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3ème Panzerdivision SS Totenkopf

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La 3e Panzerdivision SS Totenkopf était l’une des 38 divisions de Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. La division Totenkopf avait pour origine les unités de garde des camps de concentrations, les SS-Totenkopfverbände (« unités SS à tête de mort »). Celles-ci étaient dirigées par Theodor Eicke à partir du 4 juillet 1934, lors de sa nomination comme inspecteur des camps de concentration. Ces unités étaient organisées en régiments basés dans différents camps.

Matthias Kleinheisterkamp - Georg Keppler - Hermann Priess Matthias Kleinheisterkamp - Georg Keppler - Hermann Priess Matthias Kleinheisterkamp - Georg Keppler - Hermann Priess

Matthias Kleinheisterkamp - Georg Keppler - Hermann Priess

C'est sous le commandement de Eicke que débute la transformation des SS-TV en vue d'en faire des unités aptes à combattre sur le front. Dès sa prise de fonction, Eicke mobilise tous ses contacts au sein de la SS pour assurer un bon équipement à sa division, notamment en termes d'armes antichars, pour la motoriser et la doter d'un groupe de reconnaissance. À partir de ce moment, Eicke entame une nouvelle carrière et n'a plus de responsabilités dans l'organisation des camps de concentration. L'homme change de fonction, mais ses convictions restent les mêmes. Anti catholique convaincu, il arrive, en 1940, à « convaincre » une compagnie entière de sa division de renoncer à la religion chrétienne, en le faisant acter par un tribunal administratif.

Tout au long de sa période de commandement, il veille scrupuleusement au respect des drastiques critères de recrutement de la Waffen-SS, n'hésitant pas à renvoyer des candidats pourtant acceptés mais qu'il juge personnellement non conformes aux normes physiques, raciales ou morales de la SS et rechigne à voir ses officiers quitter la division Totenkopf pour renforcer d'autres unités. Rejoignant la Leibstandarte Adolf Hitler (« régiment de garde d'Adolf Hitler ») et la SS-Verfügunsgstruppe (littéralement « troupe SS à disposition »), les unités Totenkopf constituent l'un des trois piliers de la future Waffen SS.

Après la réorganisation de la dénomination et de la numérotation des divisions SS en 1943, elle reçoit la dénomination officielle de 3e panzerdivision SS Totenkopf, aux côtés, entre autres, de la 1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler et de la 2e panzerdivision SS Das Reich, issue de la Verfügunsgstruppe. Le 16 octobre 1939, Adolf Hitler autorise le regroupement des régiments Totenkopf pour former une division Waffen-SS. Cette division est intégrée à la 2e Armée pendant les opérations de la campagne de France en mai 1940.

Comme en Pologne, pendant la campagne de France, Theodor Eicke et sa division se distinguent par leur brutalité sans bornes et leurs crimes de guerre. Pour le déclenchement de l'invasion de l'Union soviétique, Theodor Eicke insiste pour que sa division soit dotée de camions militaires conçus pour le transport de troupes à la place des divers véhicules qu'elle a reçus ; « Abstraction faite que nous avons l'air de romanichels et qu'une telle apparence ne sied pas à la SS, on ne peut conduire aucune guerre à l'Est avec ce genre de véhicules ». Son insistance lui permet d'obtenir gain de cause. En septembre 1941, en Finlande, deux régiments de la division s'enfuient devant une contre-offensive des troupes de l'Armée Rouge, s'attirant de sévères jugements d'officiers de la Wehrmacht. Sous le commandement de Theodor Eicke, abattu lors d'une reconnaissance aérienne, puis de ses successeurs, la division Totenkopf continue à faire preuve d'un fanatisme inégalé et de férocité lors de l'avancée en 1941, de l'offensive de l'été 1942, de la conquête de Kharkov, de la bataille de la poche de Demyansk, et lors de la défense de Varsovie puis de Budapest début 1945. Elle fait preuve de remarquables aptitudes au combat défensif contre l'Armée rouge.

Hans Lammerding - Max Simon - Hellmuth BeckerHans Lammerding - Max Simon - Hellmuth BeckerHans Lammerding - Max Simon - Hellmuth Becker

Hans Lammerding - Max Simon - Hellmuth Becker

Parcours en France

La 3e Division SS Totenkopf est engagée dans l'invasion de la France en tant que division de réserve du groupe d'armée A sous le commandement du général Gerd von Rundstedt qui avait comme objectif la percée dans les Ardennes.

Crimes de guerre

Lors de la campagne de Pologne, trois régiments des unités Totenkopf Oberbayern, Brandenburg et Thüringen à Buchenwald), chargés d'actions de pacification et de nettoyage à l'arrière du front, assassinent les membres de l’intelligentsia polonaise et les Juifs, s'attirant de vives critiques du général de la WehrmachtJohannes Blaskowitz : « Les sentiments de la troupe envers la SS et la police oscillent entre la répulsion et la haine. Tous les soldats sont pris de dégoût et de répugnance devant les crimes commis en Pologne ». 21 mai 1940 le 3e régiment d'infanterie de la Totenkopf, sous les ordres du Stubaf Heinz Lammerding et de l'Ostuf Lotz, fusille 6 personnes civiles à Mercatel, exécute 5 hommes et incendie 24 fermes à Simencourt, exécute 4 civils (dont une femme handicapée de 78 ans dans son lit) et incendie plusieurs maisons et fermes à Hermaville.

Au cours de la journée du 22 mai 1940, le 2e régiment d'infanterie de la Totenkopf, sous les ordres du Stubaf Bellwildt et du Gruf Theodor Eicke, tue 30 personnes à Berles-Monchel et 30 autres à Aubigny en Artois puis 64 personnes sont exécutées par le 1er régiment d'infanterie de la Totenkopf. Ces actions de sauvagerie sont dues à la résistance acharnée des chars britanniques et français devant Warlus et Simencourt le 21 mai 1940. 23 et 24 mai 1940, le 3e régiment d'infanterie et le 3e compagnie du bataillon de pionnier de la Totenkopf, sous le commandement du Stubaf Bestmann et de l'Ostuf Siegfried Müller fusille 48 personnes à Beuvry lès Béthune. En outre plusieurs centaines de civils sont utilisés comme bouclier humain pour faire avancer les canons du 2e régiment d'artillerie SS sous le commandement du Stubaf Hermann Priess. 24 mai 1940, 10 civil sont fusillés à Hinges, par le 3e régiment d'infanterie et la 3e compagnie du bataillon de pionnier de la Totenkopf sous le commandement de l'Ostuf Max Seela, en représaille de l'exécution d'un soldat SS par un soldat français.

On peut aussi rajouter le massacre avéré de plus de 250 civils dans le nord de la France entre le 19 et le 27 mai 1940, et une étude a montré que le nombre des assassinats de prisonniers et de civils suivait la courbe des pertes de la division. Massacre du Paradis, à Lestrem près de Béthune, le 27 mai 1940, durant lequel, la Totenkopf assassine une centaine de prisonniers britanniques en France, sous les ordres du lieutenant Fritz Knöchlein, condamné à mort et exécuté pour crimes de guerre après la fin du conflit. Le 20 juin 1940, le massacre des soldats sénégalais et marocains qui s'étaient rendus, à Chasselay dans le Rhône par des mitrailleuses et pour certains écrasés par les chars d'assaut. Sur le front de l'Est, elle est coupable de l'assassinat de prisonniers et de civils en Union soviétique, de la destruction et du pillage de nombreux villages russes.

Liste des commandants successifs

  • 1er novembre 1939 7 juillet 1941 Obergruppenführer Theodor Eicke
  • 7 juillet 1941 18 juillet 1941 Obergruppenführer Matthias Kleinheisterkamp
  • 18 juillet 1941 19 septembre 1941 Obergruppenführer Georg Keppler
  • 19 septembre 1941 26 février 1943 Obergruppenführer Theodor Eicke
  • 26 février 1943 27 avril 1943 Obergruppenführer Hermann Priess
  • 27 avril 1943 15 mai 1943 Gruppenführer Heinz Lammerding
  • 15 mai 1943 22 octobre 1943 Gruppenführer Max Simon
  • 22 octobre 1943 21 juin 1944 Obergruppenführer Hermann Priess
  • 21 juin 1944 8 mai 1945 Brigadeführer Hellmuth Becker

Théâtres d’opération

  • 1940 : Bataille de France
  • 1941 - 1942 : Opération Barbarossa
  • Siège de Leningrad : Janvier - octobre : Poche de Demjansk
  • Octobre : Reconstitution en France
  • 1943 : Russie : Koursk : Kharkov : Bassin de Donetz
  • 1944 : Balte et Roumanie
  • 1945 : Hongrie et Autriche : Division détruite à Vienne

Gille Herbert Otto

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Herbert Otto Gille (8 mars 1897 à Gandersheim - 26 décembre 1966 à Stemmen) était un officier allemand de l'armée de terre; il fut Général de division de la division SS Wiking. Officier d'artillerie en 1914-1918, il s'engage dès 1934 dans les formations armées de la SS.

Gille Herbert Otto

Il commande le 1er Régiment d'artillerie SS en Pologne et en France, avant de prendre la tête de celui de la nouvelle division Wiking à sa formation. Il mène ses canons en Ukraine, lors de la terrible campagne hivernale en 1941, durant l'offensive de 1942 et la contre-attaque soviétique. Il succède à Steiner et parvient à sauver sa division de l'anéantissement à Tcherkassy. Il entre dans la légende de la SS et reçoit le 20 avril 1944, des mains d'Hitler, une des plus hautes décorations militaires allemandes: la croix de chevalier de la croix de fer avec des feuilles de chênes, glaives et brillants.

Promotions 

  • Leutnant: 27 janvier 1915
  • Oberleutnant: 31 mars 1919
  • SS-Anwärter: décembre 1931
  • SS-Scharführer: 1932
  • SS-Untersturmführer: 20 avril 1933
  • SS-Obersturmführer: 20 avril 1935
  • SS-Hauptsturmführer: 9 novembre 1935
  • SS-Sturmbannführer: 20 avril 1937
  • SS-Obersturmbannführer: 19 octobre 1939
  • SS-Standartenführer: 30 janvier 1941
  • SS-Oberführer: 1er octobre 1941
  • SS-Brigadeführer und Generalmajor der Waffen-SS: 9 novembre 1942
  • SS-Gruppenführer und Generaleutnant der Waffen-SS: 9 novembre 1943
  • SS-Obergruppenführer und General der Waffen-SS: 9 novembre 1944

Décorations 

  • Croix de fer Seconde et Première Classes
  • Bague d'honneur des SS
  • Agraphe de rappel pour la Croix de fer Seconde (1939) et Première (1939) Classes
  • Croix de chevalier de la Croix de fer (1942) avec feuilles de chènes (1943) avec épées (1944) avec diamants (1944)
  • Insigne de combat général (1941)
  • Médaille de l'Anschluss
  • Médaille des Sudètes
  • Médaille du Front de l'Est (1941)
  • Croix d'honneur (1934)
  • Croix allemande en Or (1942)
  • Croix du mérite de guerre du Duché de Brunswick: Seconde et Première Classes
  • Ordre de la Croix de la Liberté Première Classe avec épées
  • Mentionné 2 fois dans la revue Wehrmachtbericht (6 avril 1944 et 2 septembre 1944)
 

Décès du fils de Charles Pasqua, né à Grasse

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On a appris le décès, survenu mercredi à Paris à l’âge de 67 ans, de Pierre Pasqua. Le fils unique de l’ancien ministre Charles Pasqua a succombé à une longue maladie.

Décès du fils de Charles Pasqua, né à Grasse

Né à Grasse, où il a longtemps vécu, notamment dans le quartier Saint-Jacques, Pierre Pasqua ne s’est jamais engagé en politique, mais a mené une carrière d’homme d’affaires, notamment à Monaco et en Afrique.

Des affaires qui lui ont valu des ennuis judiciaires à la fin des années 90, dans des dossiers de commissions occultes pour lesquels il avait été condamné.

Retiré à Paris depuis plusieurs années, Pierre Pasqua avait deux fils, Philippe et Alexandre.

Ses obsèques se dérouleront mardi matin à 10 h 15 à l’église Notre-Dame des Chênes, à Saint-Jacques de Grasse, quartier dont est originaire la famille Pasqua.

Charles Pasqua, aujourd’hui âgé de 87 ans, y est attendu.

Ce n'est pas moi

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Ce n'est pas moi est un film français de Jacques de Baroncelli sorti en 1941. Un banquier change de situation pendant quelques jours avec son sosie, un peintre sans ressources .....

Ce n'est pas moi

Ce n'est pas moi

Fiche technique

  • Titre : Ce n'est pas moi
  • Réalisation : Jacques de Baroncelli
  • Scénario : Yves Mirande d'après une histoire de Michel Arnaud
  • Chef-opérateur : Raymond Agnel
  • Musique : Georges Van Parys
  • Montage : Yvonne Martin
  • Production et distribution : Eclair Journal
  • Format : Son mono - Noir et blanc - 1,37:1
  • Durée : 90 min
  • Date de sortie : 23 décembre 1941

Distribution

  • Victor Boucher : Quincampoix, un ami du banquier Cambo
  • Jean Tissier : La banquier Cambo & son sosie le peintre Bardac, qui échangent leurs identités
  • Ginette Leclerc : Lulu, la maîtresse de Bardac
  • Gilberte Géniat : Geneviève, la secrétaire de Cambo dont il est amoureux
  • Léon Belières : Parizot, un financier qui cherche à extorquer des actions à Cambo
  • Marcel Vallée : Barfleur, un peintre
  • Fred Pasquali : Don José
  • Jacques Louvigny
  • Palau : Beaulieu
  • Guy Sloux : Leclerc
  • Paul Faivre
  • Maxime Fabert
  • André Carnège
  • Germaine Charley : La duchesse de Cambo y Gonzales
  • Paul Demange
  • Champi
  • Odette Barencey
  • Marcel Melrac
  • Léonce Corne
  • Gustave Gallet
  • Jacqueline Gauthier
  • Suzanne Flon (sous le nom d'Annie Lancel)

Flon Suzanne

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Suzanne Flon, née le 28 janvier 1918 au Kremlin-Bicêtre (banlieue de Paris) et décédée le 15 juin 2005 à Paris, est une actrice française.

Flon Suzanne Flon Suzanne

Issue d'un milieu modeste, Suzanne Flon a découvert la comédie grâce à l'une de ses institutrices qui lui apprit à bien dire les vers et lui donna surtout le goût de les réciter. Après avoir été quelques mois la secrétaire d'Édith Piaf, elle monte sur les planches en 1943 dans Le Survivant de Raymond Rouleau sous le nom d'Anne Lancel, puis l'année suivante dans Antigone de Jean Anouilh, au Théâtre de l'Atelier. Elle fait ses débuts au cinéma en 1947 dans Capitaine Blomet d'Andrée Feix. Suzanne Flon obtient la notoriété avec des pièces comme L’Alouette de Jean Anouilh ou La petite hutte d’André Roussin. Elle s'affiche aussi régulièrement sur les grands et petits écrans. En 1961, elle fait une interprétation remarquée d'une mère dans tu ne tueras point (Claude Autant-Lara). 

Elle travaille avec les plus grands metteurs en scène français, tels André Barsacq et Jean Vilar. Suzanne Flon a notamment tourné avec John Huston, Orson Welles, Joseph Losey, Jean Becker, Emil-Edwin Reinert, etc. Elle a également joué dans Le Complexe de Philémon avec Henri Guisol. À 81 ans, elle joue encore sur les planches dans L’Amante anglaise de Marguerite Duras et aurait dû jouer fin 2005 à Paris dans Savannah Bay. Elle s'appuyait aussi sur une voix caractéristique, chaude et légèrement pointue. Elle a été pendant plus de 60 ans une valeur sûre du théâtre français. Suzanne Flon meurt à l’âge de 87 ans des suites d'une gastro-entérite. Elle a été incinérée au Père-Lachaise (destination des cendres inconnue).

Filmographie

  • 1941 : Ce n'est pas moi de Jacques de Baroncelli
  • 1942 : L'Ange de la nuit de André Berthomieu - (sous le pseudonyme d'Annie Lancel)
  • 1943 : Le colonel Chabert de René Le Hénaff
  • 1947 : Capitaine Blomet d'Andrée Feix
  • 1948 : Suzanne et ses brigands de Yves Ciampi: Suzanne Séguin
  • 1949 : Dernier Amour de Jean Stelli : Simone
  • 1949 : La Cage aux filles de Maurice Cloche : Mme Edith
  • 1950 : Rendez-vous avec la chance de Emil-Edwin Reinert : Blanche Pidoux-Bobin
  • 1951 : La Belle Image de Claude Heymann : Lucienne Chenal
  • 1951 : Procès au Vatican de André Haguet : Mère Agnès de Jésus
  • 1952 : Moulin Rouge de John Huston : Myriam Hayam
  • 1955 : Dossier secret (Mr. Arkadin) d'Orson Welles: La baronne de Nagel
  • 1961 : Tu ne tueras point de Claude Autant-Lara : Mme Cordier
  • 1961 : Les Amours célèbres un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, de Michel Boisrond, dans le sketch : Agnès Bernauer : Ursula, la Margravine
  • 1961 : Madame se meurt - court métrage - de Jean Cayrol et Claude Durand - Seulement la narration
  • 1962 : Un singe en hiver d'Henri Verneuil : Suzanne Quentin, la restauratrice
  • 1962 : Mourir à Madrid (documentaire) de Frédéric Rossif - Uniquement la voix
  • 1963 : Le Procès - (The trial) d'Orson Welles : Miss Pittl
  • 1963 : Château en Suède de Roger Vadim : Agathe
  • 1963 : La Porteuse de pain de Maurice Cloche : Mme Lison / Jeanne Fortier
  • 1964 : Le Train - (The train) de John Frankenheimer : Mlle Villard
  • 1966 : Si j'étais un espion de Bertrand Blier : Geneviève laurent
  • 1966 : Le Soleil des voyous de Jean Delannoy : Marie-Jeanne Farrand
  • 1967 : Le Franciscain de Bourges de Claude Autant-Lara : Mme Toledano
  • 1967 : La Révolution d'Octobre (documentaire) de Frédéric Rossif - Uniquement la voix
  • 1967 : Tante Zita de Robert Enrico : Yvette
  • 1968 : La Chasse royale de François Leterrier : Céline
  • 1969 : Sous le signe du taureau de Gilles Grangier : Christine Raynal
  • 1969 : Jeff de Jean Herman : Mme de Groote
  • 1970 : Teresa de Gérard Vergez : Térésa
  • 1970 : Aussi loin que l'amour de Frédéric Rossif : La capitaine
  • 1970 : La route Romane de Yvan Butler et Frédéric Rossif - moyen métrage, documentaire - Uniquement la voix
  • 1972 : Les Volets clos de Jean-Claude Brialy : Rosalie
  • 1973 : Le Silencieux de Claude Pinoteau : Jeanne
  • 1973 : Un amour de pluie de Jean-Claude Brialy : Mme Edith
  • 1974 : Georges Braque ou le temps différent (documentaire) de Frédéric Rossif - Voix uniquement
  • 1974 : La fille d'Amérique - (The crazy american girl) de David Newman
  • 1975 : Black out - Le naufrageur de Philippe Mordacq - Film resté inédit - La barmaid
  • 1975 : Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertuccelli : Geneviève Liénard
  • 1976 : Monsieur Klein de Joseph Losey : La concierge
  • 1976 : Monsieur Albert de Jacques Renard : Man-Louise
  • 1976 : Comme un boomerang de José Giovanni : Mme Grimaldi
  • 1979 : Pablo Picasso (documentaire) de Frédéric Rossif - Voix uniquement
  • 1980 : Une voix - court métrage - de Dominique Crèvecoeur
  • 1981 : Quartet de James Ivory : Mme Hautchamp
  • 1983 : L'Été meurtrier de Jean Becker : Nine, dite "Cognata"
  • 1986 : Le Journal d'un vieux fou - (Dagboek van een oude dwaas) de Lili Rademakers : Denise Hamelinck
  • 1986 : Triple sec d'Yves Thomas (court-métrage)
  • 1987 : En toute innocence de Alain Jessua : Clémence
  • 1987 : Noyade interdite de Pierre Granier-Deferre : Hazelle
  • 1988 : La Vouivre de Georges Wilson : Louise Muselier
  • 1990 : Gaspard et Robinson de Tony Gatlif : Mamie
  • 1992 : Voyage à Rome de Michel Lengliney : La mère
  • 1998 : Les Enfants du marais de Jean Becker : La vieille Cricri
  • 1999 : Je suis né d'une cigogne de Tony Gatlif : La voisine
  • 2001 : Un crime au paradis de Jean Becker : la maîtresse
  • 2002 : Le miroir d'Alice de Marc Rivière
  • 2002 : Mille millièmes -fantaisie immobilière de Rémi Waterhouse : Mme Chartreux
  • 2003 : Effroyables Jardins de Jean Becker : Marie Gerbier
  • 2003 : La Fleur du mal de Claude Chabrol : La tante Line
  • 2004 : La Demoiselle d'honneur de Claude Chabrol : Mme Crespin
  • 2005 : Joyeux Noël de Christian Carion : La châtelaine
  • 2006 : Fauteuils d'orchestre de Danièle Thompson : Mme Roux

Télévision

  • 1954 : Face of Paris, épisode : Your favorite story de Leslie Goodwins et Jacques Nahum
  • 1968 : Délire à deux de Michel Mitrani
  • 1973 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Maigret et le corps sans tête de Marcel Cravenne : Aline Calas
  • 1973 : Au théâtre ce soir : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc, mise en scène René Clermont, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny : Hélène
  • 1974 : Le tour d'écrou de Raymond Rouleau d'après Henry James : Elizabeth Guiddens
  • 1977 : La Vérité de madame Langlois de Claude Santelli
  • 1980 : Le Curé de Tours (TV) d'après le roman d'Honoré de Balzac : Mademoiselle Gamart.
  • 1984 : Dialogues des Carmélites (TV) d'après Gertrud von Le Fort et Georges Bernanos : La Mère Supérieure.

Théâtre

  • 1943 : Le Survivant de Jean-François Noël, mise en scène Raymond Rouleau, Comédie des Champs-Élysées
  • 1944 : Antigone de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1946 : Roméo et Jeannette de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1947 : Le Mal court de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre Charles de Rochefort, Théâtre de Poche, Comédie des Champs-Élysées, Théâtre des Noctambules
  • 1947 : La Petite Hutte d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Nouveautés, Théâtre des Célestins
  • 1950 : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre Montparnasse
  • 1953 : L'Heure éblouissante d'Anna Bonacci, mise en scène Fernand Ledoux, avec Jeanne Moreau, Théâtre Antoine
  • 1953 : L'Alouette de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, avec Michel Bouquet, Théâtre Montparnasse
  • 1955 : Le Mal court de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1957 : La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Athénée
  • 1958 : L'intrigante amoureuse de Carlo Goldoni, adaptation Denise Lemaresquier, mise en scène Maurice Guillaud, Petit Théâtre de Paris
  • 1959 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset, mise en scène René Clair, avec Gérard Philipe,TNP Théâtre de Chaillot
  • 1959 : Un beau dimanche de septembre d'Ugo Betti, mise en scène André Barsacq, avec Claude Rich, Théâtre de l'Atelier
  • 1960 : De doux dingues de Michel André, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Edouard VII
  • 1961 : Le Mal court de Jacques Audiberti, mise en scène André Reybaz, Comédie du Nord Tourcoing
  • 1961 : Hélène ou la joie de vivre d'André Roussin et Madeleine Gray, d'après John Erskine, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre de la Madeleine
  • 1961 : La Nuit des rois de William Shakespeare, adaptation Nicole et Jean Anouilh, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1962 : Les Petits Renards de Lillian Hellman, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1963 : L'Acheteuse de Steve Passeur, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1964 : L'Alouette de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Festival de la Cité Carcassonne
  • 1965 : Victimes du devoir d'Eugène Ionesco, mise en scène Antoine Bourseiller, Poche Montparnasse
  • 1965 : La Cerisaie d'Anton Tchekov, mise en scène Sacha Pitoëff, Théâtre Moderne
  • 1966 : Richard III de William Shakespeare, mise en scène Roger Planchon, Festival d'Avignon
  • 1967 : Richard III de William Shakespeare, mise en scène Roger Planchon, Théâtre de la Cité Villeurbanne
  • 1967 : La Baye de Philippe Adrien, mise en scène Antoine Bourseiller, Festival d'Avignon
  • 1967 : L'Alouette de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de Paris
  • 1968 : La Baye de Philippe Adrien, mise en scène Antoine Bourseiller, Théâtre de Chaillot
  • 1969 : Teresa de Natalia Ginzburg, mise en scène Gérard Vergez, avec Robert Rimbaud, Théâtre 347
  • 1970 : Ce soir on improvise de Luigi Pirandello, mise en scène Gérard Vergez, avec Claude Piéplu, Festival d'Avignon
  • 1972 : Les Veufs de Bernard Mazeas, mise en scène Antoine Bourseiller, Théâtre du Gymnase
  • 1973 : Long Voyage vers la nuit d'Eugene O'Neill, mise en scène Georges Wilson, Théâtre de l'Atelier
  • 1976 : Les dames du jeudi de Loleh Bellon, mise en scène Yves Bureau, avec Dominique Blanchar, Comédie des Champs-Élysées
  • 1978 : La Cinéscenie, Puy du Fou
  • 1978 : Changement à vue de Loleh Bellon, mise en scène Yves Bureau, Théâtre des Mathurins
  • 1979 : Changement à vue de Loleh Bellon, mise en scène Yves Bureau, Théâtre Tristan Bernard
  • 1980 : Le Cœur sur la main de Loleh Bellon, mise en scène Jean Bouchaud, Studio des Champs-Élysées
  • 1982 : Le Cœur sur la main de Loleh Bellon, mise en scène Jean Bouchaud, Théâtre des Célestins
  • 1983 : Chacun sa vérité de Luigi Pirandello, mise en scène François Périer, avec Robert Hirsch, Guy Tréjan, Comédie des Champs-Élysées
  • 1985 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Nouveautés
  • 1986 : Léopold le bien-aimé de Jean Sarment, mise en scène Georges Wilson, avec Jacques Dufilho, Georges Wilson, Théâtre de l'Œuvre
  • 1988 : Une absence de Loleh Bellon, mise en scène Maurice Bénichou, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1989 : Une absence de Loleh Bellon, mise en scène Maurice Bénichou, Théâtre des Célestins
  • 1991 : L'Antichambre de Jean-Claude Brisville, mise en scène Jean-Pierre Miquel, Théâtre de l'Atelier
  • 1992 : L'Antichambre de Jean-Claude Brisville, mise en scène Jean-Pierre Miquel, Théâtre de Nice
  • 1993 : L'Antichambre de Jean-Claude Brisville, mise en scène Jean-Pierre Miquel, Théâtre des Célestins
  • 1995 : La Chambre d'amis de Loleh Bellon, mise en scène Jean Bouchaud, Petit Théâtre de Paris
  • 1999 : L'Amante anglaise de Marguerite Duras, mise en scène Patrice Kerbrat, avec Jean-Paul Roussillon, Théâtre de l'Œuvre.

Baptiste Muriel

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Muriel Baptiste, née Yvette Baptiste le 11 juillet 1943 à Lyon et morte le 7 septembre 1995 à Paris XVIIIe, est une actrice française. Yvette Baptiste (devenue comédienne sous le nom de Muriel Baptiste) est la fille de Roger Baptiste (1915-1971) et de Mireille Renée Yvette Meunier (1922-1998). 

Baptiste Muriel

Elle est née à la clinique 12 rue des Bourmes à Lyon. Ses parents divorcent le 22 mai 1951. D'un second mariage, la mère de Muriel mettra au monde un fils, Jérôme Gémine (1954-1991). Muriel Baptiste est d'abord élevée par sa tante puis envoyée dans des pensions en Angleterre et en France. Elle choisit à dix ans la danse et entre comme petit rat au Châtelet, mais un accident de ski à l'âge de 13 ans remet en cause cette vocation. Elle veut devenir journaliste et entre comme secrétaire à la rédaction de Paris Match, mais le métier la déçoit et elle démissionne. Devenue modèle pour des photos de mode au journal "Marie Claire", elle est remarquée par un producteur de cinéma italien. Le film envisagé ne se fera pas, mais cette expérience l'incite à devenir comédienne. Elle prend des cours chez Yves Furet.

Sa carrière commence avec la pièce de théâtre Gigi en 1964. Elle a été choisie par la propre fille de Colette, Mme De Jouvenel, parmi de nombreuses candidates. Le succès est immédiat. Elle tourne quatre films pour le cinéma dont les plus connus restent Les Sultans et les Risques du métier. Son premier film Déclic et des claques de Philippe Clair (1964) avec Annie Girardot, la cantonne dans un rôle mineur, son dernier Le Mois le plus beau (1967) avec Georges Géret, Yves Rénier et Christian Marin, connaît une carrière plus que discrète. En 1967, elle est Martine Ogier, l'ancienne élève de l'instituteur que joue Jacques Brel dans "Les risques du métier". En 1971, elle joue dans le film de Michel Mitrani, La Cavale, aux côtés de Juliet Berto, d'après le roman d'Albertine Sarrazin, mais les séquences où elle apparaît sont coupées au montage.

Ses trois plus grands succès au théâtre sont Gigi (1964-65), Zoé de Jean Marsan (1971) et Tchao avec Pierre Brasseur (1971). Muriel va devenir, pendant une dizaine d'années, une grande vedette de télé, en accumulant les feuilletons et les téléfilms. Son premier rôle sera dans "Quelle famille" en 1965 avec Danièle Evenou et Marie Marquet. Puis décroche le second rôle d'un téléfilm policier, "Plainte contre X' en 1966. Son amitié avec Renée Saint-Cyr lui permet d'obtenir la vedette de "La princesse du rail", où elle sera une petite gitane Annunciata Vidal qui dans l'avant-dernier épisode trouvera la mort par amour. Elle joue un petit rôle dans les Les Chevaliers du ciel (1967) aux côtés de Jacques Santi et Christian Marin.

Muriel joue ensuite dans d'autres téléfilms : "Par mesure de silence", "Lucide Lucile"(1967), "Le corso des tireurs"(1967). S'ensuit une traversée du désert, puis elle tourne un petit rôle dans le téléfilm "Allo Juliette" en 1969, écrit par Grosso et Modo, réalisé par Jacques Pierre, dont Danièle Evenou est la vedette. Le téléfilm ne sera diffusé sur la première chaîne ORTF que le 1er avril 1972. A la fin 1970, elle est la princesse Hélène dans "Lancelot du lac" (Diffusé Noël 1970). Ensuite elle tourne "Maigret aux assises" avec Jean Richard, "La double vie de Mlle de La faille" (Diffusé en 1974), puis un feuilleton suisse de 30 épisodes dont elle est la vedette, "Les dernières volontés de Richard Lagrange". En France, "Les dernières volontés de Richard Lagrange" sont diffusées en juillet 1972 chaque soir et chaque midi est rediffusé "La princesse du rail".

Elle connaît avec le personnage dramatique de Marguerite de Bourgogne dans Les Rois maudits, sous la direction de Claude Barma, son plus beau rôle diffusé à la Noël 1972. Suite à ce triomphe, on la retrouve sur scène au théâtre des Variétés à partir du 1er mars 1973 dans la pièce de Marcel Aymé Les quatre vérités mise en scène et jouée par René Clermont. Muriel y a pour partenaires Marthe Mercadier, Jacques Duby, Guy Pierauld, Monique Dood, Axelle Abadie, Gérard Croce, Alain Hitier, Noëlle Musard, Jean Antolinos, Francis Arnaud.

Elle ne trouve plus de rôles après 1974. Juste avant Les rois maudits, elle a joué dans La double vie de Mademoiselle de la Faille (qui sera diffusé en 1974) Après, elle figure au générique de Témoignages (1973), Le premier juré (1973), L'affaire Bernardy de Sigoyer (1974) et son ultime rôle "Sonia", dans un épisode de 15 minutes de Un curé de choc intitulé La mariée s'envole (1974). Elle tente en vain de revenir au café-théâtre à la rentrée 1977. Le projet n'aboutit pas. En janvier 1982, Muriel est la directrice d'une agence artistique, Publicom, à Paris, dans le second arrondissement près du métro 4 septembre. Cette agence ferme au bout de quelques mois seulement. Elle y reçoit des apprentis comédiens qui déposent leur CV, mais se dissimule derrière des lunettes noires. Le comédien Jean-Marc Cozic s'y rend le 14 janvier 1982 et la reconnaît. Muriel a pris beaucoup de poids, et répond à Jean-Marc Cozic qu'elle a arrêté sa carrière d'actrice pour cause de maladie. Cozic pense qu'elle a été opérée de la thyroïde.

Le 13 octobre 1991, Muriel a la douleur de perdre du sida son demi-frère Jérôme. Elle se suicide le 7 septembre 1995, à 18h à 52 ans et totalement oubliée par les médias. Le 23 mars 2010 décède le dernier compagnon de l'actrice, Charles Delberghe (né en 1919). Sa veuve (tout comme le voisinage) dément la thèse du suicide de l'ancienne compagne de son mari. Elle révèle notamment que Muriel a été reçue, bien après être tombée dans l'oubli, par le roi Hassan II qui lui offrit un kaftan. Elle témoigne cependant de la détresse de Muriel, qui souffrait d'alcoolisme. Les obsèques de Muriel eurent lieu le 27 septembre 1995 à Pantin (115e division, 3e ligne, 2e tombe, sous son vrai nom d'Yvette Baptiste). Le fait que la comédienne fut retrouvée morte seule à son domicile au bout de quatre jours fit que son corps fut transporté à l'institut médico-légal. Cela n'autorise pas pour autant à affirmer qu'il s'agit d'un suicide.

Filmographie

  • 1967 : Les Risques du métier d' André Cayatte

Télévision

  • 1971 : Au théâtre ce soir : Zoé de Jean Marsan, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1971 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de Marcel Cravenne, épisode : Maigret aux assises
  • 1972 : Les Dernières Volontés de Richard Lagrange de Roger Burckhardt

Théâtre

  • 1965 : Gigi de Colette, mise en scène Jean-Michel Rouzière, Théâtre du Palais-Royal
  • 1973 : Les Quatre Vérités de Marcel Aymé, mise en scène René Clermont, Théâtre des Variétés

Notre Dame de la Mouise

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Notre Dame de la Mouise est un film français réalisé par Robert Péguy sorti en 1941. L'abbe Vincent tente de construire une eglise dans le quartier de La Californie. Accueilli par des pierres, il doit faire face a une sinistre bande de devoyes qu'excite un louche cabaretier. L'abbe resiste, construit peu a peu son eglise et regenere tous les miserables avec qui il vit et notamment le plus endurci, Bibi.

Notre Dame de la Mouise de Robert Péguy

Notre Dame de la Mouise de Robert Péguy

Fiche technique

  • Réalisation : Robert Péguy
  • Scénario et dialogues : Grégoire Leclos
  • Adaptation : Robert Péguy et René Delacroix, d'après le livre du Révérend Père Lhande, "Le Christ dans la banlieue".
  • Photographie : Fédote Bourgasoff
  • Musique : Henri Poussigue et Challan
  • Montage : Jacques Desagneaux
  • Décors : Roland Quignon et Louis Le Barbenchon
  • Son : Jacques Boutiron
  • Durée : 90 minutes
  • Format : Son mono - Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm
  • Date de sortie : 11 avril 1941

Distribution

Delmont Edouard

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Edouard Delmont, de son vrai nom Édouard, Marius Autran, est un acteur français, né le 5 décembre 1883 à Marseille (France) et mort le 22 novembre 1955 à Cannes (France), à l'âge de 72 ans. 

Delmont EdouardDelmont Edouard

Comme beaucoup d'acteurs de sa génération, il est le plus souvent crédité sous le simple nom de Delmont. D'abord forgeron métallurgiste comme son père, Édouard Philippe Clément Autran, il fut recruté comme machiniste par le théâtre de l'Alcazar de Marseille en 1914. Bientôt promu régisseur sous la direction de Franck Esposito, il devint lui-même comédien vers 1918, sous le pseudonyme de Delmont.

Son talent le propulse au music-hall de Paris où il rejoint d'autres acteurs marseillais autour de Raimu. À partir de 1931 et jusqu'à sa mort en 1955, il se consacrera essentiellement au cinéma et jouera dans plus de 80 films. Il est un des interprètes de second plan récurrents de nombreux films de Marcel Pagnol, notamment dans la trilogie marseillaise de Pagnol où il change de personnage d'un film à l'autre : quartier ou second maître dans Marius (où il tente de convaincre Marius d'embarquer), il incarne le docteur Venelle (Félicien) dans Fanny puis César.

Autre personnage marquant dans le petit monde de Pagnol, celui du pêcheur Maillefer dans La Femme du boulanger : il y est celui qui a vu Aurélie, la femme du boulanger, mais dont le long récit - que personne n'a le droit d'interrompre - fait craquer le boulanger qui le prend à la gorge pour le faire parler ... Il joue aussi Maître Cornille dans l'adaptation des Lettres de mon moulin par ce même Pagnol ou encore le bon valet Amédée dans Angèle. Il joue aussi le docteur Spiletti, qui meurt et ressuscite plusieurs fois dans Don Camillo.

Filmographie 

  • 1930 : L'Arlésienne de Jacques de Baroncelli
  • 1930 : Maison de danses de Maurice Tourneur
  • 1931 : Mardi gras de Pierre Weill
  • 1931 : Marius d' Alexander Korda
  • 1931 : Mam'zelle Nitouche, de Marc Allégret, Le directeur du music-hall
  • 1932 : Fanny de Marc Allégret, Le docteur Félicien Venelle
  • 1932 : Amour et Biceps - court métrage - de Jack Windrow
  • 1933 : Roger la Honte de Gaston Roudès, L'inspecteur
  • 1933 : Au pays du soleil, de Robert Péguy, (Opérette).
  • 1933 : Jofroi de Marcel Pagnol
  • 1933 : L'Illustre Maurin d'André Hugon
  • 1933 : Chourinette d'André Hugon
  • 1934 : Angèle de Marcel Pagnol, Amédée
  • 1934 : Le Train de huit heures quarante-sept, L'éteigneur de réverbères
  • 1934 : Les Bleus de la marine de Maurice Cammage, Le quartier-maître
  • 1935 : Toni ou Les amours de Toni de Jean Renoir, Fernand
  • 1935 : Le Gros Lot de Cornembuis - court métrage - d’ André Hugon, Bolduc
  • 1936 : César de Marcel Pagnol, Le docteur Félicien Venelle
  • 1936 : Romarin de Pierre Caron
  • 1936 : Blanchette d' André Hugon, Le docteur Bonenfant
  • 1936 : Joseph, tu m'énerves!! - court métrage - de Georges Winter
  • 1937 : Regain de Marcel Pagnol, Le père Gaubert
  • 1937 : Le Secret de la mer Rouge de Richard Pottier
  • 1937 : L'Étrange Monsieur Victor de Jean Grémillon, Paroli
  • 1937 : Le Chanteur de minuit de Léo Joannon, Fontana ? ou Patard ?
  • 1937 : Franco de port de Dimitri Kirsanoff
  • 1938 : Hercule d' Alexander Esway
  • 1938 : La Marseillaise de Jean Renoir, Cabri, le paysan
  • 1938 : Le Quai des brumes de Marcel Carné, Panama
  • 1938 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, Maillefer
  • 1938 : Le Club des fadas, d' Émile Couzinet
  • 1938 : Le Petit Chose de Maurice Cloche, L'abbé Germane
  • 1938 : Firmin le muet de Saint-Pataclet de Jacques Séverac, Toinet
  • 1938 : Farinet ou l'or dans la montagne de Max Haufler : Fontana
  • 1938 : Balthazar de Pierre Colombier, Balicot
  • 1939 : Le Héros de la Marne d' André Hugon, Le père Bardin
  • 1939 : Berlingot et compagnie de Fernand Rivers, Courtepatte
  • 1939 : Le Déserteur ou Je t'attendrai de Léonide Moguy, Le père, M. Marchand'
  • 1939 : Le Paradis des voleurs (Escapade) de L.-C. Marsoudet et Léo Joannon, L'oncle Roquefigue
  • 1940 : L'Héritier des Mondésir d’ Albert Valentin, Firmin
  • 1940 : La Nuit merveilleuse de Jean-Paul Paulin, Le vieux berger
  • 1941 : Trois Argentins à Montmartre d’ André Hugon, Sacrifice
  • 1941 : Notre Dame de la Mouise de Robert Péguy, Le père Didier
  • 1941 : Parade en sept nuits de Marc Allégret, Long-Pendu
  • 1942 : Soyez les bienvenus de Jacques de Baroncelli
  • 1942 : L'Arlésienne de Marc Allégret, Le berger Balthazar
  • 1942 : Simplet de Fernandel
  • 1942 : Cap au large de Jean-Paul Paulin
  • 1942 : Feu sacré de Maurice Cloche, Papa Bricard
  • 1943 : Une femme dans la nuit de Edmond T. Gréville
  • 1943 : Le soleil a toujours raison de Pierre Billon
  • 1943 : Port d'attache de Jean Choux
  • 1943 : Picpus de Richard Pottier
  • 1943 : La Bonne Étoile de Jean Boyer
  • 1943 : Une vie de chien de Maurice Cammage
  • 1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert
  • 1943 : Le Val d'enfer de Maurice Tourneur
  • 1943 : Mon amour est près de toi de Richard Pottier
  • 1944 : Un chapeau de paille d'Italie de Maurice Cammage - tourné en 1940
  • 1944 : La Collection Ménard de Bernard Roland
  • 1944 : L'Île d'amour de Maurice Cam
  • 1945 : La Fiancée des ténèbres de Serge de Poligny
  • 1945 : Solita de Cordoue de Willy Rozier
  • 1946 : L'Affaire du Grand Hôtel de André Hugon
  • 1946 : Le Gardian de Jean de Marguenat
  • 1946 : La Nuit sans fin de Jacques Séverac
  • 1946 : Ploum ploum, tra la la de Robert Hennion
  • 1947 : La Renégate de Jacques Séverac
  • 1947 : Le Destin exécrable de Guillemette Babin de Guillaume Radot
  • 1947 : Le Dessous des cartes d'André Cayatte
  • 1947 : Colomba de Émile Couzinet
  • 1948 : Buffalo Bill et la bergère de Serge de La Roche - film resté inachevé -
  • 1948 : Bagarres de Henri Calef
  • 1948 : L'Auberge du péché de Jean de Marguenat
  • 1949 : L'École buissonnière de Jean-Paul Le Chanois
  • 1949 : L'Homme qui revient de loin de Jean Castanier
  • 1949 : Les Eaux troubles de Henri Calef
  • 1949 : Deux amours de Richard Pottier
  • 1950 : Le Grand Cirque de Georges Peclet
  • 1950 : Juliette ou la Clé des songes de Marcel Carné
  • 1950 : La Belle que voilà de Jean-Paul Le Chanois
  • 1951 : Trafic sur les dunes de Jean Gourguet
  • 1951 : Monsieur Octave ou L'escargot de Maurice Téboul - film inédit -
  • 1951 : La Table aux crevés de Henri Verneuil Capucet
  • 1952 : Au pays du soleil de Maurice de Canonge
  • 1952 : Éternel espoir de Max Joly
  • 1952 : Son dernier Noël de Jacques Daniel-Norman
  • 1952 : Manon des sources de Marcel Pagnol
  • 1953 : Le Retour de Don Camillo de Julien Duvivier
  • 1953 : L'Appel du destin de Georges Lacombe
  • 1954 : Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil
  • 1954 : Les Lettres de mon moulin de Marcel Pagnol dans le sketch : Le Secret de maître Cornille et le sketch inédit : La diligence de Beaucaire
  • 1954 : Ali Baba et les quarante voleurs de Jacques Becker, Le père de Morgiane

Alié René

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René Pierre Alié était un chanteur et acteur français, né à Toulouse dans la Haute-Garonne, le 3 septembre 1902. Il décède à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 26 février 1992.

Alié René

Filmographie 

  • 1936 : Une poule sur un mur de Maurice Gleize
  • 1937 : Les Gangsters de l'exposition de Emile G. de Meyst
  • 1937 : Orage de Marc Allégret
  • 1937 : Les Rois du sport de Pierre Colombier - Un journaliste
  • 1938 : Hôtel du Nord de Marcel Carné - Marcel, un truand
  • 1938 : Le Monsieur de cinq heures de Pierre Caron
  • 1938 : Prisons de femmes de Roger Richebé - Poloche
  • 1938 : La Vénus de l'or de Charles Méré et Jean Delannoy
  • 1938 : Ultimatum de Robert Wiene
  • 1939 : Berlingot et Compagnie de Fernand Rivers - Dédé
  • 1939 : Menaces de Edmond T. Gréville
  • 1939 : Notre-Dame de la Mouise de Robert Péguy
  • 1940 : Moulin Rouge d'André Hugon - Un voyou
  • 1941 : Le soleil a toujours raison de Pierre Billon
  • 1943 : Après l'orage de Pierre-Jean Ducis - Olivier
  • 1943 : Adrien de Fernandel - Un des trois gangsters
  • 1943 : Arlette et l'amour de Robert Vernay - L'imposteur
  • 1943 : L'Aventure est au coin de la rue de Jacques Daniel-Norman - Raymond
  • 1943 : Escalier sans fin de Georges Lacombe - Marco
  • 1944 : Mademoiselle X de Pierre Billon
  • 1945 : Le Bataillon du ciel d'Alexander Esway - film tourné en deux époques - L'aubergiste
  • 1945 : Le Capitan de Robert Vernay - film tourné en deux époques - Un sbire
  • 1945 : 120 rue de la Gare de Jacques Daniel-Norman
  • 1945 : L'insaisissable Frédéric de Richard Pottier
  • 1947 : Route sans issue de Jean Stelli - Gaétano
  • 1947 : Si jeunesse savait de André Cerf
  • 1948 : Jo la Romance de Gilles Grangier - L'aviateur
  • 1948 : Scandale aux Champs-Elysées de Roger Blanc - Le Sud-Américain
  • 1949 : L'atomique Monsieur Placido de Robert Hennion - Un gangster
  • 1949 : Plus de vacances pour le bon dieu de Robert Vernay - Le chauffeur
  • 1950 : Mon phoque et elles de Pierre Billon - Un policier -il tient ce même rôle dans la version étrangère Min vân Oscar de Pierre Billon et Ake Ohberg
  • 1951 : Les amants maudits de Willy Rozier
  • 1951 : Le chéri de sa concierge de René Jayet - Boisgirard
  • 1951 : Les deux "Monsieur" de Madame de Robert Bibal - Le président
  • 1955 : Razzia sur la chnouf de Henri Decoin - Un transporteur
  • 1956 : Je reviendrai à Kandara de Victor Vicas
  • 1957 : Charmants garçons de Henri Decoin - Le policier au théâtre
  • 1958 : Archimède le clochard de Gilles Grangier - Un invité chez Madame Marjorie
  • 1958 : La Tête contre les murs de Georges Franju
  • 1959 : Sergent X de Bernard Borderie
  • 1960 : Le Caïd de Bernard Borderie - Julien
  • 1960 : Il suffit d'aimer de Robert Darène
  • 1960 : Revivre de Serge d'Artec - court métrage -
  • 1962 : À cause, à cause d'une femme de Michel Deville
  • 1965 : Le Caïd de Champignol de Jean Bastia
  • 1969 : Qu’est-ce qui fait courir les crocodiles ? de Jacques Poitrenaud
  • 1972 : L'Héritier de Philippe Labro - Un P.D.G
  • 1979 : L'Associé de René Gainville

Delacroix René

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René Delacroix, né à Paris 17e le 27 août 1900, et décédé à Draveil (Essonne) le 11 juin 1976, est un réalisateur et scénariste français. 

Delacroix René

René Delacroix est considéré d'abord et avant tout comme un homme d'organisation plutôt que comme un créateur. Militant d'action catholique, il préconisait le regroupement de tous les professionnels de cinéma catholique afin de promouvoir les principes de la vie chrétienne. Il rencontre Joseph-Alexandre DeSève durant la 2e guerre qui sera le distributeur canadien de son film Notre-Dame de la Mouïse, tourné en France. Il s'installera à Montréal pendant une décennie pour participer à la réalisation de quatre longs métrages qui seront parmi les premiers films québécois d'après guerre. La critique québécoise a été très sévère sur le travail de René Delacroix.

Filmographie

  • 1935 : Promesses
  • 1941 : Notre-Dame de la Mouïse
  • 1942 : Les affaires sont les affaires de Jean Dréville (assistant-réalisateur)
  • 1946 : L'Assassin n'est pas coupable
  • 1949 : On ne triche pas avec la vie avec Marcel Josz
  • 1949 : Le Gros Bill co-réalisé par Jean-Yves Bigras (au Québec)
  • 1950 : Ils ont vingt ans
  • 1952 : Le Rossignol et les cloches (au Québec)
  • 1953 : Tit-Coq co-réalisé par Gratien Gélinas (au Québec)
  • 1953 : Cœur de maman (au Québec)
  • 1958 : Le Tombeur

Péguy Robert

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Robert Péguy est un réalisateur, scénariste et acteur français né le 14 décembre 1883 à Paris (France), décédé le 21 juillet 1968 à Paris (France).

Péguy Robert

Filmographie

réalisateur

  • 1910 : Jim Crow
  • 1912 : La Fille du pêcheur
  • 1920 : Nine ou la jeune fille au masque
  • 1920 : Être aimé pour soi même
  • 1921 : L'Aviateur masqué
  • 1922 : Le Crime de Monique
  • 1923 : Le Vol
  • 1924 : Paul et Virginie
  • 1924 : Kithnou
  • 1925 : 600000 francs par mois
  • 1927 : Paris-New York-Paris
  • 1927 : Muche
  • 1928 : Embrassez-moi
  • 1929 : Les Mufles
  • 1931 : La Maison jaune de Rio
  • 1931 : Son altesse l'amour
  • 1932 : Clochard
  • 1932 : La Claque
  • 1933 : Au pays du soleil
  • 1936 : La Mystérieuse lady
  • 1936 : Jacques et Jacotte
  • 1937 : Monsieur Breloque a disparu
  • 1937 : Ma petite marquise
  • 1939 : Grand-père
  • 1941 : Notre Dame de la Mouise
  • 1942 : Dernière aventure
  • 1943 : Coup de feu dans la nuit
  • 1943 : Les Ailes blanches
  • 1946 : Master Love

scénariste

  • 1927 : Croquette, une histoire de cirque (Croquette)
  • 1927 : Muche
  • 1928 : Embrassez-moi
  • 1939 : Grand-père
  • 1941 : Notre Dame de la Mouise
  • 1943 : Les Ailes blanches

acteur

  • 1909 : Cyrano de Bergerac

Maigné Liliane

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Liliane Maigné est une actrice française (1928-2004). Née le 1er mars 1928 - Paris. Fille de André Maigné et de Madeleine Paroissien. 

Maigné LilianeMaigné Liliane

Epouse en 1950 Jean-Charles Tacchella, divorcée en 1956. Deux enfants: Xavier Tacchella, né en 1951, auteur et Bertrand Tacchella, né en 1954, peintre. Epouse vers 1960 Georges Bosch-Stein, journaliste. Décédée le 20 décembre 2004 - Hôpital de Limoges. Incinérée le 22 décembre 2004 - Limoges à l'âge de 76 ans.

Filmographie

  •  1941 : Notre-Dame de la Mouise de Robert Péguy
  •  1943 : Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot, rôle de Rolande Saillens
  •  1944 : Cécile est morte de Maurice Tourneur, rôle de Nouchi
  •  1948 : Manon de Henri-Georges Clouzot
  •  1949 : Huit heures sous l'horloge de Fred Savdie
  •  1949 : Au royaume des cieux de Julien Duvivier, rôle de Margot
  •  1949 : On ne triche pas avec la vie de René Delacroix, rôle d’Etiennette
  •  1949 : Docteur Louise de René Delacroix, Paul Vandenberghe
  •  1949 : La Maison du printemps de Jacques Daroy rôle de Jacky
  •  1952 : Nous sommes tous des assassins d’André Cayatte, rôle de Rachel
  •  1952 : La Fête à Henriette de Julien Duvivier rôle de la fille à la cigarette
  •  1952 : Des quintuplés au pensionnat de René Jayet, rôle de Cécile
  •  1955 : Le Dossier noir d’André Cayatte, rôle de Florence
  •  1958 : Péché de jeunesse de Louis Duchesne, rôle de Mlle Bourdin

 

Rollin Georges

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Georges Rollin, né le 6 avril 1912 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) et décédé le 3 mars 1964 en France, est un acteur et réalisateur français.

Rollin GeorgesRollin Georges

Filmographie

  • 1933 : Âme de clown de Marc Didier et Yvan Noé
  • 1935 : Barcarolle de Gerhard Lamprecht
  • 1935 : Une fille à papa de René Guissart
  • 1936 : Pattes de mouches de Jean Grémillon
  • 1938 : L'Homme du jour de Julien Duvivier
  • 1938 : Ultimatum de Robert Wiene : Lt. Ristic
  • 1938 : La Plus belle fille du monde de Dimitri Kirsanoff
  • 1938 : J'accuse! de Abel Gance : Pierre Fonds
  • 1938 : Firmin, le muet de Saint-Pataclet de Jacques Séverac
  • 1938 : Accord final de Ignacy Rosenkranz : Paul Lissa
  • 1941 : L'Embuscade de Fernand Rivers : Robert Marcel
  • 1941 : Notre Dame de la Mouise de Robert Péguy et René Delacroix : Bibi
  • 1941 : Le Dernier des six de Georges Lacombe : Gribbe
  • 1941 : Le Briseur de chaînes / Mamouret de Jacques Daniel-Norman : Laurent
  • 1942 : Annette et la dame blonde de Jean Dréville : Bernard
  • 1942 : La Loi du printemps de Jacques Daniel-Norman : Richard Burdan
  • 1942 : Dernier atout de Jacques Becker : Montès
  • 1942 : Mariage d'amour de Henri Decoin : Bernard
  • 1943 : L'Homme sans nom de Léon Mathot : André Ourdebey
  • 1943 : Goupi Mains Rouges de Jacques Becker : Eugène Goupi dit Goupi-Monsieur
  • 1944 : Le Merle blanc de Jacques Houssin : Jean Bernon
  • 1945 : Le Père Goriot de Robert Vernay  : Eugène de Rastignac d'après Honoré de Balzac
  • 1946 : Les Clandestins de André Chotin : Laurent
  • 1946 : Impasse de Pierre Dard : Gabriel Marceroux
  • 1947 : L'Arche de Noé de Henry Jacques : Noël
  • 1947 : Fausse identité de André Chotin : François
  • 1948 : Les Casse-Pieds de Jean Dréville
  • 1949 : La Vie est un rêve de Jacques Séverac
  • 1949 : Le Sorcier du ciel de Marcel Blistène : Jean-Marie Vianney
  • 1950 : La Nuit s'achève de Pierre Méré
  • 1950 : La nuit du 12 au 13 de Claude Orval - court métrage -
  • 1950 : Allo : au secours de Claude Orval - court métrage -
  • 1952 : La Femme à l'orchidée de Raymond Leboursier : Karl
  • 1952 : Buridan, héros de la Tour de Nesle de Émile Couzinet : Louis X
  • 1953 : La Famille Cucuroux de Émile Couzinet : Gontran de Saint-Paul
  • 1954 : Le Guérisseur de Yves Ciampi
  • 1954 : Mourez, nous ferons le reste de Christian Stengel : Georges
  • 1954 : Le congrès des belles-mères de Émile Couzinet
  • 1954 : Zig et puce sauvent Nénette - uniquement la réalisation de ce court métrage -
  • 1957 : L'Aventurière des Champs-Élysées de Roger Blanc : Commissaire Daniel Legrand
  • 1957 : La nuit des insectes - uniquement la direction artistique de ce documentaire -
  • 1958 : L'Habit fait le moine (Les Cinq Dernières Minutes, n° 5, TV) : Tournon
  • 1958 : Le Théâtre du Crime (Les Cinq Dernières Minutes, n° 6, TV) : Tournon
  • 1959 : Bal de nuit de Maurice Cloche : Le juge
  • 1960 : Alibi pour un meurtre (Chaque minute compte) de Robert Bibal : Emmanuel Pérez
  • 1961 : Pleins feux sur l'assassin de Georges Franju : Benoist-Sainval
  • 1962 : Le Sadique Docteur Klaus (La Mano de un hombre muerto) de Jess Frank: Inspector Borowsky
  • 1962 : Paludi (Le Marais) (de Diego Fabbri), téléfilm de Gilbert Pineau : Le directeur
  • 1963 : La Première Légion (d'Emmet Lavery), téléfilm de Gilbert Pineau : Docteur Pierre Morell
  • 1963 : Le Jaguar (El Llanero) de Jess Frank : Colonel Saltierra
  • 1964 : Agent 077 operation Jamaique (La Muerte silba un blues) de Jess Frank : Paul Radeck

réalisateur

  • 1952 : Zig et Puce sauvent Nénette

Théâtre

  • 1926 : Le Dictateur de Jules Romains, mise en scène Louis Jouvet, Comédie des Champs-Élysées
  • 1933 : Teddy and Partner d'Yvan Noé, Théâtre Michel
  • 1937 : Les Indifférents d'Alberto Moravia, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre
  • 1937 : Les Demoiselles du large de Roger Vitrac, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre
  • 1937 : Les Chevaliers de la table ronde de Jean Cocteau, mise en scène Jean Cocteau, Théâtre de l'Œuvre
  • 1939 : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, mise en scène Georges Pitoëff, Théâtre des Mathurins
  • 1940 : Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1943 : Le Grand Poucet de Claude-André Puget, mise en scène Gaston Baty, Théâtre Montparnasse
  • 1948 : L'Extravagante Théodora de Jean de Létraz, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Capucines
  • 1949 : La Galette des Rois de Roger Ferdinand, mise en scène Jean Wall, Théâtre Daunou

Sarvil René

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De son vrai nom René Crescenzo,René Sarvil est un acteur français né le 18 janvier 1901 à Toulon (France), décédé le 31 mars 1975 à Marseille (France). 

Sarvil René

Il passe son enfance à Marseille, lieu de ses débuts amateur dès l'âge de 15 ans, puis monte à Paris en 1930 où il fit carrière. La famille de sa mère d’origine génoise était installée depuis le début du XIXe siècle dans les vieux quartiers de Marseille, Rue Torte, avant de retourner à La Ciotat. Cette filiation lui transmettra une parfaite connaissance du monde des marins et des pécheurs, dont il s’est fait le chroniqueur au second degré. Il connaît bien le parler marseillais et comprend le Provençal que parle une de ses grand-mères. Sa femme Juliette Clinchard, petite fille d’un Capoulé di Tambourinaïre félibréen du Var, ami de Mistral, lui apporta en dot, l’autre partie de ce qui constituera l’ossature de leur parfaite maîtrise de la culture de la Provence littorale.

Toutes ces influences contribueront à donner un caractère traditionnel à ce qui va devenir Les Opérettes Marseillaises. Parolier, auteur d’un millier de chansons sur 50 années de carrière, il a écrit pour les plus grands de l’époque : Mayol, Chevalier, Fernandel, Tino Rossi, Edith Piaf, Marie Dubas, Reda Caire etc. Il excellait dans de nombreux domaines.Chansonnier sous contrat à la Lune Rousse de 1930 à 1936 il écrivait tous les spectacles et les revuettes pour son complice Pierre Dac. Végétant, il n’en jouait pas moins les utilités et le Marseillais de service auprès des touristes Rue de Clichy, lorsque Alibert vint le chercher pour écrire la Revue Marseillaise. Cette initiative installera définitivement le genre marseillais dans la capitale.

Puis avec Vincent Scotto, ils vont créer ce qui restera la synthèse de la longue tradition de spectacles marseillais. Il produira les sept livrets et toutes les paroles des chansons de ce corpus qui entrera dans le patrimoine de la cité phocéenne, les Opérettes Marseillaises. Il sera l'auteur de la majorité des revues qui se jouaient à Marseille entre 1939 et 1944 à l’Odéon de la Canebière, ainsi que celles qui clôtureront le cycle de l’Alcazar du Cours Belsunce (1951-1965) avant qu'il ne prenne en 1968 une retraite bien méritée aux Arcs sur Argens(Var).

Filmographie

  • 1932 : Clochard de Robert Péguy
  • 1932 : Toine de René Gaveau - uniquement la musique -
  • 1932 : Allo!...police! de Robert Péguy - court métrage -
  • 1932 : Le Casque de fer de René Barberis - court métrage - + musique -
  • 1932 : Le Mystère du château d'If de René Barberis - court métrage - + musique -
  • 1933 : Au pays du soleil de Robert Péguy + co-scénariste et musique -
  • 1934 : Trois de la marine de Charles Barrois - uniquement co-scénariste et musique -
  • 1934 : Le Billet de mille de Marc Didier : un soldat
  • 1935 : Arènes joyeuses de Karl Anton - uniquement la musique -
  • 1935 : Marius et Olive à Paris de Jean Epstein - court métrage -
  • 1936 : Le Grand Refrain d'Yves Mirande
  • 1936 : L'École des journalistes de Christian Jaque + musique -
  • 1937 : Un soir à Marseille de Maurice de Canonge - uniquement scénariste -
  • 1937 : Titin des Martigues de René Pujol
  • 1937 : Un de la Canebière de René Pujol : Girelle
  • 1938 : Un de la cavalerie de Maurice Cammage
  • 1939 : Les Gangsters du château d'If de René Pujol + musique -
  • 1940 : Le Roi des galéjeurs de Fernand Rivers : Flanelle + musique -
  • 1940 : Retour au bonheur de René Jayet - uniquement la musique -
  • 1941 : Notre Dame de la Mouise de Robert Péguy : Julot
  • 1941 : Fromont jeune et Risler aîné de Léon Mathot
  • 1942 : Andorra ou les hommes d'Airain d'Émile Couzinet : Cartemerle
  • 1945 : Cyrano de Bergerac de Fernand Rivers
  • 1949 : Les Joyeux conscrits (La Bataille du feu) de Maurice Cammage : Cazeneuve
  • 1950 : Porte d'Orient de Jacques Daroy
  • 1951 : Les Deux gamines de Maurice de Canonge : Chambertin
  • 1952 : Au pays du soleil de Maurice de Canonge : Chichois + dialogue -
  • 1952 : Sergil chez les filles de Jacques Daroy
  • 1952 : Manon des sources de Marcel Pagnol : le brigadier
  • 1953 : Une fille dans le soleil de Maurice Cam
  • 1953 : Jeunes mariés de Gilles Grangier : le maire
  • 1954 : Les Lettres de mon moulin : le chef (segment : "Trois messes basses, les")
  • 1955 : Les Impures de Pierre Chevalier : monsieur Dominique
  • 1955 : Le Port du désir d'Edmond T. Gréville
  • 1955 : Le Couteau sous la gorge de Jacques Séverac
  • 1956 : Trois de la Canebière de Maurice de Canonge : Charlot
  • 1956 : Trois de la marine de Maurice de Canonge + co-scénariste -
  • 1957 : Le Naïf aux quarante enfants de Philippe Agostini
  • 1958 : Vivent les vacances (Vive les vacances) de Jean-Marc Thibault et Jean Laviron
  • 1958 : Arènes joyeuses de Maurice de Canonge : maître Arno + musique -
  • 1960 : Les Fortiches de Georges Combret + scénario et dialogue -
  • 1961 : La Belle Américaine de Robert Dhéry : le marinier
  • 1963 : À corps perdu (Seul... à corps perdu) de Jean Maley

 

Pasqua Pierre-Philippe

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Pierre-Philippe Pasqua, ou Pierre Pasqua, né le 9 janvier 1948 et décédé le 11 février 2015, est le fils unique de Jeanne et Charles Pasqua. Il milita à Occident.

Pasqua Pierre-Philippe

Pierre-Philippe Pasqua a été impliqué dans plusieurs affaires politico-financières françaises en compagnie de Jean-Charles Marchiani, en particulier l'affaire des ventes d'armes de la Sofremi, affaire connexe de l'Angolagate, pour laquelle il a été condamné à un an de prison ferme en mars 2010. En fuite en Tunisie au moment du renvoi en correctionnelle par le juge Philippe Courroye en août 2006, il est sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Il se rend le 28 septembre 2007 et est pris en charge par des policiers à son arrivée à Paris. Il est remis en liberté quelques heures après son arrivée en France, en attente du jugement en appel le 4 octobre 2007. L'affaire de la Sofremi porte sur des détournements de fonds réalisés aux dépens de la Sofremi, une structure de vente de matériel de sécurité dépendant du Ministère de l'Intérieur de 1993 à 1995, sous la direction de Charles Pasqua. Des commissions indues ont été versées par la Sofremi en marge de quatre marchés de matériel de sécurité au Brésil, en Colombie, au Koweït et en Argentine. Ses commissions illicites étaient versées par le biais de sociétés écrans dans des paradis fiscaux par les intermédiaires.

Pierre-Philippe Pasqua est accusé d'avoir perçu 10 millions de francs de commissions indues et occultes. Pierre-Philippe Pasqua a été jugé en première instance en octobre 2007 par la 12e chambre du tribunal correctionnel de Paris, en compagnie de Pierre Falcone et Bernard Dubois, ex-PDG de la Sofremi. Ce dernier a déclaré pendant ses auditions que les commissions occultes étaient «un des moyens de financement du système de Charles Pasqua». Le 22 octobre 2007, le procureur a requis contre lui 2 ans de prison ferme dont un avec sursis et 300 000 euros d'amendes. Il a été condamné le 11 décembre 2007 à dix-huit mois de prison ferme (deux ans d'emprisonnement dont six mois avec sursis) et a fait appel. Cette peine a été réduite à un an de prison par la Cour d'appel de Paris en mars 2010, et, en avril, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi. L'affaire du siège de GEC-Alsthom Transport est une affaire politico-financière française impliquant les réseaux Pasqua entre 1993 et 1995, intervalle pendant lequel Charles Pasqua était ministre de l'Intérieur.

La DATAR, dirigée par le pasquaïen Pierre-Henri Paillet et son ministre de tutelle Charles Pasqua, a délivré un agrément pour le transfert du siège de la branche transport de GEC-Alsthom à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Cet agrément avait donné lieu au versement d'une commission occulte de 5,2 millions de francs (790 000 euros) par la société Alstom (ex-GEC-Alsthom), en mai 1994, à l'intermédiaire Étienne Leandri, décédé depuis. En janvier 2006, Pierre-Philippe Pasqua a été jugé par défaut pour recel d'abus de biens sociaux par le tribunal correctionnel de Paris et relaxé. Le parquet avait fait appel. Pierre-Philippe Pasqua était en fuite en Tunisie depuis 2000. Après la levée de son mandat d'arrêt international, Pierre-Philippe Pasqua était revenu en France en septembre 2007. Le 8 novembre 2007, Pierre-Philippe Pasqua a été condamné par la cour d'appel de Paris à deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme, et à 300 000 euros d'amende dans cette affaire. Absent lors du prononcé de l'arrêt, il a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation.

Le 24 septembre 2008, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi et a rendu définitive sa condamnation à un an de prison ferme. Pour les affaires Alshtom et de la Sofremi, Pierre-Philippe Pasqua est condamné à deux ans de prison dont un an ferme pour chacune d'entre elles. En septembre 2010, la cour d'appel de Paris a accepté de confondre les deux peines, ce qui réduit la condamnation à deux ans de prison dont un an ferme. Les sentences de moins de deux ans de prison sont aménageables. Pierre-Philippe Pasqua n'est pas allé en prison.


Marchiani Jean-Charles

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Jean-Charles Marchiani, né le 6 août 1943 à Bastia, est un haut fonctionnaire et un homme politique français.

Marchiani Jean-Charles

Ancien officier du SDECE (devenu DGSE en 1982), Jean-Charles Marchiani a représenté le gouvernement français lors de négociations pour la libération d'otages au Liban, en Algérie et en Bosnie. Jean-Charles Marchiani a été impliqué dans plusieurs affaires politico-financières au cours des années 1990-2000. Jean-Charles Marchiani étudie au petit séminaire d'Ajaccio, puis à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence (diplômé en 1966). Il adhère à Jeune Nation, mouvement nationaliste et néofasciste français, à la fin des années 1950. Il est enrôlé par les services secrets français à l'université à l'âge de 19 ans à la fin de la guerre d'Algérie. Il est le cousin du résistant et truand corse François Marcantoni. De 1962 à 1970, Jean-Charles Marchiani est officier du SDECE (devenu DGSE). Supposé avoir été impliqué dans l'affaire Markovic, visant à empêcher la candidature à l'élection présidentielle de Georges Pompidou, il est obligé de démissionner à la suite des injonctions de ce dernier.

De 1970 à 1972, Jean-Charles Marchiani rejoint le privé et est engagé comme responsable des relations syndicales chez Peugeot, chargé de la lutte contre les « gauchistes ». En 1972, il rejoint le groupe Air France et occupe notamment le poste de directeur des affaires juridiques et directeur général de la filiale Servair (commissariat aérien), et secrétaire général du groupe Méridien (alors filiale d'Air France). Il quitte ses fonctions en 1985. De 1986 à 1988, il est nommé chargé de mission et conseiller pour le renseignement et la lutte anti-terroriste au cabinet de Charles Pasqua, ministre de l'Intérieur, principal négociateur dans l’affaire des otages français au Liban (avec succès). Auditeur à l'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN). De 1988 à 1993, il est membre de la direction du groupe Thomson, tout en étant nommé en 1989 conseiller du Commerce extérieur de la France. Durant la cohabitation (1993-1995), il retrouve ses fonctions auprès de Charles Pasqua, ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire.

Alors qu'il est déjà nommé, et attendu à la préfecture du var, Jean-Charles Marchiani est sollicité directement par l'Élysée, pour intervenir afin de négocier la libération des pilotes de Bosnie, en 1995 . Il occupera ses fonctions jusqu'en 1997. En 1996, il intervient dans les négociations, qui échoueront, visant à la tentative de libération des moines de Tibhirine. De 1997 à 1999, il est secrétaire général de la zone de défense de Paris. 1999-2004 : député européen, sur la liste RPFIE (Pasqua-Villiers). À partir d'août 2004, il est nommé préfet « hors cadre » (sans affectation) et a pris officiellement sa retraite en septembre 2008. Au sein de la DGSE et auprès de Charles Pasqua, Jean-Charles Marchiani a joué un rôle important dans des négociations pour la libération d'otages français détenus à l'étranger. Le 5 mai 1988, après plus de trois ans de détention par le Hezbollah, les diplomates Marcel Carton et Marcel Fontaine ainsi que le journaliste Jean-Paul Kauffmann sont libérés. À la suite de nombreuses tractations et de plusieurs tentatives de libération avortées des services officiels de l'État, le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua charge Jean-Charles Marchiani de mener "au nom du gouvernement" des négociations parallèles en vue de la libération des otages. Selon le journaliste Dominique Lentz, ces enlèvements et la libération des otages entraient dans le cadre du contentieux entre Paris et Téhéran concernant le consortium d'enrichissement d'uranium Eurodif et Jean-Charles Marchiani aurait mené des négociations croisées entre Beyrouth et Téhéran.

Le 30 août 1995, l'appareil Dassault Mirage 2000 du capitaine Frédéric Chiffot et du lieutenant José Souvignet est abattu au-dessus de la Bosnie. Ils sont libérés le 12 décembre 1995 après quatorze semaines de détention à l'issue d'une négociation impliquant Jean-Charles Marchiani. Selon L'Express, Jean-Charles Marchiani aurait mené, à la demande de Jacques Chirac et en collaboration avec l'homme d'affaires russo-israélien Arcadi Gaydamak, des négociations auprès des services secrets russes et yougoslaves. Jean-Charles Marchiani aurait intimidé le président serbe Radovan Karadžić en affirmant que les forces françaises s'apprêtaient à quitter Sarajevo, laissant à elle-même la minorité serbe. Karadzic aurait alors accepté de libérer les otages en échange d'une reconnaissance officielle de la France et que le chef d'état-major français vienne en personne chercher les pilotes. En mars 1996, sept moines trappistes français sont enlevés dans leur monastère près de Médéa par des islamistes algériens du GIA avant d'être assassinés quelques semaines plus tard. Les autorités françaises ont mené pour leur libération des négociations parallèles pour lesquelles Jacques Chirac a mandaté Jean-Charles Marchiani. Les démarches de Marchiani ont toutefois été interrompues quelques jours plus tard à la demande du Premier ministre de l'époque, Alain Juppé.

Après avoir passé plusieurs années dans l'industrie, il rencontre Charles Pasqua dans les milieux corses parisiens. Les deux hommes ne se quitteront plus de vue, Pasqua le prenant dans son cabinet lors de ses deux passages au ministère de l'Intérieur et en le proposant à Jacques Chirac pour la fonction de préfet du Var en 1995. La collaboration entre les deux hommes continue avec la création du Rassemblement pour la France. Jean-Charles Marchiani est nommé préfet du Var par Jacques Chirac le 29 novembre 1995. Il reste en poste jusqu'au 24 juillet 1997. Il fut durant toute cette période « un allié objectif et complaisant du maire de Toulon ». Le 4 juin 1996, Jean-Charles Marchiani provoque une polémique après avoir interdit la tenue d'un concert du groupe de rap NTM, mettant en avant ses convictions chrétiennes pour justifier l'interdiction. Jean-Charles Marchiani est un des membres fondateurs du Rassemblement pour la France aux côtés de Charles Pasqua et Philippe de Villiers en 1999.

La liste RPF obtient 13 % des voix lors des élections européennes de 1999 et 13 élus, dont Jean-Charles Marchiani qui devient député européen. En 2000, il est élu secrétaire départemental du Var du RPF, et reste au RPF après le départ de Philippe de Villiers en 2000. En 2001, Jean-Charles Marchiani est candidat aux élections municipales à Toulon. Il obtient 14 % des suffrages et se désiste en faveur du candidat Divers droite Hubert Falco, qui sera élu. Jean-Charles Marchiani a été impliqué dans plusieurs affaires politico-financières depuis le début des années 2000. En janvier 2002, à quelques semaines de l’élection présidentielle, des journaux français publient une note de la DST indiquant que la libération des otages français du Liban a fait l'objet du versement d'une rançon et de rétro commissions via un intermédiaire libanais Iskandar Safa. En octobre 2009, le juge d’instruction Jean-Christophe Hullin décide un non-lieu général dans ce dossier, se montrant très critique envers la DST qui a diffusé des "accusations (qui) n'ont jamais été étayées, n'ont fait l'objet d'aucune investigation matérielle en huit ans". Le 4 août 2004, Jean-Charles Marchiani a été mis en examen et écroué pour « recel d'abus de biens sociaux et trafic d'influence », dans le cadre d'un marché de fournitures de boîtes de vitesse pour des chars Leclerc destinés à être vendus aux Émirats arabes unis. Il est remis en liberté le 18 février 2005 par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, qui l'a astreint à un contrôle judiciaire très strict avec assignation à résidence à Toulon.

En octobre 2005, il comparaît devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, quatre ans de prison ferme sont requis à son encontre pour « recel d'abus de biens sociaux et trafic d'influence », dans le cadre d'un marché de fournitures de boîtes de vitesse pour des chars Leclerc destinés à être vendus aux Émirats arabes unis et pour avoir perçu de la part de la société hollandaise Vanderland des commissions occultes en marge de deux marchés pour le tri des bagages à Roissy. Le 19 mars 2008, la Cour de cassation de Paris a confirmé la condamnation de Jean-Charles Marchiani à trois ans et un an de prison ferme pour « recel d'abus de biens sociaux et trafic d'influence ». La Justice lui a infligé également une privation de droits civiques et civils pour une durée de cinq ans, entraînant son inéligibilité. Il se constitue prisonniers en mai 2008. Lors de sa détention, il recevra le soutien public de Jean-Paul Kauffmann, ex otage au Liban, dénonçant un « abandon en rase campagne ».

L'ancien préfet, condamné en mars 2007 à trois ans de prison pour corruption, bénéficie d'une réduction de peine de six mois accordée par le président Nicolas Sarkozy, au motif de son « comportement exemplaire ». (Europe1, 23/12/2008). En effet, selon l'article 17 de la Constitution, le président de la République dispose du droit de faire grâce à titre individuel. Un privilège rarement utilisé, puisque le dernier cas remonte en 1996. Jacques Chirac avait réduit la peine du jardinier Omar Raddad, dont l'implication dans le meurtre de Ghislaine Marchal était controversée. Cette décision discrétionnaire est toutefois très contestée, car à l'inverse des 26 autres grâces, la sienne n'a pas été formulée sur proposition des services du Ministère de la Justice pour comportement méritant, le porte-parole du PS Benoît Hamon y voyant une « nouvelle illustration d'une dérive du fonctionnement des institutions et de la pratique présidentielle ». Après que Nicolas Sarkozy se fut engagé à supprimer le droit de grâce, il avait laissé la révision constitutionnelle de 2008 maintenir les grâces individuelles et Charles Pasqua a admis être intervenu auprès du Président pour obtenir cette grâce.

Cette grâce est finalement acceptée et validée le 13 février 2009 par les autorités judiciaires, et le détenu Marchiani est remis en liberté le 16 février 2009. Jean-Charles Marchiani est également impliqué dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola pour laquelle il comparait avec d'autres prévenus devant le tribunal de Paris en octobre 2008. Le 27 octobre 2009, Jean-Charles Marchiani est condamné à trois ans de prison, dont 21 mois avec sursis pour complicité de trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux dans le dossier Angolagate, par le tribunal correctionnel de Paris. Il a fait appel de cette condamnation. Le 29 avril 2011, Marchiani est relaxé du chef d'accusation de trafic d'influence pour avoir fait obtenir à Arcady Gaydamak la médaille du mérite pour être intervenu dans la libération des otages en Bosnie.

Décès de Pierre-Philippe Pasqua

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Pierre-Philippe Pasqua, fils de Charles Pasqua, condamné dans plusieurs affaires financières, est décédé cette semaine, a-t-on appris aujourd'hui auprès d'Eric Ciotti, secrétaire général adjoint de l'UMP, confirmant une information publiée jeudi sur le site de Paris-Match.

Décès de Pierre-Philippe Pasqua

Pasqua avait 67 ans. Il a avait été condamné dans les affaires Sofremi et Alstom. C'est Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, qui a annoncé mercredi soir ce décès lors d'une réunion de la commission exécutive du parti, a-t-on appris de même source.

Il est "mort de longue maladie", rapporte Paris-Match.

Le fils unique de Charles Pasqua, 87 ans, a eu des démêlés avec la justice à la fin des années 2000. Après avoir passé sept années en Tunisie, il avait été dans un premier temps jugé par défaut dans une affaire de pots-de-vin extorqués en 1994 à Alstom. Il avait été condamné définitivement en 2008 dans cette affaire à un an de prison ferme.

Pierre Pasqua avait également été condamné en 2009 à un an de prison ferme dans l'affaire dite de la Sofremi, dans laquelle il comparaissait aux côtés de l'homme d'affaire Pierre Falcone. Il s'agissait de détournements de fonds datant des années 90 au détriment de la Sofremi, une société vendant du matériel de sécurité à l'étranger.

Il aurait touché quelque 1,5 million d'euros selon la Cour d'Appel de Paris.

Décès de l’ancien préfet de police Philippe Massoni

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L’ancien préfet de police de Paris Philippe Massoni, figure de la police et qui fut à la tête de la préfecture de police de la capitale sous plusieurs gouvernements, est décédé ce samedi matin à Paris où il était hospitalisé depuis la mi-décembre, a-t-on appris auprès de ses proches.

 

Décès de l’ancien préfet de police Philippe Massoni

Philippe Massoni, 79 ans, était très diminué depuis quelques mois et souffrait notamment de la maladie de Parkinson, selon ces mêmes sources.

Il avait été préfet de police d’avril 1993 à mars 2001 - une longévité sans égale depuis - puis secrétaire général du Conseil de sécurité intérieure à l’Elysée sous le gouvernement de Jacques Chirac, avec qui il a ensuite travaillé.

Il avait débuté comme commissaire de police aux ex-Renseignements généraux (RG) et a dirigé les RG de 1986 à 1988 avant d’intégrer la préfectorale.

Il était considéré comme une figure dans la police et a été détenteur de plusieurs secrets de la Vème République dont il a connu nombre d’affaires.

Décès de l'ancien préfet de police de Paris Philippe Massoni

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Le préfet Philippe Massoni, figure de la police, est décédé ce samedi. 

Philippe Massoni lors de son départ de la préfecture de Police de Paris, en 2001

Philippe Massoni lors de son départ de la préfecture de Police de Paris, en 2001

L'ancien préfet de police de Paris Philippe Massoni, qui fut à la tête de la préfecture de police de la capitale sous plusieurs gouvernements, est décédé samedi matin à Paris, où il était hospitalisé depuis la mi-décembre.

Philippe Massoni, 79 ans, était très diminué depuis quelques mois et souffrait notamment de la maladie de Parkinson, selon ses proches.

Né à Marseille en 1936, il passe son enfance en Indochine. Nommé commissaire de police en 1962, il s’impose très vite sous le règne de Raymond Marcellin, ministre de l’Intérieur, comme chef du «groupe Direction». Dans les années d’après 1968, il devient le spécialiste de la lutte contre l'extrême gauche, parmi lesquels le groupe armé Action directe.

Désormais sa voie est tracée : il sera l’homme de l’antiterrorisme, poursuivant une double carrière de policier de terrain et de conseiller technique auprès de Jacques Chirac puis de Raymond Barre.

Une carrière au service de Jacques Chirac

Après un demi exil comme patron des services techniques de la préfecture de police de 1980 à 1986, la victoire de la majorité chiraquienne en 1986 le ramène au premier plan. Il est «l’homme-lige» de Jacques Chirac. Directeur central des Renseignements généraux en 1986, il mène un combat résolu contre tous les terrorismes, couronné par l’arrestation de Jean-Marc Rouillan, d'Action Directe en juillet 1987.

Huit ans durant, le préfet Massoni occupe cette fonction majeure à la tête des Renseignements généraux. Il est récupéré en 1993 par les ministres Pasqua et Pandraud, et immédiatement chargé du poste encore plus sensible de la préfecture de police, qu’il tiendra pendant huit ans. Habile, omniscient et peu bavard, d’une apparence bonhomme qui lui vaut le surnom de «Bouddha», Philippe Massoni s’empare de tous les rouages de la police de renseignement.

Figure dans la police, Philippe Massoni a ainsi été détenteur de plusieurs secrets de la Vème République dont il a connu nombre d'affaires.

Décès de l'ancien préfet de police Philippe Massoni

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Philippe Massoni, figure de la police et qui fut à la tête de la préfecture de police de Paris sous plusieurs gouvernements, est décédé samedi matin à Paris où il était hospitalisé depuis mi-décembre, a-t-on appris auprès de ses proches.

Photo d'archives de Philippe Massoni datant du 17 novembre 1997

Photo d'archives de Philippe Massoni datant du 17 novembre 1997

L'ancien préfet, âgé de 79 ans, était très diminué depuis quelques mois et souffrait notamment de la maladie de Parkinson.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, salue, dans un communiqué, "la mémoire d'un grand serviteur de l'Etat, d'une figure remarquable du corps préfectoral, de la préfecture de police et du ministère de l'Intérieur".

M. Massoni a été préfet de police d'avril 1993 à mars 2001, une longévité inégalée depuis, due à ses qualités de négociateur hors pair.

Il a été détenteur de plusieurs secrets de la Ve République dont il a connu nombre d'affaires.

Né en janvier 1936, Philippe Massoni, Corse fier de ses origines, devient commissaire de police en 1962 et se distingue aux Renseignements généraux (RG) en infiltrant les mouvements d'extrême gauche très actifs à cette époque.

A la tête d'une petite équipe de fidèles, il se fait une solide réputation dans la police et imprime sa personnalité: intelligence, réseaux, flegme, parfois manipulateur, adepte du "billard à plusieurs bandes" selon ses détracteurs.

Il se frotte à la politique rapidement: chargé de mission au cabinet du Premier ministre Jacques Chirac, d'avril à août 1976, puis à celui de Raymond Barre, toujours à Matignon.

En 1980, il est nommé directeur des services techniques de la préfecture de police de Paris (PP). Il quitte ce poste en 1986 pour devenir directeur adjoint du cabinet de Robert Pandraud alors ministère délégué chargé de la Sécurité.

Il devient directeur central des RG, souvent qualifiés de "police politique", cette même année et y reste jusqu'en 1988. Il s'y distingue dans l'arrestation des quatre leaders de l'organisation armée d'extrême gauche Action directe (AD).

Il intègre ensuite la préfectorale: préfet de l'Aube, de l'Oise, de la région Auvergne, et du Puy-de-Dôme.

En 1993, il devient directeur du cabinet de Charles Pasqua - avec qui il avait coutume de parler corse pour éviter les fuites - puis est nommé au très haut poste de préfet de police de Paris en avril 1993, lieu de tous les pouvoirs et de toutes les affaires.

Il y reste jusqu'en mars 2001 et réussit à se maintenir au poste du "préfet le mieux renseigné de France" sous les gouvernements de cohabitation, de droite et de gauche.

Proche de Charles Pasqua et Jacques Chirac, il avait su garder la confiance de François Mitterrand qui s'en méfiait un peu. Mais pas tant que Nicolas Sarkozy qui ne l'a jamais apprécié et voyait dans les mauvais coups l'ombre de ce "terrible Massoni", aussi surnommé Bouddha dans la police pour son flegme et sa stature. Franc-maçon, il était un haut dignitaire de la Grande loge de France (GLF).

En 2001, Philippe Massoni devient conseiller d'Etat en service extraordinaire puis chargé de mission pour les questions de sécurité intérieure dans le cadre de la lutte contre le terrorisme auprès du président Chirac. Il a été aussi, en août 2002, chargé de la principauté d'Andorre et s'est vu confier le secrétariat général du Conseil de sécurité intérieure la même année auprès de M. Chirac.

Philippe Massoni, marié à une Corse, était père de deux enfants et a publié il y a quelques années un livre de mémoire dans lequel il n'a livré aucun des secrets d'Etat dont il était détenteur.

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