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Une publicité Fanta vante le "bon vieux temps" de sa création sous Hitler

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Une publicité Fanta vante le "bon vieux temps" de sa création sous Hitler

Pour célébrer ses 75 ans, la marque Fanta a lancé une publicité télé où elle vante "le bon vieux temps" de sa création. Problème: Fanta est née en Allemagne sous le Troisième Reich, lors de la Seconde Guerre mondiale

La campagne télévisée Fanta en Allemagne lançait les célébrations des 75 ans de la boisson gazeuse.

La campagne télévisée Fanta en Allemagne lançait les célébrations des 75 ans de la boisson gazeuse.

Le gâteau d'anniversaire va être difficile à avaler pour Fanta. A l'occasion de ses 75 ans, la marque du groupe Coca-Cola a lancé en Allemagne une campagne publicitaire télévisée. Cette dernière relate l'histoire de la boisson et de sa genèse. Avant d'annoncer vouloir retrouver le goût du "bon vieux temps" grâce au Fanta Classic, recette adaptée de l'originale. Problème: la boisson est née en 1940, sous le Troisième Reich, en pleine Seconde Guerre mondiale. La réaction du public a été telle que la campagne a été annulée et que le groupe a présenté ses excuses. 

"La marque n'avait aucun lien avec Hitler"

La publicité narre bel et bien la création de Fanta: "Il y a 75 ans, les moyens de faire notre cher Coca étaient limités." Or elle omet de mentionner le contexte historique. Les importations étant suspendues par le Troisième Reich, la filiale allemande de Coca-Cola ne pouvait en effet plus fabriquer le célèbre soda. Pour ne pas cesser l'activité, la direction -des "employés futés", selon la pub- a alors décidé de créer une nouvelle boisson avec les ingrédients disponibles: pomme, petit-lait, saccharine et certains fruits. Ainsi est née Fanta, contraction de fantasievoll (plein d'imagination). 

La phrase qui a choqué le public allemand vient à la 35e seconde de la vidéo: "Pour célébrer [les 75 ans], nous faisons revenir le bon vieux temps avec le Fanta Classic." Le moins que l'on puisse dire, c'est que 1940 ne restera pas dans les annales comme une des années les plus guillerettes de l'histoire. Devant la montée des critiques, le groupe Coca-Cola a retiré la publicité et présenté ses excuses: "Cette campagne devait évoquer des souvenirs d'enfance positifs, explique à Express une porte-parole de la multinationale. Fanta a été inventée en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, mais la marque n'avait aucun lien avec Hitler ou les Nazis." 

Ce n'est pas la première fois que le groupe Coca-Cola fait face à la Loi de Godwin. Ainsi, une campagne virale, lancée durant le SuperBowl 2015, invitait les internautes à tweeter une "mauvaise nouvelle" ou "une histoire triste" avec le hashtag (mot-dièse) #MakeItHappy. Un générateur se chargeait alors de transformer le texte en dessin humoristique, et le retweetait avec le compte officiel de Coca-Cola en incitant les internautes à partager l'image. Le site Gawker a alors décidé de tester le procédé et surtout ses interdits en tweetant le début du Mein Kampf, d'Adolf Hitler. Il a fallu quelques heures pour que le stratagème soit découvert. Et que la campagne soit annulée. 


L’ambassadeur américain en Corée du Sud attaqué au couteau de cuisine

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L’ambassadeur américain en Corée du Sud attaqué au couteau de cuisine

DIPLOMATIE - L'ambassadeur américain en Corée du Sud, Mark Lippert, a été blessé par arme blanche jeudi à Séoul par un militant nationaliste opposé à l'alliance militaire entre son pays et les Etats-Unis.

Mark Lippert a été blessé au couteau de cuisine.

Mark Lippert a été blessé au couteau de cuisine.

Sa vie n’est pas en danger. Mais les images de sa joue ensanglantée commencent déjà à faire le tour du monde. Mark Lippert, ambassadeur américain en Corée du Sud, a été blessé par arme blanche ce jeudi à Séoul par un militant nationaliste opposé à l'alliance militaire entre son pays et les Etats-Unis. Selon la police, l'assaillant, armé d'un couteau de cuisine d'environ 25 centimètres, a attaqué Mark Lippert alors qu'il participait à une réunion autour d'un petit-déjeuner à l'Institut culturel Sejong, dans le centre de Séoul.

"Cet homme a brusquement surgi du public au moment où le petit-déjeuner commençait. Des gens ont tenté de l'arrêter mais tout s'est passé très vite. L'ambassadeur a été blessé au visage et conduit à l'hôpital", a témoigné Kim Young-man, un porte-parole du Conseil coréen pour la réconciliation et la coopération qui organisait l'événement. Des images vidéo, prises aussitôt après l'attaque, montraient l'ambassadeur emmené précipitamment hors de l'immeuble, une main posée sur sa joue droite ensanglantée, l'autre main portant la trace apparente d'une blessure et également maculée de sang. Mark Lippert, 42 ans, a été installé dans une voiture de police et transporté à l'hôpital. Sa vie n'est "pas en danger" selon la diplomatie américaine.

Condamnation des présidents américain et sud-coréen

La police a identifié le suspect comme étant Kim Ki-Jong, un homme de 55 ans déjà condamné pour avoir lancé une pierre sur l'ambassadeur du Japon à Séoul en 2010. Il "a été placé en garde à vue et nous essayons de comprendre le mobile de l'attaque", a indiqué le chef de la police locale chargé de l'enquête, Yoon Myung-Soon.

Le président américain Barack Obama a appelé l'ambassadeur pour lui souhaiter un "prompt rétablissement", a indiqué Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), tandis que le département d'Etat a "condamné avec force" un "acte de violence". De son côté, la présidente sud-coréenne a dénoncé une attaque visant l'alliance militaire entre la Corée du Sud et les Etats-Unis. "Ces faits sont intolérables car il ne s'agit pas seulement d'une agression physique contre l'ambassadeur Lippert mais (d'une attaque) contre l'alliance entre la Corée du Sud et les Etats-Unis", a déclaré Park Geun-Hye dans un communiqué. La présidente a elle-même été victime d'une attaque à l'arme blanche en 2006 au cours d'une campagne électorale. Son agresseur a été condamné à 10 ans de prison pour tentative de meurtre.

L'attaquant issu du mouvement nationaliste

Lors de l’attaque, les membres des services de sécurité et des policiers se sont précipités sur l'assaillant, qui portait des vêtements coréens traditionnels. L'homme dirige en fait un mouvement nationaliste qui organise régulièrement des manifestations contre les prétentions territoriales du Japon sur un groupe d'îles contrôlées par la Corée du Sud. Il tient un blog dans lequel il exprimait cette semaine son opposition aux manoeuvres militaires entre la Corée du Sud et les Etats-Unis qui viennent de démarrer, estimant qu'elles rendent impossibles la reprise du dialogue intercoréen.

Ces exercices à grande échelle menés chaque année par la Corée du Sud et son allié américain suscitent invariablement des réactions violentes de la Corée du Nord. Près de 30.000 soldats américains sont stationnés en permanence en Corée du Sud et les Etats-Unis assureraient le commandement opérationnel en cas de conflit armé avec la Corée du Nord. Réputé proche de Barack Obama, Mark Lippert, un ancien assistant au secrétariat à la Défense pour les affaires asiatiques, a pris ses fonctions à Séoul en octobre. Officier de réserve dans l'US Navy, il a servi en Irak en 2007/2008 en tant qu'agent de renseignement des forces spéciales.

Hitler a un sosie : un chihuahua habitant au pays de Galles

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Hitler a un sosie : un chihuahua habitant au pays de Galles

Adolf Hitler a un nouveau sosie : un chihuahua de huit semaines, prénommé Adolf en raison de sa ressemblance frappante avec le Führer.

Adolf Hitler et le chihuahua ont la même coupe de cheveux et une moustache semblable

Adolf Hitler et le chihuahua ont la même coupe de cheveux et une moustache semblable

La couleur de son poil sur le dessus de la tête rappelle la coupe de cheveux de Hitler, alors que son museau fait penser à la moustache au dirigeant allemand.

Quand Claire Walsh a publié sur sa page Facebook les photos de ses cinq nouveaux chiots, les commentaires de la part de ses collègues et d’autres personnes soulignant la ressemblance entre un des chihuahuas et Hitler ont commencé à affluer.

C’est ainsi que la Galloise a décidé de prénommer ledit chiot Adolf, a rapporté le Daily Mail, un tabloïd britannique.  «Évidemment, c’est seulement ironique», a tenu à préciser Mme Walsh.

Cette dernière affirme que le chihuahua est une «beauté».

Mme Walsh et son époux sont maintenant à la recherche de foyers prêts à adopter les chiots. Elle admet que sa famille s’est attachée à Adolf, tout particulièrement son fils.

Coca-Cola parle du «bon vieux temps»... sous Hitler

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Coca-Cola parle du «bon vieux temps»... sous Hitler

Le géant américain a dû retirer en catastrophe une publicité diffusée en Allemagne, destinée à célébrer les 75 ans de sa filiale Fanta. 

Coca-Cola parle du «bon vieux temps»... sous Hitler

Fanta fête ses 75 ans et Coca-Cola, qui le commercialise, a voulu marquer le coup. La multinationale a diffusé en Allemagne un clip promotionnel retraçant l'histoire du soda orange. Mais voilà, le Fanta a été créé en 1940, sous le Troisième Reich.

La publicité omet totalement de replacer la naissance de cette boisson gazeuse dans son contexte historique, explique L'Express. La marque se contente d'expliquer qu'à l'époque, les matières premières manquaient pour fabriquer le Coca-Cola et que donc, la filiale allemande de la marque américaine avait créé un autre soda. Ce qui passe le plus mal auprès du public allemand, c'est une phrase prononcée à la 35e seconde du clip promotionnel: «Nous faisons revivre le bon vieux temps avec le Fanta Classic».

Une sacrée boulette qui a provoqué un scandale sur les réseaux sociaux, forçant Coca-Cola a retirer sa publicité et à présenter ses excuses. «Cette campagne devait évoquer des souvenirs d'enfance positifs. Fanta a été inventée en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, mais la marque n'avait aucun lien avec Hitler ou les nazis», a affirmé un porte-parole de la multinationale à L'Express.

Attentats de Boston : l’avocate de Djokhar Tsarnaev reconnaît la responsabilité de son client

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Attentats de Boston : l’avocate de Djokhar Tsarnaev reconnaît la responsabilité de son client

PROCES – Au premier jour du procès, mercredi 4 mars, la stratégie de la défense a d’abord été d’éviter la peine de mort à l’auteur des attentats du marathon de Boston qui ont fait 3 mots et 264 blessés le 15 avril 2013.

Des survivants et leurs familles, au premier jour du procès de Djokhar Tsarnaev, l'un des auteurs des attentats de Boston, mercredi 4 mars 2015

Des survivants et leurs familles, au premier jour du procès de Djokhar Tsarnaev, l'un des auteurs des attentats de Boston, mercredi 4 mars 2015

"C'était lui. Nous n'esquivons pas, n'esquiverons pas, ou n'essayerons pas d'esquiver sa responsabilité pour ses actions". Au premier jour du procès de Djokhar Tsarnaev, l’un des auteurs des attentats de Boston, mercredi 4 mars, son avocate Judy Clarke a reconnu la responsabilité de son client.

L’objectif : éviter la peine de mort au jeune homme de 21 ans d’origine tchétchène qui connaîtra son verdict au mois de juin prochain. "Le but était de tuer autant de personnes que possible", a asséné de son côté le procureur William Weinreb, pour qui les arguments de la défense ne tiennent pas.

Sous l’influence de son grand-frère Tamerlan

"C'était Tamerlan Tsarnaev qui s'était autoradicalisé. C'était Djokhar qui suivait", a ensuite tenté de relativiser Judy Clarke pour prouver que Djokhar était sous l’influence de son grand-frère Tamerlan. Ce dont doute fortement le procureur pour qui le jeune homme s’est progressivement radicalisé à partir de son arrivée sur le sol américain en 2011.

Le 15 avril 2013, les frères Djokhar et Tamerlan Tsarnaev avaient déposés deux bombes artisanales à quelques mètres de la ligne d’arrivée du marathon de Boston, avant qu’elles n’explosent à quelques secondes d’intervalle. Bilan : 3 morts et 264 blessés, soit les attentats les plus graves sur le sol américain depuis le 11 septembre 2001.

Fanta fête ses 75 ans sous Hitler

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Fanta fête ses 75 ans sous Hitler

Lors de l’anniversaire de création de la boisson de la marque Fanta, commercialisée par Coca-Cola, les publicitaires ont réalisé une vidéo destinée à « se rappeler du bon vieux temps ». Or, Fanta a été créée en 1940, sous le régime d’Hitler.

Fanta fête ses 75 ans sous Hitler

« Nous faisons revivre le bon vieux temps avec le Fanta Classic »

Pouvoir assimiler « le bon vieux temps » avec le régime nazi, beaucoup de personnes n’y parviennent pas, et c’est ce qui a provoqué la polémique concernant la vidéo promotionnelle de Fanta. La vidéo raconte notamment comment, faute de matières premières, Coca-Cola a dû se débrouiller afin de commercialiser une nouvelle boisson au goût de citron. Fanta a vu le jour en 1940, sous la domination nazie.

Face aux critiques et aux polémiques provoquées par la publicité, les responsables ont dû la retirer des écrans. Le porte-parole de Coca-Cola a tenu à s’expliquer: « la marque n’avait aucun lien avec Hitler ou les Nazis. Le clip visait seulement à évoquer des souvenirs d’enfance positifs ».

Lippert Mark

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Mark William Lippert (born February 28, 1973) is the current United States Ambassador to South Korea. Prior to his tour as Ambassador, Lippert had served as Chief of Staff for Secretary of Defense Chuck Hagel, Chief of Staff for the National Security Council, and Assistant Secretary of Defense for Asian and Pacific Security Affairs in the Department of Defense. On March 5, 2015, he was attacked by a man wielding a knife in South Korea.

Lippert Mark

Lippert was born in and grew up in Cincinnati, Ohio. His father, James Lippert, is a lawyer. Lippert graduated from Stanford University where he studied political science as an undergraduate and received a master's degree in international policy studies. While in graduate school at Stanford, he studied Mandarin Chinese at Peking University as part of a study abroad program. He is of Jewish American ancestry. Prior to 1999, he worked at the State Department and for California Senator Dianne Feinstein. Lippert was a defense and foreign policy advisor to then Senator and Senate Minority Leader Tom Daschle and the Senate Democratic Policy Committee from 1999 to October 2000. He then served as a researcher for Senator Patrick Leahy from October 2000 to February 2001. Lippert served on the professional staff of the Senate Appropriations Committee, State–Foreign Operations Subcommittee, from February 2001 to June 2005. In June 2005, he became a foreign policy advisor to then Senator Barack Obama, who was then serving on the Senate Foreign Relations committee. He was recruited by Senator Obama's Chief of Staff, Pete Rouse, who is currently serving as Counselor to the President.

Lippert was also commissioned into the Navy Reserve in 2005 through the Navy's direct commission officer program as an intelligence officer. From August 2007 until June 2008, he served about a year in what had been scheduled as a nine-month tour of duty in Iraq as an intelligence officer with the Navy SEALs. He received a Bronze Star Medal for his service in Iraq. After he returned from Iraq, Lippert served as a senior foreign policy advisor to then-Senator Obama's 2008 presidential campaign. He was responsible for briefing Obama on emerging foreign policy issues throughout the campaign. He helped prepare Obama on foreign policy for the presidential debates. Lippert later served as deputy director for foreign policy for the ObamaBiden Transition Project. Throughout his time in the Senate and during the presidential campaign, Lippert was noted for having a close relationship with then Senator Obama. He is credited for helping Obama develop his views on defense and foreign policy, particularly his support for a withdrawal of American troops from Iraq, which was completed under President Obama in December 2011 as well as Obama's emphasis on transnational security issues, such as genocide and weapons of mass destruction.

Following Obama's inauguration in January 2009, he was appointed Deputy Assistant to the President and Chief of Staff for the National Security Council, a position which had not existed in the Bush administration, but had existed in previous administrations. During his time as Chief of Staff, Lippert oversaw the merger of the staffs of the Homeland Security Council, which had been created in October 2001 by President Bush, and the National Security Council, into a single National Security Staff. Unlike his recent predecessors, then-National Security Advisor General Jim Jones delegated much of the day-to-day responsibilities for the National Security Council to his deputy, Tom Donilon, and to a couple of Obama campaign veterans, including Denis McDonough and Mark Lippert.

In October 2009, Lippert resigned from the National Security Council to return to active duty in the Navy. There was speculation surrounding Lippert's resignation that he was pushed to leave due to significant disagreements with General Jones, especially with respect to the troop surge. Jones accused Lippert of leaking information about him to Bob Woodward for Obama's Wars. Lippert was succeeded by Denis McDonough, who would go on to later serve as Deputy National Security Advisor, then White House Chief of Staff. Lippert had originally recruited McDonough to serve as then-Senator Obama's foreign policy advisor during his 2007 deployment to Iraq. Lippert spent two years serving as an intelligence officer with the Navy SEALs and the Naval Special Warfare Development Group, better known by its former name, SEAL Team Six, including deployments to Afghanistan and undisclosed locations in Africa. He continued to be on the White House payroll while on active duty, which is permitted by federal law, but caused some controversy.

After completing his active duty with the Navy, Lippert was nominated by President Obama in October 2011 to succeed General Wallace Gregson as Assistant Secretary of Defense for Asian and Pacific Security Affairs. While Lippert's nomination was held up for several months due to holds placed on it by Senators John McCain and John Cornyn Lippert's relationship with former National Security Advisor Jim Jones, and over F-16 sales to Taiwan, respectively, he was confirmed by the Senate in a voice vote on April 2012. When Kurt Campbell resigned as Assistant Secretary of State for East Asian and Pacific Affairs in February 2013, Lippert was rumoured as a possible replacement for Campbell. Lippert was named newly confirmed Secretary of Defense Chuck Hagel's Chief of Staff in early May 2013. On May 1, 2014, President Obama announced his intention to nominate Lippert to be United States Ambassador to South Korea. The United States Senate voted to confirm Lippert's nomination on September 18, 2014. He was sworn in as the new ambassador by Secretary of State John Kerry in October 2014. He arrived late to his post due an issue with the transportation of his pet dog.

At about 7:40 a.m. on March 5, 2015, Lippert was attacked by a knife-wielding man at a restaurant attached to Sejong Center in downtown Seoul, where Lippert was scheduled to give a speech at a meeting of the Korean Council for Reconciliation and Cooperation. The assailant, who identified himself as Kim Ki-jong, inflicted wounds on Lippert's left arm as well as a four-inch cut on the right side of the ambassador's face, requiring 80 stitches. Lippert underwent surgery at Yonsei University's Severance Hospital in Seoul. While his injuries were not life-threatening, doctors stated that it will take several months for Lippert to regain use of his fingers. A police official said that the knife used in the attack was 10-inch (25 cm) long. During the attack and while being subdued by security, Kim screamed that the rival Koreas should be unified and told reporters that he had attacked Lippert to protest the annual United States-South Korean joint military exercises. Kim has a record of militant Korean nationalist activism; he attacked the Japanese ambassador to South Korea in 2010 and was sentenced to a three-year suspended prison term.

Meehan Bernadette

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Bernadette Meehan is the spokeswoman for the National Security Council. Bernadette Meehan is a graduate of Boston College, where she studied Political Science. After graduating she worked for seven years as a financial analyst on Wall Street. Although she enjoyed her career in finance, she was always drawn to foreign affairs.

Meehan Bernadette

After reading a story about the life of Under Secretary of State Nick Burns, who was also a graduate of Boston College, Meehan was inspired to pursue a career in Foreign Service. She began her new career as a Consular Officer at the US embassy in Bogota, Colombia. Meehan served in Colombia for two years before volunteering to serve in Iraq, where she arrived in September, 2006. After finishing her tour in the Consular Section, Meehan worked for a few months as a special assistant to Ambassador Zalmay Khalilzad. In September 2007 Meehan left Iraq and began to study Arabic at the Foreign Service Institute in Virginia. 

She studied for nine months, preparing for a new tour as a Public Affairs Officer at the US Consulate General in Dubai. Her job in Dubai was three-fold: to explain US foreign policy to the local population; to promote the culture of the United States; and to enable exchange programs between the US and Dubai, such as the Fulbirght and International Visitors Leadership Programs. In 2010 Meehan returned to Washington DC. There she worked as a Line Officer. As an LO she advanced then Secretary of State Hillary Clinton’s overseas travel, as well as traveling with her as one of the “Plane Team” assistants. Meehan worked as an LO for ten months when she was invited to become one of Clinton’s two Special Assistants. In 2015 Meehan is the spokeswoman for the National Security Council.


Kerry John

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John Forbes Kerry, né le 11 décembre 1943, est un homme politique américain, secrétaire d'État des États-Unis depuis le 1er février 2013 au sein de l'administration de Barack Obama, pour son deuxième mandat à la présidence des États-Unis. Kerry succède à Hillary Clinton, qui a occupé ce poste durant le premier mandat d'Obama et qui n'a pas souhaité être reconduite dans ses fonctions. John Kerry était auparavant sénateur du Massachusetts et président depuis 2009 du Comité des affaires étrangères du Sénat. Il fut également candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine de 2004, lors de laquelle il est battu par le président sortant, George W. Bush.

Kerry JohnKerry John

John Kerry est né à l'hôpital militaire Fitzsimmons d'Aurora dans le Colorado, à côté de Denver où son père, Richard Kerry, était traité pour une tuberculose. Peu après la naissance de John, la famille retourne dans son État d'origine, le Massachusetts. Il y reçoit une éducation catholique. Le grand-père paternel de John Kerry, Frederick Kerry (né Fritz Köhn) est d'origine austro-hongroise. Né à Horni Benesov en Autriche-Hongrie, il grandit à Mödling (une petite ville près de Vienne en Autriche). Sa grand-mère paternelle, Ida Loewe, naît à Budapest en Hongrie. Tous deux d'origine juive, Fritz et Ida se convertissent au catholicisme en 1901, changent leur nom en Kerry et quittent l'Europe en 1905. John Kerry n'apprit que tard la véritable identité de son grand-père. Frederick et sa femme élèvent leurs enfants, dont Richard, le père de John Kerry, dans la religion catholique.

Le père de John Kerry naît en 1915 au Massachusetts. Avocat, il travaille entre autres pour le département d'État des États-Unis. Pendant la Seconde Guerre mondiale Richard Kerry était pilote d'essai dans l'Army Air Corps. La mère de John, Rosemary Forbes Kerry, est née à Paris, mais d'origine scotto-américaine. Elle a grandi en France, et la famille Forbes possède toujours une maison en Bretagne. Richard rencontre Rosemary alors qu'il visite Saint-Briac-sur-Mer en 1937. Le grand-père maternel de John Kerry, James Grant Forbes, naît à Shanghaï en Chine, où la famille Forbes a construit sa fortune dans l'opium et les échanges avec la Chine. J.G. Forbes épouse Margaret Tyndal Winthrop, issue d'une vieille famille de la Nouvelle-Angleterre.

John Kerry a un frère, Cameron, avocat du Département du Commerce des États-Unis, qui s'est converti au judaïsme et a récemment œuvré en Israël en faveur de la campagne présidentielle de son frère auprès des américains expatriés. Il a aussi deux sœurs, Diane et Peggy. Durant son enfance, John Kerry et ses parents passent souvent les vacances d'été en France dans la maison familiale de Saint-Briac-sur-Mer, « Les Essarts », où il fréquente longuement son cousin germain Brice Lalonde, homme politique français, fils de la sœur de Rosemary Forbes. Détruite par les Allemands qui en avaient fait un de leurs quartiers généraux lors de la Seconde Guerre mondiale, la propriété fut reconstruite en 1954. Ces longs séjours en France permettent à John Kerry de parler couramment le français.

La famille Kerry déménageant souvent, John connaît beaucoup d'écoles. À l'âge de onze ans, alors que ses parents habitent au Canada, John part étudier dans un internat au Japon et en Suisse. En 1958, alors que ses parents sont à Montréal, il s'inscrit à l'école Saint Paul de Concord dans le New Hampshire, grâce au soutien financier de sa tante Clara Winthrop, qui couvre ses frais de scolarité que le salaire de son père ne lui permet pas de prendre en charge. C'est là qu'il obtient son diplôme en 1962. Durant ces quatre ans, il développe ses talents d'orateur et se découvre un goût prononcé pour la politique. Durant son temps libre, il joue au hockey et à la crosse avec un camarade de classe, Robert Mueller, qui deviendra directeur du FBI. Il joue aussi de la basse dans le groupe de l'école, The Electras, qui réalise un album en 1961. Seules 500 copies sont produites et en 2004, l'une d'elles s'est vendue sur eBay pour 2 551 dollars.

En 1959, Kerry crée le groupe John Winant à Saint Paul. Le but de ce groupe est d'organiser des débats sur l'actualité. Ce groupe existe encore aujourd'hui. Il semblerait que c'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser à John Fitzgerald Kennedy, signant même ses articles « J.F.K. ». C'est en novembre 1960 qu'il donne sa première conférence politique, en soutien à l'élection de Kennedy à la Maison-Blanche. En 1962, John Kerry se porte volontaire pour la campagne sénatoriale d'Edward Kennedy. Sa petite amie du moment, Janet Jennings Auchinloss, est la demi-sœur de Jacqueline Kennedy et l'invite à passer quelque temps dans la propriété familiale des Kennedy, où il rencontre le président John F. Kennedy pour la première fois. En 1962, Kerry entre à l'université Yale. Il y obtient un bachelor's degree en sciences politiques en 1966. Il pratique également le football, le hockey, la crosse et l'escrime par équipe, il prend de plus des cours d'aviation. Pour obtenir des revenus supplémentaires durant l'été, il charge des camions chez un épicier et vend des encyclopédies au porte à porte.

Au cours de sa première année à Yale, John Kerry devient président de la Yale Political Union, ce qui lui donne la possibilité de s'impliquer notamment dans le mouvement des droits civiques et le programme de Nouvelle frontière de Kennedy. Sous la houlette de Rollin Osterweis, professeur d'histoire et entraîneur au débat, Kerry remporte de nombreux concours à travers le pays. En mars 1965, alors que la Guerre du Viêt Nam bat son plein, il remporte le prix Ten Eyck du meilleur orateur pour un discours critique à l'encontre de la politique étrangère américaine. Grâce à son talent, il est choisi pour le discours de fin d'année de sa promotion. En avril 1965, John Kerry rejoint la société des Skull and Bones à l'invitation de son ami John Shattuck. Les deux présidents George Bush et G.W. Bush sont également membres de ce groupe très privé, dont on ne peut être membre que sur invitation.

Après que sa demande de report pour des études à Paris est refusée, le jeune John Kerry se porte volontaire pour faire son service militaire, le 18 février 1966. Il commence son service le 19 août et s'engage dans les forces armées américaines pour combattre au Viêt Nam en 1967. Commandant un patrouilleur (Swift Boat) dans le delta du Mékong, il en revient bardé de médailles. Trois Purple Heart, pour blessures légères, alors qu'habituellement le Purple Heart n'est décerné qu'aux « grands blessés ». Pour sa première blessure, le 2 décembre 1968, les rapports médicaux mentionnent que Kerry a reçu un « petit fragment de grenade américaine M-79 dans le bras », blessure qui occasionne la pose d'un modeste bandage et n'empêche pas John Kerry de repartir aussitôt sur son patrouilleur.

Il reçoit la médaille Silver Star pour une action risquée à la suite d'une manœuvre où, pris en embuscade par les Vietcongs, il était descendu de son patrouilleur afin de tuer un tireur embusqué qui menaçait son unité de son lance-roquettes. Il se voit décerner la médaille Bronze Star Medal pour avoir sauvé Jim Rassman, un béret vert tombé à l'eau. Sous les tirs nourris des Vietcongs, Kerry fit demi-tour pour aller le chercher et le ramener à bord. En mars 1969, peu de temps après sa troisième blessure, l'armée signe le retour de John Kerry aux États-Unis. Il rentre au pays en avril de la même année et est officiellement déchargé de ses obligations militaires en mars 1970. Il est réserviste jusqu'en 1978.

Les états de service de John Kerry au Viêt Nam sont la source d'une longue polémique lors de la campagne présidentielle américaine de 2004. Le groupe Swift Boat Veterans for Truth (SBVT), composé d'environ 200 vétérans du Viêt Nam, publie en 2004 l'ouvrage Unfit for Command (« inapte au commandement »), écrit par John O'Neill (1946-…), le successeur de John Kerry comme commandant du Swift Boat PCF 94. John O'Neill se livre à une démolition en règle du candidat démocrate, énonçant des dizaines d'accusations graves (mensonges supposés et même affirmation de sa participation à des actes de trahison, ce pour quoi le Viêt Nam l'aurait implicitement remercié en plaçant sa photo dans une section « Héros de la résistance vietnamienne » au musée de la Guerre de Hanoï). Les défenseurs de Kerry, notamment les hommes de son équipage pendant la guerre, réfutent les allégations portées dans cet ouvrage en soulignant les liens politiques du SBVT avec le président George W. Bush. Bien que nombre des accusations portées aient été démenties par l'appui de sources écrites, la polémique a continué de ponctuer la campagne présidentielle.

John Kerry revient du Viêt Nam résolument opposé à la guerre. Dès 1970, il rejoint le groupe des Vétérans du Viêt Nam opposés à la Guerre (VVAW - Viêt Nam Veterans Against the War). Les membres du VVAW, ayant vécu la guerre de l'intérieur et, mieux encore, ayant servi leur pays, bénéficiaient d'un vrai respect de la part de la population. Ils étaient considérés comme capables de donner le point de vue du simple soldat et pouvaient se permettre de dénoncer la tromperie officielle. D'autres vétérans cependant, notamment ceux qui en 2004 formèrent le SBVT, voyaient d'un très mauvais œil les activités du VVAW, considérant que celui-ci se moquait de leurs états de service.

Le 22 avril 1971, Kerry est le premier vétéran du Viêt Nam à témoigner auprès d'un comité sénatorial spécial sur des propositions visant à mettre un terme à la guerre en Asie du sud-est. En treillis et arborant ses médailles, il parle pendant près de deux heures avec le Comité sénatorial pour les affaires extérieures (Senate Foreign Relations Committee). Dans son discours, retenu sous le nom de Fulbright Hearing (d'après le sénateur J.W. Fulbright, directeur des débats), il exprime son opinion sur le fait que la guerre au Viêt Nam est essentiellement civile, et qu'elle ne représente aucune menace pour les États-Unis. John Kerry est persuadé que la guerre continue pour des raisons politiques  : « Des hommes doivent mourir afin que le Président Nixon ne soit pas, et ce sont ses propres mots, le premier président à perdre une guerre ». Il conclut par cette phrase  : « Comment pouvez-vous demander à un homme d'être le dernier à mourir pour une erreur ? »

Le lendemain de ce témoignage, Kerry participe à une manifestation avec près de 800 vétérans, au cours de laquelle ils lancent leurs médailles sur les marches du Capitole pour marquer leur opposition à la guerre. Kerry déclare, en explication de son geste : « Je ne fais pas cela pour des raisons de violence, mais pour la paix et la justice et pour tenter de réveiller ce pays une fois pour toutes ». En 1971, il participe à l'Operation POW (de Prisoners of War, nom choisi en l'honneur des prisonniers de guerre mais aussi pour signifier le fait que les Américains étaient prisonniers de la guerre du Viêt Nam) organisée par le VVAW. Le dernier week-end de mai, des vétérans marchent de Concord à Boston Commons. Le but de cette marche est de réveiller l'esprit de la guerre d'indépendance des États-Unis et de Paul Revere en passant plusieurs nuits sur les sites des batailles de Lexington et Concord et de la bataille de Bunker Hill, en finissant par une lecture publique de la Déclaration d'indépendance des États-Unis à l'occasion du Memorial Day. Le 29 mars 1971, Kerry est arrêté et relâché moyennant le paiement d'une caution de 5 dollars.

Malgré son activisme au sein du VVAW, et son désir de faire évoluer ses actions dans un cadre de non-violence et de légalité, Kerry ne parvient pas à empêcher la radicalisation de l'organisation et la quitte pour divergence de vue. Les circonstances de son départ du VVAW alimentent elles aussi la polémique autour de la campagne présidentielle 2004. Kerry épouse Julia Thorne en 1970, ils ont deux enfants : Alexandra (née le 5 septembre 1973) et Vanessa (née le 31 décembre 1976). Alexandra Kerry termine ses études de cinéma en 2004. Vanessa, diplômée de Phillips Academy et de Yale, poursuit ses études de médecine à Yale. Elle est très active dans la campagne de son père à l’élection présidentielle de 2004.

En 1982, Julia Thorne, qui souffre de dépression nerveuse, demande le divorce, qui est prononcé le 25 juillet 1988. Le mariage est officiellement déclaré nul par l'Église catholique romaine en 1997. Elle écrira, dans son livre sur la dépression, A Change of Heart : « Après 14 ans en tant que femme de politicien, je n'associais la politique qu'à la colère, la peur et la solitude ». Julia Thorne épouse en secondes noces Richard Charlesworth, un architecte, et vit au Montana, où elle s'implique dans des groupes locaux militant pour la défense de l'environnement. Elle a formellement affiché son soutien à la candidature présidentielle de Kerry en 2004.

Entre son premier et son second mariage, Kerry est souvent vu en compagnie d'actrices, notamment Morgan Fairchild et Catherine Oxenberg. Kerry se remarie le 26 mai 1995 avec Teresa Simões-Ferreira Heinz, républicaine modérée et interprète pour les Nations unies, veuve du Sénateur de Pennsylvanie H. John Heinz III. Présentés l'un à l'autre lors d'un meeting en 1990, Kerry et Heinz se retrouvent après la mort de John Heinz en 1992 au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Teresa, née le 5 octobre 1938 au Mozambique de parents portugais, est naturalisée américaine en 1971. Ayant comme Kerry fait ses études un peu partout dans le monde (Afrique du Sud, Suisse, États-Unis…) elle parle couramment 5 langues (anglais, portugais, espagnol, français et italien) et constituait un atout considérable dans la campagne de John Kerry à l’élection présidentielle de 2004, notamment auprès de la communauté hispanique. Elle abandonne le parti républicain pour le parti démocrate en 2003.

Dès le début des années 1970, Kerry veut étendre son action politique au-delà de la simple protestation. Au contraire de bien des activistes politiques militant contre la Guerre du Viêt Nam, il choisit de se présenter pour l'élection à la Chambre des représentants. Ayant occupé par le biais de son action au sein du VVAW le devant de la scène médiatique, il bénéficie d'une reconnaissance publique nationale, mais n'a aucun lien avec un district du Massachusetts qui lui permette de prétendre briguer un poste. À Waltham où il demeure, il est supplanté par le Père Robert Drinan, prêtre jésuite, au sein du comité électoral anti-guerre qui s'est mis d'accord pour apporter son soutien à un seul candidat. Kerry œuvre donc pour l'élection de Drinan qui gagne le siège.

En 1972, il se présente aux primaires démocrates dans le district de Lowell contre 9 autres candidats. Malgré le scandale que provoque l'arrestation de son frère Cameron, découvert dans la cave de leur PC de campagne où se trouvent les lignes de téléphone et accusé par Anthony R. DiFruscia (l'un des adversaires de Kerry, dont les bureaux se trouvaient dans le même immeuble) d'avoir voulu mettre en danger sa campagne, il gagne les primaires. Les charges contre Cameron Kerry sont abandonnées un an plus tard. Lors de l'élection générale, Kerry se présente contre le candidat républicain Paul W. Cronin, et l'indépendant Roger P. Durkin. Le Lowell Sun, journal le plus populaire du district, se positionne contre lui, l'accusant d'opportunisme car il a déménagé seulement quelques mois auparavant dans la région. Le manque de soutien de la population et la défection de Durkin en faveur de Cronin, lui font perdre l'élection et entamer ce qui sera sa « traversée du désert » en politique.

Déçu par ses échecs politiques, Kerry décide que le meilleur moyen de continuer une carrière publique est d'étudier le droit. Il intègre en 1973 le Boston College Law School à Newton, au Massachusetts. Il est diplômé en 1976, réussit son examen du barreau et intègre le cabinet du procureur du comté de Middlesex, John J. Droney. Dès 1977, il est promu premier assistant du procureur. Il se distingue en gagnant plusieurs procès importants et en lançant plusieurs projets destinés à traiter de manière plus efficace les problèmes de crimes et de témoignages. En 1979, il démissionne du cabinet du procureur et monte son propre cabinet avec l'un de ses collègues. Le cabinet porte le nom de Kilvert & Forbes, d'après les noms de famille de leurs mères respectives. Il ouvre parallèlement un magasin de cookies et muffins dans le quartier de Quincy Market à Boston, qu'il vend en 1988.

Bien que son aventure privée soit un succès, John Kerry est toujours intéressé par l'activité publique, et décide de se présenter au poste de lieutenant gouverneur du Massachusetts en 1982. Il remporte les primaires démocrates et le siège, pendant que Michael Dukakis gagne le siège de gouverneur. Le poste de lieutenant gouverneur implique peu de responsabilités, mais Dukakis délègue de nombreux dossiers à Kerry, notamment sur l'environnement. Lorsque le sénateur du Massachusetts, Paul Tsongas, annonce en 1984 qu'il démissionne pour raisons de santé, Kerry décide de briguer le poste. Il remporte de justesse les primaires, et bien que le pays ait opéré un glissement vers les républicains suite à la réélection de Ronald Reagan, il remporte le siège de sénateur. Lors de son discours d'intronisation en 1985, Kerry souligne le fait que sa victoire implique que le Massachusetts « rejette la politique de l'égoïsme et la notion que les femmes puissent être traitées comme des citoyens de seconde classe ».

Le 18 avril 1985, quelques mois après son arrivée au Sénat, John Kerry part au Nicaragua avec Tom Harkin, sénateur de l'Iowa, pour y rencontrer le président, Daniel Ortega. Bien qu'Ortega ait été élu démocratiquement, les liens qu'il entretient avec l'URSS et Cuba en font un personnage polémique aux États-Unis, et le voyage est critiqué. L'opposition au gouvernement sandiniste est menée par les Contras, groupe paramilitaire soutenu par la CIA. Kerry et Harkin s'adressent aux deux parties et servent de médiateurs à Ortega, qui par leur truchement propose un cessez-le-feu en échange de l'abandon du soutien américain aux Contras. L'offre est déclinée par le gouvernement Reagan et taxée d'« initiative propagandiste » destinée à influencer le vote imminent à la Chambre des Représentants d'une aide de 14 millions de dollars en faveur des Contras, mais Kerry se dit « prêt à prendre le risque ». L'aide n'est pas votée par la Chambre, mais le lendemain du résultat, Ortega accepte un prêt de 200 millions de dollars de la part de l'Union soviétique. Six semaines plus tard, les États-Unis votent l'attribution d'une aide de 27 millions de dollars aux Contras.

En avril 1986, John Kerry et le sénateur démocrate Christopher Dodd proposent qu'une commission d'enquête soit montée concernant les implications des Contras dans le trafic de cocaïne et de marijuana. En marge de la commission, Kerry et ses proches commencent leur propre enquête et publient le 14 octobre un rapport dénonçant les activités illégales du Lieutenant-Colonel Oliver North et d'un réseau impliquant le NSC (National Security Council) et la CIA destinées à livrer des armes aux rebelles nicaraguayens. Kerry accuse North et certains membres de l'administration présidentielle d'avoir apporté leur soutien financier aux Contras et de leur avoir livré des armes illégalement, sans l'autorisation du Congrès. Le rapport de Kerry entraîne une série d'enquêtes s'étalant sur plusieurs années qui aboutissent au scandale de l'Irangate.

Dans son élan, Kerry élargit son champ d'investigation et s'intéresse à l'implication des États-Unis à Cuba, en Haïti, aux Bahamas, au Panama et au Honduras. En 1989, il publie un rapport dénonçant le laxisme de l'administration Reagan dans la lutte contre la drogue au profit d'autres objectifs de politique extérieure. Le rapport dénonce entre autres la politique de l'autruche pratiquée par le gouvernement américain dans les années 1980 face à la corruption et aux agissements dans le milieu de la drogue du dictateur panaméen Manuel Noriega, qui soutient les Contras. Kerry est taxé de « théoricien de la conspiration », mais dix ans plus tard, l'inspecteur général de la CIA rend publics des rapports confirmant ses dires.

Pendant leur enquête sur l'affaire Noriega, Kerry et ses proches trouvent des raisons de penser que la BCCI (Bank of Credit and Commerce International), basée au Pakistan, facilite le trafic de drogue de Noriega et aide au blanchiment de l'argent qui résulte de ce trafic. Suite à cela, une enquête est menée et la BCCI est fermée en 1991. En décembre 1992, Kerry et le sénateur Hank Brown, républicain du Colorado, publient The BCCI Affair, qui relate le scandale et prouve que la BCCI était liée à des organisations terroristes, et confirme l'implication dans le dossier du Ministère de la Justice, du Trésor Public, des Douanes et de la Banque Fédérale, ainsi que de lobbyistes influents et de la CIA.

Dans leur rapport, Kerry et Brown condamnent l'administration Bush et notamment Robert Mueller alors procureur général pour son manque de rapidité dans le traitement de l'affaire. Kerry par ailleurs est critiqué de toutes parts pour n'avoir pas dénoncé de façon plus virulente les démocrates impliqués dans l'affaire, et par les démocrates pour avoir dénoncé certains de leurs membres. John Kerry a entériné et proposé des centaines de projets de loi, notamment concernant les PME, l'éducation, les vétérans et les prisonniers de guerre ou les disparus au combat, le terrorisme et la protection des ressources marines. John Kerry préside le Comité de campagne sénatorial du Parti Démocrate de 1987 à 1989. Il est réélu au Sénat en 1990, 1996 et 2002. Son mandat actuel prend fin en janvier 2015. En 2003 et 2004, John Kerry s'impose face à nombre de ses rivaux démocrates, parmi lesquels le sénateur John Edwards, l'ancien gouverneur du Vermont Howard Dean et le général Wesley Clark. Il remporte ainsi les primaires au sein du parti démocrate pour se présenter contre George W. Bush. Le 6 juillet 2004, il annonce officiellement le choix de John Edwards comme colistier.

Une controverse éclata lors de la campagne en raison de l'appui de Kerry au mouvement pro-choix. De confession catholique, un évêque américain menaça de le priver des sacrements. En 2007, le pape Benoît XVI a déclaré à ce sujet que de tels représentants politiques s'étaient d'eux-mêmes excommunié de l'Église. Le lendemain de l'élection du 2 novembre, John Kerry reconnaît sa défaite auprès de George W. Bush alors qu'il reste des bulletins provisoires devant être contrôlés dans l'Ohio, estimant que ceux-ci ne suffiraient pas à inverser le résultat du vote. George W. Bush qualifie son geste d'élégant. John Kerry évite ainsi que soit réitérée la critique portée contre les États-Unis suite aux comptages effectués en Floride, lors de l'élection présidentielle de 2000. En 2006, Kerry mena une campagne nationale active pour soutenir les candidats démocrates lors des élections de mi-mandats. Partisan d'un calendrier de retrait des soldats américains d'Irak, il refusa de soutenir Joseph Lieberman lors des primaires démocrates du Connecticut avant d'apporter son soutien à son adversaire, le candidat démocrate anti-guerre Ned Lamont (finalement battu par Lieberman en novembre 2006).

Le 24 janvier 2007, il a annoncé qu'il ne briguerait pas l'investiture démocrate pour la prochaine présidentielle de 2008. Le 10 janvier 2008, il a apporté son soutien à Barack Obama pour les primaires démocrates de l'élection présidentielle de 2008. John Kerry n'a donc pas soutenu John Edwards, qui a été son colistier sur le ticket démocrate en 2004. Le 21 décembre 2012, John Kerry est nommé par le président Barack Obama à la tête du Département d'État (équivalent américain du ministère des Affaires étrangères), en remplacement d'Hillary Clinton. Après avoir été confirmé par un vote du Sénat le 29 janvier par 94 voix pour et 3 contre, il prend ses fonctions le 1er février 2013. Il cesse à la même date d'exercer son mandat de sénateur du Massachusetts.

John Kerry mesure 1,94 m. Il aime la planche à voile, le surf, le hockey, la chasse, le rock et joue de la basse. Il parle le français couramment et a des connaissances solides de l'allemand. Ses films préférés sont Casablanca et Géant, il aime les biscuits aux pépites de chocolat et possède un canari dont le nom est « Sunshine ». En 2003, on lui diagnostique un cancer de la prostate, dont le traitement est un succès. À ce jour la fortune de Kerry et de sa femme est estimée à près d'un milliard de dollars, ce qui fait de John Kerry le sénateur le plus riche des États-Unis. Il est en effet l'héritier de plusieurs des membres de la famille Forbes, et Teresa de celle des Heinz (des ketchups Heinz). Membre en règle de la société Skull and Bones des anciens de l'Université Yale. Kerry a en outre coécrit un livre sur l'environnement, avec son épouse, paru aux États-Unis à la mi-mars 2007.

Geithner Timothy

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Timothy « Tim » Franz Geithner, né 18 août 1961 à New York, est un haut fonctionnaire américain. 9e président de la Federal Reserve Bank de New York et, à ce titre, le vice-président du Federal Open Market Committee (FOMC), il est entre 2009 et 2013 secrétaire au Trésor des États-Unis au sein de l'administration du président Obama.

Geithner Timothy Geithner Timothy

Geithner est né à Brooklyn, dans la ville de New York. Il termine ses études secondaires à l'International School de Bangkok (Thaïlande) puis intègre le Dartmouth College où il obtient un Bachelor of Arts en gouvernance et études asiatiques en 1983. En 1985, il obtient un M.A en économie internationale et études est-asiatiques de l'école d'études internationales avancées de l'université Johns-Hopkins. Geithner a étudié le japonais et le chinois et vécu en Afrique de l'Est, en Inde, en Thaïlande, en Chine et au Japon. Après la fin de ses études, Geithner travaille pendant trois ans à Washington pour Kissinger Associates, le cabinet de consultants de l'ancien secrétaire d'État Henry Kissinger. En 1988, il rejoint la division des affaires internationales du département américain du Trésor. Il joue un rôle important lors de la crise économique asiatique de 1997-1998.

En 1999, il est nommé sous-secrétaire au Trésor pour les Affaires internationales dans l'administration Clinton et sert sous deux secrétaires au Trésor successifs, Robert Rubin et Lawrence Summers. En 2002, il quitte le Trésor pour rejoindre le Conseil sur les Relations étrangères (Council on Foreign Relations) dans le département d'économie internationale. Il travaille alors pour le Fonds monétaire international comme directeur de la politique du développement qu'il quitte en octobre 2003 pour la Réserve fédérale de New York. En 2006, il devient membre de l'influent groupe de conseil en finances de Washington, le groupe des Trente (Group of Thirty).

Lors de la crise financière de 2008, il participe, en tant que président de la FED de New York, au côté du ministre Henry Paulson et de Ben Bernanke, le président de la FED, à l'élaboration du plan Paulson. Le 21 novembre 2008, les médias américains rapportent que le Président élu Barack Obama a décidé de nommer Geithner au poste de secrétaire au Trésor, ce qui est confirmé le 24 novembre. Le 26 janvier 2009, Geithner est confirmé par le Sénat dans ses fonctions avec 60 voix pour et 36 contre. Il quitte son poste en janvier 2013 et est remplacé par Jacob Lew. Il est marié à Carole M. Sonnenfeld, rencontrée au Dartmouth College, avec laquelle il a deux enfants.

La compagne de Boris Nemtsov se dit menacée

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La compagne de Boris Nemtsov se dit menacée

Ukraine - La compagne ukrainienne de l'opposant russe assassiné et qui avait été témoin du meurtre à Moscou, a annoncé subir des menaces depuis son retour en Ukraine.

Ganna Douritska était la compagne de l'opposant russe Boris Nemstov assassiné

Ganna Douritska était la compagne de l'opposant russe Boris Nemstov assassiné

Le Parquet général ukrainien a annoncé avoir pris des mesures pour protéger Ganna Douritska qui se sent menacée depuis son retour en Ukraine.

«Le 5 mars 2015, Ganna Douritska, témoin dans l'affaire du meurtre de l'opposant russe Boris Nemstov, s'est rendue au poste de police de Bila Tserkva dans la région de Kiev pour déclarer que des inconnus avaient menacé sa vie lors de son séjour chez ses parents», selon un communiqué. 

La compagne de l'opposant russe assassiné, Boris Nemtsov, victime de menaces

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La compagne de l'opposant russe assassiné, Boris Nemtsov, victime de menaces

Ganna Douritska, compagne de l'opposant russe assassiné à Moscou, Boris Nemtsov, affirme subir des menaces depuis son retour en Ukraine, a annoncé vendredi 6 mars le parquet général de Kiev.

La compagne de l'opposant russe assassiné, Boris Nemtsov, victime de menaces

L'ordre a été donné de « prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la vie et la santé de Ganna Douritska », précise le communiqué. Des forces spéciales de la police devraient notamment assurer sa protection. Une enquête a également été ouverte pour « tentative de meurtre ». Aucune précision sur la nature des menaces subies par la jeune femme n'a été donnée.

Le mannequin de 23 ans se trouvait avec Boris Nemtsov sur un pont situé à deux pas du Kremlin lorsque ce dernier a été assassiné par balle vendredi soir. Mlle Douritska s'était plainte d'être « retenue » en Russie et n'avait pu assister à ses obsèques. Après avoir été interrogée par les enquêteurs russes, elle avait été finalement autorisée lundi soir à quitter la Russie pour rentrer chez elle en Ukraine.

 

Paulson Henry

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Henry M. « Hank » Paulson, Jr. (28 mars 1946 - ) est un homme d'affaires américain, ancien président de la banque Goldman Sachs, nommé le 30 mai 2006 par le président des États-Unis George W. Bush au poste de secrétaire au Trésor des États-Unis.

Paulson Henry Paulson Henry

Après une enfance passée à Barrington dans l'Illinois, Paulson obtient un diplôme en littérature anglaise du Collège de Dartmouth en 1968. Il poursuit des études supérieures à l'Harvard Business School (école de commerce d'Harvard), où il rencontre sa future épouse, Wendy, avec qui il aura deux enfants. De 1970 à 1972, Paulson est assistant du secrétaire adjoint à la défense au Pentagone, puis membre du conseil privé de la Maison-Blanche de 1972 à 1974 sous le mandat de Richard Nixon. Il rejoint les bureaux de Chicago de la banque d'affaires Goldman Sachs en 1974. Promu associé en 1982, il dirige la branche du Midwest du groupe bancaire de 1982 à 1988. De 1990 à 1994, il codirige le département des investissements.

Le 30 mai 2006, il est nommé par le président Bush pour succéder à John W. Snow au poste de secrétaire aux finances. Il est confirmé par le Sénat le 28 juin et entre en fonction le 3 juillet. Il est également membre du conseil Asie-Pacifique, où il travailla à la préservation des Gorges du Saut du tigre dans la province du Yunnan en Chine. Il est également un donateur régulier du Parti républicain. Sous sa gouverne, le département du Trésor des États-Unis a publié le 31 mars 2008 Blueprint for a Modernized Financial Regulatory Reform, une proposition visant à réformer le système bancaire américain. Le 18 septembre 2008 Henry Paulson révèle son plan de sauvetage de l'économie américaine au bord de l'implosion à la suite de la crise des subprimes : le « Plan Paulson », qui consiste à racheter aux établissements financiers les actifs toxiques qu'ils avaient imprudemment accumulés et qui étaient devenus depuis invendables. Ce plan est considéré comme étant la plus grande intervention du gouvernement américain dans l'économie de marché.

Ce plan de sauvetage de plus de 700 milliards USD a été initialement rejeté le 29 septembre 2008 par la Chambre des représentants des États-Unis pour être ensuite accepté le vendredi 3 octobre 2008 après amendement. La gestion des fonds du plan sera confiée à Neel Kashkari, un jeune employé de Goldman Sachs ayant suivi Paulson au secrétariat du Trésor. À noter que ce plan de sauvetage ne s'est pas appliqué à la banque Lehman Brothers, que Paulson a délibérément choisi de laisser faire faillite pour en faire un exemple, alors même qu'elle était l'un des vrais concurrents de Goldman Sachs et l'une des plus grandes banque de Wall Street. En revanche, Goldman Sachs a pu profiter des fonds en changeant de statut pour devenir une bank holding. Paulson a de ce fait été accusé de conflit d'intérêt.

Sa confirmation a provoqué un énorme soulagement sur les places boursières qui battent des records historiques de progression : le CAC 40 français a gagné en une journée 9,27 % tandis que le FTSE 100 britannique clôturait à + 8,84 %. Malheureusement, ce plan n'aura pas permis de sauver l'Amérique, et il est au noter que les indices boursiers ont replongés au bout que 2 ou 3 jours, après la mise en place de ce plan.

Meunier Pierre

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Pierre Meunier, né le 15 août 1908 à Dijon et décédé le 16 avril 1996 à Arnay-le-Duc (Côte-d'Or), est un homme politique français, membre de la Résistance intérieure française et compagnon de Jean Moulin.

Meunier Pierre

Avant la Seconde Guerre mondiale, il est, aux côtés de Robert Chambeiron, chef du secrétariat de Pierre Cot, ministre de l'Air (juin 1936). C'est là qu'il rencontre Jean Moulin. Pendant l'Occupation, lorsque Jean Moulin sera chargé d'unifier les diverses forces de la Résistance, Pierre Meunier sera son représentant à Paris. Il est notamment chargé des contacts avec le Front national. C'est lui qui est chargé d'organiser la première réunion du Conseil national de la Résistance, au mois de mai 1943, rue du Four à Paris. En 1946, il dirige le cabinet du vice-président du Conseil Maurice Thorez.

Tefft John F.

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John F. Tefft, né en 1949, est l'ambassadeur des États-Unis en Russie depuis le 31 juillet 2014. Auparavant, il a été ambassadeur des États-Unis en Ukraine, en Géorgie et en Lituanie.

Tefft John F. Tefft John F.

John F. Tefft obtient un Bachelor of Arts de l'Université Marquette à Milwaukee puis un Master of Arts de l'Université de Georgetown à Washington. Il fait une carrière en tant que diplomate et est successivement ambassadeur des États-Unis en Lituanie (2000-2003), ambassadeur des États-Unis en Géorgie (2005-2009) puis ambassadeur des États-Unis en Ukraine (2009-2013). En juillet 2014, Barack Obama le nomme ambassadeur des États-Unis en Russie. Cette nomination est confirmée par un vote du Sénat des États-Unis le 31 juillet 2014.


Ushakov Yuri

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Yuri Viktorovich Ushakov (born 13 March 1947, in Moscow) is a Russian career diplomat. 

Ushakov Yuri Ushakov Yuri

He is a graduate of Moscow State Institute of International Relations (MGIMO) and was appointed Ambassador of the Russian Federation to the United States in January 1999. He was released from his posting by the Russian president Dmitry Medvedev on 2 June 2008. He commented on the Beslan school massacre: “ terrorists will never stop killing us if they are not stopped and eliminated with all the power and might of our nation and that of the civilized world.

Vladimir Poutine réduit son salaire de 10%

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Vladimir Poutine réduit son salaire de 10%

Russie - Du 1er mars au 31 décembre 2015, les salaires des plus hauts responsables politiques subiront une baisse de 10% selon un décret signé par le président.

Le président Vladimir Poutine a décidé de réduire pendant 10 mois les salaires de plusieurs hauts responsables russes

Le président Vladimir Poutine a décidé de réduire pendant 10 mois les salaires de plusieurs hauts responsables russes

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce vendredi 6 mars réduire son salaire, ainsi que ceux de plusieurs hauts responsables russes, alors que l'économie de la Russie est en crise, plombée par la chute des cours du pétrole et l'effondrement du rouble.

Du 1er mars au 31 décembre 2015, les salaires du président russe, du premier Ministre Dmitri Medvedev, du procureur général Iouri Tchaïka et du président du Comité d'enquête Alexandre Bastrikine, subiront une baisse de 10%, selon un décret signé vendredi par Vladimir Poutine.

Cette réduction s'applique également aux salaires des personnes employées à l'administration présidentielle et au cabinet du gouvernement, d'après un deuxième décret signé vendredi par le président.

Une grave crise économique touche le pays

En avril 2014, un décret du Kremlin avait fait tripler le salaire de Vladimir Poutine, qui revendique un mode de vie ascétique et qui était en 2013 moins bien payé que ses ministres.

Depuis plusieurs mois, la Russie est touchée par une grave crise économique, provoquée par les sanctions occidentales liées au conflit ukrainien et la chute des prix du pétrole, des facteurs qui ont fait perdre à la monnaie russe presque la moitié de sa valeur l'an dernier.

Que sont devenus les détenus de Guantánamo ?

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Que sont devenus les détenus de Guantánamo ?

Au total, 780 prisonniers sont passés par le centre de détention de Guantánamo depuis son ouverture le 11 janvier 2002. Neuf prisonniers sont morts en détention. Au maximum de ses capacités, en juillet 2003, la prison américaine située sur l’île de Cuba abritait 680 détenus.

Carte Courrier international

Carte Courrier international

Sous la présidence de George W. Bush, un certain nombre de prisonniers ont été rapatriés dans leur pays d’origine ou transférés dans des pays tiers.

A l’arrivée au pouvoir d’Obama, le 20 janvier 2009, le centre de détention comptait 242 détenus. Guantánamo abrite aujourd’hui 122 prisonniers, dont une large majorité de ressortissants yéménites.

(Source : The Guantanamo Docket, The New York Times / NPR).

Sur cette carte interactive, nous faisons le bilan de ce que sont devenus les détenus du centre de détention américain entre 2009 et 2015 .

Affaire Nisman : l'enquête commandée par la famille conclut à un homicide

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Affaire Nisman : l'enquête commandée par la famille conclut à un homicide

D'après une enquête menée à la demande de la famille du procureur argentin retrouvé mort le 18 janvier, la thèse du suicide d'Alberto Nisman est exclue. 

Le 19 janvier 2015, à Buenos Aires, un manifestant porte une affiche "Yo soy Nisman" ("je suis Nisman") pour réclamer justice après la mort du procureur qui s'apprêtait à faire des révélations sur la présidente argentine Cristina Kirchner

Le 19 janvier 2015, à Buenos Aires, un manifestant porte une affiche "Yo soy Nisman" ("je suis Nisman") pour réclamer justice après la mort du procureur qui s'apprêtait à faire des révélations sur la présidente argentine Cristina Kirchner

Après un mois d'analyses et d'enquête, l'équipe d'experts et de médecins légistes sollicités par la famille du procureur Nisman a rendu public le 5 mars une partie de ses conclusions, rapporte La Nación. Dans une allocution très claire, son ex-femme (qui est elle-même juge) Sandra Arroyo Salgado assure que le procureur n'est pas mort par accident et qu'il ne s'est pas non plus suicidé. "Il s'agit d'un homicide", a-t-elle déclaré.

D'après le rapport de ces experts, le corps d'Alberto Nisman a été déplacé après son décès et, contrairement à ce qu'a déclaré l'agence nationale d'informations juridiques (Infojus), il n'avait pas consommé d'alcool avant sa mort. Depuis cette déclaration erronée, le directeur de l'Infojus a d'ailleurs été limogé de son poste.

Un tournant

"Cette déclaration de la juge Sandra Arroyo Salgado sur la mort de son ex-époux marque un tournant et aura des conséquences judiciaires et politiques", analyse Hernán Cappiello dans le quotidien La Nación. Elle ne parle pas de mobile, mais "ses explications explosent au visage du gouvernement", poursuit-il. Sa conclusion : "S'il s'agit d'un crime, la mort violente du procureur nous plonge dans un état d'impuissance ; de quoi rendre tout représentant de la loi impliqué dans une affaire sensible vis-à-vis du pouvoir susceptible de se sentir menacé." 

Assassinat du président Sankara : la vérité bientôt exhumée

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Assassinat du président Sankara : la vérité bientôt exhumée

Après vingt-huit ans d'accusations, de dénis et de batailles juridiques, on en saura bientôt davantage sur l'assassinat du président Thomas Sankara, héros et mythe révolutionnaire de la jeunesse africaine. Le gouvernement burkinabé a ordonné l'exhumation de sa tombe présumée. 

Thomas Sankara en 1986

Thomas Sankara en 1986

Enfin, l’épais mystère qui entoure l’assassinat de l’ancien président du Burkina Faso de 1983 à 1987, Thomas Sankara, va peut-être se fissurer. Le gouvernement de transition a pris, le 5 mars, un décret autorisant l’exhumation de sa dépouille présumée. Une mesure réclamée depuis de longues années par ses proches et des organisations de défense des droits de l’homme.

"Après quelques flottements et même une forme de rétropédalage du président Michel Kafando, les autorités de transition ont fini par officialiser, par un décret, l’autorisation d’exhumation et d’expertise des restes du président Thomas Isidore Noël Sankara ; autorisation qui avait été verbalement formulée par le chef de l’Etat lors de sa prise de fonction le 21 novembre 2014", commente L’Observateur Paalga, un des quotidiens les plus lus du pays.

Passé douloureux

Mais l'éditorialiste Hyacinthe Sanou prévient : "Que le Burkina Faso se donne les moyens d’interroger ce passé douloureux qu’il faudra bien solder un jour ou l’autre, c’est tout à son honneur. Cela dit, il faut se garder de ne s’intéresser qu’aux affaires les plus emblématiques et les plus médiatiques, car on aurait tort d’oublier ce que nous avons toujours appelé les 'causes orphelines' [une dizaine de meurtres et disparitions sous le règne de Blaise Compaoré]."

Chef de l'Etat iconoclaste et révolutionnaire, chantre de l'anti-impérialisme et du panafricanisme, le capitaine Thomas Sankara, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1983, a été tué quatre ans plus tard dans un autre coup d’Etat mené par son "ami" et bras droit Blaise Compaoré. Ce dernier a été chassé du pouvoir en novembre 2014 par un soulèvement populaire. 

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