits ! (Achtung ! Banditi !) de Carlo Lizzani : Anna
  • 1951 : Caruso, la légende d'une voix (Enrico Caruso: leggenda di una voce) de Giacomo Gentilomo : Stella
  • 1952 : Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque : Adeline La Franchise
  • 1952 : Une femme pour une nuit (Moglie per una notte) de Mario Camerini : Ottavia
  • 1952 : Heureuse Époque (Altri tempi) d'Alessandro Blasetti : Mariantonia
  • 1952 : Les Belles de nuit de René Clair : Leila, la caissière
  • 1953 : Les Infidèles (Le infedeli) de Mario Monicelli et Steno : Lulla Possenti
  • 1953 : La Marchande d'amour (La provinciale) de Mario Soldati : Gemma Foresi
  • 1953 : Plus fort que le diable (Beat the Devil) de John Huston : Maria Dannreuther
  • 1953 : Pain, Amour et Fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini : Frisky
  • 1954 : La Belle Romaine (La Romana) de Luigi Zampa : Adriana
  • 1954 : Les Gaietés de la correctionnelle (Un giorno in pretura) de Steno : Frine
  • 1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak : Sylvia Sorrego / Helena Ricci
  • 1954 : Il Maestro di Don Giovanni de Milton Krims et Vittorio Vassarotti : Francesca
  • 1954 : Pain, amour et jalousie (Pane, amore e gelosia) de Luigi Comencini : Maria la bersaglière
  • 1955 : La Belle des belles (La donna più bella del mondo) de Robert Z. Leonard : Lina Cavalieri
  • 1956 : Trapèze (Trapeze) de Carol Reed : Lola
  • 1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : Esmeralda
  • 1958 : Anna de Brooklyn (Anna di Brooklyn) de Vittorio De Sica et Carlo Lastricati : Anna
  • 1959 : Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba) de King Vidor : la reine de Saba
  • 1959 : La Loi (La legge) de Jules Dassin : Marietta
  • 1959 : La Proie des vautours (Never So Few) de John Sturges : Carla Vesari
  • 1961 : Volupté (Go Naked in the World) de Ranald MacDougall et Charles Walters : Guilietta Cameron
  • 1961 : Le Rendez-vous de septembre (Come September) de Robert Mulligan : Lisa Helena Fellini
  • 1962 : La Beauté d'Hippolyte (La bellezza di Ippolita) de Giancarlo Zagni : Ippolita
  • 1963 : Vénus impériale (Venere imperiale) de Jean Delannoy : Pauline Bonaparte
  • 1963 : La Mer à boire (Mare matto) de Renato Castellani : Margherita
  • 1964 : La Femme de paille (Woman of Straw) de Basil Dearden : Maria Marcello
  • 1964 : Les Poupées de Mauro Bolognini
  • 1965 : Moi, moi, moi... et les autres (Io, io, io... e gli altri) d'Alessandro Blasetti : Titta
  • 1965 : Étranges compagnons de lit (Strange Bedfellows) de Melvin Frank : Toni Vincente
  • 1966 : Le piacevoli notti de Armando Crispino et Luciano Lucignani : Domicilla
  • 1966 : Les Sultans (L'amante italiana) de Jean Delannoy : Lisa
  • 1966 : Paradiso, hôtel du libre-échange (Hotel Paradiso) de Peter Glenville : Marcelle Cotte
  • 1967 : Les Aventures extraordinaires de Cervantes (Cervantes) de Vincent Sherman : Giulia
  • 1968 : Le Cascadeur (Stuntman) de Marcello Baldi : Evelyn Lake
  • 1968 : La mort a pondu un œuf (La Morte ha fatto l'uovo) de Giulio Questi : Anna
  • 1968 : La Marine en folie (The Private Navy of Sgt. O'Farrell) de Frank Tashlin : Maria
  • 1968 : Buona sera Madame Campbell (Buona sera, Mrs. Campbell) de Melvin Frank : Carla Campbell
  • 1969 : Ce merveilleux automne (Un bellissimo novembre) de Mauro Bolognini : Cettina
  • 1971 : Les Quatre mercenaires d'El Paso (Bad Man's River) d'Eugenio Martín : Alicia
  • 1972 : Roi, Dame, Valet (King, Queen, Knave) de Jerzy Skolimowski : Martha Dreyer
  • 1973 : Roses rouges et piments verts (Peccato mortale) de Francisco Rovira Beleta : Netty, alias Tani, la photographe
  • 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : l'épouse médium du professeur Bébel
  • 1996 : Una donna in fuga de Roberto Rocco
  • 1997 : XXL d'Ariel Zeitoun : Gaby Berrebi
  • Télévision[modifier | modifier le code]
  • 1972 : Les Aventures de Pinocchio (Le Avventure di Pinocchio) de Luigi Comencini : La fée Turquoise
  • 1972 : Obraz uz obraz mini-série de Zdravko Šotra
  • 1984 : Falcon Crest, coréalisation : Francesca Gioberti
  • 1985 : Prête-moi ta vie (Deceptions) de Robert Chenault et Melville Shavelson : Princesse Alessandra
  • 1988 : Très belle et trop naïve (La Romana) de Giuseppe Patroni Griffi : Martherita, la mère d'Adriana

Sandrelli Stefania

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Stefania Sandrelli est une actrice italienne née le 5 juin 1946 à Viareggio dans la province de Lucques. Elle a travaillé avec les réalisateurs Germi, Bertolucci, Scola, Monicelli, Salce, Muccino et Brass.

Sandrelli Stefania Sandrelli Stefania

Enfant elle fait de la danse et apprend à jouer de l'accordéon. Elle a quatorze ans et demi quand elle gagne le concours de beauté Miss Cinema de sa ville natale, Viareggio puis fait en novembre 1960 la couverture du journal d'actualités Le Ore ce qui lui ouvre les portes du cinéma. Ses débuts dans le cinéma remontent à 1961, aux côtés de Ugo Tognazzi dans Il federale, film du réalisateur Luciano Salce, suivi la même année d'un rôle dans le chef-d’œuvre de la comédie italienne, Divorce à l'italienne (Divorzio all'italiana), avec Marcello Mastroianni. Ce sera Pietro Germi qui lui donnera le rôle principal de Séduite et abandonnée (1964). Elle rencontre Sylva Koscina pendant le tournage de Le Petit boulanger de Venise (1963), avec qui elle se lie d'une forte amitié. Elle épouse Gino Paoli à 16 ans, et leur fille Amanda naît en 1964.

Elle tourne ensuite dans le chef-d’œuvre d'Antonio Pietrangeli, Je la connaissais bien (1966), et dans L'Amante de Gramigna (1969) avec Gian Maria Volontè et Carlo Lizzani. Elle travaille sur de nombreux films de grande qualité des années 1970, 1980 et 1990 et est considérée comme l'une des actrices italiennes les plus importantes, avec Sophia Loren, Silvana Mangano et Claudia Cardinale. Elle travaille sur Le Conformiste (1970) de Bertolucci, Brancaleone s'en va-t'aux croisades (1970) aux côtés de Vittorio Gassman, et le dernier film de Germi, Alfredo, Alfredo (1972) avec Dustin Hoffman. Elle joue l'un de ses rôles les plus connus dans Nous nous sommes tant aimés (1974), le chef-d’œuvre d'Ettore Scola. Elle travaille avec beaucoup d'autres réalisateurs italiens, dont Manfredi, Gassman, Mastroianni, Fellini, De Sica, Fabrizi, Ralli, Satta Flores. Elle joua des rôles aux côtés de Robert De Niro,Yves Montand, Gérard Depardieu, Alida et Romolo Valli, Burt Lancaster, Sterling Hayden et Francesca Bertini.

Elle joue dans Quelle strane occasioni (1976), et le célèbre 1900 (1976) de Bertolucci. Elle tourna beaucoup de films dans les années 1970 et 1980 :Police Python 357 (1976), Dove vai in vacanza?, Le Maître-nageur (1978), Le Grand Embouteillage (1979), La Terrasse (1980). À presque 40 ans elle montre toute sa sensualité dans La Clef (1983) de Tinto Brass, elle tourne Segreti, segreti (1984), et fait partie de la distribution presque exclusivement féminine de Pourvu que ce soit une fille (1986), aux côtés de Catherine Deneuve, Liv Ullmann et Giuliana De Sio. Elle retourne travailler avec Ettore Scola dans La Famille (1987), Francesca Archibugi dans Mignon è partita (1988), et avec Franco Brusati dans Il male oscuro (1990).

Dans les années 1990, pendant qu'elle participe avec succès dans des séries diffusées à la télévision italienne (dont Il maresciallo Rocca et Il bello delle donne), elle se distingue au cinéma avec Jambon, jambon (1992) de Bigas Luna, Beauté volée (1996) de Bertolucci. Elle tourne en 1994 dans le téléfilm de fantasy Desideria et le prince rebelle. Elle est surtout connue pour ses rôles dans Le Dîner (1998) de Scola et dans le film culte Juste un baiser (L'ultimo bacio) (2001) de Gabriele Muccino. S'ensuivent des rôles dans La vita come viene et Un film parlé, les deux sortis en 2003. Depuis 2012, elle joue dans la série de la RAI 1 Una grande famiglia dont elle va tourner la troisième saison. Le 10 septembre 2005 elle reçut le Lion d'or à la Carrière à la 62e Mostra de Venise. Elle gagna trois prix David di Donatello : Meilleure actrice en 1989 pour son rôle dans Mignon è partita et Meilleur second rôle féminin en 2001 et en 2002, pour ses rôles dans L'ultimo bacio et Figli.

Filmographie

  • 1961 : Mission ultra-secrète (Il federale) de Luciano Salce
  • 1961 : Divorce à l'italienne (Divorzio all'italiana) de Pietro Germi
  • 1962 : Les Vierges de Jean-Pierre Mocky
  • 1963 : L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville
  • 1963 : Le Procès des doges (Il fornaretto di Venezia) de Duccio Tessari
  • 1964 : Séduite et abandonnée (Sedotta e abbandonata) de Pietro Germi
  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker
  • 1970 : Le Conformiste (Il conformista) de Bernardo Bertolucci
  • 1974 : Un vrai crime d'amour (Delitto d'amore) de Luigi Comencini
  • 1974 : Nous nous sommes tant aimés (C'eravamo tanto amati) d'Ettore Scola
  • 1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau
  • 1976 : Les Magiciens de Claude Chabrol
  • 1976 : 1900 (Novecento) de Bernardo Bertolucci
  • 1979 : Le Maître-nageur de Jean-Louis Trintignant
  • 1979 : Le Grand Embouteillage (L'Ingorgo : Una storia impossibile) de Luigi Comencini
  • 1980 : La Terrasse (La Terrazza) d'Ettore Scola
  • 1982 : Bello mio, bellezza mia de Sergio Corbucci
  • 1982 : Eccezzziunale... veramente de Carlo Vanzina : Loredana
  • 1983 : La Clef (La Chiave) de Tinto Brass
  • 1986 : Pourvu que ce soit une fille (Speriamo che sia femmina) de Mario Monicelli
  • 1987 : Noyade interdite de Pierre Granier-Deferre
  • 1987 : La Famille (La Famiglia) d'Ettore Scola
  • 1987 : Les Lunettes d’or (Gli occhiali d'oro) de Giuliano Montaldo : Mme Lavezzoli
  • 1993 : Jambon, jambon (Jamón, jamón) de Bigas Luna
  • 1996 : Beauté volée (Stealing Beauty) de Bernardo Bertolucci
  • 1998 : Le Dîner (La Cena) d' Ettore Scola
  • 2000 : En attendant le Messie (Esperando al Mesías) de Daniel Burman
  • 2003 : Un film parlé (Um filme falado) de Manoel de Oliveira
  • 2010 : La prima cosa bella de Paolo Virzì
  • 2011 : Tutta colpa della musica de Ricky Tognazzi

Fischer Margarita

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Margarita Fischer est une actrice américaine née le 12 février 1886 à Missoury Valley, Iowa (États-Unis), décédée le 11 mars 1975 à Encinitas (Californie).

Fischer MargaritaFischer Margarita

Filmographie

  • 1910 : Trimming of Paradise Gulch
  • 1910 : The Way of the Red Man
  • 1910 : The Merry Wives of Windsor
  • 1911 : Buddy
  • 1911 : The Portrait
  • 1911 : Over the Hills
  • 1911 : The Girl and the Half-Back : Alice
  • 1911 : A Lesson to Husbands : Mrs. Aubrey
  • 1912 : The Trinity
  • 1912 : The Worth of a Man
  • 1912 : The Rose of California
  • 1912 : The Call of the Drum
  • 1912 : Better Than Gold
  • 1912 : Squnk City Fire Company
  • 1912 : The Baby
  • 1912 : Where Paths Meet
  • 1912 : The Dove and the Serpent
  • 1912 : A Melodrama of Yesterday
  • 1912 : On the Shore
  • 1912 : Jim's Atonement
  • 1912 : The Return of Captain John
  • 1912 : Nothing Shall Be Hidden
  • 1912 : Love, War and a Bonnet : Sally Batte
  • 1912 : The Parson and the Medicine Man
  • 1912 : Hearts in Conflict : Angelina
  • 1912 : The Hand of Mystery
  • 1912 : Big Hearted Jim
  • 1912 : On the Border Line : Millie Wilson, Robert's Wife
  • 1912 : The Exchange of Labels
  • 1912 : The Employer's Liability : Kitty Hulbert, Lawrence's Wife
  • 1912 : Betty's Bandit : Betty Allen, the Daughter
  • 1912 : The Tribal Law
  • 1912 : A Fight for Friendship : Mae Rand, the Daughter
  • 1912 : Trapped by Fire : Milly Johnson, Tom's Daughter
  • 1912 : An Indian Outcast : Milly Strong
  • 1912 : Romance and Reality
  • 1912 : The Rights of a Savage
  • 1912 : The Old Folks' Christmas
  • 1913 : The Great Ganton Mystery
  • 1913 : The Wayward Sister
  • 1913 : The Turn of the Tide
  • 1913 : In Slavery Days
  • 1913 : The Shadow
  • 1913 : How Men Propose : Grace Darling
  • 1913 : The Stolen Idol
  • 1913 : A Woman's Folly : Mrs. Grayson, the Young Wife
  • 1913 : A Wrong Road : Betty, First Sister
  • 1913 : Robinson Crusoe : Captain Hardy's Daughter
  • 1913 : The Power of Heredity : Marie
  • 1913 : When the Prince Arrived : May
  • 1913 : Sally Scraggs: Housemaid : Doris Lowrey aka Sally Scraggs
  • 1913 : Uncle Tom's Cabin de Otis Turner : Eliza
  • 1913 : The Diamond Makers
  • 1913 : The Fight Against Evil
  • 1913 : Paying the Price : Mrs. Jane Hagerman, Robert's Former Sweetheart
  • 1913 : Shon the Piper : Madge of the Hills
  • 1913 : Like Darby and Joan : The Old Fisherman's Wife
  • 1913 : The Thumb Print
  • 1913 : The Primeval Test
  • 1913 : The Boob's Dream Girl
  • 1913 : The Missionary Box
  • 1913 : His Old-Fashioned Dad : Peggy
  • 1913 : The Tale of a Lonely Coast
  • 1914 : Withering Roses
  • 1914 : Fooling Uncle
  • 1914 : Bess, the Outcast
  • 1914 : Sally's Elopement
  • 1914 : The Wife
  • 1914 : The Sacrifice
  • 1914 : Italian Love
  • 1914 : Closed at Ten
  • 1914 : The Girl Who Dared
  • 1914 : Sweet Land of Liberty
  • 1914 : Retribution
  • 1914 : The Musician's Daughter
  • 1914 : Mlle. La Mode
  • 1914 : The Man Who Came Back
  • 1914 : From the Flames
  • 1914 : A Flurry in Hats
  • 1914 : The Tale of a Tailor
  • 1914 : Eugenics Versus Love
  • 1914 : Lost: A Union Suit
  • 1914 : Her Heritage
  • 1914 : The Courting of Prudence
  • 1914 : Jane, the Justice
  • 1914 : Drifting Hearts
  • 1914 : The Dream Ship
  • 1914 : A Midsummer's Love Tangle : Trixy Lynn
  • 1914 : Via the Fire Escape
  • 1914 : A Joke on Jane
  • 1914 : Her 'Really' Mother
  • 1914 : A Suspended Ceremony
  • 1914 : Suzanna's New Suit
  • 1914 : The Silence of John Gordon
  • 1914 : Susie's New Shoes
  • 1914 : A Modern Othello
  • 1914 : The Motherless Kids
  • 1914 : Caught in a Tight Pinch
  • 1914 : The Legend of Black Rock
  • 1914 : Motherhood
  • 1914 : When Queenie Came Back
  • 1914 : Cupid and a Dress Coat
  • 1915 : The Quest : Nai
  • 1915 : The Lonesome Heart : Samanthy
  • 1915 : The Girl from His Town : Sarah Townley / Letty Laney
  • 1915 : Infatuation : Phyllis Ladd
  • 1915 : The Light on the Reef
  • 1915 : The Miracle of Life : Eleanor Seawell
  • 1916 : The Dragon : Messalla / Elizabeth
  • 1916 : The Pearl of Paradise : Yulita
  • 1916 : Miss Jackie of the Navy : Jackie Holbrook
  • 1917 : The Butterfly Girl : Pep O'Mally
  • 1917 : The Diamond Thieves
  • 1917 : Robinson Crusoe
  • 1917 : The Sin Unatoned : Bob's Wife
  • 1917 : The Human Flames
  • 1917 : The Devil's Assistant : Marta
  • 1917 : Defiance
  • 1917 : The Girl Who Couldn't Grow Up : Peggy Brockman
  • 1917 : Miss Jackie of the Army : Jackie
  • 1918 : The Mantle of Charity : Norah McDonald
  • 1918 : Molly Go Get 'Em : Molly Allison
  • 1918 : Jilted Janet : Janet Barnes
  • 1918 : Ann's Finish : Ann Anderson
  • 1918 : The Primitive Woman : Nan Graythorpe
  • 1918 : The Square Deal : Alys Gilson
  • 1918 : Impossible Susan : Susan Gaskell
  • 1918 : Money Isn't Everything : Margery Smith
  • 1918 : Fair Enough : Ann Dickson
  • 1919 : Molly of the Follies : Molly Malone
  • 1919 : Put Up Your Hands! : Olive Barton
  • 1919 : Charge It to Me : Winnie Davis
  • 1919 : Trixie from Broadway : Trixie Darling
  • 1919 : The Tiger Lily : Carmina
  • 1919 : The Hellion : Mazie Del Mar / Blanche Harper
  • 1920 : The Week-End de George L. Cox : Vera Middleton
  • 1920 : Their Mutual Child : Ruth Bannister
  • 1920 : The Dangerous Talent : Leila Mead
  • 1920 : The Thirtieth Piece of Silver : Leila Cole
  • 1920 : The Gamesters : Rose
  • 1921 : Payment Guaranteed : Emily Heath
  • 1921 : Beach of Dreams : Madame deBrie
  • 1924 : K - The Unknown : Charlotte Harrison
  • 1925 : Any Woman : Mrs. Rand
  • 1927 : Uncle Tom's Cabin de Harry A. Pollard : Eliza

Bayne Beverly

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Beverly Bayne est une actrice américaine née le 11 novembre 1894 à Minneapolis, Minnesota (États-Unis), décédée le 18 août 1982 à Scottsdale (Arizona).

Bayne BeverlyBayne Beverly

Filmographie

  • 1912 : The Rivals : Mary
  • 1912 : The Loan Shark
  • 1912 : A Soul Reclaimed : Mary
  • 1912 : A Good Catch
  • 1912 : The Legacy of Happiness
  • 1912 : Billy Changes His Mind
  • 1912 : The Mis-Sent Letter : Sarah, Silverman's Niece
  • 1912 : Springing a Surprise : Billy's Wife
  • 1912 : White Roses : Mary Fuller
  • 1912 : The Butterfly Net : Beverly
  • 1912 : The Understudy : Mary
  • 1912 : The New Church Organ : Beverly Barlow
  • 1912 : The Old Wedding Dress : Jennie
  • 1912 : An Adamless Eden : Eva Dixon, a Waitress
  • 1912 : The Magic Wand
  • 1912 : The Return of Becky : Becky
  • 1912 : Back to the Old Farm : Mollie
  • 1912 : Billy McGrath's Love Letters : Kitty Reese
  • 1912 : Well Matched : Female Orchestra Member
  • 1912 : The Redemption of Slivers : Alice Prescott
  • 1912 : The Grassville Girls : Rose
  • 1912 : The Snare : Mary Clement, the Detective
  • 1912 : The Thrifty Parson
  • 1912 : Miss Simkins' Summer Boarder
  • 1912 : House of Pride : Mrs. James Williams
  • 1912 : The Penitent : Alice Danville
  • 1912 : The Iron Heel
  • 1912 : The Supreme Test
  • 1913 : Seeing Is Believing
  • 1913 : When Soul Meets Soul
  • 1913 : What George Did : The Girl
  • 1913 : The Farmer's Daughter : Nellie Allen
  • 1913 : Hypnotism in Hicksville : Susan
  • 1913 : Love and Lavallieres : Gwendoline, Miss Ohlen's Niece
  • 1913 : The Girl in the Case : Ruth, Old Geaser's Niece
  • 1913 : Teaching Hickville to Sing : Dolly Featherheels
  • 1913 : The Gum Man : The Innkeeper's Daughter
  • 1913 : The Tale of a Clock : Dora Dean
  • 1913 : The Trail of the Itching Palm : Mary Brown
  • 1913 : The Will-Be Weds : Helen, Jack's Sweetheart
  • 1913 : The Wardrobe Lady : Priscilla
  • 1913 : The Rival Salesmen : John Redmond's Daughter
  • 1913 : Cousin Jane : Cousin Jane MacArthur
  • 1913 : A Tango Tangle : Mrs. Jigger
  • 1913 : The Same Old Story : The Manicurist
  • 1913 : Phillip March's Engagement : Mary Adams
  • 1913 : Hilda Wakes : Mrs. John Woods
  • 1913 : A Brother's Loyalty : Hal's Wife
  • 1913 : The Divided House : Mrs. Balse
  • 1913 : Witness 'A-3 Center'
  • 1913 : Re-Tagged
  • 1913 : What's the Matter with Father? : Gertrude Davis
  • 1913 : The Forbidden Way
  • 1913 : Tit for Tat (en)
  • 1913 : Good Night, Nurse : The Sanitarium Nurse
  • 1913 : The Whip Hand
  • 1913 : The Power of Conscience
  • 1913 : The Hermit of Lonely Gulch : Diana Trevor
  • 1913 : Sunlight : Young Woman
  • 1913 : The Right of Way : Rosemary
  • 1913 : For Old Times Sake
  • 1913 : Dear Old Girl : Dora Allen
  • 1913 : The Way Perilous : The Young Woman
  • 1913 : The Love Lute of Romany : The Farmer's Sweetheart
  • 1913 : The Toll of the Marshes
  • 1913 : The Death Weight : Alice, the Niece
  • 1913 : The Little Substitute : The Child's Mother
  • 1913 : Smithy's Grandma Party
  • 1913 : The Stigma : Alice Madden, an Outcast
  • 1914 : A Foot of Romance : Beverly
  • 1914 : Through the Storm : Susan Burton
  • 1914 : The Girl at the Curtain : Mary Burns
  • 1914 : One-to-Three
  • 1914 : Oh, Doctor : Beulah Crane
  • 1914 : The Love Route Via Pittman : Hazel
  • 1914 : Bridget Bridges It
  • 1914 : Curing a Husband : The Wife
  • 1914 : Making Him Over -- For Minnie
  • 1914 : Three Little Powders
  • 1914 : This Is the Life
  • 1914 : The Fable of the Brash Drummer and the Nectarine : Clara Louise Willoughby, The Nectarine
  • 1914 : The Countess : Countess Ysioff
  • 1914 : The Epidemic
  • 1914 : The Fable of Napoleon and the Bumps : Mrs. Smalley
  • 1914 : His Stolen Fortune : Lola
  • 1914 : One Wonderful Night : Lady Hermione
  • 1914 : A Gentleman of Leisure : Dolly Fraser
  • 1914 : The Masked Wrestler : Margery Winters
  • 1914 : Two Men Who Waited : Marian
  • 1914 : Under Royal Patronage : Helen Churchill
  • 1914 : The Devil's Signature : Ethel Vandiver
  • 1914 : The Plum Tree : Alice Graham
  • 1914 : Love's Magnet : Betty
  • 1914 : The Verdict : The Young Woman
  • 1914 : Through Eyes of Love : Bessie Morris
  • 1914 : In the Glare of the Lights : Martha Stedman
  • 1914 : The Private Officer : Muriel March
  • 1914 : The Prince Party : Betty Ogilvie
  • 1914 : Scars of Possession : Louise Cartwright
  • 1914 : The Fable of the Bush League Lover Who Failed to Qualify : Lucy Livingston
  • 1914 : Every Inch a King : Elba Allen
  • 1914 : The Loose Change of Chance
  • 1914 : The Volunteer Burglar
  • 1914 : Any Woman's Choice : The Woman
  • 1915 : The Ambition of the Baron : Annetta
  • 1915 : Thirteen Down : Jeanne Lamarde
  • 1915 : The Accounting : Olga Petroff
  • 1915 : When the Fates Spin
  • 1915 : The Great Silence : Loyal Channing
  • 1915 : An Opal Ring : Miss Proctor and Queen Carlotta Marie Victoria of Campania
  • 1915 : Graustark : Princess Yetive
  • 1915 : The Mystery of the Silent Death
  • 1915 : The Conspiracy at the Chateau
  • 1915 : On the Dawn Road : Helen Armstrong
  • 1915 : Thirty : Ellen March
  • 1915 : Manners and the Man
  • 1915 : Whose Was the Shame?
  • 1915 : The Man Who Found Out
  • 1915 : Providence and Mrs. Urmy : Jeanette
  • 1915 : The Leather Goods Lady
  • 1915 : The Counter Intrigue
  • 1915 : A Bag of Gold : Mildred Mackay
  • 1915 : Eyes That See Not
  • 1915 : Hearts and Roses
  • 1915 : A Mansion of Tragedy
  • 1915 : The Crimson Wing
  • 1915 : Pennington's Choice : Eugenia Blondeau / Marie Blondeau
  • 1915 : On the Private Wire
  • 1916 : Man and His Soul : Mary Knowles
  • 1916 : The Red Mouse
  • 1916 : The Wall Between : Edith Ferris
  • 1916 : A Million a Minute : Dagmar Lorraine
  • 1916 : A Virginia Romance
  • 1916 : The Greater Obligation
  • 1916 : In the Diplomatic Service : Beverly Ryerson
  • 1916 : Romeo and Juliet : Juliet
  • 1917 : The Great Secret : Beverly Clarke
  • 1917 : Their Compact : Mollie Anderson
  • 1917 : The Adopted Son : Marion Conover
  • 1917 : The Voice of Conscience : Allane Houston
  • 1917 : Red, White and Blue Blood : Helen Molloy-Smythe
  • 1918 : Under Suspicion : Virginia Blake
  • 1918 : The Brass Check : Edith Everett
  • 1918 : With Neatness and Dispatch : Geraldine Ames
  • 1918 : Cyclone Higgins, D.D. : Sally Phillips
  • 1918 : Social Quicksands : Phyllis Lane
  • 1918 : A Pair of Cupids : Virginia Parke
  • 1918 : The Poor Rich Man : Arizona Brown
  • 1919 : God's Outlaw : Ruth Heatherly
  • 1919 : Daring Hearts : Louise de Villars
  • 1920 : Smiling All the Way : Doubtful Cameo Appearance
  • 1923 : Modern Marriage : Denise Varley
  • 1924 : Her Marriage Vow : Carol Hilton
  • 1924 : The Tenth Woman : Willa Brookes
  • 1924 : The Age of Innocence : Countess Olenska
  • 1925 : Who Cares : Mrs. Hosack
  • 1925 : Passionate Youth : Mary Rand
  • 1948 : La Cité sans voiles (The Naked City) : Mrs. Stoneman

 


À l'abordage

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À l'abordage (titre original : Against All Flags) est un film américain réalisé par George Sherman et sorti en 1952. En 1700, Brian Hawke (Errol Flynn), un officier de la marine britannique, doit infiltrer la république pirate de Libertatia, à Madagascar. Il ira jusqu'à s'infliger des coups de fouet pour parfaire sa couverture et découvrir où se trouvent exactement les défenses des pirates... Il rencontrera Prudence "La Rafale" Stevens (Maureen O'Hara), une pirate de caractère qui va tomber amoureuse de lui, tandis qu'elle-même est convoitée par le chef des pirates, le capitaine Roc Brasiliano (Anthony Quinn).

Le film, produit dans les années 50, possède le charme des Technicolor de l'époque. Certes, ce n'est pas le plus grand film de pirates de ces années-là, car le budget n'est pas à la hauteur; toutefois, malgré un Errol Flynn de plus en plus bouffi par l'alcool, cela reste un classique plutôt distrayant comportant son lot de combats (dont un duel au pic d'abordage) et de romance... 

À l'abordage de George ShermanÀ l'abordage de George Sherman

À l'abordage de George Sherman

Fiche technique

  • Titre : À l'abordage
  • Titre original : Against All Flags
  • Réalisation : George Sherman
  • Scénario : Joseph Hoffman et Æneas MacKenzie d'après une histoire originale de Æneas MacKenzie
  • Production : Howard Christie
  • Société de production : Universal Pictures
  • Photographie : Russell Metty, assisté de Philip H. Lathrop (cadreur, non crédité)
  • Montage : Frank Gross
  • Musique : Hans J. Salter
  • Direction artistique : Alexander Golitzen et Bernard Herzbrun
  • Décorateur de plateau : Oliver Emert (en) et Russell A. Gausman
  • Costumes : Edward Stevenson
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Technicolor - Son : Mono (Western Electric Recording)
  • Genre : Film d'aventure maritime
  • Durée : 83 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 24 décembre 1952 (New York), Belgique : 6 février 1953, France : 3 avril 1953

Distribution

  • Errol Flynn (V.F : Jean Davy) : Brian Hawke
  • Maureen O'Hara (V.F : Nadine Alari) : Prudence 'Spitfire' Stevens/La rafale
  • Anthony Quinn (V.F : Jean Clarieux) : Capitaine Roc Brasiliano
  • Alice Kelley : Princesse Patma
  • Mildred Natwick (V.F : Helena Manson) : Molvina MacGregor
  • Robert Warwick : Capitaine Kidd
  • Harry Cording (V.F : Pierre Morin) : Gow
  • John Alderson : Jonathan Harris
  • Phil Tully (V.F : Jean Daurand) : Jones
  • Lester Matthews : Sir Cloudsley
  • Tudor Owen (V.F : Camille Guerini) : Williams l'armurier
  • Maurice Marsac (V.F : Maurice Dorleac) : Capitaine Moisson/Maurice

Quinn Anthony

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Anthony Rudolfo Oxaca Quinn, fils d'un peintre-toréador irlandais qui devait, ensuite, devenir cameraman à Hollywood et d'une mexicaine; naît à Chihuahua, une petite ville mexicaine en pleine révolution.

Quinn AnthonyQuinn Anthony

Il grandit dans les banlieues pauvres d'une Los Angeles encore peu latino. Se destinant à la prêtrise, à 16 ans, Anthony Quinn prêche dans des meetings "revivalistes". Il abandonne sa vocation et devient chauffeur, contremaître et boxeur, avant de partir pour les États-Unis en 1936, ayant appris que Cecil B. DeMille recherchait des acteurs indiens pour figurer auprès de Gary Cooper. Il se rend aux auditions, est engagé dans Pacific Express et fait la connaissance de la fille adoptive du réalisateur et l'épouse. Par la suite il tourne avec son beau-père Une aventure de Buffalo bill et Les Boucaniers, dont il fera un remake en 1958 supervisé par Cecil B. DeMille lui-même. 

Se contentant d'emplois secondaires (Indiens ou Mexicains) jusqu'en 1947, son interprétation de Stanley Kowalski dans Un tramway nommé désir à Broadway qui lui apporte la notoriété. Anthony Quinn symbolise l'ascension d'un métisse, l'une des premières stars au sang mêlé d'Hollywood. Cette allure à la fois latino et américaine lui permettent d'interpréter toutes les minorités ethniques, que ce soient arabe, amérindien, italien, grec, mexicain, basque et même bossu...C'est aussi son passeport pour toutes les aventures et tous les cinémas : Henri Verneuil, George Cukor, Jean Delannoy, Tony Scott... du péplum à l'épopée, de la comédie au western, de la série TV (Onassis) au polar série B. Son regard intense et fou, cet air méchant et imprévisible fascinent nombre de réalisateurs. Il a fallu du temps pour explorer son registre et surtout lui donner ses deux personnages mythiques : Zampano en 1954 chez Fellini et Zorba le grec en 64 chez Michael Cacoyannis . Quinn fait souvent le grand écart d'une grosse production sans intérêt à un chef d'oeuvre du 7ème Art, surtout, entre les années 50 et le milieu des années 60. Ce mercenaire du cinéma, obtient un rôle en 1952 dans Viva Zapata !d'Elia Kazan . Il est Eufemio, le frère de Marlon Brando (alias Zapata), premier Oscar du meilleur second rôle masculin pour Quinn, tandis que Brando repart bredouille. 

En 1954, il maestro Federico Fellini l'engage pour le rôle de Zampano, aux côtés de Giulieta Masina. La Strada est Oscar du meilleur film étranger. Quinn y est une force de la nature, qui se révèle à un public intellectuel. Deux ans après, il sera l'effroyable et sensible Quasimodo dans Notre-Dame-de-Paris , et la même année, Paul Gauguin, le peintre ami de Van Gogh (interprété par Kirk Douglas) dans La Vie passionnée de Vincent Van Gogh. Les gros succès s'enchaînent, il devient une star de films d'action. En 1962, David Lean enrôle un casting de rêve pour son chef d'oeuvre, Lawrence d'Arabie. Quinn se transforme en bédouin râleur et cupide, courageux et loyal. Mais c'est en 1964 que Anthony Quinn devient à jamais Zorba le grec , rôle clé de sa carrière. Film nommé 7 fois aux Oscars.

A la fin de sa carrière, il joue surtout des rôles de "patriarche" (Don Angelo est mort L'Heritage, L'Empire du Grec) et apparait dans quelques grosses productions aux côtés de Schwarzenegger, Keanu Reeves, ou Sylvester Stallone avec qui, il interpréte son dernier rôle au cinéma dans Mafia love. Des rôles en demi-teinte mais sans importance tant sa carrière est impressionnante. Près de 200 rôles, que ce soit sur grand ou petit écran, et au théâtre.

Filmographie

  • 1936 : Soupe au lait (The Milky Way) de Leo McCarey : figurant
  • 1936 : Parole de Lew Landers : Zingo Browning
  • 1936 : Sworn Enemy de Edwin L. Marin : Un gangster
  • 1936 : Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman) de Cecil B. DeMille : Un indien Cheyenne
  • 1936 : Night Waitress de Lew Landers : Gangster (court métrage)
  • 1937 : Trompette Blues (Swing High, Swing Low), de Mitchell Leisen : The Don
  • 1937 : L'Amour à Weikiki (Waikiki Wedding) de Frank Tuttle : Kimo
  • 1937 : Under Strange Flags : Soldat rebelle
  • 1937 : Le Dernier Train de Madrid (The Last Train from Madrid) de James P. Hogan : Capitaine Ricardo Álvarez
  • 1937 : Partners in Crime de Ralph Murphy : Nicholas Mazaney
  • 1937 : La Fille de Shangaï (Daughter of Shanghai) de Robert Florey : Harry Morgan
  • 1938 : Les Flibustiers (The Buccaneer) de Cecil B. DeMille : Renato Beluche
  • 1938 : Dangereux à connaître (Dangerous to Know) de Robert Florey : Nicholas Kusnoff (Nicki)
  • 1938 : La Vénus de la route (Tip-Off Girls) de Louis King : Marty
  • 1938 : Hunted Men de Louis King : Legs
  • 1938 : Bulldog Drummond en Afrique (Bulldog Drummond in Africa) de Louis King : Fordine, un homme de main
  • 1938 : L'Évadé d'Alcatraz (King of Alcatraz) de Robert Florey : Lou Gedney
  • 1939 : Island of Lost Men de Kurt Neumann : Chang Tai
  • 1939 : King of Chinatown de Nick Grinde : Mike Gordon
  • 1939 : Pacific Express (Union Pacific) de Cecil B. DeMille : Jack Cordray (homme de main de Campeau)
  • 1939 : Television Spy de Edward Dmytryk : Forbes (court métrage)
  • 1940 : Emergency Squad de Edward Dmytryk : Nick Buller (court métrage)
  • 1940 : En route vers Singapour (Road to Singapore) de Victor Schertzinger : Caesar
  • 1940 : Parole Fixer de Robert Florey : Francis Bradmore (Big Boy) (court métrage)
  • 1940 : Le Mystère du château maudit (The Ghost Breakers) de George Marshall : Ramón / Francisco Mederos
  • 1940 : Ville conquise (City for Conquest) de Anatole Litvak, Jean Negulesco : Murray Burns
  • 1940 : The Texas Rangers Ride Again de James P. Hogan : Joe Yuma
  • 1941 : Knockout de William Clemens : Harry Trego
  • 1941 : Thieves Fall Out de Ray Enright : Chic Collins
  • 1941 : Arènes sanglantes (Blood and Sand) de Rouben Mamoulian : Manola de Palma
  • 1941 : Bullets for O'Hara de William K. Howard : Tony Van Dyne, alias de Tony Millard (court métrage)
  • 1941 : La Charge fantastique (They Died with Their Boots On) de Raoul Walsh : Crazy Horse
  • 1941 : The Perfect Snob de Ray McCarey : Alex Moreno
  • 1942 : Larceny, Inc. de Lloyd Bacon : Leo Dexter
  • 1942 : En route vers le Maroc (Road to Morocco) de David Butler : Mullay Kasim
  • 1942 : Le Cygne noir (The Black Swan) de Henry King : Wogan
  • 1943 : L'Étrange Incident (The Ox-Bow Incident) de William A. Wellman : Juan Martínez / Francisco Morez
  • 1943 : Guadalcanal Diary de Lewis Seiler : Jesus Alvarez (Soose)
  • 1944 : Buffalo Bill de William A. Wellman : Main Jaune (chef de guerre Cheyenne)
  • 1944 : Ladies of Washington de Louis King : Michael Romanescue
  • 1944 : Roger Touhy, Gangster de Robert Florey : George Carroll
  • 1944 : Irish Eyes Are Smiling de Gregory Ratoff : Al Jackson
  • 1945 : China Sky de Ray Enright : Chen-Ta
  • 1945 : Where Do We Go from Here? de Gregory Ratoff : Chief Badger
  • 1945 : Retour aux Philippines (Back to Bataan) de Edward Dmytryk : Capitaine Andrés Bonifácio
  • 1946 : Californie terre promise (California) de John Farrow : Don Luís Rivera y Hernandez
  • 1947 : Sinbad le marin (Sinbad the Sailor) de Richard Wallace : Emir
  • 1947 : Suprême aveu (The Imperfect Lady) de Lewis Allen : Jose Martínez
  • 1947 : Le Gagnant du Kentucky (Black Gold) de Phil Karlson : Charley Eagle
  • 1947 : Taïkoun (Tycoon) de Richard Wallace : Ricky Vegas
  • 1951 : La Corrida de la peur (The Brave Bulls) de Robert Rossen : Raul Fuentes
  • 1951 : L'Epée de Monte Cristo (Mask of the Avenger) de Phil Karlson : Viovanni Larocca
  • 1952 : Viva Zapata! de Elia Kazan : Eufemio
  • 1952 : Le Proscrit (Brigand) de Phil Karlson : Prince Ramón
  • 1952 : Vaquero (Ride, Vaquero!) de John Farrow : José Esqueda
  • 1952 : Le monde lui appartient (The World in His Arms) de Raoul Walsh : Portugee
  • 1952 : À l'abordage (Against all flags) de George Sherman : Capitaine Roc Brasiliano
  • 1953 : Il Più comico spettacolo del mondo
  • 1953 : Donne proibite de Giuseppe Amato : Francesco Caserto
  • 1953 : Duel en Sicile (Cavalleria rusticana) de Carmine Gallone : Alfio
  • 1953 : La Cité sous la mer (City Beneath the Sea) de Budd Boetticher : Tony Bartlett
  • 1953 : L'Expédition du Fort King (Seminole) de Budd Boetticher : Osceola / John Powell
  • 1953 : À l'est de Sumatra (East of Sumatra) de Budd Boetticher : Kiang
  • 1953 : Le Souffle sauvage (Blowing Wild) de Hugo Fregonese : Ward Conway (Paco)
  • 1954 : Nettoyage par le vide (The Long Wait) de Victor Saville : Johnny McBride
  • 1954 : La Strada de Federico Fellini : Zampanò
  • 1954 : Attila, fléau de Dieu (Attila) de Pietro Francisci : Attila
  • 1954 : Ulysse (Ulisse) de Mario Camerini : Antinoos
  • 1955 : Le Brave et la Belle (The Magnificent matador) de Budd Boetticher : Luís Santos
  • 1955 : The Naked Street de Maxwell Shane : Phil Regal
  • 1955 : Seven Cities of Gold de Robert D. Webb : Capitaine Gaspar de Portola
  • 1956 : La Vie passionnée de Vincent van Gogh (Lust for Life) de Vincente Minnelli : Paul Gauguin
  • 1956 : Le Tueur et la Belle (Man from Del Rio) de Harry Horner : Dave Robles
  • 1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : Quasimodo
  • 1956 : La Virée fantastique (The Wild party) de Harry Horner : Tom Kupfen
  • 1957 : Le Bord de la rivière (The River's Edge) de Allan Dwan : Ben Cameron
  • 1957 : La Chevauchée du retour (The Ride Back) de Allen H. Miner : Bob Kallen
  • 1957 : Car sauvage est le vent (Wild is the wind) de George Cukor : Gino
  • 1958 : Vague de chaleur (Hot Spell) de Daniel Mann : John Henry Duval
  • 1958 : L'Orchidée noire (The Black Orchid) de Martin Ritt : Frank Valente
  • 1959 : Les Dents du diable (The Savage Innocents) de Nicholas Ray, Baccio Bandini : Inuk
  • 1959 : L'Homme aux colts d'or (Warlock) de Edward Dmytryk : Tom Morgan
  • 1959 : La Diablesse en collant rose (Heller in Pink Tights) de George Cukor : Tom Healy
  • 1959 : Le Dernier Train de Gun Hill (Last Train from Gun Hill) de John Sturges : Craig Belden
  • 1960 : Meurtre sans faire-part (Portrait in Black), de Michael Gordon : Dr David Rivera
  • 1961 : Les Canons de Navarone (The Guns of Navarone) de J. Lee Thompson : Colonel Andrea Stavros
  • 1962 : Barabbas (Barabba) de Richard Fleischer : Barabbas
  • 1962 : Requiem pour un champion (Requiem for a Heavyweight) de Ralph Nelson : Louis Rivera (Mountain)
  • 1962 : Lawrence d'Arabie (Lawrence of Arabia) de David Lean : Auda abu Tayi
  • 1963 : Et vint le jour de la vengeance (Behold a Pale Horse) de Fred Zinnemann : Vinolas
  • 1963 : La Rancune (The Visit) de Bernhard Wicki : Serge Miller
  • 1964 : Zorba le Grec (Zorba the Greek) de Michael Cacoyannis : Alexis Zorba
  • 1965 : Cyclone à la Jamaïque (A high wind in Jamaïca) de Alexander Mackendrick : Capitaine Chávez
  • 1965 : La Fabuleuse Aventure de Marco Polo de Denys de La Patellière, Noël Howard : Kublai Khan
  • 1966 : Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Lieutenant-colonel Pierre Raspeguy
  • 1966 : La Vingt-cinquième Heure d'Henri Verneuil : Johann Moritz
  • 1967 : The Happening d'Elliot Silverstein : Roc Delmonico
  • 1967 : Peyrol le boucanier (L'Avventuriero) de Terence Young : Peyrol
  • 1967 : La Bataille de San Sebastian d'Henri Verneuil : Leon Alastray
  • 1968 : Les Souliers de saint Pierre (The Shoes of the Fisherman) de Michael Anderson : Kiril Lakota
  • 1968 : Jeux pervers (The Magus) de Guy Green : Maurice Conchis
  • 1969 : Le Secret de Santa Vittoria de Stanley Kramer : Italo Bombolini
  • 1969 : A Dream of Kings de Daniel Mann : Matsoukas
  • 1970 : Walk in the Spring Rain de Guy Green : Will Cade
  • 1970 : R.P.M de Stanley Kramer : Professeur F.W.J. Perez (Paco)
  • 1970 : L'Indien (Flap) : de Carol Reed : Flapping Eagle
  • 1971 : The City (TV) de Daniel Petrie : Maire Thomas Jefferson Alcala
  • 1971 : L'Homme de la cité (The Man and the City) (série TV) : Thomas Jefferson Alcala (1971-72)
  • 1972 : The Voice of La Raza : Narrateur
  • 1972 : El Asesinato de Julio César
  • 1972 : Meurtres dans la 110ème rue (Across 110th Street) de Barry Shear : Capitaine Mattelli
  • 1973 : Los Amigos de Paolo Cavara : Erastus « Deaf » Smith
  • 1973 : Don Angelo est mort (The Don Is Dead) de Richard Fleischer : Don Angelo
  • 1973 : Marseille contrat (The Marseille Contract) de Robert Parrish : Steve Ventura
  • 1975 : L'Héritage (L'Eredità Ferramonti) de Mauro Bolognini : Gregorio Ferramonti
  • 1976 : Le Message de Moustapha Akkad : Hamzah
  • 1976 : Target of an Assassin de Peter Collinson : Ernest Hobday
  • 1976 : Bluff (Bluff storia di truffe e di imbroglioni) de Sergio Corbucci : Philip Bang
  • 1977 : Jésus de Nazareth (feuilleton télévisé) : Caïphe
  • 1977 : L'Empire du Grec (The Greek Tycoon) de J. Lee Thompson : Theo Tomasis
  • 1977 : Le Message (Mohammad, Messenger of God/ The Message) de Moustapha Akkad : Hamza
  • 1978 : Caravans de James Fargo : Zulffiqar
  • 1978 : The Children of Sanchez de Hall Bartlett : Jesus Sanchez
  • 1978 : Passeur d'hommes (The Passage) de J. Lee Thompson : Le Basque
  • 1980 : Le Lion du désert (Lion of the Desert) de Moustapha Akkad : Omar Mukhtar
  • 1981 : La Salamandre (The Salamander) de Peter Zinner : Bruno Manzini
  • 1981 : Crosscurrent
  • 1981 : Les risques de l'aventure (High Risk) de Stewart Raffill : Mariano
  • 1982 : Regina Roma de Jean-Yves Prate : Papa
  • 1982 : Valentina : Mosen Joaquin
  • 1987 : L'Isola del tesoro (feuilleton TV) : Long John Silver
  • 1988 : Onassis, l'homme le plus riche du monde (Onassis: The Richest Man in the World) (TV) : Socrates Onassis
  • 1988 : Pasión de hombre de José Antonio de la Loma : Maurici
  • 1989 : Stradivari de Giacomo Battiato : Antonio Stradivari
  • 1989 : Vengeance (Revenge) de Tony Scott : Tiburon Mendez (Tibby)
  • 1990 : Il Mago (TV)
  • 1990 : Le Vieil Homme et la Mer (TV) : Santiago
  • 1990 : Ghosts Can't Do It de John Derek : Scott
  • 1990 : Jungle Fever de Spike Lee : Lou Carbone
  • 1990 : Une étoile pour deux (A Star for Two) de Jim Kaufman
  • 1991 : Ta mère ou moi (Only the Lonely) de Chris Columbus : Nick Acropolis
  • 1991 : Les Indomptés (Mobsters) de Michael Karbelnikoff : Don Giuseppe Masseria (Joe The Boss)
  • 1992 : Last Action Hero de John McTiernan : Tony Vivaldi
  • 1994 : This Can't Be Love (TV) : Michael Reyman
  • 1994 : Hercule et les amazones (Hercules and the Amazon Women) (TV) : Zeus
  • 1994 : Hercule et le royaume oublié (Hercules and the Lost Kingdom) (TV) : Zeus
  • 1994 : Somebody to Love de Alexandre Rockwell : Emillio
  • 1994 : Hercules: The Legendary Journeys - Hercules and the Circle of Fire (TV) : Zeus
  • 1994 : Hercule et le monde des ténèbres (Hercules in the Underworld) (TV) : Zeus
  • 1994 : Hercules in the Maze of the Minotaur (TV) : Zeus
  • 1995 : Les Vendanges de feu (A Walk in the Clouds) de Alfonso Arau : Don Pedro Aragón
  • 1995 : La Noche de los castillos (série TV) : Rey Falop
  • 1995 : Seven Servants de Daryush Shokof : Archie
  • 1996 : Il Sindaco : Antonio Baracano
  • 1996 : Gotti (TV) : Neil Dellacroce
  • 1999 : Oriundi : Giuseppe Padovani
  • 1999 : Camino de Santiago (feuilleton TV) : Félix Foulé
  • 2000 : Terra de canons : Sr. de Sicart
  • 2001 : Mafia Love (Avenging Angelo) de Martyn Burke : Angelo Allieghieri

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Ina Balin est une actrice américaine, née Ina Sandra Rosenberg le 12 novembre 1937 à New York — Brooklyn (État de New York, États-Unis), décédée le 20 juin 1990 à New Haven (Connecticut, États-Unis).

Balin Ina Balin Ina

Ina Balin (pseudonyme) est née dans une famille juive à Brooklyn ; elle débute au théâtre à Broadway (New York) en 1957-1958, dans une pièce de Meyer Levin, Compulsion (adaptée de son roman du même titre), aux côtés de Roddy McDowall et Dean Stockwell. Elle joue une seconde (donc dernière) fois sur les planches new-yorkaises en 1959-1960.

En 1958, elle apparaît au cinéma dans L'Orchidée noire (avec Sophia Loren et Anthony Quinn). L'année suivante (1959), son petit rôle dans Le Génie du mal — adaptation du roman Compulsion pré-cité — est coupé au montage. Elle tourne ensuite deux de ses films les mieux connus, le drame Du haut de la terrasse (1960, avec Paul Newman et Joanne Woodward), et le western Les Comancheros (1961, avec John Wayne et Stuart Whitman). Parmi ses autres partenaires au cinéma, mentionnons Jerry Lewis (Jerry souffre-douleur, 1964), Max von Sydow (La Plus Grande Histoire jamais contée, 1965) et Elvis Presley (Charro, 1969). En tout, elle participe à seulement seize films américains — voir la liste complète ci-après —, le dernier sorti en 1989.

Ina Balin est surtout active à la télévision, contribuant entre 1958 et 1988 à quarante-deux séries et à huit téléfilms (voir la liste sélective ci-dessous). En outre, elle joue son propre rôle dans un téléfilm de 1980, The Children of An Lac (dont elle est productrice associée, expérience unique), d'après son histoire originale et un évènement qu'elle a vécu (le sauvetage d'un orphelinat au Viêt Nam en 1975, pendant la chute de Saigon). Elle meurt prématurèment en 1990, en raison de problèmes d'hypertension artérielle pulmonaire.

Filmographie

  • 1958 : L'Orchidée noire (The Black Orchid) de Martin Ritt
  • 1959 : Le Génie du mal (Compulsion) de Richard Fleischer (rôle coupé au montage)
  • 1960 : Du haut de la terrasse (From the Terrace) de Mark Robson
  • 1961 : Les Comancheros (The Comancheros) de Michael Curtiz
  • 1961 : Les Blouses blanches (The Young Doctors) de Phil Karlson
  • 1964 : Act of Reprisal d'Erricos Andreou et Robert Tronson
  • 1964 : Jerry souffre-douleur (The Patsy) de Jerry Lewis
  • 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens, David Lean et Jean Negulesco
  • 1968 : Run like a Thief de Bernard Glasser et Harry Spalding
  • 1969 : Charro (Charro !) de Charles Marquis Warren
  • 1971 : The Projectionist d'Harry Hurwitz
  • 1973 : Don Angelo est mort ou Le Don est mort (The Don is dead) de Richard Fleischer
  • 1977 : Galyon d'Ivan Tors
  • 1982 : The Comeback Trail d'Harry Hurwitz
  • 1986 : Vasectomy : A Delicate Matter de Robert Burge
  • 1989 : That's Adequate d'Harry Hurwitz

O'Hara Maureen

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Maureen O'Hara (née Maureen Fitzsimons) est une actrice irlandaise née à Dublin le 17 août 1920.

O'Hara MaureenO'Hara Maureen

Elle débute avec L'auberge de la Jamaïque et Quasimodo où elle partage l'affiche avec Charles Laughton. Prise sous contrat par la RKO (qui la cèdera bientôt à la Fox), elle commence une carrière à Hollywood ; elle a 19 ans. Aux États-Unis, elle tourne beaucoup, notamment sous la direction de John Ford en compagnie de John Wayne (L'Homme tranquille ou Rio Grande). Maureen O’Hara est la fille d'une comédienne et chanteuse irlandaise, très tôt, elle suit les conseils de sa mère et prend des leçons de diction et de danse. Possédant une voix de soprano, elle rêvera longtemps d’une carrière de cantatrice. Son père, Charles FitzSimons, gère une entreprise à Dublin, il est également propriétaire d’une équipe de football « Le Shamrock Rovers ».

Maureen O'Hara dès l’âge de dix ans participe à un show radiophonique. Puis elle se forme au théâtre et à 15 ans elle intègre le prestigieux Abbey Theatre en Irlande où elle pratique le théâtre classique et l'opéra. Son père ne croit pas aux aspirations de sa fille et insiste pour qu’elle apprenne un métier. Elle prend des cours de comptabilité et de dactylo, une compétence qui s’avérera bien utile quand John Ford lui demandera de taper ses notes et le script lors de la mise en chantier de L'Homme tranquille. Elle est remarquée dans une interprétation d’une pièce de Shakespeare par Harry Richman, un chanteur populaire de music-hall américain. Il la recommande dans un de ses films, pour un petit rôle, Kicking the Moon Around (1938) comédie musicale de Walter Forde.

Le célèbre acteur Charles Laughton la remarque également dans un bout d’essai et est tout de suite séduit par le charisme de l’Irlandaise, ses yeux verts et sa flamboyante chevelure rousse. Il la présente à son associé Erich Pommer le producteur et lui fait signer un contrat de sept ans dans leur société de production Mayflower Pictures Corporation. Sur les conseils de Pommer, Maureen Fitzsimons change son nom en O’Hara. Elle est tout de suite dirigée aux côtés de Charles Laughton par Alfred Hitchcock, dans sa dernière réalisation britannique, L'auberge de la Jamaïque. Film d’aventures maritimes qui remporte un grand succès commercial malgré de mauvaises critiques. Enthousiasmé par sa prestation, Charles Laughton déclara qu’elle avait fini par voler la vedette à tous les acteurs et que non seulement c’était une comédienne mais de plus une très bonne actrice, il embarque avec la jeune actrice sur le Queen Mary et appareille pour l’Amérique, direction Hollywood pour tourner un nouveau film pour la RKO.

Laughton est désigné pour incarner le Bossu de Notre-Dame et Maureen est proposée par l’acteur pour interprèter le rôle d’Esméralda dans une super production particulièrement coûteuse Quasimodo d'après le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, remarquable adaptation dirigée par William Dieterle. La RKO fit construire d’immenses studios et Van Nest Polglase, le décorateur, reconstitua la façade de Notre-Dame et tout un quartier médiéval avec trois mille cinq cents figurants en costumes. Le film est un nouveau succès. La société de production RKO rachète alors le contrat de Maureen O’Hara à Charles Laughton. Profitant du talent de chanteuse et de danseuse de l’actrice, la RKO l’emploie dans divers films musicaux comme Dance, Girl, Dance ou They Met in Argentina mais malgré ses capacités pour la comédie musicale elle ne sera que très rarement employée dans ce genre.

Son prochain film va être décisif pour la suite de sa carrière. L’attention d’un grand réalisateur, John Ford, va se porter vers cette rousse aux yeux verts qui lui rappelle ses origines irlandaises. John Ford vient de reprendre les rênes d’un film commencé par William Wyler et choisit Maureen O’hara pour interpréter le rôle d’Angharad dans Qu'elle était verte ma vallée à la place de Katharine Hepburn et de Gene Tierney alors pressenties. Ce bouleversant hommage d’une communauté de mineurs gallois, révèle la véritable nature passionnée et volontaire de l’actrice. Maureen O’Hara trouvera ses meilleurs rôles dans les films de John Ford et tournera avec lui quatre autres films. Elle est désormais star à la 20th Century Fox qui a racheté son contrat à la RKO.

Son tempérament et ses aptitudes sportives cultivées pendant l’enfance lui valent d’être spécialisée dans de nombreux films d’aventures exotiques et de films de cape et épée. Magnifiquement mise en valeur par la couleur elle sera surnommée « La Reine du Technicolor » et un journaliste écrira  : « photographiée en Technicolor, Maureen O'Hara est plus éblouissante qu'un coucher de soleil ». Elle sera remarquable dans un des meilleurs films de pirates de toute l’histoire du cinéma Le Cygne noir d'Henry King. Elle sera encore au cœur de la piraterie avec des films comme Pavillon noir, Tripoli ou À l'abordage ou l’épée à la main en fille d’Athos dans Les Fils des Mousquetaires, elle jouera les princesses exotiques dans des fantaisies orientales Sinbad le marin, Bagdad ou Flame of Araby. Beaucoup de ses films auront des connotations exotiques  : Les Rivages de Tripoli, Aventure en Libye, Kangaroo, Malaga, L'Homme de Lisbonne, Notre Agent à La Havane...

De tous ces films, bien souvent tournés avec des réalisateurs médiocres et sur des scénarios légers certains sont des classiques du genre. Comme Le Cygne noir, premier film de pirates entièrement en couleurs (Technicolor), où elle est aux côtés de Tyrone Power digne successeur d’Errol Flynn et de son Capitaine Blood et de George Sanders remarquable en « méchant » arborant tignasse et barbe rousses. La RKO fait souvent appel à elle, notamment pour un autre classique de films de pirates, Pavillon noir. Maureen demande Frank Borzage comme metteur en scène après un rendez-vous manqué en 1944 pour le film Till we meet again.C’est son retour à l’écran après une absence causée par sa maternité et la naissance de sa fille Bronwyn. À la fois exercice de style et œuvre de commande, Pavillon noir est conduit par l’enthousiasme communicatif des interprètes et la réalisation flamboyante de Borzage rehaussée par le Technicolor. Couvert d’éloges, il reçoit un accueil triomphal du public et les recettes sauveront momentanément la RKO alors en difficulté.

Elle fait désormais partie des plus célèbres rousses d’Hollywood aux côtés de Rita Hayworth et de Susan Hayward. Pendant vingt ans Maureen O’Hara va tourner énormément, elle enchaîne film sur film et ne fera pas que des films d’aventures. Après sa composition dramatique de Qu'elle était verte ma vallée, elle joue dans plusieurs drames dont Aventure en Libye et La Fière Créole de John M. Stahl qui la dirigera trois fois,Vivre libre avec son ami Charles Laughton, réalisé par Jean Renoir alors exilé aux Etats-Unis. La RKO « emprunte » à nouveau la vedette à la Fox pour Secret de femme, un mélodrame mis en scène par Nicholas Ray, alors à ses débuts, mais le film est accueilli par les sarcasmes des critiques et s’avère décevant. En 1944, elle tourne son premier Western, Buffalo Bill de William A. Wellman, un genre qu’elle pratiquera fréquemment dans les années 1950.

Mais c’est avec un film auquel personne ne croit qu’elle va connaître un de ses plus grands succès populaires. Le Miracle de la 34ème rue, comédie sentimentale qui raconte avec une gentillesse et un optimisme à la Capra l’histoire d’un vieil homme (Edmund Gwenn) qui prétend être le Père Noël. Succès retentissant, le film recevra 3 oscars et sera l’un des plus programmés de la télévision américaine à l’occasion des fêtes de Noël. Après cette décennie variée et marquée par de grands réalisateurs comme Henry Hathaway, Henry King, John M. Stahl, Jean Renoir, William Wellman, Frank Borzage, Nicholas Ray... Maureen O’Hara va aborder les années 1950 avec son réalisateur fétiche John Ford. Il va lui offrir avec les personnages de Kathleen, Mary Kate, Mary et Min ses plus beaux rôles qui donneront au réalisateur une brillante période de maturité dans ses portraits féminins.

Depuis l’expérience heureuse de Qu'elle était verte ma vallée, l’équipe du film se retrouve chaque année autour de John Ford. Un lien fort presque familial continuait à unir les interprètes du film et Maureen a même prénommé sa fille, Bronwyn, comme celui du rôle que tenait Anna Lee dans le film. De son côté, John Ford a toujours dans l’idée de retravailler avec son Angharad de Qu'elle était verte ma vallée. Un projet lui tient d’ailleurs particulièrement à cœur. Depuis 1936, il a acquis les droits d’une nouvelle de Maurice Walsh, The Quiet Man, qu’il n’arrive pas à monter faute de producteur désireux de le financer et très vite il voit John Wayne et Maureen O’Hara comme les meilleurs interprètes capables de jouer les rôles principaux mais la production s’éternise à se monter.

Entre-temps, John Ford monte une pièce de Maxwell Anderson What Price Glory en 1949 pour un spectacle de bienfaisance donné pour les vétérans décorés de la Purple Heart,décoration attribuée aux blessés de guerre (Military Order of the Purple Heart). Il réunit une partie de sa « famille » cinématographique John Wayne, Maureen O’Hara, George O'Brien, Ward Bond, Harry Carey Jr.... mais également Gregory Peck pour quelques représentations en février/mars 1949. À son grand mécontentement, Ford ne peut pas reprendre John Wayne et Maureen O’Hara pour l’adaptation filmée en 1952 de What Price Glory. De même pour sa comédie Planqué malgré lui où Maureen avait été le premier choix du réalisateur, la 20th Century Fox lui préférant pour les deux films une nouvelle venue, Corinne Calvet, avec qui Ford s’entendra mal.

Néanmoins Rio Grande (1950), L'Homme tranquille (1952), Ce n'est qu'un au revoir (1955, où Tyrone Power remplace exceptionnellement John Wayne) et L'aigle vole au soleil (1957) constituent un cycle inégalé, entre action et humour, où l'Irlande et l'armée se disputent la vedette. Maureen O'Hara été mariée avec : George H. Brown (1939-1941), William Houston Price (1941-1953), une fille : Bronwyn FitzSimons Price, Général Charles F. Blair, Jr. (en) (1968-1978). Elle a eu une relation avec Enrique Parra (banquier et homme politique mexicain) de 1953 à 1967.

videoFilmographie

  • 1938 : Kicking the Moon Around de Walter Ford
  • 1939 : My Irish Molly d'Alex Bryce : Eileen O'Shea
  • 1939 : La Taverne de la Jamaïque ou L'Auberge de la Jamaïque (Jamaica Inn) d' Alfred Hitchcock : Mary Yellen
  • 1939 : Quasimodo (The Hunchback of Notre-Dame) de William Dieterle : Esmeralda
  • 1940 : A Bill of Divorcement de John Farrow : Sydney Fairfield
  • 1940 : Dance, Girl, Dance de Dorothy Arzner : Judy O'Brien
  • 1941 : Idylle en Argentine (They Met in Argentina) de Leslie Goodwins et Jack Hively : Lolita O'Shea
  • 1941 : Qu'elle était verte ma vallée (How Green Was My Valley) de John Ford : Angharad Morgan
  • 1942 : Les Rivages de Tripoli (To the Shores of Tripoli) de H. Bruce Humberstone : Mary Carter
  • 1942 : Ten Gentlemen from West Point d'Henry Hathaway : Carolyn Bainbridge
  • 1942 : Le Cygne noir (The Black Swan) d'Henry King : Lady Margaret Denby
  • 1943 : Aventure en Libye (The Immortal Sergeant) de John M. Stahl : Valentine Lee
  • 1943 : Vivre libre (This Land Is Mine) de Jean Renoir : Louise Martin
  • 1943 : Nid d'espions (The Fallen Sparrow) de Richard Wallace : Toni Donne
  • 1944 : Buffalo Bill de William A. Wellman : Louisa Frederici Cody
  • 1945 : Pavillon noir (The Spanish Main) de Frank Borzage : Contessa Francesca
  • 1946 : Voyage sentimental (Sentimental Journey) de Walter Lang : Julie Beck / Weatherly
  • 1946 : Voulez-vous m'aimer ? (Do You Love Me?) de Gregory Ratoff : Katherine 'Kitten' Hilliard
  • 1947 : Sinbad le marin (Sinbad the Sailor) de Richard Wallace : Shireen
  • 1947 : L'Amour au trot (The Homestretch) de H. Bruce Humberstone : Leslie Hale
  • 1947 : Le Miracle de la 34ème rue (Miracle on 34th Street) de George Seaton : Doris Walker
  • 1947 : La Fière Créole (The Foxes of Harrow) de John M. Stahl : Odalie 'Lilli' D'Arceneaux
  • 1948 : Bonne à tout faire (Sitting Pretty) de Walter Lang : Tacey King
  • 1949 : Secret de femme (A Woman's Secret) de Nicholas Ray : Marian Washburn
  • 1949 : Britannia Mews de Jean Negulesco : Adelaide 'Addie' Culver
  • 1949 : Father Was a Fullback de John M. Stahl : Elizabeth Cooper
  • 1949 : Bagdad de Charles Lamont : Princess Marjan
  • 1950 : Sur le territoire des Comanches (Comanche Territory) de George Sherman : Katie Howard
  • 1950 : Tripoli (Tripoli) de Will Price : Countess D'Arneau
  • 1950 : Rio Grande de John Ford : Mrs. Kathleen Yorke
  • 1951 : Les Frères Barberousse (Flame of Araby) de Charles Lamont : Princess Tanya
  • 1952 : Les Fils des Mousquetaires (At Sword's Point) de Lewis Allen : Claire - la fille d'Athos
  • 1952 : La Loi du fouet (Kangaroo) de Lewis Milestone : Dell McGuire
  • 1952 : L'Homme tranquille (The Quiet Man) de John Ford : Mary Kate Danaher
  • 1952 : À l'abordage (Against All Flags) de George Sherman : Prudence 'Spitfire' Stevens
  • 1953 : La Belle rousse du Wyoming (The Redhead from Wyoming) de Lee Sholem : Kate Maxwell
  • 1953 : À l'assaut du Fort Clark (War Arrow) de George Sherman : Elaine Corwin
  • 1954 : La rousse mène l'enquête (Malaga) de Richard Sale : Joanna Dana
  • 1955 : Ce n'est qu'un au revoir (The Long Gray Line) de John Ford : Mary O'Donnell
  • 1955 : Le Brave et la Belle (The Magnificent matador) de Budd Boetticher : Karen Harrison
  • 1955 : Madame de Coventry (Lady Godiva of Coventry) de Arthur Lubin : Lady Godiva
  • 1956 : L'Homme de Lisbonne (Lisbon) de Ray Milland : Sylvia Merrill
  • 1956 : Everything But the Truth de Jerry Hopper : Joan Madison
  • 1957 : L'aigle vole au soleil (The Wings of Eagles) de John Ford : Min Wead
  • 1959 : Notre Agent à La Havane (Our Man in Havana) de Carol Reed : Beatrice Severn
  • 1960 : Mrs. Miniver de Marc Daniels TV : Mrs. Miniver
  • 1960 : DuPont Show of the Month de Marc Daniels TV : Lady Marguerite Blakeney
  • 1961 : New Mexico (The Deadly Companions) de Sam Peckinpah : Kit Tilden
  • 1961 : La Fiancée de papa (The Parent Trap) de David Swift : Margaret "Maggie" McKendrick
  • 1962 : M. Hobbs prend des vacances (Mr. Hobbs Takes a Vacation) de Henry Koster : Peggy Hobbs
  • 1963 : La Montagne des neuf Spencer (Spencer's Mountain) de Delmer Daves : Olivia Spencer
  • 1963 : Le Grand McLintock (McLintock) d'Andrew V. McLaglen : Katherine Gilhooley McLintock
  • 1963 : Hallmark Hall of Fame de George Schaefer TV : Susanna Cibber
  • 1965 : La Bataille de la Villa Fiorita (The Battle of the Villa Fiorita) de Delmer Daves : Moira
  • 1966 : Rancho Bravo (The Rare Breed) d'Andrew V. McLaglen : Martha Price
  • 1966 : The Garry Moore Show TV : Sara Longstreet
  • 1967 : Off to See the Wizard : Mother Goose
  • 1970 : How Do I Love Thee? de Michael Gordon : Elsie Waltz
  • 1971 : Big Jake de George Sherman et John Wayne : Martha McCandles
  • 1973 : Le poney rouge (The Red Pony) de Robert Totten TV : Ruth Tiflin
  • 1991 : Ta mère ou moi (Only the Lonely) de Chris Columbus : Rose Muldoon
  • 1995 : The Christmas Box de Marcus Cole TV : Mary Parkin
  • 1998 : Un taxi pour le Canada (Cab to Canada) de Christopher Leitch TV : Katherine Eure
  • 1998 : Une dernière danse (The Last Dance) de Kevin Dowling TV : Helen Parker

Blanchard Mari

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Mari Blanchard est une actrice américaine, née Mary E. Blanchard le 13 avril 1927 à Long Beach (Californie), morte le 10 mai 1970 à Los Angeles — Quartier de Woodland Hills (Californie).

Blanchard Mari Blanchard Mari

Au cinéma, Mari Blanchard apparaît dans trente-et-un films — majoritairement américains — à partir de 1947, dont Sur la Riviera de Walter Lang (1951, avec Danny Kaye et Gene Tierney) et Le Fils de Sinbad de Ted Tetzlaff (1955, avec Dale Robertson et Vincent Price). Son dernier est le western Le Grand McLintock d'Andrew V. McLaglen (avec John Wayne et Maureen O'Hara), sorti en 1963. Pour la télévision, elle contribue à vingt-neuf séries — la première en 1955 —, dont Klondike (en) (quatorze épisodes, 1960-1961). Elle tient son ultime rôle au petit écran dans un épisode d’Opération vol, diffusé en 1968. Deux ans après, en 1970, elle meurt prématurément d'un cancer.

Filmographie

  • 1947 : Copacabana d'Alfred E. Green : Copa Girl
  • 1950 : Mr. Music de Richard Haydn : Chorine
  • 1951 : Discrétion assurée (No Questions Asked) d'Harold F. Kress : Natalie
  • 1951 : Dix de la légion (Ten Tall Men) de Willis Goldbeck : Marie DeLatour
  • 1951 : Sur la Riviera (On the Riviera) de Walter Lang : Eugénie
  • 1951 : Bannerline de Don Weis : Éloïse
  • 1951 : The Unknown Man de Richard Thorpe : Sally Tever
  • 1951 : Overland Telegraph de Lesley Selander : Stella
  • 1952 : Deux dégourdis à Tokyo (Back at the Front) de George Sherman : Nina
  • 1952 : L'Ivresse et l'Amour (Something to Live For) de George Stevens : Une fille au vestiaire
  • 1952 : Le Proscrit (The Brigand) de Phil Karlson : Dona Dolores Castro
  • 1953 : Le Prince de Bagdad (The Veils of Bagdad) de George Sherman : Selima
  • 1953 : Deux nigauds chez Vénus (Abbott and Costello Go to Mars) de Charles Lamont : Allura
  • 1954 : Seul contre tous (Rails Into Laramie) de Jesse Hibbs : Lou Carter
  • 1954 : Le Nettoyeur (Destry) de George Marshall : Brandy
  • 1954 : Le Défilé sauvage (Black Horse Canyon) de Jesse Hibbs : Aldis Spain
  • 1955 : Le Fils de Sinbad (Son of Sinbad) de Ted Tetzlaff : Kristina
  • 1955 : Les Cavaliers du diable (The Return of Jack Slade) d'Harold D. Schuster : Texas Rose
  • 1955 : Piège double (The Crooked Web) de Nathan Juran : Joanie Daniel
  • 1956 : The Cruel Tower de Lew Landers : Mary « The Babe » Thompson
  • 1956 : La Diligence de la peur (Stagecoach to Fury) de William F. Claxton : Barbara Duval
  • 1956 : Canasta de cuentos mexicanos, film à sketches mexicain de Julio Bracho, segment Canasta : rôle non-spécifié
  • 1957 : She Devil de Kurt Neumann : Kyra Zelas
  • 1957 : La Jungle infernale (Jungle Heat) d'Howard W. Koch : Ann McRae
  • 1958 : Machete de Kurt Neumann : Jean Montoya
  • 1962 : Don't Knock the Twist d'Oscar Rudolph : Dulcie Corbin
  • 1963 : Trio de terreur (Twice-Told Tales) de Sidney Salkow : Sylvia Ward
  • 1963 : Le Grand McLintock (McLintock!) d'Andrew V. McLaglen : Camille

Commando de destruction

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Commando de destruction (The Mountain Road) est un film américain réalisé par Daniel Mann, sorti en 1960. 1944 en Chine. Les troupes américaines sont obligées de battre en retraite face à l'avancée des troupes japonaises. Le Major Baldwin, un officier du génie, est chargé de faire sauter une base aérienne pour qu'elle ne tombe pas aux mains des ennemis, une base qu'il avait dessinée alors qu'il était ingénieur dans le civil. Il est ensuite chargé avec quelques hommes de détruire les routes et les ponts pour retarder l'avancée des Japonais. Son supérieur a des doutes sur sa capacité à commander mais il l'envoie néanmoins effectuer cette mission. Baldwin va s'avérer intransigeant avec ses hommes et sans compassion pour les Chinois qui vont souffrir de ces destructions.

Commando de destruction de Daniel MannCommando de destruction de Daniel Mann

Commando de destruction de Daniel Mann

Fiche technique

  • Titre original : The Mountain Road
  • Titre français : Commando de destruction
  • Réalisation : Daniel Mann
  • Scénario : Alfred Hayes (en), d'après le roman The Mountain Road de Theodore H. White
  • Direction artistique : Cary Odell (en)
  • Décors : William F. Calvert, Sidney Clifford
  • Photographie : Burnett Guffey
  • Son : John P. Livadary (en)
  • Montage : Edward Curtiss
  • Musique : Jerome Moross
  • Production : William Goetz (en)
  • Société de production : William Goetz Productions
  • Société de distribution : Columbia Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais, chinois
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,85:1 — son Mono (RCA Sound Recording)
  • Genre : film de guerre
  • Durée : 102 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 25 mai 1960 (première à Los Angeles)

Distribution

  • James Stewart : Major Baldwin
  • Lisa Lu : Sue-Mei Hung
  • Glenn Corbett : Collins
  • Harry Morgan : Sergent "Mike" Michaelson
  • Frank Silvera (en) : Colonel Kwan
  • James Best : Niergaard
  • Rudy Bond : Sergent Miller
  • Mike Kellin : Prince
  • Frank Maxwell (en) : Sergent Ballo
  • Eddie Firestone (en) : Major Lewis
  • Alan Baxter : Général Loomis
  • Leo Chen : Colonel Li
  • Bill Quinn : Colonel Magnusson
  • Peter Chong : un colonel chinois
  • P.C. Lee : un général chinois

Parker Eleanor

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Eleanor Parker est une actrice américaine née le 26 juin 1922 à Cedarville, Ohio (États-Unis) et morte le 9 décembre 2013 à Palm Springs (Californie). 

Parker EleanorParker Eleanor

Après avoir refusé à deux reprises des propositions d'essais par la Fox et Warner pour ne pas interrompre ses études, Eleanor Parker obtient d'être engagée à dix-huit ans par le studio Warner, dominé par Humphrey Bogart et Errol Flynn pour les acteurs, Bette Davis et Joan Crawford pour les actrices. Les places sont dures pour les femmes : Olivia de Havilland, cantonnée aux emplois romantiques, devra attendre 1946 pour s'affirmer dans le film noir, et Ida Lupino se surnommait elle-même "la Bette Davis du pauvre".

De plus de nouvelles beautés ont envahi les écrans depuis trois ou quatre ans : Hedy Lamarr, Gene Tierney, Linda Darnell, Rita Hayworth, Maureen O'HaraLana Turner... disséminées dans les grands studios. Parker débute aussitôt dans La Charge fantastique de Raoul Walsh mais ses scènes sont coupées. Elle s'impose progressivement avec Mission à Moscou de Michael Curtiz (1943) et dans L'Orgueil des marines de Delmer Daves (1945) au côté de John Garfield. Parvenue au vedettariat, l'actrice impose son tempérament dramatique : elle fait sensation dans Femmes en cage de John Cromwell, qui lui vaut un prix d'interprétation à Venise en 1950 et la première de ses trois nominations à l'Oscar, les deux autres pour sa performance en 1951 dans Histoire de détective, réalisé par William Wyler, où elle joue la femme de Kirk Douglas, et en 1955 pour Mélodie interrompue, biopic de la cantatrice Marjorie Lawrence - où en brune elle compose même une Carmen crédible, doublée par Eileen Farrell, ou dans un passage de Madame Chrysanthème.

Dès 1946, oscillant entre drame criminel et drame tout court, son potentiel apparaît dans Of Human Bondage d'Edmund Goulding d'après W. Somerset Maugham (avec Paul Henreid et Alexis Smith, où elle succède à Bette Davis) ; puis elle tourne The Woman in White, Aphrodisia de Robert Wise (avec Patricia Neal et Ruth Roman), Le Grand Secret où Robert Taylor joue un pilote de l'Enola Gay. Elle succède à Greta Garbo dans une autre adaptation de Somerset Maugham. Elle a pour partenaire Errol Flynn à plusieurs reprises, rencontre Humphrey Bogart et Ronald Reagan. Au sommet de sa beauté et de sa gloire, Eleanor ne dédaigne ni l'histoire légère (Scaramouche (1952), où elle rivalise avec Janet Leigh auprès du britannique Stewart Granger), le western (Fort Bravo de John Sturges, face à William Holden, L'Aventure fantastique avec Robert Taylor), l'aventure exotique (Quand la marabunta gronde, avec Charlton Heston, qui se passe au Brésil ; La Vallée des Rois avec Taylor encore et l'argentin Carlos Thompson) - cinéma populaire, d'action et d'humour souvent, dont la vogue ne s'éteint jamais, souvent à gros budget aussi.

Très active, elle enchaîne les chefs d'œuvre : L'homme au bras d'or d'Otto Preminger en épouse infirme et persécutrice de Frank Sinatra (1955), Le Roi et Quatre Reines western magnifique, spectaculaire et humoristique, de Raoul Walsh, avec Clark Gable (1956), Un trou dans la tête, comédie de Frank Capra (1959), fidèle comparse du principal personnage masculin, déjà menacée d'effacement (Celui par qui le scandale arrive de Vincente Minnelli où elle joue la femme de Robert Mitchum en 1960). Les lauriers sont coupés mis en scène par José Ferrer (1961), d'après le best seller Peyton Place, n'aura pas le même succès que le film de Mark Robson (dont il constitue une suite) quatre ans plus tôt, qui avait contribué à relancer la carrière de Lana Turner. Désormais c'est la jeune Carol Lynley qui tient la vedette. Madison Avenue (1962) avec Dana Andrews et Jeanne Crain passe inaperçu comme Panic Button (1964), comédie avec Maurice Chevalier et Jayne Mansfield. On oublierait presque qu'elle joue un des rôles principaux (la baronne Elsa Schraederde) de La mélodie du bonheur (1965), réalisé par Robert Wise.

Par la suite, Eleanor Parker tourne seulement cinq films pour le cinéma : dans La Statue en or massif (The Oscar), elle interprète une actrice ratée (Stephen Boyd et Elke Sommer forment le couple vedette) ; dans Sursis pour une nuit inspiré de Norman Mailer (où elle retrouve Janet Leigh) et L'assassin est-il coupable ?, elle joue des alcooliques ; elle apparaît enfin dans la comédie L'Homme à la Ferrari (1967) de l'italien Dino Risi et, infirme de nouveau, dans le film d'horreur (où les chats sont les monstres) Les Griffes de la peur (1969) - Eleanor Parker jette ses derniers feux, éclipsés par le rayonnement nouveau de Ann-Margret et Gayle Hunnicutt. La star reviendra discrètement dix années plus tard dans Sunburn de Richard C. Sarafian qui réunit Farrah Fawcett et Joan Collins.

Eleanor fait ses débuts à la télévision dans The Gambler, the Nun and the Radio (1960), au côté de Richard Conte. Elle joue une espionne dans deux épisodes de la série Des agents très spéciaux (1968), a pour partenaire Richard Basehart dans Hans Brinker (1969), Sally Field et Julie Harris dans le téléfilm d'horreur Réveillon en famille (1972), Andrew Stevens et Kim Cattrall dans The Bastard (1978), Ted Danson et Christopher Lee dans Once Upon a Spy (1980), joue un rôle régulier dans la série Bracken's World durant la saison 1969–1970, série où parurent également Leslie Nielsen, Tom Selleck, Ricardo Montalban, Edward G. Robinson et Debbie Reynolds, retrouve le genre horrifique pour l'épisode "Half a Death" dans la série Ghost Story (1972) sur un sujet de Richard Matheson. Toujours prestigieuse, elle tient le rôle central de The Great American Beauty Contest (1973) entre Robert Cummings et Louis Jourdan. Elle reprend un rôle autrefois tenu par Katharine Hepburn dans une nouvelle version de Guess Who's Coming to Dinner (1975) et figure dans un remake de Madame X (1981) de Robert Ellis Miller avec Tuesday Weld en premier rôle, revisitant ainsi des classiques.

En 1963, Parker est nommée pour un Emmy Award de la meilleure actrice dans un premier rôle (épisode "Why Am I Grown So Cold?" dans la série médicale The Eleventh Hour), et en 1970 pour un Golden Globe Award comme meilleure actrice dramatique dans la série Bracken's World. Aussi active qu'elle le fut au cinéma, les téléspectateurs peuvent la voir en invitée dans les séries Hawaï police d'État, Vegas, La croisière s'amuse, L'Île fantastique (plusieurs épisodes dont le pilote), Hôtel avec en tête de distribution une autre "ancienne", Anne Baxter (remplaçant au pied levé Bette Davis), Finder of Lost Loves inédite en France avec Anthony Franciosa, Arabesque avec une autre survivante, Angela Lansbury. Eleanor Parker, star un peu oubliée aujourd'hui, interprète son dernier rôle en 1991 dans le téléfilm Échec et meurtre. Eleanor Parker a aussi brillé sur les planches à plusieurs reprises, reprenant notamment le personnage joué par Lauren Bacall dans le musical Applause. Eleanor a été mariée quatre fois : avec Fred Losee de 1943 à 1944, Bert E. Friedlob de 1946 à 1953 (ils ont eu trois enfants), le portraitiste Paul Clemens de 1954 à 1965 (ils ont un fils), Raymond Hirsch qu'elle épouse en 1966 et dont elle devient la veuve en 2001. Élevée dans le protestantisme, elle s'était convertie au judaïsme. Elle vivait retirée depuis plus de vingt ans à Palm Springs.

videoFilmographie

  • 1941 : La Charge fantastique (They Died with Their Boots On), de Raoul Walsh
  • 1942 : Soldiers in White : Nurse Ryan
  • 1942 : Le Caïd (The Big Shot) : Opératrice téléphonique (voix)
  • 1942 : Men of the Sky : Mrs. Frank Bickley
  • 1942 : Busses Roar : Norma
  • 1943 : The Mysterious Doctor : Letty Carstairs
  • 1943 : Mission à Moscou (Mission to Moscow), de Michael Curtiz : Emlen Davies
  • 1943 : Destination Tokyo, de Delmer Daves : Femme de Mike (voix enregistrée)
  • 1944 : Between Two Worlds : Ann Bergner
  • 1944 : Atlantic City : Bathing Beauty
  • 1944 : Crime by Night : Irene Carr
  • 1944 : The Last Ride : Kitty Kelly
  • 1944 : The Very Thought of You : Janet Wheeler
  • 1945 : L'Orgueil des marines (Pride of the Marines), de Delmer Daves : Ruth Hartley
  • 1946 : L'Emprise (Of Human Bondage), d'Edmund Goulding : Mildred Rogers
  • 1946 : Ne dites jamais adieu (Never Say Goodbye), de James V. Kern : Ellen Gayley
  • 1947 : Escape Me Never, de Peter Godfrey et LeRoy Prinz : Fionella MacLean
  • 1947 : L'Aventure à deux (The Voice of the Turtle), d'Irving Rapper  : Sally Middleton
  • 1948 : The Woman in White : Laura Fairlie / Ann Catherick
  • 1950 : Pilote du diable (Chain Lightning) : Joan "Jo" Holloway
  • 1950 : Femmes en cage (Caged), de John Cromwell : Marie Allen
  • 1950 : Secrets de femmes (Three secrets), de Robert Wise : Susan Adele Connors Chase
  • 1951 : Rudolph Valentino, le grand séducteur (Valentino) : Joan Carlisle
  • 1951 : A Millionaire for Christy : Christabel 'Christy' Sloane
  • 1951 : Histoire de détective (Detective Story), de William Wyler : Mary McLeod
  • 1952 : Scaramouche, de George Sidney : Lenore
  • 1952 : Le Grand Secret (Above and Beyond), de Melvin Frank et Norman Panama : Lucey Tibbets
  • 1953 : Fort Bravo (Escape from Fort Bravo), de John Sturges : Carla Forester
  • 1954 : Quand la marabunta gronde (The Naked Jungle), de Byron Haskin : Joanna Leiningen
  • 1954 : La Vallée des rois (Valley of the Kings), de Robert Pirosh : Ann Barclay Mercedes
  • 1955 : L'Aventure fantastique (Many Rivers to Cross) : Mary Stuart Cherne
  • 1955 : Mélodie interrompue (Interrupted Melody), de Curtis Bernhardt : Marjorie 'Margie' Lawrence
  • 1955 : L'Homme au bras d'or (The Man with the Golden Arm), de Otto Preminger : Zosh/Nouche
  • 1956 : Le Roi et Quatre Reines (The King and Four Queens), de Raoul Walsh : Sabina McDade
  • 1957 : Lizzie  : Elizabeth Richmond
  • 1957 : La Passe dangereuse (The Seventh Sin) : Carol Carwin
  • 1959 : Un trou dans la tête (A Hole in the Head), de Frank Capra : Eloise Rogers
  • 1960 : Celui par qui le scandale arrive (Home from the hill), de Vincente Minnelli : Hannah Hunnicutt
  • 1961 : Les lauriers sont coupés (Return to Peyton Place), de José Ferrer : Connie Rossi, gérante de la boutique de robes
  • 1962 : Madison Avenue : Anne Tremaine
  • 1964 : Panic Button : Louise Harris
  • 1965 : La Mélodie du bonheur (The Sound of Music), de Robert Wise : Baronne Elsa Schraeder
  • 1966 : La Statue en or massif (The Oscar), de Russell Rouse : Sophie Cantaro
  • 1966 : Sursis pour une nuit (An American Dream), de Robert Gist : Deborah Rojack
  • 1967 : L'Homme à la Ferrari (Il Tigre), de Dino Risi : Esperia Vincenzini
  • 1969 : Les Griffes de la peur (Eye of the Cat) : Tante Danny
  • 1979 : Sunburn, coup de soleil (Sunburn) : Mrs. Thoren

Télévision3À la télévision

  • 1960 : The Gambler, the Nun and the Radio : Sœur Cecelia
  • 1967 : La Nuit des assassins (Warning Shot) (téléfilm) : Mrs. Doris Ruston
  • 1969 : Hans Brinker : Dame Brinker
  • 1969 : Bracken's World (série) : Sylvia Caldwell, secrétaire de Bracken (1969-70)
  • 1971 : Maybe I'll Come Home in the Spring : Claire Miller
  • 1971 : Vanished : Sue Greer
  • 1972 : Home for the Holidays : Alex Morgan
  • 1973 : The Great American Beauty Contest : Peggy Lowery
  • 1975 : Guess Who's Coming to Dinner (Guess Who's Coming to Dinner) : Christine
  • 1977 : L'Île fantastique (Fantasy Island) : Eunice Hollander Baines
  • 1978 : The Bastard : Lady Amberly
  • 1979 : She's Dressed to Kill : Regine Danton
  • 1980 : Once Upon a Spy : La femme
  • 1981 : Madame X : Katherine Richardson
  • 1991 : Dead on the Money : Catherine Blake

Loren Sophia

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Sophia Loren (née Sofia Villani Scicolone le 20 septembre 1934 à Rome) est une actrice italienne.

Loren Sophia Loren Sophia

Sophia Loren a été une des actrices incontournables du cinéma italien et mondial. Elle a tourné dans de nombreux films depuis la fin des années 1950. Elle obtient ses plus grands rôles dans les années 1960 avec notamment le personnage dramatique de La Ciociara. Son interprétation est couronnée par les deux plus grandes récompenses du cinéma (prix d'interprétation féminine au festival de Cannes et l'oscar de la meilleure actrice). Dans Hier, aujourd'hui et demain elle réalise un striptease devant Marcello Mastroianni : cette scène est devenue une des plus célèbres de l'histoire du cinéma. L'année suivante, le réalisateur Vittorio De Sica réunit à nouveau le couple napolitain Loren/Mastroianni dans Mariage à l'italienne.

Elle a été mariée deux fois avec le producteur de cinéma Carlo Ponti (1912-2007) : la première fois en septembre 1957, mais l'annulation de ce premier mariage pour non-enregistrement du divorce de Carlo Ponti les oblige à se remarier, dans les formes cette fois, le 9 avril 1966. Ils auront deux fils : Carlo (né en 1968) et Eduardo (né en 1973). Elle est la fille illégitime de l'ingénieur Riccardo Scicolone. Sa mère, Romilda Villani, est une professeur de piano, sosie de l'actrice Greta Garbo. Sofia Scicolone passe une enfance et une jeunesse difficiles à Pozzuoli, ville portuaire d'environ 80 000 habitants sise à une quinzaine de km de Naples. Jeune, elle n'est pas attirée par le monde du spectacle, car elle se destine au métier de professeur d'anglais. Fortement encouragée par sa mère, elle « monte » à Rome à l'âge de seize ans. 

À l'âge de dix sept ans, elle participe au concours de beauté Miss Italie, à l'époque appelé Mille lire per un sorriso et s'y classe deuxième, mais le jury, impressionné par la beauté, la grâce et la sensualité qui se dégage de cette jeune adolescente crée rien que pour elle le prix de Miss Élégance. Depuis, toutes les participantes au titre de Miss Italie convoitent également cette écharpe. Elle réussit alors à se tailler une certaine réputation en apparaissant dans des romans-photos (genre populaire alors) sous le pseudonyme de Sofia Lazzaro et obtient des petits rôles dans des films, où elle apparaît parfois seins nus, comme Si Si, Era lui... ! en 1951 ou Deux nuits avec Cléopâtre en 1953, alors qu'elle n'avait que 16 ans pour le 1er film, et 18 pour le second. Ces apparitions ont été vues en France mais pas en Italie puisque la censure, toujours vigilante dans la péninsule, les avait supprimées. Ces films sont depuis extrêmement recherchés par les fans de la star, en raison de leur extrême rareté. Une photo de Sophia Loren seins nus, tiré de Si Si, Era lui... ! a été reprise en 1957 dans Playboy quand l'actrice avait déjà acquis la notoriété. Elle ne s'est jamais remontrée nue depuis, arguant du fait qu'elle ne se sentait pas à l'aise dans ces conditions et que « Sophia Loren nue, ça représente beaucoup de nudité ».

C'est sur le tournage, en 1952, du film Sous les mers d'Afrique de Giovanni Roccardi que naît Sophia Loren, ainsi « rebaptisée » par le producteur Goffredo Lombardo. Le producteur Carlo Ponti, qu'elle épousera plus tard bien qu'il soit de 22 ans son aîné, lui fait alors signer un contrat de sept ans. Sophia Loren entame sa longue et prestigieuse carrière avec des rôles de femmes « populaires » dans Le Carrousel fantastique (Carosello napoletano) d'Ettore Giannini en 1953, puis L'Or de Naples (L'Oro di Napoli) de Vittorio De Sica et Dommage que tu sois une canaille (Peccato che sia una canaglia) d'Alessandro Blasetti en 1954, ainsi que Par dessus les moulins (La Bella mugnaia) de Mario Camerini en 1955. Rapidement, Sophia Loren va acquérir une renommée internationale grâce à sa provocante et explosive beauté qui, cependant, n'a jamais entamé l'aspect artistique et l'indubitable grâce qu'elle exprima en tant qu'actrice dramatique pendant toute sa carrière.

En 1955, elle fait la couverture de Life magazine alors que Carlo Ponti envisage pour elle une carrière internationale. La période de 1957 à 1961 sera sa période Hollywood et elle jouera sous la houlette de Jean Negulesco, Stanley Kramer, Henry Hathaway, Delbert Mann, Carol Reed, George Cukor, Melville Shavelson, Sidney Lumet, Michael Curtiz. Mais c'est surtout Martin Ritt qui lui apportera sa première consécration avec le film L'Orchidée noire (The Black Orchid) où son rôle de Rose Bianco lui fera obtenir la Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise en 1958. Elle aura de plus, eu l'occasion de côtoyer les « monstres sacrés » du cinéma hollywoodien que sont Cary Grant, Frank Sinatra, John Wayne, Anthony Perkins, William Holden, Trevor Howard, Anthony Quinn, George Sanders, Peter Sellers, Clark Gable, John Gavin, Charlton Heston et Raf Vallone.

Entre-temps, en 1960, sort le film de Vittorio De Sica, La Paysanne aux pieds nus (La Ciociara) où elle tient le rôle de Cesira aux côtés de Jean-Paul Belmondo. Ce sera une avalanche de récompenses pour Sophia Loren : Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, David di Donatello de la meilleure actrice, Ruban d'argent de la meilleure actrice principale, NYFCC Award de la meilleure actrice et Oscar de la meilleure actrice. Sa victoire aux Oscars fut historique; c'est la première fois qu'une actrice est nominée et gagne un Oscar pour un film en langue non anglo-saxonne, dans ce cas en italien.

C'est sans doute le succès de La Ciociara qui la fait revenir devant les caméras italiennes et plus précisément celle de Vittorio De Sica. On la verra successivement dans Boccace 70 (Boccaccio '70) et Les Séquestrés d'Altona (I Sequestrati di Altona)' en 1962, Hier, aujourd'hui et demain (Ieri, oggi, domani) en 1963 où elle fera fantasmer avec ses porte-jarretelles noires, Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana) en 1964. Un peu plus tard, ce sera Les Fleurs du soleil (I Girasoli) en 1970 et Le Voyage (Il Viaggio) en 1974. En tout, ce seront huit films qu'il réalisera avec Sophia Loren en tant qu'actrice et lui-même, en sa qualité d'acteur, se retrouvera six fois à côte d'elle.

Un autre fidèle de Sophia Loren aura été Marcello Mastroianni. Leurs « parcours » se croiseront pas moins de douze fois. En 1977, le film d'Ettore Scola, Une journée particulière (Una Giornata particolare) sera, en quelque sorte, le « chant du cygne » ou, à tout le moins, le dernier « haut fait » de la carrière d'actrice de Sophia Loren. Elle essayera de revenir en 1984 dans Aurora (Qualcosa di biondo) de Maurizio Ponzi avec son fils Edoardo Ponti qui la dirigera en 2002 dans Cœurs inconnus (Between strangers, Cuori estranei) qui sera projeté à la Mostra de Venise. Cependant, les temps changent et les goûts également. Le public n'est plus aussi friand d'actrices de la beauté et de la grâce de Sophia Loren qui finit par passer de mode. À partir de 1984, les récompenses qu'elle se verra offrir (à part le NBR Award de groupe pour Prêt-à-porter) seront des prix à l'honneur de sa carrière, Oscar d'honneur, David di Donatello spécial, et autres Golden Globe de remerciement... En 1991, elle sera décorée de la Légion d'honneur.

En juillet 2006, elle pose pour la 33e édition du calendrier Pirelli et devient ainsi, à 71 ans, le modèle le plus âgé ayant posé pour le célèbre calendrier du manufacturier italien. En 2010, elle interprète le rôle de sa propre mère, Romilda Villani, pour les besoins d'une minisérie pour la chaîne italienne Rai Uno, La mia casa è piena di specchi, inspirée du livre écrit par sa sœur Maria Scicolone. L'histoire retrace la propre vie de Sophia Loren, de ses débuts difficiles dans le cinéma jusqu'à la gloire. La série eut un grand succès auprès du public, enregistrant des records d'audience. Elle est aussi la tante d'Alessandra Mussolini, sénatrice de la République italienne : la mère de celle-ci, Anna Maria, sœur de Sophia, a épousé Romano Mussolini, un fils du dictateur Benito Mussolini. Actuellement, Sophia Loren est l'égérie de MSC Croisières et inaugure tous leurs nouveaux paquebots, dont le MSC Preziosa.

Filmographie

  • Les traces de Sophia Loren sur le parvis du Grauman Chinese Theatre, Los Angeles
  • Sous le nom de Sophia Scicolone
  • 1950 : Il voto de Mario Bonnard
  • 1950 : Totò Tarzan (Totòtarzan) de Mario Mattoli
  • 1950 : Les Femmes de Barbe Bleue (Le sei moglie di Barbablù) de Carlo Ludovico Bragaglia
  • 1950 : Le Retour de Pancho Villa (Io sono il capataz) de Giorgio Simonelli
  • 1950 : Les Mousquetaires de la mer (Cuori sul mare) de Giorgio Bianchi
  • 1950 : Les Feux du music-hall (Luci del varietà) de Federico Fellini et Alberto Lattuada
  • 1950 : Quo Vadis de Mervyn LeRoy : figuration
  • 1951 : Il padrone del vapore de Mario Mattoli
  • 1951 : Milano miliardaria de Marcello Marchesi, Marino Girolami et Vittorio Metz
  • 1951 : Il mago per forza de Marcello Marchesi, Marino Girolami et Vittorio Metz
  • 1951 : La Cité des stupéfiants (Lebbra bianca) d'Enzo Trapano
  • 1951 : Anna d'Alberto Lattuada
  • 1952 : L'Accordeur est arrivé / Zéro en amour (È arrivato l'accordatore) de Duilio Coletti
  • Sous le nom de Sophia Lazzaro
  • 1951 : Quelles drôles de nuits (Era lui...si, si) de Vittorio Metz, Mario Girolami et Marcello Marchesi
  • 1952 : L'Héritier de Zorro (Il sogno di Zorro) de Mario Soldati
  • 1952 : La Traite des blanches (La tratta delle bianche) de Luigi Comencini
  • 1953 : La Favorita de Cesare Barlacchi
  • Sous le nom de Sophia Loren
  • 1953 : La domenica della buona gente d'Anton Giulio Majano
  • 1953 : Sous les mers d’Afrique (Africa sotto i mari) de Giovanni Roccardi
  • 1953 : Deux nuits avec Cléopâtre (Due notti con Cleopatra) de Mario Mattoli
  • 1953 : Aïda de Clemente Fracassi
  • 1953 : Une fille formidable de Mauro Bolognini
  • 1953 : Un dimanche romain de Anton Guilio Majano
  • 1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri) de Alessandro Blasetti
  • 1954 : L'Or de Naples (L'oro di Napoli) de Vittorio De Sica
  • 1954 : Attila, fléau de Dieu de Pietro Francisi
  • 1954 : Dommage que tu sois une canaille (Peccato che sia una canaglia) d'Alessandro Blasetti : Lina Stroppiani
  • 1955 : La Fille du fleuve (La donna del fiume) de Mario Soldati : Nives Mongolini
  • 1955 : Le Signe de Vénus (Il segno di Venere) de Dino Risi
  • 1955 : Par dessus les moulins (La bella mugnaia) de Mario Camerini : Carmela
  • 1955 : Pain, amour, ainsi soit-il (Pane, amore, e...) de Dino Risi
  • 1956 : La Chance d'être femme (La fortuna di essere donna) de Alessandro Blasetti
  • 1957 : Ombres sous la mer (Boy on a Dolphin) de Stanley Kramer
  • 1957 : Orgueil et Passion (The Pride and the Passion) de Stanley Kramer
  • 1957 : La Cité disparue (Legend of the lost) de Henry Hathaway
  • 1958 : Désir sous les ormes (Desire Under the Elms) de Delbert Mann : Anna Cabot
  • 1958 : La Clé (The Key) de Carol Reed : Stella
  • 1958 : L'Orchidée noire (Black Orchid) de Martin Ritt
  • 1958 : La Péniche du bonheur (Houseboat) de Melville Shavelson
  • 1959 : Une espèce de garce (That Kind of Woman) de Sidney Lumet
  • 1960 : La Diablesse en collant rose (Heller in Pink Tights) de George Cukor : Angela Rossini
  • 1960 : Un scandale à la cour (A Breath of Scandal) de Michael Curtiz : la princesse Olympia
  • 1960 : C’est arrivé à Naples (It Started in Naples) de Melville Shavelson : Lucia Curcio
  • 1960 : Les Dessous de la millionnaire (The Millionairess) d'Anthony Asquith : Epifania Parerga
  • 1960 : La Paysanne aux pieds nus (La Ciociara) de Vittorio De Sica : Cesira
  • 1961 : Le Cid de Anthony Mann : Chimène
  • 1961 : Madame Sans-Gêne de Christian-Jaque : Catherine Hubscher, dite « Madame Sans-Gêne »
  • 1961 : Boccace 70 (Boccaccio '70), épisode La Loterie (La riffa)
  • 1962 : Le Couteau dans la plaie de Anatole Litvak : Lisa Macklin
  • 1962 : Les Séquestrés d'Altona (I sequestrati di Altona) de Vittorio De Sica
  • 1963 : Hier, aujourd'hui et demain (Ieri, oggi, domani) de Vittorio De Sica
  • 1964 : La Chute de l'empire romain de Anthony Mann
  • 1964 : Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana) de Vittorio De Sica : Filumena Marturano
  • 1965 : Opération Crossbow de Michael Anderson : Nora
  • 1965 : Lady L de Peter Ustinov : Lady Louise Lendale
  • 1965 : La Comtesse de Hong-Kong de Charles Chaplin : la comtesse Natasha Alexandroff
  • 1966 : Judith de Daniel Mann : Judith
  • 1966 : Arabesque de Stanley Donen
  • 1967 : La Belle et le Cavalier (C'era una volta...) de Francesco Rosi
  • 1967 : Fantômes à l'italienne (Questi fantasmi) de Renato Castellani : Maria Lojacono
  • 1968 : Sophia : A self-portrait documentaire de Mel Stuart et Robert Abel : Elle-même
  • 1970 : Les Fleurs du soleil (I girasoli) de Vittorio De Sica : Giovanna
  • 1971 : La Femme du prêtre (La moglie del prete) de Dino Risi : Valeria Billi
  • 1971 : Mortadella (La mortadella) de Mario Monicelli : Maddalena Ciarrapico
  • 1972 : Une bonne planque (Bianco, rosso e...) d'Alberto Lattuada : Hermana Germana
  • 1972 : L'Homme de la Manche (Man of La Mancha) de Arthur Hiller : Dulcinea / Aldonza
  • 1974 : Le Voyage (Il viaggio) de Vittorio De Sica : Adriana de Mauro
  • 1974 : Verdict d' André Cayatte : Teresa Leoni
  • 1975 : La Pépée du gangster (La Pupa del gangster) de Giorgio Capitani : Pupa
  • 1977 : Le Pont de Cassandra (The Cassandra Crossing) de George Pan Cosmatos : Jennifer Rispoli Chamberlain
  • 1977 : Une journée particulière (Una giornata particolare) d'Ettore Scola : Antonietta
  • 1978 : Angela de Boris Sagal : Angela Kincaid
  • 1978 : D'amour et de sang (Fatto di sangue fra due uomini per causa di una vedova - si sospettano moventi politici) de Lina Wertmuller : Titina Paterno
  • 1978 : La Cible étoilée de John Hough : Mara :
  • 1979 : L'Arme au poing (Firepower) de Michael Winner : Adele Tasca
  • 1990 : Samedi, dimanche et lundi (Sabato, domenica e lunedì) de Lina Wertmüller : Rosa Priore
  • 1994 : Prêt-à-porter de Robert Altman : Isabella de la Fontaine
  • 1995 : Les Grincheux 2 (Grumpier Old Men) de Howard Deutch : Maria Sophia Coletta Ragetti
  • 1997 : Soleil de Roger Hanin : Maman Lévy
  • 2002 : Cœurs inconnus (Between Strangers) d'Edoardo Ponti : Olivia
  • 2004 : Peperoni ripieni e pesci in faccia de Lina Wertmüller : Maria
  • 2009 : Nine de Rob Marshall : Mamma

Télévision

  • 1974 : Brief Encounter de Lina Wertmüller : Anna Jesson
  • 2001 : Francesca e Nunziata de Lina Wertmüller : Francesca Montorsi
  • 2004 : Lives of the Saints de Jerry Ciccoritti : Teresa Innocente
  • 2010 : La mia casa è piena di specchi de Vittorio Sindoni : Romilda Villani (sa propre mère)

Cooper Jeanne

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Wilma Jeanne Cooper, née le 25 octobre 1928 à Taft, Californie et morte à Los Angeles le 8 mai 2013, est une actrice américaine d'ascendance cherokee.

Cooper JeanneCooper Jeanne

Elle a été nommée aux Emmy Award. Elle est surtout connue pour son rôle de Katherine Chancellor dans le feuilleton Les Feux de l'amour. Elle a participé dès la création du soap opera, c'est-à-dire à partir de 1973. Présente dans la série depuis le début. Elle s'absente plusieurs semaines en 2011, mais revient rapidement dans le feuilleton. Les épisodes où Jeanne Cooper est remplacée par une autre comédienne durant cette courte période arriveront en France entre juin et août 2015 sur TF1. J.Cooper a débuté sa carrière dans les années 1950. Son premier rôle fut celui de Myra, en 1953, dans le western The Redhead from Wyoming. Elle est aussi apparue dans des films aux côtés de Maureen O'Hara, Glenn Ford, Tony Curtis, et Henry Fonda. Elle a été sept fois nommée pour un Daytime Emmy et deux fois pour un Primetime Emmy. Elle a reçu un Lifetime Achievement Award from the Daytime Emmys en 2004. Pour ses contributions à la télévision, Jeanne Cooper a reçu une étoile au Walk of Fame (Hollywood), situé au 1777 Vine Street. L’actrice Jeanne Cooper a quitté temporairement le feuilleton pour raisons de santé en 2011. L’actrice Michael Learned la remplace du 10 novembre au 22 décembre 2011 (ces épisodes seront diffusés en France entre juin et août 2015 sur TF1). Jeanne Cooper revient donc assez rapidement dans le feuilleton.

Dans l'épisode 10150, diffusé le 3 mai 2013 aux États-Unis, a lieu la dernière scène de Katherine/Jeanne Cooper. Elle est visiblement épuisée. Katherine est de retour chez elle après avoir passé quelque temps à l’hôpital. Katherine revient à la résidence Chancellor. Quelques-uns de ses plus fidèles amis sont là pour lui faire une surprise. Il y a Murphy, Cane, Chloé, Kevin… Après, Katherine et Jill sont seules dans le salon de la résidence et discutent paisiblement avec beaucoup de tendresse. Katherine/Jeanne Cooper semble si fatiguée. Elle a du mal à se lever du canapé. Jill l’aide à se mettre debout. Elle veut aussi l’aider à marcher, mais Katherine, qui veut garder sa dignité et son indépendance repousse affectueusement mais fermement Jill, sans un mot. Katherine rejoint le bas de l’escalier. Katherine/Jeanne Cooper est voutée, se déplace difficilement. Une musique douce et triste jouée au piano accompagne la scène. Elles échangent quelques mots. Jill lui propose son aide pour monter les marches de l'escalier. Katherine la remercie mais elle va se débrouiller seule. Katherine se tourne une dernière fois vers Jill et lui dit «bonne nuit» en la regardant intensément. Katherine/Jeanne Cooper visiblement diminuée s'agrippe à la rambarde de l’escalier et monte péniblement les marches. Jill lui répond très tendrement «bonne nuit» et la regarde monter.

Seulement quelques jours après la diffusion de cet épisode tragique, le 8 mai 2013, Jeanne Cooper est décédée. Les patrons du feuilleton indiquent que c'était la dernière scène enregistrée par Jeanne Cooper. Il y a 3 ans et 7 mois de décalage entre la diffusion aux États-Unis et la diffusion en France. Cette dernière scène arrivera en France aux alentours de novembre 2016 sur TF1. Le 28 mai 2013, sur la chaine américaine CBS, un épisode spécial est diffusé pour rendre un ultime hommage à Jeanne Cooper.

Après la mort de l'actrice Jeanne Cooper, les scénaristes se sont adaptés et ont décidé de faire mourir le personnage de Katherine Chancellor dans le feuilleton. Impensable d'engager une nouvelle actrice pour reprendre le rôle de Katherine Chancellor. 4 mois après la mort de Jeanne COOPER, on apprend donc que Katherine est morte dans son sommeil, pendant ses vacances. Les funérailles de Katherine CHANCELLOR à Génoa-city sont donc organisées (épisodes diffusés les 3 & 4 septembre 2013 aux États-Unis). Pas mal d'anciens sont de retour à l'occasion de ce triste événement. Brock, Danny Romalotti, Christine, Ambre, Gina, Nina... C'est Todd Williams, le frère curé de Paul qui préside la cérémonie (c'est l'acteur Corbin BERNSEN qui interprète le rôle de Todd, c'est le fils de Jeanne COOPER dans la vie). La mort de Katherine, ses funérailles et l'ouverture de son testament vont bouleverser les vies de bon nombre des habitants de Génoa-City. On apprend pour commencer, le secret de Nikki : elle a eu un enfant il y a très longtemps, hors-mariage, qu'elle a laissé à l'adoption. Et c'est Victor qui reprend les industries Chancellor. Jeanne COOPER étant morte, impossible de la revoir dans le feuilleton dans de nouvelles scènes. Nikki et Jill discutent paisiblement sur un banc dans un parc, pendant la période des funérailles de Katherine. Tout d'un coup Nikki semble apercevoir quelque chose dans le parc, son visage se fige, elle est tétanisée. Jill qui est assise à côté, comprend qu'il se passe quelque chose immédiatement et regarde dans la direction où regarde Nikki. «Katherine» apparaît dans le parc. Elle est là, sereine, elle les regarde, elle est habillée en blanc, elle est lumineuse, elle leur fait un large sourire. Un si beau sourire plein d'amour. 

Une courte apparition qui va bouleverser Jill et Nikki, accablées par la disparition de leur amie si soudainement décédée. Nikki et Jill sont unie dans ce chagrin immense à cet instant. Elles sont tellement émue. Melody Thomas-Scott «Nikki» dit alors en voyant cette apparition de Katherine : «elle est si belle» ! La scène est vraiment poignante. Grâce à la magie du montage vidéo, grâce à des images filmées bien avant la mort de Jeanne COOPER, les ingénieurs-images ont réussi a incruster dans les images actuelles, le visage de Jeanne COOPER dans le parc. Quelques secondes particulièrement émouvante. Puis Jeanne COOPER/Katherine disparaît. Nikki et Jill sont en larmes, déchirées, elles sont collées l'une contre l'autre, sur le banc. Cette scène est vraiment bouleversante.. Ces épisodes arriveront en France vers mars 2017 sur TF1.

J.Cooper a été mariée pendant 23 ans au producteur Harry Bernsen et est mère de trois enfants, dont l'acteur Corbin Bernsen, qui a rejoint sa mère dans Les Feux de l'amour en 2003, 2004 et 2009, où il a interprété le rôle de Todd Williams, le frère prêtre du détective Paul Williams. Il a aussi joué dans la série La Loi de Los Angeles ; elle est la belle-mère de l'actrice Amanda Pays. Elle a eu aussi une fille, Caren. Elle est décédée le 8 mai 2013 à Los Angeles en Californie d'une insuffisance respiratoire, due à une maladie pulmonaire obstructive chronique liée au tabac. Elle a été incinérée et ses cendres ont été dispersées dans des lieux privés.

Filmographie

  • 1953 : La Belle rousse du Wyoming (The Redhead from Wyoming) : Myra
  • 1953 : Le Déserteur de Fort Alamo (The Man From the Alamo) : Kate Lamar
  • 1953 : Shadows of Tombstone : Marge
  • 1956 : The Houston Story : Madge
  • 1956 : Calling Homicide : Darlene Adams
  • 1957 : Le Miroir au secret (5 Steps to Danger) : Helen Bethke
  • 1957 : Rock All Night de Roger Corman
  • 1957 : Pluder Road : Fran Werner
  • 1958 : Unwed Mother : Mme Horton
  • 1960 : Let No Man Write My Epitath : Fran
  • 1962 : Red Nightmare : Helen Donavan
  • 1962 : House of Women : Helen Jennings
  • 1962 : 13 West Street : Mme Quinn
  • 1963 : Black Zoo : Edna Conrad
  • 1965 : Les Compagnons de la gloire (The Glory Guys) : Mme Rachael McCabe
  • 1967 : Tony Rome : Lorna Boyd
  • 1968 : L'Étrangleur de Boston (The Strangler of Boston) : Cloe
  • 1970 : Le Reptile (There Was a Crooked Man) : Une prostituée
  • 1972 : Kansas City Bomber : Vivien
  • 1973 : The All-American Boy : Nola Bealer
  • 1991 : Lethal Justice : Clerk
  • 1992 : Frozen Assets : La mère de Zach Shepard
  • 2001 : The Tomorrow Man : Jeanine
  • 2005 : Carpool Guy : Mme Lunsford
  • 2008 : Donna on Demand : Virginia Hart

Télévision

  • 1953 : Les Aventures de Kit Carson (The Adventures of Kit Carson) (Série TV) : Joyce Hadley
  • 1954 et 1955 : Les Aventuriers du Far West (Death Valley Days) (Série TV)
  • 1956 : Highway Patrol (Série TV) : Laura Douglas
  • 1957 et 1961 : Maverick (Série TV) : Martha Flood
  • 1957 et 1962 : Cheyenne (Série TV) : Marie Conover
  • 1958, 1959, 1962, 1964 et 1966 : Perry Mason (Série TV) : Miriam Fielding / Mary Browne / Thelma Hill / Ethel Belan / Laura Beaumont
  • 1959 : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) (série TV) : Liz (saison 1, épisode 3 : La Seconde Chance)
  • 1959 : Au nom de la loi (Wanted: Dead or Alive) (Série TV) : Myra
  • 1961 et 1963 : Rawhide (Série TV)  : Clara Wilson
  • 1961-1964 : La Grande Caravane (The Wagon Train) (Série TV) : Donna Fuller / Molly Garland / Madge Upton / Martha Harp / Harriett Heatherington
  • 1962 et 1963 : Bonanza (Série TV) : Abigail Hinton
  • 1962 et 1963 : Les Incorruptibles (The Untouchables) (Série TV) : Belle Alpine
  • 1963 : Gunsmoke (Série TV) : Lily Pitts
  • 1964 : Le Virginien (The Virginian) (Série TV) : Julia Montgomery
  • 1964 : Le Jeune Docteur Kildare (Série TV) : Marian Colby
  • 1965-1966 : La Grande Vallée (The Big Valley) (Série TV) : Elaine Jason
  • 1967-1968 : Daniel Boone (Série TV) : Amy Barr / Addie Ogilvie
  • 1967 : Laredo (Série TV) : Kay Comstock
  • 1968 : Ranch L (Lancer) (Série TV) : Florida
  • 1968 : Cimarron (Cimarron Trip) (Série TV) : Pony Janr
  • 1968, 1970 et 1973 : L'homme de fer (Ironside) (Série TV) : Sarah Richards / Mme Talley / Myra Brinker
  • 1971 : Hawaï police d'État (Hawaii Five 0) (Série TV) : Mme Shem
  • 1971 : Cannon (Série TV) : Silvia Barbiero
  • 1972 : Mannix (Série TV) : Emma Rand
  • 1973 - 2013 : Les Feux de l'amour (The Young and the Restless) (Série TV) : Katherine Chancellor
  • 1975 : McCloud (Série TV) : Gladys
  • 1977 : The San Pedro Burns (Téléfilm) : Mme McClory
  • 1986 et 1990 : La Loi de Los Angeles (L.A. Law) (Série TV) : Gladys Becker
  • 1993 : Beyond Suspicion (Téléfilm) : Renata
  • 1997 : Les Anges du bonheur (Touched by an Angel) (Série TV) : Estella
  • 2005 : Les feux de l'amour (Série TV) : Katherine Chancellor

Wood Lana

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Lana Wood, née Svetlana Nikolaevna Zakharenko le 1er mars 1946 à Santa Monica en Californie, est une actrice américaine.

Wood Lana Wood Lana

Elle est la jeune sœur de Natalie WoodElle apparaît, alors qu'elle est âgée de 9 ans, dans La Prisonnière du désert de John Ford, dans lequel elle joue le rôle de Debbie Edwards enfant, rôle tenu (à l'âge adulte) par sa propre sœur. Elle apparaît aussi dans un film de James Bond, Les diamants sont éternels, sous le nom d'Abondance Delaqueue (Plenty O'Toole en version originale). Elle est également un personnage récurrent de Peyton Place.

Filmographie

  • 1955 : Son seul amour (One Desire) de Jerry Hopper : Petite fille (non créditée)
  • 1956 : La prisonnière du désert (The Searchers) : Debbie Edwards enfant
  • 1962 : Five Finger Exercise : Mary
  • 1965 : The Fool Killer : Alice
  • 1965 : The Girls on the Beach : Bonnie
  • 1968 : For Singles Only : Helen Todd
  • 1969 : Scream Free! : Karen
  • 1971 : Les Diamants sont éternels (Diamonds Are Forever) : Abondance Delaqueue (Plenty O'Tool)
  • 1972 : Justin Morgan Had a Horse : Kathleen
  • 1972 : A Place Called Today : Carolyn Schneider
  • 1974 : Goodnight Jackie
  • 1975 : Sons of Sassoun
  • 1977 : La folle cavale (Speedtrap) : New Blossom
  • 1977 : Grayeagle : Beth Colter
  • 1982 : Les yeux du cauchemar (Satan's Mistress) : Lisa
  • 2009 : The Book of Ruth : Journey of Faith : Tani
  • 2010 : Last Wish : Helen
  • 2010 : War to Heaven : président Bailey
  • 2010 : Renovation : Dr Nitas
  • 2012 : Donors : Norma
  • 2012 : Silver Lake : une libraire
  • 2012 : Byer's Bog : une actrice
  • 2012 : Race to Judgment : Sofia Jacalone
  • 2013 : Holly, Jingles and Clyde 3D : Mme Claus

Télévision

  • 1957 : Playhouse 90 (Série TV) : Judy enfant
  • 1958 : Alcoa Theatre (Série TV) : Pat
  • 1958 : Have Gun - Will Travel (Série TV) : Becky Coldwell
  • 1958 : The Real McCoys (Série TV) : Marlyn Harwick
  • 1964 : Le Jeune Docteur Kildare (Série TV) : Judy Gaer
  • 1964 : Le Fugitif (The Fugitive) (Série TV) : la poupée
  • 1965-1966 : The Long, Hot Summer (Série TV) : Eula Harker
  • 1966-1968 : Peyton Place (Série TV) : Sandy Webber
  • 1967 : Bonanza (Série TV) : Dana Dawson
  • 1967-1969 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West) (Série TV) : Sheila 'Vixen' O'Shaugnessy / Avery Trent
  • 1969 : Brigade criminelle (Felony Squad) (Série TV) : Sherry Martin
  • 1970 : Black Water Gold (Téléfilm) : Eagan Ryan
  • 1970 : La vieille garde reprend du service (The Over-the-HillGang Rides Again) (Téléfilm) : Katie Flavin
  • 1971 : Docteur Marcus Welby (Marcus Welby M.D.) (Série TV) : Angie
  • 1971 : Monte Nash (Série TV) : Diana
  • 1971 : O'Hara, U.S. Treasury (Série TV) : Fran Harper
  • 1972 : Night Gallery (Série TV) : une femme de ménage
  • 1972 : Mission impossible (Série TV) : Marcy Carpenter
  • 1974 : QB VII (Série TV) : Sue Scanlon
  • 1974, 1977-1978 : Police Story (Série TV) : June Lang / Rene / Gloria
  • 1975 : Le Dahlia noir (Who Is the Black Dahlia?) (Téléfilm) : Boarder
  • 1976 : Baretta (Série TV) : sœur Olive
  • 1976 : Cauchemar au pénitencier (Nightmare in Badham County) (Téléfilm) : Smitty
  • 1976 et 1979 : Starsky et Hutch (Série TV) : Ella / Sidney Archer
  • 1977 : Le Trottoir des grandes (Little Ladies of the Night) (Téléfilm) : Maureen
  • 1977 : Corey: For the People (Téléfilm) : Janet Hanley
  • 1978 : A Question of Guilt (Téléfilm) : Elizabeth Carson
  • 1978 : L'Île fantastique (Fantasy Island) (Série TV) : Cecile
  • 1979 : David Cassidy - Man Undercover (Série TV) : Pearl
  • 1979 : Captain America (Captain America II: Death to Soon) (Téléfilm) : Yolanda
  • 1981 : L'Homme à l'orchidée (Nero Wolfe) (Série TV) : Delia Brandt
  • 1983 : Capitol (Série TV) : Fran Burke
  • 1985 : Mike Hammer (Série TV) : Virginia Warburton
  • 2008 : Divas of Novella (Téléfilm) : Zeld
  • 2009 : Tales from Dark Fall (Série TV) : Santi

Hudson Rock

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Rock Hudson, de son vrai nom Roy Harold Scherer Jr, est un acteur américain né le 17 novembre 1925 à Winnetka, Illinois et mort le 2 octobre 1985 à Beverly Hills, Los Angeles (États-Unis). 

Hudson Rock Hudson Rock

Dans les années 1980, il est l'une des premières vedettes à déclarer publiquement être atteinte du sida, ce qui attire une grande attention sur ce fléau, mais aussi sur son homosexualité, alors totalement inconnue du grand public. Fils unique d’une modeste employée d'origine irlandaise et d'un père d'origine allemande qui les abandonne très tôt, Roy Harold Scherer connaît une enfance difficile, au côté d’une mère dominatrice et autoritaire et d’un beau-père violent. En 1943, alors qu'il vient d'avoir 18 ans, il s’engage dans la marine. Il est démobilisé en 1946 et exerce par la suite plusieurs petits métiers (ouvrier agricole, camionneur). Il tente sa chance à Hollywood et attire l'attention d'un chasseur de talents, Harry Wilson. Wilson lui permet tout d’abord de faire de la figuration, puis d’obtenir des rôles secondaires, dans les films d'action et les westerns de Raoul Walsh, qui le prend sous contrat personnel : après une figuration non créditée dans Les Géants du ciel (1948), le metteur en scène lui donnera la vedette dans Victime du destin (1952), La Belle Espionne et Bataille sans merci (1953). Mais l'acteur débutant paraît dans une quinzaine de films avant d'accéder à ses premiers rôles, avec une nette prédilection pour le western - dont Winchester 73 et Les Affameurs d'Anthony Mann, dont James Stewart détient la vedette. Progressivement, son nom se rapproche du haut des affiches.

Sa rencontre en 1952 avec Douglas Sirk est décisive pour la suite de sa carrière. Elle lui permet de devenir une véritable star, avec des films comme la comédie Qui donc a vu ma belle ? ou bien le mélodrame Le Secret magnifique. Rock Hudson tourne beaucoup : dans un premier temps, il s'impose dans la comédie et surtout dans le film d'action, aventures historiques et westerns. Il interprète désormais les premiers rôles devant des acteurs confirmés (Steve Cochran dans Le Justicier impitoyable, Anthony Quinn dans L'expédition du Fort King) au côté de la jeune première Piper Laurie ou d'Yvonne De Carlo, autre protégée de Raoul Walsh.

Rock Hudson devient l'interprète fétiche de Sirk, qui mise beaucoup sur son allure athlétique et son physique séduisant. Il est remarqué dans le western Taza, fils de Cochise (1954), dans Tout ce que le ciel permet (1956) et Écrit sur du vent (id.), des drames mondains à l'esthétique très recherchée, devenus des classiques du mélodrame. Dans Capitaine Mystère (1955), Hudson se compose un rôle de séducteur doublé d'un révolutionnaire ; pour La Ronde de l'aube (1958), un film réalisé d'après le roman Pylône de William Faulkner, il campe un intellectuel déchiré. Outre la jeune première Barbara Rush et l'actrice confirmée Jane Wyman, Hudson côtoie dans ces films Robert Stack, Dorothy Malone et Lauren Bacall.

Ces années sont probablement les plus brillantes de la carrière de l'acteur. Si ses compositions n'impressionnent guère la critique, Hudson impose une présence sympathique, émouvante et séduisante. Il devient la coqueluche du public féminin, des producteurs et de cinéastes prestigieux. Il est présent, au côté de James Dean et Elizabeth Taylor, dans Géant (1956) de George Stevens, dans Le Carnaval des dieux (1957) de Richard Brooks, avec Sidney Poitier ainsi que dans Cette terre qui est mienne d'Henry King, avec Jean Simmons. Il connaît l'échec avec L'Adieu aux armes d'après Ernest Hemingway, dans lequel Jennifer Jones et Vittorio De Sica sont ses partenaires.

Rock Hudson retrouve à partir de 1959 le registre comique en formant un duo avec Doris Day dans Confidences sur l'oreiller, premier film d'une trilogie de comédies sentimentales légères, gentiment érotiques, où il se révèle drôle et attachant. Suivront Un pyjama pour deux en 1961 et Ne m'envoyez pas de fleurs en 1964. Il s'illustre dans ce registre sous la direction de Norman Jewison ou Melvin Frank, au côté de Leslie Caron ou Claudia Cardinale. Il joue également la comédie dans Le Sport favori de l'homme d'Howard Hawks (1964). La star a aussi pour partenaires Gina Lollobrigida, notamment dans Le Rendez-vous de septembre, et Gena Rowlands dans L'Homme de Bornéo, deux films réalisés par Robert Mulligan.

À côté de ce cycle léger et séducteur, Rock Hudson sauve son public masculin grâce aux westerns El Perdido de Robert Aldrich (avec Kirk Douglas) et Les Géants de l’Ouest d'Andrew McLaglen (avec John Wayne), grâce aussi aux films de guerre Tobrouk d'Arthur Hiller, avec George Peppard, et Destination : Zebra, station polaire de John Sturges, dont la distribution comprend Ernest Borgnine et Patrick McGoohan. Mais le déclin cinématographique de Hudson est amorcé dès qu'il s'éloigne de la comédie romantique, tel l'échec sans appel du sombre L'Opération diabolique de John Frankenheimer

Rock Hudson retrouve pourtant son créneau favori lorsque Blake Edwards le dirige avec Julie Andrews en 1970 dans le musical Darling Lili. Malgré cette collaboration, la carrière de l'acteur marque le pas sur grand écran pour lequel il tourne toujours régulièrement, sous la direction de Roger Vadim par exemple, s'essayant à la science-fiction (Embryo), rivalisant avec Dean Martin (dans Duel dans la poussière de George Seaton), avec dans ses bras toujours les plus charmantes actrices : Angie Dickinson, Barbara Carrera ou Mia Farrow. Mais toutes ces productions sont secondaires. Sa célébrité durant cette décennie se maintient plutôt grâce à la série télé McMillan (1971-1977) avec Susan Saint James et, plus tard, Détroit d'après Arthur Hailey et Chroniques martiennes (1980) de Michael Anderson d'après Ray Bradbury. Sur petit écran, Hudson affronte James Coburn et continue de collectionner les partenaires féminines : Lee Remick, Gayle Hunnicutt et Deborah Shelton.

En 1980, Rock Hudson retrouve trois gloires des années 1950, son amie Elizabeth Taylor, son ancien concurrent Tony Curtis et Kim Novak, dans une adaptation d'un roman d'Agatha Christie, Le miroir se brisa. Au cinéma, il ne revient que pour L'Ambassadeur : Chantage en Israël de J. Lee Thompson, au côté de Robert Mitchum en 1984. À la télévision, il demeure très actif : il joue dans des téléfilms avec Suzanne Pleshette, Melanie Griffith, Sharon Stone, incarne le président de son pays dans La Troisième Guerre mondiale, et tient la vedette avec Jack Scalia dans les treize épisodes de Devlin Connection en 1982. Son dernier rôle sera l'amant de Linda Evans dans neuf épisodes de la saga Dynastie (1984-1985), rôle écourté à cause de son état de santé.

Le 25 juillet 1985, Rock Hudson révèle qu'il est atteint du sida, et marque les esprits en révélant son visage décharné par un sarcome de Kaposi1. Lors d'un séjour à Paris, Rock Hudson décide d'annoncer sa maladie. Yanou Collart, son attachée de presse et amie, est dans l'obligation de débourser 300 000 dollars pour louer un 747 afin de rentrer à Los Angeles parce qu'aucune compagnie ne veut le transporter. Dès le mois suivant, son homosexualité est ouvertement évoquée dans la presse. Rock Hudson meurt le 2 octobre 1985. Le grand public constate à cette occasion combien l'image publique des vedettes, telle que les studios la construisent, peut se révéler éloignée de la réalité, Rock Hudson étant devenu l'archétype du jeune premier désirable, gendre idéal et hétérosexuel. Après son décès, sa succession donnera lieu à un procès où la vie privée de l'acteur sera étalée.  Phyllis Gates, son ancienne femme, écrira un livre sur leur mariage arrangé par leurs patrons communs et finalement un téléfilm sera réalisé : Rock Hudson : La double vie d'une star.Rock Hudson, la vie secrète d'un play-boy dans le placard est un documentaire présenté en 2009 au festival de Berlin et diffusé sur Arte sous le titre Rock Hudson, beau ténébreux.

Filmographie

  • 1948 : Les Géants du ciel (Fighter Squadron) de Raoul Walsh : Le second lieutenant
  • 1949 : Une balle dans le dos (Undertow) de William Castle : Un détective
  • 1950 : L'Impasse maudite (One Way Street) d'Hugo Fregonese : Un conducteur de camion
  • 1950 : I Was a Shoplifter de Charles Lamont : Un détective du magasin
  • 1950 : Peggy de Frederick de Cordova : Johnny 'Scat' Mitchell
  • 1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann : Young Bull
  • 1950 : L'Aigle du désert (The Desert Hawk) : Capitaine Ras
  • 1950 : Shakedown de Joseph Pevney : Ted, le portier de Night Club
  • 1951 : Tomahawk de George Sherman : Burt Hanna
  • 1951 : Cadets de l'air (Air Cadet) de Joseph Pevney : L'aristocrate
  • 1951 : The Fat Man de William Castle : Roy Clark
  • 1951 : La Nouvelle Aurore (Bright Victory) de Mark Robson : Dudek
  • 1951 : Iron Man de Joseph Pevney : Tommy O'Keefe alias Kosco
  • 1952 : Les Affameurs (Bend of the River) d'Anthony Mann : Trey Wilson
  • 1952 : Here Come the Nelsons de Frederick De Cordova : Charles E. Jones
  • 1952 : Une fille à bagarres (Scarlet Angel) de Sidney Salkow : Frank Truscott alias Panama
  • 1952 : Qui donc a vu ma belle ? (Has Anybody Seen My Gal?) de Douglas Sirk : Dan Stebbins
  • 1952 : Le Traître du Texas (Horizons West) de Budd Boetticher : Neil Hammond
  • 1952 : Victime du destin (The Lawless Breed) de Raoul Walsh : John Wesley hardin
  • 1953 : L'Expédition du Fort King (Seminole) de Budd Boetticher : Lance Caldwell
  • 1953 : La Belle Espionne (Sea Devils) de Raoul Walsh : Gilliatt
  • 1953 : La Légende de l'épée magique (The Golden Blade) de Nathan Juran : Harun
  • 1953 : Bataille sans merci (Gun Fury) de Raoul Walsh : Ben Warren
  • 1953 : Le Justicier impitoyable (Back to God's Country) de Joseph Pevney : Peter Keith
  • 1954 : Taza, fils de Cochise (Taza, son of Cochise) de Douglas Sirk : Taza
  • 1954 : Le Secret magnifique (Magnificent Obsession) de Douglas Sirk : Bob Merrick
  • 1954 : La Révolte des Cipayes (Bengal Brigade) de Laslo Benedek : Capt. Jeffrey Claybourne
  • 1955 : Capitaine Mystère (Captain Lightfoot) de Douglas Sirk : Michael Martin
  • 1955 : Son seul amour (One Desire) de Jerry Hopper : Clint Saunders
  • 1955 : Tout ce que le ciel permet (All That Heaven Allows) de Douglas Sirk : Ron Kirby
  • 1956 : Ne dites jamais adieu (Never Say Goodbye) de Jerry Hopper : Dr Michael Parker
  • 1956 : Géant (Giant) de George Stevens : Jordan 'Bick' Benedict Jr
  • 1956 : Écrit sur du vent (Written on the Wind) de Douglas Sirk : Mitch Wayne
  • 1957 : Les Ailes de l'espérance (Battle Hymn) de Douglas Sirk : Col. Dean Hess
  • 1957 : Le Carnaval des dieux (Something of Value) de Richard Brooks : Peter, le fils d'Henry
  • 1957 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms) de Charles Vidor : Lt. Frederick Henry
  • 1958 : La Ronde de l'aube (The Tarnished Angels') de Douglas Sirk : Burke Devlin
  • 1958 : Crépuscule sur l'océan (Twilight for the Gods) de Joseph Pevney : Capt. David Bell
  • 1959 : Cette terre qui est mienne (This Earth Is Mine) d'Henry King : John Rambeau
  • 1959 : Confidences sur l'oreiller (Pillow Talk), de Michael Gordon : Brad Allen
  • 1961 : El Perdido (The Last Sunset) de Robert Aldrich : Dana Stribling
  • 1961 : Le Rendez-vous de septembre (Come September) de Robert Mulligan : Robert L. Talbot
  • 1962 : Un pyjama pour deux (Lover Come Back) de Delbert Mann : Jerry Webster
  • 1962 : L'Homme de Bornéo (Spiral Road) de Robert Mulligan : Dr Anton Drager
  • 1963 : Le Téléphone rouge (A Gathering of Eagles) de Delbert Mann : Col. Jim Caldwell
  • 1964 : Le Sport favori de l'homme (Man's Favorite Sport?) d'Howard Hawks : Roger Willoughby
  • 1964 : Ne m'envoyez pas de fleurs (Send Me No Flowers) de Norman Jewison : George
  • 1965 : Étranges compagnons de lit (Strange Bedfellows) de Melvin Frank : Carter Harrison
  • 1965 : Le Coup de l'oreiller (A Very Special Favor) de Michael Gordon : Paul Chadwick
  • 1966 : Les yeux bandés (Blindfold) de Philip Dunne : Dr Bartholomew Snow
  • 1966 : L'Opération diabolique (Seconds) de John Frankenheimer : Antiochus 'Tony' Wilson
  • 1967 : Tobrouk, commando pour l'enfer (Tobruk) d'Arthur Hiller : Maj. Donald Craig
  • 1968 : Destination : Zebra, station polaire (Ice Station Zebra) de John Sturges : Cmdr. James Ferraday
  • 1969 : Un couple pas ordinaire (Ruba al prossimo tuo) de Francesco Maselli : Capt. Mike Harmon
  • 1969 : Les Géants de l’Ouest (The Undefeated) d'Andrew McLaglen : Col. James Langdon
  • 1970 : Darling Lili de Blake Edwards : Major William Larrabee
  • 1970 : L'Assaut des jeunes loups (Hornet's Nest) de Phil Karlson : Turner
  • 1971 : Si tu crois fillette (Pretty Maids All in a Row) de Roger Vadim : Michael 'Tiger' McDrew
  • 1973 : Duel dans la poussière (Showdown) de George Seaton : Chuck Jarvis
  • 1976 : Embryo de Ralph Nelson : Dr Paul Holliston
  • 1978 : Avalanche de Corey Allen : David Shelby
  • 1980 : Le miroir se brisa (The Mirror Crack'd) de Guy Hamilton : Jason Rudd
  • 1982 : The Devlin Connection III : Brian Devlin
  • 1984 : L'Ambassadeur: Chantage en Israël (The Ambassador) de J. Lee Thompson : Frank Stevenson

Télévision

  • 1971 - 1977 : McMillan (McMillan & Wife) (Série TV) : Commissaire Stewart 'Mac' McMillan
  • 1978 : Wheels (Série TV) : Adam Trenton
  • 1980 : Superstunt II (Téléfilm)
  • 1980 : Les Chroniques Martiennes (The Martian Chronicles) (Série TV) : Col. John Wilder
  • 1981 : The Star Maker de Lou Antonio (Téléfilm) : Danny Youngblood
  • 1982 : La Troisième Guerre Mondiale (World War III) (Téléfilm) : Président Thomas McKenna
  • 1982 : Devlin Connection (Série TV) : Brian Devlin
  • 1984 : La Guerre des casinos (The Vegas Trip War) de George Englund (en) (Téléfilm) : Neil Chaine
  • 1984 - 1985 : Dynastie (Dynasty) (Série TV) : Daniel Reece

Andress Ursula

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Ursula Andress est une actrice helvético-américaine, née le 19 mars 1936 à Ostermundigen, dans le canton de Berne.

Andress UrsulaAndress Ursula

Elle débute au cinéma en Italie sous la direction de Steno. Brigitte Bardot a raconté dans le premier tome de ses mémoires cette période où elles cachetonnaient ensemble à Cinecittà et la star française souligne qu'Andress était beaucoup plus belle qu'elle. Elles ont d'ailleurs toutes deux travaillé avec Steno et Murray Head garde un souvenir ébloui des deux femmes très amies, vivant comme des nonnes dans la ville du plaisir. Elle vient d'être dirigée à la télévision par Ida Lupino quand elle devient l'un des principaux sex-symbols des années 1960 grâce à l'une des scènes les plus célèbres du cinéma occidental : sa sortie de l'eau en bikini blanc dans le premier film de James Bond, où elle tient le rôle de Honey Ryder. James Bond 007 contre Dr No lui apporte un Golden Globe et une notoriété mondiale. Ce rôle lui vaut d'être considérée comme la quintessence de la James Bond Girl avec un statut d'icône particulière. Son fameux bikini a été vendu 41 250 livres aux enchères chez Christie's en 2001.

Dans la foulée de James Bond, elle est la partenaire d'un autre dieu vivant : Elvis Presley, puis de Frank Sinatra et Dean Martin. Elle travaille avec son mari, John Derek, et s'illustre notamment dans la comédie : Quoi de neuf, Pussycat ?, Les Tribulations d'un Chinois en Chine, première incursion dans le cinéma français, plus tard Casino Royale, un James Bond parodique dans lequel elle joue Vesper Lynd, en Italie Pas folles, les mignonnes de Luigi Zampa, et dans L'Arnaqueuse face au Britannique Stanley Baker. Jusqu'au début des années 1970, elle varie ses emplois : film d'anticipation (La Dixième Victime avec Marcello Mastroianni), guerre (Le Crépuscule des aigles avec George Peppard), western (Soleil rouge avec Charles Bronson, Alain Delon et Toshiro Mifune - qui marque ses retrouvailles avec Terence Young, le réalisateur du premier James Bond) et aventures exotiques (La Déesse de feu et L'Étoile du Sud d'après Jules Verne avec Orson Welles).

À partir de 1973, elle travaille surtout en Italie. Elle poursuit dans la comédie avec Ursula l'anti-gang et ose une composition nettement érotique dans Défense de toucher en 1975. La star explore la même veine érotique dans une série de films d'aventures exotiques : Safari Express de Duccio Tessari, Les Sorciers de l'île aux singes, Africa Express, La Montagne du dieu cannibale. Le sex symbol qui rivalisait hier avec Anita Ekberg et Virna Lisi se confronte à présent avec Laura Antonelli et Sylvia Kristel dans Les Ogresses de Zampa, et l'ancienne partenaire de David Niven, Peter O'Toole et Jean-Paul Belmondo est entourée de jeunes premiers (Marc Porel, Fabio Testi, Giuliano Gemma…).

Au cours de sa carrière éclectique, Ursula Andress a joué Joséphine de Beauharnais, Louise de la Vallière et Marie-Antoinette - ce qui instaure un rapport particulier entre elle et la France - mais aussi la mythique Elle de H. Rider Haggard et Aphrodite, la déesse de l'amour, dont elle fut une incarnation, au même titre que Rita Hayworth ou Ava Gardner avant elle, à une époque tout à fait différente cependant, qui vit la libération des mœurs et l'explosion de la pornographie. Si dès 1965, elle a posé nue pour le magazine Playboy[réf. nécessaire] l'actrice a toujours su maintenir sa carrière à un niveau estimable (dirigée par Serge Bondartchouk), même si dans les années 1980 elle est devenue la partenaire de Bud Spencer et Aldo Maccione dans des œuvres de second ordre.

En 1988, la série Falcon Crest lui permet de démontrer un sex appeal intact - une spécialité de la série qui accomplira la même œuvre concernant Gina Lollobrigida, Kim Novak et Lauren Hutton. Come-back sans lendemain réel. Elle retrouve Peppard dans un téléfilm puis apparaît dans deux volets de la mini-série La Caverne de la Rose d'Or aux côtés notamment d'Alessandra Martines, Kim Rossi Stuart et de Brigitte Nielsen. Roger Vadim et Brigitte Bardot ont raconté des anecdotes concernant Ursula Andress, sa liaison avec Daniel Gélin notamment, pour lequel elle fit une fugue. Elle était aussi la petite amie de James Dean à la mort de celui-ci en 1955. Elle a épousé l'acteur et réalisateur John Derek (qui la quittera pour Linda Evans, elle-même quittée pour la future Bo Derek) le 2 février 1957. De leur union est né un fils, Cyprien. Ils ont divorcé en 1966. Elle fut, de 1966 à 1972, la compagne de Jean-Paul Belmondo. Elle a un fils (né en 1980) de Harry Hamlin, son partenaire dans Le Choc des Titans avec qui elle vécut en concubinage de 1978 à 1982. Depuis 1983, elle vit avec Lorenzo Rispoli.

Filmographie

  • 1954 : Un Americano a Roma de Steno avec monsieur Alberto Sordi
  • 1955 : Casanova de Steno
  • 1962 : La Strega de Ida Lupino avec Boris Karloff, Ramon Novarro TV
  • 1962 : James Bond 007 contre Dr. No (Dr. No) de Terence Young
  • 1963 : L'Idole d'Acapulco (Fun in Acapulco) de Richard Thorpe avec Elvis Presley
  • 1963 : Quatre du Texas (4 for Texas) de Robert Aldrich avec Frank Sinatra, Dean Martin, Anita Ekberg
  • 1965 : Tendre Garce (Nightmare in the Sun) de John Derek (également acteur) et Marc Lawrence
  • 1965 : La Déesse de feu (She) de Robert Day
  • 1965 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat) de Clive Donner
  • 1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca
  • 1965 : La Dixième Victime (La decima vittima) d'Elio Petri
  • 1966 : Le Crépuscule des aigles (The Blue Max) de John Guillermin
  • 1966 : Once Before I Die de et avec John Derek
  • 1967 : Casino Royale de John Huston, Ken Hughes, Robert Parrish, Joe McGrath, Val Guest
  • 1968 : Pas folles, les mignonnes (Le Dolci signore) de Luigi Zampa avec Virna Lisi, Claudine Auger, Jean-Pierre Cassel
  • 1969 : L'Étoile du Sud (The Southern Star) de Sidney Hayers d'après Jules Verne avec George Segal, Orson Welles
  • 1970 : L'Arnaqueuse (Perfect Friday) de Peter Hall avec Stanley Baker, David Warner
  • 1971 : Soleil rouge de Terence Young
  • 1973 : La Dernière Chance (L'Ultima chance) de Maurizio Lucidi avec Eli Wallach, Fabio Testi, Massimo Girotti
  • 1975 : Ursula l'anti-gang (Colpo in canna) de Fernando Di Leo avec Woody Strode, Marc Porel
  • 1975 : Défense de toucher (L'Infermiera) de Nello Rossati avec Jack Palance
  • 1976 : Les Sorciers de l'île aux singes (Safari Express) de Duccio Tessari
  • 1976 : Africa Express de Michele Lupo avec Giuliano Gemma, Palance
  • 1976 : La grande débandade (Le Avventure e gli amori di Scaramouche) de Enzo G. Castellari avec Michael Sarrazin, Aldo Maccione en Napoléon - rôle de Joséphine de Beauharnais
  • 1977 : Enquête à l'italienne (Doppio delitto) de Steno
  • 1977 : La Montagne du dieu cannibale de Sergio Martino avec Stacy Keach
  • 1979 : Les Monstresses (Letti selvaggi) de Luigi Zampa avec Laura Antonelli, Sylvia Kristel, Monica Vitti
  • 1979 : Le Cinquième Mousquetaire (The Fifth Musketeer) de Ken Annakin avec Kristel, Beau Bridges, Cornel Wilde - rôle de Louise de la Vallière
  • 1981 : Le Choc des Titans (Clash of the Titans) de Desmond Davis
  • 1982 : Les Cloches rouges (Krasnye kolokola, film pervyy - Meksika v ogne) de Sergei Bondarchouk avec Franco Nero dans le rôle de John Reed
  • 1984 : Liberté, égalité, choucroute de et avec Jean Yanne - rôle de Marie-Antoinette
  • 1996 : Alles gelogen avec Liselotte Pulver
  • 1997 : Cremaster 5 de et avec Matthew Barney
  • 2005 : The Bird Preachers de Clemens Klopfenstein

Télévision

  • 1983 : Manimal 1 épisode TV
  • 1983: La croisière s'amuse 2 épisodes TV
  • 1986 : Pierre le Grand (Peter the Great), de Marvin J. Chomsky et Lawrence Schiller (feuilleton TV)
  • 1988 : Falcon Crest
  • 1988 : La Diva et le Professeur (Il professore - Diva) de Steno avec Bud Spencer
  • 1989 : La Revanche d'Al Capone (Man Against the Mob: The Chinatown Murders) (TV) de Michael Pressman avec George Peppard
  • 1993/1994 : La Caverne de la Rose d'Or épisodes III et IV
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