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Le coup de foudre

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Le Coup de foudre (It) est un film américain réalisé par Clarence G. Badger et Josef von Sternberg (non crédité), sorti en 1927.

Le coup de foudre de Clarence G. Badger et Josef von SternbergLe coup de foudre de Clarence G. Badger et Josef von SternbergLe coup de foudre de Clarence G. Badger et Josef von Sternberg

Le coup de foudre de Clarence G. Badger et Josef von Sternberg

Fiche technique

  • Titre : Le Coup de foudre
  • Titre original : It
  • Réalisation : Clarence G. Badger et Josef von Sternberg (non crédité)
  • Production : Clarence G. Badger, Elinor Glyn, Jesse L. Lasky (producteur délégué), Adolph Zukor (producteur délégué), B. P. Schulberg (producteur associé)
  • Société de production : Famous Players-Lasky Corporation
  • Scénario : Hope Loring, Louis D. Lighton et George Marion Jr. d'après le roman de Elinor Glyn
  • Photographie : H. Kinley Martin
  • Montage : E. Lloyd Sheldon
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - film muet
  • Genre : Comédie
  • Durée : 72 minutes
  • Date de sortie : 15 février 1927 (USA)

Distribution

  • Clara Bow : Betty Lou Spence
  • Antonio Moreno : Cyrus Waltham Jr.
  • William Austin : Monty Montgomery
  • Priscilla Bonner : Molly
  • Jacqueline Gadsden : Adela Van Norman
  • Julia Swayne Gordon : Mme Van Norman
  • Elinor Glyn : Elle-même
  • Gary Cooper : Correspondant de Presse

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Elmo Billings : Garçon de l'office
  • Lloyd Corrigan : Garçon de cabine sur le yacht
  • Dorothy Tree : Employée de Waltham

Le Rebelle

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Le Rebelle (The Fountainhead) est un film dramatique américain réalisé par King Vidor, sorti en 1949. Le film est l'adaptation d'un roman d'Ayn Rand: La Source vive publié en 1943 sous le titre The Fountainhead. Howard Roark est un architecte idéaliste et individualiste. Il est renvoyé de son université car ses vues sont jugées trop novatrices par rapport à la norme architecturale du jour. Henry Cameron, un architecte qui partage sa vision, sauve sa carrière en l'employant. Mais quelques années plus tard les attaques du journal The Banner font sombrer Cameron dans l'alcoolisme. Mourant, il avertit Roark que la même chose l'attend à moins qu'il n'accepte de transiger avec ses idéaux. Mais Roark refuse et préfère travailler dans une carrière de pierre plutôt que de modifier sa maquette pour le siège de la Security Bank of Manhattan. Il accepte de réaliser un projet au nom d'un ami architecte à la condition que rien n'y soit modifié. 

Voyant finalement son projet défiguré au nom du bien commun, il préfère faire exploser le chantier. Rattrapé par la justice, il est jugé. Le discours d'Howard Roark lors de son procès est une des plus vibrantes illustrations de l'individualisme radical d'Ayn Rand. L'architecte y défend son droit à exiger que ses créations soient telles qu'il les a voulues et non telle que la société les voudrait. Sur cette histoire, se greffent plusieurs intrigues : Une lutte de l'individu contre le collectif : Howard Roark est intransigeant sur ses principes, face au board de la Security Bank of Manhattan, face à la campagne de presse lancée contre une de ses œuvres par le journal The Banner, face à Cortland Home dont on a dénaturé son projet originel.

Une intrigue amoureuse entre deux êtres qui se cherchent et ne se trouveront qu'au dénouement du film : Dans la carrière de pierre, il rencontre Dominique Francon, rédactrice au journal The Banner et fille d'un architecte de la norme. Il vivra une brève idylle avec elle mais ne la verra plus. Elle épouse Gail Wynand, propriétaire de The Banner qu'elle n'aime pas. Roark reverra finalement Dominique le jour où, venant féliciter l'auteur du Enright Building qu'elle admire, elle se rend compte qu'il s'agit de lui. Une lutte contre lui-même pour le propriétaire du journal : Gail Wynand admire et jalouse l'intégrité d'Howard Roark mais commence par le combattre pour flatter les instincts de la rue. Il se ralliera finalement à lui et le soutiendra dans son procès pendant un temps. Mais n'ayant pas la force de Roark, il cédera à la pression de la masse et l'abandonnera. Plein de regrets, il lui confie la réalisation du Wynand Building et se suicide.

Le personnage d'Howard Roark est inspiré par la vie et l'œuvre de Frank Lloyd Wright, malgré le déni sans appel de l'auteur du roman et du scénario, Ayn Rand : « Il n'y aucune ressemblance entre Roark et M. Wright en ce qui concerne la vie privée, le personnage et la philosophie. Le seul parallèle qu'on puisse discerner entre eux n'est qu'architectural, de par leur position dans l'architecture moderne. » (in Letters of Ayn Rand). Ayn Rand exigea que le plaidoyer d'Howard Roark pour sa défense soit conservé sans aucune modification. Au dernier moment King Vidor essaya de le réduire mais Rand fit appel au président de la Warner pour obtenir qu'il soit filmé en intégralité. Elle obtiendra gain de cause. Durant 6 minutes, c'est un des plus longs discours de l'histoire du cinéma. La défense de Howard Roark présente de nombreuses similitudes avec celle produite par Hank Rearden dans La Grève (Atlas Shrugged) lorsque ce dernier est jugé pour avoir enfreint un règlement du Bureau of economic planning and national resources.

Barbara Stanwyck persuada la Warner d'acheter les droits du roman afin d'incarner le rôle féminin principal de Dominique Francon. Comme pour Autant en emporte le vent, le succès du roman The Fountainhead, amena des spéculations pour trouver les acteurs qui personnifieraient les personnages. Le désir d'incarner Dominique Francon, le personnage féminin, avait motivé Barbara Stanwyck de convaincre Jack Warner d'acheter les droits du roman en 1943. Elle proposa aussi le nom d'Humphrey Bogart pour l'architecte1. Cependant les studios de la Warner l'écartèrent du projet, ce qui amena celle-ci à rompre son contrat, par ailleurs King Vidor la trouvait trop vieille pour le personnage. D'autres comédiennes furent pressenties pour incarner Dominique Francon, Lauren Baccal , Ida Lupino, Jennifer Jones, Gene Tierney. Veronica Lake prétendit que le rôle avait été écrit pour elle, car dans le roman le personnage porte la même coiffure, Joan Crawford qui convoitait le rôle organisa un diner pour Ayn Rand dans la perspective d'être choisie pour le film, ayant fait de sorte de porter une robe du soir similaire au personnage. 

Bette Davis voulut aussi incarner Dominique Francon, mais de par son âge et sa cote descendante au box-office, elle s'opposa au refus du réalisateur King Vidor et du producteur Henri Blanke. Approchée par Stanwyck, Ayn Rand lui avoua que le type d'actrice qu'elle voyait pour le personnage était Greta Garbo, qui fut contactée. Après avoir lu le script, la comédienne accepta mais se ravisa et déclina la proposition, en apprenant qu'elle tournait les scènes d'amour avec Gary Cooper. Jack Warner organisa une réception pour chercher la comédienne qui pourrait incarner le rôle invitant plusieurs actrices dont Patricia Neal. Elle fut présentée à Gary Cooper et King Vidor qui lui proposa le personnage après un entretien de quinze minutes. Pour le réalisateur elle correspondait au personnage et sa grande taille s'accordait à celle de Gary Cooper.

Pour le comédien qui devait incarner Howard Roark, outre Humphrey Bogart, on pensa à Alan Ladd (avec comme partenaire Lauren Baccal). La presse de l'époque fit courir la rumeur que Clark Gable avait lu le roman, et avait l'intention de contacter la MGM pour acquérir les droit et incarner l'architecte. Contacté par la production Gary Cooper hésita d'abord à incarner l'architecte, son représentant I.H.Prinzmetal avait refusé le rôle, arguant que le public de Cooper étant populaire, le personnage correspondait plutôt à un public intellectuel. Mais son épouse Rocky, qui avait lu le roman lui conseilla fortement d'accepter le rôle. Pour le rôle de Gail Wynand le puissant directeur du journal The Banner la Warner proposa Melvyn Douglas, mais il fut refusé par Ayn Rand qui lui préféra l'acteur britannique Raymond Massey. Le rôle d'Elsworth Toohey le critique acharné à faire tomber Howard Roark, fut d'abord envisagé pour Clifton Webb soutenu par le producteur Henry Blanke. Mais la Warner craignait que le public ne l'accepte pas dans le rôle d'un méchant. Finalement ce fut un autre acteur britannique Robert Douglas qui hérita du personnage.

 

Le Rebelle de King VidorLe Rebelle de King Vidor

Le Rebelle de King Vidor

Fiche technique

  • Titre original : The Fountainhead
  • Titre français : Le Rebelle
  • Réalisation : King Vidor
  • Scénario : Ayn Rand d'après son roman La Source vive (The Fountainhead) sorti en 1943
  • Direction artistique : Edward Carrere (en)
  • Décors : William Kuehl
  • Costumes : Milo Anderson, Clayton Brackett, Martha Bunch
  • Photographie : Robert Burks
  • Son : Oliver S. Garretson
  • Musique : Max Steiner
  • Montage : David Weisbart
  • Production : Henry Blanke (en)
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono (RCA Sound System)
  • Genre : Film dramatique
  • Durée : 114 minutes (1 h 54)
  • Dates de sortie : États-Unis : 2 juillet 1949, Suède : 26 septembre 1949, Finlande : 11 novembre 1949, France : 8 mars 1950 (Festival de Cannes) / 31 mars 1950 (sortie nationale), Portugal : 17 avril 1950, Japon : 9 décembre 1950.

Distribution

  • Gary Cooper : Howard Roark
  • Patricia Neal : Dominique Francon
  • Raymond Massey : Gail Wynand
  • Kent Smith : Peter Keating
  • Robert Douglas : Elsworth Toohey
  • Henry Hull : Henry Cameron
  • Ray Collins : Roger Enright
  • Moroni Olsen : le président
  • Jerome Cowan : Alvah Scarret

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Monte Blue : l'employé de la station-service
  • Glen Cavender : un badaud
  • Ann Doran : la secrétaire de Wynand
  • John Doucette : Gus Webb
  • Thurston Hall : un homme d'affaires
  • Paul Harvey : un homme d'affaires
  • Russell Hicks : un membre du conseil
  • Douglas Kennedy : un journaliste
  • Charles Trowbridge : un détective
  • Frank Wilcox : Gordon Prescott

Vidor King

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King Vidor est un réalisateur américain, né le 8 février 1894 à Galveston (Texas) et mort le 1er novembre 1982 à Paso Robles (en) (Californie).

Vidor King

Cinéaste au style épique et baroque, ses réalisations ont inspiré plusieurs générations de cinéastes. De David Lean à Michael Cimino, d'Orson Welles à Martin Scorsese. King Vidor nait le 8 février 1894 à Galveston au Texas. En 1900, à l'âge de six ans, il survécut au grand Ouragan de Galveston qui frappa le Texas en faisant entre 6 000 et 12 000 morts. Son grand-père Károly (Charles) Vidor, originaire de Hongrie, s'installa à Galveston dans les années 1850. King Vidor est dans le livre des records pour la plus longue carrière de metteur en scène de cinéma. Son premier film date de 1913 avec Ouragan sur Galveston et son dernier de 1980 : le documentaire La Métaphore. En 1916, il épouse Florence Arto, qui deviendra une star sous son nom marital. Ensemble ils s'établissent à Hollywood. Selon le Dictionnaire du cinéma américain des Références Larousse, Vidor est figurant, assistant, comptable, régisseur, scénariste. David W. Griffith est son modèle. Dès 1920, il fonde son propre studio, Vidor Village, et dirige une série de films, presque tous avec Florence Vidor (qui a déjà travaillé avec Frank Lloyd et Cecil B. DeMille), jusqu'en 1923, date à laquelle le Vidor Village disparaît. Cependant, durant toute sa carrière, Vidor gardera une liberté rare à Hollywood. Florence Vidor, elle, part travailler avec Ernst Lubitsch et Malcolm St. Clair.

King Vidor dirige sa deuxième femme Eleanor Boardman dans la plupart de ses films muets suivants, dont Fraternité et Bardelys avec John Gilbert. Nigel Cawthorne a rapporté une anecdote selon laquelle Gilbert avait proposé un double mariage à Vidor et Boardman, lui-même voulant épouser Greta Garbo (et Garbo accepta). Vidor est par ailleurs le premier à avoir dirigé John Wayne : cascadeur et figurant, ce dernier apparaît à 19 ans dans Bardelys le magnifique (Bardelys the Magnificent, 1926). Invisible depuis 80 ans, le film a étédécouvert courant 2007. Il a été diffusé pour la première fois sur France 3 courant 2008. Durant les années 1920 également, il entame une collaboration régulière avec la star John Gilbert (His Hour en 1924 d'après Elinor Glyn), collaboration qui culmine avec La Grande Parade, et Gilbert est le partenaire d'une autre icône du cinéma, Lillian Gish, dans une autre superproduction, La Bohème (1926), d'après le roman d'Henri Murger. Les deux hommes sont alors amoureux de Lillian Gish mais la Duse de l'écran ne donne pas de suite, ainsi qu'elle le raconte dans ses mémoires Le cinéma, Mr. Griffith et moi.

King Vidor est le cinéaste de fresques cinématographiques parmi les plus imposantes du XXe siècle. Sa vision ample et démiurgique du monde prend sa pleine mesure dans les films épiques dont il deviendra le spécialiste. Quelques exemples : La Grande Parade (1925) sur la Première Guerre mondiale, La Foule (1927) intimiste mais à la vision monumentale, Le Grand Passage (1940) sur les guerres indiennes, Une romance américaine (1944) épopée industrielle malheureusement amputée par les producteurs, Duel au soleil (1946), western de série B hypertrophié par D.O. Selznick et par la puissance visuelle de Vidor et enfin Salomon et la Reine de Saba (1958) ultime film du cinéaste et formidable péplum biblique. D'une durée de 140 minutes, Une romance américaine, sa fresque sur l'industrie de l'acier (d'un budget record de trois millions de dollars) fut amputée de plus d'une demi-heure parce qu'il était urgent de multiplier les séances. Coupé sans l'aide du cinéaste, le film fut un immense échec et marqua la fin de la collaboration entre Vidor et la MGM. Lorsqu'il évoquera cet échec dans ses mémoires, Vidor semblera fortement marqué par cette expérience.

On note une adaptation dispendieuse et épique de Guerre et paix de Tolstoï en 1956, comptant dans sa distribution Henry Fonda, Audrey Hepburn et Anita Ekberg, et une version romancée de la vie de Frank Lloyd Wright avec Le Rebelle en 1949. Ce film lyrique et flamboyant, basé sur le roman à succès d'Ayn Rand, est considéré comme un des chefs-d'œuvre du cinéaste et une des plus grandes performances de Gary Cooper. Selon Barthélémy Amengual, "plus soviétique que jamais par son amplification épique, cette geste évoque Dovjenko". Fasciné par les bâtisseurs, les capitaines d'industrie, les chefs de guerre, en bref les « Bigger Than Life », il manifesta aussi un intérêt profond pour les anonymes et les oubliés des grandes sociétés, avec La Foule en 1928, Notre pain quotidien en 1934 ou Hallelujah en 1929, premier film de Hollywood entièrement interprété par des Noirs. Le mélodrame célèbre Le Champion en 1931, qui racontait l'amitié entre un petit enfant et un vieux boxeur raté, appartient lui aussi à la veine humaniste et sociale du cinéaste.

Grand amateur de beauté et de tempéraments d'actrices, Vidor a donné des rôles importants à Lillian Gish, Barbara Stanwyck (Stella Dallas), Bette Davis (La Garce), Jennifer Jones (Duel au soleil - où figure également sa mythique Mimi Lillian Gish - et La Furie du désir), notamment, passant de la pire noirceur (La Garce demeure d'une violence rare) au romantisme le plus exacerbé (Duel au soleil atteint des sommets de violence également, mais cette violence flamboie au lieu de noircir). King Vidor impose dans la comédie la blonde Marion Davies (dans Mirages et Une gamine charmante), reine de la jet set, et la brune Hedy Lamarr (dans Camarade X avec aussi Clark Gable), qui parodie Greta Garbo dans Ninotchka et que le grand cinéaste compare à Jennifer Jones. Vidor souhaitait d'ailleurs Hedy Lamarr et John Wayne pour Duel au soleil. Il retrouvera Hedy Lamarr pour H.M. Pulham Esq/Souvenirs, adaptation très attendue d'un best seller nostalgique, où elle incarne l'amour perdu.

En connaisseur, Vidor a aussi dirigé Clara Kimball Young, Zasu Pitts, Colleen Moore, Kay Francis, Margaret Sullavan, Sylvia Sidney, Dolores Del Rio, Paulette Goddard, Ruth Roman, Gina Lollobrigida... C'est encore Vidor, après Rouben Mamoulian et Tolstoï, qui est chargé de lancer la carrière de la russe Anna Sten au début des années 1930 mais leurs talents conjugués ne convainquent pas le public. Bien qu'il ne soit pas crédité au générique (et que la scène faillit être coupée), il mit en scène un moment inoubliable de l'histoire du cinéma américain : la séquence où Judy Garland chante la chanson mythique Over The Rainbow dans Le Magicien d'Oz de Victor Fleming en 1939. Vidor reçut en 1979 seulement un Oscar spécial pour l'ensemble de sa carrière. En 1931-1932, Wallace Beery avait reçu l'Oscar du meilleur acteur pour Le Champion, ex aequo avec Fredric March pour Jekyll et Hyde. King Vidor se maria à trois reprises : Florence Vidor (1917-1924, une fille), Eleanor Boardman (1926-1931, deux filles), Elizabeth Hill (1932-1978). En dehors du documentaire La Métaphore en 1980, il consacra les 25 dernières années de sa vie à la peinture, et meurt le 1er novembre 1982 à Paso Robles en Californie.

Filmographie

Courts métrages

  • 1913 : The Grand Military Parade (documentaire)
  • 1913 : Hurricane in Galveston (documentaire)
  • 1918 : Bud's Recruit
  • 1918 : The Chocolate of the Gang
  • 1918 : The Lost Lie
  • 1918 : Tad's Swimming Hole
  • 1918 : Marrying Off Dad
  • 1918 : The Accusing Toe
  • 1918 : Thief or Angel
  • 1918 : The Rebellion
  • 1918 : A Boy Built City
  • 1918 : The Preacher's Son
  • 1918 : I'm a Man
  • 1918 : Love of Bob
  • 1918 : Dog vs. Dog
  • 1918 : Kid Politics
  • 1918 : The Three Fives
  • 1918 : The Case of Bennie
  • 1980 : La Métaphore (Metaphor - King Vidor Meets with Andrew Wyeth) (documentaire)

Longs métrages muets

  • 1919 : Le Tournant (The Turn in the Road)
  • 1919 : Better Times
  • 1919 : The Other Half
  • 1919 : Poor Relations
  • 1920 : L'Honneur de la famille (The Family Honor)
  • 1920 : The Jack-Knife Man
  • 1921 : The Sky Pilot
  • 1921 : Love Never Dies
  • 1922 : The Real Adventure
  • 1922 : Dusk to Dawn
  • 1922 : La Conquête d'une femme (Conquering the Woman)
  • 1922 : Peg de mon cœur (Peg o' My Heart)
  • 1923 : La Victoire mutilée (The Woman of Bronze d'après La Rivale)
  • 1923 : La Sagesse de trois vieux fous (Three Wise Fools)
  • 1924 : Capricciosa (Wild Oranges)
  • 1924 : Le Bonheur en ménage (Happiness)
  • 1924 : Wine of Youth
  • 1924 : Son heure (His Hour)
  • 1924 : La Femme de Don Juan (The Wife of the Centaur)
  • 1925 : Fraternité (Proud Flesh)
  • 1925 : La Grande Parade (The Big Parade)
  • 1926 : La Bohème
  • 1926 : Bardelys le magnifique (Bardelys the Magnificent)
  • 1928 : La Foule (The Crowd)
  • 1928 : Une gamine charmante (The Patsy)
  • 1928 : Mirages (Show People) (+ caméo)

Longs métrages parlant

  • 1929 : Hallelujah !
  • 1930 : Dulcy (Not So Dumb)
  • 1930 : Billy the Kid
  • 1931 : Le Champion (The Champ)
  • 1931 : Scène de la rue (Street scene)
  • 1932 : Cynara
  • 1932 : L'Oiseau de paradis (Bird of Paradise)
  • 1933 : The Stranger's Return
  • 1934 : Notre pain quotidien (Our Daily Bread)
  • 1935 : So Red the Rose
  • 1935 : Soir de noces (The Wedding Night)
  • 1936 : La Légion des damnés (The Texas Rangers)
  • 1937 : Stella Dallas
  • 1938 : La Citadelle (The Citadel)
  • 1939 : Le Magicien d'Oz (The Wizard of Oz), de Victor Fleming : séquences du Kansas en noir et blanc, non crédité
  • 1940 : Le Grand Passage (Northwest Passage)
  • 1940 : Camarade X (Comrade X)
  • 1941 : Souvenirs (H.M. Pulham, Esq.)
  • 1944 : Une romance américaine (An American Romance)
  • 1946 : Duel au soleil (Duel in the sun)
  • 1948 : La Folle Enquête (On Our Merry Way) coréalisé avec Leslie Fenton
  • 1949 : Le Rebelle (The Fountainhead)
  • 1949 : La Garce (Beyond the Forest)
  • 1951 : Lightning Strikes Twice
  • 1952 : Japanese War Bride
  • 1953 : La Furie du désir (Ruby Gentry)
  • 1955 : L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man Without a Star)
  • 1956 : Guerre et Paix (War and Peace)
  • 1959 : Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba)

Doran Ann

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Ann Doran est une actrice américaine, de son nom complet Ann Lee Doran, née à Amarillo (Texas, États-Unis) le 28 juillet 1911 et morte à Carmichael (Californie, États-Unis) le 19 septembre 2000.

Ann Doran et Charley Chase

Ann Doran et Charley Chase

Si l'on excepte un petit rôle non crédité en 1922 (à onze ans), dans le film muet Robin des Bois (avec Douglas Fairbanks), Ann Doran débute au cinéma en 1934, apparaissant dans près de deux-cent cinquante films américains, le dernier en 1986. Un de ses rôles les mieux connus est celui de la mère de James Dean, en 1955, dans La Fureur de vivre. À la télévision, entre 1950 et 1988, elle participe à de nombreuses séries et à quinze téléfilms.

Filmographie 

  • 1922 : Robin des Bois (Robin Hood) d'Allan Dwan
  • 1934 : Entrée de service (en) (Servants' Entrance) de Frank Lloyd et Walt Disney
  • 1935 : Mary Burns, la fugitive (en) (Mary Burns, Fugitive) de William K. Howard
  • 1936 : L'Extravagant Mr. Deeds (Mr. Deeds goes to Town) de Frank Capra
  • 1936 : Chantons encore (en) (Let's sing again) de Kurt Neumann
  • 1937 : Le Rescapé (The Go Getter) de Busby Berkeley
  • 1938 : Start Cheering d'Albert S. Rogell
  • 1938 : Vous ne l'emporterez pas avec vous (You can't take it with you) de Frank Capra
  • 1938 : Vacances (Holiday) de George Cukor
  • 1938 : Blondie (en) de Frank R. Strayer
  • 1938 : Zorro l'homme-araignée (The Spider's Web), de James W. Horne et Ray Taylor
  • 1939 : Laissez-nous vivre (Let us live) de John Brahm
  • 1939 : Monsieur Smith au Sénat (Mr. Smith goes to Washington) de Frank Capra
  • 1939 : L'Étrange Rêve (Blind Alley) de Charles Vidor
  • 1939 : Nous irons à Paris (Good Girls go to Paris) d'Alexander Hall
  • 1939 : Garde-côtes (Coast Guard) d'Edward Ludwig
  • 1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday) d'Howard Hawks
  • 1941 : Dive Bomber de Michael Curtiz
  • 1941 : Tu seras mon mari (Sun Valley Serenade) d'H. Bruce Humberstone
  • 1941 : La Chanson du passé (Penny Serenade) de George Stevens
  • 1942 : Embrassons la mariée (They all kissed the Bride) d'Alexander Hall
  • 1942 : La Glorieuse Parade (Yankee Doodle Dandy) de Michael Curtiz
  • 1942 : Ma sœur est capricieuse (My Sister Eileen) d'Alexander Hall
  • 1943 : Les Anges de miséricorde (So Proudly we hail !) de Mark Sandrich
  • 1943 : Plus on est de fous (The More the Merrier) de George Stevens
  • 1943 : L'Amour travesti (Slighty Dangerous) de Wesley Ruggles
  • 1943 : L'Impossible Amour (Old Acquaintance) de Vincent Sherman
  • 1944 : Femme aimée est toujours jolie (Mr. Skeffington) de Vincent Sherman
  • 1944 : L'Odyssée du docteur Wassell (The Story of Dr. Wassell) de Cecil B. DeMille
  • 1945 : L'Orgueil des marines (Pride of the Marines) de Delmer Daves
  • 1946 : L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers) de Lewis Milestone
  • 1947 : Magic Town de William A. Wellman
  • 1947 : Hollywood en folie (Variety Girl) de George Marshall
  • 1947 : La Brune de mes rêves (My Favorite Brunette) d'Elliott Nugent
  • 1947 : Angoisse dans la nuit (Fear in the Night) de Maxwell Shane
  • 1948 : Pitfall d'André De Toth
  • 1948 : No Minor Vices de Lewis Milestone
  • 1948 : La Fosse aux serpents (The Snake Pit) d'Anatole Litvak
  • 1949 : Les Mirages de la peur (The Accused) de William Dieterle
  • 1949 : The Kid from Cleveland d'Herbert Kline
  • 1949 : Le Pigeon d'argile (The Clay Pigeon) de Richard Fleischer
  • 1949 : Le Rebelle (The Fountainhead) de King Vidor
  • 1949 : La Fille des prairies (Calamity Jane and Sam Bass) de George Sherman
  • 1949 : La Garce (Beyond the Forest) de King Vidor
  • 1950 : La Flamme qui s'éteint (No Sad Songs for Me) de Rudolph Maté
  • 1950 : Jour de chance (Riding High) de Frank Capra
  • 1950 : Mon cow-boy adoré (Never a Dull Moment) de George Marshall
  • 1950 : Gare au percepteur (The Jackpot) de Walter Lang
  • 1951 : Tomahawk de George Sherman
  • 1951 : Le peuple accuse O'Hara (The People against O'Hara) de John Sturges
  • 1953 : The Eddie Cantor Story (en) d'Alfred E. Green
  • 1953 : Aventure dans le Grand Nord (Island in the Sky) de William A. Wellman
  • 1954 : Des monstres attaquent la ville (Them !) de Gordon Douglas
  • 1954 : Écrit dans le ciel (The High and the Mighty) de William A. Wellman
  • 1955 : La Maison des otages (The Desperate Hours) de William Wyler
  • 1955 : La Fureur de vivre (Rebel without a Cause) de Nicholas Ray
  • 1957 : L'Esclave libre (Band of Angels) de Raoul Walsh
  • 1957 : Bombardier B-52 (Bombers B-52) de Gordon Douglas
  • 1958 : En patrouille (The Deep Six) de Rudolph Maté
  • 1958 : L'Or du Hollandais (The Badlanders) de Delmer Daves
  • 1959 : Ils n'ont que vingt ans (A Summer Place) de Delmer Daves
  • 1959 : L'Homme aux colts d'or (Warlock) d'Edward Dmytryk
  • 1959 : La police fédérale enquête (The F.B.I. Story) de Mervyn LeRoy
  • 1963 : Le Combat du capitaine Newman (Captain Newmann, M.D.) de David Miller
  • 1964 : Les Ambitieux (The Carpetbaggers) d'Edward Dmytryk
  • 1964 : La Chatte au fouet (Kitten with a Whip) de Douglas Heyes
  • 1964 : Rivalités (Where Love has gone) d'Edward Dmytryk
  • 1965 : Mirage d'Edward Dmytryk
  • 1966 : Deux minets pour Juliette ! (Not with My Wife, You Don't!) de Norman Panama
  • 1967 : Les Belles Familles (Rosie !) de David Lowell Rich
  • 1968 : Le Grand Frisson (Live a Little, Love a Little) de Norman Taurog
  • 1969 : L'Étau (Topaz) d'Alfred Hitchcock
  • 1969 : L'Arrangement (The Arrangement) d'Elia Kazan
  • 1970 : Le Reptile (There was a crooked Man...) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1971 : L'Homme sans frontière (The Hired Man) de Peter Fonda
  • 1981 : First Monday in October de Ronald Neame : Storekeeper
  • 1986 : Femme de choc (Wildcats) de Michael Ritchie

Boule de feu

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Boule de feu (Ball of fire ou The Professor and the Burlesque Queen) est un film américain réalisé par Howard Hawks, sorti en 1941. Huit professeurs un peu dans la lune rédigent une encyclopédie pour le compte de la généreuse fondation Totten... mais sont bloqués à la lettre "S". Ils sont menacés par Miss Totten qui veut leur couper les vivres s’ils ne bâclent pas dare-dare leur coûteux labeur. Ils parviennent à obtenir un sursis grâce à l'un d'entre eux, le Professeur Bertram Potts.

Mais un éboueur vient remettre en cause par son arrivée fortuite l'article de ce dernier, consacré à l’argot. « Je croyais décrire une langue… et je l’ai empaillée. » Il prend la décision d’explorer méthodiquement les moindres recoins de la ville afin de récolter des mots et s'échine à convoquer pour une conférence rigoureusement scientifique quelques hominidés afin de leur tirer les vers du nez. Un des spécimens semble l'intéresser particulièrement pour la richesse de son vocabulaire : Sugarpuss O'Shea. Mais Pottsy ignore qu'elle fricote avec de la mauvaise engeance...

Boule de feu d'Howard HawksBoule de feu d'Howard Hawks

Boule de feu d'Howard Hawks

Fiche technique

  • Titre : Boule de feu
  • Titre original : Ball of fire
  • Réalisation : Howard Hawks
  • Scénario : Charles Brackett, Billy Wilder d'après l'histoire From A to Z de Billy Wilder et Thomas Monroe
  • Production : Samuel Goldwyn pour (RKO Pictures)
  • Musique : Alfred Newman
  • Photographie : Gregg Toland
  • Montage : Daniel Mandell
  • Direction artistique : Perry Ferguson
  • Décors : Howard Bristol et Julia Heron (non créditée)
  • Costumes : Edith Head costumes de Barbara Stanwyck
  • Société de distribution : RKO Pictures
  • Langue : anglais
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc
  • Genre : Comédie
  • Durée : 111 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 2 décembre 1941, France 21 août 1948

Distribution

  • Gary Cooper : Le Professeur Bertram Potts
  • Barbara Stanwyck : Sugarpuss O'Shea
  • Dana Andrews : Joe Lilac
  • Oskar Homolka : Le Professeur Gurkakof
  • Dan Duryea : Duke Pastrami
  • Henry Travers : Le Professeur Jerome
  • S. Z. Sakall : Le Professeur Magenbruch
  • Tully Marshall : Le Professeur Robinson
  • Leonid Kinskey : Le Professeur Quintana
  • Richard Haydn : Le Professeur Oddly
  • Aubrey Mather : Le Professeur Peagram
  • Ralph Peters : Asthma Anderson
  • Kathleen Howard : Miss Bragg
  • Elisha Cook Jr. : Serveur au Nightclub
  • Otto Hoffman : Concierge du théâtre

Vainqueur du destin

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Vainqueur du destin (The Pride of The Yankees) est un film américain de Sam Wood sorti en 1942. Nommé onze fois aux Oscars, ce film basé sur la vie du joueur de baseball Lou Gehrig reçut une statuette. Gary Cooper campe Gehrig. L'American Film Institute a classé Vainqueur du destin au troisième rang des meilleurs films de sport derrière Raging Bull et Rocky. Ce film autobiographique retrace la carrière du joueur de baseball Lou Gehrig. Enfant, Lou Gehrig rêve de devenir champion de baseball ; ses parents, eux, rêvent de faire de leur fils un ingénieur. La grand-mère de Lou travaille comme cuisinière de l'université Columbia et le fait admettre à l'université. Lou travaille comme serveur au restaurant universitaire. Remarqué pour ses dons de sportif, Lou devient membre du club mais se heurte à l'hostilité de certains membres, des snobinards imbus d'eux-mêmes.

Le journaliste sportif Sam Blake le recommande au Yankees de New York ; la santé de sa mère nécessitant une intervention chirurgicale coûteuse, Gehrig abandonne ses études et signe un contrat avec les Yankees afin de pouvoir disposer de la somme nécessaire. Sa mère croit de son côté qu'il étudie toujours à l'université mais finit bientôt par s'apercevoir que son fils joue au baseball professionnel. Dans l'équipe des Yankees, Gehrig côtoie des champions connus et chevronnés... comme Babe Ruth. Alors qu'il joue une partie à Chicago, il fait la connaissance d'une spectatrice, Eleanor Twitchell, qui se moque de lui lors d'une partie. Il la revoit après le match et lui fait la cour. Les Yankees ayant remporté les séries mondiales, Lou propose à Eleonore de l'épouser ; elle accepte. Sa carrière se poursuit et sa renommée se fait grandissante. Il est adulé et compte bientôt parmi les meilleurs joueurs de son époque et acquiert une renommée mondiale. 

Mais, peu après, à l'apogée de sa carrière, on lui diagnostique une forme de sclérose en plaque, ce qui le force à renoncer au baseball. Il fait des adieux émouvants au public, le 4 juillet 1939, devant 62 000 personnes qui garnissent les gradins du Yankee Stadium en leur déclarant « Aujourd'hui, je me considère comme la personne la plus chanceuse sur terre » (Today, I consider myself the luckiest man on the face of the earth), devant l'amour inconditionnel de ses supporters. Né le 19 juin 1903, à New York, Lou Gehrig entra en 1923 dans l'équipe des Yankees de New York ; il joua dans 2130 parties de baseball consécutives. Il fut surnommé <<Iron Man>> et participa à sept éliminatoires mondiales. Atteint d'une forme rare de sclérose en plaque, il mourut, à 37 ans, le 2 juin 1941.

Vainqueur du destin de Sam WoodVainqueur du destin de Sam Wood

Vainqueur du destin de Sam Wood

Fiche technique

  • Titre original : The Pride of the Yankees
  • Réalisation : Sam Wood
  • Scénario : Paul Gallico (histoire originale), Jo Swerling et Herman J. Mankiewicz (adaptation)
  • Direction artistique : Perry Ferguson
  • Photographie : Rudolph Maté
  • Montage : Daniel Mandell
  • Musique : Leigh Harline
  • Producteur : Samuel Goldwyn (The Samuel Goldwyn Company)
  • Distribution : RKO Pictures
  • Pays d‘origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Durée : 128 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 14 juillet 1942 (New York), 18 août 1942 (Los Angeles) - France 27 avril 1949

Distribution

  • Gary Cooper (V.F : Marc Valbel)  : Lou Gehrig
  • Teresa Wright : Eleanor Twitchell
  • Babe Ruth : lui-même
  • Walter Brennan : Sam Blake
  • Dan Duryea : Hank Hanneman
  • Elsa Janssen (V.F : Cécile Didier)  : Christina "Mom" Gehrig
  • Ludwig Stossel (V.F : Paul Ville)  : Henry "Pop" Gehrig
  • Virginia Gilmore : Myra Tinsley
  • Bill Dickey : lui-même
  • Ernie Adams : Miller Huggins
  • Pierre Watkin : Frank Twitchell
  • Harry Harvey : Joe McCarthy
  • Bob Meusel : lui-même
  • Mark Koenig : lui-même
  • Bill Stern (V.F : Claude Peran)  : lui-même
  • Edgar Barrier : Le médecin à l'hôpital

Et, parmi les acteurs non crédités

  • Lane Chandler : Mark
  • Sarah Padden : Mme Roberts
  • Pat Flaherty : Un joueur des Yankees

Récompenses

Vainqueur du destin est nommé dans onze catégories, dont celle du meilleur film, meilleure musique, meilleur scénario, meilleur acteur pour Gary Cooper et meilleure actrice pour Teresa Wright, lors de la cérémonie des Oscars 1943. Le film repart avec une seule statuette, celle du meilleur montage.

 

Gilmore Virginia

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Virginia Gilmore est une actrice américaine, de son vrai nom Sherman Virginia Poole, née le 26 juillet 1919 à El Monte (Californie), morte le 28 mars 1986 à Santa Barbara (Californie).

Gilmore Virginia

Née dans une famille influente, le 26 juin 1919 à El Monte, Californie, Virginia fut baptisée Sherman Virginia Poole. Son père, Albion Winchester Poole, qui était un ex-officier de l’armée britannique, et sa mère, Lady May Addams, divorcèrent quand Virginia était encore jeune. Plus tard, elle abandonna son premier prénom, prit le deuxième comme premier, et adopta le nom de son beau-père, Gilmore. Elle fut scolarisée à Hollywood au couvent du Coeur Immaculé jusqu’à ce que la famille déménagea pour Burlingame (près de San Francisco). Elle avait alors 10 ans. L’art dramatique suscita très tôt un intérêt pour Virginia et, adolescente, elle commença à jouer localement des pièces aux alentours de San Francisco. A 16 ans, elle incarna l’épouse de Curley dans la première de "Des Souris et des Hommes" au John Steinbeck Theatre près de Monterey. Continuant à apparaître localement au théâtre, elle attira l’attention de Samuel Goldwyn, qui lui fit signer un contrat de 7 ans à $50 la semaine.

Virginia fit ses débuts au cinéma dans le rôle de Margie, l’étudiante du lycée de Dartmouth, dans le film Winter Carnival (1939), film qui avait en vedette Ann Sheridan et une distribution féminine prometteuse comportant Helen Parrish, Joan Leslie et Marsha Hunt. De là elle monta immédiatement en grade pour occuper des premiers rôles d’amantes de Tim Holt dans Laddie (1940) et Robert Sterling dans Manhattan Heartbeat (1940). Un fougueux premier rôle dans Jennie (1940) l’amena à décrocher le statut de co-star avec Cesar Romero dans Tall, Dark and Handsome (1941) et comme membre du trio d’amoureux avec Robert Young et Randolph Scott dans Les pionniers de la Western Union (1941), qui fut réalisé par Fritz Lang d’après une nouvelle de Zane Grey. Durant cette époque, Virginia ne décrocha pas les quelques rôles consistants qui auraient élevé son statut au rang de star comme le rôle de Doris Davenport dans Le cavalier du désert (1940) avec Gary Cooper et le rôle d’Alexandra l’ingénue (interprété par Teresa Wright) dans La vipère (1941) aux côtés de Bette Davis. Elle compléta l’année 1941 avec L'étang tragique (1941), dans le rôle de Mabel McKenzie – l’un de ses meilleurs rôles antipathiques et Mr. District Attorney dans The Carter Case (1941).

1942 fut une année exceptionnelle pour la belle actrice aux longues jambes. Virgina incarna une sympathisante nazie en désaccord avec le journaliste Dana Andrews dans Correspondant de guerre (1942); l’infortunée petite amie du célébre poète dans The Loves of Edgar Allan Poe (1942); une manipulatrice dans le film féminin Orchestra Wives (1942) avec Carole Landis; une coquette dans le film de Gary Cooper, Vainqueur du destin (1942), sans omettre ses rôles fortement visuels dans Sundown Jim (1942) et That Other Woman (1942). Suite à un rôle dans le film de guerre, Chetniks (1943), Virginia se reconcentra sur le théâtre, apparaissant à Broadway dans "Those Endearing Young Charms" (1943) et "The World's Full of Girls" (1943). Elle décrocha son meilleur rôle au théâtre dans la pièce "Dear Ruth," mais échoua à reprendre son rôle dans la version cinéma, rôle qui échut à Joan Caulfield.

La vie et la carrière de Virginia Gilmore changèrent du tout au tout en 1944 quand elle rencontra Yul Brynner. Ce dernier était arrivé depuis peu de temps aux Etats-Unis, ne baragouinait que peu de mots d’américains et vivait d’expédients, entonnant des chants gitans dans les boîtes de nuit pour arrondir ses fins de mois. Ils se marièrent la même année le 6 septembre. Elle continua sur les planches avec "Dunnigan's Daughter" (1945) et "Truckline Cafe" (1946) après que son contrat avec la MGM ait pris fin avec le film de Danny Kaye, Le joyeux phénomène (1945). L’ actrice ne fit plus que deux films : Close-Up (1948) et Le guêpier (1952). Le théâtre et la télévision furent les objets de toute son attention durant les années suivantes jusqu’au moment où elle abandonna définitivement sa carrière pour s’occuper de son mari et de son fils. Leur fils, Yul, Jr. (alias "Rocky"), devint plus tard l’acteur Rock Brynner. Suite à son mariage en dent-de-scie et son divorce en 1960, Virginia retourna occasionnellement sur les planches, jouant notamment dans "Critic's Choice" et "Sweet Bird of Youth".

Vers la fin de sa vie, Virginia Gilmore développa un intérêt pour la zoologie et prit des cours à l’université de la Californie pour finalement sortir diplômée de l’université de Vienne comme cytologiste qualifiée. Elle enseigna aussi l’art dramatique à l’université de Yale. Alcoolique repentie, Virginia donna beaucoup de son temps à aider les autres et fut porte-parole de l’association des Alcooliques Anonymes. L’ex-actrice décéda à Santa Barbara, d’emphysème le 28 mars 1986. Virginia Gilmore affirma au sujet de sa carrière : “J’étais la reine des films B pendant des années. Mais je ne fus jamais une actrice. Mon apprentissage original était axé sur le théâtre. Les films ont besoin d’une personnalité. Je n’en fus jamais une. Je ne suis pas intéressée pour en devenir une. Le cinéma est le domaine des réalisateurs. Les planches appartiennent aux acteurs. Une fois que le rideau est levé, le réalisateur est inexistant. »

Filmographie

  • 1939 : Winter Carnival de Charles Reisner
  • 1940 : Laddie de Jack Hively
  • 1940 : Manhattan Heartbeat de David Burton
  • 1940 : Jennie de David Burton
  • 1941 : Tall, Dark and Handsome d'H. Bruce Humberstone
  • 1941 : Les Pionniers de la Western Union (Western Union) de Fritz Lang
  • 1941 : Mr. District Attorney in the Carter Case de Bernard Vorhaus
  • 1941 : L'Étang tragique (Swamp Water) de Jean Renoir
  • 1942 : Sundown Jim de James Tinling
  • 1942 : Ce que femme veut (Orchestra Wives) d'Archie Mayo
  • 1942 : Vainqueur du destin (The Pride of the Yankees) de Sam Wood
  • 1942 : The Loves of Edgar Allan Poe d'Harry Lachman
  • 1942 : Correspondant de guerre (Berlin Correspondant) d'Eugene Forde
  • 1942 : That Other Woman de Ray McCarey
  • 1943 : Chetniks ou Chetniks ! The Fighting Guerrillas de Louis King
  • 1945 : Le Joyeux Phénomène (Wonder Man) d'H. Bruce Humberstone
  • 1948 : Close-Up de Jack Donohue
  • 1952 : Le Guêpier (Walk East on Beacon !) d'Alfred L. Werker

Télévision

  • 1963 : Les Accusés (The Defenders), série
  • Saison 2, épisode 18 The Poisoned Fruit Doctrine
  • 1970 : La Fraternité ou la Mort (The Brotherhood of the Bell) de Paul Wendkos

Théâtre (à Broadway)

  • 1943 : Those Endearing Young Charms d'Edward Chodorov, avec Zachary Scott, Blanche Sweet
  • 1943 : The World's Full of Girls, adaptation par Nunnally Johnson du roman de Thomas Bell
  • 1944-1946 : Dear Ruth de Norman Krasna, mise en scène de Moss Hart, avec John Dall
  • 1946 : Truckline Cafe de Maxwell Anderson, coproduction d'Elia Kazan, avec Marlon Brando, Karl Malden, David Manners, Frank Overton, Kenneth Tobey
  • 1952 : The Grey-Eyed People de John D. Hess, mise en scène de Morton DaCosta, avec Walter Matthau, Rosemary Prinz
  • 1960-1961 : Critic's Choice (en) d'Ira Levin, mise en scène et production d'Otto Preminger, avec Henry Fonda, Billie Allen, Murray Hamilton, Mildred Natwick

Padden Sarah

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Sarah Padden est une actrice anglaise, de son nom complet Sarah Ann Padden, née le 16 octobre 1881 à Londres (Angleterre), ville où elle est morte le 4 décembre 1967.

Padden Sarah

Éduquée aux États-Unis, Sarah Padden y fait carrière et apparaît au cinéma dans cent-quarante-cinq films américains (comme second rôle de caractère ou dans des petits rôles non crédités), dont six muets, entre 1926 et 1958. Au sein de sa filmographie (comprenant de nombreux westerns), mentionnons L'Étudiant de Leo McCarey (1929, avec Eddie Quillan et Sally O'Neil), Bad Girl de Frank Borzage (1931, avec Sally Eilers et James Dunn), Les bourreaux meurent aussi de Fritz Lang (1943, avec Brian Donlevy et Walter Brennan), ou encore Femme de feu d'André De Toth (1947, avec Joel McCrea et Veronica Lake). À la télévision, elle contribue à quatorze séries américaines, entre 1950 et 1958, dont Les Aventures de Superman (un épisode, 1952) et Badge 714 (un épisode, 1956). Au théâtre, dès les années 1900, Sarah Padden joue notamment dans le répertoire du vaudeville. À Broadway (New York), elle se produit dans quatre pièces, disséminées de 1906 à 1936, entre autres aux côtés d'Otis Skinner et Walter Pidgeon.

Filmographie 

  • 1927 : The Bugle Call d'Edward Sedgwick
  • 1928 : Companionate Marriage d'Erle C. Kenton
  • 1929 : L'Étudiant (The Sophomore) de Leo McCarey
  • 1929 : Wonder of Women de Clarence Brown
  • 1930 : Billy the Kid de King Vidor
  • 1931 : Mata Hari de George Fitzmaurice
  • 1931 : The Great Meadow (en) de Charles Brabin
  • 1931 : Bad Girl de Frank Borzage
  • 1931 : Le Passeport jaune (The Yellow Ticket) de Raoul Walsh
  • 1932 : Tess of the Storm Country d'Alfred Santell
  • 1932 : Grand Hotel d'Edmund Goulding
  • 1932 : Cross-Examination, de Richard Thorpe
  • 1932 : Jeune Amérique (Young America) de Frank Borzage
  • 1932 : Raspoutine et l’Impératrice (Rasputin and the Empress) de Richard Boleslawski et Charles Brabin
  • 1933 : Doctor Bull de John Ford
  • 1933 : Ann Vickers de John Cromwell
  • 1933 : Deux femmes (Pilgrimage) de John Ford
  • 1934 : Et demain ? (Little Man, What Now ?) de Frank Borzage
  • 1934 : Les Hommes en blanc (Men in White) de Richard Boleslawski
  • 1935 : Les Mains d'Orlac (Mad Love) de Karl Freund
  • 1935 : Anna Karénine (Anna Karenina) de Clarence Brown
  • 1937 : Youth on Parole de Phil Rosen
  • 1938 : Détenues (Women in Prison) de Lambert Hillyer
  • 1938 : Romance of the Limberlost de William Nigh
  • 1938 : Trois camarades (Three Comrades) de Frank Borzage
  • 1939 : Les Fils de la Liberté (Sons of Liberty) de Michael Curtiz (court métrage)
  • 1939 : The Zero Hour de Sidney Salkow
  • 1939 : Man of Conquest de George Nichols Jr.
  • 1940 : La Roulotte rouge ou La Belle Écuyère (Chad Hanna) d'Henry King
  • 1941 : Dans le vieux Colorado (In Old Colorado) d'Howard Bretherton
  • 1941 : City of Missing Girls d'Elmer Clifton
  • 1941 : Il était une fois (A Woman's Face) de George Cukor
  • 1941 : Vendetta (The Corsican Brothers) de Gregory Ratoff
  • 1942 : Private Snuffy Smith d'Edward F. Cline
  • 1942 : Tueur à gages (This Gun for Hire) de Frank Tuttle
  • 1942 : The Mad Monster de Sam Newfield
  • 1942 : Vainqueur du destin (The Pride of the Yankees) de Sam Wood
  • 1943 : L'Étoile du Nord (The North Star) de Lewis Milestone
  • 1943 : So This Is Washington de Ray McCarey
  • 1943 : Un commando en Bretagne (Assignment in Brittany) de Jack Conway
  • 1943 : Les bourreaux meurent aussi (Hangmen Also Die !) de Fritz Lang
  • 1943 : La Vie aventureuse de Jack London (Jack London) d'Alfred Santell(1945)
  • 1944 : L'Aveu (Summer Storm) de Douglas Sirk
  • 1944 : Casanova le petit (Casanova Brown) de Sam Wood
  • 1944 : This Is the Life, de Felix E. Feist
  • 1945 : La Femme du pionnier (Dakota) de Joseph Kane
  • 1945 : L'Invisible Meurtrier (The Unseen) de Lewis Allen
  • 1945 : Song of Old Wyoming de Robert Emmett Tansey
  • 1946 : Joe Palooka, champion (Joe Palooka, Champ) de Reginald Le Borg
  • 1946 : L'Évadé de l'enfer (Angel on My Shoulder) d'Archie Mayo
  • 1946 : Une fille perdue (That Brennan Girl) d'Alfred Santell
  • 1947 : Du sang sur la piste (Trail Street) de Ray Enright
  • 1947 : La Possédée (Possessed) de Curtis Bernhardt
  • 1948 : Le Bourgeois téméraire (The Dude goes West) de Kurt Neumann
  • 1950 : Ma vie à moi (A Life of Her Own) de George Cukor
  • 1950 : House by the River de Fritz Lang
  • 1951 : La Revanche des sioux (Oh ! Susannah) de Joseph Kane
  • 1952 : Big Jim McLain d'Edward Ludwig
  • 1955 : Prince of Players de Philip Dunne
  • 1958 : Deux farfelus au régiment (No Time for Sergeants) de Mervyn LeRoy
  • 1958 : Le Ballet du désir (Screaming Mimi) de Gerd Oswald

Théâtre (à Broadway)

  • 1905 : His Grace De Grammont de Clyde Fitch, avec Otis Skinner, Laura Hope Crews (à Boston)
  • 1906 : Le Duel (The Duel) d'Henri Lavedan, adaptation de Louis N. Parker, avec Otis Skinner, Guy Standing
  • 1908 : La Rabouilleuse (The Honor of the Family), adaptation par Émile Fabre du roman La Rabouilleuse d'Honoré de Balzac, adaptée en anglais par Paul M. Potter, avec Otis Skinner
  • 1916 : The Clod de Lewis Beach
  • 1935-1936 : La Nuit du 16 janvier (Night of January 16) d'Ayn Rand, avec Edmund Breese, Walter Pidgeon

Télévision

  • 1952 : Les Aventures de Superman (The Adventures of Superman) Saison 1, épisode 2 The Haunted Lighthouse
  • 1956 : Badge 714 ou Coup de filet (Dragnet) Saison 5, épisode 19 The Big Sisters

Pour qui sonne le glas

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Pour qui sonne le glas (For Whom the Bell Tolls) est un film américain réalisé par Sam Wood en 1943. Ce film est tiré du roman d'Ernest Hemingway Pour qui sonne le glas. Venu combattre aux côtés des républicains lors de la Guerre d'Espagne, l'américain Robert Jordan est chargé de faire sauter en Castille un pont défendu par les fascistes afin de couper la route à l'armée franquiste. Il tombe amoureux de Maria, une des résistantes du groupe dirigé par Pablo et sa femme Pilar.

De la séquence d'ouverture à la séquence de fermeture, le film est traversé par trois thèmes majeurs. Le thème de la mort. Robert a pour mission de faire sauter le pont et il sait qu’il n’y survivrait pas. Pablo, en connaissant la mission, sait immédiatement qu’elle conduira à leur mort. Sordo, aussi, y voit cette issue inévitable. Presque tous les personnages contemplent leur propre mort. Le thème de la camaraderie accompagne la perspective de la mort, sacrifice des personnages pour une juste cause. Robert Jordan, Anselmo et les autres sont prêts à le faire, comme «tout homme de bien le ferait», avec des accolades fréquentes qui renforcent l’impression d’un compagnonnage intense. 

Après avoir annoncé à Joaquim l’exécution de toute sa famille, tout le monde l’embrasse et déclare être maintenant sa famille. Cet amour des uns pour les autres se porte aussi à la terre d’Espagne, dès le début jusqu’à la fin. C’est un hymne à la vie traversée par la mort, la vie simple et poignante décrite comme «sentir son cœur battre contre le sol tapissé d’aiguilles de pin». Le thème du suicide chez tous les personnages où chacun préfère se donner la mort ou être achevé par un camarade plutôt qu’être capturé. L’image finale est Robert Jordan, blessé et incapable de suivre ses compagnons, qui se prépare à mourir en protégeant ses compagnons par une embuscade contre les poursuivants.

Pour qui sonne le glas de Sam WoodPour qui sonne le glas de Sam Wood

Pour qui sonne le glas de Sam Wood

Fiche technique

  • Titre : Pour qui sonne le glas
  • Titre original : For Whom the Bell Tolls
  • Réalisation : Sam Wood
  • Scénario : Dudley Nichols d'après le roman éponyme d'Ernest Hemingway
  • Direction artistique : Haldane Douglas et Hans Dreier
  • Création des décors : William Cameron Menzies
  • Photographie : Ray Rennahan
  • Montage : John F. Link Sr. et Sherman Todd
  • Producteur : Sam Wood et Buddy G. DeSylva producteur exécutif (non crédité)
  • Musique : Victor Young
  • Société de production et de distribution : Paramount Pictures
  • Effets visuels : Collaborateurs divers, dont Gordon Jennings
  • Pays : États-Unis
  • Langue : Anglais, Espagnol
  • Genre : Drame de guerre
  • Durée : 170 minutes
  • Format : couleur Technicolor - Son : Mono (Western Electric Mirrophonic Recording) s
  • Dates de sortie : États-Unis : 14 juillet 1943 (New York), France : 20 juin 1947

Distribution

  • Gary Cooper (VF : Richard Francœur) : Robert Jordan
  • Ingrid Bergman (VF : Éléonore Hirt) : Maria
  • Akim Tamiroff (VF : Georges Chamarat) : Pablo
  • Arturo de Córdova (crédité Arturo de Cordova) : Agustin
  • Vladimir Sokoloff : Anselmo
  • Mikhail Rasumny : Rafael
  • Fortunio Bonanova (VF : Robert Dalban) : Fernando
  • Katína Paxinoú (VF : Germaine Kerjean) : Pilar
  • Joseph Calleia : Le sourd
  • Victor Varconi : Primitivo
  • Pedro de Cordoba : Colonel Miranda
  • George Coulouris : André Massart
  • Frank Puglia : Capitaine Gomez
  • Lilo Yarson : Joaquin
  • Fédor Chaliapine fils : Kashkin
  • Jean Del Val : Le tireur embusqué

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Yvonne De Carlo : Une fille dans un café
  • Alberto Morin : 2e soldat
  • Konstantin Shayne : Karkov
  • Michael Visaroff : Un officier

L'Odyssée du docteur Wassell

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L'Odyssée du docteur Wassell (The Story of Dr. Wassell) est un film américain réalisé par Cecil B. DeMille, sorti en 1944. Lors de l'offensive japonaise en Indonésie, un médecin originaire de l'Arkansas se consacre à sauver les blessés américains et la population autochtone. Le film est inspiré de faits authentiques. C'est au cours d'une allocution du président Roosevelt en avril 1942 que Cecil B. DeMille entendit la première fois parler du docteur Wassell. Ce dernier avait réussi à sauver huit blessés placés sous sa protection en les rapatriant de Java en Australie. L'Odyssée du docteur Wassell est l'un des quatre films tournés par Gary Cooper sous la direction de Cecil B. DeMille. Les autres sont : Une aventure de Buffalo Bill (1936), Les Tuniques écarlates (1940), et Les Conquérants d'un nouveau monde (1947).

L'Odyssée du docteur Wassell de Cecil B. DeMilleL'Odyssée du docteur Wassell de Cecil B. DeMille

L'Odyssée du docteur Wassell de Cecil B. DeMille

Fiche technique

  • Titre : L'Odyssée du docteur Wassell
  • Titre original : The Story of Dr. Wassell
  • Réalisation : Cecil B. DeMille
  • Scénario : Charles Bennett et Alan Le May d'après une histoire de James Hilton et du Commandant Corydon M. Wassell
  • Production : Cecil B. DeMille, Sidney Biddell (producteur exécutif) et Buddy DeSylva (producteur exécutif)
  • Société de production : Paramount Pictures
  • Musique : Victor Young
  • Photographie : Victor Milner et William E. Snyder
  • Effets spéciaux : Collaborateurs divers, dont Gordon Jennings et Loyal Griggs (non crédité)
  • Montage : Anne Bauchens
  • Direction artistique : Roland Anderson et Hans Dreier
  • Décorateur de plateau : George Sawley
  • Costumes : Natalie Visart
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleur (Technicolor) - Son : Mono (Western Electric Mirrophonic Recording)
  • Genre : Film d'aventure
  • Durée : 140 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 29 avril 1944 (première à Little Rock, Arkansas Arkansas), 4 juillet 1944 (sortie nationale), France : 17 juillet 1946 (Paris)

Distribution

  • Gary Cooper : Dr. Corydon M. Wassell
  • Laraine Day : Madeleine Arnold
  • Signe Hasso : Bettina
  • Dennis O'Keefe : Benjamin 'Hoppy' Hopkins
  • Carol Thurston : Three Martini
  • Carl Esmond : Lt. Dirk Van Daal
  • Paul Kelly : Murdock
  • James Millican : Robert Elroy Whaley
  • Elliott Reid : William 'Andy' Anderson
  • Stanley Ridges : Commandant William B. 'Bill' Goggins
  • Renny McEvoy : Johnny Leeweather
  • Oliver Thorndike : Alabam
  • Philip Ahn : Ping
  • Richard Loo : Docteur Wei
  • Joel Allen : Robert Kraus
  • Barbara Britton : Ruth

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Lane Chandler : un officier hollandais écoutant la radio
  • Yvonne De Carlo : une jeune autochtone
  • Ludwig Donath : le médecin hollandais dans le train
  • Ann Doran : une femme en prière
  • Mildred Harris : une infirmière hollandaise
  • Louis Jean Heydt : une enseigne
  • Miles Mander (rôle non spécifié)
  • Gavin Muir : Un messager hollandais

Thurston Carol

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Carol Thurston est une actrice américaine, née le 27 septembre 1923 dans le Dakota du Nord, morte le 31 décembre 1969 à Los Angeles — quartier d'Hollywood (Californie).

Thurston Carol

Au cinéma, les deux premiers films de Carol Thurston sont L'Odyssée du docteur Wassell de Cecil B. DeMille (avec Gary Cooper et Laraine Day) et Les Conspirateurs de Jean Negulesco (avec Hedy Lamarr et Paul Henreid), sortis en 1944. Parmi ses dix-neuf autres films américains (dont des westerns), citons Les Flèches brûlées de Ray Enright (1952, avec Sterling Hayden et Forrest Tucker) et Les Perles sanglantes d'Allan Dwan (1955, avec Virginia Mayo et Dennis Morgan).

Son avant-dernier film est Les Cavaliers de l'enfer d'Herbert Coleman (1963, avec Audie Murphy et John Saxon). Le dernier sort en 1963. Pour la télévision, elle contribue à vingt-cinq séries entre 1949 et 1961. La première est The Lone Ranger, avec deux épisodes diffusés respectivement en 1949 et 1950. Suivent notamment Les Aventures de Kit Carson (six épisodes, 1952-1953) et Rawhide (un épisode, 1959). Carol Thurston meurt prématurément en 1969 à 46 ans, par suicide.

Filmographie

  • 1944 : L'Odyssée du docteur Wassell (The Story of Dr. Wassell) de Cecil B. DeMille : « Three Martini »
  • 1944 : Les Conspirateurs (The Conspirators) de Jean Negulesco : Rosa
  • 1945 : China Sky de Ray Enright : Siu-Mei
  • 1946 : Swamp Fire de William H. Pine : Toni Rousseau
  • 1947 : Jewels of Brandenburg d'Eugene Forde : Carmelita Mendoza
  • 1947 : The Last Round-up de John English : Lydia Henry
  • 1948 : Légion étrangère (en) (Rogues' Regiment) de Robert Florey : Li-Ho-Kay
  • 1949 : Artic Manhunt d'Ewing Scott : Narana
  • 1949 : Apache Chief de Frank McDonald : Watona
  • 1952 : Artic Flight de Lew Landers : Saranna Koonuk
  • 1952 : Les Flèches brûlées (Flaming Feather) de Ray Enright : Turquoise
  • 1953 : Conquest of Cochise de William Castle : Terua
  • 1953 : J'aurai ta peau (I, the Jury) d'Harry Essex : Bonita
  • 1953 : Killer Ape de Spencer Gordon Bennet : Shari
  • 1954 : Yukon Vengeance de William Beaudine : « Yellow Flower »
  • 1955 : Les Perles sanglantes (Pearl of the South Pacific) d'Allan Dwan : La mère
  • 1956 : The Women of Pitcairn Island de Jean Yarbrough : Balhadi
  • 1957 : L'Otage du gang (Hot Summer Night) de David Friedkin : Dodie James
  • 1960 : The Hypnotic Eye de George Blair : Doris Scott
  • 1961 : Les Cavaliers de l'enfer (Posse from Hell) d'Herbert Coleman : Mme Hutchins
  • 1963 : Le Collier de fer (Showdown) de R. G. Springsteen : L'épouse de Smithy

Télévision

  • 1949-1950 : The Lone Ranger Saison 1, épisode 13 Finders Keepers (1949) de George Archainbaud : Beata, Saison 2, épisode 2, épisode 10 Masked Deputy : Mary Turner
  • 1952-1953 : Les Aventures de Kit Carson (The Adventures of Kit Carson) Saison 1, épisode 24 Curse of the Albas (1952) de John English : Maria Alba, Saison 2, épisode 6 Warwhoop (1952 - Maria) de John English, épisode 11 Road to Destiny (1952 - Rosa) de John English et Lew Landers, et épisode 16 Pledge to Danger (1952 - Maria Gonzales) de John English, Saison 3, épisode 6 Trouble at Fort Mojave (1953) et épisode 7 Powdersmoke Law (1953) : rôles non-spécifiés
  • 1954 : Les Aventuriers du Far West (Death Valley Days) Saison 3, épisode 7 Sequoia de Stuart E. McGowan : rôle non-spécifié
  • 1956 : Sky King Saison 2, épisode 19 Land o'Cotton de Jodie Copelan : Maria
  • 1959 : Rawhide Saison 1, épisode 6 Le Pouvoir et la Charrue (Incident of the Power and the Plow) d'Andrew V. McLaglen : Waneea

Hasso Signe

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Signe Hasso est une actrice d'origine suédoise, naturalisée américaine, née Signe Eleonora Cecilia Larsson à Stockholm (Suède) le 15 août 1915, décédée à Los Angeles (Californie, États-Unis) le 7 juin 2002.

Hasso Signe Hasso Signe Hasso Signe

Formée à l'école (Dramatens elevskola) du Théâtre dramatique royal — "Kungliga Dramatiska Teatern", abrégé Dramaten, en suédois — de Stockholm, elle débute au théâtre en 1933 et joue au Dramaten jusqu'en 1939. Ayant épousé en 1932 le chef opérateur et réalisateur suédois Harry Hasso (1904-1984), elle sera désormais connue sous le nom de Signe Hasso (et ce jusqu'à la fin de sa carrière, bien qu'ayant divorcé en 1941). La même année 1933, elle débute au cinéma et tourne en tout treize films suédois jusqu'en 1941. Sollicitée par Hollywood en 1940, elle émigre aux États-Unis (où elle s'installe définitivement) et se retrouve sous contrat à la RKO puis à la Metro-Goldwyn-Mayer, au moment où une autre actrice d'origine suédoise, Greta Garbo, vient de se retirer (en 1941), laissant donc une place vacante. 

Mais après quinze films américains de 1942 à 1950 (et, cette dernière année, un film suédois d'Ingmar Bergman), Signe Hasso met quasiment un terme à sa carrière au cinéma : par la suite, elle apparaît seulement dans sept autres films, disséminés entre 1954 et 1998. Mentionnons également un film allemand en 1953, dont elle n'est pas actrice mais réalisatrice (unique contribution à ce titre, en collaboration avec son ex-mari Harry Hasso). Si elle délaisse le grand écran, Signe Hasso est en revanche active à la télévision, dès les années 1950, participant aux États-Unis à bon nombre de séries et téléfilms, de 1951 à 1985. De plus, elle joue occasionnellement au théâtre à Broadway (quatre pièces, entre 1941 et 1957). Pour sa contribution au cinéma, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

Filmographie 

  • 1939 : Filmen om Emelie Högqvist de Gustaf Molander
  • 1941 : Den ljusnande framtid de Gustaf Molander
  • 1942 : Voyage pour Margaret (Journey for Margaret) de W. S. Van Dyke (petit rôle non crédité)
  • 1943 : Commando en Bretagne (Assignment in Brittany) de Jack Conway
  • 1943 : Le ciel peut attendre (Heaven can wait) d'Ernst Lubitsch
  • 1944 : L'Odyssée du docteur Wassell (The Story of Dr. Wassel) de Cecil B. DeMille
  • 1944 : La Septième croix (The Seventh Cross) de Fred Zinnemann
  • 1945 : Dangereuse association (Dangerous Partners) d'Edward L. Cahn
  • 1945 : La Maison de la 92ème rue (The House on 92nd Street) d'Henry Hathaway
  • 1945 : Johnny Angel d'Edwin L. Marin
  • 1946 : Scandale à Paris (A Scandal in Paris) de Douglas Sirk
  • 1946 : Strange Triangle de Ray McCarey
  • 1947 : À vos ordres ma générale (Where there's Life) de Sidney Lanfield
  • 1947 : Othello (A Double Life) de George Cukor
  • 1948 : Opium (To the Ends of the Earth) de Robert Stevenson
  • 1950 : Cas de conscience (Crisis) de Richard Brooks
  • 1950 : Cela ne se produirait pas ici (Sånt händer inte här) d'Ingmar Bergman
  • 1950 : Outside the Wall de Crane Wilbur
  • 1953 : Maria Johanna (réalisation, conjointement avec Harry Hasso)
  • 1966 : Picture Mommy Dead de Bert I. Gordon
  • 1973 : A Reflection of Fear de William A. Fraker
  • 1975 : The Black Bird de David Giler
  • 1977 : Jamais je ne t'ai promis un jardin de roses (I never promised you a Rose Garden) d'Anthony Page
  • 1999 : American masters : On Cukor documentaire de Robert Trachtenberg
  • 2000 : Un amour sauvé de l'enfer (One hell of a guy) de James David Pasternak
  • 2001 : Greta Garbo : A lone star documentaire de Steve Cole

Télévision

  • 1962 : Échec et mat (Checkmate) Saison 2, épisode 19 An Assassin arrives, Andante
  • 1962 : Route 66 (titre original) Saison 2, épisode 30 A Feat of Strength de David Lowell Rich, Saison 3, épisode 1 One Tiger to the Hill de D. L. Rich
  • 1963 : Bonanza Saison 4, épisode 23 A Stranger passed this Way de Lewis Allen
  • 1964 : Première série Au-delà du réel (The Outer Limits) Saison 1, épisode 30 Une nouvelle dimension (The Production and Decay of Strange Particles)
  • 1966 : Le Frelon vert (The Green Hornet) Saison unique, épisode 3 Programmé pour tuer (Programmed for Death)
  • 1967 : Annie, agent très spécial (The Girl from U.N.C.L.E.) Saison unique, épisode 27 The U.N.C.L.E. Samourai Affair
  • 1971 : Cannon Saison 1, épisode 9 Le Cercueil électrique (The Girl in the Electric Coffin)
  • 1974 : Les Rues de San Francisco (The Streets of San Francisco) Saison 2, épisode 16 La Chapelle des damnés (Chapel of the Damned) de George McCowan : Olga Vasiliev
  • 1976 : Los Angeles, années 30 (City of Angels) Saison unique, épisode 7 Les jeux étaient faits (Palm Springs Answer)
  • 1978 : Starsky et Hutch (Starsky and Hutch) Saison 3, épisode 15 Garde d'un corps (A Body Worth Garding)
  • 1981 : Magnum Saison 2, épisode 11 Entrez dans la danse (The Sixth Position) de Sidney Hayers
  • 1982 : Fame Saison 1, épisode 15 Réunion (Reunion)
  • 1983 : Pour l'amour du risque (Hart to Hart) Saison 4, épisode 21 Peinture fraîche (Too Close to Hart) d'Earl Bellamy
  • 1984 : L'Homme qui tombe à pic (The Fall Guy) Saison 4, épisode 7 Le Fantôme de la Toussaint (October the 31st) de Glen A. Larson

Téléfilms

  • 1967 : Code Name : Heraclitus de James Goldstone
  • 1973 : The Magician de Marvin J. Chomsky
  • 1975 : Shell Game de Glenn Jordan
  • 1976 : Sherlock Holmes à New York (Sherlock Holmes in New York) de Boris Sagal
  • 1977 : Winner take all de Robert Day
  • 1981 : Evita Peron de Marvin J. Chomsky
  • 1985 : Le Miroir aux alouettes (Mirrors) d'Harry Winer

Théâtre

Au Dramaten

  • 1935 : Ah, Solitude ! (titre original : Ah, Wilderness ! - titre suédois : Ljuva ungdomstid) d'Eugene O'Neill, avec Gunnar Björnstrand, Renée Björling
  • 1935 : Le Songe (Ett drömspel) d'August Strindberg, avec Gunnar Björnstrand, Renée Björling, Lars Hanson
  • 1935 : Marie Stuart (Maria Stuart) de Friedrich von Schiller, avec Lars Hanson
  • 1936 : Nationale 6 (Huset vid landsvägen) de Jean-Jacques Bernard
  • 1936 : Noix de coco (Kokosnöten) de Marcel Achard
  • 1937 : Solness le constructeur (titre original : Bygmester Solness - titre suédois : Byggmästare Solness) d'Henrik Ibsen
  • 1937 : Jedermann (titre original - titre suédois : Det gamla spelet om Envar) d'Hugo von Hofmannsthal
  • 1937 : Call it a Day (En sån dag !) de Dodie Smith, avec Gunn Wållgren (remplaçant Signe Hasso)
  • 1937 : La Saga des Folkungar (Folkungasagar) d'August Strindberg, avec Inga Tidblad
  • 1938 : Dunungen de Selma Lagerlöf
  • 1939 : Pâques (Påsk) d'August Strindberg, avec Renée Björling

À Broadway

  • 1941 : Golden Wings de William Jay et Guy Bolton, avec Lowell Gilmore, Fay Wray
  • 1950 : Edwina Black de William Dunner et William Morum
  • 1951-1952 : Glad Tidings d'Edward Mabley, mise en scène par (et avec) Melvyn Douglas
  • 1956-1957 : La Charrette de pommes (The Apple Cart) de George Bernard Shaw, avec Maurice Evans

Les Pilotes de la mort

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Les Pilotes de la mort (The Legion of the Condemned) est un film américain réalisé par William A. Wellman, sorti en 1928. Pendant la Première Guerre Mondiale, quatre américains, venant de milieux sociaux très différents, s'engagent pour l'escadrille française intitulée "Les Pilotes de la Mort"...

 

Les Pilotes de la mort de William A. WellmanLes Pilotes de la mort de William A. Wellman

Les Pilotes de la mort de William A. Wellman

Fiche technique

  • Titre : Les Pilotes de la mort
  • Titre original : The Legion of the Condemned
  • Réalisation : William A. Wellman
  • Scénario : John Monk Saunders (en) et Jean de Limur
  • Intertitres : George Marion Jr. (en)
  • Production : Jesse L. Lasky, E. Lloyd Sheldon (en) producteur associé, William A. Wellman et Adolph Zukor
  • Société de production et de distribution : Paramount Pictures
  • Direction artistique : Hans Dreier et Lawrence Hitt
  • Costumes : Travis Banton, Edith Head et A. MacDonald
  • Photographie : Henry W. Gerrard
  • Montage : Carl Pierson et Alyson Shaffer
  • Pays : américain
  • Langue : anglais
  • Genre : guerre, drame
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,33:1 - Film muet
  • Durée : 80 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 10 mars 1928

Distribution

  • Gary Cooper : Gale Price
  • Fay Wray : Christine Charteris
  • Barry Norton : Byron Dashwood
  • Lane Chandler : Charles Holabird
  • Francis McDonald : Gonzolo Vasquez
  • George Voya : Robert Montagnal
  • Freeman Wood (en) : Richard De Witt
  • E.H. Calvert : Commandant
  • Albert Conti : Von Hohendorff
  • Charlotte Bird : Celeste
  • Toto Guette : Mechanic

La Belle aux cheveux roux

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La Belle aux cheveux roux (Red Hair) est un film muet américain réalisé par Clarence G. Badger, sorti en 1928.

La Belle aux cheveux roux de Clarence G. Badger avec Clara BowLa Belle aux cheveux roux de Clarence G. Badger avec Clara Bow

La Belle aux cheveux roux de Clarence G. Badger avec Clara Bow

Fiche technique

  • Titre : La Belle aux cheveux roux
  • Titre original : Red Hair
  • Réalisation : Clarence G. Badger
  • Scénario : Agnes Brand Leahy d'après le roman The Vicissitudes of Evangeline d'Elinor Glyn
  • Adaptation : Lloyd Corrigan, Percy Heath et Frederica Sagor Maas (non créditée)
  • Intertitres : George Marion Jr.
  • Producteurs : Clarence G. Badger, Louis D. Lighton et B.P. Schulberg
  • Société de production : Paramount Famous Lasky Corporation
  • Photographie : Alfred Gilks
  • Montage : Doris Drought
  • Pays : États-Unis
  • Genre : Comédie
  • Durée : 70 minutes (1 h 10)
  • Format : Noir et blanc / Couleur (Technicolor) - 35 mm - 1,33:1 - Son : Mono (Western Electric Mirrophonic Recording)
  • Dates de sortie : États-Unis : 10 mars 1928

Distribution

Wray Fay

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Fay Wray, née le 15 septembre 1907 à Cardston, Alberta (Canada) et morte le 8 août 2004 à New York, est une actrice américaine d’origine canadienne. 

Wray Fay

De son impressionnante filmographie, on se souvient inévitablement de La Chasse du comte Zaroff et de King Kong. Vina Fay Wray est née le 15 septembre 1907 à Cardston, en Alberta, au Canada. Peu après sa naissance, ses parents déménagent aux États-Unis et se fixent à Los Angeles. Très jeune, elle fait de la radio et de la figuration dans des courts métrages, pour la Fox et Hal Roach, pendant les vacances scolaires. Elle n’a pas vingt ans pour son premier rôle dans un long métrage, il lui est donné par Rowland V. Lee dans The First Kiss en 1928. Puis elle va jouer dans des westerns, et en 1928, elle rencontre Erich Von Stroheim avec qui elle tourne La Marche nuptiale (The Wedding March) et Mariage de prince (The Honeymoon).

Ses nombreuses apparitions à l'écran lui font rencontrer les comédiens les plus célèbres de l’époque. Au début des années 1930, nouveau virage, elle devient l’actrice fétiche de films fantastiques et elle reste indissociablement liée à des films marquants de l’histoire du cinéma tels La Chasse du comte Zaroff et King Kong. En 1935, elle prend la nationalité américaine, et se rend en Angleterre pour le tournage de plusieurs films, et rentre aux États-Unis l’année suivante. Son utilisation dans des genres pointus est un handicap pour une pleine exploitation de son talent et de ses capacités. Elle continue de tourner à un rythme impressionnant jusqu'en 1942, époque où elle décide de privilégier sa vie de famille. Elle revient au cinéma pour une courte période entre 1952 et 1958, avant de mettre un terme définitif à sa carrière cinématographique.

Cependant, après avoir rencontré le réalisateur Peter Jackson, elle avait donné son accord pour faire une apparition dans son remake de King Kong et pour prononcer la réplique finale. Malheureusement elle est décédée le 8 août 2004 à New York, un mois avant les premières prises de vues prévues en septembre 2004. De 1928 à 1938, elle a été l’épouse de John Monk Saunders, auteur dramatique, dont elle a une fille Susan. Elle est co-auteur avec Sinclair Lewis de la pièce Angela is Twenty-Two, montée en 1939 à Détroit et Chicago, qui sera portée à l’écran en 1944 par Felix Feist, sous le titre : This is the life. De 1942 à 1955, elle est l’épouse de Robert Riskin, scénariste, avec qui elle a deux enfants, Victoria et Robert jr. En 1988, elle a publié son auto-biographie intitulée : On the other hand.

Filmographie

  • 1923 : Gasoline Love (court métrage)
  • 1924 : Just a Good Guy (court métrage)
  • 1925 : The Coast Patrol de Bud Barsky
  • 1925 : Une soirée de folie (What Price Goofy?) de Leo McCarey
  • 1925 : Isn't Life Terrible? de Leo McCarey
  • 1925 : Chasing the Chaser de Stan Laurel
  • 1925 : Moonlight and Noses de Stan Laurel
  • 1926 : The Man in the Saddle de Lynn Reynolds
  • 1926 : The Wild Horse Stampede de Albert S. Rogell
  • 1926 : Lazy Lightning de William Wyler
  • 1927 : Loco Luck de Clifford S. Smith
  • 1927 : A One-Man Game de Ernst Laemmle
  • 1927 : Spurs and Saddles de Clifford S. Smith
  • 1928 : Mariage de prince (The Honneymoon) de Erich Von Stroheim
  • 1928 : Les Pilotes de la mort (Legion of the Condemned) de William A. Wellman
  • 1928 : La Rue des péchés (The Street of Sin) de Mauritz Stiller
  • 1928 : The First Kiss de Rowland V. Lee
  • 1928 : Symphonie nuptiale (The Wedding March) de Erich Von Stroheim
  • 1929 : L'Assommeur (Thunderbolt) de Josef von Sternberg
  • 1929 : Les Quatre Plumes blanches (Four Feathers) de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper
  • 1929 : Pointed Heels de A. Edward Sutherland
  • 1930 : Behind the Make-Up de Robert Milton
  • 1930 : Paramount on Parade de Dorothy Arzner, Otto Brower et Edmund Goulding
  • 1930 : The Texan de John Cromwell
  • 1930 : The Border Legion de Otto Brower et Edwin H. Knopf
  • 1930 : The Sea God de George Abbott
  • 1930 : Captain Thunder de Alan Crosland
  • 1931 : Le Loup du ranch (The Conquering Horde) de Edward Sloman
  • 1931 : Three Rogues de Benjamin Stoloff
  • 1931 : Le Dirigeable (Dirigible) de Frank Capra
  • 1931 : Les Bijoux volés (The Slippery Pearls) de William C. McGann
  • 1931 : The Finger Points de John Francis Dillon
  • 1931 : The Lawyer's Secret de Louis Gasnier et Max Marcin
  • 1931 : The Unholy Garden de George Fitzmaurice
  • 1932 : Stowaway de Phil Whitman
  • 1932 : Docteur X (Doctor X) de Michael Curtiz
  • 1932 : La Chasse du comte Zaroff (The Most Dangerous Game) de Ernest Schoedsack et Irving Pichel
  • 1933 : The Vampire Bat de Frank Strayer
  • 1933 : Masques de cire (Mystery of the Wax Museum) de Michael Curtiz
  • 1933 : King Kong de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper
  • 1933 : Le Trésor des mers (Below the Sea) de Albert S. Rogell
  • 1933 : La Profession d'Ann Carver (Ann Carver's Profession) de Eddie Buzzell
  • 1933 : The Woman I Stole de Irving Cummings
  • 1933 : Shanghai Madness de John Blystone
  • 1933 : The Big Brain de George Archainbaud
  • 1933 : One Sunday afternoon de Stephen Roberts
  • 1933 : Les Faubourgs de New York (The Bowery) de Raoul Walsh
  • 1933 : Master of Men de Lambert Hillyer
  • 1934 : Madame Spy de Karl Freund
  • 1934 : The Countess of Monte Cristo de Karl Freund
  • 1934 : Viva Villa ! de Jack Conway
  • 1934 : Black Moon de Roy William Neill
  • 1934 : Les Amours de Cellini (The Affairs of Cellini) de Gregory La Cava
  • 1934 : La Femme la plus riche du monde (The Richest girl in the world) de William A. Seiter
  • 1934 : Cheating Cheaters de Richard Thorpe
  • 1934 : Woman in the Dark de Phil Rosen
  • 1934 : L'ultime sacrifice (White Lies) de Leo Bulgakov
  • 1935 : Le Clairvoyant (The Clairvoyant) de Maurice Elvey
  • 1935 : Mensonges blancs (Mills of the Gods) de Roy William Neill
  • 1935 : Bulldog Jack détective (Bulldog Jack) de Walter Forde
  • 1935 : Come out of the Pantry de Jack Raymond
  • 1936 : When Knights Were Bold de Jack Raymond
  • 1936 : A la poursuite d'un cœur (Roaming Lady) de Albert S. Rogell
  • 1936 : They Met in a Taxi de Alfred E. Green
  • 1937 : Idole d'un jour (It Happened in Hollywood) de Harry Lachman
  • 1937 : Murder in Greenwich Village de Albert S. Rogell
  • 1938 : Cour d'assises (The Jury's Secret) de Ted Sloman
  • 1938 : Chasseurs d'espions (Smashing the Spy Ring) de Christy Cabanne
  • 1939 : Navy Secrets de Howard Bretherton
  • 1940 : Wildcat Bus de Frank Woodruff
  • 1941 : La Famille Stoddard (Adam Had Four Sons) de Gregory Ratoff
  • 1941 : Melody for Three de Erle C. Kenton
  • 1942 : Not a Ladies'Man de Lew Landers
  • 1953 : Le Trésor du Guatemala (Treasure of the Golden Condor) de Delmer Daves
  • 1953 : Le Joyeux Prisonnier (Small Town Girl) de Leslie Kardos
  • 1955 : La Toile d'araignée (The Cobweb) de Vincente Minnelli
  • 1955 : Une femme diabolique (Queen bee) de Ranald MacDougall
  • 1955 : Colère noire (Hell on Frisco Bay) de Frank Tuttle
  • 1957 : Rock, Pretty Baby de Richard Bartlett
  • 1957 : Meurtrière ambition (Crime of Passion) de Gerd Oswald
  • 1957 : Tammy and the Bachelor de Joseph Pevney
  • 1958 : Summer Love de Charles Haas
  • 1958 : Dragstrip Riot David Bradley

Télévision

  • 1953-1955 : The Pride of the Family (en) (Série) (#40 épisodes)
  • 1955, 1957 : Jane Wyman Presents The Fireside Theatre (Série) (#2 épisodes)
  • 1957, 1961 : General Electric Theater (en) (Série) (#2 épisodes)
  • 1958, 1959 : Alfred Hitchcock présente (The Alfred Hitchcock Hour) (Série) (#2 épisodes)
  • 1958, 1959, 1965 : Perry Mason (Série) (#3 épisodes)
  • 1962 : La Grande Caravane (Série) (#1 épisode)
  • 1980 : Gideon's Trumpet (Téléfilm) de Robert L. Collins

 


Casanova le petit

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Casanova le petit est un film américain réalisé par Sam Wood et sorti en 1944. Cass Brown, professeur d'anglais, a été marié à Isabelle Drury. Mais le mariage n'a duré que quelques mois, puis fut annulé. Donc, Cass s'apprête à convoler en secondes noces avec Madge Ferris, quand il apprend qu'Isabelle a eu un enfant de lui et qu'elle s'apprête à l'abandonner. Cass recueille l'enfant et le confie à Monica, qu'il envisage alors d'épouser...

Casanova le petit de Sam WoodCasanova le petit de Sam Wood

Casanova le petit de Sam Wood

Fiche technique

  • Titre : Casanova le petit
  • Titre original : Casanova Brown
  • Réalisation : Sam Wood
  • Scénario : Nunnally Johnson, d'après la pièce de Floyd Dell et Thomas Mitchell
  • Chef opérateur : John F. Seitz
  • Musique : Arthur Lange, Howard Jackson (non crédité)
  • Montage : Thomas Neff
  • Décors : Julia Heron
  • Costumes : Muriel King
  • Production : Nunnally Johnson, Gary Cooper (non crédité)
  • Durée : 94 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 14 septembre 1944

Distribution

  • Gary Cooper : Cass Brown
  • Teresa Wright : Isabel Drury
  • Frank Morgan : M. Ferris
  • Anita Louise : Madge Ferris
  • Edmond Bréon : M. Drury
  • Patricia Collinge : Mme Drury
  • Jill Esmond : Docteur Zernerke
  • Mary Treen : Monica Case
  • Isobel Elsom : Mme Ferris
  • Halliwell Hobbes : Charles, le valet
  • Irving Bacon : Le directeur d'hôtel
  • Dorothy Tree : L'infirmière Clark

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Lane Chandler : Une ordonnance
  • Billy Chapin : L'enfant des Brown
  • Dell Henderson, Bud Jamison, Snub Pollard : Pères à la nurserie
  • Sarah Padden : Mme Smith, la propriétaire
  • Grady Sutton : Tod

Linge Heinz

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Heinz Linge (Brême, 23 mars 1913 - Hambourg, 9 mars 1980) était l’officier d'ordonnance et le majordome en chef d’Adolf Hitler

Faithful until death: Heinz Linge (to the left of Hitler) had the 'privilege' of being a close companion of the Fuhrer

Faithful until death: Heinz Linge (to the left of Hitler) had the 'privilege' of being a close companion of the Fuhrer

Il fut chargé par Hitler de brûler son cadavre ainsi que celui de sa femme, Eva Braun. Linge poursuivit son service jusqu’aux derniers jours de la vie du Führer, en avril 1945, et fut l’un des derniers à quitter le bunker après la mort de celui-ci. À la fin de la guerre, il avait obtenu le grade de SS-Obersturmbannführer. Il fut emprisonné par les Soviétiques après la capitulation de l’Allemagne, le 2 mai 1945. Il fut, avec son compatriote Otto Günsche, interrogé par le NKVD et libéré en septembre 1955. Heinz Linge naquit à Brême en 1913. Il exerçait la profession de maçon avant d’intégrer les rangs de la Waffen-SS le 17 mars 1933, au sein de la 1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler. En effet, Sepp Dietrich le nomma parmi les 117 gardes du corps d’Hitler. C’est en 1934, alors qu’il faisait partie de la garde chargée de surveiller la résidence d’Hitler à Obersalzberg, que Linge fut sélectionné afin d’exercer à la Chancellerie du Reich. Il avait rejoint le NSDAP en 1931.

Le 24 janvier 1935, Linge fut choisi pour être le majordome personnel d’Adolf Hitler. Après une formation à l'école hôtelière de Munich-Pasing, il intégra officiellement le groupe. Le 10 septembre 1939, il remplaça Karl Wilhelm Krause et devint ainsi le majordome en chef du Führer, qui le nomma Chef du Service Personnel. Il était employé comme majordome et officier d’ordonnance à la Tanière du Loup (Wolfsschanze) à Rastenburg (quartier général de Prusse-Orientale) puis, à la fin de la guerre, dans le Führerbunker de la nouvelle chancellerie à Berlin.

Selon son témoignage, Linge était chargé de réveiller Hitler à 11h00 et de lui présenter les journaux et dépêches du jour. Il devait apporter de quoi écrire ainsi que des lunettes afin que le Führer puisse commencer dans son lit sa séance de lecture du matin. Hitler devait s’habiller rapidement avec l’aide de Linge. Il prenait un petit-déjeuner léger : du thé, des biscuits et une pomme. Il déjeunait vers 14h30. Le soir, Linge organisait le diner, qu’Hitler prenait avec quelques invités, à partir de 20h00. Son rôle était également de délivrer les messages émis par Hitler ou qui lui étaient destinés. Enfin, il était aussi chargé d'escorter les personnes réclamées par le Führer.

Linge suivit Adolf Hitler dans son nouveau quartier général, à Berlin, en janvier 1945. Il y remplit les fonctions de majordome en chef, d’officier du protocole et d’officier d’ordonnance. Dans ses mémoires, Linge déclara qu’Hitler, deux jours avant son suicide du 30 avril, lui avait révélé ses projets et lui avait demandé d’envelopper son corps ainsi que celui d’Eva Braun dans des couvertures afin de les incinérer dans le jardin de la Chancellerie. Il rapporta qu'à la suite de son mariage avec Eva Braun, Hitler passa sa dernière nuit assis sur son lit, éveillé et tout habillé. En 1974, pour les besoins du documentaire vidéo The Two Deaths of Adolf Hitler, Linge raconta les derniers instants du Führer dans le bunker. Il expliqua avec beaucoup de précisions comment Hitler fit ses adieux à chacun de ses serviteurs et subordonnés.

C’est Linge qui trouva les corps sans vie d’Hitler et de sa femme. Avec l’aide de Martin Bormann et d’Otto Günsche, il les déplaça à l’extérieur du bunker. Ils aspergèrent les corps d’essence et y mirent le feu. Quand le feu se répandit, Martin Bormann, Heinz Linge, Otto Günsche, Peter Högl, Ewald Lindloff, Hans Reisser et Joseph Goebbels, effectuèrent un dernier salut nazi. Linge fut l'un des derniers à quitter le Führerbunker le 1er mai 1945, avec Erich Kempka, le chauffeur d’Hitler. Cependant, Linge fut capturé par l’Armée rouge le lendemain, près de See-Strasse. Il fut conduit dans un centre de détention pour prisonniers de guerre.

Quelques jours plus tard, une fois son identité dévoilée, deux officiers russes escortèrent Linge en train jusqu’à la prison de Loubianka, à Moscou, où il fut enfermé afin d’être interrogé par le NKVD. Ce fut Fyodor Parparov qui se chargea de cette enquête destinée à déterminer le rôle de Linge pendant la guerre et savoir tout ce qu'il savait sur la mort du Führer. En 1946 Linge fut conduit à Berlin pour effectuer la reconstitution des événements qu'il avait racontés. En 1950, il fut condamné à 25 ans de travaux forcés pour crime de guerre. Il purgeait sa cinquième année lorsque le chancelier Konrad Adenauer réussit à libérer une partie des prisonniers de guerre allemands. Au total, il passa dix ans en captivité et fut libéré en septembre 1955.

Après sa libération, Linge avait 42 ans. Il trouva du travail en Allemagne de l'Ouest, à Hambourg, en tant qu'agent commercial au sein de l'entreprise Delfs-Nordmark-Fertighäuser. Il y travailla jusqu'à ses 65 ans. Linge fut un homme qui témoignait régulièrement au sujet de son passé. Ses mémoires, With Hitler to the End, furent publiées pour la première fois en 1980 et il donna de nombreuses interviews à la télévision à partir de 1955. Son témoignage reste d'un grand intérêt, dans la mesure où il fut très proche d'Adolf Hitler jusqu'à la mort de celui-ci en 1945. Il décéda le 9 mars 1980 dans une clinique de Hambourg.

Kempka Erich

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Erich Kempka (né le 16 septembre 1910 à Oberhausen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), mort le 24 janvier 1975) était le chauffeur personnel d'Adolf Hitler de 1934 à 1945. Surtout connu pour avoir apporté l’essence qui fut utilisée pour la crémation du corps d’Hitler ainsi que celui de sa femme, il faisait partie de la Waffen-SS depuis 1930. Il termina la guerre en ayant atteint le grade d’Obersturmbannführer de la SS.

Erich Kempka - Erich Kempka au volant conduit Adolf Hitler (deuxième banc à la droite), Benito Mussolini (deuxième banc à la gauche) et le général Friedrich Hossbach (troisième banc). Les trois sont en mission d'observation de manœuvres de la Wehrmacht.Erich Kempka - Erich Kempka au volant conduit Adolf Hitler (deuxième banc à la droite), Benito Mussolini (deuxième banc à la gauche) et le général Friedrich Hossbach (troisième banc). Les trois sont en mission d'observation de manœuvres de la Wehrmacht.

Erich Kempka - Erich Kempka au volant conduit Adolf Hitler (deuxième banc à la droite), Benito Mussolini (deuxième banc à la gauche) et le général Friedrich Hossbach (troisième banc). Les trois sont en mission d'observation de manœuvres de la Wehrmacht.

Né à Oberhausen, il était le benjamin d'une famille de dix enfants. Avant d'entrer au parti nazi, le 1er avril 1930, il travaillait comme mécanicien à la DKW. Deux ans plus tard, il fut l'un des huit fondateurs du SS-Begleitkommando des Führers (littéralement, commando d'escorte du Führer). Il servit comme chauffeur de Josef Terboven jusqu'au 29 février 1932 quand, sur la base des recommandations de ce dernier, il devint chauffeur de réserve pour l'entourage du Führer. En 1934, il remplaça Julius Schreck et Emil Maurice comme chauffeur, majordome et garde du corps principal d'Hitler. Kempka avait l’habitude de conduire Hitler dans une Mercedes noire. Hormis lorsqu’une personnalité importante était présente auprès de lui, Hitler s'asseyait toujours à l'avant, à côté de Kempka, avec son majordome derrière lui. Le véhicule était suivi par la voiture des gardes du corps SS, puis une voiture de police, ensuite se trouvait la voiture de ses aides de camp et de ses médecins, en plus de voitures réservées à la presse. Plus tard, le véhicule d’Hitler fut équipé d’une vitre pare-balles et de plaques blindés.

Le 1er décembre 1937, Kempka rejoint le Lebensborn. Il fut décoré la même année de desbague et épée d’honneur des mains d'Heinrich Himmler. En 1945, Kempka accompagna Hitler dans son nouveau quartier général, la Chancellerie du Reich, puis plus tard le Führerbunker. Il devait gérer un ensemble de 40 véhicules. Le 20 avril, dix jours avant le suicide d’Hitler, il passa quelques minutes auprès du Führer, pour lui souhaiter un bon anniversaire. Le 30 avril, lui et ses hommes apportèrent, sur la demande de Otto Günsche, 200 litres d’essence, entre 8 et 10 bidons qu'ils avaient siphonnés dans les véhicules officiels, afin de brûler le corps d'Hitler. Bien qu’il eût dit le contraire lors de son interrogatoire, Kempka admit plus tard que lorsque Hitler et Eva Braun se sont enfermés pour se suicider, il perdit son sang-froid et se précipita hors du Führerbunker. Il revint alors que les corps du Führer et de sa femme étaient transportés vers le jardin de la Chancellerie du Reich.

La nuit du 1er mai 1945, il s'enfuit de Berlin avec Heinrich Doose, un chauffeur qui faisait partie de son équipe. Il fut arrêté par l'armée américaine le 18 juin 1945 à Berchtesgaden. Kempka dut témoigner lors du procès de Nuremberg au sujet de la mort de Martin Bormann. En effet, le chauffeur d’Hitler disait l’avoir vu se faire tuer par des missiles anti-char soviétiques. Il fut libéré le 9 octobre 1947 et s’en alla vivre dans le sud de l'Allemagne où il mourut le 24 janvier 1975, alors qu’il était âgé de 64 ans. Kempka participait régulièrement aux réunions du SS-Begleitkommando des Führers avec les membres du 1er SS-Panzerkorps jusqu’à sa mort. Ses mémoires furent publiées pour la première fois en 1951 sous le titre de Ich habe Adolf Hitler verbrannt (J’ai brûlé Adolf Hitler). En 1975 le livre fut réédité avec un titre différent : Die letzten Tage mit Adolf Hitler (Les Derniers Jours avec Adolf Hitler). L’édition anglaise de l’ouvrage fut publiée en 2010 sous le titre I was Hitler's Chauffeur: The Memoirs of Erich Kempka (J’étais le chauffeur d’Hitler : Les mémoires d’Erich Kempka).

En 2008, le tribunal militaire chargé de juger le chauffeur d’Oussama Ben Laden, Salim Ahmed Hamdan, plaida en faveur de ce dernier en soulignant le fait que Kempka ne fut pas condamné pour crime de guerre pour avoir été le chauffeur d’Hitler. Dans le livre de James O'Donnell intitulé The Bunker, l'auteur attribut à Erich Kempka les citations suivantes : Kempka décrivit Hermann Fegelein comme un homme qui devait « avoir le cerveau dans [l]es testicules ». À propos de Magda Goebbels il rapporta que « lorsqu'elle était en présence d’Hitler, on pouvait entendre les vibrations de ses ovaires ». Lorsque Martin Bormann transporta le corps d'Eva Braun hors du bunker, Kempka reprit le corps en lui faisant remarquer qu’il la portait « comme un sac de pommes de terre ». En 2004, l'acteur Jürgen Tonkel joua son rôle dans le film allemand La Chute.

Terboven Josef

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Josef Antonius Heinrich Terboven (23 mai 1898 - 8 mai 1945) était un leader du parti nazi, surtout connu en tant que commissaire du Troisième Reich, pendant l'occupation militaire de la Norvège. 

Terboven JosefTerboven Josef

Terboven voit le jour à Essen, dans un milieu modeste. Il sert durant la Première Guerre mondiale dans l'artillerie et l'aviation (naissante). Il est récompensé de la Croix de Fer, et parvient au grade de lieutenant. Il fait des études de droit et de sciences politiques à l'université de Munich et à l'université de Fribourg, où il commence son engagement politique. Il rejoint ensuite le parti nazi sous le matricule 25247 et participe au putsch avorté de la brasserie de Munich.

Quand le parti nazi se retrouve dans l'illégalité, il trouve du travail dans une banque, avant d'être licencié en 1925. Il travaille alors à plein temps pour le compte du parti nazi. Terboven aide l'implantation du parti à Essen et devient responsable local du parti dans la ville, (Gauleiter) en 1928. Il fait partie des SA à partir de 1925. Le 29 juin 1934, Terboven épousa Ilse Stahl, ancienne secrétaire et maîtresse de Joseph Goebbels. Adolf Hitler assiste au mariage en tant qu'invité d'honneur. Terboven est nommé président de la Rhénanie le 5 février 1935, et y acquiert une réputation de dureté.

Il est nommé Commissaire du Reich en Norvège le 24 avril 1940, avant même que la Norvège soit entièrement vaincue. Il établit son quartier général dans l'immeuble du Parlement norvégien, le Storting. Tout en mettant progressivement en place un régime norvégien collaborateur (le Gouvernement national de Quisling), Terboven gouverne la Norvège comme un dictateur. En fait, Terboven n'a pas d'autorité directe sur les 400 000 soldats allemands stationnés en Norvège (dirigés eux par Nikolaus von Falkenhorst), mais commande une force de 6 000 militaires, dont 800 font partie de la police secrète. Il aspire à faire de la Norvège une forteresse.

Il prévoit aussi d'installer un camp de concentration en Norvège. Mais ses plans n'aboutissent pas. Terboven est véritablement détesté par les Norvégiens, et même ses compatriotes allemands n'ont pas beaucoup d'estime pour lui. Joseph Goebbels faisait état dans son journal intime de ce qu'il appelait sa "tactique de bulldozeur" contre les Norvégiens. Terboven conserve cependant la réalité du pouvoir en Norvège jusqu'en 1945, y compris après la proclamation du Gouvernement national, le gouvernement collaborateur de Vidkun Quisling. Ce dernier, aspirant à l'indépendance politique, demande à Hitler le renvoi de Terboven, mais sans succès.

En 1942, il fait la connaissance de l'actrice suédo-norvégienne Sonja Wigert, en réalité agent double qui travaille pour les Alliés. Elle lui soutire des renseignements utiles pour la cause des Alliés. Quand la guerre est perdue, Terboven se suicide le 8 mai 1945, en faisant exploser 50 kilogrammes de dynamite dans un bunker à Skaugum, près d'Oslo, à côté du corps du chef des SS en Norvège, l'Obergruppenführer Wilhelm Rediess, qui s'est suicidé par balle le jour même.

Wehrmacht

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Wehrmacht « Force de défense » est le nom donné à l’armée allemande de 1935 à 1945, dans le cadre du régime nazi et de sa remise en cause des clauses du traité de Versailles (1919) qui limitaient drastiquement la taille et la puissance de la Reichswehr.  Pendant quelques années, la Wehrmacht a été l'armée la plus puissante et la plus redoutable du monde.

Défilé de la Wehrmacht

Défilé de la Wehrmacht

Elle comprend trois éléments : la Heer (« Armée de terre »), la Kriegsmarine (« Marine ») et la Luftwaffe (« Armée de l'air »). La Waffen-SS ne fait pas partie de la Wehrmacht, mais de l'Allgemeine-SS dirigée par Heinrich Himmler, mais dépend néanmoins du haut commandement de la Wehrmacht (OKW) sur le plan opérationnel. À l'origine petite organisation paramilitaire du parti nazi, elle s'est progressivement étoffée jusqu'à atteindre le million d'hommes pendant la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht est dissoute en 1945 à la suite de la capitulation du 8 mai. Lorsqu'en 1955, une armée est recréée par les Alliés en Allemagne de l'Ouest (République fédérale d'Allemagne), elle prend le nom de Bundeswehr (en français, « Défense fédérale ») pour bien marquer le changement politique, car la Wehrmacht restera tristement célèbre dans l'histoire pour avoir été l'instrument de la politique agressive du nazisme.

En instituant aussitôt après la mort d'Hindenburg, le 2 août 1934, le serment solennel du soldat par lequel celui-ci s'engageait à obéir au Führer , Werner von Blomberg créait les conditions d'une brutale politique d'expansion et d'agression : « Je fais devant Dieu la promesse sacrée d'une obéissance absolue au Führer du Reich et du peuple allemand, commandant suprême de la Reichswehr, et d'engager ma vie de vaillant soldat au service de ce serment. » Plus tard, ce serment servira d'alibi à bien des militaires pour justifier leur passivité face aux ordres injustifiés des nazis, ce qui explique l'introduction d'un article dans la Constitution de l'actuelle République fédérale, reconnaissant aux militaires le droit de désobéir à des ordres qui heurteraient leur conscience.

Le terme Reichswehr disparut définitivement de l'usage officiel à partir de 1935 et l'armée allemande fut désignée par le terme Wehrmacht lors de la réinstitution de la conscription. Usant de nombreuses innovations, dont notamment l'emploi de la tactique du Blitzkrieg, la Wehrmacht connut un grand nombre de succès au début de la Seconde Guerre mondiale, avant d'être confrontée à une adversité plus forte (avec une sous-estimation des forces de l'Union soviétique puis l'entrée en guerre des États-Unis), la défaite emblématique de Stalingrad et à un épuisement de ses propres ressources, qui l'ont conduite à une multiplication de revers et finalement à la défaite en 1945.

On note, en reprenant un article du site « La plume et le sabre », que « face à l'expérience du front de l'Est ou la plus grande partie de ses forces sont impliquées, elle subit, entre 1941 et 1945, une baisse du niveau de l'encadrement, les officiers et sous-officiers vétérans remplacés par des hommes moins expérimentés, suite aux énormes pertes subies ainsi qu'une démodernisation ». La première facette, la plus évidente, est celle de la diminution du niveau technologique global. Un simple exemple suffira à l'illustrer : en 1941, les Panzerdivisions allemandes sont intégralement motorisées ; en 1945, les tables d'organisation de ces mêmes unités prévoient des bataillons d'infanterie cyclistes et des unités du train hippomobiles. L'attrition et la trop tardive mobilisation industrielle allemande, ainsi que la nécessité de lever toujours plus d'unités, ont conduit à diminuer le niveau technologique global de l'armée allemande.

Ce qui est intéressant, c'est que cette démodernisation technologique s'est accompagnée de la production d'armements très en avance par le complexe militaro-industriel allemand : armements antichars (Panzerfaust), fusil d'assaut StG44, char Panther, chasseurs et bombardiers à réaction (Me 262 et Ar 234), et les premiers missiles (V-1, V2), mais que ces armements coûteux ont eu raison de la cohérence de l'ensemble : la qualité ne peut compenser la quantité et la performance de certains matériels est sans objet si des fonctions logistiques élémentaires ne peuvent plus être accomplies. Le second volet de la démodernisation allemande fut tactique : les pertes colossales subies par l'armée allemande ne lui permirent pas de préserver la qualité de l'encadrement, et conduisirent à la promotion trop rapide d'officiers pour combler les pertes.

Si l'efficacité tactique de la Wehrmacht se maintint tant bien que mal jusqu'en 1945, ce fut au prix de l'emploi pour accomplir des missions simples d'unités toujours plus grandes : là où un régiment aurait suffit en 1942, les contre-attaques de 1944 étaient conduites par des divisions ; en outre, l'Auftragstaktik tant vantée fut sacrifiée dans les dernières années du conflit, et remplacée par un style de commandement beaucoup plus directif, afin de compenser la moindre qualité de l'encadrement aux échelons intermédiaires (régiment, bataillon, compagnie).

Aussi, l'armée allemande de 1945 était du point de vue tactique, et à l'exception de quelques unités d'élite, arriérée par rapport à ses adversaires qui avaient eux subi l'évolution inverse. » On compta au total 17 893 200 personnes sur une population d'environ 80 millions d'habitants qui furent sous l'uniforme entre 1939 et 1945 avec un maximum des effectifs de 10 200 000 personnes ; environ 5 100 000 furent tués ou portés disparus et 5 300 000 blessés dont environ la moitié après l'attentat raté contre Hitler, donc dans les 9 derniers mois de la guerre.

  • Heer: Entre 1939 et 1945, 13 millions de personnes servirent dans l'armée de terre allemande. Environ 1,6 millions furent tués et 4,1 millions blessés.
  • Kriegsmarine: Entre 1939 et 1945, environ 1,5 millions de personnes servirent dans cette marine de guerre. 65 000 furent tués (dont 30 000 des 40 000 sous-mariniers) et 21 000 blessés.
  • Luftwaffe: Entre 1939 et 1945, environ 3,4 millions de personnes servirent dans cette armée de l'air. 165 000 furent tués, et 192 000 blessés.

Il faut compter aussi les "Malgré-nous" (Alsaciens, Mosellans, Belges des cantons de l'Est et Luxembourgeois), des territoires annexés par l'Allemagne pendant la guerre et qu'elle considérait comme ayant une population allemande, et l'incorporation de volontaires étrangers dont les Hiwi. L'effort de propagande de l'armée allemande a été très important et du ressort du Abteilung Wehrmacht Propaganda regroupant les Propaganda Kompanien sous la houlette du Ministère du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande de Joseph Goebbels à partir de l'été 1939.

En 1942, au plus fort de ses effectifs, la Abteilung Wehrmacht Propaganda comptera 15 000 personnes. Parmi eux, 285 cameramen, 1 329 photographes ainsi que des journalistes et des radio-reporters. Elle a été diffusée notamment par le magazine Signal dont les illustrations, particulièrement celles en couleur, sont d'une grande qualité. La Wehrmacht a commis de nombreux crimes de guerre au cours de la Seconde Guerre Mondiale – bombardements de villes ouvertes, massacres de civils, exécutions sommaires de commissaires politiques soviétiques en application de l’ordre relatif aux commissaires, et exécutions de prisonniers de guerre et d’otages civils en guise de représailles pour les activités des guérillas dans les territoires occupés, principalement en URSS.

Bien que les campagnes d’extermination massive associée à l’Holocauste aient été essentiellement le fait des SS et des Einsatzgruppen, la Wehrmacht y fut également impliquée, car ses officiers et hommes de troupe ont coopéré avec les Einsatzgruppen à beaucoup d’endroits en rassemblant les Juifs et d’autres personnes en vue de leur internement ou de leur exécution. Il est arrivé souvent que des membres de la Wehrmacht aient eux-mêmes participé aux massacres, comme le firent dans une certaine mesure les membres de quasiment toutes les forces armées engagées dans le conflit, y compris les Japonais, les Soviétiques et, rarement, même les forces alliées à l’Ouest.

À mesure que la réalité de l’Holocauste devint largement connue à la fin de la guerre, beaucoup d’anciens membres de la Wehrmacht répandirent l’idée qu’elle n’était pas ternie par les crimes prétendument commis exclusivement par les SS et les autres groupements politisés dont aucun n’était membre de la Wehrmacht. Bien que le Tribunal de Nuremberg ait condamné le chef de l’Oberkommando der Wehrmacht Wilhelm Keitel et le chef d’état-major Alfred Jodl pour avoir commis des crimes de guerre, il ne jugea pas que la Wehrmacht était une organisation criminelle à l’instar d’organisations du parti comme la SS. Beaucoup d’Allemands ont considéré cela comme une exonération de la Wehrmacht. Au sein des historiens allemands, la profonde implication de la Wehrmacht dans la perpétration de crimes de guerre, en particulier sur le front de l’Est, est devenu un fait historique largement accepté à la fin des années 1970 et au cours des années 1980.

Dès 1933, une résistance politique connue sous le nom d'Orchestre noir se mit en place dans les hautes sphères de l'armée et tentèrent plusieurs coups d’État et tentatives d'assassinat contre Hitler. Pensant la guerre perdue et espérant négocier une paix séparée avec les Anglo-américains, un grand nombre de généraux de la Wehrmacht organisèrent un complot pour tuer Adolf Hitler le 20 juillet 1944, qui constitue l'action la plus célèbre de l'organisation. L'attentat échoua et la SS procéda sur ordre du Führer à une répression féroce, la quasi-totalité des officiers ayant participé à l'attentat seront exécutés ou se donneront la mort.

A lire

Wehrmacht et prostitution sous l'occupation - Auteur : Meinen-I - EAN13 : 9782228900744 - Date de parution : 05/04/2006 - Editeur : PAYOT
Les divisions blindées de la Wehrmacht 1939-1945 - Auteur : Chris Bishop Jorge Rosado - EAN13 : 9782846902878 - Date de parution : 19/03/2007 - Editeur : DE LODI
Les crimes de la Wehrmacht - Auteur : Wolfram Wette - Collection : POUR L'HISTOIRE - EAN13 : 9782262027575 - Date de parution : 20/08/2009 - Editeur : PERRIN
Jeunesse d'Alsace et Wehrmacht - Auteur : Andre Hugel - EAN13 : 9782849600306 - Date de parution : 23/03/2005 - Editeur : DO BENTZINGER

Mémoires de Guerre

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