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Étiévant Yvette

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Yvette Etiévant, née Yvette Camille Hélène Etiévan-Estival, le 30 décembre 1922 à Paris, et morte le 17 mars 2003, est une actrice française.

 

Étiévant Yvette Étiévant Yvette Étiévant Yvette

Fille du comédien et réalisateur Henri Etiévant, elle crée au théâtre de l'Athénée Les Bonnes de Jean Genet avec Monique Mélinand, dans une mise en scène de Louis Jouvet, dont elle fut l'une des nombreuses conquêtes. Sans accéder aux rôles de premier plan, elle impose son talent en composant des femmes soumises, discrètes ou frustrées, transcendées par son regard triste : en témoigne son rôle d'épouse de Jean Gabin dans Des gens sans importance. Elle est moins à l'aise dans le contre-emploi (allumeuse écervelée dans La Mort de Belle). Son rôle le plus emblématique est celui de la femme de Christian Barbier alias L'Homme du Picardie à la télévision. Après le suicide de la comédienne Françoise Spira en 1965, elle assure l'intérim de la direction du Théâtre de l'Athénée jusqu'à sa fermeture le 6 février 1966. Par ailleurs, elle est à l'origine de la création de l'agence artistique très prestigieuse : Artmedia.

 

Filmographie

  • 1944 : Les Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson : La bonne
  • 1948 : Entre onze heures et minuit de Henri Decoin : La fille qui tapine sous le tunnel des Ternes
  • 1948 : Le Point du jour de Louis Daquin
  • 1948 : Dernier Amour de Jean Stelli : Lina Bell
  • 1949 : Le Parfum de la dame en noir de Louis Daquin : Une fille à la soirée chez Rouletabille
  • 1950 : Maître après Dieu de Louis Daquin : La fille
  • 1950 : Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier
  • 1950 : Journal d'un curé de campagne de Robert Bresson : La femme de ménage
  • 1950 : Le Rosier de Madame Husson de Jean Boyer : Marie, la jeune paysanne
  • 1950 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : Adrienne Gauthier, la femme d'Emile, le chauffeur de taxi
  • 1951 : Topaze de Marcel Pagnol : La dactylo de Topaze
  • 1951 : Jocelyn de Jacques de Casembroot : Sœur Louise
  • 1951 : Seul dans Paris de Hervé Bromberger : Germaine
  • 1951 : Le Voyage en Amérique de Henri Lavorel : La receveuse des postes
  • 1951 : Deux sous de violettes de Jean Anouilh : Lucienne Delbez
  • 1952 : Nous sommes tous des assassins de André Cayatte : L'épouse de M. Bauchet
  • 1952 : Les Dents longues de Daniel Gélin : Yvonne
  • 1952 : Une fille dans le soleil de Maurice Cam : Paulette
  • 1953 : L'Amour d'une femme de Jean Grémillon : Fernande de Malgorny
  • 1954 : Les Compagnes de la nuit de Ralph Habib : La surveillante
  • 1954 : Le Fil à la patte de Guy Lefranc : Marceline
  • 1955 : Futures Vedettes de Marc Allégret : La mère d'Elise
  • 1955 : Le Dossier noir de André Cayatte : Mme Pirion, la concierge du palais de justice
  • 1955 : Des gens sans importance d'Henri Verneuil : Solange Viard, la femme du routier
  • 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin : Mme Marcellini
  • 1956 : La Roue d'André Haguet et Maurice Delbez
  • 1958 : Les Jeux dangereux de Pierre Chenal : La mère de Fleur
  • 1959 : Les Yeux sans visage de Georges Franju : La mère
  • 1959 : Le Dialogue des carmélites de Philippe Agostini et le père Bruckberger : Sœur Lucie, la tourière
  • 1959 : Pantalaskas de Paul Paviot : Marie
  • 1959 : Merci Natercia de Pierre Kast
  • 1960 : Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier : Louise, la patronne du bistrot
  • 1960 : L'Ours de Edmond Séchan
  • 1960 : La Mort de Belle de Édouard Molinaro : Alice, la secrétaire du juge
  • 1962 : La Guerre des boutons de Yves Robert : Mme Lebrac
  • 1962 : Le Jour et l'Heure de René Clément : La caissière de la pharmacie
  • 1963 : L'Année du bac de José-André Lacour : Mme cachou
  • 1964 : Les Yeux cernés de Robert Hossein : L'hôtelière
  • 1964 : Mata Hari, agent H21 de Jean-Louis Richard : Une infirmière sur le front
  • 1964 : La Côte d'Adam de Paule Senguissen (Court métrage) : Voix uniquement
  • 1965 : La guerre est finie de Alain Resnais : Yvette, la femme de Ramon
  • 1968 : Je t'aime, je t'aime de Alain Resnais : Germaine Coster, la confidente
  • 1972 : État de siège de Costa-Gavras : La femme du sénateur
  • 1982 : Les Misérables de Robert Hossein : La logeuse de Notre-Dame de Lorette
  • 1983 : Le Bon plaisir de Francis Girod : La secrétaire du président
  • 1984 : L'Amour à mort de Alain Resnais : Voix uniquement
  • 1984 : L'Amour en douce de Édouard Molinaro : Claire
  • 1986 : L'État de grâce de Jacques Rouffio : Madeleine Lombard
  • 1987 : Le Journal d'un fou de Roger Coggio : Mavra
  • 1989 : Les Baisers de secours de Philippe Garrel : La mère de Mathieu
  • 1995 : Passage à l'acte de Francis Girod

Télévision

  • 1955 : Crime et Châtiment (Téléfilm) : Nastassia
  • 1958 : La caméra explore le temps (Série TV) : Sylvanie
  • 1961 : Le Massacre des innocents (Téléfilm) : Dora
  • 1961 : Flore et Blancheflore (Téléfilm) : La reine
  • 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête de Marcel Bluwal (Série TV) : Mme Larive
  • 1964 : Les Indes noires (Téléfilm) : Madge
  • 1965 : Le Théâtre de la jeunesse (Série TV) : Irina
  • 1966 : Cécilia, médecin de campagne (Série TV) : Mme Maurel
  • 1966 : Beaumarchais ou 60000 fusils (Téléfilm) : Thérèse
  • 1968 : Tarif de nuit (Les Cinq Dernières Minutes, épisode no 46, TV) de Guy Séligmann : Maud
  • 1968 : L'Homme du Picardie de Jacques Ertaud (Série TV) : Thérèse Durtol
  • 1971 : François Gaillard ou la vie des autres (Série TV) : Simone Andelot
  • 1981 : Sans famille de Jacques Ertaud (Série TV) : Mère Barberin

Théâtre

  • 1942 : Dieu est innocent de Lucien Fabre, mise en scène Marcel Herrand, théâtre des Mathurins
  • 1942 : D'après nature ou presque de Michel Arnaud, mise en scène Marcel Herrand, théâtre des Mathurins
  • 1946 : Le Cocu magnifique de Fernand Crommelynck, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre des Célestins
  • 1947 : Les Bonnes de Jean Genet, mise en scène Louis Jouvet, théâtre de l'Athénée
  • 1947 : Dom Juan de Molière, mise en scène Louis Jouvet, théâtre de l'Athénée
  • 1949 : Ondine de Jean Giraudoux, mise en scène Louis Jouvet, théâtre de l'Athénée
  • 1952 : Velca de Tullio Pinelli, mise en scène José Quaglio, théâtre de Babylone
  • 1958 : L'Année du bac de José-André Lacour, mise en scène Yves Robert, théâtre Édouard VII, théâtre des Variétés
  • 1958 : L'Épouvantail de Dominique Rolin, mise en scène André Barsacq, théâtre de l'Œuvre
  • 1958 : La Maison des cœurs brisés de George Bernard Shaw, mise en scène Ariane Borg & Michel Bouquet, théâtre de l'Œuvre
  • 1960 : Les Cochons d'Inde d'Yves Jamiaque, mise en scène de l'auteur, théâtre du Vieux-Colombier
  • 1961 : La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, mise en scène Antoine Bourseiller, théâtre des Célestins
  • 1961 : La Pensée de Léonide Andreiev, mise en scène Laurent Terzieff, théâtre de Lutèce, théâtre Hébertot
  • 1962 : Le Temps des cerises de Jean-Louis Roncoroni, mise en scène Yves Robert, théâtre de l'Œuvre
  • 1962 : La Brigitta de Jacques Audiberti, mise en scène François Maistre, théâtre de l'Athénée
  • 1962 : Lulu de Frank Wedekind, mise en scène François Maistre, théâtre de l'Athénée
  • 1963 : La Danse du Sergent Musgrave de John Arden, mise en scène Peter Brook, théâtre de l’Athénée
  • 1966 : Le Grand Cérémonial de Fernando Arrabal, mise en scène Georges Vitaly, théâtre des Mathurins
  • 1966 : Marat-Sade de Peter Weiss, mise en scène Jean Tasso et Gilles Segal, théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1968, Phèdre de Jean Racine, mise en scène de Jean-Pierre Dougnac avec Silvia Monfort et Jean Danet avec les Tréteaux de France Tournée au Moyen-Orient (Égypte, Liban, Turquie)
  • 1968, Le Mal court de Jacques Audiberti, mise en scène de Georges Vitaly avec Silvia Monfort et Jean Danet avec les Tréteaux de France Tournée au Moyen-Orient (Égypte, Liban, Turquie)
  • 1969 : Le Prix d'Arthur Miller, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Montparnasse

Myral Nina

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Nina Myral (Eugénie, Hortense Gruel) était une actrice, comédienne, danseuse et chanteuse française, née à Paris (10e), le 26 juin 1884. Elle décède à Draveil dans l'Essonne, le 30 mars 1975.

Myral Nina

Filmographie

  • 1916 : Paris pendant la guerre d'Henri Diamant-Berger
  • 1917 : Ils y viennent tous au cinéma d'Henri Diamant-Berger
  • 1923 : Gonzague d'Henri Diamant-Berger : Pierrette
  • 1922 : Le Mauvais Garçon d'Henri Diamant-Berger : La bonne
  • 1931 : Coiffeur pour dames de René Guissart : Mme Dupetit-Flageot
  • 1931 : L'Indéfrisable de Jean de Marguenat (court métrage)
  • 1932 : Les Bleus de l'amour de Jean de Marguenat - La comtesse
  • 1932 : Histoire de rire de Jean Boyer (court métrage) : La vieille cuisinière
  • 1932 : Je vois ça d'ici / Un coup de téléphone de Jean Caret - court métrage -
  • 1932 : Quand monsieur voudra de Jean Marguerite - court métrage -
  • 1932 : La Saisie de Jean Marguerite - court métrage -
  • 1933 : Coralie et Cie d'Alberto Cavalcanti - La tante Laure
  • 1933 : On a volé un homme de Max Ophüls - La vieille dame
  • 1933 : L'Accordeur d'Henri Diamant-Berger - court métrage -
  • 1934 : Nous ne sommes plus des enfants d'Augusto Genina
  • 1934 : Le Prince Jean de Jean de Marguenat - Mme de Grivelles
  • 1935 : Martha ou les Dernières roses de Karl Anton - La duchesse
  • 1936 : L'Ange du foyer de Léon Mathot - Miss Watson
  • 1937 : Le Fauteuil 47 de Fernand Rivers - Arsinöé, l'habilleuse
  • 1937 : Maman Colibri de Jean Dréville - Mme de Saint-Puy
  • 1937 : Le Compositeur du dessus de Paul Mesnier - court métrage -
  • 1938 : La Maison du Maltais de Pierre Chenal - L'épouse du collectionneur
  • 1938 : Ma sœur de lait de Jean Boyer - Mlle Estève, la gouvernante
  • 1938 : La Présidente de Fernand Rivers - Sophie
  • 1938 : Visages de femmes de René Guissart - Mme Legrand
  • 1939 : Marseille mes amours de Jacques Daniel-Norman - Tante Anna
  • 1939 : Moulin Rouge d'André Hugon - La concierge
  • 1940 : Elles étaient douze femmes de Georges Lacombe - La bonne
  • 1941 : Patrouille blanche de Christian Chamborant - Mme Galvin
  • 1941 : Le Valet maître de Paul Mesnier - Agathe
  • 1945 : Nous ne sommes pas mariés de Bernard-Roland
  • 1945 : Son Dernier Rôle de Jean Gourguet
  • 1946 : Le Charcutier de Machonville de Vicky Ivernel - La marquise
  • 1946 : La Kermesse rouge de Paul Mesnier - Éléonore de Saint-Aubin
  • 1948 : L'Armoire volante de Carlo Rim - La première commère
  • 1948 : Ces dames aux chapeaux verts de Fernand Rivers - Mlle de Valencourt
  • 1948 : Cité de l'espérance de Jean Stelli - Mme Euridipe
  • 1948 : Jo la Romance de Gilles Grangier - Mamita
  • 1949 : L'Atomique monsieur Placido de Robert Hennion - La vieille dame
  • 1949 : Au grand balcon d'Henri Decoin - Mme Viard
  • 1949 : Une nuit de noces de René Jayet - La présidente
  • 1949 : Ronde de nuit de François Campaux - Une concierge
  • 1949 : Un trou dans le mur d'Émile Couzinet - La concierge
  • 1950 : Justice est faite d'André Cayatte - La mère de béatrice
  • 1950 : Garou-Garou, le passe-muraille de Jean Boyer - Mme Eloïse
  • 1950 : Le Rosier de madame Husson de Jean Boyer - Mme de Goudreville
  • 1953 : Carnaval de Henri Verneuil - La présidente des filles repenties
  • 1954 : Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil - Justine, la bonne des Durand-Perrin
  • 1955 : Les Carnets du Major Thompson de Preston Sturges
  • 1955 : Des gens sans importance de Henri Verneuil - Une employée chez Barchandeau
  • 1955 : Je suis un sentimental de John Berry - La malade dans la chambre d’hôpital
  • 1955 : Quatre jours à Paris d'André Berthomieu - L'habilleuse
  • 1956 : Mademoiselle et son gang de Jean Boyer - La bourgeoise qui emploie Agnès comme nurse
  • 1956 : Nous autres à Champignol de Jean Bastia - Mlle Tintoret
  • 1956 : La Terreur des dames ou Ce cochon de Morin de Jean Boyer
  • 1957 : Sénéchal le magnifique de Jean Boyer - La souffleuse au théâtre
  • 1960 : Boulevard de Julien Duvivier
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier - Une paroissienne, dans le sketch : « Dieu en vain ne jureras »
  • 1963 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca

Je suis un sentimental

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Je suis un sentimental est une production franco-italienne réalisée par John Berry en 1955. Pour sauver son ami Jacques Rupert, impliqué dans le meurtre d'Alice Gérard, Barney Morgan, reporter aux "Nouvelles de Paris" dont Rupert est le rédacteur en chef, fait condamner le mari de la victime, Michel Gérard, que tout semble accuser. L'avocate de Gérard, Marianne, démontre à Barney que son client n'est pas coupable. Barney sauve l'innocent de la guillotine au travers de mille périls, en faisant paraitre une édition spéciale qui confond les coupables. Marianne sera la récompense.

Je suis un sentimentalJe suis un sentimental

Fiche technique

  • Réalisation : John Berry
  • Conseiller technique : Roger Dallier
  • Scénario et adaptation : Lee Gold, Tamara Hovey, John Berry
  • Dialogues : Jacques-Laurent Bost
  • Assistant réalisateur : Jacques Nahum
  • Images : Jacques Lemare
  • Opérateur : André Dumaître
  • Musique : Jeff Davis
  • Décors : Maurice Colasson
  • Montage : Marinette Cadix
  • Son : Antoine Archimbaud
  • Maquillage : Marcel Rey
  • Coiffures : Odette Rey
  • Photographe de plateau : Pierre Le Fauconnier
  • Script-girl : Jeanne Witta
  • Régisseur : Raymond Dupont
  • Tournage du 2 mai au 8 juillet 1955
  • Production : Orex-Films, Hoche Productions (Paris) - Ariel Film, Carol Film (Rome)
  • Chef de production : Lucien Viard, Ray Ventura
  • Directeur de production : Georges Bernier
  • Distribution : Corona
  • Titre italien : Sono un sentimentale
  • Durée : 97 minutes
  • Pellicule 35 mm, noir et blanc
  • Première présentation le 7 octobre 1955

Distribution

  • Eddie Constantine : Barney Morgan reporter aux "Nouvelles de Paris"
  • Bella Darvi : Marianne Colas, l'avocate de Gérard
  • Paul Frankeur : Jacques Rupert, le rédacteur en chef des "Nouvelles de Paris"
  • Aimé Clariond : M. de Villeterre, le grand patron
  • Olivier Hussenot : Michel Gérard, le mari de la victime
  • Walter Chiari : Dédé la couleuvre
  • Robert Lombard : Olivier de Villeterre
  • André Versini : Armand Sylvestre, le comédien
  • Albert Rémy : Ledoux, le complice
  • Cosetta Greco : Alice Gérard, la victime
  • Albert Dinan : Henri
  • René Hell : Raymond les binocles
  • Charles Bouillaud : Un gendarme
  • Nina Myral : La malade
  • Henry Charett : Un avocat
  • Paul Azaïs : Un inspecteur
  • Max Dejean : Un gardien
  • André Philip : L'explorateur
  • René Worms : Un voyageur
  • Franck Maurice : Un accusé
  • Max Amyl : Un journaliste
  • Jacques Ary : Le barman
  • André Wasley : Le directeur de la Santé
  • Jackie Rollin/Sardou : La concierge
  • Jean Degrave : Un avocat
  • Alain Bouvette : L'inspecteur au théâtre
  • Jean Clarieux : Le nouveau locataire
  • Raymond Brun
  • Jean Duval
  • Jean Sylvain : Le valet
  • Harry Max : Le typo
  • Antoinette Moya
  • Umberto Spadaro : L'opéré
  • Jean Brunel
  • Tony Charley

Darvi Bella

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Bella Darvi, de son vrai nom Bayla Wegier, est une actrice polonaise, née le 23 octobre 1928 à Sosnowiec (Pologne) et morte le 17 septembre 1971 à Monte-Carlo.

Darvi Bella Darvi Bella Darvi Bella

Elle fut connue aussi sous le nom de Bayla Zygelbaum, du nom de sa mère. Ses parents étaient Polonais d'origine juive, et ils se réfugièrent en France à la montée du nazisme. Elle fut emprisonnée par les Allemands au début de la guerre, et relâchée en 1943. En 1949, elle épousa un riche homme d'affaires, Alban Cavalcade, et s'installa avec lui à Monaco. Là, elle connut une vie marquée par l'alcool et par le jeu. Son mariage ne dura guère. Découverte à Paris par Darryl Zanuck qui lui trouvait une beauté naturelle, elle partit pour Hollywood. Son nom de scène du reste est une combinaison des noms de « Dar-ryl » et de son épouse « Vi-rginia ». Le rôle qui la fit connaître au public est celui qu'elle incarna dans le film L'Égyptien de Michael Curtiz, dans lequel elle joue une séduisante courtisane babylonienne. 

Mais malgré tous les efforts de Zanuck, sa carrière fut de courte durée. En outre, elle fut complètement dominée par la passion du jeu, et Zanuck continua à payer ses dettes jusqu'en 1970. Elle tourne en France à la fin des années cinquante, dans des films policiers pour Victor Vicas, John Berry et Pierre Chenal. Bernard Borderie lui donne, en 1958, Lino Ventura et Charles Vanel pour partenaires dans Le Gorille vous salue bien. On la retrouve aussi dans des films italiens jusqu'en 1961. Après une absence de huit ans, elle fait son retour au cinéma en 1969. Elle tourne deux ans plus tard un dernier film aux côtés de Michèle Girardon et de Marie-Georges Pascal, Les Petites Filles modèles de Jean-Claude Roy en 1971. Elle se suicide en septembre 1971 dans son appartement de Monte-Carlo, en ouvrant le gaz. Son corps ne fut découvert que plus d'une semaine plus tard. Elle est inhumée au cimetière de Bagneux.

Filmographie

  • 1954 : Le Démon des eaux troubles (Hell and High Water) de Samuel Fuller
  • 1954 : L'Égyptien (The Egyptian) de Michael Curtiz
  • 1954 : Le Cercle infernal (The Racers) de Henry Hathaway avec Kirk Douglas, Gilbert Roland, Cesar Romero, Lee J. Cobb, Katy Jurado
  • 1955 : Je suis un sentimental de John Berry
  • 1956 : Je reviendrai à Kandara de Victor Vicas
  • 1958 : Rafles sur la ville de Pierre Chenal
  • 1958 : Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie
  • 1958 : La parole est à l'épée (Pia de' Tolomei) de Sergio Grieco avec Jacques Sernas, Ilaria Occhini, Arnoldo Foà
  • 1959 : La donna di Ghiaccio d'Antonio Racioppi
  • 1959 : Énigme aux Folies Bergère de Jean Mitry
  • 1959 : Le Pain des Jules de Jacques Séverac avec Christian Méry, Henri Vilbert
  • 1959 : Jeux précoces (Il rossetto) de Damiano Damiani avec Pierre Brice, Giorgia Moll, Pietro Germi
  • 1961 : L'Urlo dei bolidi de Léo Guarrasi
  • 1969 : Le Bourgeois gentil mec de Raoul André avec Jean Lefebvre, Annie Cordy, Francis Blanche, Georges Géret, Darry Cowl
  • 1971 : Les Petites Filles modèles de Jean-Claude Roy

Constantine Eddie

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Eddie Constantine, de son vrai nom Edward Constantinowsky, est un chanteur et acteur américain naturalisé français, né le 29 octobre 1917 à Los Angeles, en Californie, et mort le 25 février 1993 à Wiesbaden, en Allemagne. 

Constantine EddieConstantine Eddie

Il est le père du chanteur et acteur Lemmy Constantine et de l'écrivain Barbara Constantine. Chanteur américain d'origine russe juive, Eddie Constantine s'expatrie en France, après l'échec d'une tentative de carrière hollywoodienne, et pour suivre son ami John Berry victime du maccarthysme. Il commence une carrière de chanteur en se produisant à Paris dans les cabarets à la mode à cette l'époque. C'est ainsi qu'il est remarqué par Édith Piaf qui le fait engager pour la pièce qu'elle s'apprête à interpréter La p'tite Lili. Puis il devient une vedette en France en interprétant le rôle de l'agent secret Lemmy Caution dans La Môme vert-de-gris, adapté d'une série noire de Peter Cheyney, rôle qu'il reprend dans une série de films. Il obtint la nationalité française. Constantine devient une vedette du box-office français des années 1950 et 60, sa gouaille et son accent américain étant fort appréciés du public dans plusieurs pays d'Europe. Il enregistre également plusieurs chansons de charme à succès et fait paraître sous son nom deux romans : Votre dévoué Blake (1959), aux Presses de la Cité, collection Un Mystère no 226 ; et Le Propriétaire (1975), Flammarion.

Les films d'Eddie Constantine sont généralement des séries B d'action au ton souvent léger et humoristique. Ne prenant pas sa carrière de comédien au sérieux, Eddie Constantine se concentre de plus en plus avec les années sur son écurie de courses. En 1968, il tourne avec Johnny Hallyday dans À tout casser de John Berry. Son succès dans le cinéma français déclinant, il s'installe en Allemagne de l'Ouest, où il continue d'apparaître dans des films. Durant sa deuxième partie de carrière, Eddie Constantine est fréquemment employé par des metteurs en scène européens d'avant-garde, comme Jean-Luc Godard, Rainer Werner Fassbinder ou Lars von Trier. Je me souviens que c'est grâce à Édith Piaf que les Compagnons de la Chanson, Eddie Constantine et Yves Montand débutèrent., Georges Perec, Je me souviens, 49.

Filmographie

  • 1936 : Born to Dance : Extra
  • 1950 : Les chansons s'envolent - court métrage - de Henri Verneuil - chansons filmées
  • 1953 : Egypt by Three de Victor Stoloff : Nick (third episode)
  • 1953 : La Môme vert-de-gris de Bernard Borderie : Lemmy Caution
  • 1953 : Cet homme est dangereux de Jean Sacha : Lemmy Caution
  • 1954 : Repris de justice (Avanzi di galera) de Vittorio Cottafavi : Franco Cesari
  • 1954 : Les femmes s'en balancent de Bernard Borderie : Lemmy Caution
  • 1954 : Votre dévoué Blake de Jean Laviron : Larry Blake
  • 1955 : Ça va barder de John Berry : Johnny Jordan
  • 1955 : Je suis un sentimental de John Berry : Barney Morgan
  • 1956 : Les Truands de Carlo Rim : Jim Esposito
  • 1956 : Vous pigez ? (Vous pigez) de Pierre Chevalier : Lemmy Caution
  • 1956 : Ce soir les jupons volent de Dimitri Kirsanoff : M. Howard
  • 1956 : Folies-Bergère de Henri Decoin : Bob Wellington
  • 1956 : L'Homme et l'Enfant de Raoul André : Fred Barker
  • 1956 : Bonsoir Paris, bonjour l'amour de Ralph Baum
  • 1957 : Le Grand Bluff de Patrice Dally : Eddie F. Morgan
  • 1957 : Ces dames préfèrent le mambo de Bernard Borderie : Burt Brickford
  • 1957 : Rendez-vous avec Maurice Chevalier numéro 1 - court métrage - de Maurice Regamey
  • 1958 : Passeport pour la honte (Passport to Shame) de Alvin Rakoff : Johnny McVey
  • 1958 : Les femmes aiment ça (Incognito) de Patrice Dally : Bob Stanley
  • 1958 : Hoppla, jetzt kommt Eddie - Bien joué mesdames de Werner Klingler : Eddie Petersen
  • 1959 : Du rififi chez les femmes d'Alex Joffé : Williams
  • 1959 : The Treasure of San Teresa - Larry agent secret de Alvin Rakoff : Larry Brennan
  • 1959 : SOS Pacific de Guy Green : Mark
  • 1960 : Me faire ça à moi de Pierre Grimblat : Eddie MacAvoy
  • 1960 : Comment qu'elle est de Bernard Borderie : Lemmy Caution
  • 1960 : Ça peut toujours servir ou Une nuit à Monte-Carlo (Bomben auf Monte Carlo) de Georg Jacoby : Kapitän Eddie Cronen
  • 1960 : Chien de pique d'Yves Allégret : Patrick
  • 1960 : Ça va être ta fête de Pierre Montazel : John Lewis / John Jarvis
  • 1960 : Ravissante de Robert Lamoureux - Apparition
  • 1961 : Une grosse tête de Claude de Givray: Naps
  • 1961 : En Pleine bagarre (Mani in alto) de Giorgio Bianchi : Felice Esposito
  • 1961 : Cause toujours, mon lapin de Guy Lefranc: Jackson
  • 1961 : Les Sept Pêchés capitaux de Jean-Luc Godard dans le sketch : la paresse
  • 1961 : Cléo de 5 à 7 de Agnès Varda : L'arroseur
  • 1962 : Lemmy pour les dames de Bernard Borderie : Lemmy Caution
  • 1962 : Bonne chance, Charlie de Jean-Louis Richard : Charlie
  • 1962 : L'Empire de la nuit de Pierre Grimblat : Eddie
  • 1962 : Nous irons à Deauville de Francis Rigaud - Juste une apparition
  • 1963 : Des frissons partout de Raoul André : Jeff Gordon
  • 1963 : Comme s'il en pleuvait (Tela de araña) de José-Luis Monter
  • 1963 : Les Femmes d'abord de Raoul André : Bobby Carao
  • 1963 : À toi de faire... mignonne de Bernard Borderie : Lemmy Caution
  • 1963 : Rote lippen soll man Kussen de Franz Antel
  • 1963 : Lykke og krone de Coljörn Helander et Stein Saelen - Participation
  • 1963 : Comment trouvez-vous ma sœur ? de Michel Boisrond
  • 1964 : Ces dames s'en mêlent de Raoul André
  • 1964 : Nick Carter va tout casser de Henri Decoin : Nick Carter
  • 1964 : Laissez tirer les tireurs de Guy Lefranc : Jeff Gordon
  • 1964 : Lucky Jo de Michel Deville : Lucky Jo
  • 1965 : Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac : Nick Carter
  • 1965 : Cent briques et des tuiles de Pierre Grimblat  : Le consommateur au bar
  • 1965 : Faites vos jeux, mesdames ou Feu à volonté de Marcel Ophuls  : Mike Warner
  • 1965 : Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution de Jean-Luc Godard : Lemmy Caution
  • 1965 : Je vous salue, mafia! de Raoul Lévy : Rudy
  • 1966 : Ça barde chez les mignonnes (Residencia para espías) de Jesus Franco : Dan Leyton
  • 1966 : Cartes sur table (Cartas boca arriba) de Jesus Franco  : Al Pereira
  • 1967 : Ces messieurs de la famille de Raoul André : Le cousin Lemmy
  • 1968 : Les Gros Malins de Raymond Leboursier : Eddie
  • 1968 : À tout casser de John Berry
  • 1969 : Lions Love de Agnès Varda
  • 1970 : Malatesta de Peter Lilienthal : Malatesta
  • 1970 : Eine Rose für Jane (TV) : Boss
  • 1971 : Haytabo (Eddie geht weiter) de Ulli Lommel  : Professor
  • 1971 : Supergirl - Das Mädchen von den Sternen (TV) de Rudolph Thöme : Partygast bei Polonsky
  • 1971 : Prenez garde à la sainte putain (Warnung vor einer heiligen Nutte) de Rainer Werner Fassbinder : Lui-même
  • 1972 : Wir sind drei (TV)
  • 1973 : Geen paniek de Ko Koedijk : Bill Silkstocking, Amerikaans zakenman
  • 1973 : Le Monde sur le fil (Welt am Draht) (TV) : Man in Rolls Royce
  • 1975 : Une baleine qui avait mal aux dents de Jacques Bral : Eddie
  • 1975 : Souvenir of Gibraltar de Henri Xhonneux : Jo, le père
  • 1975 : Der Zweite Frühling de Ulli Lommel : Frank Cabot
  • 1977 : Raid sur Entebbe (Raid on Entebbe) (TV) de Irvin Kershner  : Capt. Michel Becaud
  • 1977 : Mort au sang donneur (Bloedverwanten) de Wim Lindner : Priest
  • 1977 : Le Couple témoin de William Klein : Jean-Michel
  • 1978 : Zwei himmlische Töchter (feuilleton TV) : Slim Nesbit (episode Ein Cowboy nach Spanien)
  • 1978 : Les Monstres sont toujours vivants (It Lives Again) de Larry Cohen : Dr. Forrest
  • 1979 : Victor (TV) - de Walter Bockmayer
  • 1979 : La Troisième Génération (Die Dritte Generation) de Rainer Werner Fassbinder : Peter Lurz
  • 1979 : Bildnis einer Trinkerin de Ulrike Ottinger
  • 1980 : Exit... nur keine Panik de Franz Novotny
  • 1980 : Panische Zeiten de Udo Lindenberg
  • 1980 : Le Cerveau du super-gang (Car-Napping - Bestellt, geklaut, geliefert) de Wigbert Wicker : Laroux, police officer
  • 1980 : Du sang sur la Tamise (The Long Good Friday / Le vendredi rouge) de John Mackenzie : Charlie
  • 1981 : Rote Liebe - Wassilissa : Pawel Pawlowitsch
  • 1981 : Zwischen Mond und Sonne (TV) de Recha Jungmann
  • 1981 : Tango durch Deutschland de Lutz Mommartz : Eddie
  • 1981 : Neige de Juliet Berto et Jean-Henri Roger: Pierrot
  • 1981 : Oasis - court métrage - de Burghardt Schlicht
  • 1981 : Freak Orlando de Ulrike Ottinger : Säulenheiliger
  • 1982 : De bien étranges affaires (feuilleton TV) : Occono (segment "Lourde gueuse")
  • 1982 : Rote Liebe de Rosa von Praunheim : Pawel Pawlowitsch
  • 1982 : Les Fugitifs (TV) : M. John
  • 1982 : Boxoffice de Josef Bogdanovitch : Hugh Barren
  • 1982 : Les Nouvelles Brigades du Tigre de Victor Vicas, épisode : Made in USA : Cosmano
  • 1983 : Das Mikado-Projekt de Torsten Emrich
  • 1983 : Der Schnüffler de Ottokar Runze : Gregori Ustinov
  • 1983 : La Bête noire de Patrick Chaput : Le patron du bar américain
  • 1984 : Seifenblasen de Alfred Ninaus
  • 1984 : Tiger - Frühling in Wien de Peter Patzak : Lemmy Caution
  • 1984 : Fluchpunkt Berlin de Christopher Petit
  • 1984 : Rambo Zambo (TV) : Harry
  • 1984 : Uno Scugnizzo a New York de Mariano Laurenti: Sammy
  • 1984 : Une aventure de Phil Perfect (feuilleton TV) : Lemmy
  • 1985 : Paul Chevrolet en de ultieme hallucinatie de Pim de la Parra : Boy Pappa
  • 1986 : Le Privé (Las Aventuras de Pepe Carvalho) (série TV) : Walter Davis
  • 1986 : Roncalli (série TV) : Pablo
  • 1986 : Makaroni Blues de Bela Csepesanyi: Lemmy Caution
  • 1987 : Pehavý Max a strasidlá de Jaraj Jakubisco : Vodník Alojz
  • 1987 : La Tante de Frankenstein ("Frankensteinova teta") (feuilleton TV) : Alois (Wassermann)
  • 1987 : Helsinki-Napoli (Helsinki Napoli All Night Long) de Mika Kaurismäki: Old Gangster
  • 1989 : Rivalen der Rennbahn (série TV)
  • 1989 : Le Retour de Lemmy Caution (TV) : Lemmy Caution
  • 1989 : Europa, abends de Claudia Schröder : Mr. Hardayle
  • 1991 : Europa de Lars von Trier : Colonel Harris
  • 1991 : Allemagne 90 neuf zéro de Jean-Luc Godard  : Lemmy Caution
  • 1991 : Tokyo no kyujitsu (東京の休日) de Naoki Nagao - Participation
  • 1993 : Three Shake-a-Leg Steps to Heaven de Andy Bausch : Don Fabrizzi

Théâtre

  • 1951 : La P'tite Lili, comédie musicale en 2 actes et 8 tableaux, livret Marcel Achard, musique Marguerite Monnot, A.B.C.

 

Les Assassins du dimanche

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Les Assassins du dimanche est un film français d'Alex Joffé sorti en 1956. Un garagiste s'absente pour participer à une course cycliste. Deux clients allemands reprennent à son insu leur voiture avec un écrou de direction mal serré. Tout le village essaye de retrouver les automobilistes en danger.

Les Assassins du dimanche d'Alex JofféLes Assassins du dimanche d'Alex Joffé

Les Assassins du dimanche d'Alex Joffé

Fiche technique

  • Titre original : Les Assassins du dimanche
  • Réalisation : Alex Joffé
  • Scénario : Alex Joffé, Jacques Pignier
  • Dialogues : Alex Joffé, Gabriel Arout
  • Décors : Jacques Paris
  • Photographie : Jean Bourgoin
  • Son : Jacques Gallois
  • Montage : Jean Feyte
  • Musique : Denis Kieffer
  • Production : Georges de La Grandière
  • Société de production : Édition et Diffusion Cinématographique
  • Société de distribution : Filmonde
  • Pays d’origine : Drapeau de la France France
  • Langue originale : français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 2,35:1 (Cinepanoramic) — son Mono
  • Genre : Comédie dramatique
  • Durée : 110 minutes
  • Dates de sortie : France : 1956

Distribution

  • Jean-Marc Thibault : Robert Simonet
  • Barbara Laage : Simone Simonet
  • Dominique Wilms : Ginette Garcet
  • Paul Frankeur : Lucien Simonet
  • Rosy Varte : Marie Simonet
  • Michel André : Vicar
  • Solange Certain : Marinette
  • Guy Decomble : Le brigadier
  • Susanne Cramer : Gerda Brüchner
  • Joachim Mock : Otto Brüchner
  • Jacques Moulières : Toto
  • Georges Poujouly : Julot
  • Paul Préboist
  • Marie-Laurence

Le Sang à la tête

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Le Sang à la tête est un film français de Gilles Grangier sorti en 1956. Après trente ans d'efforts, l'ancien débardeur François Cardinaud est devenu l'un des hommes les plus puissants du port de La Rochelle. À l'occasion d'une fugue de sa femme Marthe avec un jeune voyou Mimile, il ne rencontre que mépris et hostilité. Toute la ville se réjouit de voir Cardinaud bafoué. Marthe retrouvée, Cardinaud lui pardonne et redevient l'homme craint par tous. Dorénavant, il pensera davantage au bonheur de son épouse.

Il semble que ce soit le seul film tourné par Lucienne Gray. Outre ce film Rudy Palmer est apparu dans Le Sicilien de Pierre Chevalier en 1958, même chose pour Jean-Louis Bras que l'on voit dans le film de Marcel Carné : Terrain vague, pour Zeimett, qui joue le rôle du majordome dans Poisson d'avril de Gilles Grangier en 1954 et pour Marthe Barbara-Val (09/07/1905 - 12/05/1990) que l'on voit dans un film de 1930, réalisé par Julien Duvivier : Au bonheur des dames.

Le Sang à la tête Le Sang à la tête

Fiche technique

  • Réalisation : Gilles Grangier
  • Scénario : D'après le roman Le Fils Cardinaud de Georges Simenon
  • Adaptation : Gilles Grangier, Michel Audiard
  • Dialogues : Michel Audiard
  • Assistants réalisateurs : Jacques Deray, Bernard Paul
  • Images : André Thomas
  • Opérateur : René Ribault, assisté de Jean Benezech et Maurice Kaminsky
  • Son : Robert Teisseire, assisté de Guy Chichignoud, Pierre Vigouroux
  • Décors : Robert Bouladoux, assisté de James Allan
  • Montage : Paul Cayatte, assisté de Liliane Saurel
  • Musique : Henri Verdun
  • Script-girl : Martine Guillou
  • Maquillage : Yvonne Gasperina, Janine Casse
  • Photographe de plateau : Robert Joffres
  • Ensemblier : Georges Fluet
  • Régisseur général : Jean Feix
  • Régisseur adjoint : Jacques Serres
  • Tournage dans les studios Éclair du 15 février au 13 avril 1956
  • Tirage : Laboratoire Eclair, système sonore Euphone
  • Production : Les Films Fernand Rivers
  • Chef de production : Fernand Rivers
  • Directeur de production : Maurice Saurel
  • Distribution : Les Films Fernand Rivers
  • Durée : 83 minutes
  • Première présentation le 10 août 1956
  • Genre : Comédie dramatique
  • Visa d'exploitation : 17953

Distribution

  • Jean Gabin : François Cardinaud, riche armateur de La Rochelle
  • Renée Faure : Mademoiselle, la gouvernante
  • Paul Frankeur : Drouin, le commandant du cargo
  • Monique Mélinand : Marthe Cardinaud, la femme
  • Claude Sylvain : Raymonde Babin, la fille de Titine
  • Henri Crémieux : Hubert Mandine, associé de François
  • Georgette Anys : Titine Babin, la poissonnière
  • José Quaglio : Mimile Babin, le fils de Titine
  • Paul Faivre : Mr Cardinaud, père
  • Léonce Corne : Charles Mandine, autre associé de François
  • Paul Azaïs : Alphonse, le patron des "Charentes"
  • Odette Florelle : Sidonie Vauquier, la mère de Marthe
  • Rivers Cadet : le patron de "Robinson"
  • Paul Œttly : Julien Vauquier, le père de Marthe
  • Yolande Laffon : Isabelle Mandine
  • Julienne Paroli : Mme Cardinaud, mère
  • Gabriel Gobin : Arthur Cardinaud, le frère de François
  • Marcel Perès : Thévenot, un marinier
  • Rudy Palmer : Vittorio, le chauffeur tabassé
  • Joël Schmitt : le patron du "Grand Café"
  • Jean-Louis Bras : le petit Jean Cardinaud
  • Jacques Marin : l'agent de police
  • Lucienne Gray : Marguerite, la femme de chambre
  • France Asselin : Mauricette Cardinaud, femme d'Arthur
  • Hugues Wanner : l'expert
  • Albert Michel : Duleux, le chef de gare
  • Zeimett : Julien, le serveur du "Grand Café"
  • Bruno Balp : Pionsard, un bistrot
  • René Hell : le chauffeur des "Cardinaud"
  • Emile Genevois : le garçon de course
  • Jimmy Perrys : un homme entrant au bistrot
  • Jacques Deray : Alfred, un conducteur de car
  • Georges Montant
  • Marcel Roche
  • Marthe Barbara-Val
  • Martine Lambert
  • Guy Henry

Mélinand Monique

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Monique Mélinand est une actrice française née à Paris le 9 mars 1916 et morte à Paris le 16 mai 2012.

Mélinand Monique

Celle qui fut l'élève et le grand amour[citation nécessaire] de Louis Jouvet aura surtout réussi une grande carrière de comédienne au théâtre. Elle a traversé toutes les modes. Sans jamais être une vedette consacrée au cinéma, elle tient le rôle principal de La Pocharde (1953) mais aussi dans La Gueule ouverte. Elle est l'épouse infidèle de Jean Gabin dans Le Sang à la tête (1956). Elle tourne avec Henri Verneuil, Jacques Rouffio et, Maurice Pialat. Elle fut aussi la compagne de Jean Martinelli (1952-1964), puis d'André Thorent. Elle est la mère d'Agathe Mélinand, la grand'tante de Laura Mélinand et de Élise Mélinand. Elle s'éteint à Paris à l'âge de 96 ans.

Filmographie

  • 1927 : Âmes d'enfants de Jean-Benoît Lévy et Marie Epstein
  • 1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret : une élève du Conservatoire
  • 1946 : Rouletabille joue et gagne de Christian Chamborant
  • 1946 : Rouletabille contre la dame de pique de Christian Chamborant
  • 1948 : Entre onze heures et minuit de Henri Decoin : Irma, gouvernante chez l'avocat
  • 1949 : Au royaume des cieux de Julien Duvivier : Mademoiselle Guérande
  • 1950 : Lady Paname de Henri Jeanson : Costa, l'accompagnatrice
  • 1950 : Les Anciens de Saint-Loup de Georges Lampin : Hélène Laclaux
  • 1953 : La Pocharde de Georges Combret : Denise Lamarche
  • 1955: Des gens sans importance d'Henri Verneuil (à vérifier)
  • 1956 : Le Sang à la tête de Gilles Grangier : Marthe Cardinaud
  • 1958 : Faibles femmes de Michel Boisrond : Madame Fenal
  • 1959 : Katia de Robert Siodmak : Marie de Hesse et du Rhin
  • 1960 : La Mort de Belle de Édouard Molinaro : Christine Blanchon
  • 1960 : Vers l'extase de René Wheeler : Mme Schultz
  • 1961 : Rencontres de Philippe Agostini : Inès
  • 1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : la mère de Marie-Paule
  • 1964 : Angélique, marquise des anges de Bernard Borderie : la marquise de Plessis-Bellière
  • 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Mme Lagneau
  • 1966 : L'Horizon de Jacques Rouffio : la mère
  • 1966 : Le Voleur de Louis Malle : Mme Maranteuil
  • 1968 : Delphine de Éric Le Hung
  • 1968 : La Femme écarlate de Jean Valère
  • 1969 : L'Américain de Marcel Bozzuffi
  • 1969 : La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil de Anatol Litvak
  • 1969 : Dernier Domicile connu de José Giovanni : Mme Loring
  • 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : une passante
  • 1970 : Les Jambes en l'air de Jean Dewever
  • 1970 : Léa l'hiver de Marc Monnet : la mère de Léa
  • 1970 : Mourir d'aimer de André Cayatte : Mme Leguen
  • 1970 : Le Beau Monstre de Sergio Gobbi
  • 1971 : Ça n'arrive qu'aux autres de Nadine Trintignant
  • 1971 : L'Homme au cerveau greffé de Jacques Doniol-Valcroze
  • 1971 : Paulina 1880 de Jean-Louis Bertuccelli
  • 1972 : Hellé de Roger Vadim
  • 1973 : L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune de Jacques Demy : Mme Solennel
  • 1973 : La Gueule ouverte de Maurice Pialat : Monique, la mère
  • 1973 : La Race des seigneurs de Pierre Granier-Deferre
  • 1975 : Les Mals Partis de Jean-Baptiste Rossi, alias Sébastien Japrisot
  • 1975 : La Mise en main de Sylvain Dhomme - court métrage
  • 1975 : Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio : Mme Giret
  • 1976 : La Communion solennelle de René Féret : Julie Ternolain à 45 ans
  • 1976 : Le Corps de mon ennemi de Henri Verneuil : Germaine Mauve, la mère d'Hélène
  • 1976 : Les Mal Partis de Sébastien Japrisot : la boulangère
  • 1977 : La Machine de Paul Vecchiali : le juge d'instruction
  • 1977 : Va voir maman, papa travaille de François Leterrier : la mère d'Agnès
  • 1978 : Éclipse sur un ancien chemin vers Compostelle de Bernard Ferié
  • 1978 : Plurielles de Jean-Patrick Lebel
  • 1979 : À nous deux de Claude Lelouch : la mère de Françoise
  • 1980 : Cauchemar de Noël Simsolo : Gelinotte
  • 1981 : Ils appellent ça un accident de Nathalie Delon et Yves Deschamps
  • 1986 : On a volé Charlie Spencer ! de Francis Huster : la mère de la fiancée
  • 1988 : Vent de galerne - 1789 de Fernand Favre
  • 1989 : Outremer de Brigitte Roüan : Tante Léonie
  • 1991 : Toubab Bi de Moussa Touré : Mamie Chapeau
  • 1992 : L'Écrivain public de Jean-François Amiguet
  • 1993 : Jeanne la pucelle (Les prisons) de Jacques Rivette
  • 1995 : Trois vies et une seule mort de Raoul Ruiz : Madame Vickers
  • 1996 : Les Frères Gravet de René Féret : Annie Gravet
  • 1996 : Transatlantique de Christine Laurent
  • 1997 : Généalogies d'un crime de Raoul Ruiz
  • 1998 : Le Temps retrouvé de Raoul Ruiz : la grand-mère de Marcel Proust
  • 2000 : Les Âmes fortes de Raoul Ruiz
  • 2003 : Le Cou de la girafe de Safy Nebbou
  • 2005 : Président de Lionel Delplanque
  • 2005 : Avril, de Gérald Hustache-Mathieu : Sœur Céleste
  • 2012 : Avanti d'Emmanuelle Antille

Télévision

  • 1963 : L'Eau qui dort (Les Cinq Dernières Minutes no 28) de Claude Loursais : Hélène Monestier
  • 1963 : Une Affaire de famille (Les Cinq Dernières Minutes no 29), de Jean-Pierre Marchand : Madeleine Robiac
  • 1967 : Le Théâtre de la jeunesse : Le Secret de Wilhelm Storitz d'Éric Le Hung
  • 1971 : Si j'étais vous d'Ange Casta : Mme Especel
  • 1975 : Salvator et les Mohicans de Paris (d'après l'œuvre de Alexandre Dumas), feuilleton de Bernard Borderie
  • 1978 : Gaston Phébus, feuilleton de Bernard Borderie : la comtesse Eléonore de Comminges
  • 1981 : Au bon beurre d'Édouard Molinaro : Mme Lécuyer, la mère de Léon
  • 1988 : Le Visiteur du soir Mésaventures de Jean-Pierre Ferrière, réalisé par Emmanuel Fonlladosa

Théâtre

  • 1930 : May ou Variations sur le mot "Je" de John Galsworthy, mise en scène Gabriel Emme, Théâtre "1931" 2
  • 1930 : Le Pèlerinage sentimental de Jacques Chabannes, mise en scène de Camille Corney, Théâtre "1931" 2
  • 1931 : Les Coulisses de l'âme de Nikolaï Evreïnov, Théâtre"1932"
  • 1936 : Interlude de Lucien Dabril et Gabriel-Emme, mise en scène Gabriel-Emme, Théâtre de la Nouvelle Comédie
  • 1937 : Électre de Jean Giraudoux, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre de l'Athénée
  • 1941 : L'Occasion de Prosper Mérimée, et plus d'une douzaine de pièces, mises en scène Louis Jouvet, Tournée en Amérique latine
  • 1945 : Une grande fille toute simple d'André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1945 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre de l'Athénée
  • 1946 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène, Louis Jouvet, Théâtre de l'Athénée
  • 1947 : Les Bonnes de Jean Genet, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre de l'Athénée
  • 1948 : "Don Juan" de Molière, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre de l'Athénée
  • 1949 : "Tartuffe" de Molière, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre de l'Athénée
  • 1950 : L'École des femmes de Molière, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre des Célestins
  • 1952 : La Tête des autres de Marcel Aymé, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1952 : Lorenzaccio d’Alfred de Musset, mise en scène Gérard Philipe, Festival d'Avignon
  • 1954 : Bel-Ami de Frédéric Dard d'après Guy de Maupassant, mise en scène Jean Darcante, Théâtre des Célestins
  • 1955 : Pour Lucrèce de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1956 : La Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams, mise en scène Peter Brook, Théâtre Antoine
  • 1958 : Ardèle ou la Marguerite de Jean Anouilh, mise en scène Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1958 : L'Année du bac de José-André Lacour, mise en scène Yves Robert, Théâtre Edouard VII
  • 1957 : La Mouche bleue de Marcel Aymé, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1962 : Victor ou les Enfants au pouvoir de Roger Vitrac, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de l'Ambigu
  • 1963 : Victor ou les Enfants au pouvoir de Roger Vitrac, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de l'Athénée
  • 1963 : Et l'enfer Isabelle ? de Jacques Deval, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1963 : Des enfants de cœur de François Campaux, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre Michel
  • 1964 : Des enfants de cœur de François Campaux, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre de l'Ambigu
  • 1965 : La Voyante d'André Roussin, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre des Célestins
  • 1966 : La Bouteille à l'encre d'Albert Husson, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Saint-Georges
  • 1966 : L'Ordalie ou la Petite Catherine de Heilbronn d'Heinrich von Kleist, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre Montparnasse
  • 1966 : Baby Hamilton de Maurice Braddell et Anita Hart, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
  • 1967 : L'Idiot d'après Dostoïevski, adaptation et mise en scène André Barsacq, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty-Herbert
  • 1968 : Des enfants de cœur de François Campaux, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre Edouard VII
  • 1969 : Le Distrait de Jean-François Regnard, mise en scène Gabriel Garran, Théâtre de la Commune
  • 1972 : Le Coup de Trafalgar de Roger Vitrac, mise en scène Jacques Rosner, Théâtre national de l'Odéon
  • 1972 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh
  • 1973 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh, mise en scène Nicole Anouilh, Théâtre des Mathurins
  • 1974 : Bonne fête Amandine d'Albert Husson, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre des Célestins
  • 1975 : Othon de Corneille, mise en scène Jean-Pierre Miquel, Théâtre national de l'Odéon
  • 1976 : La Comédie sans titre ou La Régénération d'Italo Svevo, mise en scène Robert Gironès, Théâtre du Huitième Lyon
  • 1976 : Histoire de dires de Jean-Pierre Thibaudat, mise en scène Jacques Lassalle, Festival d'Avignon
  • 1978 : Et pourtant, ce silence ne pouvait être vide de Jean Magnan, mise en scène Robert Gironès, Festival d'Avignon
  • 1979 : Et pourtant, ce silence ne pouvait être vide de Jean Magnan, mise en scène Robert Gironès, Théâtre du Huitième, Théâtre de Gennevilliers
  • 1982 : "La maison sous les arbres" de Pierre Laville, mise en scène Jean-Louis Martin-Barbaz, Centre Dramatique national du Nord-Pas de Calais
  • 1983 : La vie que je t'ai donnée de Luigi Pirandello, mise en scène Massimo Castri, Théâtre national de Strasbourg
  • 1985 : Le Cid de Corneille, mise en scène Francis Huster, Théâtre Renaud-Barrault
  • 1986 : La Comédie sans titre d'Italo Svevo, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre du Marais
  • 1988 : Joe Egg de Peter Nichols, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1988 : Le Grand Invité de Victor Haïm, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre du Marais
  • 1990 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset, mise en scène Francis Huster, Printemps des comédiens Montpellier
  • 1990 : Zone libre de Jean-Claude Grumberg, mise en scène Maurice Bénichou, Théâtre national de la Colline
  • 1996 : Gertrud de Hjalmar Söderberg, mise en scène Gérard Desarthe, Théâtre Hébertot
  • 1997 : Oncle Vania d'Anton Tchekhov, mise en scène Patrice Kerbrat, Théâtre Hébertot
  • 1998 : Vie et mort du roi Jean de William Shakespeare, mise en scène Laurent Pelly, Festival d'Avignon
  • 1999 : Vie et mort du roi Jean de William Shakespeare, mise en scène Laurent Pelly, Maison des arts et de la culture de Créteil

Adams Brooke Lee

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Rebekah Farris, connue sous le nom de scène Brooke Lee Adams (née le 9 juillet 1986 à San Diego, en Californie), est une actrice de films pornographiques américaine. Brooke Lee Adams est d'origine iranienne .

Adams Brooke Lee Adams Brooke Lee Adams Brooke Lee

Distinctions

Nomminations

  • 2010 : FAME Award - Favorite Female Rookie
  • 2011 : AVN Award - Best New Starlet
  • 2011 : AVN Award - Best All-Girl Couples Sex Scene – Girl Crush avec Gracie Glam
  • 2011 : XBIZ Award - New Starlet of the Year
  • 2012 : AVN Award - Best Girl/Girl Sex Scene – The Flintstones: A XXX Parody avec Hillary Scott
  • 2012 : AVN Award - Best Supporting Actress – The Flintstones: A XXX Parody

Navarro Carlos Arias

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Carlos Arias Navarro (11 décembre 1908 - 27 novembre 1989) fut le troisième et dernier président du gouvernement du général Francisco Franco, Caudillo de l'Espagne.

Navarro Carlos AriasNavarro Carlos Arias

Carlos Arias Navarro était déjà un haut fonctionnaire au ministère de la Justice avant qu'il ne rejoigne les franquistes durant la guerre d'Espagne. Il mène sa carrière durant le régime de Franco le menant jusqu'au poste de maire de Madrid en 1965. Après l'assassinat du président du gouvernement, l'amiral Luis Carrero Blanco, en décembre 1973, Franco le nomme à ce poste. C'est Arias Navarro qui annonce à la télévision au peuple espagnol la mort du généralissime Franco le 20 novembre 1975. Le 1er juillet 1976, le roi Juan Carlos le remplace par Adolfo Suárez afin de mener à bien la Transition démocratique. En 1977, il rejoint Alliance populaire fondée par Manuel Fraga, ancien ministre de Franco. Par la suite, Arias Navarro quitte la politique à tout jamais. Il meurt le 27 novembre 1989, à quelques jours de son 81e anniversaire.

Perino Dana

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Dana Marie Perino (née le 9 mai 1972 à Evanston, États-Unis), a été vice-porte-parole de la Maison Blanche de 2006 à 2007 et porte-parole du 14 septembre 2007 au 20 janvier 2009.

Perino Dana

Dana Perino est née à Evanston dans le Wyoming et a grandi à Denver dans le Colorado. Elle est diplômée en communication et en sciences politiques de l'University of Southern Colorado (1994) et d'une maitrise de l'Université de l'Illinois. Elle commence une carrière de journaliste pour WCIA-TV puis travaille comme assistante de Scott McInnis, représentant du Colorado au Congrès des États-Unis puis pendant 4 ans est la porte-parole du représentant Dan Schaefer. Elle passe ensuite une année en Angleterre où elle a épousé un homme d'affaires, Peter McMahon.

Le couple s'installe ensuite à San Diego en Californie. En novembre 2001, Perino devient la porte-parole du ministère de la Justice. Quelques mois plus tard, elle rejoint la Maison-Blanche comme directrice de la Communication de la Maison Blanche sur les questions environnementales. Le 31 mars 2006, elle est nommée assistante adjointe au président et porte-parole adjointe. Du 27 mars au 30 avril 2007, elle occupe la fonction de porte-parole par intérim en remplacement de Tony Snow, obligé de suivre un traitement contre son cancer. Elle le remplace officiellement à partir du 14 septembre.

Libby Lewis

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Irve Lewis dit « Scooter » Libby, Jr. (22 août 1950 - ) est un avocat américain, secrétaire général du vice-président Dick Cheney et son assistant pour les affaires de sécurité nationale de 2001 jusqu'à sa démission le 28 octobre 2005 suite à son inculpation dans l'affaire Plame-Wilson. Libby est également l'un des fondateurs du Project for the New American Century (que l'on peut traduire par Projet pour un nouveau siècle américain) et était l'un des néoconservateurs les plus en vue dans le gouvernement américain.

Libby Lewis

Libby est diplômé de l'université Yale en 1972, où l'un de ses professeurs était Paul Wolfowitz. Il est également diplômé de l'école de droit de l'université Columbia en 1975. Il a deux enfants, Hal Libby et Ricki Libby. Il a commencé sa carrière publique en 1981 au département d'État dans l'administration de Ronald ReaganLibby a ensuite tenu des positions officielles au sein de l'Association du Barreau américain, du think tank de la RAND Corporation, du département de la Défense, et fut aussi conseiller juridique de la Chambre des Représentants des États-Unis. De 1985 à l'an 2000, il fut l'avocat de Marc Rich, un courtier qui avait échappé à la justice américaine en se réfugiant à Zoug (Suisse). Inculpé en 1983 aux États-Unis pour « commerce avec l'ennemi » (en l'occurrence l'Iran) et pour évasion fiscale, Rich encourait une peine de prison de 325 ans. Il fut gracié par Bill Clinton en janvier 2001, à quelques heures de la fin de son mandat.

En 2000, au côté notamment de Paul Wolfowitz, William Kristol et Robert Kagan, il participe à la rédaction du rapport Rebuilding America's Defenses - Strategy, Forces, and Resources for a New Century. Membre de l'administration de George W. Bush depuis 2001, il est un proche conseiller de Dick Cheney dont il est le secrétaire général. Partisan du renversement de Saddam Hussein, Lewis Libby fut alors impliqué directement dans la planification de l'invasion de l'Irak en 2003. En 2005, il est impliqué dans l'affaire des fuites concernant Valerie Plame, une agente de la CIA (pour plus de détails, voir Controverse Cooper-Miller-Novak). Libby et Karl Rove, le conseiller personnel de Bush, étaient impliqués dans les fuites. Le 6 mars 2007, un jury le condamne pour parjure, obstruction à la justice lors de l'enquête d'un Grand Jury et faux témoignage lors d'une enquête fédérale. Le 5 mai 2007, il a été condamné par le juge Reggie Walton à deux ans et demi de prison et 250 000 dollars d'amende (184 000 euros).

Le 2 juillet 2007, la Cour d'appel fédérale refuse de suspendre la peine d'emprisonnement en attendant une décision sur l'appel qu'il avait effectuait sur sa condamnation. Un peu plus tard le même jour, le président George W. Bush use de sa prérogative présidentielle de « clémence » pour épargner à Libby la peine de deux ans et demi de prison. Pour le président, « la condamnation aura des conséquences à long terme sur la carrière de Lewis Libby, en tant que fonctionnaire, avocat ou citoyen ». Cette « grâce présidentielle » permet ainsi de diminuer la sévérité de la punition sans effacer la condamnation. La période de deux ans de mise à l'épreuve et l'amende de 250 000 dollars infligées à Libby sont ainsi maintenues.

Snow Tony

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Robert Anthony Snow (né le 1er juin 1955 à Berea dans le Kentucky - 12 juillet 2008), est un journaliste et le porte-parole de la Maison Blanche du 8 mai 2006 au 14 septembre 2007.

Snow Tony

Snow est né à Berea dans le Kentucky et a été élevé à Cincinnati dans l'Ohio. Son père était enseignant et l'adjoint principal du lycée de Princeton dans la banlieue de Cincinnati. Sa mère, assistante maternelle, meurt d'un cancer du colon en 1973 alors qu'il n'a que 17 ans. Tony Snow est diplômé en philosophie du Collège de Davidson en 1977. En 1979, il entame une carrière de journaliste et d'éditorialiste en Caroline du Nord qu'il poursuit ensuite dans des journaux locaux de Virginie puis du Michigan. En 1987, il devient éditorialiste adjoint au Washington Times. Entre 1993 et 2000, ses éditoriaux sont repris dans plus de 200 journaux à travers le pays.

Durant sa carrière journalistique, il reçoit de nombreux prix et distinctions honorifiques pour la qualité de son travail de la part de ses confrères des médias que ce soit de l'association de presse de Virginie, du club de la presse de Detroit, de la société des journalistes américains, de celle des éditorialistes ou de l'Associated Press and Gannett. Il participe également à de nombreuses émissions politiques et émissions-débats, que ce soit à la télévision (The McLaughlin Group, The MacNeil-Lehrer NewsHour, Face the Nation, Crossfire, ou Good Morning America) ou à la radio ce qui renforce sa notoriété nationale. En 1991, Tony Snow suspend sa carrière journalistique pour rédiger les discours du président George H. W. Bush auprès duquel il fut également chargé des relations avec les médias.

De 1996 à 2003, il est commentateur et présentateur sur la chaine d'information Fox News souvent présentée comme une chaine d'information conservatrice. Il présente ensuite sa propre émission débat sur Fox News Radio jusqu'en avril 2006. Bien qu'ayant critiqué à plusieurs reprises le gouvernement de George W. Bush, Snow fut choisi pour succéder à Scott McClellan, au poste de porte-parole de la Maison Blanche de ce même George W. Bush afin de rassurer la base électorale conservatrice du Parti républicain. Il prend ses fonctions le 8 mai 2006. Son indépendance d'esprit parait alors être le bon choix pour la Maison Blanche accusée de verrouiller toute information à destination des médias.

En mars 2007, il annonce qu'il doit subir une intervention chirurgicale pour traiter le développement d'une lésion pré-cancéreuse qui lui avait valu l'ablation du colon en 2005. Il est alors remplacé par son adjointe Dana Perino, au poste de porte-parole. Le 27 mars 2007, la Maison Blanche confirme la découverte de métastases et que Tony Snow est bien atteint d'un cancer. Le 21 avril 2007, Snow fait sa première apparition publique depuis l'opération chirurgicale au diner annuel des correspondants de presse de la Maison-Blanche au côté de David Letterman. Snow reprend alors ses fonctions le 30 avril 2007 mais en août 2007, il annonce sa démission pour pouvoir poursuivre un traitement en chimiothérapie pour son cancer du colon. Il meurt le 12 juillet 2008 d'un cancer du foie.

Carrière dans la presse écrite

  • The Greensboro Record Editorials, journaliste en 1979.
  • The Virginian-Pilot, éditorialiste et journaliste de 1981 à 1982.
  • The Newport News Daily Press, éditorialiste de 1982 à 1984.
  • The Detroit News éditorialiste de 1984 à 1987.
  • The Washington Times, éditorialiste de 1987 à 1991.
  • The Detroit News Columnist, collaborateur de 1993 à 2000.
  • USA Today où il tient une colonne personnelle de 1994 à 2000.

Carrière à la radio et à la télévision

  • The Tony Snow Show.
  • Rush Limbaugh (participation).
  • National Public Radio (participation).
  • Weekend Live (participation).
  • Fox News Sunday 1996-2003 (participation régulière).

Carney Jay

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James "Jay" Carney (né le 22 mai 1965) est le 29e porte-parole de la Maison Blanche.

Carney Jay

Il est la deuxième personne à occuper ce poste pendant la présidence Obama, il remplace Robert Gibbs. Le 30 mai 2014, après la conférence de presse quotidienne, le président Obama vient annoncer la démission de Carney. Il est remplacé en juin 2014 par son adjoint, Josh Earnest.

Gibbs Robert

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Robert L. Gibbs (né le 29 mars 1971) fut le porte-parole de la Maison Blanche du début de la présidence Obama, en janvier 2009, jusqu'en février 2011.

Gibbs Robert

Robert Gibbs est un consultant politique américain. Il fut le directeur de communication du sénateur Barack Obama puis de la campagne présidentielle de celui-ci. Gibbs, qui travaille avec Obama depuis 2004, avait été auparavant le secrétaire de presse de John Kerry lors de sa campagne présidentielle de 2004 et était spécialisé dans les campagnes sénatoriales : directeur de la communication du Comité de campagne sénatoriale démocrate et pour quatre campagnes de sénateurs démocrates, dont celle de Barack Obama dans l'Illinois en 2004 et de Fritz Hollings en 1998. 

Gibbs fut aussi le secrétaire de presse du Représentant Bob Etheridge. Il fut critiqué en 2007 pour ses relations avec le groupe 527, un groupe politique qui avait lancé une campagne de publicité négative contre le candidat démocrate à la présidentielle Howard Dean durant la campagne de 2004. Le 22 novembre 2008, Gibbs fut annoncé comme étant le porte-parole de la future administration Obama. Le 5 janvier 2011, il déclare sur CNN qu'il quittera son poste de porte-parole de la Maison-Blanche lors du prochain remaniement.


Fleischer Ari

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Ari Fleischer (1960-) est un homme politique américain. Il était le secrétaire de presse de la Maison Blanche de 2001 à 2003.

Fleischer Ari

Il était le porte-parole de la Maison Blanche sous la présidence Bush lors du 11 septembre 2001 et dans les jours qui précédèrent l'oéeration Iraqi Freedom. Il aurait été impliqué dans l'affaire Plame. Il fait partie du conseil d'administration de la Republican Jewish Coalition, coalition juive républicaine.

Rove Karl

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Karl Rove, né le 25 décembre 1950 à Denver (Colorado) est de 1993 à 2007 le principal conseiller et stratège politique du gouverneur du Texas puis du président des États-Unis, George W. Bush. Il est, de 2001 à 2006, le secrétaire général adjoint de la Maison-Blanche.

Rove Karl

En 2008, il devient analyste politique et contributeur régulier à la chaîne d'information câblée Fox News, au magazine Newsweek et au quotidien The Wall Street Journal. Karl Rove est né dans une famille ouvrière de l'Ouest du pays, son père étant prospecteur de minerai et sa mère tenant le foyer ; il a quatre frères et sœurs. Sa mère se suicide au début des années 1980. Après un passage à Las Vegas, il passe sa jeunesse à Salt Lake City. Karl Rove fréquente six universités mais ne décroche aucun diplôme. Il rejoint le Parti républicain. À vingt ans, en 1970, envoyé par le Parti républicain dans l'Illinois pour participer à la campagne électorale de trésorier de l'Illinois, il s'introduit dans les bureaux du candidat démocrate Alan Dixon en se présentant comme un supporter et dérobe du papier à en-tête. Il en fait des invitations promettant « de la bière gratuite » et « des filles » lors d'une réception organisée quelques jours plus tard, et les distribue aux marginaux et clochards. En 1999, Il déclare lors d'un interview au Washington Post que « c'était une blague de jeune à l'âge de 19 ans et je le regrette ».

En 1973, à 22 ans, Karl Rove mène avec succès sa première campagne électorale et devient président des étudiants républicains. C'est l'unique campagne qu'il fera en son nom. À l'époque, George Bush père, qui dirige alors le comité national du Parti républicain, le soutient. Il fait aussi la connaissance du jeune et ambitieux Lee Atwater, qui sera considéré comme son mentor en stratégie électorale. En 1980, George Bush père se présente aux primaires républicaines pour la candidature à l'élection présidentielle. Karl Rove est le premier collaborateur recruté par Bush. En 1981, il crée une entreprise de collecte de fonds par courrier basée à Austin et se marie à une riche héritière qu'il quittera trois ans plus tard. En 1993, George W. Bush, fils de l'ancien président, fait appel à lui pour les élections au siège de gouverneur du Texas. Il mène alors une campagne contre Ann Richards, la gouverneur démocrate sortant, reprenant les méthodes de son ami et mentor, le défunt Lee Atwater, qui avait été le brillant et machiavélique directeur de campagne de George H. W. Bush en 1988. Après l'élection de George W. Bush au poste de gouverneur du Texas, Karl Rove devient son principal conseiller politique, gagnant le surnom de « Bush brain ».

En 2001, Karl Rove devient secrétaire général adjoint de la Maison-Blanche et l'un des conseillers politiques les plus écoutés de George W. Bush. Dès cette date, M. Rove commence à travailler à la campagne de 2004, il est ainsi à l'origine de la hausse des taxes sur les importations d'acier et de la loi sur les subventions agricoles. Karl Rove quitte la Maison-Blanche le 19 avril 2006, le même jour que le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan, dans le cadre d'un « remaniement » de l'équipe présidentielle à l'approche des élections parlementaires. Il est remplacé par Joel Kaplan, ancien directeur du budget à la Maison-Blanche. Karl Rove doit se consacrer à l' « aspect stratégique des choses », à l'approche des élections parlementaires de novembre 2006 (élections de mi-mandat, mid-term elections). En date du 13 août 2007, il annonce sa démission de conseiller auprès de George W. Bush pour la fin du mois d'août. En 2008, il devient analyste politique et contributeur régulier à la chaîne d'information câblée Fox News, au magazine Newsweek et au quotidien The Wall Street Journal.

Toujours stratège du Parti républicain, il est à la tête d'American Crossroads, le plus puissant Super PAC (comité de soutien financier) du camp conservateur. Convaincu que son parti ne pourra gagner si la frange la plus extrême a l'avantage (notamment le Tea Party), il pense qu'il faut rassembler au centre et de ce fait promeut pour les élections intermédiaires les candidats les moins idéologiques. En 2004, le nom d'une agent de la CIA, Valerie Plame, est révélé à la presse par un informateur, afin de se venger de son mari, l'ancien ambassadeur démocrate Joseph Wilson, qui avait contesté les raisons données par George W. Bush pour la guerre d'Irak. La révélation de l'identité d'agents de la CIA étant un crime fédéral, les journalistes liés à cette révélation sont sous le coup de la justice américaine. Judith Miller du New York Times doit séjourner en prison, refusant de divulguer sa source Lewis Libby, proche conseiller de Dick Cheney.

Karl Rove et Lewis Libby, le chef de cabinet du vice-président Dick Cheney, sont soupçonnés d'être les deux sources de la « fuite ». En septembre et octobre 2005, Karl Rove témoigna à quatre reprises devant un « grand jury » fédéral. Après des mois de suspicion, en juin 2006, il est définitivement mis à l'abri de toutes poursuites judiciaires par le procureur spécial, après que celui-ci eut constaté n'avoir pu assembler assez d'éléments pour retenir la moindre charge contre lui. Travailleur acharné, transportant dans sa tête une encyclopédie politique et électorale, Karl Rove a conseillé d'autres républicains, comme le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger le consulte souvent. Les opposants à George W. Bush le surnomment « son cerveau ». Ce dernier le surnomme « fleur de fumier » ou « petit génie ». Il a nommé son fils Madison en référence au président des États-Unis James Madison.

Card Andrew

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Andrew Hill "Andy" Card Jr. (né le 10 mai 1947) est un homme politique américain et un lobbyist, membre du parti républicain, membre de la chambre des représentants du Massachusetts (1975-1983), secrétaire au transport (1992-1993) dans le gouvernement de George H. W. Bush et chef de cabinet de la Maison Blanche auprès du président George W. Bush du 20 janvier 2001 au 14 avril 2006.

Card Andrew

Il aujourd'hui est membre du conseil d'administration de l'Union Pacific Railroad. Membre des Boy Scouts of America, diplômé de l'Université de Caroline du Sud, de la United States Merchant Marine Academy et de la John F. Kennedy School of Government de l'université Harvard, Andrew Card effectua son service militaire dans la marine marchande de 1966 à 1967. Il commença une carrière politique à la chambre des représentants du Massachusetts (1975–1983) et tenta d'obtenir en 1983 la nomination républicaine pour se faire élire gouverneur.

Andrew Card travailla ensuite pour l'administration de Ronald Reagan. Il était le conseiller du président pour les affaires intergouvernementales, en liaison avec les gouverneurs et l'ensemble des élus locaux. De 1989 à 1992, il fut conseiller du président George H. W. Bush avant de devenir son secrétaire aux transports. Il dirigea l'équipe de transition républicaine à la fin de l'année 1992 jusqu'à la mise en place de l'administration Clinton. De 1993 à 1998, Card fut le président de l'American Automobile Manufacturers Association (AAMA) regroupant les sociétés Chrysler Corporation, Ford Motor Company et General Motors Corporation. En 1999, il devint le vice-président de General Motors chargé des relations externes de l'entreprise. Il avait notamment la charge de la représentation de GM devant le Congrès des États-Unis.

En 2000, il leva des fonds pour la campagne présidentielle du gouverneur du Texas, George W. Bush. Le 26 novembre 2000, Bush le nomma pour être son futur chef de cabinet à la Maison-Blanche. Lors des attentats du 11 septembre 2001, Andrew Card informa George W. Bush que deux avions avaient percuté les tours jumelles du World Trade Center et que les États-Unis étaient attaqués, alors que le président rencontrait les élèves de la Emma E. Booker Elementary School à Sarasota en Floride. Personnalité consensuelle, respecté y compris par les adversaires politiques du président Bush, Card quitta la Maison-Blanche à sa demande en avril 2006. Selon Bob Woodward, Card démissionna à cause de la guerre en Irak et pour avoir échoué à obtenir par 2 fois la démission de Donald Rumsfeld, le ministre de la défense, qu'il considérait comme responsable des déboires de l'armée américaine en Irak.

Wolfowitz Paul

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Paul Dundes Wolfowitz, né le 22 décembre 1943 à New York, est un homme politique américain, secrétaire adjoint à la Défense entre 2001 et 2005 dans le gouvernement de George W. Bush. Il a été président de la Banque mondiale le 1er juin 2005 et a posé sa démission le 17 mai 2007 suite à son implication dans une affaire de népotisme. Il a quitté ses fonctions le 30 juin 2007.

Wolfowitz Paul

Né à New York, Paul Wolfowitz est le fils du mathématicien juif polonais Jacob Wolfowitz, lui-même immigré aux États-Unis en 1920 alors qu'il n'était âgé que d'une dizaine d'années. Paul Wolfowitz fait d'abord des études de physique-chimie avant de se tourner vers les sciences politiques à l'université de Chicago. Il est alors politiquement un jeune trotskiste. C'est à l'université Cornell, où enseigne son père, que Paul Wolfowitz rencontre le professeur Allan Bloom, un des disciples du théoricien Leo Strauss et référence des néo-conservateurs. Auprès de Bloom, Wolfowitz devient lui-même un disciple de Strauss et rejette la philosophie du relativisme alors en vogue dans les années 1960 et qui nierait la « légitimité universelle des valeurs américaines et s'accommoderait de la tyrannie ». À l'université de Chicago, c'est auprès d'Albert Wohlstetter, théoricien de la stratégie nucléaire, que Wolfowitz rédigea sa thèse sur le danger de prolifération nucléaire au Moyen-Orient.

En 1972, Wolfowitz entame une carrière dans l'administration fédérale américaine. On le retrouve aussi bien auprès des démocrates comme Dean Acheson qu'auprès de républicains. Il s'oppose dès le début à la realpolitik de Henry Kissinger et entre au Pentagone en 1977 sous l'administration de Jimmy Carter. Il souligne dès cette époque le facteur d'instabilité régionale causé par l'Irak de Saddam Hussein, alors que le gouvernement de Carter veut en faire un contrepoids à l'Iran de l'ayatollah Khomeiny. Le démocrate Wolfowitz est déçu par l'administration de Jimmy Carter et c'est avec enthousiasme qu'il accueille la victoire de Ronald Reagan en novembre 1980. Celui-ci incarne mieux à ses yeux son idéal démocratique. Entre 1982 et 1985, il se retrouve assistant du secrétaire d'État pour l'Asie de l'Est et le Pacifique dans le gouvernement de Reagan. C'est à cette fonction qu'il organise la transition politique des Philippines après le renversement de Ferdinand Marcos, ancien allié des États-Unis.

En 1986, il est nommé ambassadeur en Indonésie où il s'ouvre à la civilisation islamique. De 1989 à 1993, sous la direction de Dick Cheney, il est sous-secrétaire à la Défense chargé de la planification, où il élabore une nouvelle définition de la stratégie et de l'organisation de la force militaire américaine après la fin de la guerre froide. En 1991, Paul Wolfowitz organise le financement de la guerre du Golfe et parvient à convaincre Israël de ne pas intervenir militairement pour maintenir la cohérence interne de la coalition qui comprend de nombreux pays arabes. Il prêcha également mais sans succès la loyauté envers les chiites du Sud et les Kurdes du Nord de l'Irak que le gouvernement américain a poussé à se révolter contre Saddam Hussein. Durant la présidence de Bill Clinton, Paul Wolfowitz est doyen de l'École d'études internationales avancées de l'université Johns-Hopkins à Washington, D.C. de 1994 à 2001. Le quotidien israélien anglophone The Jerusalem Post l'élut l'homme de l'année 2003. Il a été membre du comité directeur du groupe Bilderberg.

En février 2001, il est nommé par George W. Bush au poste de secrétaire adjoint à la Défense, sous les ordres de Donald Rumsfeld. C'est à ce poste qu'il se fait l'artisan et l'ardent défenseur du renversement du régime de Saddam Hussein et de l'invasion militaire de l'Irak dès le lendemain des attentats du 11 septembre 2001.Il a en outre qualifié les événements du 11 septembre d'opportunité pour la mise en place d'une nouvelle donne géopolitique au Moyen-Orient. Catalogué comme un des plus radicaux des néo-conservateurs, il est chargé de trouver les justifications juridiques de l'invasion de l'Irak et est considéré comme le principal responsable des déconvenues de l'armée américaine notamment dans sa recherche des armes de destruction massive. Il affirmait alors que « les revenus du pétrole irakien au cours des deux ou trois prochaines années allaient apporter 50 à 100 milliards de dollars, qui viendraient rembourser la propre reconstruction du pays et plus encore ».

Le 15 avril 2002, devant des supporters d'Ariel Sharon lors d'une réunion publique à Washington, D.C., il reconnaît, sous les huées, les souffrances endurées par le peuple palestinien sous occupation israélienne. Le 26 octobre 2003, au cours d'une visite à Bagdad, il échappe de justesse à un attentat. Une trentaine de roquettes sont tirées contre l'hôtel Al Rachid où il loge. Un colonel américain meurt au cours de cette attaque et dix-sept autres personnes sont blessées. Paul Wolfowitz est indemne. Il met en place le Threat and Local Observation Notice (TALON) en 2004, qui recense, entre autres, des manifestants opposés à la guerre en Irak. En janvier 2005, il s'engage personnellement dans le déploiement de l'aide américaine aux victimes du tremblement de terre du 26 décembre 2004, en particulier en Indonésie. L'ex-fonctionnaire américain s'est, durant son mandat, opposé à la chaîne qatarie Al Jazeera en faisant pression sur le gouvernement du Qatar d'en changer la ligne éditoriale. En mars 2005, George W. Bush préfère l'éloigner de son administration en lui offrant une promotion, la succession de James Wolfensohn à président de la Banque mondiale (en règle générale, celle-ci est laissée aux États-Unis quand le Fonds monétaire international est laissé aux Européens). Il devrait son élection au soutien des Européens, qui l'acceptèrent en échange de la nomination de Pascal Lamy à la tête de l'OMC.

Il a fait l'objet de vives critiques au sein de la Banque mondiale pour s'être entouré de collaborateurs venus avec lui du Pentagone et de la Maison-Blanche8. Il a par exemple nommé l'ancien porte-parole du vice-président des États-Unis Dick Cheney, Kevin Kellems au poste de directeur de la stratégie de la communication. Dès son entrée en fonction en juin 2005, Paul Wolfowitz va dresser une liste de pays en voie de développement à privilégier et confirme l'Afrique comme zone prioritaire. Le 29 décembre 2006 l’Assemblée nationale tchadienne, sous la présidence de Idriss Déby adopte plusieurs amendements à la loi sur le pétrole de 1999. À la suite de cette modification, Paul Wolfowitz, alors président de la Banque mondiale, annonce l’arrêt des programmes de financement au Tchad, soit 124 millions de dollars. La Banque mondiale conteste certains des amendements opérés tels la suppression du fonds pour les générations futures, l'inclusion de la sécurité et de l’administration comme secteur prioritaire ainsi que l'augmentation de la part revenant au Trésor. À la demande du département d'État il abandonnera la lutte contre la corruption au Tchad pour permettre à cet État d'utiliser l'argent du pétrole pour contrer les attaques venues du Soudan.

Juan Jose Daboub, un haut fonctionnaire proche de Paul Wolfowitz aurait ordonné que toute référence au Planning familial soit effacée du plan d’assistance à long terme concernant Madagascar. Héraut de la lutte anti-corruption dans les pays en développement, Paul Wolfowitz a été impliqué dans une affaire de favoritisme au sein de la Banque mondiale concernant Shaha Riza, une collaboratrice avec laquelle il entretenait une liaison. En 2003, selon l'association américaine luttant contre la corruption dans les administrations publiques Government Accountability Projet, Paul Wolfowitz, alors secrétaire à la Défense, aurait insisté pour que Shaha Riza obtienne un contrat de consultant pour une firme de conseil privée entre mars et mai 2003, au moment du déclenchement de la guerre et ce alors qu'elle travaillait pour la Banque mondiale. Trois mois après son arrivée à la tête de la Banque mondiale en 2005, Paul Wolfowitz obtenait un poste au département d'État pour son amie Shaha Riza. Ex-responsable de la communication de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient, elle restait néanmoins encore payée par la Banque mondiale.

Lors de ce transfert, elle aurait reçu, selon des documents internes révélés par la presse, une promotion et plus de 60 000 dollars d'augmentation de salaire portant ses émoluments à quelque 200 000 dollars par an. Lors de son retour à la Banque mondiale, elle bénéficierait également de promotions la portant, à terme, au grade de vice-président. Le Financial Times a révélé le 12 avril 2007 que c'est Paul Wolfowitz lui-même qui avait ordonné les augmentations. Lorsque Paul Wolfowitz est nommé au poste de président de la Banque mondiale, sa liaison avec Shaha Riza, une cadre de la banque, est contraire à la charte éthique de l'institution. Il en informe immédiatement les directeurs mais le comité d'éthique refuse la solution qu'il propose, laisser les choses en place en se voyant retirer tout pouvoir de décision concernant le salaire et la position de la collaboratrice. La commission propose au contraire de donner un poste à Mme Riza hors de la banque, seul moyen de la mettre « à l'abri » de l'autorité de son président, et de lui donner une promotion pour compenser cet accident de carrière. Mais ils laissent au président le soin de régler les détails de cette recommandation, salaire compris. Aussi, le conflit naît non du principe de l'augmentation de salaire mais de son montant, qui revient à une augmentation annuelle de 8 % au lieu des 3,7 % habituels.

Concernant les accusations de népotisme, Paul Wolfowitz a déclaré qu'elles étaient une campagne de dénigrement menée par des opposants à l'intervention en Irak, et à sa lutte contre la corruption dans les pays en voie de développement. Son conseiller Kevin Kellems avait assuré que les augmentations de salaires octroyées à Mme Riza sur ordre de Paul Wolfowitz – portant le salaire de l'intéressée à près de 200 000 dollars par an – avaient reçu l'assentiment du conseil d'administration (de septembre 2005). Pourtant le 13 avril 2007, les administrateurs de la Banque mondiale ont démenti cette affirmation et appelé à la démission le président de la Banque mondiale, dont le mandat n'expirait normalement qu'en 2010. Lui est également reproché le recrutement de deux collaborateurs de la Maison-Blanche (dont Kevin Kellems) sans expérience sur les questions de développement, avec des appointements supérieurs à 200 000 dollars par an. Le 20 avril 2007, afin de l'aider dans sa défense, il engage Robert Bennett, avocat célèbre ayant défendu l'ancien président des États-Unis Bill Clinton lors de l'affaire Paula Jones ainsi que la journaliste américaine Judith Miller lors de l'affaire Valerie Plame.

Le 7 mai 2007 l'un de ses plus proches conseillers, l'ancien journaliste Kevin Kellems donne sa démission. À la Banque mondiale, il était responsable de l'image du président et avait assuré à la presse que Paul Wolfowitz avait reçu l'aval du conseil d'administration avant de décider l'augmentation du salaire de Shaha Riza. Paul Wolfowitz accepte finalement, le 17 mai 2007, de renoncer à ses fonctions, qu'il quittera le 30 juin 2007, au terme d'une longue crise. Certains, au sein même de son entourage, n'hésitaient pas à dire que son action a « complètement sapé les principes de bonne gouvernance ». Robert Zoellick, l'ancien numéro deux du département d'État américain, a été choisi par le président Bush pour lui succéder. Dans son édition de mai 2007 le magazine anglophone Foreign Policy publie une lettre envoyée par Paul Wolfowitz au personnel de la Banque mondiale dans laquelle il met en garde le personnel de la banque contre la fréquentation du site internet TradeSports.com, sur lequel se tient un pari dont le titre est « Démission de Paul Wolfowitz ». 

De nombreux journaux internationaux tel le quotidien français Le Monde relaient l'information. Il s'est trouvé que cette lettre était un faux réalisé par le professeur en économie de Harvard, ancien économiste en chef du FMI, Kenneth Rogoff. Paul Wolfowitz est séparé depuis 2002 de son épouse Clare Wolfowitz, anthropologue, spécialiste de l'Indonésie. Ils ont eu ensemble trois enfants. Il vit aujourd'hui avec Shaha Riza, une « féministe » britannique d'origine libyenne, précédemment chargée des droits des femmes arabes à la Banque mondiale puis intégrée au département d'État des États-Unis.

McClellan Scott

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Scott McClellan (né le 4 février 1968), fut le porte-parole de la Maison Blanche du 15 juillet 2003 au 26 avril 2006.

McClellan Scott

Natif du Texas, Scott McClellan a été nommé au poste de porte-parole de la Maison-Blanche peu après le début de la guerre d'Irak en 2003. Très critiqué pour son agressivité, il démissionna le même jour que Karl Rove, conseiller politique de George W. Bush. C'est le journaliste de Fox News, Tony Snow qui lui succéda. En mai 2008 il fait paraître un livre intitulé What Happened dans lequel il critique l'administration Bush ainsi que les méthodes opaques de désinformation de celle-ci, en particulier sur la gestion de la guerre contre l'Irak. Selon Dick Morris, ancien conseiller de Bill Clinton, le livre n'apporte pas beaucoup d'information et serait financé par George Soros. Le 24 octobre 2008, quelques jours avant l'élection présidentielle américaine, il annonce qu'il votera pour le candidat démocrate Barack Obama, car il le considère comme « le candidat qui a le plus de chances de changer la manière dont Washington fonctionne ».

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