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Alexander Katharine

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Katharine Alexander (parfois créditée Katherine Alexander) est une actrice américaine, née le 22 septembre 1898 à Fort Smith (Arkansas), morte le 10 janvier 1981 à Tryon (Caroline du Nord).

Alexander Katharine Alexander Katharine Alexander Katharine

Au théâtre, Katharine Alexander joue à Broadway (New York) entre 1917 et 1948, dans vingt-trois pièces et une comédie musicale (en 1919). Hors Broadway, mentionnons sa participation à la création britannique, à Londres en juillet 1949, de la pièce d'Arthur Miller Mort d'un commis voyageur (qui venait d'être créée à Broadway en février de la même année), aux côtés de Paul Muni. Au cinéma, elle apparaît dans quarante-trois films américains, de 1930 (un court métrage) à 1949 (John loves Mary, avec Patricia Neal — son premier film — et Ronald Reagan). 

Entre autres, elle est Mme Townsend dans Le Voile des illusions (1934, avec Greta Garbo et Herbert Marshall), Mme Lloyd Rogers dans Une certaine femme (1937, avec Bette Davis et Henry Fonda), Madame de Lys dans Quasimodo (1939, avec Charles Laughton et Maureen O'Hara), ou encore Miss Olstead dans Dance, Girl, Dance (1940, avec Maureen O'Hara et Louis Hayward). À la télévision, elle contribue seulement à un épisode (diffusé en 1951) d'une série dédiée au théâtre.

Filmographie 

  • 1930 : Taxi Talks de Roy Mack (court métrage)
  • 1933 : Should Ladies Behave d'Harry Beaumont
  • 1934 : Le Voile des illusions (The Painted Veil) de Richard Boleslawski
  • 1934 : La mort prend des vacances ou Trois jours chez les vivants (Death takes a Holiday) de Mitchell Leisen
  • 1934 : Miss Barrett (The Barretts of Wimpole Street) de Sidney Franklin
  • 1934 : L'Agent n° 13 (Operator 13), de Richard Boleslawski
  • 1935 : Avril enchanté (Enchanted April) d'Harry Beaumont
  • 1935 : Kidnapping (Alias Mary Dow) de Kurt Neumann
  • 1935 : Ginger de Lewis Seiler
  • 1935 : Mon mari le patron (She maried her Boss) de Gregory La Cava
  • 1935 : Chronique mondaine (After Office Hours) de Robert Z. Leonard
  • 1935 : Une femme dans la rue (The Girl from 10th Avenue) d'Alfred E. Green
  • 1935 : Cardinal Richelieu de Rowland V. Lee
  • 1935 : Splendor (en) d'Elliott Nugent
  • 1936 : Moonlight Murder d'Edwin L. Marin
  • 1936 : The Devil is a Sissy de W.S. Van Dyke et Rowland Brown
  • 1936 : Sutter's Gold de James Cruze
  • 1936 : Reunion (en) de Norman Taurog
  • 1937 : Pension d'artistes (Stage Door) de Gregory La Cava
  • 1937 : Mariage double (Double Wedding) de Richard Thorpe
  • 1937 : Une certaine femme (That Certain Woman) d'Edmund Goulding
  • 1937 : As Good as Married d'Edward Buzzell
  • 1937 : The Girl from Scotland Yard de Robert G. Vignola
  • 1938 : Rascals d'H. Bruce Humberstone
  • 1939 : Quasimodo (The Hunchback of Notre Dame) de William Dieterle
  • 1939 : The Great Man Votes de Garson Kanin
  • 1939 : Emporte mon cœur (Broadway Serenade) de Robert Z. Leonard
  • 1939 : Three Sons (en) de Jack Hively
  • 1939 : L'Autre (In Name Only) de John Cromwell
  • 1940 : Dance, Girl, Dance de Dorothy Arzner
  • 1940 : Anne of Windy Poplars de Jack Hively
  • 1941 : Small Town Deb d'Harold D. Schuster
  • 1941 : Sis Hopkins de Joseph Santley
  • 1941 : Angels with Broken Wings (en) de Bernard Vorhaus
  • 1942 : Une femme cherche son destin (Now, Voyager) d'Irving Rapper
  • 1942 : Au temps des tulipes (The Vanishing Virginian) de Frank Borzage
  • 1942 : On the Sunny Side d'Harold D. Schuster
  • 1943 : Et la vie continue (The Human Comedy) de Clarence Brown
  • 1945 : L'Apprentie amoureuse (Kiss and Tell) de Richard Wallace
  • 1948 : For the Love of Mary de Frederick De Cordova
  • 1949 : John loves Mary de David Butler

Théâtre

  • 1917 : A Successful Calamity de Clare Kummer, avec Charles Lane, Roland Young
  • 1919 : Good Morning, Judge, comédie musicale, musique de Lionel Monckton et Howard Talbot, lyrics d'Adrian Ross et Percy Greenbank, livret de Fred Thompson, d'après la pièce Le Magistrat (The Magistrate) d'Arthur Wing Pinero
  • 1919 : Love Laughs de George D. Parker
  • 1923-1924 : Chains de Jules Eckert Goodman (en) , avec Gilbert Emery, Paul Kelly
  • 1924 : Leah Kleschna de C.M.S. McLellan, avec William Faversham, Lowell Sherman
  • 1924 : That Awful Mrs. Eaton de John Farrar et Stephen Vincent Benét, avec Minor Watson
  • 1925 : The Stork de László Fodor, adaptation de Ben Hecht, avec Ferdinand Gottschalk, Morgan Wallace
  • 1925 : Ostriches d'Edward Wilbraham
  • 1925 : It all depends de Kate McLaurin, mise en scène de John Cromwell, avec Lee Patrick, Charles Trowbridge
  • 1925 : The Call of Life d'Arthur Schnitzler, adaptation de Dorothy Donnelly, avec Thomas Chalmers, Douglass Dumbrille, Eva Le Gallienne
  • 1926 : Gentle Grafters d'Owen Davis, avec Robert Keith, Morgan Wallace
  • 1926 : La Maison du bourreau (Hangman's House) de Willard Mack, adaptation du roman éponyme de Donn Byrne, avec Walter Abel
  • 1928 : The Queen's Husband de Robert Emmet Sherwood, mise en scène de John Cromwell, avec Edward Rigby, Roland Young
  • 1928-1929 : Little Accident de Floyd Dell (en) et Thomas Mitchell, avec Thomas Mitchell
  • 1930 : The Boundary Line de Dana Burnet, avec Otto Kruger, Charles Trowbridge
  • 1930 : Hotel Universe de Philip Barry, avec Ruth Gordon, Franchot Tone
  • 1930 : Stepdaughters of War de Kenyon Nicholson, avec Warren William
  • 1931-1932 : The Left Bank de (mise en scène et produite par) Elmer Rice
  • 1932 : Best Years de Raymond Van Sickle, avec Jean Adair
  • 1932-1933 : Honeymoon de Samuel Chotzinoff et George Baker, mise en scène de Thomas Mitchell, avec Joseph Calleia, Thomas Mitchell
  • 1933 : The Party's Over de Daniel Kusell, mise en scène d'Howard Lindsay, avec Claire Trevor
  • 1941-1942 : Letters to Lucerne de Fritz Rotter et Alen Vincent, avec Faith Brook
  • 1946 : Little Brown Jug de Marie Baumer, avec Percy Kilbride
  • 1948 : Time for Elizabeth de Norman Krasna et Groucho Marx, mise en scène de Norman Krasna, avec Russell Hicks, Otto Kruger
  • 1949 : Mort d'un commis voyageur (Death of a Salesman) d'Arthur Miller, mise en scène d'Elia Kazan, avec Paul Muni, Kevin McCarthy (création britannique, à Londres)

Rendez-vous d'amour

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Rendez-vous d'amour (Appointment for Love) est un film américain réalisé par William A. Seiter, sorti en 1941.

Rendez-vous d'amour de William A. SeiterRendez-vous d'amour de William A. Seiter

Rendez-vous d'amour de William A. Seiter

Fiche technique

  • Titre original : Appointment for Love
  • Titre français : Rendez-vous d'amour
  • Réalisation : William A. Seiter
  • Scénario : Bruce Manning, Leslie Bush-Fekete et Felix Jackson
  • Photographie : Joseph A. Valentine
  • Musique : Frank Skinner
  • Société de production : Universal Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Genre : comédie romantique
  • Date de sortie : 1941

Distribution

  • Charles Boyer : Andre 'Pappy' Cassil
  • Margaret Sullavan : Dr Jane Alexander
  • Rita Johnson : Nancy Benson
  • Eugene Pallette : George Hastings
  • Ruth Terry : Edith Meredith
  • Reginald Denny : Michael Dailey
  • Cecil Kellaway : O'Leary
  • J.M. Kerrigan : Timothy
  • Roman Bohnen : Dr Gunther
  • Virginia Brissac : Nora
  • Mary Gordon : Martha

Sullavan Margaret

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Margaret Sullavan est une actrice américaine née le 16 mai 1909 à Norfolk, Virginie et morte le 1er janvier 1960 à New Haven (Connecticut) d'une overdose de barbituriques.

Sullavan Margaret Sullavan Margaret Sullavan Margaret

Margaret Sullavan est la fille de Cornelius Sullavan, un riche agent de change, et de Garland Brooke. Elle fut pensionnaire à l'institut Chatham Episcopal, où elle était présidente du corps étudiant. Elle déménagea pour Boston où elle vécut avec sa demi-sœur, Weedie, et où elle s'impliqua dans le club théâtral d'Harvard, dont faisait également partie Henry Fonda. Elle débute sur scène dans Close Up en 1929. Charlie Leatherbee et Josh Logan étaient dans le public et l'invitèrent à les rejoindre à Falmouth, dans le Massachusetts, une troupe universitaire. Elle joue dans leur première production, The Devil in the Cheese, ses débuts sur la scène professionnelle. Finalement elle est repérée par Lee Shubert pour sa première pièce à Broadway, A Modern Virgin (1931).

Elle arrive à Hollywood le 16 mai 1933, pour son 22e anniversaire. Elle débute la même année dans le film Une nuit seulement (Only Yesterday). Elle partage quatre fois l'affiche avec James Stewart, avec lequel elle et Henry Fonda avaient créé une société avant de devenir célèbres : Next Time We Love (1936), L'Ange impur (The Shopworn Angel) (1938), La Tempête qui tue et The Shop Around the Corner (1940). Ses autres films importants sont : Et demain ? (1934), The Good Fairy (1935, réalisé par Wyler), L'Ensorceleuse (1938, avec Joan Crawford), So Ends Our Night, Back Street, Appointment for Love (1941) et Cry 'Havoc' (1943). En 1939, elle est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Trois camarades.

Sa dernière apparition au cinéma date de 1950 dans No Sad Songs for Me réalisé par Rudolph Maté, écrit par Howard Koch. Elle sort de sa retraite en 1952 pour le drame The Deep Blue Sea de Terence Rattigan monté à Broadway, suivi l'année suivante par la comédie Sabrina Fair de Samuel Taylor. Elle apparaît également à la télévision dans Chevrolet Tele-Theater, Studio One, Magnavox Theater et Schlitz Playhouse of Stars. Elle a son étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 1751 Vine Street depuis 1960. Margaret a été mariée quatre fois : avec l'acteur Henry Fonda du 25 décembre 1931 au 14 mars 1933 (Sullavan et Fonda resteront néanmoins amis leur vie durant et leurs enfants se fréquenteront longtemps) ; avec le réalisateur William Wyler du 25 novembre 1934 au 13 mars 1936 ; avec l'agent et producteur Leland Hayward du 15 novembre 1936 au 28 avril 1949. Ils eurent trois enfants : Brooke, née le 5 juillet 1937 ; Bridget née en 1939, et William Leland né en 1941 ; avec Kenneth Wagg du 30 août 1950 à sa mort.

Margaret souffrait de dépression et d'une défaillance auditive congénitale de l'oreille gauche, l'otospongiose, qui empira avec l'âge la rendant de plus en plus sourde. Le 1er janvier 1960, elle est trouvée morte dans une chambre d’hôtel de New Haven (Connecticut), d'une overdose de barbituriques. Elle avait 50 ans. Sa fille, l'actrice Brooke Hayward, a écrit une autobiographie familiale, Haywire, adaptée pour la télévision avec Lee Remick. Brooke s'est mariée deux fois : avec l'acteur et réalisateur Dennis Hopper (une fille, Marin Hopper, née en 1962) et avec l'acteur Peter Duchin. Sa seconde fille, Bridget , meurt neuf mois après sa mère, elle aussi d'une overdose. Peter Fonda, le fils de Henri, prénomma sa fille Bridget en son hommage.

Filmographie

  • 1933 : Une nuit seulement (Only Yesterday) de John M. Stahl : Mary Lane
  • 1934 : Et demain ? (Little Man, What Now ?) de Frank Borzage : Lammchen Pinneberg
  • 1935 : La Bonne Fée (The Good Fairy) de William Wyler : Valette Bedford
  • 1935 : So Red the Rose de King Vidor : Luisa Ginglebusher
  • 1936 : Épreuves (Next Time We Love) d'Edward H. Griffith : Cicely Tyler
  • 1936 : Le Diable au corps (The Moon's Our Home) de William A. Seiter : Cherry Chester / Sarah Brown
  • 1936 : I Loved a Soldier de Henry Hathaway (inachevé)
  • 1938 : Trois camarades (Three Comrades) de Frank Borzage : Patricia Hollman
  • 1938 : L'Ange impur (The Shopworn Angel) de Henry C. Potter : Daisy Heath
  • 1938 : L'Ensorceleuse (The Shining Hour) de Frank Borzage : Judy Linden
  • 1940 : Rendez-vous (The Shop Around the Corner) d'Ernst Lubitsch: Klara Novak
  • 1940 : La Tempête qui tue (The Mortal Storm) de Frank Borzage : Freya Roth
  • 1941 : Ainsi finit notre nuit (So Ends Our Night) de John Cromwell : Ruth Holland
  • 1941 : Back Street de Robert Stevenson : Ray Smith
  • 1941 : Rendez-vous d'amour (Appointment for Love) de William A. Seiter : Dr Jane Alexander
  • 1943 : Cry Havoc, de Richard Thorpe : lieutenant Mary Smith
  • 1950 : La Flamme qui s'éteint (No Sad Songs for Me) de Rudolph Maté : Mary Scott

Télévision

  • 1948 : Studio One, épisode The Storm : Janet Willsom
  • 1949 : The Chevrolet Tele-Theatre, épisode The Twelve Pound Look : Kate
  • 1951 : The Ford Theatre Hour, épisode The Touchstone : Alexa Trent
  • 1951 : Schlitz Playhouse of Stars, épisodes The Nymph and the Lamp et Still Life
  • 1954 : Producers' Showcase, épisode State of the Union : Mary Matthews

Distinctions

  • New York Film Critics Circle Awards 1939 : Meilleure actrice pour Trois camarades
  • Oscars 1939 : Meilleure actrice pour Trois camarades (Nominations)
  • Primetime Emmy Awards 1952 : Meilleure actrice pour Schlitz Playhouse of Stars' (Nominations)

 

Le Défunt récalcitrant

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Le Défunt récalcitrant (Here Comes Mr. Jordan) est un film américain réalisé par Alexander Hall, sorti en 1941. Joë, un boxeur, meurt dans un accident d'avion. Mais dans l'au-delà, sa mort n'était pas prévue. On le réincarne dans la peau d'un banquier véreux. Mais Joë est honnête et voudrait bien continuer sa carrière de boxeur et affronter le champion Murdock...

Le tournage s'est déroulé à Los Angeles. Le film sera suivi en 1947 par Down to Earth (en), du même réalisateur. Première adaptation de la pièce d'Harry Segall, elle le sera de nouveau par Warren Beatty et Buck Henry avec Le Ciel peut attendre (1978), puis par Chris Weitz et Paul Weitz avec Les Pieds sur terre (2001). James Gleason a été nommé à l'Oscar du meilleur second rôle masculin pour son interprétation de Max Corkle.

C'était la première fois dans l'histoire des Oscars qu'une personne était nommée pour un rôle pour lequel une autre personne le serait plus tard. Jack Warden l'ayant été également pour son interprétation dans Le Ciel peut attendre (1978). À noter, une petite apparition (non créditée), de l'acteur Lloyd Bridges dans le rôle de Sloan, pilote de l'avion no 221.

 

Le Défunt récalcitrant d'Alexander HallLe Défunt récalcitrant d'Alexander Hall

Le Défunt récalcitrant d'Alexander Hall

Fiche technique

  • Titre : Le Défunt récalcitrant
  • Titre original : Here Comes Mr. Jordan
  • Réalisation : Alexander Hall
  • Scénario : Sidney Buchman et Seton I. Miller, d'après une pièce de Harry Segall
  • Production : Everett Riskin
  • Société de production : Columbia Pictures
  • Musique : Frederick Hollander
  • Photographie : Joseph Walker
  • Montage : Viola Lawrence
  • Direction artistique : Lionel Banks
  • Costumes : Edith Head
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Fantastique, comédie, romance
  • Durée : 94 minutes
  • Dates de sortie : 23 juillet 1941 (première, États-Unis), 7 août 1941 (États-Unis), 27 décembre 1944 (France)

Distribution

  • Robert Montgomery : Joe Pendleton
  • Evelyn Keyes : Bette Logan
  • Claude Rains : Mr. Jordan
  • Rita Johnson : Julia Farnsworth
  • Edward Everett Horton : le messager 7013
  • James Gleason : Max Corkle
  • John Emery : Tony Abbott
  • Donald MacBride : l'inspecteur Williams
  • Don Costello : Lefty
  • Halliwell Hobbes : Sisk
  • Benny Rubin : Bugsy
  • Joseph Crehan (non crédité) : un docteur

Distinctions

  • Oscar du meilleur scénario adapté, ainsi que nominations aux Oscars du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure photographie, meilleur acteur pour Robert Montgomery et meilleur second rôle masculin pour James Gleason en 1942.

 

Montgomery Robert

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Robert Montgomery est un acteur, producteur de télévision et réalisateur américain, né le 21 mai 1904 à Beacon, dans l'État de New York, et décédé le 27 septembre 1981 à New York (États-Unis). Il est le père de l'actrice américaine Elizabeth Montgomery.

Montgomery Robert Montgomery Robert Montgomery Robert

Filmographie

  • 1929 : Le Droit d'aimer (The Single Standard) : Extra
  • 1929 : Three Live Ghosts : William Foster
  • 1929 : So This Is College : Biff
  • 1929 : Indomptée (Untamed) : Andy McAllister
  • 1929 : Their Own Desire : John Douglas Cheever
  • 1930 : Le Metteur en scene (Free and Easy) d'Edward Sedgwick avec Buster Keaton : Larry Mitchell
  • 1930 : La Divorcée (The Divorcee) de Robert Z. Leonard : Don
  • 1930 : Big House : Kent Marlowe
  • 1930 : The Sins of the Children : Nick Higginson
  • 1930 : Cœurs impatients (Our Blushing Brides), de Harry Beaumont : Tony Jardine
  • 1930 : Love in the Rough : Jack Kelly
  • 1930 : War Nurse : Lt. Wally O'Brien
  • 1931 : L'Inspiratrice (Inspiration) : André Montell
  • 1931 : Quand on est belle : Jack 'Johnny' Madison
  • 1931 : Strangers May Kiss : Steve
  • 1931 : Shipmates : John Paul Jones
  • 1931 : The Man in Possession : Raymond Dabney
  • 1931 : Vies privées (Privates Lives), de Sidney Franklin : Elyot
  • 1932 : Lovers Courageous : Willie Smith
  • 1932 : -But the Flesh Is Weak : Max Clement
  • 1932 : Captive (Letty Lynton) : Hale Darrow
  • 1932 : Blondie of the Follies : Larry Belmont
  • 1932 : Faithless : William 'Bill' Wade
  • 1933 : Hell Below : Lieut. Thomas Knowlton, USN
  • 1933 : Mais une femme troubla la fête (When Ladies Meet) : Jimmie Lee
  • 1933 : Made on Broadway : Jeff Bidwell
  • 1933 : Another Language : Victor Hallam
  • 1933 : Vol de nuit (Night Flight) : Auguste Pellerin
  • 1933 : Au pays du rêve (Going Hollywood) : Lui-même
  • 1934 : Les Amants fugitifs (Fugitive Lovers), de Richard Boleslawski : Paul Porter, dit Stephen Blaine
  • 1934 : The Mystery of Mr. X (en) d'Edgar Selwyn : Nicholas Revel
  • 1934 : Riptide (en) d'Edmund Goulding : Tommie Trent
  • 1934 : Hide-Out (en) de W. S. Van Dyke : Jonathan 'Lucky' Wilson
  • 1934 : Souvent femme varie (Forsaking All Others) : Dillon 'Dill' / 'Dilly' Todd
  • 1935 : Biography of a Bachelor Girl (en) d'Edward H. Griffith : Richard 'Dickie' Kurt
  • 1935 : Vanessa: Her Love Story (en) : Benjamin Herries
  • 1935 : La Femme de sa vie (No more ladies) : Sheridan Warren
  • 1936 : Une femme qui tombe du ciel (Petticoat fever) : Dascom Dinsmore
  • 1936 : À vos ordres, Madame (Trouble for Two), de J. Walter Ruben : Prince Florizel
  • 1936 : Piccadilly Jim : James Crocker, Jr.
  • 1937 : La Fin de Mme Cheyney (The Last of Mrs Cheyney) : Lord Arthur Dilling
  • 1937 : La Force des ténèbres (Night Must Fall) : Danny
  • 1937 : Ever Since Eve : Freddy Matthews
  • 1937 : Live, Love and Learn, de George Fitzmaurice : Robert 'Bob' Graham
  • 1938 : The First Hundred Years : David Conway
  • 1938 : Yellow Jack : John O'Hara
  • 1938 : Three Loves Has Nancy : Malcolm 'Mal' Niles
  • 1939 : Mon mari conduit l'enquête (Fast and Loose) : Joel Sloane
  • 1940 : Le Gangster de Chicago (The Earl of Chicago) de Richard Thorpe : Robert 'Silky' Kilmount
  • 1940 : Busman's Honeymoon : Lord Peter Wimsey
  • 1941 : Joies matrimoniales (Mr. & Mrs. Smith) : David Smith
  • 1941 : La Proie du mort (Rage in Heaven) : Philip Monrell
  • 1941 : Le Défunt récalcitrant (Here Comes Mr. Jordan) d’Alexander Hall : Joe Pendleton
  • 1941 : Unfinished business : Tommy Duncan
  • 1945 : Les Sacrifiés (They Were Expendable) : Lt. John Brickley
  • 1947 : La Dame du lac (Lady in the Lake) : Philip Marlowe
  • 1947 : Et tournent les chevaux de bois (Ride the Pink Horse) : Lucky Gagin
  • 1948 : The Saxon Charm : Matt Saxon
  • 1948 : La Mariée du dimanche (June bride) : Carey Jackson
  • 1949 : Once More, My Darling : Collier 'Collie' Laing
  • 1950 : Your Witness : Adam Heywood
  • 1960 : The Gallant Hours : Narrator, American sequences (voix)

Télévision

  • 1953 : Harvest (téléfilm) : Hôte
  • 1958 : Navy Log (série TV) : Hôte

Réalisateur

  • 1945 : Les Sacrifiés (They Were Expendable)
  • 1947 : La Dame du lac (Lady in the Lake)
  • 1947 : Et tournent les chevaux de bois (Ride the Pink Horse)
  • 1949 : Once More, My Darling
  • 1950 : Your Witness
  • 1960 : The Gallant Hours

Producteur

  • 1950 : Robert Montgomery présente (série TV)
  • 1953 : Eye Witness (série TV)
  • 1960 : The Gallant Hours

Keyes Evelyn

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Evelyn Keyes, née le 20 novembre 1916 à Port Arthur, au Texas (États-Unis) et morte à Montecito, Californie, le 4 juillet 2008, est une actrice américaine.

Keyes Evelyn Keyes Evelyn Keyes Evelyn

Filmographie

  • 1938 : Les Flibustiers (The Buccaneer) de Cecil B. DeMille : Madeleine
  • 1938 : Dangerous to Know (en) : Bit Part
  • 1938 : Men with Wings (en) de William A. Wellman : Nurse
  • 1938 : Sons of the Legion (en) : Linda Lee
  • 1938 : Artists and Models Abroad (en) : Bit Part
  • 1939 : Paris Honeymoon : Village Girl
  • 1939 : Sudden Money : Mary Patterson
  • 1939 : Pacific Express Union Pacific : Mrs. Calvin
  • 1939 : Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) : Suellen O'Hara
  • 1940 : Le Poignard mystérieux (Slightly Honorable), de Tay Garnett : Miss Vlissingen
  • 1940 : The Lady in question : Francois Morestan
  • 1940 : Before I Hang (en) : Martha Garth
  • 1940 : Beyond the Sacramento : Lynn Perry
  • 1941 : Le Visage sous le masque (The Face Behind the Mask) : Helen Williams
  • 1941 : Le Défunt récalcitrant (Here Comes M.. Jordan) : Bette Logan
  • 1941 : Ladies in Retirement : Lucy
  • 1942 : The Adventures of Martin Eden (en) : Ruth Morley
  • 1942 : Flight Lieutenant (en) de Sidney Salkow : Susie Thompson
  • 1943 : Les Desperados (The Desperadoes) Charles Vidor : Allison McLeod
  • 1943 : Dangerous Blondes : Jane Craig
  • 1943 : There's Something About a Soldier (en) de Dave Fleischer : Carol Harkness
  • 1944 : Nine Girls : Mary O'Ryan
  • 1944 : Strange Affair (en) : Jacqueline Harrison
  • 1945 : Aladin et la lampe merveilleuse (A Thousand and One Nights) : The Genie
  • 1946 : Les Indomptés (Renegades) de George Sherman : Hannah Brockway
  • 1946 : Rio, rythme d'amour (The Thrill of Brazil) : Vicki Dean
  • 1946 : Al Jolson Story (The Jolson Story) : Julie Benson
  • 1947 : L'Heure du crime (Johnny O'Clock) : Nancy Hobson
  • 1948 : The Mating of Millie (en) : Millie McGonigle
  • 1948 : Vous qui avez vingt ans (Enchantment) : Grizel Dane
  • 1949 : Mr. Soft Touch (en) : Jenny Jones
  • 1949 : Mrs. Mike (en) : Kathy O'Fallon Flannigan
  • 1950 : The Killer That Stalked New York (en) : Sheila Bennet
  • 1951 : Les Pirates de Macao (Smuggler's Island) : Vivian Craig
  • 1951 : Le Rôdeur (The Prowler) : Susan Gilvray
  • 1951 : Iron Man (en) : Rose Warren
  • 1952 : One Big Affair : Jean Harper
  • 1953 : C'est arrivé à Paris : Patricia Moran
  • 1953 : Rough Shoot (en) : Cecily Paine
  • 1953 : L'Affaire de la 99ème rue (en) (99 River Street) : Linda James
  • 1954 : Les Bas-fonds d'Hawaï (Hell's Half Acre), de John H. Auer : Donna Williams
  • 1955 : Top of the World : Virgie Rayne (Mrs. Gannon)
  • 1955 : Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch) : Helen Sherman
  • 1956 : Le Tour du monde en 80 jours (Around the World in Eighty Days) : The Flirt
  • 1987 : Les Enfants de Salem (A Return to Salem's Lot) : Mrs. Axel
  • 1989 : Ma belle-mère est une sorcière (Wicked Stepmother) : Witch Instructor

Horton Edward Everett

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Edward Everett Horton (New York, 18 mars 1886 - Encino, 29 septembre 1970) est un acteur américain.

Horton Edward Everett Horton Edward Everett

Fils d'émigrants écossais, il débute au théâtre en 1908 et au cinéma en 1922. Il interprète des hommes du monde un peu ridicules dans près de 150 films. On le connait surtout pour les trois films de Mark Sandrich qu'il a interprétés aux côtés de Fred Astaire (La Joyeuse Divorcée, Le Danseur du dessus et L'Entreprenant Monsieur Petrov) et aux cinq de Ernst Lubitsch (Haute Pègre, La Veuve joyeuse, La Huitième Femme de Barbe-Bleue). Il demeure actif à l'écran comme à la scène jusqu'à sa mort.

Filmographie

  • 1922 : Too Much Business de Jess Robbins : John Henry Jackson
  • 1922 : The Ladder Jinx de Jess Robbins : Arthur Barnes
  • 1922 : A Front Page Story de Jess Robbins : Rodney Marvin
  • 1923 : Ruggles of Red Gap de James Cruze : Ruggles
  • 1923 : The Vow of Vengeance d'Harry Moody
  • 1923 : To the Ladies (en) de James Cruze : Leonard Beebe
  • 1924 : Flapper Wives de Justin H. McCloskey et Jane Murfin : Vincent Platt
  • 1924 : Try and Get It de Cullen Tate : Glenn Collins
  • 1924 : The Man Who Fights Alone (en) de Wallace Worsley : Bob Alten
  • 1924 : Helen's Babies de William A. Seiter : Oncle Harry
  • 1926 : La Bohème de King Vidor : Colline
  • 1929 : Chante nous ça (Sonny Boy) d'Archie Mayo : Crandall Thorpe
  • 1930 : Take the Heir de Lloyd Ingraham : Smithers
  • 1931 : Kiss Me Again de William A. Seiter : Rene
  • 1932 : Sérénade à trois (Design for Living) de Ernst Lubitsch : Max Plunkett
  • 1932 : Haute Pègre (Trouble in Paradise) de Ernst Lubitsch : François Filiba
  • 1933 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland), de Norman Z. McLeod : le chapelier fou
  • 1934 : La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee) de Mark Sandrich : Egbert "Pinky" Fitzgerald
  • 1934 : La Veuve joyeuse (The Merry widow) de Ernst Lubitsch : L'ambassadeur Popoff
  • 1934 : Kiss and Make Up de Harlan Thompson : Marcel Caron
  • 1935 : La Femme et le Pantin (The Devil is a Woman) de Josef von Sternberg : Gouverneur Don Paquito 'Paquitito'
  • 1935 : In Caliente de Lloyd Bacon : Harold Brandon
  • 1935 : Le Danseur du dessus (Top Hat) de Mark Sandrich : Horace Hardwick
  • 1937 : Les Horizons perdus (Lost Horizon) de Frank Capra : Alexander P. Lovett
  • 1937 : Ange (Angel) de Ernst Lubitsch : Graham
  • 1937 : L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall we dance) de Mark Sandrich : Jeffrey Baird
  • 1937 : Le Grand Garrick (The Great Garrick), de James Whale : Tubby
  • 1938 : La Huitième Femme de Barbe-Bleue (Bluebeard's Eighth Wife), d'Ernst Lubitsch : Marquis de Loiselle
  • 1938 : Vacances (Holiday) : Professeur Nick Potter
  • 1941 : Mardi gras (Sunny) : Henry Bates
  • 1941 : La Danseuse des Folies Ziegfeld (Ziegfeld girl) de Robert Z. Leonard : Noble Sage
  • 1942 : I Married an Angel de W. S. Van Dyke : Peter
  • 1942 : Springtime in the Rockies, de Irving Cummings : McTavish
  • 1943 : Banana Split (The Gang's all here) de Busby Berkeley : Peyton Potter
  • 1943 : Remerciez votre bonne étoile (Thank your lucky stars) de David Butler : Dr. Schlenna
  • 1944 : Arsenic et vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace) de Frank Capra : M. Witherspoon
  • 1944 : Brazil de Joseph Santley
  • 1944 : L'Aveu (Summer storm) de Douglas Sirk : Comte 'Piggy' Volsky
  • 1945 : Deanna mène l'enquête (Lady on the train) de Charles David : M. Haskell
  • 1947 : L'Étoile des étoiles (Down to earth) de Alexander Hall : Messenger 7013
  • 1961 : Milliardaire pour un jour (Pocketful of Miracles) de Frank Capra : Hutchins
  • 1964 : Une Vierge sur canapé (Sex and the Single Girl) de Richard Quine : le chef

Rains Claude

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Claude Rains est un acteur britannique, né le 10 novembre 1889 à Camberwell en Londres (Royaume-Uni), et mort le 30 mai 1967 à Laconia, dans le New Hampshire (États-Unis). Il est inhumé au Red Hill Cemetery à Moultonborough, New Hampshire.

Rains ClaudeRains ClaudeRains Claude

Fils de l'acteur Fred Rains, à qui il doit sa passion de comédien, il est issu d'une famille de douze enfants dont seuls trois survécurent. Gazé durant la Première Guerre mondiale, il restera presque aveugle d'un œil. Herbert Beerbohm Tree, fondateur de l'Académie Royale d'Art Dramatique, reconnaît son talent d'acteur et lui paie des leçons afin de corriger son élocution (Rains était affublé d'un terrible accent cockney et était de plus incapable de prononcer le son « r »). C'est pourtant grâce à sa voix riche et profonde qu'il se fait connaître à Hollywood dans un rôle où l'on ne découvre son visage qu'à la dernière scène, puisqu'il s'agit de L'Homme invisible de James Whale. À partir de 1936, engagé par la Warner, il se voit confier toute une série de personnages sombres. Il incarne un sénateur corrompu dans Monsieur Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington) (1939), un policier français véreux dans le très célèbre Casablanca (1942), rôles dans lesquels il excelle (cet emploi lui vaudra quatre nominations aux Oscars).

Par la suite, les studios Universal lui confient le rôle titre dans le remake de 1943 du Fantôme de l'opéra, où il succède à une star du cinéma muet d'horreur, Lon Chaney, l'homme aux mille visages (il avait auparavant tourné avec le fils de ce dernier, Lon Chaney Jr., dans Le Loup-garou). Bien sûr Rains est souvent au second plan, derrière des acteurs jugés plus sympathiques et/ou séduisants : Cary Grant, Fredric March, Errol Flynn, James Stewart, Paul Muni, Jean Gabin, Glenn Ford, Robert Mitchum, Burt Lancaster, Rock Hudson, jusqu'à Richard Chamberlain en 1963. Il s'illustre dans des classiques tels que Robin des Bois de Curtiz ou Je suis un criminel de Berkeley. Mais il fut aussi un séducteur, comme son compatriote James Mason : Claude Rains tint des premiers rôles face à Kay Francis, Lana Turner, Vivien Leigh, Ann Todd et surtout Bette Davis, dont il était l'acteur préféré.

En 1946, dans les Enchaînés, Alfred Hitchcock exploite parfaitement l’expressivité émotive de l’acteur, dont le visage parvient à traduire avec une grande subtilité toute une palette de sentiments contraires. Truffaut note à propos de son jeu dans Les Enchaînés : « C’est assez touchant, ce petit homme amoureux d’une grande femme. » Dans ce rôle de composition, qui lui vaut une nouvelle nomination aux Oscars, Rains passe avec aisance de l'expression de l’amoureux à celle de l’homme trahi par la même femme (Ingrid Bergman). Il doit alors dissimuler ses émotions et jouer l’homme machiavélique avant de devenir un homme traqué. Tout au long de ce film, ses micro-comportements et son regard passent du rayonnement du début (retrouvailles avec Alicia) à la haine la plus féroce (trahison et désir de vengeance) pour s'achever dans la peur.

On le voit encore durant les années 1950 dans divers rôles de qualité où s’expriment toujours avec subtilité ses capacités de jeu d’acteur, qui n'excluent ni l’humour ni l’ironie ou la malice. Claude Rains, idole des cinéphiles, finit sa carrière dans le rôle du roi Hérode, après avoir incarné Jules César et Napoléon. Dans la série Heroes, un personnage appelé Claude Rains a la capacité de devenir invisible, en hommage à l'acteur du même nom et au film qui le rendit célèbre. Claude Rains se maria six fois : Avec l'actrice Isabel Jeans de 1913 à 1915 (1891-1985) (divorcés), Avec Marie Hemingway en 1920 (1892-1939) (divorcés la même année), Avec Beatriz Thomas de 1924 à 1935 (1900-1986) (divorcés), Avec Frances Propper de 1935 à 1956 (divorcés) ; une fille, l'actrice Jessica Rains née en 1938, Avec Agi Jambor de 1959 à 1960 (divorcés), Avec Rosemary Clark Schrode de 1960 à la mort de celle-ci en 1964.

Filmographie

  • 1920 : Build Thy House (en) : Clarkis
  • 1933 : L'Homme invisible (The Invisible Man) : l'homme invisible
  • 1934 : Le Clairvoyant (en) (The Clairvoyant) : Maximus
  • 1934 : Crime Without Passion (en) : Lee Gentry
  • 1934 : The Man Who Reclaimed His Head : Paul Verin
  • 1935 : The Mystery of Edwin Drood de Stuart Walker : John Jasper
  • 1935 : The Last Outpost (en) : John Stevenson
  • 1936 : Hearts Divided : Emperor Napoleon Bonaparte
  • 1936 : Anthony Adverse de Mervyn LeRoy : Marquis Don Luis
  • 1937 : Stolen Holiday : Stefan Orloff
  • 1937 : Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper) : Earl of Hertford
  • 1937 : La ville gronde (They won't forget) : Dist. Atty. Andrew J. « Andy » Griffin
  • 1938 : White Banners : Paul Ward
  • 1938 : La Bataille de l'or (Gold Is Where You Find It) : Colonel Christopher « Chris » Ferris
  • 1938 : Les Aventures de Robin des Bois (The Adventures of Robin Hood) : Prince John
  • 1938 : Rêves de jeunesse (Four Daughters) : Adam Lemp
  • 1939 : Je suis un criminel (They Made Me a Criminal) : Det. Monty Phelan
  • 1939 : Juarez : Empereur Louis Napoleon III
  • 1939 : Les Fils de la Liberté (Sons of Liberty) (court-métrage) : Haym Salomon
  • 1939 : Daughters Courageous (en) : Jim Masters
  • 1939 : Monsieur Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington) : Sen. Joseph Harrison Paine
  • 1939 : Four Wives (en) : Adam Lemp
  • 1940 : Saturday's Children : Mr. Henry Halevy
  • 1940 : L'Aigle des mers (The Sea Hawk) : Don José Alvarez de Cordoba
  • 1940 : Lady with Red Hair (en) : David Belasco
  • 1941 : Four Mothers : Adam Lemp
  • 1941 : Le Défunt récalcitrant (Here Comes Mr. Jordan) d’Alexander Hall : Mr. Jordan
  • 1941 : Le Loup-garou (The Wolf Man) : Sir John Talbot
  • 1942 : Crimes sans châtiment (Kings Row) : Dr Alexander Tower
  • 1942 : La Péniche de l'amour (Moontide) : Nutsy
  • 1942 : Une femme cherche son destin (Now, Voyager) : Dr Jaquith
  • 1942 : Casablanca : Captain Renault
  • 1943 : Et la vie recommence (Forever and a Day) : Ambrose Pomfret
  • 1943 : Le Fantôme de l'Opéra (Phantom of the Opera) d'Arthur Lubin : Erique Claudin
  • 1944 : Passage pour Marseille (Passage to Marseille) : Captain Freycinet
  • 1944 : Femme aimée est toujours jolie (Mr. Skeffington) : Job Skeffington
  • 1945 : Strange Holiday : John Stevenson
  • 1945 : Notre cher amour (This Love of Ours) : Joseph Targel
  • 1945 : César et Cléopâtre (Caesar and Cleopatra) : Jules César
  • 1946 : Les Enchaînés (Notorious) : Alexander Sebastian
  • 1946 : L'Évadé de l'enfer (Angel on My Shoulder) : Nick
  • 1946 : Jalousie (Deception) : Alexander Hollenius
  • 1947 : Le crime était presque parfait (The Unsuspected) : Victor Grandison
  • 1949 : Les Amants passionnés (The Passionate Friends) : Howard Justin
  • 1949 : La Corde de sable (Rope of Sand) : Arthur « Fred » Martingale
  • 1949 : Song of Surrender (en) de Mitchell Leisen : Elisha Hunt
  • 1950 : The White Tower (en) : Paul DeLambre
  • 1950 : Where Danger Lives (en) : Frederick Lannington
  • 1951 : Sealed Cargo (en) : Captain Skalder
  • 1952 : L'Homme qui regardait passer les trains (The man who watched the trains go by) : Kees Popinga
  • 1956 : L'Homme de Lisbonne (Lisbon) : Aristides Mavros
  • 1957 : The Pied Piper of Hamelin (en) (TV) : Maire d'Hamelin
  • 1959 : Cette terre qui est mienne (This Earth is mine) : Philippe Rambeau
  • 1959 : Once Upon a Christmas Tree (TV)
  • 1960 : Shangri-La (TV) : High Lama
  • 1960 : Le Monde perdu (film, 1960) (The Lost World) : Professeur George Edward Challenger
  • 1961 : La Planète des hommes perdus (en) (Il Pianeta degli uomini spenti) : Professor Benson
  • 1962 : Lawrence d'Arabie (Lawrence of Arabia) : Mr. Dryden
  • 1963 : Le Motel du crime (Twilight of Honor) : Art Harper
  • 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) : King Herod

Distinctions

  • 1939 : Nommé au titre du meilleur second rôle masculin pour le rôle du Sénateur Joseph Paine dans Monsieur Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington) de Frank Capra.
  • 1943 : Nommé au titre du meilleur second rôle masculin pour le rôle du capitaine Louis Renault dans Casablanca de Michael Curtiz.
  • 1944 : Nommé au titre du meilleur second rôle masculin pour le rôle de Job Skeffington dans Femme aimée est toujours jolie (Mr. Skeffington) de Vincent Sherman.
  • 1946 : Nommé au titre du meilleur second rôle masculin pour le rôle de Alexander Sebastian dans Les Enchaînés (Notorious) d'Alfred Hitchcock.

Gleason James

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James Gleason est un acteur et scénariste américain, né le 23 mai 1882 à New York, New York, et mort le 12 avril 1959 à Woodland Hills (États-Unis).

Gleason James Gleason James Gleason James

Filmographie

  • 1922 : Polly of the Follies : Paul Gordon
  • 1928 : The Count of Ten : The manager
  • 1929 : Broadway Melody (The Broadway Melody) de Harry Beaumont : Music Publisher
  • 1929 : Meet the Missus
  • 1929 : The Flying Fool
  • 1929 : The Garden of Eatin'
  • 1929 : Oh, Yeah! : Dusty
  • 1929 : Fairways and Foul : Husband
  • 1929 : The Shannons of Broadway : Mickey Shannon
  • 1930 : Don't Believe It
  • 1930 : Puttin' on the Ritz : James 'Jimmy' Tierney
  • 1930 : The Swellhead : Johnny Trump
  • 1930 : Dumbbells in Ermine : Mike
  • 1930 : The Matrimonial Bed : Gustave Corton
  • 1930 : Her Man : Steve
  • 1930 : Big Money : Tom
  • 1931 : Beyond Victory : Pvt. Jim 'KP' Mobley
  • 1931 : It's a Wise Child de Robert Z. Leonard : Cool Kelly
  • 1931 : Âmes libres (A Free Soul) de Clarence Brown : Eddie, Stephen's Assistant
  • 1931 : Sweepstakes : Sleepy Jones
  • 1931 : Where Canaries Sing Bass
  • 1931 : The Big Gamble : Fred 'Squint' Dugan
  • 1931 : Slow Poison
  • 1931 : Suicide Fleet (en) d'Albert S. Rogell : 'Skeets' O'Riley
  • 1931 : Doomed to Win
  • 1932 : High Hats and Low Brows : Danny Ruff
  • 1932 : Rule 'Em and Weep : Spike Mc Gorey
  • 1932 : Fast Companions : Silk Henley
  • 1932 : Lady and Gent : Pin Streaver
  • 1932 : Blondie of the Follies : Pop McClune
  • 1932 : Off His Base
  • 1932 : The Crooked Circle : Arthur Crimmer
  • 1932 : The All-American : Chick Knipe
  • 1932 : The Devil Is Driving : Beef Evans
  • 1932 : Penguin Pool Murder : Police Inspector Oscar Piper
  • 1932 : Lights Out
  • 1933 : Orders Is Orders : Ed Waggermeyer
  • 1933 : Billion Dollar Scandal : Ratsy Harris
  • 1933 : Rock-a-Bye Cowboy : Jimmy
  • 1933 : Clear All Wires! : Lefty Williams
  • 1933 : Alias the Professor de James W. Horne
  • 1933 : Mister Mugg (en) de James W. Horne
  • 1933 : Gleason's New Deal
  • 1933 : Hoop-La : Jerry
  • 1934 : The Meanest Gal in Town : Duke Slater
  • 1934 : Search for Beauty : Dan Healey
  • 1934 : Premier amour (Change of heart) : Hot Dog Vendor
  • 1934 : Murder on the Blackboard : Inspector Oscar Piper
  • 1935 : Helldorado : Sam Barnes
  • 1935 : Murder on a Honeymoon : Inspector Oscar Piper
  • 1935 : Tel père tel fils (West Point of the Air) : Joe 'Bags'
  • 1935 : Swellhead
  • 1935 : Hot Tip : Jimmy McGill
  • 1935 : We're Only Human : Detective Danny Walsh
  • 1936 : Murder on a Bridle Path (en) de William Hamilton et Edward Killy : Police Insp. Oscar Piper
  • 1936 : Mon ex-femme détective (The Ex-Mrs. Bradford) de Stephen Roberts : Inspector Corrigan
  • 1936 : Yours for the Asking : Saratoga
  • 1936 : Don't Turn 'em Loose : Detective Daniels
  • 1936 : The Big Game (film de George Nichols Jr. et Edward Killy : George Scott
  • 1936 : Le Meurtre de John Carter (The Plot Thickens) : Oscar Piper
  • 1937 : Forty Naughty Girls : Inspector Oscar Piper
  • 1937 : Manhattan Merry-Go-Round : Danny The Duck
  • 1938 : The Higgins Family : Joe Higgins
  • 1938 : Army Girl : Sergeant 'Three Star' Hennessy
  • 1939 : My Wife's Relatives : Joe Higgins
  • 1939 : Should Husbands Work? : Joe Higgins
  • 1939 : Sur les pointes (On Your Toes) : Phil Dolan, Sr.
  • 1939 : The Covered Trailer : Joe Higgins
  • 1939 : Money to Burn : Joe Higgins
  • 1940 : Grandpa Goes to Town : Joe Higgins
  • 1940 : Earl of Puddlestone : Joe Higgins
  • 1941 : L'Homme de la rue (Meet John Doe) de Frank Capra : Henry Connell (managing editor,'The New Bulletin')
  • 1941 : Affectionately Yours de Lloyd Bacon : 'Chet' Phillips
  • 1941 : Le Défunt récalcitrant (Here Comes M.. Jordan) d'Alexander Hall : Max Corkle
  • 1941 : Tanks a Million : Col. 'Spitfire' Barkley
  • 1941 : Nine Lives Are Not Enough d'A. Edward Sutherland : Sgt. Daniels
  • 1941 : A Date with the Falcon : Inspector Michael 'Mike' O'Hara
  • 1941 : Débuts à Broadway (Babes on broadway) de Busby Berkeley : Thornton Reed, Theatrical Producer
  • 1942 : Hay Foot
  • 1942 : Mon amie Sally (My Gal Sal) d'Irving Cummings : Pat Hawley
  • 1942 : The Falcon Takes Over : Inspector Mike O'Hara
  • 1942 : Swing au cœur (Footlight Serenade) de Gregory Ratoff : Bruce McKay
  • 1942 : Six destins (Tales of Manhattan) de Julien Duvivier : 'Father' Joe
  • 1942 : Manila Calling : Tim O'Rourke
  • 1943 : Requins d'acier (Crash Dive) de Archie Mayo Chief 'Mac' McDonnell
  • 1943 : Un nommé Joe (A Guy Named Joe) de Victor Fleming : 'Nails' Kilpatrick
  • 1944 : Once Upon a Time : The Moke
  • 1944 : Arsenic et vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace) : Lt. Rooney
  • 1944 : Les Clés du royaume (The Keys of the Kingdom) de John M. Stahl : Rev. Dr. Wilbur Fiske
  • 1945 : This Man's Navy : Jimmy Shannon
  • 1945 : Le Lys de Brooklyn (A Tree Grows in Brooklyn) d'Elia Kazan : McGarrity
  • 1945 : L'Horloge (The Clock) de Vincente Minnelli : Al Henry
  • 1945 : Captain Eddie : Tom Clark
  • 1946 : The Hoodlum Saint : Snarp
  • 1946 : Champagne pour deux (The Well-Groomed Bride) de Sidney Lanfield : Capt. Hornby
  • 1946 : Home Sweet Homicide, de Lloyd Bacon  : Sgt. O'Hare
  • 1946 : Lady Luck (en) : Sacramento Sam
  • 1947 : L'Amour au trot (The Homestretch) : Doc Kilborne
  • 1947 : L'Étoile des étoiles (Down to Earth) d'Alexander Hall : Max Corkle
  • 1947 : Honni soit qui mal y pense (The Bishop's Wife) de Henry Koster : Sylvester
  • 1947 : Taïkoun (Tycoon) de Richard Wallace : Pop Mathews
  • 1948 : Smart Woman (en) d'Edward A. Blatt : Sam
  • 1948 : Le Bourgeois téméraire (The Dude Goes West) : Sam Briggs
  • 1948 : The Return of October : Uncle Willie Ramsey
  • 1948 : When My Baby Smiles at Me de Walter Lang : Lefty
  • 1949 : Bad Boy : Chief
  • 1949 : The Life of Riley : Gillis
  • 1949 : Take One False Step (en) de Chester Erskine : Capt. Gledhill
  • 1949 : Miss Grant Takes Richmond : J. Hobart Gleason
  • 1950 : La Clé sous la porte (Key to the City) de George Sidney : Sergeant Hogan
  • 1950 : The Yellow Cab Man : Mickey Corkins
  • 1950 : Jour de chance (Riding High) : Racing Secretary
  • 1950 : Gare au percepteur (The Jackpot) de Walter Lang : Harry Summers
  • 1950 : Joe Palooka in the Squared Circle : Knobby Walsh
  • 1951 : Two Gals and a Guy : Bill Howard
  • 1951 : Joe Palooka in Triple Cross : Knobby Walsh
  • 1951 : Feu sur le gang (Come Fill the Cup) de Gordon Douglas : Charley Dolan
  • 1951 : La Femme de mes rêves (I'll See You in My Dreams) de Michael Curtiz : Fred Thompson
  • 1952 : Cinq mariages à l'essai (We're Not Married!) d'Edmund Goulding : Duffy
  • 1952 : The Story of Will Rogers (en) de Michael Curtiz : Bert Lynn
  • 1952 : What Price Glory de John Ford : Gen. Cokely
  • 1954 : L'Éternel féminin (Forever female) d'Irving Rapper : Eddie Woods
  • 1954 : Movie Stuntmen : Risky Russell
  • 1954 : Je dois tuer (Suddenly) de Lewis Allen : Peter ('Pop') Benson
  • 1955 : La Nuit du chasseur (The Night of the Hunter) de Charles Laughton : Birdie Steptoe
  • 1955 : The Girl Rush : Ether Ferguson
  • 1956 : La Corde est prête (Star in the Dust) de Charles F. Haas : Orval Jones
  • 1957 : Spring Reunion (en) de Robert Pirosh : M.. Collyer
  • 1957 : Amour frénétique (Loving You) : Carl Meade
  • 1957 : Le Salaire du diable (Man in the Shadow) de Jack Arnold : Hank James
  • 1958 : The Female Animal : Tom Maloney
  • 1958 : Man or Gun : Sheriff Jim Jackson
  • 1958 : Trois bébés sur les bras (Rock-a-Bye Baby) de Frank Tashlin : Doc Simpkins
  • 1958 : Once Upon a Horse... : Postmaster
  • 1958 : La Dernière Fanfare (The Last Hurrah) de John Ford : 'Cuke' Gillen
  • 1959 : L'Héritage de la colère (Money, Women and Guns) : Henry Devers

comme scénariste

  • 1935 : Hot Tip
  • 1929 : Broadway Melody (The Broadway Melody) de Harry Beaumont
  • 1929 : The Flying Fool
  • 1929 : High Voltage de Howard Higgin
  • 1929 : His First Command
  • 1930 : Don't Believe It
  • 1930 : Puttin' on the Ritz
  • 1930 : The Swellhead
  • 1930 : Dumbbells in Ermine
  • 1931 : Beyond Victory
  • 1931 : Doomed to Win
  • 1933 : Orders Is Orders
  • 1933 : Les Faubourgs de New York (The Bowery) de Raoul Walsh
  • 1934 : Premier amour (Change of heart)
  • 1934 : Le Monde en marche (The World Moves On) de John Ford
  • 1935 : Swellhead

comme réalisateur

  • 1932 : Off His Base

comme producteur

  • 1932 : Off His Base

Emery John

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John Emery est un acteur américain, né le 20 mai 1905 à New York (État de New York), ville où il est mort le 16 novembre 1964.

Emery John Emery John

John Emery débute sa carrière d'acteur au théâtre et joue notamment à Broadway (New York) entre 1934 et 1960. En particulier, il y interprète trois pièces de William Shakespeare, Roméo et Juliette (1934-1935), avec Basil Rathbone et Katharine Cornell dans les rôles-titre, Hamlet (1936), avec John Gielgud dans le rôle-titre, Judith Anderson et Lillian Gish, et enfin Antoine et Cléopâtre (1937), avec Conway Tearle et Tallulah Bankhead dans les rôles-titre. Notons ici qu'il épouse cette dernière la même année 1937, mais divorce en 1941. Toujours à Broadway, citons également Liliom de Ferenc Molnár (1940), avec Burgess Meredith dans le rôle-titre et Ingrid Bergman. Son avant-dernière pièce sur les planches new-yorkaises est une adaptation de L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau et Maurice Desvallières (1957), avec Bert Lahr et Angela Lansbury.

Au cinéma, John Emery contribue à seulement vingt-neuf films américains, le premier sorti en 1937. Mentionnons Mademoiselle Fifi de Robert Wise (1944, avec Simone Simon et Kurt Kreuger), La Maison du docteur Edwardes d'Alfred Hitchcock (1945, avec Ingrid Bergman et Gregory Peck), Jeanne d'Arc de Victor Fleming (1948, avec Ingrid Bergman dans le rôle-titre et Francis L. Sullivan), ou encore La Blonde et moi de Frank Tashlin (1956, avec Tom Ewell et Jayne Mansfield). Son dernier film est Youngblood Hawke de Delmer Daves (avec James Franciscus dans le rôle-titre et Suzanne Pleshette), sorti le 4 novembre 1964, moins de deux semaines avant sa mort prématurée d'un cancer. Pour la télévision, John Emery collabore entre 1951 et 1962 à dix-neuf séries. Ses trois dernières sont Alfred Hitchcock présente (un épisode, 1961), Échec et mat (deux épisodes, 1961-1962) et La Grande Caravane (un épisode, 1962).

Filmographie

  • 1937 : Après (The Road Back) de James Whale
  • 1941 : Le Défunt récalcitrant (Here Comes Mr. Jordan) d'Alexander Hall
  • 1941 : Vendetta (The Corsican Brothers) de Gregory Ratoff
  • 1942 : Les Yeux dans les ténèbres (Eyes in the Night) de Fred Zinnemann
  • 1942 : Two Yanks in Trinidad de Gregory Ratoff
  • 1942 : La Maison de mes rêves (George Washington Slept Here) de William Keighley
  • 1942 : Croisière mouvementée (Ship Ahoy) d'Edward Buzzell
  • 1943 : Un commando en Bretagne (Assignment in Brittany) de Jack Conway
  • 1944 : Mademoiselle Fifi de Robert Wise
  • 1945 : Du sang dans le soleil (Blood on the Sun) de Frank Lloyd
  • 1945 : La Maison du docteur Edwardes (Spellbound) d'Alfred Hitchcock
  • 1945 : Pavillon noir (The Spanish Main) de Frank Borzage
  • 1947 : L'Aventure à deux (The Voice of the Turtle) d'Irving Rapper
  • 1948 : Let's Live Again d'Herbert I. Leeds
  • 1948 : Jeanne d'Arc (Joan of Arc) de Victor Fleming
  • 1948 : The Gay Intruders de Ray McCarey
  • 1948 : La Femme en blanc (The Woman in White) de Peter Godfrey
  • 1950 : La Femme sans loi (Frenchie) de Louis King
  • 1950 : Dakota Lil de Lesley Selander
  • 1950 : Vingt-quatre heures chez les Martiens (Rocketship X-M) de Kurt Neumann
  • 1951 : Joe Palooka in Triple Cross de Reginald Le Borg
  • 1951 : Double Crossbones de Charles Barton
  • 1954 : Le tueur porte un masque (The Mad Magician) de John Brahm
  • 1955 : Ville sans loi (A Lawless Street) de Joseph H. Lewis
  • 1956 : La Blonde et moi (The Girl Can't Help It) de Frank Tashlin
  • 1956 : Son ange gardien (en) (Forever, Darling) d'Alexander Hall
  • 1957 : Le Conquérant de l'Univers (Kronos) de Kurt Neumann
  • 1958 : 10, rue Frederick de Philip Dunne
  • 1964 : Youngblood Hawke de Delmer Daves

Théâtre

  • 1934 : John Brown de Ronald Gow, mise en scène de George Abbott, avec Alma Kruger, Ernest Whitman, George Abbott
  • 1934-1935 : Roméo et Juliette (Romeo and Juliet) de William Shakespeare, avec Brian Aherne, Katharine Cornell, Edith Evans, George Macready, Moroni Olsen, Basil Rathbone, Charles Waldron, Orson Welles
  • 1935 : The Barretts of Wimpole Street de Rudolf Besier, production de Katharine Cornell, avec Brian Aherne, Katharine Cornell, Margalo Gillmore, Burgess Meredith, Moroni Olsen, Charles Waldron (adaptée au cinéma en 1934)
  • 1935 : Flowers of the Forest de John Van Druten, production de Katharine Cornell, avec Margalo Gillmore, Burgess Meredith, Charles Waldron, Katharine Cornell
  • 1935-1936 : Parnell d'Elsie Schauffer
  • 1936 : Alice Takat de José Ruben, avec Mady Christians, Lloyd Gough
  • 1936 : Sweet Aloes de Jay Mallory, mise en scène de Tyrone Guthrie, avec Charles Bryant, Rex Harrison
  • 1936 : Parnell d'Elsie Schauffer, reprise, avec Dennis King
  • 1936 : Hamlet de William Shakespeare, avec Judith Anderson, Arthur Byron, John Gielgud, Lillian Gish, Ivan Triesault
  • 1937 : Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra) de William Shakespeare, musique de scène de Virgil Thomson, avec Tallulah Bankhead, Thomas Chalmers, Conway Tearle
  • 1938 : Save Me the Waltz de Katharine Dayton, avec Leo G. Carroll, Mady Christians, Laura Hope Crews, George Macready, Jane Wyatt
  • 1940 : The Unconquered d'Ayn Rand, production et mise en scène de George Abbott, avec Howard Freeman, Dean Jagger
  • 1940 : Liliom de Ferenc Molnár, adaptation de Benjamin Glazer, avec Ingrid Bergman, Howard Freeman, Elia Kazan, Burgess Meredith
  • 1940-1941 : Retreat to Pleasure d'Irwin Shaw, avec Hume Cronyn, Leif Erickson, Ruth Nelson
  • 1942-1943 : Angel Street de Patrick Hamilton, avec Leo G. Carroll
  • 1944 : Peepshow d'Ernest Pascal, mise en scène de David Burton, avec David Wayne
  • 1950 : La Rechute ou la Vertu en danger (The Relapse) de John Vanbrugh
  • 1951 : The Royal Family d'Edna Ferber et George S. Kaufman, mise en scène de Richard Whorf, avec Olive Blakeney, J. Edward Bromberg, Ossie Davis, Ruth Hussey
  • 1951-1952 : The Constant Wife de William Somerset Maugham, production de Katharine Cornell, avec Brian Aherne, Katharine Cornell
  • 1953 : The Constant Wife de William Somerset Maugham, reprise, avec Katharine Cornell, Robert Flemyng (à Chicago)
  • 1954-1955 : Anastasia de Marcelle Maurette, adaptation de Guy Bolton, avec Cathleen Nesbitt (adaptée au cinéma en 1956)
  • 1957 : L'Hôtel du libre échange (Hotel Paradiso) de Georges Feydeau et Maurice Desvallières, adaptation et mise en scène de Peter Glenville, avec Bert Lahr, Angela Lansbury
  • 1960 : Rape of the Belt de Benn W. Levy, musique de scène de Sol Kaplan, avec Philip Bosco, Constance Cummings, Peggy Wood

Télévision

  • 1961 : Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock Presents) Saison 6, épisode 34 Servant Problem
  • 1961-1962 : Échec et mat (Checkmate) Saison 1, épisode 29 Dance of Death (1961) de Paul Stewart, Saison 2, épisode 18 The Sound of Nervous Laughter (1962) de Paul Stewart
  • 1962 : La Grande Caravane (Wagon Train) Saison 5, épisode 37 The Heather Mahoney Story

Mort de Robert Chambeiron, dernier survivant du Conseil national de la Résistance

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Robert Chambeiron, ancien parlementaire, compagnon de Jean Moulin et dernier survivant du Conseil national de la Résistance (CNR), est mort à 99 ans. C'est l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement qui l'a annoncé, mercredi 31 décembre.

Robert Chambeiron, au centre, lors des cérémonies du 60e anniversaire de la libération de Paris, le 25 août 2004

Robert Chambeiron, au centre, lors des cérémonies du 60e anniversaire de la libération de Paris, le 25 août 2004

Entré en 1936, en même temps que Jean Moulin, au cabinet de Pierre Cot, ministre de l'air du gouvernement Blum, M. Chambeiron, resté en contact étroit avec Jean Moulin pendant la guerre, avait pris une part active dans les négociations qui avaient abouti à la fondation du Conseil national de la Résistance (CNR), dont il était devenu secrétaire général adjoint.

Né le 22 mai 1915 à Paris, député radical puis progressiste sous la IVe République (1945-1951 et 1956-1958) puis député européen communiste entre 1979 et 1989, il s'était rapproché de Jean-Pierre Chevènement, dont il avait présidé le comité national de soutien à la candidature à la présidentielle de 2007, avant que ce dernier ne renonce.

« UNE FIGURE DE LA GAUCHE »

M. Chevènement a « salué sa mémoire » mercredi soir. « On ne peut mieux le faire qu'en rappelant ces mots qui étaient les siens : “le CNR a été un véritable lieu de rassemblement dans l'intérêt national [...] Il fallait que la France fût au bord du gouffre pour qu'une telle union puisse avoir lieu” », a déclaré l'ancien sénateur du Territoire de Belfort. « Ce qui était vrai en 1944 le reste aujourd'hui », a-t-il ajouté.

Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a lui aussi rendu hommage à cette « figure de la gauche, dont il épouse les grandes batailles et conquêtes du XXe siècle ». Dans un billet publié sur son blog, le député socialiste de Seine-Saint-Denis écrit :

« A l'heure où des voix funestes tentent d'exploiter leurs audiences pour réhabiliter le régime fasciste de Vichy, où des forces extrémistes instillent la haine et le désir de violence en souhaitant le retour des guerres civiles, la vie de Robert Chambeiron rappelle à tous les amoureux de la liberté et de l'égalité que ces mots ne sont pas abstraits s'ils sont portés par la conviction que les hommes peuvent changer la vie et orienter l'Histoire. »

Conseil national de la Résistance (CNR)

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Le Conseil national de la Résistance (CNR) était l'organe qui dirigea et coordonna les différents mouvements de la Résistance intérieure française, de la presse, des syndicats et des membres de partis politiques hostiles au gouvernement de Vichy à partir de mi-1943.

Conseil national de la Résistance (CNR)

Son premier président fut Jean Moulin, délégué du général de Gaulle, lequel voulait instaurer ce Conseil afin d'unifier les différents mouvements de Résistance qui s'étaient spontanément constitués depuis la défaite et son appel du 18 juin 1940, au lendemain de la demande d'armistice par le maréchal Pétain. Selon les dirigeants de la France libre, en effet, les mouvements de Résistance, hormis les Francs-tireurs et partisans (FTP) et autres résistants d'obédience communiste, étaient le plus souvent inorganisés et n'étaient pas suffisamment coordonnés. Aussi, nombre de maquis n'entretenaient pas de relations entre eux et ce cloisonnement des mouvements de Résistance empêchait toute action commune organisée, et donc efficace.

Le 1er janvier 1942, Jean Moulin devient ainsi le représentant du général afin d'unifier l'ensemble des mouvements de Résistance. En juin, il met en place un Comité des experts chargé de penser la synthèse des projets politiques pour l'après guerre. Le tour de force qu'est l'unification se produit un an plus tard, le 27 mai 1943, lors de la première réunion du CNR qui se tient à Paris dans l'appartement de René Corbin, au premier étage du 48 rue du Four. Outre Moulin et ses deux collaborateurs, Pierre Meunier et Robert Chambeiron, ont participé à la réunion du 27 mai 1943 :

les représentants des huit grands mouvements de résistance 

  • Pierre Villon du Front national de la résistance créé par le Parti communiste français
  • Roger Coquoin pour Ceux de la Libération
  • Jacques Lecompte-Boinet pour Ceux de la Résistance
  • Charles Laurent pour Libération-Nord
  • Pascal Copeau pour Libération-Sud
  • Jacques-Henri Simon pour Organisation civile et militaire
  • Claude Bourdet pour Combat
  • Eugène Claudius-Petit pour Franc-Tireur

les représentants des deux grands syndicats d'avant-guerre 

  • Louis Saillant pour la CGT
  • Gaston Tessier pour la CFTC 

et les représentants des six principaux partis politiques de la Troisième République 

  • André Mercier pour le PC
  • André Le Troquer pour la SFI
  • Fernand Leriche pour le PC
  • Marc Rucart pour les radicaux
  • Georges Bidault pour les démocrates-chrétiens
  • Joseph Laniel pour l’Alliance démocratique (droite modérée et laïque)
  • Jacques Debû-Bridel pour la Fédération républicaine (droite conservatrice et catholique)

Cette réunion aura une importance politique considérable, ainsi que l'expose Robert Chambeiron : « Après le 27 juin, les Américains ne peuvent plus douter de la légitimité de De Gaulle. La France devient un pays allié à part entière et, à ce titre, sera présente lors de la capitulation des armées nazies, le 8 mai 1945. D’autre part, les Alliés doivent abandonner leur projet d’administrer eux-mêmes la France au fur et à mesure de sa libération. Et, parce qu’il y a eu le CNR et de Gaulle, la France sera, lors de la création de l’Organisation des Nations unies, l’une des cinq grandes puissances à occuper un siège permanent au sein du Conseil de sécurité. »

Peu après la création du CNR, Jean Moulin est dénoncé et capturé à Caluire par les SS. Après avoir été torturé pendant trois jours par Klaus Barbie, il décède le 8 juillet 1943 pendant son transfert vers l'Allemagne, sans avoir rien dit à ses tortionnaires. Son mutisme empêche les nazis de démanteler le CNR, lequel décide cependant par sécurité de mettre fin aux séances plénières. Il constitue alors un bureau exécutif de cinq membres, chaque membre représentant son propre courant et deux autres courants, sous la direction d'Émile Bollaert, délégué général depuis le 1° septembre 1943, et de Georges Bidault, nouveau président. Le CNR charge un Comité général d'étude de prendre la suite du Comité d'experts créé par Jean Moulin et de préparer une plate-forme politique pour la France d'après la Libération.

En novembre 1943 à Alger, le général de Gaulle entérine les points essentiels du Rapport Courtin élaborés au sein du Comité général d'étude et adoptés par l'Assemblée consultative, points qui deviendront le noyau du programme du Conseil national de la Résistance appliqué à la Libération:

  • « plan complet de sécurité sociale » c'est-à-dire une Sécurité sociale pour tous prévoyant remboursements des frais médicaux et indemnités de chômage,
  • retraites étendues à toutes les catégories de salariés (les commerçants en resteront exclus),
  • « retour à la nation » des grandes entreprises exploitées par l'occupant, en particulier Renault, la SNCF, Air France, de grandes banques, sans pour autant rompre avec le capitalisme (compromis majeur avec le programme du PCF qui cédait ainsi, au moins provisoirement, sur un principe)
  • subvention d'un programme culturel
  • indépendance de la presse des capitaux des grandes industries,

Émile Bollaert, ayant été arrêté le 3 février 1944, est remplacé en mars 1944 par Alexandre Parodi. Le 15 septembre 1944, Louis Saillant succède à Georges Bidault à la tête du CNR. Adopté le 15 mars 1944 après plusieurs mois de négociations, le programme du Conseil national de la Résistance est très empreint de rénovation sociale et suit des principes communistes (économie planifiée), notamment sous l'impulsion de Pierre Villon, représentant le Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France. Ce document comprend deux parties, un « plan d'action immédiate » qui concerne l'action de la Résistance intérieure française à mener dans l'immédiat dans la perspective de la Libération et les « mesures à appliquer dès la Libération du territoire », sorte de programme de gouvernement qui comprend à la fois des mesures visant à réduire la mainmise des collaborationnistes sur le pays et des mesures à beaucoup plus long terme comme le rétablissement du suffrage universel, les nationalisations ou la sécurité sociale.

Parmi les mesures appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie (création d’Électricité de France en 1946), des assurances (AGF en 1945) et des banques (Crédit lyonnais en 1945, Société générale en 1946), la création de la Sécurité sociale4. Ces actions ont constitué jusqu'à aujourd'hui une grande partie des acquis sociaux de la seconde partie du XXe siècle. Dans les premiers mois de la Libération, onze des Conseils départementaux de la Libération (institutions provisoires mises en place pour remplacer l'administration départementale vichyste) ne veulent pas être remplacés devant la nouvelle administration préfectorale, nommée par le Gouvernement provisoire. Souhaitant appliquer le programme du CNR, ces institutions composées de résistants finissent par s'effacer lors des premières élections, les Français souhaitant dans l'ensemble un retour aux structures habituelles (centralisme, conseils généraux). À partir de 1946-1947, plus aucun Conseil départemental de la Libération n'a de rôle effectif. 

Chambeiron Robert

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Robert Chambeiron, né le 22 mai 1915 à Paris et mort le 31 décembre 2014, est un résistant français, compagnon de Jean Moulin, et homme politique français.

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Robert Chambeiron entre en 1936 avec Jean Moulin au cabinet de Pierre Cot, ministre de l'air du gouvernement Léon Blum. Mobilisé dans l'aviation en 1939, et démobilisé en 1940, il conserve des contacts étroits avec Jean Moulin et ses amis, notamment Pierre Meunier, et Henri Manhès. Lorsqu'à partir de 1942, après son voyage à Londres, Jean Moulin devient le représentant du général de Gaulle, il lui confie différentes missions en zone nord et notamment à Paris. C'est ainsi qu'en compagnie de Pierre Meunier, il prend une part active dans les négociations qui aboutissent à la fondation du Conseil national de la Résistance (CNR). Tous deux organisent la première réunion du CNR le 27 mai 1943, rue du Four à Paris. Robert Chambeiron devient secrétaire général adjoint du CNR.

Député progressiste sous la Quatrième République, il maintient un semblant d'activité à l'Union progressiste sous la Cinquième, ce qui lui vaut d'être élu au Parlement européen de 1979 à 1989 sur des listes du Parti communiste français. Il préside le Comité national de soutien à la candidature de Jean-Pierre Chevènement dans le cadre de l'élection présidentielle de 2007, avant que ce dernier ne retire sa candidature. Robert Chambeiron est Président-délégué de l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR). Il est Grand' Croix de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 et de la Rosette de la Résistance.

Décès de Robert Chambeiron, dernier survivant du CNR

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Il était le dernier survivant du Conseil national de la Résistance. Robert Chambeiron est mort à l'âge de 99 ans.

Robert Chambeiron en mai 2011 au Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher

Robert Chambeiron en mai 2011 au Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher

Robert Chambeiron, ancien parlementaire, compagnon de Jean Moulin et dernier survivant du Conseil national de la Résistance (CNR), est décédé à 99 ans, a annoncé mercredi à l'AFP l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement.

Entré en 1936, en même temps que Jean Moulin, au cabinet de Pierre Cot, ministre de l'Air du gouvernement Blum, Robert Chambeiron, resté en contact étroit avec Jean Moulin pendant la guerre, avait pris une part active dans les négociations qui avaient abouti à la fondation du Conseil national de la Résistance (CNR), dont il était devenu secrétaire général adjoint.

"Au bord du gouffre"

Né le 22 mai 1915 à Paris, député radical puis progressiste sous la IVe République (1945-1951 et 1956-1958) puis député européen communiste entre 1979 et 1989, il s'était rapproché de Jean-Pierre Chevènement, dont il avait présidé le Comité national de soutien à la candidature à la présidentielle de 2007 avant que ce dernier ne renonce.

Jean-Pierre Chevènement a "salué sa mémoire" mercredi soir. "On ne peut mieux le faire qu'en rappelant ces mots qui étaient les siens: 'le CNR a été un véritable lieu de rassemblement dans l'intérêt national (...) Il fallait que la France fût au bord du gouffre pour qu'une telle union puisse avoir lieu'", a souligné l'ancien sénateur du Territoire-de-Belfort. "Ce qui était vrai en 1944 le reste aujourd'hui", a-t-il ajouté.

"Ceux qui eurent le courage de faire quelque chose"

Dans un bref communiqué transmis en fin de soirée à l'AFP, le Président de la République a évoqué l'homme qui "dans la nuit de l'occupation fut de ceux qui eurent le courage de 'faire quelque chose'"

"Tout au long de sa vie comme Parlementaire, puis comme acteur de la vie publique, il s'est attaché à porter et à défendre le message du programme du Conseil national de la Résistance qui s'intitulait: "les jours heureux", a souligné François Hollande.

Robert Chambeiron défendait ses idées avec conviction, courage et cœur (Pierre Laurent)

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Nous perdons une des grandes figures de la résistance. Robert Chambeiron fut le secrétaire adjoint du Conseil National de la Résistance (CNR) aux côtés de son Président Jean Moulin. Dernier survivant de la rue du Four, Robert Chambeiron se présenta dans la première décennie du XXIe siècle comme le porteur de la mémoire du CNR et put réaffirmer à de nombreuses reprises : « Tourner le dos à l’esprit du programme du CNR, c’est tourner le dos au progrès. ».

 

Robert Chambeiron défendait ses idées avec conviction, courage et cœur (Pierre Laurent)

En effet, il fut de ceux qui ont préparé, et rendu possible le programme du Conseil National de la Résistance « Les Jours Heureux ». Il fut de ces Hommes et de ces Femmes qui dans l'obscurité de la guerre, de l'oppression, de la barbarie Vichystes, et des Nazis ont su se projeter vers un monde meilleur, et inventer l'impensable : la reconstruction de la France, la mise en place de la sécurité sociale pour tous, la création de services publics au service des publics, la protection de l'enfance…

Son engagement de résistant, il le mit, après la victoire, au service de la Nation, en étant élu député apparenté communiste des Vosges. Il fut également élu député européen à deux reprises sur des listes du PCF. Responsable de l'Union Progressiste (UP), son engagement a toujours été clair, honnête. Il défendait ses idées avec conviction, courage et cœur.

Toute sa vie, il n'a eu de cesse de faire valoir les principes, les valeurs de la Résistance. Il fut un inlassable passeur de mémoire, un transmetteur de l'histoire de notre Pays à chacune des jeunes générations qu'il a côtoyées. Il a donné beaucoup de son temps et de son énergie pour fédérer, les associations d'anciens résistants et de déportés. Ces dernières années, il n'avait de cesse de défendre le programme national de la résistance mise en cause par les politiques libérales.

J'ai en mémoire ce qu'il m'avait dit lors de notre dernière rencontre, il y a deux ans :

« Nous devons nous unir, lutter avec fermeté et sans concession contre les résurgences du nazisme et du racisme... Une société est en péril lorsque le tissu social se déchire, quand la fracture s’élargit entre « le peu » qui ont trop et le « reste » qui a peu, quand la désespérance frappe une large fraction de la population. Sans justice, sans égalité, sans solidarité, la démocratie devient un mot vide de sens. » 

Les communistes se refusent à tourner le dos au programme du CNR et restent fidèles aux valeurs de la Résistance et du Progrès.

A Danièle, sa femme, à ses enfants, petits-enfants, je pense très fort à vous. Je vous présente toutes mes condoléances, ainsi que celles des communistes dans ce moment si difficile pour vous. Nous serons à vos côtés dans l'hommage qui sera rendu par la Nation.


Robert Chambeiron "Les valeurs de la Résistance sont aujourd’hui menacées"

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Compagnon de Jean Moulin, secrétaire du Conseil national de la Résistance. Nous vous proposons de relire cet entretien avec Robert Chambeiron, disparu hier. L'ancien résistant s'exprimait à propos du CNR dont il a été l'une des pierres angulaires.

Robert Chambeiron "Les valeurs de la Résistance sont aujourd’hui menacées"

Nous célébrons le 70e anniversaire de la première réunion du Conseil national de la Résistance. Que retenez-vous principalement de cet événement ?

Robert Chambeiron. Le CNR fut le point de rassemblement de tous les Français patriotes, qui se retrouvaient dans les valeurs permanentes de la République – la liberté, la justice sociale, la solidarité, le rejet de l’intolérance – et dans le même attachement à la souveraineté du pays.

Les idéaux de la justice sociale, d’égalité et de liberté qu’il fixait sont-ils atteints ?

Robert Chambeiron. Il y a eu la création de la Sécurité sociale, fondée sur la solidarité de tous. Mais la justice sociale va au-delà. Elle a progressé jusqu’au moment de la crise mondiale, ou plutôt des crises à répétition – financière, économique, sociale – qui ont frappé notre pays, sur fond de démission vis-à-vis de l’Europe libérale.

Quel message adresseriez-vous aux générations futures pour perpétuer ce combat ?

Robert Chambeiron. Aujourd’hui, les valeurs de la Résistance sont menacées. On voit resurgir de plus en plus de campagnes de dénigrement, l’apologie de Vichy, le racisme est quotidien. Cela signifie que les valeurs humanistes ne sont pas acquises pour toujours. Nous devons nous unir, lutter avec fermeté et sans concession contre les résurgences du nazisme et du racisme. Autrement dit, au volontariat que fut le nôtre, il y a soixante-dix ans, doit succéder un nouveau volontariat au service des valeurs de la Résistance. 

Une société est en péril lorsque le tissu social se déchire, quand la fracture s’élargit entre « le peu » qui ont trop et le « reste » qui a peu, quand la désespérance frappe une large fraction de la population. Sans justice, sans égalité, sans solidarité, la démocratie devient un mot vide de sens. La remise en cause de ce qu’on appelle les acquis de la Résistance, notamment sur le plan social, constitue un recul historique qui tend à priver de son sens véritable le combat du peuple français pour sa libération.

Entretien réalisé par Grégory Marin le Lundi, 27 Mai, 2013

Zemmour Eric

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Éric Zemmour est un journaliste politique français, attaché aujourd'hui au quotidien Le Figaro. Il est né le 31 août 1958 à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Zemmour Eric

Fils de commerçant, il est marié à Mylène Chichportich. Après son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris, il fait deux tentatives infructueuses pour intégrer l'ÉNA. Éric Zemmour entre alors au Quotidien de Paris, sous la houlette de Philippe Tesson, où il devient journaliste au service politique (1986-94). Avec la disparition du journal en 1994, il devient éditorialiste à Info-Matin (1994-95). Il contribue également à Globe Hebdo, avant d'intégrer la rédaction du Figaro en 1996 comme journaliste politique.

Il est également l'auteur de portraits de Jacques Chirac et Édouard Balladur et d'essais politiques. Il a notamment publié en 2006 Le Premier sexe, un essai sur ce qu'il juge être une féminisation de la société et participé à l'élaboration des textes dans le film Dans la peau de Jacques Chirac de Karl Zéro et Michel Royer. Il participe toutes les semaines à l'émission Ça se dispute, animée par Victor Robert sur I-Télé en compagnie de Nicolas Domenach de Marianne (qui a remplacé Christophe Barbier en juillet 2006). A partir de septembre 2006, il rejoint France 2 pour participer à l'émission du samedi soir de Laurent Ruquier, On n'est pas couché, en compagnie de Michel Polac, puis d'Éric Naulleau. Il a participé à Vendredi pétantes, sur Canal+, animée par Stéphane Bern jusqu'en juin 2006.

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il essaie par deux fois d'intégrer l'École nationale d'administration ; ces tentatives sont infructueuses. Éric Zemmour entre alors au Quotidien de Paris, sous la houlette de Philippe Tesson, où il devient journaliste au service politique de 1986 à 1994. Après la disparition de ce quotidien en 1994, il devient éditorialiste à Info-Matin où il restera un an. Il intègre ensuite la rédaction du Figaro en 1996 comme journaliste politique. Éric Zemmour est parallèlement pigiste pour Marianne en 1997, et pour Valeurs actuelles en 1999. Il est également chroniqueur politique au Spectacle du Monde. Malgré son propre échec à l'intégration de l'ENA, son statut de journaliste politique lui permet d'être membre du jury au concours d'entrée de cette école en 2006.

La Licra a décidé de poursuivre Éric Zemmour en justice pour ses propos à la suite de l'émission Salut les terriens présentée par Thierry Ardisson du 6 mars 2010 où il faisait la promotion de son livre Mélancolie française. Il a déclaré lors de cette émission que : « les Français issus de l'immigration étaient plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait. » Le club Averroès et le MRAP ont saisi le CSA, après les poursuites engagées par la Licra. Éric Zemmour est soutenu par plusieurs personnalités, dont le magistrat Philippe Bilger, l'écrivain Finkielkraut.

Le 23 mars 2010, il adresse une lettre à la LICRA, explicitant ses propos. Dans cette lettre il cite notamment les propos de Christian Delorme devant une commission parlementaire du Sénat. Il cite également le livre L’Islam dans les prisons de Farhad Khosrokhavar, qui confirmerait les 70 et 80 % de « musulmans dans les prisons » estimé lors d'une enquête commandée par le ministère de la justice. La rédaction de L'Express rappelle que Farhad Khosrokhavar avait estimé entre 50 % et 80 % le nombre de détenus musulmans dans certaines prisons proches de quartiers dits sensibles et qu'il n'existe pas de statistiques officielles nationales sur le sujet. À la suite de cette lettre, la LICRA a accepté l'explication d'Éric Zemmour et a retiré sa plainte.

Le MRAP a déploré que "les origines (et non pas la situation sociale) sont mis en rapport avec le taux de délinquance, l’ensemble des personnes partageant les mêmes origines se voient exposées au soupçon d’être des délinquants potentiels. C’est leur origine commune qui est présentée comme « criminogène ». Le MRAP a décidé donc de porter l’affaire devant la justice car selon lui « en liant les méfaits de ces délinquants à leurs origines - et non pas à des processus de marginalisation sociale, de concentration de la misère dans certaines zones, de ce que certains appellent une « ghettoïsation » de fait -, le journaliste a injurié un groupe de personnes défini par leurs origines. » Benoist Hurel, secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature, a qualifié les propos d'Eric Zemmour qu'il estime stigmatisant, proto-racistes et ne correspondant pas à la réalité car contredits par toutes les études sociologiques.

Dans Le premier sexe, il accuse les courants féministes de vouloir "castrer" les hommes et se pose comme défenseur d'une société patriarcale traditionnelle, accusant cette féminisation d'engendrer des conséquences néfastes pour la société. Déclarant que le père ne devait en aucun cas avoir le même rôle que la mère au sein de la famille, il s'est attiré, outre les foudres des féministes, celles d'hommes contestant sa vision des choses (Francis Huster, par exemple). Il accuse ces derniers d'être démagogues et de surfer sur le politiquement correct et en niant l'histoire de la société française ou les travaux sur la psychologie de Freud. Il a au contraire été félicité pour le courage de ses opinions par certains, comme Franz-Olivier Giesbert. 

Paxton Robert

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Robert Owen Paxton, né en 1932, est un historien américain spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment signé des recherches importantes sur la France de Vichy. 

Paxton Robert

Né en 1932 dans une famille bourgeoise de Lexington, Virginie, petite ville où se trouve l'institut militaire de l'État, Robert Owen Paxton visite Paris pour la première fois en 1950 à l'occasion d'un voyage familial. Il étudie ensuite l'histoire à l'université de Washington and Lee puis à Oxford et à Harvard. Il s'installe à Paris en 1960 pour faire sa thèse sur la formation des officiers français, mais oriente finalement son travail de thèse sur l'étude de l'Armée de l'armistice. C'est à ce moment qu'en consultant les archives allemandes, il constate qu'elles divergent de l'Histoire de Vichy publié en 1954 par Robert Aron. Ce dernier avait presque exclusivement travaillé à partir de documents de la Haute Cour de justice, sans tenir compte de ce que les accusés cherchaient avant tout à se défendre, et les procureurs à démontrer que tel article du Code pénal avait été violé, le souci de la vérité historique n'y gagnant guère. En 1966, Paxton publie sa thèse Parades and Politics at Vichy. The French Officer Corps under Maréchal Pétain (Princeton University Press) et devient professeur à l'université de Columbia, à New York.

En 1972, il publie le livre qui le rendra célèbre : Vichy France: Old Guard and New Order, traduit en français en 1973 sous le titre La France de Vichy. Les thèses développées dans ce livre sont notamment étayées par les archives allemandes saisies par les autorités américaines. Il met alors en avant au travers de cet ouvrage la participation du gouvernement français à la Shoah. Il reprend également les travaux de l'historien allemand Eberhard Jäckel sur la politique hitlérienne à l'égard de la France (La France dans l'Europe de Hitler, Fayard, 1968). Tout en restant professeur à Columbia, Paxton a écrit ensuite une série d'ouvrages sur la France pendant les périodes de la Seconde Guerre mondiale et de l'entre-deux-guerres. Professeur à la retraite, en 2006, il réside en France. Il est membre du conseil scientifique de l'Institut François-Mitterrand. La traduction en 1973 de son ouvrage La France de Vichy marque une rupture souvent considérée comme décisive dans l'historiographie de la France sous l'Occupation.

Dans sa préface, Stanley Hoffmann soutient que « sur deux points capitaux, l'apport de Paxton est révolutionnaire » : il n'y a pas eu double jeu de la part de Vichy, et le régime n'a pas joué l'effet de « bouclier » en épargnant certaines souffrances aux Français. Plus tard, les historiens Henry Rousso et Jean-Pierre Azéma opposeront Paxton à Robert Aron dont l'ouvrage l’Histoire de Vichy a connu un succès certain entre sa parution et la fin des années 1970. Selon Rousso et Azéma, Aron aurait défendu l'idée que Pétain, le bouclier des Français, aurait su jouer double jeu avec Hitler. Ces historiens mettent notamment l'accent sur la conclusion de Robert Aron : « [...] négociations secrètes, télégrammes clandestins, mesures dilatoires, impossibles à percevoir par l’opinion, ne cessent de réduire la collaboration proclamée [...] »

Par rapport aux thèses de l'essayiste Robert Aron, Paxton bouleverse la lecture de l'histoire du régime de Vichy en affirmant que le gouvernement de Vichy a non seulement collaboré en devançant les ordres allemands : il a aussi voulu s'associer à l'« ordre nouveau » des nazis avec son projet de Révolution nationale. Selon Henry Rousso : « [...] La France de Vichy a proposé tout d'abord une interprétation globale du régime, de son idéologie et de son action concrète, qui a mis en lumière la profonde cohérence du projet vichyste. Celle-ci s'articule autour de l'idée centrale selon laquelle les élites dirigeantes du régime ont eu une assez claire conscience du lien qui existait entre les choix de « politique extérieure » et de politique intérieure, entre la collaboration d'État — un concept mis en avant par Stanley Hoffmann et consacré désormais par l'usage —, qui croyait redonner à la France une part de souveraineté perdue dans la défaite, et la Révolution nationale, une idéologie et une pratique qui visaient à la constitution d'un régime en rupture avec l'héritage républicain. La grande originalité de ce livre est d'expliquer de manière concrète et argumentée en quoi la collaboration d'État constituait une condition nécessaire (mais non suffisante) à la réalisation de la Révolution nationale [...]  »

En s'appuyant sur les archives américaines et allemandes, l'entreprise de Paxton vise à démolir l'idée d'un Vichy jouant double-jeu et qui tentait de sauver tout ce qui pouvait l'être. Au contraire, Pétain et Laval ont toujours recherché la collaboration avec l'Allemagne nazie, et multiplié jusqu'au bout les signes et les gages de leur bonne volonté à s'entendre avec le vainqueur, allant souvent spontanément au-devant des exigences allemandes. Loin d'avoir protégé les Français, le concours de Vichy a permis aux Allemands de réaliser plus facilement tous leurs projets – pillage économique et alimentaire, déportation des Juifs, exil forcé de la main-d'œuvre en Allemagne. Avec leur peu de troupes, de policiers et de fonctionnaires, jamais les Allemands n'auraient pu gérer un pays développé aussi vaste sans le concours actif du gouvernement, de l'administration et de la police. Quant au supposé double jeu de Vichy, toujours selon Paxton, il n'a jamais existé. Les rares contacts officieux et sans suite avec Londres, fin 1940, démesurément gonflés et surinterprétés après la guerre par les partisans de Vichy, ne pèsent rien au regard de la réalité de la Collaboration, indéfectiblement poursuivie jusqu'à l'été 1944 inclus.

Paxton a également remis en lumière le programme de « Révolution nationale » appliqué par Vichy. L'État français n'est pas qu'un accident de l'histoire, une parenthèse ou une pure antenne de l'occupant. Il puise dans diverses traditions françaises de longue durée et doit beaucoup aux divisions franco-françaises des années 1930. Son programme mêlant projets réactionnaires et modernisateurs ne manque nullement de cohérence, et il est parfaitement autonome. Les Allemands n'ont en rien imposé la fondation de ce nouveau régime, et les statuts des Juifs par exemple furent des initiatives françaises prises sans la moindre pression de l'occupant. Paxton montre enfin que Révolution nationale et Collaboration sont les deux faces de la même médaille : pour appliquer la première, Vichy a besoin de l'entente avec un Reich victorieux. Il ne perçoit pas la dimension planétaire du conflit, croit la guerre finie avec la défaite de la France, et de toute façon, une victoire alliée ne ferait que ramener les Juifs, les francs-maçons, les communistes et les républicains.

Dans les trente années qui ont suivi la parution de La France de Vichy, de nombreux historiens comme Rousso ou Azéma se revendiquent comme héritiers de Paxton, en apportant des approfondissements variés et diverses nuances. Dans Vichy et les Juifs, Marrus et Paxton insistent non seulement sur la collaboration entre Allemands et Français dans la déportation des Juifs, mais aussi sur le soutien qu'a reçu la législation antisémite de la part de l'ensemble de la population. Le premier à s'inscrire en faux contre cette description de l'opinion publique fut Serge Klarsfeld. Depuis, note Renée Poznanski, la description d'une société impliquée dans son ensemble continue d'être contestée.

Dans sa biographie de Pétain, l'historien Marc Ferro est critique vis-à-vis de la position de Paxton concernant la Résistance. Il considère en effet qu'il fait « une erreur d'appréciation », son analyse se basant sur des chiffres tirés des archives et interprétés sans tenir compte du contexte. Selon Paxton, cité par Ferro : « Environ 45 000 volontaires s'engagent en 1944 dans l'odieuse Milice, en partie peut-être pour échapper au STO, en partie par fanatisme, en partie aussi pour aider à défendre « l'ordre public ». Si l'on y ajoute les effectifs de police et la garde militaire, il est vraisemblable qu'en 1943-1944 il y a autant de Français travaillant à écraser le désordre que de résistants. Presque toute la population veut être débarrassée des Allemands mais pas au prix de la révolution. »

Et Ferro de faire remarquer : « Laissons ces chiffres, pris aux Archives, mais qui n'ont aucun sens : tous les Français qui résistent ne résistent pas nécessairement dans un réseau ou une unité enrégimenté... Un paysan ou un fonctionnaire qui aide des résistants ne figure pas sur les rôles des réseaux ni des unités militaires de la Résistance. Surtout, ce que la plupart redoutent, ce n'est pas la révolution : c'est d'être fusillés par les Allemands. [...] », ceci expliquant, d'après lui, l'attentisme des Français et même une certaine hostilité aux résistants : « [...] beaucoup espèrent être libérés sans avoir à recevoir des coups. Mais ces attentistes sont cent fois plus nombreux que ceux qui sympathisent avec la Milice. Ce qui ne les empêche pas de continuer à aimer Pétain, qui les comprend et applique le mot d'ordre de Verdun : attendre avant de sortir le nez de son trou. Le feu tue ».

La critique faite à l'auteur de La France de Vichy, sur cette question, est qu'en voulant démonter la volonté de collaborer de Pétain, en s'appuyant sur les archives allemandes : « Robert Paxton finit par ne plus voir la mesure de la terreur nazie en France, surtout en 1943-1944, ni aider à expliquer les équivoques de la politique de Vichy. [...] » Ferro juge également que le parallèle fait par Paxton avec la Pologne n'est pas non plus pertinent. À la supposition que, si, comme la Pologne, la France avait « résisté dès le premier jour », elle aurait été traitée différemment (les Français n'auraient pas été traités en Untermenschen [sous-hommes] comme les Slaves) il oppose l'existence des massacres d'Ascq, des Glières, d'Oradour-sur-Glane ou de Tulle. Pour lui les différences de réactions des deux pays résident dans les traditions historiques propres à la Pologne (elle fut, de tous temps l'objet d'agressions de ses voisins) alors que la France n'avait pas connu, avant 1940, un tel désastre.

Dans une conférence donnée à Lyon en octobre 2006, l'historien Pierre Laborie avance que certains historiens, et il cite nommément Paxton, ont été amenés à « minimiser le poids de l'Occupation ». Et il affirme que l'argumentation de Paxton repose parfois sur des erreurs grossières : « Dans l'édition de 2005 de La France de Vichy, page 12, Paxton écrit que jusqu'en 1943, il n'y a eu que 40 000 soldats allemands (des « vieux ») ; les forces nouvelles seraient arrivées plus tard, et elles auraient été placées sur les côtes. C'est une grossière erreur, gênante en raison du commentaire qui l’accompagne, et malheureusement répétée au cours des éditions, en dépit des démarches effectuées [au moins par Pierre Laborie] pour attirer l’attention de l’éditeur sur la bévue. Les seules troupes de sécurité (maintien de l’ordre) représentaient 100 000 hommes fin 1941, 200 000 en 1943. À leurs côtés, les troupes d’opérations comptaient 400 000 hommes en 1942-43 et ces effectifs seront portés à environ un million d’hommes au début de 1944. On peut regretter que le respect légitime à l’égard du grand historien de Vichy conduise à rester silencieux devant un point contestable de son travail et à lui attribuer une sorte de statut de « vache sacrée » qu’il n’a certainement jamais revendiqué. »

Publications

  • La France de Vichy 1940-1944 (préface de Stanley Hoffmann, traduction Claude Bertrand), Éditions du Seuil, 1973, 1997 ; rééd. Seuil, coll. « Points / Histoire », novembre 1999, 475 p. (ISBN 978-2-02-039210-5)
  • L'Armée de Vichy - Le corps des officiers français 1940-1944, éd. en anglais 1966 ; édition française (trad. Pierre de Longuemar) Tallandier, 2004, 588 p. (ISBN 2-84734-139-0) ; rééd. Seuil, coll. « Points-Histoire », 2006 (postface de Claude d’Abzac-Epezy) 567 p. (ISBN 2-02-067988-4)
  • Le Fascisme en action (Anatomy of fascism), 2004
  • Vichy et les Juifs
  • Europe in the Twentieth Century
  • De Gaulle and the United States
  • Le Temps des Chemises vertes : révoltes paysannes et fascisme rural 1929-1939, Seuil, 1996
  • 6 juin 44, avec Jean-Pierre Azéma et Philippe Burrin, éd. Perrin / Le Mémorial de Caen, 2004 200 p. (ISBN 2-262-01981-9 et ISBN 978-2-262-01981-5)
  • Europe in the Twentieth Century, avec Julie Hessler, Paperback, 2011

Azéma Jean-Pierre

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Jean-Pierre Azéma, né en 1937, est un historien français. Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, et plus particulièrement de l'histoire de Vichy et de la Résistance, il a été professeur des universités et a enseigné l'histoire à l'Institut d'études politiques de Paris.

Azéma Jean-Pierre

Il est le fils de Jean-Henri Azéma (1913-2000), journaliste collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale et poète. Il fut l'élève de René Rémond. En 1972, à la demande des Éditions du Seuil Jean-Pierre Azéma fait équipe avec Michel Winock pour relire, avant publication, La France de Vichy de l'historien Robert Paxton. C'est sa mère, Claude Bertrand, qui avait traduit l'ouvrage en français. En 1997, il a été l'un des historiens cités par les parties civiles au procès de Maurice Papon (avec Marc-Olivier Baruch, Robert Paxton et Philippe Burrin).

Il a également été membre du conseil scientifique de l'Institut François-Mitterrand. On compte parmi ses élèves Sylvie Lindeperg, Emmanuelle Picard, Alya Aglan et Florence Tamagne. Il est l'un des nombreux descendants du gouverneur de l'Île de la Réunion (ex-Bourbon) qui a effectué le plus court mandat de l'Histoire de l'île, Jean-Baptiste Azéma. Jean-Pierre Azéma se revendique de la gauche française. En 2007, il a signé l'« appel des intellectuels » appelant à voter pour Ségolène Royal . Il est l'un des initiateurs de la pétition Liberté pour l'histoire et membre du conseil d'administration de l'association éponyme.

Publications

  • Les Communards, Éd. du Seuil, 1964 (avec Michel Winock)
  • La IIIe République, Calmann-Lévy, 1970 ; nouvelle éd., 1991 (avec Michel Winock)
  • La Collaboration : 1940-1944, PUF, 1975
  • De Münich à la Libération : 1938-1944, 1979 ; nouvelle éd., 2002
  • Histoire générale politique et sociale : la France des années sombres, les années 40, 1987
  • Les Communistes français de Munich à Châteaubriant : 1938-1941, 1987 (avec Antoine Prost et Jean-Pierre Rioux)
  • « Vichy et la mémoire savante : quarante-cinq ans d'historiographie » dans Vichy et les Français, Fayard, 1992 (direction J.P.Azéma avec François Bédarida)
  • « La France de Daladier », « Le choc armé et les débandades », « Le régime de Vichy », « Des résistances à la Résistance » dans La France des années noires, Le Seuil, 1993 (direction J.P.Azéma avec François Bédarida)
  • 1938-1948 : les années de tourmente : de Munich à Prague : dictionnaire critique, Flammarion, 1995 (direction J.P. Azéma avec François Bédarida)
  • Histoire de l'extrême droite en France, Le Seuil, 1994 (sous la dir. de Michel Winock)
  • Les Libérations de la France, Perrin, 1993 (avec Olivier Wieviorka)
  • Vichy, 1940-1944, 1997 (avec Olivier Wieviorka)
  • Jean Cavaillès résistant ou La pensée en actes, Flammarion, 2002 (sous la dir.)
  • Jean Moulin : le politique, le rebelle, le résistant, Perrin, 2003
  • 6 juin 44, Perrin, 2004 (avec Robert O. Paxton, Philippe Burrin)
  • 1940, l'année noire, Fayard, 2010
  • L'Occupation expliquée à mon petit-fils, Le Seuil, 2011
  • Vichy-Paris, les collaborations. Histoire et mémoires, André Versaille éditeur, 2012

 

Klarsfeld Serge

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Serge Klarsfeld (né le 17 septembre 1935 à Bucarest en Roumanie) est un écrivain, historien et avocat de la cause des déportés en France. Son épouse Beate (née Beate Auguste Künzel, le 13 février, 1939 à Berlin – mariés en 1963) et lui sont connus sous le nom de « chasseurs de nazis », pour avoir emmené devant les tribunaux Klaus Barbie et avoir joué un rôle fondamental dans le procès Papon. L'avocat Arno Klarsfeld est leur fils.

Klarsfeld Serge

Serge Klarsfeld échappa à la Gestapo à Nice en 1943 mais son père, Arno, fut déporté (convoi 61 du 28 octobre 1943) à Auschwitz. Serge Klarsfeld est diplômé d'études supérieures en Histoire à la Sorbonne. Il est aussi diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il est docteur ès Lettres et avocat au barreau de Paris. Sa femme Beate s'est fait connaître du public en 1968, en giflant le chancelier ouest-allemand Kurt Georg Kiesinger, qui était un membre du parti nazi pendant la Seconde Guerre mondiale et qui avait travaillé pour la propagande du ministère des Affaires étrangères de l'époque. Elle se confia à une journaliste sur cet acte symbolique :

« Je suis allée à Berlin et j'ai giflé le chancelier au congrès de son parti. J'ai crié “Kiesinger, nazi, démissionne”. Les médias étaient présents. Symboliquement, je représentais la jeune génération qui gifla le “père” nazi. C'était une action spectaculaire. Une gifle, ce n'est pas une violence, mais ça a marqué le peuple allemand et montré que la jeunesse allemande refusait que d'anciens nazis occupent des postes importants dans leur gouvernement. »

Serge Klarsfeld a été arrêté en Allemagne et en Syrie quand il essayait d'obtenir l'extradition d'Alois Brunner. Son épouse et lui sont également à l'initiative des procès contre Klaus Barbie, René Bousquet, Jean Leguay, Maurice Papon et Paul Touvier. Ils ont été victimes le 9 juillet 1979 d'une tentative d'assassinat par le réseau nazi ODESSA qui demandait l'arrêt de leur travail pour retrouver les criminels nazis. Cette même année, Serge s'est rendu à Téhéran pour protester contre l'exécution de Juifs libanais. Les Klarsfeld ont mené campagne en 1986 contre Kurt Waldheim, officier dans la Wehrmacht durant la seconde guerre mondiale, élu président de l'Autriche. En 1996 il protesta également contre Radovan Karadžić et Ratko Mladić.

En France ils créèrent en 1979 l'Association des fils et filles des déportés juifs de France (FFDJF), qui est chargé de défendre la cause des descendants de déportés. En 1981, l'association a inauguré en Israël le Mémorial de la déportation des Juifs de France, un vaste monument qui porte le nom, la date et le lieu de naissance des 80 000 victimes françaises de l’extermination. Autour, 80 000 arbres forment une Forêt du souvenir. Ils ont œuvré pour la reconnaissance des fils et filles de déportés en obtenant notamment :

  • la reconnaissance par Jacques Chirac dans un discours du 16 juillet 1995, de la responsabilité de la France dans le sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ;
  • un décret (2000-657 du 13 juillet 2000) instituant une mesure de réparation pour les orphelins dont les parents ont été victimes de persécutions antisémites.

Serge Klarsfeld est également vice-président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

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