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Maw Ba

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Ba Maw, né le 3 février 1893 à Maubin, mort le 29 mai 1977, était un homme politique birman. 

Maw Ba

Né dans une famille de notables birmans, il étudie en Europe et soutient en 1924 à l'Université de Bordeaux une thèse de doctorat, rédigée en français, sur le bouddhisme en Birmanie. Revenu en Birmanie, il entre en politique et se fait connaître par son engagement nationaliste contre l'administration coloniale britannique. En 1931, il fait partie des avocats du leader nationaliste Saya San, pendu pour sédition par les Britanniques. En 1937, Ba Maw est élu député, et devient chef du gouvernement de la Birmanie, qui vient d'obtenir son détachement vis-à-vis du Raj britannique, tout en demeurant colonie du Royaume-Uni. Il demeure à ce poste jusqu'en février 1939.

Opposant à l'entrée dans la Seconde guerre mondiale, il est arrêté par les Britanniques et incarcéré dans l'est du pays. En 1942, lors de l'invasion de la Birmanie par l'Empire du Japon, Ba Maw est libéré par les Japonais et placé à la tête d'un gouvernement provisoire, chargé d'administrer les affaires courantes sous la supervision de l'Armée impériale japonaise. Prévoyant initialement de ne donner l'indépendance au pays qu'après la guerre, les Japonais décident finalement l'accorder en 1943, afin de garder le soutien des nationalistes.

Le 8 mai, Ba Maw prend la tête de la commission préparatoire chargée d'établir le nouvel État. Le 1er août, l'État de Birmanie est proclamé, Ba Maw recevant le titre de Naing-ngan-daw-adipadi, soit Chef suprême de l'État. Le 5 novembre, il représente la Birmanie à la Conférence de la grande Asie orientale, à Tokyo. Le gouvernement ne dispose cependant que d'une autonomie limitée et Aung San, ministre de la guerre et chef de l'Armée nationale birmane, se retourne finalement contre les Japonais. Le 27 mars, le changement d'alliance des forces armées est officiel et le régime se disloque. Ba Maw prend la fuite en Thaïlande, puis au Japon.

Arrêté en 1945 par les Alliés, il est détenu au Japon, puis libéré l'année suivante. Revenu en Birmanie, il reprend ses activités politiques. En 1947, il est brièvement soupçonné dans l'assassinat d'Aung San, mais mis hors de cause. Dans les années 1960, Ba Maw est arrêté par le régime de Ne Win et reste en prison jusqu'en 1968, période durant laquelle il écrit ses mémoires. Il reprend ensuite ses activités politiques, mais n'occupe plus de poste de premier plan.


Ba Maw Facts

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Ba Maw (1893-1977) was the first premier of independent Burma (now Myanmar) and the leader of the wartime government that ruled in cooperation with the occupying Japanese from 1942 to 1945.

Ba Maw Facts

Ba Maw was born in Maubin on February 8, 1893. His father was U Kye, who had been an official of the courts of former Burmese kings Mindon and Thibaw and who had actively opposed the establishment of British colonial rule. By far the most learned of the first generation of active nationalist agitators against the British imperial presence, Ba Maw was educated at Rangoon College and at Calcutta University in India. Like many other Burmese nationalists, Ba Maw turned first to teaching as a profession, becoming the first Burmese to be appointed to the faculty of British-run Rangoon College in 1917. He later studied at Cambridge University in England, qualified as a barrister-at-law at Gray's Inn, London, in 1924, and received a doctorate in philosophy from Bordeaux University in France. Upon his return to Burma in 1924, he entered the practice of law.

Nationalist Political Activities of the 1930s

Opposed to the detachment of Burma from British India because it might delay Burmese independence from Britain, Ba Maw was a leader of the faction of the divided General Council of Burmese Associations (GCBA, the country's first avowedly nationalist political organization) that became the Anti-Separation League. This wing of the GCBA won a majority in the 1932 elections. Two years later, Ba Maw became minister of education and public health in the government.

Ba Maw's advance in political prominence was partly the result of his defense of the nationalist Saya San, whose minor rebellion from 1930 to 1932 captured the popular imagination, though it did not inspire widespread participation. Ba Maw—highly Europeanized, Christian (in a Buddhist country), and partly Mon (a minority among the racially proud Burman majority)—courageously, if opportunistically, defended Saya San against a charge of seditious treason. Saya San was convicted and, after various appeals by Ba Maw, executed in 1937.

Ba Maw exploited the Saya San revolt and trial to augment his image as a nationalist and patriot. His defense of the rebel, whose unarmed followers had used "magic" and amulets to protect themselves against British bullets, was probably the main factor in his rise to the premiership.

In 1936, building on the popularity derived from his defense of Saya San, Ba Maw founded the Sinyetha Wunthanu (Poor Man's) party, the first Burmese political organization to appeal directly to the economic interests of the masses. Only 16 Sinyetha candidates were elected to the 132-seat legislature, but in 1937 Ba Maw nonetheless managed to emerge as the first Burmese premier after independence from India. He seemed to suffer a steady decline in popularity during his two-year premiership, which was far less radical in practice than it had been in electoral promises.

Allying himself with such younger and more radical Thakin (Our Masters) nationalists as Aung San and U Nu, Ba Maw was the chief founder in 1939 of the Freedom Bloc, which sought to establish contacts with the expanding Japanese to assist in ousting the colonial British from Burma. Jailed by the British in August 1940, he escaped from Mogok jail in April 1942, when the Japanese advanced into the country.

Heads Provisional Government under Japanese Occupation

The same year Ba Maw was appointed head of the Provisional Administrative Committee by the Japanese, and in 1943 he assumed leadership of the Independence Preparatory Commission. When "independence" was granted by Japan on August 1, 1943, Ba Maw was named adipati (pseudo-royalist head of state) as well as premier.

Publicly Ba Maw seemed to revel in his new high status despite the restrictions inherent in the Japanese presence. Vanity had been one of his hallmarks, and he clearly enjoyed the privileges of his role as a pseudo-monarch. However, he was too wise and patriotic to be taken in by the Japanese or to feel no compassion for the material and psychological hardships of his countrymen, who had swapped a benevolent colonial ruler for a comparatively harsh one. Accordingly, he played a major role in mitigating the effects of the Japanese presence on his countrymen from 1942 to 1945.

Jailed by the Allies in Sugamo Prison, Japan, after the war, Ba Maw returned to Burma in 1946 but never again played a major political role. As a highly articulate critic, however, he persisted in challenging his country's younger rulers. He was jailed by military dictator Gen. Ne Win in 1966 for contact with proclaimed rebels against the regime. Following his release with other political detainees in 1968, Ba Maw returned to the private practice of law. He died on May 28, 1977.

Further Reading on Ba Maw

Ba Maw's own perceptive account of the important years 1939-1946 can be read in his Breakthrough in Burma: Memoirs of a Revolution (1968). The same period is also treated by U Nu in Burma under the Japanese: Pictures and Portraits (1945; trans. 1954). A broader perspective is provided in, John F. Cady, A History of Modern Burma (1958). Also recommended is Frank N. Trager, Burma: From Kingdom to Republic: A Historical and Political Analysis (1966). A brief obituary appears in the New York Times (May 31, 1977).

Jourdan Louis

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Louis Gendre, dit Louis Jourdan, est un acteur français né le 19 juin 1921 à Marseille et mort le 14 février 2015 à Beverly Hills (Californie).

Jourdan LouisJourdan Louis

Dès 17 ans, il témoigne de son désir de devenir acteur lorsque son père, directeur, à l'époque, du Grand Hôtel à Cannes, le présente à ses hôtes Raimu et Charles Blavette en marge du tournage de La Femme du Boulanger (1938). Il a été élevé en France, en Turquie et en Angleterre, et s'est exercé en tant qu'acteur à l'École dramatique, faisant ses débuts à l'écran en 1939. Après l'occupation allemande de la France pendant la Seconde Guerre mondiale, il a continué à faire des films, mais après avoir refusé de participer aux productions cinématographiques de propagande nazie. Il a rejoint la résistance française ; son père a été arrêté par la Gestapo. Après la Libération, Louis Jourdan a épousé Berthe Frédérique avec qui il a eu un fils.

Il fit une carrière internationale importante, notamment à Hollywood, mettant en avant le charme français à la manière d'un Charles Boyer (surnommé « The French Lover »). En 1954, il joue au théâtre avec James Dean et tourne régulièrement pour le grand écran. Mais, de plus, fait notable, comme des acteurs américains des années 1950-1960 pouvaient l'être, il était rompu à plusieurs disciplines et chantait en anglais et sans doublage dans les comédies musicales auxquelles il a participé outre-Atlantique (Gigi, et Can-Can, aux côtés de Frank Sinatra et Shirley MacLaine).

Dans les années 80, il fait un retour vers le grand public en interprétant le rôle du méchant dans le film de la série des James Bond, Octopussy (1983), puis interprète le rôle de Pierre de Coubertin à la télévision américaine dans la télésuite The First Olympics: Athens 1896 (1984). Louis Jourdan a l'honneur peu courant d'avoir deux étoiles à son nom (musique et télévision) sur le Walk of fame d'Hollywood Boulevard. Il meurt le 14 février 2015 à son domicile de Los Angeles dans le quartier de Beverly Hills à l'âge de 93 ans.

Filmographie

  • 1939 : Le Corsaire (film inachevé) de Marc Allégret
  • 1940 : La Comédie du bonheur (Ecco la felicità) de Marcel L'Herbier : Fédor
  • 1941 : Premier Rendez-vous d'Henri Decoin : Pierre
  • 1941 : Parade en 7 nuits, de Marc Allégret : Freddy, le clown
  • 1942 : L'Arlésienne de Marc Allégret : Frédéri
  • 1942 : La Belle Aventure de Marc Allégret : André d'Éguzon
  • 1944 : Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret : Francis
  • 1945 : Félicie Nanteuil de Marc Allégret : Robert de Ligny
  • 1945 : La Vie de bohème de Marcel L'Herbier : Rodolphe
  • 1947 : Le Procès Paradine (The Paradine Case) d'Alfred Hitchcock : André Latour
  • 1948 : Lettre d'une inconnue (Letter from an Unknown Woman) de Max Ophüls : Stefan Brand
  • 1948 : La Vérité nue (No Minor Vices) de Lewis Milestone : Octavio Quaglini
  • 1949 : Madame Bovary de Vincente Minnelli : Rodolphe Boulanger
  • 1951 : L'Oiseau de Paradis (Bird of Paradise) de Delmer Daves : Andre Laurence
  • 1951 : La Flibustière des Antilles (Anne of the Indies) de Jacques Tourneur : Capitaine Pierre François LaRochelle
  • 1952 : Sacré printemps (The Happy Time) de Richard Fleischer : l'oncle Desmond Bonnard
  • 1953 : Rue de l'Estrapade de Jacques Becker : Henri Laurent
  • 1953 : Pages galantes de Boccace (Decameron Nights) de Hugo Fregonese : Giovanni Boccaccio / Paganino / Guilio / Don Bertando
  • 1954 : La Fontaine des amours (Three Coins in the Fountain) de Jean Negulesco : le prince Dino di Cessi
  • 1956 : La mariée est trop belle de Pierre Gaspard-Huit : Michel Bellanger
  • 1956 : Le Cygne (The Swan) de Charles Vidor : le docteur Nicholas Agi
  • 1956 : Le Diabolique M. Benton (Julie) de Andrew L. Stone : Lyle Benton
  • 1957 : Le Prisonnier du Temple (Dangerous Exile) de Brian Desmond Hurst : le duc Philippe de Beauvais
  • 1957 : Escapade de Ralph Habib : Frank
  • 1958 : Gigi de Vincente Minnelli : Gaston Lachaille
  • 1959 : Rien n’est trop beau (The Best of Everything) de Jean Negulesco : David Wilder Savage
  • 1960 : Can-Can de Walter Lang : Philipe Forrestier
  • 1961 : Les Vierges de Rome (Le vergini di Roma) de Carlo Ludovico Bragaglia et Vittorio Cottafavi : Drusco
  • 1961 : Le Comte de Monte-Cristo de Claude Autant-Lara : Edmond Dantès / Comte de Monte-Cristo
  • 1962 : Le Désordre (Il Disordine) de Franco Brusati : Tom
  • 1962 : Leviathan de Léonard Keigel : Paul
  • 1963 : Mathias Sandorf de Georges Lampin : le comte Mathias Sandorf
  • 1963 : Irma la douce de Billy Wilder : le narrateur (voix off)
  • 1963 : Hôtel International (The V.I.P.s) d'Anthony Asquith : Marc Champselle
  • 1966 : Made in Paris de Boris Sagal : Marc Fontaine
  • 1966 : Les Sultans de Jean Delannoy : Laurent Messager
  • 1967 : Peau d'espion d'Édouard Molinaro : Charles Beaulieu
  • 1967 : Les Aventures extraordinaires de Cervantes (Cervantes) de Vincent Sherman : cardinal Acquaviva
  • 1968 : La Puce à l'oreille (A Flea in Her Ear) de Jacques Charon : Henri Tournel
  • 1973 : Piange... il telefono de Lucio De Caro
  • 1977 : Plus ça va, moins ça va de Michel Vianey : Paul Tango
  • 1978 : Banco à Las Vegas (Silver Bears) d'Ivan Passer : le prince de Syracuse
  • 1981 : Double Deal : Peter Sterling
  • 1982 : Gamble on Love
  • 1982 : Bayou Romance : Hôte
  • 1982 : For Love of Angela (vidéo) : Hôte
  • 1982 : Escape to Love de Herb Stein
  • 1982 : La Créature du marais (Swamp Thing) de Wes Craven : le docteur Anton Arcane
  • 1983 : Octopussy de John Glen : Kamal Khan
  • 1987 : Escuadrón : Kassar
  • 1987 : Grand Larceny : Charles Grand
  • 1989 : La Créature du lagon: le retour (The Return of Swamp Thing) de Jim Wynorski : le docteur Anton Arcane
  • 1992 : Year of the Comet : Philippe

Télévision

  • 1953 : A String of Blue Beads, téléfilm d'Alan Dinehart : Peter
  • 1953-1955 : Chasse au crime (Paris Precinct), série télévisée : Insp. Beaumont
  • 1954 : The Elgin Hour, série télévisée : Ben Cory
  • 1955 : Studio One, série télévisée : Marc
  • 1955 : Climax!, série télévisée : Pierre Mendes-France
  • 1956 : Playhouse 90, série télévisée : un prince européen
  • 1956-1957 : The Ford Television Theatre, série télévisée : Charles / Comte Lupo-Pietro
  • 1964 : Le Plus Grand Chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth), série télévisée : Kurt Von Hecht
  • 1964 : Kraft Suspense Theatre, série télévisée : Colonel Bertine
  • 1967, 1968 et 1971 : Sur la piste du crime (The F.B.I), série télévisée : Col. Lorenz Tabor / André Vesalian
  • 1968 : To Die in Paris, téléfilm de Charles S. Dubin et Allen Reisner : Colonel Bertine Westrex
  • 1968 : Les Règles du jeu (The Name of the Game), série télévisée : Mario Lompardi
  • 1969 : Le Miroir de la mort (Fear No Evil), téléfilm de Paul Wendkos : David Sorell
  • 1969 : Le Complot du silence (Run a Crooked Mile), téléfilm de Gene Levitt : Richard Stuart
  • 1970 : Ritual of Evil, téléfilm de Robert Day : David Sorell
  • 1973 : The Great American Beauty Contest, téléfilm de Robert Day : Ralph Dupree
  • 1975 : Le Comte de Monte-Cristo (The Count of Monte-Cristo), téléfilm de David Greene : De Villefort
  • 1977 : L'Homme au masque de fer (The Man in the Iron Mask), téléfilm de Mike Newell : D'Artagnan
  • 1977 : Great Performances, série télévisée : le Comte Dracula
  • 1978 : Columbo : Meurtre à la carte (Murder Under Glass), série télévisée : Paul Gerard
  • 1979 : Terreur à bord (The French Atlantic Affair), feuilleton télévisé : Capt. Charles Girodt
  • 1980 : Drôles de dames (Charlie's Angels), série télévisée : Dr. Redmont
  • 1980-1981 : Vegas, série télévisée : Nicholas Rambeau
  • 1984 : The First Olympics: Athens 1896, télésuite d'Alvin Rakoff : Baron Pierre de Coubertin
  • 1984 : Cover Up, série télévisée : George LeMare
  • 1984 : Hôtel, série télévisée d'Aaron Spelling : Adam Vidocq
  • 1986 : Les Reines de la nuit (Beverly Hills Madam), téléfilm de Harvey Hart : Douglas Corbin

Boudet Micheline

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Micheline Boudet, née le 28 avril 1926 à Metz (Moselle), est une actrice française. Elle débute par les rôles de jeunes premières, puis aborde l’emploi des soubrettes. 

Boudet Micheline

Son rire — que ce soit dans Nicole du Bourgeois gentilhomme où elle succède à Béatrice Bretty, ou dans Zerbinette des Fourberies de Scapin — résonne encore dans les cintres de la salle Richelieu ! Pourtant, la succession de Béatrice Bretty, dans Nicole, se révéla ô combien périlleuse. Louis Seigner, l’inénarrable Monsieur Jourdain, appréciait les rondeurs de son habituelle partenaire et trouvait la « petite Boudet » bien trop frêle à son goût. Mais le rire de Micheline Boudet ressemble à une cascade ou à une fontaine. Un véritable concerto ! Meyer avait dit d’elle : « elle ne sera jamais une Bretty ! » Peut-être fit-elle mieux qu’une Bretty en devenant la « Boudet », légère et spontanée que nous connaissons. Elle joue Marivaux avec une grâce rare. Elsa Triolet l’a vue dans la Double Inconstance et elle écrit : « l’admirable Silvia, Micheline Boudet, débordante de talent ». Avec Robert Hirsch — venu de la danse comme elle — elle forme un couple comique extraordinaire de fraîcheur et de grâce, de légèreté et de gaieté. Jacques Charon, qui les a mis en scène dans ce Marivaux, écrit : « Robert fut un Arlequin d’une bouleversante simplicité. Micheline, de son côté, fut une Silvia d’une naïveté frémissante. J’avais formé un nouveau couple idéal. À chaque représentation, Arlequin et Silvia semblaient inventer du Marivaux en le tirant de leur cœur ». Elle joue encore du même auteur : Lisette du Jeu de l’amour et du hasard (avec Jacques Charon-Pasquin), L'Épreuve…

Plus tard, à l’âge de la maturité, elle aborde Le Prince travesti, toujours sous la direction de Charon. De ce rôle, elle dit : « cette Hortense aussitôt me bouleversa : touchante et pleine d’esprit, prête à l’amour et bientôt écartelée entre cet amour qu’elle a pour Lélio et son amitié pour la princesse, elle me parut la plus humaine de toutes »3. Araminte des Fausses confidences qu’elle joua sous la direction de Jean Piat, constitua, selon elle, « l’accomplissement de mes vœux de comédienne ». Ce personnage à qui elle confère beaucoup de charme et de classe, marque l’apothéose de son compagnonnage marivaudien. Qui mieux qu’elle a interprété les femmes légères de Feydeau ; qu’il s’agisse du Dindon, du Fil à la patte, de Feu la mère de madame ou encore de Mais n'te promène donc pas toute nue, elle a trouvé le ton juste sans jamais tomber dans la vulgarité. Avec elle, la belle époque a trouvé une interprète privilégiée.

Comme son camarade Robert Hirsch, elle a su donner du sens à des mises en scène qui n’en avaient pas forcément beaucoup ; comédienne-née, le théâtre se métamorphose grâce à son sens du spectacle. Maurice Descottes évoque un épisode de son interprétation de Suzanne du Mariage de Figaro dans la mise en scène de Jean Meyer : « l’actrice mit en valeur certains effets inédits qui remplirent d’aise les connaisseurs. Presque tous les comptes-rendus critiques font un sort à « l’irrésistible imitation de la comtesse » par Suzanne : « bravo pour son pastiche d’Hélène Perdrière »… Il s’agit bien évidemment là d’un numéro d’actrice, mais un numéro qui n’est pas gratuit puisqu’il a le mérite de bien s’insérer dans l’intrigue ». Combien n’en a-t-elle pas sauvé de ces mises en scène poussiéreuses ! Elle-même raconte les difficultés éprouvées par les comédiens pour jouer des pièces en l’absence de toute mise en scène : « Pour ce premier soir comme pour les autres, je dus me reporter aux intentions de l’auteur, les indications de mon cher maître et metteur en scène s’étant à peu près bornées à ceci : « Tu entres par le fond, tu es en bleu, on te poudrera les cheveux, ce sera très joli, laisse-toi aller, tu es le personnage ». Et voilà : dix-huit ans, un rôle très difficile, tout Paris qui guette la « débutante », et pas un travail sérieux auquel se raccrocher ! ».

Jacques Charon parle de la « fine équipe » à propos de la bande qu’il forma avec Hirsch, Boudet, Gence, Piat et Descrières. Peut-être Micheline Boudet a-t-elle manqué de profondeur en n’abordant pas des rôles plus dramatiques. Mais elle symbolise la plus brillante des Comédie-Française en dépit des quelques limites liées aux choix esthétiques dominants à cette époque. Depuis son départ de la Comédie-Française, elle s’est consacrée au théâtre de boulevard et mène une intéressante carrière d’écrivain ; le théâtre y a fréquemment la part belle. Son fils, l'acteur Alain Bertheau a joué et mis en scène les pièces "Heureux comme un pape","Un été de carton" et "Héros solitaire" écrites par Didier "Doc" Pilot.

Filmographie

  • 1938 : La Mort du cygne de Jean Benoît-Lévy
  • 1946 : L'Homme au chapeau rond de Pierre Billon : Agathe
  • 1949 : Bonheur en location de Jean Wall
  • 1950 : Ballerina de Ludwig Berger
  • 1956 : Le Circuit de minuit de Ivan Govar
  • 1958 : Le Bourgeois gentilhomme de Jean Meyer
  • 1959 : Le Mariage de Figaro de Jean Meyer
  • 1973 : Il n'y a pas de fumée sans feu d’André Cayatte
  • 1974 : Juliette et Juliette de Rémo Forlani
  • 1984 : Stress de Jean-Louis Bertucelli
  • 1999 : Rien sur Robert de Pascal Bonitzer
  • 1999 : Le Créateur d’Albert Dupontel

Théâtre

Carrière à la Comédie-Française - Entrée à la Comédie-Française le 1er septembre 1945 -  414e Sociétaire le 1er janvier 1950 - Départ le 31 décembre 1971 - Sociétaire honoraire le 1er janvier 1972

Rôles 

  • Mariane, L’Avare, Molière, mise en scène reprise par Jean Meyer, 16 septembre 1945
  • Hyacinthe, Les Fourberies de Scapin, Molière, 20 septembre 1945
  • Jeanne Raymond, Le Monde où l'on s'ennuie, Édouard Pailleron, 7 octobre 1945
  • une Gitane, Cantique des cantiques, Jean Giraudoux, m.e.s. Louis Jouvet, 18 novembre 1945
  • Mariane, Tartuffe ou l'Imposteur, Molière, m.e.s. Pierre Bertin, 22 novembre 1945 ; reprise m.e.s. Fernand Ledoux, 1952
  • Lucette, La Bonne Mère, Florian, 6 décembre 1945
  • Madeleine, Le Chandelier, Alfred de Musset, m.e.s. Gaston Baty, 11 décembre 1945
  • Henriette, Le Voyage de monsieur Perrichon, Eugène Labiche et Édouard Martin, m.e.s. Jean Meyer, 31 janvier 1946
  • Lisette, Le Jeu de l'amour et du hasard, Marivaux, m.e.s. Maurice Escande, 4 février 1946 (débuts officiels)
  • Denise Dentin, Le Pèlerin, Charles Vildrac, 2 mars 1946
  • Lucinde, Le Médecin malgré lui, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 14 avril 1946
  • Loyse, Gringoire, Théodore de Banville, m.e.s. Denis d'Inès, 26 avril 1946
  • Philis, La Princesse d'Élide, Molière, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 30 mai 1946
  • Chérubin, Le Mariage de Figaro, Beaumarchais, m.e.s. Jean Meyer, 8 octobre 1946
  • la Poupée, Noël, Charles Vildrac, 1945
  • Rosette, On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, m.e.s. Pierre Bertin, 1946 ; reprise m.e.s. Julien Bertheau, 1947
  • la Soubrette, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux, 28 novembre 1946
  • Silvia, Arlequin poli par l'amour, Marivaux, m.e.s. Gaston Baty et Jacques Charon, 13 décembre 1946
  • Annette, Feu la mère de Madame, Georges Feydeau, à Toulouse, 2 mai 1947
  • Blanchette Copini, Les Jocrisses de l’amour, Théodore Barrière et Lambert Thiboust, m.e.s. Jean Meyer, 10 juin 1947
  • Lucienne, La Brebis, Edmond Sée, 2 juillet 1947
  • Henriette, Les Femmes savantes, Molière, m.e.s. Jean Debucourt, 30 octobre 1947 ; reprise m.e.s. Jean Meyer, 3 février 1956
  • Virginie, Un chapeau de paille d'Italie, Eugène Labiche et Marc Michel, m.e.s. Gaston Baty, 9 décembre 1947
  • Sylvette Dumas, La Brouille, Charles Vildrac, 21 janvier 1948
  • Isabelle, Le Légataire universel, Regnard, m.e.s. Pierre Dux, 1er mars 1948
  • un personnage du ballet, Les Espagnols en Danemark, Prosper Mérimée, m.e.s. Jean Meyer, 5 mai 1948
  • Angélique, Le Malade imaginaire, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 19 octobre 1948
  • Francine, Sapho, Alphonse Daudet et Auguste Bélot, m.e.s. Gaston Baty, 12 novembre 1948
  • Lucette, Monsieur de Pourceaugnac, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 24 novembre 1948 ; reprise 1961
  • Marthe Bourdier, Le Roi, Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Emmanuel Arène, m.e.s. Jacques Charon, 3 juillet 1949
  • Lisette, Louison, Alfred de Musset, 11 décembre 1949
  • Angélique, L'Épreuve, Marivaux, m.e.s. Julien Bertheau, 22 février 1950
  • Lisette, L'Épreuve, Marivaux, m.e.s. Julien Bertheau, 1949-1964
  • Madelon, Les Précieuses ridicules, Molière, m.e.s. Robert Manuel, 23 mars 1949
  • Suzette, Le Roi, Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Emmanuel Arène, m.e.s. Jacques Charon, 1949
  • Martine, Le Médecin malgré lui, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 14 février 1950 ; reprise 1961
  • Vivette, L’Arlésienne, Alphonse Daudet, m.e.s. Julien Bertheau, 23 décembre 1950
  • Mademoiselle de Brie, L’Impromptu de Versailles, Molière, m.e.s. Pierre Dux, 15 janvier 1950
  • Julie, Les Temps difficiles, Édouard Bourdet, m.e.s. Pierre Dux, Le Caire, 29 mars 1950
  • Mlle de Brie, L’Impromptu de Versailles, Molière, m.e.s. Pierre Dux, 1950
  • Silvia, La Double Inconstance, Marivaux, m.e.s. Jacques Charon, 19 septembre 1950
  • Valentine, La Paix chez soi, Georges Courteline, m.e.s. Robert Manuel, 21 septembre 1950
  • Léone, Un voisin sait tout, Gérard Bauer, m.e.s. Jean Debucourt, 29 novembre 1950
  • Celia, Comme il vous plaira, Shakespeare/Jules Supervielle, m.e.s. Jacques Charon, 6 décembre 1951
  • Lucile, Le Bourgeois gentilhomme, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 31 janvier 1952
  • Thérèse, Le Voyage à Biarritz, Jean Sarment, m.e.s. Georges Chamarat, 14 mars 1952
  • Lucienne Vatelin, Le Dindon, Georges Feydeau, m.e.s. Jean Meyer, 20 avril 1952
  • Zerbinette, Les Fourberies de Scapin, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 5 novembre 1952 ; reprise m.e.s. Jacques Charon, 1956-1970
  • Charlotte, Dom Juan ou le Festin de Pierre, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 1952
  • Suzanne, Le Mariage de Figaro, Beaumarchais, m.e.s. Jean Meyer, 16 mai 1953
  • Rosette, Quitte pour la peur, Alfred de Vigny, 3 juin 1953
  • Annette, Poil de carotte, Jules Renard, tournée en URSS, Moscou, 16 avril 1954
  • Isabelle, Ergaste, L’École des Maris, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 20 octobre 1954
  • Sœur Julie, Port-Royal, Henry de Montherlant, m.e.s. Jean Meyer, 8 décembre 1954
  • Rosine, Le Barbier de Séville, Beaumarchais, m.e.s. Pierre Dux, 1er mars 1955
  • Nicole, Le Bourgeois gentilhomme, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 15 juin 1956 (à Le Neubpour, dans l’Eure), 23 juin 1956 à Paris, 1968
  • Élise, L’Avare, Molière, 6 septembre 1956
  • Martine, Les Femmes savantes, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 15 janvier 1956
  • Lisette, Les Serments indiscrets, Marivaux, m.e.s. Jean Piat, 17 avril 1956
  • La Nymphe, L’Impromptu, Marcel Achard, 9 mars 1957, au château de Groussay
  • Cupidon, La Réunion des amours, Marivaux, m.e.s. Jean Piat, 1957
  • Lili, Le Sexe faible, Édouard Bourdet, m.e.s. Jean Meyer, 1957
  • Élise, La Critique de l’École des femmes, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 1957
  • Agnès de Rosenval, Les Trente Millions de Gladiator, Eugène Labiche et Philippe Gille, m.e.s. Jean Meyer, 1958
  • Toinette, Le Malade imaginaire, Molière, m.e.s. Robert Manuel, 1958
  • Mlle Molière, L’Impromptu de Versailles, Molière, m.e.s. Jean Meyer 1959, tournée au Canada et États-Unis, février-mars 1961
  • Agathe, Électre, Jean Giraudoux, m.e.s. Pierre Dux, 1959
  • Hortense, Le Prince travesti, Marivaux, m.e.s. Jacques Charon, 1960
  • Yvonne, Feu la Mère de Madame, Georges Feydeau, m.e.s. Fernand Ledoux, 1960
  • Lucette, Un fil à la patte, Georges Feydeau, m.e.s. Jacques Charon, 1961
  • Nicole, La Troupe du Roy, d’après Molière, m.e.s. Paul-Émile Deiber, 1962
  • Cléanthis, L’Île des esclaves, Marivaux, m.e.s. Jacques Charon, 1962
  • La spectatrice, L’Impromptu du Palais-Royal, Jean Cocteau, m.e.s. Jacques Charon, en tournée au Japon, mai 1962
  • Mlle Hervé, La Troupe du Roy, Paul-Émile Deiber, d’après Molière, m.e.s. Paul-Émile Deiber, en tournée en URSS, juin 1964
  • la Comtesse, L’Âne et le ruisseau, Alfred de Musset, en tournée en Israël, avril 1965
  • Marthe, Le Pain de ménage, Jules Renard, m.e.s. Jean Mercure, 1966
  • Mme Gamberone, Un voyageur, Maurice Druon, m.e.s. Jean Piat, 1966
  • Armandine, Le Dindon, Georges Feydeau, m.e.s. Jean Meyer, 1967
  • Antonia, La Navette, Henry Becque, m.e.s. Jean Piat, 1968
  • la Nuit, Amphitryon, Molière, m.e.s. Jean Meyer, en tournée en Égypte, 22 au 30 mars 1965, puis à Paris, 1969
  • Araminte, Les Fausses Confidences, Marivaux, m.e.s. Jean Piat, 1969
  • Denise, Si Camille me voyait !…, Roland Dubillard, m.e.s. Jean Piat, 1970
  • Clarisse Ventroux, Mais n’te promène donc pas toute nue !…, Georges Feydeau, m.e.s. Jean-Laurent Cochet, 1971

Soirées littéraires

  • Cécile, Il ne faut jurer de rien, Alfred de Musset, 26 janvier 1946
  • Églé, La Dispute, Marivaux, 3 & 4, 18 janvier 1947
  • Uranie, La Critique de l’École des Femmes (extraits), Molière, 20 octobre 1956
  • Mlle de Brie, L’Impromptu de Versailles (extraits), Molière, 20 octobre 1956
  • Cléone, Un Comédien envieux, La Croix, 20 octobre 1956
  • La Fille, La Fontaine, 10 décembre 1956
  • La laitière et le pot au lait La Fontaine, 10 décembre 1956
  • Le Curé et la mort, La Fontaine, 10 décembre 1956
  • Le loup et l’agneau, La Fontaine, 10 décembre 1956
  • Le paradoxe du comédien (extraits), Diderot, 18 février 1957

Hors Comédie-Française

  • 1948 : Jardin français dialogues d'Albert Husson, mise en scène Julien Bertheau, Théâtre des Célestins
  • 1972 : Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins
  • 1972 : Le Saut du lit de Ray Cooney et John Chapman, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Montparnasse
  • 1974 : La Chambre mandarine de Robert Thomas, mise en scène François Guérin, Théâtre des Nouveautés
  • 1975 : Le Saut du lit de Ray Cooney et John Chapman, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Gymnase
  • 1976 : Acapulco Madame d’Yves Jamiaque, mise en scène Yves Gasc, Théâtre de la Michodière
  • 1977 : Acapulco Madame d’Yves Jamiaque, mise en scène Yves Gasc, Théâtre des Célestins
  • 1980 : L'Azalée d'Yves Jamiaque, mise en scène Michel Roux, Théâtre Marigny-salle Popesco
  • 1981 : Le Charimari de Pierrette Bruno, mise en scène René Clermont, avec Pierre Tornade, Patrick Bruel, Théâtre Saint-Georges
  • 1985 : N’écoutez pas, Mesdames ! de Sacha Guitry, mise en scène Pierre Mondy, avec Pierre Dux, Jacques François, Micheline Dax, Théâtre des Variétés
  • 1989 : La Ritournelle de et mise en scène Victor Lanoux, avec Sim, Théâtre Antoine, Théâtre des Célestins
  • 1991 : Magic Palace de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Gérard Caillaud, Théâtre des Mathurins
  • 1993 : Pygmalion de George Bernard Shaw, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Hébertot
  • 1998 : Comme un écho de Donald Margulies, mise en scène Michel Fagadau, avec Liana Fulga, Studio des Champs-Élysées

Fictions et autobiographies

  • Viens voir les comédiens, éd. Albin Michel, 1997
  • La Fleur du mal, éd. Albin Michel, 1993
  • Julie Talma, l’ombre heureuse, éd. Laffont, 1989
  • Le Roman d’un souffleur, éd. Plon, 1988
  • Mademoiselle Mars, l’inimitable, éd. Perrin, 1987
  • Ami, amant, éd. Plon, 1984
  • Marguerite 1925, éd. Albin Michel, 1982
  • Un jeune homme roux, éd. Albin Michel, 1980
  • La Baladeuse, éd. Albin Michel, 1979.
  • Passion Théâtre : Avec Marie Bell, Louis Jouvet, Madeleine Renaud, Gérard Philipe... un demi-siècle de théâtre français, Robert Laffont, 2009

Télévision

Au théâtre ce soir 

  • 1968 : Feu la mère de madame de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny (Spectacle de la Comédie-Française) - Yvonne
  • 1968 : Azaïs de Georges Berr et Louis Verneuil, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny - la baronne
  • 1970 : Un fil à la patte de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny (spectacle de la Comédie-Française) - Lucette
  • 1974 : La Parisienne d’Henry Becque, mise en scène René Clermont, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny - Clotilde du Mesnil
  • 1978 : Acapulco Madame d'Yves Jamiaque, mise en scène Yves Gasc, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny - Nat
  • 1956 : Le Procès de Mary Dugan de Jean-Pierre Rey
  • 1957 : Les Serments indiscrets de Marivaux, mise en scène Jean Piat, réalisation Claude Dagues - Lisette
  • 1959 : Le Malade imaginaire de Molière, mise en scène Robert Manuel, réalisation Claude Dagues - Toinette
  • 1959 : Les Maris de Léontine d’Alfred Capus, réalisation André Leroux - Léontine
  • 1960 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, réalisation Jean Vernier
  • 1960 : Le Barbier de Séville de Beaumarchais, réalisation François Gir - Rosine
  • 1961 : Les Femmes de bonne humeur de Carlo Goldoni, réalisation Alain Boudet - Constanza
  • 1962 : On va faire la cocotte de Georges Feydeau, réalisation Jean-Pierre Marchand - Émilienne
  • 1970 : Monsieur de Pourceaugnac de Molière, mise en scène Jacques Charon, réalisation Georges Lacombe - Lucette
  • 1971 : Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Jean Piat, réalisation Jean-Marie Coldefy - Araminte
  • 1971 : Mais n'te promène donc pas toute nue de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Laurent Cochet, réalisation Jacques Audoir - Clarisse Vendroux
  • 1972 : Le Prince travesti de Marivaux, mise en scène Jacques Charon, réalisation François Chatel - Hortense
  • 1973 : Le Plaisir de rompre de Jules Renard, réalisation Jean-Marie Coldefy - Blanche
  • 1974 : Tovaritch de Jacques Deval, réalisation François Villiers - Tatiana Ouratief
  • 1975 : Washington Square d’Alain Boudet - tante Lavinia
  • 1976 : Adieu Prudence de Leslie Stevens, mise en scène François Guérin, réalisation Jean Cohen - Constance
  • 1976 : Le Siècle des lumières de Claude Brulé - Marie-Paule
  • 1977 : C’est arrivé à Paris de Claude Brulé, réalisation François Villiers - la directrice des théâtres parisiens
  • 1980 : Le Curé de Tours de Gabriel Axel d'après le roman d'Honoré de Balzac - Baronne de Listomère
  • 1982 : Emmenez-moi au théâtre : Lorsque l’enfant paraît d’André Roussin, mise en scène Jean-Michel Rouzière, réalisation Guy Séligmann - Madeleine Lonant
  • 1984 : Le Bonheur à Romorantin d’Alain Dhénaut - Elvire
  • 1986 : N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry, mise en scène Pierre Mondy, réalisation Pierre Badel - Madeleine Bachelet
  • 1988 : Les Cinq dernières minutes, épisode Fais-moi cygne de Louis Grospierre - Mme Cythère
  • 1988 : La Sonate pathétique de Jean-Paul Carrère - Gloriane
  • 1994 : La Rêverie ou le Mariage de Sylvia de Jean-Luc Trotignon - Mathilde
  • 1995 : Lettre ouverte à Lili de Jean-Luc Trotignon - Adélaïde
  • 1995 : Famille sacrée d'Alain Wermus - Mia
  • 1997 : La Rumeur d’Étienne Périer - Mme Noblet
  • 2003 : Maigret, épisode Maigret et la Princesse de Laurent Heynemann - Isabelle de Wissemberg
  • 2005 : Si j'avais des millions, épisode Martin et Lola de Gérard Marx - Mathilde
  • 2006 : Louis la Brocante, épisode Louis et le cordon bleu de Patrick Marty - Éléonore Delval

 

Pauley Paul

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Pauley ou Paul Pauley, nom de scène de Paul Eugène Louis Marien, est un acteur et chanteur français, né le 18 février 1886 à Paris 5e, et mort le 13 mai 1938 dans cette même ville. 

Topaze - Paul Pauley, Louis Jouvet

Topaze - Paul Pauley, Louis Jouvet

Pauley débute dans le café-concert où son embonpoint prête à rire, il chante le répertoire tourlourou. Il enregistre six disques pour la compagnie française du gramophone en 1919. En 1923, il crée le rôle du père Grenu dans l'opérette Ciboulette de Reynaldo Hahn. Les critiques l'accusent de ne pouvoir jouer autre chose que des pitreries dans des comédies lourdes, et de chanter des chansons idiotes (avec une incursion dans le répertoire Dranem). D'après André Antoine, « Les auteurs, le directeur [du théâtre] et sans doute lui-même ont abusé de son obésité ».

En 1928, il crée sur scène le rôle de Régis de Castel-Bénac dans Topaze de Marcel Pagnol. La subtilité de son jeu est alors reconnue et, lorsqu'un critique s'étonne « qu'il ait caché si longtemps son talent en régalant le public de pitreries, il répond [qu'il] joue les rôles qu'on [lui] donne, et lorsqu['il a] fait des pitreries, c'est parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire ». Très cultivé et fin bibliophile, il joue des vaudevilles avec une grande finesse, et Colette dit de lui : « paradoxalement à son physique, lorsqu'il joue, il est léger comme une montgolfière ».

En 1931, il imite Lucienne Boyer, le public hurle de rire. La même année, il reprend à l'écran le rôle qu'il a joué sur scène dans Le Blanc et le Noir de Sacha Guitry, et l'année suivante (1932), il interprète à nouveau le rôle de Régis de Castel-Bénac dans la version filmée deTopaze, aux côtés de Louis Jouvet. Dans d'autres films, les réalisateurs usent à outrance des effets comiques de son obésité. Il enregistre quelques disques chez Polydor entre 1931 et 1933. En 1936, il participe à l'une des toutes premières émissions de la télévision française en compagnie de la tyrolienne Esther Kiliz. Il meurt prématurément en 1938.

Filmographie

  • 1921 : Asmodée à Paris de Chaudy
  • 1924 : Le Comte Kostia de Jacques Robert : le pope Alexis
  • 1927 : La Ronde infernale de Luitz Morat
  • 1930 : Amies de pension - court métrage -
  • 1930 : Le Sexe fort - court métrage -
  • 1931 : Le Blanc et le Noir de Robert Florey
  • 1931 : Un homme en habit de René Guissart et Robert Bossis : Le valet de chambre
  • 1931 : Rien que la vérité de René Guissart
  • 1931 : Dépannage de René Huissart - court métrage -
  • 1931 : Le Mille pattes de Jean de Marguenat - court métrage -
  • 1931 : Pas d'histoire de Louis Mercanton - court métrage -
  • 1931 : La Peur des histoires - court métrage -
  • 1931 : Popaul veut dormir de Louis Mercanton - court métrage -
  • 1931 : Le Terrain pétrolifère de André E. Chotin
  • 1932 : Topaze de Louis Gasnier : Régis Castel-Bénac
  • 1932 : Les As du turf de Serge de Poligny
  • 1932 : Rothschild de Marco de Gastyne
  • 1932 : Heure d'été de Robert Bossis
  • 1932 : Criez-le sur les toits de Karl Anton
  • 1932 : Maquillage de Karl Anton
  • 1932 : Une étoile disparait de Robert Villers
  • 1932 : Histoire de rire de Jean Boyer - court métrage -
  • 1932 : Ta femme te trompe de Robert Bossis - court métrage -
  • 1933 : Étienne de Jean Tarride : César Poustiano
  • 1934 : Prince de minuit de René Guissart
  • 1934 : L'École des contribuables de René Guissart :
  • 1934 : L'Affaire Coquelet de Jean Gourguet
  • 1934 : Ces messieurs de la noce de Germain Fried - court métrage -
  • 1934 : Dîner de gala aux ambassadeurs de Sacha Guitry - court métrage -
  • 1934 : L'Hôtel des détectives de Jean Delannoy
  • 1934 : Une cliente pas sérieuse de René Gaveau - court métrage -
  • 1934 : La Moule de Jean Delannoy - court métrage -
  • 1935 : Sacré Léonce de Christian Jaque
  • 1935 : Et moi j'te dis qu'elle t'a fait de l'œil de Jack Forrester
  • 1935 : Parlez-moi d'amour de René Guissart
  • 1935 : La Famille Pont-Biquet de Christian Jaque
  • 1935 : La Petite Sauvage de Jean de Limur
  • 1935 : Un gros timide - court métrage -
  • 1935 : Léonie est en avance de Jean-Pierre Feydeau - court métrage -
  • 1935 : Mon curé fait des miracles de Albert Dupont
  • 1936 : On ne roule pas Antoinette de Paul Madeux
  • 1936 : Les Maris de ma femme de Maurice de Canonge
  • 1936 : Œil de lynx, détective de Pierre-Jean Ducis
  • 1936 : Au son des guitares de Pierre-Jean Ducis
  • 1936 : Le Faiseur de André Hugon
  • 1936 : La Petite Dame du wagon-lit de Maurice Cammage
  • 1936 : Une femme qui se partage de Maurice Cammage
  • 1936 : Titres exceptionnels de Hubert Bourlon - court métrage -
  • 1937 : Mon député et sa femme de Maurice Cammage
  • 1937 : Chipée de Roger Goupillières
  • 1937 : Un coup de rouge de Gaston Roudès
  • 1937 : Ma Petite Marquise de Robert Péguy
  • 1937 : Monsieur Bégonia de André Hugon
  • 1937 : Neuf de trèfle de Lucien, Mayrargue
  • 1937 : Le Vertige de Paul Schiller
  • 1937 : Un grand amour de Beethoven de Abel Gance
  • 1938 : La Belle de Montparnasse de maurice Cammage
  • 1938 : La Rue sans joie d'André Hugon

Théâtre

  • 1921 : Si que je s'rai roi revue de Rip et Gignoux, Théâtre des Capucines
  • 1922 : La Belle Angevine de Maurice Donnay et André Rivoire, Théâtre des Variétés
  • 1923 : Ciboulette de Robert de Flers et Francis de Croisset, Théâtre des Variétés : le père Grenu
  • 1927 : Un miracle de Sacha Guitry, Théâtre des Variétés
  • 1928 : Topaze de Marcel Pagnol, Théâtre des Variétés : Régis Castel-Bénac
  • 1933 : Le Malade imaginaire de Molière, Théâtre Antoine
  • 1933 : Lundi 8 heures de George S. Kaufman et Edna Ferber, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1934 : Mon crime de Georges Berr et Louis Verneuil, Théâtre des Variétés
  • 1934 : La Revue des Variétés revue de Rip, mise en scène Edmond Roze, Théâtre des Variétés
  • 1935 : Hommage des acteurs à Pirandello : L'Homme, la bête et la vertu de Luigi Pirandello, Théâtre des Mathurins
  • 1935 : Le Malade imaginaire de Molière, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1937 : V'la le travail revue de Rip, Théâtre des Nouveautés

 

Kœnig Marie-Pierre

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Marie-Pierre Kœnig, plus connu en France sous le nom de Pierre Kœnig, né le 10 octobre 1898 à Caen et mort le 2 septembre 1970 à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique et un militaire français, maréchal de France, compagnon de la Libération. 

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Issu d'une famille d'origine alsacienne, il étudie au collège Sainte-Marie puis au lycée Malherbe à Caen. Il obtient son baccalauréat et s'engage en 1917. Il sert dans le 36e régiment d'infanterie. Il est nommé aspirant en février 1918 et rejoint son unité sur le front. Décoré de la médaille militaire, il est promu sous-lieutenant le 3 septembre 1918. Après la guerre, il sert en Silésie, dans les Alpes, en Allemagne puis au Maroc, à l'état-major de la division de Marrakech. Il est capitaine dans la 13e demi-brigade de Légion étrangère quand il décide de s'engager dans la France Libre en juillet 1940.

Il participe à la tentative de ralliement de Dakar puis au ralliement du Gabon, à la campagne d'Erythrée et à celle du Levant. C'est en 1941 et lors de sa visite de la Palestine et des kibboutz que naîtra son amitié pour Israël. Le général Kœnig commande les Français libres lors de la bataille de Bir Hakeim (26 mai-11 juin 1942) puis lors de la seconde bataille d'El Alamein. Il est le général en chef des Forces françaises de l'intérieur (FFI) en 1944. Promu général de corps d'armée en juin 1944, il est nommé gouverneur militaire de Paris le 21 août, peu avant la libération de la ville.

Le 24 avril 1945, il prend en charge le maréchal Pétain à Vallorbe, à la frontière suisse. De juillet 1945 au 21 septembre 1949, il sera nommé Gouverneur militaire de la Zone française d'occupation en Allemagne. Optant ensuite pour la carrière parlementaire, il prend la tête d'une liste du RPF dans le Bas-Rhin, qui remporte 31 % des suffrages le 17 juin 1951 avec 94 970 voix sur 305 890 et trois sièges sur neuf. Pressenti par le groupe gaulliste (l'URAS depuis la mise en congé du RPF par le général de Gaulle) comme candidat de recours lors de l'élection présidentielle de décembre 1953, il renonce à se lancer, malgré l'accord de De Gaulle. Il est ministre de la Défense nationale et des Forces armées du 19 juin au 14 août 1954 dans le gouvernement Pierre Mendès France et du 23 février au 6 octobre 1955 dans le gouvernement Edgar Faure.

Le 2 janvier 1956, il est réélu dans le Bas-Rhin à la tête d'une liste d'Union démocratique des Républicains sociaux qui n'obtient que 7,1 % des voix, grâce à un apparentement avec le MRP et l'Union des Indépendants et paysans — apparentement majoritaire en voix. Enterré au cimetière de Montmartre, il est élevé à la dignité de maréchal de France le 16 juin 1984 à titre posthume par le président François Mitterrand, devenant ainsi le quatrième général français élevé à cette dignité depuis la Libération, après Jean de Lattre de Tassigny, Philippe Leclerc de Hauteclocque et Alphonse Juin.

Field Alice

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Alice Field (de son vrai nom Alice Fille) est une actrice française, née le 6 septembre 1903 à Alger et morte le 29 septembre 1969 à Paris VIIe.

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Filmographie

  • 1920 : Visages voilés, âmes closes de Henry Roussell
  • 1920 : Villa Destin de Marcel l'Herbier
  • 1930 : Atlantis de Ewald André Dupont et Jean Kemm - (Mme Lambert)
  • 1930 : La Maison de la flèche de Henri Fescourt - (Ann Hupcoot)
  • 1930 : Monsieur le Duc de Jean de Limur
  • 1930 : Le Refuge de Léon Mathot - (Vanina)
  • 1932 : Vous serez ma femme de Serge de Poligny - (Alice Renard)
  • 1932 : La Femme nue de Jean-Paul Paulin - (La princesse de Chabran)
  • 1932 : Le Coffret de laque de Jean Kemm
  • 1933 : Théodore et Cie de Pierre Colombier - (Gaby / Adrienne)
  • 1933 : Les Ailes brisées de André Berthomieu - (Jacqueline)
  • 1933 : Cette vieille canaille de Anatol Litvak - (Hélène)
  • 1934 : La Reine de Biarritz de Jean Toulout
  • 1934 : La Cinquième Empreinte de Karl Anton - (Florence Forestier)
  • 1934 : Un soir de bombe de Maurice Cammage - (Hélène)
  • 1934 : La Rosière des halles de Jean de Limur - (Renée Dunois)
  • 1936 : Le Vertige de Paul Schiller
  • 1936 : L'Assaut de Pierre-Jean Ducis - (Renée de Rould)
  • 1936 : La Dame de Vittel de Roger Goupillières - (Henriette Bourselet)
  • 1937 : Le Tigre du Bengale de Richard Eichberg - (Sitha, la maharanee)
  • 1937 : Le Tombeau hindou de Richard Eichberg - (Sitha, la maharanee)
  • 1937 : Police mondaine de Michel Bernheim et Christian Chamborant
  • 1937 : Neuf de trèfle de Lucien Mayrargue - (Micheline Doulin)
  • 1937 : L'Amour veille de Henry Roussell - (Lucienne)
  • 1939 : Campement 13 de Jacques Constant - (Greta)
  • 1940 : Finance noire de Félix Gandera - (Anne)
  • 1942 : La Loi du printemps de Jacques Daniel-Norman - (Hélène)
  • 1946 : Hyménée de Émile Couzinet - (Juliette)
  • 1949 : Au p'tit zouave de Gilles Grangier - (Mme Billot, la patronne du café restaurant)
  • 1949 : Un certain monsieur de Yves Ciampi - (Mme Léonard)
  • 1951 : Anatole chéri de Claude Heymann - (Caroline)
  • 1964 : Moi et les hommes de quarante ans de Jack Pinoteau - (Mme de Trévise)
  • 1964 : Playtime de Jacques Tati
  • 1965 : Le 17ème ciel de Serge Korber
  • 1965 : Pleins feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet
  • 1965 : Une garce inconsciente - (Un amore) de Gianni Vernuccio
  • 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury - (La prostituée)

Télévision

  • 1966 : Au théâtre ce soir : Le Père de Mademoiselle de Roger-Ferdinand, mise en scène Fernand Ledoux, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1969 : Au théâtre ce soir : Un ami imprévu de Robert Thomas d’après Agatha Christie, mise en scène Roland Piétri, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

Théâtre

  • 1923 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, Théâtre du Palais-Royal
  • 1932 : Signor Bracoli de Jacques Deval, mise en scène Lucien Rozenberg, Théâtre des Nouveautés
  • 1932 : Trois et une de Denys Amiel, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre Saint-Georges
  • 1935 : Les Fontaines lumineuses de Georges Berr et Louis Verneuil, Théâtre des Variétés
  • 1941 : Le Maître de forges de Georges Ohnet, mise en scène Robert Ancelin, Théâtre de la Porte Saint-Martin
  • 1942 : Les Pirates de Paris de Michel Daxiat, Théâtre de l'Ambigu
  • 1960 : Tovaritch de et mise en scène Jacques Deval, Théâtre de Paris
  • 1964 : Le Singe velu d'Eugène O'Neill, mise en scène Hubert Gignoux, Centre dramatique de l'Est
  • 1967 : Tango de Slawomir Mrozek, mise en scène Laurent Terzieff, Théâtre de Lutèce

 

Stephen Pierre

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Pierre Stephen (Pierre Trambouze) est un acteur français, né le 28 avril 1890 à Paris VIe et mort le 3 juin 1980 à Paris XVIIIe. 

Stephen PierreStephen Pierre

Une longue existence pour cette acteur à la belle carrière (66 films) qui se poursuivit jusqu'en 1966. Parfois aux côtés de Fernandel (Sénéchal le magnifique, Raphaël le tatoué), son physique l'amèna aussi à jouer des rôles de commissaire de police, procureur, médecin, professeur.

Filmographie

  • 1920 : Irène de Marcel Dumont
  • 1920 : Les Deux Baisers de Théo Bergerat
  • 1920 : La Dette de Gaston Roudès
  • 1921 : Gigolette de Henri Pouctal
  • 1922 : La Brèche d'enfer de Adrien Caillard
  • 1923 : Le Crime d'une sainte de Charles Maudru
  • 1923 : Le Double Piège de Gaston Roudès
  • 1924 : L'Aventurier de Maurice Mariaud et Louis Osmont
  • 1925 : L'Abbé Constantin de Julien Duvivier
  • 1925 : La Femme aux yeux cernés de Alexandre Ryder
  • 1926 : La Girl aux mains fines de Jean Rosen et Friz Kauffmann
  • 1929 : Les Mufles de Robert Péguy
  • 1929 : La Tentation d'un jeune homme vertueux de Robert Péguy
  • 1930 : La Ronde des heures de Alexandre Ryder
  • 1931 : Azaïs de René Hervil
  • 1931 : Un bouquet de flirts de Charles de Rochefort - court métrage -
  • 1932 : Moi et l'impératrice de Friedrich Hollander et Paul Martin
  • 1932 : Paradis d'amour de Maurice Windrow - court métrage -
  • 1932 : Le Chasseur de chez Maxim's de Karl Anton
  • 1932 : À moi le jour, à toi la nuit de Ludwig Berger et Claude Heymann
  • 1932 : Liebelei de Max Ophuls
  • 1933 : Rien que des mensonges de Karl Anton
  • 1933 : Ces messieurs de la Santé de Pierre Colombier
  • 1933 : Cette vieille canaille de Anatol Litvak
  • 1934 : Arlette et ses papas de Henry Roussell
  • 1934 : Le Billet de mille de Marc Didier
  • 1934 : L'École des contribuables de René Guissart
  • 1934 : Compartiment de dames seules de Christian Jaque
  • 1935 : La Famille Pont-Biquet de Christian Jaque
  • 1935 : La Sonnette d'alarme de Christian Jaque
  • 1935 : Paris Camargue de Jack Forrester
  • 1935 : La Rosière des halles de Jean de Limur
  • 1935 : L'Ami de Monsieur de Pierre de Cuvier - court métrage -
  • 1935 : Le Nudiste des Champs-Elysées de Jacques Daroy - court métrage -
  • 1936 : On ne roule pas Antoinette de Paul Madeux
  • 1936 : Œil de lynx détective de Pierre-Jean Ducis
  • 1936 : Au son des guitares de Pierre-Jean Ducis
  • 1936 : L'École des journalistes de Christian Jaque
  • 1937 : La Maison d'en face de Christian-Jaque
  • 1937 : L'amour veille de Henry Roussell
  • 1937 : Rendez-vous Champs-Elysées de Jacques Houssin
  • 1937 : Un meurtre a été commis de Claude Orval
  • 1937 : Monsieur Bégonia de André Hugon
  • 1937 : Le Compositeur du dessus de Paul Mesnier - court métrage -
  • 1938 : Les Femmes collantes de Pierre Caron
  • 1938 : Trois Valses de Ludwig Berger
  • 1938 : Son oncle de Normandie de Jean Dréville
  • 1938 : Raphaël le tatoué de Christian Jaque
  • 1938 : Une java de Claude Orval
  • 1938 : Clodoche de Raymond Lamy et Claude Orval
  • 1939 : Nadia, la femme traquée de Claude Orval
  • 1939 : Grey contre X de Pierre Maudru et Alfred Gragnon
  • 1940 : La Troisième Dalle de Michel Dulud
  • 1941 : Une femme dans la nuit de Edmond T. Gréville
  • 1941 : L'Étrange Suzy de Pierre-Jean Ducis
  • 1941 : Mélodie pour toi de Willy Rozier
  • 1946 : Plume la poule de Walter Kapps
  • 1946 : Sur la piste de René Sti - court métrage -
  • 1947 : Boîte de nuit de Pierre Blondy - court métrage -
  • 1948 : Le Sorcier du ciel de Marcel Blistène
  • 1948 : La Femme que j'ai assassinée de Jacques Daniel-Norman
  • 1948 : Cartouche, roi de Paris de Guillaume Radot
  • 1948 : Bal musette de Pierre Blondy - court métrage -
  • 1948 : Crime à la clinique de Pierre Blondy - court métrage -
  • 1948 : Drôle de crime de Pierre Blondy - court métrage -
  • 1948 : Quatre cent treize de Pierre Blondy - court métrage -
  • 1949 : L'Extravagante Théodora de Henri Lepage
  • 1951 : Les Surprises d'une nuit de noces de Jean Vallée
  • 1953 : J'y suis, j'y reste de Maurice Labro
  • 1955 : Mon curé champion du régiment de Émile Couzinet
  • 1956 : Fric-frac en dentelles de Guillaume Radot
  • 1956 : Les Aventures d'Arsène Lupin de jacques Becker
  • 1956 : Cinq millions comptant de André Berthomieu
  • 1956 : Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Regamey
  • 1957 : Trois marins en bordée de Émile Couzinet
  • 1957 : Sénéchal le magnifique de Jean Boyer
  • 1957 : Ni vu ni connu de Yves Robert
  • 1957 : L'amour est en jeu / Ma femme, mon gosse et moi de Marc Allégret
  • 1957 : La Garçonne de Jacqueline Audry
  • 1958 : Brigade des mœurs de Maurice Boutel - sous réserves -
  • 1960 : Tendre et violente Elisabeth de Henri Decoin
  • 1962 : La Salamandre d'or de Maurice Regamey

Télévision

  • 1960 : Rouge d'André Leroux

Théâtre

  • 1920 : Le Retour de Robert de Flers et Francis de Croisset, Théâtre de l'Athénée
  • 1922 : La Femme de mon ami, Théâtre de l'Athénée
  • 1922 : Atout... Cœur ! de Félix Gandera, Théâtre de l'Athénée
  • 1922 : La Sonnette d'alarme de Maurice Hennequin et Romain Coolus, Théâtre de l'Athénée
  • 1926 : La Famille Lavolette d'Eugène Brieux, Théâtre des Nouveautés
  • 1933 : Le Vol nuptial de Francis de Croisset, Théâtre de la Michodière
  • 1934 : L'École des contribuables de Louis Verneuil et Georges Berr, Théâtre Marigny
  • 1961 : L'Hurluberlu de Jean Anouilh, mise en scène Roland Piétri, Théâtre des Célestins

Carmet Jean

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Jean Carmet, acteur et scénariste français, né le 25 avril 1920 à Bourgueil (Indre-et-Loire, France) et mort le 20 avril 1994 à Sèvres dans les Hauts-de-Seine. 

Carmet JeanCarmet Jean

Encore jeune, il interrompt ses études et se rend à Paris où il devient figurant au Théâtre du Châtelet, puis à l’Opéra. Il est ensuite engagé comme régisseur stagiaire au Théâtre des Mathurins chez Marcel Herrand. Il fait de la figuration dans différents films (notamment dans Les enfants du paradis et dans Les démons de l'aube). Il rejoint ensuite la troupe des Branquignols de Robert Dhéry. Il multiplie alors les rôles au cinéma. Son rôle de Gaston Duvet dans le feuilleton radiophonique La Famille Duraton fait connaître sa voix dans les années 1950. Sa renommée internationale s'installe en 1976 avec le film La Victoire en chantant. Sa célébrité en France date du Grand Blond. Sa carrière est riche, il apparaît dans plus de deux cents films.

Il est nommé pour le César du meilleur acteur en 1986 pour Miss Mona et il remporte deux César du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Misérables (en 1983) et pour Merci la vie (en 1992). Il reçoit également un César d'honneur en 1994 des mains de Gérard Depardieu, son ami. Lui qui est un vrai rabelaisien incarne souvent le « beauf franchouillard » inquiétant (Dupont Lajoie) ou cocasse (Le beaujolais nouveau est arrivé). Il tourne également pour la télévision des adaptations d'œuvres littéraires comme La Double Vie de Théophraste Longuet, Bouvard et Pécuchet ou Eugénie Grandet. Dans la série Palace, il popularise les premières Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio.

Lorsqu'il tournait un film, il quittait sa famille pendant toute la durée du tournage pour aller vivre dans une chambre d'hôtel afin de ne pas être déconcentré et être totalement dans son rôle. Il fut un habitué également des halls de gare qui lui servirent de logement à ses débuts. Ses amis racontent que lorsqu'il ne tournait pas, il venait parfois les voir jouer pour aller saluer le public à la fin de la pièce. Les spectateurs se demandaient alors qui était ce personnage qu'ils ne se souvenaient pas d'avoir aperçu dans la pièce. Il avait accepté le premier rôle de Le bonheur est dans le pré d'Étienne Chatiliez ; mais la mort l'ayant rattrapé, c'est son ami Michel Serrault qui prit sa place. En 1999 sort le livre Je suis le badaud de moi-même qu'il avait écrit avant sa mort, aux éditions Plon. Il est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse.

À ses obsèques seront présents : Jean-Pierre Coffe, Michel Serrault, Gérard Depardieu, Pierre Tchernia, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Pierre Richard, Robert Hossein, Bertrand Blier, Jean-Claude Brialy, Miou-Miou, Roland Giraud, Francis Veber, Jean-Pierre Marielle, Yves Robert, Claude Chabrol, Pierre Mondy, Michel Bouquet, Yves Boisset, Georges Lautner, Victor Lanoux, Michel Piccoli, Jean Rochefort, Michel Blanc, Jacques Villeret, etc. Il a deux fils : Olivier, avocat à Paris, et Jean-François, auteur de la biographie Carmet intime.

Filmographie

  • 1941 : Le pavillon brûle de Jacques de Baroncelli
  • 1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe - Un typographe
  • 1942 : Les Visiteurs du soir de Marcel Carné : un page
  • 1943 : Les Mystères de Paris de Jacques de Baroncelli
  • 1945 : Les Démons de l'aube de Yves Allégret - Durand dit : Durandal
  • 1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné - Un inspecteur et un spectateur au "paradis"
  • 1945 : François Villon de André Zwobada - Un compagnon de François
  • 1945 : L'ange qu'on m'a donné de Jean Choux - J. Carmet est uniquement co-scénariste et co-adaptateur
  • 1946 : Copie conforme de Jean Dréville - Le troisième complice
  • 1946 : Tombé du ciel de Emile-Edwin Reinert
  • 1946 : Le destin s'amuse de Emile-Edwin Reinert - Un complice
  • 1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche - L'abbé Pontail
  • 1947 : Le Diamant de cent sous de Jacques Daniel-Norman - Un invité
  • 1947 : Le Destin exécrable de Guillemette Babin de Guillaume Radot - Étienne
  • 1947 : Capitaine Blomet de Andrée Feix - Le cocher
  • 1948 : Bonheur en location de Jean Wall - Guy Piponnet
  • 1948 : La Louve de Guillaume Radot - Gustave
  • 1948 : La Bataille du feu ou Les Joyeux conscrits de Maurice de Canonge - Albert Farjeon
  • 1948 : Cartouche roi de Paris de Guillaume Radot - Un soldat
  • 1948 : Le 84 prend des vacances de Léo Joannon : présence à confirmer
  • 1949 : Le Parfum de la dame en noir de Louis Daquin - Le garagiste
  • 1949 : Dernière heure, édition spéciale de Maurice de Canonge - Nestor, le photographe du journal
  • 1949 : Je n'aime que toi de Pierre Montazel - Le père affolé
  • 1949 : Pas de week-end pour notre amour de Pierre Montazel - Le pianiste ivre
  • 1949 : La Patronne de Robert Dhéry - Le brigadier
  • 1949 : Branquignols de Robert Dhéry - Bidel
  • 1950 : Le Roi des camelots de André Berthomieu - La Globule
  • 1950 : Bille de clown de Jean Wall - Gaston
  • 1950 : Les femmes sont folles de Gilles Grangier - Emile
  • 1950 : Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy - Yvon
  • 1950 : Les Mémoires de la vache Yolande de Ernst Neubach - Le clerc
  • 1950 : L'Art d'être courtier "court métrage" de Henri Verneuil - Onésime Balotin
  • 1950 : On demande un bandit "court métrage" de Henri Verneuil - Onésime Balotin
  • 1951 : Knock de Guy Lefranc - Le deuxième gars déluré et un infirmier
  • 1951 : Roulons "court métrage" de Jacques Berr
  • 1951 : Minuit quai de Bercy de Christian Stengel - Merle, l'adjoint de l'inspecteur
  • 1951 : Drôle de noce de Léo Joannon - Paulhaud, le plombier
  • 1951 : Ils étaient cinq de Jack Pinoteau - Jean, le postier
  • 1951 : Les Quatre Sergents du Fort Carré d'André Hugon - Le Guen, un sergent du Fort
  • 1952 : Monsieur Leguignon lampiste de Maurice Labro - M. Grosjean, l'agent
  • 1952 : Elle et moi, de Guy Lefranc - Gaston, l'ami de Jean
  • 1952 : Monsieur Taxi de André Hunebelle - François, le fiancé de Jacqueline
  • 1952 : La Forêt de l'adieu de ralph Habib - Baptiste
  • 1952 : Des quintuplés au pensionnat de René Jayet - Antoine
  • 1953 : Piedalu, député de Jean Loubignac
  • 1953 : La Tournée des grands ducs de Norbert Carbonnaux - Le curé
  • 1953 : Adam...est Eve de René Gaveau - Gaston
  • 1954 : Bonjour la chance de Guy Lefranc et Edgar Neville - L'employé des chemins de fer
  • 1954 : Ça va barder de John Berry - Alvarez
  • 1954 : Le Vicomte de Bragelonne de Fernando Cerchio
  • 1955 : Mon curé champion du régiment de Émile Couzinet - Le caporal Tiroir
  • 1955 : Bonjour sourire de Claude Sautet - Jean Courtebride
  • 1955 : Les Duraton d'André Berthomieu - Gaston Duvet
  • 1955 : La Madelon de Jean Boyer - Le soldat Mathieu
  • 1955 : Ces sacrées vacances de Robert Vernay - Un inspecteur
  • 1956 : Les Aventures de Till l'espiègle de Gérard Philipe et Joris Ivens - Lamme
  • 1956 : Mademoiselle et son gang de Jean Boyer - Dédé, un jeune dévoyé
  • 1956 : Bébés à gogo de Paul Mesnier - Hubert, le mari de Pat
  • 1957 : Trois de la marine de Maurice de Canonge - Le matelot Papillote
  • 1958 : La Bigorne, caporal de France de Robert Darène - Balluché, un homme du caporal
  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret - Le pompiste
  • 1958 : Cigarettes, whisky et p'tites pépées de Maurice Regamey - Martial
  • 1958 : Oh ! Qué mambo de John Berry - Jo, le braqueur de banque bêgue
  • 1959 : Babette s'en va-t-en guerre de Christian-Jaque - Antoine
  • 1961 : Les Trois Mousquetaires - Première époque : "Les ferrets de la reine" de Bernard Borderie - Planchet, le valet
  • 1961 : Les Trois Mousquetaires - Deuxième époque : "La vengeance de Milady" de Bernard Borderie - Planchet, le valet
  • 1961 : La Belle Américaine de Robert Dhéry - Le vagabond
  • 1961 : Le Caporal épinglé de Jean Renoir - Emile
  • 1962 : Un clair de lune à Maubeuge de Jean Chérasse - Le chauffeur
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier - Le clochard, dans le sketch : "Bien d'autrui ne prendras"
  • 1962 : Nous irons à Deauville de Francis Rigaud - Le porteur
  • 1963 : La Foire aux cancres de Louis Daquin - Le chef de gare
  • 1963 : Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil - Le barman
  • 1963 : Du grabuge chez les veuves de Jacques Poitrenaud - L'horloger
  • 1964 : Les Automanes court-métrage d'Antoine Harispe
  • 1963 : La Guerre des capsules "court métrage" de Pierre Simon
  • 1964 : Allez France de Robert Dhéry - Le porte drapeau
  • 1964 : Les pas perdus de Jacques Robin - Martin
  • 1964 : Les Gorilles de Jean Girault - La Fauche
  • 1965 : La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky - L'ecclésiastique
  • 1965 : Les Deux Orphelines (Le due orfanelle) de Riccardo Freda - Picard
  • 1965 : Les Bons Vivants (Un grand seigneur) de Gilles Grangier - Paulo, dans le sketch : "Le procès"
  • 1965 : La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre - Un critique'
  • 1966 : Roger La Honte (Trappola per l'assassino) de Riccardo Freda - Tristot, un policier
  • 1966 : Un idiot à Paris de Serge Korber - Ernest Grafouillère
  • 1967 : Le Petit Baigneur de Robert Dhéry - J. Carmet est uniquement co-adaptateur
  • 1967 : Alexandre le bienheureux d'Yves Robert - La Fringale
  • 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard - Le superstitieux
  • 1969 : Le Petit Théâtre de Jean Renoir de Jean Renoir - Le docteur Féraud, dans le sketch : "Le roi d'Yvetot"
  • 1969 : Les Gros Malins ou Le champion du tiercé de Raymond Leboursier - Le percepteur
  • 1969 : Une veuve en or de Michel Audiard - Un breton
  • 1969 : Un merveilleux parfum d'oseille de Renaldo Bassi - Karl de Kerfuntel
  • 1969 : L'Auvergnat et l'Autobus de Guy Lefranc - L'homme qui veut acheter le bus (dans le final du film)
  • 1969 : Poussez-pas grand-père dans les cactus de Jean-Claude Dague - Le bistrot
  • 1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause de Michel Audiard - Triolet, le patron
  • 1970 : And Soon the Darkness de Robert Fuest - M. Renier
  • 1970 : La Rupture de Claude Chabrol - Monsieur Pinelli, l'ivrogne
  • 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard - Gégène
  • 1970 : Les Novices de Guy Casaril - Le client au chien
  • 1971 : Juste avant la nuit de Claude Chabrol - Jeannot
  • 1971 : Le drapeau noir flotte sur la marmite de Michel Audiard - Staline, un cheminot
  • 1971 : L'Homme qui vient de la nuit de Jean-Claude Dague - Angelo
  • 1971 : L'Ingénu de Norbert Carbonnaux - le pêcheur
  • 1971 : Le Viager de Pierre Tchernia - Maître Vierson, l'avocat de Noël
  • 1971 : Les Malheurs d'Alfred de Pierre Richard - Paul, un membre de l'équipe "Paris"
  • 1971 : Les Yeux fermés de Joël Santoni - Raoul
  • 1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard - Jambe de laine
  • 1972 : Le Trèfle à cinq feuilles de Edmond Freess - Lord Picratt
  • 1972 : Le Grand Blond avec une chaussure noire d'Yves Robert - Maurice Lefebvre, l'ami de François
  • 1972 : La Raison du plus fou de François Reichenbach - Le mari de la directrice
  • 1973 : Ursule et Grelu de Serge Korber - Lucien
  • 1973 : Les grands sentiments font les bons gueuletons de Michel Berny - Georges Armand
  • 1973 : La Gueule de l'emploi de Jacques Rouland - Le restaurateur
  • 1973 : Pleure pas la bouche pleine de Pascal Thomas - Le père
  • 1973 : Le Concierge, de Jean Girault - Ludovic
  • 1973 : Les Gaspards de Pierre Tchernia - Paul Bourru, marchand de vin
  • 1974 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard - Antoine Robineau
  • 1974 : Un linceul n'a pas de poches de Jean-Pierre Mocky - Le commissaire Bude
  • 1974 : Le Retour du grand blond d'Yves Robert - Maurice Lefebvre, l'ami de François
  • 1974 : Bons baisers... à lundi de Michel Audiard - Henri-Pierre
  • 1974 : Dupont Lajoie d'Yves Boisset - Georges Lajoie, le bistrot
  • 1975 : Trop c'est trop de Didier Kaminka
  • 1976 : Les Œufs brouillés de Joël Santoni - M. Marcel Dutilleul, modeste employé
  • 1976 : La Victoire en chantant ou Noirs et Blancs en couleurs de Jean-Jacques Annaud - Le sergent Bosselet
  • 1977 : Alice ou la Dernière Fugue de Claude Chabrol - Colas
  • 1977 : René la Canne de Francis Girod - L'indicateur
  • 1977 : Plus ça va, moins ça va de Michel Vianey - L'inspecteur Melville
  • 1977 : Le beaujolais nouveau est arrivé de Jean-Luc Voulfow - M. Camadule, le marginal
  • 1977 : La Septième Compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux - Monsieur Albert, le passeur
  • 1978 : Le Sucre de Jacques Rouffio - Adrien Courtois, fonctionnaire
  • 1978 : Violette Nozière de Claude Chabrol - Baptiste Nozière, le père de Violette
  • 1978 : Molière de Ariane Mnouchkine - Un bateleur - rôle coupé au montage
  • 1978 : Conte à régler de Bernard Nauer, "court métrage"
  • 1979 : Buffet froid de Bertrand Blier - L'assassin
  • 1979 : Un si joli village de Étienne Périer - Le juge Fernand Noblet
  • 1979 : Il y a longtemps que je t'aime de Jean-Charles Tacchella - M. François Dupuis
  • 1979 : Gros câlin de Jean-Pierre Rawson - M. Émile Cousin
  • 1980 : La Banquière de Francis Girod - M. Duvernet
  • 1980 : L'Amour trop fort de Daniel Duval - Max, le vieil acteur raté
  • 1981 : Le Faussaire (Die Fälschung) de Volker Schlöndorff - Rudnik, le trafiquant français
  • 1981 : Allons z'enfants de Yves Boisset - L'adjudant Chalumot
  • 1981 : La Soupe aux choux de Jean Girault - Francis Chérasse, dit "Le Bombé"
  • 1981 : Une affaire d'hommes de Nicolas Ribowski - M. Kreps
  • 1982 : Les Misérables de Robert Hossein - Thénardier, l'aubergiste
  • 1982 : Un chien dans un jeu de quilles de Bernard Guillou - Joseph Cohen
  • 1982 : Guy de Maupassant de Michel Drach - François Tessart, le valet
  • 1983 : Le Crime d'Ovide Plouffe de Denys Arcand - Pacifique Berthet
  • 1983 : Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré - André Bourdelle
  • 1984 : Canicule d'Yves Boisset - Socrate
  • 1984 : Tir à vue de Marc Angelo - L'inspecteur Robert Casti
  • 1985 : Mon beau-frère a tué ma sœur de Jacques Rouffio - Jocelyn Bouloire, l'éleveur et oncle d'Esther
  • 1985 : Sac de nœuds de Josiane Balasko - Le pharmacien
  • 1985 : Night Magic de Lewis Furey - Sam
  • 1986 : Suivez mon regard de Jean Curtelin - Désiré, le paysan
  • 1986 : Les Fugitifs de Francis Veber - Martin, le vétérinaire
  • 1986 : Les Deux Crocodiles de Joël Séria - Emile Rivereau
  • 1986 : Champagne amer - (La mémoire tatouée) de Ridha Behi - Zigou
  • 1987 : Miss Mona de Mehdi Charef - Miss Mona, le vieux travesti
  • 1987 : Le Moine et la Sorcière de Suzanne Schiffman - Le curé
  • 1987 : La Brute de Claude Guillemot - Maître Deliot
  • 1987 : L'Âge de monsieur est avancé de Pierre Etaix - Le régisseur et Désiré
  • 1987 : Rupture "court métrage" de Pierre Etaix
  • 1987 : Heureux anniversaire "court métrage" de Pierre Etaix
  • 1988 : Mangeclous de Moshé Mizrahi - Scipion
  • 1988 : L'Invité surprise de Georges Lautner - Le colonel Borme
  • 1989 : La Vouivre de Georges Wilson - Requiem, le fossoyeur ivre
  • 1989 : Périgord noir de Nicolas Ribowski - Jean-Lou
  • 1989 : Un jeu d'enfant de Pascal Kané - Le grand-père
  • 1990 : Le Château de ma mère de Yves Robert - Le garde ivrogne
  • 1990 : Le Sixième Doigt de Henri Duparc - Le commandant
  • 1991 : Le Bal des casse-pieds d'Yves Robert - M. Vandubas
  • 1991 : Merci la vie de Bertrand Blier - Le père, vieux
  • 1991 : La Reine blanche de Jean-Loup Hubert - Lucien Soulas
  • 1992 : Coup de jeune de Xavier Gélin - Ponsard
  • 1992 : La Chambre 108 de Daniel Moosmann - René Bertillon
  • 1993 : Roulez jeunesse de Jacques Fansten - Michel
  • 1993 : Germinal de Claude Berri - Vincent Maheu, dit Bonnemort
  • 1993 : Du poulet "court métrage" de Tatiana Vialle
  • 1994 : Cache cash de Claude Pinoteau - M. Durandet

Télévision

  • 1950 : Le Malade imaginaire de Bernard Hecht
  • 1953 : Georges Dandin de Jean Kerchbron
  • 1955 : Le Réveillon de Marcel Bluwal
  • 1955 : Tire au-Flanc de François Chatel
  • 1956 : Les Gaietés de l'escadron de Pierre Badel
  • 1960 : Arden de Faversham de Marcel Bluwal
  • 1960 : La Surprise de Marcel Bluwal
  • 1967 : Max le débonnaire : Le Point d'honneur de Jacques Deray
  • 1970 : Les Saintes chéries : Le patron part pour New-York de Jean Becker
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Adieu Berthe d'Allen Boretz et John Murray, adaptation Albert Husson, Francis Blanche, mise en scène Jacques Charon, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1971 : Chéri, je me sens rajeunir de Rémy Grumbach
  • 1972 : Les Sanglots longs de Jean-Paul Carrère - M. Siriot
  • 1973 : Un client sérieux de Jean Bertho - Mapipe
  • 1973 : Graine d'ortie Feuilleton en 26 épisodes de 13 min de Yves Allégret - Le collègue
  • 1973 : La vie du bon côté : Claude Chabrol documentaire de Roger Sciandra - Témoignage de J. Carmet
  • 1978 : Portrait de Jacques Dufilho Documentaire de François Chatel - Témoignage de J. Carmet
  • 1979 : Un comédien lit un auteur : Antoine Blondin Documentaire de Jean-Luc Mage - J. Carmet lit A. Blondin
  • 1979 : Histoires insolites, épisode La Stratégie du serpent d'Yves Boisset : Georges
  • 1980 : Le Curé de Tours de Gabriel Axel - L'abbé Birotteau
  • 1981 : Le Mystère épisode de La Double Vie de Théophraste Longuet de Yannick Andreï - Théophraste Longuet
  • 1981 : Le Combat épisode de La Double Vie de Théophraste Longuet de Yannick Andreï - Théophraste Longuet
  • 1981 : Le Trésor épisode de La Double Vie de Théophraste Longuet de Yannick Andreï - Théophraste Longuet
  • 1981 : Le Tribunal des flagrants délires (divers réalisateurs) - L'accusé
  • 1983 : Trois morts à zéro diffusé en deux parties de 90 min, de Jacques Renard - M. Bertin
  • 1985 : Le Matou de Jean Beaudin - Egon Ratablavasky
  • 1985 : Vingt ans d'absence de Bernard Saint-Jacques - Léonard
  • 1985 : Châteauvallon Feuilleton en 26 épisodes de 52 min de Paul Planchon et Serge Friedman
  • 1986 : L'Été 36 diffusé en deux parties, de Yves Robert - Vichy Fraise
  • 1986 : Les étonnements d'un couple moderne de Pierre Boutron - M. Poitevin
  • 1987 : Les idiots de Jean-Daniel Verhaeghe - Minor
  • 1987 : Mirage dangereux de Charlotte Dubreuil - Gaston
  • 1988 : La Chaîne (du roman de Michel Drucker), feuilleton télévisé de Claude Faraldo - Victor Muller, présentateur T.V
  • 1988 : Palace Divertissement de Jean-Michel Ribes - L'homme des « brèves de comptoir »
  • 1989 : Mise à l'index épisode de Sueurs froides de Bernard Nauer - Le journaliste
  • 1990 : Bouvard et Pécuchet diffusé en deux parties, de Jean-Daniel Verhaeghe - Juste Pécuchet
  • 1990 : Le gorille enragé épisode de "Le gorille", de Jean-Claude Sussfeld
  • 1990 : Ne m'oubliez pas, hommage à Bernard Blier documentaire de Mathias Ledoux - Témoignage de J. Carmet
  • 1991 : Sortie interdite de Daniel Moosmann
  • 1991 : Les carnassiers de Yves Boisset - M. Chauveau
  • 1991 : Les Cahiers bleus de Serge Leroy - Le directeur
  • 1992 : La Controverse de Valladolid de Jean-Daniel Verhaeghe - Le légat du pape
  • 1992 : Mes coquins de Jean-Daniel Verhaeghe - Le colonial
  • 1993 : Eugénie Grandet de Jean-Daniel Verhaeghe - M. Grandet, père'
  • 1994 : B comme Bolo épisode de "Bolo et Berjac" de Jean-Michel Ribes - Bolo, le vieil inspecteur à la retraite
  • 1994 : Eugénie Grandet. Réalisation : Jean-Daniel Verhaeghe d'après l'œuvre d'Honoré de Balzac, le rôle du Père d'Eugénie Grandet : Félix Grandet.

Théâtre

  • 1940 : Un ange passe de et mise en scène Pierre Brasseur, Théâtre La Bruyère
  • 1942 : Dieu est innocent de Lucien Fabre, mise en scène Marcel Herrand, Théâtre des Mathurins
  • 1942 : D'après nature ou presque de Michel Arnaud, mise en scène Marcel Herrand, Théâtre des Mathurins
  • 1942 : Mademoiselle de Panama de Marcel Achard, mise en scène Marcel Herrand, Théâtre des Mathurins
  • 1948 : Les Branquignols : lyrics Francis Blanche, musique Gérard Calvi, premier spectacle au Théâtre La Bruyère
  • 1958 : Douze Hommes en colère de Reginald Rose, mise en scène Michel Vitold, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1960 : Dix Millions cash de Raymond Vincy et Francis Lopez, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de la Porte Saint-Martin
  • 1964 : Fleur de cactus de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1968 : Adieu Berthe de John Murray et Allen Boretz, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1982 : Spectacle Ionesco d'après Eugène Ionesco, mise en scène Roger Planchon, Théâtre National Populaire de Villeurbanne,
  • 1983 : Spectacle Ionesco d'après Eugène Ionesco, mise en scène Roger Planchon, Nouveau Théâtre de Nice
  • 1984 : Spectacle Ionesco d'après Eugène Ionesco, mise en scène Roger Planchon, Théâtre de l'Odéon

Perrin Marco

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Marco Perrin (né Jean Marco Markovitch le 16 mai 1927 à Aix-en-Provence, mort le 17 février 2014 à Issy-les-Moulineaux) est un acteur français d'origine serbe. Il repose au cimetière d'Auriol dans le département des Bouches-du-Rhône.

Perrin MarcoPerrin Marco

Second rôle célèbre des années 1970, il est reconnaissable à sa moustache et à son accent méridional. Sa carrière, étalée sur trois décennies, prend fin en 1983, lorsqu'il est frappé d'hémiplégie. Marco Perrin commence sa carrière de comédien en 1952 dans "Les Barbes nobles" d'André Roussin au théâtre du Grand Guignol, à Paris. Il ne restera pas dans le répertoire horrifique, marque de fabrique du théâtre de la rue Chaptal. Il apparaît par la suite dans des comédies. Il devient ainsi un des piliers de l'émission "Au théâtre ce soir", tournée au Théâtre Marigny dans les années 1960-1970, apparaissant dans des mises en scène de Jean Le Poulain, Michel Roux et Jacques Fabbri entre-autres et dont il donne la réplique. Il est également de La Cage aux folles aux côtés de Jean Poiret et Michel Serrault.

En 1955, Il fait ses débuts au cinéma comme figurant dans La Tour de Nesle d'Abel Gance et même dans Les Vikings de Richard Fleischer avec Kirk Douglas. Par la suite, il obtient des rôles plus importants mais jamais en tête de distribution dans Adieu Philippine de Jacques Rozier qui traîte de la Guerre d'Algérie, Monnaie de singe en 1965 d' Yves Robert, L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville et même dans une adaptation de Justine du Marquis de Sade de Claude Pierson en 1970. Il alterne les rôles dramatiques et comiques, ainsi que la scène aux plateaux de cinéma. En 1971, Pierre Richard le dirige dans Les Malheurs d'Alfred, son deuxième film. Jean-Claude Brialy fait appel à lui trois fois dans Églantine en 1972, Les Volets clos en 1973 et L'Oiseau rare en 1973. La même année sort sur les écrans le surréaliste J'irai comme un cheval fou de Fernando Arrabal, une curiosité dans la carrière de Marco Perrin. En 1974, il fait une apparition dans Les Valseuses avec Gérard Depardieu et Buffet froid de Bernard Blier en 1979.

Sa carrière comprend quelques inévitables nanars comme les films de Max Pécas, On est venu là pour s'éclater en 1979, Belles, blondes et bronzées en 1981 et On n'est pas sorti de l'auberge en 1982, où encore Prends ta rolls et va pointer avec Jean Lefebvre, champion de la catégorie. Marco Perrin est également apparu à la télévision dans deux épisodes de Thierry la Fronde dans "Les Cinq dernières minutes" : La Demoiselle d'Avignon et La Dame Monsoreau ou Arsène Lupin joue et perd, feuilleton d'Alexandre Astruc. Il est aussi Cocardasse dans la fameuse version de "Lagardère" avec Jean Piat en 1967. Il joue au côté de Louis de Funès dans Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1978 et La Soupe aux choux. En 1983, le jour de la mort de Louis De Funès, Marco Perrin tombe dans le coma après un AVC, reste hémiplégique et doit renoncer à sa carrière. Fin 2010, il accepte de tourner dans un documentaire de Jérémy Kaplan, retraçant ses souvenirs de comédien. C'est sa dernière apparition publique.

Filmographie

  • 1955 : La Tour de Nesle de Abel Gance (figurant)
  • 1958 : The Vikings de Richard Fleischer (figurant)
  • 1962 : Adieu Philippine de Jacques Rozier
  • 1965 : Monnaie de singe d'Yves Robert
  • 1966 : Le Vieil Homme et l'enfant de Claude Berri
  • 1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville
  • 1970 : Justine de Sade de Claude Pierson
  • 1971 : Les Malheurs d'Alfred de Pierre Richard
  • 1972 : Églantine de Jean-Claude Brialy
  • 1972 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne
  • 1972 : Les Volets clos de Jean-Claude Brialy
  • 1972 : Moi y'en a vouloir des sous de Jean Yanne
  • 1972 : L'Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert
  • 1972 : Ah ! Si mon moine voulait... de Claude Pierson
  • 1973 : Les Hommes de Daniel Vigne
  • 1973 : Les Valseuses de Bertrand Blier
  • 1973 : L'Oiseau rare de Jean-Claude Brialy
  • 1973 : J'irai comme un cheval fou de Fernando Arrabal
  • 1973 : ...Comme un pot de fraises de Jean Aurel
  • 1974 : Les Suspects de Michel Wyn
  • 1974 : Le Mâle du siècle de Claude Berri
  • 1974 : Soldat Duroc, ça va être ta fête de Michel Gérard
  • 1975 : Flic Story de Jacques Deray
  • 1975 : La Grande Récré de Claude Pierson
  • 1976 : Bonjour Paris de Joseph Drimal
  • 1976 : Un mari, c'est un mari de Serge Friedman
  • 1976 : Les Passagers de Serge Leroy
  • 1977 : L'Homme pressé d'Édouard Molinaro
  • 1977 : Comme la lune de Joël Séria
  • 1977 : L'Amour violé de Yannick Bellon
  • 1977 : Attention, les enfants regardent de Serge Leroy
  • 1978 : L'Ange gardien de Jacques Fournier
  • 1978 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault
  • 1978 : Je te tiens, tu me tiens par la barbichette de Jean Yanne
  • 1979 : L'Associé de René Gainville
  • 1979 : On est venu là pour s'éclater de Max Pécas
  • 1979 : Duos sur canapé de Marc Camoletti : le client
  • 1979 : La Gueule de l'autre de Pierre Tchernia
  • 1979 : Buffet froid de Bertrand Blier
  • 1979 : Les Phallocrates de Claude Pierson
  • 1979 : Cocktail Molotov de Diane Kurys
  • 1980 : T'inquiète pas, ça se soigne d'Eddy Matalon
  • 1980 : Voulez-vous un bébé Nobel ? de Robert Pouret
  • 1981 : Fais gaffe à la gaffe! de Paul Boujenah
  • 1981 : Prends ta rolls et va pointer de Richard Balducci
  • 1981 : Belles, blondes et bronzées de Max Pécas
  • 1981 : Comment draguer toutes les filles ? de Michel Vocoret
  • 1981 : La Soupe aux choux de Jean Girault
  • 1981 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi
  • 1982 : On n'est pas sorti de l'auberge de Max Pécas
  • 1982 : Le Braconnier de Dieu de Jean-Pierre Darras
  • 1983 : Béruchet dit la Boulie de Béruchet
  • 2011 : Marco Perrin de Jérémy Kaplan (documentaire)

Télévision

  • 1958 : La Belle Équipe d'Ange Casta (série télé de 26 épisodes) 5 épisodes
  • 1964 : La Route de Pierre Cardinal (série télé de 15 épisodes) 1 épisode
  • 1964 : Thierry la Fronde de Robert Guez (série télé) 2 épisodes
  • 1966 : Une femme ravie d'après Louis Verneuil, réalisation Guy Labourasse
  • 1966 : Vive la vie de Joseph Drimal (série télévisée)
  • 1967 : Les Cinq Dernières Minutes Voies de fait de Jean-Pierre Decourt - série télé
  • 1967 : Lagardère de Jean-Pierre Decourt
  • 1971 : La Dame de Monsoreau de Yannick Andréi , (Henri de Navarre)
  • 1972 : La Demoiselle d'Avignon : Feuilleton télévisé de Frédérique Hébrard avec Marthe Keller, Louis Velle : (Bastien)
  • 1972 : L'homme qui revient de loin de Michel Wyn
  • 1973 : Un certain Richard Dorian, d'Abder Isker
  • 1974 : Le Ballot de Jean Dewever
  • 1974 : Les Grands Moments de dimanche - Salvador de Georges Barrier (émission TV consacrée à Henri Salvador avec comme invités Marco Perrin, Michel Sardou, Pétula Clark, Claude François, Gilbert Bécaud, Arlette Didier, Marie Laforêt)
  • 1977 : Richelieu ou Le Cardinal de Velours de Jean-Pierre Decourt : Henri IV
  • 1977 : Le Passe-muraille de Pierre Tchernia : Le mari jaloux
  • 1977 : Les Folies Offenbach de Michel Boisrond
  • 1980 : Jean-Sans-Terre de Gilles Grangier
  • 1980 : Arsène Lupin joue et perd d'Alexandre Astruc (feuilleton TV)

Au théâtre ce soir

  • 1966 : La Grande Oreille de Pierre-Aristide Bréal, mise en scène Jacques Fabbri, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1968 : Les Hussards de Pierre-Aristide Bréal, mise en scène Jacques Fabbri, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1970 : C'est malin de Fulbert Janin, mise en scène Jacques Fabbri, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1970 : Les Joyeuses Commères de Windsor de William Shakespeare, mise en scène Jacques Fabbri, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1971 : Misère et noblesse d'Eduardo Scarpetta, mise en scène Jacques Fabbri, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : Les Français à Moscou de Pol Quentin, mise en scène Michel Roux, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1973 : Pétrus de Marcel Achard, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1974 : La Mare aux canards de Marc Cab et Jean Valmy, mise en scène Robert Manuel, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1977 : La Fessée de Jean de Létraz, mise en scène Jacques Mauclair, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1978 : Un ménage en or de Jean Valmy et Marc Cab, mise en scène Maurice Ducasse, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1978 : Ce soir à Samarcande de Jacques Deval, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1978 : Les Coucous de Guy Grosso et Michel Modo, mise en scène Michel Roux, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

Théâtre

  • 1952 : Les Barbes nobles d'André Roussin, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre du Grand-Guignol
  • 1958 : Le Chinois de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1958 : Le comte de Luxembourg de Franz Lehar, opérette réalisée pour la télévision par Jean-Paul Carrère
  • 1960 : Les Joies de la famille de Philippe Hériat, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées, Théâtre de l'Ambigu
  • 1961 : Les Joies de la famille de Philippe Hériat, mise en scène Claude Sainval, Théâtre des Célestins
  • 1964 : L'Aquarium d'Aldo Nicolaï, mise en scène Jacques Fabbri, Théâtre de Paris, Théâtre des Célestins
  • 1965 : L'Envers d'une conspiration d'Alexandre Dumas, mise en scène Jacques Fabbri, Théâtre de Paris
  • 1965 : Victimes du devoir d'Eugène Ionesco, mise en scène Antoine Bourseiller, Poche Montparnasse
  • 1965 : Ouah ! Ouah ! opérette de Michel André, mise en scène Roland Bailly, musique Étienne Lorin et Gaby Wagenheim, Théâtre de l'Alhambra
  • 1966 : La Grande Oreille de Pierre-Aristide Bréal, mise en scène Jacques Fabbri, Théâtre de Paris
  • 1966 : En pleine mer de Sławomir Mrożek, mise en scène Antoine Bourseiller, Théâtre de Poche Montparnasse
  • 1966 : Les bas-fonds de Maxime Gorki, mise en scène Sacha Pitoëff, Théâtre Moderne
  • 1967 : Croque-monsieur de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre des Célestins
  • 1967 : La Baye de Philippe Adrien, mise en scène Antoine Bourseiller, Festival d'Avignon
  • 1968 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Palais-Royal
  • 1969 : Un violon sur le toit ! , Théâtre Marigny
  • 1971 : Croque-monsieur de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre des Célestins
  • 1971 : Rintru pa trou tar hin ! de François Billetdoux, mise en scène Serge Peyrat, Théâtre de la Ville
  • 1971 : La Guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, mise en scène Jean Mercure, Théâtre de la Ville, Festival d'Avignon
  • 1972 : L'Ouvre-boîte de Félicien Marceau, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre
  • 1973 : La Cage aux folles de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
  • 1973 : Pétrus de Marcel Achard, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Marigny
  • 1976 : Domino de Marcel Achard, rôle de Mirandol, mise en scène de Jean Piat avec Jean Piat (Domino), Danièle Lebrun (Lorette), Alain Mottet (Heller), Michel Roux (Crémone), Françoise Fleury (Christiane), Marianne Pernety (Fernande).
  • 1978 : La Culotte de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh & Roland Piétri, Théâtre de l'Atelier
  • 1981 : L'Homme, la bête et la vertu de Luigi Pirandello, mise en scène Henri Tisot, Théâtre des Célestins
  • 1982 : Potiche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy

La gare de l'Est paralysée par une bombe de la Seconde guerre mondiale

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Le trafic ferroviaire a été interrompu pendant une grande partie de la journée mardi au départ et à l'arrivée de la gare de l'Est à Paris après la découverte d'une bombe datant de la Seconde guerre mondiale près des voies à Noisy-le-Sec.

Des panneaux d'information à la gare de l'Est, à Paris, pendant l'interruption du trafic le 17 février 2015 en raison de la découverte d'une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale à Noisy-le-Sec

Des panneaux d'information à la gare de l'Est, à Paris, pendant l'interruption du trafic le 17 février 2015 en raison de la découverte d'une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale à Noisy-le-Sec

Cette "bombe anglaise de 1.000 livres à retardement", soit 450 kilos, a été détonnée "en toute sécurité" par les démineurs vers 23H35, a-t-on appris mardi soir auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis.

Déplacée dans un trou à six mètres sous terre par les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris et de la sécurité civile, elle a été recouverte de sable pour atténuer le souffle de l'explosion.

L'engin, qui avait dans un premier temps été décrit comme un obus de 250 kilos, a été mis au jour à 12H10 sur un chantier à proximité immédiate des voies, aux environs de la gare de Noisy-le-Sec, à 8 km de la gare de l'Est, où circulent des TGV, le RER E et la ligne P du Transilien.

Cette découverte a contraint la SNCF à interrompre toute circulation au départ et à l'arrivée de la gare de l'Est, fréquentée chaque jour par 500.000 voyageurs, dont 370.000 par le Transilien.

"Un retour à la normale est prévu sur l'ensemble des circulations mercredi matin, au départ et à l'arrivée de Paris Est", une fois l'état des voies vérifié, a indiqué l'entreprise dans un communiqué. Pour la ligne P du Transilien et le RER E, quelques perturbations sont néanmoins possibles en début de matinée, a-t-elle ajouté.

- 'Histoire de fous' -

A Noisy-le-Sec, un grand périmètre de sécurité avait été mis en place autour de la bombe. "L'engin pourrait être encore en capacité d'exploser. Quand c'est comme ça, on ne prend pas de risques. On ne sait jamais", a expliqué une source policière.

Au total, près de 300 habitants du quartier voisin de la Madeleine ont été évacués, selon la préfecture. "Certains sont allés chez des amis, de la famille, et 150 ont été accueillis dans un gymnase" de la commune, a confié dans la soirée à l'AFP le maire (UDI) Laurent Rivoire, selon qui tout se passait "sereinement".

Tous ont été autorisés à réintégrer leur domicile, après la destruction de la bombe, a précisé la préfecture.

Ne sachant pas mardi après-midi quand la circulation pourrait reprendre, la SNCF avait "conseillé aux voyageurs grandes lignes au départ ou à l'arrivée de Paris-Est de reporter leurs voyages".

Dans cette gare, plusieurs centaines de passagers, beaucoup avec un portable collé à l'oreille, tentaient en fin de journée de trouver un moyen de transport alternatif.

Dans cette gare, plusieurs centaines de passagers, beaucoup avec un portable collé à l'oreille, tentaient en fin de journée de trouver un moyen de transport alternatif.

"Ils auraient pas pu le découvrir plus tard ?", plaisante Jean. De retour de vacances, ce jeune homme vient de découvrir que son "17h30" qui devait l'emmener jusqu'à Coulommiers (Seine-et-Marne) a été annulé.

Dans le calme et sans cohue, beaucoup sont agglutinés dans la salle des pas perdus autour des radiateurs électriques, la tête levée, les yeux rivés vers les panneaux d'affichage. Au milieu d'eux, les agents de la SNCF, reconnaissables à leurs gilets violets, les orientent vers d'autres gares parisiennes, les bus ou les lignes de métro.

Pour certains, c'est plus compliqué: Michel et Deborah arrivent tout juste de Londres avec leurs deux fils de 10 et 13 ans. "On va à Nancy, on aurait dû y être à 19h45. Heureusement, on ne travaille pas demain, on a un petit peu de mou, mais il faudra faire patienter les enfants".

Josiane s'amuse bien de cette "histoire de fous". Cette grand-mère de 75 ans va dormir ce soir chez sa petite-fille à Paris: "J'aime bien l'imprévu alors là, une bombe de la guerre de 40, c'est gratiné! Mais tout ça m'amuse".

Gare de l'Est. La bombe détruite, reprise du trafic prévue ce matin

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Les démineurs ont fait exploser la bombe de la Seconde Guerre mondiale découverte près des rails à Noisy-le-Sec, à l'origine de l'interruption du trafic gare de l'Est à Paris.

Les démineurs ayant fait exploser la bombe de la Seconde Guerre mondiale découverte près des rails à Noisy-le-Sec, le trafic va pouvoir reprendre ce mercredi matin à la gare de l'Est à Paris

Les démineurs ayant fait exploser la bombe de la Seconde Guerre mondiale découverte près des rails à Noisy-le-Sec, le trafic va pouvoir reprendre ce mercredi matin à la gare de l'Est à Paris

« L'opération est réussie », a déclaré la préfecture de Seine-Saint-Denis, précisant que la bombe avait été détruite « en toute sécurité ». 

L'engin, « une bombe anglaise de 1 000 livres à retardement », soit 450 kg, selon la préfecture, avait été découvert à 12 h 10 sur un chantier, à proximité immédiate des voies, aux environs de la gare de Noisy-le-Sec, à 8 km de la gare de l'Est, où circulent des TGV, le RER E et la ligne P du Transilien. 

Les démineurs ont donc fait exploser la bombe de la Seconde Guerre mondiale découverte près des rails à Noisy-le-Sec, qui avait entraîné l'interruption du trafic à la gare de l'Est à Paris.

Dans un premier temps, les autorités avaient affirmé qu'il s'agissait d'un obus de 250 kg. 

Du sable pour atténuer le souffle de l'explosion

Déplacé dans un trou à six mètres sous terre par les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris et de la sécurité civile, l'engin a été recouvert de sable pour atténuer le souffle de l'explosion. 

Par mesure de sécurité, le trafic a été interrompu peu après midi au départ et à l'arrivée de la gare de l'Est, où circulent quotidiennement 500 000 voyageurs, dont 370 000 par le Transilien, selon la SNCF.

Retour à la normale mercredi matin

A Noisy-le-Sec, un périmètre de sécurité de 500 mètres avait été mis en place autour des voies, entraînant l'évacuation de 300 habitants, dont 150 ont été hébergés dans un gymnase de la commune, selon le maire UDI Laurent Rivoire. Tous ont été autorisés à réintégrer leur domicile, a précisé la préfecture. 

Selon la SNCF, « un retour à la normale est prévu sur l'ensemble des circulations mercredi matin, au départ et à l'arrivée de Paris Est ».

Pour la ligne P du Transilien et le RER E, quelques perturbations sont néanmoins possibles en début de matinée, a précisé l'entreprise dans un communiqué. 

Gare de l'Est: Le trafic reprend après le déminage d'un obus de la Seconde Guerre mondiale

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Après la paralysie totale des lignes de RER, transilien, TGV mardi, les usagers vont pouvoir à nouveau emprunter leurs lignes à la Gare de l'Est. Ce mercredi matin, le trafic semble normal sur le RER B, TGV, Intercités, même si quelques perturbations pourraient encore retarder les voyageurs du RER E et du Transilien sur la ligne P jusqu'à 8h30.

Mardi, beaucoup d'usagers ont été bloqués à la Gare de l'Est après l'interruption du trafic

Mardi, beaucoup d'usagers ont été bloqués à la Gare de l'Est après l'interruption du trafic

Les démineurs ont fait exploser la bombe

Mardi, le découverte d'une bombe anglaise datant de la Seconde guerre mondiale, près des voies à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) avait provoqué l'interruption du trafic sur plusieurs lignes toute l'après-midi. Les démineurs ont déplacé et fait exploser l'engin enterré dans du sable vers 23h30 mardi.

La bombe, dans un premier temps décrit comme un obus de 250 kilos, a été mis au jour à 12h10 sur un chantier à proximité immédiate des voies, aux environs de la gare de Noisy-le-Sec, à 8 km de la gare de l'Est, où circulent des TGV, le RER E et la ligne P du Transilien. Une découverte qui a contraint la SNCF à interrompre toute circulation au départ et à l'arrivée de la gare de l'Est, fréquentée chaque jour par 500.000 voyageurs, dont 370.000 par le Transilien.

Paralysie de la gare de l'Est : le trafic reprend après la destruction de la bombe découverte près des voies à Noisy-le-Sec

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Selon la SNCF, "un retour à la normale est prévu sur l'ensemble des circulations mercredi matin, au départ et à l'arrivée de Paris Est".

Le hall de la gare de l'Est, dont le trafic a été paralysé au départ et à l'arrivée, le 17 février 2015

Le hall de la gare de l'Est, dont le trafic a été paralysé au départ et à l'arrivée, le 17 février 2015

Les démineurs ont fait exploser, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 février, la bombe de la seconde guerre mondiale retrouvée à la mi-journée près de voies ferroviaires à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Une découverte qui a entraîné l'interruption totale du trafic à la gare de l'Est, à Paris. "L'opération est réussie", a déclaré la préfecture de Seine-Saint-Denis, précisant que la bombe a été détruite "en toute sécurité".

L'engin de 450 kg avait été découvert à 12h10 sur un chantier, à proximité immédiate des voies, aux environs de la gare de Noisy-le-Sec, à 8 km de la gare de l'Est, où circulent des TGV, le RER E et la ligne P du Transilien. Dans un premier temps, les autorités avaient affirmé qu'il s'agissait d'un obus de 250 kg.

L'obus qui paralyse la gare de Paris-Est. 250kgs chargé à 120kgs d'explosif

L'obus qui paralyse la gare de Paris-Est. 250kgs chargé à 120kgs d'explosif

Retour à la normale prévu mercredi matin

Enterré dans un trou à 6 m sous terre par les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris et de la sécurité civile, l'engin a été recouvert de sable pour atténuer le souffle de l'explosion. A Noisy-le-Sec, un périmètre de sécurité de 500 m avait été mis en place autour des voies, entraînant l'évacuation de 300 habitants, dont 150 ont été hébergés dans un gymnase de la commune, selon le maire Laurent Rivoire. Tous ont été autorisés à réintégrer leur domicile, précise la préfecture.

Par mesure de sécurité, le trafic a été interrompu peu après midi au départ et à l'arrivée de la gare de l'Est, où circulent quotidiennement 500 000 voyageurs, dont 370 000 par le Transilien. Selon la SNCF, "un retour à la normale est prévu sur l'ensemble des circulations mercredi matin, au départ et à l'arrivée de Paris Est". Pour la ligne P du Transilien et le RER E, quelques perturbations sont néanmoins possibles en début de matinée, explique l'entreprise.

Paralysie gare de l’Est: la bombe détruite en «toute sécurité»

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Les démineurs ont fait exploser dans la nuit de mardi à mercredi une bombe de la Seconde guerre mondiale découverte à la mi-journée près de voies ferroviaires à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), qui avait entraîné l’interruption totale du trafic à la gare de l’Est à Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture.

Des trains sont bloqués à la gare de l'Est, à Paris, pendant l'interruption du trafic le 17 février 2015 en raison de la découverte d'une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale à Noisy-le-Sec

Des trains sont bloqués à la gare de l'Est, à Paris, pendant l'interruption du trafic le 17 février 2015 en raison de la découverte d'une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale à Noisy-le-Sec

«L’opération est réussie», a déclaré à l’AFP la préfecture de Seine-Saint-Denis, précisant que la bombe avait été détruite «en toute sécurité».

L’engin, «une bombe anglaise de 1.000 livres à retardement», soit 450 kilos, selon la préfecture, avait été découvert à 12H10 sur un chantier, à proximité immédiate des voies, aux environs de la gare de Noisy-le-Sec, à 8 km de la gare de l’Est, où circulent des TGV, le RER E et la ligne P du Transilien.

Dans un premier temps, les autorités avaient affirmé qu’il s’agissait d’un obus de 250 kilos.

Déplacé dans un trou à six mètres sous terre par les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris et de la sécurité civile, l’engin a été recouvert de sable pour atténuer le souffle de l’explosion.

Par mesure de sécurité, le trafic a été interrompu peu après midi au départ et à l’arrivée de la gare de l’Est, où circulent quotidiennement 500.000 voyageurs, dont 370.000 par le Transilien, selon la SNCF.

A Noisy-le-Sec, un périmètre de sécurité de 500 mètres avait été mis en place autour des voies, entraînant l’évacuation de 300 habitants, dont 150 ont été hébergés dans un gymnase de la commune, selon le maire UDI Laurent Rivoire.

Tous ont été autorisés à réintégrer leur domicile, a précisé la préfecture.

Selon la SNCF, «un retour à la normale est prévu sur l’ensemble des circulations mercredi matin, au départ et à l’arrivée de Paris Est». Pour la ligne P du Transilien et le RER E, quelques perturbations sont néanmoins possibles en début de matinée, a précisé l’entreprise dans un communiqué.


Paralysie gare de l'Est: la bombe détruite en "toute sécurité"

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Les démineurs ont fait exploser dans la nuit de mardi à mercredi une bombe de la Seconde guerre mondiale découverte à la mi-journée près de voies ferroviaires à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), qui avait entraîné l'interruption totale du trafic à la gare de l'Est à Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture.

Des trains sont bloqués à la gare de l'Est, à Paris, pendant l'interruption du trafic en raison de la découverte d'une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale à Noisy-le-Sec

Des trains sont bloqués à la gare de l'Est, à Paris, pendant l'interruption du trafic en raison de la découverte d'une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale à Noisy-le-Sec

"L'opération est réussie", a déclaré à l'AFP la préfecture de Seine-Saint-Denis, précisant que la bombe avait été détruite "en toute sécurité".

L'engin, "une bombe anglaise de 1.000 livres à retardement", soit 450 kilos, selon la préfecture, avait été découvert à 12H10 sur un chantier, à proximité immédiate des voies, aux environs de la gare de Noisy-le-Sec, à 8 km de la gare de l'Est, où circulent des TGV, le RER E et la ligne P du Transilien.

Dans un premier temps, les autorités avaient affirmé qu'il s'agissait d'un obus de 250 kilos.

Déplacé dans un trou à six mètres sous terre par les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris et de la sécurité civile, l'engin a été recouvert de sable pour atténuer le souffle de l'explosion.

Par mesure de sécurité, le trafic a été interrompu peu après midi au départ et à l'arrivée de la gare de l'Est, où circulent quotidiennement 500.000 voyageurs, dont 370.000 par le Transilien, selon la SNCF.

A Noisy-le-Sec, un périmètre de sécurité de 500 mètres avait été mis en place autour des voies, entraînant l'évacuation de 300 habitants, dont 150 ont été hébergés dans un gymnase de la commune, selon le maire UDI Laurent Rivoire.

Tous ont été autorisés à réintégrer leur domicile, a précisé la préfecture.

Selon la SNCF, "un retour à la normale est prévu sur l'ensemble des circulations mercredi matin, au départ et à l’arrivée de Paris Est". Pour la ligne P du Transilien et le RER E, quelques perturbations sont néanmoins possibles en début de matinée, a précisé l'entreprise dans un communiqué.

Rudolph-Christoph von Gersdorff (1905 - 1980)

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Career officer and graduate of the War Academy. Joined the Abwehr and served as intelligence liaison to Army Group Center.

Rudolph-Christoph von Gersdorff (1905 - 1980)Rudolph-Christoph von Gersdorff (1905 - 1980)

Became a close friend of leading Army Group Center conspirator Colonel Henning von Tresckow who recruited Gersdorff into the conspiracy to kill Hitler.

After Tresckow's elaborate March 13, 1943, plan fails to assassinate Hitler in Smolensk, Gersdorff declares himself ready to give his life for Germany's sake in a suicide assassination attempt.

On March 21, 1943, Hitler visited the Berlin Armory to inspect captured Russian war materiel. A gaggle of top Nazi figures, including Luftwaffe Chief Field Marshal Hermann Goering and Reichsfuhrer SS Heinrich Himmler anxiously awaited Hitler's arrival. Gersdorff was to give Hitler a tour of the armory.

Moments after Hitler entered the museum, Gersdorff set off two 5-minute delayed-fuse hand grenades in the pockets of his coat. His plan was to throw himself around Hitler in a death embrace that would blow up both men. But contrary to everyone's expectation, Hitler raced through the museum. Gersdorff was able to take leave of the delegation and defused both grenades in the stall of a public bathroom.

Gersdorff was soon transferred back to the eastern front where he managed to evade suspicion after July 20th. He survived the war to retire from the army as a brigadier general.

Groupe d'armées Centre

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Le groupe d'armées Centre (allemand : Heeresgruppe Mitte) fut un groupe d'armées de l'Allemagne nazie créé le 22 juin 1941, lorsque le groupe d'armées B fut renommé en groupe d'armées Centre. 

Fedor von Bock - Günther von Kluge - Günther BlumentrittFedor von Bock - Günther von Kluge - Günther BlumentrittFedor von Bock - Günther von Kluge - Günther Blumentritt

Fedor von Bock - Günther von Kluge - Günther Blumentritt

Dirigé par le maréchal von Bock, fort de 57 divisions dont neuf blindées, il était la plus puissante des trois formations d'armées allemandes, participant à l'invasion de l'Union soviétique, l'opération Barbarossa. Le groupe d'armées Centre fut très largement détruit par l'offensive d'été russe déclenchée lors de l'opération Bagration (juin - juillet 1944).

Les Soviétiques reprenaient ainsi possession de la Biélorussie, coupant le groupe d'armées Nord du reste de la Wehrmacht, écrasant le groupe d'armée Centre et, ce faisant, arrivaient aux portes de Varsovie. Le 25 janvier 1945, le groupe d'armées Centre devint le groupe d'armées Nord, il fut par la suite encerclé en Prusse-Orientale, et le groupe d'armées A reprit sa désignation, et combattit lui jusqu'à la fin de la guerre en Europe.

Ernst Busch - Walter Model - Georg-Hans ReinhardtErnst Busch - Walter Model - Georg-Hans ReinhardtErnst Busch - Walter Model - Georg-Hans Reinhardt

Ernst Busch - Walter Model - Georg-Hans Reinhardt

Commandement suprême

Schorner Ferdinand

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Ferdinand Schörner, né le 12 juin 1892 à Munich, Empire allemand, mort le 2 juillet 1973 à Munich, Allemagne, est un Generalfeldmarschall du Troisième Reich, actif pendant la Seconde Guerre mondiale.

Schorner FerdinandSchorner Ferdinand

Après des études de langues étrangères, Ferdinand Schörner s'engage comme simple soldat en 1911 dans un régiment d'infanterie bavarois. Il est sous-officier à l'entrée en guerre de l'empire allemand. Combattant dans plusieurs pays d'Europe — France (Verdun, Champagne), Italie (Dolomites), Serbie — il est décoré de l'Ordre Pour le Mérite et nommé « officier au feu », sorti du rang. Après avoir rejoint le Freikorps von Epp en 1919, il participe à la prise de Munich et à l'écrasement de la République des Conseils en 1919 ; il combat ensuite en Haute-Silésie, avant d'être admis dans la Reichswehr. À l'arrivée des Nazis au pouvoir en 1933, il poursuit sa carrière militaire et épouse la doctrine nationale-socialiste pour devenir un inconditionnel d'Hitler — en 1944-1945, il ira même jusqu'à conclure ses ordres du jour par le salut « Heil Führer » — ; défendant la nécessité d'une révolution nationale-socialiste au sein de la Wehrmacht, il croit au triomphe de la volonté. Son comportement totalement inféodé à l'idée de « guerre à tout prix » fait de lui un officier sans scrupules.

Schörner bénéficie d'une promotion lente au début du conflit : en un peu plus de deux ans, il passe du grade de Oberst (confirmation de son grade de colonel en janvier 1940) à celui de General der Gebirgstruppe (général de corps d'armée en mai 1942). Il ne commande de grandes unités qu'à partir d'octobre 1943. Hitler demande à Schörner, nazi fanatique dont il se sent proche, de politiser la Wehrmacht dans l'esprit du national-socialisme. En mars 1944, il est nommé chef d'état-major des officiers instructeurs nationaux-socialistes et, à ce titre, coordonne l'action entre l'armée et le parti pendant la période de « guerre totale », ce qui lui permet de nouer des contacts avec des personnalités importantes de l'entourage d'Hitler, Martin Bormann et Wilhelm Burgdorf. En 1945, il continue de multiplier les proclamations exaltant le fanatisme de la résistance allemande aux troupes soviétiques, les soldats allemands qui se battent sans faire de prisonniers et les menaces à peine voilées contre ses propres officiers.

Il devient Generaloberst (général d'armée) en mai 1944. Nommé commandant du groupe d'armées Sud Ukraine en mars, puis du Groupe d'armées Nord le 23 juillet 1944, il y fait régner une discipline brutale, n'hésitant pas à multiplier les exécutions de soldats pour lâcheté, défaitisme ou désertion ou à menacer les officiers généraux sous ses ordres (il juge d'ailleurs le nombre de désertions très élevé et se sert de ce nombre pour justifier sa dureté devant ses officiers). Cependant, il doit rapidement tenter de stopper les percées soviétiques en direction de Riga : il colmate comme il peut un front disloqué par l'exploitation soviétique des succès du début de l'été, maintenant le contrôle allemand sur Riga, mais ne pouvant empêcher un premier enfermement dans en Lettonie et en Estonie de son groupe d'armées.

Cependant, lorsque le Groupe d'armées Nord est enfermé pour la première fois dans les pays baltes, à partir du 28 juillet 1944, il doit affronter la crise de moral des unités placées sous ses ordres. Ses faibles forces ne lui permettent cependant pas de participer activement au succès de l'opération Doppelkopf, destiné à restaurer un lien terrestre entre son groupe d'armées et le reste du Reich. Dans un premier temps, en dépit de ses erreurs tactiques, il parvient à éviter, même s'il le redoute l'encerclement de son Groupe d'armées et, dans un deuxième temps — à l'automne 1944 — à maintenir un contact terrestre entre la Courlande et le Reich ; enfin, bloqué dans la poche de Courlande (Sworbe), il évite de peu l'anéantissement du Groupe d'armées Nord. Au mois de septembre, malgré ses indéniables succès défensifs, il doit affronter une offensive soviétique qui finit par isoler son Groupe d'armées, toujours dans la Courlande. Dans ses proclamations, il tente d'insuffler à ses troupes la foi dans la victoire du Reich, la loyauté totale envers Hitler et le fanatisme dans la défense du Reich et des territoires qu'il contrôle encore. En dépit de cela, il ne peut rien contre le pessimisme qui gagne aussi ses officiers et les hommes de troupe, comme le note un rapport des responsables du NSDAP en fonctions dans les régions que son groupe d'armées contrôle. Ainsi, perpétuellement en première ligne, il visite régulièrement les unités placées sous ses ordres, ce qui lui assure une certaine popularité parmi les hommes de troupe jeunes et les jeunes officiers.

En janvier 1945, il est nommé par Hitler, furieux de la percée soviétique en Pologne, au commandement du groupe d'armées A, rebaptisé pour l'occasion Groupe d'armées centre, et se signale par la brutalité de ses méthodes de commandement, imaginant pouvoir stabiliser le front par des mesures implacables, servant de modèle à Himmler lorsque ce dernier commande le groupe d'armées Vistule. Ayant reçu de Hitler les « mains libres » pour défendre la Silésie, il fait passer au peigne fin les gares, les dépôts militaires, les régions proches du front à la recherche de déserteurs et de faux permissionnaires, fusillés ou pendus pour l'exemple. Jusqu'au derniers jours du conflit, il fait régner une discipline de fer au sein des unités qu'il commande. En charge du groupe d'Armées Centre, considérablement renforcé, grâce à l'influence d'Albert Speer, par des unités prélevées en Slovaquie et en Hongrie, il exerce son commandement à la place de Reinhardt le 18 janvier 1945 et coordonne la défense de la Silésie, réellement à partir du 20 janvier, date de son arrivée à son quartier général d'Oppeln. conscient des limites de ses unités et des siennes propres, il confie la conduite des opérations à son état-major, se réservant de relever le moral de ses unités démoralisées par la débâcle qu'elles viennent de vivre. Ainsi, il coordonne la défense du bassin industriel de Haute-Silésie, balayée par les Soviétiques en 17 jours, à la demande expresse de Staline : la région est évacuée définitivement le 27 janvier, sans subir de destructions de grande ampleur, ou sans qu'il subisse la colère de Hitler.

Cet échec consommé, il s'attelle à la défense de la rive gauche de l'Oder, parvenant à limiter les têtes de pont soviétiques dans le secteur de Ratibor, les réduisant mais ne parvenant pas à les détruire complètement. En mars-avril 1945, commandant le Groupe d'armées Centre chargé de protéger Prague, Dresde et Berlin par le Sud, Schörner organise également la défense allemande de la Silésie proche, qu'il tient pied à pied dans une gigantesque bataille, exploitant toutes les possibilités du terrain, ce qui la rend très coûteuse pour l'Armée rouge, en hommes et matériels. Au début de mars 1945, il planifie une contre-offensive destinés à dégager Breslau et parvient à mener à bien la phase préparatoire, destinée à s'assurer le contrôle d'une voie de chemin de fer moderne : il parvient ainsi à reprendre e des petites villes comme Lauban et Striegau, autant de gares sur la ligne Berlin-Breslau. Ces victoires sans lendemain sont naturellement exploitées par la propagande de Goebbels, l'un des objectifs assignés à cette offensive. Il ne peut cependant pas empêcher les unités soviétiques de conquérir l'ensemble de la Silésie, dont les derniers bastions sont pris par les Soviétiques le 31 mars, lors de la chute de Ratibor; à la suite de cette défaite, il doit replier ses unités en Bohême et dans les Sudètes.

Schörner est promu Generalfeldmarschall le 5 avril : il est le dernier officier à bénéficier de cette promotion. Le 29 avril 1945, Hitler rédige son testament et nomme les responsables chargés de lui succéder dans l'ensemble de ses fonctions : jouissant de la confiance de Hitler, Schörner y est désigné commandant en chef de l'Armée de Terre (la Heer), alors qu'il exerce le commandement opérationnel du Groupe d'armées Centre, fort de 600 000 hommes, engagé dans d'âpres combats en Tchécoslovaquie. Dès le 2 mai, il fait savoir à Dönitz, nouveau président du Reich, que ses unités ne sont pas en mesure de résister longtemps à la pression soviétique et fait préparer des ordres en vue de la retraite. Cependant, à partir du 5 mai, la ville de Prague se soulève et rend illusoire toute tentative de résistance à l'offensive soviétique. Dans les derniers jours du conflit, Schörner, qui comprend que tout est perdu, abandonne son uniforme pour une tenue civile et rejoint en avion l'Autriche, préférant être fait prisonnier par les Américains plutôt que par les Soviétiques. Il est néanmoins remis aux Soviétiques, jugé puis libéré. Il retourne en Allemagne en 1955 où il persiste, jusqu'à la fin de sa vie, à ne pas dénigrer son action, allant même jusqu'à donner des conférences. Il est néanmoins jugé comme responsable de la mort de nombreux soldats allemands pour avoir ordonné les exécutions de ceux qui faiblissaient au combat : certains de ses anciens subordonnés l'assurent de leur soutien à cette occasion.

Promotions

  • Gefreiter - 1er avril 1912
  • Unteroffizier - 1er août 1912
  • Vizefeldwebel - 22 mai 1913
  • Leutnant temporaire - 29 novembre 1914
  • Leutnant - 26 décembre 1917
  • Oberleutnant - 15 juillet 1918
  • Hauptmann - 1er août 1926
  • Major - 14 août 1934
  • Oberstleutnant - 16 mars 1937
  • Oberst temporaire - 27 août 1939
  • Oberst - 30 janvier 1940
  • Generalmajor - 17 décembre 1941
  • Generalleutnant - 28 février 1942
  • General der Gebirgstruppe - 15 mai 1942
  • Generaloberst - 20 mai 1944
  • Generalfeldmarschall - 5 avril 1945

Décorations

  • Croix de fer (1914) 2e Classe le 22 décembre 1914 et 1re Classe le 27 janvier 1917
  • Österreichisches Miltärverdienstkreuz 3e Classe le 20 avril 1916
  • Bayerischer Militärverdienstorden 4e Classe le 24 octobre 1917
  • Pour le Mérite le 5 décembre 1917
  • Insigne des blessés (1918) en noir
  • Médaille de service de la Wehrmacht 4e à 2e Classe le 2 octobre 1936
  • Ordre de la Couronne d'Italie le 2 août 1938
  • Médaille de l'Anschluss le 8 novembre 1938
  • Agrafe de la Croix de fer(1939) 2e Classe le 12 septembre 1939 et 1re Classe le 20 septembre 1939
  • St. Alexander-Orden 2e Classe le 15 juillet 1941
  • Finnischer Orden des Freiheitskreuzes 1re Classe le 1er juillet 1942
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, glaives et brillants - Croix de chevalier de la Croix de fer le 20 avril 1941, avec feuilles de chêne le 17 février 1944 no 398, avec feuilles de chêne et glaives le 28 août 1944 no 93, avec feuilles de chêne, glaives et brillants le 1er janvier 1945 no 23
  • Médaille du Front de l'Est le 20 août 1942
  • Goldenes Parteiabzeichen der NSDAP le 30 janvier 1943
  • Bande de bras Kurland
  • Finnischer Orden des Freiheitskreuzes 1re Classe avec feuilles de chêne
  • Nomination dans la revue Wehrmachtbericht le 18 février 1944; 30 novembre 1944; 1er janvier 1945; 5 avril 1945 et 9 mai 1945

Groupe d'armées Vistule

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Le groupe d'armées Vistule (aussi connu sous le nom de groupe d'armées Weichsel) de l'armée allemande fut créé en 1945 pour protéger Berlin des armées soviétiques avançant sur la ville depuis le fleuve Vistule. 

Heintich Himmler - Heinrici GotthardHeintich Himmler - Heinrici Gotthard

Heintich Himmler - Heinrici Gotthard

Le generaloberst Gotthard Heinrici remplaça Heinrich Himmler en tant que commandant du groupe d'armées Vistule le 20 mars. Son chef d'état-major est le général Kinzel. Son chef des renseignements est le colonel Eismann. Ses 500 000 hommes, venus d'unités très diverses (voir plus bas) disposent d'à peine de 750 tanks et canons automoteurs, 744 canons et 600 pièces de DCA utilisées comme artillerie de campagne (en tout, deux jours de ravitaillement en munitions). Ce corps d'armées comprend deux armées : la Neuvième (9e) armée du général Theodor Busse, Cinquième (V) Corps SS (extrémité sud), Onzième (XI) SS Corp, Panzerdivision Müncheberg (commandant Generalmajor Werner Mummert), Cinquante-sixième (XLI) corps d'armée de panzers (commandant : General der Artillerie Helmuth Weidling. chef d'état-major Colonel von Duffing. Chef des opérations : Major Knabe. Intendant : Major Wagner. Commandant de l'artillerie du corps : Colonel Woehlermann, 25e Panzergrenadier divisio.

​La Troisième armée blindée (panzer) du général Hasso von Manteuffel avait été dégarnie pour renforcer la 9e armée et était composée de troupes disparates et de second ordre : territoriaux âgés (notamment le bataillon 16/69 de la Volksturm), quelques unités hongroises, plusieurs divisions de transfuges russes sous les ordres du général Andrei Vlassov. (Plusieurs unités blindées indispensables à la tenue du front avaient été transférées par la général Hans Krebs vers l'armée de Schörner défendant Prague et le sud (groupe d'armées centre). 

Kurt Student - Kurt von TippelskirchKurt Student - Kurt von Tippelskirch

Kurt Student - Kurt von Tippelskirch

Quarante-sixième (XLVI) corps d'armée blindée (général Martin Gareis), Panzergrenadier Division Nordland (commandant : SS Gruppenfuehrer Joachim Ziegler. Chef d'état-major : SS-Obersturmbannführer Herbert Wienczek. Intendant : SS-Hauptsturmführer Joachim Tiburtius), 18e Panzergrenadier division (commandant : Generalmajor Josef Rauch), Panzergrenadier Division Nederland (commandant : SS-Brigadeführer Jürgen Wagner. Chef d'état-major : SS-Sturmbannführer Reinhard Wörner. Intendant : SS-Hauptsturmführer Fritz Beister), ‘Oder’ Corps (SS Generalleutnant von dem Bach / Gen Hörnlein), Trente-deuxième (XXXII) corps, ‘Swinemunde’ Corps (Generalleutnant John Ansat), 3e Kriegsmarine infanterie division (positionnée à l'extrémité nord, à Swinemünde), 402e et 2e kriegsmarine divisions.

Par ailleurs, l'amiral Dönitz a transféré une division de fusiliers marins, sous le commandement d'Heinrici. Lors d'une réunion au bunker d'HitlerDönitz a promis 25 000 marins, tout comme Goering a promis 100 000 soldats de la Luftwaffe en plus de sa 9e division de parachutistes (composée d'officiers d'administration, sans expérience du feu) et Himmler 25 000 SS. Sous le commandement d'Heinrici, le groupe participa à la bataille de Berlin et certaines de ses unités ne se sont rendues qu'à la fin de la guerre en Europe, le 8 mai 1945. Après l'échec de la défense de Berlin à l'est, Heinrici s'est efforcé de transférer le maximum de troupes vers l'ouest, vers la 12e armée du général Wenck, afin qu'elles tombent aux mains des Américains, plutôt que des Soviétiques.

Commandement suprême

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