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Tippelskirch Kurt von

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Kurt Oskar Heinrich Ludwig Wilhelm von Tippelskirch (9 octobre 1891 à Charlottenburg – 10 mai 1957 à Lüneburg) est un General der Infanterie dans la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde guerre mondiale. Il a été récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer. 

Tippelskirch Kurt vonTippelskirch Kurt von

Kurt von Tippelskirch est né le 9 octobre 1891 à Berlin (Charlottenburg). Le nom de sa femme est Elly (née Gallencamp) von Tippelskirch. Son fils, Adolf-Hilmar von Tippelskirch, a reçu la Croix de chevalier de la Croix de fer le 29 septembre 1941 en tant que Oberstleutnant (lieutenant-colonel), tout en servant en tant que chef du 3e régiment de la 1ère batterie d'artillerie sur le secteur nord du Front de l'Est. En tant que Major dans l'état-major général, il a été tué au combat près de Moguilev en Russie le 28 juin 1944.

Son beau-frère, le General der Artillerie (général d'artillerie) Curt Gallenkamp (17 février 1890 - 13 avril 1958) a reçu la Croix de Chevalier de la Croix de Fer le 19 novembre 1941. Il a reçu la Croix de chevalier alors qu'il commandait la 78. Infanterie-Division sur le Front de l'Est. Kurt von Tippelskirch entre dans l'Armée allemande, en passant par le Corps de cadets le 3 mars 1910. Le Leutnant von Tippelskirch est capturé par les français durant la Bataille de la Marne en septembre 1914. Après avoir été libéré de la captivité en 1920, Kurt von Tippelskirch devient un chef de la 4e compagnie du 9e régiment d'infanterie.

Entre 1924 et 1933: von Tippelskirch occupe plusieurs postes, commandant du 37e régiment d'infanterie (1934) et, plus tard, il est transféré au ministère de la Défense (1936). Entre 1938 et 1941: Kurt von Tippelskirch est nommé major du renseignement de l'état-major général de l'armée et travaille sur l'analyse des données de renseignement relié à des campagnes allemandes de guerre et sur l'opération Barbarossa. Du 5 janvier au 5 juin 1942: Le Generalleutnant von Tippelskirch commande la 30e Division d'infanterie appartenant à la 16e Armée du Generaloberst Ernst Busch (Groupe d'armées Nord). Du 27 août 1942 au 1er février 1943: Le general der Infanterie Kurt von Tippelskirch sert dans la 8e Armée italienne sur le Front de l'Est.

Du 18 février 1944 au 4 juin 1944: von Tipelskirch est le général commandant du Xiie Corps d'Armée sur le front de l'Est. En juin et juillet 1944, il assume le commandement temporaire de la 4e armée. 18 juillet 1944: Von Tippelskirch est blessé dans un accident d'avion1. Du 31 octobre 1944 au 22 février 1945, von Tippelskirch est délégué sur le Front de l'Ouest, d'abord en tant que commandant de la 1ère armée allemande en Lorraine, puis comme commandant de la 14ème armée allemande en Italie. 26 décembre 1944: von Tippelskrich lance l'opération Winter Thunderstorm (Opération Orage d'hivers), qui a tenu les forces alliées jusqu'en 19452. 27 avril 1945 au 2 mai 1945: von Tippelskirch est le commandant de la 21ème armée allemande pendant le retrait du Front de l'Est.

Son armée combat dans Brandebourg et Mecklembourg. 29 avril 1945 au 1er mai 1945: von Tippelskirch est le commandant de Groupe d'armées Vistule (Heeresgruppe Weichsel), agissant pour Kurt Student. Pour la direction particulièrement efficace dans l'armée allemande, von Tippelskirch est décoré et est attribué. 2 mai 1945: von Tippelskirch se rend aux forces alliées américaines. Kurt von Tippelskirch est livré à l'armée des États-Unis le 2 mai 1945. Il s'est rendu dans le voisinage de Lübeck-Schwerin-Wismar en Allemagne. Après la guerre, il écrit plusieurs livres sur l'histoire militaire (comme par exemple l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1951). Kurt von Tippelskirch meurt le 10 mai 1957 à Lunebourg (Basse-Saxe).

Promotions

  • Fähnrich: 3 mars 1910
  • Leutnant: 20 mars 1911
  • Major: 1er avril 1928
  • Oberstleutnant: 1er février 1933
  • Oberst: 1er mars 1935
  • Generalmajor: 1er avril 1938
  • Generalleutnant: 1er juin 1940
  • General der Infanterie: 27 août 1942

Décorations

  • Croix de fer (1914) 2e Classe (18 novembre 1914) et 1re Classe (20 décembre 1919)
  • Insigne des blessés (1914) en Noir
  • Croix d'honneur
  • Médaille de l'Anschluss
  • Médaille des Sudètes avec agraphe du château de Prague
  • Croix de fer (1939) 2e Classe (30 septembre 1939) et 1re Classe (31 mai 1940)
  • Médaille du Front de l'Est
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, Croix de chevalier le 23 novembre 1941 en tant que Generalleutnant et commandant de la 30. Infanterie-Division, 539e feuilles de chêne le 30 juillet 1944 en tant que General der Infanterie et commandant en chef de la 4. Armee
  • Mentionné dans le bulletin radiophonique Wehrmachtbericht (3 avril 1944)
 

Gareis Martin

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Martin Gareis (6 octobre 1891 à Berlin - 26 février 1976 à Kreuth) est un General der Infanterie allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale

Gareis Martin

Il a été récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer. Martin Gareis est capturé par les forces britanniques en 1945, et reste en captivité jusqu'en 1947.

Décorations

  • Croix de fer (1914) 2e Classe et 1re Classe
  • Insigne des blessés (1914) en Noir
  • Croix du Mérite militaire de Mecklenburg-Schwerin 2e Classe et 1re Classe
  • Croix de chevalier de l'Ordre royal de Hohenzollern avec glaives (30 septembre 1918)
  • Croix d'honneur
  • Agrafe de la Croix de fer (1939) 2e Classe et 1re Classe
  • Insigne de combat d'infanterie
  • Médaille du Front de l'Est
  • Ordre de Michel le Brave, 3e Classe (12 juillet 1944)
  • Croix allemande en Or (18 octobre 1941)
  • Croix de chevalier de la Croix de fer, Croix de chevalier le 29 novembre 1943 en tant que Generalleutnant et commandant de la 98. Infanterie-Division
  • Mentionné dans le bulletin quotidien radiophonique Wehrmachtbericht (16 novembre 1943)

Vlassov Andreï

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Andreï Andreïevitch Vlassov (14 septembre 1900 - 2 août 1946) est un général soviétique qui se rallia à Hitler et combattit dans les rangs de la Wehrmacht lors de la Seconde Guerre mondiale. 

Vlassov Andreï

Fils de paysan, treizième enfant de sa famille, Andreï Vlassov est né en 1900 dans le village de Lomakno, dans la région de Nijni Novgorod, en Russie. Fils d'un tailleur de village, il entra comme élève gratuit au séminaire de Nijni Novgorod. À l'âge de dix-huit ans, en pleine guerre civile russe, il s'engagea comme simple soldat dans un régiment de la 2e division du Don de l'Armée rouge et y obtint le grade de capitaine lors des campagnes d'Ukraine et de Crimée contre les Armées blanches de DénikineÀ l'issue du conflit il fut nommé major (ou commandant) et professeur de tactique à l'Académie militaire de Moscou, avant de recevoir, avec le grade de colonel, le commandement du 2e régiment de fusiliers de la division turkmène. Devenu membre du Parti communiste de l'Union soviétique en 1930, il épousa en 1933 une jeune femme d'un village voisin de son lieu de naissance et qui venait d'obtenir son doctorat de médecine.

Lorsqu'éclatèrent les purges staliniennes de 1934-1935 contre le maréchal Toukhatchevski et les principaux chefs de l'Armée rouge, il servait comme chef d'État-major à la 72e division de fusiliers. C'est à cette époque que son épouse, ancienne fille de koulak, le quitta afin de ne pas le compromettre aux yeux des autorités soviétiques. La carrière fulgurante de Vlassov à la fin des années 1930 s'explique par son soutien indéfectible au stalinisme. Il bénéficia de l'épuration systématique des vétérans de la guerre civile. En 1938, il est envoyé en Chine en tant que chef d’état-major du général Tcherepanov, puis comme instructeur à l'Académie militaire de Chongqing, sous le pseudonyme de Volkhov. C'est là que, selon ses dires futurs, il devait prendre conscience du double jeu de Staline : d'un côté, celui-ci soutenait le Kuomintang contre les Japonais et de l'autre il n'en maintenait pas moins des rapports étroits avec les adversaires internes des nationalistes, à savoir les communistes de Mao Zedong. À son retour, il se voit confier le commandement du 4e corps motorisé. Ayant reçu des décorations des nationalistes chinois, celles-ci lui furent « confisquées » lors de son retour en Union soviétique.

En 1939, il reçut le commandement de la 99e division de fusiliers, l'une des plus mauvaises unités de l'Armée rouge. En quelques mois, Vlassov en fit une division modèle, « une troupe d'élite exemplaire », selon un article du quotidien Étoile rouge. En 1941, Vlassov défend Kiev avec ses unités et participe à la défense de Moscou. Il est décoré de l'ordre de Lénine et de l'ordre du drapeau rouge. En 1942, il est envoyé, en tant que commandant de la 2e armée de choc, pour briser le siège de Leningrad mais son opération échoue. Encerclé lors de l'opération Luban, il est capturé en juillet par les troupes allemandes. Antistalinien, il passe alors de Staline à Hitler et fait connaître à la Wehrmacht son désir de faire défection. Staline avait décidé que tout soldat soviétique prisonnier serait considéré comme déserteur, et donc passible de la cour martiale et de la peine capitale. Vlassov fait prisonnier était donc déjà considéré comme un « traître ».

Selon une autre version des faits, Vlassov aurait été convaincu par les Allemands de rejoindre leur camp. Il fonde le Comité russe de libération et l'Armée russe de libération (Russkaya Osvoboditel'naya Armiya), dont il devient commandant en chef, avec la tâche d'aider les troupes allemandes à combattre l'Armée rouge. Hitler n'accorda qu'une confiance limitée à Vlassov et à ses troupes et ne l'autorisa à commander deux divisions armées que dans la phase finale du conflit. Il sera généralement écarté des affrontements directs avec l'Armée rouge. Certains comme Gustave Hilger ont poussé à ce qu'Hitler donne plus de latitude à Vlassov pour amener à lui plus de Russes désertant l'Armée rouge, mais ils n'ont pas réussi à se faire entendre. Le racisme antislaves du Führer ainsi que les purifications qui en ont découlé n'ont pas facilité les ralliements aux troupes russes engagées aux côtés des Allemands. Selon Boris Souvarine, Vlasov "luttait non pas contre sa patrie, mais contre le régime de Staline, honni des populations soumises à une sorte d'esclavage." (Boris Souvarine, Staline Aperçu historique du bolchevisme", Éditions Champ libre, p. 569.

Dans les derniers jours de la guerre, les troupes de Vlassov, espérant gagner la faveur des Alliés, se retournèrent contre l'armée allemande en aidant le soulèvement de Prague. Mais les Alliés américano-britanniques refusèrent d'accorder l'asile à Vlassov. Le général et ses aides de camp furent ou capturés ou livrés par les Américains dans des circonstances mal définies; les membres de l'Armée russe de libération furent tous livrés avec femmes et enfants et déportés en Sibérie. Vlassov et ses généraux (sur un total de 11 officiers de son armée) furent internés à la Loubianka à Moscou, torturés, puis jugés à huis-clos et condamnés pour haute trahison à la pendaison, le 1er août 1946.

Burgdof Wilhelm

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Wilhelm Burgdorf (14 février 1895- 1er mai 1945) est un militaire allemand. Il a été le premier aide de camp d'Adolf Hitler

Burgdof WilhelmBurgdof Wilhelm

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commanda le 529ème régiment d'infanterie de mai 1940 à avril 1942. Il fut ensuite promu chef adjoint du bureau de personnel d'armée à partir du 1er octobre 1942, succédant au général Viktor Linnarz. Il a travaillé à ce poste durant environ deux ans avant d'en prendre la tête en octobre 1944. De plus, il était également premier aide de camp du Führer.

Le 29 avril 1945, il assista en tant que témoin à la rédaction du testament politique d'Adolf Hitler et en signa la minute, aux côtés de Joseph GoebbelsMartin Bormann et d'autres personnalités du régime nazi. Il se suicide comme le général Hans Krebs le 1er mai 1945 dans le bunker de la Chancellerie à Berlin. Il existe cependant une autre hypothèses concernant son décès, selon laquelle il aurait perdu la vie en tentant de quitter la capitale aux mains des soviétiques.

Décorations

  • Iron Cross (1914) 2nd Class (24 January 1915) and 1st Class (14 August 1916)
  • Knight's Cross of the Royal House Order of Hohenzollern with Swords (27 August 1917)
  • Military Merit Cross, 3rd class with war decoration (Austria-Hungary, 27 February 1918)
  • Knight's Cross, 2nd class of the Friedrich Order with Swords (18 July 1918)
  • Hanseatic Cross of Hamburg (18 October 1918)
  • Honour Cross of the World War 1914/1918 (20 December 1934)
  • Iron Cross (1939) 2nd Class (15 June 1940) and 1st Class (17 June 1940)
  • Eastern Front Medal
  • Knight's Cross of the Iron Cross on 29 September 1941 as Oberst and commander of Infanterie-Regiment 529

 

Manteuffel Hasso von

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Hasso-Eccard Freiherr von Manteuffel (né le 14 janvier 1897, mort le 24  septembre 1978) était un général et politicien allemand. 

Manteuffel Hasso vonManteuffel Hasso von

Durant la Seconde Guerre mondiale, il dirigea des troupes blindées et reçut la Croix de chevalier avec feuilles de chêne, glaives et brillants. Il fut ensuite élu au parlement allemand et porte-parole pour le parti libéral-démocrate. En tant que partisan du réarmement, il fut à l'origine du nouveau nom de l'armée allemande : la Bundeswehr. Von Manteuffel naquit à Potsdam dans une famille aristocrate prussienne. En 1908, il intégra une école militaire en tant que cadet. Il rejoignit l'armée impériale allemande le 22 février 1916 en tant qu'officier dans un régiment hussard. En avril 1916, lors de la Première Guerre mondiale, il fut intégré au sein du 5e escadron du 3e régiment hussard de la 6e division d'infanterie prusse stationnée sur le front ouest. Il fut blessé le 12 octobre 1916 lors des combats en France.

Après sa convalescence, il retourna au service actif en février 1917 et fut posté à l'état-major général de la division. Avec l'arrivée de la révolution allemande de la fin 1918, il fut assigné à un poste de surveillance du pont sur le Rhin à Cologne, permettant ainsi une retraite sans problèmes de l'armée allemande depuis la France et la Belgique. Après la dissolution de l'armée impériale, il intégra le Freikorps en janvier 1919. La république de Weimar fut proclamée et il rejoignit en mai 1919 la nouvelle Reichswehr dans le 25e régiment de cavalerie à Rathenow. Il épousa, le 23 juin 1921, Armgard von Kleist, la nièce de Ewald von Kleist, qui lui donna deux enfants. Au début des années 1920, von Manteuffel était à la tête d'un peloton du 3e régiment monté Prusse, devenant plus tard premier-lieutenant dans le régiment. Le 1er février 1930, il devint commandant du peloton technique.

Le 1er octobre 1932, il fut transféré au 17e régiment monté bavarois à Bamberg où il commanda un escadron. Deux ans plus tard, le 1er octobre 1934, il fut transféré à nouveau, cette fois-ci dans le régiment monté Erfurt. Le 15 octobre 1935, il fut nommé commandant du 2ème bataillon de fusiliers-motocyclistes, une unité de la 2ème division de panzers d'Heinz Guderian. Entre 1936 et 1937, il servit en tant que major dans l'état-major de la division et comme officier instructeur. Le 25 février 1937, il devint consultant auprès du commandement des troupes de panzers à l'Oberkommando des Heeres. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, le 1er février 1939, il fut nommé professeur à l'école II des troupes de panzers à Berlin-Krampnitz où il resta jusqu'en 1941. C'est en raison de ce travail qu'il ne participa pas aux premières campagnes allemandes, en Pologne et en France.

Le 1er mai 1941, on lui attribua le poste de commandant du 1er bataillon du 7e régiment de fusiliers de la 7e division de panzers. C'est avec cette unité qu'il entra en guerre sous le commandement d'Hermann Hoth qui était à la tête du 3e groupe de panzers lors de l'opération Barbarossa, l'invasion de l'Union soviétique. Son chef fut tué au combat et von Manteuffel prit le commandement du 6e régiment de fusiliers de la 7e division de panzers. En mai 1942, après d'intenses combats près de Moscou lors de l'hiver 1941-1942, la 7e division de panzers fut transférée en France. Le 15 juillet 1942, alors que la division récupérait en France, von Manteuffel fut nommé commandant de la 7e brigade de grenadiers de la 7e division de panzers. Au début de l'année 1943, von Manteuffel fut envoyé en Afrique où, à partir du 5 février, il devint commandant de la division Von Manteuffel, sous les ordres de Hans-Jürgen von Arnim qui dirigeait la 5e armée de panzers et qui était un subordonné d'Erwin Rommel. Manteuffel participa aux opérations défensives dans le cadre de la bataille de Tunis, conduisant de manière efficace les contre-offensives et bloquant de ce fait les ambitions alliées.

Le 31 mars, il s'évanouit d'épuisement et fut évacué en Allemagne. Le 1er mai 1943, alors qu'il était toujours en récupération, on le nomma major-général en raison de ses états de service en Afrique. Après cette épisode, il fut placé à la tête de la 7e division de panzers le 22 août 1943, revenant ainsi au front est où la situation s'était passablement dégradée. La bataille de Koursk et les contre-attaques soviétiques avaient miné le moral des Allemands. Malgré sa blessure au dos lors d'une attaque aérienne le 26 août 1943, von Manteuffel resta sur le terrain et continua la guerre en Ukraine. Après des combats acharnés à Kharkov, Belgorod et près de la Dniepr, il réussit à stopper l'avancée de l'armée rouge. Au mois de novembre, il s'empara de Zhitomir et sauva ainsi la 8e division de panzers qui était quasiment encerclée au nord de la ville. Cet exploit lui valut le titre de commandant de la division d'élite des grenadiers Großdeutschland le 1er février 1944. Avec cette division, il débuta une longue série de batailles défensives à l'ouest de Kirovograd mais il dut rebrousser chemin à travers l'Ukraine et réorganisa ses troupes en Roumanie à la fin du mois de mars 1944.

Il reprit ses opérations défensives jusqu'en juin , cette fois-ci au nord de la Roumanie, mais les hommes de Großdeutschland commençaient à montrer de sérieux signes de faiblesse. L'unité fut placée en réserve jusqu'à la fin juillet où on lui donna l'ordre de se déplacer vers l'est de la Prusse, alors fortement mise en danger par l'Armée rouge. Celle-ci avait écrasé le groupe d'armées Centre lors de l'opération Bagration. Von Manteuffel lança une coûteuse contre-attaque en Lituanie qui fut toutefois couronnée de succès puisqu'il réussit à stabiliser le front. Mais cette opération se fit au détriment du groupe d'armées Nord qui fut bloqué dans le duché de Courlande après la défaite du Groupe d'armées Centre. Le 1er septembre 1944, il reçut le grade de général des troupes de panzers et le commandement de la 5e armée de panzers sur le front ouest. Il s'opposa à la 3e armée de George S. Patton en Lorraine mais son unité dut se retirer et fut mise en réserve en attendant la bataille des Ardennes. Même si elle était affectée à un rôle de support, l'armée de von Manteuffel réussit l'une des pénétrations les plus profondes dans les lignes alliées lors de l'offensive, réussissant presque à atteindre la Meuse. Cette opération comprenait notamment la bataille de Bastogne. Le 10 mars 1945, von Manteuffel devint commandant de la 3e armée de panzers sur le front est.

Son rôle était de défendre les rives de l'Oder, au nord des Seelower Höhen (Hauteurs de Seelow) ", pour empêcher l'armée rouge de pénétrer en Poméranie et d'attaquer Berlin. Mais le général Rokossovsky écrasa les forces allemandes lors de la bataille de Berlin. Le 25 avril 1945, le 2e front biélorusse franchit les lignes de la 3e armée de panzers près de Szczecin et traversa les marais de Randow. Manteuffel décida de battre en retraite jusqu'au Mecklenburg où ses troupes capitulèrent face aux alliés le 3 mai 1945, évitant ainsi la capture par les Soviétiques. Von Manteuffeul fut prisonnier de guerre dans un camp allié jusqu'en septembre 1947. Après sa libération, il se lança dans une carrière politique au sein du FDP et fut représentant au Bundestag de 1953 à 1957.

En août 1959, il fut condamné à 18 mois de prison par un tribunal de Düsseldorf pour avoir ordonné, en 1944, l'exécution sommaire d'un jeune soldat pour défaillance devant l'ennemi. Il fut invité aux États-Unis où il visita le Pentagone et rencontra le président Dwight D. Eisenhower à la Maison Blanche. En 1968, il donna des conférences à l'Académie militaire de West Point et travailla comme consultant militaire pour les studios de cinéma. Il est mort en Autriche à Reith im Alpbachtal dans le Tyrol, le 24 septembre 1978.

Grades

  • Enseigne 22 février 1916
  • Lieutenant 28 avril 1916
  • Premier-lieutenant 1er avril 1925
  • Rittmeister (équivalent de capitaine) 1er avril 1934
  • Major 1er octobre 1936
  • Lieutenant-colonel 1er avril 1939
  • Colonel 1er octobre 1941
  • Major-général 1er mai 1943
  • Lieutenant-général 1er février 1944
  • Général de panzers 1er septembre 1944

Décorations

  • Croix du Mérite militaire d'Autriche 4e Classe
  • Croix du Mérite militaire de Bavière 3e Classe
  • Insigne de combat des blindés en Argent
  • Croix du Mérite de guerre 2e Classe
  • Bande de bras Afrika
  • Insigne des blessés en Argent
  • Croix de fer (1939) 2eClasse et 1re Classe
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, glaives et diamants, Croix de chevalier le 31 décembre 1941), 332e feuilles de chêne le 23 novembre 1943, 50e glaives le 22 février 1944, 24e diamants le 18 février 1945

Reinhardt Georg-Hans

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Georg-Hans Reinhardt (1er mars 1887 – 23 novembre 1963) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale

Reinhardt Georg-HansReinhardt Georg-Hans

Reinhardt est né à Bautzen en Saxe. Il combattit durant la Première Guerre mondiale dans un régiment d'infanterie. En février 1934, il fut promu Oberst (colonel) et dès 1937 Generalmajor (général de division) de l'armée allemande. Il s'illustre dans la campagne de Pologne en septembre 1939. Il commande la 4e division panzer. Il reçoit la Croix de chevalier de la croix de fer et est promu lieutenant général. Il s'illustre de nouveau lors de la campagne de France en mai et juin 1940 où ses raids à travers les Ardennes jusqu'à la Manche lui valent d'être nommé General der Panzertruppen. Il reste un temps stationné à l'ouest dans la perspective d'une invasion de la Grande-Bretagne.

En juin 1941, il est envoyé sur le front de l'Est où il prend le commandement du 41e corps d'armée en Russie. Il mène des attaques jusqu'à Léningrad. Le 5 octobre 1941, il prend le commandement du 3ème Groupe de Panzer, qui devint la 3ème Armée de Panzer à partir de 1942. Le 1er janvier 1942, Reinhardt fut promu au grade de Generaloberst, et, le 17 février de la même année, il fut décoré des feuilles de chêne pour sa croix de chevalier pour ses efforts défensifs lors les contre-attaques soviétiques de l'hiver 1941/42. Avec son armée, il forma le flanc nord du groupe d'armées centre en 1942 et 1943, dans la région située au nord de Smolensk et il y mena avec succès des combats défensifs durant l'hiver 1943/44. Il obtint pour ces actions les glaives pour sa croix de chevalier le 26 mai 1944.

Au cours de 1944, il mène des opérations défensives lors du repli des forces allemandes, alors très affaiblies, de Russie jusqu'en Prusse-Orientale. Le 16 août 1944, il devient commandant en chef du groupe d'armées Centre plus tard connu sous le nom de groupe d'Armée Nord. Il combat alors défensivement en Pologne et en Prusse-Orientale. Il est relevé de son commandement après des différences d'appréciation avec Hitler, notamment à propos de l'encerclement d'Heiligenbeil, et il est brièvement retiré du service actif au début de 1945.

Arrêté par l'armée américaine en juin 1945, il est jugé lors du procès du Haut Commandement militaire à Nuremberg pour crimes de guerre (meurtres et mauvais traitement des prisonniers de guerre) et crimes contre l'humanité (meurtres, déportations et prises d'otage de populations civiles) où il plaide non coupable. Il est condamné à 15 ans de prison mais est relâché dès 1952. Il fut décoré de la Grande croix du mérite de la République fédérale d'Allemagne en 1962.

Décorations

  • Croix de fer (1914) 2e classe (14 septembre 1914) et 1re classe (8 août 1915)
  • Croix de chevalier de l'Ordre de Hohenzollern avec épées
  • Ordre militaire de Saint-Henri
  • Croix d'honneur
  • Médaille des Sudètes avec barrette du château de Prague
  • Croix de fer (1939) 2e classe (21 septembre 1939) et 1re classe (2 octobre 1939)
  • Insigne des blessés (1939) en noir
  • Médaille du Front de l'Est
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne et épées, Croix de chevalier le 27 octobre 1939 en tant que Generalleutnant et commandant de la 4. Panzer-Division, 73es feuilles de chêne le 17 février 1942 en tant que General der Panzertruppen et commandant du 3. Panzergruppe, 68es épées le 26 mai 1944 en tant que Generaloberst et commandant de la 3. Panzer-Armee
  • Mentionné trois fois dans la revue Wehrmachtbericht (18 octobre 1941, 19 octobre 1941 et 21 janvier 1944)
  • Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne (24 novembre 1962)

 

Tchekhova Olga

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Olga Konstantinovna Tchekhova, Knipper née ( 14 Avril 1897, Aleksandropol , l'Empire russe (maintenant Gyumri, en Arménie ) - 9 Mars 1980, Berlin, Allemagne ) était une actrice russe-allemande. 

Tchekhova Olga

Né Olga Knipper, elle était la fille de Constantin Knipper, un ingénieur des chemins de fer et de la nièce et homonyme de Olga Knipper ( épouse de Anton Tchekhov), les deux luthériens d'origine ethnique allemande. Elle est allée à l'école à Tsarskoïe Selo , mais, après avoir vue jouée l'actrice Eleonora Duse , elle rejoint le Théâtre d'Art de Moscou studio. Elle y rencontre le grand acteur Mikhail Tchekhov (neveu d'Anton) en 1915 et se marie avec lui la même année, tout en gardant son nom de famille. Leur fille, également nommée Olga, est né en 1916.

Deux ans après la Révolution d'Octobre 1917, Chekhova divorce de son mari, elle réussi à obtenir un passeport de voyage du gouvernement soviétique, peut-être en échange d'une coopération. Elle est accompagnée, lors de son voyage, par un agent soviétique dans un train à Vienne, puis elle déménage à Berlin en 1920. Son premier rôle au cinéma est dans un film muet Schloss Vogelöd (1921) de Friedrich Wilhelm Murnau. Elle joue également des rôles pour Max Reinhardt producteur de l 'UFA dans les mêmes studios où Fritz Lang dirigés Metropolis (1927). Elle garde un grand succès lors de la transition du cinéma muet au cinéma parlant. Dans les années 1930, elle se révéla comme l'une des plus brillantes étoiles du Troisième Reich et fut admiré par Adolf Hitler . Elle est apparue dans des films tels que Der Chorale Leuthen von bien qu'elle préfère les comédies.

Une photo d'elle publiée assise à côté de Hitler lors d'une réception a permis aux dirigeants du service de renseignement soviétique de démontrer qu'elle a eu des contacts étroits avec Hitler. Elle était également en contact avec le ministre de la Propagande , Joseph Goebbels , qui s'est référé à elle dans son journal comme «eine Frau charmante" ("une charmante dame"). Au cours de la Seconde Guerre mondiale sa carrière d'actrice périclite ; ses films faits à Hollywood sont impopulaires, surtout à cause de son accent germanique trop prononcé. Après la guerre, elle vie dans le secteur soviétique de Berlin, mais finalement réussi à échapper aux agents soviétiques qui la surveille. En 1949, elle s'installe à Munich, Bavière, et lance une société de cosmétiques. Dans le même temps, elle a continué a joué des rôles dans plus de 20 films. Elle a pris sa retraite dans les années 70, après la publication d'un livre de mémoires. Sa correspondance avec les acteurs russes, Knipper Olga et Alla Tarasova a été publié à titre posthume.

Filmographie

En Allemagne et à l'étranger

  • 1921 : La Découverte d'un secret (Schloß Vogelöd), réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau
  • 1921 : Hochstapler (L'Aventurier), réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau
  • 1922 : Der Todesreigen (La Danse de mort)
  • 1922 : Tatiana
  • 1923 : La Maison de poupée, d'après Ibsen, réalisé par Berthold Viertel
  • 1923 : Der verlorene Schuh, inspiré du conte de Cendrillon
  • 1923 : Die Pagode, produit par elle-même
  • 1926 : La Famille Schikmek
  • 1926 : Brennende Grenze (Frontière brûlante)
  • 1926 : Die Gesunkenen, réalisé par Rudolf Walther-Fein
  • 1927 : L'Exil (Die selige Exzellenz), réalisé par Wilhelm Thiele
  • 1927 : Diane-Die Geschichte einer Pariserin (Diane ou l'histoire d'une parisienne)
  • 1928 : Un chapeau de paille d'Italie (Der Florentiner Hut) d'après Labiche, de René Clair : Anaïs Bauperthuis
  • 1928 : Moulin Rouge, réalisé par Ewald André Dupont
  • 1930 : Liebling der Götter
  • 1930 : Le Chemin du paradis (Die Drei von der Tankstelle), comédie musicale de Wilhelm Thiele qui sera interdite à partir de 1937
  • 1930 : Troika
  • 1930 : Mary, film d'Alfred Hitchcock
  • 1932 : Trenck, ou le roman d'un grand amour sur la vie de Frédéric de Trenck
  • 1932 : Der Choral von Leuthen, réalisé par Carl Froelich
  • 1933 : Liebelei, d'après Arthur Schnitzler, réalisé par Max Ophüls
  • 1933 : Un certain M. Grant (Ein gewisser Herr Grant), réalisé par Gerhard Lamprecht
  • 1933 : Der Polizeibericht meldet, réalisé par Georg Jacoby
  • 1933 : Heideschulmeister Uwe Karsten, réalisé par Carl Heinz Wolff
  • 1934 : Regine, réalisé par Erich Waschneck
  • 1934 : Die Welt ohne Maske (Le Monde sans masque), réalisé par Harry Piel
  • 1934 : Peer Gynt, d'après Ibsen, réalisé par Fritz Wendhausen
  • 1934 : Mascarade (Maskerade), comédie musicale réalisée par Willi Forst
  • 1934 : Maria Walewska
  • 1934 : Zwischen zwei Herzen (Entre deux cœurs), réalisé par Herbert Selpin
  • 1935 : Lockspitzel Asew, réalisé par Piel Jutzi
  • 1935 : Künstlerliebe, réalisé par Fritz Wendhausen
  • 1935 : Die ewige Maske, réalisé par Werner Hochbaum avec la collaboration de Kurt Gauger
  • 1935 : Ein Waltzer um den Stephansturm
  • 1936 : Le Favori de l'impératrice (Der Favorit der Kaiserin), réalisé par Werner Hochbaum
  • 1936 : Seine Tochter ist der Peter
  • 1936 : Romance pétersbourgeoise (Petersburger Romanze)
  • 1936 : Burgtheater, réalisé par Willi Forst
  • 1936 : Hannerl und ihre Liebhaber, réalisé par Werner Hochbaum
  • 1937 : Unter Ausschluß der Öffentlichkeit, réalisé par Paul Wegener
  • 1937 : Liebe geht seltsame Wege, réalisé par Hans Heinz Zerlett
  • 1937 : Gewitterflug zu Claudia, réalisé par Erich Waschnek
  • 1937 : Die gelbe Flagge (Le Drapeau jaune), réalisé par Gerhard Lamprecht
  • 1938 : Rote Orchideen (Les Orchidées rouges), réalisé par Nunzio Malasomma
  • 1939 : Die unheimlichen Wünsche, réalisé par Heinz Hilpert d'après La Peau de chagrin d'Honoré de Balzac
  • 1939 : Ich verweigere die Aussage, réalisé par Otto Linnekogel
  • 1939 : Parkstraße 13, réalisé par Jürgen von Alten
  • 1939 : Bel Ami, d'après Maupassant réalisé par Willi Forst
  • 1939 : Befreite Hände (Mains libres), réalisé par Hans Schweikart
  • 1940 : Angelika, réalisé par Jürgen von Alten
  • 1940 : Leidenschaft (Passion), réalisé par Walter Jansen
  • 1940 : Grandison, le félon (Der Fuchs von Glenarvon), réalisé par Max W. Kimmich
  • 1941 : Menschen im Sturm, réalisé par Fritz Peter Buch
  • 1942 : Mit den Augen einer Frau (Avec les yeux d'une femme), réalisé par Karl Georg Külb
  • 1942 : Andreas Schlüter, réalisé par Herbert Maisch
  • 1943 : Reise in die Vergangenheit, réalisé par Hans Heinz Zerlett
  • 1943 : Dangereux printemps (Gefährlicher Frühling), réalisé par Hans Deppe
  • 1943 : L'Éternelle Mélodie (Der ewige Klang), réalisé par Günther Rittau
  • 1945 : Dans le temple de Vénus (Im Tempel der Venus), réalisé par Hans Heinz Zerlett
  • 1949 : Eine Nacht im Séparée
  • 1950 : Kein Engel ist so rein
  • 1950 : Der Mann, der zweimal leben wollte
  • 1950 : Maharadscha wieder Willen
  • 1950 : Eine Frau mit Herz
  • 1950 : Zwei in einem Anzug
  • 1950 : Aufruhr im Paradies
  • 1951 : Das Geheimnis einer Ehe
  • 1951 : Mein Freund, der Dieb
  • 1951 : Begierde
  • 1952 : Hinter Klostermauern
  • 1953 : Alles für Papa
  • 1954 : Rosen-Resli, d'après le roman de Johanna Spyri réalisé par Harald Reinl
  • 1954 : Rittmeister Wronski
  • 1958 : U 47-Kapitänleutnant Prien, réalisé par Harald Reinl
  • 1963 : Jack und Jenny
  • 1973 : Die Zwillinge vom Immenhof, réalisé par Wolfgang Schleif
  • 1974 : Frühling auf Immenhof, réalisé par Wolfgang Schleif

En Russie

  • 1917 : Ania Kraïeva
  • 1918 : Cagliostro
  • 1918 : Les Dernières aventures d'Arsène Lupin

Le Procès Paradine

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Le Procès Paradine (The Paradine Case) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1947. L'avocat Anthony Keane est chargé de la défense de Mrs. Paradine, qui est accusée d'avoir assassiné son riche mari aveugle. Fasciné par la beauté de sa cliente, il se laisse aisément persuader de son innocence, d'autant plus qu'il ne tarde pas à s'amouracher d'elle, bien que marié lui-même avec une femme présentant toutes les qualités. Le juge devant lequel se tiendront les audiences ne cache pas une certaine hostilité personnelle envers l'avocat, et la conduite du procès s'annonce rude, d'autant plus que Keane découvre à la « dernière minute » que la façade de respectabilité irréprochable de la belle Mrs. Paradine est quelque peu lézardée...

Le procès Paradine est le dernier film tourné par Hitchcock, alors sous contrat, pour Selznick, producteur légendairement interventionniste à l'origine du projet. L'attachement de Selznick pour l'adaptation de la nouvelle remonte au début des années trente. Il est à la mesure du désengagement du réalisateur dont l'attention se porte alors déjà sur son film suivant1, premier projet de la société de production Transatlantic Pictures qu'il vient de monter avec Sidney Bernstein. De fait les interventions de Selznick dépassent définitivement le cadre des interférences puisqu'il réécrira avant et pendant le tournage le scénario et remontera largement le film en gommant de nombreuses intentions du réalisateur (travellings intrusifs, regards caméra). Hicthcock n'a bien sûr pas la main sur la distribution pour laquelle il avait envisagé Laurence Olivier (Anthony Keane), Greta Garbo (Anna Paradine) et Robert Newton (André Latour).

Néanmoins, Le procès Paradine n'est pas un film perdu pour Hitchcock qui toujours à cœur d'envisager de nouveaux modes de narration et réalisation (Cf. ses premiers choix radicaux pour les deux films qu'il produit ensuite avec Transatlantic Pictures). Dans le cas présent, le réalisateur expérimente pour la partie « procès » du film la prise de vue à caméras multiples (quatre en l'occurrence), technique qui s'imposera par la suite à la télévision pour des raisons économiques, mais dont l'ambition était aussi alors de fluidifier les prises de vue (non contraintes directement par le montage) et permettre ainsi aux acteurs portés par la continuité de mieux déployer leur jeu.

Le Procès Paradine d'Alfred HitchcockLe Procès Paradine d'Alfred Hitchcock

Le Procès Paradine d'Alfred Hitchcock

Fiche technique

  • Titre : Le Procès Paradine
  • Titre original : The Paradine Case
  • Réalisation : Alfred Hitchcock
  • Scénario : James Bridie, Alma Reville (l'épouse de Hitchcock), Ben Hecht (non crédité au générique) et David O. Selznick (crédité au générique) d'après un roman de Robert Hichens
  • Production : David O. Selznick
  • Société de production : Vanguard Films, The Selznick Studio
  • Musique : Franz Waxman et Paul Dessau (non crédité)
  • Directeur de la photographie : Lee Garmes
  • Direction artistique : Thomas N. Morahan
  • Décors : J. McMillan Johnson
  • Costumes : Travis Banton et Charles Arrico (non crédité)
  • Montage : Hal C. Kern et John Faure
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : noir et blanc – 35 mm – 1,37:1 – mono (Western Electric Recording)
  • Genre : drame judiciaire
  • Durée : 125 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 8 janvier 1948 (New York), France : 21 décembre 1949

Distribution

  • Gregory Peck (VF : Marc Valbel) : Anthony Keane
  • Ann Todd (VF : Claire Guibert) : Gay Keane
  • Charles Laughton (VF : Raymond Rognoni) : Lord Thomas Horfield, juge
  • Charles Coburn (VF : Jean Brochard) : Sir Simon Flaquer
  • Ethel Barrymore (VF : Cécile Didier) : Lady Sophie Horfield
  • Louis Jourdan (VF : Jacques Beauchey) : André Latour
  • Alida Valli (VF : Paula Dehelly) : Mrs. Maddalena Anna Paradine
  • Joan Tetzel : Judy Flaquer
  • Leo G. Carroll: Sir Joseph
  • Isobel Elsom: L'aubergiste

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Leonard Carey : Sténographe au procès
  • Lumsden Hare : Un agent d'audience

La Fontaine des amours

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La Fontaine des amours (Three Coins in the Fountain) est un film américain réalisé par Jean Negulesco, sorti en 1954. Trois jeunes secrétaires américaines se rendent en Italie. Chacune d'entre elles rêve de trouver le prince charmant. Elles décident alors de jetter trois pièces de monnaie dans la Fontaine de Trévise afin que leur souhait se réalise.

La Fontaine des amours de Jean NegulescoLa Fontaine des amours de Jean Negulesco

La Fontaine des amours de Jean Negulesco

Fiche technique

  • Titre : La Fontaine des amours
  • Titre original : Three Coins in the Fountain
  • Réalisation : Jean Negulesco
  • Scénario : John Patrick d'après le roman de John H. Secondari
  • Production : Sol C. Siegel
  • Société de production : Twentieth Century Fox
  • Musique : Victor Young
  • Chanson interprétée dans la version française par Eddie Constantine
  • Photographie : Milton R. Krasner
  • Montage : William Reynolds
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleurs
  • Genre : Romance, drame
  • Durée : 102 minutes
  • Date de sortie : 1954

Distribution

Acteurs non crédités 

  • Gino Corrado : Le majordome de la Princesse
  • Celia Lovsky : La Baronne

McGuire Dorothy

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Dorothy McGuire (née Dorothy Hackett McGuire) est une actrice américaine, née le 14 juin 1916 à Omaha, dans le Nebraska, et décédée le 13 septembre 2001 à Santa Monica, en Californie aux États-Unis.

McGuire Dorothy McGuire Dorothy

Dorothy McGuire est née à Omaha, dans le Nebraska, en 1916. Très jeune, encouragée par son ami Henry Fonda, elle se lance dans le théâtre, et part en tournée dès 1935. Son premier rôle l'oppose à Henry Fonda dans A Kiss For Cinderella. À New York, elle se retrouve sur Broadway en 1938 dans la pièce Our Town. En 1941, on lui propose le rôle principal dans la pièce Claudia. Elle accepte, et tient le rôle sur Broadway et ailleurs pendant deux ans. Lorsqu'en 1943, le réalisateur Edmund Goulding décide de faire une version cinématographique de la pièce Claudia, il n'hésite pas à choisir celle qui depuis deux ans épouse le rôle à merveille. Dorothy McGuire débute donc au cinéma en 1943 dans Claudia, aux côtés de son ami, l'acteur Robert Young (le futur docteur Marcus Welby). Ensemble, ils tourneront une suite à cette production, Claudia and David, trois ans plus tard, en 1946.

À partir de 1945, Dorothy McGuire devient rapidement une des valeurs sûres du cinéma américain. Elle est superbe dans Le Lys de Brooklyn (A Tree Grows in Brooklyn, 1945) d'Elia Kazan, puis dans Le Cottage enchanté (The Enchanted Cottage, 1945) où elle retrouve à nouveau Robert Young. En 1946, l'industrie est choquée de voir que Dorothy n'est pas nommée aux Oscars pour son extraordinaire performance d'une jeune sourde-muette terrifiée par un meurtrier dans Deux mains... la nuit (The Spiral Staircase, 1946) du réalisateur Robert Siodmak. Qu'à cela ne tienne, elle poursuit son chemin avec Robert Mitchum et Guy Madison dans Jusqu'à la fin des temps (Till the End of Time, 1946), et avec Gregory Peck, John Garfield et Celeste Holm dans Le Mur Invisible (Gentleman's Agreement, 1947), à nouveau du réalisateur Elia Kazan, où elle obtient enfin sa nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Elle s'absente pendant deux ans du cinéma, en 1948 et 1949, le temps de fonder avec ses amis Gregory Peck et Mel Ferrer la troupe de théâtre "The La Jolla Playhouse", troupe qui attire quelques stars d'Hollywood (comme participants ou supporters) et qui continue encore ses activités aujourd'hui.

Avec l'arrivée des années cinquante, Dorothy McGuire délaisse les rôles de jeunes premières pour s'engager dans des films où elle laisse d'excellents souvenirs de vieille fille complexée et étrangement séduisante. Notons ici Mister 880 (1950), Mother Didn't Tell Me (1950), Callaway Went Thataway (1951, aux côtés de Fred MacMurray), I Want You (1951, avec Dana Andrews et Farley Granger), Invitation (1952) et l'énorme succès au box-office La Fontaine des amours (Three Coins in the Fountain, 1954). Elle excelle à nouveau dans le thriller Make Haste to Live (1954) et dans le drame judiciaire Trial (1955, avec Glenn Ford). En 1956, alors que sa carrière l'oriente désormais vers les rôles de mère, elle tourne avec Gary Cooper et Anthony Perkins dans le remarquable film La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion) de William Wyler, où encore une fois l'Académie commet la grave erreur de l'oublier aux Oscars alors qu'on la déclarait même gagnante au départ. Qu'importe, le National Board of Review la déclare meilleure actrice de l'année et lui remet un prix.

Par la suite, Dorothy McGuire poursuit ses rôles de mère dans trois films de Walt Disney1: Fidèle Vagabond (Old Yeller , 1957), Les Robinsons des mers du Sud (The Swiss Family Robinson, 1960) et L'Été magique (Summer Magic, 1963). Elle tourne aussi A Summer Place (1959), qui s'avère un des gros succès de l'année, puis This Earth is Mine (1959, aux côtés de Rock Hudson et de Jean Simmons), The Dark at the Top of the Stairs (1960), The Remarkable Mr. Pennypacker (1960) et Susan Slade (1961). Pendant ces années, Dorothy McGuire reste active au théâtre, notamment avec son ami Henry Fonda. C'est d'ailleurs sous les précieux conseils de son père et de Dorothy que la jeune Jane Fonda fait ses débuts sur les planches. Puis, en 1965, Dorothy tourne son dernier long métrage américain, et son ultime -et non le moindre- rôle de mère, celui de la Vierge Marie dans le majestueux film La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) auprès d'une distribution de rêve, incluant Charlton Heston, John Wayne, Angela Lansbury, José Ferrer, Roddy McDowall, Martin Landau, Sidney Poitier et Max von Sydow qui interprète Jésus. Dorothy ne reviendra qu'une seule fois sur grand écran, et ce sera dans une production britannique, Flight of the Doves, en 1970.

Par la suite, Dorothy McGuire entame une belle carrière à la télévision. On peut la voir dans plusieurs téléfilms, dont She Wait (1971), Another Part of the Forest (1972), Jonathan Livingston le goéland (Jonathan Livingston Seagull, pour la narration, 1973), L'Escapade (The Runaways, 1975), Little Women (le téléfilm et la minisérie, 1978), où elle retrouve Robert Young, et The Incredible Journey of Dr. Meg Laurel (1979). Elle triomphe en 1976 dans Les Jordache (ou Le Riche et le Pauvre), une minisérie d'après le roman d'Irwin Shaw qui obtient un succès monstre. McGuire y est nommée pour un Emmy Award pour son rôle de Mary Jordache, la mère. Elle revient en force en 1983 dans l'excellent téléfilm The Ghost Dancing, puis deux fois aux côtés d'Elizabeth Montgomery (vedette de la série Ma sorcière bien-aimée) en 1985 dans les films Amos et Between the Darkness and the Dawn. Elle termine sa carrière avec les téléfilms American Geisha (1986), Summer Heat (pour la narration, 1987), I Never Sang For My Father (1988), Les Derniers Jours de bonheur (The Last Best Year, 1990) et L'Héritière suspecte (Caroline ?, 1990) et participe aussi à de nombreux feuilletons, dont Love Boat (1978), Hôtel (1985), St-Elsewhere (1986) et Les Routes du paradis (Highway to Heaven, 1986) où elle est la veuve de l'« ange » Michael Landon. 

Elle ne reviendra qu'une seule fois sur un plateau de tournage après 1990, et ce sera en 1998, alors qu'âgée de plus de 80 ans, elle participe au téléfilm Halloweentown, un spécial télévisé pour la fête d'Halloween. Elle décède deux jours après les attentats terroristes de New York et de Washington, le 13 septembre 2001, à l'âge de 85 ans. Dorothy McGuire ne s'est mariée qu'une seule fois, avec le photographe John Swope, avec qui elle a eu deux enfants. Pas question pour elle de parader en tenue légère ou d'être vulgaire pour attirer l'attention. Elle affectionnait beaucoup trop son métier pour cela. Grande dame du théâtre, du cinéma et de la télévision, elle aura eu une carrière à la fois belle et discrète, à son image.

Filmographie

  • 1943 : Claudia (Claudia) de Edmund Goulding.
  • 1944 : Reward Unlimited (Reward Unlimited) de Jacques Tourneur.
  • 1945 : Le Cottage enchanté (The Enchanted Cottage) de John Cromwell.
  • 1945 : Le Lys de Brooklyn (A Tree Grows in Brooklyn) d'Elia Kazan.
  • 1945 : Deux mains, la nuit (The Spiral Staircase) de Robert Siodmak.
  • 1946 : Claudia et David (Claudia and David) de Walter Lang.
  • 1946 : Jusqu'à la fin des temps (Till the End of Time) de Edward Dmytryk.
  • 1947 : Le Mur Invisible (Gentleman's Agreement) d'Elia Kazan.
  • 1950 : La Bonne Combine (Mister 880) de Edmund Goulding.
  • 1950 : Mother Didn't Tell Me (Mother Didn't Tell Me) de Claude Binyon.
  • 1951 : La Star dit "non" (Callaway Went Thataway) de Melvin Frank et Norman Panama.
  • 1951 : Face à l'orage (I Want You) de Mark Robson.
  • 1952 : Invitation (Invitation) de Gottfried Reinhardt.
  • 1954 : La Fontaine des amours (Three Coins in The Fountain) de Jean Negulesco.
  • 1954 : Ultime sursis (Make Haste to Live) de William A. Seiter.
  • 1955 : Mon fils est innocent (Trial) de Mark Robson.
  • 1956 : La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion) de William Wyler.
  • 1957 : Fidèle Vagabond (Old Yeller) de Robert Stevenson.
  • 1959 : Ils n'ont que vingt ans (A Summer Place) de Delmer Daves.
  • 1959 : Cette terre qui est mienne (This Earth Is Mine) d'Henry King.
  • 1960 : Le Remarquable Monsieur Pennypacker (The Remarkable Mr. Pennypacker) d'Henry Levin.
  • 1960 : Les Robinsons des mers du Sud (Swiss Family Robinson) de Ken Annakin.
  • 1961 : The Dark at the Top of the Stairs (The Dark at the Top of the Stairs) de Delbert Mann.
  • 1961 : Susan Slade (Susan Slade) de Delmer Daves.
  • 1963 : L'Été magique (Summer Magic) de James Neilson.
  • 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens.
  • 1970 : Flight of the Doves (Flight of the Doves) de Ralph Nelson.
  • 1971 : L'attente (She Waits) de Delbert Mann.
  • 1972 : Au fond de la forêt (Another Part of the Forest) de Daniel Mann.
  • 1973 : Jonathan Livingston le goéland (Jonathan Livingston Seagull) d'Hall Bartlett.
  • 1975 : L'escapade (The Runaways) d'Harry Harris.
  • 1976 : Les Jordache (au Québec) - Le Riche et le Pauvre (en France) (Rich Man, Poor Man) Minisérie de Boris Sagal et David Greene.
  • 1978 : Les quatre filles du Docteur March (Little Women) de David Lowell Rich.
  • 1979 : Les quatre filles du Docteur March - La série (Little Women - TV Serie) de Gordon Hessler.
  • 1979 : L'incroyable Docteur Meg Laurel (The Incredible Journey of Doctor Meg Laurel) de Guy Green.
  • 1983 : The Ghost Dancing (The Ghost Dancing) de David Greene et Don Taylor.
  • 1985 : Amos (Amos) de Michael Tuchner.
  • 1986 : Meurtres au crépuscule (Between the Darkness and the Dawn) de Peter Levin.
  • 1986 : La Geisha Américaine (American Geisha) de Lee Philips.
  • 1987 : Summer Heat (Summer Heat) de Michie Gleason.
  • 1988 : I Never Sang for My Father (I Never Sang for My Father) de Jack O'Brien.
  • 1990 : Les Derniers jours de bonheur (The Last Best Year) de John Erman.
  • 1990 : L'Héritière suspecte (Caroline ?) de Joseph Sargent

Peters Jean

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Elizabeth Jean Peters, dite Jean Peters est une actrice américaine, née en 1926. Elle a vingt ans quand elle tourne Capitaine de Castille sous la direction de Henry King. Le succès du film en fait une des actrices cotées, dans le Hollywood d’après-guerre. Elle est décédée à Carlsbad (Californie) le 13 octobre 2000 des suites d’une leucémie, à 2 jours de son 74e anniversaire.

Peters JeanPeters Jean

Jean Peters (Elizabeth Jean Peters) est née le 15 octobre 1926 à Canton (État de l’Ohio). À l’âge de 20 ans, elle est élue miss Ohio, concours dont le prix est un voyage à Hollywood. Engagée par la Twentieth Century Fox, elle débute dans Capitaine de Castille, un film de Henry King, d’après le roman de Samuel Shellabarger, dans lequel elle a pour partenaire Tyrone Power. Le triomphe de cette première apparition lance sa carrière. Le succès de ce premier film lui permet de tourner sans discontinuer jusqu’en 1955. En 1948, c’est Deep Waters avec le même Henry King qui la dirigera une fois encore dans Wait Till The Sun Shines, Nellie!, en 1952. En 1949, elle tourne It Happens Every Spring de Lloyd Bacon et en 1950 Ma brute chérie de Alexander Hall. Pour Jacques Tourneur, elle est la La Flibustière des Antilles, un film d’aventure tiré du roman de Herbert Ravenel Sass, en 1951. Cette même année on la retrouve dans Take Care of My Little Girl de Jean Negulesco et Rendez-moi ma femme de Harmon Jones, avec aussi Marilyn Monroe.

L’année suivante elle apparaît dans quatre films, dont la fresque Viva Zapata! d'Elia Kazan, aux côtés de Marlon Brando et Anthony Quinn. La Sarabande des pantins est un film à sketches dont The Last Leaf, réalisé par Negulesco. Avec le même réalisateur, elle tourne dans Prisonniers du marais, puis elle enchaîne avec Le Port de la drogue de Samuel Fuller dans lequel elle donne la réplique à Richard Widmark. En 1953, après Vicky de Harry Horner (en), c’est Niagara de Henry Hathaway où elle retrouve Marilyn, un film policier qui a pour cadre les célèbres chutes.

L’année suivante, dernier film avec Negulesco, La Fontaine des amours et deux grands westerns : La Lance brisée d’Edward Dmytryk avec Spencer Tracy, Robert Wagner et Richard Widmark, un remake de La Maison des étrangers et Bronco Apache de Robert Aldrich, un film pro-indien où elle joue aux côtés de Burt Lancaster et Charles Bronson. Sa carrière cinématographique s’achève en 1955 avec A Man Called Peter de Henry Koster. En 1957, elle épouse le milliardaire Howard Hughes, dont elle divorce quinze ans plus tard pour se remarier avec le producteur et directeur de la Fox, Stanley Hough. Entre 1973 et 1981 elle ne fait que quelques apparitions à la télévision. Elle décède des suites d’une leucémie, le 13 octobre 2000, à Carlsbad (Californie).

Filmographie

  • 1947 : Capitaine de Castille (Captain from Castille) : Catana Perez
  • 1948 : Deep Waters : Ann Freeman
  • 1949 : It Happens Every Spring (en) : Deborah Greenleaf
  • 1950 : Ma brute chérie (en) (Love That Brute) : Ruth Manning
  • 1951 : La Flibustière des Antilles (Anne of the Indies) : Capitaine Anne Providence
  • 1951 : Take Care of My Little Girl (en) : Dallas Prewitt
  • 1951 : Rendez-moi ma femme (As Young as you Feel) : Alice Hodges
  • 1952 : Viva Zapata ! d'Elia Kazan : Josefa Zapata
  • 1952 : Wait Till the Sun Shines, Nellie : Nellie Halper
  • 1952 : La Sarabande des pantins (O’Henry’s Full House) : Susan Goodwin
  • 1952 : Prisonniers du marais (Lure of the Wilderness) : Laurie Harper
  • 1953 : Le Port de la drogue (Pick up on South street) : Candy
  • 1953 : Vicki : Vicki Lynn
  • 1953 : Niagara : Polly Cutler
  • 1953 : A Blueprint for Murder (en) : Lynn Cameron
  • 1954 : La Fontaine des amours (Three Coins in The Fountain) : Anita Hutchins
  • 1954 : La Lance brisée (The Broken Lance) : Barbara
  • 1954 : Bronco Apache (Apache) : Nalinie
  • 1954 : A Man Called Peter (en) : Catherine Wood Marshall

Télévision

  • 1973 : Winesburg, Ohio (Téléfilm) : Elizabeth Willard
  • 1976 : Arthur Hailey's the Moneychangers (Série TV) : Beatrice Heyward
  • 1981 : Peter and Paul (en) (Téléfilm) : Priscilla
  • 1988 : Arabesque (Murder She Wrote) (Série TV) : Siobhan O'Dea

Des chercheurs s'intéressent aux kamikazes de la Seconde Guerre mondiale

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En 1944, des Japonais effectuaient des missions suicides dans le Pacifique, pour nuire aux Américains.

Des chercheurs s'intéressent aux kamikazes de la Seconde Guerre mondiale

Il y a 70 ans, une nouvelle arme de guerre apparaissait au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit des kamikazes, ces pilotes japonais qui écrasaient leurs avions bourrés d'explosifs sur les navires américains dans le Pacifique. Le procédé a été inventé au Japon, en 1944.

"Nous nous sentions obligés d'obéir aux ordres"

Au total, 3 000 pilotes se sont sacrifiés durant ce conflit. Takehiko Ena aurait dû compter parmi eux. Mais une avarie sur son avion l'a empêché d'atteindre sa cible et lui a sauvé la vie. "Peu de pilotes ont refusé de décoller. Nous nous sentions obligés d'obéir aux ordres. Mais nous avons tous souffert jusqu'à la dernière minute", se souvenait le Japonais en 2009.

Pourtant, pendant la guerre, les affiches de propagande les représentaient comme des volontaires. Aujourd'hui, la réalité semble bien différente. Constance Sereni et Pierre-François Souyri, deux chercheurs, se sont intéressés à ces kamikazes. Ils sortent d'ailleurs un livre sur le sujet, à paraître chez Flammarion.

McNamara Maggie

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Maggie McNamara, née le 18 juin 1929 à New York et morte le 18 février 1978 dans cette même ville, est une actrice américaine. 

McNamara Maggie McNamara Maggie

Dans les années 1960, elle est apparue dans plusieurs émissions de télévision. Son dernier rôle à l'écran était dans un épisode de 1964 de L'Heure d'Alfred Hitchcock intitulé «Le corps dans la grange." Maggie McNamara a été mariée à l'acteur / réalisateur David Swift. Le mariage s'est terminé par un divorce et McNamara ne s'est jamais remariée. Après son dernier rôle télévisé en 1964, McNamara a disparu des écrans et a passé ses dernières années à travailler comme dactylo à New York. En février 1978, elle a été retrouvée morte après un surdosage volontaire de somnifères. Selon les rapports de police, elle avait des antécédents de maladie mentale et a laissé une note de suicide. Elle avait 48 ans. Maggie McNamara est enterrée au cimetière Saint-Charles de Farmingdale, Long Island, État de New York.

Filmographie

  • 1953 : La lune était bleue (The Moon Is Blue) d'Otto Preminger : Patty O'Neill
  • 1954 : La Fontaine des amours (Three Coins in the Fountain) de Jean Negulesco : Maria Williams
  • 1955 : Prince of Players de Philip Dunne : Mary Devlin Booth
  • 1963 : La Quatrième Dimension : (saison 5, épisode 13 : Retour en force : Bunny Blake
  • 1963 : Le Cardinal (The Cardinal) d'Otto Preminger : Florrie Fermoyle
  • 1964 à la télévision : Serie TV Le corps dans la grange d' Alfred Hithcock

Nesbitt Cathleen

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Cathleen Nesbitt (parfois créditée Kathleen Nesbitt) est une actrice anglaise, née Cathleen Mary Nesbitt le 24 novembre 1888 à Liskeard (Cheshire, Angleterre), morte le 2 août 1982 à Londres (Angleterre).

Nesbitt CathleenNesbitt Cathleen

Cathleen Nesbitt débute au théâtre, où elle sera très active durant sa longue carrière (qu'elle partagera entre le Royaume-Uni et les États-Unis), et s'y produit pour la première fois dans son pays natal en 1910. Ayant pour partie des origines irlandaises, elle fait partie (comme Una O'Connor ou Sara Allgood) de la troupe The Irish Players qui effectue en 1911 une tournée aux États-Unis et y donne deux pièces à Broadway. Cathleen Nesbitt jouera là plusieurs fois, et pour la dernière fois en 1981, dans une reprise de My Fair Lady. Elle avait déjà participé aux premières représentations de cette comédie musicale à succès (adaptée au cinéma en 1964, mais sans elle), de 1956 à 1962. Observons ici qu'en 1938, elle figure au générique d'un film britannique, Pygmalion (avec Leslie Howard et Wendy Hiller), d'après la pièce éponyme de George Bernard Shaw, mise en musique avec My Fair Lady.

Aux États-Unis, Cathleen Nesbitt débute au cinéma dans deux films muets, en 1919 et 1922. Elle attendra ensuite 1930, donc après l'arrivée du parlant, pour revenir au cinéma, d'abord au Royaume-Uni, puis à nouveau aux États-Unis à partir de 1954, jusqu'à un dernier film en 1980. Deux de ses films américains notables sont Elle et Lui de Leo McCarey (version de 1957, avec Cary Grant et Deborah Kerr), ainsi que Complot de famille d'Alfred Hitchcock (1976, avec Karen Black et Bruce Dern). Et outre Pygmalion pré-cité, un autre de ses films britanniques notables est L'Homme fatal d'Anthony Asquith (1944, avec Phyllis Calvert, Stewart Granger et James Mason). Enfin, elle apparaît également à la télévision, la première fois dans deux téléfilms britanniques en 1938, puis régulièrement de 1952 à 1981, dans des séries et téléfilms.

Filmographie 

  • 1919 : A Star over Night de George Terwiller (court métrage)
  • 1922 : The Faithfull Heart de G.B. Samuelson
  • 1930 : Canaries sometimes sing de Tom Walls
  • 1932 : The Frightened Lady de T. Hayes Hunter
  • 1935 : L'amour triomphe ou Drame à Hollywood (Falling in Love), de Monty Banks
  • 1936 : Hearts of Humanity (en) de John Baxter
  • 1936 : Le Vagabond bien-aimé (The Beloved Vagabond) de Curtis Bernhardt
  • 1937 : Against the Tide d'Alex Bryce
  • 1938 : Pygmalion d'Anthony Asquith et Leslie Howard
  • 1940 : The Door with Seven Locks de Norman Lee
  • 1943 : Combat éternel (The Lamp still burns) de Maurice Elvey
  • 1944 : L'Homme fatal (Fanny by Gaslight) d'Anthony Asquith
  • 1945 : The Agitator de John Harlow
  • 1945 : César et Cléopâtre (Caesar and Cleopatra) de Gabriel Pascal (non créditée)
  • 1946 : Sorcier noir (Men ot Two Worlds) de Thorold Dickinson
  • 1947 : Nicholas Nickleby d'Alberto Cavalcanti
  • 1949 : Madness of the Heart de Charles Bennett
  • 1950 : Si Paris l'avait su (So Long at the Fair) d'Anthony Darnborough et Terence Fisher
  • 1954 : La Fontaine des amours (Three Coins in the Fountain) de Jean Negulesco
  • 1954 : La Veuve noire (Black Widow) de Nunnally Johnson
  • 1954 : Désirée d'Henry Koster
  • 1957 : Elle et Lui (An Affair to Remember) de Leo McCarey
  • 1958 : Tables séparées (Separate Tables) de Delbert Mann
  • 1961 : La Fiancée de papa (The Parent Trap) de David Swift
  • 1965 : Promise Her Anything d'Arthur Hiller
  • 1966 : La Planque (The Trygon Factor) de Cyril Frankel
  • 1969 : L'Escalier (Staircase) de Stanley Donen
  • 1971 : Villain de Michael Tuchner
  • 1975 : French Connection 2 (French Connection II) de John Frankenheimer
  • 1976 : Complot de famille (Family Plot) d'Alfred Hitchcock
  • 1977 : Le Cercle infernal (Full Circle) de Richard Loncraine
  • 1977 : Julia de Fred Zinnemann
  • 1979 : Second to the Right on Till Morning de Paul Annett
  • 1980 : Never Never Land de Paul Annett

Télévision

Séries

  • 1955-1956 : The Alcoa Hour : trois épisodes
  • 1955-1957 : Studio One, réalisation de Tony Barr et Yul Brynner : cinq épisodes
  • 1959-1961 : Play of the Week, réalisation de Boris Sagal : quatre épisodes
  • 1959 : La Grande Caravane (Wagon Train) : un épisode
  • 1961 : Le Jeune Docteur Kildare (Dr Kildare) : un épisode
  • 1961 : Le Gant de velours (The New Breed) : un épisode
  • 1961 : Aventures dans les îles (Adventures in Paradise) : deux épisodes
  • 1963-1966 : The Farmer's Daughter : soixante-dix-huit épisodes (Agatha Morley)
  • 1972-1973 : Feuilleton Maîtres et Valets (Upstairs Downstairs) : deux épisodes (Lady Mabel Southwold)
  • 1970-1981 : ITV Playhouse : deux épisodes

Téléfilms

  • 1938 : The Gay Lord Quex, sur un scénario d'Arthur Wing Pinero, d'après sa pièce
  • 1938 : The Case of the Frightened Lady, sur un scénario d'Edgar Wallace, d'après sa pièce
  • 1960 : Mrs. Miniver de Marc Daniels
  • 1967 : The Crucible d'Alex Segal
  • 1976 : Abide with Me de Moira Armstrong
  • 1978 : Night Cries de Richard Lang

Théâtre

  • 1910 : The Cabinet Minister d'Arthur Wing Pinero (jouée au Royaume-Uni)
  • 1910-1911 : The Master of Mrs. Chilvers de Jerome K. Jerome, avec Edmund Gwenn, Stanley Logan (jouée à Londres)
  • 1911 : The Well of the Saints de John Millington Synge, avec Una O'Connor, Sara Allgood, J. M. Kerrigan
  • 1911 : Le Baladin du monde occidental (The Playboy of the Western World) de John Millington Synge, avec Una O'Connor, Sara Allgood, J. M. Kerrigan
  • 1912-1913 : The Waldies de G.J. Hamlen (jouée à Londres)
  • 1912-1913 : Le Conte d'hiver (The Winter's Tale) de William Shakespeare (jouée à Londres)
  • 1914-1915 : A Butterfly on the Wheel de Francis Neilson, avec Reginald Owen (jouée à Southampton)
  • 1915 : Quinney's d'Horace Annesley Vachell
  • 1916 : Hush ! de Violet Pearn
  • 1916 : Such in Life d'Harold Owen, mise en scène de Ferdinand Gottschalk et Sam Sothern
  • 1917 : Magic de Gilbert Keith Chesterton
  • 1917 : The Very Minute de John Meehan
  • 1918 : The Saving Grace de C. Haddon Chambers, avec Laura Hope Crews
  • 1919 : The Duchess of Malfi de John Webster (jouée au Royaume-Uni)
  • 1921-1922 : Oncle Vania (Uncle Vanya) d'Anton Tchekhov (jouée à Londres)
  • 1921-1922 : Loyalties de John Galsworthy, avec Ian Hunter (jouée à Londres)
  • 1925-1926 : The Madras House d'Harley Granville Barker, avec Claude Rains (jouée à Londres)
  • 1928 : Diversion de John van Druten, avec Leo G. Carroll
  • 1930-1931 : Good Losers de Michael Arlen, avec Ian Hunter (jouée à Londres)
  • 1932-1933 : Children in Uniforms, avec Jessica Tandy (jouée à Londres)
  • 1934-1935 : La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) de William Shakespeare, avec Maurice Evans, Leo Genn (jouée à Londres)
  • 1934-1935 : Ringmaster de Keith Winter, mise en scène par Raymond Massey, avec Jill Esmond, Laurence Olivier, Nigel Patrick, Dame May Whitty (jouée à Birmingham)
  • 1936-1937 : London after Dark de Walter Hackett (jouée à Londres)
  • 1939-1940 : Le Roi Lear (King Lear) de William Shakespeare, avec Fay Compton, John Gielgud, Jack Hawkins, Jessica Tandy, Harcourt Williams (jouée à Londres)
  • 1941-1942 : On Approval de Frederick Lonsdale (jouée à Londres)
  • 1945-1946 : 1066 - And All That de Reginald Arkell, avec Isabel Jeans, Ivor Novello, Basil Radford, Michael Redgrave, Flora Robson, Torin Thatcher, Naunton Wayne (jouée à Londres)
  • 1950-1951 : The Cocktail Party de T. S. Eliot, avec Robert Flemyng, Alec Guinness (Henry Daniell en remplacement)
  • 1951-1952 : Gigi d'Anita Loos d'après la nouvelle de Colette, mise en scène par Raymond Rouleau, avec Audrey Hepburn (adaptée au cinéma en 1958, sous la forme d'un film musical)
  • 1953 : The Uninvited Guest de Mary Hayley Bell, avec Joan Greenwood, John Mills, Lyndon Brook (jouée à Bristol)
  • 1953-1954 : Sabrina Fair de Samuel A. Taylor, mise en scène par H. C. Potter, avec Margaret Sullavan, Joseph Cotten, Russell Collins, John Cromwell (adaptée au cinéma en 1954)
  • 1954 : Portrait de femme (The Portrait of a Lady), adaptation par William Archibald du roman éponyme d'Henry James, mise en scène par José Quintero, avec Jennifer Jones, Barbara O'Neil, Robert Flemyng
  • 1954-1955 : Anastasia de Marcelle Maurette, avec John Emery (adaptée au cinéma en 1956)
  • 1956-1962 : My Fair Lady, comédie musicale, musique de Frederick Loewe, lyrics d'Alan Jay Lerner, d'après Pygmalion de George Bernard Shaw, avec Julie Andrews, Rex Harrison, Robert Coote, Stanley Holloway (adaptée au cinéma en 1964)
  • 1956 : The Sleeping Prince de Terence Rattigan, avec Michael Redgrave (également metteur en scène), Barbara Bel Geddes
  • 1960 : A Second String de Lucienne Hill, d'après Colette, avec Jean-Pierre Aumont, Nina Foch
  • 1962 : Romulus le Grand (Romulus - titre original : Romulus der Grosse) de Friedrich Dürrenmatt, adaptation de Gore Vidal, décors d'Oliver Smith, avec Russell Collins, Howard Da Silva
  • 1973 : Oncle Vania (Uncle Vanya) d'Anton Tchekhov, mise en scène par Mike Nichols, avec Julie Christie, Lillian Gish, George C. Scott
  • 1978-1979 : Les Papiers d'Aspern (The Aspern Papers), adaptation de Michael Redgrave, d'après la nouvelle éponyme d'Henry James, avec Barbara Murray (jouée à Bath)
  • 1981 : My Fair Lady, comédie musicale, reprise, avec Rex Harrison, Jack Gwillim, Milo O'Shea

Alexis Tsipras est-il prêt à faire des concessions ?

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Le programme d'aide à la Grèce prend fin dans dix jours. Le gouvernement grec devrait déposer demain une demande d'extension. La journaliste de France 3 est en direct d'Athènes pour faire le point.

Alexis Tsipras est-il prêt à faire des concessions ?

Face à la fin proche du programme d'aide à la Grèce, Alexis Tsipras envisage de déposer une demande d'extension. La Grèce est prête à faire des concessions "sur le fond, mais sur la forme un peu moins, d'ailleurs tout va se cacher dans la formulation", rapporte la journaliste.

La Grèce est encadrée par un programme budgétaire "qu'on appelle un plan d'aide, un plan de sauvetage, une tutelle depuis 2010. Elle doit faire des réformes, appliquer des mesures d'austérité; tout ça en échange de 240 milliards d'euros", poursuit-elle. Seulement Alexis Tsipras a été élu sur un seul programme : la fin de la rigueur. Pas question donc d'accepter les termes de ce plan de sauvetage actuel, mais "Athènes a besoin d'argent notamment des Européens pour honorer ses échéances".

L'Allemagne s'oppose à la discussion 

Du côte des Européens et notamment du ministre des Finances de l'Allemagne, "il est hors de question de discuter avec Athènes si ce plan d'aide n'est pas prolongé au moins pour les six prochains mois tel qu'il est. C'est là que le compromis intervient", explique la reporter. Le ministre grec envisage une demande d'extension avec un programme révisé qui préserve les mêmes réformes, mais sans la rigueur, au moins pour quelques mois.


Moscou accuse Kiev de «détruire» les accords de Minsk

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(AFP) - En demandant un contingent international de maintien de la paix, le président ukrainien semble vouloir «détruire les accords de Minsk» conclus entre Kiev et les rebelles, a accusé jeudi l'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine.

Un homme passe devant un immeuble endommagé à Uglegorsk, à 6 km au sud-ouest de Debaltseve. La prise de Debaltseve par les rebelles prorusses a fragilisé le cessez-le-feu, entré en vigueur dans la nuit de samedi à dimanche

Un homme passe devant un immeuble endommagé à Uglegorsk, à 6 km au sud-ouest de Debaltseve. La prise de Debaltseve par les rebelles prorusses a fragilisé le cessez-le-feu, entré en vigueur dans la nuit de samedi à dimanche

"Quand quelqu'un, au lieu de faire ce sur quoi il s'est mis d'accord, promeut un nouveau schéma, alors d'emblée, cela soulève la suspicion qu'il souhaite détruire les accords de Minsk", a-t-il lancé, cité par l'agence de presse russe RIA Novosti.

Ces accords "viennent juste d'être conclus (...) Si on propose tout de suite d'autres schémas, la question se pose de savoir si oui ou non, ils seront respectés", a martelé l'ambassadeur russe.

Face aux avancées des rebelles prorusses qui ont pris le contrôle mercredi de Debaltseve, verrou stratégique pour le contrôle de l'Est du pays, le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé mercredi soir que Kiev demanderait l'envoi d'une mission policière de l'Union européenne sous mandat de l'ONU.

Le principe d'un contingent de paix international, qui surveillerait la frontière russo-ukrainienne, poreuse, et la ligne séparant l'Ukraine des territoires séparatistes, a déjà été adopté par le Conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense, mais doit encore être voté au Parlement.

Il y a une semaine, après plus de 16 heures de négociations, le Groupe de contact sur l'Ukraine, composé de représentants de Moscou, Kiev et de l'OSCE, a signé un accord avec les rebelles séparatistes, avec comme points principaux l'instauration d'un cessez-le-feu et le retrait des armes lourdes dans une zone tampon élargie.

Ce cessez-le-feu, entré en vigueur dans la nuit de samedi à dimanche, a été fragilisé par la prise de Debaltseve par les rebelles prorusses, où étaient encerclés des soldats ukrainiens, évacués mercredi par Kiev, qui a abandonné la ville aux séparatistes.

Accord de prêt: la Grèce demande une extension de 6 mois

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(AFP) - Le gouvernement grec d'Alexis Tsipras a transmis jeudi à Bruxelles sa demande d'extension de six mois de l'accord du prêt européen en cours, destinée à assurer le financement à court terme du pays avant de bâtir un programme complet de réformes.

Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis aux côtés du Premier Ministre Alexis Tsipras

Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis aux côtés du Premier Ministre Alexis Tsipras

"La demande a été envoyée", a indiqué cette source, sans préciser le contenu précis de la requête qui sera examinée dans l'après-midi par les partenaires européens de la Grèce toujours réticents à accepter que le gouvernement Tsipras s'affranchisse des mesures d'austérité du programme en cours.

La zone euro, via le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, a confirmé avoir reçu la lettre demandant "une extension de six mois", c'est-à-dire jusque fin août.

Selon les dernières déclarations de l'exécutif grec, la proposition d'Athènes ne devait pas inclure la dernière série de mesures d'austérité du "mémorandum" (programme d'aide) en cours d'achèvement qu'Athènes refuse de mettre en oeuvre, comme une hausse de la TVA ou un assouplissement du droit du travail.

Le programme d'aide arrive à échéance le 28 février

Mais elle devait être écrite "de telle manière qu'elle conviendra à la partie grecque et à la direction de l'Eurogroupe", selon les propos mercredi soir du ministre des Finances Yanis Varoufakis.

Bruxelles avait donné au gouvernement d'Alexis Tsipras jusqu'à vendredi pour solliciter la poursuite du programme d'aide arrivant à échéance le 28 février, et Berlin a réaffirmé que cette prolongation était indissociable de la mise en oeuvre des réformes prévues par le plan en cours depuis 2010.

Or la Grèce continue de différencier la prorogation de l'accord de prêts européens de celle des mesures de rigueur qui l'accompagnent, que le gouvernement Tsipras souhaite remettre en cause.

Une réunion de hauts fonctionnaires de la zone euro, un Euro Working Group, se tient jeudi pour examiner la demande grecque.

Les ministres des Finances de la zone euro se réuniront ou s'entretiendront par téléphone vendredi au sujet de la Grèce, uniquement si les Grecs présentent une requête jugée valable.

La bourse Athènes poursuivait jeudi, comme mercredi, son évolution à la hausse.

Grèce: Athènes fait des concessions, pas assez pour Berlin

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Athènes a fait d’importantes concessions jeudi pour obtenir la prolongation de son financement international, jugées aussitôt insuffisantes par Berlin qui a douché les espoirs de compromis à la veille d’une réunion décisive à Bruxelles.

Le drapeau grec et le drapeau européen à Athènes, le 19 février 2015

Le drapeau grec et le drapeau européen à Athènes, le 19 février 2015

Dans la matinée, le gouvernement grec a envoyé sa demande d’extension pour six mois. Le patron de l’Eurogroupe a immédiatement confirmé avoir reçu la lettre.

Dans la lettre, le gouvernement de gauche radicale accepte la supervision des ses créanciers (UE, BCE et FMI), même s’il n’utilise plus le mot «troïka». Il s’engage à «financer pleinement toute nouvelle mesure tout en s’abstenant de toute action unilatérale qui saperait les objectifs budgétaires, la reprise économique et la stabilité financière».

Mais le ministère des Finances allemand a fait monter la tension en milieu de journée en estimant que la requête ne représentait «pas une solution substantielle» et ne répondait pas aux critères fixés par la zone euro. Parmi eux figurent l’engagement à ne pas détricoter les réformes déjà engagées, à ne pas mettre sur les rails de nouvelles réformes qui pèseraient sur les finances publiques grecques, ou encore un engagement d’Athènes à rembourser tous ses créanciers.

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, devrait faire voter vendredi une série de lois sociales pour desserrer l’étau de la rigueur.

Un Euro Working Group, l’instance de la zone euro au niveau des hauts fonctionnaires, doit se réunir à partir de 15H00 (14H00 GMT) pour évaluer la requête grecque et préparer une troisième réunion en 10 jours des ministres des Finances vendredi.

Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, s’était montré «optimiste» mercredi. «Nous sommes sur la bonne voie. (...) Notre proposition sera écrite de telle manière qu’elle conviendra à la partie grecque et à la direction de l’Eurogroupe», avait-il assuré.

- 'Prêt, mémorandum, MFAFA' -

Après le blocage à deux reprises des négociations au niveau des ministres, des contacts ont eu lieu au plus haut niveau entre le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et le Premier ministre grec Alexis Tsipras, mais aussi d’autres dirigeants, parmi lesquels la chancelière Angela Merkel.

Le gouvernement grec a contourné l’obstacle du débat sémantique sur l’extension du «prêt» ou du «mémorandum», en ayant recours à un troisième instrument, l’accord cadre d’assistance financière (MFAFA en anglais), signé entre la Grèce et le Fonds de soutien de la zone euro (EFSF).

Refusant d’indiquer si cet accord incluait ou pas le «mémorandum» et toutes les mesures d’austérité rejetées par le nouveau gouvernement grec, le porte-parole de la Commission a estimé que «le MFAFA est le terme utilisé pour décrire le programme dans sa forme existante».

Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, qui se pose avec M. Juncker en «médiateur», se dit certain qu’il existe des «marges de manœuvre». Il est «très important que nous fassions tous les efforts nécessaires pour éviter une rupture qui serait absurde et dommageable pour les uns et les autres».

Alors qu’une absence de compromis d’ici la fin du mois risque de précipiter la Grèce hors de la zone euro, l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, un des pères de la monnaie unique, a prôné un «friendly exit» (sortie amicale), affirmant que le pays «ne peut régler ses problèmes que si elle retrouve une monnaie dévaluable».

Les Etats-Unis en revanche ont mis en garde contre «la période difficile» qui attend la Grèce si un accord n’était pas trouvé.

De son côté, la BCE est venue au secours de la Grèce en décidant mercredi de reconduire pour deux semaines le mécanisme de prêts d’urgence accordés aux banques, et de relever à 68,3 milliards d’euros leur plafond, moins toutefois que ce qu’Athènes espérait.

Tsípras Aléxis

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Aléxis Tsípras, né le 28 juillet 1974 à Athènes, est un homme d'État grec membre de la Coalition de la gauche radicale (SYRIZA), qu'il préside depuis 2012. Il est nommé Premier ministre le 26 janvier 2015, au lendemain des élections législatives anticipées remportées par son parti.

Tsípras Aléxis

Aléxis Tsípras a grandi à Athènes ; son père était un petit entrepreneur de construction2. Il poursuit des études d'ingénierie civile à l'université polytechnique nationale d'Athènes (UPNA). Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur en 2000, il continue ses études en aménagement du territoire dans le cadre d'un programme inter-départemental de l'UPNA, tout en travaillant comme ingénieur civil dans l'industrie du bâtiment. Il est l'auteur de plusieurs études et projets sur la ville d'Athènes. La compagne d'Aléxis Tsípras est Peristera Baziana, ingénieur en électricité et en informatique. Ils se sont rencontrés en 1987 au lycée d'Ampelokipoi et ont rejoint ensemble les Jeunesses communistes de Grèce. Ils ont deux fils, Phoibos-Pavlos , né en 20106 et Orphéas-Ernésto, né en 2013.

Dès la fin des années 1980, il s'engage dans les Jeunesses communistes grecques (KNE). Au début des années 1990, en tant qu'élève du lycée d'Ambelokipi, il est politiquement actif dans la révolte des lycéens contre la loi controversée du ministre de l’Éducation et des Affaires religieuses du moment, Vasilis Kontogiannopoulos. Il devient un membre influent du mouvement lycéen après avoir été invité par la journaliste Anna Panagiotarea à une émission télévisée. En tant qu'étudiant à l'université, il rejoint le mouvement de rénovation de la gauche et devient membre du bureau exécutif du syndicat des étudiants de l’École d'ingénieurs civils (NTUA) et représentant des étudiants au Sénat de l'Université. De 1995 à 1997, il est membre élu du comité central de l'Union nationale des étudiants de Grèce (EFEE).

Aléxis Tsípras demeure au Synaspismós après le départ de la coalition du Parti communiste grec (KKE). Il devient le premier secrétaire politique de la section de la jeunesse du Synaspismos, Neolaia Syn, de mai 1999 à novembre 2003, avant de laisser la place à Tasos Koronakis. Il parvient de façon très efficace à maintenir la ligne politique du parti, en s'imposant face à ses rivaux politiques de gauche comme de droite. Il prend une part active à la création du « Forum social grec » et participe à toutes les manifestations internationales contre la mondialisation néolibérale. En décembre 2004, lors du 4e congrès du Synaspismós, il est élu membre du comité politique central du parti, puis au secrétariat politique, où il devient responsable des questions de la jeunesse et de l'éducation.

Aléxis Tsípras fait sa première apparition sur la scène politique traditionnelle lors des élections locales de 2006 lorsqu'il se présente à Athènes sur la liste « Anichti Poli » (« Ville Ouverte ») SYRIZA qui obtient 10,51 % des voix. Il ne se présente pas aux élections pour le Parlement grec, la Vouli lors des élections législatives de 2007, préférant poursuivre son mandat de conseiller municipal d'Athènes. Il est élu président du Synaspismós lors du 5e congrès du parti, le 10 février 2008, après que le président sortant, Alékos Alavános, a décidé de ne pas se représenter pour raisons personnelles. Il est alors âgé de 33 ans et devient le plus jeune responsable jamais élu à la tête d'un parti politique parlementaire en Grèce. Lors des élections législatives d'octobre 2009, il est élu député de la première circonscription d'Athènes et est élu à l'unanimité président de son groupe parlementaire par le secrétariat de SYRIZA. Lors des élections législatives anticipées du 6 mai 2012, SYRIZA enregistre le meilleur résultat de son histoire, avec 16,78 % des suffrages, obtenant 52 sièges de députés dont Aléxis Tsípras, largement réélu dans sa circonscription athénienne. Son parti devenant la deuxième force politique au Parlement, il se voit charger deux jours plus tard par le président Papoúlias de former un gouvernement de coalition dans les 72 heures, tâche qu'il ne réussit pas à remplir.

En l'absence de majorité, de nouvelles élections sont convoquées pour le 17 juin 2012. Au courant du mois de mai SYRIZA est donné favori par la plupart des sondages d'opinion pour ces nouvelles élections. Le 21 mai 2012, Aléxis Tsípras effectue une visite en France. Il rencontre des dirigeants du Front de gauche, dont Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, tient une conférence de presse à l'Assemblée nationale, avant de participer à un meeting commun, mais n'est reçu par aucun ministre du nouveau Gouvernement Ayrault, ni par aucun responsable du Parti socialiste, alors que dans le même temps François Hollande reçoit Evángelos Venizélos, le leader du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Le 22 mai, il se rend en Allemagne, où il rencontre le leader de Die Linke, Oskar Lafontaine. Ce même jour, SYRIZA se transforme officiellement en parti politique, abandonnant son statut de coalition. Il en prend alors la présidence. Les élections législatives anticipées du 17 juin 2012 confirment la domination de SYRIZA à gauche. Avec 1 655 086 voix, le parti progresse de 60%, remportant 26,9% des suffrages et 71 parlementaires. Il talonne la Nouvelle démocratie (ND) de 170 000 voix seulement et devance le PASOK de 900 000 suffrages.

Lors des élections européennes de 2014, il est le candidat à la présidence de la Commission européenne du Parti de la gauche européenne. Pour le politicologue grec Anreas Drimiotis « en parcourant les capitales du continent, il a acquis du charisme, de l'éloquence, mais son discours reste toujours empreint d'une idéologie d'extrême gauche. Il promet d'augmenter les salaires, de nationaliser les compagnies privatisées ou de supprimer nombre de taxes mais on ne sait pas s'il veut ou non de l'euro ». Principal artisan de la chute du gouvernement de coalition d'Antónis Samarás lors de de l'élection présidentielle anticipée de 2014, Alexis Tsípras permet à SYRIZA de partir favori dans les sondages pour les élections législatives de 2015. Lors de ce scrutin, sa formation totalise 36,3 % des suffrages exprimés et 149 députés sur 300. Première force politique grecque, SYRIZA rate de deux sièges la majorité absolue au Parlement. Tsípras réussit néanmoins à former une coalition avec le parti de droite souverainiste des Grecs indépendants (AN.EL.) et à être nommé Premier ministre dès le lendemain des élections, le 26 janvier 2015 afin de pouvoir former un nouveau Gouvernement.

Aléxis Tsípras prête serment devant le président de la République, Károlos Papoúlias le 26 janvier 2015 au cours d'une cérémonie civile, un événement inédit dans l'histoire de la République hellénique où la prestation de serment d'un Premier ministre grec se déroule habituellement au cours d'une cérémonie religieuse orthodoxe. Il forme son gouvernement dès le lendemain, le 27 janvier, après avoir constitué une coalition parlementaire en ralliant les Grecs indépendants (ANEL), un parti de droite souverainiste. Son gouvernement se compose en majorité de personnalités inédites, dont des universitaires. Le conservateur et nationaliste Pános Kamménos, leader des Grecs indépendants est nommé ministre de la Défense nationale. L'exécutif ne comprend que douze ministres de plein exercice, dont aucune femme. Aléxis Tsípras est le premier chef de gouvernement dans l’histoire de la Grèce à refuser de jurer sur la Bible et devant un pope.

Tsoukalás Dimítris

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Dimítris Tsoukalás , né en 1948 à Athènes, est un homme politique grec, membre du parti SYRIZA.

Il étudie l'économie, puis l'administration maritime à l'université de Galles. Il participe au Forum social européen. Depuis 2012, il est en charge de la protection citoyenne dans le cabinet fantôme (« σκιώδης κυβέρνηση ») de SYRIZA.

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