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Holden Gloria

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Gloria Holden est une actrice anglaise, née le 5 septembre 1903 à Londres, au Royaume-Uni et décédée le 22 mars 1991 à Redlands (Californie, États-Unis).

Holden Gloria Holden Gloria

Née à Londres en 1903, Gloria Holden part vivre aux États-Unis dès son enfance. Elle grandit en Pennsylvanie, puis effectue une école d'Art dramatique à New York. Elle joue dans de nombreuses pièces de théâtre avant de faire ses débuts au cinéma dans les années 1930. Son rôle le plus mémorable est sans doute celui de la comtesse Marya Zaleska qu'elle joue dans La Fille de Dracula (1936). Elle se fait connaître en interprétant la femme de Paul Muni dans La Vie d'Émile Zola (1937).

Elle tourne également sous la direction de Michael Curtiz dans Les Conquérants (1939), sous celle de Tod Browning dans Miracles à vendre ou encore aux côtés de Clark Gable dans Test Pilot (1939) et Marchands d'illusions (1947). Gloria Holden est la grand-mère de l'actrice Laurie Holden (X-Files : Aux frontières du réel, Silent Hill, The Mist, The Walking Dead).

Filmographie

  • 1934 : The Return of Chandu : (non créditée)
  • 1936 : Sa femme et sa secrétaire (Wife vs. Secretary) : Joan Carstairs
  • 1936 : La Fille de Dracula (Dracula's Daughter) : Marya Zaleska
  • 1937 : La Vie d'Emile Zola (The Life of Emile Zola) : Alexandrine Zola
  • 1937 : The Man Without a Country : Marian Morgan
  • 1938 : Hawaii Calls (en) : Mrs. Milburn
  • 1938 : Test Pilot : Mrs. Benson
  • 1938 : Girl's School : Miss Laurel
  • 1939 : Les Conquérants (Dodge City) : Mrs. Cole
  • 1939 : Miracles à vendre (Miracles for Sale) : Madame Rapport
  • 1939 : A Child Is Born : Mrs. Kempner
  • 1940 : La Mariée célibataire (en) (This Thing Called Love) : Genevieve Hooper
  • 1941 : Passage from Hong Kong : Madame Weangel
  • 1941 : Vendetta (en) (The Corsican Brothers) : comtesse Franchi
  • 1942 : Don't Talk : Beulah Anderson
  • 1942 : A Gentlemen After Dark (en) : Miss Clark
  • 1942 : Miss Annie Rooney (en) : Mrs. White
  • 1942 : Apache Trail : Mrs. James Thorne
  • 1943 : Face au soleil levant (Behind the Rising Sun) d'Edward Dmytryk : Sara Braden
  • 1945 : Strange Holiday (en) : Jean Stevenson
  • 1945 : Having Wonderful Crime : Phyllis Gray
  • 1945 : Adventures of Rusty : Louise Hover
  • 1945 : The Girl of the Limberlost : Miss Nelson
  • 1945 : Hit the Hay : Mimi Valdez
  • 1946 : Sister Kenny : Mrs. McDonnell
  • 1947 : Undercover Maizie : Mrs. Canford
  • 1947 : Marchands d'illusions (The Hucksters) : Mrs. Kimberly
  • 1947 : Mac Coy aux poings d'or (Killer McCoy) : Laura McCoy
  • 1948 : Perilous Waters : Mrs. Ferris
  • 1948 : The Chevrolet Tele-Theatre (série télévisée)(1 épisode)
  • 1949 : Your Show Time (série télévisée)(1 épisode)
  • 1949 : Seeds of Destruction : Louise Cannon
  • 1949 : Dangerous Visitor : Janet Archer
  • 1950 : The Marionette Mystery (téléfilm)
  • 1952 : Qui donc a vu ma belle ? (Has Anybody Seen My Gal) : Mrs. Pennock
  • 1953 : La Femme rêvée (Dream Wife) : Mrs. Landwell
  • 1956 : Tu seras un homme, mon fils (The Eddy Duchin Story) : Mrs. Duchin
  • 1958 : Le Démon de midi (This Happy Feeling) : Mrs. Dover
  • 1958 : Ma tante (Auntie Mame) : (non créditée)

Tremayne Les

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Les Tremayne est un acteur américain, né le 16 avril 1913 à Londres (Royaume-Uni), et décédé le 19 décembre 2003 à Santa Monica, en Californie (États-Unis).

Tremayne Les Tremayne Les

Filmographie

  • 1951 : La Femme au voile bleu (The Blue Veil), de Curtis Bernhardt : Joplin
  • 1951 : The Racket : Harry Craig (Crime Commission chief investigator)
  • 1952 : Francis Goes to West Point : Col. Daniels
  • 1952 : Ça pousse sur les arbres (It grows on trees) : Secretary of the Treasury Finlay Murchison
  • 1953 : Cupidon photographe (I Love Melvin) : Mr. Henneman
  • 1953 : Dream Wife : Ken Landwell
  • 1953 : La Guerre des mondes (The War of the Worlds) : Maj. Gen. Mann
  • 1954 : Susan Slept Here : Harvey Butterworth, Mark's Lawyer
  • 1955 : A Man Called Peter : Senator Willis K. Harvey
  • 1956 : The Lieutenant Wore Skirts : Henry Gaxton
  • 1956 : Planète interdite (Forbidden Planet) : Narrator
  • 1956 : L'Enquête de l'inspecteur Graham (The Unguarded Moment) : Mr. Pendleton
  • 1956 : Everything But the Truth : Lawrence 'Larry' Everett
  • 1956 : Sora no daikaijû Radon : Narrator (U.S. version only)
  • 1957 : L'aigle vole au soleil (The Wings of Eagles) : Off-screen narrator of trailer
  • 1957 : The Monolith Monsters : Martin Cochrane
  • 1958 : Vacances à Paris (The Perfect furlough) : Col. Leland
  • 1958 : De la Terre à la Lune (From the Earth to the Moon) : Countdown Announcer
  • 1959 : The Monster of Piedras Blancas : Dr. Sam Jorgenson
  • 1959 : Say One for Me : Harry LaMaise
  • 1959 : La Mort aux trousses (North by Northwest) d'Alfred Hitchcock : Auctioneer
  • 1959 : J'ai épousé un Français (Count Your Blessings) : Narrateur (voix, non crédité)
  • 1960 : La Planète rouge (The Angry Red Planet) : Prof. Theodore Gettell
  • 1960 : The Gallant Hours : Capt. Frank Enright
  • 1960 : The Story of Ruth : Elimelech
  • 1962 : Shoot Out at Big Sag : Chan Bartholomew
  • 1962 : Kingu Kongu tai Gojira : Narrator (U.S. version only) (voix)
  • 1963 : The Slime People : Norman Tolliver
  • 1964 : Goldfinger : Radio Newsman (voix)
  • 1966 : La Grande combine (The Fortune Cookie) : Thompson
  • 1970 : Strawberries Need Rain : Death
  • 1970 : The Phantom Tollbooth : Humbug (voix)
  • 1973 : A Very Merry Cricket : Chester / Harry (voix)
  • 1974 : Snakes : Snakey Bender
  • 1983 : Quest
  • 1983 : L'Île fantastique de Daffy Duck (en) (Daffy Duck's Movie: Fantastic Island) : The Well (voix)
  • 1985 : Blondine au pays de l'arc-en-ciel : Orin / Bombo / TV Announcer (voix)
  • 1985 : Starchaser: The Legend of Orin : Arthur (voix)
  • 2005 : The Naked Monster : Gen. Mann

Télévision

  • 1949 : One Man's Family (série TV) : Bill Herbert #1 (1950)
  • 1958 : The Further Adventures of Ellery Queen (série TV) : Inspector Richard Queen
  • 1958 - 1959 : Rintintin (The Adventures of Rin Tin Tin) (série TV) : Maj. Stone
  • 1960 : McGarry and His Mouse (TV) : Captain
  • 1962 : Mister Magoo's Christmas Carol (TV) : Ghost of Christmas Present (voix)
  • 1963 : Hôpital central (General Hospital) (série TV) : Edward L. Quartermaine (temporary substitute for David Lewis)
  • 1964 : Famous Adventures of Mr. Magoo (série TV) (voix)
  • 1967 : Creature of Destruction (TV) : Dr. John Basso
  • 1969 : The Pogo Special Birthday Special (TV) : Churchy La Femme / Beauregard (voix)
  • 1971 : Curiosity Shop (série TV) (voix)
  • 1973 : The Cricket in Times Square (TV) : Chester C. Cricket / Harry the Cat / Father / Music Teacher (voix)
  • 1974 : Shazam! (série TV) : Mentor
  • 1975 : Yankee Doodle Cricket (TV) : Chester C. Cricket / Harry the Cat
  • 1975 : Rikki-Tikki-Tavi (TV) : Father
  • 1979 : Raggedy Ann & Andy: The Pumpkin Who Couldn't Smile (TV) : Pumpkin
  • 1981 : Oliver Twist (TV) : Fagin (voix)
  • 1981 : Les Schtroumpfs (The Smurfs) (série TV) : Additional Voices (voix)
  • 1984 : Le Défi des gobots (Challenge of the GoBots) (série TV) : Additional Voices (voix)
  • 1985 : Les Treize Fantômes de Scooby-Doo (The 13 Ghosts of Scooby-Doo) (série TV) (voix)
  • 1987 : Jonny Quest (série TV) : Additional Voices (voix)
  • 1987 : On ne vit qu'une fois (One Life to Live) (série TV) : Victor Dalby Lord #4
  • 1991 : Le Tourbillon noir (The Pirates of Dark Water) (série TV) : Additional Voices (voix)

Clayworth June

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June Clayworth est une actrice américaine née le 9 juin 1912 à Wilkes-Barre (Pennsylvanie) et morte le 1er janvier 1993 à Calabasas (Californie).

Clayworth June Clayworth June

June Clayworth commence sa carrière au théâtre à Broadway, où elle est remarquée par Carl Laemmle Jr., qui lui donne un rôle dans The Good Fairy. Elle jouera dans une vingtaine de films, son rôle le plus connu étant peut-être dans The White Tower, où elle joue la femme de Claude Rains, film produit par son mari Sid Rogell. Elle tournera aussi un peu pour la télévision.

Filmographie

  • 1934 : Strange Wives de Richard Thorpe : Nadia
  • 1935 : The Good Fairy de William Wyler : Mitzi
  • 1935 : Transient Lady de Edward Buzzell : Pat Warren
  • 1935 : Lady Tubbs de Alan Crosland : Jean LaGendre
  • 1936 : Two-Fisted Gentleman de Gordon Wiles : Ginger
  • 1937 : Between Two Women de George B. Seitz : Eleanor
  • 1937 : Married Before Breakfast de Edwin L. Marin : June Baylin
  • 1937 : Live, Love and Learn de George Fitzmaurice : Annabella Post
  • 1939 : Almost a Gentleman de Leslie Goodwins : Marion Gates
  • 1946 : Criminal Court de Robert Wise : Joan Mason
  • 1946 : The Truth About Murder de Lew Landers : Marsha Crane
  • 1947 : Beat the Band de John H. Auer : Willow Martin
  • 1947 : Dick Tracy Meets Gruesome de John Rawlins : Irma Learned
  • 1948 : Bodyguard de Richard Fleischer : Connie Fenton
  • 1950 : The White Tower de Ted Tetzlaff : Astrid Delambre
  • 1952 : At Sword's Point de Lewis Allen : Comtesse Claudine
  • 1953 : Dream Wife de Sidney Sheldon : May Elkwood
  • 1954 : The Rocket Man de Oscar Rudolph : Harriet Snedley
  • 1954 : There's Always Tomorrow de Douglas Sirk
  • 1960 : The Marriage-Go-Round de Walter Lang : Flo Granger

Télévision

  • 1953 : My Sainted Aunt, épisode de City Detective : Carolyn
  • 1958 : The Tobias Jones Story, épisode de La grande caravane : Martha Folsom
  • 1959 : The Case of the Fraudulent Photo, épisode de Perry Mason : Eva Scott
  • 1959 : A Husband for Julia, épisode de How to Marry a Millionaire : Julia Marsh

Théâtre

  • 1930 : Torch Song de Kenyon Nicholson : Betty Secrest
  • 1932 : Page Pygmalion de Carl Henkle : Sally Gray

Hefelmann Hans

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Hans Hefelmann, né le 4 octobre 1906 à Dresde et décédé le 12 avril 1986 à Munich, était un haut fonctionnaire allemand. 

Hefelmann Hans

Il est directeur de l’Office no II au sein de la chancellerie du Führer, impliqué dans l'organisation du programme Aktion T4.

Lohse-Wächtler Elfriede

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Elfriede Lohse-Wächtler (4 décembre 1899 à Dresde – 31 juillet 1940 (à 40 ans) à Pirna) est une peintre avant-gardiste allemande originaire de Dresde. Elle fut exécutée dans le cadre du programme national-socialiste d'euthanasie (« Programme Aktion T4 ») dans l’établissement de soins thérapeutique de Pirna-Sonnenstein. Dans le lieu commémoratif de Pirna-Sonnenstein, une exposition permanente retrace depuis 2000 la vie et l'œuvre de l'artiste, en mémoire de son assassinat et de la destruction de ses tableaux.

 

Lohse-Wächtler Elfriede Lohse-Wächtler Elfriede

Issue de la bonne bourgeoisie allemande, Elfriede Lohse-Wächtler grandit au domicile familial, mais le quitte dès 16 ans pour étudier de 1915 à 1918 à l'École royale d’arts appliqués de Dresde ; elle fréquente tout d'abord la classe technique de mode, puis étudie le graphisme appliqué à partir de 1916. La jeune artiste s'exerce également en suivant de 1916 à 1919 des cours de peinture et de dessin à l'Académie d’Art de Dresde. Elle joint le groupe de la Dresdner Sezession en 1919, et est accueillie dans le cercle d’amis que forment Otto Dix, Otto Griebel et Conrad Felixmüller. C'est dans l'atelier de ce dernier qu'elle s'installe donc et s'efforce de gagner sa vie en vendant ses batiks, cartes postales et illustrations.

Elfriede Lohse-Wächtler épouse en juin 1921 le peintre et chanteur d'opéra Kurt Lohse, avec lequel elle emménage en 1922 à Görlitz puis à Hambourg en 1925. Malgré tout, le mariage n'est pas heureux et le couple se sépare de nombreuses fois au cours des années suivantes. Elfriede Lohse-Wächtler intègre la « Fédération des artistes et amis de l’art de Hambourg » en 1926, et parvient à participer à quelques expositions de la Nouvelle Objectivité en 1928. Un an plus tard (1929), Elfriede Lohse-Wächtler souffre de sa première dépression nerveuse, conséquence de difficultés financières et de ses problèmes conjugaux. Elle est internée à l’hôpital psychiatrique national d’Hambourg-Friedrichsberg, où, durant les deux mois de sa convalescence, voient le jour les « Friedrichsberger Köpfe », un groupe d'œuvres d'environ 60 dessins et pastels, principalement des portraits de patients de l'hôpital où elle séjourne.

Sa guérison et sa rupture définitive d'avec Kurt Lohse lui permettent par la suite de vivre une période créative, lors de laquelle elle peint de nombreux tableaux du port d'Hambourg, du milieu ouvrier et de celui des prostituées, ainsi que des autoportraits, qualifiés d'« impitoyables ». Bien qu'elle prenne part à quelques expositions, vende quelques-unes de ses œuvres et bénéficie de petites bourses, elle vit dans une extrême misère.

Au milieu de l'année 1931, ses problèmes financiers aggravant sa santé mentale, Elfriede Lohse-Wächtler retourne au domicile parental à Dresde. Son père la fait interner en 1932 à l’établissement de soins thérapeutique d’Arnsdorf à la suite de la dégradation de son état. La schizophrénie est diagnostiquée. Elle trouve malgré tout encore la force de peindre des portraits et de travailler dans les arts appliqués durant les premières années (1932-1935) de sa convalescence. Elfriede Lohse-Wächtler est cependant mise sous tutelle à la suite de son divorce d'avec Kurt Lohse en 1935, pour cause d'« incurable maladie mentale ». Après avoir refusé de consentir à sa propre stérilisation, le départ jusqu'ici volontaire de l'hôpital lui est désormais refusé. Elle est, malgré son refus antérieur, soumise à la stérilisation forcée dans la clinique pour femmes de Dresde dans le cadre du programme d'eugénisme national-socialiste. Cette intervention met un terme définitif à ses forces créatrices. En 1937, ses tableaux réalisés à l'hôpital d'Arnsdorf sont jugés relevant de l'art dégénéré (Entartete Kunst) et détruits. Elfriede Lohse-Wächtler est déportée en 1940 dans l’établissement de soins thérapeutique de Pirna-Sonnenstein, et y est assassinée dans le cadre du programme national-socialiste d’euthanasie appelé « Programme Aktion T4 ».

Sa période de production la plus créative correspond à celle de son séjour à Hambourg. Quelques-unes de ses œuvres principales y voient en effet le jour entre 1927 et 1931. Elle développe par ailleurs un nombre important d’études de têtes et de corps de malades mentaux, réalisées lors de son séjour à l’hôpital national d'Hambourg-Friedrichsberg en 1929 et à l'établissement de soins thérapeutique d’Arnsdorf entre 1932-1935, et qui jouirent et jouissent d'un grand respect. Elle est alors membre de la « Fédération des artistes féminines et amies de l’art de Hambourg ». Neuf de ses œuvres sont confisquées de la galerie d'art d'Hambourg et du musée d'Altona et probablement détruites, tout comme une grosse partie de ses dessins d'Arnsdorf, lors de l'action « art dégénéré » (Entartete Kunst).

La réhabilitation de son œuvre a lieu en 1989 lors d’une présentation de celle-ci à Reinbek en Hambourg. En 1994, l'« association pour la promotion de l'œuvre d’Elfriede Lohse-Wächtler » est fondée. Avec la parution de la monographie Im Malstrom des Lebens versunken… - Elfriede Lohse-Wächtler de Georg Reinhardt en 1996, ainsi que l'ouverture d’expositions, entre autres à Dresde, Hamburg-Altona et Aschaffenbourg, la réception de l'œuvre artistique et la reconnaissance du destin de la peintre oubliée commencent à s'étendre. En 1999, une stèle lui est dédiée dans l’hôpital saxon d’Arnsdorf et l'un des bâtiments de l'établissement est inauguré à son nom. À Pirna-Sonnenstein une rue est dédicacée à la peintre Elfriede Lohse-Wächtler en 2005. Depuis février 2008, une rue d'Arnsdorf porte également son nom, tout comme sur le site de l'ancien hôpital de Friedrichsberg à Hambourg-Barmbek-Sud.

Bates Granville

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Granville Bates est un acteur américain, né le 7 janvier 1882 à Chicago (Illinois), mort le 8 juillet 1940 à Los Angeles — quartier d'Hollywood (Californie).

Bates Granville

Granville Bates entame sa carrière d'acteur au théâtre et joue notamment à Broadway à partir de 1924. Là, ses deux dernières pièces sont Merrily We Roll Along de Moss Hart et George S. Kaufman (1934-1935, avec Walter Abel et Jessie Royce Landis) et Pluie de John Colton et Clemence Randolph (1935, avec Tallulah Bankhead dans le rôle principal). Au cinéma, après une première expérience dans deux films muets de 1917, il contribue surtout à quatre-vingt-neuf films parlants américains, depuis Jealousy (en) de Jean de Limur (1929, avec Jeanne Eagels et Fredric March) jusqu'à Men Against the Sky de Leslie Goodwins (1940, avec Richard Dix et Kent Taylor).

Entretemps, citons Honor Among Lovers de Dorothy Arzner (1931, avec Claudette Colbert et Fredric March), Une aventure de Buffalo Bill de Cecil B. DeMille (1936, avec Gary Cooper et Jean Arthur), Une nation en marche de Frank Lloyd (1937, avec Joel McCrea et Frances Dee), Des souris et des hommes de Lewis Milestone (1939, avec Burgess Meredith et Betty Field), Mon épouse favorite de Garson Kanin (1940, avec Irene Dunne et Cary Grant), ainsi que La Tempête qui tue de Frank Borzage (1940, avec James Stewart et Margaret Sullavan). Son antépénultième film est Private Affairs d'Albert S. Rogell (avec Nancy Kelly et Hugh Herbert), sorti le 5 juillet 1940, trois jours avant sa mort brutale (à 58 ans), d'une crise cardiaque.

Filmographie 

  • 1929 : Jealousy de Jean de Limur : l'avocat
  • 1930 : The Sap from Syracuse d'A. Edward Sutherland : Solomon Hycross
  • 1931 : Honor Among Lovers de Dorothy Arzner : Clark
  • 1931 : Le Lieutenant souriant (The Smiling Lieutenant) d'Ernst Lubitsch : le percepteur
  • 1932 : The Wiser Sex de Victor et Berthold Viertel : le rédacteur en chef
  • 1934 : Midnight de Chester Erskine : Henry McGrath
  • 1935 : Poursuite (Pursuit) d'Edwin L. Marin : le propriétaire du parking
  • 1935 : Tempête au cirque (O'Shaughnessy's Boy) de Richard Boleslawski : le médecin
  • 1935 : Vivre sa vie (I Live My Life) de W. S. Van Dyke : le capitaine du yacht
  • 1936 : Chatterbox de George Nichols Jr. : Philip Greene Sr.
  • 1936 : L'Ennemie bien-aimée (Beloved Enemy) d'H. C. Potter : Ryan
  • 1936 : Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman) de Cecil B. DeMille : Van Ellyn
  • 1937 : Septième District (The Great O'Malley) de William Dieterle : Jake
  • 1937 : La Lumière verte (Green Light) de Frank Borzage : le shérif
  • 1937 : Place aux jeunes ou Au crépuscule de la vie (Make Way for Tomorrow) de Leo McCarey : M. Hunter
  • 1937 : Nancy Steele a disparu (Nancy Steele Is Missing) de George Marshall : Joseph F. X. Flaherty
  • 1937 : La ville gronde (They Won't Forget) de Mervyn LeRoy : le détective Pindar
  • 1937 : Idole d'un jour (It Happened in Hollywood) d'Harry Lachman : Sam Bennett
  • 1937 : Un homme a disparu (The Perfect Specimen) de Michael Curtiz : Hooker
  • 1937 : En liberté provisoire (Back in Circulation) de Ray Enright : Dr Evans
  • 1937 : Une nation en marche (Wells Fargo) de Frank Lloyd : le banquier Bradford
  • 1937 : Mannequin de Frank Borzage : M. Gebhart
  • 1938 : Folle Jeunesse (Youth Takes a Fling) d'Archie Mayo : M. Judd
  • 1938 : Cour d'assises (The Jury's Secret) d'Edward Sloman : le juge Pendegast
  • 1938 : Une enfant terrible (Hard to Get) de Ray Enright : le juge Harkness
  • 1938 : Les Aventures de Marco Polo (The Adventures of Marco Polo) d'Archie Mayo : un homme d'affaires vénitien
  • 1938 : Les Joyeux Compères (Cowboy from Brooklyn) de Lloyd Bacon : « Pop » Hardy
  • 1938 : A Man to Remember de Garson Kanin : George Sykes
  • 1938 : Ah, ces vedettes ! (The Affairs of Annabel) de Benjamin Stoloff : M. Fletcher
  • 1939 : Agent double (Espionage Agent) de Lloyd Bacon : Phineas T. O'Grady
  • 1939 : Le Vainqueur (Indianapolis Speedway) de Lloyd Bacon : M. Greer
  • 1939 : Divorcé malgré lui (Eternally Yours) de Tay Garnett : le capitaine du navire
  • 1939 : Mon mari court encore (Fast and Furious) de Busby Berkeley : le chef Miller
  • 1939 : Des souris et des hommes (Of Mice and Men) de Lewis Milestone : Carlson
  • 1940 : Mon épouse favorite (My Favorite Wife) de Garson Kanin : le juge Brisson
  • 1940 : Brother Orchid de Lloyd Bacon : le superintendant de Pattonsville
  • 1940 : La Tempête qui tue (The Mortal Storm) de Frank Borzage : le professeur Berg
  • 1940 : Private Affairs d'Albert S. Rogell : le juge Samuel Elmer Hamilton
  • 1940 : Flowing Gold d'Alfred E. Green : Charles Hammond / Shylock
  • 1940 : Men Against the Sky de Leslie Goodwins : M. Burdett

Théâtre à Broadway 

  • 1924-1925 : Silence de (et mise en scène par) Max Marcin : Dr Thorpe
  • 1927 : My Princess, opérette, musique de Sigmund Romberg, lyrics et livret de Dorothy Donnelly, d'après une pièce de celle-ci et d'Edward Sheldon, costumes de Charles Le Maire : Mitchell
  • 1927 : The Stairs de Rosso di San Secondo, adaptation de Dario Forza : Gianfranchi
  • 1928 : Gentlemen of the Press de Ward Morehouse, mise en scène de George Abbott : Braddock
  • 1930 : The Sap from Syracuse ou So Was Napoleon de Jack O'Donnell et John Wray : Solomon Hycross (rôle repris dans l'adaptation au cinéma de 1930 : voir filmographie ci-après)
  • 1930-1931 : Once in a Lifetime de Moss Hart et George S. Kaufman, mise en scène de ce dernier : l'évêque (remplacement)
  • 1932 : Trick for Trick de Vivian Crosby, Shirley Warde et Harry Wagstaff Gribble : Lieutenant Jed Dodson
  • 1932 : Lilly Turner de (et mise en scène par) Philip Dunning et George Abbott2 : Dave Turner
  • 1932-1933 : Twentieth Century de Ben Hecht et Charles MacArthur3, mise en scène de George Abbott : le conducteur
  • 1934 : Double Door d'Elizabeth McFadden, mise en scène d'H. C. Potter : Mortimer Neff
  • 1934 : Come What May de Richard F. Flournoy : Dr Hughes
  • 1934-1935 : Merrily We Roll Along de Moss Hart et George S. Kaufman, mise en scène de ce dernier : M. Murney
  • 1935 : Pluie (Rain) de John Colton et Clemence Randolph, d'après le roman Miss Thompson de William Somerset Maugham : Joe Horn

Gröning Oskar

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Oskar Gröning (né en 1921) fut un SS-Rottenführer allemand au camp de concentration d’Auschwitz

Gröning Oskar

Né en Basse-Saxe, il perdit sa mère alors qu’il était âgé de quatre ans. Il reçut de son père, un ouvrier qualifié du textile, une éducation stricte. Durant sa jeunesse, il fit partie de divers mouvements de jeunesse nationalistes, y compris la Hitlerjugend, à laquelle il s’affilia en 1933 lors de l’accession des nazis au pouvoir, car il était convaincu que le nazisme était avantageux pour l’Allemagne. Après ses études, il obtint un travail comme employé de banque stagiaire, mais enthousiasmé par les succès militaires de l’Allemagne en Pologne et en France, il entra à la Waffen-SS. Son rôle dans l’administration des salaires lui permettait d’accéder tant aux aspects administratif que militaire qu’il voulait obtenir de son travail, mais en 1942, les SS ordonnèrent que les emplois de bureau soient réservés aux vétérans blessés et que des tâches plus stimulantes soient accordées aux personnes valides employées à des tâches administratives.

Sa carrière dans la SS atteignit ainsi son point d’orgue : son affectation à Auschwitz. Ses responsabilités y comprenaient le triage et le comptage de l’argent volé aux prisonniers exterminés ainsi que la garde des autres prisonniers internés dans le camp avant qu’ils ne soient dépouillés de leurs biens. Au cours de son séjour au camp il fut le témoin de l’intégralité du processus d’extermination mis en place par les nazis. Après avoir été transféré du camp vers une unité d’active en 1944, il fut capturé par les troupes britanniques le 10 juin 1945 lorsque son unité se rendit. Après avoir été temporairement détenu dans un ancien camp de concentration, il fut transféré en 1946 en Angleterre en tant que travailleur forcé. Il retourna ensuite en Allemagne pour y vivre une vie relativement normale, préférant passer sous silence son passé à Auschwitz. Il se décida toutefois à en faire publiquement état lorsqu’il fut mis au courant de l’existence du négationnisme. Depuis lors il a ouvertement critiqué ceux qui nient les événements dont il fut le témoin.

Gröning naquit en Basse-Saxe et était le fils d’un ouvrier textile qualifié qui faisait montre d’un conservatisme strict. Sa mère décéda alors qu’il était âgé de quatre ans. Son père, fièrement nationaliste, se joignit au Stahlhelm après la défaite de l’Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale et le dépit qu’il éprouvait face à la façon dont était traité son pays suite au traité de Versailles s’accrut lorsque son entreprise textile tomba en faillite en 1929 en raison d’un capital insuffisant. Gröning était fasciné par les uniformes militaires et un des premiers souvenirs dont il se rappelle et la contemplation de photographies de son grand-père sur son cheval et jouant de la trompette alors qu’il servait dans un régiment d’élite du Duché de Brunswick.

Selon Gröning son enfance fut marquée par la discipline, l’obéissance et l’autorité1. Il s’affilia au Scharnhorst, l’organisation de jeunesse du Stahlhelm en 1930 et, par la suite, la Hitlerjugend une fois que Hitler fut arrivé au pouvoir en 1933. Influencé par les valeurs familiales il pensait que le nazisme était avantageux pour l’Allemagne et croyait que les nazis « étaient les personnes qui voulaient le meilleur pour l’Allemagne et faisaient quelque chose pour y arriver ». Il participa à l’autodafé de livres écrits par des Juifs et par d’autres auteurs considérés comme dégénérés par les nazis en pensant qu’il aidait l’Allemagne à se libérer d’une culture étrangère et considérait que le national socialisme avait un effet positif sur l’économie, notamment en réduisant le chômage.

Gröning quitta l’école avec d’excellentes notes et commença un stage d’employé de banque alors qu’il était âgé de dix-sept ans. Toutefois la guerre fut déclarée peu après qu’il ait été engagé et huit des trente employés furent mobilisés dans la Wehrmacht4 Ceci permit aux autres stagiaires d’entamer très rapidement une carrière bancaire mais, nonobstant ces opportunités, Gröning et ses collègues, enthousiasmés par les victoires rapides de l’Allemagne en France et en Pologne souhaitèrent s’engager. Gröning souhaitait s’engager dans une unité militaire d’élite et jeta son dévolu sur la SS. À l’insu de son père il s’engagea au sein de la SS dans un hôtel où les SS recrutaient. Selon Gröning son père fut désappointé d’apprendre son engagement lorsqu’il revint à la maison. Oskar Gröning se décrit lui-même comme un « bureaucrate » et se satisfaisait de son rôle de salarié dans l’administration SS, qui lui garantissait à la fois les aspects militaire et administratif qu’il attendait d’une carrière.

Gröning travailla comme comptable pendant un an jusqu’en 1942. À cette date la SS décida que les emplois administratifs devaient être réservés aux vétérans blessés et que les membres aptes au service exerçant des emplois de bureau devaient se voir attribuer des tâches plus stimulantes6. Gröning et environ 22 de ses collègues partirent à Berlin où ils firent rapport à l’un des bureaux économiques de la SS. Plusieurs officiers SS de haut rang leur firent un exposé au cours duquel leur fut rappelé le serment de loyauté qu’ils avaient prêté et où il leur fut dit qu’ils pourraient le matérialiser en effectuant une tâche difficile. Cette tâche était couverte par le sceau du secret et tant Gröning que ses camarades eurent à signer une déclaration selon laquelle ils n’en révéleraient rien à leurs familles et amis ou aux autres hommes de leurs unités. Cela fait, ils furent séparés en petits groupes et emmenés vers différentes gares de chemin de fer où ils embarquèrent à bord d’un train en direction de Katowice avec l’ordre de se présenter au commandant d’Auschwitz, un endroit dont Gröning n’avait jamais entendu parler auparavant.

À leur arrivée au camp on leur alloua des couchettes provisoires dans les baraques réservées aux SS et ils furent chaleureusement accueillis par leurs camarades qui leur procurèrent de quoi manger. Rees fut surpris de l’abondance de la nourriture disponible en plus des rations habituellement dévolues aux SS et son groupe s’enquit de savoir quel genre d’endroit était Auschwitz. Il leur fut toutefois répondu qu’ils devaient le découvrir par eux-mêmes car Auschwitz était un camp de concentration d’un type spécial. Sur ces entrefaites, quelqu’un entra dans le baraquement et cria "Transpor!", ce qui amena trois ou quatre hommes à quitter la pièce. Le jour suivant, Gröning et les autres arrivés firent rapport au bâtiment central de l’administration SS, où ils furent interrogés sur leur formation avant la guerre. Un des officiers déclara que les compétences de Gröning en matière bancaire seraient utiles en l’emmena vers des baraquements où était conservé l’argent des détenus. Gröning raconte qu’on lui expliqua que lorsque les prisonniers étaient enregistrés à leur arrivée au camp, leur argent était déposé à cet endroit et leur était restitué lorsqu’ils quittaient le camp.

Toutefois, il devint clair qu’Auschwitz n’était pas seulement un camp d’internement normal où les SS recevaient des rations supérieures à la moyenne, mais aussi qu’il était utilisé pour une fonction additionnelle. Ainsi Gröning appris que l’argent subtilisé aux Juifs ne leur était en fait pas restitué. Lorsqu’il chercha à obtenir davantage d’informations, ses collègues lui confirmèrent que les Juifs étaient exterminés, et que c’était en effet le cas pour ceux faisant partie du transport arrivé la nuit précédente. Les responsabilités de Gröning incluaient le tri et le comptage de la multitude de devises prises aux déportés arrivés au camp et leur expédition à Berlin, ainsi qu’à assister à la sélection – non en vue de décider qui serait tué, mais pour garder les possessions des arrivants jusqu’à ce qu’elles soient triées. Il déclara avoir été surpris d’apprendre l’existence du processus d’extermination, mais plus tard accepta sa participation à celui-ci, déclarant que son travail devint une "routine" après quelques mois.

Néanmoins, son travail bureaucratique ne put lui permettre d’ignorer entièrement les actes relatifs au processus d’extermination: dès son premier jour au camp, Gröning vit que des enfants cachés dans le train ainsi que ceux, incapables de marcher, qui restaient au milieu des débris et des déchets après la sélection furent abattus. Gröning entendit et vit également d'autre choses : « … un bébé pleurait. L’enfant gisait sur la rampe, emmailloté dans des vêtements. Une mère l’avait abandonné, peut-être parce qu’elle savait que les femmes accompagnées d’enfants étaient envoyées immédiatement à la chambre à gaz. Je vis un autre soldat SS attraper le bébé par les jambes. Les pleurs l’avaient énervé. Il frappa la tête du bébé contre le flanc d’acier d’un camion jusqu’à ce que le silence se fit ». Une photo aérienne de Birkenau montre un convoi arrivé récemment sur la voie qui se terminait dans le camp, construite en mai 1944. Le processus de sélection est terminé et les personnes destinées à être gazées sont conduites au Crematorium II, comme le montrent les portes ouvertes dans l'enceinte du complexe. Après avoir été témoin de cela, Gröning alla trouver son supérieur pour lui expliquer qu’il ne se sentait plus capable de travailler à Auschwitz, déclarant que si l’extermination des Juifs était nécessaire, « alors il fallait du moins que cela se fasse dans un certain cadre ». L’officier refusa la requête.

Une nuit, vers la fin de 1942, Gröning et ses camarades de baraque dans le camp SS à la lisière de Birkenau furent réveillés par une alarme. On leur expliqua qu’un certain nombres de Juifs qu’on amenait à la chambre à gaz s’étaient échappés et se cachaient dans les bois. On leur ordonna de prendre des armes et de fouiller les bois. Lorsque son groupe arriva à la zone d’extermination du camp, ils virent une ferme en face de laquelle se trouvaient des SS ainsi que les corps de sept ou huit prisonniers qui avaient été abattus après avoir été pris. Les SS dirent à Gröning et ses camarades qu’ils pouvaient rentrer chez eux mais ils décidèrent de rester, choisissant au contraire de rester dans l’ombre des arbres. Ils purent alors observer un SS revêtir un masque à gaz et vider un seau de Zyklon B dans une ouverture du mur de la ferme. Gröning raconte que le bruissement provenant de l’intérieur « tourna aux hurlements » pendant une minute, puis le silence se fit. Plus tard, un de ses compagnons lui montra les corps incinérés dans un puits, où un kapo lui expliqua les détails de l’incinération, comme par exemple le fait que les gaz qui se développaient dans le corps semblaient faire se mouvoir les cadavres.

SS-Mitglied Oskar Gröning en 2005

SS-Mitglied Oskar Gröning en 2005

La tranquillité relative que son travail procurait à Gröning s’en trouva une nouvelle fois rompue et une fois de plus il se plaignit à son chef Ce dernier, un Untersturmführer SS l’écouta, puis lui rappela le devoir que lui-même et ses camarades avaient accepté. Il retourna ainsi à son travail en veillant toutefois à organiser sa vie à Auschwitz de telle façon qu’il n’aurait pas à être confronté aux aspects les plus désagréables du camp. Le demande de Gröning d’être transféré à une unité combattante finit par aboutir et en 1944 il fut incorporé en Ardenne à une unité SS combattante. Il y fut blessé et envoyé dans un hôpital de campagne avant de rejoindre son unité, qui allait finalement se rendre aux Britanniques le 10 juin 1945. Il se rendit compte que déclarer « son implication dans le camp de concentration d’Auschwitz aurait été une réponse négative » et ainsi s’efforça de ne pas attirer l’attention sur ce fait. Sur le formulaire qui lui avait été remis par les Britanniques, il écrivit qu’il avait travaillé pour le SS-Wirtsshafts-Verwaltungshauptamt. Il le fit parce que « le vainqueur a toujours raison » et parce que se produisirent à Auschwitz des choses qui « n’étaient pas toujours conformes aux droits de l’homme ».

Gröning et ses collègues furent emprisonnés dans un ancien camp de concentration nazi. Il fut par la suite envoyé en tant que travailleur forcé en Angleterre où il bénéficia d’une « vie très confortable ». Il bénéficia d’une bonne nourriture et gagna de l’argent, voyageant à travers les Middlands et l’Écosse où il donna durant quatre mois des concerts, chantant des hymnes allemands et des chansons populaires anglaises à des audiences britanniques reconnaissantes. Gröning fut relâché et retourna en Allemagne en 1947 ou 1948. Après avoir retrouvé sa femme il lui dit: « Fais nous à tous deux une faveur : ne pose pas de questions ». Il lui fut impossible de recouvrer son travail à la banque en raison de son passé dans la SS, de sorte qu’il obtint un travail dans une fabrique de verre, où il allait accéder à un poste de responsabilités. Il devint chef du personnel et fut nommé juge honoraire pour des affaires du tribunal du travail.

Après son retour en Allemagne, Gröning vécut avec ses beaux-parents. Lors d’un repas, ils firent « une remarque stupide à propos d’Auschwitz », impliquant qu’il soit un « meurtrier réel ou potentiel », ce qui, selon les dires de Gröning, le fit exploser; frappant la table du poing il s’écria : « ce mot et ce lien ne doivent plus jamais être mentionnés en ma présence sans quoi je m’en irai ». Selon Gröning, cette exigence fut respectée. Gröning mena une vie normale et bourgeoise après la guerre. Collectionneur de timbres assidu, un jour qu’il assistait à la réunion annuelle de son cercle philatéliste, plus de quarante ans après la guerre, il engagea une conversation sur la politique avec son voisin. Ce dernier lui déclara qu’il était "terrible" que la négation de l’holocauste soit illégale en Allemagne et se mit à expliquer à Gröning comment il était impossible de brûler autant de corps et que les quantités de gaz qui étaient supposées avoir été utilisées auraient dû tuer tout organisme vivant dans le voisinage.

Gröning ne rétorqua rien à ces déclarations, se bornant à répondre « je connais un peu plus de choses à ce sujet, nous devrions en discuter à l’occasion ». Son interlocuteur lui recommanda un pamphlet rédigé par le négationniste Thies Christophersen. Gröning en obtint une copie et l’envoya par la poste à Christopersen, après y avoir inclus son propre commentaire, qui comprenait ces mots : « J’ai tout vu, les chambres à gaz, les crémations, le processus de sélection. Un million et demi de Juifs ont été assassinés à Auschwitz. J’y étais ». Gröning commença alors à recevoir des appels téléphoniques d’étrangers qui essaient de lui expliquer qu’Auschwitz n’était pas réellement un endroit où on exterminait des êtres humains dans des chambres à gaz. Il devint évident que ses commentaires condamnant le négationnisme de la Shoah avaient été imprimés dans une revue néo-nazie et que la plupart des appels et lettres anonymes émanaient de « gens qui essaient de prouver que j’avais vu de mes propres yeux, que j’avais vécu à Auschwitz, était une grosse, grosse erreur, une grosse hallucination de ma part car cela ne s’était pas produit ».

En réponse à ces commentaires, Gröning décida de parler ouvertement de son expérience et de dénoncer publiquement les personnes qui soutenaient que les événements auxquels il avait assisté n’avaient jamais eu lieu18. Il déclara que son message aux négationnistes est le suivant : « Je souhaiterais que vous me croyez. J’ai vu les chambres à gaz. J’ai vu les crématoires. J’ai vu les feux ouverts. Je me suis trouvé sur la rampe lorsque les sélections avaient lieu. Je voudrais que vous croyez que ces atrocités se sont produites car j’y étais ». Il écrivit également des mémoires d'un total de 87 pages à l'intention de sa famille. Gröning refuse de se considérer lui-même comme coupable de quel que crime que ce soit, insistant sur le fait qu’il n’a pas été directement impliqué dans les massacres. Il décrit son implication dans la machine d’extermination comme un involontaire « petit rouage dans le mécanisme », ce qui lui a donné en retour une culpabilité involontaire. Citant ses comparutions en vue de témoigner contre un membre de la SS accusé d’avoir assassiné des prisonniers à Auschwitz, il déclare également être considéré innocent aux yeux de la loi, soulignant le fait qu’il s’exprima en qualité de témoin et non d’accusé.

Bien que Gröning demanda à quitter Auschwitz après avoir assisté aux tueries, Laurence Rees écrit que ce ne le fut qu’en raison de son implication pratique, et que Gröning n’avait pas d’objections sur le principe même de l’extermination des Juifs. En raison de toute la propagande nazie à laquelle il avait été soumis, il pensait en effet qu’il était justifié que les ennemis de l’Allemagne soient détruits, ce qui fit que les moyens employés pour les détruire (comme les chambres à gaz) le laissèrent indifférents. Pour cette raison, il déclare que les sentiments qu’il éprouvait en voyant des gens dont il savait qu’ils n’avaient plus que quelques heures à vivre avant d’être gazés étaient « très ambigus ». Il explique que les enfants étaient assassinés parce que, bien que les enfants eux-mêmes ne soient pas l’ennemi, le danger était le sang qui circulait dans leurs veines, qui pouvait avoir pour conséquence qu’en devenant adultes, ils pouvaient devenir des Juifs dangereux.

Rees attribue à l’éducation ultra-nationaliste reçue par Gröning le fait qu’il fut capable de justifier l’extermination de femmes et d’enfants sans défense. Gröning dit que les horreurs de la chambre à gaz finirent par l’atteindre lorsqu’il entendit les hurlements. Rees écrit que Gröning décrit son séjour à Auschwitz comme s’il parlait d’un autre Oskar Gröning à Auschwitz et, par conséquent, le Gröning d’après la guerre s’exprime plus franchement à propos de son temps à Auschwitz en différenciant le Gröning qui contribua à la gestion d’un camp d’extermination du Gröning moderne qui condamne l’idéologie nazie. Gröning dit que les hurlements de ceux qui périssaient dans les chambres à gaz ne l’ont jamais quitté et qu’il n’est jamais retourné à Auschwitz en raison de la honte qu’il éprouve. Il explique qu’il se sent coupable à l’égard du peuple juif et pour avoir été membre de l’organisation qui commis les crimes contre eux, bien qu’il « n’a pas lui-même été un des exécutants. Il demande le pardon de dieu et du peuple juif.

Liste des Membres de la SS à Auschwitz


Aumeier Hans

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Hans Aumeier (20 août 1906, Amberg – 28 janvier 1948; Cracovie) était un SS-Sturmbannführer qui occupa notamment le poste de commandant du camp principal d'Auschwitz de février 1942 à août 1943, sous les ordres de Rudolf Höss. Il fut condamné à mort pour crime de guerre et exécuté par pendaison à Cracovie. 

Aumeier HansAumeier Hans

Né le 20 août 1906 à Amberg, une petite ville d'Allemagne, Aumeier fait quatre années d'école primaire puis trois années d'école secondaire : il arrête ses études en 1918, sans aucune qualification. Il devient ensuite apprenti comme tourneur et ajusteur dans une petite manufacture de fusils. En 1923, il quitte Amberg pour travailler dans une plus grande entreprise d'armement à Munich ; deux ans plus tard, il tente sans succès de s'engager dans la Reichswehr. Après cette échec, il retourne à son emploi à Munich, puis travaille dans le même domaine d'activité à Berlin, Brême et Cologne ; sans emploi fixe à partir de 1926, il enchaîne les petits boulots qui lui permettent tout juste de survivre. Aumeier rejoint le parti nazi en décembre 1929, puis la SA en 1931 : il y est rapidement nommé chauffeur au quartier-général de l'organisation à Berlin. En décembre 1931, il entre à la SS, où il travaille à nouveau comme chauffeur pour l'état-major du Reichsführer-SS Heinrich Himmler.

Le 1er février 1942, Aumeier est transféré à Auschwitz, en tant que commandant du camp principal d'Auschwitz I, sous les ordres de Rudolf Höss. Dans cette fonction, il développe le recours aux méthodes les plus brutales contre les détenus ; il est directement responsable de l'assassinat de 144 femmes fusillées le 19 mars 1942 et de 168 prisonniers le 27 mai 1942. Condamné pour corruption le 18 août 1943, Aumeier est évincé d'Auschwitz à l'initiative de Höss. Après son départ d'Auschwitz, Aumeier est nommé commandant du camp de concentration de Vaivara en Estonie. Après l'évacuation du camp, il est transféré, le 20 août 1944, au Kampfgruppe (groupe de combat) - Friedrich Jeckeln, qui opère dans les environs de Riga. Il y fait sa seule expérience de combat sur le front, sur laquelle on ne dispose d'aucun détail.

En octobre 1944, Aumeier est envoyé au rapport auprès du SS-Gruppenführer Richard Glücks à Oranienburg. Hospitalisé en raison d'une ancienne blessure à l'oeil, Aumeier ne peut rejoindre son ancienne unité et sa famille à Dachau. À sa sortie de l'hôpital, en janvier 1945, il est muté en Norvège, comme responsable d'un nouveau camp de concentration à Mysen. Il semble y avoir fait preuve d'une attitude totalement différente de celle qu'il avait à Auschwitz, en collaborant avec la Croix Rouge et en libérant les prisonniers, le 7 mai 1945.

Aumeier est arrêté le 11 juin 1945 et extradé vers la Pologne en1946. Il y est jugé par le Tribunal suprême de Pologne à Cracovie, lors d'un procès qui se déroule du 25 novembre au 16 décembre 1947. Au cours de celui-ci, il affirme que ni lui, ni les hommes sous ses ordres, n'ont jamais tué personne à Auschwitz et qu'il n'a jamais eu connaissance de l'existence des chambres à gaz : il estime être jugé en tant que bouc émissaire de l'Allemagne. Le 22 décembre 1947, Aumeier est condamné à mort pour crime de guerre. Il est exécuté par pendaison dans l'enceinte de la prison de Cracovie le 28 janvier 1948.

Positions

  • SS-Sturmbannführer
  • Lagerführer of Auschwitz I from 16 February 1942 until 18 August 1943
  • SS : 2700
  • NSDAP : 164.755

Rangs

  • SS-Unterscharführer – December 1931
  • SS-Oberscharführer – 11 November 1932
  • SS-Hauptscharführer – 20 April 1933
  • SS-Untersturmführer – 20 April 1934
  • SS-Obersturmführer – 15 September 1935
  • SS-Hauptsturmführer – 11 September 1938
  • SS-Sturmbannführer der Waffen-SS – 9 November 1944

Dreshel Margot

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Margot Elisabeth Dreschel, also spelled Drechsler, or Drexler (17 May 1908, Neugersdorf – May/June 1945, Bautzen), was a prison guard at Nazi concentration camps during World War II.

Dreshel Margot

Before her enlistment as an SS auxiliary, she worked at an office in Berlin. On 31 January 1941, Dreschel arrived at Ravensbrück concentration camp to receive guard training. At first she was an Aufseherin, a lower-ranking female guard at Ravensbrück camp in charge of interned women. She trained under Oberaufseherin (Senior Overseer) Johanna Langefeld in 1941, and quickly became an SS-Rapportführerin (Report Overseer), a higher-ranked guard.

On 27 April 1942, Dreschel was selected for transfer to the newly opened Auschwitz II – Birkenau concentration camp in occupied Poland. Dreschel began her duties at Birkenau in August 1942 as soon as the women's camp was established there, with women transferred from Auschwitz to Birkenau during expansion. She served under Maria Mandel and worked as an associate of Dr Mengele.

Dreschel was head of all camp offices in Auschwitz. Her appearance was reportedly repellent, as one female Auschwitz prisoner recounted: "camp leader Dreschel was there, her buck teeth sticking out, even when her mouth is closed." Inmates described her as vulgar, thin and ugly. After the war, many survivors testified of her notoriously brutal beatings. She carried out indoor selections wearing a white coat and white gloves, disguised as a doctor.

Once Mrs Drechaler [Dreschler] came, with her huge bloodhound, undressed everybody, took away even our shoes, and we had to stand for hours completely naked, none of us were thinking of life any more, the gas chamber seemed unavoidable. — War Crimes Trials. Protocol 3309, SS Female Overseers in Auschwitz.

She regularly moved between the Auschwitz I camp and Birkenau, and involved herself in selections of women and children to be sent to the gas chambers. On 1 November 1944, she went to Flossenbürg concentration camp as an Oberaufseherin and as a trainer of enlisted overseers. In January 1945, she was moved back to the Ravensbruck subcamp at Neustadt-Glewe, and fled from there in April 1945 as Nazi Germany surrendered. In May 1945, several former Auschwitz prisoners recognized her on a road from Pirna to Bautzen in the Russian zone, and took her to the Russian Military Police. The Soviets condemned her to death and executed her in May or June 1945 by hanging in Bautzen.

Liste du personnel SS du camp de concentration de Flossenburg

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Dès avril 1938 , un Kommando venu du Camp de Dachau, commence l’édification d'un camp de concentration. Le camp est situé à 800 mètres d’altitude au cœur d’une foret, dans l’Oberpfalz (Haut-Palatinat bavarois), loin de toute grande ville. Aucun transport direct n’est organisé au départ de France vers Flossenbürg, cependant, on estime à 5 344, dont 965 femmes, le nombre de Français passés par ce camp avant avril 1945. 

Liste du personnel SS du camp de concentration de Flossenburg

A

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  • Hans Friedrich Lenz

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  • Ludwig Plagge

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  • Fritz Ritterbusch    

S

  • Max Schobert
  • Cornelius Schwanner
  • Josef Seuß
  • Otto Soeldner
  • Xaver Strauß

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Baumgartner Ludwig

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Ludwig Baumgartner, auch Lutz Baumgartner (8. November 1909 in Nersingen ; 1953 vom Amtsgericht Neustadt an der Waldnaab für tot erklärt) war ein deutscher SS-Obersturmführer und Adjutant des Lagerkommandanten im KZ Flossenbürg und im KZ Auschwitz.

Baumgartner Ludwig Baumgartner Ludwig

Baumgartner absolvierte nach dem Ende seiner Schullaufbahn eine Lehre zum Bankkaufmann und war anschließend bis 1931 bei der Gewerbebank Ulm und danach bei einer Parfümeriegroßhandlung angestellt. Anfang Februar 1932 trat er der SS (SS-Nr. 257.276) und der NSDAP (Mitgliedsnr. 1.497.067) bei.

Nach der Machtübergabe an die Nationalsozialisten trat er 1933 in den KZ-Lagerdienst ein und wurde zunächst ins KZ Dachau kommandiert. Ab 1934 war er kurzzeitig im KZ Oranienburg und danach im KZ Sachsenhausen eingesetzt. Im Frühjahr 1940 wechselte er in das KZ Flossenbürg, wo er Adjutant des Lagerkommandanten wurde. 1941 erreichte er den Rang eines SS-Obersturmführers. 

Im März 1943 wurde er in das KZ Auschwitz kommandiert, wo er von Anfang April 1943 bis zum 22. November 1943 als Nachfolger von Robert Mulka Adjutant des Lagerkommandanten Rudolf Höß war. Seine Aufgaben umfassten u.a. „die Organisierung der eintreffenden Transporte von der Ankunft bis zur Ermordung“. In Personalunion bekleidete er dort auch den Posten des SS-Gerichtsoffiziers.

Ende November 1943 wurde Baumgartner wieder in das KZ Flossenbürg zurückversetzt, wo er wieder Adjutant des Lagerkommandanten war. Im März 1944 wurde er Schutzhaftlagerführer im KZ Flossenbürg und folgte in dieser Funktion Karl Fritzsch nach. Er misshandelte und erschoss Häftlinge in Flossenbürg. Baumgartner gilt seit den Todesmärschen von KZ-Häftlingen aus Flossenbürg im April 1945 als vermisst.

Büscher Arnold

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Arnold Büscher (16. Dezember 1899 in Bad Oeynhausen) war Leiter der Lagerwache im KZ Plaszow im Zeitraum September 1944 bis etwa Januar 1945.

Büscher Arnold

Büscher war seit 1931 Mitglied bei der SS. Nach Ausbruch des Zweiten Weltkrieges leistete er Dienst in den Konzentrationslagern Flossenbürg, Buchenwald, Sachsenhausen und Neuengamme. Büscher trat die Nachfolge von Amon Göth an, nachdem dieser am 13. September 1944 verhaftet worden war. Er wurde am 23. Januar 1948 für seine Taten im KZ Plaszow zum Tode verurteilt.

Detmers Heinrich

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Heinrich Georg Alfred Detmers, genannt Heinz Detmers, (20. April 1919 in Norden ; 8. Juni 1999 Weddelbrook) war ein deutscher SS-Obersturmführer und als Adjutant des Lagerkommandanten in den Konzentrationslagern Dachau und Dora-Mittelbau eingesetzt. 

Detmers HeinrichDetmers Heinrich

Detmers wurde mit 17 Jahren, noch vor Beendigung seiner kaufmännischen Ausbildung, Mitglied der SS (SS-Nr. 309.930) und später der NSDAP (Mitgliedsnr. 5.545.920). Detmers schlug die Laufbahn eines SS-Offiziers ein und wurde 1940 Adjutant im KZ Dachau unter dem Lagerkommandanten Alexander Piorkowski. Diese Funktion bekleidete Detmers, der in Dachau wegen seines jugendlichen Alters „Bubi“ genannt wurde, bis Ende Februar 1942. Anschließend wurde er als Angehöriger der Waffen-SS auf eigenen Wunsch zur 1. SS-Infanterie-Brigade an die Ostfront versetzt.

Im Dezember 1943 wurde er als Verbindungsoffizier zwischen der Amtsgruppe D des SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamtes (WVHA) und dem Buchenwalder Nebenlager Dora-Mittelbau eingesetzt. Von Dezember 1943 bis November 1944 fungierte er zudem in Dora Mittelbau als Adjutant des Lagerführers Otto Förschner in Dora-Mittelbau und war dort für die Belange des Kommandanturpersonals, für die Abwicklung des Schriftverkehrs, die Telefonate, die Verwaltung des Fahrzeugparks, das Kommandanturbüro und für die praktische Unterstützung des Lagerführers zuständig. Ab Mai 1944 war er dort zudem als SS-Gerichtsoffizier mit der Untersuchung von Straftaten, die von Angehörigen der Lager-SS begangen worden waren, zuständig. Nach einer mehrwöchigen Erkrankung wechselte er im Herbst 1944 ins WVHA und war danach wahrscheinlich noch für das Nebenlager Hersbruck des KZ Flossenbürg zuständig.

Nach Ende des Zweiten Weltkrieges wurde er am 6. Januar 1947 in einem Nebenprozess des Dachau-Hauptprozesses im Rahmen der Dachauer Prozesse gemeinsam mit Piorkowski angeklagt. Detmers, dem keine individuellen Straftaten nachzuweisen waren, wurde aufgrund seiner Position als Adjutant in Dachau wegen der Teilnahme an Verbrechen im KZ Dachau am 17. Januar 1947 zu 15 Jahren Haftstrafe verurteilt, die später auf fünf Jahre Haft reduziert wurden. Zudem war Detmers Angeklagter im Nordhausen-Hauptprozess, der ebenfalls im Rahmen der Dachauer Prozesse vom 7. August 1947 bis zum 30. Dezember 1947 stattfand, und in dem er zu sieben Jahren Haftstrafe verurteilt wurde. Während des Prozesses gab Detmers zu, Häftlingen Ohrfeigen gegeben zu haben, zudem sei er bei Lagerappellen und Hinrichtungen anwesend gewesen.

Nach Verbüßung der Haftstrafe wurde er am 3. Januar 1951 aus dem Kriegsverbrechergefängnis Landsberg entlassen. Noch am selben Tag wurde er von der bundesdeutschen Polizei verhaftet und nach einem ergebnislosen Ermittlungsverfahren wieder entlassen. Detmers kehrte in seine Heimatstadt Norden zurück und arbeitete als Verkäufer. Später war er bei einem Margarineunternehmen angestellt, wo er die Position eines General-Verkaufsdirektors erreichte. Über den weiteren Lebensweg von Detmers, der zweimal verheiratet war und mindestens zwei Kinder hatte, ist nichts bekannt.

Dylewski Klaus

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L'Oberscharführer Klaus Dylewski est né le 11 mai 1916 à Finkenwalde (près de Stettin). 

Dylewski Klaus

Fils d’un mineur. Il a grandi près de Katowice parce que son père avait pris la nationalité Polonaise après la 1ère guerre. Scolarisé de 1922 à 1935, il a ensuite entrepris des études aéronautiques validées par un premier examen en 1938. Il interrompt ces études en 1939 pour s’engager dans la SS puis cherche à revenir sur cette décision pour reprendre ses études mais cela lui est refusé et il est envoyé à Dachau en tant que SS Totenkopf de régiment d’infanterie. À ce titre il participe à l’expédition de France.

En septembre 1940, il est muté en tant que Sturmbann à Auschwitz. Après un congé de quatre mois pour études, il est employé au service politique du camp (avec des périodes d’études en décembre 1942 / janvier 1943 et du printemps à l’été 44). Cela signifie qu’il prend part aux sélections. En novembre 1941 il est promu au grade d’Unterscharführer, et d’Oberscharführer en avril 1944. En août 1944 il est muté au bureau de l’administration centrale à Berlin pour la construction d’un ouvrage souterrain qui sera effectué par les prisonniers du camp de Hersbruck. En 1945 il n’est pas capturé et travaille comme adjoint horticole à Hambourg sous le nom de Peter Schmidt jusqu’en 1947. (Il réussira à conserver ce nom, avec de faux papiers, jusqu’en 1952).

Il reprend ensuite des études qui lui permettent de devenir professeur dans le domaine industriel, puis expert en matériel technique à Düsseldorf à partir de 1952 et jusqu’à la date du procès. Il s’était marié en 1943, avait eu une fille, puis avait divorcé en 1952 pour se remarier en 1953 et a de nouveau eu une fille. Au moment du procès, il annonce avoir des problèmes de santé (cerveau mal irrigué) qui auraient commencé lorsqu’il est allé à Auschwitz. Préventive d’avril à mai 1959, de décembre 1960 à mai 1961 et incarcéré d’octobre 1964 à 1968 où il est libéré.


Ebsen Friedrich

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Friedrich Ebsen ( 6. Juni 1888 ;  2. Mai 1947 in Hameln) war SS-Unterscharführer, Lagerführer des KZ-Außenlagers Schandelah und ein verurteilter Kriegsverbrecher.

Ebsen Friedrich

Ebsen war von Beruf Wildhüter, wurde in der Diakonenanstalt Rickling als Mitglied der Schleswig-Holsteinischen Brüderschaft ausgebildet und war anschließend für die Innere Mission des Landesverbands tätig, deren Mitglied er von 1914 bis 1920 war. Am 1. Mai 1933 trat er in die NSDAP ein. Von 1928 bis Juli 1942 arbeitete er in den Ricklinger Anstalten als Erziehungsgehilfe und Hausmeister und war anschließend bis Oktober 1942 beim Marinezeugamt in Schleswig-Holstein tätig.

Eigenen Angaben zufolge erhielt er danach den Befehl von der SS-Ergänzungsstelle, sich im KZ Oranienburg zu melden und hielt sich zwei Wochen später kurzzeitig im KZ Buchenwald auf. Anschließend war er im KZ Flossenbürg eingesetzt. Ab Januar 1943 war für die SS in Hamburg tätig um bis Ende Februar 1943 Anstellung bei den Wachmannschaften des KZ Neuengamme zu finden. Er wurde im Februar 1944 ins KZ-Außenlager Wittenberge versetzt, von dem er im Juni desselben Jahres wiederum in das KZ Neuengamme zurückzukehrte. Vom 11. August 1944 bis April 1945 war Ebsen als Nachfolger von Ewald Jauch Lagerführer des KZ-Außenlagers Schandelah, das zur Ölgewinnung aus einem Ölschiefervorkommen von der „Deutschen Alphalt AG“ und von der „Steinöl-GmbH Braunschweig“ unter finanzieller Beteiligung der Reichsregierung betrieben wurde. Ebsen arbeitete zur Zufriedenheit der SS, sodass ihn SS-Hauptsturmführer Hans-Joachim von Kruedener, der das Unternehmen Wüste zur Ölschiefergewinnung koordinierte, nach Württemberg zum Lageraufbau schicken wollte.

Nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges wurde er vom Britischen Militärgericht Braunschweig am 3. Februar 1947 zum Tod durch den Strang verurteilt. Das Urteil wurde am 2. Mai 1947 im Zuchthaus Hameln vollstreckt. Die Menschenverachtung und das Ausmaß der Verbrechen Ebsens wurde im Kriegsverbrecherprozess im Braunschweig durch Zeugenaussagen verdeutlicht. Er trug nachweislich die Hauptschuld am Tod von etwa 200 KZ-Häftlingen des Neuengammer Außenlagers Schandelah und darüber hinaus wurden ihm auch eigenständig verübte Morde nachgewiesen. Der Mitarbeiter Hartmann der Steinöl-GmbH sagte im Kriegsverbrecherprozess aus, dass Ebsen gegenüber den zivilen Mitarbeitern des Lagers Schandelah die Gefangenen als „Auswurf der Menschheit bezeichnet, und jedermann solle sie als solchen behandeln“.

Der Widerstandskämpfer Eugene Marion aus Frankreich, der als KZ-Häftling in Schandelah war, sagte über das brutale Verhalten Ebsen aus: „An einem Sonntagnachmittag ließ er alle Gefangenen antreten, um sie bei der Bestrafung zweier Männer zusehen zu lassen. Ebsen schlug sie bis zu 25 Mal mit einer Peitsche. Normalerweise ließ er diese Bestrafungen durch Kapos ausführen“. Der Zeuge französische KZ-Häftling Leon Claude berichtete über ihn, er habe einen geflüchteten 18 Jahre alten belgischen Gefangenen nach der Festnahme zunächst mit der Faust und dann mit einem 4 cm starken Stock ins Gesicht und über den Kopf geschlagen: „Das Opfer brach blutüberströmt zusammen und starb am nächsten Tag, ohne sein Bewußtsein wieder erlangt zu haben“.

Nach seiner Verurteilung zum Tode erklärte er sich wie andere Nazis für unschuldig. Seine Frau, Verwandte und Arbeitgeber setzten sich für ihn mit den Argumenten ein, er sei freundlich und zu kriminellen Taten nicht fähig und 32 Personen unterschrieben eine Petition mit dem Wortlaut, „dass sie Ebsen als einen anständigen und guten Mann gekannt haben. Er war immer bereit, jedem zu helfen, wo er nur konnte“.

Florstedt Hermann

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SS-Obersturmführer Hermann Florstedt, C'est le troisième commandant du camp de concentration de Majdanek.

Florstedt Hermann

Hermann Florstedt (Février 18, 1895 - 15 avril 1945) (NSDAP-488 573, SS-8660), né à Bitche, est devenu le troisième commandant de camp de concentration de Majdanek en Octobre 1942. Au cours de la Première Guerre mondiale vétéran, Florstedt a reçu le Croix de Fer. En fonctions au camp Majdanek pour remplacer Max Kögel.

Florstedt avait déjà servi à Sachsenhausen de 1940 à 1942. Il a été remplacé par le commandant intérimaire Martin Weiss Gottfried, après que la SS l'est accusé de détournement de fonds et d'avoir arbitrairement tuer des prisonniers, dossier monté par le juge SS Georg Konrad Morgen  Il a été exécuté par les SS le 15 avril 1945. Il fut accusé d'avoir eu une liaison avec Ilse Koch .

Forster Heinrich

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Heinrich Georg Forster (14. Januar 1897 in Langenaltheim ; 25. Oktober 1955 bei Hanau) war deutscher SS-Hauptsturmführer (1941) und Lagerführer in Konzentrationslagern.

Heinrich Forster war Mitglied der NSDAP (Mitgliedsnr. 829.889) und der SS (SS-Nr. 36.647). Forster begann Ende der 1930er Jahre im KZ Sachsenhausen seinen Lagerdienst. Von Mai 1940 bis August 1942 war Forster Schutzhaftlagerführer im KZ Sachsenhausen. Danach war Forster von Ende 1942 bis Mitte 1943 als Lagerführer im Außenlager Drütte des KZ Neuengamme eingesetzt. Anschließend wurde Forster Lagerführer im Außenlager Schaulen des KZ Kauen. Von Januar 1944 bis Juli 1944 war Forster Schutzhaftlagerführer im Arbeitslager Dora. 

Von Ende Juli 1944 bis September 1944 war er Lagerleiter im Dachauer Lagerkomplex Kaufering und anschließend bis Dezember 1944 im Außenlager Hersbruck des KZ Flossenbürg ebenfalls dortiger Lagerführer. Aufgrund von militärischem Ungehorsam soll er danach bis Kriegsende bei Divisionen der Waffen-SS eingesetzt worden sein. Nach Kriegsende tauchte Forster unter und lebte unter dem Pseudonym „Hans Reich“ unentdeckt in Hessen. Forster alias Reich verstarb im Oktober 1955 bei Hanau aufgrund eines Fahrradunfalls.

Harbaum August

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August Harbaum (25. März 1913 in Gütersloh ; unbekannt) war ein deutscher SS-Sturmbannführer und Adjutant von Richard Glücks, dem Leiter der Inspektion der Konzentrationslager.

Harbaum gehörte bereits als 14-jähriger dem Jungstahlhelm an. Nach dem Ende seiner Schulzeit absolvierte er eine kaufmännische Lehre und bestritt seinen Lebensunterhalt mit kurzfristigen Anstellungen. Ab 1932 war er Mitglied der SS (SS-Nr. 37.163) und der NSDAP (Mitgliedsnr. 1.264.669). Nach der Machtübergabe an die Nationalsozialisten arbeitete er hauptamtlich für die SS und ging im Herbst 1934 zur SS-Schule Haus Wewelsburg. Aufgrund disziplinarischer Vergehen wurde er zum Dienst ins KZ Sachsenhausen versetzt und von dort später zum KZ Dachau kommandiert, wo er der Wachmannschaft angehörte. Im März 1939 wurde er Adjutant des Lagerkommandanten im KZ Flossenbürg, sein Nachfolger in dieser Funktion wurde im Frühjahr 1940 Ludwig Baumgartner.

Von März 1942 bis zum April 1945 war Harbaum Adjutant von Richard Glücks, dem Leiter der Inspektion der Konzentrationslager im SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt (WVHA). Zudem leitete er die Personalabteilung der Amtsgruppe D im WVHA. Ab Juni 1942 übernahm er in Personalunion die stellvertretende Leitung der Hauptabteilung DI/6 (Hundewesen) unter Franz Mueller-Darß. Im Juni 1944 wurde er zum SS-Sturmbannführer der Waffen-SS befördert. Nach Kriegsende befand er sich in alliierter Internierung. Im Internierungslager Staumühle gab er am 19. März 1946 eine eidesstattliche Erklärung zu den Aufgaben und Zahlenangaben der von ihm geführten Personalabteilung im WVHA für den Nürnberger Hauptkriegsverbrecherprozess ab. Harbaum gab an, dass in der ihm unterstehenden Abteilung Versetzungen und Beförderungen von Angehörigen der Waffen-SS im KZ-Lagerdienst bearbeitet wurden.

Für den März 1942 gab er etwa die Zahl von insgesamt 15.000 Angehörigen der Waffen-SS im Lagerdienst an, deren Anzahl sich bis zum April 1945 auf 30.000 bis 35.000 erhöht habe. Etwa 10.000 Angehörige der Waffen-SS im Lagerdienst wurden in diesem Zeitraum an die Front versetzt oder anderweitig verwendet und durch neues Lagerpersonal ersetzt. Für den Zeitraum März 1942 bis April 1945 schätzte er daher, dass insgesamt etwa 45.000 Angehörige der Waffen-SS Dienst in Konzentrationslagern verrichtet hätten. Bald nach seiner Aussage gelang Harbaum die Flucht aus der Internierung. Er soll jedoch noch 1969 gesehen worden sein. Harbaum war „2003 noch zur Fahndung ausgeschrieben“.

Personnel SS en Pologne durant l'occupation allemande

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Le 1er septembre 1939, sans déclaration de guerre formelle, l'armée allemande envahit la Pologne sous le prétexte que les troupes polonaises ont commis des provocations le long de la frontière germano-polonaise. Ce prétexte s'ajoute au contentieux concernant les droits de l'Allemagne sur la Ville libre de Dantzig et le passage entre la Prusse-Orientale et le reste de l'Allemagne à travers le corridor de Dantzig. Conformément au Pacte germano-soviétique, la Pologne est partagée entre l'Allemagne et l'Union soviétique dont les troupes envahissent l'est de la Pologne le 17 septembre 1939.

Personnel SS en Pologne durant l'occupation allemande

A

  • Gustav Abb
  • Franz Abromeit
  • Karl Adam (Jurist)
  • Walter Albath
  • Wilhelm Albert
  • Dietrich Allers
  • Wilhelm Altenloh
  • Ludolf-Hermann von Alvensleben
  • Gottfried Amann
  • Werner Ansel
  • Wilhelm von Apell
  • Fritz Arlt
  • Hans-Adolf Asbach
  • Heinz Auerswald
  • Hans Augustin (Jurist)

B

  • Bernhard Baatz
  • Fritz Barnekow
  • Horst Bartholomeyczik
  • Rudolf Batz
  • Theodor Bauder
  • Otto Bauer (Jurist)
  • Kurt Becher
  • Emil Beck (Ingenieur)
  • Herbert Becker (General)
  • Adolf Beckerle
  • Johannes Beermann (Bischof)
  • Wilhelm Beisner
  • Gottlob Berger
  • Hugo Berger (Jurist)
  • Werner Best (NSDAP)
  • Hermann Bethke
  • Lothar Beutel
  • Hans Biebow
  • Walther Bierkamp
  • Rudolf Bilfinger
  • Helmut Bischoff
  • Werner Blankenburg
  • Wilhelm Bluhm (SS-Mitglied)
  • Friedrich-Wilhelm Bock
  • Kurt Bode
  • Ernst Boepple
  • Willibald Borowietz
  • Oswald Bosko
  • Hans Bothmann
  • Herbert Böttcher
  • Viktor Böttcher
  • Otto Bradfisch
  • Walter Braemer
  • Alfred Brandt (Landrat)
  • Heinrich Bredenbreuker
  • Karl Jakob Heinrich Brenner
  • Fritz Brix
  • Karl Brunner (SS-Mitglied)
  • Ernst Buchalik
  • Friedrich Buchardt
  • Josef Bühler
  • Kurt von Burgsdorff
  • Hans Burkhardt
  • Otto Busse (Landrat)
  • Otto Busse (Widerstandskämpfer)

C

  • Walter Christaller
  • Kurt Claasen
  • Ulrich von Coler
  • Hermann Conring (Politiker)
  • Hans Cramer (SA-Mitglied)
  • Harry von Craushaar
  • Rudolf Creutz    

D

  • Hans Damrau
  • Ernst Damzog
  • Lothar Debes
  • Oskar Rudolf Dengel
  • Joachim Deumling
  • August Dieckmann
  • Christoph Diehm
  • Gottlob Dill
  • Alexander Dolezalek
  • Wilhelm Dopheide
  • Helmut Dörner
  • Eugen Dorsch
  • Horst Dreßler-Andreß
  • Joachim Duckart
  • Ernst Dürrfeld

E

  • Josef Effertz
  • Friedrich Egen
  • Heinz Ehaus
  • Hans Ehlich
  • Ludwig Eichholz
  • Theodor Eicke
  • Kurt Eimann
  • Horst-Hildebrandt von Einsiedel
  • Georg Eisenlohr
  • Kurd Eissfeldt
  • Walter Emmerich
  • Otto Engelhardt-Kyffhäuser
  • Erich Engels (SS-Mitglied)
  • Curt Englaender
  • Wilhelm Engler (Jurist)
  • Hermann Eyer

F

  • Johann Feil
  • Hans Fellgiebel
  • Richard Fiedler
  • Otto von Fircks
  • Hans Fischer (SS-Mitglied)
  • Herbert Fischer (Polizeibeamter)
  • Ludwig Fischer (Politiker)
  • Hans Fleischhacker
  • Gerhard Flesch
  • Heinz Folte
  • Albert Forster
  • Hans Frank
  • Max Frauendorfer
  • Walter Frevert
  • Julius Friedrich
  • Werner Fromm
  • Alfred Funk

G

  • Albert Ganzenmüller
  • Paul Otto Geibel
  • Friedrich-Wilhelm Geier
  • Otto Geigenmüller
  • Hartmut Gerstenhauer
  • Adolf Gerteis
  • Herbert Gorgon
  • Amon Göth
  • Walter Grabowski
  • Heinz Gräfe
  • Arthur Greiser
  • Aribert Grimmer
  • Walter Griphan
  • Hubert Groß
  • Max Großkopf

H

  • Richard Haas (Mediziner)
  • Johann Hack
  • Otto Haesler
  • Harry Haffner
  • Wilhelm Hagen (Mediziner)
  • Ludwig Hahn
  • Ferdinand Hahnzog
  • Hans Haltermann
  • Walter Hammer
  • Mogens von Harbou und von der Hellen
  • Wilhelm Harster
  • Albert Hartl
  • Alfred Hasselberg
  • Emil Haussmann
  • Alfons Hayduk
  • Elisabeth Hecker
  • Jürgen von Hehn
  • Philipp Heimann
  • Otto Hellwig
  • Max Henze
  • Maximilian von Herff
  • Adolf Herrgott
  • Fritz Herrmann (SS-Mitglied)
  • Richard Herrmann (Sportfunktionär)
  • Hermann Herz
  • Wilhelm Heuber
  • Richard Hildebrandt
  • Walter Hildebrandt
  • Rudolf Hippius
  • Maria Hippius Gräfin Dürckheim
  • Hermann Höfle (SS-Sturmbannführer)
  • Otto Hofmann (SS-Mitglied)
  • Egon Höller
  • Hermann Höpker-Aschoff
  • Rolf-Heinz Höppner
  • Franz von Hörauf
  • Emil Höring
  • Max Horn (SS-Mitglied)
  • Wilm Hosenfeld
  • Herbert Hübner (SS-Mitglied)
  • Herbert Hummel
  • Heinz Hummitzsch
  • Walter Huppenkothen

J

  • August Jäger (Jurist)
  • Friedrich Jeckeln
  • Eduard Jedamzik
  • Leo von Jena

K

  • Richard Kaaserer
  • Werner Kalmus
  • Heribert Kandler
  • Alfred Karasek
  • Hubert Karl
  • Fritz Katzmann
  • Walter von Kielpinski
  • Georg Kiessel
  • Udo Klausa
  • Xaver Knaup
  • Günther Knecht
  • Günther Knobloch
  • Erich Koch
  • Hans Joachim Kohnert
  • Erich Konrad
  • Franz Konrad (SS-Mitglied)
  • Hinrich Wilhelm Kopf
  • Wilhelm Koppe
  • Hellmut Körner
  • Gerret Korsemann
  • Helmut Kostorz
  • Gerhard Kowala
  • Josef Krämer (NSDAP)
  • Peter Kraus (Gestapo)
  • Johannes Krohn
  • Friedrich-Wilhelm Krüger
  • Hans Krüger (Gestapo)
  • Rudolf Krüger (NSDAP)
  • Hermann Krumey
  • Hubert Kühl
  • Herbert Kühn (Bildhauer)
  • Hans Kujath
  • Friedrich-Adolf Kuls
  • Ernst Kundt
  • Eberhard von Künsberg
  • Gerhard Kurzbach
  • Franz Kutschera (SS-Mitglied)
  • Walter Kutschmann

L

  • Julius La Fontaine
  • Felix Landau (SS-Mitglied)
  • Herbert Lange
  • Otto Lasarzik
  • Karl Lasch
  • Richard Lauxmann
  • Albert Leister
  • Hans Lenk (NSDAP)
  • Ernst Lerch
  • Joachim Freiherr von der Leyen
  • Werner Lindner
  • Fritz Liphardt
  • Walter Liska
  • Gerhard Littschwager
  • Friedrich Lorent
  • Werner Lorenz
  • Georg Lörner
  • Ludwig Losacker
  • Kurt Lück

M

  • Lutz Mackensen
  • Julius Madritsch
  • Waldemar Magunia
  • Franz Marmon
  • Eberhard Freiherr von Medem
  • Josef Meisinger
  • Pieter Menten
  • Eduard Michael
  • Rudolf Mildner
  • Artur Missbach
  • Paul Moder
  • Robert Mohr (RSHA)
  • Konrad Morgen
  • Hilmar Moser
  • Kajetan Mühlmann
  • Bruno Müller
  • Johannes Hermann Müller
  • Otto Müller-Haccius
  • Arthur Mülverstedt

N

  • Hans Nagel (General)
  • Ernst Georg Nauck
  • Erich Naumann
  • Karl Naumann
  • Joachim Nehring
  • Hans-Hendrik Neumann

O

  • Carl Oberg
  • Theodor Oberländer
  • Rudolf Oebsger-Röder
  • Wilhelm Ohlenbusch
  • Willi Ost
  • Alfons Oswald
  • Helmut Otto (Mediziner)

P

  • Herbert Packebusch
  • Günther Patschowsky
  • Peter Paulsen (Archäologe)
  • Rudolf Pavlu
  • Kurt Peltz
  • Helmut Petersen
  • Erich Post
  • Walter Potzelt
  • Maximilian du Prel
  • Hartmut Pulmer
  • Willi Walter Puls

R

  • Waldemar von Radetzky
  • Erich Rajakowitsch
  • Albert Rapp
  • Otto Rasch
  • Walter Raschka
  • Gustav Rau (Hippologe)
  • Wilhelm Rebay von Ehrenwiesen
  • Walter Reder
  • Heinz Reinefarth
  • Karl Reinhardt (Politiker)
  • Lothar Rettelsky
  • Gotthold Rhode
  • Heinz Richter (RSHA)
  • Kurt Riedel
  • Hermann Riediger
  • Paul Riege
  • Hermann Rieger (Landrat)
  • Erhard Riemann
  • Eitel-Friedrich Rissmann
  • Heinz Roch
  • Ernst Rode
  • Wilhelm Rosenbaum (SS-Mitglied)
  • Klaus von Rosenstiel
  • Edwin von Rothkirch und Trach
  • Eugen Rümelin
  • Friedrich Wilhelm Ruppert
  • Karl-Heinz Rux

S

  • Theo Saevecke
  • Karl Otto von Salisch
  • Ferdinand von Sammern-Frankenegg
  • Friedrich Sauermann
  • Emanuel Schäfer
  • Johannes Schäfer (Politiker)
  • Wilhelm Schäfer (Jurist)
  • Wilhelm Scharpwinkel
  • Wolrad zu Schaumburg-Lippe
  • Robert Schefe
  • Julian Scherner
  • Arno Schickedanz
  • Walther Schieber
  • Hans Schindhelm
  • Max Schindler
  • Oskar Schindler
  • Rudolf Schleier
  • Karl Schlumprecht
  • Kurt Schmalz
  • Adolf Schmidt (Jurist)
  • Erich Schmidt (NSDAP)
  • Friedrich Schmidt (NSDAP)
  • Walter Schmidt (Politiker, 1898)
  • Fritz Schmige
  • Ernst Schmoeckel
  • Heinrich Schneider (SS-Mitglied)
  • Walter Schnell
  • Karl Eberhard Schöngarth
  • Franz Josef Schöningh
  • Georg Schraepel
  • Robert Schulz
  • Richard Schulze (SS-Obersturmbannführer)
  • Emil Schumburg
  • Carl-Theodor Schütz
  • Fritz Schwalm
  • Josef Schwammberger
  • Heinz Werner Schwender
  • Fritz Schwitzgebel
  • Friedrich Seemann (Jurist)
  • Heinrich Seetzen
  • Siegfried Seidl
  • Hermann Senkowsky
  • Otto Sens
  • Peter-Heinz Seraphim
  • Arthur Seyß-Inquart
  • Friedrich Siebert (SS-Mitglied)
  • Hans Siegling
  • Richard Skarabis
  • Franz Sommer
  • Walter von Soosten
  • Alfred Spindler (Jurist)
  • Jakob Sporrenberg
  • Walter Springorum
  • Joachim Stach
  • Theo Albert Stadler
  • Paul Stawitzki
  • Kurt Stawizki
  • Ernst-Günther Stegmann
  • Walter Stein (SS-Oberführer)
  • Theophil Stengel
  • Ludwig Stitzinger
  • Hans Stosberg
  • Bruno Streckenbach
  • Herbert Strickner
  • Jürgen Stroop
  • Wilhelm Struve (SA-Mitglied)
  • Willy Suchanek

T

  • Helmut Tanzmann
  • Heinrich Teitge
  • Günther Tesch
  • Theobald Thier
  • Richard Thomalla
  • Harro Thomsen
  • Rudolf Thomsen
  • Johannes Thümmler
  • Walter Többens
  • Rudolf Tröger
  • Hans Trummler
  • Karl Tschierschky
  • Richard Türk
  • Harald Turner
  • Ernst Turowski

U

  • Friedrich Uebelhoer
  • Otto Ulitz
  • Walter von Unruh (Generalmajor)

V

  • Werner Ventzki
  • Karl Vielweib
  • Claus Peter Volkmann
  • Alfred von Vollard-Bockelberg

W

  • Otto Wächter
  • Walter Wagner (Jurist)
  • Jost Walbaum
  • Waldemar Wappenhans
  • Friedrich Warzok
  • Rudolf Weber-Lortsch
  • Justus Weihe

 

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