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Hayden Michael

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Michael Vincent Hayden, né le 17 mars 1945 à Pittsburgh aux États-Unis, est un général de l'US Air Force. 

Hayden Michael

Entré dans l'armée de l'air en 1967, il fut directeur de la National Security Agency de 1999 à 2005, puis fut l'adjoint de John Negroponte à la tête de la Direction du renseignement national (DNI). Le président George W. Bush a annoncé sa nomination à la tête de la CIA le 8 mai 2006. Cette nomination a suscitée des critiques au Congrès y compris dans les rangs de la majorité républicaine. Plusieurs élus se disant inquiets sur le choix du président qui a préféré un militaire plutôt qu'un civil. Il a tout de même été confirmé à ce poste le 23 mai par le Sénat.

Ce directeur a pris la décision de déclassifier du niveau d'habilitation "Secret Défense" un dossier de 702 pages sur les activités de la CIA couvrant la période 1950-1970, baptisé Family Jewels (Bijoux de famille). Il est remplacé avec l'arrivée à la présidence de Barack Obama par Leon Panetta. Il a reçu de nombreuses décorations dont la Legion of Merit et la Bronze Star. Avec l'arrivée de l'administration Obama, il écrit une liste de préoccupations par ordre d'importance pour la CIA en 20092 :

  • Al-Qaida et ses franchises reste le danger numéro un pour les États-Unis.
  • La deuxième menace est constituée par la situation de la guerre contre le trafic de drogue au Mexique.
  • Le programme d'armes de destruction massive en Iran.
  • Les approches de plus en plus divergentes entre l'Europe et les États-Unis concernant la « guerre contre le terrorisme ».
  • L'instabilité provoquée par le faible prix du pétrole sur des États producteurs comme le Venezuela et l'Iran.
  • La situation au Pakistan, qualifié de « pays ami », qui est confronté à des difficultés internes très importantes.
  • L'Afghanistan et la traque de Ben Laden.
  • La Corée du Nord et son arsenal nucléaire.
  • La République populaire de Chine et sa réaction face à la crise économique actuelle.
  • Le Proche-Orient qui reste une zone de tension extrêmement importante.

Il a milité en 2013 pour l’emprisonnement de journalistes, citant Glenn Greenwald comme base de sa campagne, un cas d’école, selon lui, s’agissant de la fuite de documents classés « secret-défense ».


Paisley John

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John Arthur Paisley (né à Sand Springs, Oklahoma le 25 août 1923 – officiellement décédé le 24 septembre 1978) était un membre de la CIA, mystérieusement disparu en 1978. Il était notamment chargé du contre-espionnage et de s'occuper des transfuges et des « taupes » venant du bloc de l'Est. Il avait été lié au scandale du Watergate, et les soupçons sur sa disparition ont durement affecté James Angleton, le chef du contre-espionnage américain.

Paisley John

Paisley commença sa carrière en 1945 à l'OSS, l'ancêtre de la CIA, travaillant deux ans dans le port de Mourmansk pour l'OSS. À 25 ans (soit en 1948), il est opérateur-radio pour l'ONU en Palestine, lors de la mission dirigée par le comte Bernadotte. Il rencontre alors James Angleton, qui deviendra chef du contre-espionnage. En 1971, il était directeur de l'Office of Security (bureau de la sécurité) de la CIA, et était alors l'agent de liaison de la CIA avec l'unité spéciale d'enquête de la Maison-Blanche, mieux connue sous le nom des « plombiers », qui fut notamment chargé du cambriolage donnant lieu au Watergate. Il ne fut cependant pas inquiété par le Comité du Sénat sur le Watergate. À l'époque, ces contacts ont pu amener à le soupçonner d'être le mystérieux Gorge profonde  (Joseph Trento spécula notamment là-dessus), dont la véritable identité ne fut découverte qu'en 2005.

Il quitte la CIA en 1974, année du Watergate et alors que le nouveau directeur de la CIA, William Colby, fait le ménage. Paisley devient alors consultant de la CIA, travaillant pour la société de comptabilité Coopers et Lybrand, qui a entre autres, pour client, Air America. Quelques jours avant de disparaître, il avait demandé les services d'un consultant de la Nugan Hand Bank, impliquée en Australie dans des opérations douteuses de la CIA. Depuis 1976, Paisley était l'agent de liaison de la CIA entre celle-ci et un groupe d'experts privés (la Team B) chargés d'évaluer les capacités nucléaires de l'URSS lors des négociations SALT. Alors qu'il était encore à la CIA, il aurait été opposé à une surestimation des capacités soviétiques, mais aurait, après un séjour à l'Imperial Defence College à Londres et son retour en tant qu'analyste privé, tu ses réticences par la suite. Sa disparition aurait été l'une des causes de la non-ratification du traité par le Sénat, puisqu'elle aurait compromis les capacités américaines de vérifier le respect de ces accords.

Or, approché par le KGB au début des négociations SALT, il a joué, sur ordre de ses supérieurs, le rôle d'agent double, « selon certains experts (...) pendant plus de vingt ans ». Paisley vit d'ailleurs au 1500 Massachusetts Avenue, à Washington, dans un immeuble qui abrite onze officiels de l'ambassade soviétique et huit agents du KGB... Selon Fabrizio Calvi et Olivier Schmidt (1988), il «  a joué un rôle central dans le développement » de l'avion U-2, des satellites espion KH-11, ou encore de l'avion espion SR-71 Blackbird. Certains affirment qu'après avoir quitté la CIA, il a été en fait délégué de celle-ci à la National Security Agency (NSA) durant deux ans. Le 24 septembre 1978, il partit en mer avec son sloop d'une quinzaine de mètres, nommé Brillig (du nom d'un poème de Lewis Carroll), pour naviguer dans la baie de Chesapeake, au large de Hooper's Island, sur la côte est. Il émit un message radio à la marina pour lui demander de laisser les lumières sur le quai allumées au cas où il voudrait rentrer tard.

Le lendemain, les garde-côtes trouvèrent son bateau errant, sans Paisley, mais avec des documents top secret de la CIA et un burst transceiver (sorte d'émetteur-récepteur par satellite, permettant d'avoir accès à l'ordinateur de la CIA à Langley). Alertée, la CIA vint faire le ménage sur le bateau et au domicile de Paisley, empêchant tout aboutissement d'une enquête ultérieure sur les circonstances de sa disparition. Quelques jours plus tard, on découvrit un corps sur la côte, lestée de deux ceintures de plongée et avec une blessure par balle à la tête. La police du Maryland, la CIA et la FBI l'identifièrent comme celui de John Paisley, et l'enquête conclut à un suicide. Sa femme, Maryann Paisley, également agent de la CIA, ne crut cependant jamais à cette version, et, prenant comme avocat Bernard Fensterwald3, fit un procès au gouvernement des États-Unis afin de découvrir la vérité - en pure perte. Aucune empreinte digitale n'avait pu être prélevée sur le cadavre, la blessure ne concordait pas avec le fait que Paisley ait été droitier, et le FBI aurait « égaré » par la suite plusieurs prélèvements biologiques.

Selon Maryann Paisley, sa disparition aurait en effet été liée à l'affaire du transfuge Youri Nosenko (en), que son mari avait été chargé d'interroger lors de son retournement. Nosenko avait apporté des informations sur Lee Harvey Oswald, qui d'ailleurs ne cadraient pas du tout avec la conception de James Angleton qui pensait Oswald piloté par Moscou, ce pourquoi Angleton fut très suspicieux à l'égard de Nosenko. Paisley avait aussi participé aux interrogatoires d'Anatoliy Golitsyne et de Oleg Penkovsky (tué en 1963). Le domicile de Maryann Paisley fut « visité » à plusieurs reprises en 1980; en avril 1980, on découvre le cadavre d'un ami de Paisley et agent de la CIA, Ralph Madden, poignardé, et qui avait travaillé avec lui dans le renseignement électronique. En juin 1980, Irène Yaskovitch, collaboratrice de Paisley qui lui servait d'interprète russe, est assassinée par balles. Les fonctions importantes que Paisley a eu, notamment dans la chasse aux taupes de la CIA, a donné lieu à toutes sortes d'hypothèses: a-t-il joué triple jeu? a-t-il été enlevé par la CIA, ou le KGB, soit pour le protéger, soit pour l'éliminer.? Aurait-il été la taupe du KGB au sein de la CIA? Ou aurait-il au contraire découverte celle-ci ? Toutes ces questions ont jeté la suspicion sur le travail mené des années durant par James Angleton, qui nia toujours l'avoir rencontré.

William R. Corson, Susan B. Trento et Joseph Trento ont notamment argué, en 1989, en faveur de la thèse selon laquelle John Paisley aurait été un espion soviétique (Widows: The Explosive Truth Behind 25 Years of Western Intelligence Disasters, 1989), et qu'il se serait dissimulé en URSS après 1978. L'ex-haut responsable de la CIA Victor Marchetti, quant à lui, prétendit que Paisley avait été assassiné parce qu'il en savait trop sur l'assassinat de John F. Kennedy, afin de l'empêcher de témoigner devant le House Select Committee on Assassinations.

Graham Bob

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Daniel Robert "Bob" Graham (born November 9, 1936) is an American politician and author. He was the 38th Governor of Florida from 1979 to 1987 and a United States Senator from that state from 1987 to 2005.

Graham Bob

Graham tried unsuccessfully to run for the 2004 Democratic presidential nomination, but dropped out of the race on October 6, 2003. He announced his retirement from the Senate on November 3 of that year. Graham is now concentrating his efforts on the newly established Bob Graham Center for Public Service at his undergraduate alma mater, the University of Florida. He served as Chairman of the Commission on the Prevention of WMD proliferation and terrorism. Through the WMD policy center he advocates for the recommendations in the Commission report, World at Risk. Graham also served as co-chair of the National Commission on the BP Deepwater Horizon Oil Spill and Offshore Drilling and a member of the Financial Crisis Inquiry Commission and the CIA External Advisory Board. In 2011, Graham published his first novel, the thriller The Keys to the Kingdom. Graham has written three non-fiction books. Workdays-Finding Florida on the Job; Intelligence Matters and America: The Owners Manual.

Graham was born in Coral Gables, Florida, the son of Hilda Elizabeth (née Simmons), a schoolteacher, and Ernest R. Graham, a Florida state senator, mining engineer, and dairy/cattleman. He is the youngest of four children. His siblings are Philip Graham, former publisher of the Washington Post; William Graham of Miami Lakes, Florida; and Mary Crow. He married Adele Khoury Graham, of Miami Shores, in 1959. They have four daughters: Gwen Graham, Cissy Graham McCullough, Suzanne Graham Gibson and Kendall Graham Elias. The Grahams also have 11 grandchildren. Bob Graham attended Miami Senior High School from 1952 to 1955, he was Student Body President his senior year. He was International Trusstee of the Key Club, the Kiwanis service organization. While at Miami High Graham was the recipient of the Sigma Chi Award, the school's highest honor. He received a bachelor's degree in 1959 in political science from the University of Florida, where he was a member of the Epsilon Zeta chapter of Sigma Nu fraternity. While at UF he was inducted into Phi Beta Kappa, the University of Florida Hall of Fame and Florida Blue Key. He went on to receive an LLB from Harvard Law School in 1962. His eldest brother, Philip (1915–1963), was also a Harvard Law alum.

He was first elected to the Florida House of Representatives in 1966 and reelected in 1968. He was elected to the Florida State Senate in 1970 and was reelected in 1972 and 1976. At retirement he had served 38 consecutive years in public office. Bob Graham's campaign trademark was to work a full, eight-hour day at various jobs which represented Florida's constituents. He began his "Workdays" in 1974, teaching a semester of civics at Miami Carol City Senior High School in Miami while serving in the Florida Senate. At that time, Bob Graham was chairman of the Education Committee. After a speech, M. Sue Riley, an English teacher at Carol City, approached Bob Graham and said, "The only problem with members of the Education Committee is nobody has any experience in education." Bob Graham was taken aback at that assertion and asked, "Well, what can I do about that?" A few months later, Ms. Riley contacted Senator Graham with a proposal to teach the next semester of civics. Following that teaching experience, he performed 102 additional work days during his successful 1978 gubernatorial campaign. Graham has continued doing workdays throughout his tenure as governor and in the United States Senate. His jobs have included service as a police officer, busboy, railroad engineer, construction worker, fisherman, garbageman, factory worker, and teacher. On No. 365, he checked in customers, handled baggage and helped serve passengers on US Airways. He totaled 408 work days.

Bob Graham was elected Governor of Florida in 1978 after a seven-way Democratic primary race in which he initially placed second to Robert L. Shevin. His supporters at the time dubbed themselves "Graham crackers." With this victory, he realized his father's dream: Cap Graham had run unsuccessfully for the Democratic nomination to be Governor of Florida back in 1944. Graham was re-elected in 1982 with 65 percent of the vote, having defeated the Republican nominee, U.S. Representative L. A. "Skip" Bafalis of Palm Beach. Graham emphasized education, and placed a focus on improvement of the public universities in the state. By the end of his second term the state university system was among the first quartile of state systems in America, and its public schools and community colleges had substantially improved their academic standing. In addition, Graham's administration focused on economic diversification and environmental policies. During his tenure as Governor, the state added 1.2 million jobs, and for the first time in state history the per capita income of Floridians exceeded the US average. For three of his eight years Florida was rated by the accounting firm Grant Thornton as having the best business climate of all states in the union.

Graham also launched the most extensive environmental protection program in the state's history, focused on preserving endangered lands. During his tenure thousands of acres of threatened and environmentally important lands were brought into state ownership for permanent protection. His keystone accomplishment was the establishment of the Save the Everglades program, which has now been joined by the federal government in a commitment to restore the Everglades. Graham left the Governorship with an 83% approval rating. According to the New York Times, Graham was considered one of the most popular politicians in Florida. Graham was then elected to the U.S. Senate in 1986, defeating incumbent Sen. Paula Hawkins 55 to 45 percent. He was re-elected in 1992 (over Bill Grant, 66%–34%) and 1998 (over Charlie Crist, 63%–37%) and chose not to seek re-election in 2004, retiring from the Senate in January 2005. During his 18 years in the Senate, Graham served on the environment and finance committees. He was also active on veteran's issues and foreign policy, including chairing the US-Spain Council, for which he received the highest civilian recognition for a non-Spaniard by King Juan Carlos.

He served for 10 years on the Senate Intelligence Committee, which he chaired during and after 9/11 and the run up to the Iraq war. As Chairman of the Senate Intelligence Committee, Senator Graham opposed the War in Iraq for fear it would divert U.S. attention from the fight in Afghanistan. After reviewing information and meeting with military leaders in February 2002, he decided the war would be a "distraction" that would end poorly. He continues to oppose the Iraq War today. As a result of his service as the Chairman of the Senate Intelligence Committee, in 2004 Bob Graham authored the book Intelligence Matters: The CIA, the FBI, Saudi Arabia and the Failure of America's War on Terror. In September 2008 the book was released as a Paperback with a new preface and postscript. He has a well-known habit of meticulously logging his daily activities (some as mundane as when he ate a tunafish sandwich or rewound a tape of Ace Ventura) on color-coded notebooks, which some say may have cost him a spot on past vice-presidential tickets. All of the notebooks are now housed at the University of Florida library. A great champion for his home state, Graham always kept Florida orange juice on hand in his Senate office and was rarely seen without his trademark Florida tie.

Graham was considered as a potential Democratic nominee for Vice President of the United States in 1988, 1992, 2000 and 2004. In 2000 he was reportedly on Al Gore's shortlist of potential running mates, as well as a confirmed finalist on Bill Clinton's list in 1992. Graham announced his candidacy for President of the United States in the 2004 election on the Democratic ticket in December 2002. However, on January 31, 2003 he had open heart surgery and his campaign faltered. He withdrew his candidacy on October 7, 2003. In November, he announced that he would not seek another term in the Senate. After John Kerry became the presumptive Democratic nominee for president in March 2004, there was some discussion in the media that Graham might be on the short list of Kerry's choices for vice president, presumably at least in part because having Graham on the ticket might have helped Kerry to win Florida in the presidential election. After teaching at Harvard University for the 2005–2006 academic year, Graham is now focused on founding a center to train future political leaders, at the University of Florida – where he earned his bachelor's degree in political science in 1959.

The UF Center, known as the Bob Graham Center for Public Service, is housed in the university's College of Liberal Arts and Sciences the Center provides students with opportunities to train for future leadership positions, and the university community to engage with policy makers and scholars. On February 9, 2008, The James and Alexis Pugh Hall funded by longtime friends of the Graham's was dedicated in the historic area of the UF campus. Pugh Hall serves as the home of the Center, as well as the university's oral history and African and Asian languages programs. In the Spring of 2009 Bob Graham published a book titled "America, The Owner's Manual: Making Government work for you" which aims to inspire and teach citizens how they can participate in their democracy in effective ways. Since retirement from the Senate, Graham has published almost 70 op ed's on State and National issues. Bob Graham's most recent venture was to create the Florida Conservation Coalition, which aims to unite numerous environmental groups by one vision advocate to the Florida governor and legislature to recognize environmental issues in Florida and take action on them so that 40 years of hard work at the state level are not reversed. 

The Graham dairy farm transformed Miami Lakes, a residential and commercial new town community, in 1963 under the leadership of Bob Graham's brother, William. To this day, Bob Graham still owns a significant share of the Graham Companies, and serves on the board of directors. To avoid a potential conflict of interest, his various investments, including his share in the Miami Lakes development, are managed by a proxy and reported to Graham at the end of each year. Graham's total net worth is reported to be between $7.35 million and $31.7 million. On November 18, 2005, the Sunshine Skyway Bridge, which was rebuilt during Graham's time as Governor, was renamed the Bob Graham Sunshine Skyway Bridge by the Florida Legislature. On May 6, 2006 at the Spring commencement for the College of Liberal Arts and Sciences, the University of Florida awarded Bob Graham an honorary doctorate, the Doctor of Public Service.

Moussaoui Zacarias

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Zacarias Moussaoui est un Français né le 30 mai 1968 à Saint-Jean-de-Luz. Le 3 mai 2006, au terme de deux mois de procès et de sept jours de délibération, il a été reconnu coupable par le jury du tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie, États-Unis, de six chefs d'accusation de complot en liaison avec les attentats du 11 septembre 2001 et condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine.

Moussaoui Zacarias

Selon le frère de Zacarias, et selon elle-même, leur mère, Aïcha el Wafi, d'origine marocaine, a été mariée de force à 14 ans, à un compatriote. Six enfants naissent de ce couple dont deux filles, Nadia et Djamila, nées au Maroc, et deux garçons Abd-Samad et Zacarias, nés en France. Ses deux premiers enfants décèdent, l'un à l'âge de sept mois et le second à deux jours. En 1970, la mère se voit contrainte de fuir et confie la garde de ses quatre enfants à l'Assistance publique. Zacarias est alors ballotté d'orphelinats en foyers. Victime de violences conjugales, sa mère divorce en 1974 et, après avoir obtenu un emploi de fonctionnaire, récupère la garde de ses enfants. La famille s'installe alors à Narbonne ; le père ne donnera plus de nouvelles à sa famille. Zacarias se brouille avec sa mère, puis avec son frère, et une de ses sœurs connaît des troubles psychiatriques. Cependant, il semble surmonter ses handicaps sociaux, réussit une scolarité sans histoires, et tout en étant surveillant au collège Victor-Hugo de Narbonne, obtient un baccalauréat professionnel de maintenance des systèmes mécaniques automatisés à Montpellier en 1988 puis un BTS Technico-Commercial au lycée François-Arago de Perpignan en 1990. Le jeune Zacarias est alors décrit par ses professeurs comme un élève extraverti, ayant bon caractère et entouré d'amis. Parallèlement à ses études, il acquiert une réputation de fêtard invétéré.

L'année suivante, il réussit un DEUG d'administration économique et sociale à l'université Paul-Valéry Montpellier 3 (Hérault), puis obtient en 1995, un master en gestion de la South Bank University de Londres. En quête de ses racines, de repères et d'idéaux, il pratique la religion musulmane, et fréquente une mosquée de Montpellier. L'année 1991 est sans doute celle de la rupture. En 1992, Zacarias Moussaoui s'inscrit à l'université de Perpignan en deuxième année de LEA (langues étrangères appliquées), mais il disparaît le jour de la rentrée. De fait, ayant à cette époque définitivement opté pour l'islamisme, il coupe les ponts avec sa famille et s'installe à Londres, l'une des principales bases de l'islamisme en Europe (Londonistan). Selon des enquêteurs, influencé par les prêches des recruteurs du djihad, dont Abou Hamza et Abou Qatada, il est rapidement intégré dans les réseaux islamistes, qui veulent l'envoyer en Afghanistan où il effectue son premier voyage dès 1995. En 1997, il fait de nombreux déplacements en France, en Grande-Bretagne et au Maroc, où il est arrêté et expulsé vers Paris. Il effectue aussi de discrets voyages au Proche-Orient, et il aurait même été signalé en Tchétchénie, par les services de renseignement français, ce que réfutent ses avocats.

En 1998 et 1999, on le retrouve en Afghanistan dans les camps d'Al-Qaida, où il rencontre Khalid Cheikh Mohammed, considéré comme le cerveau des attentats du 11 septembre 2001. En 2000, il est en Malaisie pour s'initier au pilotage d'avions de ligne, cependant les islamistes malaisiens de la Jemaah Islamiyah en ont vite assez de lui à cause de ses frasques et dès l'automne 2000, il est écarté de l'équipe de terroristes qui prépare la destruction des Twin Towers à New York. Cependant, son passeport français représente pour les terroristes un atout sérieux qui lui permet de passer les frontières avec un minimum de contrôle. Il arrive à Chicago, en février 2001, avec une somme de 35 000 dollars US, pour s'installer à Oklahoma City, région où il va suivre des cours de pilotage jusqu'en mai 2001. Arrivé aux États-Unis le 23 février 2001, Zacarias Moussaoui va prendre sans succès, du 26 février au 29 mai 2001, des cours de pilotage dans une école de Norman dans l'Oklahoma. Ses finances initiales dépensées, il trouve une nouvelle formation dans le Minnesota et pour cela il obtient une rallonge de 14 000 dollars que Ramzi Bin al-Shibh lui envoie, début août depuis Hambourg et Düsseldorf. Dès qu'il a encaissé l'argent, Zacarias achète deux couteaux à Oklahoma City.

À partir du 13 août 2001, il s'inscrit à la Pan Am International Flight Academy à Eagan, près de Minneapolis, pour suivre des cours sur un simulateur de vol de Boeing 747 mais il éveille rapidement des soupçons chez ses instructeurs car il ne possède pas de licence de pilote et annonce qu'il veut uniquement apprendre à faire voler un appareil sans s'intéresser ni aux atterrissages, ni aux décollages. De plus, il paie ses frais de scolarité en espèces, soit 6 300 dollars. Ainsi, dès le 16 août 2001, il est interpellé en possession de faux papiers et emprisonné pour « infraction à la législation sur l'immigration ». Le 11 décembre 2001, trois mois après les attentats du 11 septembre, Zacarias Moussaoui, bien qu'en prison au moment des faits, est accusé d'avoir « activement participé » par son silence au complot terroriste qui a conduit aux attentats. Il est inculpé de six chefs d'accusation :

  • Conspiration en vue de l’accomplissement d’actes de terrorisme international (Conspiracy to Commit Acts of Terrorism Transcending National Boundaries).
  • Conspiration en vue de l’accomplissement de piraterie aérienne (Conspiracy to Commit Aircraft Piracy).
  • Conspiration en vue de destruction d’avions (Conspiracy to Destroy Aircraft).Conspiration en vue de l’usage d’armes de destruction massive (Conspiracy to Use Weapons of Mass Destruction).
  • Conspiration en vue de meurtre d’employés de l’administration américaine (Conspiracy to Murder United States Employees).
  • Conspiration en vue de destruction de biens (Conspiracy to Destroy Property).

Les chefs d'accusation 1, 2, 3 et 4 sont passibles de la peine de mort et les deux derniers de la réclusion à perpétuité. Le 2 janvier 2002, Zacarias refuse de plaider devant le tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie. Le 13 juin 2002, le juge Brinkema autorise Moussaoui à être son propre avocat et le 18 juillet 2002, il décide de plaider coupable et reconnaît être membre d'Al-Qaida, mais le 25 juillet 2002, il change sa position et décide de plaider non coupable « au nom d'Allah pour sauver et défendre ma vie en tant que musulman ». Le 21 septembre 2002, son frère Abd Samad Moussaoui est interviewé en France par Thierry Ardisson, après avoir publié le 18 septembre un livre intitulé Zacarias Moussaoui, mon frère, dans lequel il écrit qu'à l'époque de la guerre du Golfe (1990-1991), son frère Zacarias est parti étudier en Angleterre et qu'il s'est petit à petit transformé en fondamentaliste wahabite.

Des responsables d'Al-Qaida, détenus par les autorités américaines, dont Khalid Cheikh Mohammed, Yasser al-Jaziri et Ramzi Bin al-Shibh, avouent avoir mis à l'écart Moussaoui, car ils le considéraient comme trop excentrique et l'avaient mis en réserve pour une future opération en Europe ou au Moyen-Orient. Khalid Cheikh Mohammed déclare que Moussaoui devait faire partie d'une « seconde vague » d'attaques, alors que Ramzi Bin al-Shibh explique qu'il le trouvait trop « instable » et qu'il aurait annulé l'opération du 11 septembre s'il avait eu vent de son arrestation. De fait, selon sa défense, Moussaoui n'était pas directement impliqué dans la préparation des attentats et n'a pas eu ni à plaider coupable, ni à reconnaître d'avoir été informé du projet des attentats du 11 septembre 2001, consistant à jeter des avions civils sur des immeubles civils sur le sol américain. De plus, le député de Pennsylvanie, Curt Weldon, convoqué au tribunal, révèle une opération secrète du Pentagone, nommée « Danger Able danger (en) » (danger breveté) lors de laquelle quatre des dix-neuf terroristes auraient été identifiés, un an et demi avant le 11 septembre. Ce témoignage va renforcer la défense en montrant que le gouvernement américain en savait plus que Zacarias et qu'il n'avait rien fait pour empêcher les attentats.

Moussaoui Zacarias

Moussaoui fait de nombreuses demandes pour avoir accès à des documents classés confidentiels et le droit d'appeler des membres prisonniers d'Al-Qaida (détenus notamment dans la base militaire de Guantanamo à Cuba) comme témoins, notamment Binalshibh. Toutes ces demandes sont présentées par les procureurs comme des menaces potentielles à la sécurité nationale, qui s'opposent le 23 février 2003, à autoriser le témoignage des membres d'Al-Qaida. La juge Brinkema reporte le procès en attendant une décision définitive sur cette question, et le 2 octobre 2003, devant le refus réitéré du gouvernement, elle interdit aux procureurs de demander la peine de mort. La position du gouvernement se trouve néanmoins renforcée, le 23 avril 2004, lorsqu'un tribunal lui donne raison dans sa position de refuser le témoignage en direct de trois terroristes tenus au secret absolu par les autorités américaines, décision confirmée le 13 septembre 2004 par une cour d'appel. Les avocats de Moussaoui saisissent le 11 décembre 2004 la Cour suprême qui le 21 mars 2005 refuse l'examen de leur requête.

Le 22 avril 2005, à la surprise générale, Zacarias Moussaoui change sa position et plaide coupable pour tous les chefs d'inculpation dont il est inculpé. Il nie cependant avoir eu pour intention de commettre le massacre du 11 septembre 2001, indiquant qu'il préparait de son côté une attaque séparée contre la Maison-Blanche. Le fait de plaider coupable le rend à nouveau complice de la mort de 3 000 personnes et donc passible de la peine de mort. Le 24 janvier 2006, ses avocats annoncent leur intention de démontrer que Zacarias est schizophrène ce qui lui éviterait la peine capitale. Ils estiment que ses incohérences, à la lisière de la folie, trouvent peut être leurs sources dans son enfance et son destin en miettes. De plus, la juge Brinkema, elle-même, sujette des insultes et des diatribes incohérentes de Zacarias, avait déjà mis en doute la santé mentale de Zacarias mais l'avait cependant laissé plaider coupable. Le 25 janvier 2006, la juge Brinkema ordonne au gouvernement que tous les documents dont il dispose, classés secret défense et concernant la menace terroriste avant le 11 septembre, soient transmis à la défense de Zacarias Moussaoui. Le 31 janvier 2006, Aïcha el-Wafi, sa mère estime lors d'une conférence de presse, donnée à Montpellier que son fils est un « bouc émissaire ».

Le procès de Zacarias Moussaoui débute le lundi 6 février 2006 devant le tribunal fédéral d'Alexandria, présidé par la juge Leonie Brinkema (en). Toutes photos et dessins ont été interdits. Le prévenu est évacué deux minutes à peine après le début des audiences, après avoir contesté les faits devant la Cour. Il sera expulsé à quatre reprises au cours de la 1re journée d'audience. Le 27 mars 2006, Moussaoui témoigne et affirme que lui et Richard Reid avaient planifié un crash d'avion sur la Maison-Blanche pour le 11 septembre 2001. Aucun lien direct entre Moussaoui et Reid n'a été démontré, et ce témoignage est en contradiction avec un autre de ses témoignages dans lequel il affirmait que son attaque devait se dérouler après le 11 septembre. Quand il lui est demandé la raison de son mensonge, il réplique : « Nous sommes autorisés à mentir pour le jihad. Nous utilisons des techniques pour vaincre notre ennemi ». Le 6 avril 2006, Moussaoui, après la présentation des images de victimes du 11 septembre se jetant dans le vide, parodie la célèbre chanson de Bruce Springsteen Born in the U.S.A. (« Né aux USA ») en « Burn in the U.S.A. » (« Brûle aux USA »). Les procureurs poussent pour la peine capitale et la partie requérante (le gouvernement des États-Unis) également. La défense fait comparaître plusieurs experts pour témoigner sur la santé mentale de Moussaoui.

Le 3 mai 2006, le jury du tribunal fédéral d'Alexandria rend son verdict et prononce « Nous, les jurés, n'avons pas estimé à l'unanimité qu'une sentence de mort devait être imposée ». Le 4 mai 2006, la juge Leonie Brinkema condamne officiellement Zacarias Moussaoui à la prison à vie sans possibilité de libération anticipée. Les décisions des jurés montrent que Zacarias Moussaoui a eu la vie sauve suite à la décision de 3 jurés de ne pas reconnaitre de responsabilité directe dans les attentats, la peine de mort n'étant prononcée qu'à l'unanimité. À l'issue de ce verdict, Moussaoui a alors déclaré « Que Dieu sauve Oussama ben Laden. Vous ne l’attraperez jamais! » et « Que Dieu maudisse l’Amérique. Que Dieu sauve Oussama ben Laden. Vous ne l’attraperez jamais ». La juge a alors finalement déclaré, après la logohrée du condamné, que « Les gens qui sont dans cette salle seront libres tout à l’heure d’aller où ils veulent, de respirer l’air frais et de goûter le soleil ». Zacarias Moussaoui ne le verra plus jamais et partira dans une prison de haute sécurité. Moussaoui a quitté la salle d'audience en prétendant que le prochain président des États-Unis le gracierait : « In Your Dreams! » (« Dans vos rêves ! »), s'est exclamée l'épouse d'une victime depuis les bancs de l'auditoire des parties civiles.

Le procureur général n'a pas fait appel et, bien que le gouvernement américain ait requis la peine capitale, le président G.W. Bush a pris acte de la décision sans en commenter le contenu. Le lundi 8 mai 2006, Zacarias Moussaoui envoie à la juge Leonie Brinkema une motion dans laquelle il revient sur ses aveux de culpabilité. Il affirme qu'il a menti durant le procès et « [qu'il n'a] jamais rencontré Mohammed Atta qui dirigeait certains des kamikazes du 11 septembre 2001 ». Il revient également sur ses déclarations selon lesquelles il était au courant de la préparation de ces attentats et devait piloter un des avions. Ces déclarations étaient, selon lui, « une invention complète ». Il précise que, s’il a pu voir quelques pirates de l'air à Kandahar, il ne les connaissait pas et ne savait rien de leur intention. Il déclare également avoir été « extrêmement surpris d’avoir eu la vie sauve » et demande un nouveau procès car il voit maintenant « qu'il est possible d'avoir un procès juste, même avec des jurés américains ». La juge Leonie Brinkema a cependant répondu que la loi fédérale américaine ne permettait pas à un condamné de revenir sur sa décision de plaider coupable une fois la sentence prononcée. Les avocats de Moussaoui étaient au courant de cette impossibilité mais ont tout de même transmis cette demande en raison de leurs « relations problématiques » avec leur client.

Depuis le 13 mai 2006, Zacarias Moussaoui purge sa peine, sous le matricule 51427-054, dans la prison ADX de Florence, prison de très haute sécurité, dans le Colorado. Il n'en sortira jamais, sauf si un évènement exceptionnel et très improbable intervient (transfert dans une prison française, grâce présidentielle…). Il ne sera au contact d'aucun autre détenu. Il est enfermé 23 heures sur 24, et sa seule sortie quotidienne se fait dans une pièce où il reste seul mais peut soulever de la fonte. Il dispose d'une petite télé noir et blanc de 13 pouces de diagonale qui diffuse uniquement des programmes d'éducation. Il n'a, à ce jour, droit à aucune visite. Un avocat français, à la demande de sa mère, va essayer de lui faire purger le reste de sa peine en France, possibilité envisageable mais très improbable. Fin mai 2006, un message revendiqué par Oussama Ben Laden le disculpe des attentats du 11 septembre.

En juin 2011, pendant une conférence organisée par Google, sa mère raconte à Dublin : « qu'entendre son fils au tribunal prôner la haine des États-Unis et des juifs lui donna envie de lui dire : “Secoue-toi.” » Il aurait récemment déclaré sous serment que le gouvernement saoudien a participé aux attentats du 11 septembre 2001, avec Al-Qaeda, notamment les princes Turki bin Faisal Al Saud (en), Bandar Bin Sultan (en) et Al-Waleed bin Talal de la Famille royale saoudienne parmi les donateurs mais que l'artisan principal est Salman bin Abdulaziz Al Saud, qui en janvier 2015 devient Roi d'Arabie saoudite. Aucune preuve matérielle n'a jamais confirmé les déclarations de Moussaoui, dont on peut penser qu'elles émanent d'un condamné cherchant à alléger sa peine par des accusations retentissantes, réfutées ainsi par l'Arabie saoudite : « Moussaoui est un criminel dérangé qui n'apporte aucune preuve. En 2004, la Commission du 11 Septembre avait exonéré l'Arabie saoudite de toute responsabilité. » Les sénateurs de Floride, Bob Graham, du Nebraska, Bob Kerrey et le secrétaire de la Marine, John Lehman demandent la déclassification de 28 pages du Rapport final de la commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis que George W. Bush et Barack Obama refusèrent de déclassifier au nom de la "sécurité nationale", considérant que le wahhabisme aurait produit Al Qaeda et Daech.

Attentats du 11 septembre : une vidéo inédite dévoilée

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Attentats du 11 septembre : une vidéo inédite dévoilée

VIDÉO - Ces images, prises depuis un hélicoptère de la police de New York, montrent notamment le toit d'une des tours en feu du World Trade Center.

Attentats du 11 septembre : une vidéo inédite dévoilée

Une vidéo d'une grande rareté. La séquence, qui dure 17 minutes, a été filmée depuis un hélicoptère de la police new-yorkaise et dévoilée cette semaine. La vidéo a été obtenue par le National Institute of Standards and Technology en vertu de la loi pour la liberté d'information qui oblige, depuis 1966, le gouvernement à publier une partie ou la totalité des documents déclassifiés.

Chargé de repérer la présence de survivants sur les toits, l'appareil s'approche des tours du World Trade Center encerclées par la fumée. Il n'y trouvera personne et les tours s'effondreront une fois l'hélicoptère au sol.

Le 11 septembre 2001, après les attaques aériennes visant le WTC, seuls les hélicoptères de la police étaient autorisés à voler dans l'espace aérien à proximité des tours jumelles. Les officiers étaient ainsi les seuls capable de saisir des images vues du ciel.

L'intégralité de la vidéo est visible sur le site Cryptome, dédié à la publication de documents secrets.

Attentat 11/09 2001

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11 Septembre 2001, 19 terroristes saoudiens, commandités depuis des grottes en Afghanistan où tout a été préparé, détournent 4 avions de ligne de deux compagnies aériennes différentes sur le sol américain, à l’aide de cutters et parviennent à abattre 3 tours du World Trade Center de New York avec deux avions et à percuter le pentagone avec un troisième. Au total, quelques 3000 personnes périssent dans les attentats. 

Attentat 11/09 2001

Ce faisant, ces 19 pirates de l’air pulvérisent non seulement des tours symboles du capitalisme mondial, mais aussi des records en la matière puisque leur action a déjoué la surveillance des 16 agences de renseignement américaines, dont la CIA, le FBI et la NSA, celle de tous les services de renseignement alliés dont le MI6, MI5 et le Mossad et ce sur plusieurs années de préparation, la sécurité des aéroports quatre fois de rang dans la même matinée, la surveillance du NORAD (l’organisme militaire qui gère la sécurité des Etats-Unis et de l’Amérique du Nord…), de la FAA (Federal Aviation Administration) et la sécurité du Pentagone, le bâtiment le plus protégé au monde. Excusez du peu.

C’est en tout cas ce que la version officielle du gouvernement américain de l’époque et de tous les gouverments qui lui ont succédés depuis, veulent faire croire au monde avec l’aide des médias, qui ont très vite cessés de poser trop de questions dérangeantes.

Depuis lors, le monde est engagé dans une “guerre contre le terrorisme” déclanchée par le gouvernement républicain néo-conservateur du président américain George W. Bush et continuée, amplifiée même, sous le gouvernement “démocrate” d’Obama. Cette “guerre” a mené les Etats-Unis et ses alliés dans des guerres de conquête et de contrôle impérialistes en Afghanistan, au Soudan, en Irak, au Yémen, en Somalie, en Libye et maintenant en Syrie, dans sept pays musulmans de fait, au nom de la chasse aux “terroristes” responsables des attentats. Il a fallu une dizaine d’années pour localiser le soi-disant “cerveau” des attentats, Oussama Ben Laden, qui vivait paisiblement retiré dans une maison retranchée dans une petite ville du Pakistan depuis des années et le “faire assassiner” par une équipe de commandos de l’armée américaine, ce en dépit du fait que l’intéressé n’était pas recherché officiellement par le FBI pour les attentats du 11 Septembre “faute de preuves” et que lui-même avait démenti en avoir été l’organisateur bien qu’il félicita les perpétrateurs.

Qui, aujourd’hui peut encore croire sans feindre une telle fable ? Comment cette théorie du complot officielle peut-elle être maintenue contre vents et marées et surtout malgré les faits qui se sont faits jour depuis lors tels que:
1-   Le délit d’initiés avéré, qui vit une énorme spéculation sur les actions en bourse des deux compagnies aériennes impliquées dans les attentats la veille de ceux-ci
2-   l’admission par le propriétaire des tours (Larry Silverstein) qu’ils “avaient pris la décision d’effondrer la tour no7 (“pull it” en anglais dans l’interview initiale…)”, ce qui suppose que des explosifs devaient déjà être présents dans la tour et explique le pourquoi cette tour, qui n’a jamais été touchée par un avion mais que par des débris épars, s’est effondrée droite à la vitesse de la chute libre (sans aucune résistance donc) pendant plusieurs secondes.
3-   La preuve faite par deux études indépendantes sur des poussières du site des tours, que des explosifs sous forme de nanothermite militaire, utilisée pour la destruction rapide d’édifices tels des ponts lors d’opérations de sabotage ou de destruction contrôlée civile, était présente ; ceci expliquant le fait que les tours jumelles se soient effondrées après pulvérisation de leur structure interne, là encore à la manière d’une démolition contrôlée.
4-   Les témoignages ignorés par la mascarade de commission d’enquête, des témoins et des équipes de secours faisant état de “fontaines d’acier liquide” qui “ruisselaient” dans les sous-sols des tours et des explosions en succession rapide qui ont été entendues par de nombeux témoins avant l’effondrement des tours.
5-   Du fait qu’aucun débris tels les énormes moteurs Rolls Royce et les ailes de l’avion qui aurait percuté le pentagone n’aient été retrouvés, tout s’étant “vaporisé” dans la chaleur de l’explosion qui suivi l’impact, nous dit-on… Du fait qu’aucune vidéo des quelques centaines caméras de sécurité entourant le pentagone, n’ait montré de manière conclusive et irréfutable que l’avion avait bel et bien percuté le bâtiment.
6-   L’empressement frénétique de faire disparaitre toute preuve et trace du site du crime du WTC, à l’encontre de toute procédure criminelle de base et la mascarade de la commission d’enquête qui ignora tant de témoignages et d’éléments pour conclure ce qu’il avait été décidé de conclure.
Tout ceci est maintenu de manière officielle grâce à la complicité volontaire ou panurgiste des médias complacents sinon complices, dont les tenants sont maintenus dans la peur.

Depuis, l’empire a envahi l’Afghanistan qu’il continue de bombarder et d’occuper 11 ans plus tard, a envahi l’Irak en justifiant l’invasion par un mensonge supplémentaire: celui des fameuses armes de destruction massive qu’aurait possédé l’ancienne propriété de la CIA Saddam Hussein (à l’instar d’un Ben Laden du reste), armes que l’on a jamais trouvées mais qu’importe, l’Irak était détruit. Des guerres ont été et sont toujours menées directement ou par proxy au Soudan, en Somalie, au Yémen en Libye et en Syrie, en attendant les pièces de résistance: l’Iran, la Russie et la Chine.

Lorsqu’on observe et analyse le monde et ses évènements économiques et géopolitiques, étroitement imbriqués les uns dans les autres, on ne peut pas manquer de constater que la pierre angulaire du monde mortifère dans lequel nous vivons aujourd’hui est le 11 Septembre 2001. C’est au nom de ces évènements qui ont coûtés la vie à 3000 sacrifiés, que les gouvernements corporatifs fascistes successifs des Etats-Unis, ont détruit pas à pas les libertés civiles dans leur pays par le biais de décrets tels le Patriot Act et le NDAA qui ne sont que des destructeurs de constitution, que l’argent coule à flot pour les industries du complexe militaro-industriel et de la sécurité en Amérique et ailleurs, que l’Amérique peut tenter de réaliser son hégémon, qu’elle pense être de “droit divin”, sur le monde aidée par ses alliés volontaires ou forcés et peut imposer juqu’à maintenant au reste du monde de continuer d’acheter sa dette stratosphérique de plus de 16 000 milliards de dollars, à la pointe des ses canons et de ses missiles de croisière..

Nous vivons depuis 2001 dans un monde plus que jamais dirigé par le mensonge, la veûlerie, l’agression, la violence et l’arrogance sans borne qu’une petite fraction dite de “l’élite” auto-proclamée, impose au reste du monde.

Au nom de la mémoire de ceux qui sont morts ce jour funeste et de tous ceux qui sont morts depuis, des suites d’avoir été présents sur les lieux et qui meurent à petit feu de maladies diverses contractées sur place, ou de ceux qui sont morts sous les décombres de leur maison dans leur pays bombardé par les forces de l’axe impérialiste Washington-Londres-Paris-Rome sans aucune autre raison que la fable officielle maintenue des attentats du 11 Septembre, une véritable enquête se doit d’être ouverte, tenant compte de tous les éléments à disposition pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Nous avons déjà dit ici et le répétons: le 11 Septembre 2001 est la clef du monde obscurantiste dans lequel nous vivons aujourd’hui. Nous avons besoin de cette clef pour non seulement comprendre ce qu’il se passe, mais également pour arrêter les massacres et les crimes commis en son nom et en notre nom depuis et à venir.

Une fois de plus, nous devons nous réapproprier l’histoire qui a été détournée au profit de la même clique oligarchique.

L’histoire est une arme, pour l’heure et depuis bien trop longtemps, elle ne sert qu’à l’oligarchie pour parachever son œuvre de destruction et de contrôle.

Nous avons le pouvoir de changer cela… Maintenant !

Attentat 11/09 2001Attentat 11/09 2001

Le principal profit financier direct lié au 11/9 est la colossale somme de 1000G$ détournée la veille des caisses du Pentagone. L’attaque du Pentagone est probablement en relation avec ce détournement ainsi qu’avec l’élimination d’une opposition au sein même du Pentagone. Le crime profite aussi à tous ceux qui savaient, bénéficiaires d’opérations boursières…

Le World Trade Center passe sous contrôle privé 3 mois avant le 11/9. L. Silverstein a obtenu immédiatement une assurance avec des clauses spéciales terrorisme. Selon le British Financial Times :  » Si les buildings sont détruits par acte de terrorisme, les nouveaux propriétaires n’ont plus l’obligation d’effectuer les paiements relatifs au bail « . Mais ils ont le droit de percevoir les indemnités d’assurance. Ainsi, Silverstein a perçu 5 milliards de dollars des compagnies d’assurance, à partir d’un investissement initial de seulement 15 millions de dollars.

Les sismologues ont dû se rendre à une évidence majeure; les deux tours jumelles ont été littéralement soufflées comme par dynamitage, à leur base en synchronicité avec leur effondrement soit disant causé par la dislocation des structures d’acier affaiblies par les feux de kérosène. C’est en partie vrai mais seulement en partie. Au cours de la première phase de cet effondrement, l’onde de choc provoquant un micro séisme de magnitude 2.2 à 2.3 a précédé de 3 à 4 secondes l’impact des premiers débris au sol.

Poutres en acier coupées net, il n’y a que de l’explosif très puissant qui peut découper net de la tôle épaisse de plusieurs centimètre en quelques secondes.

Poutres en acier coupées net, il n’y a que de l’explosif très puissant qui peut découper net de la tôle épaisse de plusieurs centimètre en quelques secondes.

Des pointes sismiques de 2,1 et 2,3 ont respectivement été enregistrées par l’Université Columbia lorsque la Tour nord et sud ont commencé à s’effondrer. Ces secousses, qui avaient comme épicentre le sous-sol des Tours jumelles, étaient brèves mais violentes, et facilement attribuables à des explosions à la base des tours, suffisamment puissantes pour avoir affaibli d’un seul coup la structure de base des édifices et provoqué leur effondrement.

Il est à noter que dans la technique de démolition contrôlée par implosion, l’étape de la destruction de la structure de base d’un édifice est nécessaire pour entraîner la structure verticale à s’effondrer sur elle-même, une fois que le centre de l’édifice a été affaibli.

Si de la thermite ou des explosifs avaient déjà été utilisés sur les « noyaux » traversant le centre de chaque tour, il ne manquait qu’une puissante explosion à la base pour déclencher l’effondrement.

Au niveau -7, à l’endroit où la structure d’acier était ancrée au rocher, des points de combustion sont restés actifs pendant plusieurs jours avec des pics de température s’élevant jusqu’à 1535° C. Ce qui est théoriqument impossible !

Des vues prises par hélicoptère montrent distinctement une élévation au-dessus du sol, puis une oscillation provoquant leur enfoncement à plus de 20 mètres en dessous du niveau du sol. De plus, la signature sismique sur les écrans des enregistreurs de la première onde de choc est supérieure à la plus importante enregistrée pendant et après l’impact des débris au sol dont la taille multi fragmentée ne pouvait en être l’origine.

Les ondes basse-fréquences étaient anormalement riches en comparaison de celles générées en haute-fréquences. Ce point nous oblige à prendre on compte la technologie du système H.A.A.R.P. installé en Alaska. Le 17 Janvier 2001, des ondes sismiques avaient été enregistrées sur Manhattan et souvenons nous que les tremblements de terre majeurs qui avaient frappé Los Angeles en 1994 et Kobé en 1995 avaient eu lieu pour chacun d’eux un 17 Janvier, dans la même demi-heure.

L’effondrement des tours a également donné lieu à diverses spéculations. Différents groupes pensent aussi que les tours jumelles du World Trade Center, ainsi que la tour n°7 auraient volontairement subi une destruction contrôlée à l’aide de charges explosives placées à l’avance dans les tours par le gouvernement américain.

Aucun effondrement vertical de tour n’a eu lieu sans explosion contrôlée dans l’histoire de l’architecture ; or il y a eu un tel effondrement pour les deux tours jumelles (comparaisons de démolitions contrôlées et non contrôlées) et pour la tour 7 du complexe quelques heures plus tard.

Justement, ce dernier bâtiment n’avait été touchés par aucun avion, son écroulement parait donc d’autant plus suspect. La version officielle veut que l’écroulement soit dû à un incendie (qui aurait été allumés par des parties des deux tours du WTC en feu tombant sur l’immeuble) alimenté pendant plusieurs heures par des réserves de fioul. Mais les conspirationnistes affirment qu’il est impossible qu’un immeuble s’écroule entièrement suite à un incendie, et citent comme preuve des incendies précédents, comme celui de la tour de Madrid. De plus le rapport de la FEMA serait une « blague ».

Selon une étude réalisé en 1964 lors de l’élaboration des plans du WTC, le crash d’un boeing 707 volant à 600 mph (963km/h) n’aurait pas causé son effondrement. Les caractéristiques de cet avion seraient quasiment identiques à celles des avions détournés, il est à noter que lors du procès concernant le 1er attentat contre le WTC en 1993, des experts avaient annoncé que les tours ne résisteraient pas un B.767 (le type d’avion utilisé)[voir la revue « Air & Cosmos » d’Octobre 2001.

Des questions importantes auraient été ignorées par les médias, par exemple, la température n’aurait pas été suffisante pour que la fragilisation des structures métalliques provoquent l’écroulement. De plus, des survivants, ainsi que des pompiers, auraient entendus des bombes exploser à l’intérieur du WTC. En résumé, le WTC aurait été miné d’explosifs à des endroits stratégiques, explosions qui seraient détectables sur les vidéos et les images disponibles par les spécialistes en démolitions et experts des armées.

Mais comme les Twins tower n’étaient plus entretenues depuis un bon moment, surtout au niveau de la protection incendie, les tours se sont peut-être simplement écroulées plaque par plaque, étage par étage les uns sur les autres, comme l’indique la version officiel.

Des explosifs de type nano-thermite dans les décombres

Après la récente publication dans la très sérieuse revue scientifique « Open Chemical Physics Journal » d’une étude écrite par neuf chercheurs internationaux démontrant la présence d’explosifs de type nano-thermite dans les décombres du World Trace Center, l’un des coauteurs, Niels Harrit, fut interviewé le 6 avril 2009 par TV2, l’une des deux chaînes danoises les plus respectées.

Ces 9 chercheurs ont découvert la présence de résidus actifs d’un explosif appelé nano-thermite dans des poussières du WTC collectées dans les heures et les jours qui ont suivi l’effondrement des tours. L’étude nécessita 18 mois de travail. Pour le Dr. Harrit et ses collaborateurs, seule l’utilisation de cet explosif peut être à l’origine des effondrements successifs et non les impacts des deux avions détournés par les pirates de l’air.

La version officielle de l’effondrement du WTC est désormais bel et bien invalidée par la science !

Alors qu’elle a bénéficié d’une bonne couverture médiatique au Danemark, cette incroyable nouvelle qui fait voler en éclats la théorie officielle de la destruction des tours est passée quasi-inaperçue dans les médias français. Seul un article de la Télé Libre en a fait état.

En Juillet 2013, John Kerry reconnaît que l’immeuble WTC7 est abattu par une démolition contrôlée et pas un mot dans nos médias!

Mise hors tension des tours plusieurs jours avant le 11 septembre

Scott Forbes, un employé-cadre de la firme Fiduciary Trust, située aux 90e, 91e et 94e étages de la Tour sud a rendu un témoignage[20] sur quelques sites d’information alternatifs concernant la mise hors-tension d’au moins la moitié de la Tour sud du WTC durant la fin de semaine précédant le 11 septembre, et en plus de l’intervention d’une multitude de techniciens dans l’édifice.

Cette opération, qui avait soi-disant pour but de mettre à jour le système de câblage réseau sur une bonne partie de l’édifice, a nécessité la coupure du courant électrique durant 30 heures, et cela incluant la mise hors-tension de tout le système de sécurité et de surveillance par caméra de la Tour sud.

Alors qu’il travaillait à remettre le réseau informatique de la compagnie en marche le dimanche 9 septembre, Forbes a noté une grande activité dans l’édifice, sur différents étages, alors que plusieurs équipes de techniciens entraient et sortaient aléatoirement, et ce alors que les caméras de sécurité étaient non-fonctionnelles et sans aucune vérification électronique de sécurité pour les personnes qui entraient et sortaient.

Cet indice donne du poids à la théorie voulant que les Tours jumelles auraient été préalablement truffées d’explosifs ou de thermite lors d’une opération secrète sous la couverture des autorités, rendant ainsi possible la destruction complète des édifices lorsqu’ils seraient frappés par les avions, moins de deux jours plus tard.

Avions civil ou militaire?

Selon plusieurs témoignages, les avions étaient des « Cargo militaire « . Comme on peut le penser sur ces photos du deuxième avions, il y a un réservoir supplémentaire sur le 767. Est-ce réellement un réservoir de carburant supplémentaire rempli d’essence, pour créer un feu gigantesque?

De tels réservoirs peuvent être vus sur beaucoup d’avions militaires, mais n’ont été jamais vus sur un Boeing 767. De plus, sur des vidéos nous pouvons distinctement voir un éclair avant l’impact de l’avion sur la tour! Sur une autre image, nous voyons une boule de feu devant le nez de l’avion avant l’impact. L’avion aurait alors tiré un missile avant de percuter la tour afin de mieux la transpercer. De nombreux témoins affirment que les avions n’avaient pas de hublots et qu’ils étaient des avions de type  » cargo  » de même type que les cargos de l’USAF.

Les Boeing 767 et 757 sont les seuls à avoir été conçus par Boing pour être totalement contrôlables à distance en mode d’urgence sans intervention humaine depuis le décollage jusqu’à l’atterrissage.

Il semble qu’aucune des huit boites noires des quatre appareils impliqués dans les événements du 11 septembre n’aient pu livrer d’informations, y compris celles équipant l’appareil qui est censé s’être écrasé en Pennsylvanie. Ces boites sont conçues pour fournir des informations sur les circonstances des accidents aériens. Elles enregistrent les conversations de l’équipage, les paramètres de vol, les bruits dans le cockpit.

Les bruits ne sont pas anodins, ils traduisent en fait le déroulement de nombreuses manœuvres, par exemple la sonnerie de signaux avertisseurs, le bruit de la descente du train, etc. « De nombreuses conclusions peuvent être tirées à partir de l’analyse de ce type de bande sonore. Ces boites noires enregistrent en outre vingt huit paramètres importants dont le temps, l’altitude, la vitesse, le cap, l’altitude de l’appareil.

Elles enregistrent également trois cent signaux donnant des renseignements sur l’état de différents éléments de l’appareil : état des volets hypersustentateurs, celui du pilote automatique, du signal d’alarme-incendie, etc. Les avions sont équipés de deux boites noires indépendantes, l’une d’elles étant disposée à l’arrière des appareils, partie qui subit en général le moins de dommages en cas de crash. Ces boites fournissent tous les renseignements nécessaires pour établir les circonstances qui ont précédé l’accident. Les spécifications sont les suivantes : Tolérance à l’impact : 3400 G / Résistance au feu : 1100 ° C pendant 30 minutes.

 

L’unité de stockage en mémoire (CSMU) est pratiquement indestructible. Elle est enfermée dans une coque en acier et protégée du feu par une enveloppe isolante, en matériau réfractaire. Ce composant peut résister à 2000° Fahrenheit pendant une heure, à une immersion pendant un mois, ainsi qu’à de nombreux fluides agressifs.

L’unité de stockage en mémoire (CSMU) est pratiquement indestructible. Elle est enfermée dans une coque en acier et protégée du feu par une enveloppe isolante, en matériau réfractaire. Ce composant peut résister à 2000° Fahrenheit pendant une heure, à une immersion pendant un mois, ainsi qu’à de nombreux fluides agressifs.

Concernant l’analyse de la boite noire issue du crash sur la Pensylvanie, les autorités admirent sans sourciller « que l’enregistrement des voix des pilotes avait été trop endommagé pour être exploitable », l’appareil ayant heurté le sol à plus de 900 kilomètres heure (source ABC News). Encore plus étrange, la disparition des quatre boites noires des appareils lancés sur les Twin Towers, alors que le passeport de Mohamed Atta fut retrouvé à peu de distance, intact. La tolérance à l’impact d’un passeport cartonné serait-elle supérieure à 3400 G et sa résistance au feu supérieure à 1100 degrés Celsius ?

Et le pentagone ?

A 9h38, le vol américan airlines 77, un boing 757 pesant 80 tonnes s’écrase sur le Pentagone. En réalité, on a jamais retrouvé de boieng 747. Quelques minutes plus tard, nous voyons les pompiers s’activant pour éteindre l’incendie. Il y a un trou dans le pentagone mais aucun avion. De nombreux témoignages décrivent  » quelque chose comme un missile  » ou un  » petit jet  » mais pas un avion de ligne. Quelque chose de vraiment troublant est que les ailes ne sont pas à l’extèrieur du bâtiment, au vue de la taille du trou. Elles se seraient  » déchirées « . Mais aucun débrits devant le pentagone.

Une caméra de sécurité du pentagone a filmé l’impact avec des images prises à une seconde d’intervalle, la première photo a saisie une image de l’appareil. Rien de bien concluant si ce n’est que cet appareil ( qui semble bien petit quand même ) se trouve environ à 6 mètres du sol. Voila donc des pirates ne sachant presque pas faire fonctionner un avion, voler avec un 757 à plus de 850 km/h à 6 mètres du sol, et cela sans aucun signalement de souffle de réacteurs ni de turbulences de la part des riverains ou passants!Une caméra de sécurité du pentagone a filmé l’impact avec des images prises à une seconde d’intervalle, la première photo a saisie une image de l’appareil. Rien de bien concluant si ce n’est que cet appareil ( qui semble bien petit quand même ) se trouve environ à 6 mètres du sol. Voila donc des pirates ne sachant presque pas faire fonctionner un avion, voler avec un 757 à plus de 850 km/h à 6 mètres du sol, et cela sans aucun signalement de souffle de réacteurs ni de turbulences de la part des riverains ou passants!

Une caméra de sécurité du pentagone a filmé l’impact avec des images prises à une seconde d’intervalle, la première photo a saisie une image de l’appareil. Rien de bien concluant si ce n’est que cet appareil ( qui semble bien petit quand même ) se trouve environ à 6 mètres du sol. Voila donc des pirates ne sachant presque pas faire fonctionner un avion, voler avec un 757 à plus de 850 km/h à 6 mètres du sol, et cela sans aucun signalement de souffle de réacteurs ni de turbulences de la part des riverains ou passants!

L’effondrement du bâtiment est dû à l’incendie qui s’est allumé après l’impact. En réalité l’impact en lui-même n’a pas causé énormément de dégâts.

La photo juste en dessus montre que le gazon devant le bâtiment était… intact juste après l’impact. Où est l’avion  ? On sont les débris des ailes et des réacteurs ? Aucune trace.

Si ça n’est pas un Boeing 757 qui a frappé le Pentagone serait-ce, si on en croit le fameux lapsus de Rumsfeld : « they shot down the plane over pensylvania », et l’opinion de militaires américains un … missile ? Dans ce cas, des terroristes islamistes auraient-ils été capables de mettre en oeuvre un missile de croisière (par exemple du type Tomahawk) à partir du territoire américain, lequel aurait opéré son approche finale au ras des toits avant de frapper le Pentagone, à une altitude de l’ordre du mètre ? Cela paraît douteux.

Si on regarde alors avec ce même scepticisme les autres  » cas de détournements  » on relève un lot impressionnant de faits intrigants et suspects. Les appareils qui ont frappé les tours du World Trade center étaient-ils réellement des avions de ligne ? Si oui, pourquoi l’un d’eux portait-il sous le ventre un objet aussi protubérant ? Que sont devenues les boites noires de ces deux appareils ? Pourquoi cette lueur, captée par trois caméras vidéo situées en trois points différents, apparaissant sur la paroi du bâtiment, une fraction de seconde avant l’impact ?  Où sont les traces des impacts des ailes et des moteurs ?

Hypothèse ; le vrai vol AA77 aurait été en réalité abattu en vol au dessus de l’Ohio, car il ne ne suivait plus sa trajectoire (c’est à dire en fait ni la trajectoire de son plan de vol,  ni celle qu’il aurait dû suivre dans le scénario de détournement imaginé par le Cartel). C’est un missile américain qui a frappé le pentagone, et on fait croire qu’il s’agit du vol AA77. Mais pourquoi ? Pourquoi vouloir à tout prix démolir une partie du pentagone ?  La réponse réside peut-être dans cette question : les occupants de la partie détruite seraient  précisément les militaires au courant des actions du Cartel. Comme pour le building WTC 7, une autre manière d’éliminer les témoins gênants…

Attentat 11/09 2001

Il y a aussi une caméra dans une station service entre le pentagone et le flanc de la colline et son responsable affirme être suffisamment proche du pentagone pour avoir enregistré le moment de l’impact, mais le FBI était sur place quelques minutes après le crash et a confisqué le film. Le département des transports de Virginie possède des caméras qui auraient filmés l’appareil au dessus de l’autoroute 27, les bandes sont au FBI…

L’implication d’Israël qui financerait Al Qaïda pour justifier l’horreur

Une question primordiale ce pose, pourquoi l’état hébreu n’a jamais eu d’attentat d’Al Qaida ?

Tout le monde a vu les espions du Mossad dans le miniva sauter de joie pendant que les tours étaient touchées. Plusieurs autres de science-fiction indiquent une collaboration entre les services pour les attentas du 11 Septembre. Cette collaboration entre Al-Qaïda et Israel sera prouvée plus tard lors du conflit en Syrie.

En mars 2014, un officier de l’armée autrichienne de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) dans le Golan occupé a « confirmé qu’Israël a fourni un soutien logistique et militaire à grande échelle aux terroristes et rebelles (de l’EIIL et d’Al-Nosra) dans différentes parties de la Syrie. Le représentant de la FNUOD a confirmé l’existence d’une « salle d’opération conjointe » entre Israël et les rebelles d’Al-Qaïda, vouée à « l’acheminement de l’aide aux terroristes ».

Cette assistance n’est pas limitée à la logistique, selon la chaîne télévisée israélienne Channel 1, des sources des services de sécurité ont mentionné un nouveau système de missile appelé  » Mitar  » établi au Golan et servant de couverture d’appoint aux groupes militants anti-Syriens. Selon le reportage, le système comprend des missiles de moyenne et longue portée. (Al Alam 3 mai 2014, c’est l’auteur qui souligne.)

Un hôpital militaire de Tsahal dans le Golan occupé a été installé pour traiter les rebelles d’Al-Qaïda blessés. En février 2014, le Jerusalem Post rapportait que le premier ministre Benjamin Nétanyahou avait visité l’hôpital de campagne de Tsahal dans le Golan occupé, mis en place pour soutenir les rebelles djihadistes opérant en Syrie et traiter les rebelles d’Al-Qaïda blessés. Le Jerusalem Post reconnaît que l’hôpital est utilisé pour appuyer l’insurrection djihadiste. Nétanyahou a fait référence à l’hôpital comme étant le lieu « séparant le bien du mal dans le monde ».

Pour Nétanyahou, « le bien est Israël », qui, ironiquement, appuie sans réserve les « combattants de la liberté» d’Al-Qaïda en Syrie. « Le mal » fait référence à l’Iran, qui soutient Bachar Al-Assad. Alors que l’hôpital de campagne de Tsahal a été créé pour soutenir Al-Qaïda dans une opération coordonnée par les forces spéciales de Tsahal, Nétanyahou accuse tout bonnement l’Iran d’« appuyer des groupes terroristes à travers le monde ».

Nétanyahou ne nie pas l’appui de son gouvernement aux djihadistes. Les hauts gradés des FDI ont tacitement reconnu que « des éléments du djihad international en Syrie » sont soutenus par Israël : Nétanyahou a visité le plateau du Golan avec le ministre de la Défense Moshe Yaalon et le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Benny Gantz. Sur un belvédère donnant sur la frontière syrienne, le major-général Yair Golan du Commandement Nord OC a informé Nétanyahou de la présence d’éléments du djihad international en Syrie, ainsi que des travaux en cours pour renforcer la barrière frontalière israélo-syrienne.

L’ancien employé de la National Security Agency (NSA) étasunienne, Edward Snowden, a révélé que les services de renseignement britannique, étasunien et israélien (Mossad) ont travaillé ensemble pour créer l’État islamique en Irak et en Syrie (EIIS). Snowden dit que les services de renseignement des trois pays ont créé une organisation terroriste capable d’attirer tous les extrémistes du monde en un seul lieu, en utilisant une stratégie appelée « guêpier ».Des documents de la NSA se rapportent à la mise en œuvre récente d’un guêpier pour protéger l’entité sioniste en créant des slogans religieux et islamiques. Selon des documents publiés par Snowden, « la seule solution pour la protection de l’État hébreu » est de créer un ennemi près de ses frontières ».

Un Pearl Harbour 2

Souvent comparé au raid des japonnais sur Pearl Harbor, les événements du 11 septembre 2001 pourraient très bien être un fantastique complot contre le monde. En1941, le Japon a signé l’accord tripartite avec l’Italie et l’Allemagne, se promettant une défense mutuelle les uns envers les autres. Alors qu’Hitler ne déclarera jamais la guerre aux Etats-Unis, quelle que fût la provocation, il en sera différent pour le Japon.

Souvent comparé au raid des japonnais sur Pearl Harbor, les événements du 11 septembre 2001 pourraient très bien être un fantastique complot contre le monde. En1941, le Japon a signé l’accord tripartite avec l’Italie et l’Allemagne, se promettant une défense mutuelle les uns envers les autres. Alors qu’Hitler ne déclarera jamais la guerre aux Etats-Unis, quelle que fût la provocation, il en sera différent pour le Japon.

Les Etats-Unis placèrent sous embargo le pétrole et l’acier destiné au Japon, en invoquant les actes de guerre du Japon sur les terres Asiatiques. Cela força le Japon à envisager de s’emparer du pétrole d’Indonésie. Avec les pouvoirs européens militairement épuisés par la guerre en Europe, les États-Unis étaient le seul pouvoir dans le Pacifique capable d’arrêter l’invasion des Indes orientales par le Japon. En déplaçant la flotte du Pacifique de San Diego à Pearl Harbor (Hawaï), Roosevelt avait positionné ses troupes de telle façon que toute volonté d’extension Japonaise soit impossible avant d’avoir nettoyé la zone.

Le Japon devait envahir l’Indonésie pour le pétrole dont il avait besoin, et éliminer la menace de la flotte américaine à Pearl Harbor. Il n’y avait pas d’autres possibilités pour le japon !

Le Président américain Franklin Delano Roosevelt avait besoin d’une guerre. 32éme président américain, il était grand maître des francs-maçons, membre du CFR, et avait des liens avec le comité des 300 et autres organisations secrètes. Il a eu besoin de la fièvre d’une guerre majeure pour masquer les symptômes d’une économie encore moribonde souffrant de la Grande Dépression. Roosevelt voulait une guerre avec l’Allemagne pour arrêter Hitler, mais ce dernier l’ignorait en dépit de plusieurs provocations dans l’Atlantique, et le peuple américain, luttant encore contre la crise économie, était opposé à toutes guerres. Roosevelt avait donc besoin d’un ennemi, et si l’Amérique ne pouvait pas attaquer cet ennemi volontairement, alors il devrait faire croire à une attaque contre l’Amérique.

Roosevelt a eu besoin que la première attaque par le Japon soit aussi sanglante et meurtrière que possible. A partir de cet instant et jusqu’à l’attaque sur Pearl Harbor, Roosevelt et ses associés se sont assurés que les commandants à Hawaï, le Général Short et l’Amiral Kimmel, ont été gardés dans l’ignorance totale au sujet de l’emplacement de la flotte Japonaise et de ses intentions. Mais comme le conseil de l’armé avait conclu en son temps (et les documents déclassés l’ont confirmé), Washington savait qpertinament que l’attaque était imminente. Il avait aussi connaissance de la position exacte de la flotte Japonaise et sa destination.

Le 29 novembre, le Secrétaire d’état Hull a montré au journaliste Joe Leib de United Press un message avec l’heure et le lieu de l’attaque, et les New York Times dans son édition spéciale datée du 12 août 1941, à la page 13, rapporte que l’heure et le lieu de l’attaque avaient été connus d’avance

 

Une Genevoise fusillée en 1918 pour espionnage de guerre

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 Une Genevoise fusillée en 1918 pour espionnage de guerre

Histoire - Les archives déclassifiées par l'armée française révèlent le nombre de Suisses fusillées durant la Grande Guerre. Ils sont sept, dont quatre pour espionnage. Parmi eux, la chanteuse désargentée «Regina Diana».

De son vrai nom Marie Antoinette Avvico, cette Genevoise a longtemps désemparé la Sûreté française durant la Grande guerre. Ses nombreux pseudonymes la feront suspecter plusieurs personnes, dont une habituée du buffet de la gare de Lausanne. (Ministère de la Défense)

De son vrai nom Marie Antoinette Avvico, cette Genevoise a longtemps désemparé la Sûreté française durant la Grande guerre. Ses nombreux pseudonymes la feront suspecter plusieurs personnes, dont une habituée du buffet de la gare de Lausanne. (Ministère de la Défense)

L’officier de 1ère classe lit rapidement les conclusions du jugement en révision du conseil de guerre. Sans attendre, le peloton réglementairement composé de douze soldats fait feu sur Marie-Antoinette Avvico, qui meurt sur le coup. Il est 6 h 30 en ce 5 janvier 1918. La dernière espionne suisse de la Grande Guerre vient de tomber sur le champ de tir du Pharo, au cœur de Marseille. Elle avait 32 ans.

C’est seulement en novembre dernier que le Ministère de la défense a rendu public, et mis en ligne, les procès du millier d’exécutions connues entre 1914 et 1918. Pour beaucoup de poilus la documentation tient en quelques pages. L’espionne suisse a, elle, bénéficié d’un long procès dont presque tout est conservé.

A priori, rien ne destinait cette Genevoise à verser dans l’espionnage de guerre. Fille de blanchisseuse, son père italien disparaît peu après sa naissance. Elle travaille avec sa mère jusqu’à l’âge de 16 ans puis se fait peu à peu un nom d’artiste dans les cabarets genevois, celui de Regina Diana. Selon les agents du consulat chargés plus tard de sa surveillance, Marie-Antoinette aurait tiré ses revenus des largesses de ses amants et de la prostitution, ce «de manière assez discrète, il est vrai». Parallèlement, son mari s’enfuit avec leur fille, qui sera déposée dans un orphelinat protestant dans la Drôme. Avec les premières années de guerre, les affaires de son régulier s’envolent. Si son garage genevois fait faillite, il compense en faisant de la contrebande de caoutchouc avec les Allemands.

Elle rêve de faire du cinéma. Parmi ses amants d’un soir, un acteur de la Tournée Baret déclarera aux militaires avoir apprécié sa «corpulence énorme», mais oublie de répondre à ses lettres. Ce début de siècle est rude.

En septembre 1916, Regina Diana s’apprête à partir pour Paris, bien décidée à «y trouver un engagement». C’est là qu’elle accepte de rendre à l’occasion un petit service pour un certain «Louis», patron de «Charles», ami zurichois d’un autre de ses amants genevois, dit «Weil»… Il s’agit de faire quelques observations sur les dernières modes vestimentaires des Parisiennes, voire de noter au passage les numéros de régiments qui sont inscrits sur les cols des soldats de la place. Elle se méfie. On lui promet 5000 francs et un faux passeport. Fauchée, elle accepte.

A son retour, ces espions notoires semblent déçus: distraite, Marie-Antoinette a oublié son carnet avec les numéros. Qu’importe, ils l’incitent à s’installer quelques jours à Marseille. Cette fois-ci, il faut compter les aéroplanes, voir si on construit des casernes, savoir si les soldats portugais ont débarqué.

Regina Diana s’en tire mieux. Elle dit à qui veut l’entendre qu’elle vient soigner son mal de gorge dans le Midi, se produire dans les casinos, gagner de quoi ouvrir une maison de «rendez-vous» à Lyon ou encore soigner sa mère malade. Dès janvier 1916, au moins seize personnes se laisseront approcher, sans livrer toutefois d’informations essentielles. Grâce à ses charmes, l’espionne réussit tout de même à promener plusieurs soldats, et sous-officiers bien placés.

Cartes postales interceptées

La Genevoise parvient à apprendre plusieurs déplacements de troupes dans la Somme, à trahir le départ d’Anglais et d’un corps vétérinaire pour Salonique. Elle rédige ses messages à l’encre invisible sur des banales cartes postales. Mentionne une pénurie de charbon, des mouvements contestataires. Mais deux cartes n’arriveront pas. La censure française repère le destinataire, un espion allemand connu à Zurich, à la «pension Walter».

La Sûreté est saisie, tente de faire le tri parmi ses nombreux pseudonymes, cherche des liens avec une espionne présumée à Lausanne. En vain. On l’arrête le 16 mars. En prison, Regina Diana répète ses sentiments francophiles, balance ses commanditaires: ils jouent aux cartes chaque lundi à L’Aiglon, à Genève. Rien n’y fait. Pendant qu’elle vent ses bijoux pour payer un avocat, sa voisine de cellule en rajoute. Sa mère tente également de contacter le consul d’Allemagne à Genève.

L’instruction est bouclée le 16 juillet. Recours pour la forme. Le refus de grâce de Poincarré arrive par télégramme le 4 janvier 1918.

Au moins trois Suisses ont été fusillés pour espionnage durant la guerre. Quelques mois après l’exécution, sa mère réclamera la malle de sa fille au conseil de guerre. L’institution fera le nécessaire, tout en prenant soin de rester discrète sur les motifs du décès de l’artiste. Le secret restera pendant près d’un siècle. (TDG).

La Suisse, nid d'espion désargenté

Tous bords confondus, plus de 120 affaires d’espionnages ont été relayées par la presse suisse. Un chiffre probablement en dessous de la réalité, tant le pays a joué un rôle central dans l’espionnage entre belligérants bloqués par un front figé qui ont chacun développé leurs réseaux derrière d’honnêtes entreprises ou arrière-salles d’hôtels. L’historien Christophe Vuilleumier a passé au crible les «affaires» qui faisaient alors l’actualité et alimentaient un climat de méfiance. Son ouvrage, La Suisse face à l’espionnage, 1914-1918, rappelle l’ampleur du phénomène.

Les Anglais s’intéressaient aux usines d’Oerlikon, suspectées de livrer des torpilles, pendant que l’Allemagne gardait un œil sur Jules Bloch, industriel qui organisait les ventes de munitions depuis La Chaux-de-Fonds. La place est suffisamment importante pour que l’Allemagne dépêche Hans Schreck à Zurich, le chef du contre-espionnage. Il s’évade en 1918. Mais c’est surtout pour infiltrer des agents chez l’ennemi que les Suisses sont prisés.

Des agents improvisés effectuent de longs voyages d’un côté ou de l’autre: Félix Malherbe parvient à se renseigner sur les arsenaux de Dijon, les bateaux de Saint-Malo et la défense de Belfort avant d’être pris et fusillé à Troyes. Les belligérants recrutaient aussi parmi leurs déserteurs, dont on estime que 4000 s’étaient réfugiés à Genève, mais aussi parmi la population locale. En période de crise économique, rappelle l’historien, les sommes proposées étaient souvent suffisantes pour les rallier. Sont cités des portiers, des artistes, des hôteliers, des chômeurs engagés comme chauffeurs par les légations ou des révolutionnaires désargentés. Avec le temps, les agents étrangers parviennent à débaucher des douaniers et des gendarmes dans les secteurs stratégiques.

 

Etat islamique : « Djihadi John » était lié à l'attentat manqué de Londres en 2005

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On en apprend chaque jour un peu plus sur le passé de « Djihadi John », le bourreau à l'accent britannique de l'Etat islamique (EI), dont l'identité a été révélée jeudi 26 février par le Washington Post et la BBC. Dimanche 1er mars, l'Observer et le Sunday Telegraph ont rapporté que Mohammed Emwazi était lié à un homme condamné pour un attentat manqué en 2005 dans la capitale anglaise.

Des médias affirment que le bourreau à l'accent anglais de l'EI était connu des services de renseignements britanniques depuis 2009

Des médias affirment que le bourreau à l'accent anglais de l'EI était connu des services de renseignements britanniques depuis 2009

D'après les auditions de deux Londoniens d'origines iranienne et éthiopienne datant de 2011 et 2013, le jeune Britannique originaire du Koweït est connu des services de sécurité britanniques depuis plusieurs années. Ces derniers le soupçonnaient de participer financièrement et matériellement à des « projets terroristes » en Somalie.

Il appartenait à un réseau formé d'une douzaine de membres, dont l'un des suspects interrogés, qui a eu des contacts téléphoniques avec Hussain Osman la veille de l'attentat manqué du 21 juillet 2005 à Londres, pour lequel il a été condamné en 2007 à 40 ans de prison.

D'après les auditions de deux Londoniens d'origines iranienne et éthiopienne datant de 2011 et 2013, le jeune Britannique originaire du Koweït est connu des services de sécurité britanniques depuis plusieurs années. Ces derniers le soupçonnaient de participer financièrement et matériellement à des « projets terroristes » en Somalie.

Il appartenait à un réseau formé d'une douzaine de membres, dont l'un des suspects interrogés, qui a eu des contacts téléphoniques avec Hussain Osman la veille de l'attentat manqué du 21 juillet 2005 à Londres, pour lequel il a été condamné en 2007 à 40 ans de prison.

« CES RÉVÉLATIONS POSENT DES QUESTIONS BRÛLANTES »

« Ces révélations, écrit l'Observer, posent des questions brûlantes sur la manière dont Emwazi [...] a pu échapper à la surveillance, s'échapper du pays en 2013 en utilisant de faux papiers et ressurgir en Syrie un an plus tard pour devenir le terroriste le plus recherché du monde. »

Le cas de « Djihadi John » a donné lieu à une polémique sur le rôle des services de renseignement. L'opposition travailliste accuse le gouvernement conservateur de David Cameron, qui briguera un nouveau mandat le 7 mai, de leur avoir « lié les mains ». Une autre controverse, qui porte sur les moyens à mettre en œuvre pour empêcher les imams radicaux de prêcher, oppose les Tories à leurs partenaires du Parti libéral démocrate.


«Jihadi John» : sa mère l'avait identifié dès le début

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Selon les autorités du Koweit, dont est originaire ledit «Jihadi John», sa mère l'avait reconnu dès qu'elle avait vu la vidéo de Daech où il décapitait le journaliste américain James Foley. Mais Ghania Emwazi n'avait rien dit.

 

Cet homme se présente comme bourreau de plusieurs otages de Daech (l'Etat islamique). Il s'agirait de Mohammed Emwazi, un Londonien originaire du Koweit.

Cet homme se présente comme bourreau de plusieurs otages de Daech (l'Etat islamique). Il s'agirait de Mohammed Emwazi, un Londonien originaire du Koweit.

Son accent anglais avait intrigué les enquêteurs. Le bourreau des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, qui apparaissait dans une vidéo de propagande de Daech (le groupe Etat islamique) en août dernier, a été identifié cette semaine par des experts comme étant un certain Mohammed Emwazi.

Contrairement à ce qu'elle avait dit aux enquêteurs à l'époque, la mère de «Jihadi John» l'a immédiatement reconnu. C'est ce qu'assurent ce lundi les autorités du Koweit, dont est originaire.

Selon elles, Ghania Emwazi a reconnu «instantanément» son fils sur la violente vidéo de Daech, notamment en écoutant sa voix, rapporte The Telegraph. Elle se serait écrié «C'est mon fils» au moment où il décapite le journaliste James Foley. Mais «elle ne l'a pas dit aux autorités», précise le Koweit.

Dernier contact avec son père en 2013 ?

Depuis quelques temps déjà, les autorités remettaient en question la parole des parents de Mohammed Emwazi. Selon ABC News, ils avaient expliqué aux enquêteurs que leur dernier contact avec leur fils remontait à à la mi-2013, lorsqu'il les avait appelés depuis la Turquie. Il leur avait alors dit qu'il allait faire de l'humanitaire en Syrie. Le père de Mohammed Emwazi, un ancien policier, assure qu'il attendait avec angoisse l'annonce de la mort de son fils.

Devenu un symbole de la barbarie de Daech, Mohammed Emwazi était, selon ses amis, issu d'une famille de classe moyenne, s'habillait avec goût, mais portait la barbe et évitait tout contact visuel avec les femmes. Diplômé en informatique de l'université de Westminster, il est décrit comme discret et intelligent.

L'organisation de défense des droits des musulmans CAGE a diffusé un long portrait jeudi. Emwazi aurait été détenu, interrogé à plusieurs reprises en Tanzanie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Le MI5 aurait vainement tenté de le recruter. Il aurait été «harcelé au point de perdre deux fiancées, son emploi et une nouvelle vie au Koweït».

Below Otto von

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Otto Ernst Vinzent Leo von Below est un général allemand né le 18 janvier 1857 et décédé le 15 mars 1944 à Besenhausen près de Göttingen. Il participe à la première Guerre mondiale sur le front de l'Est, le front de l'Ouest puis en Macédoine. Il est surtout connu pour son action à la tête de la XIVe armée allemande et austro-hongroise lors de la bataille de Caporetto sur le front italien.

 

Below Otto vonBelow Otto von

Otto von Below est né le 18 janvier 1857 à Dantzig dans le Royaume de Prusse. Il est issu de la vieille famille noble des von Below. Il fait partie du corps des cadets et intègre le 80e régiment de fusiliers « von Gersdorff (Kurhessisches) » à Wiesbaden le 15 avril 1875 comme sous-lieutenant. De 1884 à 1887, il suit des cours à l'académie militaire de Prusse, il est nommé en 1889 à l'état-major général. Otto von Below travaille au 89e régiment d'infanterie du Grand-Duché de Mecklembourg à Schwerin. Il devient ensuite en 1894 le premier officier d'état major général de la 27e division d'infanterie (la 2e division Royal du Württemberg) à Ulm. En 1897, il est major commandant de bataillon au 35e régiment de fusiliers «  Prinz Heinrich von Preußen (Brandebourg) ». En 1902, il est promu au grade de lieutenant-colonel à l'état-major régimentaire du 60e régiment d'infanterie « Karl Markgraf (7e RI du Brandebourg) » à Wissembourg. En avril 1905, il obtient le grade de colonel et commande le 19e régiment « von Courbiére (2e régiment de Posen) » à Görlitz. En mars 1909, il est major-général de la 43e brigade d'infanterie de la 22e division de Cassel. En avril 1912, il est promu lieutenant général et obtient son dernier poste d'avant-guerre, il commande alors la 2e division d'infanterie dont le cantonnement est situé à Königsberg.

Le 1er août 1914 au déclenchement de la Première Guerre mondiale, von Below reçoit le commandement du Ier corps d'armée de réserve intégré dans à la armée sur le front de l'Est. Il mène son Corps dans les batailles de Gumbinnen, Tannenberg et la première bataille des lacs de Mazurie. Il est promu général à la fin d'août 1914 et prend le commandement de la 8e armée au début du mois de novembre. Otto von Below commande la 8e armée (parfois appelée armée du Niémen) lors de la seconde bataille des lacs de Mazurie en février 1915 et lors de l'offensive de Courlande en mai 1915. Il atteint la Courlande et la Lituanie en prenant la rive sud de la rivière Dvina occidentale. En octobre 1916, von Below est nommé commandant du groupe d'armée, Heeresgruppe Below composé de la 11e armée et des 1re et 2e armées bulgares sur le front macédonien et prend part à la Bataille de Monastir. Du 23 avril 1917, il est brièvement envoyé sur le front occidental pour commander la 6e armée autour de Lille où il participe à la bataille de la cote 70.

Le 9 septembre 1917, il est envoyé sur le front italien, il commande la armée composée de 9 divisions austro-hogroises et de 6 divisions allemandes. Il est à l'origine de la réussite de la bataille de Caporetto en mettant en déroute les troupes italiennes dirigées par le général Luigi Cadorna qui ne possèdent pas de réserves mobiles. La bataille a mis en évidence l'efficacité de l'utilisation des troupes d'assaut (Sturmtruppen) et des tactiques d'infiltration développées par Oskar von Hutier. Les Allemands ont utilisé les gaz toxiques en forte proportion alors que les Italiens ne disposent pas des moyens de protection adéquate entraînant l'effondrement de la 2e armée italienne. Lors de cette bataille les Italiens perdent la moitié de l'artillerie lourde et plus de 300 000 hommes dont environ 270 000 prisonniers. Le front italien n'est stabilisé qu'avec l'arrivée de renforts militaires alliés sur la rivière la Piave.

Otto von Below retourne sur le front de l'ouest où il prend le commandement le 1er février 1918 de la armée allemande, formée des divisions rapatriées du front de l'Est. Cette armée fait partie des trois armées impliquées dans l'offensive Michaël du printemps 1918. Alors que la 5e armée britannique est enfoncée, la 3e armée britannique opposée à la 17e armée allemande résiste et empêche un élargissement de la percée allemande. Otto von Below commande ensuite la 1re armée allemande jusqu'au 12 octobre 1918, date à laquelle il est chargé de préparer et d'organiser la défense du territoire allemand. Après la révolution de novembre 1918, Otto von Below est nommé à la tête du XVIIe corps d'armée qui protège les frontières est de la Prusse occidentale. Après la signature du Traité de Versailles par la délégation allemande, il prend sa retraite et quitte l'armée.

Otto von Below devient membre de la ligue pangermanique du Parti national du peuple allemand. Il est un membre actif des associations patriotiques du nord de l'Allemagne. Jusqu'en 1923, il est impliqué dans plusieurs tentatives de déstabilisation de la nouvelle république de Weimar. Il passe ses dernières années à Cassel. Au cours de sa carrière militaire, Otto von Below reçoit la croix de fer 1re et 2e classe. Le 16 février 1915 il reçoit l'ordre « Pour le mérite », pour ses « capacités de commandement, ses remarquables planifications militaires et ses résultats », il obtient les feuilles de chêne le 27 avril 1917. Le 1er novembre 1917, il est décoré de l'ordre de l'aigle noir. Otto von Below est le cousin de Fritz von Below, un autre général allemand servant sur le front de l'Ouest. Ils sont souvent confondus.

Below Fritz von

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Fritz Wilhelm Theodor Karl von Below est un général allemand né le 23 septembre 1853 et décédé le 23 novembre 1918. Il participe à la première Guerre mondiale, il commande des troupes lors de la bataille de la Somme, la bataille du Chemin des Dames puis à l'offensive allemande contre les Britanniques en 1918.

Below Fritz von

Fritz von Below est né le 23 septembre 1853 à Dantzig. Il est issu de la famille noble von Below de Mecklembourg-Poméranie. Il fait partie du corps des cadets, en 1873 il intègre avec le grade de sous-lieutenant le 1er régiment de la Garde. En 1906 il est promu quartier-maître général de l'état-major général. En 1908, il commande de la 1re division de la garde. Le 13 septembre 1912 il est promu général d'infanterie et prend le commandement du XXIe corps d'armée cantonné à Saarbrücken.

Le 20 août 1914 au début de la Première Guerre mondiale, Fritz von Below dirige avec succès le XXIe corps d'armée lors de la bataille de Lorraine au centre du dispositif de la VIe armée allemande dirigée Rupprecht de Bavière. En octobre 1914, le XXIe corps d'armée est transféré à la IIe armée allemande dirigée par Karl von Bülow pendant la course à la mer dans la région d'Arras. À partir de 1915, le XXIe corps d'armée est envoyé en Prusse-Orientale. Ce corps d'armée fait partie de la Xe armée du général Hermann von Eichhorn et prend part à la seconde bataille des lacs de Mazurie. Le 3 avril 1915, général Oskar von Hutier prend le commandement du XXIe corps d'armée.

Le 4 avril 1915, Fritz von Below est envoyé sur le front de l'Ouest. Il prend le commandement de la IIe armée allemande qui supporte en juillet la bataille de la Somme. Le 18 juillet 1916, la IIe armée est scindée en deux groupes et Fritz von Below en perd le commandement. La IIe armée perd les troupes situées au nord du champ de bataille de la Somme pour être regroupées au sein de la Ire armée reformée pour l'occasion commandée par Fritz von Below. Le reste de la IIe armée allemande est dirigé par le général d'artillerie Max von Gallwitz. Ce dernier est de plus chargé de la coordination entre les deux armées allemandes.

En juin 1918, Fritz von Below participe à l'attaque allemande sur l'Aisne à la tête de la IXe armée allemande. Le 7 août 1918, il est mis en réserve et définitivement à la retraite en novembre 1918. Il meurt le 23 novembre 1918 à Weimar. Fritz von Below reçoit le 11 août 1916 la distinction pour le Mérite avec les feuilles de chêne. Fritz von Below est le cousin d'Otto von Below, un général allemand qui sert sur les fronts de l'est, l'ouest et italien.

Gallwitz Max Karl Wilhelm von

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Max Karl Wilhelm von Gallwitz, né le 2 mai 1852 à Breslau (Wrocław), ( Silésie, Allemagne), et mort le 18 avril 1937 à Naples (Italie), est un général d'artillerie et politicien allemand. 

Gallwitz Max Karl Wilhelm vonGallwitz Max Karl Wilhelm von

Fils d'un percepteur, Max von Gallwitz s'enrôle dans l'armée prussienne lors de la guerre franco-prussienne de 1870, où il sert comme officier d'artillerie. Après la fin de celle-ci, il rejoint l'artillerie de campagne en 1872. Il suit ensuite des cours à l'Académie militaire, avant de servir au Commandement général et au Ministère prussien de la Guerre. Il est promu major en 1890, puis colonel en 1896. Il devient alors chef de l'artillerie de campagne au Ministère prussien de la Guerre. En 1902, il est élevé au grade de major-général, puis de lieutenant-général en 1905, et prend le commandement de la 6e Division, à Cologne. Il est inspecteur de l'artillerie de campagne et général en 1911. L'empereur l'annoblit en 1913, bien qu'il soit de confession catholique.

Max von Gallwitz a exercé des commandements, durant la Première guerre mondiale, sur les fronts de l'Est et de l'Ouest. Au début de la guerre, il est, pendant une courte durée, chef de corps sur le front occidental. En août 1914, il prend part, à la tête du Corps de réserve de la Garde, au siège de Namur. En septembre 1914, son corps est affecté à la 8e Armée, commandée par Paul von Hindenburg, et prend part à certaines opérations à l'Est. Lors de la première bataille des lacs de Masurie, il forme l'aile gauche de la 8e Armée et participe à l'encerclement de 2e Armée russe. Il est ensuite rattaché à le 9e Armée lors des campagnes allemandes en Pologne de la fin 1914 (première et seconde batailles de Varsovie).

En novembre 1914, le Corps de réserve de la Garde est démantelé, et Gallwitz prend le commandement d'un ensemble de coprs allemands et austro-hongrois opérant en Pologne. Le 9 février 1915, il est nommé à la tête du "Groupe d'armées Gallwitz ", plus tard renommé 12e Armée, au Sud-est de la Pologne. En juin 1915, il participe à la campagne de Galicie, aux côtés de la 11e Armée, sous le commandement de August von Mackensen. Il attaque Varsovie par le Nord-Ouest lors de la troisième bataille de Varsovie.

Il traverse la rivière Narev, et, après une série de combat autour de Pultusk, il fait prisonniers 111 000 soldats russes, ce qui lui vaut la plus haute distinction militaire allemande " Pour le mérite", le 24 juillet 1915. Le 8 septembre 1915, il reçoit les feuilles de chêne pour ses opérations contre les Russes. A l'automne 1915, il remplace Mackensen à la tête de la 11e Armée, ce dernier ayant été promu Feldmarschall, avec la mission de mener les armées coalisées de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie dans l'offensive commune contre la Roumanie. Gallwitz dirige l'invasion de la Serbie. Le 7 octobre 1915, il traverse le Danube à l'Est de Belgrade, alors que les Austro-hongrois franchissent le fleuve à l'Ouest. Il repousse les Serbes vers le centre du pays, puis vers l'Adriatique à travers l'Albanie.

Le 29 mars 1916, alors qu'il se prépare à attaquer les alliés à Salonique, il est transféré sur le front Ouest, où il prend la tête du Groupe Meuse Ouest, à Verdun. Il participe à la première bataille de Verdun. Lors de la bataille de la Somme contre les Britanniques, en juillet 1916, il est à la tête de la 2e Armée, avant de recevoir, le 19 juillet 1916, le commandement d'un nouveau Groupe d'armées Gallwitz, constitué de la 1e et de la 2e Armées, chargé de la défense de la Somme. Le 17 décembre 1916, il est de retour à Verdun, à la tête de la 5e Armée, sur le front Ouest, qu'il va diriger jusqu'en 1918. Il a pour mission de rétablir la situation qui s'est déteriorée après l'échec de Falkenhayn. Après avoir reçu, le 21 décembre 1917, l'Ordre de l'Aigle noir. Le 1e janvier 1918, un nouveau Groupe d'armées Gallwitz est créé, en adjoignant le Détachement d'armée C à la 5e Armée.

Gallwitz combat, à la bataille de Saint-Mihiel de 1918, les premières troupes américaines à avoir pris part au conflit européen. Le saillant de Saint-Mihiel, au Sud de Verdun, est attaqué le 12 septembre 1918 par l'armée indépendante du général Pershing, placée entre la 2e et la 8e Armées française. Face aux 550 000 hommes de Pershing, appuyés par 110 000 Français, et disposant de 267 chars d'assaut, le général Gallwitz ne peut opposer que sept divisions, d'effectifs réduits, dont trois de la milice et une division autrichienne, pour défendre un front de 80 km de long. Bien que le Haut-commandement allemand sache que la position est intenable, il se refuse à l'évacuer, pour ne pas donner une impression de faiblesse.

Après une préparation d'arillerie impliquant 2 900 pièces, appuyée par 1 500 avions, les forces allemandes sont incapables d'enrayer l'offensive des dix divisions américaines. Le 16 septembre 1918, Max von Gallwitz donne l'ordre à ses troupes de faire retraite. Il reconnait que celui-ci a été donné trop tard, et les pertes allemandes sont importantes[3]. Les Américains vont s'emparer de 450 pièces d'artillerie et faire 15 000 prisonniers, au prix de la mort de 7 000 hommes. Gallwitz participe aussi à la troisième bataille d'Ypres. Du 26 septembre au 11 novembre 1918, la 5e Armée qu'il commande depuis Verdun subit l'offensive Meuse-Argonne de l'Armée américaine, menée par le général John J. Pershing, puis par le lieutenant-général Hunter Liggett. Face aux 600 000 Américains et Français, épaulés par 500 pièces d'artillerie, 500 chars d'assaut et 500 avions, sous le commandement du général William “Billy” Mitchell, Gallwitz ne peut que ralentir l'avance alliée, mais pas la stopper. Dans un premier temps, les Allemands contiennent l'avance des Alliés, qui subissent de lourdes pertes, et cessent leur avance le 30 septembre 1918.

Les combats reprennent le 4 octobre, et les Allemands se replient, mais font payer un prix élevé aux Américains pour le territoire conquis. Ceux-ci vont perdre 117 000 hommes en 47 jours. Les pertes allemandes sont équivalentes, auxquelles s'ajoutent 20 000 prisonniers. La défaite des troupes de Gallwitz conduit à la signature de l'armistice du 11 novembre 1918. Gallwitz est alors opposé aux négociations et défend, auprès du Haut-Commandement, l'idée d'un appel général à la défense de la patrie allemande. Il est encouragé par certains politiciens, qui souhaitent qu'il succède à Hindenburg à la tête des armées allemandes. Max von Gallwitz quitte l'armée en décembre 1918.

Après son départ à la retraite, Max von Gallwitz devient, de 1920 à 1924, député du Parti national du peuple allemand au Reichstag. Selon l'historien Holger Afflerbach, c'est un « anti-sémite virulent ».Max von Gallwitz reçoit, le 24 juin 1915, l'Ordre « Pour le Mérite », pour sa "capacité de commandement et de planification". Les feuilles de chêne lui sont accordées le 28 septembre 1915. Il se voit accorder l'Ordre de l'Aigle noir le 21 décembre 1917. Il est également chevalier de l'Ordre militaire de Saint-Henri.

Mackensen August von

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August von Mackensen était un maréchal allemand né le 6 décembre 1849 à Haus Leipnitz en Saxe, décédé le 8 novembre 1945 à Burghorn qui s'est illustré lors de la Première Guerre mondiale

Mackensen August vonMackensen August von

Fils de Marie-Louise et Louis Mackensen, un père qui travaillait dans l'agriculture. Ses parents l'envoient à Halle (Saxe-Anhalt) faire des études au Gymnasium en 1885. Il s'engagea dans le 2e régiment de hussards de la Garde prussienne et participa à la Guerre de 1870 pendant laquelle il fut promu lieutenant et reçut la Croix de fer. Il retourna ensuite à l'université de Halle pour retourner à son régiment ensuite en 1873. Passant à l'état-major en 1891, à Berlin, il eut comme mentor Alfred von Schlieffen. Son premier commandement était le 1e régiment de hussards de la Garde prussienne du 17 juin 1893 au 27 janvier 1898, régiment avec lequel il garda un attachement spécial (À la suite) avec un uniforme qu'il reporta en maintes occasions . Il fut anobli le 27 janvier 1899 pour devenir August von Mackensen. De 1901 à 1903 il fut nommé commandant de la brigade des hussards de la garde pour passer à la 36e division de Dantzig jusqu'en 1908; lors du retrait de Alfred von Schlieffen, en 1906, il fit partie des personnes citées pour le remplacer. Le XVIIe corps d'armée fut le commandement qu'il prit en 1908.

Avec le XVIIe corps d'armée part de la 8e armée et sous les ordres de Paul von Hindenburg il agit sur le Front de l'Est (Première Guerre mondiale) pendant les batailles de Bataille de Gumbinnen et de Bataille de Tannenberg (1914), il passe alors au commandement de la 9e Armée le 2 novembre 1914 avant de devenir le commandant suprême du front est et de recevoir la médaille Pour le Mérite pour les actions de Lodz et de Varsovie. En avril 1915 il passe alors au commandement des 11e Armée et Groupe d'armée de Kiev qui opèrent conjointement en Galicie avec les prises de Przemyśl et de Lemberg. Actions qui lui valurent la Pour le Mérite avec feuilles de chênes le 3 juin et élevé à la dignité de maréchal le 22 juin; il fut reçu aussi dans l'Ordre de l'aigle noir, Ordre militaire de Marie-Thérèse, l'Ordre de Saint-Étienne de Hongrie, l'Ordre de Max Joseph qui sont les plus hauts ordres de chevalerie de Prusse, Autriche-Hongrie, Bavière et reçut aussi d'autres honneurs de la part des territoires de la Confédération germanique.

Il participe comme commandant en chef du Groupe d'armée Mackensen qui comprenait les 11e Armée allemande, 3e Armée austro-hongroise, 1e Armée bulgare, des unités turques à la nouvelle Campagne de Serbie (1915) après les échecs des offensives précédente. Il écrasa la résistance serbe mais se trouva contré par les forces Alliées de Expédition de Salonique. Monument érigé par les Allemands en l'honneur des courageux défenseurs serbes de Belgrade. En 1916, avec l'entrée en guerre de la Roumanie, il prit le commandement d'une force aussi composite que celle du front serbe et attaqua dans la Dobroudja du sud et fit reculer les forces roumano-russes par la Bataille de Turtucaia et contre le général Andreï Zaïontchkovski. Cette action d'éclat lui valut l'une des cinq Grand-croix de la Croix de fer décernée pendant la Première Guerre mondiale. C'est sous le commandement de Erich von Falkenhayn que tomba Bucarest et qu'il devint gouverneur de ces territoires qui recelaient de grandes richesses en pétrole, mines...

La Bataille de Marasesti marque alors la fin de l'avancée de la Triplice sur le front est. Il finit par être le prisonnier de Louis Franchet d'Espèrey qui commandait les forces de l'Armée d'Orient (1915-1918) remontant victorieusement depuis Salonique. Il assiste en 1941 aux funérailles de Guillaume II en Hollande alors occupée par les armées nazies ; il y apparaît en grand uniforme allemand de l'époque de la Première guerre, ce qui le fera passer pour suspect aux yeux des dignitaires nazis. Il meurt à l'âge de 95 ans, ayant connu durant sa longue vie le royaume de Prusse, Bismarck, l'Empire allemand, la Première Guerre mondiale, la République de Weimar, l'Allemagne nazie et l'occupation de son pays par les Alliés. En 1879 il a épousé Dorothée von Horn (1854-1905) et ils eurent cinq enfants :

  • Else Mackensen (1881/2-1888),
  • Hans Georg von Mackensen (1883-1947), diplomate,
  • Manfred von Mackensen,
  • Eberhard von Mackensen (1889-1969), général,
  • Ruth von Mackensen (1897-1945).

Après la mort de sa première épouse, il se remaria en 1908 avec Léonie von der Osten (1878-1963).

Guillaume II d'Allemagne

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Frédéric Guillaume Victor Albert de Hohenzollern (Friedrich Wilhelm Viktor Albrecht von Hohenzollern) né le 27 janvier 1859 et mort le 4 juin 1941, fut le dernier empereur allemand (et non empereur d'Allemagne) et dernier roi de Prusse de 1888 à 1918. Petit-fils du roi de Prusse puis empereur allemand Guillaume Ier, fils du futur empereur allemand Frédéric III et de son épouse Victoria, princesse royale du Royaume-Uni. Celle-ci était la tante de la tsarine Alexandra (épouse du tsar Nicolas II de Russie) et la sœur du roi Édouard VII du Royaume-Uni.

Guillaume II d'AllemagneGuillaume II d'Allemagne

Il était donc petit-fils de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince-consort Albert. Il porte d'ailleurs les prénoms de ses parents et de ses grands-pères. Atteint d'une paralysie du plexus brachial, son bras gauche était un peu atrophié, infirmité de naissance, due à une erreur du médecin-accoucheur, qu'il chercha toujours à dissimuler et qui, notamment, l'empêchait de monter seul à cheval, grave handicap pour un prince de cette époque, héritier puis souverain d'une monarchie militariste.

Certains historiens pensent qu'il aurait aussi pu subir un traumatisme crânien, susceptible d'expliquer certains de ses traits de caractère (cyclothymie, agressivité, entêtement, impulsivité et manque de tact). Il fit des études au Gymnasium de Kassel et à l'Université de Bonn. Guillaume épousa en 1881 la princesse Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg dite "Donna" (née le 22 octobre 1858, morte le 11 avril 1921), fille de Frédéric Auguste de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg puis la princesse Hermine de Reuss , veuve du prince de Schönaich-Carolath. De son premier mariage, il eut sept enfants : Guillaume (1882-1951) épouse en 1905 Cécilie de Mecklembourg-Schwerin (1886-1954), Eitel-Frédéric (1883-1942) épouse en 1906 Sophie-Charlotte d'Oldenbourg (1879-1964) divorcés en 1926, Adalbert (1884-1948) épouse en 1914 Adélaïde de Saxe-Meiningen (1891-1971), Auguste-Guillaume (1887-1949) dit « Auwi », épouse en 1908 Alexandra de Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1887-1957) divorcés en 1920, Oscar (1888-1958) épouse en 1914 Ina von Bassewitz (1888-1973), Joachim (1890-1920) épouse en 1920 Augusta d'Anhalt (1898-1983), Victoria-Louise (1892-1980) épouse en 1913 Ernest-Auguste III, duc de Brunswick-Lunebourg (1887-1953).

​​Guillaume devint empereur en juin 1888 (« l'année des Trois Empereurs ») après le très court règne de son père, le libéral Frédéric III. Son règne fut marqué par un changement total de la politique traditionnelle Prussienne, un militarisme et un autoritarisme exacerbé. Il renvoya dès 1890 le chancelier Bismarck et ne renouvela pas le pacte germano-russe d'assistance mutuelle (dit Traité de réassurance). Sa politique étrangère agressive (armement maritime selon le Plan Tirpitz, volonté d'expansion allemande) le mit en confrontation notamment avec le Royaume-Uni, avec lequel, du fait de ses relations familiales, il eut des rapports complexes, et l'isola sur le plan diplomatique. Les relations avec la France étaient marquées par la volonté de revanche de cette dernière et la concurrence en matière étrangère et coloniale. Pour empêcher qu'un autre premier ministre prît autant d'importance que Bismarck, il en changea plusieurs fois cherchant en eux plus des courtisans que des hommes d'action : après Bismarck se succédèrent Leo von Caprivi, en 1894 le Prince Chlodwig zu Hohenlohe-Schillingsfürst, en 1900 le Prince Bernhard von Bülow et en 1909 Theobald von Bethmann-Hollweg.

Dans ces conditions, aucun d'entre eux ne put prendre l'envergure de Bismarck. Il fréquentait beaucoup les jeunes officiers, et certains ont parlé d'une homosexualité latente, la plupart de ses intimes étant homosexuels. Il se lia d'une profonde amitié avec le prince Philip zu Eulenburg relation qui fut brisée lorsque ce dernier fut ouvertement compromis par un scandale et un procès (1906). Guillaume a fondé en 1911, le Kaiser-Wilhelm-Institut zur Förderung der Wissenschaft qui devint après la Seconde Guerre mondiale la prestigieuse Société Max Planck. La question de la responsabilité de l'Allemagne et de Guillaume II dans le déclenchement de la Première Guerre Mondiale a provoqué des polémiques qui ont dépassé le seul cercle des historiens depuis les années 1960. Les polémiques ont notamment été déclenchées par la thèse de Fritz Fischer dans Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale (1961) qui suggère un calcul politique de grande ampleur.

1927 aux Pays Bas. Guillaume au centre, son fils l'ancien Kronprinz à sa droite et son petit fils, Guillaume qui sera tué en France en 1940 lors des combats du printemps ce qui poussera les nazis à interdire aux princes allemands de servir dans l'armée

1927 aux Pays Bas. Guillaume au centre, son fils l'ancien Kronprinz à sa droite et son petit fils, Guillaume qui sera tué en France en 1940 lors des combats du printemps ce qui poussera les nazis à interdire aux princes allemands de servir dans l'armée

Selon lui, l'empire allemand aurait visé à l'hégémonie en Europe plusieurs années avant la guerre ; dernier venu sur la scène coloniale, il aurait aspiré à la domination mondiale par une victoire totale sur les autres puissances européennes. La guerre aurait été décidée par l'Allemagne avant même décembre 1912. La thèse de Fischer a fait l'objet de nombreuses critiques. Certains estiment qu'il ne peut être affirmé que Guillaume II ait provoqué - tout au moins à lui seul - la Première Guerre mondiale, même s'il ne fit pas grand-chose pour l'éviter. Pendant la guerre, Guillaume II était commandant en chef des armées, mais perdit bientôt l'autorité réelle et sa popularité en fut diminuée. Le roi Edouard VII du Royaume-Uni (décédé en 1910), oncle du Kaiser affirmait que ce dernier voulait la guerre par faiblesse de caractère.

Ironie de l'histoire, c'est la marine allemande qu'il avait tant chérie, qui précipita la fin de la monarchie allemande. Les mutineries de l'automne 1918, l'installation de soviets dans toutes les grandes villes de l'empire de Metz à Berlin forcèrent le Kaiser à renoncer non seulement au trône allemand mais aussi au trône de Prusse. Les autres souverains allemands, qui avaient dû le suivre dans sa démarche autoritaire et militariste ne purent pas non plus sauver leurs dynasties séculaires. Le chancelier Maximilien de Bade ayant annoncé son abdication, la république fut proclamée et le Kaiser se résigna, abdiqua officiellement le 9 novembre 1918 (le traité d'abdication ne fut signé cependant que le 28) et se réfugia à Doorn aux Pays-Bas (protégé par la Reine Wilhelmine, il ne sera pas livré aux vainqueurs pour être "jugé" comme responsable de la guerre conformément aux souhaits des alliés). Son exil fut endeuillé par le suicide de son fils Joachim qui entraîna la fin de l'impératrice. Il se remaria l'année suivante et écrivit ses mémoires. Il fut un antinazi de la première heure et condamna fermement, malgré ses convictions antisémites, les lois antijuives. Lors de la nuit de Cristal, il dira : « Pour la première fois, j'ai honte d'être Allemand ».

Il n'approuva pas l'invasion de la Pologne qui déclencha la Seconde Guerre mondiale, ni l'invasion des autres pays européens dont les Pays-Bas, son hôte. Mais lorsque la France, reconnaissant sa défaite, sollicita l'armistice, il envoya un télégramme de félicitation à Adolf Hitler. Certains de ses fils furent mobilisés sous Hitler et deux d'entre eux - dont Auguste-Guillaume - furent nazis. Il mourut à 82 ans, et reçut à ses funérailles les honneurs militaires allemands. Le Kaiser avait demandé à ce que des symboles nazis ne fussent pas portés lors de ses funérailles, cela ne fut pas respecté. Son corps repose à Doorn, qui est devenu un lieu de pèlerinage pour les nostalgiques de la monarchie. Sa deuxième épouse, la princesse Hermine de Schoenaich-Carolath, fut faite prisonnière par les Soviétiques. Elle mourut de faim en 1947, à l'âge de 60 ans.

Bade Maximillian von

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Le prince Maximilien de Bade (Maximilian von Baden), né le 10 juillet 1867 à Baden-Baden et décédé le 6 novembre 1929 à Salem, est un membre de la maison grand-ducale de Bade, grand-duc héritier depuis 1907, militaire et homme politique allemand. 

Bade Maximillian von

Il est à l’automne 1918 le premier chancelier impérial soutenu par une majorité parlementaire, mais transmet au bout de quelques semaines ses fonctions au leader social-démocrate Friedrich Ebert après avoir proclamé de sa propre autorité l’abdication de l’empereur Guillaume II. Petit-fils du grand-duc Léopold Ier de Bade, fils de Guillaume de Bade (1829-1897) et de Marie de Beauharnais, duchesse de Leuchtenberg, princesse Romanovska (17 octobre 1841-1914) (petite-fille d'Eugène de Beauharnais et du tsar Nicolas Ier de Russie). Il est aussi le successeur au trône de Bade de son cousin, le grand-duc Frédéric II dont le mariage est resté stérile. Maximilien dit "Max" de Bade épouse le 10 septembre 1900 Marie-Louise de Hanovre, princesse de Grande-Bretagne et d'Irlande, fille du roi Ernest Auguste II de Hanovre et de Thyra de Danemark, elle-même fille du roi Christian IX de Danemark surnommé le "Beau-père de l'Europe"), née le 11 octobre 1879, décédée en 1948.

Le royaume de Hanovre ayant été annexé par la Prusse en 1866, tout comme les duchés primitivement danois de Schleswig et Holstein, les Hanovre et la famille royale de Danemark cultivaient une certaine prussophobie. En 1884 mourut le dernier duc souverain de Brunswick, mais la Prusse ne permit pas que l'héritier - qui n'était autre que l'ex-roi de Hanovre - montât sur le trône brunswickois et instaura une régence sous la direction du prince Albert de Prusse.

Un accord fut finalement trouver en 1913 lors du mariage du prince Ernest-Auguste III de Hanovre avec Victoria-Louise de Prusse, unique fille de l'empereur Guillaume II d'Allemagne : le père du marié renonça au trône de Brunswick et son fils lui "succéda", offrant une couronne à la fille du Kaiser. Par son mariage "Max" devient - entre autres - le cousin utérin du roi Georges V du Royaume-Uni, du tsar Nicolas II de Russie, de la future reine Maud de Norvège, neveu du roi des hellènes, Georges Ier et un petit-cousin du Kaiser Guillaume II d'Allemagne. Deux enfants naissent de cette union : Marie Alexandra, née le 1er août 1902 et décédée le 29 janvier 1944, elle épousa le prince Wolfgang Maurice de Hesse-Cassel. Elle est tuée lors d'un bombardement allié sur la ville de Francfort. Berthold, (1906-1963), Margrave de Bade, prétendant au trône de Bade, épouse en 1931, Théodora de Grèce (1906-1969), fille du prince André et d'Alice de Battenberg et soeur du duc d'Edimbourg.

Maximilian de Bade appartient à la quatrième branche de la Maison de Bade, elle-même issue de la première branche de la Maison ducale de Bade. Maximilien de Bade appartient à la lignée de Bade-Durlach dite lignée Ernestine, fondée par Ernest de Bade-Durlach, cette lignée est actuellement représentée par le prince Maximilien de Bade. En 1906, Max von Baden commande le 1er régiment de Dragons Badois, n°20 de l'Empire, comme lieutenant-colonel. Maximilien de Bade est un homme d'État plutôt libéral. Il est le dernier chancelier de l'Allemagne impériale. Nommé en octobre 1918 afin d'engager des pourparlers avec les alliés dans les derniers jours de la Première Guerre mondiale. Bien qu'il émette des réserves sur les manières d'agir de l'état-major général allemand, il accepte de conduire les négociations.

Il forme un gouvernement de coalition comprenant les démocrates, et les sociaux-démocrates de Friedrich Ebert et Philipp Scheidemann. Les efforts de Maximilian de Bade et son gouvernement sont interrompus par la révolte des marins de Kiel, en novembre 1918. Cette révolte s'étend dans tout l'Empire allemand et se transforme en révolution. Maximilien de Bade, conscient de la gravité de la situation conseille à Guillaume II d'Allemagne d'abdiquer pour sauver la monarchie, mais, malgré les conseils de Paul von Hindenburg et de Friedrich Ebert, le Kaiser refuse cette proposition. Sous la pression de la révolution allemande, Maximilien de Bade annonce l'abdication de Guillaume II sans le consentement de celui-ci, puis démissionne à son tour en faveur de Friedrich Ebert le 9 novembre 1918. La "République de Weimar" est immédiatement proclamée en Allemagne et l'empereur qui se trouve au grand quartier général de Spa se réfugie aux Pays-Bas tout proches. Maximilian de Bade se retire alors de la vie politique. Il mourra en 1929 âgé de 62 ans.


Edouard VII d'Angleterre

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Édouard VII, né le 9 novembre 1841 et mort le 6 mai 1910 a été roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, roi des royaumes du Commonwealth, et empereur des Indes. Il était le fils de la reine Victoria et le premier monarque britannique appartenant à la Maison de Saxe-Cobourg-Gotha. Il a régné du 22 janvier 1901 jusqu'à sa mort, le 6 mai 1910. Avant son accession au trône, Édouard porta le titre de Prince de Galles.

Edouard VII d'AngleterreEdouard VII d'Angleterre

Il est le deuxième plus long héritier au trône de l'histoire de la monarchie britannique, après son arrière-arrière-petit-fils, le Prince Charles, prince de Galles actuel, qui a battu son record de longévité le 28 janvier 2008. Le règne d'Édouard, appelé maintenant la période édouardienne, vit la première reconnaissance officielle du bureau du Premier ministre. Il a été le premier monarque britannique à visiter la Russie (1907). Édouard a aussi joué un rôle dans la modernisation de la flotte britannique et dans la réforme des services médicaux de l'armée après la Seconde Guerre des Boers. Édouard est né le 9 novembre 1841 au palais de Buckingham. Sa mère était la reine Victoria, la seule fille du prince Edward Augustus, duc de Kent et Strathearn et la petite-fille du roi George III. Son père était Albert, prince de Saxe-Cobourg-Gotha, le cousin germain et le Prince Consort de Victoria. Baptisé Albert Édouard à la chapelle Saint-Georges, à Windsor, le 25 janvier 1842, il a été surnommé « Bertie » tout au long de sa vie.

En tant que fils aîné d'un souverain britannique, il était automatiquement duc de Cornouailles et de Rothesay, comte de Chester et de Carrick, baron Renfrew, lord des Îles et prince et grand sénéchal d'Écosse. En tant que fils du prince Albert, il a tenu aussi les titres de prince de Saxe-Coburg-Gotha et de duc de Saxe. La reine Victoria a également titré son fils prince de Galles et comte de Chester le 8 décembre 1841. Il a été titré comte de Dublin et chevalier de la Jarretière le 9 novembre 1853 et chevalier du Chardon le 24 mai 1867. En 1863, il a renoncé à ses droits de succession au duché de Saxe-Coburg-Gotha en faveur de son plus jeune frère, le prince Alfred, duc d'Edimbourg. La reine Victoria et le prince Albert avaient décidé que leur fils aîné aurait une éducation le préparant à être un monarque constitutionnel modèle. À l'âge de sept ans, Bertie a entamé un programme éducatif rigoureux conçu par le prince consort sous le contrôle de plusieurs professeurs. Cependant, contrairement à sa sœur aînée, le prince de Galles n'a pas excellé dans ses études. Il a essayé de répondre aux espérances de ses parents, mais sans résultat. Il n'était pas un étudiant diligent et ses vrais talents étaient son charme, sa sociabilité et son tact. D'autres observateurs dans sa jeunesse l'ont trouvé gâté, paresseux et, de temps en temps, cruel.

Dans sa jeunesse, il a gagné une réputation de Don Juan. En décembre 1861, son père meurt de la typhoïde deux semaines après avoir rendu visite à Bertie à Trinity College (Cambridge) ; le prince Albert avait réprimandé son fils à propos de sa liaison avec une actrice pornographique devenue le sujet de commérage dans la presse. La reine, qui était inconsolable et a porté le deuil pour le reste de sa vie, a blâmé Bertie pour la mort de son père. Elle considérait son fils comme frivole, indiscret, et irresponsable. Après son veuvage, la reine Victoria s'est retirée de la vie publique, mais peu après la mort du prince consort, elle a arrangé le mariage de son fils avec Alexandra de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, fille aînée du futur roi Christian IX de Danemark. Le couple se maria à la chapelle Saint-Georges, à Windsor, le 10 mars 1863. Ils eurent cinq enfants : Albert-Victor (1864-1892), duc de Clarence, fiancé en 1892 à Mary de Teck, Georges, qui lui succéda qui épouse en 1893 Mary de Teck (1867-1951) (ex fiancée de son frère), Louise-Victoire (1867-1931) qui épouse en 1889 Alexandre Duff (1849-1912), créé duc de Fife, Victoria (1868-1935), sans alliance, Maud (1869-1938) qui épouse en 1896 Charles de Danemark (1872-1957) roi de Norvège en 1905 sous le nom de Haakon VII.

Edouard VII d'Angleterre

Édouard et sa femme choisirent l'hôtel de Marlborough comme résidence londonienne et Sandringham House dans le Norfolk comme maison de campagne, où ils organisaient de nombreuses réceptions. Leur mariage a rencontré la désapprobation de certains cercles parce que la plupart des relations de Victoria étaient allemandes, et le Danemark était en désaccord avec la Prusse à propos des territoires du Schleswig et du Holstein. Victoria elle-même était partagée sur le sujet. Après le mariage du couple, elle a exprimé son anxiété sur leur manière de vivre et a tenté de leur imposer ses vues sur de nombreux sujets, jusqu'aux noms de leurs enfants. Le Schleswig et le Holstein ayant été annexés par la Prusse au détriment du Danemark, il s'ensuivra une inimitié d'Alexandra, princesse de Galles, envers la Prusse. Elle parviendra à convaincre de cette inimitié Édouard, puis Victoria, contribuant ainsi à détacher le Royaume-Uni de l'Allemagne. Édouard a traité son mariage avec légèreté, continuant à avoir des maîtresses, dont l'actrice Lillie Langtry, et Jennie Jerome, la mère de Winston Churchill. Sa dernière maîtresse « officielle », Alice Keppel, était même présente à son lit de mort en 1910, sur sa demande expresse. Pendant le veuvage de Victoria, Bertie est chargé de représenter la souveraine lors des rassemblements publics. Mais même une fois mari et père, il ne put endosser un rôle d'envergure dans le gouvernement du royaume.

Plusieurs incidents — y compris un simulacre de procès en divorce, notoire — émaillèrent la période précédant son accession au trône et Bertie avait mauvaise presse, apparaissant comme un mauvais candidat à la monarchie. Il s'est adonné avec enthousiasme à la pratique des sports nationaux. Édouard était également féru d'art et avait un goût prononcé pour les sciences. Il a contribué à fonder l'Université royale de musique. Quand la reine Victoria mourut le 22 janvier 1901, Bertie devint roi. Alors âgé de 60 ans, il était le deuxième plus vieil homme à monter sur le trône dans l'histoire britannique (le plus vieux ayant été Guillaume IV, qui est monté à l'âge de 65 ans). À la surprise de beaucoup, il choisit de régner sous le nom d'Édouard VII au lieu d'Albert-Édouard Ier. Le nouveau roi a choisi le nom Édouard parce qu'il avait été porté par six de ses prédécesseurs, et aucun souverain britannique n'avait jamais régné sous un nom double.

Édouard VII et la reine Alexandra furent couronnés à l'Abbaye de Westminster le 9 août 1902 lors d'une cérémonie très importante, qui rassembla des invités du monde entier, dont un envoyé éthiopien, le Ras Makonnen. En tant que roi, les principaux intérêts d'Édouard relèvent du champ des affaires étrangères et des questions navales et militaires. Ayant des facilités en français et en allemand, il a fait plusieurs visites à l'étranger. Comme beaucoup de Britanniques, il manifesta de l'inquiétude devant la montée en puissance de l'Allemagne, notamment dans le domaine naval. En plus, une forte animosité l'opposait à son neveu, le Kaiser Guillaume II. Aussi, il décide de tout faire pour favoriser un rapprochement avec la France, malgré la rivalité coloniale qui caractérisait les relations entre ces deux pays. Conscient de la nécessité de rallier d'abord l'opinion française, il entreprend de très fréquents séjours en France, rencontre des parlementaires, des ministres et des journalistes en répétant le même discours sur l'amitié à reconstruire entre les deux peuples. Un de ses voyages les plus importants fut une visite officielle en France au printemps 1903, comme hôte du président Émile Loubet. Accueilli d'abord avec hostilité, il reppart sous les applaudissements, obtenus grâce à son savoir-faire personnel.

En rentrant à Londres, il pût informer le Cabinet que l'alliance était prête. Cette visite contribua à créer l'atmosphère nécessaire à la conclusion de l'Entente Cordiale, un accord simple délimitant les colonies britanniques et françaises en Afrique du Nord, et rendant pratiquement inconcevables les guerres qui avaient si souvent divisé les deux pays par le passé. Négocié entre le ministre des Affaires étrangères français, Théophile Delcassé, et le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, le marquis de Lansdowne, et signé le 8 avril 1904 par Lord Lansdowne et l'ambassadeur français Paul Cambon, l'Entente a marqué la fin d'un siècle de rivalités franco-britanniques et mis un terme à l'isolement du Royaume-Uni des affaires continentales. Édouard VII était, principalement par sa mère et son beau-père, apparenté à presque tous les monarques européens et devint rapidement « l'oncle de l'Europe. »

  • L'empereur allemand Guillaume II, le tsar Nicolas II de Russie, Alphonse XIII le roi d'Espagne, et Carl Edouard, duc de Saxe-Cobourg-Gotha étaient les neveux du souverain britannique ;
  • Haakon VII, le roi de Norvège, était son gendre et son neveu par alliance ; Georges Ier, roi des Hellènes et Frédéric VIII, roi de Danemark étaient ses beaux-frères ;
  • Albert Ier, roi des Belges, Manuel II le roi de Portugal, Ferdinand Ier le roi de Bulgarie, Wilhelmina la reine des Pays-Bas, et le prince Ernst Auguste, duc de Brunswick-Lüneburg, étaient ses cousins.

La relation volatile d'Édouard avec son neveu, Guillaume II, a aggravé les tensions entre l'Allemagne et le Royaume-Uni dans la décennie précédant la Première Guerre mondiale. Dans la dernière année de sa vie, Édouard fut entraîné dans une crise constitutionnelle initiée par la majorité conservatrice à la Chambre des Lords qui refusait de passer « le Budget du Peuple » proposé par le gouvernement libéral du Premier Ministre Herbert Henry Asquith. Édouard fit savoir à Asquith qu'il pourrait, si la crise se prolongeait, user de sa prérogative royale et nommer de nouveaux pairs à la Chambre des Lords, favorables au « Budget du Peuple ». Le roi mourut avant la victoire libérale en 1910 aux élections législatives qui permit de résoudre la situation. En tant que roi, Édouard VII a connu plus de succès que n'importe qui ne l'avait annoncé, mais il était déjà un vieil homme et avait peu de temps pour apprendre son nouveau rôle. Il s'est assuré que son deuxième fils et son deuxième héritier, qui deviendrait Georges V, étaient mieux préparés à monter sur le trône. Édouard VII fut enterré en la chapelle St. Georges, au Château de Windsor.

Mohammed Emwazi alias Jihadi John - De l’écolier tranquille au tueur sanguinaire

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Mohammed Emwazi alias Jihadi John - De l’écolier tranquille au tueur sanguinaire

Mohammed Emwazi, identifié par les services de renseignements comme étant Jihadi John, était un écolier tranquille et un lycéen à la vie sociale remplie avant de verser dans l’horreur.

Mohammed Emwazi enfant, puis devenu le bourreau de Daech.

Mohammed Emwazi enfant, puis devenu le bourreau de Daech.

«C’était le meilleur employé que nous ayons jamais eu». L’ancien patron de Mohammed Emwazi ne tarit pas d’éloges sur le Britannique, qu’il a employé en tant que vendeur dans sa société de télécommunication. «Il était très bon avec les gens. Calme et poli», s’est souvenu l’employeur dans une interview accordée au «Guardian». Né au Koweït, Mohammed Emwazi y était retourné en 2010 pour travailler. «Comment quelqu’un d’aussi calme et discret comme lui peut devenir l’homme que nous avons vu aux informations? Ce n’est juste pas logique que ça puisse être ce type», a poursuivi l’homme. Emwazi serait le bourreau des otages américains américains James Foley, Steven Sotloff (journalistes) et le travailleur humanitaire Peter Kassig; mais aussi deux Britanniques, travaillant également dans l'humanitaire, David Haines et Alan Henning. Il avait aussi menacé les deux Japonais Haruna Yukawa et Kenji Goto.

Sa famille restée au Koweït est étroitement surveillée. Lui-même intéressait fortement le MI-5 depuis six ans, et avait été interpellé au printemps 2010, avant son départ pour le Koweït. Il avait pu quitter le pays même si cela lui était interdit car il avait été placé sur une liste de personnes susceptibles de commettre un attentat.

Mohammed Emwazi avait un temps pensé au suicide pour échapper à la surveillance accrue des services: «J’ai l’impression d’être un homme en sursis. Je n’ai pas peur qu’ils me tuent mais plutôt que je prenne un jour autant de cachets que possible afin de dormir pour toujours, écrivait-il en décembre 2010 à un reporter du "Daily Mail". Je veux juste m’éloigner de ces gens!» Selon Ceri Bullivant, de l’association Cage, qui vient en aide aux personnes accusées d’actes de terrorisme, Emwazi se serait radicalisé car il lui avait été interdit de partir pour le Koweït, où il comptait vivre et se marier.

Un instrument de propagande pour Daech

Dans une vidéo de propagande, Jihadi John menaçait de tuer le journaliste américain Steven Sotloff. Il avait fini par mettre ses menaces à exécution.

Dans une vidéo de propagande, Jihadi John menaçait de tuer le journaliste américain Steven Sotloff. Il avait fini par mettre ses menaces à exécution.

Du Koweït, Emwazi serait arrivé en Syrie en 2013. «Il était froid. Il ne parlait pas beaucoup. Il ne se joignait pas à nous pour les prières», a raconté à la BBC Abou Ayman, un ancien djihadiste qui a fui Daech. «Il ne priait qu’avec ses amis… les autres frères britanniques priaient avec nous, mais il était étrange. Les autres frères britanniques nous disaient bonjour quand ils nous croisaient, mais lui tournait la tête.»

Selon l’ancien combattant, ce sont «les psychologues professionnels» du groupe terroriste qui ont désigné Emwazi pour devenir le bourreau des otages étrangers. «Ils savent qui choisir parmi les combattants, et comment les rendre célèbres. Pourtant, il n’y avait rien de spécial à propos de Jihadi John… N’importe qui aurait pu le devenir. Les émirs donnent des ordres –et en échange, vous recevez une promotion.»

Parmi les djihadistes, «certains l’aiment bien»: «Certains ont rejoint Daech après l’avoir vu et admiré, ils le prennent en exemple. Daech se sert de lui comme d’un piano: il est une célébrité qui attire nos frères musulmans d’Europe.» D’autres, en revanche, le pensent «utilisé» par Daech et «fuiront dès qu’ils en auront l’opportunité». Lui-même dit avoir quitté le groupe terroriste car il refusait de tuer femmes et enfants. 

Mohammed Emwazi, deuxième en partant de la gauche au premier rang, parmi ses camarades de classe.

Mohammed Emwazi, deuxième en partant de la gauche au premier rang, parmi ses camarades de classe.

Un ado discret et solitaire

Enfant et adolescent, Mohammed Emwazi ne faisait pas de vague. Discret et solidaire, il avait même été harcelé par certains camarades de classe, selon Jo Shuter, ancienne directrice de l’académie Quintin Kynaston, où il était inscrit: «Ce n’était pas un adolescent très sociable. Il n’avait pas un grand groupe d’amis.» C’était «un jeune homme calme et travailleur»: «Il avait des responsabilités en dehors de l’école. C’était l’aîné d’une fratrie», a-t-elle poursuivi, interrogée par la BBC.

Selon le «Telegraph», deux autres élèves qui fréquentaient cette école dans les mêmes années qu’Emwazi ont rejoint des groupes terroristes: Choukri Ellekhlifi a été tué en 2013 après avoir rejoint un groupe d’al-Qaïda en Syrie, et Mohammed Sakr est mort lors de combat au côté des shebab en Somalie. «Je ne peux même pas commencer à raconter le choc et l’horreur que je ressens. Maintenant quand je regarde les informations, et que j’entends son nom, j’ai des frissons car c’est tellement éloigné de ce que je savais de lui, ce qu’il a fait est tellement choquant et horrible», a conclu Jo Shuter. 

 

Berckhemer Susanne

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Susanne Berckhemer est une actrice allemande née le 20 mars 1978 à Augsbourg. Elle a obtenu son diplôme du troisième cycle en 1997, pour ensuite aller étudier à l'Académie théâtrale bavaroise August Everding de Munich, où elle a obtenu son diplôme de comédienne.

Berckhemer Susanne Berckhemer Susanne

Susanne Berckhemer a joué à plusieurs reprises dans la série Tatort et dans Le Destin de Lisa diffusé sur TF1 (Verliebt in Berlin en VO) dans le rôle de Betty Haas (Britta Haas en VO). Elle a ensuite joué le rôle de l'antagoniste, Nadine Dannenberg, dans la série Tessa - Leben für die Liebe. En août 2007, elle a tourné dans l'épisode Le Sacrifice du cœur de la série Rosamunde Pilcher, dans le rôle principal d'Emma Clark. Elle tournait dans la série à succès Wege zum Glück, jusqu'en juillet 2008 (épisode 703, diffusé le 20 octobre 2008 sur ZDF), avec le rôle principal de Luisa Becker (née Maywald). Durant les mois de novembre et décembre 2009, Susanne Berckhemer se trouvait sur les planches berlinoises du "Theater discounter Berlin", dans la pièce Bunbury d'après Oscar Wilde, où elle joue le rôle de Cecily. Elle tourna en décembre 2009 pour la série policière SOKO Leipzig, où elle a pris, le temps d'un épisode, l'un des rôles principaux. Susanne Berckhemer tourne depuis le 19 février 2010 à Munich un épisode de la série produite par ZDF Liebe, Babys und ein stückchen Heimat.

Parallèlement à sa carrière d'actrice, Susanne avait commencé au cours des dernières années à explorer ses origines et a également, avec son amie la dramaturge Dagmar Domrös, élaboré un projet. À Sibiu, capitale culturelle de l'Europe en 2007, la pièce de théâtre Ein Dorf erzählt... Zalina a été montée dans le village de Hosman (Roumanie), en compagnie de la Spree Agent et d'autres collaborateurs artistiques. Susanne s'y rend plusieurs fois, dans l'objectif de pouvoir faire bénéficier les jeunes habitants de ce village roumain des plaisirs culturels, tels que le théâtre. Une association portant son nom et un site ont été créés. Susanne Berckhemer réside avec son compagnon, Thorsten Werner, à Berlin. En janvier 2009, elle mit au monde son premier enfant.

Filmographie

  • 2001 : Das Mädcheninternat - Deine Schreie wird niemand hören (feuilleton sorti en DVD sous le titre Die Insel der Angst)
  • 2004 : Tatort (épisode Eine leiche zuviel)
  • 2006 : Tatort (épisode Gebrochene Herzen)
  • 2005-2006 : Le Destin de Lisa (Verliebt in Berlin), série
  • 2006 : Tessa – Leben für die Liebe, série
  • 2007 : Rosamunde Pilcher (épisode Sieg der Liebe)
  • 2007-2008 : Wege zum Glück, série
  • 2009 : Wege zum Glück, série (en tant qu'invitée)
  • 2009 : SOKO Leipzig, série
  • 2010 : Liebe, Babys und ein stückchen Heimat (série)

Courts métrages

  • 1998 : L'Image fantôme
  • 1998 : Insomnia
  • 1999 : Kümmel und Korn
  • 2010 : Verworren (Regie : Stefan Maregg)
  • 2010 : Leben und Leben lassen (Regie : Julischka Cotaru)

Bergen Birgit

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Birgit Bergen est une actrice allemande née le 17 août 1938 à Kiel (Allemagne).

Bergen Birgit Bergen Birgit Bergen Birgit

Filmographie

  • 1958 : Nackt, wie Gott sie schuf de Hans Schott-Schöbinger
  • 1959 : Lass mich am Sonntag nicht allein de Arthur Maria Rabenalt
  • 1960 : Der Vetter aus Dingsda de Imo Moszkowicz : Julia de Weert
  • 1960 : Das hab ich in Paris gelernt de Thomas Engel : Betty
  • 1961 : Blond muß man sein auf Capri de Wolfgang Schleif : Erika
  • 1961 : Bei Pichler stimmt die Kasse nicht de Hans Quest : Inge
  • 1961 : Les Fiancées d'Hitler (Lebensborn, Fountain of Life) de Werner Klingler : Brigitte
  • 1962 : Maciste contre les monstres (Maciste contro i mostri) de Guido Malatesta : Agmir
  • 1963 : Ein Sheriff für den Sarg de Erich Kobler
  • 1963 : Les Saintes Nitouches de Pierre Montazel (non créditée)
  • 1966 : Der Würger vom Tower (Strangler of the Tower) de Hans Mehringer : Dodo
  • 1969 : Der Kommissar (série télévisée épisode Geld von toten Kassierern)
  • 1972 : Semmel, Wurst und Birkenwasser - Die liebestollen Handwerker de Hans D. Bornhauser : Leila
  • 1972 : Les Dragueuses (Laß jucken, Kumpel!) de Franz Marischka : Ingrid Gerlach
  • 1973 : Neuf à la fille (Liebesjagd durch 7 Betten) de Hans Billian
  • 1973 : Junge Mädchen mögen's heiß, Hausfrauen noch heißer de Eberhard Schröder : Charlotte
  • 1973 : Liebesgrüße aus der Lederhose de Franz Marischka : Olga Schneider
  • 1973 : Votre plaisir mesdames (Die Stoßburg) de Franz Marischka
  • 1973 : Gretchen sans uniforme (Eine Armee Gretchen) de Erwin C. Dietrich : Zugleiterin
  • 1973 : Oktoberfest! Da kann man fest! de Hans Billian : June
  • 1974 : Liebesgrüße aus der Lederhose 2: Zwei Kumpel auf der Alm de Franz Marischka
  • 1974 : Wo der Wildbach durch das Höschen rauscht - Witwen-Report de Jürgen Enz
  • 1975 : Y'en a plein les bottes (Champagner aus dem Knobelbecher) de Franz Marischka
  • 1977 : Johnny West de Roald Koller (non créditée)
  • 1978 : La Cible étoilée (Brass Target) de John Hough : femme dans le train
  • 1991 : Ehen vor Gericht

Berghoff Dagmar

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Dagmar Berghoff, née à Berlin (Allemagne) le 25 janvier 1943 (72 ans), est une actrice allemande, aussi animatrice de radio et de de télévision. Elle est connue pour avoir été le premier présentateur féminin des nouvelles du soir sur une chaîne de télévision allemande.

Berghoff Dagmar Berghoff Dagmar

Née à Berlin, Dagmar Berghoff déménage en 1946 avec sa famille à Ahrensburg, près de Hambourg puis, en 1957, à Hambourg-Harburg (de). Après avoir quitté l'école, elle étudie de 1964 à 1967 à la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg. Elle est présentatrice de télévision, animatrice de radio et speakerine de 1967 à 1976 pour la chaîne Südwestfunk (de) à Baden-Baden puis, elle retourne en 1975 à Hambourg où elle travaille à la radio NDR (Norddeutscher Rundfunk).

Le 16 juin 1976, elle lit les nouvelles du soir (le Tagesschau) sur la chaîne de télévision ARD, poste qu'elle occupe jusqu'au 31 décembre 1990. Actrice de formation, elle joue au théâtre et apparaît dans des séries télévisées tout en continuant son métier de speakerine et en étant animatrice de divers programmes musicaux et du Talk show de NDR. Elle prête également sa voix dans diverses productions de livres audio.

Filmographie 

  • 2003 : Gate to Heaven

Télévision

  • 1973 : Hamburg Transit, épisode Grüner Türke : Marion (série télévisée)
  • 1973 : Tatort, épisode Ein ganz gewöhnlicher Mord : Fräulein Schäfer (série télévisée)
  • 1974 : Eiger (téléfilm)
  • 1976 : Pariser Geschichten (série télévisée)
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