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La Ménagerie de verre

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La Ménagerie de verre (titre original The Glass Menagerie) est un film dramatique américain réalisé par Irving Rapper, sorti en 1950. Alors qu'il est en service dans la marine marchande, Tom Wingfield se remémore sa vie dans un appartement délabré de St. Louis avec sa mère Amanda, bercée d'illusions, et sa jeune sœur handicapée Laura, et leur histoire est présentée sous forme de flashback. Abandonnée par son mari, Amanda est contrainte de vendre des abonnements à des magazines pour compléter le maigre revenu de son fils employé dans un magasin, mais continue de se considérer supérieure à ses voisins de la classe laborieuse. Inquiète à propos de sa fille, une timide solitaire qui prend des cours pour devenir secrétaire, mais qui ne s'intéresse vraiment qu'à sa collection de figurines d'animaux en verre, Amanda exhorte Tom de ramener à la maison un ami susceptible d'être intéressé de sortir avec sa sœur. Il finit par céder et invite Jim O'Connor à dîner.

Amanda, que le souvenir de ses gracieuses jeunes années de belle du Sud (en) pousse à vouloir la même chose pour sa fille, est excitée à l'idée que Laura aura finalement un soupirant gentleman. Déterminée à faire une bonne première impression, elle prépare un repas élaboré, mais des complications surviennent quand Laura apprend le nom de l'hôte attendu, un garçon qu'elle se rappelle avoir été le plus populaire au lycée. Simulant la maladie, elle commence à refuser de se joindre au dîner, mais Amanda l'encourage à rejoindre finalement le groupe, puis s'arrange pour que Laura et Jim se retrouvent seuls. Réalisant qu'elle souffre d'un complexe d'infériorité, ce dernier la fait sortir de sa coquille en montrant de l'intérêt pour sa collection puis en la persuadant de danser avec lui. Trébuchant, Laura fait tomber une licorne de verre, qui en perd sa corne. D'abord bouleversée par l'incident, elle réalise que la perte de la corne rend la licorne plus proche d'un cheval et par là moins remarquable, tout comme elle-même se trouve remarquable à cause de sa claudication prononcée.

Jim propose à Laura de l'accompagner à la salle de bal "Paradise", et Amanda est ravie, jusqu'à ce qu'il mentionne qu'il est fiancé avec Betty. Laura lui donne la licorne cassée et l'invite à revenir un jour avec sa fiancée, mais après son départ, sa mère désespérée réprimande Tom d'avoir soulevé en elle de faux espoirs. Laura est plus compréhensive et rappelle à son frère qu'elle l'aime. Apparemment délivrée de sa claudication et retrouvant une confiance en soi, Laura attend la visite d'un autre soupirant dans un final optimiste et décalé.

La Ménagerie de verre d'Irving RapperLa Ménagerie de verre d'Irving Rapper

La Ménagerie de verre d'Irving Rapper

Fiche technique

  • Titre français : La Ménagerie de verre
  • Titre original : The Glass Menagerie
  • Réalisation : Irving Rapper
  • Scénario : Peter Berneis et Tennessee Williams d'après la pièce La Ménagerie de verre de Tennessee Williams
  • Musique : Max Steiner
  • Photographie : Robert Burks
  • Montage : David Weisbart
  • Direction artistique : Robert M. Haas
  • Costumes : Milo Anderson
  • Producteur : Charles K. Feldman et Jerry Wald
  • Société de production : Charles K. Feldman Group
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Genre : Film dramatique
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (RCA Sound System)
  • Durée : 107 minutes
  • Sortie : États-Unis 28 septembre 1950 New York, France 6 janvier 1954

Distribution

  • Jane Wyman : Laura Wingfield
  • Kirk Douglas : Jim O'Connor
  • Gertrude Lawrence : Amanda Wingfield
  • Arthur Kennedy : Tom Wingfield
  • Ralph Sanford : Mendoza
  • Ann Tyrrell : Fonctionnaire
  • John Compton : Homme
  • Gertrude Graner : Professeur
  • Sean McClory (non crédité) : Richard

Histoire de détective

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Histoire de détective (Detective Story) est un film américain réalisé par William Wyler, sorti en 1951. Lors d'une affaire, l'inspecteur James "Jim" McLeod interprété par Kirk Douglas, s'acharne contre un médecin avorteur, ce qui surprend son supérieur.

Histoire de détective de William WylerHistoire de détective de William Wyler

Histoire de détective de William Wyler

Fiche technique

  • Titre : Histoire de détective
  • Titre original : Detective Story
  • Réalisation : William Wyler
  • Scénario : Robert Wyler, Philip Yordan et Sidney Kingsley
  • Production : Lester Koenig, Robert Wyler et William Wyler
  • Société de production : Paramount Pictures
  • Photographie : Lee Garmes
  • Effets spéciaux : Farciot Edouart et Loyal Griggs
  • Montage : Robert Swink
  • Décors : Emile Kuri
  • Costumes : Edith Head
  • Maquillage : Wally Westmore
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - Mono
  • Genre : Policier
  • Durée : 103 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 24 octobre 1951, France : 28 novembre 1952

Distribution

  • Kirk Douglas (V.F : Roger Rudel) : Dét. James 'Jim' McLeod
  • Eleanor Parker (V.F : Éléonore Hirt) : Mary McLeod
  • William Bendix (V.F : Camille Guerini) : Dét. Lou Brody
  • Cathy O'Donnell (V.F : Gilberte Aubry) : Susan Carmichael
  • George Macready : Karl Schneider
  • Horace McMahon (V.F : Richard Francoeur) : Lt. Monaghan
  • Gladys George : Miss Hatch
  • Joseph Wiseman : Charley Gennini (voleur)
  • Lee Grant (V.F : Lita Recio) : Voleuse à l'étalage
  • Warner Anderson (V.F : Jean Martinelli)  : Endicott (Henry) Sims
  • William 'Bill' Phillips (V.F : Emile Duard)  : Dét. Pat Callahan
  • Frank Faylen (V.F : Claude Peran) : Dét. Gallagher
  • Catherine Doucet (V.F : Marie Francey) : Mme Farragut
  • Pat Flaherty (non crédité) : Sergent de service

Seuls sont les indomptés

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Seuls sont les indomptés (Lonely Are the Brave) est un film américain réalisé par David Miller et sorti en 1962. L'histoire se déroule durant les années 1960 au Nouveau-Mexique où, après une longue absence, « Jack », John W. Burns, est de retour pour revoir ses amis, les époux Bondi. Jack, qui se déplace toujours à cheval, signe de son insoumission aux dictats du monde moderne, vit de petits boulots comme vacher. Quand il arrive chez les Bondi, tout ne va pas pour le mieux. Son ami Paul est incarcéré pour avoir aidé des Mexicains à entrer illicitement aux États-Unis et Jerri, son épouse, est très inquiète. Elle aspire à une vie tranquille et voudrait que son mari cesse de vivre perpétuellement en conflit avec la société à l'instar de Jack.

Jerri et Jack se sont aimés autrefois avant qu'elle n'épouse Paul et une grande affection subsiste entre eux bien que Jerri désapprouve son irréductible marginalité. À l'issue d'une bagarre dans un bar, Jack en profite pour provoquer son arrestation afin de retrouver Paul en prison et s'évader ensemble. Mais Paul souhaite purger sa peine pour pouvoir enfin vivre en toute légalité avec sa famille après sa libération. Jack réussit à s'échapper de la prison en compagnie de plusieurs mexicains et va se réfugier, seul avec sa jument indomptée comme lui, dans les montagnes chères à son cœur. Le shérif Johnson Walter reçoit l'ordre de l'arrêter. Bien qu'éprouvant, dans le fond, de la sympathie pour ce fier et sauvage cow-boy, il est bientôt sur ses traces avec toute une équipe de policiers et un hélicoptère…

Kirk Douglas s'est totalement investi dans ce film qu'il a produit avec sa société Joel Production et réalisé en grande partie, étant insatisfait du travail de David Miller. Kirk Douglas : « Seuls sont les indomptés est mon film préféré. Le thème de l'individu broyé par la société me fascine. […] Il s'agissait d'un cow-boy moderne qui vit toujours selon le code moral du Far West américain. […] J'ai eu tout de suite envie d'en tirer un film. […] Mon excellent ami Dalton Trumbo finit par écrire le scénario. J'ai joué dans soixante-quinze films, j'en ai produit beaucoup et j'ai entendu parler de plus de films encore, mais, à ma connaissance, c'est la seule fois où un scénariste a écrit du premier coup un scénario parfait : un premier jet, et aucune révision. Autre avantage, Edward Abbey apprécia le scénario. Il eut même l'élégance de dire qu'il le trouvait meilleur que son livre, notamment en ce qui concerne les dialogues. Mais il préférait son titre. »

Kirk Douglas : « La distribution était également parfaite. Nous voulions une ambiance réaliste, presque documentaire. L'image en noir et blanc. Gena Rowlands joue le rôle de la femme dont je suis amoureux, la femme de mon meilleur ami qui a été mis en prison… […] Elle était superbe. Walter Matthau était extraordinaire dans le rôle du shérif lancé à ma poursuite… […] Maintenant encore, je rencontre des gens qui me disent avoir appelé leur cheval Whisky, en souvenir de la magnifique jument palomino que je montais dans le film. » Bill Raisch jouera de 1963 à 1967 le célèbre manchot meurtrier de la série télévisée Le Fugitif que le docteur Richard Kimble poursuivra inlassablement pour prouver son innocence. Bill Bixby, dans le rôle épisodique de « pilote d'hélicoptère » deviendra, en 1977, L'Incroyable Hulk pour une longue série télévisuelle et cinématographique.

Seuls sont les indomptés de David Miller et Kirk DouglasSeuls sont les indomptés de David Miller et Kirk Douglas

Seuls sont les indomptés de David Miller et Kirk Douglas

Fiche technique

  • Titre original : Lonely Are the Brave
  • Titre français : Seuls sont les indomptés
  • Réalisation : David Miller et Kirk Douglas (non crédité)
  • Assistants réalisation : Tom Shaw, David Silver
  • Scénario : Dalton Trumbo d’après le roman d’Edward Abbey, The Brave Cowboy (1956)
  • Décors : Alexander Golitzen, Robert E. Smith
  • Assistant décors : George Milo
  • Maquillages : Dave Grayson, Bud Westmore
  • Coiffures : Larry Germain
  • Photographie : Philip H. Lathrop
  • Son : Waldon O. Watson, Frank H. Wilkinson
  • Montage : Leon Barsha
  • Musique : Jerry Goldsmith
  • Production : Edward Lewis
  • Société de production : Joel Production (États-Unis)
  • Sociétés de distribution : Universal Pictures, Action Cinémas/Théâtre du Temple (France)
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : 35 mm — noir et blanc — 2.35:1 Panavision — son monophonique (Westrex Recording System)
  • Genre : drame
  • Durée : 107 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis 24 mai 1962, France 29 août 1962
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 26354 délivré le 13 juillet 1962)

Distribution

  • Kirk Douglas (VF : Roger Rudel)  : « Jack » John W. Burns
  • Gena Rowlands : Jerri Bondi
  • Walter Matthau (VF : René Arrieu) : le shérif Johnson Walter
  • Carroll O'Connor : Hinton, le conducteur du camion
  • George Kennedy : Gutierrez
  • William Schallert : Harry
  • Michael Kane : Paul Bondi
  • Bill Raisch : Pochado, le manchot bagarreur
  • Karl Swenson : le révérend Hoskins
  • Martin Garralaga : le vieil homme dans le bar latino
  • Lalo Rios : un prisonnier
  • Bill Bixby : le pilote de l’hélicoptère
  • George Keymas : un député
  • Vince St. Cyr : un prisonnier Navajo
  • Stuart Wade : un officier de police
  • William Mims
  • Harry Lauter

Daluege Kurt

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Kurt Daluege, fils d’un fonctionnaire prussien est né dans une petite ville de Haute Silésie, Kreuzburg le 15 septembre 1897. 

Daluege KurtDaluege Kurt

Pendant la Première Guerre mondiale, en 1916, il rejoint l’armée allemande et sert dans le 7e régiment de la Garde, sur le front de l’Ouest. Il y est sérieusement blessé à plusieurs reprises (reconnu handicapé à 25%) et décoré pour sa bravoure. De 1918 à 1921, il participe aux combats entre milices allemande et polonaise, en tant que membre du Freikorps Selbstschutz Oberschlesien (SSOS, "Autodéfense de Haute Silésie"), corps franc organisé par des anciens combattants. Il combine ces activités avec des études d'ingénieur civil et un travail d'ouvrier d'usine à Berlin. Pendant cette période, il milite dans de nombreux groupuscules nationalistes, völkisch et antisémites et rejoint le Freikorps Rossbach en 1922. Il décroche son diplôme d'ingénieur civil en 1924.

En 1922,il s'affilie au NSDAP encore inconnu et qui n'est à ce moment qu'un groupuscule nationaliste parmi d'autres ; il soutient le pustch d'Adolf Hitler du 9 novembre 1923, en tant qu'agent de liaison à Berlin, ce que Hitler n'oubliera jamais. Après l'échec de cette tentative de prise du pouvoir, le parti nazi et la SA sont interdits. Cela n'empêche pas Daluege de rester un militant actif, qui déploie ses efforts pour maintenir la cohésion de la base du parti et de la SA pendant leur interdiction. En mars 1926, NSDAP et SA peuvent à nouveau agir dans un cadre légal et Daluege leur renouvelle son adhésion, s'inscrivant au parti nazi sous le matricule 31.981 et fondant la SA pour Berlin et le Brandebourg. Cette année est aussi celle de son mariage, le 16 octobre, avec Käthe Schwarz, née le 23 novembre 1901, avec laquelle il aura trois fils et une fille. Daluege occupe de nombreux postes de responsabilité au sein de la SA : SA-Gruppenführer pour Berlin et le Brandebourg et SA-Gausturmführer pour le gau de Berlin-Brandebourg de 1926 à 1930, et Gauleiter suppléant du NSDAP pour la même région.

En juillet 1930, à la demande personnelle d'Hitler, Daluege quitte la SA et rallie les rangs de la SS, avec le grade d’Oberführer. A ce moment, la SS est une petite organisation, dépendante de la SA et de faible importance numérique. Il est principalement chargé d’espionner la SA et les opposants politiques au NSDAP. En 1931-1932, il est nommé Führer de la IIIe section SS de Berlin. Il prouve à nouveau sa loyauté à Hitler en s'opposant à la tentative de prise de pouvoir de la SA au sein du NSDAP, menée en 1931 par Stennes. Pour la deuxième fois, il s'affirme comme un Kampfgenosse ("Camarade de combat"), ce qui lui assurera la protection d'Hitler tout au long de sa carrière. Hitler lui écrira un jour : "ton honneur,c'est ta fidélité." Le mot sera repris et deviendra un jour la devise même de la SS : "mein ehre heisst treue." En 1932, Daluege devient membre du parlement prussien ; en novembre de la même année, il est élu, dans le district de Berlin-Ouest, député au Reichstag, siège qu’il conservera jusqu’en 1945.

A la même époque, Hermann Goering le nomme au ministère prussien de l’intérieur, en charge des forces de police. En 1936, toutes les forces de police allemandes sont réorganisées par le ministre de l’intérieur du Reich, Wilhelm Frick. Elles sont intégrées à la SS et placées sous l’autorité directe de Heinrich Himmler, Reichsführer SS et Chef der Deutschen Polizei. Daluege et l’Ordnungspolizei ne sont donc pas intégrés au RSHA dirigé par Reinhard Heydrich, malgré les efforts de celui-ci.

De 1936 à la fin de la guerre, Daluege est le dirigeant de l'Ordnungspolizei, qui regroupe toutes les polices régulières allemandes en uniforme, à l'exception de la police militaire. Il atteint le grade SS-Oberstgruppenführer et de Generaloberst der Polizei. Après la mort d’Heydrich, il est un des responsables de la destruction des villages de Lidice et Ležáky, avant de devenir Protecteur de Bohême-Moravie. En mai 1943, Daluege subit une grave attaque cardiaque, dont il ne se remet que très partiellement. En août, il est déchargé de ses responsabilités, et il passe le reste de la guerre dans une propriété qui lui a été offerte par Adolf Hitler. En mai 1945, Daluege est arrêté par les troupes américaines à Lübeck et emprisonné à Nuremberg jusqu’à son extradition en Tchécoslovaquie, en septembre 1946. Condamné à mort pour crimes de guerre par un tribunal tchécoslovaque, il est exécuté par pendaison à Prague le 24 octobre 1946.

Promotions

  • SS-Oberführer: July 25, 1930
  • SS-Gruppenführer: July 1, 1932
  • SS-Obergruppenführer: September 9, 1934
  • Generalleutnant der Landespolizei: April 20, 1935
  • General der Polizei: June 17, 1936
  • SS-Oberst-Gruppenführer und Generaloberst der Polizei: April 20, 1942

Décorations

  • Iron Cross, second class (1918)
  • Wound Badge in Black (1918)
  • The Honour Cross of the World War 1914/1918 (1929)
  • Brunswick Rally Badge (1931)
  • Frontbann Badge (1932)
  • Golden Nazi Party Badge (1933)
  • SS Honour Ring (1933)
  • German Olympic Decoration, 1st Class
  • Anschluss Medal (1938)
  • Order of the Crown of Italy, Grand Cross (1938)
  • Police Long Service Award
  • Memel Medal (1939)
  • Sudetenland Medal (1939) with Prague Castle clasp (1939)
  • Danzig Cross (1939)
  • Nazi Party Long Service Award in bronze (1940) and in silver (1941)
  • War Merit Cross with Swords, second class (1941) and first class (1941)
  • German Cross in Silver (10 September 1942)
  • Knights Cross of the War Merit Cross, with swords (7 September 1943)
  • Blood Order
  • SS Long Service Award
  • Nuremberg Rally badge
  • Sword of honour of the Reichsführer-SS

Bickler Hermann

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Christian Hermann Bickler, dit Lichten-Berger, dit Faust, dit Walter, (né le 28 décembre 1904 à Hottviller, décédé le 8 mars 1984 à Vignone, Italie) était un autonomiste lorrain et un collaborateur français pendant la Seconde Guerre mondiale.

Hermann Bickler, Robert Ernst : colonel SS et maire de Strasbourg, Robert Wagner, chef du parti nazi pour l'Alsace rendent hommage à leur ami Karl Roos

Hermann Bickler, Robert Ernst : colonel SS et maire de Strasbourg, Robert Wagner, chef du parti nazi pour l'Alsace rendent hommage à leur ami Karl Roos

Hermann Bickler est né au Welschhof, une ferme isolée, rattachée à Hottviller, au-dessus du Kapellenhof, dans ce qui est alors l'Alsace-Lorraine allemande. Il est fils unique d’un couple de mennonites : Jules Bickler, dont la famille était originaire du Hunsrück, et son épouse Madeleine Blaser. Il fait des études de droit à Strasbourg entre 1923 et 1927 et devient avocat. Pendant ses études, il fonde en 1924 une association, le Studentischer Heimatbund, qui défend la langue allemande en Alsace-Lorraine. En 1927, il adhère à l'Unabhängige Landespartei de Charles Roos. En 1934, il ouvre un cabinet d'avocat à Strasbourg avec Pierre Bieber comme associé. Chef autonomiste en Alsace du mouvement de jeunesse Jungmannschaft, il assiste au congrès constitutif du Parti autonomiste breton à Quimper en 1927 et devient l'un des principaux correspondant de Breiz Atao dans la revue Peuples et Frontières.

Le 18 juin 1936, il fonde le parti Alsacien-Lorrain (ELP). Ce parti est interdit le 21 avril 1939 ainsi que son journal Frei Volk. Le 31 octobre 1939, Hermann Bickler et plusieurs autres leaders autonomistes alsaciens sont internés à Nancy, d'où le surnom de Nanziger donné à ce groupe. Il est libéré par la Wehrmacht le 15 juillet 1940. Commence pour Bickler une collaboration totale avec l'administration nazie. En septembre 1940, il est nommé Kreisleiter, c’est-à-dire chef du district de parti nazi, de Strasbourg. Il est reçu à la SS (no 367 776) le 6 septembre 1940 et nommé par le Reichsführer SS Himmler au cours d’une cérémonie.

Il se lance alors dans le nettoyage radical de tout ce qui, dans l’aspect des localités, rappelle la France ou sa langue. Comme fervent protestant (anabaptiste), il déplaît cependant au Gauleiter Wagner, mais il montre un zèle propagandiste en faveur de l'incorporation des Malgré-Nous dans l’armée allemande. En 1942, il démissionne de son poste de Kreisleiter et se porte volontaire pour le front de l’Est, mais le général Berger le nomme chef du bureau VI (Amt VI-espionnage) du Sicherheitsdienst (SD) à Paris. Il est chargé de la composition d'une Selbstschutzpolizei, police spéciale anti-terroriste composée de Français. Il est promu Standartenführer (colonel) et Fachführer (officier SS spécialisé). Le jour de l’attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944, il est arrêté par l’armée allemande, mais relâché aussitôt. Il revient prudemment à Strasbourg le 11 août 1944, puis à Hornberg comme chef SD en Alsace, puis dans le sud-ouest de l’Allemagne.

En 1947, il est cité devant la Cour spéciale de Strasbourg pour trahison au profit d'une puissance étrangère avec 11 autres accusés, dont les 3 Kreisleiters d'Alsace en fuite (lui-même, Hauss et Lang), appartenant au groupe des Nanziger. Son appartenance aux services secrets semble lui avoir permis, après l’effondrement du Troisième Reich, de disparaître et d’échapper aux tribunaux français qui, en 1947, le condamnent à mort par contumace, à la confiscation de ses biens et à la dégradation nationale. Il se réfugie au Tyrol du Sud, puis s’établit vers 1963 en Lombardie à Leggiuno, près du lac Majeur, et se lance dans une carrière de négociant en textiles. Il a été pendant cette période en relation épistolaire avec l'écrivain Louis-Ferdinand Céline dont il était ami. Dans les années 1970 il vivait à Vignone, dans le quartier de San Martino, où il possédait une maison, non loin de la rive piémontaise du lac Majeur. C'est là qu'il a rédigé ses Mémoires intitulés Ein besonderes Land : Erinnerungen und Betrachtungen eines Lothringers (« Un pays à part : souvenirs et réflexions d'un Lorrain »), publiés en 1978. Il y donne beaucoup plus de détails sur sa vision de l'Alsace-Lorraine que sur sa vie personnelle, faisant largement l'impasse sur les années de guerre. Il a eu huit enfants.

Bierkamp Walther

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Walther Bierkamp naît le 17 décembre 1901 à Hambourg. Entre 1919 et 1921 il fait partie du Freikorps Bahrenfeld, un bataillon de garde de l’extrême droite nationaliste de Hambourg. 

Bierkamp Walther

Il poursuit des études de droit qu’il achève en 1928. Il est ensuite avocat jusqu’en 1937 à la cour de justice de Hambourg. Le 1 décembre 1932 il entre dans le NSDAPEn février 1937 il devient chef de la police de la police criminelle à Hambourg. Le 1 avril il entre dans la SS et le 15 février 1941 il est nommé inspecteur de la police de sécurité et du service de sécurité à Düsseldorf. Il exerce à ce poste jusqu’au 24 juin 1942 avec une interruption entre septembre 1941 et avril 1942 où il est détaché à Paris comme BDS en Belgique et France occupée.

Le 30 juin 1942 le SS-Standartenführer Dr. Bierkamp relève Otto Ohlendorf comme commandant de l’Einsatzgruppe D en Ukraine du sud et en Crimée, sur les traces de la XIè armée. Il suit l’armée qui démarre son offensive en été en direction du Caucase. En août, l’Einsatzgruppe effectue ses premières grandes actions contre les Juifs dans le secteur en utilisant notamment les camions à gaz (enfants des orphelinats de Krasnodar et d’Ejsk, habitants de Piatigorsk) ; les 221 et 22 août, 500 personnes sont exécutées dans la forêt de Krasnodar ; le 1 septembre, c’est le tour des habitants de Mineralnyje Wody, puis les 9 et 10 de ceux de Iessentuki et Kislowodsk.

Cette première campagne fait au moins 6 000 victimes… Les survivants, utilisés comme main d’œuvre, sont éliminés les 4 et 5 janvier à Kislowodsk, portant le nombre de victimes à environ 10 000. En mai 1943 l’Einsatzgruppe D est débaptisé en « Kampfgruppe Bierkamp » (« groupe de combat Bierkamp). De juin 1943 à février 1945 Bierkamp est nommé HSSP du Generalgouvernement.

Le 20 juillet 1944, par décret il ordonne que tous les Juifs au travail forcé dans l’industrie d’armement doivent être « évacués » avant l’arrivée des Rouges… « Au cas où il serait impossible de les envoyer pas convois dans les camps, ils seront à liquider sur place, et leurs cadavres devront être éliminés par incinération, par dynamitage ou par d’autres moyens… »  Il termine la guerre comme BDS à Stuttgart et HSSPF « Südost » à Breslau. Le 16 mai 1945, il se suicide à Hambourg.

Carrière dans la SS

  • SS-Hauptsturmführer (Eingangsrang bei Eintritt in die SS am 1. April 1939)
  • SS-Sturmbannführer (20. April 1939)
  • SS-Obersturmbannführer (15. Dezember 1940)
  • SS-Standartenführer (20. April 1941)
  • SS-Oberführer (1. Mai 1942)
  • Oberst der Polizei (15. Mai 1942)
  • SS-Brigadeführer und Generalmajor der Polizei (9. November 1944)

Décorations

  • Kriegsverdienstkreuz II. Klasse mit Schwertern
  • Kriegsverdienstkreuz I. Klasse mit Schwertern
  • Totenkopfring der SS

Einsatzgruppe D

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L’Einsatzgruppe D est rattaché à la 11è armée. Par Bratislava et le Nord de la Transylvanie, il avance sur Piatra-Neamt, près de la Bessarabie le 5 juillet 1941. Les Sonderkommandos entrent en action : le SonderKommando 10a à Beltzi, le SonderKommando 10b à Cernauti avec la 3è armée roumaine, le SK-11 à Kishinev. Le commandant de la 11è armée, outrepassant ses prérogatives, utilise les Sonderkommandos pour des opérations militaires. Il demande aux Einsatzkommandos d’attendre jusqu'à ce qu'il ait atteint le Caucase, ou du moins qu’il ait conquis un assez vaste territoire.
 

Otto ohlendorf

Otto ohlendorf

Ohlendorf, commandant de l’Einsatzgruppe D obtempère et utilise les Einsatzkommandos pour garder la frontière du Dniestr. Mi août 1941 est établie la ligne Balta-Pervomaisk entre L’Einsatzgruppe C et L’Einsatzgruppe D. Le quartier général de L’Einsatzgruppe D atteint Ananjev, puis Nikolaïev le 18 septembre et Simferopol en Crimée mi-novembre. Le SK-11a atteint Nikolaïev le 19 août, poursuit sur Kherson et opère des massacres en masse le long des côtes de la Mer Noire puis par Perekop occupe la Crimée. Il est plus tard principalement actif à Sébastopol. Après août, il fusionne avec le SonderKommando 11b en une seule unité, le SonderKommando 11. (Le SK-11b se trouvait sur le front d’Odessa, puis, était entré dans la ville le 16 octobre 1941). Mi décembre, le SonderKommando 11 unifié ratisse la Crimée.

Les SonderKommando 10a et 10b se déplacent le long des rivages de la Mer Noire en Crimée et sont en activité jusqu'à août 1942. L’Ek-12 est laissé dans la région de Nikolaïev où il s'occupe des Allemands ethniques locaux. Puis il est également déplacé en Crimée. Les SK-10a et 11 ainsi que l’EK-12 suivent l’avance de la Wehrmacht dans le Caucase. Le SK-11 se concentre sur la région au nord de Maikop et de Cherkesk et créé en septembre 1942 le « SK-Astrakhan » qui est stationné à Elista. L’EinsatzKommando 12 est actif à Piatigorsk et Kislovodsk.

Le Sonderkommando 10a opère à Paleski, Iswary, Petsanka, Belzey, Sudak, Krasnodar e Taganrog, avant d’être dissout en juillet 1943. Le Sonderkommando 10b opère à Chernowitz, Mogilev-Podolski, Skadovsk, Feodosia, Naltshik, Procladny et est dissout en mai 1943. En juillet 1942, Ohlendorf est remplacé par le SS-Oberführer Bierkamp. Lorsque débute la retraite, l’EG-D est déplacé à Ovruch où il combat contre les partisans.

Commandants 

  • Einsatzgruppe D : (Kampfgruppe Bierkamp) Otto Ohlendorf (1941-1942), Walther Bierkamp (1942-1943)
  • Sonderkommando 10a : Sonderkommando 10a Heinz Seetzen (1941-1942), Kurt Christmann (1942-1943)
  • Sonderkommando 10b : Sonderkommando 10b Alois Persterer (1941-1942); Eduard Jedamzik (1942-1943)
  • Sonderkommando 11a : Sonderkommando 11a Paul Zapp (1941-1942), Mauer (1942), Dr. Gerhard Bast (1942), Werner Hersmann (1942-1943)
  • Sonderkommando 11b : Sonderkommando 11b Hans Unglaube (1941), Bruno Müller (1941), Dr. Werner Braune
  • Einsatzkommando 12 : EinsatzKommando 12  Gustav Nosske (1941-1942), Dr. Erich Müller (1942), Günther Herrmann (1942-1943), Paul Schultz (1942-1943

Sergent la Terreur

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Sergent la Terreur (Take The High Ground) est un film américain réalisé par Richard Brooks et sorti en 1953. Fils d'un déserteur, le sergent Thorne Ryan, qui s'est couvert de gloire durant la guerre de Corée, prend en main l'entraînement de jeunes recrues. Homme très dur et intransigeant, il doit faire face à la haine de ses troupes et de son ami, le sergent Holt. Ayant fait connaissance de Julie Mollison, une fille de bar, même cette dernière le repoussera pour sa conduite odieuse...

Sergent la Terreur de Richard BrooksSergent la Terreur de Richard Brooks

Sergent la Terreur de Richard Brooks

Fiche technique

  • Titre : Sergent la Terreur
  • Titre original : Take The High Ground
  • Réalisation : Richard Brooks
  • Scénario : Millard Kaufman, d'après son histoire
  • Chef opérateur : John Alton
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Montage : John D. Dunning
  • Direction artistique : Edward C. Carfagno, Cedric Gibbons
  • Décors : Alfred E. Spencer, Edwin B. Willis
  • Assistant réalisateur : Jerry Thorpe
  • Production : Herman Hoffman, Dore Schary pour Metro-Goldwyn-Mayer
  • Durée : 101 min
  • Date de sortie : États-Unis : 30 octobre 1953

Distribution

  • Richard Widmark : Sergent Thorne Ryan
  • Karl Malden : Sergent Laverne Holt
  • Elaine Stewart : Julie Mollison
  • Carleton Carpenter : Merton 'Tex' Tolliver
  • Russ Tamblyn : Paul Jamison
  • Jerome Courtland : Elvin C. Carey
  • Steve Forrest : Lobo Naglaski
  • Robert Arthur : Donald Quentin Dover IV
  • William Hairston : Daniel Hazard
  • Maurice Jara : Franklin D. No Bear
  • Bert Freed : Sergent Vince Opperman
  • Chris Warfield : un soldat
  • Gordon Jones (non crédité) : Moose

Brooks Richard

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Richard Brooks est un réalisateur, scénariste, producteur et romancier américain, né le 18 mai 1912 à Philadelphie et décédé le 11 mars 1992 à Beverly Hills. Une étoile lui est attribuée sur la promenade de la gloire à Hollywood.

Brooks Richard

Richard Brooks, fils d'immigrés russes de confession judaïque, est né sous le nom de Ruben Sax. Diplômé de la West Philadelphia High School, puis de l'université Temple, il fut tout d'abord reporter sportif dans plusieurs journaux avant d'aller travailler pour la radio à New York. Il devient éditorialiste pour la NBC dans les années 1930 avant de s'essayer à la mise en scène théâtrale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans le corps des marines.

Avant d'être réalisateur pour le cinéma, il se fait connaître en tant que romancier dans les années 1940. Parallèlement, il participe à ses premiers succès cinématographiques en étant scénariste, notamment pour le film de Jules Dassin Les Démons de la liberté (1947) ou celui de John Huston Key Largo (1948). C'est en 1950 qu'il réalise son premier film, Cas de conscience. Si les années 1950 et 1960 furent numériquement les plus prolifiques de sa carrière de réalisateur, il continua à tourner des films jusqu'à sa mort en 1992.

Filmographie

Réalisateur

  • 1950 : Cas de conscience (Crisis)
  • 1952 : Miracle à Tunis (The Light Touch)
  • 1952 : Bas les masques (Deadline-USA)
  • 1953 : Le Cirque infernal (Battle Circus)
  • 1953 : Sergent la Terreur (Take the high Ground !)
  • 1954 : Flame and the Flesh
  • 1954 : La Dernière Fois que j'ai vu Paris (The Last Time I saw Paris)
  • 1955 : Graine de violence (Blackboard Jungle)
  • 1956 : La Dernière Chasse (The Last Hunt)
  • 1956 : Le Repas de noces (The Catered Affair)
  • 1957 : Le Carnaval des dieux (Something of Value)
  • 1958 : Les Frères Karamazov (The Brothers Karamazov)
  • 1958 : La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof)
  • 1960 : Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry)
  • 1962 : Doux oiseau de jeunesse (Sweet Bird of Youth)
  • 1965 : Lord Jim
  • 1966 : Les Professionnels (The Professionals)
  • 1967 : De sang-froid (In Cold Blood)
  • 1969 : The Happy Ending
  • 1971 : Dollars ($)
  • 1975 : La Chevauchée sauvage (Bite the Bullet)
  • 1977 : À la recherche de Mr. Goodbar (Looking for Mr Goodbar)
  • 1982 : Meurtres en direct (Wrong is Right)
  • 1985 : La Fièvre du jeu (Fever Pitch)

Scénariste

  • 1942 : Men of Texas de Ray Enright
  • 1943 : La Sauvagesse blanche (White Savage) d'Arthur Lubin
  • 1944 : Le Signe du cobra (Cobra Woman) de Robert Siodmak (coscénariste)
  • 1946 : Les Tueurs (The Killers) de Robert Siodmak (coscénariste, non crédité)
  • 1946 : Swell Guy de Frank Tuttle
  • 1947 : Les Démons de la liberté (Brute Force) de Jules Dassin (coscénariste)
  • 1948 : Key Largo de John Huston (coscénariste)
  • 1948 : Ombres sur Paris (To the Victor) de Delmer Daves
  • 1949 : Faites vos jeux (Any Number can play) de Mervyn LeRoy
  • 1950 : Le Mystère de la plage perdue (Mystery Street) de John Sturges (coscénariste)
  • 1951 : Storm Warning de Stuart Heisler (coscénariste)

Producteur

  • 1965 : Lord Jim
  • 1966 : Les Professionnels (The Professionals)
  • 1967 : De sang-froid (In Cold Blood)
  • 1969 : The Happy Ending
  • 1975 : La Chevauchée sauvage (Bite the Bullet)
  • 1982 : Meurtres en direct (Wrong is Right)

Autres

  • 1942 : Sin Town de Ray Enright (dialogues additionnels)
  • 1943 : Don Winslow of the Coast Guard de Lewis D. Collins et Ray Taylor (dialogues additionnels)
  • 1944 : My Best Gal d'Anthony Mann (histoire adaptée)
  • 1947 : Feux croisés (Crossfire) d'Edward Dmytryk (roman The Brick Foxhole adapté)

Récompenses

  • 1960 : Elmer Gantry le charlatan, Oscar du meilleur scénario adapté

 

Le Survivant des monts lointains

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Le Survivant des monts lointains (Night Passage) est un western américain réalisé par James Neilson, sorti en 1957. Grant McLaine gagne sa vie en jouant de l'accordéon depuis qu'il a été renvoyé par la compagnie de chemin de fer. Mais la société a besoin de lui à nouveau lorsque les convois transportant la paie des travailleurs en bout de voie sont systématiquement attaqués par des bandits se réfugiant dans les montagnes de la région.

Malgré son différend passé avec la compagnie, Grant accepte la mission de transporter lui-même le prochain salaire des ouvriers. Il est rejoint par Joey, un jeune garçon errant dans la région. Après la sortie de L'Homme de la plaine d'Anthony Mann en 1955, James Stewart est classé dans le top dix des acteurs hollywoodien. Aaron Rosenberg propose à Mann de réaliser le film. Mais trouvant l'histoire incohérente Mann décline la proposition. Dans une interview pour les Cahiers du cinéma, Mann note que Stewart lui en « a toujours gardé rancune », car le film fut un échec.

Le Survivant des monts lointains de James NeilsonLe Survivant des monts lointains de James Neilson

Le Survivant des monts lointains de James Neilson

Fiche technique

  • Titre original : Night Passage
  • Titre français : Le Survivant des monts lointains
  • Réalisation : James Neilson
  • Scénario : Borden Chase et Norman A. Fox
  • Direction artistique : Robert Clatworthy et Alexander Golitzen
  • Décors : Oliver Emert et Russell A. Gausman
  • Costumes : Bill Thomas
  • Photographie : William H. Daniels
  • Montage : Sherman Todd
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Production : Aaron Rosenberg
  • Société de production et de distribution : Universal Pictures
  • Langue : Anglais
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleur (Technicolor) - 2.35:1 - 35 mm - Mono
  • Genre : western
  • Durée : 90 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 24 juillet 1957

Distribution

  • James Stewart : Grant McLaine
  • Audie Murphy : Utica Kid
  • Dan Duryea : Whitey Harbin
  • Dianne Foster : Charlotte Drew
  • Elaine Stewart : Verna Kimball
  • Brandon De Wilde : Joey Adams
  • Jay C. Flippen : Ben Kimball
  • Herbert Anderson : Will Renner
  • Robert J. Wilke : Concho
  • Hugh Beaumont : Jeff Kurth
  • Jack Elam : Shotgun
  • Tommy Cook : Howdy Sladen
  • Paul Fix : Monsieur Feeney
  • Olive Carey : Miss Vittles
  • James Flavin : Tim Riley
  • Donald Curtis : Jubilee
  • Ellen Corby : Madame Feeney
  • John Day : Latigo
  • Kenny Williams : O'Brien
  • Frank Chase : Trinidad
  • Harold Goodwin : Pick Gannon
  • Harold Tommy Hart : Shannon
  • Jack C. Williams : Dusty
  • Boyd Stockman : Torgenson
  • Henry Wills : Pacho
  • Chuck Roberson : Roan
  • Willard Willingham : Click
  • Polly Burson : Rosa
  • Patsy Novak : Linda
  • Ted Mapes : Leary

Brigadoon

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Brigadoon est un film musical américain réalisé par Vincente Minnelli et sorti en 1954. Il s'agit de l'adaptation cinématographique de la comédie musicale homonyme d'Alan Jay Lerner et de Frederick Loewe créée en 1947. À Brigadoon, en Écosse, deux Américains découvrent un village, frappé d'une malédiction (un « miracle », pour ses habitants) qui le fait n'exister qu'un jour par siècle. Les habitants du village vivent donc au milieu du XVIIIe siècle. L'un des deux voyageurs, Tommy (Gene Kelly), s'éprend d'une jeune habitante de ce village, Fiona (Cyd Charisse).

Celle-ci ne peut quitter le village pour l'accompagner à New-York où il vit : si un seul habitant du village s'éloigne, Brigadoon restera à jamais dans les ténèbres. De retour à New York, Tommy se rend compte que Brigadoon lui manque ; il repart aussitôt. Sur place, le village a disparu. Un miracle a lieu : Brigadoon émerge des brumes. Tommy retrouve Fiona et partagera le destin des habitants de Brigadoon. Cedric Gibbons, directeur artistique, est l'auteur de la statuette remise lors de la cérémonie des Oscars.

Brigadoon de Vincente MinnelliBrigadoon de Vincente Minnelli

Brigadoon de Vincente Minnelli

Fiche technique

  • Titre original : Brigadoon
  • Titre français : Brigadoon
  • Réalisation : Vincente Minnelli
  • Scénario : Alan Jay Lerner, d'après sa comédie musicale
  • Musique : Alan Jay Lerner (lyrics), Frederick Loewe (musique) et Conrad Salinger (non crédité)
  • Photographie : Joseph Ruttenberg
  • Montage : Albert Akst
  • Chorégraphie : Gene Kelly
  • Direction artistique : E. Preston Ames et Cedric Gibbons
  • Décors : Edwin B. Willis et Keogh Gleason
  • Costumes : Irene Sharaff
  • Production : Arthur Freed et Roger Edens producteur associé (non crédité)
  • Société de production : MGM
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : couleur, cinémascope et Anscocolor - Son : Mono (Western Electric Sound System)
  • Genre : film musical
  • Durée : 108 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 8 septembre 1954, France 24 août 1956

Distribution

  • Gene Kelly : Tommy Albright
  • Cyd Charisse : Fiona Campbell
  • Van Johnson : Jeff Douglas
  • Barry Jones : Lundie
  • Elaine Stewart : Jane Ashton
  • Jimmy Thompson : Charlie Dalrymple
  • Virginia Bosier : Jean Campbell
  • Tudor Owen : Archie Beaton
  • Albert Sharpe : Andrew Campbell

Et, parmi les acteurs non crédités

  • George Chakiris : Un danseur
  • Peter Hansen : Le patron du club new-yorkais
  • Stuart Whitman : Un client du club new-yorkais

Numéros musicaux

  • Once in the Highlands/Brigadoon/Down on MacConnachy Square - Eddie Quillan et chœur
  • Waiting for My Dearie – Cyd Charisse et Dee Turnell
  • I'll Go Home with Bonnie Jean – Jimmy Thompson, Gene Kelly, Van Johnson et chœur
  • The Heather on the Hill – Gene Kelly et Cyd Charisse
  • Almost Like Being in Love – Gene Kelly
  • The Wedding Dance – Jimmy Thompson et Virginia Bosler
  • The Chase - chœur
  • The Heather on the Hill - Gene Kelly et Cyd Charisse
  • I'll Go Home with Bonnie Jean (reprise)
  • The Heather on the Hill (reprise)
  • Waitin' for My Dearie (reprise)
  • Finale: Brigadoon

Le Choc des mondes

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Le Choc des mondes (When Worlds Collide) est un film américain réalisé par Rudolph Maté, sorti en 1951. D'après les calculs du professeur Bronson du Cap, la planète Bellus fonce vers la Terre. Alerté par le savant, le professeur Hendron de l'observatoire de New York confirme ses prévisions : il reste moins de 8 mois avant l'inévitable collision avec Bellus, 12 fois plus grosse que la Terre, et la fin du monde est proche. Pourtant les Nations unies, incrédules, refusent d'engager la moindre action. Grâce aux capitaux du banquier Sydney Stanton, un petit groupe dirigé par Hendron décide alors de construire un vaisseau spatial afin de coloniser le satellite de Bellus, Zyra, dont l'atmosphère est similaire à celle de la Terre et qui devrait réchapper du choc entre la Terre et Bellus. Si cette « Arche de Noé spatiale» interplanétaire est achevée à temps, 40 hommes et femmes, tirés au sort parmi des profils sélectionnés (ingénieurs, techniciens, agriculteurs, etc.), pourront échapper à la catastrophe et perpétuer l'espèce sur Zyra.

Pour leurs romans, Philip Gordon Wylie et Edwin Balmer s'inspirèrent des chapitres bibliques de l'Apocalypse et de l'Arche de Noé. De la même façon, le film s'ouvre sur un plan de la Bible. Compte tenu du succès du film, George Pal envisagea un temps de tourner la suite, Après le choc des mondes (After Worlds Collide), et demanda à Paramount d'en acquérir les droits. Dans le plan final, la vue de Zyra est clairement une peinture. Celle-ci était à l'origine utilisée pour la promotion du film, et le producteur George Pal comptait ensuite utiliser une maquette pour représenter la surface de Zyra mais la Paramount sortit le film avant que la maquette ne soit terminée. Ce film fait partie des nombreuses références de la chanson d'introduction du Rocky Horror Picture Show : "Double feature".

Le Choc des mondes de Rudolph MatéLe Choc des mondes de Rudolph Maté

Le Choc des mondes de Rudolph Maté

Fiche technique

  • Titre : Le Choc des mondes
  • Titre original : When Worlds Collide
  • Réalisation : Rudolph Maté
  • Scénario : Sydney Boehm, d'après le roman Le Choc des mondes de Philip Wylie et Edwin Balmer
  • Production : George Pal et Cecil B. DeMille producteur exécutif (non crédité)
  • Société de production : Paramount Pictures
  • Budget : 936 000 dollars (687 000 euros)
  • Musique : Leith Stevens
  • Photographie : W. Howard Greene et John F. Seitz
  • Montage : Arthur P. Schmidt et Doane Harrison
  • Direction artistique : Albert Nozaki et Hal Pereira
  • Décorateur de plateau : Sam Comer et Ross Dowd
  • Costumes : Edith Head
  • Effets visuels : Collaborateurs divers, dont Gordon Jennings
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Genre : science-fiction
  • Format : Couleurs (Technicolor) - 1,37:1 - Mono (Western Electric Recording) - 35 mm
  • Durée: 83 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : août 1951 ; France : 20 juillet 1952

Distribution

  • Richard Derr : David Randall
  • Barbara Rush : Joyce Hendron
  • Peter Hansen : Docteur Tony Drake
  • John Hoyt : Sydney Stanton
  • Larry Keating : Docteur Cole Hendron
  • Rachel Ames : Julie Cummings
  • Frank Cady : Harold Ferris
  • Hayden Rorke : Docteur Emery Bronson

Et, parmi les acteurs non crédités

  • Queenie Smith : La mère avec une cigarette
  • Stuart Whitman : Figurant (rôle indéterminé)

Hansen Peter

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Peter Hansen (parfois crédité Peter Hanson) est un acteur américain, né le 5 décembre 1921 à Oakland (Californie).

Hansen Peter Hansen Peter

Au cinéma, Peter Hansen contribue à trente-deux films américains, le premier étant le western Marqué au fer de Rudolph Maté (avec Alan Ladd et Mona Freeman), sorti en 19501. Sa dernière prestation au grand écran est dans un court métrage de 2004 (après quoi il se retire). Entretemps, citons deux autres réalisations de Rudolph Maté, Le Choc des mondes (1951, avec Richard Derr et Barbara Rush) et Terre sans pardon (1957, avec Charlton Heston et Anne Baxter), Harlow, la blonde platine de Gordon Douglas (1965, avec Carroll Baker et Red Buttons), La Guerre des Rose de Danny DeVito (1989, avec Michael Douglas et Kathleen Turner), ou encore Apparitions de Tom Shadyac (son ultime long métrage, 2002, avec Kevin Costner et Susanna Thompson).

Pour la télévision, entre 1954 et 2004, Peter Hansen contribue à cinq téléfilms et soixante-dix séries, dont The Lone Ranger (cinq épisodes, 1954-1955), Au-delà du réel (un épisode, 1965), Hôpital central (rôle de Lee Baldwin, 1965-2004), La Conquête de l'Ouest (sept épisodes, 1977-1978) et Port Charles (série dérivée d’Hôpital central, dans le même rôle de Lee Baldwin, 1997-2003). Pour ce rôle de Lee Baldwin, il obtient deux nominations aux Daytime Emmy Awards, dont un gagné (voir détails ci-dessous).

Filmographie 

  • 1950 : Marqué au fer (Branded) de Rudolph Maté : Tonio
  • 1951 : La Caravane des évadés (Passage West) de Lewis R. Foster : Michael Karns
  • 1951 : Le Choc des mondes (When Worlds Collide) de Rudolph Maté : Dr Tony Drake
  • 1951 : Le Dernier Bastion (The Last Outpost) de Lewis R. Foster : Lieutenant Crosby
  • 1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) de Cecil B. DeMille : un spectateur
  • 1952 : Le Fils de Géronimo (The Savage) de George Marshall : Lieutenant Weston Hathersall
  • 1952 : L'Ivresse et l'Amour (Something to Live For) de George Stevens : un acteur à l'audition
  • 1954 : Brigadoon de Vincente Minnelli : le patron du club new-yorkais
  • 1954 : L'Aigle solitaire (Drum Beat) de Delmer Daves : Lieutenant Goodsall
  • 1955 : Le Souffle de la violence (The Violent Men) de Rudolph Maté : George Menefee
  • 1955 : Le Voleur du Roi (The King's Thief) de Robert Z. Leonard : Isaac Newton
  • 1956 : Diane de Poitiers (Diane) de David Miller : le deuxième physicien de la cour
  • 1956 : A Cry in the Night de Frank Tuttle : Dr Frazee
  • 1956 : Un magnifique salaud (The Proud and Profane) de George Seaton : Lieutenant Hutchins
  • 1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille : un jeune assistant
  • 1957 : Le Miroir au secret (5 Steps to Danger) d'Henry S. Kesler : Karl Plesser
  • 1957 : Terre sans pardon (Three Violent People) de Rudolph Maté : Lieutenant Marr
  • 1961 : Milliardaire pour un jour (Pocketful of Miracles) de Frank Capra : un assistant du gouverneur
  • 1964 : La Fureur des Apaches (Apache Rifles) de William Witney : Capitaine Green
  • 1965 : Harlow, la blonde platine (Harlow) de Gordon Douglas : l'assistant réalisateur Hansen
  • 1989 : La Guerre des Rose (The War of the Roses) de Danny DeVito : M. Marshall
  • 2002 : Apparitions (Dragonfly) de Tom Shadyac : Phillip Darrow

Hoyt John

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John Hoyt est un acteur, scénariste et producteur américain né le 5 octobre 1905 à Bronxville, État de New York (États-Unis), décédé le 15 septembre 1991 (à 85 ans) à Santa Cruz (Californie).

Hoyt John Hoyt John

Filmographie

  • 1946 : Les Héros dans l'ombre (O.S.S.) : Col. Paul Meister
  • 1947 : La Brune de mes rêves (My Favorite Brunette) : Dr Lundau
  • 1947 : L'Infidèle (The Unfaithful) : Det. Lt. Reynolds
  • 1947 : Les Démons de la liberté (Brute Force) : Spencer
  • 1948 : To the Ends of the Earth : Bennett
  • 1948 : Rencontre d'hiver (Winter meeting) : Stacy Grant
  • 1948 : Sealed Verdict : Gen. Otto Steigmann
  • 1948 : The Decision of Christopher Blake de Peter Godfrey : Mr. Caldwell
  • 1949 : L'Île au complot (The Bribe) : Gibbs
  • 1949 : Une femme joue son bonheur (The Lady Gambles) : Dr Rojac
  • 1949 : Le Traquenard (Trapped) : Agent John Downey, alias Johnny Hackett
  • 1949 : Si ma moitié savait ça (Everybody Does It) : Wilkins
  • 1949 : The Great Dan Patch : Ben Lathrop
  • 1950 : Outside the Wall : Stoker a.k.a. Jack Bernard
  • 1950 : Haines (The Lawless) : Ed Ferguson
  • 1951 : The Company She Keeps (en) de John Cromwell : Judge Kendall
  • 1951 : Quebec : Father Antoine
  • 1951 : Inside Straight : Flutey Johnson
  • 1951 : New Mexico : Sgt. Harrison
  • 1951 : Lost Continent : Michael Rostov
  • 1951 : Le Choc des mondes (When Worlds Collide) : Sydney Stanton (millionaire)
  • 1951 : Le Renard du désert (The Desert Fox: The Story of Rommel) : Field Marshal Wilhelm Keitel
  • 1952 : Loan Shark : Vince Phillips
  • 1952 : Le Mystère du château noir (The Black Castle) : Count Steiken
  • 1952 : Androclès et le Lion (Androcles and the Lion) : Cato (secret police)
  • 1953 : Jules César (Julius Caesar) : Decius Brutus
  • 1953 : Sins of Jezebel : Elijah
  • 1954 : For the Defense (TV) : Kenny Jason
  • 1954 : La Grande Nuit de Casanova (Casanova's Big Night) : Maggiorin
  • 1954 : Le Prince étudiant (The Student Prince) : Prime Minister
  • 1954 : Désirée : Talleyrand
  • 1955 : Association criminelle (The Big Combo) de Joseph H. Lewis : Nils Dreyer
  • 1955 : Graine de violence (Blackboard Jungle) : Mr. Warneke
  • 1955 : Le Cavalier au masque (The Purple Mask) : Rochet
  • 1955 : Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet) : Magistrate Maskew
  • 1955 : La Fille sur la balançoire (The Girl in the Red Velvet Swing) : William Travers Jerome
  • 1955 : Mon fils est innocent (Trial) : Ralph Castillo
  • 1956 : Son ange gardien (en) (Forever, Darling) : Bill Finlay
  • 1956 : Le Conquérant (The Conqueror) : Shaman
  • 1956 : Mohawk : Butler
  • 1956 : Infamie : Harold King, alias Harley Kendrick
  • 1956 : Wetbacks : Steve Bodine
  • 1956 : Death of a Scoundrel (en) de Charles Martin : Mr. O'Hara
  • 1957 : Sierra Stranger : Sheriff
  • 1957 : God Is My Partner : Gordon Palmer
  • 1957 : L'Ennemi public (Baby Face Nelson) : Samuel Parker
  • 1958 : The Beast of Budapest : Prof. Ernst Tolnai
  • 1958 : Attack of the Puppet People : Mr. Franz
  • 1959 : The Ten Commandments (TV)
  • 1959 : Riot in Juvenile Prison : Col. Ernest Walton (warden)
  • 1959 : Dans les griffes du vampire (Curse of the Undead) : Dr John Carter
  • 1959 : La Proie des vautours (Never So Few) : Col. Reed
  • 1960 : La Quatrième dimension (série TV), Les Robots du Dr Loren (The Lateness of the Hour)
  • 1960 : Spartacus : Caius
  • 1960 : Les Incorruptibles (série TV), Le Coup de filet
  • 1962 : Les Maraudeurs attaquent (Merrill's Marauders) de Samuel Fuller : Gen. Joseph Stilwell
  • 1963 : Boston Terrier (TV) : Judge Josiah Bowditch
  • 1963 : Cléopâtre (Cleopatra) : Cassius
  • 1963 : L'Horrible Cas du Dr X (X) : Dr Willard Benson
  • 1964 : The Glass Cage : Lt. Max Westerman
  • 1964 : The Time Travelers : Dr Varno
  • 1965 : Two on a Guillotine : Carl Vickers
  • 1965 : Memorandum for a Spy (TV) : Lowell Ritchards
  • 1965 : Young Dillinger (en) de Terry O. Morse : Dr Wilson
  • 1965 : Operation C.I.A. : Wells
  • 1966 : La Parole est au colt (Gunpoint) : Mayor Osborne
  • 1966 : La Bataille de la vallée du diable (Duel at Diablo) : Chata (Apache chief)
  • 1966 : Fame Is the Name of the Game (TV) : Larkin
  • 1966 et 1968 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), de Michael Garrison (série TV)
  • La Nuit du Marionnettiste (The Night of the Puppeteer), Saison 1 épisode 21, de Irving J. Moore (1966): Justice Vincent Chayne
  • La Nuit de l'Epidémie (The Night of the Plague), Saison 4 épisode 24, de Irving J. Moore (1968) : Guild
  • 1967 : Winchester 73 (TV) : Sunrider
  • 1968 : Panic in the City : Dr Milton Becker
  • 1970 : The Intruders (TV) : Appleton
  • 1972 : Welcome Home, Johnny Bristol (TV) : Minister
  • 1972 : Return to Peyton Place (série TV) : Martin Peyton (1972-1974)
  • 1974 : Flesh Gordon : Prof. Gordon
  • 1975 : The Turning Point of Jim Malloy (TV) : Harry Longden
  • 1977 : The Rhinemann Exchange (feuilleton TV) : German scientist
  • 1978 : The Great Ride
  • 1978 : The Winds of Kitty Hawk (TV) : Prof. Samuel Langley
  • 1979 : In Search of Historic Jesus : Synagogue man #1
  • 1979 : Nero Wolfe (TV) : Hewitt
  • 1982 : 40 Days of Musa Dagh
  • 1985 : Recherche Susan désespérément (Desperately Seeking Susan) : Space Commander

comme scénariste

  • 1964 : The Glass Cage

comme producteur

  • 1964 : The Glass Cage

All I Desire

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All I Desire est un film américain de Douglas Sirk sorti en 1953. En 1900, Naomi Murdoch quitte sa petite ville natale pour aller à Hollywood. Dix ans après, sur l'invitation de sa sœur, elle revient. Son retour va raviver de vieilles blessures... 

All I Desire de Douglas SirkAll I Desire de Douglas Sirk

All I Desire de Douglas Sirk

Fiche technique

  • Titre original : All I Desire
  • Réalisation : Douglas Sirk
  • Production : Ross Hunter
  • Société de Production : Universal Pictures
  • Scénario : Robert Blees, James Gunn et Gina Kaus, d'après le roman Stopover de Carol Ryrie Brink
  • Musique : Henry Mancini et Herman Stein (non crédités)
  • Photographie : Carl E. Guthrie
  • Direction artistique : Alexander Golitzen et Bernard Herzbrun
  • Décorateur de plateau : Russell A. Gausman et Julia Heron
  • Costumes : Rosemary Odell
  • Montage : Milton Carruth
  • Chorégraphe : Kenny Williams
  • Pays : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Genre : Mélodrame
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Recording)
  • Durée : 79 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 25 juin 1953 Nashville, Tennessee (première)

Distribution

  • Barbara Stanwyck : Naomi Murdock
  • Richard Carlson : Henry Murdoch
  • Lyle Bettger : Dutch Heineman
  • Marcia Henderson : Joyce Murdoch
  • Lori Nelson : Lily Murdoch
  • Maureen O'Sullivan : Sara Harper
  • Richard Long : Russ Underwood
  • Billy Gray : Ted Murdoch
  • Dayton Lummis : Colonel Underwood
  • Lotte Stein : Lena Maria Svenson
  • Fred Nurney : Hans Peterson
  • Stuart Whitman : Dick (non crédité)

Tornade

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Tornade (Passion) est un film américain d'Allan Dwan, sorti en 1954. L'action se situe dans la Californie du XIXe siècle, alors placée sous la souveraineté de l'État mexicain. Un éleveur, Juan Obreon, de retour des montagnes, apprend que sa fiancée Rosa a accouché d'un nourrisson durant son absence. L'heureuse nouvelle émane de Gaspar Mello. Celui-ci est le père de Rosa et loue une partie de ses terres à Juan. Gaspar ne détient aucun titre légal de propriété et ses droits ne s'exercent qu'en vertu d'un accord oral. Or, le fils de l'ancien propriétaire, Don Domingo, veut maintenant le chasser du domaine.

Gaspar s'oppose à ses volontés. Cinq hommes payés par Don Domingo incendient alors sa maison avant de le tuer avec son épouse. La fiancée d'Obreon ayant reconnu un des tueurs est, à son tour, abattue. Juan Obreon et Tonya, la sœur de Rosa Melo, partent à le recherche des assassins. Dans une taverne, celle-ci reconnaît la voix d'un des criminels. Mais, le capitaine Rodriguez, officier de l'ordre, argue qu'il ne peut arrêter la bande, faute de preuves suffisantes. Assoiffé de vengeance, Obreon poursuit l'homme que Rosa a identifié. Un duel au couteau s'ensuit dans lequel Juan prend l'avantage et oblige le tueur à donner le nom de ses acolytes.

Mais, il sort également un couteau dissimulé sous sa botte et Juan, en état de légitime défense, est contraint de le tuer. Le policier Rodriguez et son adjoint arrivent sur les lieux. Alors que tout accuse Juan, Tonya plaide pour sa version des faits. Indulgent, Rodriguez le laisse prendre la fuite... Pourtant, Juan Obreon, possédé par l'esprit de vengeance - il pense que son enfant a lui aussi été assassiné -, traque les meurtriers un à un et les tue selon la même méthode. L'ultime survivant, Salvador Sandro, cherche, de son côté, à franchir la frontière...Dwan accepte cette commande émanant du producteur Bogeaus alors qu'il sont brouillés ; on fait appel à lui pour remplacer au pied levé un premier réalisateur [...] jugé incompétent.

Tornade d'Allan DwanTornade d'Allan Dwan

Tornade d'Allan Dwan

Fiche technique

  • Titre : Tornade
  • Titre original : Passion
  • Réalisation : Allan Dwan
  • Scénario : Beatrice A. Dresher et Joseph Lejtes d'après une histoire Beatrice A. Dresher, Miguel Padilla et Joseph Lejtes
  • Adaptation : Howard Estabrook
  • Production  : Benedict Bogeaus
  • Société de production : Benedict Bogeaus Production (Filmcrest Productions)
  • Distribution : RKO Radio Pictures
  • Musique : Louis Forbes et Howard Jackson (non crédité)
  • Photographie : John Alton
  • Montage : James Leicester et Carlo Lodato
  • Direction artistique : Van Nest Polglase
  • Décors : John Sturtevant
  • Costumes : Gwen Wakeling
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleur (Technicolor) - 35 mm - 1,85:1 - Son : Mono (RCA Sound Recording)
  • Genre : Western
  • Durée : 84 minutes
  • Dates de sortie : 10 décembre 1954 (États-Unis)
  • Dates de sortie : États-Unis : 6 octobre 1954 ; France : 1er juillet 1955

Distribution

  • Cornel Wilde : Juan Obreon
  • Yvonne De Carlo : Rosa Melo / Tonya Melo
  • Raymond Burr : Capitaine Rodriguez
  • Lon Chaney Jr. : Castro
  • Rodolfo Acosta : Salvator Sandro
  • John Qualen : Gaspar Melo
  • Anthony Caruso : Sergent Muñoz
  • Frank DeKova : Martinez
  • Robert Warwick : le Padre
  • John Dierkes : Escobar
  • Stuart Whitman : Bernal
  • Richard Hale (non crédité) : Don Domingo

Goddard Paulette

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Paulette Goddard (Marion Goddard Levy), née le 3 juin 1910 à New York et morte le 23 avril 1990 à Ronco en Suisse, est une actrice américaine. 

Goddard PauletteGoddard PauletteGoddard Paulette

Elle fut la troisième épouse de Charlie Chaplin : ils se marièrent secrètement en 1936 mais divorcèrent en 1942. Elle se remaria en 1958 avec le célèbre auteur d'À l'Ouest, rien de nouveau, Erich Maria Remarque. Elle fut longtemps pressentie pour incarner Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent. À l’âge de treize ans et après quelques petits emplois, dont celui de mannequin, Paulette Goddard débute comme Ziegfeld girl chez Florenz Ziegfeld dans plusieurs de ses célèbres revues. Elle adopte alors le prénom Paulette et le nom de jeune fille de sa mère Goddard. Mariée en 1927, à l'âge de seize ans à Edgar James, un riche industriel, elle divorce dès 1929. Par la suite, elle se dirige vers Hollywood et décroche des petits rôles souvent non créditée chez Hal Roach avec Laurel et Hardy et Samuel Goldwyn, où elle joue les Goldwyn girls aux côtés de Betty Grable, Lucille Ball et Jane Wyman dans Le Roi de l'arène, Roman scandals ou Kids millions.

C’est la rencontre avec Charlie Chaplin qui va la propulser star. Rencontrée en 1932, Paulette Goddard va inspirer à Charlie Chaplin le rôle de la gamine dans Les Temps modernes. Pour le film, elle prend des cours de chant, de danse et répète inlassablement des scènes du film jusqu’à l’épuisement. À sa sortie, Les Temps modernes est assez mal accueilli par la critique et c’est de ce film que date l’hostilité persistante dont Charlie Chaplin ne cessa plus de faire l’objet en Amérique. Épuisés par le tournage, le couple embarque en février 1936 pour une croisière en Extrême-Orient et c’est au cours de ce voyage qu’ils se marient, une union qui restera secrète et donnera lieu plus tard à une polémique pendant les préparatifs du casting du film le plus célèbre du cinéma.

En 1938, le producteur David O. Selznick recherche sa Scarlett pour Autant en Emporte le Vent et toutes les actrices se mettent sur les rangs pour remporter le rôle. Paulette Goddard est l’une des actrices pressenties. Elle passe un bout d’essai et tourne deux scènes sous la direction de George Cukor. Selznick est séduit et l’envoie à La Nouvelle-Orléans pour travailler son accent du Sud. Le producteur s’est presque décidé à la choisir pour le rôle de Scarlett quand la rumeur se répand que Paulette Goddard et Charlie Chaplin ne sont pas mariés et sans preuves irréfutables de leur acte de mariage le rôle tant convoité va lui échapper. Mais elle saura rebondir, George Cukor lui propose un rôle dans son prochain film Femmes où elle interprète avec énergie le rôle de Miriam. Remarquée à nouveau par la Paramount Pictures, la compagnie va lui faire signer un contrat et Paulette Godard va devenir une des plus grandes stars de la firme pendant dix ans.

Tout de suite, elle rencontre un triomphe avec Le Mystère de la maison Norman, une comédie débridée remake d’un classique du film d’horreur avec un Bob Hope qui inaugure toute une série de films à succès à la Paramount. L’année 1940 sera prolifique, elle retrouve Bob Hope pour Le Mystère du château maudit, même ingrédients que pour le précédent et même résultats au box-office. De nouveau Charlie Chaplin fait appel à elle pour jouer le rôle d’une jeune fille juive Hannah dans Le Dictateur, brillante satire antihitlérienne. Néanmoins, le couple divorcera en 1942. Elle tourne également une comédie musicale Swing Romance avec Fred Astaire qui vient de se séparer de sa partenaire de prédilection Ginger Rogers. Autre succès, la même année, avec un film de Cecil B. DeMille, qui rapporte à la Paramount les plus grosses recettes de l’année, Les Tuniques écarlates. Elle retrouvera par deux fois De Mille dans des superproductions à recettes garanties, Les Naufrageurs des mers du sud en 1942 avec à la clé, tempêtes, naufrages, trésor, calmar géant, combat sous-marin, le tout sublimé par le Technicolor puis Les Conquérants d'un nouveau monde en 1947, épopée à gros budget (à peu près 5 millions de dollars) dédiée aux premiers colons américains. Aux côtés de Gary Cooper, elle affrontera la déportation coloniale, les indiens, les feux, les explosions et un Cecil B. De Mille décidé à lui faire subir les pires tourments.

En 1944, elle reçoit une nomination à l’oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Anges de miséricorde, film consacré aux infirmières de la Seconde Guerre mondiale. Elle contribuera également à l’effort de guerre en participant aux tournées pour le moral des troupes et aux films de divertissement avec une pléiade de stars dans leur propre rôle comme Au pays du rythme ou Duffy's Tavern. Parmi ses meilleurs films on peut encore citer Par la porte d'or brillant mélodrame avec Charles Boyer et Olivia de Havilland, La Duchesse des bas-fonds un film d’époque et Le Journal d'une femme de chambre. Paulette Goddard produit ce dernier film avec son troisième mari, l’acteur Burgess Meredith rencontré sur le tournage de Swing Romance, ils se marieront en 1944. Grâce à eux, le réalisateur Jean Renoir jouit pour ce tournage d’une entière liberté. Avec cette extraordinaire tragi-comédie, adaptée très librement du roman d'Octave Mirbeau, Jean Renoir se démarque de ses films précédents, plus lyriques, et marque le début d’une période plus stylisée et laconique.

Mais à la fin des années quarante, la carrière de Paulette Goddard décline et elle ne tournera plus qu’une dizaine de films. Elle fera néanmoins de nombreuses apparitions à la télévision. Divorcée de Burgess Meredith en 1949, elle se marie une quatrième et dernière fois en 1958 avec l’écrivain Erich Maria Remarque et s’installe la même année en Europe (Suisse, Tessin, Porto Ronco), dans la villa Casa Monte Tabor jusqu’à la mort de ce dernier époux en 1970. Elle meurt d’une crise cardiaque en 1990. En 1995, grâce à un don de 20 millions de dollars de Paulette Goddard, est créé au sein de l’université de New York, le Remarque Institute, centre de recherche sur l'histoire contemporaine de l'Europe et les rapports Europe-Amérique. L'historien Tony Judt en a assuré la mise en place et la direction jusqu'à sa mort, en 2010. Les efforts pour lever la somme de 6 millions de francs suisses (7 millions de dollars) afin de sauver de la destruction la villa de Paulette Goddard et d'Erich Maria Remarque, au bord du lac Majeur, vont bon train. Le but est de la transformer en musée et en résidence d'artistes axé sur la créativité, la liberté et la paix (selon les dernières volontés de Paulette Goddard).

Filmographie

  • 1929 : Berth Marks de Lewis R. Foster
  • 1929 : Le Signe sur la porte (The Locked door) de George Fitzmaurice (non créditée)
  • 1930 : Whoopee! de Thornton Freeland (non créditée)
  • 1931 : Les Carrefours de la ville (City streets) de Rouben Mamoulian (non créditée)
  • 1931 : The Girl habit de Edward Cline
  • 1931 : Pénitencier de femmes (Ladies of the Big House) de Marion Gering (non créditée)
  • 1932 : The Mounthpiece de Elliott Nugent et James Flood (non créditée)
  • 1932 : Show Business de Elliott Nugent et James Flood - court-métrage (non créditée)
  • 1932 : Young Ironsides de James Parrott - court-métrage (non créditée)
  • 1932 : Les Sans-soucis (Pack Up Your Troubles) de George Marshall et Ray McCarey (non créditée)
  • 1932 : Girl Grief de James Parrott (non créditée)
  • 1932 : Le Roi de l'arène (The Kid from Spain) de Leo McCarey (non créditée)
  • 1933 : Les Faubourgs de New York (The Bowery) de Raoul Walsh (non créditée)
  • 1933 : Roman scandals de Frank Tuttle (non créditée)
  • 1934 : Kids millions de Roy Del Ruth (non créditée)
  • 1936 : Les Temps modernes (Modern Times) de Charles Chaplin
  • 1936 : La Bohémienne (The Bohemian Girl) de James W. Horne et Charley Rogers (non créditée)
  • 1938 : La Famille sans-souci (The Young in Heart) de Richard Wallace
  • 1938 : Coup de théâtre (Dramatic school) de Robert B. Sinclair
  • 1939 : Femmes (The Women) de George Cukor
  • 1939 : Le Mystère de la maison Norman (The Cat and the Canary) de Elliott Nugent
  • 1940 : Le Mystère du château maudit (The Ghost Breakers) de George Marshall
  • 1940 : Le Dictateur (The Great Dictator) de Charles Chaplin
  • 1940 : Les Tuniques écarlates (North West Mounted Police) de Cecil B. DeMille
  • 1940 : Swing Romance (Second Chorus) de Henry C. Potter
  • 1941 : L'Or du ciel (Pot O'Gold) de George Marshall
  • 1941 : Par la porte d'or (Hold Back the Dawn) de Mitchell Leisen
  • 1941 : Nothing But the Truth de Elliott Nugent
  • 1942 : Espionne aux enchères (The Lady Has Plans) de Sidney Lanfield
  • 1942 : Les Naufrageurs des mers du sud (Reap the Wild Wind) de Cecil B. DeMille
  • 1942 : La Fille de la forêt (The Forest Rangers) de George Marshall
  • 1942 : Au pays du rythme (Star Spangled Rythm) de George Marshall
  • 1943 : La Boule de cristal (The Crystal Ball) de Elliott Nugent
  • 1943 : Les Anges de miséricorde (So Proudly, We Hail) de Mark Sandrich
  • 1944 : L'amour cherche un toit (Standing room Only) de Sidney Lanfield
  • 1944 : I Love a Soldier de Mark Sandrich
  • 1945 : Duffy's Tavern de Hal Walker
  • 1945 : La Duchesse des bas-fonds (Kitty) de Mitchell Leisen
  • 1946 : Le Journal d'une femme de chambre (The Diary of a Chambermaid) de Jean Renoir, d'après le roman homonyme d'Octave Mirbeau
  • 1947 : Suddenly, It's Spring de Mitchell Leisen
  • 1947 : Les Conquérants d'un nouveau monde (Unconquered) de Cecil B. DeMille
  • 1947 : Hollywood en folie (Variety girl) de George Marshall
  • 1947 : Un mari idéal (An Ideal Husband) de Alexander Korda
  • 1948 : La Folle enquête (On Our Merry Way), de King Vidor et Leslie Fenton
  • 1948 : Hazard de George Marshall
  • 1949 : La Vengeance des Borgia (Bride of Vengeance) de Mitchell Leisen
  • 1949 : Anna Lucasta (Anna Lucasta) de Irving Rapper
  • 1950 : The Torch de Emilio Fernández
  • 1952 : Les Mille et une filles de Bagdad (Babes in Bagdad) de Edgar George Ulmer
  • 1953 : Investigations criminelles (Vince Squad) de Arnold Laven
  • 1953 : Sins of Jezebel de Reginald Le Borg
  • 1953 : Paris Model de Alfred E. Green
  • 1954 : La Charge des lanciers (Charge of the lancers) de William Castle
  • 1954 : Meurtres sans empreintes (The Unholy four) de Terence Fisher
  • 1964 : Les Deux Rivales (Gli indifferenti) de Francesco Maselli

Télévision

  • 1953/1957 : The Ford Television Theatre (série TV) (2 épisodes : The Doctor's Downfall et Singapore)
  • 1954 : The Adventures of Sherlock Holmes (série TV) (1 épisode The Case of Lady Beryl)
  • 1955 : Producers' Showcase (série TV) (1 épisode The Women)
  • 1956 : The Errol Flynn Theatre (série TV britannique) (1 épisode : Mademoiselle Fifi)
  • 1957 : The Joseph Cotten Show (série TV) (1 épisode : The Ghost of Devil's Island)
  • 1959 : Aventures dans les îles (Adventures in Paradise) (série TV) de Harold Daniels (1 épisode : La Dame de Chicago)
  • 1961 : The Phantom (TV) de Harold Daniels
  • 1972 : The Snoop Sisters (TV) de Leonard Stern

 

Lamour Dorothy

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Dorothy Lamour, de son vrai nom Mary Leta Dorothy Stanton, était une actrice et chanteuse américaine née le 10 décembre 1914 à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), et décédée le 22 septembre 1996 à Los Angeles (Californie). 

Lamour DorothyLamour DorothyLamour Dorothy

Dorothy Lamour fut lancée par la Paramount Pictures en 1936. Surnommée la « Princesse au sarong », elle acquit une grande popularité en incarnant la fille de type exotique dans de nombreux films d’aventures. Elle deviendra ensuite la partenaire privilégiée de Bob Hope et de Bing Crosby dans la célèbre série de films des En route vers… avec toujours le même succès. Elle a été élue Miss Nouvelle-Orléans en 1931. Née à La Nouvelle-Orléans Mary Leta Dorothy Stanton adopte le nom de son beau-père Clarence Lambour, lorsque sa mère se remarie. À 17 ans, elle participe à un concours de beauté et devient Miss New Orléans. Par la suite la jeune femme se rend à Chicago en espérant faire carrière dans la chanson mais ne trouve qu’un emploi de vendeuse dans un grand magasin dans un premier temps. Après une audition, elle est engagée par le chef d’orchestre Herbie Kaye, devient chanteuse dans son big band et l’épouse en 1935. Après une longue tournée, elle participe à une émission hebdomadaire de la NBC et chante dans différents clubs réputés, elle devient très populaire et prend un nouveau pseudonyme plus glamour : Lamour. Elle fait quelques apparitions au cinéma notamment en tant que Chorus girl dans un film de la Warner Bros., Prologue (Footlight Parade) et dans un court métrage The Stars Can't Be Wrong.

Très vite remarquée, la Paramount Pictures l’engage en 1936 et exploite son côté exotique en lui donnant un rôle de sauvageonne dans Hula, fille de la brousse aux côtés de Ray Milland. Pendant féminin de Tarzan, Dorothy fut la parade de la Paramount au Tarzan de la Metro-Goldwyn-Mayer incarné par Johnny Weissmuller. Elle effectue une entrée fracassante et, vêtue d'un sarong, fait rêver toute une génération qui, séduite par sa sensualité et ces dépaysements paradisiaques et exotiques, va réserver un triomphe à ce film. Forte de ce succès, le studio va exploiter ce nouveau filon. Cinq films en 1937, Dorothy reprend son sarong pour le spectaculaire Hurricane de John Ford, super production qui rapportera 1 400 000 dollars de recettes. La Paramount reprend les mêmes ingrédients mais cette fois en Technicolor et reforme le couple Lamour-Milland avec Toura, déesse de la Jungle en 1938, nouveau succès. Dorothy lance le « deux-pièces », ancêtre du « bikini » inspiré du sarong polynésien. Elle jouera encore les princesses exotiques dans de nombreux films comme Typhon, Nuits birmanes, Aloma, princesse des îles, Mabok, l'éléphant du diable, Lona, la sauvageone. Parallèlement, la Paramount met en valeur ses talents de chanteuse dans des comédies musicales comme La Furie de l'or noir, L'Escadre est au port, Au pays du rythme ou Dixie. Outre les rôles « à sarong », elle est également l’héroïne de nombreux films d’aventure comme Le Dernier Train de Madrid ou Les Gars du large, elle fera de rares incursions dans le drame notamment dans Chirurgiens de Frank Borzage ou dans Johnny Apollo d'Henry Hathaway aux côtés de Tyrone Power.

Dorothy Lamour sera aussi très populaire auprès des G.I.’s et fera partie du panthéon des pin-ups aux photos épinglés à l’instar des Rita Hayworth, Betty Grable ou Lana Turner. Elle fera campagne pour la vente des bons de guerre et mettra aux enchères deux de ses fameux sarongs qui rapporteront pas moins de deux millions de dollars. Parallèlement elle continue à animer des émissions de radio aux côtés de W. C. Fields et Edgar Bergen. Comblée par son métier, Dorothy va négliger sa vie familiale, le studio va d’ailleurs rejeter tous ses désirs de maternité, ce qui conduira son mari, Herbie Kaye, à demander le divorce. Elle se remarie avec le Capitaine William Ross Howard, ils auront deux garçons: Rigely, adopté en 1945 et Richard, né en 1949.

Mais Dorothy Lamour ne se contentera pas de jouer les filles des îles et les chanteuses, elle révélera également un talent comique qui va exploser dans la série à succès des En route vers… Complices à la radio, les acteurs Bob Hope et Bing Crosby sont accompagnés du producteur Harlan Thompson et du réalisateur Victor Schertzinger lorsqu’ils lancent l’idée d’un film les réunissant tout en leur ajoutant une saveur exotique, Dorothy Lamour. En route vers Singapour sera le premier d’une série de sept films loufoques où Crosby et Hope vont se livrer à une joute amicale ininterrompue de jeu de mots et vacheries. Ils se disputeront à chaque film les faveurs de Dorothy Lamour qui campe un faire-valoir pleine d’entrain. Autre ingrédient de taille, « le plus joyeux trio d’Amérique », selon le slogan publicitaire, interprète des numéros musicaux et des chansons à succès qui feront pour beaucoup dans la popularité de ces films. Ils feront le tour du monde avec En route vers En route vers Singapour, En route vers Zanzibar, En route vers le Maroc, En route vers l'Alaska, En route vers Rio et En route vers Bali pour la plus grande joie du public. Ils termineront avec Astronautes malgré eux, dans lequel Dorothy Lamour cédera sa place à Joan Collins tout en faisant une apparition.

À partir des années 1950, ses apparitions se feront plus rares et l’on peut retenir deux compositions savoureuses, celle de la meneuse de revue de Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. DeMille et de la truculente tenancière de bar dans La Taverne de l'Irlandais de John Ford. Elle fera encore des apparitions sur scène et à la télévision dans Arabesque, Pour l'amour du risque ou encore La croisière s'amuse. Dorothy Lamour est morte à son domicile à 81 ans, le 22 septembre 1996 à Los Angeles d’une crise cardiaque.

videoFilmographie

  • 1933 : Prologue (Footlight Parade) de Lloyd Bacon
  • 1936 : The Stars Can't Be Wrong - Court métrage
  • 1936 : L'Appel de la folie (College Holiday) de Frank Tuttle
  • 1936 : Hula, fille de la brousse (The Jungle Princess) de Wilhelm Thiele
  • 1937 : Trompette Blues (Swing High, Swing Low), de Mitchell Leisen
  • 1937 : Le Dernier Train de Madrid (Last train From Madrid) de James Patrick Hogan
  • 1937 : La Furie de l'or noir (High, Wide and Handsome) de Rouben Mamoulian
  • 1937 : Hurricane (The Hurricane) de John Ford
  • 1937 : Romance burlesque (Thrill of a Lifetime) de George Archainbaud
  • 1938 : Big Broadcast of 1938 (The Big Broodcast of 1938) de Mitchell Leisen
  • 1938 : Toura, déesse de la Jungle (Her Jungle Love) de George Archainbaud
  • 1938 : La Belle de Mexico (Tropic Holiday) de Theodore Reed
  • 1938 : Les Gars du large (Spown of the North) de Henry Hathaway
  • 1939 : St. Louis Blues de Raoul Walsh
  • 1939 : L'Irrésistible Monsieur Bob (Man about Town) de Mark Sandrich
  • 1939 : Chirurgiens (Disputed Passage) de Frank Borzage
  • 1940 : Johnny Apollo (Johnny Apollo) d'Henry Hathaway
  • 1940 : Typhon (Typhoon) de Louis King
  • 1940 : En route vers Singapour (Road to Singapore) de Victor Schertzinger
  • 1940 : Nuits birmanes (Moon Over Burma) de Louis King
  • 1940 : La Roulotte rouge ou La Belle écuyère (Chad Hanna) de Henry King
  • 1941 : En route vers Zanzibar (Road to Zanzibar) de Victor Schertzinger
  • 1941 : L'Engagé volontaire (Caught in the Draft) de David Butler
  • 1941 : Aloma, princesse des îles (Aloma of the South Seas) de Alfred Santell
  • 1942 : L'Escadre est au port (The Fleet's In) de Victor Schertzinger
  • 1942 : Mabok, l'éléphant du diable (Beyond the Blue Horizon) de Alfred Santell
  • 1942 : En route vers le Maroc (Road to Morocco) de David Butler
  • 1942 : Au pays du rythme (Star Spangled Rhythm) de George Marshall
  • 1943 : They got me covered de David Butler
  • 1943 : Dixie (Dixie) de A. Edward Sutherland
  • 1943 : Jour de chance (Riding high) de George Marshall
  • 1944 : Quatre flirts et un cœur (And the Angels Sing) de George Marshall
  • 1944 : Lona la sauvageonne (Rainhow Island) de Ralph Murphy
  • 1945 : A Medal for Benny de Irving Pichel
  • 1945 : Duffy's Tavern de Hal Walker
  • 1945 : Mascarade à Mexico (Masquerade in Mexico) de Mitchell Leisen
  • 1945 : En route vers l'Alaska (Road to Utopia) de Hal Walker
  • 1947 : La Brune de mes rêves (My Favourite Brunette) de Elliott Nugent
  • 1947 : Hollywood en folie (Variety Girl) de George Marshall
  • 1947 : Les Corsaires de la terre (Wild Harvest) de Tay Garnett
  • 1947 : En route vers Rio (Road to Rio) de Norman Z. McLeod
  • 1948 : La Folle enquête (On Our Merry Way), de King Vidor et Leslie Fenton
  • 1948 : Lulu Belle (Lulu Belle) de Leslie Fenton
  • 1948 : The Girl from Manhattan de Alfred E. Green
  • 1949 : L'Homme au chewing-gum (Manhandled) de Lewis R. Foster
  • 1949 : The Lucky stiff de Lewis R. Foster
  • 1949 : Slightly French de Douglas Sirk
  • 1951 : Si l'on mariait papa (Here Comes the Groom) de Frank Capra
  • 1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) de Cecil B. DeMille
  • 1952 : En route vers Bali (Road to Bali) de Hal Walker
  • 1962 : Astronautes malgré eux (The Road To HongKong) de Norman Panama
  • 1963 : La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef) de John Ford
  • 1964 : Pyjama Party de Don Weiss
  • 1970 : The Phynx de Lee H. Katzin
  • 1976 : Won Ton Ton, le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton, the Dog Who Saved Hollywood) de Michael Winner
  • 1987 : Creepshow 2 de Michael Gornick

 

China Doll

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China Doll est un film américain réalisé par Frank Borzage, sorti en 1958. Un vétéran de la seconde Guerre Mondiale part à la recherche de sa fille, qu'il avait laissée derrière lui en Chine. Cette fille est en fait un leurre organisé par des chinois voulant obtenir une rançon.

China Doll de Frank BorzageChina Doll de Frank Borzage

China Doll de Frank Borzage

Fiche technique

  • Titre original : China Doll
  • Réalisation : Frank Borzage
  • Scénario : Kitty Buhler
  • Direction artistique : Howard Richmond
  • Décors : Jack Mills
  • Costumes : Wes Jefferies, Angela Alexander
  • Photographie : William H. Clothier
  • Son : Earl Crain Sr.
  • Montage : Jack Murray
  • Musique : Henry Vars
  • Production : Frank Borzage
  • Sociétés de production : Romina Productions, Batjac Enterprises
  • Société de distribution : United Artists
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,85:1 - Son Mono (RCA Sound Recording)
  • Genre : drame
  • Durée : 99 minutes
  • Dates de sortie : Royaume-Uni : 8 juin 1958

Distribution

  • Victor Mature : Cliff Brandon
  • Li Li Hua : Shu-Jen
  • Ward Bond : le Père Cairns
  • Bob Mathias : Phil Gates
  • Johnny Desmond : Steve Hill
  • Stuart Whitman : Dan O'Neill
  • Elaine Curtis : Alice Nichols
  • Ann McCrea : Mona Perkins
  • Danny Chang : Ellington
  • Denver Pyle : Colonel Wiley
  • Donald Barry : Hal Foster
  • Tige Andrews : Carlo Menotti
  • Steve Mitchell : Dave Reisner
  • Ken Perry : Ernie Fleming
  • Ann Paige : Sally

Diane de Poitiers

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Diane de Poitiers (titre original : Diane) est un film américain réalisé par David Miller, sorti en 1956. À la cour de François Ier, la comtesse Diane de Brézé vient défendre la tête de son mari soupçonné de complot contre le roi. Elle obtient finalement sa grâce en acceptant de prendre en charge l'éducation du prince Henri, dont le roi déplore les mœurs grossières ; le jeune homme ne s'intéresse selon lui qu'à la chasse, aux chiens et aux chevaux. Parallèlement, François Ier a arrangé le mariage du prince avec la jeune Catherine de Médicis. Pourtant, avant que celle-ci n'arrive à la cour de France, Diane et Henri sont déjà unis par une liaison passionnée.

D'emblée, Catherine de Médicis déteste sa rivale. Mais doit supporter sa présence constante auprès du prince, même lorsque ce dernier, sous le nom d'Henri II, accède au trône après la mort de son père et de son frère aîné. Victime d'un accident au cours d'un tournoi, Henri meurt le 10 juillet 1559. Le pouvoir revient à Catherine de Médicis. Dès lors, le sort de Diane est aussi entre ses mains... Diane de Poitiers est le dernier film de Lana Turner pour la Metro-Goldwyn-Mayer. Tout le film fut tourné en France, sur les lieux même des faits.

Diane de Poitiers de David Miller avec Lana TurnerDiane de Poitiers de David Miller avec Lana Turner

Diane de Poitiers de David Miller avec Lana Turner

Fiche technique

  • Titre : Diane de Poitiers
  • Titre original : Diane
  • Réalisation : David Miller
  • Scénario : Christopher Isherwood d'après une histoire de John Erskine
  • Production : Edwin H. Knopf
  • Société de production : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Musique : Miklós Rózsa
  • Photographie : Robert Planck
  • Montage : John McSweeney Jr.
  • Direction artistique : Cedric Gibbons et Hans Peters
  • Décorateur de plateau : Henry Grace et Edwin B. Willis
  • Costumes : Walter Plunkett
  • Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Langue : Anglais
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleur Eastmancolor - Son : Mono (optical prints) | 4-Track Stereo (Western Electric Sound System) (magnetic prints)
  • Genre : Film historique
  • Durée : 110 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 12 janvier 1956

Distribution

  • Lana Turner (V.F : Jacqueline Porel) : La comtesse Diane de Poitiers
  • Pedro Armendáriz (V.F : Jean Davy) : Le roi François Ier
  • Roger Moore (V.F : Jean-Louis Jemma) : Le roi Henri II
  • Marisa Pavan : Catherine de Médicis
  • Torin Thatcher (V.F : Louis Arbessier) : Le comte de Brézé
  • Sir Cedric Hardwicke (V.F : Jean Brochard) : Ruggieri
  • Henry Daniell : Le comte Albert de Gondi
  • Taina Elg (V.F : Joelle Janin) : Alyas
  • Ronald Green (V.F : Michel Roux) : Le Dauphin
  • Sean McClory (V.F : Albert Augier) : Le comte de Montgomery
  • John Lupton : Regnault
  • Paul Cavanagh : Lord Bonnivet
  • Melville Cooper : Le médecin
  • Ian Wolfe : Lord Tremouille
  • Michael Ansara (V.F : Roger Rudel) : Comte Ridolfi
  • Percy Helton (V.F : Eddy Rasimi) : Bouffon Triboulet
  • Basil Ruysdael (V.F : Jacques Berlioz) : Le Chambellan

Acteurs non crédités

  • Peter Brocco : Le peintre de la cour
  • Peter Hansen : Le deuxième physicien de la cour
  • Stuart Whitman : Un vassal d'Henri II
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