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Muni Paul

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Paul Muni, pseudonyme de Meshilem Meier Weisenfreund, est un acteur américain d'origine austro-hongroise, né à Lviv en Galicie le 22 septembre 1895 et mort à Montecito (Californie) le 25 août 1967.

Muni PaulMuni PaulMuni Paul

Sa famille était de souche juive polonaise et émigre aux États-Unis en 1902. Sa carrière d'acteur commence à l'âge de 12 ans où il rejoint ses parents sur la scène du théâtre yiddish. Il fait ses débuts au cinéma en 1929 dans The Valiant. Ses rôles des gangsters Tony Camonte (dans la première version de Scarface, signée Howard Hawks en 1932) et James Allen (dans Je suis un évadé de Mervyn LeRoy, la même année) lui donnèrent de la célébrité aux débuts du cinéma sonore. Sa versatilité interprétative fut encore prouvée par ses interprétations des plus diverses personnages historiques dans des films biographiques comme Docteur Socrate, La Vie de Louis Pasteur, La Vie d’Émile Zola, Juarez, tous signés William Dieterle.

Filmographie

  • 1929 : The Valiant de William K. Howard
  • 1929 : Seven faces de Berthold Viertel
  • 1932 : Scarface de Howard Hawks
  • 1932 : Je suis un évadé (I am a fugitive from a chain gang) de Mervyn LeRoy
  • 1933 : The World changes de Mervyn LeRoy
  • 1934 : Hi, Nellie de Mervyn LeRoy
  • 1935 : Ville frontière (Bordertown) de Archie Mayo
  • 1935 : Furie noire (Black Fury) de Michael Curtiz
  • 1935 : Docteur Socrate (Dr. Socrates) de William Dieterle
  • 1936 : La Vie de Louis Pasteur (The Story of Louis Pasteur) de William Dieterle
  • 1937 : Visages d'Orient (The Good Earth) de Sidney Franklin
  • 1937 : The Woman I Love d' Anatole Litvak
  • 1937 : La Vie d'Émile Zola (The Life of Emile Zola) de William Dieterle
  • 1939 : Juarez de William Dieterle
  • 1939 : Nous ne sommes pas seuls (We are not alone) d' Edmund Goulding
  • 1941 : Les Trappeurs de l'Hudson (Hudson's Bay) d' Irving Pichel
  • 1942 : Le Commando frappe à l'aube (en) (Commandos strike at dawn) de John Farrow
  • 1943 : Le Cabaret des étoiles (Stage door canteen) de Frank Borzage apparition
  • 1945 : La Chanson du souvenir (A song to remember) de Charles Vidor
  • 1945 : Counter Attack de Zoltan Korda
  • 1946 : L'Évadé de l'enfer (Angel on My Shoulder) d'Archie Mayo
  • 1952 : Un homme à détruire (Stranger in a prowl) de Joseph Losey
  • 1959 : La Colère du juste (The Last Angry Man) de Daniel Mann

Récompense

  • Oscar du meilleur acteur en 1936 pour le rôle de Louis Pasteur dans La Vie de Pasteur de William Dieterle
  • Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine à la Mostra de Venise 1936 pour le rôle de Louis Pasteur dans La Vie de Louis Pasteur de William Dieterle

Henriot Philippe

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Philippe Henriot, né à Reims (Marne) le 7 janvier 1889, tué par un commando du COMAC (mouvement de Résistance) à Paris le 28 juin 1944, est un homme politique français, figure de la Collaboration en France avec l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale

Henriot PhilippeHenriot Philippe

Membre de plusieurs organisations d'extrême droite, il est issu de la droite catholique. Il enseignait dans une école catholique de Gironde et son père avait été, à Saint-Cyr, un condisciple du futur maréchal Pétain. En 1924, il rencontre l'abbé Bergey, député de la Gironde, et participe aux campagnes du parti de celui-ci, l'Union populaire républicaine (UPR). De 1925 à 1932, il s'engage dans le militantisme catholique de droite aux côtés du général de Castelnau et de l'abbé Bergey. Il donne des conférences organisées par la Fédération nationale catholique et publie des articles dans La Liberté du Sud-Ouest. En 1932, il remplace l'abbé Bergey comme député de Bordeaux. Élu vice-président de la Fédération républicaine, il coordonne au plan national les Jeunesses de la Fédération (JFR), créées en 1935. Réélu en 1936, il est député jusqu'en 1940. Inscrit à la Fédération républicaine, il est anticommuniste, antisémite, antimaçon et antiparlementaire.

Durant l'entre-deux-guerres, il est violemment anti-hitlérien, avant de défendre vigoureusement, en 1938, les accords de Munich. En 1940, il se rallie au maréchal Pétain et soutient la politique de la Révolution nationale dans des organes comme Gringoire et Je suis partout. Il devient très pro-allemand en juin 1941, lorsque commence la guerre entre l'Allemagne et l'URSS. Son anticommunisme s'avère plus fort que son antigermanisme. Il est très actif dans la collaboration, s'engage dans la MiliceSous l'Occupation, il prend la parole tous les jours à l'antenne de Radio Paris pour défendre la collaboration, attaquer la France libre et les Français libres du Général de Gaulle. Orateur virulent, il participe à une guerre des ondes qui se déroule entre les radios de la France libre (Radio Londres) et les radios de la France occupée (Radio Paris). Il se bat particulièrement contre Pierre Dac et Maurice Schumann. Il est surnommé le Goebbels français. Une de ses auditrices les plus fidèles aurait été l'épouse du maréchal Pétain. L'invasion de la Zone libre en novembre 1942 ne l'empêcha pas de continuer sa propagande. Il avait la réputation de pouvoir présenter les sujets les plus complexes d'une façon claire et directe ; Il arrivait ainsi à défendre la Collaboration mieux que Pétain lui-même, ou Laval. Pour convaincre, il n'hésita pas à se rendre en Haute-Savoie pour interviewer des maquisards qu'on venait d'y capturer et les présenter comme stupides, méchants et remplis de haine.

À en croire le préfet du Vaucluse, cette propagande aurait eu de l'effet : si deux mois plus tôt les gens avaient été massivement du côté de la Résistance, Henriot avait réussi à les faire changer d'avis. Sous la pression des troupes d'occupation allemandes il devient, le 6 janvier 1944, secrétaire d'État de l'Information et de la Propagande du gouvernement de Vichy, en même temps que Joseph Darnand est nommé ministre chargé du maintien de l'ordre. Laval est seul à signer leur acte de nomination, Pétain ayant refusé de le faire. Le 10 mai 1944, Philippe Henriot sur Radio-Paris s'en prend aux Juifs français réfugiés à Londres, pour qui, selon lui, la France ne compterait pas. Pierre Dac, sur Radio-Londres lui répondra : « Mon frère en France a bien sur sa tombe l'inscription “mort pour la France”, alors que sur celle de Philippe Henriot on écrira “mort pour Hitler, fusillé par les Français” ».

Cette réponse fut prémonitoire : Henriot sera tué par la Résistance 45 jours plus tard. Le COMAC reçoit l'ordre d'enlever ou à défaut d'exécuter cet orateur ultra-collaborationniste. Charles Gonard, dit Morlot, futur Compagnon de la Libération, est chargé de la mission. Le 28 juin 1944 à 5 h 30, il pénètre au ministère de l'Information, 10 rue de Solférino, accompagné d'un groupe de résistants. Muni de faux papiers de milicien, il convainc Philippe Henriot de lui ouvrir la porte de sa chambre. Face aux hommes armés qui se présentent, Henriot tente de se défendre et est alors abattu. La femme de Henriot, qui se trouvait dans la pièce, est alors épargnée. L'un de ses fils, membre du NSKK (formation militarisée rassemblant les chauffeurs nazis), était reparti la veille pour le front. Cependant, selon Xavier Vallat, la veuve Henriot et ses enfants auraient été inquiétés en juin 1945.

L'assassinat de Georges Mandel par trois membres de la Milice est ensuite présenté comme une mesure de représailles. D'autres exactions ont lieu dans toute la France, notamment à Rillieux-la-Pape, près de Lyon, où le milicien Paul Touvier fait exécuter sept Israélites pour venger la mort de Henriot.Philippe Henriot eut droit à des obsèques nationales, organisées par le régime de Vichy, à la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du cardinal Suhard et d'une foule importante.

Darnand Joseph

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Aimé-Joseph Darnand est un militaire, homme politique et collaborateur français (né à Coligny dans l'Ain le 19 mars 1897 et mort fusillé au Fort de Châtillon, à Fontenay-aux-Roses (actuel département des Hauts-de-Seine) dans le département de la Seine le 10 octobre 1945). 

Darnand JosephDarnand Joseph

Il était une figure majeure de la Collaboration française. Ancien combattant de la Grande Guerre et de 1939-1940, militant d'extrême -droite dans l'entre-deux-guerres, soutien actif et précoce du maréchal Pétain et du régime de Vichy, il devint membre honoraire de la SS en 1943. En dépit de quelques velléités de passer à la Résistance, son principal rôle historique fut celui de fondateur et dirigeant de la Milice française, organisation paramilitaire de type fasciste, supplétive de la Gestapo et chargée de la traque des résistants, des Juifs et des réfractaires au STO. Les exactions de ses hommes valurent à Darnand d'être considéré comme l'une des personnalités les plus jusquauboutistes de la collaboration; il fut condamné à mort après la guerre. Issu d’une famille modeste de l’Ain dont le père est cheminot, le jeune Joseph Darnand est imprégné des valeurs traditionnelles du catholicisme" indique l'historien Max Lagarrigue. Joseph Darnand est élève de l'école St Louis à Bourg jusqu'à 11 ans puis d'octobre 1911 à mars 1913 au Collège Lamartine de Belley. Il rentre à Coligny où il travaille comme boulanger à l'asile psychiatrique de Bourg puis il rentre en apprentissage chez M.Dumarchy, ébéniste. Le 8 janvier 1916, il est incorporé au 35ème Régiment d'Infanterie. Il est nommé caporal en avril 1917, sergent le 1er juin 1917, enfin adjudant en 1918. Il reçoit plusieurs citations pour son courage comme « nettoyeur de tranchées ».

En 1918, son commando s'empare de documents allemands essentiels qui permettent de connaître le plan de l'offensive ennemie du 15 juillet 1918, qui sera vouée à l'échec immédiat grâce au général Mangin. Darnand reçoit la médaille militaire des mains du général Pétain, à qui il voue ensuite un attachement sans borne et peut "après avoir été nommé adjudant, il est décoré de la Légion d’honneur par le président de la République en personne, Raymond Poincaré. En septembre 1919 , il s'engage pour deux ans dans l'armée. Il part en permission libérable en juillet 1921. Déçu de ne pas être nommé officier d'active à l'issue de la guerre, il en rend responsable le régime républicain. Il reçoit la Légion d'Honneur dans la cour d’honneur des invalides le 7 avril 1927. En 1923, il entre comme vendeur décorateur à la fabrique de meuble Chaleyssin à Lyon puis il devient transporteur. Il milite à l’extrême droite d'abord dans le cadre de l’Action française de 1925 à 1928 puis aux Croix-de-Feu et à partir de 1936 au PPF. Il conspire ensuite contre la République en liaison avec le complot de « La Cagoule », dont il est le responsable à Nice.

Arrêté le 14 juillet 1938, il est libéré le 21 décembre 1938 et bénéficie d'un non-lieu prononcé en juillet 1939. "Au moment de la déclaration de guerre en septembre 1939, le quadragénaire ne s’est guère assagi, il s’engage aussitôt comme combattant volontaire. Il constitue un corps franc et s’illustre encore aux combats. Une couverture de Match lui est même consacrée" atteste l'historien Max Lagarrigue. Il est nommé « premier soldat de France » et nommé officier de la Légion d’honneur pour avoir été chercher aux mains de l'ennemi le corps de son chef et ami le capitaine Agnely. Fait prisonnier le 19 juin 1940, il parvient à s'évader du camp de Pithiviers en août 1940 et à rejoindre Nice. En juin 1940, quand Pétain prend le pouvoir il se rallie à la « Révolution nationale ».

Darnand prend la tête de la nouvelle Légion française des combattants (LFC), dans les Alpes-Maritimes. Après l’ouverture de la LFC aux jeunes partisans du régime qui n’ont jamais combattu, il fonde en août 1941, dans son département, un Service d'ordre légionnaire (SOL), où s’introduisent certains éléments du « milieu » niçois. Ce SOL, étendu ultérieurement à toute la zone non occupée et à l’Afrique du Nord, prône la Collaboration active avec l’occupant nazi. Plusieurs chefs et militants des SOL se livrent à des actions brutales contre les adversaires réels ou supposés du régime et déclenchent une vague de délation qui n’épargne ni les autorités civiles, ni les autorités religieuses de l’État français. Lorsque le commandement national du SOL est attribué à Darnand, il s’installe à Vichy. Il y affiche des positions ouvertement collaborationnistes, tout en restant toujours très proche de Pétain. Selon le résistant Claude Bourdet, des résistants des Alpes-Maritimes tentèrent en 1940 de convaincre Darnand d'entrer dans la dissidence et de fonder les groupes-francs de la Résistance. Un instant hésitant, Darnand refusa au nom de son allégeance absolue à Pétain.

En 1943, dans un moment de négociations difficiles avec Laval et les Allemands, Darnand, un temps découragé, fit quelques sondages en direction de la France libre, puis abandonna définitivement toute idée de changer de camp. Le Général de Gaulle aurait repoussé le ralliement de Darnand il le dit d'ailleurs lui même dans ses mémoires) Sans doute aussi ses opinions le poussaient-elles bien plus à profiter d'un régime qui lui permettait de satisfaire ses rancœurs antisémites, anticommunistes, antimaçonniques et antirépublicaines. Le 5 janvier 1943, le Maréchal exalte le « patriotisme » des SOL qui auraient, aux cotés de l’Armée d’Afrique, tiré sur les Américains à la suite du débarquement allié de novembre 1942 en Afrique du Nord. En réalité, seules quelques dizaines des hommes de Darnand, sur des milliers, se sont battus à Oran et au Maroc, tandis qu’à Alger les SOL se sont tous laissés capturer sans résistance, lors du Putsch du 8 novembre 1942.

Pétain annonce l’autonomie du SOL et sa transformation en Milice française, sous les ordres de son chef national Darnand. L’autonomie du SOL est décidée, autant pour écarter de la Légion ses membres les plus extrémistes, que pour permettre à Darnand et à ses hommes d’agir, à leur façon. Le 30 janvier 1943, la fondation de la Milice a lieu à Vichy. Laval en est le président officiel, mais la gestion courante et la vraie direction reviennent à Darnand. Pétain et Laval ne démentiront jamais leur soutien public à la Milice et à ses actes. En novembre 1943, Laval rappelle encore qu'il est « main dans la main avec Darnand » car selon lui, « la démocratie, c'est l'antichambre du bolchevisme ». Le serment de la Milice mentionne entre autres le combat contre la « lèpre juive ». Le mouvement se voulait à la fois antisémite, anticommuniste, anticapitaliste et révolutionnaire. Selon les historiens Henry Rousso ou Jean-Pierre Azéma, le projet de Darnand et de ses hommes était de faire de la Milice un succédané de parti unique, et à terme l'ossature d'un authentique régime totalitaire.

La montée en force de Darnand dans le régime de Vichy, jusque là avant tout autoritaire et réactionnaire, marque une étape décisive dans la fascisation finale du régime, ainsi que dans sa satellisation par les Allemands. En août 1943, Darnand est nommé SS-Frw-Obersturmführer (lieutenant) de la Waffen-SS (de très - trop - nombreuses sources, même sérieuses, citent à tort qu'il reçu le grade Sturmbannführer (commandant), en réalité il ne recevra ce grade que le 1er novembre 1944) et il prête serment à Hitler, à l'ambassade allemande, rue de Lille, à Paris. Il ne revêtira que rarement l'uniforme feldgrau (2 ou 3 fois selon Darnand, jamais diront certains), notamment pour le serment et quand il se présenta en novembre 1944 au dépôt de Wildflecken de la division Charlemagne pour prendre ses fonctions (il sera d'ailleurs refoulé, les autorités allemandes ne voulant pas de politiques). Le 30 décembre 1943, à la demande des Allemands, il est nommé par Pétain « secrétaire-général au maintien de l’ordre ».

En janvier 1944, la milice est étendue au nord de la France, et les hommes de mains de divers partis collaborationnistes y sont versés. Le 13 juin 1944, quelques jours après le débarquement allié, son titre ministériel est changé en « secrétaire d’État à l’Intérieur ». Darnand vient à Paris et recherche un logement confortable. Il jette son dévolu sur un appartement du 16e arrondissement, dans un immeuble appartenant à la famille juive Schwob d’Héricourt, dont les occupants légitimes, y compris leurs petits enfants, sont contraints de se cacher. La Milice française, que Darnand qualifie de « nouvelle chevalerie », mène une série d'actions violentes : comme supplétifs des Allemands, ils luttent contre la Résistance et participent à la liquidation des maquis des Glières. Déstabilisés par leur impopularité auprès de la nette majorité des français, les miliciens redoublent d'extrémisme. Les immeubles de la Milice, à commencer par le Petit Casino de Vichy, deviennent des lieux de torture systématique.

Les miliciens pratiquent également la délation, contribuent à l'organisation des rafles, et se livrent parfois à d'authentiques massacres, ainsi à Saint-Amand-Montrond (11 juin 1944) où plus de 80 cadavres de civils seront retirés d'un puits. Contre les résistants, Darnand institue au printemps 1944 aussi des cours martiales, où aucune garantie élémentaire du droit n'est respectée. Elles se chargeront notamment de condamner à mort et de faire exécuter les révoltés de la prison centrale d'Eysses (avril 1944), à qui la vie sauve avait été promise en échange de leur reddition. Les miliciens se livrent également à des exécutions sommaires : à la suite de l’assassinat par la résistance du secrétaire d'état de l'information et de la propagande Philippe Henriot, des membres de la Milice sillonnent en voiture les rues de Châteauroux en tirant au hasard sur les passants. À Rillieux-la-Pape, Paul Touvier fait fusiller arbitrairement sept Israélites.

Les hommes de Darnand s’engagent aussi dans la chasse aux juifs, et dans l’assassinat des hommes politiques, qui, comme Georges Mandel, ou Maurice Sarraut, ont tenté de s’opposer à l'Allemagne nazie (Georges Mandel fut tué également en représailles à l'assassinat d'Henriot). Au début de 1944, les miliciens fusillèrent aussi vers Lyon les octogénaires Victor Basch et sa femme Hélène Basch, faisant payer à l'ancien président de la Ligue des Droits de l'Homme des décennies de dreyfusisme et de militantisme républicain, ainsi que ses origines juives. Manquant d'hommes, Darnand ne disposera jamais de plus de 35 000 militants, dont beaucoup ne sont pas armés ou actifs. Aussi se montre-t-il peu regardant sur le recrutement : des jeunes gens qui cherchent à échapper au STO, mais aussi un gros nombre d'aventuriers, de repris de justice, de criminels de droit commun. Les exactions politiques des miliciens se doublent ainsi de nombreux vols, cambriolages, rackets, extorsions de fonds, voies de faits sur la voie publique ou contre des fonctionnaires, qui achèvent de discréditer totalement la Milice dans la population.

Le 6 août 1944, Pétain finit par désavouer - dans une lettre qu'il ne rendit pas publique - les exactions des hommes de Darnand, trop tardivement pour que ce dernier en soit dupe. « Pendant quatre ans, répondra-t-il caustiquement, j'ai eu le droit à tous vos encouragements parce que ce que nous faisions, c'était « pour la France ». Et aujourd'hui que les Américains sont aux portes de Paris, vous commencez à me dire que je vais être la tache de l'Histoire de France. On aurait pu s'y prendre plus tôt ! ». À la Libération, les miliciens prennent le chemin de l’Allemagne, où ils sont affectés à la Waffen SS (division Charlemagne). Mais Darnand doit en abandonner le commandement à un officier supérieur allemand, tandis que lui-même est envoyé en Italie du Nord faire la chasse aux partisans. C'est là qu'il est arrêté le 25 juin 1945 par les Britanniques, et remis aux autorités françaises. Transféré en France, Darnand est jugé le 3 octobre 1945 et condamné à mort par la Haute Cour de Justice. Il est fusillé le 10 octobre 1945.

Je suis un évadé

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Je suis un évadé (I Am a Fugitive from a Chain Gang) est un film américain réalisé par Mervyn LeRoy, sorti en 1932. Un prisonnier innocent s'évade et refait sa vie. Il accepte de retourner en prison afin d'être réhabilité. Mais il n'obtient pas son acquittement et il s'évade de nouveau. Très bon film noir à vocation sociale. À travers le portrait d'un homme naïf et brisé, Mervyn LeRoy évoque le problème de la réadaptation des anciens combattants et condamne violemment les conditions de détention dans les bagnes du sud des États-Unis. Un système carcéral qui déshumanise et pervertit les hommes.

Le film est d'une grande force dramatique, jusqu'au dernier plan, magnifique de noirceur. Belle composition de Paul Muni (Scarface). Cette oeuvre a contribué à faire voter des réformes pénitentiaires dans plusieurs États. Considérant l'histoire du cinéma, François Guérif explique que ce long-métrage a lancé "un type de personnage repris dans plusieurs films noirs : celui de l'innocent broyé injustement par le système et amené par là-même, s'il veut s'en sortir, à violer la loi" (Le Film noir américain). Dans cette lignée suivront notamment deux films de Fritz Lang : Furie (1936) et J'ai le droit de vivre (1937). 

Je suis un évadé de Mervyn LeRoyJe suis un évadé de Mervyn LeRoy

Je suis un évadé de Mervyn LeRoy

Fiche technique

  • Titre : Je suis un évadé
  • Titre original : I Am a Fugitive from a Chain Gang
  • Réalisation : Mervyn LeRoy
  • Scénario : Brown Holmes, Howard J. Green et Sheridan Gibney (non crédité) d'après le récit de Robert E. Burns (en)
  • Production : Hal B. Wallis (non crédité)
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Musique : Bernhard Kaun et Leo F. Forbstein
  • Photographie : Sol Polito
  • Montage : William Holmes
  • Direction artistique : Jack Okey (en)
  • Costumes : Orry-Kelly
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono (Vitaphone)
  • Genre : drame
  • Durée : 93 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 19 novembre 1932

Distribution

  • Paul Muni : James Allen
  • Glenda Farrell : Marie
  • Helen Vinson : Helen
  • Noel Francis : Linda
  • Preston Foster : Pete
  • Allen Jenkins : Barney Sykes
  • Robert Warwick : Fuller
  • David Landau : le gardien
  • Berton Churchill : le juge
  • Willard Robertson : le directeur de la prison
  • Edward Ellis
  • Hale Hamilton

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Jack La Rue : Ackerman
  • Charles Middleton : le conducteur de train
  • John Wray : Nordine

Vinson Helen

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Helen Vinson (née à Beaumont, Texas, en 1907 et décédée à Chapel Hill, Caroline du Nord, en 1999) est une actrice américaine.

Vinson HelenVinson HelenVinson Helen

Filmographie

  • 1945 L'introuvable rentre chez lui - Helena Draque
  • 1944 Are These Our Parents? - Myra Salisbury
  • 1944 The Lady and the Monster - Chloe Donovan
  • 1944 Chip Off the Old Block - Glory Marlow Jr.
  • 1941 Nothing But the Truth - Linda Graham
  • 1940 Bowery Boy - Peggy Winters
  • 1940 Torrid Zone - Gloria Anderson
  • 1940 Beyond Tomorrow - Arlene Terry
  • 1940 Enemy Agent - Irene Hunter
  • 1940 Curtain Call - Charlotte Morley
  • 1940 Married and in Love - Doris Wilding
  • 1939 L'autre - Suzanne
  • 1937 Live, Love and Learn - Lily Chalmers
  • 1937 Vogues 38 - Mary Curson
  • 1936 Reunion - Gloria Sheridan
  • 1936 Love in Exile - Countess Xandra St. Aurion
  • 1935 King of the Damned - Anna Courvin
  • 1935 The Tunnel - Varlia Lloyd
  • 1935 Age of Indiscretion - Eve Lenhart
  • 1935 Private Worlds - Claire Monet
  • 1935 Soir de noces - Dora Barrett
  • 1935 A Notorious Gentleman - Nina Thorne
  • 1934 La course de Broadway - Margaret
  • 1934 Le capitaine déteste la mer - Janet Grayson
  • 1934 Gift of Gab - Nurse
  • 1934 Let's Try Again - Ann (Credits) / Nan Blake
  • 1934 Hors la famille - Laura Shadwell
  • 1934 As Husbands Go - Lucille Lingard
  • 1933 Le mystère de la chambre close - Doris Delafield
  • 1933 The Power and the Glory - Eve Borden
  • 1933 Club de Minuit - Iris Whitney
  • 1933 The Little Giant - Polly Cass
  • 1933 Grand Slam - Lola Starr
  •  1933 Second Hand Wife - Betty Cavendish
  • 1932 Lawyer Man - Barbara
  • 1932 Je suis un évadé - Helen
  • 1932 They Call It Sin - Enid Hollister
  •  1932 The Crash - Esther Parrish (uncredited)
  • 1932 Two Against the World - Corinne Walton
  • 1932 Jewel Robbery - Marianne 

Grand Slam

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Grand Slam (Grand Slam) est un film américain réalisé par William Dieterle, sorti en 1933. Quand le serveur et apprenti-romancier Peter Stanislavsky épouse Marcia, il apprend à jouer au bridge pour satisfaire sa femme, malgré le sentiment que c'est un jeu puéril. Alors qu'il est embauché pour faire le service lors d'une soirée de bridge organisée par Lola Starr, on lui demande d'être le quatrième joueur à une des tables de bridge, à laquelle est assis Cedric Van Dorn, célèbre joueur de bridge... 

Grand Slam de Dieterle WilliamGrand Slam de Dieterle William

Grand Slam de Dieterle William

Fiche technique

  • Titre : Grand Slam
  • Titre original : Grand Slam
  • Réalisation : William Dieterle
  • Scénario : Erwin S. Gelsey et David Boehm d'après le roman Grand Slam: The Rise and Fall of a Bridge Wizard de B. Russell Herts
  • Production : Hal B. Wallis (non crédité)
  • Société de production et de distribution : First National Pictures et Warner Bros. Pictures
  • Musique : Bernhard Kaun (non crédité)
  • Photographie : Sidney Hickox
  • Montage : Jack Killifer
  • Direction artistique : Jack Okey (en)
  • Costumes : Orry-Kelly
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Son : Mono
  • Genre : Comédie
  • Durée : 67 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 22 février 1933 (New York), 18 mars 1933 (sortie nationale)

Distribution

Lukas Paul

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Paul Lukas est un acteur hongrois né le 26 mai 1895 à Budapest (Autriche-Hongrie, aujourd'hui Hongrie), mort le 15 août 1971 à Tanger (Maroc).

Lukas PaulLukas PaulLukas Paul

Né Pál Lukács à Budapest, il fait ses études à l’Académie royale du Théâtre et des Arts de Budapest, et fait ses débuts au théâtre de Kassa dans l'Est du pays. Suite à un début de carrière prometteur en Hongrie, Allemagne et Autriche où il travailla avec Max Reinhardt, il vint à Hollywood en 1927 appelé par Adolph Zukor. Au début, il jouait d'élégants et charmants coureurs de jupons, mais au fur et à mesure il fut cantonné aux mauvais rôles, incarnant plusieurs fois des nazis. Parallèlement à sa carrière théâtrale, de décembre 1936 à mai 1938, il triomphe à Broadway avec Ruth Gordon dans la pièce Une maison de poupée de Henrik Ibsen. 

En 1933, il fut naturalisé citoyen américain des États-Unis. Il travailla ardemment dans les années 1930, faisant des apparitions dans films tels que le mélodrame Rockabye, le policier Grumpy, avec Alfred Hitchcock dans Une femme disparaît, la comédie Quatre femmes à la recherche du bonheur, et le drame Dodsworth. Il suivit William Powell et Basil Rathbone en jouant dans une série policière, Philo Vance, incarnant un New Yorkais cosmopolite, puis en 1935 dans The Casino Murder Case ; mais son rôle majeur fut en 1943 dans Quand le jour viendra, lorsqu'il reprit le rôle qu'il avait déjà joué au théâtre d'homme luttant contre les Nazis (il avait déjà joué un rôle semblable en 1941 à Broadway).

Il obtint l'oscar du meilleur acteur pour ce rôle, malgré la redoutable concurrence, avec Humphrey Bogart pour Casablanca, Gary Cooper pour Pour qui sonne le glas, Walter Pidgeon pour Madame Curie, et Mickey Rooney pour Et la vie continue. La même année, il fut invité à faire une apparition en tant que star comme personnage éponyme de l'épisode Mr. Markham, Antique Dealer dans la série Suspense. De nos jours, Paul Lukas est plus connu pour avoir joué le professeur Aronnax dans le film Vingt Mille Lieues sous les mers de 1954, produit par Walt Disney. Cependant, à partir de ce moment, il fut, à l'âge de 63 ans, touché par une maladie causant des troubles de mémoires, ce qui le conduit apparemment à invectiver violemment l'équipe. Son ami hongrois Peter Lorre ne fut pas même épargné.

Dans les années 1940 Lukas fut un membre de la charte de la Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals, un groupe conservateur s'opposant fermement à l'éventuelle influence communiste dans Hollywood. Pour la fin de sa carrière, il quitta Hollywood pour travailler dans la télévision. Son seul rôle chantant (bien qu'on l'entende chanter un air de Tchaïkovski en 1933 dans Les Quatre Filles du docteur March, montrant sa voix agréable) fut celui de Cosmo Constantine en 1950 pour Call me Madam, de Irving Berlin, faisant opposition à Ethel Merman. Il meurt d'une crise cardiaque le 15 août 1971 à Tanger, au Maroc, tandis qu'il cherchait un lieu où finir sa vie. Lukas a une étoile sur la Walk of Fame au 6841 Hollywood Boulevard.

Filmographie

  • 1918 : A Sphynx de Béla Balogh
  • 1920 : Masamód de László Márkus
  • 1922 : Samson und Delila d'Alexander Korda : Ettore Ricco, ténor
  • 1923 : ’'Egyhuszasos lány, Az d'Uwe Jens Krafft
  • 1923 : Das Unbekannte Morgen d'Alexander Korda
  • 1924 : Fiúnak a fele, Egy de Géza von Bolváry
  • 1928 : Two Lovers de Fred Niblo : Don Ramon de Linea
  • 1928 : Les Trois Coupables (Three Sinners) de Rowland V. Lee : comte Dietrich Wallentin
  • 1928 : Hot News (en) de Clarence G. Badger : James Clayton
  • 1928 : Loves of an Actress de Rowland V. Lee : Dr Durande
  • 1928 : Night Watch d'Alexander Korda : capitaine Corlaix
  • 1928 : Moscou-Shanghaï (The Woman from Moscow) de Ludwig Berger : Vladimir
  • 1928 : Manhattan Cocktail de Dorothy Arzner : Boris Renov
  • 1928 : Le Rêve immolé (The Shopworn Angel) de Richard Wallace : Bailey
  • 1929 : The Wolf of Wall Street de Rowland V. Lee : David Tyler
  • 1929 : Illusion de Lothar Mendes : comte Fortuny
  • 1929 : Halfway to Heaven de George Abbott : Nick
  • 1930 : Behind the Make-Up de Robert Milton : Boris
  • 1930 : Slightly Scarlet de Louis J. Gasnier et Edwin H. Knopf  : Malatroff
  • 1930 : Young Eagles de William A. Wellman : Von Baden
  • 1930 : The Benson Murder Case de Frank Tuttle : Adolph Mohler
  • 1930 : The Devil's Holiday d'Edmund Goulding : Dr Reynolds
  • 1930 : Grumpy de George Cukor et Cyril Gardner : Berci
  • 1930 : Anybody's Woman de Dorothy Arzner : Gustave Saxon
  • 1930 : The Right to Love de Richard Wallace : Eric
  • 1931 : Unfaithful de John Cromwell : Colin Graham
  • 1931 : Les Carrefours de la ville (City Streets) de Rouben Mamoulian : Big Fellow Maskal
  • 1931 : The Vice Squad de John Cromwell : Stephen Lucarno
  • 1931 : Women Love Once d'Edward Goodman : Julien Fields
  • 1931 : Beloved Bachelor de Lloyd Corrigan : Michael Morda
  • 1931 : Working Girls de Dorothy Arzner : Dr Von Schrader
  • 1931 : Strictly Dishonorable de John M. Stahl : comte Gus Di Ruvo
  • 1932 : No One Man de Lloyd Corrigan : Dr Karl Bemis
  • 1932 : Tomorrow and Tomorrow de Richard Wallace : Dr Nicholas Faber
  • 1932 : Thunder Below de Richard Wallace : Ken
  • 1932 : Downstairs de Monta Bell : Albert, the Baron's Butler
  • 1932 : A Passport to Hell de Frank Lloyd  : lieutenant. Kurt Kurtoff
  • 1932 : Rockabye de George Cukor : Anthony De Sola
  • 1933 : Grand Slam de William Dieterle : Peter Stanislavsky
  • 1933 : The Kiss Before the Mirror de James Whale : Dr Walter Bernsdorf
  • 1933 : Secret of the Blue Room (en) de Kurt Neumann : capitaine Walter Brink
  • 1933 : Sing, Sinner, Sing d'Howard Cristy : Phil Carida
  • 1933 : Capture (Captured!) de Roy Del Ruth : colonel Carl Ehrlich
  • 1933 : Les Quatre filles du docteur March (Little women) de George Cukor : professeur Bhaer
  • 1933 : Court-circuit (By Candlelight) de James Whale : Josef
  • 1934 : The Countess of Monte Cristo de Karl Freund : Rumowski
  • 1934 : Glamour de William Wyler : Victor Banki
  • 1934 : Affairs of a Gentleman d'Edwin L. Marin : Victor Gresham
  • 1934 : La Sacrifiée (I Give My Love) de Karl Freund : Paul Vadja
  • 1934 : The Fountain de John Cromwell : Rupert von Narwitz
  • 1934 : Gift of Gab de Karl Freund : apparitionn caméo
  • 1934 : Father Brown, Detective d'Edward Sedgwick : Flambeau
  • 1935 : Meurtre au casino (The Casino Murder Case) de Edwin L. Marin : Philo Vance
  • 1935 : Le Tournant dangereux (Age of Indiscretion) de Edward Ludwig : Robert Lenhart
  • 1935 : Les Trois Mousquetaires (The three musketeers) de Rowland V. Lee : Athos
  • 1935 : La Femme traquée (I Found Stella Parish) de Mervyn LeRoy : Stephen Norman
  • 1936 : Dodsworth de William Wyler : Arnold Iselin
  • 1936 : Quatre femmes à la recherche du bonheur (Ladies in Love) d'Edward H. Griffith : John Barta
  • 1937 : Brief Ecstasy d'Edmond T. Gréville : prof. Paul Bernardy
  • 1937 : The Mutiny of the Elsinore de Roy Loockwood : Jack Pethurst
  • 1937 : Espionage de Kurt Neumann : Kronsky
  • 1937 : Dîner au Ritz (Dinner at the Ritz) de Harold D. Schuster : baron Philippe de Beaufort
  • 1938 : Une femme disparaît (The Lady Vanishes) d'Alfred Hitchcock : Dr Hartz of Prague
  • 1939 : Les Aveux d'un espion nazi (Confessions of a Nazi Spy) d'Anatole Litvak : Dr Kassell (crédits) / Dr Karl F. Kassel
  • 1939 : Capitaine Furie (Captain Fury) d'Hal Roach : François Dupré
  • 1940 : Le Cargo maudit (Strange cargo) de Frank Borzage : Hessler
  • 1940 : The Chinese Bungalow de George King : Yuan Sing
  • 1940 : Meurtre à l'aube (A Window in London) de Herbert Mason : Zoltini
  • 1940 : Le Mystère du château maudit (The Ghost Breakers) de George Marshall : Parada
  • 1940 : Screen snapshots series 19, No. 9 : Sports in Hollywood de Ralph Staub (court-métrage)
  • 1941 : The Monster and the Girl (en) de Stuart Heisler : W. S. Bruhl
  • 1941 : They Dare Not Love de James Whale : baron von Helsing
  • 1943 : Don't Be a Sucker (court-métrage)
  • 1943 : Hostages de Frank Tuttle : Rheinhardt
  • 1943 : Quand le jour viendra (Watch on the Rhine) de Herman Shumlin : Kurt Muller
  • 1944 : Saboteur sans gloire (Uncertain glory) de Raoul Walsh : inspecteur Marcel Bonet
  • 1944 : Address Unknown de William Cameron Menzies : Martin Schulz
  • 1944 : Angoisse (Experiment Perilous) de Jacques Tourneur : Nick Bederaux
  • 1946 : Deadline at Dawn d'Harold Clurman : Gus Hoffman
  • 1946 : Temptation d'Irving Pichel : Sir Meyer Isaacson
  • 1947 : Whispering City de Fedor Ozep : Albert Frédéric
  • 1948 : Berlin Express de Jacques Tourneur : Dr Bernhardt
  • 1950 : Kim de Victor Saville : Lama
  • 1950 : Sure As Fate (série TV) : narrateur (1950-51)
  • 1953 : Screen snapshots: Spike Jones in Hollywood de Ralph Staub (court-métrage)
  • 1954 : Vingt mille lieues sous les mers (20000 Leagues Under the Sea) de Richard Fleischer : prof. Pierre Arronax
  • 1958 : Les Racines du ciel (The Roots of Heaven) de John Huston : Saint Denis
  • 1960 : Scent of Mystery de Jack Cardiff : baron Saradin
  • 1962 : Tendre est la nuit (Tender is the night) d'Henry King : docteur Dohmler
  • 1962 : Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (Four Horsemen of the Apocalypse) de Vincente Minnelli : Karl von Hartrott
  • 1963 : Les 55 jours de Pékin (55 Days at Peking) de Nicholas Ray : Dr Steinfeldt
  • 1963 : L'Idole d'Acapulco (Fun in Acapulco) de Richard Thorpe : Maximillian Dauphin
  • 1965 : The Man Who Bought Paradise (TV) : colonel Von Rittner
  • 1965 : Lord Jim de Richard Brooks : Stein
  • 1968 : Les Corrupteurs (Sol Madrid) de Brian G. Hutton : capo Riccione
  • 1970 : The Challenge (TV) : Dr Nagy

L'Énigme du Chicago Express

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L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin) est un film américain de Richard Fleischer sorti en 1952. Le détective Walter Brown est chargé de protéger Mrs Frankie Neall, veuve d'un bandit mort récemment, de ses assassins lors de son voyage en train de Chicago à Los Angeles. Son compagnon s'étant fait abattre dès le début du voyage, l'affaire est donc compliquée d'autant que l'on recherche activement Mrs Frankie Neall...

Le tournage a duré seulement 13 jours et Richard Fleischer a payé de sa poche les répétitions des acteurs. Le réalisateur considère The Narrow Margin comme l'un de ses meilleurs films et celui qui représente à l'époque l'aboutissement de son propre style. Fleischer avait d'ailleurs demandé à son chef opérateur, George E. Diskant, de filmer caméra à l'épaule pour accentuer la nervosité de sa mise en scène. The Narrow Margin représente le film noir d'après-guerre par excellence. La seule partie du film tournée à bord d'un train correspond aux quelques secondes de l'arrivée à Los Angeles.

L'Énigme du Chicago ExpressL'Énigme du Chicago Express

L'Énigme du Chicago Express

Fiche technique

  • Titre : L'Énigme du Chicago Express
  • Titre original : The Narrow Margin
  • Réalisation : Richard Fleischer
  • Scénario : Earl Felton, d'après une histoire de Martin Goldsmith, Jack Leonard
  • Chef-opérateur : George E. Diskant
  • Montage : Robert Swink
  • Direction artistique: Albert S. D'Agostino, Jack Okey
  • Décorateurs: Darrell Silvera, William Stevens
  • Prise de son: Clem Portman, Francis M. Sarver
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Durée : 71 min
  • Format : Noir et blanc
  • Production : RKO Radio Pictures
  • Date de sortie : États-Unis 3 mai 1952

Distribution

  • Charles McGraw (V.F : Jacques Beauchey)  : Walter Brown
  • Marie Windsor : Mme Frankie Neall
  • Jacqueline White (V.F : Camille Fournier)  : Ann Sinclair
  • Gordon Gebert : Tommy Sinclair
  • David Clarke (V.F : Robert Dalban)  : Joseph Kemp
  • Peter Brocco (V.F : Rene Beriard)  : Vincent Yost
  • Peter Virgo (V.F : Raymond Loyer)  : Densel
  • Paul Maxey (V.F : Raymond Rognoni)  : Sam Jennings
  • Don Beddoe (V.F : Claude Peran)  : Gus Forbes

La Proie

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La Proie (Cry of the City) est un film américain réalisé par Robert Siodmak sorti en 1948. Martin Rome est incarcéré après avoir tué un policier lors d'un vol de bijoux. Il s'échappe de prison, tue son avocat, récupère les bijoux mais le lieutenant Candella se lance à ses trousses.

La Proie de Robert SiodmakLa Proie de Robert Siodmak

La Proie de Robert Siodmak

Fiche technique

  • Titre : La Proie
  • Titre original : Cry of the City
  • Réalisation : Robert Siodmak
  • Production : Sol C. Siegel et Darryl F. Zanuck producteur exécutif (non crédité)
  • Société de production : Twentieth Century Fox
  • Scénario : Ben Hecht et Richard Murphy d'après le roman The Chair for Martin Rome de Henry Edward Helseth
  • Musique : Alfred Newman
  • Photographie : Lloyd Ahern
  • Montage : Harmon Jones
  • Direction artistique : Albert Hogsett et Lyle Wheeler
  • Décors : Ernest Lansing et Thomas Little
  • Costumes : Bonnie Cashin et Charles Le Maire
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Son : Mono (Western Electric Recording)
  • Genre : film noir
  • Durée : 95 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 29 septembre 1948 ; France : 17 août 1949

Distribution

  • Victor Mature : Lieutenant Candella
  • Richard Conte : Martin Rome
  • Fred Clark : Lieutenant Collins
  • Shelley Winters : Brenda Martingale
  • Betty Garde : Mlle Pruett
  • Berry Kroeger : W. A. Niles
  • Tommy Cook : Tony Rome
  • Debra Paget : Teena Riconti
  • Hope Emerson : Rose Given
  • Roland Winters : Ledbetter
  • Walter Baldwin : Orvy

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Mimi Aguglia : « Mamma » Rome
  • George Beranger : Le barbier
  • Howard Freeman : Sullivan
  • Kathleen Howard : La mère de Mlle Pruett
  • Tom Moore : Un docteur
  • Konstantin Shayne : Dr Veroff

Conte Richard

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Richard Conte, à l'état civil Nicholas Peter Conte, est un acteur américain, né le 24 mars 1910 à Jersey City (New Jersey), mort le 15 avril 1975 à Los Angeles (Californie), à 65 ans. Richard Conte est aussi le réalisateur d'un unique film en 1968, Operation Cross Eagles.

Conte RichardConte RichardConte Richard

Filmographie

  • 1939 : Heaven with a Barbed Wire Fence : Tony
  • 1943 : Guadalcanal Diary : Capt. Don Davis
  • 1944 : Prisonniers de Satan (The Purple Heart) : Lt. Angelo Canelli
  • 1945 : Captain Eddie : Pvt. John Bartek
  • 1945 : Une cloche pour Adano (A Bell for Adano) de Henry King : Nicolo (Italian POW)
  • 1945 : Le Commando de la mort (A Walk in the Sun) de Lewis Milestone : Pvt. Rivera
  • 1945 : The Spider : Chris Conlon
  • 1946 : Backfire
  • 1946 : Quelque part dans la nuit (Somewhere in the Night) : Mel Phillips
  • 1947 : L'Orchidée blanche (The Other Love) d'André De Toth : Paul Clermont
  • 1947 : 13 Rue Madeleine : Kuncel, aka William H. 'Bill' O'Connell
  • 1948 : Appelez nord 777 (Call Northside 777) de Henry Hathaway : Frank Wiecek
  • 1948 : La Proie (Cry of the City) de Robert Siodmak : Martin Rome
  • 1949 : Big Jack de Richard Thorpe : Dr. Alexander Meade
  • 1949 : La Maison des étrangers (House of Strangers) de Joseph L. Mankiewicz : Max Monetti
  • 1949 : Les Bas-fonds de Frisco (Thieves' Highway) de Jules Dassin : Nico 'Nick' Garcos
  • 1949 : Le Mystérieux docteur Korvo (Whirlpool) d'Otto Preminger : Dr. William Sutton
  • 1950 : The Sleeping City : Fred Rowan
  • 1951 : The Raging Tide : Bruno Felkin
  • 1951 : Under the Gun : Bert Galvin
  • 1951 : Hollywood Story (en) de William Castle : Larry O'Brien
  • 1952 : The Fighter : Filipe Rivera
  • 1952 : L'Heure de la vengeance (The Raiders) : Jan Morrell
  • 1953 : La Femme au gardénia (The Blue Gardenia) de Fritz Lang : Casey Mayo
  • 1953 : La Légion du Sahara (Desert Legion) : Crito Damou
  • 1953 : Slaves of Babylon : Nahum
  • 1954 : Highway Dragnet : Sgt. James Henry
  • 1954 : Mask of Dust : Peter Wells
  • 1955 : Association criminelle (The Big Combo) de Joseph H. Lewis : M.. Brown
  • 1955 : New York Confidential : Nick Magellan
  • 1955 : The Big Tip Off : Johnny Denton
  • 1955 : Little Red Monkey : Bill Locklin
  • 1955 : Bengazi : John Gillmore
  • 1955 : Target Zero : Lt. Tom Flagler
  • 1955 : Une femme en enfer (I'll Cry Tomorrow) de Daniel Mann : Tony Bardeman
  • 1956 : Full of Life : Nick Rocco
  • 1957 : The Brothers Rico : Eddie Rico
  • 1958 : Barrage contre le Pacifique (This Angry Age) de René Clément : Michael
  • 1959 : Ceux de Cordura (They Came to Cordura) de Robert Rossen : Cpl. Milo Trubee
  • 1959 : The Four Just Men (série TV) : Jeff Ryder (1959)
  • 1960 : The Gambler, the Nun and the Radio (TV) : Gaetano Ruiz
  • 1960 : L'Inconnu de Las Vegas (Ocean's Eleven) : Anthony 'Tony' Bergdorf
  • 1960 : Pepe de George Sidney : Caméo
  • 1961 : Les Incorruptibles (série télévisée) série de Quinn Martin : Le Grand Réseau
  • 1963 : Mercredi soir, 9 heures... (Who's Been Sleeping in My Bed?) de Daniel Mann : Leonard Ashley
  • 1964 : The Eyes of Annie Jones (en) : David Wheeler
  • 1964 : Le Plus Grand Cirque du monde (Circus World) de Henry Hathaway : Aldo Alfredo
  • 1965 : Extraña invasión
  • 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens, David Lean et Jean Negulesco : Barabbas
  • 1965 : Synanon : Reid
  • 1966 : Assault on a Queen : Tony Moreno
  • 1966 : The Jean Arthur Show (série TV) : Richie Wells (1966)
  • 1967 : Hotel de Richard Quine : Dupere
  • 1967 : Tony Rome est dangereux (Tony Rome) : Lt. Dave Santini
  • 1968 : Sentenza di morte : Diaz
  • 1968 : Operation Cross Eagles : Lt. Bradford
  • 1968 : La Femme en ciment (Lady in Cement) de Gordon Douglas : Lt. Dave Santini
  • 1969 : Explosion : Dr. Philip Neal
  • 1970 : The Challengers (TV) : Ritchie
  • 1972 : Piazza pulita
  • 1972 : Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola : Emilio Barzini
  • 1973 : L'Onorata famiglia : Antonio Marchesi
  • 1973 : Le Boss (Il Boss) : Don Corrasco
  • 1973 : Anastasia mio fratello ovvero il presunto capo dell'Anonima Assassini : Alberto 'Big Al' Anastasia
  • 1973 : Milano trema - la polizia vuole giustizia : Padulo a.k.a. Salassolio
  • 1973 : Les Grands Fusils (Big Guns) : Nick Gusto
  • 1973 : Anna, quel particolare piacere : Don Barzini
  • 1974 : Salut les pourris (Il Poliziotto è marcio)
  • 1974 : Eroticofollia : Dr. Stone
  • 1975 : Rome violente (Roma violenta), de Marino Girolami : Avv. Sartori
  • 1975 : La Encadenada
  • 1975 : Un Urlo nelle tenebre : Priest
  • 1992 : The Godfather Trilogy: 1901-1980 (vidéo) : Don Emilio Barzini

Réalisateur

  • 1968 : Operation Cross Eagles

Winters Shelley

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Shelley Winters, de son vrai nom Shirley Schrift, est une actrice américaine, née le 18 août 1920 à Saint-Louis (Missouri) et décédée le 14 janvier 2006 à Beverly Hills (Californie).

Winters ShelleyWinters ShelleyWinters Shelley

Elle a eu pour partenaires les plus grands acteurs du cinéma américain, notamment Marlon Brando, Paul Newman, William Holden ou encore James Mason. Ses parents s'installent à New York où Shelley grandit. Elle débute sur les planches comme amateur dans de petits théâtres tout en occupant des emplois subalternes. Elle tient des rôles mineurs dans des comédies à Broadway avant d'être remarquée puis engagée par la Columbia en 1943. Elle part ensuite à Hollywood où on la transforme physiquement pour répondre aux canons imposés par l'industrie du cinéma. À ses débuts, elle doit se contenter d'apparaître dans des productions mineures qui ne sont pas à la hauteur de ses attentes. Puis, elle décroche un rôle dramatique dans Othello de George Cukor en 1948. Grâce à ce rôle intéressant, son image se transforme alors que la Columbia tente de la maintenir dans le registre des "blondes sexy" pour concurrencer Lana Turner. Mais la Paramount Pictures a d'autres ambitions et l'embauche en 1949 dans Le Prix du silence (The Great Gatsby) d' Elliott Nugent, puis dans Une place au soleil de George Stevens (1951) où elle obtient l'année suivante sa première nomination aux Oscars.

Par la suite, la Metro-Goldwyn-Mayer la fait tourner dans La Tour des ambitieux de Robert Wise (1954). Sa reconnaissance comme comédienne est désormais acquise. Puis c'est la United Artists qui l'emploie dans La Nuit du chasseur de son ami Charles Laughton en 1955. Vers la fin des années 1950, elle revient au théâtre avant que George Stevens ne lui offre le rôle de Petronella Van Daan dans Le Journal d'Anne Frank en 1959 qui lui vaut sa seconde nomination aux Oscars et sa première récompense (Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle). Cet oscar est aujourd'hui exposé dans la maison d'Anne Frank, au 263 Prinsengraght à Amsterdam. Dans les années 1960, elle poursuit brillamment sa carrière tant au théâtre à New-York avec le Group Theatre qu'au cinéma. Elle joue dans les pièces Un tramway nommé Désir et La Nuit de l'iguane de Tennessee Williams et Deux sur la balançoire de William Gibson.

Ses choix au cinéma la conduisent vers John Frankenheimer pour Le Temps du châtiment (1961), Stanley Kubrick pour lequel elle incarne la mère bafouée de la célèbre Lolita (1962) ou Guy Green pour A Patch of Blue (1965) où elle obtient son second Oscar. La décennie suivante, elle obtient une nouvelle nomination en 1973 pour L'Aventure du Poséidon, film catastrophe de Ronald Neame. Elle tient ensuite divers rôles pour la télévision tout en continuant à tourner au cinéma jusqu'à la fin des années 1990. Elle meurt au début de l'année 2006 à l'âge de 85 ans. Shelley Winters possède son étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 1750, Vine Street. Dans son autobiographie Shelley, l'actrice y révèle sa vie tumultueuse, ses amours avec Burt Lancaster, John Ireland et ses fiançailles avec Farley Granger. Shelley Winters a été mariée à Mack Paul Mayer de 1943 à 1948, à l'acteur italien Vittorio Gassman (dont elle a une fille, Vittoria) de 1952 à 1954 et à l'acteur Anthony Franciosa de 1957 à 1960. Celui-ci est mort le 19 janvier 2006, soit cinq jours après Shelley.

Filmographie

  • 1943 : There's Something About a Soldier! d'Alfred E. Green : Norma
  • 1943 : What a Woman! d'Irving Cummings : Secrétaire
  • 1944 : Sailor's Holiday de William Berke : Gloria Flynn
  • 1944 : Knickerbocker Holiday de Harry Joe Brown : Ulda Tienhoven
  • 1944 : La Reine de Broadway (Cover girl) de Charles Vidor : Cover Girl
  • 1944 : She's a Soldier Too de William Castle : Silver' Rankin
  • 1944 : Coup de foudre (Together Again) de Charles Vidor : Une jeune femme
  • 1944 : Dancing in Manhattan d' Henry Levin : Margie
  • 1945 : Cette nuit et toujours (Tonight and Every Night) de Victor Saville : Bubbles
  • 1945 : Escape in the Fog de Budd Boetticher : Conductrice de taxi
  • 1945 : Aladin et la lampe merveilleuse (A Thousand and One Nights) d' Alfred E. Green : Handmaiden
  • 1946 : The Fighting Guardsman d' Henry Levin : Nanette
  • 1946 : Two Smart People de Jules Dassin : Princesse
  • 1947 : Nouvelle Orléans (New Orleans) d'Arthur Lubin : Miss Holmbright (secrétaire de Nick à Chicago)
  • 1947 : Living in a Big Way de Gregory La Cava : Fille de la Junior League
  • 1947 : Un gangster pas comme les autres (The Gangster) de Gordon Wiles : Hazel
  • 1947 : Othello (A Double Life) de George Cukor : Pat Kroll
  • 1947 : Mac Coy aux poings d'or (Killer McCoy) de Roy Rowland : Chasseuse d'autographe
  • 1948 : La Rivière rouge (Red River) d'Howard Hawks : Danseuse dans le train
  • 1948 : Larceny de George Sherman : Tory
  • 1948 : La Proie (Cry of the City) de Robert Siodmak : Brenda Martingale
  • 1949 : Take One False Step (en) de Chester Erskine : Catherine Sykes
  • 1949 : Le Prix du silence (The Great Gatsby) d'Elliott Nugent : Myrtle Wilson
  • 1949 : Johnny Stool Pigeon de William Castle : Terry Stewart
  • 1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann : Lola Manners
  • 1950 : Le Bistrot du péché (South Sea Sinner) de H. Bruce Humberstone : Coral
  • 1950 : La Femme sans loi (Frenchie) de Louis King : Frenchie Fontaine
  • 1951 : The Raging Tide de George Sherman : Connie Thatcher
  • 1951 : Menace dans la nuit (He Ran All the Way) de John Berry : Peggy Dobbs
  • 1951 : Une place au soleil (A Place in the Sun) de George Stevens : Alice Tripp
  • 1951 : Symphonie en 6.35 (Behave Yourself!) de George Beck : Kate Denny
  • 1952 : Appel d'un inconnu (Phone call from a stranger) de Jean Negulesco : Bianca Carr, alias "Binky Gay"
  • 1952 : Quand tu me souris (Meet Danny Wilson) de Joseph Pevney : Joy Carroll
  • 1952 : Passage interdit ou La révolte gronde (Untamed Frontier) d'Hugo Fregonese : Jane Stevens
  • 1952 : My Man and I de William A. Wellman : Nancy
  • 1954 : Un fils pour Dorothy (To Dorothy a Son) de Muriel Box : Myrtle La Mar
  • 1954 : Tennessee Champ de Fred M. Wilcox : Sarah Wurble
  • 1954 : La Brigade héroïque (Saskatchewan) de Raoul Walsh : Grace Markey
  • 1954 : Fille de plaisir (Playgirl) de Joseph Pevney : Fran Davis
  • 1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) de Robert Wise : Eva Bardeman
  • 1954 : Mambo de Robert Rossen : Toni Salerno
  • 1955 : Une fille comme ça (I Am a Camera) d'Henry Cornelius : Natalia Landauer
  • 1955 : La Nuit du chasseur (The Night of the Hunter) de Charles Laughton : Willa Harper
  • 1955 : Le Trésor de Pancho Villa (The Treasure of Pancho Villa) de George Sherman : Ruth Harris
  • 1955 : Le Grand Couteau (The Big Knife) de Robert Aldrich : Dixie Evans
  • 1955 : La Peur au ventre (I Died a Thousand Times) de Stuart Heisler : Marie Gibson
  • 1959 : Le Journal d'Anne Frank (The Diary of Anne Frank) de George Stevens : Madame Petronella Van Daan
  • 1959 : Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow) de Robert Wise : Lorry
  • 1960 : Que personne n'écrive mon épitaphe (Let No Man Write My Epitaph) de Philip Leacock : Nellie Romano
  • 1961 : Le Temps du châtiment (The Young Savages) de John Frankenheimer : Mary di Pace
  • 1962 : Lolita de Stanley Kubrick : Charlotte Haze / Humbert
  • 1962 : Les Liaisons coupables (The Chapman Report) de George Cukor : Sarah Garnell
  • 1963 : Le Balcon (The Balcony) de Joseph Strick : Madame Irma
  • 1963 : Le Divan de l'infidélité (Wives and Lovers) de John Rich : Fran Cabrell
  • 1964 : Les Deux Rivales (Gli Indifferenti) de Francesco Maselli : Lisa
  • 1964 : La Maison de Madame Adler (A House Is Not a Home) de Russell Rouse : Polly Adler
  • 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens, David Lean et Jean Negulesco : La femme qui est soignée
  • 1965 : Un coin de ciel bleu (A Patch of Blue) de Guy Green : Rose-Ann D'Arcy
  • 1966 : The Three Sisters de Paul Bogart : Natalya
  • 1966 : Détective privé (Harper) de Jack Smight : Fay Estabrook
  • 1966 : Alfie le dragueur (Alfie) de Lewis Gilbert : Ruby
  • 1967 : Enter Laughing de Carl Reiner : Mrs Emma Kolowitz
  • 1968 : Les Chasseurs de scalps (The Scalphunters) de Sydney Pollack : Kate
  • 1968 : Les Troupes de la colère (Wild in the Streets) de Barry Shear : Mrs Daphne Flatow
  • 1968 : Buona sera Madame Campbell (Buona Sera, Mrs. Campbell) de Melvin Frank : Shirley Newman
  • 1969 : Arthur! Arthur! de Samuel Gallu
  • 1969 : The Mad Room de Bernard Girard : Mrs Armstrong
  • 1970 : Bloody Mama de Roger Corman : Kate Barker ("Ma")
  • 1970 : How Do I Love Thee? de Michael Gordon : Lena Mervin
  • 1970 : L'Indien (Flap) de Carol Reed : Dorothy Bluebell
  • 1971 : Mais qui a tué tante Roo ? (Whoever Slew Auntie Roo?) de Curtis Harrington : Rosie Forrest
  • 1971 : What's the Matter with Helen? de Curtis Harrington : Helen Hill (Martin)
  • 1972 : Something to Hide d'Alastair Reid : Gabriella
  • 1972 : L'Aventure du Poseidon (The Poseidon Adventure) de Ronald Neame : Belle Rosen
  • 1973 : Les Choses de l'amour (Blume in Love) de Paul Mazursky : Mrs Cramer
  • 1973 : Dynamite Jones (Cleopatra Jones) : Mommy
  • 1975 : Poor Pretty Eddy de Chris Robinson et David Worth : Bertha
  • 1975 : Le Voyage de la peur (Journey Into Fear) de Daniel Mann : Mrs Mathews
  • 1975 : Un coup de deux milliards de dollars (Diamonds) de Menahem Golan : Zelda Shapiro
  • 1975 : Le veinard (That Lucky Touch) de Christopher Miles : Diana Steedeman
  • 1976 : La Dahlia scarlatta
  • 1976 : Next Stop, Greenwich Village de Paul Mazursky : Fay Lapinsky
  • 1976 : Le Locataire de Roman Polanski: La concierge
  • 1977 : Mimì Bluette ... fiore del mio giardino de Carlo Di Palma : Caterina
  • 1977 : Gran bollito de Mauro Bolognini : Lea
  • 1977 : Tentacules (Tentacoli) de Ovidio G. Assonitis (en) : Tillie Turner
  • 1977 : Un bourgeois tout petit petit (Un borghese piccolo piccolo) de Mario Monicelli : Amalia Vivaldi
  • 1977 : Peter et Elliott le dragon (Pete's Dragon) de Don Chaffey : Lena Gogan
  • 1978 : Le Roi des gitans (King of the Gypsies) de Frank Pierson : Reine Rachel
  • 1979 : Stridulum de Giulio Paradisi : Jane Phillips
  • 1979 : Cité en feu (City on Fire) d'Alvin Rakoff : Infirmière Andrea Harper
  • 1979 : Le Magicien de Lublin (The Magician of Lublin) de Menahem Golan : Elzbieta
  • 1979 : Le Roman d'Elvis (Elvis) de John Carpenter : Gladys Presley
  • 1981 : S.O.B. de Blake Edwards : Eva Brown
  • 1981 : Looping - Der lange Traum vom kurzen Glück de Walter Bockmayer et Rolf Bührmann : Carmen
  • 1983 : Fanny Hill de Gerry O'Hara : Mrs Cole
  • 1984 : Ellie de Peter Wittman : Cora Mae Jackson
  • 1984 : Over the Brooklyn Bridge de Menahem Golan : Becky
  • 1985 : Déjà Vu d'Anthony B. Richmond : Olga Nabokova
  • 1986 : Witchfire de Vincent J. Privitera : Lydia
  • 1986 : Very Close Quarters de Vladimir Rif : Galina
  • 1986 : Delta Force de Menahem Golan : Edie Kaplan
  • 1988 : Purple People Eater de Linda Shayne : Rita
  • 1989 : An Unremarkable Life d'Amin Q.Chaudhri : Evelyn McEllany
  • 1990 : Touch of a Stranger de Brad M. Gilbert :
  • 1991 : Stepping Out (Un amour de prof) de Lewis Gilbert : Mrs Fraser
  • 1993 : The Pickle de Paul Mazursky : Yetta
  • 1994 : Le Silence des jambons (Il Silenzio dei prosciutti) d'Ezio Greggio : Mrs Motel (La mère)
  • 1995 : Heavy de James Mangold : Dolly Modino
  • 1995 : Backfire! de A. Dean Bell : Le bon lieutenant
  • 1995 : Jury Duty de John Fortenberry : Mrs Collins
  • 1995 : Mrs. Munck de Diane Ladd : Tante Monica
  • 1995 : Raging Angels d'Alan Smithee : Grand-mère Ruth
  • 1996 : Portrait de femme (The Portrait of a Lady) de Jane Campion : Mrs Touchett
  • 1999 : Gideon de Claudia Hoover : Mrs Willows
  • 1999 : La Bomba de Giulio Base: Prof. Summers

Télévision

  • 1963 : Wipe-out
  • 1971 : Revenge de Jud Taylor : Amanda Hilton
  • 1971 : A Death of Innocence  : Elizabeth Cameron
  • 1972 : Adventures of Nick Carter  : Bess Tucker
  • 1973 : The Devil's Daughter  : Lilith Malone
  • 1974 : Requiem pour un pigeon (Big Rose: Double Trouble)  : Rose Winters
  • 1974 : The Sex Symbol  : Agatha Murphy
  • 1976 : Frosty's Winter Wonderland  : Crystal (voix)
  • 1978 : L'Initiation de Sarah  : Mrs Erica Hunter
  • 1979 : Rudolph and Frosty's Christmas in July  : Crystal (voix)
  • 1979 : Terreur à bord ("The French Atlantic Affair")  : Helen Wabash
  • 1983 : Emma and Grandpa on the Farm  : La narratrice
  • 1985 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) d'Harry Harris : Oiseau dodo
  • 1992 : Pleure pas ma belle (Weep No More, My Lady)  : Vivian Morgan

Distinctions

  • 1959 : Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Le Journal d'Anne Frank
  • 1966 : Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Un coin de ciel bleu

 

Brocco Peter

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(Carl) Peter Brocco est un acteur américain, né le 16 janvier 1903 à Reading (Pennsylvanie), mort le 20 décembre 1992 à Los Angeles (Californie).

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Peter Brocco débute comme acteur de théâtre et joue notamment à Broadway (New York) dans deux pièces. La première en 1927-1928 est Centuries d'Emjo Basshe (en), avec Franchot Tone. La seconde en 1938 est Les Joyeuses Commères de Windsor de William Shakespeare. Au cinéma, il tient d'abord des petits rôles non crédités dans deux films sortis en 1932, dont Le Démon du sous-marin de Marion Gering (avec Tallulah Bankhead et Gary Cooper). Après un troisième film en 1942, il contribue à cent-seize autres films américains à partir de 1946. 

L'ultime est Larry le liquidateur de Norman Jewison (avec Danny DeVito et Penelope Ann Miller), sorti en 1991, à peine plus d'un an avant sa mort, en 1992. Parmi ses films notables (comme second rôle de caractère), mentionnons Le Prisonnier de Zenda de Richard Thorpe (version de 1952, avec Stewart Granger et Deborah Kerr), Spartacus de Stanley Kubrick (1960, avec Kirk Douglas et Laurence Olivier), Notre homme Flint de Daniel Mann (1966, avec James Coburn et Lee J. Cobb), ou encore Vol au-dessus d'un nid de coucou de Miloš Forman (1975, avec Jack Nicholson et Louise Fletcher).

À la télévision, Peter Brocco collabore à cent-trente-sept séries dès 1951, dont La Quatrième Dimension (deux épisodes, 1960-1962), Ma sorcière bien-aimée (deux épisodes, 1965-1969) et L'Homme de fer (deux épisodes, 1971-1974). Ses deux dernières sont Cagney et Lacey et Hôpital St Elsewhere, avec pour chacune un épisode diffusé en 1987. S'y ajoutent douze téléfilms diffusés entre 1958 et 1987, dont Raid sur Entebbe d'Irvin Kershner (1976, avec Peter Finch et Martin Balsam).

Filmographie 

  • 1932 : Roar of the Dragon de Wesley Ruggles : L'opérateur sans fil
  • 1932 : Le Démon du sous-marin (Devil and the Deep) de Marion Gering : L'opérateur sans fil
  • 1942 : Stand By All Networks de Lew Landers : Le chauffeur de taxi
  • 1946 : Alias Mr. Twilight de John Sturges : Brick Robey
  • 1947 : The Lone Wolf in Mexico de D. Ross Lederman : Emil, complice d'Henderson
  • 1948 : Le Manoir de la haine (The Swordsman) de Joseph H. Lewis : Un valet
  • 1948 : The Vicious Circle ou Woman in Brown de W. Lee Wilder : Dr Georges Samosch
  • 1948 : La Comtesse de Monte-Cristo (The Countess of Monte Cristo) de Frederick De Cordova : Le réceptionniste de l'hôtel
  • 1949 : Les Désemparés (The Reckless Moment) de Max Ophüls : Pete, le barman
  • 1949 : Je chante pour vous (Jolson Sings Again) d'Henry Levin : Un maître d'hôtel
  • 1949 : Le Maître du gang (The Undercover Man) de Joseph H. Lewis : Johnny
  • 1950 : Secrets de femmes (Three Secrets) de Robert Wise : Stephani
  • 1950 : House by the River de Fritz Lang : Harry, le coroner
  • 1950 : La Main noire (Black Hand) de Richard Thorpe : Roberto Columbo
  • 1950 : Trafic en haute mer (The Breaking Point) de Michael Curtiz : Macho
  • 1950 : La Clé sous la porte (Key to the City) de George Sidney : Un serveur
  • 1951 : La Belle du Montana (Belle Le Grand) d'Allan Dwan : Tyler
  • 1951 : Le Grand Caruso (The Great Caruso) de Richard Thorpe : Le père Bronzetti
  • 1951 : Le Rocher du diable (Drums in the Deep South) de William Cameron Menzies : Le caporal nordiste
  • 1951 : Fini de rire (His Kind of Woman) de John Farrow : Le premier complice de Thompson
  • 1951 : Le Grand Attentat (The Tall Target) d'Anthony Mann : Fernandina
  • 1952 : L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin) de Richard Fleischer : Vincent Yost
  • 1952 : Big Jim McLain d'Edward Ludwig : Dr Carter
  • 1952 : Mutinerie à bord (Mutiny) d'Edward Dmytryk : Sykes, un canonnier
  • 1952 : Le Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) de Richard Thorpe : Johann
  • 1953 : Ma and Pa Kettle on Vacation de Charles Lamont : Adolph Wade
  • 1953 : Les Envahisseurs de la planète rouge (Invaders from Mars) de William Cameron Menzies : Brainard, l'assistant de Wilson
  • 1954 : Le Calice d'argent (The Silver Chalice) de Victor Saville : Le surveillant du stand
  • 1954 : Le Kid atomique (The Atomic Kid) de Leslie H. Martinson : Camarade Mosley
  • 1954 : Sur la trace du crime (Rogue Cop) de Roy Rowland : George « Wrinkles » Fallon
  • 1955 : Le Cercle infernal (The Racers) d'Henry Hathaway : Gatti
  • 1955 : Une femme en enfer (I'll Cry Tomorrow) de Daniel Mann : Un docteur
  • 1956 : Diane de Poitiers (Diane) de David Miller : Le peintre de la cour
  • 1956 : L'Ardente Gitane (Hot Blood) de Nicholas Ray : Dr Robert Turchino
  • 1959 : Le Génie du mal (Compulsion) de Richard Fleischer : Albert, le chauffeur de Steiner
  • 1960 : Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry) de Richard Brooks : Benny, le photographe
  • 1960 : Spartacus de Stanley Kubrick : Ramon
  • 1961 : Les Bas-fonds new-yorkais (Underworld U.S.A.) de Samuel Fuller : Vic Farrar
  • 1961 : Fear No More de Bernard Wiesen
  • 1962 : A Public Affair de Bernard Girard : Leonard Lohman
  • 1963 : The Balcony de Joseph Strick : Le juge
  • 1964 : Trois filles à Madrid (The Pleasure Seekers) de Jean Negulesco : Arturo
  • 1965 : La Créature des ténèbres (Dark Intruder) d'Harvey Hart : Chi Zang
  • 1966 : Notre homme Flint (Our Man Flint) de Daniel Mann : Dr Wu
  • 1967 : Le Diable à trois (Games) de Curtis Harrington : Le comte invité à la fête
  • 1969 : Hail, Hero! de David Miller : Le premier vieil homme
  • 1971 : Johnny s'en va-t-en guerre (Johnny Got His Gun) de Dalton Trumbo : Le vieux prélat
  • 1972 : Les Poulets (Fuzz) de Richard A. Colla : L'homme avec des ordures
  • 1973 : Papillon de Franklin J. Schaffner : Un docteur
  • 1973 : The Killing Kind de Curtis Harrington : Le père de Louise
  • 1974 : La Tour des monstres (Homebodies) de Larry Yust : Mr. Blakely
  • 1975 : Vol au-dessus d'un nid de coucou (One Flew Over the Cuckoo's Nest) de Miloš Forman : Colonel Matterson
  • 1978 : The One and Only de Carl Reiner : Le chasseur d'autographes
  • 1979 : Les Joyeux Débuts de Butch Cassidy et le Kid (Butch and Sundance : The Early Days) de Richard Lester : Le voleur âgé
  • 1982 : Qui tire le premier ? (A Time for Dying) de Budd Boetticher : Seth (film achevé en 1969)
  • 1982 : Jekyll and Hyde... Together Again de Jerry Belson : Hubert Howes
  • 1983 : La Quatrième Dimension (Twilight Zone : The Movie), segment 2 Kick the Can de Steven Spielberg : M. Mute
  • 1987 : Balance maman hors du train (Throw Momma from the Train) de Danny DeVito : Le vieil homme
  • 1989 : La Guerre des Rose (The War of the Roses) de Danny DeVito : Le vieil homme pleurant
  • 1991 : Larry le liquidateur (Other People's Money) de Norman Jewison : Le valet de Garfield

Théâtre

  • 1927-1928 : Centuries d'Emjo Basshe (Broadway)
  • 1938 : Les Joyeuses Commères de Windsor (The Merry Wives of Windsor) de William Shakespeare (Broadway)

Télévision

  • 1952-1956 : Les Aventures de Superman (Adventures of Superman) Saison 1, épisode 10 The Secret of Superman (1952) : Dr H. L. Ort. Saison 2, épisode 16 The Clown Who Cried (1954) de George Blair : Crackers. Saison 4, épisode 12 The Phantom Ring (1956) de Philip Ford : Le spectre
  • 1955 : Histoires du siècle dernier (Stories of the Century) Saison 2, épisode 4 Kate Bender de William Witney : Jake Coleman
  • 1956 : Le Choix de... (Screen Directors Playhouse) Saison unique, épisode 14 Hot Cargo de Tay Garnett : Détective Mike
  • 1956 : Badge 714 (Dragnet) Saison 6, épisode 4 The Big Net : Vic Templar
  • 1958 : Zorro Saison 1, épisode 18 Zorro combat son père (Zorro Fights His Father) et épisode 19 La mort rôde (Zorro Stacks the Deck) : Barca
  • 1959 : Peter Gunn Saison 1, épisode 17 Let's Kill Timothy de Blake Edwards : Un ivrogne. Saison 2, épisode 13 Terror on the Campus de Boris Sagal : Professeur Cleeter
  • 1959 : Perry Mason, première série Saison 2, épisode 16 The Case of the Fraudulent Foto : Théophile Duclerc
  • 1960 : Aventures dans les îles (Adventures in Paradise)
  • Saison 2, épisode 8 Pour une perle (One Little Pearl) de Robert Florey : Flaubert
  • 1960-1962 : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) Saison 1, épisode 13 Quatre d'entre nous sont mourants (The Four of Us Are Dying, 1960) de John Brahm : M. Marshak. Saison 3, épisode 30 Le Menteur (Hocus-Pocus and Frisby, 1962) de Lamont Johnson : Un extra-terrestre
  • 1961 : Dobie Gillis (The Many Loves of Dobie Gillis) Saison 2, épisode 35 Take Me to Your Leader de Rodney Amateau : Cédric Van Horn
  • 1961 : Les Incorruptibles (The Untouchables) Saison 3, épisode 6 L'Avocat (Loophole) de Paul Wendkos : Pete Lavery
  • 1962 : Ombres sur le soleil (Follow the Sun) Saison unique, épisode 28 Not Aunt Charlotte! : Benjy
  • 1963 : Route 66 (titre original) Saison 3, épisode 22 The Cage Around Maria de George Sherman : Dr Burton
  • 1963 : Suspicion (The Alfred Hitchcock Hour) Saison 2, épisode 5 Blood Bargain de Bernard Girard : Figaro
  • 1963 : Le Virginien (The Virginian) Saison 2, épisode 8 A Portrait of Marie Valonne d'Earl Bellamy : Ramussen
  • 1964 : Voyage au fond des mers (Voyage to the Bottom of the Sea) Saison 1, épisode 2 La Cité sous-marine (The City Beneath the Sea) de John Brahm : Xanthos
  • 1964 : Au-delà du réel (The Outer Limits) Saison 2, épisode 9 Le Robot (I, Robot) : Dr Charles Link
  • 1964-1966 : Le Fugitif (The Fugitive) Saison 1, épisode 18 Where the Action Is (1964) : Otis. Saison 2, épisode 2 World's End (1964) de Robert Butler : Le réceptionniste de l'hôtel. Saison 4, épisode 3 A Clean and Quiet Town (1966) de Mark Rydell : Le tailleur
  • 1965 : Le Jeune Docteur Kildare (Dr. Kildare) Saison 4, épisode 31 A Reverence for Life de Jud Taylor : Le droguiste
  • 1965-1969 : Ma sorcière bien-aimée (Bewitched) Saison 1, épisode 22 Jeunesse éternelle (Eye of the Beholder, 1965) de William Asher : M. Bodkin. Saison 5, épisode 21 Serena cherche un mari (Marriage Witch's Style, 1969) de William Asher : M. Lovelace
  • 1966 : Adèle (Hazel) Saison 5, épisode 15 A Car Named Chrysanthemum de Charles Barton : M. Ricci
  • 1966 : Daktari Saison 1, épisode 6 Le Léopard de Madla (Leopard of Madla George) : Dr Gene Barr
  • 1966 : Mon martien favori (My Favorite Martian) Saison 3, épisode 27 Our Notorious Landlady : Le curateur
  • 1966 : Match contre la vie (Run for Your Life) Saison 1, épisode 25 Don't Count on Tomorrow de Stuart Rosenberg : Le docteur. Saison 2, épisode 4 The Committee for the 25th de William A. Graham : M. Cana
  • 1966 : Perdus dans l'espace (Lost in Space) Saison 2, épisode 8 Jeux mortels de Gamma 6 (The Deadly Games of Gamma 6) de Nathan Juran : Le chef extra-terrestre
  • 1966-1967 : Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.) Saison 2, épisode 16 Souvent blonde varie (The Dippy Blonde Affair, 1966) : Dr Segal. Saison 3, épisode 18 L'Invention du professeur Nillson (The Deadly Smorgasbord Affair, 1967) de Barry Shear : Dr A. C. Nillson
  • 1966-1967 : Au cœur du temps (The Time Tunnel) Saison unique, épisode 14 La Nuit des longs couteaux (Night of the Long Knives - Kashi) de Paul Stanley et épisode 21 L'Idole de la mort (Idol of Death - Un servant) de Sobey Martin
  • 1966-1968 : Sur la piste du crime (The F.B.I.) Saison 2, épisode 6 The Plague Merchant (1966) de Lewis Allen : L'épicier. Saison 3, épisode 27 The Mercenary (1968) de William Hale : Allison
  • 1967 : Les Envahisseurs (The Invaders) Saison 1, épisode 4 Les Sangsues (The Leaches) de Paul Wendkos : Professeur Arthur Millington
  • 1967 : Star Trek Saison 1, épisode 26 Les Arbitres du cosmos (Errand of Mercy) de John Newland : Claymare
  • 1967-1968 : Commando Garrison (Garrison's Gorillas) Saison unique, épisode 8 Now I Lay Me Down to Die (1967 - Kronman) et épisode 23 The Plot to Kill (1968 - Le manager de la Flophouse)
  • 1968 : Les Règles du jeu (The Name of the Game) Saison 1, épisode 5 Nightmare d'Alvin Ganzer : Un homme
  • 1968-1969 : Opération vol (It Takes a Thief) Saison 1, épisode 10 Birds of a Feather (1968) de Don Weis : Vlado Miloslav. Saison 3, épisode 13 To Lure a Man (1969) de Barry Shear : Franz Stanus
  • 1969 : La Grande Vallée (The Big Valley) Saison 4, épisode 15 The Secret et épisode 17 Lightfoot de Lawrence Dobkin : Le juge
  • 1969 : Doris comédie (The Doris Day Show) Saison 1, épisode 21 The Con Man de Bruce Bilson : Jed Anslinger
  • 1969 : Max la Menace (Get Smart) Saison 5, épisode 1 Pheasant Under Glass de Don Adams : Professor Pheasant
  • 1969-1971 : Mannix Saison 3, épisode 10 Les Bruits de la nuit (The Sound of Darkness, 1969) de Corey Allen : Un clochard. Saison 5, épisode 14 Sauvez le mort (To Sve a Dead Man, 1971) de Paul Krasny
  • 1970 : Mission impossible (Mission : Impossible) Saison 4, épisode 26 Le Fils prodigue (The Martyr) de Virgil W. Vogel : Dr Valari. Saison 5, épisode 9 L'Amateur (The Amateur) de Paul Krasny : Père Bernard
  • 1970 : La Nouvelle Équipe (The Mod Squad) Saison 3, épisode 4 « A » Is for Annie : M. Vlachos
  • 1971 : Opération danger (Alias Smith and Jones) Saison 1, épisode 1 (pilote) Alias Smith and Jones de Gene Levitt : Pincus. Saison 2, épisode 5 The Posse That Wouldn't Quit : Le juge
  • 1971-1974 : L'Homme de fer (Ironside) Saison 5, épisode 1 The Priest Killer (1971) de Richard A. Colla : Père Miles. Saison 7, épisode 17 Class of '40 (1974) de Barry Shear : Le docteur
  • 1972 : Banacek Saison 1, épisode 4 La Croix de Madère (No Sign of the Cross) de Daryl Duke : Le cardinal
  • 1974 : Happy Days Saison 1, épisode 5 Le Festival rock (Hardware Jungle) de Jerry Paris : M. Egan
  • 1974 : Barnaby Jones Saison 2, épisode 19 Friends Till Death de Russ Mayberry : rôle non spécifié
  • 1977 : Switch Saison 2, épisode 18 The Four Horsemen : Paul Berwick Sr.
  • 1977 : Lou Grant Saison 1, épisode 5 Nazi d'Alexander Singer : M. Sterner
  • 1979-1980 : Quincy (Quincy, M.E.) Saison 5, épisode 3 By the Death of a Child (1979 - Un conseiller) et épisode 12 Honor Thy Elders (1980 - M. Brown) de Ray Danton
  • 1980 : Timide et sans complexe (Teenspeed and Brown Shoe) Saison unique, épisode 1 (pilote) Timide et sans complexe, 1re partie (Teenspeed and Brown Shoe, Part I) d'E. W. Swackhamer : rôle non spécifié
  • 1980 : Pour l'amour du risque (Hart to Hart) Saison 1, épisode 19 Le Sixième Sens (Sixth Sense) de Ralph Senensky : Carl
  • 1982 : L'Île fantastique (Fantasy Island) Saison 5, épisode 10 Le Sacrifice / Les affaires sont les affaires (A Very Strange Affair / The Sailor) de Cliff Bole : Brewster, le majordome
  • 1982 : Capitaine Furillo (Hill Street Blues) Saison 3, épisode 6 Il faut savoir tout faire (Stan the Man) de Thomas Carter : M. Seligman
  • 1983 : Agence tous risques (The A-Team) Saison 1, épisodes 1 et 2 Rio Blanco, 1re et 2e parties (Mexican Slayride, Parts I & II) de Rod Holcomb : Père David Magill
  • 1983 : Le Souffle de la guerre (The Winds of War), mini-série, épisode 3 Cataclysm de Dan Curtis : Le père de Nathalie
  • 1985 : Les Enquêtes de Remington Steele (Remington Steele) Saison 3, épisode 15 Retour de bâton (Springtime for Steele) de Christopher Hibler : Joey
  • 1987 : Cagney et Lacey (Cagney & Lacey) Saison 6, épisode 17 Divine Couriers : Herbert Morimetz
  • 1987 : Hôpital St Elsewhere (St. Elsewhere) Saison 5, épisode 22 Slip Sliding Away : rôle non spécifié

Téléfilms

  • 1972 : Another Part of the Forest de Daniel Mann : Gilbert Jugger
  • 1972 : No Place to Run de Delbert Mann et John Badham : Le deuxième vieil homme
  • 1973 : Jarrett de Barry Shear : Arnheim
  • 1974 : The Family Kovack de Ralph Senensky : M. Manzak
  • 1976 : L'Affaire Lindbergh (The Lindbergh Kidnapping Case) de Buzz Kulik : Hochmuth
  • 1976 : Raid sur Entebbe (Raid on Entebbe) d'Irvin Kershner : M. Scharf
  • 1984 : The Ratings Game de Danny DeVito : Le tailleur de Vic
  • 1987 : La Vérité cachée (Laguna Heat) de Simon Langton : Juge Rubio

Paget Debra

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Debra Paget, de son vrai nom Debralee Griffin, née le 19 août 1933 à Denver au Colorado, est une actrice américaine. Elle débute en tant que danseuse puis continue sa carrière au théâtre et au cinéma dès 1948.

Paget DebraPaget DebraPaget Debra

Debralee Griffin quitte le Colorado très jeune pour s'installer à Los Angeles car sa mère envisage une carrière à Hollywood pour ses enfants. Elle prendra alors le nom de Paget en référence à ses ancêtres, Lord et Lady Paget. La jeune Debra travaille dès huit ans. En 1946, elle fait partie de la distribution de la pièce Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare. Découverte en 1949 par Robert Siodmak, un des maîtres du film noir, elle s'illustre dans le genre à ses débuts (La Maison des étrangers de Joseph Mankiewicz, où elle joue le rôle de la jeune fiancée italienne de Richard Conte, et 14 Heures de Henry Hathaway), éclipsée chaque fois par des comédiennes confirmées (Susan Hayward et Barbara Bel Geddes).

Sa spectaculaire beauté brune (et quelque peu impavide lorsque l'actrice s'ennuie) la destine aux emplois exotiques, comme la plupart des belles brunes de Hollywood : Gene Tierney, Linda Darnell, Hedy Lamarr, Yvonne De Carlo ou même Elizabeth Taylor... Elle s'illustre en Indienne (La Flèche brisée avec James Stewart la sacre vedette) ou en Hawaïenne promise au volcan, dans les films pacifistes de Delmer Daves et plus tard de Richard Brooks, dans le film d'aventures historiques (La Flibustière des Antilles dont l'héroïne est jouée par Jean Peters, Prince Vaillant où elle tient le second rôle féminin derrière la blonde Janet Leigh), le péplum (La Princesse du Nil, Les Gladiateurs où Susan Hayward s'impose encore au premier plan, Les Dix Commandements avec Anne Baxter et Yvonne De Carlo, La Vallée des Pharaons / La Fille de Cléopâtre - cosigné par Damiano Damiani - en Italie) et l'aventure exotique (Omar Khayyam et surtout les deux films de Fritz Lang qui couronnent sa carrière).

Si la jeune Debra a fort à faire avec la concurrence dans les années 1950 - Hollywood met les bouchées doubles pour contrer la télévision et les beautés fleurissent à l'écran -, très vite elle s'impose comme une des plus émouvantes interprètes de sa génération, idéale victime de toutes sortes de sévices, un peu comme Fay Wray dans les années 1930, à la fois juvénile et lointaine à la manière de Gene Tierney. Elle prête ainsi ses traits à la célèbre Cosette de Victor Hugo et, dans Les Dix Commandements, elle est harcelée par l'infâme Egyptien joué par Edward G. Robinson. Le sommet de ce parcours est évidemment l'héroïne du Tigre du Bengale et du Tombeau hindou, dans lesquels elle impose définitivement sa beauté gracieuse et touchante. Cependant ces deux chefs d'œuvre précèdent de peu le déclin de l'actrice.

La star revient périodiquement au western, un de ses genres favoris (elle est la partenaire de Elvis Presley dans Le Cavalier du crépuscule) mais, selon Michael Henry, "beaucoup plus charnelles et perverses sont ses créations dans les paraboles [policières] d'Allan Dwan". Debra Paget s'illustre ensuite dans la science-fiction avec De la Terre à la Lune et dans l'horreur (ses deux derniers films sont signés Roger Corman d'après Edgar Allan Poe et Lovecraft). Parallèlement à sa carrière devant les caméras, Paget participe de 1950 à 1956 à six pièces radiophoniques pour le Family Theater ainsi qu'à quatre épisodes de la série Lux Radio Theater ; Burt Lancaster, Tyrone Power, Cesar Romero, Ronald Colman ou Robert Stack lui donnent la réplique ; elle participe ainsi aux adaptations de deux de ses films, La Flèche brisée et Les Misérables d'après Hugo - une pratique courante à l'époque.

La belle Debra se tourne dès les années 1950 vers la télévision, apparaissant notamment dans La Grande Caravane, Rawhide (avec le débutant Clint Eastwood) et L'Homme à la Rolls (son dernier rôle en 1965). En 1955, elle postule d'ailleurs, affublée d'une perruque blonde, pour le rôle titre de Sheena, reine de la jungle - parmi ses rivales, il y a Anita Ekberg mais aucune des deux ne décroche le rôle convoité. Malgré une poignée de cinéastes prestigieux et d'indéniables réussites, Paget a trop souvent été cantonnée dans des rôles de second plan et dans des productions de second ordre. Partenaire de Louis Jourdan, Jeffrey Hunter ou Robert Wagner, elle est souvent menacée par une certaine fadeur, même si elle se confronte également à des pointures - elle est courtisée par Stewart Granger et Robert Taylor dans le western La Dernière Chasse de Brooks, et joue au côté de George Sanders, Joseph Cotten, Ray Milland, Anthony Quinn... Dans un premier temps, elle a pu être reléguée à l'arrière plan par la "vague blonde" (Betty Grable, Marilyn Monroe) au sein de son propre studio. En effet elle quitte la Fox en 1955. Surtout les ravageuses années 1960 vont la balayer comme la plupart de ses consoeurs apparues dès les années 1940 - les acteurs eux s'en tireront mieux, bien entendu.

En 1987 Debra Paget a reçu un Golden Boot Award qui rend hommage à sa contribution au développement et au maintien du western à l'écran. Côté vie privée, la douce Debra a connu pas mal d'aléas : son mariage avec l'acteur et chanteur David Street en 1958 a duré quatre mois ; en 1960 son mariage avec Budd Boetticher, prestigieux réalisateur (de westerns notamment), a duré 22 jours. Paget quitte le monde du spectacle après son mariage en 1964 avec Louis C. Kung, neveu de Madame Chiang Kai-Shek qui a fait fortune dans l'industrie pétrolière. Ils ont eu un fils, Greg, et se sont séparés en 1980.

Filmographie

  • 1948 : La Proie (Cry of the City), de Robert Siodmak
  • 1949 : Maman est étudiante (Mother Is a Freshman), de Lloyd Bacon (non créditée)
  • 1949 : It Happens Every Spring, de Lloyd Bacon (non crédité)
  • 1949 : La Maison des étrangers (House of strangers), de Joseph L. Mankiewicz
  • 1950 : La Flèche brisée (Broken Arrow), de Delmer Daves
  • 1951 : 14 heures (Fourteen Hours) de Henry Hathaway
  • 1951 : L'Oiseau de paradis (Bird of Paradise) de Delmer Daves
  • 1951 : La Flibustière des Antilles (Anne of the Indies), de Jacques Tourneur
  • 1952 : Six filles cherchent un mari (Belles on Their Toes), de Henry Levin
  • 1952 : Les Misérables (film, 1952), de Lewis Milestone
  • 1952 : Stars and Stripes Forever / La Parade de la gloire, de Henry Koster
  • 1954 : Prince Vaillant (Prince Valiant), de Henry Hathaway
  • 1954 : La Princesse du Nil (Princess of the Nile), de Harmon Jones
  • 1954 : Les Gladiateurs (Demetius and the gladiators), de Delmer Daves
  • 1954 : La Sirène de Bâton Rouge (The Gambler from Natchez), de Henry Levin
  • 1955 : Plumes blanches (White feather), de Robert D. Webb
  • 1955 : Seven Angry Men, de Charles Marquis Warren
  • 1956 : La Dernière chasse (The Last hunt), de Richard Brooks
  • 1956 : Les Dix Commandements (The Ten commandments), de Cecil B. DeMille : Lilia
  • 1956 : Le Cavalier du crépuscule (Love me tender), de Robert D. Webb
  • 1957 : Le Bord de la rivière (The River's Edge), d'Allan Dwan
  • 1957 : Les Amours d'Omar Khayyam (Omar Khayyam), de William Dieterle
  • 1958 : De la Terre à la Lune (From the Earth to the Moon), de Byron Haskin
  • 1959 : Le Tigre du Bengale, de Fritz Lang
  • 1959 : Le Tombeau hindou, de Fritz Lang
  • 1960 : Why Must I Die? de Roy Del Ruth
  • 1960 : La Vallée des pharaons (Il Sepolcro dei re) de Fernando Cerchio
  • 1961 : Most Dangerous Man Alive de Allan Dwan
  • 1961 : I masnadieri de Mario Bonnard
  • 1962 : L'Empire de la Terreur (Tales of terror) de Roger Corman
  • 1963 : La Malédiction d'Arkham (The Haunted palace) de Roger Corman

Télévision

  • 1956 : Gun in His Hand, de Lewis Allen (épisode de série)
  • 1956 : The Man Who Lost His Head (épisode de série)
  • 1957 : Carnival at Midnight (épisode de série)
  • 1958 : La Grande Caravane : "The Mary Dupree Story"
  • 1959 : Cimarron City (1 épisode)
  • 1959 : Riverboat (1 épisode)
  • 1959 : Invisible Force, d'Andrew Marton (épisode de série)
  • 1960-1962 : Rawhide, de Joseph Kane et Harmon Jones (2 épisodes)
  • 1961 : Man of Another Bree de William F. Claxton (épisode de série)
  • 1963-1965 : L'Homme à la Rolls 2 épisodes, dont l'un réalisé par Jerry Hopper

L'Appât

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L'Appât (The Naked Spur) est un film américain réalisé par Anthony Mann, sorti en février 1953. L'Appât est le troisième des cinq films du cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart. Howard Kemp, se faisant passer pour un shérif, est à la poursuite de Ben Van der Groat, un assassin pour lequel est offerte une forte récompense. Il voyage avec Jesse, un ancien officier, et Roy Anderson. Kemp réussit à capturer Ben. Celui-ci est accompagné d'une jeune fille, Lina, qui le croit innocent. Sur le chemin du retour, l'équipée doit faire face à une attaque d'indiens. Mais surtout, Jesse et Roy voudraient bien partager la prime. Ben réussit à convaincre Jesse de fuir avec lui. Mais au dernier moment, il l'abat. Il veut alors piéger Howard et Roy, mais échoue grâce à Lina.

L'Appât d'Anthony MannL'Appât d'Anthony Mann

L'Appât d'Anthony Mann

Fiche technique

  • Titre original : The Naked Spur
  • Titre français : L'Appât
  • Réalisation : Anthony Mann
  • Scénario : Sam Rolfe et Harold Jack Bloom
  • Direction artistique : Malcolm Brown (en) et Cedric Gibbons
  • Décors : Edwin B. Willis
  • Photographie : William C. Mellor
  • Son : Douglas Shearer
  • Montage : George White
  • Musique : Bronislau Kaper
  • Production : William H. Wright
  • Société de production : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : couleur (Technicolor) - 35 mm - 1,37:1 - son Mono (Western Electric Sound System)
  • Genre : Western
  • Durée : 91 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 6 février 1953, première à Denver (Colorado), France : 2 octobre 1953

Distribution

3 h 10 pour Yuma

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3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma) est un film américain réalisé par Delmer Daves, sorti en 1957. L'histoire est inspirée d'une nouvelle d'Elmore Leonard intitulée Three-Ten to Yuma parue en mars 1953 dans Dime Western Magazine. Un remake réalisé par James Mangold est sorti en salles en mars 2008. Dan Evans est un fermier pauvre, marié et père de deux enfants. À la recherche de son troupeau dispersé, il tombe sur une attaque de diligence, fomentée par le brigand Ben Wade. Sans armes et craignant pour la vie de ses deux fils qui sont à ses côtés, il n'intervient pas et doit laisser les voleurs s'emparer de ses propres chevaux. L'attaque terminée, à pied, il parvient tant bien que mal à réunir son bétail et rentre chez lui.

La sécheresse menace. Dan Evans a besoin d'argent pour son élevage. Sur les conseils de sa femme, il se décide à partir chercher un crédit en ville. Sur le chemin, il apprend que Ben Wade s'y trouve. Le tournage eut lieu à Sedona, dans l'Arizona. « Je tiens 3 h 10 pour Yuma pour mon meilleur western : j’ai essayé de créer un nouveau style dans la manière de raconter une histoire et j’y suis parvenu, du moins je le pense » disait Delmer Daves lors d’un entretien de 1960 avec Bertrand Tavernier. Felicia Farr, qui interprète la belle serveuse du saloon ancienne chanteuse de cabaret, est alors l'actrice fétiche de Delmer Daves, avec qui elle tourne là son 3e film consécutif. Elle deviendra de 1962 à sa mort l'épouse de Jack Lemmon, avec lequel elle aura une fille, Courtney Lemmon.

3 h 10 pour Yuma de Delmer Daves3 h 10 pour Yuma de Delmer Daves

3 h 10 pour Yuma de Delmer Daves

Fiche technique

  • Titre original : 3:10 to Yuma
  • Titre français : 3 h 10 pour Yuma
  • Réalisation : Delmer Daves
  • Scénario : Halsted Welles et Elmore Leonard
  • Musique : George Duning
  • Photographie : Charles Lawton Jr.
  • Montage : Al Clark
  • Production : David Heilweil
  • Société de production : Columbia Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : noir et blanc
  • Genre : Western
  • Durée : 92 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 7 août 1957, France : 30 octobre 1957

Distribution

  • Van Heflin (VF : Jacques Berthier) : Dan Evans
  • Glenn Ford (VF : Raoul Curet) : Ben Wade
  • Leora Dana (VF : Lily Baron) : Alice Evans
  • Felicia Farr (VF : Rolande Forest) : Emmy
  • Robert Emhardt (VF : Serge Nadaud) : Butterfield
  • Henry Jones (VF : Jean Berton) : Alex Potter, l'ivrogne courageux
  • Richard Jaeckel (VF : Michel François) : Charlie Prince
  • Ford Rainey (VF : Marc Valbel) : le marshal de Bisbee
  • Sheridan Comerate (VF : Jacques Deschamps) : Bob Moons
  • George Mitchell (VF : Fernand Fabre) : Barman
  • Robert Ellenstein (VF : Lucien Bryonne) : Ernie Collins
  • Dorothy Adams (non créditée) : Mme Potter

Adams Dorothy

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Dorothy Adams est une actrice américaine, née le 8 janvier 1900 à Hannah (en) (Dakota du Nord), morte le 16 mars 1988 à Los Angeles — Quartier de Woodland Hills (Californie).

Adams DorothyAdams Dorothy

Au cinéma, après une première apparition dans un court métrage de 1931, Dorothy Adams contribue à près de cent films américains (dont des westerns) entre 1938 et 1960, comme second rôle de caractère — parfois dans des petits rôles non crédités —. Puis elle participe à deux ultimes films sortis respectivement en 1969 et 1976. Parmi ses films notables, citons Laura d'Otto Preminger (1944 ; rôle de Bessie, la servante de Gene Tierney), Un amour désespéré de William Wyler (1952 ; rôle de la mère de Jennifer Jones), ou encore L'Ultime Razzia de Stanley Kubrick (1956, avec Sterling Hayden et Coleen Gray ; rôle de Ruthie O'Reilly). Pour la télévision, Dorothy Adams collabore entre 1950 et 1974 à cinquante séries, dont Badge 714 (quatre épisodes, 1953-1955), Perry Mason (deux épisodes, 1957-1960), et La Quatrième Dimension (un épisode, 1961). Sa dernière prestation au petit écran est dans un téléfilm de Joel Schumacher, diffusé en 1974.

Filmographie 

  • 1938 : Broadway Musketeers de John Farrow
  • 1939 : Femmes (The Women) de George Cukor
  • 1939 : On demande le Docteur Kildare (Calling Dr Kildare) d'Harold S. Bucquet
  • 1939 : Ninotchka d'Ernst Lubitsch
  • 1939 : Mademoiselle et son bébé (Bachelor Mother) de Garson Kanin
  • 1941 : La Belle Ensorceleuse (The Flame of New Orleans) de René Clair
  • 1941 : The Devil Commands d'Edward Dmytryk
  • 1941 : J'épouse ma femme (Bedtime Story) d'Alexander Hall
  • 1941 : Le Retour du proscrit (The Shepherd of the Hills) d'Henry Hathaway
  • 1941 : Affectionately Yours de Lloyd Bacon
  • 1941 : La Route au tabac (Tobacco Road) de John Ford
  • 1941 : La Chanson du passé (Penny Serenade) de George Stevens
  • 1942 : Lady Gangster de Robert Florey
  • 1942 : Un Américain pur sang (Joe Smith, American) de Richard Thorpe
  • 1943 : Les Anges de miséricorde (So Proudly We Hail !) de Mark Sandrich
  • 1944 : Laura d'Otto Preminger
  • 1944 : Le Bal des sirènes (Bathing Beauty) de George Sidney
  • 1944 : Depuis ton départ (Since you went away) de John Cromwell
  • 1945 : Crime passionnel (Fallen Angel) d'Otto Preminger
  • 1946 : Le Bel Espoir (Miss Susie Slagle's) de John Berry
  • 1946 : Les Plus Belles Années de notre vie (The Best Years of Our Lives) de William Wyler
  • 1947 : Le Bébé de mon mari (That's My Man) de Frank Borzage
  • 1947 : La Fière Créole (The Foxes of Harrow) de John M. Stahl
  • 1949 : Avant de t'aimer (Not Wanted) d'Ida Lupino
  • 1949 : Les Marins de l'Orgueilleux (Down to the Sea in Ships) d'Henry Hathaway
  • 1950 : The Cariboo Trail d'Edwin L. Marin
  • 1950 : Montana de Ray Enright
  • 1950 : La Rue de traverse (Paid in Full), de William Dieterle
  • 1951 : La Première Légion (The First Legion) de Douglas Sirk
  • 1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) de Cecil B. DeMille
  • 1952 : The Winning Team de Lewis Seiler
  • 1952 : Un amour désespéré (Carrie) de William Wyler
  • 1954 : La Joyeuse Parade (There's No Business Like Show Business) de Walter Lang
  • 1955 : Le Fils prodigue (The Prodigal) de Richard Thorpe
  • 1955 : L'Aventure fantastique (Many Rivers to Cross) de Roy Rowland
  • 1956 : Passé perdu (These Wilder Years) de Roy Rowland
  • 1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille
  • 1956 : Johnny Concho (en) de Don McGuire
  • 1956 : L'Ultime Razzia (The Killing) de Stanley Kubrick
  • 1956 : L'Homme au complet gris (The Man in the Gray Flannet Suit) de Nunnally Johnson
  • 1957 : 3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma) de Delmer Daves
  • 1958 : Les Grands Espaces (The Big Country) de William Wyler
  • 1960 : Du haut de la terrasse (From the Terrace) de Mark Robson
  • 1969 : Un homme fait la loi (The Good Guys and the Bad Guys) de Burt Kennedy
  • 1976 : Peeper de Peter Hyams

Télévision

  • 1953-1955 : Badge 714 ou Coup de filet (Dragnet), première série Saison 3, épisode 12 The Big In-Laws (1953) et épisode 33 The Big Pug (1954). Saison 4, épisode 24 The Big Dog (1955) et épisode 30 The Big Number (1955)
  • 1956-1957 : Gunsmoke ou Police des plaines (Gunsmoke ou Marshal Dillon) Saison 2, épisode 1 Cow Doctor (1956) d'Andrew V. McLaglen. Saison 3, épisode 8 Born to Hang (1957) de Buzz Kulik
  • 1957-1960 : Perry Mason, première série Saison 1, épisode 7 The Case of the Angry Mourner (1957) de William D. Russell. Saison 4, épisode 10 The Case of the Loquacious Liar (1960)
  • 1958-1963 : La Grande Caravane (Wagon Train) Saison 1, épisode 24 The Bernal Sierra Story (1958) de David Butler. Saison 6, épisode 25 The Annie Dugan Story (1963)
  • 1961 : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) Saison 2, épisode 12 Poussière (Dust) de Douglas Heyes
  • 1962 : Bonanza Saison 3, épisode 32 The Long Night de William Witney
  • 1967 : Sur la piste du crime (The F.B.I.) Saison 2, épisode 18 A Question of Guilt de Ralph Senensky
  • 1974 : Virginia Hill, téléfilm de Joel Schumacher

Règlement de comptes

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Règlement de comptes (The Big Heat) est un film américain réalisé par Fritz Lang, sorti en 1953. À la suite du suicide d'un de ses supérieurs, le policier Dave Bannion prend conscience du degré de corruption qui règne chez ses collègues, dans sa hiérarchie et dans le monde politique. La pègre locale décide de le supprimer en piégeant sa voiture, mais c'est sa femme qui meurt dans l'explosion. Aidé d'une amie d'un des criminels, Bannion se lance alors dans une croisade qui va l'amener aux frontières entre justice et vengeance.

Fritz Lang tourna ce film au sommet de son art en seulement quinze jours (alors qu'il en faut une trentaine en moyenne à l'époque) après une minutieuse préparation. La mécanique du scénario est typiquement langienne. Dès lors que Dave Bannion refuse une corruption qui gangrène la ville il est happé par un engrenage qui le conduit presque à assassiner une femme pour se faire justice. Souvent chez Lang, ce n'est qu'un détail qui induit la bascule du personnage et peut le conduire au pire. Ici le personnage laisse sa voiture à sa femme pour raconter une histoire à sa fille - et la voiture explose. Il devient dès lors une bombe à retardement utilisant les méthodes de ceux qu'il chasse. Bannion réussira à reprendre le contrôle, mais de justesse, alors qu'il s'apprête à assassiner une femme.

Le film se caractérise aussi par des éclairs d'une violence annonçant les polars des années 1960. Il s'ouvre sur le suicide en plan subjectif d'un policier (que Lang emprunte à La Maison du docteur Edwardes d'Alfred Hitchcock). Glenn Ford (qui incarna souvent avec brio les méchants) trouve un rôle qui lui permet d'exprimer sa complexité. Lee Marvin compose un terrifiant homme de main bestial qui se plaît à torturer les femmes.

Règlement de comptes de Fritz LangRèglement de comptes de Fritz Lang

Règlement de comptes de Fritz Lang

Fiche technique

  • Titre : The Big Heat
  • Réalisation : Fritz Lang
  • Scénario : Sydney Boehm, William P. McGivern et Fritz Lang
  • Photographie : Charles Lang
  • Montage : Charles Nelson
  • Décors : William Kiernan
  • Costume : Jean Louis
  • Musique : Henry Vars
  • Production : Columbia Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Genre : Film policier, Drame, Film noir, Thriller
  • Durée : 89 minutes

Distribution

  • Glenn Ford (VF : Raoul Curet) : Dave Bannion
  • Gloria Grahame : Debby Marsh
  • Jocelyn Brando (VF : Jacqueline Ferrière) : Katie Bannion
  • Alexander Scourby (VF : Jacques Beauchey) : Mike Lagana
  • Lee Marvin (VF : Jean Violette) : Vince Stone
  • Jeanette Nolan : Bertha Duncan
  • Peter Whitney (VF : Eddy Rasimi) : Tierney
  • Willis Bouchey (VF : Abel Jacquin) : Ted Wilks
  • Robert Burton (VF : Marcel Rainé) : Gus Burke
  • Adam Williams (VF : Lucien Bryonne) : Larry Gordon
  • Howard Wendell (VF : Jean Brochard) : Higgins
  • Chris Alcaide : George Rose
  • Michael Granger : Hugo
  • Dorothy Green : Lucy Chapman
  • Carolyn Jones : Doris
  • Edith Evanson : Selma Parker
  • Celia Lovsky (non créditée) : La mère de Lagana (en portrait)

Nolan Jeanette

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Jeanette Nolan (parfois créditée Jeannette Nolan) est une actrice américaine, née le 30 décembre 1911 à Los Angeles (Californie), ville où elle est morte le 5 juin 1998.

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Jeanette Nolan débute au cinéma en 1948, avec le rôle de Lady Macbeth (un de ses plus connus), dans Macbeth, de et avec Orson Welles. En tout, elle collabore à quarante-et-un films américains, le dernier en 1998 (L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, de et avec Robert Redford), année de sa mort. Elle est surtout très active à la télévision, apparaissant dans cent-trente-quatre séries et dix-sept téléfilms, entre 1953 et 1990. Jeanette Nolan épouse en 1935 l'acteur John McIntire (dont elle restera veuve au décès de celui-ci en 1991), avec lequel elle joue dans plusieurs films (notamment Les Deux Cavaliers de John Ford, en 1961), séries et téléfilms. De leur union, sont nés deux enfants, dont l'acteur et compositeur Tim McIntire (1944-1986).

 

Filmographie 

  • 1948 : Macbeth d'Orson Welles
  • 1948 : Ma vie est une chanson (Words and Music) de Norman Taurog
  • 1949 : Abandoned (en) de Joseph M. Newman
  • 1950 : Saddle Tramp d'Hugo Fregonese
  • 1950 : La Flamme qui s'éteint (en) (No Sad Songs for Me) de Rudolph Maté
  • 1951 : Kim de Victor Saville
  • 1951 : L'Énigme du lac noir (The Secret of Convict Lake) de Michael Gordon
  • 1952 : Le Relais de l'or maudit (Hangman's Knot) de Roy Huggins
  • 1952 : Sacré printemps… (The Happy Time) de Richard Fleischer
  • 1953 : Règlement de comptes (The Big Heat) de Fritz Lang
  • 1955 : Ville sans loi (A Lawless Street) de Joseph H. Lewis
  • 1956 : La Mission du capitaine Benson (7th Cavalry) de Joseph H. Lewis
  • 1956 : Everything but the Truth (en) de Jerry Hopper
  • 1956 : La Loi de la prairie (Tribute to a Bad Man) de Robert Wise
  • 1957 : Je vous adore (April Love) d'Henry Levin
  • 1957 : Le Fort de la dernière chance (The Guns of Fort Petticoat) de George Marshall
  • 1957 : The Halliday Brand (en) de Joseph H. Lewis
  • 1958 : Sur la piste de la mort (Wild Heritage) de Charles F. Haas
  • 1958 : En patrouille (en) (The Deep Six) de Rudolph Maté
  • 1960 : Psychose (Psycho) d'Alfred Hitchcock (voix, non créditée)
  • 1961 : Les Deux Cavaliers (Two Rode Together) de John Ford
  • 1961 : Le Roi des imposteurs (The Great Impostor) de Robert Mulligan
  • 1962 : L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man who shot Liberty Valance) de John Ford
  • 1963 : Le Motel du crime (Twilight of Honor) de Boris Sagal
  • 1965 : My Blood runs cold de William Conrad
  • 1966 : La Chambre des horreurs (en) (Chamber of Horrors) d'Hy Averback
  • 1968 : Did you hear the One about the Traveling Saleslady ? de Don Weis
  • 1972 : Peege de Randal Kleiser (court métrage)
  • 1977 : Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers), film d'animation de John Lounsbery, Wolfgang Reitherman et Art Stevens (voix)
  • 1978 : Avalanche (titre original) de Corey Allen
  • 1978 : Le Faiseur d'épouvantes (The Manitou) de William Girdler
  • 1981 : Sanglantes confessions (True Confessions) d'Ulu Grosbard
  • 1981 : Rox et Rouky (The Fox and the Hound), film d'animation de Ted Berman, Richard Rich et Art Stevens (voix)
  • 1984 : Jouer c'est tuer (Cloak & Dagger) de Richard Franklin
  • 1989 : Street Justice (en) de Richard C. Sarafian
  • 1998 : L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (The Horse Whisperer) de Robert Redford

Whitney Peter

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Peter Whitney (né le 24 mai 1916 à Long Branch dans le New Jersey et mort le 30 mars 1972 à Santa Barbara) est un acteur américain de cinéma et de télévision.

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Une de ses dernières prestations est Harlequin's Gold pour la série Mannix en 1970. Il meurt prématurément, victime d'une crise cardiaque, le 30 mars 1972 dans sa maison de Santa Barbara (Californie), il avait 55 ans.

Filmographie

  • 1970  - Un nommé Cable Hogue Cushing  
  • 1969  - Mannix - Saison 3 Episode 18 Garrett Clegg  
  • 1958  - L'Aventurier du Texas Amos Agry  
  • 1956  - Le Tueur et la belle Ed Bannister  
  • 1955  - La Charge des tuniques bleues  - Sergeant Major Decker  - 
  • 1955  - Le Renard des Océans Bachman  
  • 1954  - Gorilla at Large  - Kovacs  
  • 1953  - L'Aventure est à l'Ouest Ahab Jones  
  • 1953  - Règlement de comptes  - Tierney  
  • 1948  - Le Rideau de fer Winikov  
  • 1944  - Femme aimée est toujours jolie  - Chester Forbish  
  • 1943  - Convoi vers la Russie Whitey Lara  
  • 1942  - La Vallée du soleil Willie  
  • 1941  - Blues in the Night Pete Bossett 

Evanson Edith

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Edith Evanson, née le 28 avril 1896 à Tacoma (État de Washington) et morte le 29 novembre 1980 dans le Comté de Riverside (Californie), est une actrice américaine.

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Filmographie 

  • 1941 : Les Oubliés (Blossoms in the Dust) de Mervyn LeRoy - Hilda
  • 1942 : Quelque part en France (Reunion in France) de Jules Dassin - Genevieve
  • 1942 : La Femme de l'année (Woman of the Year) de George Stevens - Alma
  • 1944 : Le bonheur est pour demain (And Now Tomorrow) d'Irving Pichel - Mrs. Vankovitch
  • 1946 : Le Démon de la chair (The Strange Woman) d'Edgar George Ulmer - Mrs Coggins
  • 1947 : Singapour (Singapore) de John Brahm - Edith Barnes
  • 1947 : Ambre (Forever Amber) d'Otto Preminger - Sarah
  • 1948 : La Corde (Rope) d'Alfred Hitchcock - Mrs Wilson
  • 1948 : Tendresse (I Remember Mama) de George Stevens - Tante Sigrid
  • 1949 : Madame Bovary de Vincente Minnelli - La Mère Supérieure
  • 1950 : Femmes en cage (Caged) de John Cromwell - Miss Barker
  • 1950 : The Magnificent Yankee de John Sturges - Annie Gough
  • 1950 : L'Esclave du gang (The Damned Don't Cry) de Vincent Sherman - Mme Castleman
  • 1951 : Le Jour où la Terre s'arrêta (The Day the Earth Stood Still) de Robert Wise - Mrs. Crockett
  • 1951 : L'Attaque de la malle-poste (Rawhide) de Henry Hathaway - Mrs. Hickman
  • 1951 : Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole) de Billy Wilder - Miss Deverich
  • 1953 : L'Homme des vallées perdues (Shane) de George Stevens - Mrs. Shipstead
  • 1953 : Règlement de comptes (The Big Heat) de Fritz Lang - Selma Parker
  • 1959 : Voyage au centre de la Terre (Journey to the Center of the Earth) d'Henry Levin - L'aubergiste
  • 1960 : Le Clown et l'Enfant (Toby Tyler, or Ten Weeks with a Circus) de Charles Barton - Tante Olive
  • 1963 : Pas de lauriers pour les tueurs (The Prize) de Mark Robson - Mrs. Ahlquist
  • 1963 : Trio de terreur (Twice-Told Tales) de Sidney Salkow - Lisabetta
  • 1964 : Pas de printemps pour Marnie (Marnie) d'Alfred Hitchcock - Rita
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