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Villani Carmen

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Carmen Villani, née le 21 mai 1944 à Ravarino, en Émilie-Romagne est une chanteuse, actrice et Show girl italienne active principalement de 1960 à 1984.

 

Villani Carmen

Carmen Villani est né à Ravarino, Province de Modène. Elle a remporté le concours national de chant de Castrocaro en août 1959 avec la chanson Quando una ragazza (quand une fille (à la Nouvelle Orléans)). Elle est remarquée par Fred Buscaglione qui l'engage en tant que chanteuse dans son orchestre Asternovas. Buscaglione a enseigné à Carmen Villani à chanter le « swing américain » style qu'elle a conservé tout au long de sa carrière. La collaboration s'est terminée lors de la mort de Buscaglione dans un accident de voiture le 3 février 1960.

La carrière solo de Carmen Villani a continué avec la maison discographique Bluebell à partir de 1961. Elle fait ses débuts comme le chanteuse dans le film Un homme à brûler (Un uomo da bruciare) de Valentino Orsini, Paolo et Vittorio Taviani. Par la suite, elle a été embauchée par la RAI et a collaboré avec Lelio Luttazzi dans l'émission Strettamente musicale et Il Paroliere questo sconosciuto. Le single « La mia strada » (ma rue) s'est placé à la 14e place du hit-parade italien. Carmen Villani a participé au Cantagiro de 1963, avec la chanson « Io sono così », une reprise de « The Love of a Boy » de Burt Bacharach. Le succès arrive enfin avec le morceau Bada Caterina, écrite par le maître Armando Trovajoli avec un texte de Franco Migliacci tiré de la bande son du film Adulterio all'italiana (1966), interprété per Nino Manfredi et Catherine Spaak.

Elle participe au festival de la chanson de San Remo : 1967 (Io per amore), 1969 (Piccola piccola) ; 1970 (Hippy, chantée avec Fausto Leali) ; 1971 (Come stai) (avec Domenico Modugno). En 1968, Armando Trovajoli lui confie le motif musical d'un autre film : Il profeta de Dino Risi, dont le maître est l'auteur avec Carlo Pes et Antonio Amurri. En 1969, Carmen Villani participe à la Mostra Internazionale di Musica Leggera di Venezia avec Se (yes), écrite par Paolo Conte, et enregistre deux chansons écrites par Gorni Kramer, Trenta et Quella strada et participe au show à la télévision dans les émissions Ma che domenica amici aux côtés de Raffaele Pisu et Ric e Gian ainsi que La domenica è un'altra cosa (1970). À partir de 1971 elle change de maison de disques et rejoint la RCA Italiana, malgré quelques succès d'estime, sa carrière en tant que chanteuse subit un coup d'arrêt en 1974.

Elle tente un retour en 1984 avec Anima et en 1988 avec Carmen Villani (1988), sans grand succès. À partir des années 1970, Carmeen Villani décide de se consacrer au cinéma devenant une des principales interprètes de la commedia erotica all'italiana (comédie érotique à l'italienne). Elle débute en 1973, dans le premier film tourné par son mari Mauro Ivaldi : Brigitte, Laura, Ursula, Monica, Raquel, Litz, Florinda, Barbara, Claudia, e Sofia le chiamo tutte... anima mia, le film remporte le Prix Totò de la meilleure comédie, puis La supplente de Guido Leoni en 1975, puis toujours sous la direction de son mari: L'amica di mia madre (1975), Ecco lingua d'argento (1976), Grazie tante arrivederci (1977), L'anello matrimoniale (1979), Polvos mágicos (1979, distribués tous exclusivement sur le marché espagnol.

Filmographie

  • 1962 : Un homme à brûler
  • 1965 : Per una valigia piena di donne
  • 1968 : Le Prophète (Il profeta) de Dino Risi
  • 1974 : Brigitte, Laura, Ursula, Monica, Raquel, Litz, Florinda, Barbara, Claudia, e Sofia le chiamo tutte... anima mia
  • 1975 : L'amica di mia madre
  • 1975 : La supplente
  • 1976 : Lettomania
  • 1976 : Passi furtivi in una notte boia
  • 1976 : Ecco lingua d'argento
  • 1977 : La signora ha fatto il pieno
  • 1977 : Grazie tante arrivederci
  • 1979 : L'anello matrimoniale
  • 1979 : Polvos mágicos (titre italien : Lady Lucifera)
  • 1979 : La supplente va in città
  • 1981 : La sposa allegra
  • 1982 : I flirts di Stefania
  • 1984 : Una spia innamorata

Discographie

33 tours

  • 1966 - Carmen (Bluebell Records, blp38)
  • 1984 - Anima (Interfonia)
  • 1988 - Carmen Villani (Phoenix)

45 tours

  • 1959 - Sul banco di scuola (ho inciso il tuo nome)/I love you=amore]] (Bluebell Records, bb 3020)
  • 1959 - Espada/Jimmy, (Bluebell Records, bb 3021)
  • 1960 - Tramonto in Canada/La nostra strada (Bluebell Records, bb 3054)
  • 1962 - Un domani per noi/T'ho voluto tanto bene (Bluebell Records, bb 3082)
  • 1962 - Brucia/Potrai fidarti di me (Bluebell Records, bb 3091)
  • 1963 - Lo so/Non verrà da te la felicità (Bluebell Records, bb 3104)
  • 1963 - Io sono così/Questa sera (Bluebell Records, bb 3108)
  • 1964 - Imparerò a nuotare/Che cosa vuoi farci (Bluebell Records, bb 3123)
  • 1964 - Congratulazioni a te/L'amore che mi hai dato (Bluebell Records, bb 3125)
  • 1965 - La verità/Baby love (Bluebell Records, bb 3131)
  • 1965 - Amerai solo me/Come fai (Bluebell Records, bb 3134)
  • 1965 - Io ca te voglio bene/Nun era ammore (Bluebell Records, bb 3142)
  • 1966 - Anche se mi vuoi/Passa il tempo (Bluebell Records, bb 3149)
  • 1966 - Bada Caterina/Brillo e bollo (Bluebell Records, bb 3155)
  • 1966 - Mille chitarre contro la guerra/Ti prego resta accanto a me (Bluebell Records, bb 3161)
  • 1967 - Io per amore/Accidenti a te (Fonit-Cetra, sp 1325)
  • 1967 - Io ho perduto te/Grin Grin (Fonit-Cetra, sp 1335)
  • 1967 - Non c'è bisogno di camminare/Se se se (Bluebell Records, bb 3188)
  • 1968 - Mi va di cantare/Questa sinfonia (Fonit-Cetra, sp 1362)
  • 1968 - Il profeta/Non prenderla sul serio (Fonit-Cetra, sp 1365)
  • 1968 - E' la vita di una donna/Questa sinfonia (Fonit-Cetra, sp 1366)
  • 1968 - Per dimenticare/Uno così (Fonit-Cetra, sp 1368)
  • 1968 - Trenta 0233/Quella strada (Fonit-Cetra, sp 1384)
  • 1969 - Piccola piccola/Nostra casa disumana (Fonit-Cetra, sp 1393)
  • 1969 - Viva la vita in campagna/Due viole in un bicchiere] (Fonit-Cetra, sp 1396)
  • 1969 - Dang, dang e dang/Se (Yes)] (Fonit-Cetra, sp 1419)
  • 1970 - Hippy/Uomo piangi (Fonit-Cetra, sp 1425)
  • 1970 - L'amore è come un bimbo/Borsalino (Fonit-Cetra, sp 1439)
  • 1971 - Come stai/Scusa se...lui (RCA Italiana, PM 3577)
  • 1971 - Bambino mio/Una donna sa (RCA Italiana, PM 3621)
  • 1973 - Un calcio al cuore/L'ultimo uomo di Sara (RCA Italiana, PM 3705)
  • 1984 - L'anima/Che manovre (Interfonia, ITF 4541)

Dovima

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Dovima, née Dorothy Virginia Margaret Juba le 11 décembre 1927 à New York et morte le 3 mai 1990 à Fort Lauderdale, est un modèle américain. Remarquée en 1949, elle figure notamment sur l'un des plus célèbres clichés de l'histoire de la photographie de mode, Dovima et les Éléphants, prise par son compatriote photographe Richard Avedon. Elle apparait également dans quelques séries télévisées.

Dovima

Dorothy Virginia Margaret Juba, Dovima, est un modèle de photographies de mode des années 1950, née à New York dans le quartier Jackson Heights de parents polonais et irlandais. Elle se fait aborder un jour de 1949 dans les rues de Manhattan par une femme du magazine Vogue ; des tests-photo sont effectuées immédiatement. Dès le jour suivant, le photographe Irving Penn réalise des photos avec elle. En moins d'un an, elle est le mannequin le plus célèbre de l'agence Ford ; son salaire passant de 25 à 60 $ de l'heure, elle devient connue comme « la fille à un dollar la minute ».

Ses photos les plus célèbres sont réalisées par Henry Clarke, mais surtout Avedon, dont elle est l'un des mannequin favoris : « Je savais ce qu'il voulait avant qu'il ne l'explique », dira-t-elle plus tard. Représentant la « femme idéale » des années 1950, « sophistiquée » elle reste, avec Suzy Parker et Dorian Leigh, une des trois icônes de l’industrie de la mode à cette époque4 et également l'une des mieux payée. En 1955 sont publiées dans le magazine Harper's Bazaar les deux photos Dovima with elephants dont l'une deviendra très célèbre.

À trente-cinq ans, elle quitte le métier, alors que les mannequins sophistiqués sont passés de mode, remplacés bientôt en couverture des magazines par ceux incarnant la jeunesse tel que Twiggy ou Jean Shrimpton : « Je ne voulais pas attendre jusqu'à ce que la caméra devienne cruelle » dira t-elle. Elle obtient alors quelques petits rôle, principalement dans des séries télévisées. Elle prend sa retraite en 1975 à Fort Lauderdale, et termine sa vie comme serveuse dans le restaurant Two Guys Pizzeria de la ville. Mariée trois fois, elle meurt d'un cancer du foie quinze ans plus tard.

Filmographie

  • Kraft Suspense Theatre en tant que Mrs. Aline Parmenter (1 épisode, 1964),
  • The Man from U.N.C.L.E. en tant que Mrs. Karda (1 épisode, 1964),
  • My Favorite Martian en tant que Model (1 épisode, 1964),
  • Funny Face (1957) en tant que Marion.

Graziani Bettina

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Bettina Graziani de nos jours, mais surtout connue professionnellement comme Bettinan , est un mannequin français née en 1925 en Bretagne. Elle est célèbre dans les années 1950 pour son rôle dans la mode, mannequin vedette de Givenchy et Fath, puis plus tard pour sa liaison avec le Prince Ali Khan. Paris Match la cite à l'époque comme « la Française la plus photographiée de France ».

 

Graziani Bettina

Elle est née Simone Micheline Bodin, puis deviendra Simone Micheline Bodin Graziani suite à son mariage. Simone est d'origine bretonne mais quitte cette région à l'âge de six mois pour rejoindre la Normandie : son père, employé des Chemins de Fer, abandonne sa famille, et elle est élevée avec sa sœur aînée par sa mère, institutrice à Elbeuf. Au début de l'adolescence juste avant la Guerre, elle s'intéresse à la peinture. Durant l'exode, elle part avec sa sœur et sa mère vivre quelques années à Angers, avant de revenir en Normandie. Elle y découvre la danse. Simone Bodin arrive à Paris aux environs de la Libération, voulant être dessinatrice de mode. Elle garde des enfants, et obtient un rendez vous avec le jeune couturier Jacques Costet pour lui présenter ses dessins. Celui-ci préfère lui faire essayer une robe ; elle est embauchée le jour même comme mannequin et dès le jour suivant commence à travailler, apprenant là son métier. Financièrement, les débuts ne sont pas florissants. Elle fait ses premières photos avec les Frères Séeberger. Elle rencontre le journaliste et photographe français Gilbert « Benno » Graziani ; c'est le coup de foudre, elle quitte le couturier, son métier de mannequin, et part vivre un an à Juan-les-Pins.

Elle se marie à Paris avec Benno Graziani, reporter photographe de Paris Match, divorce rapidement, avant d'avoir une relation avec l'américain Peter Viertel puis l'éditeur Guy Schoeller qui publiera un livre à son sujet, pour enfin vivre de longues années, sans jamais l'épouser, avec le Prince Ali Khan qui avait divorcé de Rita Hayworth. Après son mariage avec Benno Graziani fin 1946 et alors que la maison Costet est fermée, Simone Graziani reprend son métier et obtient un rendez vous chez Lucien Lelong. Elle est invitée à rejoindre la cabine de Christian Dior, « Si M. Lelong ne vous prend pas, moi, je vous engage car je vais ouvrir ma maison de couture » lui dit le futur grand couturier, alors inconnu, qu'elle croise dans le bureau de Lelong8. Mais elle s'ennuie chez Lelong et part se présenter un mois plus tard chez Jacques Fath qui l'engage immédiatement ; son salaire est multiplié par cinq.

Sa carrière débute alors réellement en 1947, année du New Look — style corseté qui inspire assez peu Fath —. Elle reçoit son pseudonyme de ce couturier qui a déjà une « Simone » dans sa cabine de mannequins. Le succès de Bettina est immédiat. Elle devient la muse de Fath pendant quatre ans, influençant parfois le couturier et travaillant également pour les magazines, posant en Grès, Balmain ou Dior. Elle représente alors la Parisienne moderne et élégante, comme une alternative plus jeune à ce que créaient Dior ou Balmain. Sollicitée de toute part, elle quitte le couturier pour se consacrer à sa carrière de modèle photographique. Dans les années 1950, invitée à se rendre aux États Unis par Vogue, elle intègre l'agence d'Eileen Ford. Elle divorce peu de temps après et voyage beaucoup pour son plaisir.

Bettina travaille alors avec Hubert de Givenchy lors de l'ouverture de sa maison de couture. C'est elle qui organise le premier défilé en février 1952 ; elle demande à ses amies, les plus célèbres mannequins de l'époque telles que Suzy Parker, Ivy Nicholson ou Sophie Litvak, de participer. « Bien sûr, c'était Bettina qui symbolisait peut-être le plus le style de la maison à ses débuts. Elle a été une précieuse collaboratrice, surtout au moment du lancement de la maison, et un fabuleux mannequin, qu'elle était déjà avant de venir chez moi. Elle était différente des autres par son style, et incarnait une image très forte de ces années là. » Elle reste deux ans chez Givenchy, alternant défilés et relations publiques comme attachée de presse. Laissant de coté un temps les séances photos pour les magazines, refusant diverses propositions, elle se consacre entièrement à la maison de couture, accompagnant Givenchy partout. Le couturier donne le nom de Bettina à une de ses créations de sa première collection, un chemisier blanc, la « Blouse Bettina » immortalisé par un dessin de Gruau.

Laurence Benaïm, en résumant ces années là pour Hubert de Givenchy, rapporte à propos de Bettina : « Son égérie, la rousse Bettina, est le mannequin le plus photographié du moment : elle incarne cette nouvelle Parisienne qui fume en blouse de shirting au bar des Théâtres. Taille souple, œil de biche et lèvres Rouge Baiser, elle a cette insolence nouvelle qui ravit Penn ». Elle apparait au cours de sa carrière dans de nombreux magazines de mode et en couverture du Elle français, sa première à l'initiative du photographe Jean Chevalier, de L'Officiel de la mode, de l'Album du Figaro, ou du Vogue français et américain ; l'exception restera le Harper's Bazaar, grand concurrent de Vogue. Paris Match lui consacre un reportage suite à une séance chez le coiffeur d'où elle ressort avec les cheveux très courts, lançant ainsi une nouvelle mode reprise plus tard par Victoire. Elle travaille avec les plus grands photographes de mode, comme Henry Clarke, Horst P. Horst, Erwin Blumenfeld, Norman Parkinson, Irving Penn, Georges Dambier, Mark Shaw, Willy Maywald, Jean-Philippe Charbonnier ou Gordon Parks, est photographiée avec Picasso portant un chemisier décoré par l'artiste, avec Bardot, et est dessinée par Christian Bérard.

L'année 1955 est le point culminant de sa carrière, s'affichant dans les magazines du monde entier, avec des séances de photos à sept mille francs par heure. La même année elle rencontre Ali Khan, qu'elle avait déjà croisé chez Fath plusieurs années avant, et arrête sa carrière de mannequin du jour au lendemain passant de la cabine aux salons des maisons de couture, comme cliente. Mais elle travaille encore ponctuellement pour Valentino, toujours dans les relations publiques. En 1960, alors enceinte, elle survit à l'accident de voiture où Ali Khan trouve la mort mais perd son enfant. En 1969, c'est Chanel qui la sollicite pour une collection, puis elle devient attachée de presse aux États-Unis pour Emmanuel Ungaro. En 1972, Vogue Paris publie un article, L'éminence rousse, écrit par Françoise Sagan. Elle fait deux apparitions au cinéma, dans Bete Balanço ainsi que dans La Folie douce dix ans plus tard. En 1990, une exposition a lieu à la galerie Jean-Gabriel Mitterrand à Paris. La même année, elle est photographiée par Pierre et Gilles pour leur exposition sur les saintes, et chez Azzedine Alaïa deux ans plus tard par Mario Testino.

Bettina Graziani est Commandeur des Arts et des Lettres depuis 2010 ; « Vous êtes devenu un emblème d'une certaine mode française » dira le ministre Frédéric Mitterrand lors de la cérémonie de remise de la décoration. Elle est proche de nos jours d'Azzedine Alaïa qui l'habille régulièrement et a qui elle a fait don de sa collection de photographies pour sa fondation. Elle a également posé pour le duo Pierre et Gilles. Telle Barbara Goalen, Suzy Parker, Anne Saint-Marie, Lisa Fonssagrives, ou Dovima, Bettina est l'un des premier « supermodel » des années 1940 à 1950, véritable icône, Life la décrivant comme « le modèle de Paris ayant le plus de succès ». Mais Bettina Graziani restera surtout reconnue comme la muse de Jacques Fath et Hubert de Givenchy.

Goalen Barbara

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Barbara Goalen, née Barbara Kathleen Bach le 1er janvier 1921 est un mannequin britannique. 

Goalen Barbara

Célèbre à l'aube des années 1950, elle est considérée à cette époque comme une représentation de la distinction anglaise et devient « la femme la plus photographiée en Angleterre », indissociable du photographe John French. Elle arrête son métier de modèle au milieu des années 1950 suite à son mariage. Elle meurt le 16 juin 2002 dans la banlieue sud de Londres. Née en Malaisie où son père est propriétaire d'une plantation de caoutchouc, Barbara Bach rentre en Angleterre à l'âge de huit ans. Elle fait ses études à la St Mary's School à Calne. Elle entreprend des études d'art mais quitte celles-ci pour devenir chauffeur d'ambulance.

Son premier mari, un pilote de la RAF Ian Goalenn meurt lorsque son avion s'écrase. Veuve avec deux enfants en bas âge, elle débute sa carrière comme mannequin-cabine vers l'âge de vingt-quatre ans : « Elle possédait à la fois l'allure et l'aisance »4. La rupture avec cette activité cantonnée dans les salons et ateliers d'une maison de couture arrive lorsqu'elle rencontre le photographe anglais John French ; elle devient rapidement son « mannequin préféré » et établissant une profonde complicité, ils sont tous deux indissociables5. Mais les débuts sont difficiles : son nez qualifié d'« aristocratique » ne convient pas aux photos et elle choisit de se faire opérer.

Dès la fin des années 1940, elle est publiée dans les page de The Ambassador, The British Export Magazine (en) photographiée par Elsbeth Juda (en), puis dans Vanity Fair ou le Daily Express. Rapidement, elle est continuellement publiée dans le British Vogue et Harper's Bazaar. Connue pour sa taille étroite, ses mensurations « parfaites » sont idéales pour la tendance du New Look qui domine cette époque. Barbara Goalen s'affiche alors en Dior ou Balenciaga à Paris, couvrant, à la demande du Vogue français, les collections haute couture4. Elle travaille avec les photographes Cecil Beaton, Henry Clarke, Norman Parkinson, ou Clifford Coffin dont elle devient un des modèles favoris dans plusieurs endroits du monde, jusqu'à l'Australie. D'une grande sophistication et élégance, elle est l'une des première à paraitre inaccessible et distanten ; cette élégance naturelle entraine que d'un simple chemisier de coton, elle en fait le sommet du chic et que chaque vêtements porté semble sortir de sa propre garde-robe. Au sommet de sa gloire, elle gagne parfois en une heure l'équivalent du salaire de base hebdomadaire anglais ; cela parait tellement facile qu'elle va engendrer la vocation de nombreuses femmes pour ce métier et avoir de nombreux fans. les vêtements qu'elle porte et son maquillage avec ses « yeux de biche » sont largement copiés. 

En plein succès, elle arrête sa carrière de mannequin lorsqu'elle se marie au milieu des années 1950 avec Nigel Campbell (1993) à Caxton Hall. Elle aura deux filles de plus. En 1958, elle fait une apparition dans la comédie romantique Wonderful Things! (en) réalisée par Herbert Wilcox. Par la suite, elle écrit une chronique de mode dans le Daily Telegraph, puis apparait en 1961 dans un hommage photographié par Terence Donovan et publié dans le Daily Express. Surnommée parfois « La Goalen », elle reste avec Fiona Campbell-Walter et Anne Gunningn, l'un des trois grands modèles britanniques de cette époquea, et l'un des mannequins vedettes telles Lisa Fonssagrives, Suzy Parker ou Dorian Leigha. Dans les années 1950, les médias la considère comme « la femme la plus photographiée d'Angleterre ».

Lamargé Nicole de

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Nicole de Lamargé (Nicole Salvaigne de Lamargé), née en 1938, morte en 1969, était un mannequin français. Photographiée par les plus grands professionnels des années 1960, présente sur nombre de couvertures de magazines de l'époque, elle appartient à l'histoire de la mode des « sixties ».

Lamargé Nicole de

Nicole de Lamargé commence sa carrière en 1958, par une rencontre avec la photographe Catherine Harlé qui vient de créer une agence de mannequins. Le physique de la jeune femme, remarqué par les photographes de mode, lance indiscutablement l'entreprise. « Le véritable départ se fit quand, par bonheur, j'ai rencontré une jeune Française douée de toutes les qualités et de quelques défauts qui nous sont propres : Nicole de Lamargé » raconte Catherine Harlé dont l'agence réunira ensuite, aux côtés de Nicole, les modèles emblématiques de ces années : Nico, Anita Pallenberg, Amanda Lear, Anna Karina, Marianne Faithfull, Dani, Zouzou et bien d'autres. Le premier commanditaire de photos de Nicole de Lamargé, à cette date, est le magazine Elle dont le directeur artistique est le photographe Peter Knapp. Selon certains journalistes, Nicole de Lamargé est « le premier top créé par le journal dans les années 60 ».

Une couverture de ce magazine, publiée en 1966, rend son visage définitivement célèbre : photographiée par Peter Knapp, Nicole y porte un petit chemisier en crépon rose conçu par Cacharel à l'automne 1963. Suite à cette couverture et en quelques mois, le vêtement devient un basique de la garde-robe féminine : il s'en vend dix milles pièces, lançant de ce fait la maison Cacharel. Mannequin préféré de Guy Bourdin et de David Bailey, Nicole de Lamargé travaille avec les plus grands photographes de l'époque. Outre Elle, on la voit dans les éditions internationales de Vogue et la plupart des magazines féminins, y compris aux États-Unis, notamment l'influent Mademoiselle aujourd'hui disparu. Elle est également demandée pour des publicités en rapport avec le vêtement ou le tissu. Mannequin de studio, son succès auprès des photographes tient à sa capacité de transformation et de dialogue avec l'objectif. Catherine Rousseau, rédactrice en chef mode du magazine Elle, note son « extraordinaire faculté de métamorphose ».

Cette aptitude s'illustre lors d'un reportage mode resté célèbre, sur le thème des stars de cinéma. Photographiée par Knapp et habillée par la styliste Peggy Roche, épouse du comédien Claude Brasseur, Nicole de Lamargé y campe successivement Louise Brooks, Marlène Dietrich, Greta Garbo, Carole Lombard, Rita Hayworth et Marilyn Monroe. Contrairement aux autres mannequins, elle ne laisse à personne d'autre qu'elle-même le soin de son maquillage. En avril 1969, lors d'un voyage au Maroc avec son mari Jean-Pierre de Lucovitch, journaliste à Paris Match, elle meurt dans un accident de voiture. Son image passe encore parfois en vente publique, sur tirages argentiques de grands photographes l'ayant connue.

Parker Suzy

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Cecilia Ann Renee Parker, connue sous le nom de scène Suzy Parker (née le 28 octobre 1932 à San Antonio selon certaines sources biographiques et morte le 3 mai 2003 (à 70 ans) est un mannequin américain et une actrice active de 1947 aux début des années 1960.

Parker SuzyParker SuzyParker Suzy

Suzy Parker est née en 1932 à Long Island selon sa sœur Pamela. Elle fait des études à Jacksonville en Floride, et à la Garden Day School de New York. Elle est la plus jeune sœur de Dorian Leigh célèbre dans les années 1940 pour ses multiples couvertures de magazines ; celle-ci va l'introduire dans le milieu du mannequinat, dont chez Ford en la présentant, alors qu'elle est âgée de quatorze ans, à Eileen Ford. Contrairement à sa grande sœur Dorian qui a changé de nom sur l'avis de leur père, Suzy conserve le patronyme de Parker. À dix-sept ans, elle part à Paris pour le magazine Harper's Bazaar. Elle y rencontre Henri Cartier-Bresson et travaille pour le Vogue français. Elle est alors un mannequin très bien payé, avec un tarif pouvant atteindre 200 $ de l'heure. L'influente Diana Vreeland, qui l'a aidé à démarrer, la considère comme « le visage des années 1950 ».

Suzy Parker est, dans les années 1950, le mannequin préféré de Richard Avedon, réussissant à retranscrire devant l'appareil photo les souhaits de ce dernier. Elle est également photographiée par Horst P. Horst, Henry Clarke ou Georges Dambier. En février 1952, à la demande de Bettina, elle fait partie du tout premier défilé de Givenchy avec sa sœur, ainsi que Sophie Litvak. Hubert de Givenchy dira d'elle plus tard que « Suzy Parker, à mon avis, n'était pas faite pour présenter les collections mais elle était très belle pour les photos, ce qui lui a permis de réussir avant d'être actrice. » Elle aide au retour de la maison Chanel, grâce à ses apparitions dans des publicités devenant la « vedette » de la maison de couture. La carrière de mannequin de Suzy Parker atteint son apogée à cette époque, lorsqu'elle apparait en couverture de nombreux magazines et dans de multiples publicités. Elle est photographiée par Milton Greene. Suzy Parker est « l'obsession » de Charles Revson des cosmétiques Revlon qui lui établi un contrat d'exclusivité, chose rare à cette période.

Rétrospectivement, la presse anglo-saxonne la cite régulièrement comme étant un supermodel. Suzy Parker débute dans le cinéma en 1957. Elle est présentée par Richard Avedon à Stanley Donen et lui inspire le personnage joué par Audrey Hepburn dans le film Drôle de frimousse où elle fait un caméo : elle est l'un des trois mannequin parisien face à Fred Astaire jouant le rôle d'un photographe de mode. Elle tourne de nouveau dans un film de Stanley Donen Kiss Them for Me avec Cary Grant et Jayne Mansfield. Elle apparait également ponctuellement dans des séries télévisées telles que Producers' Showcase et Playhouse 90 dès 1957, puis The Twilight Zone, Dr Kildare, Burke's Law, Tarzan, It Takes a Thief ou Night Gallery. En 1959, elle a une fille de son premier mari le journaliste français Pierre de la Salle, avec qui elle s'est mariée secrêtement. Sa fille Georgia de la Salle débutera à dix-sept une carrière de mannequin. Dans les années 1960, elle est également connue comme Suzy Parker Dillman après son mariage avec son autre mari, Bradford Dillman, en 1963 avec qui elle aura trois enfants. Suzy Parker meurt le 3 mai 2003 à Montecito en Californie.

Leigh Dorian

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Dorian Leigh (née Dorian Elizabeth Leigh Parker ; 23 avril 1917, San Antonio (Texas) - 7 juillet 2008, Falls Church (Virginie)) est un mannequin américain considérée comme une des toutes premières icônes de l’industrie de la mode.

Leigh Dorian

Elle travaille de la fin des années 1940 jusqu'au début des années 1960 en posant pour les photographes les plus prestigieux de son époque. Bien qu'elle soit demandée pour des couvertures de magazines, Leigh devient aussi l'égérie de la ligne de cosmétiques Fire and Ice de Revlon. Elle serait également la source d'inspiration du personnage Holly Golightly du roman de Truman Capote intitulé Diamants sur canapé. Après la fin de sa carrière de modèle, Leigh ouvre sa propre agence de mannequinat à Paris, mais à cause des activités frauduleuses de son quatrième mari, l'agence doit être fermée. Leigh abandonne alors définitivement le monde de la mode et se lance dans une carrière de chef et de traiteur à Paris, à New York et en Italie. En 1980, Leigh publie son autobiographie The girl who had everything (littéralement «La femme qui avait tout») Elle publie aussi des poèmes dans The New Yorker.

Dorian Elizabeth Leigh Parker nait à San Antonio au Texas le 23 avril 1917. Elle a trois sœurs, Georgiabell, Florian et Cecilia (1932—2003). Cecilia deviendra une actrice célèbre sous le pseudonyme de Suzy Parker. La famille se déplace ensuite jusque Queens où son père George Parker invente une nouvelle forme d’acide qui met la famille à l’abri de problèmes financiers. Elle réalise des études en mathématique et en sciences de l’ingénieur à l’Université de New York. Elle décroche un travail à l’United States Navy où elle participe à la conception d’ailes d’avions. N’ayant pas obtenu de promotion dans une armée où les femmes ont très peu de place, elle quitte son travail et débute une nouvelle carrière dans le mannequinat.

Leigh gagne sa vie en tant que modèle de 1945 jusqu’au début des années 1960. Elle pose pour différents photographes, dont Irving Penn ou Henry Clarke, et signe un contrat avec la société Revlon. Ses photos sont ainsi publiées à travers le pays et Leigh devient de plus en plus connue. En 1953, à l’âge de 36 ans, elle participe à la célèbre campagne publicitaire de Revlon pour Fire and Ice. Dans cette publicité, elle porte une robe argentée moulante et est enveloppée dans une cape rouge. La publicité, qui était accompagnée d’un questionnaire, obtient un énorme succès.

Certains disent que Leigh a servi d’inspiration pour le personnage d’Holly Golightly du roman de Truman Capote intitulé Diamants sur canapé. Après sa carrière de modèle, Leigh ouvre sa propre agence de modèles à Paris. À la suite d'activités frauduleuses de son quatrième mari, sa société doit fermer ses portes. Elle recommence alors une nouvelle carrière de restauratrice en France, en Italie et à New York. Dans les années 1960, elle ouvre le restaurant « Chez Dorian » à Fontainebleau. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, elle vit à Pound Ridge dans l'État de New York où elle réalise des pâtés pour les traiteurs et les épiceries. Elle publie plusieurs livres de recettes dont Pancakes: From Flapjacks to Crepes (1988) and Doughnuts: Over Three Dozen Crullers, Fritters and Other Treats (1994).

En 1980, Leigh publie son autobiographie The girl who had everything3 Elle publie aussi des poèmes dans The New Yorker. Victime de la maladie d'Alzheimer, Leigh décède à Falls Church (Virginie) le 7 juillet 2008. Mariée et divorcée à cinq reprises, elle met au monde quatre enfants : Thomas Loften Hawkins et Marsha Hawkins de son mariage avec Marshall Hawkins ; Young Eve Mehle de son mariage avec l’officier Roger W. Mehle Sr.; Aucun enfant avec le marquis et pilote espagnol Alfonso de Portago ; Miranda Bordat durant son mariage avec Serge Bordat. Le père naturel de Miranda serait en réalité un moniteur de ski; Iddo Ben-Gurion, un écrivain (marié en 1964, divorcé en 1966).

Doutreleau Victoire

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Victoire, née Jeanne Devis, est un mannequin français, née en 1934, muse du couturier Christian Dior puis d'Yves Saint Laurent.

Doutreleau Victoire

À l'âge de seize ans, elle prend des cours de dessins, souhaitant entrer aux Arts-Déco ; à la même époque, elle pose pour Louis Touchagues. Lorsque des amis l'encouragent à faire du mannequinat, elle demande conseil à Touchagues qui, enthousiasmé, l’envoie rencontrer l'influent Michel de Brunhoff pour obtenir une lettre de recommandation. Au printemps 1953, sans même lire la lettre de Michel de Brunhoff, Christian Dior engage Jeanne immédiatement : elle débute sa carrière à l'âge de dix-huit ans dans la cabine du couturier6. Celui-ci la rebaptise « Victoire ». Elle est petite — pour un mannequin —, a une taille de guêpe, mais élégante et sensuelle, elle bouleverse les codes habituels de la haute couture. Durant ces années, elle sort le soir, notamment au Bœuf sur le toit, fréquentant Yves Saint Laurent et Karl Lagerfeld.

En 1954, Dior créé les premiers balconnets et la ligne « H » — appelée Busty Look par la presse anglo-saxonne — sur Victoire. Victoire évolue au sein de la maison de couture jusqu'à devenir « mannequin vedette », intéressé aux ventes des robes qu'elle présente. « Victoire devint vedette, justifiant ainsi le nom que je lui avais donné », dira Dior. Mais à quelques exceptions, après la première collection qu'elle présente lors d'un défilé, l'inimitié dans la maison et auprès des clientes est forte : la plupart des autres mannequins ne lui parlent pas, les critiques sont nombreuses. Pourtant, le couturier s'obstine et impose Victoire pour une seconde collection. Alors que jusque là la tendance voulait des mannequins hautains, sophistiqués et maniérés, Victoire impose son style plus libéré dès la seconde collection qu'elle présente. C'est la consécration ; bien que préférant les essayages aux séances photos, elle apparait dans les pages de Vogue, Harper's Bazaar ou Elle sous l'objectif de William Klein, d'Henry Clarke ou d'Hiro, puis Irving Penn plus tard. Elle est de tous les voyages, tous les bals pour accompagner le couturier. En 1956, marraine d'une promotion, elle arrive vêtue d'un uniforme spécialement créé par Dior à Polytechnique.

À la mort de Christian Dior, Yves Saint Laurent, arrivé en 1955 comme simple modéliste, reprend la haute couture de la maison ; il présente sa ligne « Trapèze » le 15 janvier 1958 et fait la couverture du numéro de Paris Match du mois de mars avec Victoire en robe de mariée, photographiés par Willy Rizzo. Un mois plus tard, c'est pour son mariage avec Roger Thérondn qu'elle porte une robe de mariée de la même collection. Victoire quitte le métier peu après que Saint Laurent quitte la maison Dior. Alors qu'elle apparait de nouveau dans Paris Match, Yves Saint Laurent la rappelle quelque temps après et elle devient alors « directrice des salons »6 et responsable du recrutement des mannequins : « Il dessine sa première collection qu'il présentera dans trois mois. Il est secondé par Victoire, son mannequin-vedette qui jouera un rôle important dans la direction de la maison » écrit encore Paris Match. 

Elle l'accompagne pour quelques années après la création de sa maison en 1962. Le trio complice formé par Bergé, Saint Laurent et Victoire se termine au moment de la collection printemps-été 1963 ; le couturier n'aura plus de muse fidèle et inspirante durant plusieurs années, jusqu'à l'arrivée de Danielle Luquet de Saint Germain. Victoire se lance par la suite dans ses propres créations de prêt-à-porter pour enfants, alors conseillée par Karl Lagerfeld et aidée par Évelyne Prouvost. Elle divorce, puis prend le nom de Doutreleau au début des années 1970 suite à son mariage avec le peintre Pierre Doutreleau, avec qui elle aura deux enfants.


Campbell-Walter Fiona

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Fiona Campbell-Walter, née Fiona Frances Elaine Campbell-Walter le 25 juin 1932 à Auckland, est un modèle britannique des années 1950, citée comme le « plus beau » modèle de Vogue. Elle devient Baronne Thyssen suite à son mariage.

 

Campbell-Walter Fiona Campbell-Walter Fiona

Les années 1950 voient plusieurs mannequins au style aristocratique et sophistiqué1 ; Fiona Campbell-Walter est de ceux-là. Son père est le vice-amiral Keith McNeill Campbell-Waltern , aide de camp du Roi George VI. « Bien née », elle fait partie du Gotha de l'époque, apparaissant toujours élégante. Sa mère l'encourage à devenir modèle, et dès l'adolescence, elle est photographiée par le prolifique Henry Clarke qu'elle a rencontré à Londres. Elle intègre l'agence de Lucie Clayton et se voit publiée pour les différentes éditions internationales de Vogue.

Favorite de Cecil Beaton, le portraitiste officiel de la famille royale d'Angleterre, elle est au sommet de sa carrière au milieu des années 1950, gagnant jusqu'à 2 000 £ par jours. Elle a le rare privilège pour un mannequin d'apparaitre en couverture de Life Magazine en janvier 1953. Modèle élégant et sophistiqué à la taille très fine — sans corset —, elle porte aussi bien le tailleur que la grande robe de bal. Ses proportions particulières, entièrement naturelles et à l'opposé des canons de l'époque incarnés par Elizabeth Taylor ou Gina Lollobrigida, sont un exemple pour les femmes.

Fiona Campbell-Walter devient la troisième femme du riche Baron Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza de Kászon en septembre 1956 et se retire du métier de mannequin. Alors appelée la baronne Thyssen, elle s'installe à la Villa Favorita au-dessus du lac de Lugano, ayant de par le monde une vie mondaine faite de voyages et réceptions, mélange d'élégance, de culture et de pouvoir. Elle a deux enfants, dont Francesca Thyssen-Bornemisza en 1958 et un fils, Lorne, en 1963. Elle divorce peu de temps après la naissance de son fils et part avec ses enfants s'installer à Londres.

Au printemps 1969, elle défraie brièvement la chronique à cause d'une liaison, qualifiée d'intense, avec Alexander le fils d'Aristote Onassis, âgé de seize ans de moins qu'elle : des projets de mariage sont annoncés, puis annulés suite à l'entremise de Jacqueline Kennedy-Onassis. Alexander Onassis meurt en janvier 1973 dans un accident d'avion, scellant ainsi leur séparation. Fiona Campbell-Walter se consacre à la protection des animaux. Surnommée le « plus beau » modèle de Vogue, Fiona Campbell-Walter a une carrière relativement courte au milieu des années 1950, bien qu'elle apparaisse encore ponctuellement jusqu'au au milieu des années 1960 sur des photographies de mode. Elle restera, avec Barbara Goalen et Anne Gunningn, l'un des trois grands modèles britanniques de cette époquea.

La courte carrière de Fiona Campbell-Walter lui fait malgré tout travailler avec de nombreux photographes de mode majeurs de cette époque : Henry Clarke dès le début puis très souvent par la suite, John Deakin dans les années 1950, Frances McLaughlin-Gilln, John French, le photographe-mentor de sa consœur Barbara Goalen, plusieurs fois dont en 1951 et 1953 ; ce dernier sera l'auteur d'une photo de Fiona Campbell-Walter avec Anne Gunning en 1953, toutes deux en tailleur, image reprise dans certaines sources. La même année 1953, elle est sous l'objectif de Norman Parkinson, Milton Greene, ou Georges Dambier habillée en Marc Bohan pour le magazine Elle de l'hiver. Vers ces années 1950, c'est le mondain Cecil Beaton, « le plus notoire de ses inconditionnels » qui la photographie plusieurs fois ; il le fera encore en 1966 tout comme David Bailey deux ans plus tard pour le British Vogue du mois de février. Habituée du Vogue français, Fiona Campbell-Walter fait, entre autres, une couverture en 1952 habillée en Jacques Fath, celle du numéro de décembre 1953 en robe et fourrure, ainsi que juin 1955 en maillot de bain de la maison Jean Patou.

Shrimpton Jean

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Jean Shrimpton, née le 6 novembre 1942 à High Wycombe, est un mannequin anglais. Elle est une figure emblématique du Swinging London et connais au cours de sa carrière deux événements majeurs : une série de photographies de mode en 1962 pour Vogue avec David Bailey, ainsi qu'une apparition trois ans plus tard en Australie qui aura un retentissement important dans les médias. Elle est, durant les années 1960, le mannequin le mieux payé au monde.

Shrimpton Jean Shrimpton Jean Shrimpton Jean

Jean Rosemary Shrimpton est née en 1942 et grandit dans une ferme avec sa sœur Chrissie. Elle fait ses études à l'école St Bernard's à Langley. Âgée de dix-sept ans, elle poursuit ses études à Londres pour devenir secrétaire. Elle rencontre par hasard Cy Endfield qui lui suggère de rejoindre le Collège Lucie Clayton, école de mannequinat, où elle commence à travailler comme mannequin pour des catalogues. En 1960, elle débute réellement sa carrière et apparait par la suite en couverture de divers magazines de mode tel que Vogue, Harper's Bazaar, Glamour, Elle, ou Vanity Fair. Cette même année, à dix-huit ans, alors qu'elle commence tout juste à être connue, elle rencontre le photographe David Bailey lors d'une séance photos pour une publicité. « Nous avons instantanément été attiré l'un vers l'autre » dira-t-elle. Leur liaison dure quatre ans durant laquelle David Bailey, marié, divorce de sa première femme pour vivre avec Jean Shrimpton. 

La première séries d'images réalisées pour le Vogue britannique à New York en 1962, n'est pas dans les habitudes de l'époque. De plus, le magazine n'est même pas convaincu du choix du photographe de mettre en scène Jean Shrimpton mais celui-ci l'impose ; malgré tout, les photos plaisent au magazine qui les publie : elles marqueront l'histoire de la photographie de mode et propulseront le photographe et son mannequin au rang d’icône des années 1960. « Il était impossible de prendre une mauvaise photo d'elle » dira le photographe. Diana Vreeland, alors rédactrice en chef du Vogue américain ces années là, ira jusqu'à faire paraitre Jean Shrimpton dix-neuf fois en couverture. Par la suite, David Bailley sera souvent crédité comme celui qui a découvert Jean Shrimpton et qui l'a transformé d'une « fille de la campagne » en une icône désirable.

En juin 1963, le magazine Glamour la nomme « Mannequin de l'année ». Elle contraste à l'époque avec le look aristocratique des mannequins des années 1950, représentant le mouvement de la jeunesse du Swinging London dont elle deviendra un symbole. Avec son visage fin, ses longs cils, ses longues jambes, et ses cheveux avec une frange, elle est surnommée The Shrimp (la crevette), surnom qu'elle n'aime pas. Jean Shrimpton participe à l'essor de la minijupe de Mary Quant : le vêtement va quitter les podiums, défilés, et vitrines de magasins pour descendre dans la rue et devenir symbole du London look. Dans le British Vogue, Shrimpton écrit en 1964 : « En Grande-Bretagne nous disposons d'un potentiel inégalé. À l'intérieur de ce magazine vous allez découvrir quelques-unes de nos dernières créations. Certaines sont futiles. Toutes sont terriblement excitantes. Et je suis l'une d'elles. »

Fin octobre 1965, Jean Shrimpton fait sensation à la Melbourne Cup lorsqu'elle arrive, par un jour de forte chaleur, à cette course de chevaux portant une courte robe blanche sans manche s'arrêtant à 10 cm au dessus des genoux, son costumier n'ayant pas assez de tissu pour confectionner les quatre tenues demandées par le mannequin. Sans chapeau, collants ou bas, ni gants, avec juste des kitten heels bicolores et arborant une montre d'homme, chose inhabituelle à l'époque. Son apparition déclenche de nombreuses réactions dans les médias mondiaux. Alors que Londres est la capitale de la mode se permettant toutes les audaces, sa tenue est considéré par certains en Australie comme « insultante ou scandaleuse » ; mais toutes les femmes au monde vont vouloir alors une minijupe. Pour cette tournée de promotion, elle est payée 2 000 £, somme considérable à l'époque. Deux jours plus tard, pour la suite de sa tournée sur l'île, ses sponsors insistent pour qu'elle soit vêtue de façon plus conventionnelle.

Elle est l'image publicitaire pour les cosmétiques Yardley of London, ou le rouge à lèvres Revlon au milieu des années 1965, ainsi qu'en couverture de nombreux magazines tel que Esquire ou Newsweek. Elle est photographiée par Cecil Beaton, Don Honeyman, Richard Avedon, Norman Parkinson, Saul Leiter, William Klein ou Terry O'Neill. Jean Shrimpton est alors en couple avec Terence Stamp, ami de David Bailey qu'elle avait rencontré précédemment, durant quelques années. Ils vivent dans le quartier de Mayfair une relation ennuyeuse, selon Jean Shrimpton. Par la suite, elle est en couple avec le photographe Jordan Kalfus, le poète Heathcote Williams, puis l'écrivain Malcolm Richey. En 1966, elle inspire le personnage de Jane dans le film Blow-Up. L'année suivante, elle joue le rôle de Vanessa Ritchie dans le film Privilège. Bien plus tard, sa liaison avec David Bailey donne lieu à un téléfilm pour BBC Four en 2012 intitulé We'll Take Manhattan avec Karen Gillan dans le rôle de Jean Shrimpton.

Dans la première moitié des années 1970, Twiggy l'a remplacée en couverture des magazines. Elle rejette cette vie de célébrité et arrête sa carrière de mannequin pour ouvrir un petit commerce d'antiquités. Elle rencontre par la suite Michael Cox, puis, enceinte de quatre mois, elle se marie dans l'intimité en 1979 à Penzance ; ils achètent un vieil hôtel dans cette même ville. Dans les années qui suivent, Jean Shrimpton reçoit épisodiquement des propositions de mannequinat et finit par écrire son autobiographie dans les années 1990. Durant sa carrière, Jean Shrimpton est considérée comme le « mannequin le plus payé au monde », le « plus célèbre mannequin », la « plus photographiée au monde », le « plus joli visage du monde », mais surtout le « visage des années 1960 » représentante de la mode anglaise. Elle est catégorisée suivant le terme anglo-saxon de « supermodel » entre autres par le Time. Pour résumer cette époque, le British Vogue précise que « Le monde veut soudainement copier la façon dont nous nous habillons. À New York c'est le « London Look ». À Paris c'est « le style anglais ». » Et d'après la presse de l'époque, Jean Shrimpton est la « perfection » qui l'incarne.

Twiggy

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Twiggy (née le 19 septembre 1949), aussi connue sous le nom de Twiggy Lawson, est une mannequin, actrice et chanteuse britannique. Elle est connue pour être un emblème des années 1960 et une des mannequins les plus célèbres de cette époque. Twiggy a joué dans plusieurs films, comédies musicales et pièces de théâtre et a fait partie du jury de l'émission de télé réalité America's Next Top Model de 2005 à 2007.

Twiggy

Twiggy, de son vrai nom Lesley Hornby, est née dans la banlieue londonienne de Neasden. Elle est la fille de William Norman Hornby, maître menuisier, et de Lydia « Helen » Reeman, ouvrière dans une imprimerie et caissière de supermarché. Nigel Daves a remarqué Twiggy Lawson en 1966 alors qu'elle travaillait dans un salon de coiffure. Elle était très jeune. À seize ans, elle pesait 41 kg. En suivant le conseil de Nigel Daves, elle a choisi de prendre pour pseudonyme son surnom d'enfance, Twiggy (« brindille »). Par une succession de hasards, elle se fait remarquer par une journaliste de mode du Daily Express et se fait photographier par Barry Lategan.

Elle débarqua à New York en mars 1967 et fait la couverture du Vogue France en mai, photographiée par Henry Clarke. Souvent associée aux créations de Mary Quant, Twiggy est devenue rapidement très connue dans le monde de la mode comme une figure emblématique du Swinging London au même titre que Jean Shrimpton. Elle pose dans Elle, fait une série de photos pour Diana Vreeland dans Vogue US. Alors qu'à cette époque la tendance était aux mannequins charnus avec des coupes de cheveux féminines classiques, Twiggy avait une apparence androgyne.

Après quatre ans de mannequinat, Twiggy décide de se retirer du monde de la mode car « on ne peut pas servir de cintre toute sa vie ». Elle commence alors à faire du cinéma et de la musique, jouant notamment dans la version cinématographique de la comédie musicale de Sandy Wilson, The Boy Friend, qui lui permit de remporter deux Golden Globe Award. Plus tard, elle a joué dans plusieurs autres films et pièces de théâtre. Twiggy a épousé l'acteur américain Michel Witney en 1971 et a une fille, Carly, née en 1978. Michel Winey est mort d'un infarctus en 1983. Elle s'est remariée en 1988 avec l'acteur Leigh Lawson rencontré sur le plateau du film Madame Sousatzka. Ils vivent à Londres. Twiggy est membre du jury de l'émission America's Next Top Model depuis 2005. Elle a aussi repris le mannequinat pour une campagne de publicité pour la chaîne de magasins britannique Marks & Spencer.

Filmographie

  • 1971 : The Boy Friend de Ken Russell : Polly Browne
  • 1980 : Les Blues Brothers de John Landis : Twiggy (la femme à la jaguar)
  • 1985 : Le Docteur et les Assassins (The Doctor and the Devils) de Freddie Francis : Jenny Bailey
  • 1986 : Club Paradis (Club Paradise) de Harold Ramis
  • 1993 : Body Bags de John Carpenter : Cathy

Lucky Luciano

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Lucky Luciano est un film réalisé par Francesco Rosi en 1974, avec Gian Maria Volonte dans le rôle titre. Il raconte l'exil en Italie du puissant gangster italo-américain Lucky Luciano. Port de New York en 1946, le boss de la mafia Lucky Luciano arrété en 1936 et condamné à une peine minimum de 30 ans est expulsé des Etats Unis direction l’Italie. Cette grâce est dûe à ses « services rendus pendant la guerre »Avant de quitter l’Amérique il organise une fête somptueuse à bord du navire à quai. Tout d’abord il se rend en Sicile dans son village natal, puis Naples où il s’installera. Le policier du narco trafics Charles Segura s’insurge contre cette libération et tentera par tous les moyens d’arrêter le mafieux qui depuis Naples a développé le trafic d’héroïne entre l’Europe et les Etats-Unis…

Film quasi documentaire d’après un scénario de Tonino Guerra, Lino Ianuzzi et Francesco Rosi qui pose de très bonnes questions sur les relations intimes entre les Etats-Unis et la mafia. Par exemple pourquoi l’armée américaine a installé lors de la libération du pays des hommes notoirement connus pour appartenir à la mafia et qui se sont aalègrement servis en organisant un marché noir pourtant interdit par l’armée américaine? Pourquoi le procureur Thomas Dewey qui avait monté le procès de 1936 en produisant même de fausses pièces à conviction, le libère t-il en 1946? Le film montre aussi un homme intelligent et rusé qui voit venir les pièges tendus par la police qui met en place un système de commandements fonctionnant sur le champ de course hippique de Naples. 

Francesco Rosi fait un portrait en creux d’un homme à la  vie apparemment paisible qui est en fait il capo dei tutti capi et à la tête d’un vaste trafic de drogue transatlantique, qui organise des conférences internationales de mafieux en Sicile et asseoit son pouvoir. Gian Maria Volontè est très crédible en gangster en col blanc malin comme un singe et quoique parfois inquiété par la police jamais emprisonné. Francesco Rosi ne s’intéresse pas à l’aspect « thriller » qu’aurait pu lui fournir ce personnage et ses actions. Il préfère donner plusieurs éclairages à travers d’autres personnages qui ont plus ou moins à voir de près ou de loin avec Lucky Luciano. La caméra est souvent caméra à l’épaule et appuie le côté documentaire de ce film.

Lucky Luciano de Francesco RosiLucky Luciano de Francesco Rosi

Lucky Luciano de Francesco Rosi

Fiche technique

  • Réalisation : Francesco Rosi
  • Scénario : Tonino Guerra, Lino Iannuzzi, Jérôme Chodorov
  • Photo : Pasqualino De Santis
  • Montage : Ruggero Mastroianni
  • Musique : Piero Piccioni
  • Producteur : Gustave M. Berne (producteur exécutif), Franco Cristaldi
  • Sociétés de production : Harbor Productions-Les Films de la Boétie-Vides Cinematografica
  • Pays d'origine : Italie
  • Langue : italien, anglais
  • Format : Couleur - 2.35:1 - CinemaScope - 35 mm
  • Durée : 115 minutes
  • Date de sortie : 1974

Distribution

  • Gian Maria Volontè : Charles "Lucky" Luciano
  • Vincent Gardenia : Colonel Charles Poletti
  • Silverio Blasi : Capitaine de la police
  • Charles Cioffi : Vito Genovese
  • Larry Gates  : Judge Herlands
  • Magda Konopka : Contessa
  • Dino Curcio
  • Jacques Monod
  • Karin Petersen : Igea
  • Edmond O'Brien : Commissioner Harry J. Anslinger
  • Charles Siracusa : Sal Vizzini
  • Rod Steiger : Gene Giannini

Rosi Francesco

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Francesco Rosi est un réalisateur et scénariste italien né le 15 novembre 1922 à Naples. Il est le père de l'actrice Carolina Rosi. Il est parfois crédité sous le nom Franco Rosi.

Rosi Francesco

Pendant la Seconde Guerre mondiale il suit des cours de droit qu'il doit arrêter en 1943 mais entreprend une carrière d'illustrateur de livres pour enfants (Alice aux pays des merveilles par exemple); en même temps il travaille à Radio Naples où il fait connaissance avec Raffaele La Capria, Aldo Giuffrè et Giuseppe Patroni Griffi, avec lesquels il collaborera souvent dans sa carrière. En 1946 il débute au théâtre comme assistant d'Ettore Giannini, puis au cinéma comme assistant réalisateur auprès de Luchino Visconti pour le film La Terre tremble (1948). Après divers scénarios (Bellissima, Les Coupables), il tourne quelques scènes du film Les Chemises rouges (1952) de Goffredo Alessandrini. En 1956 il codirige avec Vittorio Gassman le film Kean. Il attendra 1958 pour diriger son premier long métrage, Le Défi, qui intéresse la critique et le public. Il remportera alors le prix du jury à la Mostra de Venise.

Aujourd'hui, Rosi est connu des cinéphiles pour avoir entre autres élaboré les normes du "film-dossier" (dont Costa-Gavras est également l'un des tenants) à savoir la superposition d'une fiction et d'images d'archives ayant pour but de renseigner le plus objectivement possible sur un grand sujet basique (politique, économique, financier, social, historique), tout en restant éloigné du documentaire journalistique. La dénonciation des crimes et méfaits qui en découlent y jouxte l'étalage d'arguments aussi distanciés et précis que possible, dans un souci très appliqué de nuance pédagogique, refusant d'être didactique ou démagogique. Ses films traitent ainsi souvent de la mafia, fléau énorme dans le Sud de l'Italie dont il est originaire (Cadavres exquis, Oublier Palerme...) Il obtint le grand prix du jury au Festival de Cannes pour L'Affaire Mattei dans lequel il dénonce les pouvoirs de l'industrie pétrolière italienne (responsable selon lui de l'assassinat d'Enrico Mattei en 1972).

En 1984, il change un peu de registre cinématographique en mettant en scène Carmen, l'opéra de Bizet. En 1996, après une longue absence, il revient sur la scène cinématographique avec La Trêve, adaptation du roman de Primo Levi qui raconte son retour à Odessa une fois libéré des camps de concentration. Il a reçu en 2008 l'Ours d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière à la Berlinale 2008 (Festival de Berlin). En 2012 c'est à la Mostra de Venise 2012 qu'il recevra un Lion d'or d'honneur (Festival de Venise).

Filmographie

Assistant réalisateur

  • 1948: La Terre tremble (La Terra trema) de Luchino Visconti
  • 1950: Dimanche d'août (Domenica d'Agosto) de Luciano Emmer
  • 1954: Senso de Luchino Visconti
  • 1955: Le Bigame (Il bigamo) de Luciano Emmer

Réalisateur

  • 1952: Les Chemises rouges (Camicie Rosse) associé à Goffredo Alessandrini
  • 1993: Naples revisitée (Diario napoletano)

Réalisateur et scénariste

  • 1956: Kean en collaboration avec Vittorio Gassman
  • 1958: Le Défi (La sfida)
  • 1959: Profession Magliari (I Magliari)
  • 1961: Salvatore Giuliano
  • 1961: Le moment de la vérité (Il momento della verità)
  • 1963: Main basse sur la ville (Le mani sulla città)
  • 1966: La Belle et le Cavalier (C'era una volta)
  • 1970: Les Hommes contre (Uomini contro)
  • 1971: L'Affaire Mattei (Il caso Mattei)
  • 1973: Lucky Luciano
  • 1975: Cadavres exquis (Cadaveri eccelenti)
  • 1979: Le Christ s'est arrêté à Eboli (Cristo si è fermato a Eboli)
  • 1981: Trois frères (Tre fratelli)
  • 1984: Carmen adaptation de l'opéra de Georges Bizet
  • 1986: Chronique d'une mort annoncée (Cronaca di una morte annunciata)
  • 1989: Oublier Palerme (Dimenticare Palermo)
  • 1989: 12 registi per 12 città film collectif, segment Napoli
  • 1997: La Trêve (La Tregua)

Scénariste

  • 1951 : Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi), de Luciano Emmer
  • 1951: Bellissima de Luchino Visconti
  • 1952: Les Coupables (Processo alla città) de Luigi Zampa
  • 1955: Les Mauvais Garçons (Racconti romani) de Gianni Franciolini
  • 1955: Le Bigame (Il bigammo) de Luciano Emmer

Acteur

  • 1971 : L'Affaire Mattei (Il Caso Mattei) : lui-même
  • 1999 : Luchino Visconti - Documentaire : lui-même

Volontè Gian Maria

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Gian Maria Volontè, né le 9 avril 1933 à Milan et mort le 6 décembre 1994 à Flórina en Grèce, est un acteur italien.

Volontè Gian Maria

Il se fait d'abord connaître hors d'Italie pour ses rôles de « méchant » dans Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus, puis par une série de performances étincelantes à l'apogée du cinéma politique italien, notamment Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, Sacco et Vanzetti, L'Affaire Mattei, Lucky Luciano, Le Christ s'est arrêté à Eboli.

Il meurt le 6 décembre 1994 d'une attaque cardiaque au cours du tournage du film Le Regard d'Ulysse. Il fut surnommé le « Laurence Olivier italien » notamment en raison de sa ressemblance avec le grand acteur britannique, particulièrement frappante dans le rôle que tient ce dernier dans le film Les Hauts de Hurlevent (1939).

Filmographie

  • 1960 : La Fille à la valise (La Ragazza con la valigia) de Valerio Zurlini : Piero Benotti
  • 1960 : Sous dix drapeaux (Sotto dieci bandiere) de Duilio Coletti : Samuel Braunstein
  • 1961 : L'Atlantide de Giuseppe Masini et Edgar G. Ulmer : Tarath
  • 1961 : Hercule à la conquête de l'Atlantide (Ercole alla conquista di Atlantide) de Vittorio Cottafavi : Le Roi de Sparte
  • 1961 : À cheval sur le tigre (A cavallo della tigre) de Luigi Comencini : Papaleo
  • 1962 : Un homme à brûler (Un Uomo da bruciare) des frères Taviani et Valentino Orsini : Salvatore
  • 1962 : La Bataille de Naples (Le Quattro giornate di Napoli) de Nanni Loy : Stimolo
  • 1963 : Le Terroriste (Il Terrorista) de Gianfranco De Bosio : Braschi, l'ingénieur
  • 1963 : Noche de verano de Jorge Grau : Alberto Suárez
  • 1964 : Le Cocu magnifique (Il Magnifico cornuto) d'Antonio Pietrangeli : Assessore
  • 1964 : Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari) de Sergio Leone : Ramón Rojo
  • 1965 : Le Stagioni del nostro amore de Florestano Vancini : Leonardo Varzi
  • 1965 : Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) de Sergio Leone : El Indio (l'indien)
  • 1965 : Inchieste del commissario Maigret: Una vita in gioco (Série TV) : Radek
  • 1966 : Lutring... réveille-toi et tue (Svegliati e uccidi) de Carlo Lizzani : Inspecteur Moroni
  • 1966 : La strega in amore de Damiano Damiani : Fabrizio
  • 1966 : L'Armée Brancaleone (L'Armata Brancaleone) de Mario Monicelli: Teofilatto dei Leonzi
  • 1967 : I Sette fratelli Cervi de Gianni Puccini : Aldo Cervi
  • 1967 : El Chuncho (¿Quien sabe?) de Damiano Damiani : Chuncho Munos / 'El Chuncho'
  • 1967 : À chacun son dû (A ciascuno il suo) d'Elio Petri : Prof. Paolo Laurana
  • 1967 : Le Dernier Face à face (Faccia a faccia) de Sergio Sollima : Professeur Brett Fletcher
  • 1968 : Bandits à Milan (Banditi a Milano) de Carlo Lizzani : Piero Cavallero
  • 1968 : Un corps une nuit (Summit) de Giorgio Bontempi
  • 1969 : Sous le signe du scorpion (Sotto il segno dello scorpione) des frères Taviani : Renno
  • 1969 : L'Amante di Gramigna de Carlo Lizzani : Gramigna
  • 1970 : Les Hommes contre (Uomini contro) de Francesco Rosi : le lieutenant Ottolenghi
  • 1970 : Le Vent d'est de Jean-Luc Godard : le ranger nordiste
  • 1970 : Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto) d'Elio Petri : Le Docteur / ancien chef de la section criminelle
  • 1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Vogel
  • 1971 : La classe ouvrière va au paradis (La Classe operaia va in paradiso) d'Elio Petri : Lulù Massa
  • 1971 : Sacco et Vanzetti de Giuliano Montaldo : Bartolomeo Vanzetti
  • 1972 : 12 décembre (12 dicembre) de Giovanni Bonfanti et Pier Paolo Pasolini
  • 1972 : L'Affaire Mattei (Il Caso Mattei) de Francesco Rosi : Enrico Mattei
  • 1972 : L'Attentat d'Yves Boisset : Sadiel, un leader progressiste maghrébin
  • 1972 : Viol en première page (Sbatti il mostro in prima pagina) de Marco Bellocchio : Bizanti - Directeur de la rédaction de 'Il Giornale'
  • 1973 : Giordano Bruno de Giuliano Montaldo : Giordano Bruno
  • 1974 : Lucky Luciano de Francesco Rosi : Charles "Lucky" Luciano
  • 1975 : Le Suspect (Il Sospetto) de Francesco Maselli : Emilio
  • 1976 : Todo modo d'Elio Petri : M.
  • 1976 : Actes de Marusia (Actas de Marusia de Miguel Littin : Gregorio
  • 1977 : Un juge en danger (Io ho paura) de Damiano Damiani : Ludovico Graziano
  • 1979 : Le Christ s'est arrêté à Eboli (Cristo si è fermato a Eboli) de Francesco Rosi : Carlo Levi
  • 1980 : Stark System de Armenia Balducci : Stark
  • 1980 : Ogro de Gillo Pontecorvo : Izarra
  • 1981 : La Dame aux camélias de Mauro Bolognini : Plessis
  • 1981 : La Chartreuse de Parme (télésuite) de Mauro Bolognini : Comte Mosca
  • 1983 : La Mort de Mario Ricci de Claude Goretta : Bernard Fontana
  • 1986 : L'Affaire Aldo Moro (Il Caso Moro) de Giuseppe Ferrara : Aldo Moro
  • 1987 : Chronique d'une mort annoncée (Cronaca di una morte annunciata) de Francesco Rosi : Dr. Cristo Bedoya
  • 1987 : Un enfant de Calabre (Un Ragazzo di Calabria) de Luigi Comencini : Felice
  • 1988 : L'Œuvre au noir d'André Delvaux : Zénon
  • 1990 : Porte aperte de Gianni Amelio : Le juge Vito Di Francesco
  • 1991 : Una Storia semplice d'Emidio Greco : Carmelo Franzò
  • 1993 : Tirano Banderas de José Luis García Sánchez : Tirano Banderas

La Bataille de Naples

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La Bataille de Naples (Le quattro giornate di Napoli) est un film dramatique italien, réalisé par Nanni Loy et sorti en 1962. Dans ce film Nanni Loy décrit les Quatre Journées de Naples, c'est-à-dire la révolte populaire qui éclata spontanément à Naples après l'exécution de quelques matelots italiens le 28 septembre 1943, et qui, en quatre jours, vainquit les Allemands et les chassa de la ville avant l'arrivée des Alliés. Le film est une chorale où se mélangent épisodes individuels et personnages populaires protagonistes de la révolte, depuis les garçons qui ont fui leur maison de correction pour se joindre à l'insurrection jusqu'au petit Gennarino Capuozzo qui meurt sur les barricades et tant d'autres personnages, parmi lesquels on doit rappeler Adolfo Pansini. Le film a été nommé à l'Oscar du meilleur film étranger en 1963 et en 1964 pour l'Oscar du meilleur scénario original. Les acteurs ont accepté de tourner le film anonymement en hommage aux insurgés de Naples.

La Bataille de Naples de Nanni LoyLa Bataille de Naples de Nanni Loy

La Bataille de Naples de Nanni Loy

Fiche technique

  • Titre original : Le quattro giornate di Napoli
  • Réalisation : Nanni Loy
  • Production : Goffredo Lombardo
  • Société de production : Titanus
  • Scénario : Nanni Loy, Carlo Bernari, Pasquale Festa Campanile, Massimo Franciosa et Vasco Pratolini
  • Musique : Carlo Rustichelli
  • Photographie : Marcello Gatti
  • Montage : Ruggero Mastroianni
  • Pays d'origine : Italie
  • Langues : Italien, allemand
  • Format : Noir et blanc - 35 mm
  • Genre : Drame
  • Durée : 124 minutes
  • Date de sortie : Italie 16 novembre 1962 • France 12 juin 1963
  • Lieux de tournage : Naples et Salerne

Distribution

  • Luigi Avarista : L'un des émeutiers
  • Raffaele Barbato : Ajello
  • Charles Belmont : Un marin
  • Regina Bianchi : Concetta Capuozzo
  • Silvana Buzzanca : Immaculée
  • Luigi De Filippo : Cicillo
  • Domenico Formato : Gennarino Capuozzo
  • Enzo Cannavale : Un partisan
  • Aldo Giuffrè : Pitrella
  • Curt Lowens
  • Pupella Maggio : Mère d'Arturo
  • Rosalia Maggio : Une femme en détresse
  • Lea Massari : Maria
  • Eduardo Passarelli
  • Jean Sorel : Livornese
  • Franco Sportelli : Professeur Rosati
  • Carlo Taranto : Le joueur de cartes
  • Enzo Turco : Valente
  • Raf Vallone
  • Gian Maria Volontè : Stimolo
  • Georges Wilson : Le directeur de la maison de correction
  • Frank Wolff : Salvatore

Belmont Charles

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Charles Belmont est un acteur, réalisateur et scénariste français, né le 24 janvier 1936 à Courbevoie (France). Il a mis fin à ses jours le 15 mai 2011, au 14e arrondissement de Paris à l'âge de 75 ans. Il a été inhumé le 23 mai 2011 au cimetière du Montparnasse à Paris.

Belmont Charles

Filmographie

Comme acteur 

  • 1961 : Les Godelureaux, de Claude Chabrol
  • 1961 : Les Démons de minuit, de Marc Allégret et Charles Gérard
  • 1961 : Les Nouveaux Aristocrates, de Francis Rigaud
  • 1962 : Quatre journées de Naples, de Nanni Loy
  • 1963 : Les Vierges, de Jean-Pierre Mocky
  • 1964 : Nick Carter va tout casser, d'Henri Decoin
  • 1964 : Les Diamants de Palinos, d'André Pergament (série télévisée)
  • 1968 : Mouche, de Jacques Antoine (téléfilm)

Comme réalisateur

  • 1967 : Le Fratricide (court-métrage)
  • 1968 : L'Écume des jours
  • 1972 : Rak
  • 1974 : Histoires d'A
  • 1977 : Pour Clémence
  • 1997 : Les Médiateurs du Pacifique
  • 2001 : Océanie
  • 2006 : Qui de nous deux

Comme scénariste

  • 1968 : L'Écume des jours
  • 1972 : Rak
  • 1977 : Pour Clémence
  • 1997 : Les Médiateurs du Pacifique (documentaire)
  • 2006 : Qui de nous deux

Théâtre

  • 1961 : La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, mise en scène Antoine Bourseiller, Théâtre des Célestins

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon

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Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (en italien : Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto) est un film italien réalisé par Elio Petri, sorti en 1970. Un chef de la section criminelle de la police assassine sa maîtresse, et va tout faire pour orienter l'enquête sur lui... mais, il va, simultanément, user de sa situation nouvelle - il est promu à la tête de la division politique de la Sûreté de l'État - pour essayer de confondre les enquêteurs. Parallèlement, il mène une activité tendant à prouver que la subversion s'identifie aux délits de droit commun...

La bande originale d'Ennio Morricone, au style reconnaissable entre tous, est devenue un classique. La mandoline jouée comme un clavecin, les insertions rythmiques imprévisibles de guimbarde, de saxophone soprano et de contrebasse électrique, donnent une impression de grotesque et accompagne la psychologie tourmentée du personnage principal. Le groupe américain Fantômas en a fait une chanson figurant sur l'album The Director's Cut (2001). Le film se veut une dénonciation politique des dérives de l'autorité publique, ici celle de la police. Mais, en réalité, il se révèle beaucoup plus convaincant dans la description du caractère des personnages. Gian Maria Volontè incarne, magistralement, un fonctionnaire mégalomane et schizophrène.

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon s'inscrit dans le cycle de portraits de la société italienne que Petri a entrepris, il y raconte la police et le pouvoir politique tout comme il avait raconté la condition ouvrière dans La classe ouvrière va au paradis et tout comme il fera pour le rôle de l'argent dans La Propriété, c'est plus le vol et sur la démocratie chrétienne dans Todo modo. On dit qu’Elio Petri se réfugia à Paris quand Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon sortit en Italie. Le cinéaste avait montré le mixage final à Cesare Zavattini, Mario Monicelli et Ettore Scola : « fuyez ! », lui avaient-ils dit.

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon de Elio PetriEnquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon de Elio Petri

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon de Elio Petri

Fiche technique

  • Titre : Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
  • Titre original : Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto
  • Réalisation : Elio Petri
  • Scénario : Ugo Pirro et Elio Petri
  • Production : Vera Films
  • Musique : Ennio Morricone
  • Photographie : Luigi Kuveiller
  • Décors : Carlo Egidi
  • Montage : Ruggero Mastroianni
  • Pays d'origine : Italie
  • Format : Couleurs (Technicolor) - 1,85:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Policier / Thriller / Satire politique
  • Durée : 112 minutes
  • Date de sortie : 1970

Distribution

  • Gian Maria Volontè : Le Docteur (ancien chef de la section criminelle / nouveau chef de la section politique)VF Michel Roux
  • Florinda Bolkan : Augusta
  • Gianni Santuccio : Le Questeur
  • Salvo Randone : Le plombier
  • Orazio Orlando : Biglia
  • Sergio Tramonti : Pace
  • Arturo Dominici : Mangani
  • Massimo Foschi : Le mari d'Augusta
  • Aldo Randine : Le nouveau chef de la section criminelle

Bolkan Florinda

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Florinda Soares Bulcao dite Florinda Bolkan (née le 15 février 1941 à Uruburetama, dans l'État du Cearà, au Nord-est du Brésil) est une actrice brésilienne, dont la carrière s'est déroulée principalement en Italie.

Bolkan Florinda

Florinda Bolkan a tourné dans plus de cinquante films et a été dirigée par des réalisateurs célèbres, tels que Luchino Visconti, Elio Petri, Lucio Fulci, Vittorio De Sica, Giuseppe Patroni Griffi, Enrico Maria Salerno, Damiano Damiani, Richard Lester ou Michael Hoffman. Sa beauté légendaire a sans doute évincé ses prestations.

 

Filmographie

  • 1968 : Candy, de Christian Marquand
  • 1968 : Le Voleur de crimes, de Nadine Trintignant
  • 1968 : Una ragazza piuttosto complicata, de Damiano Damiani
  • 1968 : Les Intouchables (Gli intoccabili), de Giuliano Montaldo
  • 1969 : Les Damnés, de Luchino Visconti
  • 1969 : Un détective, de Romolo Guerrieri
  • 1969 : Disons, un soir à dîner (Metti una sera a cena), de Giuseppe Patroni Griffi
  • 1970 : Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto), d'Elio Petri
  • 1970 : Adieu à Venise (Anonimo veneziano), de Enrico Maria Salerno
  • 1970 : E venne il giorno dei limoni, de Camillo Bazzoni
  • 1971 : Incontro, de Piero Schivazappa
  • 1971 : La Vallée perdue, de James Clavell
  • 1971 : Elle lui dirait dans l'île, d'Éric Le Hung
  • 1971 : Une saison en enfer (Una stagione all’inferno), de Nelo Risi : Gennet
  • 1971 : Lizard in a woman's skin, de Lucio Fulci
  • 1972 : Un homme à respecter (Un uomo da rispettare) de Michele Lupo
  • 1972 : La Longue Nuit de l'exorcisme (Non si sevizia un Paperino), de Lucio Fulci
  • 1973 : Brèves Rencontres (Una breve vacanza), de Vittorio De Sica
  • 1973 : Cari genitori, de Enrico Maria Salerno
  • 1974 : Le Mouton enragé, de Michel Deville
  • 1975 : Quel Rosso Mattino Di Giugno, de Veljko Bulajic
  • 1975 : Le Froussard héroïque (Royal Flash), de Richard Lester
  • 1976 : Il comune senso del pudore, d'Alberto Sordi
  • 1978 : The Devil's Bed
  • 1978 : Terreur (La settima donna) de Francesco Prosperi : sœur Cristina
  • 1985 : L'Enchaîné (La Gabbia), de Giuseppe Patroni Griffi
  • 1988 : Some Girls, de Michael Hoffman
  • 1989 : Prisoner of Rio, de Lech Majewski
  • 1991 : Miliardi, de Carlo Vanzina
  • 1996 : L'Ombre du Pharaon, de Souheil Ben-Barka
  • 2000 : Eu Nao Conhecia Tururu (+ réalisation)

Télévision

  • 1984 : La Pieuvre, de Florestano Vancini
  • 1985 : La Pieuvre II, de Florestano Vancini
  • 1989 : La formula mancata, de Carlo Lizzani
  • 1989 : Une famille formidable, de Joël Santoni
  • 1992 : Missione d'amore de Dino Risi

Antonelli Giovanna

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Giovanna Antonelli, née à Rio de Janeiro le 18 mars 1976, est une actrice brésilienne. Elle est devenue célèbre en raison de ses rôles dans les telenovelas brésiliennes telles que Le Clone et Secrets de famille produites par Rede Globo. est maman de trois enfants.

Antonelli Giovanna

Télévision

  • 2001 : Le Clone, Jade Rachid
  • 2004 : Au cœur du péché, Bárbara
  • 2008 : Casos e Acasos, Jamile (épisode O Triângulo, a Tia Raquel e o Pedido)
  • 2008 : Três Irmãs, Alma Jequitibá de Matos
  • 2009 : A Turma do Didi
  • 2009 : Sauvée par l'amour, Dora Regina Vitória Vilela
  • 2011 : Chico Xavier, Cidália Xavier
  • 2011 : Aquele Beijo, Cláudia
  • 2012 : As Brasileiras, Gigi (épisode A Venenosa de Sampa)
  • 2012 : Salve Jorge, Heloísa Sampaio
  • 2014 : Em Família, Clara Fernandes

Le Terroriste

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Le Terroriste (titre original : Il Terrorista) est un film italien réalisé par Gianfranco De Bosio sorti en 1963. Ce film s'inspire de faits personnels et authentiques vécus par le réalisateur. Venise, hiver 1943. La Résistance italienne prépare un attentat contre le siège de la Kommandantur allemande. Un homme surnommé l'Ingénieur y joue un rôle déterminant... Bien que « l'explosion soit meurtrière, l'acte, en définitive, doit être considéré comme une réussite relative : une prostituée vénitienne y laisse la vie tandis que le commandant en réchappe ; et le lendemain, les autorités réagissent en menaçant de fusiller des otages. » (Freddy Buache in: Le cinéma italien 1945-1990, Éditions L'Âge d'Homme).

Le Terroriste de Gianfranco De BosioLe Terroriste de Gianfranco De Bosio

Le Terroriste de Gianfranco De Bosio

Fiche technique

  • Titre du film : Le Terroriste
  • Titre original : Il Terrorista
  • Réalisation : Gianfranco De Bosio
  • Scénario : Gianfranco De Bosio, Luigi Squarzina
  • Photographie : Alfio Contini, Lamberto Caimi
  • Musique : Piero Piccioni
  • Décors : Mischa Scandella
  • Montage : Carlo Colombo
  • Production : Tullio Kezich, Alberto Soffientini
  • Durée : 1 h 40 min.
  • Année de réalisation : 1963
  • Pays : Italie
  • Format : Noir et blanc
  • Genre : Film de guerre
  • Dates de sortie : Italie : septembre 1963 (Mostra de Venise), France : 27 mai 1965

Distribution

  • Gian Maria Volonté : Braschi, l'ingeniere
  • Philippe Leroy : Rodolfo Boscovich
  • Giulio Bosetti : Ugo Ongaro
  • Raffaella Carrà : Giuliana
  • José Quaglio : Piero
  • Cesarino Miceli Picardi : Capitano Rolli
  • Carlo Bagno : Oscar Varino
  • Roberto Seveso : Danilo
  • Mario Valgoi : Padre di Carlo
  • Gabriele Fautuzzi : Nemo Darin
  • Neri Pozza : Avvocato Alfonso Pucci
  • Giuseppe Soriani : Alvise Conte Pena
  • Rina Tadiello : Moglie del ferroviere
  • Carlo Cabrini : Gappista
  • Tino Carraro : Smith De Ceva
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