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Un mandat contre la présidente argentine retrouvé chez le procureur Nisman

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Nisman s"apprêtait également à arrêter Hector Timerman le ministre des Affaires étrangères.

Cristina Kirchner

Cristina Kirchner

Un projet de mandat d'arrêt contre la présidente argentine Cristina Kirchner a été retrouvé au domicile du procureur Alberto Nisman mort en janvier dans des conditions suspectes alors qu'il enquêtait sur l'attentat de 1994 contre le centre AMIA de la communauté juive de Buenos Aires, annonce mardi le New York Times, citant une magistrate.

Dans ce mandat, Alberto Nisman accusait Cristina Kirchner d'avoir essayé de couvrir des dirigeants iraniens responsables de l'attentat, rapporte le New York Times, citant Viviana Fein, la procureure chargée d'enquêter sur la mort d'Alberto Nisman qui a été retrouvé mort à son domicile le 18 janvier, avec une blessure par balle à la tête et une arme de calibre 22 à ses côtés, ainsi qu'une seule douille. Aucune trace de poudre n'a été découverte sur ses mains lors de l'autopsie, ce qui réfute la thèse du suicide.

Les documents trouvés dans les poubelles au domicile de Nisman par les policiers prévoyaient également l'arrestation du ministre des Affaires étrangères Hector Timerman.

C'est vers Cristina Kirchner et son gouvernement qu'ont convergé les soupçons quand la mort d'Alberto Nisman a été rendue publique, au matin de son intervention très attendue devant le Congrès, le 19 janvier.

D'après l'institut de sondage IPSOS, deux tiers des personnes interrogées considèrent qu'Alberto Nisman, en charge du dossier de l'attentat à Buenos Aires contre la mutuelle juive AMIA depuis 2004, a été assassiné et un quart croit au suicide. Les premiers éléments de l'enquête suggèrent un suicide.

Le politologue Rosendo Fraga juge que l'affaire Nisman va nuire durablement à Mme Kirchner, à la tête d'une coalition de centre-gauche, déjà durement critiquée par l'opposition.

Il note une communication gouvernementale hâtive, à chaud. La thèse du suicide "imposée dès les premiers instants par le secrétaire à la Sécurité (Sergio Berni) et réaffirmée par la présidente dans une lettre sur Facebook", puis "l'abandon de cette thèse de manière brutale, occasionnent un coût politique pour la présidente, mais il est encore difficile de le mesurer".

La présidente, qui intervient pourtant souvent à la télévision, est restée en retrait alors que la majorité des Argentins étaient horrifiés et en état de choc, se contentant de deux lettres postées sur son compte Facebook. Elle a tardé 8 jours avant de prendre l'antenne pour annoncer la dissolution des services secrets, dont elle accuse un secteur d'avoir précipité la mort de Nisman, pour porter préjudice au gouvernement.

 

Un mandat contre la présidente argentine retrouvé chez le procureur Nisman

- 'Une ligne a été franchie' -

"L'image de la présidente est altérée au niveau national. Après la mort de Nisman, les gens ont perçu quelque chose d'obscur, ils ne croient pas au suicide. Si l'enquête établit que c'est un suicide, je ne sais pas si les gens vont y croire", note la sociologue Agustina Varas Mestre, de l'Université de San Juan.

"En terme d'image et de perception négative, estime-t-elle, le mal est fait. Reste à savoir si cela aura un impact dans les urnes".

A neuf mois de l'élection présidentielle du 25 octobre, ajoute Rosendo Fraga, "il est clair que le cas Nisman crée une situation politique qui porte préjudice à n'importe quel candidat du pouvoir et qui bénéficie à l'opposition".


Un mandat d'arrêt contre Fernández trouvé chez le procureur Nisman

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BUENOS AIRES, 4 février (Reuters) - Un projet de mandat d'arrêt visant la présidente argentine Cristina Fernández a été retrouvé au domicile du procureur Alberto Nisman, mort le mois dernier dans des circonstances troubles alors qu'il enquêtait sur l'attentat de 1994 contre un centre de la communauté juive de Buenos Aires, a confirmé mardi la magistrate chargée de l'enquête sur son décès.

Alberto Nisman

Alberto Nisman

Dans ce mandat, révélé par le New York Times, le procureur Nisman accusait la présidente d'avoir essayé de couvrir des Iraniens responsables de l'attentat qui a fait 85 morts en juillet 1994 au siège de l'Association mutuelle israélite d'Argentine (AMIA).

Alberto Nisman a été retrouvé mort à son domicile le 18 janvier, avec une blessure par balle à la tête et une arme de calibre .22 à ses côtés, ainsi qu'une seule douille. Aucune trace de poudre n'a été relevée sur ses mains lors de l'autopsie, ce qui tend à réfuter la thèse du suicide.

Le projet de mandat d'arrêt se trouvait dans une poubelle de l'appartement. Interrogée par une radio argentine, la magistrate Viviana Fein, chargée d'enquêter sur sa mort, a précisé qu'il avait été versé au dossier.

Le projet ne figurait pas en revanche dans les 350 pages du rapport d'enquête que le procureur Nisman a déposé en justice quelques jours avant sa mort. Il demandait simplement à ce que la présidente Fernández soit entendue par la justice. Selon lui, elle aurait étouffé la mise en cause de ressortissants iraniens pour permettre une relance des relations diplomatiques et commerciales avec la république islamique.

Le magistrat a consacré près de dix ans de son travail pour tenter de démontrer que l'Iran était derrière l'attentat de 1994, des accusations que Téhéran a constamment démenties. Il est mort à la veille de son audition prévue devant le Congrès sur ses allégations relatives à l'implication de la présidente, allégations que Fernández a qualifiées d'"absurdes". (Richard Lough et Sarah Marsh, avec Doina Chiacu à Washington; Nicolas Delame et Henri-Pierre André pour le service français).

 

Hugo Chavez serait mort plusieurs mois avant l’annonce officielle de son décès

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D'après un transfuge vénézuélien de haut niveau, Hugo Chavez, l'ancien président du Venezuela, était mort depuis plus de deux mois avant que sa mort ne soit officiellement annoncée le 5 mars 2013. Leamsy Salazar, un ancien chef de la sécurité de M. Chavez, aurait dit aux responsables américains que le gouvernement vénézuélien a caché la nouvelle de la mort du président, qui serait décédé le 30 décembre 2012 à 19h32.

Hugo Chavez serait mort plusieurs mois avant l’annonce officielle de son décès

Les mois et les semaines qui ont précédé l'annonce officielle de la mort de M. Chavez ont été remplis de rumeurs et de contre-rumeurs sur le fait de savoir si oui ou non il était mort du cancer qui avait été diagnostiqué pour la première fois en 2011.

M. Salazar, qui fut chef de la sécurité de Diosdao Cabello, le chef de l'Assemblée nationale du Venezuela, a fait défection aux États-Unis en décembre et, selon les informations divulguées, a également accusé celui-ci d'être au centre d'un trafic de drogue impliquant plusieurs milliards de Dollars.

Nicolas Maduro, l'actuel président vénézuélien, a qualifié cet épisode de partie d'un complot impérialiste, et un loyaliste du Congrès vénézuélien, Pedro Carreno, s'exprimant au nom du parti au pouvoir, a déclaré que ces accusations sont « une nouvelle action de la droite réactionnaire » visant à renverser le socialisme au Venezuela. Néanmoins, si les affirmations sur la mort de M. Chavez étaient avérés, les revendications de l'opposition au sujet de la légitimité du gouvernement Maduro et des dizaines de décrets qu'on croyait auparavant qu'ils avaient été signés par Hugo Chavez lui-même entre le mois de décembre et le 5 mars s'en trouveraient renforcées.

 

La mort du procureur Nisman est-elle liée à sa volonté d'arrêter la présidente Cristina Kirchner?

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Le procureur Alberto Nisman, dont la mort non élucidée a secoué l'Argentine, avait un temps envisagé de demander la détention de la présidente Cristina Kirchner pour entrave à la justice, a déclaré mardi la procureure Viviana Fein.

La présidente argentine Cristina Kirchner durant son discours télévisé, Buenos Aires, le 26 janvier 2015

La présidente argentine Cristina Kirchner durant son discours télévisé, Buenos Aires, le 26 janvier 2015

Après avoir démenti lundi l'information, la procureure a fait état de la découverte dans une poubelle d'un brouillon de 26 pages en ce sens, daté du 14 juin 2014, lors de perquisitions dans l'appartement d'Alberto Nisman, où il est mort le 18 janvier.

Quatre jours plus tôt, Alberto Nisman, en charge de l'enquête sur l'attentat antijuif de l'AMIA (85 morts en 1994), avait accusé Mme Kirchner d'avoir fait entrave à la justice en favorisant l'impunité de suspects iraniens.

Dans son dossier d'accusation, M. Nisman n'a finalement pas inclus le document retrouvé dans la corbeille, selon Mme Fein, à la tête de l'enquête ouverte pour "mort suspecte".

L'information sur l'existence du brouillon avait initialement été publiée dimanche par le quotidien Clarin, puis démentie lundi par Mme Fein et le chef du gouvernement Jorge Capitanich, qui avait déchiré l'article de Clarin devant les caméras de télévision.

Si M. Nisman avait finalement choisi de demander la détention de la présidente, sa requête aurait dû être validée par un juge, puis suivre un chemin judiciaire long et tortueux.

Enfin, le parlement aurait dû l'approuver à la majorité des deux tiers, alors que la coalition de Mme Kirchner détient la majorité dans les deux chambres.

En résumé, une telle demande aurait été vouée à l'échec.

Selon les éléments de l'autopsie et de l'enquête communiqués jusqu'ici par la procureure, les circonstances de la mort de M. Nisman laissent penser à un suicide mais la majorité des Argentins se demandent pourquoi le magistrat se serait tué alors qu'il devait présenter le lendemain devant le Congrès ses accusations contre Mme Kirchner et d'autres hauts fonctionnaires.

Le procureur argentin Nisman avait envisagé la détention de Cristina Kirchner

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Après avoir démenti l'information, la magistrate chargée de l'enquête a fait état mardi de la découverte, dans une poubelle, d'un brouillon de 26 pages suggérant l'incarcération de la présidente argentine.

La présidente argentine, Cristina Kirchner, à Buenos Aires (Argentine), le 30 janvier 2015

La présidente argentine, Cristina Kirchner, à Buenos Aires (Argentine), le 30 janvier 2015

Le scandale en Argentine prend de l'ampleur. Le procureur Alberto Nisman, dont la mort non élucidée secoue le pays, avait un temps envisagé de demander la détention de la présidente Cristina Kirchner pour entrave à la justice, a déclaré mardi 3 février la procureure Viviana Fein, chargée de l'enquête ouverte pour "mort suspecte".

Après avoir démenti lundi l'information, la magistrate a fait état de la découverte dans une poubelle d'un brouillon de 26 pages en ce sens, daté du 14 juin 2014, lors de perquisitions dans l'appartement d'Alberto Nisman, mort le 18 janvier.

Les Argentins remettent en cause la thèse du suicide

Quatre jours plus tôt, Alberto Nisman, chargé de l'enquête sur l'attentat antijuif qui avait frappé la mutuelle AMIA, faisant 85 morts en 1994, avait accusé Cristina Kirchner d'avoir fait entrave à la justice en favorisant l'impunité de suspects iraniens.

Dans son dossier d'accusation, Alberto Nisman n'avait finalement pas inclus le document retrouvé dans la corbeille, selon Viviana Fein. S'il avait finalement choisi de demander la détention de la présidente, sa requête aurait dû être validée par un juge, puis suivre un chemin judiciaire long et tortueux.

Selon les éléments de l'autopsie et de l'enquête communiqués jusqu'ici par la procureure, les circonstances de la mort d'Alberto Nisman laissent penser à un suicide. Mais la majorité des Argentins se demandent pourquoi le magistrat aurait mis fin à ses jours alors qu'il devait présenter le lendemain, devant le Congrès, ses accusations contre Cristina Kirchner et certains hauts fonctionnaires.

ARGENTINE. Le procureur Nisman envisageait la détention de la présidente Kirchner

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La demande d'Alberto Nisman a été retrouvée dans une poubelle, sous la forme d'un brouillon de 26 pages. Sa mort non élucidée secoue actuellement le pays. 

Le procureur argentin Alberto Nisman a été retrouvé mort le 19 janvier

Le procureur argentin Alberto Nisman a été retrouvé mort le 19 janvier

Le procureur Alberto Nisman, dont la mort non élucidée a secoué l'Argentine, avait un temps envisagé de demander la détention de la présidente Cristina Kirchner pour entrave à la justice, a déclaré mardi 3 février la procureure Viviana Fein.

Après avoir démenti lundi l'information, la procureure a fait état de la découverte dans une poubelle d'un brouillon de 26 pages en ce sens, daté du 14 juin 2014, lors de perquisitions dans l'appartement d'Alberto Nisman, où il est mort le 18 janvier.

Quatre jours plus tôt, Alberto Nisman, en charge de l'enquête sur l'attentat antijuif de l'Amia (85 morts en 1994), avait accusé Cristina Kirchner d'avoir fait entrave à la justice en favorisant l'impunité de suspects iraniens.

Dans son dossier d'accusation, Alberto Nisman n'a finalement pas inclus le document retrouvé dans la corbeille, selon Viviana Fein, à la tête de l'enquête ouverte pour "mort suspecte".

Une demande vouée à l'échec

L'information sur l'existence du brouillon avait initialement été publiée dimanche par le quotidien "Clarin", puis démentie lundi par Viviana Fein et le chef du gouvernement Jorge Capitanich, qui avait déchiré l'article de "Clarin" devant les caméras de télévision.

Si Alberto Nisman avait finalement choisi de demander la détention de la présidente, sa requête aurait dû être validée par un juge, puis suivre un chemin judiciaire long et tortueux.

Enfin, le parlement aurait dû l'approuver à la majorité des deux tiers, alors que la coalition de Cristina Kirchner détient la majorité dans les deux chambres. En résumé, une telle demande aurait été vouée à l'échec.

Une mort jamais élucidée ?

Selon les éléments de l'autopsie et de l'enquête communiqués jusqu'ici par la procureure, les circonstances de la mort de Alberto Nisman laissent penser à un suicide mais la majorité des Argentins se demandent pourquoi le magistrat se serait tué alors qu'il devait présenter le lendemain devant le Congrès ses accusations contre Cristina Kirchner et d'autres hauts fonctionnaires.

Alberto Nisman, 51 ans, divorcé et père de deux filles, a été enterré jeudi près de Buenos Aires. Selon un sondage, 70% des Argentins estiment que sa mort ne sera jamais élucidée.

Le procureur retrouvé mort envisageait d'arrêter la présidente d'Argentine

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Un projet de mandat d'arrêt a été retrouvé dans la poubelle du magistrat, retrouvé mort le mois dernier dans des circonstances troubles.

Une femme brandit une photo du procureur Nisman, à Buenos Aires

Une femme brandit une photo du procureur Nisman, à Buenos Aires

Nouveau chapitre dans le roman noir qui tient l'Argentine en haleine depuis deux semaines. Le procureur Alberto Nisman, retrouvé mort le mois dernier dans des circonstances troubles, avait rédigé un mandat d'arrêt contre la présidente argentine, Cristina Kirchner. Il la soupçonnait de vouloir couvrir les auteurs du plus important attentat terroriste qu'ait connu le pays, commis en 1994 contre une mutuelle juive.

Le document de 26 pages a été découvert dans la poubelle de l'appartement du défunt procureur. Outre l'arrestation de la présidente, il y demandait celle du ministre des Affaires étrangères, Hector Timerman. Cristina Kirchner et son ministre, actuellement en Chine, n'ont fait aucun commentaire. La présidente a laissé son chef de cabinet, Jorge Capitanich, s'exprimer. Ce dernier, lors d'une conférence de presse en direct, a expliqué: «Tout cela ne sont que des mensonges. Il faut que le peuple argentin sache qui sont les menteurs.» Il s'est ensuite saisi des articles révélant le projet d'arrestation du procureur Nisman, avant de les déchirer, en direct, devant les caméras. 

Dans un premier temps, la procureure chargée de l'enquête sur la mort de Nisman, Viviana Fein, avait nié l'existence des documents. Mais l'action du chef de cabinet a eu un tel retentissement dans les médias que le lendemain, elle est revenue sur ses propos, reconnaissant qu'ils avaient bien été retrouvés. Elle a expliqué que ce projet remontait à juin 2014, soit six mois avant que Nisman ne porte ses premières accusations à l'encontre de la présidente.

10 ans d'enquête

Ces dernières remontent au 12 janvier. Le procureur, qui a travaillé 10 ans sur le terrible attentat de 1994, qui a fait 85 morts et 300 blessés, expliquait avoir la preuve que la présidente a tenté de soustraire des suspects à la justice. L'enquête a longtemps soupçonné depuis les Iraniens, qui auraient souhaité punir l'Argentine pour avoir suspendu sa coopération nucléaire entre les deux pays. Cependant, les relations avec l'Iran changent avec l'arrivée de la présidente Kirchner. Nisman estimait qu'elle avait négocié l'impunité des auteurs de l'attentat contre des avantages commerciaux.

Nisman doit venir présenter sa thèse devant le Parlement, le dimanche 18 janvier. Il n'en aura jamais l'occasion: il est retrouvé mort dans sa salle de bain, avec une balle dans la tête, mais sans trace de poudre sur les mains. De quoi éloigner la thèse du suicide. D'autres éléments troublants sont depuis venus étayer la thèse d'une conspiration à son encontre. Le dernier en date est une vidéo montrant le retour du procureur dans son pays, peu avant qu'il ne fasse ses révélations contre la présidente: il apparait suivi dans ses déplacements et surveillé, sans qu'on sache par qui.

Une procédure incertaine

Le procureur n'avait pas le pouvoir de faire arrêter lui-même la présidente: sa requête s'adressait à un juge. La procédure aurait été cependant longue et incertaine. Il aurait fallu pour cela que l'immunité de la présidente soit levée par le Congrès, à la majorité des deux tiers. Or, les deux chambres sont contrôlées par le parti de la présidente, ce qui explique peut-être pourquoi le procureur n'a pas été au bout de son projet et a préféré plutôt la stratégie de révéler ses preuves publiquement.

Un sondage montre que 70% des Argentins estiment que la mort du procureur ne sera jamais élucidée.

Salazar Leamsy

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Leamsy Villafaña José Salazar was a Lieutenant colonel in the Venezuelan Navy who was also the head of security details for Hugo Chávez and Diosdado Cabello. Salazar defected to the United States in December 2014 with the assistance of the United States Drug Enforcement Administration providing allegations of Diosdado Cabello heading an organization involved in international drug trade.

Salazar Leamsy

Salazar attended the Venezuelan Naval Academy (now Bolivarian Naval Academy) and graduated in 1998. He then specialized in the Marines and was then stationed in Punto Fijo. On April 12 in the afternoon was Lieutenant Salazar Villafaña, the one with the flag. Salazar was a great and humble marine ... When Hugo Chávez took office in early 1999, Salazar was among the most prestigious, young officers chosen to serve as one Chávez's honor guards.

Salazar then not only provided security for Chávez, but was also his personal assistant. Following the 2002 Venezuelan coup d'état attempt, Chávez recognized Salazar as one of his defenders. Salazar then decided to join the special forces following the coup attempt. Following a helicopter demonstration by Salazar at the Parade of the Navy in 2006, Chávez then recognized Salazar once again and asked Jesse Chacón, then Minister of Interior and Justice, to place Salazar on his security details once again at Miraflores Palace. Salazar then provided security for Chávez until 2013, when Chávez died of cancer.

Following Chávez's death, Salazar became the head of the security detail for the President of the National Assembly of Venezuela, Diosdado Cabello. In December 2014, Salazar defected to the United States after communicating with the United States Drug Enforcement Administration for about two months about Diosdado Cabello's alleged involvement with international drug trade. Salazar was then placed in witness protection, fleeing to the United States with assistance of the Drug Enforcement Administration's Special Operations Division after cooperation with the administration and providing possible details on Cabello's involvement with international drug trade. 

Salazar claims that Cabello is the leader of the Cartel de los Soles, an alleged military drug trafficking organization in Venezuela. Salazar stated that he saw Cabello give orders on transporting tons of cocaine. The shipments of drugs were reportedly sent from FARC in Colombia and shipped to the United States and Europe, with the possible assistance of Cuba. The alleged international drug operation had possibly involved senior members of Venezuela's government as well, such as Tarek El Aissami and José David Cabello, Diosdado's brother.

After Salazar defected to the United States, he also said that the date that Hugo Chávez was to have allegedly died according to the Venezuelan government was wrong. With information from Salazar, ambassador to the Organization of American States, Guillermo Cochez, stated that Salazar confirmed that Hugo Chávez died at 19:32 on 30 December 2012, contrasting the date Nicolás Maduro stated, which was 5 March 2013. This would be controversial since laws were passed in Chávez's name after the date Salazar stated he was to have died.


Correa Rafael

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Rafael Correa Delgado est un économiste et homme politique équatorien, né le 6 avril 1963 à Guayaquil, la plus grande ville équatorienne. 

Correa Rafael

Le 26 novembre 2006, il remporte l'élection présidentielle et est investi officiellement dans cette fonction le 15 janvier 2007. Suite à l'adoption en septembre 2008 d'une Constitution d'inspiration socialiste, des élections générales sont organisées. Le 26 avril 2009, il remporte dès le premier tour l'élection présidentielle anticipée avec 54,92 % des voix. Il est donc réélu pour un second mandat de quatre ans devant se terminer en 2013. Il effectue des études d'économie à l’Université catholique de Santiago de Guayaquil avant d'obtenir une bourse pour les poursuivre à l'Université catholique de Louvain (Belgique) puis à l’université de l'Illinois (États-Unis d'Amérique). De 1993 à 2005, il enseigne les sciences économiques au sein des universités de Guayaquil et de Quito. Il devient le conseiller économique du vice-président Alfredo Palacio. Lorsque le président Lucio Gutiérrez est destitué en 2005, Palacio devient président et Correa ministre de l’Économie et des Finances (en octobre 2005). Correa renonce à cette fonction quatre mois plus tard en raison de différents politiques avec le président Palacio.

Durant cette brève période, il promeut une politique de gauche, opposée aux propositions de la banque mondiale et du FMI. Il est marié à la Belge Anne Malherbe et a trois enfants. Correa est le candidat d'une alliance de différents courants de partis de gauche, l'Alianza País à l'élection présidentielle de 2006. Il se définit comme humaniste et chrétien de gauche. Partisan d’une politique souverainiste et d’intégration régionale, il est opposé à la dollarisation et au Traité de libre-échange (TLC) avec les États-Unis et soutient une plus grande participation de l’État en ce qui concerne l’exploitation du pétrole et la gestion des ressources pétrolières, ainsi qu’une renégociation de la dette extérieure. Au début du mois d'août 2006 il annonce le choix de Lenín Moreno comme colistier et candidat à la vice-présidence. Correa refuse cependant de présenter des candidats aux élections législatives, estimant le parlement discrédité par la "partitocratie" et annonce son intention, en cas de succès, de promulguer une nouvelle Constitution.

Arrivé en deuxième position avec 22,84 % des votes au premier tour de l'élection, le 15 octobre, il affronte le magnat de la banane Álvaro Noboa au second tour le 26 novembre 2006. Obtenant le soutien des principales formations de gauche et des organisations indigènes (CONAIE), il est élu avec une confortable avance (56,8 %). Il déclare alors que « grâce à Dieu, nous avons gagné » et « qu'après des années de politique de fermeture socio économique, ils n'ont pas pu nous enlever notre espoir ». Durant la campagne électorale, certains analystes l’assimilent au courant latino-américain de la gauche personnifiée par le Vénézuélien Hugo Chávez et le Bolivien Evo Morales. Cette identification est mise en avant par certains autres candidats des partis traditionnels. Bien que l’on puisse déceler une similitude dans la volonté d’indépendance politique vis-à-vis des États-Unis d'Amérique, et une volonté de rapprochement régional, on ne peut cependant établir de comparaisons évidentes entre Rafael Correa et Hugo Chávez, ni au niveau des personnalités, ni à celui des déclarations. Chavez n’a par ailleurs pas manifesté de soutien clair au candidat. Le directeur de thèse de Correa, le professeur Baer de l'université de l'Illinois, suggère que Rafael Correa n'est pas hostile à l'économie de marché et anticipe, en cas d'élection, une attitude plus proche de celle du président brésilien Lula que d'Hugo Chávez.

Conformément à sa promesse électorale, Correa annonce lors de son investiture la tenue d'un référendum le 18 mars 2007 dans le but d'autoriser la création d'une assemblée nationale constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution. L'objectif de cette nouvelle constitution serait de limiter le rôle des partis politiques. Correa a par ailleurs annoncé sa volonté de renégocier la dette équatorienne qui s'élève à 10 milliards d'euros, de renégocier les contrats de la sociéte énergétique PetroEcuador avec les partenaires étrangers. Correa a par ailleurs annoncé la diminution par deux de son salaire ainsi que la diminution des salaires des hauts fonctionnaires équatoriens. Le pays s'est déclaré en défaut de payement sur sa dette extérieure en décembre 2008. Le président a argué d'« irrégularités » pour justifier sa décision.

À l'assemblée générale des Nations unies de septembre 2007, Correa s'est engagé « à ne pas exploiter 920 millions de barils de pétrole afin d'éviter l'émission de près de 111 millions de tonnes de carbone dues à la combustion de matières fossiles.» Il a noté cependant que cette décision impliquera « une diminution de l'ordre de 720 millions de dollars en termes d'investissements étrangers, ce qui ne manquera pas d'affecter fortement l'économie équatorienne.» (L'Équateur est un petit producteur de pétrole mais ses réserves sont relativement importantes, environ 4,5 milliards de barils). Le 25 juin 2008, une nouvelle Constitution est approuvée par l’Assemblée nationale constituante par 94 voix sur 130. Cette nouvelle Constitution, qui représente le projet principal du début de mandat du président Correa, est d’après lui le moyen d’enterrer le « modèle néo-libéral » appliqué par ses prédécesseurs.

Elle renforce les pouvoirs présidentiels en particulier en ce qui concerne les matières économiques et monétaires et lui permet de promulguer des décrets-lois d’urgence et de dissoudre le parlement suivant certaines modalités, au cas ou celui-ci « empêche l’exécution du plan national de développement ». La nouvelle Loi fondamentale octroie à l’exécutif représenté par l’État un plus grand contrôle des secteurs stratégiques tels que les secteurs énergétiques, les mines, les télécommunications et l’eau. Parmi les innovations, le texte autorise la réélection du président pour un second mandat consécutif et renforce la reconnaissance des peuples indigènes par l’accession au statut de langues officielles des langues kichwa et shuar.

Il est critiqué par Latin Reporters pour sa décision de fermer trois chaînes de télévision privées qui représentent plus de la moitié de l'audience, ainsi qu'une chaîne de radio. Le 28 septembre, la Constitution est approuvée par les citoyens équatoriens, par voie référendaire. Le 30 septembre 2010, suite à une rébellion d'éléments des forces de police, Rafael Correa est séquestré par des policiers dans un hôpital de Quito. Selon les organes officiels, tels que l'OEA, et l'UNASUR, reprenant la terminologie de Rafael Correa (« Lo que pasó el día de hoy fue un intento de golpe de Estado »), il s'agit d'une tentative de coup d'État. Dans la soirée, le président est libéré par une interventions des forces armées.

Argentine: Le procureur décédé voulait arrêter Cristina Kirchner

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Le procureur Alberto Nisman, mort mystérieusement le 18 janvier dernier, envisageait de demander la détention de la présidente Cristina Kirchner pour entrave à la justice. Alors que ce lundi, la procureure Viviana Fein démentait l'information donnée par le quotidien Clarin, un nouvel élément est venu la confirmer.

Alberto Nisman le 16 juillet 2013 à Buenos Aires

Alberto Nisman le 16 juillet 2013 à Buenos Aires

A la suite d'une perquisition dans l'appartement d'Alberto Nisman, un brouillon de 26 pages, daté du 14 juin 2014, vient en effet d'être découvert dans une poubelle. Un document que le magistrat n'avait pas choisi de verser à son dossier d'accusation, selon Viviana Fein, à la tête de l'enquête ouverte pour «mort suspecte».

Argentine: Le procureur décédé voulait arrêter Cristina Kirchner

Pour 70% des Argentins la mort de Nisman ne sera jamais élucidée

Le défunt magistrat, qui enquêtait sur l'attentat antisémite de l'Amia, qui a fait 85 morts en 1994, avait accusé, quatre jours avant sa mort, Cristina Kirchner d'avoir entravé l'enquête sur ce drame en favorisant l'impunité de suspects iraniens. A noter que si Alberto Nisman avait finalement choisi de demander la détention de la présidente, sa requête aurait dû être validée par un juge, puis suivre un chemin judiciaire long et tortueux. Enfin, le parlement aurait dû l'approuver à la majorité des deux tiers, or la coalition de Cristina Kirchner en détient la majorité. Une telle demande était donc vouée à l'échec.

Pour rappel, les mystères entourant les circonstances de la mort du procureur encouragent, aujourd'hui encore, l'hypothèse d'un meurtre, les théories du complot. Et si l'enquête de la justice s'oriente vers un suicide, selon un récent sondage, 70% des Argentins estiment que la mort d'Alberto Nisman ne sera jamais élucidée.

Un mandat d’arrêt contre Kirchner a été trouvé au domicile de Nisman

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Des documents trouvés dans la poubelle du procureur argentin montrent son intention de poursuivre des dirigeants.

La présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner prononce un discours, 1er mars 2014

La présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner prononce un discours, 1er mars 2014

Un brouillon de mandat d’arrêt contre la présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner aurait été trouvé dans l’appartement du défunt procureur Alberto Nisman, a-t-on appris mardi, deux semaines après que ce dernier ait été retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. 

Selon le New York Times, le document accuse Kirchner d’avoir dissimulé l’implication iranienne alléguée dans l’explosion mortelle de 1994 au centre communautaire juif AMIA à Buenos Aires. Nisman avait accusé des agents iraniens et du Hezbollah d’avoir perpétré l’attentat dans lequel 85 personnes avaient trouvé la mort. 

Les documents, trouvés par les enquêteurs de police dans la poubelle de Nisman, recommandaient également l’arrestation du ministre des Affaires étrangères Hector Timerman.

Nisman a été retrouvé mort d’une blessure par balle à la tête le 18 janvier, la veille du jour où il devait déposer contre Kirchner devant une séance à huis clos d’une commission du Congrès argentin.

Kirchner et Timerman ont nié les allégations selon lesquelles ils avaient secrètement négocié du pétrole en échange de la protection des responsables iraniens contre des accusations d’avoir orchestré l’attentat.

Si les mandats avaient été émis « ils auraient provoqué une crise sans précédent en Argentine » a déclaré au New York Times un analyste politique, Sergio Berensztein.

Nisman semble avoir finalement décidé de mettre en cause Fernandez et son gouvernement, mais de ne pas demander son arrestation immédiate.

Clarin, le plus grand journal en Argentine, avait signalé dimanche la découverte du projet de mandat d’arrêt.

Le chef de Cabinet Jorge Capitanich avait qualifié lundi dans une conférence de nouvelles l’article de «mensonges et d’ordures » et l’avait dechiré en morceaux devant les journalistes et les caméras de télévision.

Clarin a publié mardi une copie du projet de mandat du Nisman dans lequel il demande l’arrestation de Fernandez et Timerman, et les oblige à rester dans le pays.

Le document, qui demandait des mesures plus énergiques contre le président que le document qui Nisman avait finalement préparé avant sa mort, était daté de juin 2014.

Anibal Fernandez, secrétaire général de la présidence, a déclaré mardi que «quelqu’un» avait préparé le mandat de Nisman quelques heures avant qu’il devait le présenter, et que le procureur venait de le signer

Selon le New York Times, Viviana Fein, la procureure qui enquête sur la mort de Nisman, a confirmé mardi que Nisman avait préparé le projet de mandat, dont elle avait d’abord nié l’existence.

Fein a rapporté lundi que la seule balle qui a tué seule Nisman était entrée près de son oreille à l’arrière de l’oreille, ce qui suggère qu’il ne s’est pas suicidé, mais que la gachette a été pressée par quelqu’un d’autre. Le seul ADN trouvé sur les lieux du crime était de Nisman.

Les enquêteurs avaient dit que la mort de Nisman semblait être un suicide, mais elle a été classée comme une mort suspecte, et les hypothèses d’un homicide ou d’un «suicide induit » n’ont pas été exclues.

Après sa mort, Kirchner a suggéré Nisman avait été manipulé par d’anciens agents de renseignement qui l’ont ensuite assassiné pour la salir.

Kirchner n’a fourni aucune preuve pour étayer sa théorie, et n’a pas dit qui,selon elle, était derrière la mort de Nisman.

La mort a secoué le leadership de l’Argentine, et également suscité des manifestations de la communauté juive en soutien au procureur.

Le Congrès argentin s’est réuni mardi pour discuter d’une refonte des services de renseignement suggérée par Kirchner après la mort de Nisman.

Cabello Diosdado

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Diosdado Cabello Rondón, né le 15 avril 1963 à El Furrial (Venezuela), est un homme politique vénézuélien, président de l'Assemblée nationale depuis le 5 janvier 2012.

Cabello Diosdado

Après une carrière dans les forces armées, Diosdado Cabello rejoint Hugo Chávez qui le nomme vice-président de la République en janvier 2002. À ce titre, il exerce brièvement l'intérim à la tête de l'État les 13 et 14 avril 2002, à la suite de l'échec du coup d'État contre Chávez. Ministre de la Défense de mai 2002 à janvier 2003, il est ensuite élu gouverneur de l'État de Miranda de 2004 à 2008. Élu député en 2010, il devient président de l'Assemblée nationale le 5 janvier 2012 et réélu à son poste le 5 janvier 2013.

Sa fonction devait l'amener à assurer l'intérim de la présidence de la République à suite de la mort d'Hugo Chávez, le 5 mars 2013. Mais c'est finalement le vice-président, Nicolás Maduro, qui prête serment comme président par intérim, ce qui constitue, pour l'opposition, une violation de la Constitution. Sa femme, Marleny Contreras, est députée et son frère, Jose David Cabello, dirige le SENIAT, organe gouvernemental en charge de la perception des impôts.

 

Carreno Pedro

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Pedro Miguel Carreño Escobar es un político y militar venezolano nacido en el estado Barinas. Ha estado activo en la política durante las presidencias de Hugo Chávez, donde ha servido de diputado y Ministro del Interior.

Carreno Pedro

Estudió primaria en el Grupo Escolar Juan Escalona, el Ciclo Básico en el Liceo Alberto Arvelo Torrealba y el Ciclo Diversificado en el Liceo Daniel Florencio O'Leary, donde egresó como Bachiller en Ciencias. En 1981 ingresó a la Academia Militar de Venezuela, de donde egresó como Subteniente en 1985, en el puesto 62 de la promoción General de Brigada Lucas Carvajal. Antes de cumplir los 10 años reglamentarios de servicio tras ser acusado de Estafa Agravada por el Comandante de la Unidad del Batallón de Infantería ‘G/J. Santiago Mariño’, de la cual fungía como S-4 (persona encargada de manejar el dinero de dicha unidad), por lo que le fue levantado un informe y fue dado de baja del Ejército por Medida Disciplinaria en febrero de 1994.

Tras ser liberado, Carreño cursó un post grado en Publicidad y Mercadeo en la Universidad Central de Venezuela, Comercio Exterior en el Instituto de Economía y Comercio Exterior, una maestría en Historia de Venezuela en la Universidad Católica Andrés Bello, y un curso en marketing político en la Universidad Internacional de Florida (Miami, EE.UU.). Fue asistente de Hugo Chávez durante la campaña electoral de 1998 y posteriormente Director General Sectorial de Relaciones Presidenciales del Palacio de Miraflores hasta marzo del 2000. Ese año, fue electo diputado por Barinas ante la Asamblea Nacional, donde sirvió en los siguientes cargos.

  • Presidente de la Comisión Permanente de Contraloría de la Asamblea Nacional
  • Presidente del Comité de Postulaciones Judiciales .
  • Presidente de la Comisión Especial que investiga el Contrabando de Dólares.
  • Segundo Vicepresidente de la Asamblea Nacional (2005).
  • Secretario Ejecutivo de la Federación Iberoamericana de Parlamentarios (Buenos Aires-Argentina).
  • Miembro Permanente por Venezuela de la PLAC (Parlamentarios de América Latina contra la corrupción).

En noviembre de 2004, formó parte de la Comitiva Oficial que acompañó al Presidente de la República en la gira por España, Libia, Rusia, Irán y Qatar.

El 8 de enero de 2007, Hugo Chávez, lo nombró Ministro del Poder Popular para Relaciones Interiores y Justicia según el decreto número 5.105 publicado en la Gaceta Oficial número 38.599. Actualmente se desempeña como Diputado de la Asamblea Nacional, siendo también Presidente de la Comisión Permanente de Contraloría.

Moreno Lenín

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Lenín Moreno Garcés est un homme politique équatorien, né à Nuevo Rocafuerte, province de Orellana, le 19 mars 1953, vice-président de l'Équateur de 2007 à 2013. Élu au côté du président Rafael Correa lors des élections de 2006, il est investi comme vice-président le 15 janvier 2007, puis réélu en 2009 pour un nouveau mandat de quatre ans. Il ne se représente pas en 2013, et c'est Jorge Glas qui lui succède.

Moreno Lenín

Lénin Moreno est licencié en administration publique de l’université centrale de l’Équateur et y a aussi suivi trois années en psychologie. Il a occupé différentes fonctions dirigeantes dans les domaines de la formation professionnelle, de l’administration et du tourisme. De 2001 à 2004 il a été directeur du Centre national pour les handicapés. Depuis 2004, il dirige la Fondation Eventa qui s’intéresse à l’intelligence émotionnelle et à la promotion de l’humour sous toutes ses formes. Il est également conférencier sur les thèmes de la motivation et de l’humour dans la vie et le travail et a publié différents ouvrages traitants de ces sujets. Victime d’une agression en 1998, une lésion à la moelle épinière due à un coup de feu le laisse partiellement paralysé et le contraint à se déplacer à l’aide d’un fauteuil roulant. Il se définit comme « un homme qui a décidé de revenir à la vie ». Lors de la campagne électorale, il a annoncé que si son parti obtenait la victoire, il continuerait à travailler pour pallier les conséquences des discriminations envers les personnes handicapées.

Les mandats de Lenín Moreno comme Vice-président sont notamment marqués par son action pour les droits et le bien-être des personnes handicapées, se positionnant comme le principal animateur de cette thémathique au niveau sud-américain. Sous son impulsion, l'Équateur est devenu l'un des pays les plus avancés d'Amérique du Sud concernant les problématiques liées au handicap, grâce notamment à un investissement massif de l'État: les dépenses liées au handicap dans le budget national passent de 2 à 150 millions de dollars au cours de ses deux mandats. Parmi les principales mesures mises en œuvre, on peut citer les campagnes de dépistage précoce des principales causes de handicap afin de permettre une meilleure prise en charge, et la mise en place d'un quota minimal de 4% de travailleurs handicapés pour les principaux employeurs du pays. Près de 200 000 handicapés physiques ont reçu un traitement, et plus de 400 000 se sont vu fournir des matériels spécifiques (fauteuils roulants, matelas adaptés etc.)

En décembre 2013, sur nomination du secrétaire général de l'ONU, Monsieur Ban Ki-moon, a été nommé au poste d’Envoyé spécial sur le handicap et l’accessibilité. Le 6e " Prix Humour de Résistance attribué par la Maison du Rire et de l'Humour de Cluny depuis 2009 lui a été décerné ce 18 juillet 2014; ses actions en faveur de la promotion de l’Humour en général, au profit des handicapés, en particulier, lui font mériter largement son prix . " l’humour a un effet thérapeutique, il ne se contente pas d'alimenter l’âme, d’alimenter l'esprit, il alimente également le corps grâce à l'immunité qu'il génère. La joie et la bonne humeur, c’est la poésie qui surgit de l’âme, sans aucune haine " Lenin voltaire Moreno.

Nisman Alberto

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Natalio Alberto Nisman (5 December 1963 – 18 January 2015) was an Argentine federal prosecutor, noted for being the chief investigator of the 1994 car bombing of the Jewish center in Buenos Aires, which killed 85 people, the worst terrorist attack in Argentina's history. On 19 January 2015, Nisman was found dead at his home in Buenos Aires.

Nisman Alberto

Born into a Jewish family in Buenos Aires, Alberto Nisman started his career as a prosecutor in Morón, Buenos Aires. He was married to judge Sandra Arroyo Salgado, and had two daughters. He worked on the investigation of the AMIA bombing, a 1994 terrorist attack against the Asociación Mutual Israelita Argentina (AMIA). On October 25, 2006, Nisman formally accused the government of Iran of directing the AMIA bombing, and the Hezbollah militia of carrying it out. According to the prosecution, Argentina had been targeted by Iran after Buenos Aires' decision to suspend a nuclear technology transfer contract to Tehran. In November 2007, following the accusation, Interpol published the names of six individuals officially accused for their role in the terrorist attack. They were entered in the Interpol red notice list: Imad Fayez Moughnieh, Ali Fallahijan, Mohsen Rabbani, Ahmad Reza Asghari, Ahmad Vahidi and Mohsen Rezaee.

Nisman asked in 2008 for the detention of the former president Carlos Menem and the judge Juan José Galeano. WikiLeaks revealed that US diplomats considered that Nisman may have done this so as to be in good standing with President Cristina Fernández de Kirchner. He was considered a possible candidate for General Prosecutor of the Nation, after the resignation of Esteban Righi during the Boudougate scandal. Nisman rejected the 2013 memorandum of understanding signed with Iran to investigate the case. Two years later, he accused President Cristina Kirchner, Foreign Minister Héctor Timerman and other politicians of covering up Iranian suspects in the case. Some who knew Nisman well, including congresswoman Cornelia Schmidt-Liermann, said that he had been living under constant threats on his life since he began his investigation 10 years earlier. On 19 January 2015, Nisman was found dead at his home in Buenos Aires with a Bersa Thunder 22 handgun nearby just hours before he was due to explain his allegations to Congress.

The death of Nisman is under investigation by the prosecutor Viviana Fein. It is unknown if the death was a suicide, a forced suicide, or a murder. Several items from the crime scene have been considered so far, attempting to clarify the circumstances of the event. Nisman was found next to a Bersa gun, caliber 22. It has been confirmed that it was the killing weapon, that there was a single shot, and that it was fired next to his head. Nisman has two registered guns, but this gun did not belong to him. It belongs to his assistant Diego Lagomarsino, who lent it to him. Of the other two guns, one was transferred in 2009, and the other has not been found. The paraffin test did not reveal any gunshot residue on Nisman's hands, suggesting that he may not have fired the gun himself. However, the results of such test may not be conclusive, as the residues may have been lost in the meantime between the death and the investigation. His body did not have signs of physical attacks, and Fein commented that there are no items suggesting the presence of other people in the crime scene.

Nisman had also written a grocery list for the following day, which was also found at the house. One of his last WhatsApp messages, for his relatives friends, said "Estoy mejor que nunca y más temprano que tarde la verdad triunfa" (Spanish: "I'm better than ever and sooner than later the truth prevails"). The possible reason for a suicide, one day before talking to the Congress, is not clear. It was reported, both in the media and in comments to relatives, that he felt confident about his performance. It is still unknown if Lagomarsino was the last person to see Nisman alive, and Fein investigates the security tapes to clarify that point. His last phone calls are also under investigation. His bodyguards had not been present since the previous Friday, and returned the Sunday at noon. Although they did not receive answers from Nisman, who was dead, they did not report the lack of communication immediately or call 911, and refused the help of medics from the SAME (which deals with medical emergencies).

On Tuesday, 3 February 2015, Fein, the lead investigator into his death, announced that Nisman had drafted warrants for the arrest of President Cristina Fernández de Kirchner and Héctor Timerman, Argentina’s foreign minister, before his death. The 26 page document was found in the garbage in Nisman's apartment. Public protests took place following his death, accusing the Argentine government of corruption. Suspicions were raised by the rapidity with which the incident was officially declared a suicide. President Kirchner reversed her initial statement and declared on 22 January 2015 that she believed that it was not a case of suicide. Nisman's death caused an international stir and captivated media attention throughout the world. In the week following his death President Kirchner declared her determination to dissolve the Argentinian secret security service completely and replace it with a new agency, with new functions and closely controlled by the General Prosecutor's office.


Timerman Héctor

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Héctor Timerman (née le 16 décembre 1953) est un homme politique argentin, ministre des Affaires étrangères de l'Argentine depuis 2010.

Timerman Héctor

Le cardinal Bergoglio aurait été mis sur écoute par le pouvoir argentin

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En marge de l’affaire Nisman, un député ami du pape accuse le contre-espionnage argentin d’avoir mis sur écoute, sur ordre du président Kirchner, celui qui était alors archevêque de Buenos Aires.

En marge de l’affaire Nisman, un député ami du pape accuse le contre-espionnage argentin d’avoir mis sur écoute, sur ordre du président Kirchner, celui qui était alors archevêque de Buenos Aires

En marge de l’affaire Nisman, un député ami du pape accuse le contre-espionnage argentin d’avoir mis sur écoute, sur ordre du président Kirchner, celui qui était alors archevêque de Buenos Aires

En marge de l’affaire Nisman, un député ami du pape accuse le contre-espionnage argentin d’avoir mis sur écoute, sur ordre du président Kirchner, celui qui était alors archevêque de Buenos Aires.

Le cardinal Bergoglio aurait été mis sur écoutes par le contre-espionnage argentin sur ordre du président Nestor Kirchner (1950-2010), accuse le député argentin Gustavo Vera, ami personnel du pape François et candidat centriste à la mairie de Buenos Aires.

Gustavo Vera a officiellement porté plainte lundi 2 février devant la justice argentine contre Antonio Stiuso, ancien chef du Secrétariat au renseignement d’État (SIDE), pour « enrichissement personnel, blanchiment d’argent, trafic d’influence et corruption ».

Enquête sur des attentats antisémites en 1994

Cette accusation survient dans le cadre de l’affaire Nisman, qui secoue l’Argentine depuis que le procureur argentin Alberto Nisman a été retrouvé mort d’une balle dans la tête à son domicile le 18 janvier, à la veille de présenter au Parlement argentin un rapport accusant la présidente Cristina Kirchner d’avoir entravé son enquête sur les attentats de 1994 au siège de l’association juive AMIA (84 morts) à Buenos Aires.

Nommé en 2004 par Nestor Kirchner pour enquêter sur cet attentat qui impliquait l’Iran, Alberto Nisman avait été présenté par le président argentin (et époux de l’actuelle présidente) à Antonio Stiuso, créateur d’un réseau tentaculaire d’écoutes téléphoniques.

Deux ans plus tard, en 2006, le procureur lançait huit mandats d’arrêt visant des hauts dirigeants iraniens, dont l’ex-président Akbar Hachemi Rafsandjani. Téhéran avait refusé de livrer les suspects.

« Fabriquer l’innocence de l’Iran »

En 2013, bénéficiant toujours de nombreuses écoutes téléphoniques du SIDE, Alberto Nisman aurait surpris des discussions entre le gouvernement et l’ex-attaché culturel iranien à Buenos Aires proposant d’étouffer son enquête en échange de pétrole. Un accord avec l’Iran avait même été signé.

En réaction, Alberto Nisman écrit un rapport à charge contre la présidente argentine, l’accusant d’avoir « décidé, négocié et organisé l’impunité des terroristes iraniens en fuite » afin de « fabriquer l’innocence de l’Iran ».

Peu avant la remise du rapport, en décembre 2014, Antonio Stiuso est démis de ses fonctions. On ignore aujourd’hui s’il est en Argentine ou s’il a quitté le pays par peur d’être assassiné. De son côté, après avoir rejeté les accusations du procureur comme de « grossiers mensonges », Cristina Kirchner avait annoncé une refonte totale du SIDE.

« Stiuso était couvert par Kirchner »

Selon Gustavo Vera, le réseau d’écoutes téléphonique d’Antonio Stiuso aurait également servi à surveiller les opposants politiques des Kirchner, dont le cardinal Bergoglio.

« Qui a ordonné à Stiuso d’espionner Bergoglio ? », a demandé un journaliste de la radio La Red à Gustavo Vera. « Le gouvernement de l’époque, a répondu le député. Tout ce temps, Stiuso était couvert par Nestor (Kirchner). Le gouvernement avalisait le fait que Stiuso écoutait les citoyens en dehors de toute procédure judiciaire. »

Selon ce proche du pape, avec lequel il échange régulièrement par mail, « François pense que ces personnes viennent des caves de la démocratie, qu’il faut enquête sur eux et qu’ils ont fait beaucoup de mal à la démocratie argentine ».

« Folies »

Mercredi, le secrétaire général de la présidence argentine Aníbal Fernández a fermement rejeté les accusations de Gustavo Vera, les qualifiant de « folles ».

Engagé de longue date contre la traite des personnes, Gustavo Vera a été élu en 2013 au congrès de la ville de Buenos Aires au sein d’une coalition de gauche et du centre.

Fondateur en 2014 du mouvement politique Bien commun, il est candidat à la mairie de Buenos Aires, soutenu par le Parti démocrate-chrétien et d’anciens péronistes en rupture avec les Kirchner.

Le patron de la police judiciaire parisienne mis en garde à vue

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Depuis un peu plus d'un an, le 36 quai des Orfèvres - siège de la police judiciaire (PJ) parisienne - ne cesse d'être secoué par des scandales. Ce mercredi, c'est le nouveau patron de la PJ parisienne qui est en garde à vue.

Le patron de la police judiciaire parisienne mis en garde à vue

Un patron limogé pour faute de déontologie, deux policiers mis en examen pour viol et un autre poursuivi pour le vol de 52 kilos de cocaïne, le 36 quai des Orfèvres est depuis plus d'un an le théâtre de scandales. La série noire semble continuer avec le placement en garde à vue du directeur de la PJ parisienne, Bernard Petit.

Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir fourni des informations confidentielles à un ancien haut gradé de la gendarmerie et ex-préfet cité dans une affaire. Il s'agit de Christian Prouteau, soupçonné d'être lié à un possible réseau de régularisation d'étrangers sans-papier, un réseau qui aurait été mis en place par Christophe Rocancourt, un homme bien connu des services de police et surnommé « l'escroc des stars ».

Dans cette affaire, Christian Prouteau a été placé en garde à vue en octobre dernier. Il est aujourd'hui mis en examen. Et ce que reprochent les enquêteurs à Bernard Petit, c'est de l'avoir prévenu qu'il allait être interpellé. Des relevés téléphoniques montrent les coups de fil qu'ont eus les deux hommes. Christian Prouteau aurait d'ailleurs eu d'autres informateurs au sein de la police.

Au total, quatre hommes ont été placés en garde à vue ce mercredi, et notamment le directeur de cabinet de Bernard Petit. Un tourment de plus pour une institution déjà sérieusement ébranlée ces derniers mois. Et Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a d'ores et déjà prévenu : si manquements graves il y a eu, il sera « intraitable ».

Cazeneuve Bernard

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Bernard Cazeneuve, né le 2 juin 1963 à Senlis dans l'Oise, est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Cazeneuve Bernard

Député-maire de Cherbourg-Octeville et président de la communauté urbaine de Cherbourg, il quitte ses fonctions après sa nomination comme ministre délégué aux Affaires européennes dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault I le 16 mai 2012. Le 19 mars 2013, il est nommé ministre délégué au Budget dans le gouvernement Ayrault II après la démission de Jérôme Cahuzac1. Depuis le 2 avril 2014, il est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Valls I et II. Issu d'une famille de gauche, son père étant responsable du Parti socialiste dans l'Oise, il date son engagement politique quand, jeune, il assiste à un meeting de François Mitterrand. Lors de ses études à l'Institut d'études politiques de Bordeaux, il dirige la fédération du mouvement des Jeunes radicaux de gauche de Gironde. 

Après son passage à l'IEP de Bordeaux, il s'inscrit au Parti socialiste. Il entame une carrière de juriste à la Banque populaire, avant d'intégrer les cabinets ministériels. Il devient ainsi conseiller technique au cabinet de Thierry de Beaucé, secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales en 1991, puis chef de cabinet d'Alain Vivien, secrétaire d'État chargé des Affaires étrangères, en 1992, et de Charles Josselin, secrétaire d'État à la Mer, en 1993. À cette date, il est nommé secrétaire général du Conseil supérieur de la navigation de plaisance et des sports nautiques.

Homme d'appareil, proche du courant fabiusien, il est parachuté en 1994 sur le canton d'Octeville pour mettre fin aux divisions socialistes locales, qui avaient fait perdre la mairie du chef-lieu en 1989. Élu conseiller général, il reprend la mairie d'Octeville à la droite l'année suivante, et devient député de la 5e circonscription de la Manche le 1er juin 1997. Il mène campagne pour le « Grand Cherbourg », qui vise la fusion des six communes de l'agglomération cherbourgeoise, à propos duquel le référendum local aboutit à la réunion de Cherbourg et Octeville. Un an après la création de la nouvelle commune, il en devient en 2001 le maire, à la suite de Jean-Pierre Godefroy, en battant le candidat UMP Jean Lemière. Son ascension est interrompue par la perte de son mandat de député au profit de ce dernier aux législatives de 2002. Il poursuit en parallèle une carrière juridique, nommé juge titulaire à la Haute Cour de justice et à la Cour de justice de la République pour la durée de son premier mandat de parlementaire, puis inscrit comme avocat au barreau de Cherbourg-Octeville en 2003.

En 2004, François Hollande doit le convaincre de prendre la tête de la liste manchoise de l'élection régionale en Basse-Normandie après la défection de Jean-Pierre Godefroy. Mais, fervent partisan de l'énergie nucléaire, dans un département où sont implantés la centrale nucléaire de Flamanville, l'usine de retraitement de la Hague et l'arsenal de Cherbourg, ses prises de position, notamment en faveur de l'implantation de l'EPR dans le Cotentin, confirment le divorce des socialistes avec les Verts, qui s'unissent aux Radicaux de gauche pour le premier tour. Élu, il devient à la victoire de Philippe Duron, premier vice-président du Conseil régional, et préside le Comité régional de tourisme normand, commun aux deux régions administratives de Normandie. Il défend le « non » au traité constitutionnel européen en 2005. Il a rejoint en qualité d’avocat non-associé l'équipe « Public, règlementaire et concurrence » du cabinet parisien de droit des affaires August & Debouzy, proche du Parti socialiste.

En 2007, il se représente aux élections législatives, durant lesquelles il retrouve son siège face au candidat sortant UMP Jean Lemière avec un score de 58,96 %, démissionnant alors de son mandat régional. Puis, face à une droite divisée, il emporte l'élection municipale en mars 2008 dès le premier tour, et prend la présidence de la Communauté urbaine de Cherbourg en avril suivant. Il poursuit son souhait d'accentuer le caractère maritime de Cherbourg-Octeville, à travers l'organisation de festivités nautiques (courses internationales de voile), et d'engager la revitalisation de la ville unifiée par une opération de rénovation urbaine autour des quartiers des Bassins et des Provinces, alliant projets commerciaux, culturels et urbains (aménagement urbain et rénovation de l'habitat social). Au niveau national, il porte le dossier des victimes de l'attentat de Karachi contre les employés de DCNS, venant majoritairement du Cotentin. Secrétaire de la commission de la défense nationale à l'Assemblée, il est rapporteur entre novembre 2009 et mai 2010 de la mission parlementaire sur cet attentat, et met en cause l'opacité du gouvernement sur ce dossier à propos duquel il écrit Karachi, L'Enquête impossible, publié chez Calmann-Lévy.

N'ayant soutenu aucun candidat lors des primaires citoyennes de 2011, il est désigné comme l'un des quatre porte-parole de François Hollande, candidat socialiste à l’élection présidentielle de 2012. Il prend de l'ampleur dans les médias10, et s'occupe des questions industrielles et le dossier nucléaire, jouant un rôle important dans la non remise en cause du chantier EPR à Flamanville et du retraitement des déchets nucléaires à l'usine de la Hague. Évoqué parmi les ministrables, notamment pour le portefeuille de la Défense, il est nommé le 16 mai 2012 ministre délégué aux Affaires européennes, auprès de Laurent Fabius. Il est largement réélu avec 55,39 % au premier tour dans la circonscription redécoupée de Cherbourg-Octeville lors des élections législatives françaises de 2012, avec sa première adjointe à la mairie de Cherbourg-Octeville Geneviève Gosselin, comme suppléante. Il abandonne le 23 juin la tête de la mairie de Cherbourg-Octeville à Jean-Michel Houllegatte, et la présidence de la Communauté urbaine de Cherbourg au maire de Tourlaville André Rouxel. Il a la tâche de défendre en 2012 le traité budgétaire européen face à la frilosité des parlementaires socialistes qu'il reçoit chacun jusqu'à l'adoption à l'Assemblée nationale.

Le 19 mars 2013, à la suite de la démission de Jérôme Cahuzac, accusé de fraude fiscale, il est nommé ministre délégué au Budget et est remplacé par l'ex-ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, Thierry Repentin. Il affirme vouloir poursuivre la politique de réduction des déficits publics pour économiser cinq milliards d'euros sur le budget de l'État en 2014. En octobre 2013, il intervient personnellement pour enterrer un amendement étendant le champ de la taxe sur les transactions financières aux opérations de trading à haute fréquence, un des engagements de campagne du candidat François Hollande. Il propose aussi l'amendement relevant la TVA applicable aux activités équestres de 7 à 20 %. Surnommée l'« équitaxe », cette mesure entraîne de vives réactions des professionnels et des amateurs du monde du cheval en France.

Le 2 avril 2014, il est nommé ministre de l'Intérieur au sein du gouvernement Valls I. Lors du vote du projet de loi contre le terrorisme, le ministre de l'Intérieur a introduit un amendement permettant à l'autorité administrative d'exiger des moteurs de recherche (google, etc.) qu'ils déréférencent des sites, sans intervention du juge. L'hebdomadaire Le Point critique cet amendement qui limite un fondement de la démocratie rappelant que « les libertés fondamentales doivent être limitées par la justice, pas par l'exécutif ». Le site d'information Mediapart souligne à quel point la notion d'« apologie du terrorisme » est une notion « floue et malléable »

Argentine : le procureur Nisman comptait arrêter la présidente Kirchner

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Retrouvé mort le 18 janvier, Alberto Nisman envisageait la détention de la présidente Cristina Kirchner pour entrave à la justice, a affirmé, mardi, la procureure argentine Viviana Fein, chargée du dossier sur la mort suspecte de son confrère.

Cristina Kirchner, la présidente argentine, était visée par un mandat d'arrêt pour entrave à la justice, rédigé par le procureur Alberto Nisman.

Cristina Kirchner, la présidente argentine, était visée par un mandat d'arrêt pour entrave à la justice, rédigé par le procureur Alberto Nisman.

Nouveaux rebondissement dans l’affaire Alberto Nisman, procureur argentin retrouvé mort dans des circonstances encore non élucidées le 18 janvier 2015. Il avait un temps envisagé de placer en détention la présidente Cristina Kirchner pour entrave à la justice, a déclaré, mardi 3 février, la procureure Viviana Fein.

Une révélation qui s'appuie sur une ébauche de 26 pages découverte dans une poubelle et datée du 14 juin 2014, saisie lors de perquisitions dans l'appartement d'Alberto Nisman. C’est une volte-face car deux jours auparavant, la même procureure avait démenti cette information.

Suspectée d'avoir favorisé l'impunité de suspects iraniens

L'information sur l'existence du brouillon avait initialement été publiée dimanche par le quotidien "Clarin", puis démentie lundi par la procureure et le chef du gouvernement Jorge Capitanich. Ce dernier avait même déchiré l'article du journal devant les caméras de télévision.

L’un des journalistes de "Clarin", Damian Pachter, qui a notamment révélé la mort du procureur Nisman, a quitté le pays fin janvier affirmant "craindre pour sa vie [et] être sur écoute".

Quatre jours avant son décès, le procureur, en charge de l'enquête sur l'attentat de la mutuelle juive de l'AMIA en juillet 1984 – qui a fait 85 morts en 1994 –, avait incriminé Cristina Kirchner, estimant qu'elle avait favorisé l'impunité de suspects iraniens. Dans son dossier d'accusation, le magistrat n'avait finalement pas inclus cette requête.

70 % des Argentins sceptiques sur l’élucidation de la mort de Nisman

L’homme de 51 ans, divorcé et père de deux filles, a été enterré jeudi près de Buenos Aires. Selon l'autopsie et l'enquête, les circonstances de la mort de Alberto Nisman laissent penser à un suicide mais la majorité des Argentins se demandent pourquoi le magistrat se serait tué, alors qu'il devait présenter le lendemain devant le Congrès ses accusations contre Cristina Kirchner et d'autres hauts fonctionnaires. Selon un sondage, 70 % des Argentins estiment que la mort de Nisman ne sera jamais élucidée.

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