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Arning Karl

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Karl Eduard Friedrich Arning (né le 10 février 1892 à Berlin – décédé le 17 novembre 1964 à Hambourg) est un Generalmajor allemand au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale

Arning Karl

Il a reçu la Croix de chevalier de la Croix de fer. Cette décoration est attribuée pour un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement avec un succès militaite certain. Karl Arning est capturé par les forces soviétiques en 1945 et maintenu en captivité jusqu'en 1955.

Décorations

  • Croix de fer (1914) 2e Classe, 1re Classe
  • Insigne des blessés (1914) en Noir
  • Croix d'honneur (9 mars 1935)
  • Agraphe de la Croix de fer (1939) 2e Classe (27 septembre 1939), 1re Classe (22 octobre 1939)
  • Insigne des blessés (1939) en Argent (2 septembre 1939)
  • Médaille du Front de l'Est (30 juillet 1942)
  • Croix allemande en Or (30 avril 1943)
  • Croix de chevalier de la Croix de fer, Croix de chevalier le 11 octobre 1943 en tant que Oberst et commandant du Grenadier-Regiment 24

Parys Georges van

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Georges van Parys, né le 7 juin 1902 à Paris et mort le 29 janvier 1971 dans cette même ville, est un compositeur de musiques de films et d'opérettes ou de musique légère très entraînante. 

Parys Georges van et René Clair

Parys Georges van et René Clair

Georges van Parys a marqué son époque par des chansons populaires qui sont à l'image de sa personnalité : c'est un musicien de Paris. La longévité de sa carrière est exceptionnelle puisqu'elle s'étend des années 1930 aux années 1970. Pianiste talentueux, il découvre, vers seize ans, le groupe des Six, Ravel et Debussy dont il ne cessera de s'inspirer. En 1924, il débute au cabaret Chez Fyscher, comme accompagnateur au piano des vedettes telles qu'Yvonne GeorgeGaby MontbreuseLucienne Boyer et Arletty. À partir de 1927, il signe ses premières opérettes, notamment avec Serge Veber et Philippe Parès : Lulu, L'Eau à la bouche, Louis XIV avec Dranem, Morton, Pauline Carton, Loulou Hegoburu, Davia.

Sa rencontre avec René Clair, en 1930, est déterminante à une époque où le cinéma connaît un tournant majeur, celui du parlant. René Clair l'engage pour le premier film sonore musical français, Le Million. C'est un précurseur de cette nouvelle invention qu'est la musique au cinéma. Il signe plus de trois cents partitions de films, dont certaines font maintenant partie des classiques du cinéma français. Plusieurs de ses compositions deviennent des standards de la chanson française telles Comme de bien entendu (chantée par Arletty et Michel Simon), C'est un mauvais garçon (chantée par Henri Garat), La Complainte de la butte (chantée par Cora Vaucaire), La Complainte des infidèles (chantée par Mouloudji), etc.

La liste de ses interprètes est vertigineuse. Parmi eux, Danielle Darrieux, Albert Préjean, Damia, Fréhel, Maurice Chevalier, Georges Brassens, Ginette Garcin, et plus récemment Patrick Bruel, Rufus Wainwright, Hélène Ségara, etc. Vice-Président de la SACEM, sa carrière a été récompensée par le Grand Prix de la Musique de la Société des Auteurs en 1968. Il est enterré au cimetière de Villiers-sur-Marne.

Filmographie

Georges van Parys a composé les musiques des films suivants

  • 1928 : La femme et le pantin de Jacques de Baroncelli
  • 1931 : Le Million de René Clair
  • 1931 : Un soir de rafle de Carmine Gallone
  • 1933 : Cette vieille canaille d'Anatole Litvak
  • 1934 : Zouzou de Marc Allégret — film dans lequel il apparaît dans le rôle du Pianiste répétiteur de la vedette Barbara au « Follie's ».
  • 1934 : L'Or dans la rue de Kurt Bernhardt
  • 1934 : Les filles de la concierge de Jacques Tourneur
  • 1934 : La maison dans la dune de Pierre Billon
  • 1935 : Quelle drôle de gosse de Léo Joannon
  • 1936 : Un mauvais garçon de Jean Boyer
  • 1937 : Abus de confiance d'Henri Decoin
  • 1938 : Ma soeur de lait de Jean Boyer
  • 1939 : Circonstances atténuantes de Jean Boyer
  • 1939 : L'Héritier des Mondésir d'Albert Valentin
  • 1939 : Pour le maillot jaune de Jean Stelli
  • 1939 : Moulin-Rouge d'André Hugon
  • 1939 : Noix de coco de Jean Boyer
  • 1940 : Miquette de Jean Boyer
  • 1941 : Caprices de Léo Joannon
  • 1941 : Romance de Paris de Jean Boyer
  • 1942 : Boléro de Jean Boyer
  • 1942 : Le Bienfaiteur d'Henri Decoin
  • 1942 : La maison des sept jeunes filles d'Albert Valentin
  • 1943 : Le soleil de minuit de Bernard-Roland
  • 1943 : L'Homme de Londres d'Henri Decoin
  • 1946 : Pas si bête d'André Berthomieu
  • 1947 : Le silence est d'or de René Clair
  • 1947 : Histoire de chanter de Gilles Grangier
  • 1948 : L'Armoire volante de Carlo Rim
  • 1949 : Jean de la Lune de Marcel Achard
  • 1949 : Lady Paname d'Henri Jeanson
  • 1949 : Histoires extraordinaires de Jean Faurez
  • 1950 : Le Passe-Muraille de Jean Boyer
  • 1950 : Les Anciens de Saint-Loup de Georges Lampin
  • 1951 : Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque
  • 1951 : La maison Bonnadieu de Carlo Rim
  • 1951 : L'Amour, Madame de Gilles Grangier
  • 1952 : Casque d'or de Jacques Becker
  • 1952 : Les belles de nuit de René Clair
  • 1953 : Madame de... de Max Ophüls
  • 1953 : Belle mentalité de André Berthomieu
  • 1953 : Rue de l'estrapade de Jacques Becker
  • 1954 : L'Affaire Maurizius de Julien Duvivier
  • 1954 : Le Fils de Caroline Chérie de Jean-Devaivre
  • 1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak
  • 1954 : Les Diaboliques d'Henri-Georges Clouzot
  • 1954 : Les Intrigantes d'Henri Decoin
  • 1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair
  • 1955 : Les Impures de Pierre Chevalier
  • 1955 : Nana de Christian-Jaque
  • 1955 : French Cancan de Jean Renoir
  • 1955 : Papa, maman, ma femme et moi de Jean-Paul Le Chanois
  • 1956 : C'est arrivé à Aden de Michel Boisrond
  • 1956 : Paris la nuit de Jacques Baratier & Jean Valère (Documentaire)
  • 1956 : L'homme à l'imperméable de Julien Duvivier
  • 1956 : Club de femmes de Ralph Habib
  • 1957 : Charmants garçons d'Henri Decoin
  • 1957 : Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Regamey
  • 1957 : Donnez-moi ma chance de Léonide Moguy
  • 1957 : Nathalie de Christian-Jaque
  • 1958 : Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois
  • 1958 : Le fauve est lâché de Maurice Labro
  • 1958 : Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie
  • 1959 : Signé Arsène Lupin d'Yves Robert
  • 1959 : Guinguette de Jean Delannoy
  • 1959 : Marie des Isles de Georges Combret
  • 1961 : Tout l'or du monde de René Clair
  • 1962 : Le Masque de fer d'Henri Decoin
  • 1962 : Le Tracassin d'Alex Joffé
  • 1962 : Mandrin de Jean-Paul Le Chanois
  • 1963 : La foire aux cancres de Louis Daquin
  • 1966 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard
  • 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard
  • 1969 : L'auvergnat et l'autobus de Guy Lefranc

Opérettes

  • 1922 Madame la Comtesse
  • 1923 Bonne à rien faire (Une)
  • 1927 Voila le printemps
  • 1936 Prends la route
  • 1941 Petites annonces
  • 1941 École buissonnière (L')
  • 1943 Femme par jour (Une)
  • 1946 Virginie Déjazet
  • 1946 Chasseurs d'Images (Les)
  • 1949 Tour Eiffel qui tue (La)
  • 1950 Tristoeil et Brunehouille
  • 1951 Affaire Fualdès (L')
  • 1951 Reine-Mère (La)
  • 1953 Que d'eau, que d'eau
  • 1956 Minnie-Moustache
  • 1960 Jeu des dames (Le)
  • 1961 Belle de Paris (La)

Avec Philippe Parès

  • 1927 Quand y en a pour deux
  • 1927 Lulu
  • 1927 Petite dame du Train Bleu (La)
  • 1928 Eau à la bouche (L')
  • 1929 Louis XIV
  • 1930 Cœur y est (Le)
  • 1931 Couss-Couss
  • 1937 Ma petite amie
  • 1945 On cherche un Roi
  • 1957 Moulin Sans-Souci (Le)

MI5 spied on Charlie Chaplin after FBI asked for help to banish him from US

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British agency concluded that actor – described by US counterparts as 'parlour Bolshevik' – was no security risk.

Charlie Chaplin and Claire Bloom in the 1952 film Limelight. The following year he was banned from returning to the US and settled in Switzerland

Charlie Chaplin and Claire Bloom in the 1952 film Limelight. The following year he was banned from returning to the US and settled in Switzerland

MI5 opened a file on Charlie Chaplin while he was being hounded by J Edgar Hoover's FBI for alleged communist sympathies.

The FBI, which described the star of Modern Times and The Great Dictator as one of "Hollywood's parlour Bolsheviks", asked MI5 for information to help get him banned from the US. The results, including information gathered through eavesdropping, are contained in an extensive personal MI5 file released on Friday at the National Archives.

"Chaplin has given funds to communist front organisations … He has been involved in paternity and abortion cases," an MI5 liaison officer in Washington warned in October 1952.

MI5 noted that a decade earlier Chaplin had told the Los Angeles branch of the National Council of American Soviet Friendship: "There is a great deal of good in communism. We can use the good and segregate the bad."

Papers have been withheld from Chaplin's MI5 file to protect the names of informants though there are unexplained, probably inconsequential, references to Jimmy Reid, the communist Scottish trade unionist; Larry Adler, the harmonica virtuoso who left his native US where he was branded a communist and blacklisted; and Humphrey Lyttelton, the Eton-educated jazz musician who once described himself a "romantic socialist".

MI5 intercepted a telegram from Ivor Montagu, a film critic, producer and one-time Soviet spy, telling Chaplin how sorry he was to miss him in London when the star visited London in 1952.

The file also contains cuttings from newspapers and magazines. Noting that Chaplin had not taken American citizenship though he had lived in the US for more than 30 years, the Daily Worker welcomed him to London. "His films have lampooned the great and the dictators, raised up the common man against the rich," the paper said. "Now the world's bully threatens the world's clown."

The FBI, which amassed more than 2,000 pages on Chaplin, asked MI5 if he was going to meet any "highly placed persons" in London, and to establish any links he had with the Communist party there.

In particular, it wanted MI5 to find out where Chaplin was born and pursue suggestions that his real name was Israel Thornstein.

MI5 searched but to no avail. There was "'no evidence that Chaplin's name is or ever has been Israel Thornstein", it told the FBI. A suggestion that he "may have been born in France" came to nothing.

MI5 found no record of his birth in Somerset House, then the home of the register of British births. "It would seem that Chaplin was either not born in this country or that his name at birth was other than those mentioned," an MI5 report concluded. It told the US that there was "no trace in our records of Charlie Chaplin".

It had always been assumed that Chaplin was born in Walworth, south London, on 16 April 1889. Recently, however, a letter was discovered in family papers from Jack Hill, who told Chaplin in the 1970s that he had come into the world "in a caravan [that] belonged to the Gypsy Queen, who was my auntie. You were born on the Black Patch in Smethwick near Birmingham."

The newly released file shows that while communist sympathies were the determining factor for the FBI, for MI5 the issue was whether Chaplin ever presented a security risk. And in its view, it makes clear, he was not.

"We have no trace in our records of this man, nor are we satisfied that there are any reliable grounds for regarding him as a security risk," Sir Percy Sillitoe, then head of MI5, told the chief police commissioner in South Africa, where Chaplin was planning a visit.

MI5 suggested his name had been exploited in the interests of communism as "one of the victims of McCarthyism".

Files previously released at the National Archives reveal that shortly before his death in 1950, George Orwell handed a female friend working for an anti-communist propaganda unit in the Foreign Office a list of 35 names of people, including Chaplin, whom he considered "crypto-communists and fellow-travellers".

Chaplin's MI5 file, number PF710549, concludes: "It may be that Chaplin is a communist sympathiser but on the information before us he would appear to be no more than a 'progressive', or radical."

In 1953 the US prevented Chaplin from returning to America. He denied ever being a communist but decided not to contest the US ban and instead live in Switzerland. "I am a victim of lies and vicious propaganda," he said.

Chaplin died in his sleep in Vevey, Switzerland, on Christmas Day in 1977.

Security Service (MI5)

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Le Security Service (« Service de sécurité »), communément dénommé MI5 (pour Military Intelligence, section 5), est le service de renseignement britannique, responsable principalement de la sécurité intérieure du Royaume-Uni et du contre-espionnage. Il existe au Royaume-Uni deux principaux services de renseignements : le MI5 a pour mission de protéger le Royaume-Uni de toute attaque intérieure au pays ; le MI6 a pour but de protéger le pays de toute attaque terroriste extérieure au pays et de conduire des activités d’espionnage à l’extérieur du Royaume-Uni, contrairement au MI5 chargé de la sécurité à l’intérieur des frontières.

Vernon Kell

Vernon Kell

Le quartier général actuel du MI-5 à Thames House, vu du côté de Lambeth de la Tamise. Le service est basé depuis 1994 à Thames House, à Londres. Chargé à l'origine du contre-espionnage (dit aussi contre-ingérence) et de la lutte contre l'IRA en coopération avec la Special Branch du Metropolitan Police Service, MI-5 a commencé à réorienter ses activités dès le début des années 1990 en se concentrant sur la lutte contre les terrorismes extrémistes islamistes et l'IRA toujours. À cette fin, les sections F3 (terrorisme international) et F5 (lutte contre l'IRA) du MI-5 ont été détachées de la Division F, chargée du renseignement politique, au profit d'une nouvelle sous-direction "T". Le MI-5 a aussi dû s'intéresser à la lutte contre le crime organisé en général, et à ses différentes formes (narcotrafic, blanchiment d'argent…). 

Le MI-5 n'a pas de pouvoirs d'enquête, d'instruction ou d'arrestation. Ses officiers ne sont que chargés de collecter du renseignement. Pour les interpellations d'espions ou de terroristes, ils doivent faire appel, par exemple, à la Special Branch. Les officiers du MI-5 peuvent néanmoins participer aux interpellations et perquisitions. Les méthodes de travail de MI5 sont si secrètes qu'il a fallu le procès d'un groupe extrêmement dangereux de l'IRA interpellé en 1996 pour que, pour la première fois, soient présentées devant un tribunal britannique des preuves (rapports de surveillances, écoutes) rassemblées par le MI-5.

Ses effectifs, voisins de 1 900 agents en l'an 2000, sont croissants depuis les attentats du 11 septembre 2001 et ceux du 7 juillet 2005 à Londres. Ils étaient ainsi de 3 382 agents (administratifs inclus) en avril 2008, 3 500 début 2010 avec un objectif de 4 100 agents en 2011, au terme d'une grande vague de recrutement3. Pour cause de contraintes budgétaires, cet objectif n'est toutefois pas atteint, les effectifs du Security Service s'établissant ainsi à 3961 agents en 2012.

Les origines du MI5 remontent au 1er octobre 1909, avec la création par le capitaine Vernon Kell (« K ») et le capitaine de vaisseau Sir Mansfield Smith-Cumming (1859-1923, KCMG, CB) (« C ») du Secret Service Bureau, au sein du War Office (ministère de la Guerre), sur les recommandations du Premier ministre du Royaume-Uni Herbert Henry Asquith, afin de lutter contre l'espionnage de l'empire allemand dans les ports britanniques. Dès 1910, le Secret Service Bureau est composé d'une Home Section et d'une Foreign Section. Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, l'organisation compte déjà 14 membres et ses pouvoirs sont largement étendus, et elle démantèle son premier réseau clandestin qui communiquait avec l'Allemagne au travers de messages écrits à l'encre invisible. En janvier 1916, le War Office crée le Directorate of Military Intelligence (Directoire des renseignements militaires) et la Home Section devient le MO-5 puis le MI-5.

À partir de 1917, après la révolution russe, le MI5 est chargé de la lutte contre la subversion communiste dans les forces armées. Le 15 octobre 1931, le MI5 voit ses compétences s'étendre à l'ensemble du territoire britannique et devient le Security Service. Toutefois, la désignation de MI5 restera en usage jusqu'à nos jours. Elle enquête avant guerre sur les mouvements fascistes britanniques. Cependant, l'organisation aurait été mal préparée au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et son directeur, Vernon Kell, est remercié en 1940, après 31 ans de loyaux services. Au cours de ce conflit, le MI5 va arrêter une centaine d'espions allemands, dont un certain nombre seront retournés en agents doubles. Avec la guerre froide, ses effectifs en temps de paix vont augmenter et en quelques années, le service comptera 850 membres. En 1952, la responsabilité du MI5 - exercée par le Premier ministre - est transférée par Winston Churchill au Home Secretary (ministre de l'Intérieur), sir David Maxwell Fyfe, sans toutefois devenir un organe du Home Office (Ministère de l'Intérieur).

Son existence est longtemps restée secrète et il fonctionnait sur base d'une directive de 1952 définissant le rôle de son directeur général, établie par le ministre de l'Intérieur, Maxwell Fyfe. Ce n'est qu'en 1989 que le Security Service Act « officialise » le MI5 et crée un tribunal chargé de juger les cas d'illégalités commis par ce service. La nomination publique en 1992 de la directrice générale, Mrs. Stella Rimington, constitue aussi une reconnaissance officielle de l'existence du service. En juillet 1993, faisant face aux accusations d'écoutes téléphoniques de la famille royale, le MI5 a publié une brochure sur ses activités. C'est également suite à cette affaire que la directrice générale, Mrs. Rimington, apparaîtra pour la première fois devant les caméras de la presse. Au début du XXIe siècle, il s'est encore agrandi et s'est adapté à la modernité en recrutant notamment sur Facebook. L'organisation travaille essentiellement à contrer la menace du terrorisme islamiste, bien que la surveillance d'éléments irlandais radicaux demeure une préoccupation quotidienne.

Le 3 novembre 2009, Christopher Andrew, professeur d'histoire moderne à Cambridge, publie Defend the Realm: The Authorized History of MI5 (Défendre le Royaume : L'Histoire autorisée du MI5), ouvrage dans lequel il raconte cent ans de l'histoire du MI5, ce service l'ayant autorisé à accéder à plus de 400 000 dossiers auparavant « classés défense ». Ce livre avait d'ailleurs été commandé par sir Stephen Lander, un ancien directeur du MI5, à l'historien en 2002. Les services secrets surveillèrent Harold Wilson dès son élection comme député en 1945, craignant que celui-ci n'ait des liens avec des communistes. Margaret Thatcher a, quant à elle, demandé à ce que soient surveillés des syndicalistes, prétextant un risque d'actions subversives et ce, jusque dans les années 1980. En juillet 2006, le membre du parlement Norman Baker accusa le Gouvernement britannique de « rassembler des informations sur des personnes qui ne constituent pas de danger pour le pays », après qu'il apparu que le MI5 cachait des documents secrets sur 272 000 individus, l'équivalent d'une personne adulte sur cent soixante. Il a été révélé plus tard qu'un système de "feu de signalisation" s'opérait :
Vert – actif – environ 10 % des documents.
Orange – demande de renseignements interdits, des compléments d'informations doivent être ajoutés – environ 46 % des documents
Rouge – demande de renseignements interdits, des informations substantielles ne doivent pas être ajoutées – environ 44 % des documents

Directeurs

  • 1909–1940 : Vernon Kell (à partir de 1919, Sir Vernon Kell KBE, CB) (né en 1873–mort en 1942)
  • 1940–1941 : Brigadier Oswald Allen Harker (né en 1886–mort en 1968)
  • 1941–1946 : Sir David Petrie KCMG, CIE, CVO, CBE, KStJ (né en 1879–mort en 1961)
  • 1946–1953 : Sir Percy Sillitoe KBE (né en 1888–mort en 1962)
  • 1953–1956 : Dick White (à partir de 1955, Sir Dick White KCMG, KBE) (né en 1906–mort en 1993)
  • 1956–1965 : Roger Hollis (à partir de 1960, Sir Roger Hollis KBE, CB) (né en 1905–mort en 1973)
  • 1965–1971 : Martin Furnival Jones (à partir de 1967, Sir Martin Furnival Jones CBE) (né en 1912–mort en 1997)
  • 1971–1978 : Michael Hanley (à partir de 1974, Sir Michael Hanley KCB) (né en 1918–mort en 2001)
  • 1978–1981 : Sir Howard Smith (né en 1919–mort en 1996)
  • 1981–1985 : Sir John Jones (né en 1923–mort en 1998)
  • 1985–1987 : Sir Antony Duff GCMG, CVO, DSO, DSC (né en 1920–mort en 2000)
  • 1987–1992 : Patrick Walker (à partir de 1990, Sir Patrick Walker KCB) (né en 1932)
  • 1992–1996 : Stella Rimington (à partir de 1996, Dame Stella Rimington DCB) (née en 1935)
  • 1996–2002 : Stephen Lander (à partir de 2000, Sir Stephen Lander) (né en 1947)
  • 2002–21 avril 2007: Dame Eliza Manningham-Buller DCB (née en 1948)
  • 21 avril 2007- en cours : Jonathan Evans, né en 1958, est diplômé en Humanités de l’université de Bristol. Il rejoint le service en 1980 et fait partie du contre-espionnage jusqu’en 1985, avant d’être affecté à la lutte contre le terrorisme en Irlande du Nord. Nommé chef de la branche antiterroriste internationale du MI5 en 2001, il était adjoint à la directrice générale depuis 2005.

La Bataille des Ardennes

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La Bataille des Ardennes (Battle of the Bulge) est un film américain réalisé par Ken Annakin, sorti en 1965. Au cours de l'hiver 1944, les forces alliées se tiennent prêtes à envahir l'Allemagne. Pour contrer cela Hitler décide de lancer une offensive gigantesque pour reconquérir la France et prendre le port belge d'Anvers. Pour cela les Allemands rassemblent des forces considérables. Ce sera la Bataille des Ardennes, vue des deux camps par deux officiers : le Lieutenant-colonel Kiley pour les alliés et le Colonel Hessler pour l'Allemagne nazie... Les producteurs ont assumé d'avoir "réorganisé" les faits intervenus dans la bataille au profit de l'intrigue, afin de condenser cette bataille de plus d'un mois en un film de près de trois heures, se centrant sur quelques personnalités des hommes de troupe. 

La qualité historique du film laisse donc à désirer. La bataille finale est une évocation grossière de la bataille de Celles qui s'est tenue le 26 décembre 1944 dans le Condroz, lorsque la U.S. 2nd Armored Division vainquit la 2e Panzerdivision (les dialogues évoquent la Meuse à 6 kilomètres). Le film crée une fausse impression d'un important sacrifice de tanks américains face aux tanks lourds allemands Tiger II obligeant les Allemands à consommer leur carburant jusqu'à l'épuisement. Dans la réalité, ceux-ci étaient déjà à sec. Les tanks utilisés dans le film ne sont pas non plus conformes à la réalité (tel qu'expliqué par le producteur dans les boni du DVD). Mais les tanks américains M47 Patton utilisés pour figurer les Tigres allemands avaient une taille supérieure aux M24 Chaffee représentant les M4 Sherman. Il est également regrettable de voir l'armée américaine de 1944 utiliser des Jeeps et des Dodge de la guerre de Corée.

L'épisode du dépôt de carburant incendié clôturant cette bataille dans le film s'est en fait déroulé à une cinquantaine de kilomètres à l'est, à Stavelot, le 18 décembre 1944. La localité d'Amblève, abondamment évoquée dans le film, n'y a eu en réalité qu'une place anecdotique (ce qui ne fut pas le cas pour sa voisine Saint-Vith). La localité, belge germanophone et donc réintégrée au Reich pendant la durée de la guerre, était plutôt connue sous le nom de "Amel". Clervaux, au Grand-Duché du Luxembourg, est faussement indiqué en Belgique sur une carte. La neige manque par ailleurs singulièrement dans certaines scènes du film, dont dans la bataille finale, alors que l'ensemble de l'Ardenne fut recouverte pendant l'offensive. Les paysages s'écartent également des collines forestières de l'Ardenne, alternant les zones montagneuses (notamment au début, lors des scènes d'aviation) et les zones semi-désertiques. Le film fut en fait tourné dans les montagnes de la Sierra de Guadarrama et dans les environs de Madrid en Espagne. Le rôle du Lieutenant Schumacher et de ses hommes s'inspire de l'Opération Greif, qui consistait à infiltrer derrière les lignes alliées des Allemands anglophones en équipement américain pour brouiller les communications et capturer les ponts.

La libération de Bastogne par les troupes du Général George Patton dont la Troisième armée, n'est pas évoquée. Il n'y a aucune référence aux troupes britanniques; celle-ci se trouvaient essentiellement en rive gauche de la Meuse, non à proximité de la zone des combats. La décision du Général Dwight Eisenhower de scinder le front de la bataille en deux, avec session du commandement deux armées américains au Maréchal Montgomery. Le rôle des bombardements de l’aviation américaine est également sous-estimé. L'introduction du film, dite par William Conrad, mentionne Montgomery et Patton, mais est incorrecte : to the north, stood Montgomery's Eighth Army. To the south, Patton's Third. ("Au nord, la 8ème armée de Montgomery. Au sud, la troisième de Patton"). En fait, l'armée septentrionale de Montgomery était le 21e Groupe d'armées britannique. 

La VIIIe armée britannique, l'ancienne unité commandée par Montgomery, se trouvait en Italie à l'époque de la Bataille des Ardennes. Bien que Patton "commandait" la Troisième armée pendant la bataille, celle-ci faisait partie d'un corps plus important au sud. La troisième armée n'était que l'une des armées constituant 12th Army Group du Général Omar Bradley. Patton fut cependant le pendant de Montgomery sur le front. Le personnage de Hessler est à rapprocher sur certains points du Colonel Joachim Peiper, commandant une colonne au nord du front. Le film évoque la plupart des enjeux et moments de la bataille, dont la supériorité initiale des Allemands et leur avancée rapide sur le terrain, et la confusion qui s'ensuivit dans les rangs américains. Il souligne la supériorité des tanks lourds allemands, ainsi que leur faiblesse, leur consommation et leur manque de carburant.

La Bataille des Ardennes de Ken AnnakinLa Bataille des Ardennes de Ken Annakin

La Bataille des Ardennes de Ken Annakin

Fiche technique

  • Titre : La Bataille des Ardennes
  • Titre original : Battle of the Bulge
  • Réalisation : Ken Annakin
  • Scénario : Philip Yordan, John Melson et Milton Sperling
  • Production : Sidney Harmon, Milton Sperling, Philip Yordan et Dino De Laurentiis
  • Musique : Benjamin Frankel
  • Photographie : Jack Hildyard
  • Direction artistique : Eugène Lourié
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleurs - 2,20:1 Ultra Panavision 70 6 pistes sonores magnétiques et copies V.F.mono 35 mm anamorphic
  • Genre : Guerre
  • Durée : 168 minutes
  • Sorti le 16 décembre 1965 Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Sorti le 16 janvier 1966 Drapeau de la France France

Distribution

  • Henry Fonda (VF : René Arrieu) : Lt. Col. Kiley
  • Robert Shaw (VF : Jean Amadou) : Col. Hessler
  • Robert Ryan (VF : Lucien Bryonne) : Gen. Grey
  • Dana Andrews (VF : Roger Rudel) : Col. Pritchard
  • George Montgomery : Sgt. Duquesne
  • Ty Hardin (VF : Jacques Thébault) : Schumacher
  • Pier Angeli (VF : Martine Sarcey) : Louise
  • Charles Bronson (VF : Marcel Bozzuffi) : Wolenski
  • Hans Christian Blech : Conrad
  • Werner Peters (VF : Jacques Monod) : Gen. Kohler
  • Telly Savalas (VF : Jean Clarieux) : Sgt. Guffy
  • Robert Woods : Joe
  • Karl-Otto Alberty : Major Von Dieple

O'Neill Jennifer

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Jennifer O'Neill est une actrice américaine née le 20 février 1948 à Rio de Janeiro (Brésil).

O'Neill Jennifer

Après des débuts en fanfare dans Rio Lobo et surtout Un été 42, et malgré Otto Preminger, Blake Edwards, Tom Gries, Luigi Zampa, Luchino Visconti (un brillant - et inattendu - second rôle féminin dans L'Innocent, en parfaite antithèse de Laura Antonelli) et David Cronenberg par la suite, la carrière de la superbe Jennifer O'Neill (qui fut un mannequin renommé dès 1962) n'a pas tenu ses promesses, sombrant dès la fin des années soixante-dix dans la série B (ou Z) d'horreur ou d'action.

À la télévision, dans les années quatre-vingt, l'actrice tient encore la vedette dans la série Espion modèle (où elle renoue avec sa première activité et forme avec Jon-Erik Hexum un couple des plus "glamour") et compose une somptueuse Messaline, puis disparaît quasiment des écrans, se contentant d'apparitions de plus en plus discrètes. En revanche, elle a publié plusieurs livres depuis 1999 (son autobiographie Surviving Myself fut le premier). Jennifer O'Neill a été mariée neuf fois.

Filmographie

  • 1968 : For Love of Ivy de Daniel Mann : Sandy
  • 1969 : Futz ! (non créditée)
  • 1970 : Rio Lobo : Shasta Delaney
  • 1971 : Un été 42 (Summer of '42) : Dorothy
  • 1971 : Des amis comme les miens (Such Good Friends) d'Otto Preminger avec Dyan Cannon, James Coco, Ken Howard, Nina Foch, Burgess Meredith : Miranda Graham
  • 1972 : Glass Houses
  • 1972 : Opération clandestine (The Carey Treatment) : Georgia Hightower
  • 1973 : Lady Ice de Tom Gries avec Donald Sutherland, Robert Duvall, Eric Braeden : Paula Booth
  • 1975 : Gente di rispetto de Luigi Zampa avec Franco Nero, James Mason : Elena Bardi
  • 1975 : The Reincarnation of Peter Proud de Jack Lee Thompson avec Michael Sarrazin : Ann Curtis
  • 1975 : L'Infirmière de la compagne casse-cou (Whiffs) de Ted Post : Scottie Hallam
  • 1976 : L'Innocent (L'Innocente) : Teresa Raffo
  • 1976 : Call Girl: La vida privada de una señorita bien
  • 1977 : L'Emmurée vivante (Sette note in nero) : Virginia Ducci
  • 1978 : Caravans de James Fargo d'après James Michener avec Anthony Quinn, Michael Sarrazin, Christopher Lee, Joseph Cotten, Barry Sullivan, Jeremy Kemp : Ellen Jasper
  • 1979 : Love's Savage Fury (TV) : Laurel Taggart
  • 1979 : A Force of One avec Chuck Norris : Mandy Rust
  • 1979 : Des nerfs d'acier (Steel) avec Lee Majors, Harris Yulin, George Kennedy : Cass Cassidy
  • 1980 : Cloud Dancer avec David Carradine, Joseph Bottoms : Helen St. Clair
  • 1981 : Scanners : Kim Obrist
  • 1981 : The Other Victim avec William Devane (TV) : Nancy Langford
  • 1983 : Bare Essence (série TV) : Lady Bobbi Rowan (1983)
  • 1984 : Espion modèle (TV) : Dani Reynolds
  • 1985 : A.D. (feuilleton TV) : Messalina
  • 1985 : Chase (TV) : Sandy Albright
  • 1986 : Perry Mason : Meurtre en direct (TV) : Alison Carr
  • 1987 : I Love N.Y. avec Scott Baio, Christopher Plummer, Jerry Orbach, Virna Lisi : Irene
  • 1988 : Committed : Susan Manning
  • 1988 : The Red Spider avec James Farentino (TV) : Stephanie Hartford
  • 1988 : Glory Days avec Robert Conrad (TV) : Scotty
  • 1989 : Full Exposure: The Sex Tapes Scandal avec Lisa Hartman, Anthony John Denison, Vanessa Williams (TV) : Debralee Taft
  • 1990 : Personals (TV) : Heather Moore
  • 1992 : Invasion of Privacy (TV) : Hillary Wayne
  • 1992 : Perfect Family avec Bruce Boxleitner (TV) : Maggie
  • 1993 : Discretion Assured avec Michael York : Paige
  • 1993 : Love Is Like That : Ms. Alman
  • 1993 : The Cover Girl Murders avec Lee Majors, Adrian Paul (TV) : Kate
  • 1994 : Un coupable idéal (Jonathan Stone: Threat of Innocence) avec Richard Crenna, Beverly D'Angelo (TV) : Nan Stone
  • 1994 : The Visual Bible : Acts avec James Brolin, Dean Jones (vidéo) : Lydia
  • 1995 : Permission d'aimer (Silver Strand) avec Nicollette Sheridan, Gil Bellows (TV) : Louellen Peterson
  • 1997 : Charmante Promotion (The Corporate Ladder) (TV) : Irene Grace
  • 1997 : The Ride : Ellen Stillwell
  • 1999 : The Prince and the Surfer avec Robert Englund, C. Thomas Howell : Queen Albertina
  • 2000 : On Music Row (TV) : Linda Rodgers
  • 2002 : Time Changer : Michelle Bain
  • 2008 : Billy: The Early Years
  • 2012 : Last Ounce of Courage
  • 2012 : Doonby

Au nom de tous les miens

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Au nom de tous les miens est un film franco-canado-hongrois réalisé par Robert Enrico, sorti en 1983 et basé sur le livre biographique (controversé) du même titre, écrit par Martin Gray et Max Gallo. Le film retrace, en suivant en gros le livre du même titre de Martin Gray et Max Gallo, y compris ses éléments controversés, l'histoire de Martin Gray qui fut déporté pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que sa mère et ses frères et sera le seul à survivre. Il parvient à s'échapper du camp d'extermination de Treblinka pour retrouver son père à Varsovie. Mais quand son père se fait tuer, il rejoint l'armée soviétique pour un temps, puis il part aux États-Unis, y rencontre Dina, et s'installe en France avec elle pour fonder une famille. Mais sa famille meurt dans un incendie de forêt dont il est le seul rescapé.

Au nom de tous les miens de Robert EnricoAu nom de tous les miens de Robert Enrico

Au nom de tous les miens de Robert Enrico

Fiche technique

  • Titre : Au nom de tous les miens
  • Réalisation : Robert Enrico
  • Scénario : Robert Enrico, Tony Sheer, Martin Gray, Max Gallo
  • Sociétés de production : Les Productions Mutuelles Ltée, Producteurs Associés et TF1 Films Production
  • Production : Pierre David, André Djaoui, Robert Enrico et Jacques-Eric Strauss
  • Musique originale : Maurice Jarre
  • Photographie : François Catonné
  • Photographe de plateau : Yves Mirkine
  • Montage : Patricia Nény
  • Décors : Jean-Louis Povéda
  • Pays : Canada, France, Hongrie
  • Dates de sortie : Canada : 12 octobre 1983, France : 9 novembre 1983

Distribution

  • Michael York : Martin Gray à 40 ans / Le père de Martin
  • Brigitte Fossey : Dina Gray
  • Jacques Penot : Martin Gray jeune
  • Helen Hughes : la grand-mère de Martin
  • Macha Méril : la mère de Martin
  • Jean Bouise : le docteur Ciljimaster
  • Wolfgang Müller : Mokotow

Le Roman de Marguerite Gautier

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Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) est un film américain de George Cukor sorti en 1936, d'après La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils. Marguerite Gautier est interprétée par Greta Garbo. Dans le Paris mondain de 1847, les rencontres galantes ont lieu au théâtre, au bal et dans les cercles de jeux où la discrétion est de mise... et le jeu c’est l’amour. Marguerite Gautier est une de ces jolies courtisanes qui vivent sur le terrain dangereux de la renommée, l’esprit aiguisé par le champagne, mais les yeux souvent brouillés par les larmes...

Le Roman de Marguerite Gautier de George CukorLe Roman de Marguerite Gautier de George Cukor

Le Roman de Marguerite Gautier de George Cukor

Fiche technique

  • Titre original : Camille
  • Scénario : Zoe Akins, Frances Marion et James Hilton d'après Le roman et la pièce La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils
  • Réalisation : George Cukor
  • Assistant-réalisateur (non crédité) : E. Mason Hopper (direction d'une séquence)
  • Photographie : William H. Daniels et Karl Freund
  • Montage : Margaret Booth
  • Musique : Herbert Stothart et Edward Ward
  • Direction artistique : Cedric Gibbons
  • Décorateur de plateau : Henry Grace et Jack D. Moore (non crédités)
  • Costumes : Adrian
  • Producteur : David Lewis (producteur associé), Bernard H. Hyman (non crédité) et Irving Thalberg (non crédité)
  • Société de production : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Pays : américain
  • Genre : Mélodrame
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Sound System)
  • Durée : 109 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 12 décembre 1936 (première à Palm Springs), 1er janvier 1937 (sortie nationale) ; France : 17 mars 1937

Distribution

  • Greta Garbo (VF : Nadine Alari) : Marguerite Gautier
  • Robert Taylor (VF : Jean-François Calvé) : Armand Duval
  • Lionel Barrymore (VF : Jacques Berlioz) : Monsieur Duval
  • Elizabeth Allan (VF : Arlette Thomas) : Nichette, la fiancée
  • Jessie Ralph (VF : Nelly Delmas) : Nanine, femme de chambre de Marguerite
  • Henry Daniell (VF : Jacques Thébault) : Baron de Varville
  • Lenore Ulric : Olympe
  • Laura Hope Crews (VF : Lita Recio) : Prudence Duvernoy
  • Rex O'Malley (VF : Philippe Mareuil) : Gaston
  • Et, parmi les acteurs non crédités
  • E. E. Clive : Saint-Gaudens
  • Olaf Hytten (VF : Lucien Bryonne) : le croupier à la table de Baccara
  • Joan Leslie : Marie Jeanette
  • Ferdinand Munier (VF : Albert Montigny) : le prêtre du mariage de Nichette
  • Barry Norton : Émile
  • Lionel Pape : Le général
  • Yorke Sherwood (VF : Henry Djanik) : le boucher du mariage
  • Douglas Walton : Henri

Allan Elizabeth

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Elizabeth Allan est une actrice anglaise, née le 9 avril 1908 à Skegness (Royaume-Uni) et décédée le 27 juillet 1990 à Hove (Royaume-Uni).

Allan Elizabeth

Filmographie

  • 1931 : Many Waters de Milton Rosmer : Freda Barcaldine
  • 1931 : Chin Chin Chinaman de Guy Newall : La comtesse Olga Dureska
  • 1931 : Alibi de Leslie S. Hiscott : Ursula Browne
  • 1931 : Rodney Steps In, court-métrage de Guy Newall : une femme masquée
  • 1931 : The Rosary de Guy Newall : Vera Mannering
  • 1931 : Black Coffee de Leslie S. Hiscott : Barbara Amory
  • 1931 : Michael and Mary de Victor Saville : Romo
  • 1932 : Nine Till Six de Basil Dean : Gracie Abbott
  • 1932 : Meurtres (The Lodger) de Maurice Elvey : Daisy Bunting
  • 1932 : Insult de Harry Lachman : Pola Dubois
  • 1932 : The Chinese Puzzle de Guy Newall: Naomi Melsham
  • 1932 : Service for Ladies d'Alexander Korda : Sylvia Robertson
  • 1932 : Down Our Street de Harry Lachman : Maisie Collins
  • 1933 : The Shadow de George A. Cooper : Sonia Bryant
  • 1933 : Looking Forward de Clarence Brown : Caroline Service
  • 1933 : No Marriage Ties de J. Walter Ruben : Peggy Wilson
  • 1933 : The Solitaire Man de Jack Conway : Helen Hemming
  • 1933 : Ace of Aces de J. Walter Ruben : Nancy Adams
  • 1934 : The Lost Chord de Maurice Elvey : Joan Elton
  • 1934 : The Mystery of Mr. X (en) d'Edgar Selwyn et Richard Boleslawski : Jane Frensham
  • 1934 : Men in White de Richard Boleslawski : Barbara Denham
  • 1934 : Java Head de Thorold Dickinson et J. Walter Ruben : Nettie Vollar
  • 1934 : Outcast Lady de Robert Z. Leonard : Venice
  • 1935 : David Copperfield (The Personal History, Adventures, Experience, and Observation of David Copperfield, the Younger) de George Cukor : Mrs. Clara Copperfield
  • 1935 : La Marque du vampire (Mark of the Vampire) de Tod Browning : Irena Borotyn
  • 1935 : Le Marquis de Saint-Évremont (A Tale of Two Cities) de Jack Conway : Lucie Manette
  • 1936 : La Rebelle (A Woman Rebels) de Mark Sandrich : Flora Anne Thistlewaite
  • 1936 : Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) de George Cukor : Nichette, la mariée
  • 1937 : Michel Strogoff (The Soldier and the Lady) de George Nichols Jr. : Nadia
  • 1937 : Le Dernier Négrier (Slave Ship) de Tay Garnett : Nancy Marlowe
  • 1938 : Dangerous Medicine d'Arthur B. Woods : Victoria Ainswell
  • 1940 : The Girl Who Forgot d'Adrian Brunel : Leonora Barradine
  • 1940 : Inquest de Roy Boulting : Margaret Hamilton
  • 1940 : Saloon Bar de Walter Forde : Queenie
  • 1942 : The Great Mr. Handel de Norman Walker : Mrs. Cibber
  • 1942 : Went the Day Well? d'Alberto Cavalcanti : Peggy Pryde, une fille de l'Armée de Terre
  • 1944 : He Snoops to Conquer de Marcel Varnel : Jane Strawbridge
  • 1949 : Cet âge dangereux (That Dangerous Age) de Gregory Ratoff : Lady Sybil
  • 1951 : Le Voyage fantastique (No highway in the sky) d'Henry Koster : Shirley Scott
  • 1953 : Folly to Be Wise de Frank Launder : Angela Prout
  • 1953 : Twice Upon a Time d'Emeric Pressburger : Carol-Anne Bailey
  • 1953 : Le Fond du problème (The Heart of the Matter) de George More O'Ferrall : Louise Scobie
  • 1954 : Front Page Story de Gordon Parry : Susan Grant
  • 1955 : Born for Trouble de Desmond Davis
  • 1956 : The Brain Machine de Ken Hughes : Dr Phillipa Roberts
  • 1958 : Grip of the Strangler de Robert Day : Barbara Rankin

Ulric Lenore

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Lenore Ulric (parfois créditée Lenore Ulrich, son nom de naissance) est une actrice américaine, née le 21 juillet 1892 à New Ulm (Minnesota), morte le 30 décembre 1970 à Orangeburg (État de New York).

Ulric Lenore Ulric Lenore Ulric Lenore

Au théâtre, où elle mène l'essentiel de sa carrière, Lenore Ulric débute à Broadway (New York) en 1912, dans une pièce qu'elle joue par ailleurs en tournée, L'Oiseau de paradis (qui sera adaptée sous le même titre à l'écran en 1932 puis en 1951), aux côtés de Lewis Stone. Repérée par le producteur David Belasco en 1915, elle joue régulièrement sur les planches new-yorkaises jusqu'en 1933 (notamment dans plusieurs productions de Belasco). Ultérieurement, elle ne revient que deux fois à Broadway, dans The Fifth Column d'Ernest Hemingway (son unique pièce) en 1940, et enfin dans Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare en 1947-1948 (avec le jeune Charlton Heston, entre autres).

Au cinéma, Lenore Ulric contribue d'abord à neuf films muets entre 1911 et 1923 ; le dernier est Tiger Rose de Sidney Franklin, avec Forrest Stanley, où elle reprend le rôle-titre qu'elle avait créé à Broadway en 1917-1918, dans la pièce éponyme. Accaparée par le théâtre, elle ne revient au grand écran qu'à l'occasion de sept autres films américains, disséminés de 1929 à 1947. Un de ses rôles les plus connus est celui d’Olympe dans Le Roman de Marguerite Gautier de George Cukor (1936, avec Greta Garbo et Robert Taylor).

Filmographie 

  • 1911 : The First Man (court métrage ; réalisateur non-spécifié)
  • 1911 : A Polished Burglar (court métrage : réalisateur non-spécifié)
  • 1915 : Kilmeny d'Oscar Apfel
  • 1915 : The Better Woman de Joseph A. Golden
  • 1916 : The Heart of Paula de Julia Crawford Ivers et William Desmond Taylor
  • 1916 : The Road to Love de Scott Sidney
  • 1916 : The Intrigue de Frank Lloyd
  • 1917 : Her Own People de Scott Sidney
  • 1923 : Tiger Rose de Sidney Franklin
  • 1929 : Frozen Justice d'Allan Dwan
  • 1929 : South Sea Rose d'Allan Dwan
  • 1936 : Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) de George Cukor
  • 1946 : Two Smart People de Jules Dassin
  • 1946 : Tentation (Temptation) d'Irving Pichel
  • 1946 : Les Enchaînés (Notorious) d'Alfred Hitchcock
  • 1947 : Poste avancé (Northwest Outpost) d'Allan Dwan

Théâtre (à Broadway)

  • 1912 : L'Oiseau de paradis (Bird of Paradise) de (et mise en scène par) Richard Walton Tully, avec Theodore Roberts, Lewis Stone
  • 1915 : The Mark of the Beast de Georgia Earle et Fanny Cannon
  • 1916 : The Heart of Wetona de George Scarborough, produite par Charles Frohman et David Belasco, avec Lowell Sherman
  • 1917-1918 : Tiger Rose de Willard Mack, produite par David Belasco, avec Pedro de Cordoba
  • 1919-1920 : The Son-Daughter de George Scarborough et David Belasco, produite par David Belasco, avec Edmund Lowe
  • 1921-1922 : Kiki d'André Picard, adaptée et produite par David Belasco, avec Thomas Mitchell, Sidney Toler
  • 1924-1925 : The Harem, produite par David Belasco, adaptation d'Avery Hopwood, d'après le roman d'Ernest Vajda
  • 1926 : Lulu Belle d'Edward Sheldon et Charles MacArthur, produite par David Belasco, avec Henry Hull
  • 1928-1929 : Mima, produite, mise en scène et adaptée par David Belasco, d'après le roman The Red Mill de Ferenc Molnár, avec Sidney Blackmer1
  • 1930-1931 : Pagan Lady de William Du Bois, avec Franchot Tone
  • 1931-1932 : The Social Register de (et mise en scène par) Anita Loos et John Emerson, avec Sidney Blackmer, Marcel Journet
  • 1932 : Nona de Gladys Unger, avec Russell Hicks, Millard Mitchell, Oscar Polk
  • 1933 : Her Man of Wax, adaptation de Julian F. Thompson, d'après Walter Hasenclever, mise en scène d'Arthur Lubin, avec Lloyd Corrigan, Moroni Olsen, Carl Benton Reid
  • 1940 : The Fifth Column d'Ernest Hemingway, adaptation de Benjamin Glazer, mise en scène de Lee Strasberg, avec Lee J. Cobb, Henry Levin, Franchot Tone
  • 1947-1948 : Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra) de William Shakespeare, produite par Katharine Cornell, avec Charlton Heston, Ivan Simpson, Kent Smith, Maureen Stapleton, Eli Wallach, Joseph Wiseman, Katharine Cornell

Ralph Jessie

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Jessie Ralph est une actrice américaine, de son nom complet Jessie Ralph Chambers, née le 5 novembre 1864 à Gloucester (Massachusetts, États-Unis), où elle est décédée le 30 mai 1944.

Ralph Jessie Ralph Jessie

Jessie Ralph débute au théâtre en 1880 et se produit à Broadway (New York) entre 1906 et 1932, exclusivement dans des pièces, notamment deux de William Shakespeare. Mentionnons aussi sa contribution à The Good Earth, créée en 1932, puis à l'adaptation au cinéma de 1937, sous le même titre original (titre français : Visages d'Orient).

Au cinéma, si elle participe à six films muets de 1915 à 1921, elle apparaît surtout après l'avènement du parlant, de 1933 à 1940, dans cinquante-et-un films américains (ses deux derniers, tournés en 1940, sont sortis en 1941). Bon nombre de ces films sont bien connus, dont David Copperfield en 1935 et Le Petit Lord Fauntleroy en 1936, tous deux aux côtés de Freddie Bartholomew.

Filmographie

  • 1915 : A Ringer for Max (court métrage)
  • 1915 : The Galloper de Donald McKenzie
  • 1915 : Mary's Lamb de Donald McKenzie
  • 1916 : New York de George Fitzmaurice
  • 1919 : The Madonna of the Slums de George Terwilliger (court métrage)
  • 1921 : Such a Little Queen de George Fawcett
  • 1933 : Taxi Girls (Child of Manhattan) d'Edward Buzzell
  • 1933 : Elmer the Great de Mervyn LeRoy
  • 1933 : Cocktail Hour de Victor Schertzinger
  • 1933 : La Profession d'Ann Carver (Ann Carver's Profession) d'Edward Buzzell
  • 1934 : Nana de George Fitzmaurice et Dorothy Arzner
  • 1934 : Coming-out Party de John G. Blystone
  • 1934 : Rythmes d'amour (Murder at the Vanities) de Mitchell Leisen
  • 1934 : Les Amours de Cellini (The Affairs of Cellini) de Gregory La Cava
  • 1934 : Une nuit d'amour (One Night of Love) de Victor Schertzinger
  • 1934 : Résurrection (We live again) de Rouben Mamoulian
  • 1934 : Le Témoin imprévu (Evelyn Prentice) de William K. Howard
  • 1935 : David Copperfield (titre original court) (The Personal History, Adventures, Experience and Observations of David Copperfield, the Younger) de George Cukor
  • 1935 : Enchanted April d'Harry Beaumont
  • 1935 : Capitaine Blood (Captain Blood) de Michael Curtiz
  • 1935 : Vanessa : Her Love Story de William K. Howard
  • 1935 : La Marque du Vampire (Mark of the Vampire) de Tod Browning (scènes coupées au montage)
  • 1935 : Les Misérables (titre original) de Richard Boleslawski
  • 1935 : Paris in Spring de Lewis Milestone
  • 1935 : Jalna de John Cromwell
  • 1935 : Vivre sa vie (I Live My Life) de W. S. Van Dyke
  • 1935 : Le Roman d'un chanteur (Metropolitan) de Richard Boleslawski
  • 1935 : La Femme traquée (I Found Stella Parish) de Mervyn LeRoy
  • 1936 : San Francisco de W. S. Van Dyke
  • 1936 : The Garden Murder Case d'Edwin L. Marin
  • 1936 : Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) de George Cukor
  • 1936 : Yellow Dust de Wallace Fox
  • 1936 : Le Petit Lord Fauntleroy (Little Lord Fauntleroy) de John Cromwell
  • 1936 : Nick, gentleman détective (After the Thin Man) de W. S. Van Dyke
  • 1936 : L'Heure mystérieuse (The Ungarded Hour) de Sam Wood
  • 1936 : Bunker Bill de William Hamilton et Edward Killy
  • 1936 : Walking on Air de Joseph Santley
  • 1937 : Mariage double (Double Wedding) de Richard Thorpe
  • 1937 : La Fin de Mme Cheyney (The Last of Mrs. Cheyney) de Richard Boleslawski
  • 1937 : Visages d'Orient (The Good Earth) de Sidney Franklin
  • 1938 : Port of Seven Seas de James Whale
  • 1938 : Love is a Headache de Richard Thorpe
  • 1938 : Hold that Kiss d'Edwin L. Marin
  • 1939 : Four Girls in White de S. Sylvan Simon
  • 1939 : St. Louis Blues de Raoul Walsh
  • 1939 : Mickey the Kid d'Arthur Lubin
  • 1939 : Sur la piste des Mohawks (Drums along the Mohawks) de John Ford
  • 1939 : Femme du monde (Cafe Society) d'Edward H. Griffith
  • 1939 : The Kid from Texas de S. Sylvan Simon
  • 1940 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird) de Walter Lang
  • 1940 : I can't give you anything but Love, Baby d'Albert S. Rogell
  • 1940 : Star Dust de Walter Lang
  • 1940 : Girl from Avenue A d'Otto Brower
  • 1940 : I want a Divorce de Ralph Murphy
  • 1940 : Mines de rien (The Bank Dick) d'Edward F. Cline
  • 1941 : Une femme à poigne (The Lady from Cheyenne) de Frank Lloyd
  • 1941 : L'aventure commence à Bombay (They met in Bombay) de Clarence Brown

Théâtre (pièces à Broadway)

  • 1906 : The Kreutzer Sonata de Jacob Gordin, adaptation de Lena Smith et Mrs. Vance Thompson
  • 1907 : The Straight Road de Clyde Fitch, avec Louise Closser Hale
  • 1909 : Such a Little Queen de Channing Pollock, production d'Henry B. Harris, avec Elsie Ferguson (+ rôle dans l'adaptation au cinéma en 1921 : voir filmographie ci-dessous)
  • 1911-1912 : The Price de George Broadhurst
  • 1912 : A Rich Man's Son de James Forbes
  • 1913 : The Escape de Paul Armstrong
  • 1913 : After Five de Cecil B. DeMille et William C. de Mille
  • 1914 : Help wanted de Jack Lait, avec Charles Richman, Charles Ruggles
  • 1915 : The Revolt d'Edward Locke
  • 1915-1916 : Ruggles in Red Gap de Harrison Rhodes d'après Harry Leon Wilson (+ musique additionnelle de Sigmund Romberg), avec Louise Closser Hale (adaptation au cinéma en 1935)
  • 1916 : His Bridal Night de Lawrence Rising, avec Lucile Watson, Pedro de Cordoba
  • 1916 : Rich Man, Poor Man de Maximilian Foster, avec Emily Fitzroy, Brandon Hurst
  • 1918 : Once upon a Time de Rachel Crothers
  • 1918-1919 : A Prince there was de George M. Cohan
  • 1922 : Malvalocca de Jacob S. Fassett, avec Louise Closser Hale
  • 1923 : Roméo et Juliette (Romeo and Juliet) de William Shakespeare
  • 1923 : Pelléas et Mélisande (Pelleas and Melisande) de Maurice Maeterlinck
  • 1923 : The Depths de Hans Mueller
  • 1925 : The Man with a Load of Mischief d'Ashley Dukes, avec Ralph Forbes
  • 1926 : The Virgin d'Arthur Corning White et Louis Bennison
  • 1926 : The Shelf de Dorrance Davis, avec Arthur Byron, Donald Meek, Lee Patrick, Thelma Ritter
  • 1927-1929 : The Road to Rome de Robert Emmet Sherwood, avec Philip Merivale (1927-1928), George Tobias (1928-1929)
  • 1929 : Paolo and Francesca de Stephen Phillips, avec Philip Merivale
  • 1930 : La Nuit des rois, ou Ce que vous voudrez (Twelfth Night, or What you will) de William Shakespeare, avec Arthur Hohl, Walter Kingsford
  • 1932 : Child of Manhattan de Preston Sturges, avec Reginald Owen, Douglass Dumbrille (+ rôle dans l'adaptation au cinéma en 1933 : voir filmographie ci-dessous)
  • 1932 : The Good Earth de Donald et Owen Davis, d'après Pearl S. Buck, avec Sydney Greenstreet, Claude Rains, Vincent Sherman, Henry Travers

Les Quatre Filles du docteur March

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Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) est un film américain réalisé par George Cukor et sorti en 1933, adapté du roman éponyme de Louisa May Alcott en 1868. Dans une petite ville du Massachussetts, pendant la Guerre de Sécession. Madame March vit avec ses quatre filles, Jo, Amy, Beth et Meg. Monsieur March est parti à la guerre. Elles vivent simplement au fil des jours, gaies et mélancoliques. Jo fait la connaissance de Laurie, avec qui elle s'entend bien. Alors que Madame March s'est absentée auprès de son mari, Beth tombe gravement malade. Elle guérit. Indépendante, Jo décide de partir pour New York et rompt avec Laurie. Elle veut devenir écrivain. Elle rencontre le professeur Bhaer, qui tombe amoureux d'elle. Jo retourne auprès de sa soeur Beth, mourante. Elle retrouve Laurie, qui a épousé Amy. Le professeur Bhaer viendra la rejoindre...

Les Quatre Filles du docteur March de George CukorLes Quatre Filles du docteur March de George Cukor

Les Quatre Filles du docteur March de George Cukor

Fiche technique

  • Titre : Les Quatre Filles du docteur March
  • Titre original : Little Women
  • Réalisation : George Cukor
  • Scénario : Sarah Y. Mason d'après le roman de Louisa May Alcott
  • Production : David O. Selznick et Merian C. Cooper pour la RKO
  • Photographie : Henry Gerrard
  • Montage : Jack Kitchin
  • Musique : Max Steiner
  • Direction artistique : Van Nest Polglase et Hobe Herwin
  • Décors de plateau : Hobe Erwin et Ray Moyer (non crédité)
  • Costumes : Walter Plunkett
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc
  • Genre : Comédie dramatique
  • Durée : 107 minutes
  • Date de sortie : 16 novembre 1933 (USA)

Distribution

  • Katharine Hepburn : Josephine "Jo" March
  • Joan Bennett : Amy March
  • Frances Dee : Margareth "Meg" March
  • Jean Parker : Elizabeth "Beth" March
  • Spring Byington : Abigail "Marmee" March
  • Douglass Montgomery : Théodore "Laurie" Laurence
  • Paul Lukas : Friedrich Bhaer
  • Edna May Oliver : Tante March
  • Henry Stephenson : M. Laurence
  • Samuel S. Hinds : M. March
  • John Lodge : John Brooke
  • Harry Beresford : Docteur Bangs

Et, parmi les acteurs non crédités

  • Bonita Granville : Une camarade de classe d'Amy
  • Olin Howland : M. Davis, l'instituteur

Parker Jean

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Jean Parker est une actrice américaine, née Lois Mae Green à Deer Lodge (Montana) le 11 août 1915, décédée à Woodland Hills (quartier de Los Angeles, Californie) le 30 novembre 2005.

Parker Jean Parker Jean Parker Jean

Au cinéma, elle participe à 71 films (américains, sauf un) entre 1932 et 1965, aux côtés notamment de Laurel et Hardy, Katharine Hepburn, Robert Donat (dans un film britannique, Fantôme à vendre), Gregory Peck. À la télévision, elle apparaît dans quelques séries entre 1951 et 1957, année où elle se retire quasi-définitivement (si l'on excepte un dernier film en 1965). Au théâtre, elle se produit à Broadway dans trois pièces, de 1946 à 1949. Une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

Filmographie 

  • 1932 : Divorce in the Family de Charles Reisner
  • 1932 : Raspoutine et l'Impératrice (Rasputin and the Empress) de Richard Boleslawski (non créditée)
  • 1933 : Le Secret de Madame Blanche (The secret of Madame Blanche) de Charles Brabin
  • 1933 : Gabriel au-dessus de la Maison Blanche (Gabriel over the White House) de Gregory La Cava
  • 1933 : La Grande Dame d'un jour (Lady for a Day) de Frank Capra
  • 1933 : Storm at Daybreak de Richard Boleslawski
  • 1933 : Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) de George Cukor
  • 1934 : Sequoia d'Edwin L. Marin et Chester M. Franklin
  • 1934 : Limehouse Blues d'Alexander Hall
  • 1934 : Caravan d'Erik Charell
  • 1934 : L'Agent n° 13 (Operator 13), de Richard Boleslawski
  • 1935 : Fantôme à vendre (The Ghost goes West) de René Clair
  • 1935 : Princess O'Hara de David Burton
  • 1936 : La Légion des damnés (The Texas Rangers) de King Vidor
  • 1938 : Prison centrale (Penitentiary) de John Brahm
  • 1939 : Laurel et Hardy conscrits (The Flying Deuces) d'A. Edward Sutherland
  • 1939 : La Tragédie de la forêt rouge (Romance of the Redwoods) de Charles Vidor
  • 1939 : Deux bons copains (Zenobia) de Gordon Douglas
  • 1940 : Son of the Navy de William Nigh
  • 1941 : Power Dive de James Patrick Hogan
  • 1941 : Roar of the Press de Phil Rosen
  • 1941 : Flying Blind de Frank McDonald
  • 1943 : The Deerslayer de Lew Landers
  • 1944 : Barbe-Bleue (Bluebeard) d'Edgar G. Ulmer
  • 1944 : Dead Man's Eyes de Reginald Le Borg
  • 1944 : Oh, What a Night
  • 1946 : Rolling Home de William Berke
  • 1950 : La Cible humaine (The Gunfighter) d'Henry King
  • 1952 : Toughest Man in Arizona de R.G. Springsteen
  • 1953 : Les Belles Rouquines (Those Redheads from Seattle) de Lewis R. Foster
  • 1954 : Mardi, ça saignera (Black Tuesday) d'Hugo Fregonese
  • 1955 : Ville sans loi (A Lawless Street) de Joseph H. Lewis
  • 1957 : Le Retour de Billy le Kid (The Parson and the Outlaw) d'Oliver Drake
  • 1965 : Sur la piste des apaches (Apache Uprising) de R.G. Springsteen

Théâtre (à Broadway)

  • 1946 : Loco de Dale Eunson et Katherine Albert, avec Elaine Stritch, Morgan Wallace
  • 1946-1948 : Burlesque de George Manker Watters et Arthur Hopkins, avec Bert Lahr
  • 1948-1949 : Born Yesterday de (et mise en scène par) Garson Kanin, avec Paul Douglas, Jean Parker en remplacement de Judy Holliday

Granville Bonita

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Bonita Granville est une actrice et productrice américaine, née à Chicago (Illinois) le 2 février 1923, décédée d'un cancer à Santa Monica (Californie) le 11 octobre 1988. Elle est la fille de l'acteur Bernard Granville (1886-1936).

Granville Bonita Granville Bonita

Bonita Granville apparaît dans des films américains à partir de 1932, à l'âge de neuf ans, puis régulièrement jusqu'en 1950, année où elle met un terme quasi-définitif à sa carrière au cinéma, si l'on excepte sa participation à un film de 1956 et un petit rôle non crédité dans un dernier film de 1981 (ces deux réalisations portant le même titre français : Le Justicier solitaire). À la télévision, de 1951 à 1965, elle joue dans des séries, notamment Lassie. Mariée en 1947 au producteur Jack Wrather, elle sera aussi productrice de quelques épisodes de cette série, ainsi que de plusieurs téléfilms également consacrés à la célèbre chienne, entre 1963 et 1978. Pour sa contribution au cinéma, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

Filmographie 

  • 1932 : Westward Passage de Robert Milton
  • 1933 : Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) de George Cukor (non créditée)
  • 1935 : Impétueuse jeunesse (Ah, Wilderness!) de Clarence Brown
  • 1936 : Révolte à Dublin (The Plough and the Stars) de John Ford
  • 1936 : Le Jardin d'Allah (The Garden of Allah) de Richard Boleslawski
  • 1937 : Le Démon sur la ville (Maid of Salem) de Frank Lloyd
  • 1937 : L'Aventure de minuit (It's Love I'm after) d'Archie Mayo
  • 1937 : Une journée de printemps (Call it a Day) d'Archie Mayo
  • 1938 : Madame et son clochard (Merrily we live) de Norman Z. McLeod
  • 1938 : Une enfant terrible (Hard to Get) de Ray Enright
  • 1939 : Nancy Drew... Trouble Shooter de William Clemens
  • 1940 : La Tempête qui tue (The Mortal Storm) de Frank Borzage
  • 1940 : Escape de Mervyn LeRoy
  • 1941 : Souvenirs (H.M. Pulham, Esq.) de King Vidor
  • 1942 : La Clé de verre (The Glass Key) de Stuart Heisler
  • 1942 : Une femme cherche son destin (Now Voyager) d'Irving Rapper
  • 1943 : Les Enfants d'Hitler (Hitler's Children) d'Edward Dmytryk
  • 1946 : The Truth about Murder de Lew Landers
  • 1950 : Trahison à Budapest (Guilty of Treason) de Felix E. Feist
  • 1956 : Le Justicier solitaire (The Lone Ranger) de Stuart Heisler
  • 1981 : Le Justicier solitaire (The Legend of the Lone Ranger) de William A. Fraker (non créditée)

Beresford Harry

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Harry Beresford, né Henry William Walter Horseley Beresford à Londres (Angleterre, Royaume-Uni) le 4 novembre 1863 et mort à Los Angeles (Californie, États-Unis) le 4 octobre 1944, est un acteur anglais.

Beresford Harry

Installé aux États-Unis, Harry Beresford débute au théâtre à Broadway (New York) en 1919 et y joue dans huit pièces jusqu'en 1930. Au cinéma, il contribue à cinquante-six films américains, entre 1926 (unique film muet) et 1938, dont trois de George Cukor et deux de Cecil B. DeMille.

Filmographie 

  • 1926 : The Quaterback de Fred C. Newmeyer
  • 1931 : Scandal Sheet de John Cromwell
  • 1931 : Finn and Hattie de Norman Z. McLeod et Norman Taurog
  • 1931 : Up Pops the Devil d'A. Edward Sutherland
  • 1931 : The Secret Call de Stuart Walker
  • 1931 : Sob Sister d'Alfred Santell
  • 1931 : Sooky de Norman Taurog
  • 1932 : Dance Team de Sidney Lanfield
  • 1932 : High Pressure de Mervyn LeRoy
  • 1932 : Docteur X (Doctor X) de Michael Curtiz
  • 1932 : Alias the Doctor de Michael Curtiz et Lloyd Bacon
  • 1932 : Mon grand (So Big !) de William A. Wellman
  • 1932 : Two Seconds de Mervyn LeRoy
  • 1932 : Forgotten Commandments de Louis J. Gasnier et William Schorr
  • 1932 : L'Étrange Passion de Molly Louvain (The Strange Love of Molly Louvain) de Michael Curtiz
  • 1932 : Le Signe de la croix (The Sign of the Cross) de Cecil B. DeMille
  • 1932 : The Match King d'Howard Bretherton et William Keighley
  • 1933 : Murders in the Zoo d'A. Edward Sutherland
  • 1933 : Toujours dans mon cœur (Ever in my Heart) d'Archie Mayo
  • 1933 : The Mind Reader de Roy Del Ruth
  • 1933 : Les Invités de huit heures (Dinner at Eight) de George Cukor
  • 1933 : College Coach de William A. Wellman
  • 1933 : Le Long des quais (I cover the Waterfront) de James Cruze
  • 1933 : Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) de George Cukor
  • 1933 : Le Tombeur (Lady Killer) de Roy Del Ruth
  • 1933 : Vol de nuit (Night Flight) de Clarence Brown
  • 1934 : The Merry Frinks d'Alfred E. Green
  • 1934 : Friends of Mr. Sweeney d'Edward Ludwig
  • 1934 : Les Pirates de la mode (Fashions of 1934) de William Dieterle
  • 1934 : The Little Minister de Richard Wallace
  • 1934 : Cléopâtre (Cleopatra) de Cecil B. DeMille
  • 1935 : A Dog of Flanders d'Edward Sloman
  • 1935 : La Femme traquée (I found Stella Parish) de Mervyn LeRoy
  • 1935 : David Copperfield (The Personal History, Adventures, Experience & Observation of David Copperfield the Younger) de George Cukor
  • 1935 : Anna Karénine (Anna Karenina) de Clarence Brown
  • 1935 : Reine de beauté (Page Miss Glory) de Mervyn LeRoy
  • 1936 : En suivant la flotte (Follow the Fleet) de Mark Sandrich
  • 1936 : Annie du Klondike (Klondike Annie) de Raoul Walsh
  • 1936 : Grand Jury d'Albert S. Rogell
  • 1937 : Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper) de William Keighley et William Dieterle
  • 1937 : Le Rescapé (The Go Better) de Busby Berkeley
  • 1937 : La ville gronde (They won't forget) de Mervyn LeRoy
  • 1937 : Double enquête (She's no Lady) de Charles Vidor
  • 1937 : She asked for It d'Erle C. Kenton
  • 1938 : Newsboys' Home d'Harold Young et Arthur Lubin
  • 1939 : Long Shot de Charles Lamont (histoire originale, unique collaboration à ce titre)

Théâtre (à Broadway)

  • 1919 : Boys will be Boys de Charles O'Brien Kennedy, avec Robert Armstrong
  • 1920 : Shavings de Pauline Phelps et Marion Short
  • 1922-1923 : The Old Soak de Don Marquis, avec Mary Philips
  • 1924 : She stoops to conquer d'Oliver Goldsmith, décors de Norman Bel Geddes, avec Elsie Ferguson, Helen Hayes, J. M. Kerrigan, Selena Royle, Basil Sydney
  • 1925 : The Undercurrent de William H. McMasters, avec Lee Patrick
  • 1925 : Stolen Fruit de Dario Niccodemi, adaptation de Gladys Unger, avec Ann Harding
  • 1928-1929 : The Perfect Alibi d'Alan Alexander Milne, avec Leo G. Carroll, Ivan F. Simpson
  • 1929-1930 : Michael and Mary d'Alan Alexander Milne, avec Henry Hull, Leonard Willey

Oliver Edna May

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Edna May Oliver est une actrice américaine née le 9 novembre 1883 à Malden, Massachusetts (États-Unis), et décédée le 9 novembre 1942 à Los Angeles (Californie).

Oliver Edna May Oliver Edna May

Filmographie

  • 1923 : Wife in Name Only : Mrs. Dornham
  • 1923 : Three O'Clock in the Morning : Hetty
  • 1924 : Restless Wives : La secrétaire de Benson
  • 1924 : Icebound : Hannah
  • 1924 : Manhattan : Mrs. Trapes
  • 1925 : The Lady Who Lied
  • 1925 : The Lucky Devil : Mrs. McDee
  • 1925 : Lovers in Quarantine : Amelia Pincent
  • 1926 : The American Venus : Mrs. Niles
  • 1926 : Let's Get Married : J.W. Smith
  • 1929 : La Cadette (The Saturday Night Kid) : Miss Streeter
  • 1930 : Half Shot at Sunrise (en) de Paul Sloane : Mrs. Marshall
  • 1931 : Cimarron : Mrs. Tracy Wyatt
  • 1931 : Laugh and Get Rich : Mrs. Sarah Cranston Austin
  • 1931 : Cracked Nuts : Tante Minnie Van Varden
  • 1931 : Newly Rich : Bessie Tate
  • 1931 : Fanny Foley Herself : Fanny Foley
  • 1932 : Ladies of the Jury : Mrs. Livingston Baldwin Crane
  • 1932 : Hold 'Em Jail : Violet
  • 1932 : The Conquerors : Matilda Blake
  • 1932 : Penguin Pool Murder : Hildegarde Withers
  • 1933 : The Great Jasper : Madame Talma
  • 1933 : It's Great to Be Alive : Dr. Prodwell
  • 1933 : Ann Vickers : Malvina Wormser
  • 1933 : Meet the Baron : Dean Primrose
  • 1933 : Une nuit seulement (Only Yesterday) de John M. Stahl : Leona
  • 1933 : Les Quatre Filles du Docteur March (Little Women) : Tante March
  • 1933 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland), de Norman Z. McLeod : La Reine rouge
  • 1934 : The Poor Rich : Harriet Spottiswood
  • 1934 : The Last Gentleman : Augusta Pritchard, la sœur de Cabot
  • 1934 : Murder on the Blackboard : Hildegarde Withers
  • 1934 : We're Rich Again : Maude Stanley
  • 1935 : David Copperfield (The Personal History, Adventures, Experience, and Observation of David Copperfield, the Younger) : Tante Betsy Trotwood
  • 1935 : Murder on a Honeymoon : Hildegarde Withers
  • 1935 : La Femme de sa vie (No more ladies) : Mrs. Fanny 'Mamie' Townsend
  • 1935 : Le Marquis de Saint-Evremont (A Tale of Two Cities) : Miss Pross
  • 1936 : Roméo et Juliette (Romeo and Juliet) : Nurse de Juliet
  • 1937 : La Vie privée du tribun (Parnell) : Tante Ben Wood
  • 1937 : My Dear Miss Aldrich : Mrs. Lou Atherton
  • 1937 : Rosalie : Queen of Romanza
  • 1938 : Paradise for Three : Mrs. Julia Kunkel
  • 1938 : Little Miss Broadway : Sarah Wendling (owner, Hotel Variety)
  • 1939 : La Grande farandole (The Story of Vernon and Irene Castle) : Maggie Sutton
  • 1939 : La Fille du nord (Second Fiddle) : Tante Phoebe
  • 1939 : Edith Cavell (Nurse Edith Cavell) : Comtesse de Mavon
  • 1939 : Sur la piste des Mohawks (Drums Along the Mohawk) : Mrs. McKlennar
  • 1940 : Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) de Robert Z. Leonard : Lady Catherine de Bourgh
  • 1941 : Lydia : Sarah MacMillan

Lodge John Davis

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John Davis Lodge, né le 20 octobre 1903 à Washington (district de Columbia), mort le 29 octobre 1985 à New York (État de New York), est un acteur américain, devenu ensuite homme politique et diplomate. Du temps de sa carrière de comédien, il était crédité le plus souvent sous le nom de John Lodge.

Lodge John Davis Lodge John Davis

Après des études de droit et son inscription au barreau de New York comme avocat en 1932, John Lodge entame cette même année une carrière d'acteur à la Paramount Pictures. Parmi ses quatre premiers films américains, sortis en 1933, citons Les Quatre Filles du docteur March de George Cukor (version avec Katharine Hepburn et Joan Bennett, produite par la RKO Pictures). Suivent trois autres films américains jusqu'en 1935 (dont L'Impératrice rouge de Josef von Sternberg en 1934, avec Marlène Dietrich), année où il poursuit ses activités à l'écran en Europe. Ainsi, il apparaît dans deux film français (dont Kœnigsmark de Maurice Tourneur en 1935, avec Elissa Landi et Pierre Fresnay), deux films italiens, neuf films britanniques (dont Week-end de Carol Reed en 1938, avec Margaret Lockwood) et deux coproductions franco-britanniques (la version anglaise de Kœnigsmark, puis De Mayerling à Sarajevo de Max Ophüls en 1940, avec Edwige Feuillère).

Après un dernier film (britannique) sorti en 1941, il est de retour aux États-Unis, se produisant au théâtre à Broadway (où il avait déjà joué en 1932), dans une opérette de Robert Stolz (Night of Love) et une pièce de Lillian Hellman (Watch on the Rhine, avec Ann Blyth), en 1941-1942. À la suite de l'entrée en guerre de son pays, il est officier au sein de l'United States Navy, de 1942 à 1946. Démobilisé, il débute en 1947 une seconde carrière d'homme politique, au parti républicain. Entre autres, John Davis Lodge a été représentant du 1e district congressionnel pour le Connecticut entre 1947 et 1951 et gouverneur du Connecticut de 1951 à 1955, puis ambassadeur des États-Unis (en Espagne de 1955 à 1961, en Argentine de 1969 à 1973, et enfin en Suisse, de 1983 à 1985, quelques mois avant sa mort). Il est le frère d'Henry Cabot Lodge Jr. (1902-1985), également homme politique.

Filmographie 

Période américaine

  • 1933 : Celle qu'on accuse (The Woman accused) de Paul Sloane
  • 1933 : Murders in the Zoo d'A. Edward Sutherland
  • 1933 : Under the Tonto Rim d'Henry Hathaway
  • 1933 : Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) de George Cukor
  • 1934 : L'Impératrice rouge (The Scarlet Empress) de Josef von Sternberg
  • 1934 : Menace de Ralph Murphy
  • 1935 : Le Petit Colonel (The Little Colonel) de David Butler

Période européenne

  • 1935 : Kœnigsmark de Maurice Tourneur (film français ; + version anglaise, coproduction franco-britannique, mêmes titre, année de sortie et réalisateur)
  • 1936 : The Tenth Man de Brian Desmond Hurst
  • 1936 : Ourselves Alone de Brian Desmond Hurst
  • 1936 : Sensation de Brian Desmond Hurst
  • 1937 : Bulldog Drummond at Bay de Norman Lee
  • 1938 : Ce soir à onze heures (Stasera alle undici) d'Oreste Biancioli (film italien)
  • 1938 : Queer Cargo de Harold D. Schuster
  • 1938 : Premiere de Walter Summers
  • 1938 : Week-end (Bank Holiday) de Carol Reed
  • 1938 : Lightning Conductor de Maurice Elvey
  • 1939 : Battements de cœur (Batticuore) de Mario Camerini (film italien)
  • 1939 : L'Esclave blanche de Marc Sorkin et Georg Wilhelm Pabst (film français)
  • 1939 : Just like a Woman de Paul L. Stein
  • 1940 : De Mayerling à Sarajevo de Max Ophüls (film franco-britannique)

Théâtre (à Broadway)

  • 1932 : The Young Idea de Noël Coward, mise en scène de Gene Lockhart
  • 1941 : Night of Love, opérette, musique de Robert Stolz, lyrics et livret de Rowland Leigh
  • 1941-1942 : Watch on the Rhine de Lillian Hellman, musique de scène de Paul Bowles, mise en scène d'Herman Shumlin (réalisateur de l'adaptation au cinéma en 1943), avec Ann Blyth, Mady Christians, George Coulouris, Paul Lukas, Lucile Watson

The Winning of Barbara Worth

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The Winning of Barbara Worth est un film muet américain réalisé par Henry King, sorti en 1926. Il marque les débuts au cinéma de Gary Cooper. Jefferson Worth trouve une orpheline dans le désert et l'élève comme sa propre fille. Devenue jeune femme, Barbara est aimée de Abe Lee, le contremaître de son père adoptif. Lorsque Greenfield, un riche entrepreneur, arrive avec des plans pour irriguer le désert, Worth se joint à lui dans cette opération. Le fils adoptif de Greenfield, Willard Holmes, un ingénieur, arrive de la côte Est et tombe lui aussi amoureux de Barbara et une rivalité se développe entre Abe et lui.

Greenfield construit un barrage sur la rivière, mais de qualité médiocre pour escroquer les pionniers. Worth part créer une autre ville, en offrant aux pionniers le terrain et l'accès à l'eau. Greenfield coupe les crédits à Worth et alimente le mécontentement parmi ses ouvriers. Pour rapporter de l'argent, Holmes et Lee font une chevauchée désespérée à travers les montagnes, avec succès, mais Lee est blessé. Le barrage de Greenfield déborde et inonde sa ville, mais Holmes réussit à construire un nouveau barrage et épouse Barbara.

The Winning of Barbara Worth de Henry KingThe Winning of Barbara Worth de Henry King

The Winning of Barbara Worth de Henry King

Fiche technique

  • Titre original : The Winning of Barbara Worth
  • Réalisation : Henry King
  • Scénario : Frances Marion, d'après le roman éponyme de Harold Bell Wright
  • Direction artistique : Karl Oscar Borg
  • Photographie : George S. Barnes et Thomas E. Branigan
  • Montage : Viola Lawrence
  • Musique : Ted Henkel
  • Production : Samuel Goldwyn
  • Société de production : Samuel Goldwyn, Incorporated
  • Société de distribution : United Artists Corporation
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Muet
  • Genre : Western
  • Durée : 9 bobines
  • Dates de sortie : États-Unis : 14 octobre 1926 Première mondiale à Los Angeles (Californie)

Distribution

  • Ronald Colman : Willard Holmes
  • Vilma Bánky : Barbara Worth
  • Charles Lane : Jefferson Worth
  • Paul McAllister : Henry Lee, le voyant
  • E. J. Ratcliffe : James Greenfield
  • Gary Cooper : Abe Lee
  • Clyde Cook : Texas Joe
  • Erwin Connelly : Pat Mooney
  • Sam Blum : Horace Blanton
  • Edwin J. Brady : McDonald
  • Fred Esmelton : George Cartwright

Bánky Vilma

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Vilma Bánky (9 janvier 18981 - 18 mars 1991) est une actrice du cinéma muet américaine, originaire de Hongrie.

Bánky Vilma Bánky Vilma Bánky Vilma

Née Vilma Konsics Bánky à Nagydorog, alors en Autriche-Hongrie, elle fait ses premiers pas au cinéma en 1919 dans une production allemande Im letzten Augenblick de Carl Boese. Quand Samuel Goldwyn, de passage à Budapest en 1925, remarque cette jolie blonde aux yeux violets, la carrière de Vilma Bánky est déjà bien lancée en Europe. Elle a tourné dans des productions hongroises, allemandes, autrichiennes et françaises. Elle obtient un contrat de cinq ans avec la toute nouvelle Metro-Goldwyn-Mayer et part s'installer à Hollywood. Elle tourne dans L'Ange des Ténèbres (1925) de George Fitzmaurice, son premier film américain, aux côtés de Ronald Colman qui sera par la suite son partenaire dans quatre autres films.

En 1926, Henry King exploite parfaitement la complémentarité de ce nouveau duo dans Barbara, fille du Désert et lance ce qui deviendra l'un des couples les plus romantiques des années 1920. Le couple Bánky-Colman fonctionne si bien à l'écran que Goldwyn invente une liaison à la ville pour ses deux stars. Mais l'actrice annonce bientôt publiquement ses fiançailles puis son mariage avec l'acteur Rod La Rocque qu'elle épouse en juin 1927. Ce mariage est l'occasion d'une fête somptueuse mise en scène par la Metro Goldwyn Mayer, fête qui est restée dans toutes les mémoires de cette époque à Hollywood. Elle restera son épouse durant quarante-deux ans jusqu'à la mort de celui-ci en 1969. L'année 1928 marque un tournant dans la carrière de la « Rhapsodie hongroise », comme on la surnomme à Hollywood.

Après le succès de Two Lovers de Fred Niblo - véritable mélo où le duo fait merveille - les choses se compliquent avec l'avènement du cinéma parlant. C'est un vrai problème pour Vilma qui parle anglais avec un fort accent hongrois. Goldwyn la somme de parler correctement ou de partir. Alfred Santell parvient dans This is Heaven (1929) a contourner la difficulté en faisant jouer à l'actrice le rôle d'une employée de restaurant immigrée hongroise. Cependant, la carrière de Vilma s'essouffle rapidement. Elle part tourner en Allemagne The Rebel (1932) qui sera son dernier film. Loin des plateaux de tournage, elle reste néanmoins active. Avec son mari, elle fonde The Banky-La Rocque Foundation, un fonds destiné à l'éducation des enfants. C'est une passionnée de golf qui se confronte régulièrement à de grands joueurs. À la fin de sa vie, elle s'isole, refusant les contacts avec ses fans ou les journalistes. Elle meurt à Los Angeles en 1991 à l'âge de 93 ans. Elle est incinérée et ses cendres sont dispersées en mer. Son décès n'a été publiquement révélé qu'en 1992.

Filmographie 

  • 1919 : Im Letzten Augenblick de Carl Boese
  • 1925 : L'Ange des ténèbres (The Dark Angel) de George Fitzmaurice
  • 1925 : L'Aigle noir (The Eagle) de Clarence Brown : Mascha Troekouroff
  • 1926 : The Winning of Barbara Worth (Barbara, fille du désert) d'Henry King
  • 1926 : Le Fils du Cheik (The Son of the Sheik) de George Fitzmaurice
  • 1927 : The Night of love de George Fitzmaurice
  • 1927 : The Magic Flame, d'Henry King
  • 1928 : Two Lovers de Fred Niblo
  • 1928 : The Awakening, de Victor Fleming
  • 1929 : This is Heaven d'Alfred Santell
  • 1933 : The Rebel d'Edwin H. Knopf et Luis Trenker

Fitzmaurice George

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George Fitzmaurice est un producteur et réalisateur américain, né le 13 février 1885 à Paris, mort le 13 juin 1940 à Los Angeles (États-Unis). 

George Fitzmaurice, Rudolph Valentino et Vilma Bánky

George Fitzmaurice, Rudolph Valentino et Vilma Bánky

George Fitzmaurice débute sa carrière en 1908 comme décorateur de théâtre. Réalisateur dès 1914, il se fait une réputation en dirigeant les stars de Broadway qui viennent tourner à Hollywood, notamment Mae Murray et Fannie Ward. Il a réalisé plus de 80 films, parmi lesquels plusieurs films à grand succès dont Le Fils du Cheik avec Rudolph Valentino en 1926, et Mata Hari avec Greta Garbo en 1931.

Filmographie

Réalisateur

  • 1914 : When Rome Ruled
  • 1914 : The Quest of the Sacred Jewel
  • 1914 : The Bomb Boy
  • 1915 : Stop Thief!
  • 1915 : The Commuters
  • 1915 : Who's Who in Society
  • 1915 : The Money Master
  • 1915 : Via Wireless
  • 1915 : At Bay
  • 1916 : New York
  • 1916 : Big Jim Garrity
  • 1916 : The Test
  • 1916 : Arms and the Woman
  • 1916 : The Romantic Journey
  • 1917 : Kick In
  • 1917 : The Hunting of the Hawk
  • 1917 : The Recoil
  • 1917 : The Iron Heart
  • 1917 : Blind Man's Luck
  • 1917 : The On-the-Square Girl
  • 1917 : The Mark Of Cain
  • 1917 : Sylvia of the Secret Service
  • 1918 : Innocent
  • 1918 : The Naulahka
  • 1918 : The Hillcrest Mystery
  • 1918 : A Japanese Nightingale
  • 1918 : The Narrow Path
  • 1919 : Common Clay
  • 1919 : The Cry of the Weak
  • 1919 : The Profiteers
  • 1919 : The Avalanche
  • 1919 : Our Better Selves
  • 1919 : A Society Exile
  • 1919 : The Witness for the Defense
  • 1919 : Counterfeit
  • 1920 : On with the Dance
  • 1920 : The Right to Love
  • 1920 : Idols of Clay
  • 1921 : Paying the Piper
  • 1921 : Experience
  • 1921 : Forever (ou Peter Ibbetson)
  • 1922 : Three Live Ghosts
  • 1922 : The Man from Home
  • 1922 : Le Favori d'un Roi (To Have and to Hold)
  • 1922 : Kick In
  • 1923 : Bella Donna
  • 1923 : La Flétrissure (The Cheat)
  • 1923 : The Eternal City
  • 1924 : Cytherea
  • 1924 : Tarnish
  • 1925 : A Thief in Paradise
  • 1925 : His Supreme Moment
  • 1925 : The Dark Angel
  • 1926 : Le Fils du Cheik (The Son of the Sheik)
  • 1927 : The Night of Love
  • 1927 : The Tender Hour
  • 1927 : Rose of the Golden West
  • 1927 : The Love Mart
  • 1928 : Lilac Time
  • 1928 : The Barker
  • 1929 : His Captive Woman
  • 1929 : The Man and the Moment
  • 1929 : Le Signe sur la porte (The Locked Door)
  • 1929 : La Tigresse (Tiger Rose)
  • 1930 : The Bad One
  • 1930 : Raffles
  • 1930 : The Devil to Pay!
  • 1931 : One Heavenly Night
  • 1931 : Strangers May Kiss
  • 1931 : The Unholy Garden
  • 1931 : Mata Hari
  • 1932 : Comme tu me veux (As You Desire Me)
  • 1932 : Rockabye
  • 1934 : All Men Are Enemies
  • 1936 : Une femme qui tombe du ciel (Petticoat fever)
  • 1936 : Suzy
  • 1937 : La Fin de Mme Cheyney (The Last of Mrs Cheyney) (non crédité)
  • 1937 : Le Secret des chandeliers (The Emperor's Candlesticks)
  • 1937 : Live, Love and Learn
  • 1938 : Le Retour d'Arsène Lupin (Arsène Lupin Returns)
  • 1938 : Vacation from Love
  • 1940 : La Femme aux brillants (Adventure in Diamonds)

Producteur

  • 1921 : Paying the Piper
  • 1923 : La Flétrissure (The Cheat)
  • 1925 : A Thief in Paradise
  • 1926 : Le Fils du Cheik (The Son of the Sheik)
  • 1928 : Lilac Time
  • 1929 : The Locked Door
  • 1931 : Strangers May Kiss
  • 1931 : The Unholy Garden
  • 1931 : Mata Hari
  • 1932 : As You Desire Me

Acteur

  • 1919 : The Avalanche
  • 1925 : Ben-Hur: A Tale of the Christ : Crowd extra in chariot race
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