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Docteur Petiot

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Docteur Petiot est un film français réalisé par Christian de Chalonge, sorti le 19 septembre 1990. Il est l'adaptation cinématographique de l'une des plus grandes affaires criminelles françaises de l'après-guerre. Ce film relate la vie du docteur Petiot, médecin français qui fut accusé de meurtres après la découverte à son domicile parisien des restes de vingt-sept personnes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Docteur PetiotDocteur Petiot

Fiche technique

  • Titre : Docteur Petiot
  • Réalisation : Christian de Chalonge
  • Scénario : Dominique Garnier et Christian de Chalonge
  • Production : Ciné Cinq, M.S. Productions, Sara Films
  • Décors : Yves Brover
  • Musique : Michel Portal
  • Photographie : Patrick Blossier
  • Montage : Anita Fernandez
  • Pays d'origine : France
  • Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby Digital - 35 mm
  • Genre : Drame
  • Durée : 102 minutes
  • Date de sortie : 19 septembre 1990

Distribution

  • Michel Serrault : Docteur Marcel Petiot
  • Pierre Romans : Drezner
  • Zbigniew Horoks : Nathan Guzik
  • Bérangère Bonvoisin : Georgette Petiot
  • Olivier Saladin : le premier agent
  • André Julien : Forestier
  • Nini Crépon : Collard
  • Maxime Collion : Gérard Petiot
  • Aurore Prieto : Mme Guzik
  • André Chaumeau : Célestin Nivelon
  • Axel Bogousslavsky : Louis Rossignol
  • Maryline Even : la mère de l'enfant malade
  • Nita Klein : Mme Kern
  • Dominique Marcas : Mme Valéry
  • Martine Mongermont : Cécile Drezner
  • Julien Verdier : le pharmacien
  • Lorella Cravotta : la voisine de Petiot

Petiot Marcel

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Marcel André Henri Félix Petiot, dit le Docteur Petiot alias capitaine Valéry, né le 17 janvier 1897 à Auxerre (Yonne) et guillotiné le 25 mai 1946 à Paris, était un médecin français qui fut accusé de meurtres après la découverte à son domicile parisien des restes de vingt-sept personnes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

Petiot Marcel

Né le 17 janvier 1897 à Auxerre, il est le fils d'un fonctionnaire des postes ; son oncle, Gaston Petiot, est professeur de philosophie au collège d'Auxerre. Dès son enfance, il manifeste des signes de violence, allant jusqu'à étrangler un chat après lui avoir plongé les pattes dans l'eau bouillante ou tirant au revolver sur ceux-ci. Toutefois, il manifeste une grande intelligence, à 5 ans il lit comme un enfant de 10 ans, et une forte précocité, distribuant des images obscènes en cours dès l'âge de 8 ans. Internée à Saint-Anne pour une pathologie psychiatrique, sa mère meurt lorsqu'il a 12 ans, il sera par la suite renvoyé de plusieurs écoles pour indiscipline. A 17 ans, il est arrêté pour vol. Il ne sera jamais condamné, un psychiatre l'ayant déclaré inapte à être jugé, estimant qu'il avait une personnalité bipolaire, inadaptée socialement et anormale.

Enrôlé en 1916, il est blessé pendant la Première Guerre mondiale d'un éclat de grenade au pied 6 mois après. Accusé de vol de couverture à l'hôpital où il était soigné, il fait un premier séjour à la prison militaire d'Orléans avant d'être transféré dans le service psychiatrique de l'hôpital de Fleury-les-Aubrais où les psychiatres le déclarent neurasthénique, déséquilibré mental, dépressif paranoïaque et sujet à des phobies. Malgré cela, il est renvoyé au front en 1918, à nouveau blessé, il est renvoyé de l'armée pour troubles psychiatriques. Avec la facilité d'accès pour les anciens combattants, il finit ses études de médecine le 15 décembre 1921 avec l'obtention de son diplôme de médecine de la Faculté de Paris, avec la mention très bien. En 1922, il ouvre un cabinet médical à Villeneuve-sur-Yonne où il devient rapidement populaire auprès des gens (notamment grâce à des consultations gratuites offertes aux indigents ainsi que des vaccinations gratuites) mais se fait remarquer par ses tendances à la cleptomanie.

En 1926, la population découvre la liaison torride qu'il entretenait avec la fille d'une de ses patientes. Peu de temps après, la maison de la jeune fille est incendiée et elle-même disparaît sans laisser de traces. On retrouvera un corps décomposé et non-identifiable. En supposant qu'il s'agissait d'elle, aucun lien avec le docteur Petiot ne peut être dégagé. Élu maire de façon douteuse en juillet 1926, il épouse Georgette Lablais, fille d'un commerçant notable de la ville. Rapidement, il est cité devant les tribunaux pour plusieurs délits : fausses déclarations d'assurance maladie, détournements de fonds, vol d'électricité. Il est finalement révoqué de ses fonctions de maire en 1931 et est élu conseiller général. Il sera définitivement privé de tout mandat électif en 1934. Dès ce moment, les rumeurs commencent sur des disparitions inexpliquées. En 1933, Marcel Petiot signe le décès d'un témoin important dans une affaire de meurtre où il était lui-même impliqué, après la visite de ce dernier à son cabinet. Poursuivi par la justice pour divers délits, il part la même année à Paris.

En 1933, il s'installe à Paris, où il ouvre une clinique au 66, rue de Caumartin. En 1936, il est arrêté pour vol à l'étalage à la librairie Gibert, au quartier latin. Il se justifiera devant les juges en disant qu'un "génie ne se préoccupe pas de basses choses matérielles!". Il échappe à la prison en se faisant reconnaître aliéné mental. Il est alors interné à la Maison de santé d'Ivry. En mai 1941, il fait l'acquisition d'un hôtel particulier, situé au 21 rue Le Sueur. Détail piquant: Au même moment sort sur les écrans le premier film de Clouzot, L'assassin habite au 21. Il y réalisera d'importants travaux : il fait surélever le mur mitoyen, afin de barrer la vue de la cour et transforme les communs en cabinet médical. Lors de fouilles, la police découvrira une cave complètement aménagée, des doubles-portes, une chambre à gaz dont la porte était équipée d'un judas pour regarder l'agonie de ses victimes, ainsi qu'un puits rempli de chaux vive.

À partir de 1943, il propose à des personnes menacées de poursuites par la Gestapo de les faire passer clandestinement en Argentine ; ces personnes sont convoquées de nuit, rue Le Sueur, avec une valise contenant bijoux, numéraires, argenterie… sous le nom de « docteur Eugène » il organise ainsi un réseau et recrute des rabatteurs, un coiffeur et un maquilleur de théâtre. Malgré tout, tous les prétendants au voyage disparaîtront mystérieusement, et n'atteindront donc jamais l'Argentine... y compris Yvan Dreyfus, prisonnier envoyé par la Gestapo pour infiltrer le réseau du « docteur Eugène ». Le premier à disparaître est Joachim Guschinow, un voisin du docteur.

Il aurait apporté deux millions de francs de diamants avec lui. Faisant disparaître d'abord des personnes seules, il s'attaque bientôt à des familles entières, proposant des "tarifs de groupe". Parallèlement aux disparitions de gens fuyant la France, d'autres personnes en relation avec le docteur se mettent aussi à disparaître, en fait, les personnes présentant des risques de dénonciation. Les "bénéficiaires" du réseau sont des juifs ou des malfrats, désireux de se mettre au vert, tous finiront assassinés. Les services allemands ayant découvert son réseau grâce à un deuxième indic, Béretta, Petiot est arrêté et torturé pendant 8 longs mois à la prison de Fresnes, il ne dira jamais rien. Libéré pour manque de preuves, il décide de faire disparaître les preuves, jugeant que cela devenait trop dangereux pour lui.

Le 9 mars 1944, les pompiers sont alertés par des voisins incommodés depuis plusieurs jours par les odeurs s'échappant d'une cheminée de l'immeuble de la rue Le Sueur. Après avoir appelé Petiot chez lui et vainement attendu son arrivée, ils fracturent une fenêtre et pénètrent dans l'immeuble. Ils sont vite alertés par l'odeur et le ronflement d'une chaudière et, descendant dans la cave, découvrent des corps humains dépecés, prêts à être incinérés dans la chaudière. Arrive alors Petiot qui, se faisant passer pour son frère, constate la situation et "part chercher son frère Marcel Petiot" . Une autre version raconte que, présent, il se justifia en affirmant que tous les corps étaient les cadavres de nazis qu'il avait tués, mystifiant ainsi les policiers qui le laissent partir. Libéré sous parole, il se volatilise.

Lors de perquisitions, on découvrira soixante-douze valises et 655 kilos d'objets divers, parmi lesquels un pyjama d'enfant (qui sera reconnu comme étant celui du petit René Kneller, disparu avec ses parents). En fuite, Petiot s'engage dans les Forces françaises de l'intérieur sous le nom de "Valéry" ; devenu capitaine, il est affecté à la caserne de Reuilly. A la libération, un mandat à son nom est publié. Il reste pourtant introuvable. Ce n'est que lorsqu'un article parle de lui comme Petiot, soldat du Reich qu'il commet une imprudence. Sa mégalomanie prend le dessus et il se fend d'un droit de réponse dans le journal Résistance (Il écrit une lettre manuscrite au journal). De là, la police en déduit qu'il est toujours caché à Paris au sein même de la Résistance. Il est arrêté le 31 octobre 1944 dans une station de métro.

Jugé du 18 mars au 4 avril 1946 pour vingt-sept assassinats, il en revendique soixante-trois lors de son procès. Il se défend en proclamant qu'il s'agit de cadavres de collaborateurs et d'Allemands et proclamera jusqu'au bout avoir tué "pour la France". Toutefois, il resta incapable d'expliquer comment un pyjama d'enfant s'est retrouvé dans les affaires dérobées à ses victimes, ni comment des innocents évidents faisaient partie des corps retrouvés. Malgré une très longue plaidoirie (qui dura six heures) de son avocat, maître René Floriot, Petiot est néanmoins condamné à mort et guillotiné le 25 mai 1946 à la prison de la Santé à Paris. À l'avocat général qui venait de le réveiller pour l'exécution, Petiot rétorqua : « Tu me fais chier ». Puis plus tard devant la guillotine : « Ça ne va pas être beau ». Au magistrat qui lui demanda, au moment de monter à l'échafaud, s'il avait quelque chose à déclarer, il répondra : « Je suis un voyageur qui emporte ses bagages ». D'après les témoins, il mourut un sourire au lèvres. Nul ne sut jamais ce qu'il advint de la fortune qu'il amassa avec son prétendu réseau, les estimations se montant jusqu'à deux cents millions de francs.

Dr. Marcel Petiot - Smoke Signals

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On Monday morning, March 6, 1944, foul smoke poured from the chimney of a stylish home at 21 Rue le Sueur, Paris. Neighbors suspiciously eyed the three-story 19th-century house, with its private stable and courtyard, once the home of a lesser French princess. As the hours — then days — dragged on with no abatement of the noxious smoke, a neighbor finally went to complain on Saturday, March 11. He found a note tacked to the door: "Away for one month. Forward mail to 18 Rue des Lombards in Auxerre."

Lawyers pose with human bones / Wanted poster of Dr. Marcel  Petiot & his wifeLawyers pose with human bones / Wanted poster of Dr. Marcel  Petiot & his wife

Lawyers pose with human bones / Wanted poster of Dr. Marcel Petiot & his wife

Police were summoned, and a pair of officers arrived on bicycles. Neighbors informed them that the owner of the house, Dr. Marcel Petiot, maintained a separate residence two miles away, at 66 Rue Caumartin. Some noted the mysterious parade of callers at Dr. Petiot's empty house during the past six months, including nightly visits from a stranger with a horse cart. Some months earlier, two trucks had stopped at No. 21, the first removing 47 suitcases, while the second delivered 30 or 40 heavy sacks of something unknown.

The officers telephoned Dr. Petiot at home. He asked whether they had entered the house, and upon receiving a negative reply he cautioned, "Don't do anything. I will be there in 15 minutes." A half-hour later, with the smoke worsening and no sign of Petiot, the patrolmen called for fire-fighters.

Entering through a second-story window, firemen searched the upper floors before entering the basement. They soon emerged, one vomiting, their chief telling the cops, "You have some work ahead of you." Three officers next went downstairs, where a coal-fed stove was found burning full-blast, a human arm dangling from its open door. Nearby, a heap of coal was mixed with human bones and fragments of several dismembered bodies. It was impossible to count the victims in this tableau of grisly disarray.

Stunned, police left the basement at about the time Dr. Petiot arrived on his bicycle. "This is serious," Petiot remarked. "My head could be at stake." Then, after questioning each of the lawmen to ascertain that they were French, Petiot identified the basement dead as "Germans and traitors to our country." Petiot claimed to be "the head of a Resistance group," with 300 files at home on Rue Caumartin "which must be destroyed before the enemy finds them." The French policemen, embittered by years of Nazi occupation, allowed Petiot to leave.

Seven months would pass before they saw him again.

Meanwhile, a search of the death scene proceeded. In Petiot's garage, police found a large heap of quicklime mixed with human remains, including a recognizable scalp and jawbone. A pit had been dug in the stable, filled with more quicklime and corpses in various stages of decomposition. On the staircase leading from the courtyard to the basement, police found a canvas sack containing the headless left half of a corpse, complete but for its foot and vital organs.

Commissaire Georges-Victor Massu, a 33-year police veteran with more than 3,200 arrests to his credit, immediately took charge of the case. Examining the death house, he noted basement sinks large enough for draining corpses of blood, and a soundproof octagonal chamber with wall-mounted shackles, a peephole centered in its door. Massu was still on the scene at 1:30 a.m., when a telegram arrived from Paris police headquarters. It read: "Order from German authorities. Arrest Petiot. Dangerous lunatic."

To French patriots, that order from German invaders suggested Petiot might indeed be a hero of the Resistance. Police dragged their feet on the way to Rue Caumartin — and found Petiot's apartment abandoned, no trace of the doctor or his family. Rather than search for him, detectives grilled the workmen who had remodeled the house on Rue le Sueur. When Parisian authorities learned that Petiot had been jailed and tortured by the Gestapo from May 1943 until January 1944, it eliminated the rationale for an urgent manhunt.

Back at Rue le Sueur, searchers collected mutilated remnants of at least 10 victims, though Chief Coroner Albert Paul told reporters that "the number 10 is vastly inferior to the real one." In addition to identifiable bones and body parts, Dr. Paul cataloged 33 pounds of charred bones, 24 pounds of unburned fragments, 11 pounds of human hair (including "more than 10" whole scalps), and "three garbage cans full" of pieces too small to identify. Based on the substantial pieces, Paul said the oldest victim was a 50-year-old man, the youngest a 25-year-old woman. None bore any knife or gunshot wounds, nor had they been poisoned with any toxic metal. Organic poisons could not be ruled out from the samples in hand. At Petiot's apartment on Rue Caumartin, police found quantities of chloroform, digitalis, strychnine and other poisons, plus 50 times a typical physician's stock of heroin and morphine.

Clearly, there was something odd about Dr. Petiot — but he was gone. Patriot or villain, he had slipped away, leaving police with three questions:

Who were the victims of 21 Rue le Sueur?

How did they die?

And where was Dr. Petiot?

Dr. Marcel Petiot - Charnel House

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A police review of Petiot's background helped identify two victims from the slaughterhouse at 21 Rue le Sueur. One was Jean-Marc Van Bever, a Paris drug addict who procured his narcotics from Dr. Petiot until February 1942, when Van Bever was jailed in a crackdown on pharmacies trading in illicit drugs. Van Bever admitted buying fraudulent prescriptions from Petiot, but he vanished days before his March 1942 trial. At the time, police believed Van Bever was likely murdered by underworld associates, but they reconsidered that judgment two years later, in light of their discoveries on Rue le Sueur.

Marcel Petiot - Jean-Marc Van Bever, victim - Raymonde Baudet, police file photo - Maurice Petiot, Marcel's  brother - René-Gustave Nézondet - Roland Porchon, police photoMarcel Petiot - Jean-Marc Van Bever, victim - Raymonde Baudet, police file photo - Maurice Petiot, Marcel's  brother - René-Gustave Nézondet - Roland Porchon, police photoMarcel Petiot - Jean-Marc Van Bever, victim - Raymonde Baudet, police file photo - Maurice Petiot, Marcel's  brother - René-Gustave Nézondet - Roland Porchon, police photo
Marcel Petiot - Jean-Marc Van Bever, victim - Raymonde Baudet, police file photo - Maurice Petiot, Marcel's  brother - René-Gustave Nézondet - Roland Porchon, police photoMarcel Petiot - Jean-Marc Van Bever, victim - Raymonde Baudet, police file photo - Maurice Petiot, Marcel's  brother - René-Gustave Nézondet - Roland Porchon, police photoMarcel Petiot - Jean-Marc Van Bever, victim - Raymonde Baudet, police file photo - Maurice Petiot, Marcel's  brother - René-Gustave Nézondet - Roland Porchon, police photo

Marcel Petiot - Jean-Marc Van Bever, victim - Raymonde Baudet, police file photo - Maurice Petiot, Marcel's brother - René-Gustave Nézondet - Roland Porchon, police photo

Another victim was identified as Marthe Khaït, the mother of another addict — one Raymonde Baudet — who also bargained with Petiot for her poison of choice. Baudet had been jailed in March 1942, two weeks before Van Bever disappeared, and Petiot had come to Marthe Khaït with an idea to help himself get off the hook. Mrs. Khaït should lie under oath, he suggested, claiming that some of Raymonde's prescriptions — written in her mother's surname — really belonged to Marthe, thereby weakening the prosecution's case against Petiot. Khaït agreed, then had a change of heart after consulting her physician. She vanished March 26. Later, her husband received two letters declaring Marthe's intention to leave the country. The husband consulted Petiot, who confirmed Marthe's plans to escape Nazi-occupied France. Unconvinced, Raymonde Baudet reported her mother missing on May 7, 1942, but no trace of Marthe was found until officers searched 21 Rue le Sueur.

In July 1942, Petiot was convicted in both narcotics cases. He was fined F10,000 for each offense, but the fine was reduced on appeal to a total of F2,400. Inspector Roger Gignoux suspected Petiot of murdering Khaït and Van Bever, but he had no proof that either victim was dead until March 1944. By that time, Petiot had disappeared.

The search for Petiot began in earnest on March 13, 1944. His wife and son were questioned in Paris, along with his brother Maurice. Maurice Petiot, lacking his brother's gall or cunning, soon confessed that he had delivered the quicklime to 21 Rue le Sueur, acting on Marcel's orders. Charged with conspiracy to commit murder, Maurice was jailed on March 17. Georgette Petiot was also detained suspected of aiding husband Marcel in his crimes.

German commissaire Robert Jodkum provided the motive for Petiot's murders, along with details of Petiot's eight-month imprisonment by the Gestapo. Petiot had been arrested in May 1943, along with three others, on suspicion of smuggling Jews out of occupied France. Casting their net for witnesses, police found a Paris resident who planned to flee but changed his mind. Marcel Petiot, he said, had offered passage to South America, with all required travel papers, for F25,000. One who used Petiot's service and vanished forever was Joachim Guschinov, a Jewish furrier. When he disappeared in January 1942, Guschinov took with him some F500,000 in cash, five sable coats, plus gold, silver and diamonds worth as much as F700,000.

Once the "escape" network was exposed, police had no difficulty capturing Petiot's accomplices. A childhood friend of Petiot's, René-Gustave Nézondet, was arrested on March 17, 1944. A friend of Nézondet's picked up the same day, Roland Porchon, admitted referring clients to Nézondet and Petiot. In July 1942, Porchon told detectives, Nézondet had described Petiot as "the king of the criminals," claiming that he had seen "16 corpses stretched out" in the basement of 21 Rue le Sueur. A second witness recalled Nézondet's admission that he had helped Petiot hide bodies. Nézondet, for his part, initially denied the charges, then confessed on March 22. He had a different chronology for the story, though, claiming that he first learned of the slaughter on Rue le Sueur in November or December 1943, when Petiot was in Gestapo custody. Besides the corpses, he had also seen a diary — now missing — which listed the names of "50 or 60" victims.

Six others were arrested in the Petiot manhunt, including a barber who referred clients to Petiot from his shop on Rue des Mathurins and Albert and Simone Neuhausen, who were held for receiving stolen property after they confessed that they helped remove suitcases from 21 Rue le Sueur. Most of the suspects were released in April 1944, though Nézondet remained in custody for 14 months. Marcel Petiot was still a fugitive on June 6, 1944, when Allied troops invaded France and the investigation ground to a halt.

Dr. Marcel Petiot - Sanctuary

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There was, it seems, at least some truth to Petiot's later claims of joining the Resistance. Soon after the Nazi occupation of Paris, he began providing false medical certificates to Frenchmen drafted for slave labor. Petiot also apparently treated sick and wounded workers returned to France from Germany, gleaning information about Nazi troop movements and weapons development. His Fly-Tox network, named after a popular insecticide (since informers were dubbed "flies"), spied on Gestapo headquarters in Paris to identify collaborators so they could be eliminated by teams of Resistance assassins.

Victims  1 : Joseph Réocreux, François Albertini, Adriene Estébétéguy, Claudia Chamoux, Annette Basset, Gisèle Rossny / Victims 2: Nelly-Denise Hotin, Dr. Paul-Léon Braunberger, Joseph Piereschi, Joséphine-Aimée Grippay (aka Paulette Grippay)Victims  1 : Joseph Réocreux, François Albertini, Adriene Estébétéguy, Claudia Chamoux, Annette Basset, Gisèle Rossny / Victims 2: Nelly-Denise Hotin, Dr. Paul-Léon Braunberger, Joseph Piereschi, Joséphine-Aimée Grippay (aka Paulette Grippay)

Victims 1 : Joseph Réocreux, François Albertini, Adriene Estébétéguy, Claudia Chamoux, Annette Basset, Gisèle Rossny / Victims 2: Nelly-Denise Hotin, Dr. Paul-Léon Braunberger, Joseph Piereschi, Joséphine-Aimée Grippay (aka Paulette Grippay)

At the same time, though, Petiot spun tales of patriotic battles that were never fought. He claimed to have invented "secret weapons" that killed Nazis without forensic evidence. Allied commanders denied his reports of high-level meetings and no evidence of the mystery weapon ever surfaced. Petiot also claimed to be working with a group of anti-fascist Spaniards in Paris, but they were never found. His tales of planting bombs and booby traps around Paris were fervid flights of fantasy.

Petiot's chief operation after 1940 was disclosing escape routes to potential fugitives. He welcomed Jews, Resistance fighters, petty criminals — anyone, in fact, who could meet his price of F25,000 a head. For that amount, Petiot promised safe passage to South America, complete with all the necessary travel papers. In 1941 he bought the house at 21 Rue le Sueur, as a way station for his personal Underground Railroad.

Among Petiot's early customers were two Parisian pimps, Joseph Réocreux and Adriene Estébétéguy, who had lately broadened their repertoire to include armed robbery while disguised as Gestapo agents. Sought by French and German police alike, Réocreux sought help from Petiot (known as "Dr. Eugène" to his illicit clients) in September 1942. Traveling with his mistress, Claudia Chamoux, and another couple — pimp François Albertini and prostitute Annette Basset — Réocreux paid his fee and promptly vanished into 21 Rue le Sueur. Estébétéguy and girlfriend Gisèle Rossny followed in March 1943, also vanishing without a trace. Petiot would later boast of killing the three pimps and their women, branding all six as Nazi collaborators, touting their executions as his patriotic duty.

By April 1943 Gestapo officers reported "a great deal of talk in public about an organization which arranges clandestine crossings of the Spanish border by means of falsified Argentinean passports." Nazis asserted that "the voyagers travel on neutral ships leaving from a port in Portugal." In fact, they never left Paris alive. Gestapo agent Robert Jodkum blackmailed a French Jew, Yvan Dreyfus, into approaching the network for passage, but Dreyfus vanished with the rest in May 1943.

Others who availed themselves of Dr. Petiot's services included Nelly-Denise Hotin, a pregnant newlywed who came looking for an abortion in July 1941 and was never seen again. Dr. Paul-Léon Braunberger, an elderly Jew who planned to flee with his wife, disappeared alone from a Paris subway station in June 1942. A month later, three German Jews — the Knellers — vanished after consultations with Petiot, their dismembered remains fished out of the Seine in August. Three more refugees, the Wolff family, disappeared into 21 Rue le Sueur, along with six friends. Another pimp, Joseph Piereschi, also made the dead-end journey with his mistress, Joséphine-Aimée Grippay.

Those were the victims whom police later identified, but they did not comprise the total body count. Numerous dismembered victims were dragged from the Seine in 1942 and '43, the remains including nine heads, four thighs, and sundry other mutilated pieces. French police and coroners were baffled, unable to identify most of the dead. Gestapo agents, for their part, were less concerned about dead Frenchmen than about the prospect of Jews and Resistance fighters escaping to freedom. The Nazis had a fix on Petiot's Fly-Tox network, and by May 1943 they were ready to spring the trap.

Zola Emile

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Émile Zola (à l'état civil Émile Édouard Charles Antoine Zola) est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.

Zola Emile

Émile Zola naît à Paris d'une mère beauceronne et d'un père vénitien, ancien officier d'artillerie devenu ingénieur, installé en France pour échapper à la domination autrichienne. Il grandit à Aix-en-Provence, où son père doit diriger les travaux d'un barrage de retenue et d'un canal destiné à alimenter en eau la ville d'Aix. Après la mort de son père, des complications d'une pneumonie qui l'a saisi sur le chantier du canal, sa veuve est spoliée par d'habiles hommes d'affaires et se débat sans succès, pendant plus de dix ans, dans le règlement des affaires de la Société du canal Zola. La famille sera désormais dans la gêne matérielle. Orphelin de père à 7 ans, Zola connaît une jeunesse à la fois pauvre et libre, marquée par son amitié avec Paul Cézanne. Après avoir échoué à son baccalauréat, il rejoint Paris avec sa mère. Sans diplômes ni emploi stable, il ne connaît de cette vie littéraire pour laquelle il se sent fait que les mécomptes de la bohème.

Le 31 octobre 1862, Émile Zola est naturalisé français. Ayant tiré au sort un bon numéro et, au surplus, étant fils de veuve, il ne fera pas de service militaire. Avant 1870, il collaborera à l'Événement, au Figaro, à la Tribune, au Gaulois, au Rappel, à la Cloche. Dès ses premiers articles, il exprime son souhait de voir la littérature adopter la rigueur méthodologique des travaux scientifiques. En 1865, Zola rencontre Gabrielle Alexandrine Meley, qui devient sa maîtresse et qu'il épouse le 31 mai 1870. Il découvre les Goncourt avec Germinie Lacerteux, lit Taine et Balzac, reçoit le jeudi soir, dans son logement du boulevard Montparnasse, ses amis aixois : Cézanne, mais aussi Baille, Marius Roux, le sculpteur Philippe Solari. Un modeste emploi à la Librairie Hachette, où le sert son intuition de ce qui deviendra la publicité, lui permet de se lancer dans le journalisme.

Zola commence par des œuvres d'inspiration romantique (Contes à Ninon, 1864 ; la Confession de Claude, 1865 ; le Vœu d'une morte, 1866). Prenant parti pour les impressionnistes dans ses critiques d'art (Mon Salon, 1866 ; Édouard Manet, 1867), il annonce ce qui ne s'appelle pas encore le « naturalisme », avec son roman Thérèse Raquin (1867) – première esquisse de l'arbre généalogique des Rougon-Macquart et de la fascination pour les « modèles » biologiques. En 1869, la lecture du Traité philosophique et physiologique (1847-1850) du Dr Prosper Lucas (1805-1885) et de l'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865) de Claude Bernard détermine son orientation.

Très tôt, l'exemple de Balzac et de la Comédie humaine porte Zola à imaginer un système, qui repose sur deux idées maîtresses : 
– la psychologie de l'homme est influencée par le milieu naturel dans lequel il vit ; 
– la méthode expérimentale établie par Claude Bernard dans le domaine de la médecine peut être appliquée en littérature.
Zola projette un cycle retraçant la vie d'une famille française sur cinq générations : les Rougon-Macquart – Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire ; les vingt romans en sont écrits et publiés au rythme d’environ un par an de 1871 à 1893. Le succès de l'Assommoir fait de Zola un romancier reconnu et comblé, largement à l'aise financièrement. La suite compte notamment Nana (1880) et la Bête humaine (1890), mais surtout Germinal (1885).

Parallèlement à son œuvre romanesque, Zola joue aussi un rôle dans l'histoire du théâtre, influençant Antoine, le fondateur du Théâtre-Libre. Par son œuvre critique (le Roman expérimental, 1880 ; les Romanciers naturalistes, 1881 ; le Naturalisme au théâtre, id.) et auprès de tous les écrivains qui aiment à se retrouver dans sa maison de Médan (les Soirées de Médan, 1880), il devient le principal théoricien du naturalisme. Au fur et à mesure qu'il est amené à préciser sa doctrine, il élargit ses ambitions. En effet, selon Zola, le naturalisme doit être un engagement dans le monde moderne, une prise de position sur tous les grands problèmes de l'époque. Séduit par les théories socialistes de Fourier et de Guesde, l'écrivain estime indispensable de participer à l'éducation de l'individu pour mieux l'insérer dans la collectivité. Dans cette perspective, il écrit le cycle des Trois Villes (Lourdes, 1894 ; Rome, 1896 ; Paris, 1897), choisies comme symboles d'une civilisation en pleine mutation, guidée par les « grandes espérances » de la science, à laquelle l'Église elle-même tente de s'adapter.

Dans le même temps, Zola durcit ses positions politiques. Depuis les années 1860, il écrit dans des journaux républicains. Ses articles hésitent entre la peinture de mœurs et la polémique politique contre le second Empire. L'affaire Dreyfus lui fournit l'occasion d'un engagement exemplaire. Le 13 janvier 1898, la lettre ouverte au président Félix Faure publiée dans l'Aurore sous le titre « J'accuse…! » donne le signal de la campagne publique en faveur de la révision du procès du capitaine Dreyfus. Mais les chefs de l'armée le poursuivent en diffamation et Zola est condamné, en juillet 1898, à un an de prison et à 3 000 francs d'amende par la cour de Versailles. Il est automatiquement exclu de l'ordre de la Légion d'honneur. Il choisit l'exil en Angleterre pour éviter l'emprisonnement. En 1899, après la cassation du jugement contre Alfred Dreyfus, l'écrivain poursuit son action en faveur de la réhabilitation de l'officier (la Vérité en marche, 1901).

La révélation qu'est pour lui la levée des haines sectaires et la montée des injustices serait peut-être venue à bout de son étonnante vitalité s'il n'avait eu, depuis 1888, la consolation de ses amours tardives avec une jeune lingère, Jeanne Rozerot – qui lui donnera deux enfants, Denise (1889-1942) et Jacques (1891-1963), reconnus après sa mort par sa femme, Alexandrine Zola (1839-1925). À la veille du xxe siècle, faisant évoluer sa doctrine vers une sorte de messianisme laïque, Zola entreprend la tétralogie des Quatre Évangiles (Fécondité, 1899 ; Travail, 1901 ; Vérité, 1903, posthume ; Justice, id., restée à l'état de notes), qui est interrompue par sa mort. Il meurt asphyxié, dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902, chez lui, à Paris, dans des circonstances douteuses. Si, à l'époque, l'enquête conclut à un accident, la thèse de l'assassinat est aujourd'hui privilégiée : la cheminée de la chambre aurait été obstruée par un fumiste, Henri Buronfosse, membre d'une ligue nationaliste et antidreyfusarde.

Le 5 octobre 1902, aux obsèques de Zola, Alfred Dreyfus est du cortège, ainsi qu'une délégation de mineurs qui scandent « Ger-mi-nal ! Ger-mi-nal ! ». Anatole France prononce un vibrant éloge funèbre. Les cendres de Zola seront transférées au Panthéon le 4 juin 1908. Dès l’origine, l’œuvre d’Émile Zola revêt une dimension contestataire mais aussi théorique. L’écrivain, fort de sa première expérience professionnelle au service de l’éditeur Hachette, connaît l’utilité de la publicité et même du scandale pour fixer les lecteurs. L’activité qu’il déploie dans le journalisme lui assure une position dans la vie artistique et littéraire, qu’il consolide en appuyant ses romans sur des principes formels nouveaux.

« La haine est sainte. […] J’ai fait de la haine et de la fierté mes deux hôtesses ; je me suis plu à m’isoler, et, dans mon isolement, à haïr ce qui blessait le juste et le vrai. » Ces mots sont forts et d’abord provocants : Zola les place en tête de son premier recueil d’articles, véritable programme en faveur de la modernité (Mes Haines, 1866). Passant de la critique dramatique à la satire politique, du billet d’humeur à la chronique, Zola rejette l’idéologie et les partis au bénéfice d’une révélation esthétique. Après avoir défendu, à travers la peinture d’Édouard Manet, la capacité de l’artiste à créer en s’inspirant du monde qui l’entoure, il emprunte la matière de ses propres livres à la réalité, refusant toute idéalisation.

Thérèse Raquin, troisième roman de l’auteur, paraît en 1867. Élevée par une vieille tante qui lui fait épouser son fils, un être terne et maladif, Thérèse fait assassiner celui-ci par un peintre raté dont elle est devenue la maîtresse : à partir d’une intrigue simple, des thèmes forts sont ici dégagés, où dominent le poids de la sexualité et le conflit des tempéraments. L’ouvrage rencontre un important succès public, alors que plusieurs critiques dénoncent sa dureté. On accuse Zola de facilité, parfois d’immoralité. Un article de Louis Ulbach dans Le Figaro, « La littérature putride », conduit l’auteur à s’expliquer dans une Préface, un an après la première parution du livre, et à affirmer le « but scientifique » qu’il poursuit. Clamant son appartenance au « groupe d’écrivains naturalistes », il a simplement « fait sur deux corps vivants le travail analytique que les chirurgiens font sur des cadavres ».

Avec les Rougon-Macquart – Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire, la conception esquissée dans Thérèse Raquin acquiert une ampleur définitive. Les vingt romans qui composent ce cycle illustrent une méthode d’écriture nouvelle, fondée sur l’enquête. Chaque volume est l'étude d'un cas, et l'enquête est si vaste – les textes préalables à la rédaction de chacun des romans seront réunis et publiés en 1987 dans Carnets d'enquêtes – que Zola devra en faire vingt romans, au lieu des dix initialement prévus. Les Rougon seront la branche légitime, ambitieuse et bourgeoise ; et les Macquart, la branche bâtarde et prolétaire. Les rejets du double tronc, classés selon la méthode du naturaliste Geoffroy Saint-Hilaire, devront s'épanouir, s'étioler ou mourir, soumis aux lois de l'hérédité, suivant « trois cas de mélange : par soudure, par dissémination, par fusion ».

Le cycle brosse une étonnante galerie de personnages, tous, à des degrés divers, marqués de la tare originelle d'une tante devenue folle, et eux-mêmes sous l'emprise d'un vice (souvent l'alcoolisme). Ils sont le plus souvent avides d'argent, d'amour, de pouvoir, d'art ou de science. Hommes politiques, commerçants, spéculateurs, meneurs de grève, fille publique, meurtrier, prêtre, soldat, cheminot ou artiste, ils animent tous leur époque. Au-delà de la dénonciation politique du régime corrompu de Napoléon III, l'ensemble se veut une grande fresque, montrant par l'analyse au microscope la cohérence et la vie débordante d'un monde en mutation.

Zola admire Balzac et projette d’écrire la Comédie humaine de son époque. Comme Flaubert et les Goncourt, Zola se documente et procède à une méticuleuse étude préalable du milieu dans lequel chacun de ses romans doit se dérouler. Les paysages et les décors, Zola les consigne au cours de voyages en province ou de séjours prolongés dans certains quartiers de Paris, comme par exemple les abords obscurs de la Goutte d’Or où se noue le drame de l’Assommoir (1877). Il y a aussi les nouveaux lieux, les instruments du monde moderne : avant d’écrire Germinal (1885), le roman des mineurs, l’écrivain se rend à Anzin et descend au fond d’un puits pour recevoir lui-même l’impression des galeries et des machines. Car les Carnets d’enquête ne sont pas de simples dossiers préparatoires, alimentés de notes et de repérages. Ils constituent une ethnographie de la France, et présentent le tableau économique et moral d’un pays alors en pleine mutation.

Influencés par le milieu et par l’époque, les personnages de Zola le sont plus encore par leur nature profonde – ce que l’écrivain appelle « les fatalités de leur chair » (Préface pour Thérèse Raquin). Zola en cela s’éloigne de Balzac, pour qui la volonté individuelle parvenait à dominer les déterminations sociale et historique, et se rapproche des conceptions de l’historien, critique et philosophe Hippolyte Taine. Un monde neuf se dessine, où la physiologie prime sur la psychologie. Parlant du crime commis par Thérèse Raquin et son amant, Zola esquisse un parallèle avec l’ordre animal, « l’assassinat des moutons » chez les loups, et entrevoit le « désordre organique » qui s’empare de ses héros, cette « rébellion du système nerveux tendu à se rompre » (Préface pour Thérèse Raquin).

Zola est marqué par les travaux du biologiste Claude Bernard (Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, 1865) et se veut lui-même « expérimentateur » (le Roman expérimental, 1880), non sans susciter la perplexité déjà parmi ses contemporains. De fait, on voit mal comment un romancier, créateur d’un monde de fiction, peut observer dans son travail une objectivité comparable à celle que garantissent les conditions de la recherche en laboratoire. La confusion sur la question de la méthode se prolonge dans une autre, liée à la culture scientifique insuffisante de Zola. Dans les Rougon-Macquart, à travers cinq générations d’une même famille, Zola illustre les conclusions avancées par le Dr Prosper Lucas dans son Traité philosophique et physiologique de l’hérédité naturelle (1850). Or il s’agit d’hypothèses jamais confirmées, dont le simplisme pseudo-scientifique apparaît lorsque l’écrivain évoque le « lent empoisonnement » du sang pour expliquer la « sauvagerie » qui, d’un père ou d’un grand-père alcoolique, se transmet à sa descendance (la Bête humaine, 1890).

Critiquée par les uns, admirée par les autres, la somme des Rougon-Macquart achève toutefois d’imposer Zola à la tête d’une école littéraire. Mais sitôt défini, le naturalisme est dépassé – y compris par son chef de file. La force de sa position dans l’histoire littéraire tient à la capacité de Zola à faire converger l’héritage romantique de Hugo et de Michelet, le réalisme de Balzac et de Flaubert, les idées d’Hippolyte Taine, les tentatives des frères Goncourt pour décrire la société contemporaine à travers l’étude de cas pathologiques. L’Assommoir, paru en 1877, est le premier roman naturaliste à obtenir un succès massif en librairie. Mais les disciples assemblés autour de lui et qui font paraître, en 1880, le recueil de nouvelles les Soirées de Médan, retrouvent ensuite un destin personnel. Edmond de Goncourt quant à lui reproche à Zola son systématisme, et favorise l’émergence d’une nouvelle génération d’écrivains naturalistes.

En réaction à la sortie d’un nouveau volume des Rougon-Macquart, la Terre, paraît un Manifeste des Cinq (1887) particulièrement sévère avec l’auteur : « Eh bien ! cela termine l’aventure. Nous répudions énergiquement cette imposture de la littérature véridique, cet effort vers la gauloiserie mixte d'un cerveau en mal de succès. Nous répudions […] ces silhouettes énormes, surhumaines et biscornues, dénuées de complication, jetées brutalement, en masses lourdes, dans des milieux aperçus au hasard des portières d'express. […]  le titre de naturaliste, spontanément accolé à tout livre puisé dans la réalité, ne peut plus nous convenir. […] nous refusons de participer à une dégénérescence inavouable. »

Peu soucieux des controverses suscitées par sa notoriété, Émile Zola prolonge son œuvre de romancier dans des essais : après le Roman expérimental viennent le Naturalisme au théâtre (1881) et les Romanciers naturalistes (1881). Il est pourtant le premier à transcender les idées et les modèles : l’appréhension froide et calculée du monde, au fondement de sa méthode, s’accompagne chez lui d’une véritable inspiration. Les forces qui s’exercent sur les personnages de ses romans, les attitudes des personnages eux-mêmes, soigneusement articulés, laissent place finalement à une vision.

Racontant les laborieux travaux qu’il accomplit pour préparer ses livres, Zola s’amuse : « l’imagination, l’intuition plutôt, fait le reste » (1890, lettre à Jules Héricourt). Ainsi les derniers volumes des Rougon-Macquart, notamment la Terre (1887) et l’Argent (1891), apportent-ils une justification à la définition de l’œuvre d’art que Zola retenait dans un article de jeunesse, paru dans le Salut public et repris dans Mes Haines : « un coin de la création vu à travers un tempérament » (1865).

Devant l’achèvement imminent des Rougon-Macquart, Zola entreprend de prolonger son œuvre romanesque en inscrivant celle-ci dans une perspective philosophique élargie. S’il revendique froideur et objectivité, l’écrivain n’en éprouve pas moins un sentiment de révolte devant le spectacle de la détresse humaine. L’observateur des misères du siècle devient le chroniqueur de la religion et des pratiques du clergé catholique dans les Trois Villes (1894-1898), puis prophétise une société nouvelle, favorable à l’essor du plus grand nombre, dans les Quatre Évangiles (Fécondité, 1899 ; Travail, 1901 ; Vérité, 1903 [inachevé], Justice, resté à l’état de projet).

Parallèlement à cette conclusion en forme d’utopie, il retrouve à partir de 1897 le journalisme politique à la faveur de l’affaire Dreyfus. Sous le choc de plusieurs revers mais surtout de l'acquittement du commandant Esterházy (sans doute le vrai coupable de trahison) par le conseil de guerre, le camp dreyfusard (partisans de l'innocence du capitaine Dreyfus) ne voit plus aucun recours judiciaire ou politique pouvant encore mener à la révision du procès. L'écrivain, qui a déjà pris la plume dans le Figaro en faveur de Dreyfus, décide de porter publiquement des accusations précises, qui le mettront sous le coup d'une accusation en diffamation ; il espère susciter un procès Dreyfus par un procès Zola. Il écrit une lettre ouverte, le célèbre J'accuse…!, au plus haut magistrat de l'État, le président de la République. Mais surtout, par l’émotion immense et la prise de conscience qu’elle suscite, cette intervention amène à redéfinir la place de l’intellectuel au sein de la société. Une responsabilité pèse désormais sur celui-ci, et qui ramène à la révolte affirmée autrefois dans Mes Haines : la responsabilité de s’engager.

 

Yuhi V du Rwanda

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Yuhi V (mort en exil à Moba, Congo belge, en 1944), de son vrai nom Musinga, fut l'un des derniers souverains du royaume du Ruanda. Devenu mwami (roi, en kinyarwanda) après l'assassinat de son demi-frère Mibambwe IV en 1896, il favorisa les échanges avec les colonisateurs allemands mais se heurta à l'administration coloniale belge lorsque celle-ci reçut mandat de la SDN à l'issue de la défaite allemande durant la Première Guerre mondiale.

 

Yuhi V du Rwanda

Privant peu à peu le mwami de ses prérogatives, cherchant à imposer la religion catholique à la cour de Nyanza, les Belges finirent par déposer le roi le 12 novembre 1931 sous l'accusation d'« égoïsme et de lubricité ». Déporté au Congo belge voisin le 14 novembre, le roi finira ses jours à Moba, tandis que son fils, le prince Charles Rudahigwa, est intronisé mwami du Rwanda le 16 novembre 1931 sous le nom de Mutara III. À la mort de son père, le roi Kigeli IV en 1895, les abirus (conseillers royaux) choisirent tout naturellement son fils, le prince Rutalindwa, pour lui succéder, comme le voulait la coutume. Intronisé sous le nom de Mibambwe IV, il ne régna cependant que quelques mois et fut assassiné par sa belle-mère Kanjogera, laquelle intriguait pour mettre son propre fils sur le trône. C'est précisément ce qu'il advint : le jeune fils de Kanjogera, Musinga, monta sur le trône du Rwanda en 1896 sous le nom de Yuhi V.

Deux ans après son accession au trône, le mwami fut confronté aux premières incursions allemandes dans la région des grands lacs. En 1898, un établissement allemand est installé à Ishangi, sur le Kivu. Contre toute attente, les relations entre colons et gouvernement royal apparaissent comme dépourvues d'animosité. Le résident allemand Richard Kandt s'installe à Kigali, tandis que la cour, autrefois itinérante, se fixe à Nyanza. Si l'économie est contrôlée par les colons, ceux-ci se gardent bien d'intervenir dans les affaires de la famille royale et du gouvernement. Roi de droit divin, considéré comme investi de pouvoirs magico-religieux par ses sujets, Yuhi V se heurte cependant aux premiers missionnaires, choqués les rites et par les traditions rwandaises qu'ils voient comme des « pratiques païennes ». Les querelles récurrentes entre les premiers Pères blancs et le mwami sont cependant tempérées par le pouvoir colonial allemand, désireux de préserver le principe d'administration indirecte garantissant la paix civile.

La défaite des allemands lors de la Première Guerre mondiale n'a pas uniquement des répercussions sur le sol européen (division des anciens empires, création de nouveaux États) mais également dans les colonies. Les possessions allemandes sont saisies et confiées à des mandataires choisis parmi les vainqueurs. Les belges se voient confiés le Ruanda-Urundi au titre de réparation de guerre en 1919. Si la SDN stipule que le mandat belge doit être basé sur « une mission de civilisation basée sur un système d'administration indirecte », les nouvelles autorités coloniales ne se privent pas de s'immiscer dans les affaires du royaume, rognant de plus en plus sur les prérogatives du mwami. Le résident belge favorise les ordres missionnaires, lesquels s'opposent à ce qu'ils voient comme du paganisme et cherchent à anéantir les anciennes croyances et coutumes, qualifiées de « superstitions ». Les fils du roi eux-mêmes sont instruits dans les écoles des Pères blancs, où plusieurs d'entre-eux se convertissent à la foi nouvelle (ainsi notamment de Rudahigwa, le futur Mutara III). Un vicariat apostolique est créé en 1922 à Kigali, dont la charge est confiée à Mgr Léon-Paul Classe.

Au fil des ans, l'Église catholique imprime son empreinte dans le pays. Des pressions sont exercées sur le mwami pour qu'il se convertisse, ce qu'il refuse de faire. Le 12 novembre 1931, un coup d'État organisé par le résident du Ruanda, par le vice-gouverneur du Ruanda-Urundi et par le vicaire apostolique Léon Classe mène à la déposition du roi et à la mise sur le trône de l'un de ses fils, Charles Rudahigwa. Deux jours plus tard, l'ancien mwami est exilé à Moba, au Congo belge, où il meurt le 25 décembre 1944.

Touré Samory

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L'Almamy Samory Touré (ou Samori Touré), né vers 1830 à Miniambaladougou, dans l'actuelle Guinée, tombé à Guélémou,en plein region mandingue de la Cote d'ivoire et ,décédé le 2 juin 1900 au Gabon, fut le fondateur de l'empire Wassoulou et résista à la pénétration et à la colonisation française en Afrique de l'Ouest.

Touré Samory

Né vers 1833 à Miniambaladougou (actuellement au sud-est de la Guinée), ce fils de marchand dyula ( Dioula)grandit dans une Afrique de l’Ouest en pleine mutation du fait du nombre croissant de contacts avec les Européens. Le commerce avec l’Europe avait rendu riches certains États africains, cependant qu’une utilisation croissante des armes à feu modifiait la guerre traditionnelle. Ses parents avaient abjuré l’islam pour se convertir au paganisme. En 1848, la mère de Samory, Sokhona Camara, fut capturée pendant un raid mené par Sory Bourama, du clan Cissé, et réduite en esclavage. Ne disposant pas de l'argent nécessaire pour la racheter, il dut, pour obtenir la libération à terme de sa mère, se mettre au service des Cissé auprès desquels il apprit le maniement des armes. D'après la tradition, il resta à leur service « sept ans, sept mois, sept jours ».

Il s'engagea ensuite pour deux ans dans l'armée de Saransware-Mori, faama (dirigeant militaire) des Bérété, ennemis des Cissé, avant de rejoindre son propre peuple, les Camara. Nommé kélétigui (chef de guerre) à Dyala en 1861, Samory prononça le serment de protéger son peuple contre les Bérété et les Cissé. Il créa une armée professionnelle et nomma ses proches, notamment ses frères et des amis d'enfance, à des postes de commandement. En 1864, El Hadj Umar Tall, le fondateur d'un empire en pleine expansion qui dominait la région du Haut Niger, l'Empire Toucouleur, mourut. Tandis que cet Empire se désagrégeait, les généraux et les dirigeants locaux luttaient pour créer leurs propres États.

En 1867, Samory était un chef de guerre à part entière, possédant sa propre armée regroupée à Sanankoro dans les hautes-terres guinéennes, sur les bords du Haut-Milo, un affluent du fleuve Niger et il comprit vite qu'il avait deux tâches primordiales à accomplir : créer une armée efficace et loyale dotée d'armes à feu modernes, et se construire un État stable. C'est à cette époque qu'il se convertit à l'islam, conscient que la cohérence de son royaume reposerait notamment sur la religion. Du reste, le titre d'« almami » qu'il adopta en faisait un chef à la fois temporel et spirituel.

En 1876, Samory put importer des fusils à chargement par la culasse par l'intermédiaire de la colonie britannique du Sierra Leone. À la tête de son armée, composée essentiellement de fantassins armés d'un sabre, d'un poignard et d'un fusil, il conquit le district de Buré, riche en or (actuellement à cheval sur la frontière entre la Guinée et le Mali), en vue de renforcer ses finances. En 1878 il était assez puissant pour s'autoproclamer faama (« dirigeant militaire ») de son propre Empire Wassoulou. Il fit de Bissandougou sa capitale et entama des échanges commerciaux et diplomatiques avec l'Empire Toucouleur voisin et déclinant.

En 1881, après une dure lutte, Samory était capable de sécuriser son emprise sur Kankan, ville clé du commerce Dyula, située au bord du Haut-Milo. Kankan était un centre du commerce de la noix de kola, et bien positionnée stratégiquement pour contrôler les routes de commerce avoisinantes. En 1881, le Wassoulou s'étendait en Guinée et au Mali, depuis l'actuel Sierra Leone jusqu'au nord de la Côte d'Ivoire. Pendant que Samory conquérait les nombreux petits États tribaux qui l'entourait, il manœuvrait aussi pour sécuriser sa situation diplomatique. Il entama des relations régulières avec les Britanniques au Sierra Leone, et tissa des liens prometteurs avec l'État théocratique du Foutah Djallon. À la fin des années 1870, les Français commencèrent à s'étendre en Afrique de l'ouest, à partir de l'est du Sénégal avec pour but d'atteindre le haut Nil dans le Soudan actuel. Ils cherchèrent aussi à progresser vers le sud-est pour atteindre leurs bases en Côte d'Ivoire. Ces mouvements les conduisirent à un affrontement direct avec Samory.

En février 1882, une expédition française attaqua une des armées de Samory qui assiégeait Keniera. Samory réussit à repousser les Français, mais il fut effrayé par la discipline et la puissance de feu des armées européennes. Samory essaya de neutraliser les Français par plusieurs moyens. Premièrement, il étendit sa domination vers le sud pour sécuriser une ligne de communication avec le Liberia. Quand une expédition menée par le gouverneur colonial français du Soudan, Antoine Combes, tenta en 1885 de prendre possession des mines d'or de Buré, Samory contre-attaqua. Divisant son armée en trois colonnes mobiles, il réussit à menacer gravement les lignes de communication françaises obligeant ses adversaires à se replier. Cependant, le combat avec l'armée française tournant à son désavantage, Samory préféra négocier. Le 28 mars 1886, il signa avec les Français un traité de paix et de commerce qui reconnaissait, sur la rive gauche du Niger, un importante zone d'influence française.

En 1887, Samory pouvait compter sur une armée disciplinée comprenant de 30 000 à 35 000 fantassins, organisés sur le modèle européen en pelotons et compagnies, et 3 000 cavaliers, répartis en escadrons de 50 hommes chacun. Cependant, les Français étaient déterminés à ne pas laisser Samory consolider ses positions. En exploitant la rébellion de plusieurs tribus animistes soumises par Samory[réf. nécessaire], ils continuèrent de s'étendre aux dépens des régions ouest de l'Empire, forçant Samory à signer des traités par lesquels il leur cédait ces territoires entre 1886 et 1889 (traité de Bissandougou, traité de Niakha). En mars 1891, une expédition française sous le commandement du colonel Archinard lança une attaque directe sur Kankan. Sachant que les fortifications de la ville ne résisteraient pas à l'artillerie française, Samory engagea une guerre de mouvement. En dépit des victoires qu'il remporta contre des colonnes françaises isolées (Dabadougou en septembre 1891), Samory échoua à chasser les Français hors du cœur de son royaume.

En juin 1892, le successeur du colonel Archinard, le colonel Humbert, menant une petite force bien équipée de soldats triés sur le volet, captura Bissandougou, la capitale du Wassoulou. Un autre coup dur pour Samory fut l'arrêt des ventes d'armes par les Britanniques, soucieux de respecter la convention de Bruxelles de 1890 - la restriction des ventes d'armes étant, selon cette convention, nécessaire à l'éradication de l'esclavage des populations africaines. Évitant un combat qui lui aurait été fatal, il mena une politique de la terre brûlée, dévastant chaque parcelle de terrain qu'il évacuait. Bien que cette tactique le coupa de sa nouvelle source d'approvisionnement en armes, le Liberia, il réussit tout de même à retarder la poursuite française. Samory se replia vers l'est, vers les fleuves Bandama puis Comoé. Dès lors, sa présence fut négligée par l'armée française, dans la mesure où le nouvel établissement de Samory ne constituait plus un objectif stratégique de la politique coloniale française.

L'affrontement fut relancé par l'attaque opérée par un des fils de Samory contre un bataillon français, qui fut anéanti. Cette action déclencha une campagne française de représailles au printemps/été 1898, au terme de laquelle Samory fut capturé au petit matin du 29 septembre 1898 à Guélémou en Cote d'Ivoire, par le capitaine Gouraud et exilé au Gabon. Samory y mourut en captivité le 2 juin 1900, des suites d'une pneumonie. Samory fut sans doute l'adversaire le plus redoutable que les Français eurent à affronter en Afrique de l'Ouest. C'est pourquoi il apparaît, dans l'historiographie nationaliste post-coloniale, en figure de héros de la résistance africaine à l'expansion coloniale.

La pièce de théâtre de Massa Makan Diabaté Une hyène à jeu (1988) est inspirée de la signature du traité de Kéniéba-Koura par Samory Toure en 1886, qui cédait la rive gauche du Niger à la France. Le groupe guinéen Bembeya Jazz National commémora Samory Toure dans leur album Regard sur le passé sorti en 1969. L'album loue la résistance anti-coloniale de Touré et ce début de construction nationale pour la Guinée. Le chanteur ivoirien de raggae Alpha Blondy composa le titre Bory Samory (publié en 1984 sur Cocody Rock) en la mémoire de Samory Touré.


La Femme modèle

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La Femme modèle (Designing Woman) est un film américain de Vincente Minnelli sorti en 1957. Ce film devait réunir une second fois James Stewart et Grace Kelly, mais l’actrice renonça au cinéma après son mariage princier en 1956. Marilla (Lauren Bacall) et Mike (Gregory Peck) se rencontrent par hasard. Ils se marient sur un coup de foudre, ne connaissant rien l'un de l'autre.

En rentrant chez eux, ils découvrent qu'ils appartiennent à des milieux sociaux fort différents. Les maladresses de l'un, la jalousie de l'autre vont engendrer une suite de situations délicates pour les protagonistes mais jubilatoires pour le spectateur. Pour le magazine Télé 7 jours, La Femme modèle est « un des films les plus drôles de Vincente Minelli : un scénario très bien mené et pour l'interpréter le couple Lauren Bacall - Gregory Peck »

La Femme modèle de Vincente MinnelliLa Femme modèle de Vincente Minnelli

La Femme modèle de Vincente Minnelli

Fiche technique

  • Titre : La Femme modèle
  • Titre original : Designing Woman
  • Réalisation : Vincente Minnelli
  • Production : Dore Schary pour la Metro-Goldwyn-Mayer
  • Scénario : George Wells
  • Image : John Alton
  • Musique : André Previn
  • Chorégraphe : Jack Cole
  • Direction artistique : E. Preston Ames et William A. Horning
  • Costumes : Helen Rose
  • Montage : Adrienne Fazan
  • Pays : États-Unis
  • Genre : Comédie
  • Durée : 118 minutes
  • Format : Couleurs (Metrocolor)
  • Date de la sortie américaine : 16 mai 1957

Distribution

  • Gregory Peck (V.F : Georges Aminel) : Mike Hagen
  • Lauren Bacall (V.F : Nadine Alari) : Marilla Brown Hagen
  • Dolores Gray (V.F : Jacqueline Ferriere) : Lori Shannon
  • Sam Levene (V.F : Louis de Funès) : Ned Hammerstein
  • Tom Helmore (V.F : Pierre Gay) : Zachary Wilde
  • Mickey Shaughnessy (V.F : Jacques Dynam) : Maxie Stultz
  • Jesse White (V.F : Jean Clarieux)  : Charlie Arneg
  • Chuck Connors (V.F : Jacques Hilling) : Johnnie 'O'
  • Edward Platt (V.F : Yves Brainville) : Martin J. Daylor
  • Alvy Moore : Luke Coslow
  • Carol Veazie : Gwen
  • Jack Cole : Randy Owens
  • Richard Deacon (V.F : Jacques Beauchey) : Larry
  • Mel Welles (V.F : Pierre Tornade)  : Solly
  • Max Showalter (non-crédité) : Le directeur musical

Moll Geneviève

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Geneviève Moll, née en 1942 et morte le 27 décembre 2011 à Verneuil-sur-Avre1, France, est un écrivain, journaliste, rédacteur en chef et chroniqueuse à la télévision française. Elle fut notamment responsable de l'émission Télématin puis du service Culture de France 2.

Moll Geneviève

Elle est l'auteur de plusieurs biographies de personnalités célèbres : Yvonne de Gaulle, François Mitterrand, Françoise Sagan. Geneviève Moll est arrivée à Antenne 2 en février 1981 à la rédaction d’Aujourd’hui Madame, en qualité de reporter et de chroniqueuse littéraire. Elle rejoint ensuite la rédaction d’Antenne 2 en tant que grand reporter en juin de la même année, au service culture et société, et devient chef du service le 1er juillet 1988.

Successivement rédacteur en chef adjoint et rédacteur en chef de Télématin, elle devient rédacteur en chef de l’édition du 13 heures le 1er octobre 1993. En 1996, elle rejoint le service culture, puis elle travaille deux ans plus tard à l'édition de la nuit. Elle reste célèbre malgré elle pour une inénarrable scène avec Thierry Beccaro, régulièrement diffusée au zapping de fin d'année où on l'entend dire un impromptu : « voilà ! » qui déclenche le fou rire du présentateur de Télématin.

Du 1er septembre 2001 jusqu'à son départ en retraite le 1er mars 2007, elle est grand reporter chargée de la littérature et des arts au service société et culture. Elle rencontre l'éditrice normande Esther Flon en 2006. Enthousiasmée par sa témérité et l'originalité de sa revue Le Frisson Esthétique articulée autour des plaisirs minuscules, dont le premier numéro vient de paraître, elle lui propose une contribution régulière de ses vagabondages littéraires. Sa dernière contribution, très émouvante, paraît dans Le Frisson Esthétique paru le 15 décembre 2011. Elle meurt le 27 décembre 2011 des suites d'un cancer du poumon. Parallèlement à son activité de journaliste, elle est l'auteure de plusieurs biographies de personnalités célèbres.

Publications

  • Yvonne de Gaulle (1999 : Yvonne De Gaulle, Éd. Ramsay)
  • Françoise Sagan (2007 : Madame Sagan, Éd. J'ai Lu)
  • François Mitterrand (1995 : François Mitterrand : le roman de sa vie, Éd.
  • George Sand, un des plus grands succès de librairie dans la catégorie beaux-livres de l’année 1995

Moll Otto

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Otto Moll was an SS-Hauptscharführer and part of the staff at Auschwitz. Born in Hohenschonberg, Germany on March 4, 1915 and was executed on May 28, 1946 in Landsberg am Lech.

Moll OttoMoll Otto

Moll joined the SS on May 1, 1935 (serial number 267670). He held various posts during his tenure at Auschwitz. From May 1941 until January 1945 he was Kommandoführer of the gardeners work detail, director of the employment service in the men's camp, head of the crematoria in Birkenau, Lagerführer of the Fürstengrube subcamp in Wesola near Myslowice and of the Gleiwitz 1 sub-camp in Gliwice. In May 1941, Otto Moll was transferred from the Sachsenhausen concentration camp to Birkenau where he was put in charge of digging the mass graves.

From 1943 to the evacuation of the camp, Moll was chief of the crematoria. Alter Feinsilber, a member of the Sonderkommando at Birkenau who worked under Otto Moll's supervision, mentioned Moll in his testimony for the prosecution in a Kraków court : It happened that some prisoners offered resistance when about to be shot at the pit or that children would cry and then SS Quartermaster Sergeant Moll would throw them alive into the flames of the pit.

According to the former Sonderkommando prisoner Henryk Tauber : Hauptscharführer Moll was the most degenerate of the lot. Before by arrival at the camp, he was in charge of the work at the Bunkers, where they incinerated the gassed victims in pits. Then he was transferred for a while to another section. In view of the preparation necessary for the "reception" of convoys from Hungary in 1944, he was put in charge of all the Krematorien. It is he who organized the large-scale extermination of the people arriving in these convoys. Just before the arrival of the Hungarian transports, he ordered pits to be dug alongside Krematorium V and restarted the activity of Bunker 2, which had been lying idle, and its pits. In the yard of the Krematorium, there were notices on posts, with inscriptions telling the new arrivals from the transports that they were to go to the camp where work was waiting for them, but that first they had to take a bath and undergo disinfestation.

For that, it was necessary for them to undress and put all their valuables in baskets specially placed for this purpose in the yard. Moll repeated the same thing in his speeches to the new arrivals. There were so many convoys that sometimes it happened that the gas chambers were incapable of containing all the new arrivals. The excess people were generally shot, one at a time. On several occasions, Moll threw people into the flaming pits alive. He also practised shooting people from a distance. He ill-treated and beat Sonderkommando prisoners, treating them like animals. Those who were in his personal service told us that he used a piece of wire to fish out gold objects from the box containing the jewels taken from new arrivals, and took them off in a briefcase. Among the objects left by the people who came to be gassed, he took furs and different types of food, in particular fat. When he took food, he said smilingly to the SS around him that one had to take advantage before the lean years came. Under his direction, the Sonderkommando was strengthened and increased to about 1000 prisoners.

SS Hauptscharführer Otto Moll is said to have personally killed hundreds of innocent victims during his time at Auschwitz-Birkenau. According to the infamous Auschwitz Kommandant Rudolf Höss, he and Sergeant Major Moll were both decorated by the Führer with the Cross of Merit, First Class, with Swords. Whether or not this is true has yet to be proven. Otto Moll was transferred to a sub-camp of Dachau after Auschwitz-Birkenau was abandoned by the SS on January 18, 1945. On April 28, 1945, one day before the Dachau camp was liberated by American soldiers, Moll arrived at the main camp, along with a group of prisoners that he had led on an evacuation "death march." Moll was put on trial by an American Military Tribunal at Dachau in November 1945. He was charged with not allowing the prisoners to escape from the death march, which was a war crime, according to the Allies. He was executed on May 28, 1946 at the Landsberg am Lech prison.

Moll appears several times in the photo album of Karl-Friedrich Höcker of camp staff at a retreat. He always said to his man: "Befehl ist Befehl!" ("An order is an order!"). This famous quote was made by scores of Nazis regardless of their rank when trying to justify or excuse themselves for their behavior. Unsurprisingly, these words were spoken at one time or another by a number of defendants at the Nuremberg Tribunal.

Otto Moll né le 4 mars 1915 à Hohenschonberg (Allemagne) mort le 28 mai 1946 à la prison de Landsberg est un officier SS Hauptscharführer qui entre 1942 et janvier 1945 fut affecté au secteur des krematoriums d'Auschwitz-Birkenau. Il entre à la SS en mai 1935. Il intègre en 1940 le personnel des camps de concentration d'abord à Sachsenhausen puis est transféré à Auschwitz-Birkenau en mai 1941. En 1942 il est responsable des bunkers 1 et 2 (deux chaumières aménagées en chambres à gaz au printemps 1942). 

Il est ensuite lagerführer dans les sous-camps de Fürstengrube et Gleiwitz puis en mai 1944, pendant la période de la déportation des Juifs hongrois, il est rappelé à Auschwitz-Birkenau pour être chef des krematoriums (K2 à K5). À l'évacuation du camp en janvier 1945 il est transféré au Camp de concentration de Dachau puis à Ravensbrück. Arrêté par les alliés, il est jugé par un tribunal militaire américain en novembre 1945, condamné à mort pour crimes de guerre puis pendu à la prison de Landbserg en 1946. Otto Moll laisse, selon les témoignages de déportés survivants, le souvenir d'un homme d'une cruauté et d'un sadisme très marqués. Les membres du Sonderkommando d'Auschwitz l'ont surnommé « Malakh Hamoves » (L'ange de la mort en yiddish).

 

Aguilar Luz María

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Luz María Aguilar Torres (Ojinaga, État de Chihuahua, 26 mars 1936) est une actrice mexicaine. 

Aguilar Luz María Aguilar Luz María

Elle a travaillé au cinéma, à la télévision et au théâtre. Un de ses rôles les plus importants a été dans la série Hogar, dulce hogar pendant plus de huit ans. Son fils Alejandro est producteur.

 

Filmographie

  • El secuestro del símbolo sexual (1995)
  • Supervivientes de los Andes (1976)
  • Las fuerzas vivas (1975)
  • Laberinto de pasiones (1975)
  • Al fin a solas (1969)
  • Dr. Satán y la magia negra (1968)
  • Cómo pescar marido (1967)
  • Dos meseros majaderos (1966)
  • Pistoleros del oeste (1965)
  • La maldición de mi raza (1965)
  • El mundo de las drogas (1964)
  • El norteño (1963)
  • Estos años violentos (1962)
  • Las recién casadas (1962)
  • El caballo blanco (1962)
  • La furia del ring (1961)
  • Las cosas prohibidas (1961)
  • Matrimonios juveniles (1961)
  • Mujeres engañadas (1961)
  • Ojos tapatios (1961)
  • La diligencia de la muerte (1961)
  • La Llorona (1960)
  • ¡Qué bonito amor! (1960)
  • Mundo, demonio y carne (1960)
  • El último mexicano (1960)
  • Vivir del cuento (1960)
  • Manicomio (1959)
  • Siete pecados (1959)
  • Pistolas de oro (1959)
  • El águila negra contra los enmascarados de la muerte (1958)
  • Mujeres encantadoras (1958)
  • El águila negra en la ley de los fuertes (1958)
  • Vainilla, bronce y morir (Una mujer más) (1957)
  • Juventud desenfrenada (1956)
  • Caras nuevas (1956)
  • Con quién andan nuestras hijas (1956)
  • Soy un golfo (1955)
  • Las nenas del 7 (1955)
  • Maldita ciudad (1954)
  • Télévision[modifier | modifier le code]
  • Ni contigo ni sin ti (2011)
  • Mujeres asesinas 3 (2010)
  • Alma de hierro (2008-2009)
  • La fea más bella (2006-2007)
  • Rubí (2004)
  • Clap...El lugar de tus sueños (2003)
  • Navidad sin fin (2001)
  • Mujer, casos de la vida real
  • Cuento de navidad (1999)
  • El niño que vino del mar (1999)
  • Vivo por Elena (1998)
  • Una luz en el camino (1998)
  • Los papás de mis papás (1994)
  • Corazón salvaje (1993)
  • Aprendiendo a vivir (1984)
  • Vamos juntos (1979)
  • Hogar, dulce hogar (1974)
  • Amaras a tu projimo (1973)
  • El profesor particular (1971)
  • Cosa juzgada (1970)
  • Concierto de almas (1969)
  • Cárcel de mujeres (1968)
  • La duda (1967)
  • Cuna vacía (1967)
  • El ídolo (1966)
  • Tú eres un extraño (1965)
  • La intrusa (1964)
  • La sombra del otro (1963)
  • El enemigo (1961)
  • María Guadalupe (1960)

González Carmelita

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Carmelita González, née le 11 juillet 1928 à Mexico et décédée le 30 avril 20101 à Mexico, est une actrice mexicaine de l’Epoca de Oro du cinéma mexicain.

González Carmelita González Carmelita

Elle figure dans près de cent films et dans de telenovelas mexicaines. González travaille avec des acteurs mexicains fameux comme Pedro Infante, Jorge Negrete et Mario Moreno Cantinflas.

 

Filmographie

  • 1952 : La Montée au ciel (Subida Al Cielo) de Luis Buñuel
  • 1953 : Dos tipos de cuidado (en) d'Ismael Rodríguez
  • 1992 : Gas, Food Lodging d'Allison Anders

Young Polly Ann

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Polly Ann Young est une actrice américaine née le 25 octobre 1908 à Denver, Colorado, États-Unis, et décédée le 21 janvier 1997 à Los Angeles.

 

Loretta Young et Polly Ann Young

Loretta Young et Polly Ann Young

Les actrices Loretta Young et Sally Blane étaient ses sœurs et des trois, ce fut elle la moins couronnée de succès. Elle est également la demi-sœur de Georgiana Young Montalban, la femme de l'acteur Ricardo Montalban. De 1917 à 1941, elle tourne dans 34 films, dont certains rôles mineurs non-crédités. Son rôle le plus marquant est celui de la partenaire de John Wayne dans L'Homme de l'Utah (The Man From Utah) en 1934. Polly Ann Young épouse Carter Hermann en 1935, ils auront quatre enfants. Elle survécut à son mari et meurt d'un cancer à 88 ans.

 

Filmographie 

  • 1930 : Going Wild de William A. Seiter
  • 1934 : L'Homme de l'Utah (The Man from Utah) de Robert N. Bradbury
  • 1934 : The White Parade d'Irving Cummings
  • 1939 : Et la parole fut (The Story of Alexander Graham Bell) d'Irving Cummings

Guerra Blanca

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Blanca Guerra (de son nom complet Blanca Guerra Islas) est une actrice mexicaine née le 10 janvier 1953 à Mexico.

Guerra Blanca

Elle est principalement connue pour avoir tourné dans le film culte d'Alejandro Jodorowsky, Santa sangre (performance pour laquelle elle reçut une nomination au Saturn Award de la meilleure actrice en 1991), mais aussi dans des séries télévisées mexicaines et dans quelques productions hollywoodiennes (Danger immédiat). Elle faisait partie du jury de l'élection de Miss Univers 1998.

 

Filmographie

  • 1982 : Les Cloches rouges : Isabel
  • 1983 : Eréndira : la mère d'Ulysses
  • 1984 : Motel : Marta Camargo
  • 1986 : L'Empire de la fortune : La Caponera
  • 1987 : Días difíciles : Luisa Castelar
  • 1987 : Walker : Yrena
  • 1989 : Santa sangre : Concha
  • 1991 : Ciudad de ciegos
  • 1992 : Morir en el golfo : Leonora
  • 1993 : In the Middle of Nowhere
  • 1994 : La Reine de la nuit : La Jaira
  • 1994 : Danger immédiat : la femme d'Escobedo
  • 1995 : Principio y fin : Julia
  • 1996 : Salón México : Almenditra
  • 1998 : Un envoûtement : Felipa
  • 2007 : Niñas Mal : Maca Ribera
  • 2008 : La Zona, propriété privée : Lucía
  • 2008 : Cosas insignificantes : Mara

Télévision

  • 2012 : Abismo de pasión : Alfonsina Mondragon de Arango

Audrey Hepburn racon­tée par son fils

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Dans l'intimité de l'icône du cinéma. À l'occa­sion de la paru­tion d'un beau livre* qui évoque ses années italiennes, Luca Dotti nous entraîne dans le sillage de l'actrice, icône de mode, femme enga­gée et mère excep­tion­nelle.

Audrey Hepburn et Luca DottiAudrey Hepburn et Luca Dotti

Audrey Hepburn et Luca Dotti

Rendez-vous sur la terrasse de l'hôtel Hass­ler, une insti­tu­tion située à deux pas de la Piazza di Spagna, enva­hie par des hordes de touristes. Vue pano­ra­mique sur la Ville éter­nelle, soleil aveu­glant, charme fou. La star aimait y déjeu­ner en paix. Son fils cadet (quarante-quatre ans), père de trois enfants, a repris les rênes de la [fonda­tion] Audrey Hepburn Chil­dren's Fund, créée par sa mère, décé­dée en 1993. Inta­ris­sable, il revient sur celle qui lui a donné de très belles leçons de vie. 

Gala : Entre Rome et Audrey Hepburn, ce fut un vrai coup de foudre…

Luca Dotti: Bien plus que cela : une longue histoire d’amour qui a duré trente ans! En 1952,  elle y a connu la joie d’un début de carrière fulgu­rant avec Vacances romaines de William Wyler, pour lequel elle sera récom­pen­sée de l’os­car de la meilleure actrice. Elle venait d’avoir vingt-trois ans. L’ef­fer­ves­cence de Cine­città la sédui­sait aussi beau­coup car à l’époque,  on y  croi­sait tous les monstres sacrés holly­woo­diens. Elle y a tourné, en 1956, aux côtés de Mel Ferrer son premier mari, le mythique Guerre et paix de King Vidor. Elle effec­tuera de nombreux allers-retours entre l’Amé­rique  et l’Ita­lie, avant de s’y instal­ler à la fin des années soixante. 

Gala : Dans Audrey à Rome, le beau livre que vous avez super­visé, on découvre de nombreuses photos inédites, la montrant dans sa vie quoti­dienne. Qu’elle aille chez l’épi­cier, au cinéma ou chez le fleu­riste, elle était toujours telle­ment chic !

L.D. : J’ai souhaité montrer un autre visage de maman, loin de l’icône de Diamants sur canapé en petite robe noire. En fouillant dans les archives de certains papa­razzi qui étaient ses amis, j’ai pu retrou­ver des clichés qui ne sont jamais parus dans la presse. Ces images, saisies sur le vif, dans les rues de Rome, reflètent bien sa person­na­lité. Elle a vécu ici la vie simple de madame-tout-le-monde, sans limou­sine. Ce qu’elle n’au­rait jamais pu faire si elle avait résidé à Los Angeles. 

Gala : L’Ita­lie est aussi le  pays où, après une sépa­ra­tion, elle a retrouvé l’amour. Comment a-t-elle rencon­tré votre père, Andrea Dotti ?

L.D.:  Quand, en 1968,  elle a divorcé de Mel Ferrer après quatorze ans de vie commune, une de ses amies lui a proposé de passer quelques jours chez elle, dans le sud, et de partir en croi­sière pour se chan­ger les idées.  C’est durant ces vacances qu’elle a rencon­tré papa, qui étudiait la psychia­trie. Elle en était folle ! Elle adorait  son côté romain, très gai, spiri­tuel, évidem­ment séduc­teur. Elle avait alors 39 ans et déjà une belle carrière derrière elle, alors que mon père était un gamin de trente ans, qui n’avait pas encore terminé ses études. Je suis né deux ans plus tard, en 1970. Mon frère, Sean Ferrer, avait alors  dix ans et vivait avec nous.  

Gala : Pourquoi ce second mariage d’amour  a-t-il été un échec ?

L.D : Un jour, maman m’a dit : « Tu sais, ton père m’a fait beau­coup souf­frir. C’est un vrai Italien, à cause de lui, j’ai perdu  la tête ! » Papa était bien sûr amou­reux d’elle, mais sa grande beauté et la tension média­tique autour de sa célé­brité ont pesé sur leur rela­tion. Dans le couple, c’était elle la vedette, pas lui. Une situa­tion qu’il ne vivait pas toujours très bien. Comme tous les jeunes de son âge, papa adorait sortir avec ses amis, faire la fête.  Ma mère, elle, avait depuis long­temps fait le tour d’une vie nocturne et mondaine. Elle aspi­rait à autre chose, d’au­tant qu’elle prenait très à cœur son rôle de maman.

Gala : Un peu avant votre nais­sance, elle renonce au cinéma pour se consa­crer exclu­si­ve­ment à sa famille. Elle ne l’a jamais regretté ?

L.D. : Sa famille a toujours été sa prio­rité. Il faut comprendre qu’au départ, maman, qui étudiait la danse clas­sique, aspi­rait à deve­nir balle­rine. Etre une star de cinéma n’a jamais été son ambi­tion. Malheu­reu­se­ment, la malnu­tri­tion dont elle a terri­ble­ment souf­fert pendant la guerre, a ruiné son rêve. Atteinte, à 16 ans, d’une anémie sévère, elle vivait alitée. Ma grand-mère, une baronne d’ori­gine hollan­daise qui avait tout perdu, faisait des petits boulots. Leur quotien à Londres était très diffi­cile. Le  corps de maman  ne pouvait  plus la porter telle­ment ses muscles s’étaient atro­phiés.  Les méde­cins ne lui donnaient plus que quelques jours  à vivre quand l’Ar­mis­tice est arri­vée. Elle m’en parlait souvent, insis­tant sur le fait que le cauche­mar de la guerrre ne l’avait plus jamais quit­tée.  Le cinéma était venu à elle comme un cadeau. Elle me disait toujours que sa plus grande victoire n’était pas son oscar, mais le fait d’avoir survécu.

Gala : Ne pensez-vous pas qu’au fond, elle aurait pu gérer sa vie privée et sa carrière autre­ment ?

L.D. : Non, je comprends sa déci­sion. Vous savez, à l’époque, Skype, Inter­net n’exis­taient pas. Tour­ner un film signi­fiait être absente de longs mois car après, il fallait assu­rer la promo, les inter­views, les émis­sions de radio et de télé. N’ou­blions pas qu’elle est l’ac­trice la plus photo­gra­phiée au monde, avec plus de six cents couver­tures de maga­zines. Faites le calcul : elle a passé deux ans de sa vie rien que sur ces shoo­tings ! Un jour,  elle ne l’a plus supporté.

Gala : Quels mots quali­fient le mieux sa person­na­lité ?

L.D. : Elle était d’une immense gentillesse, d’une grande simpli­cité aussi. Je me souviens de sa faculté d’éton­ne­ment, d’émer­veille­ment face à la vie. En tant que fils, je suis très touché par le fait que pour le public, ses quali­tés humaines comptent bien plus que ses rôles.

Gala : Son enga­ge­ment auprès de l’UNICEF, à partir de 1988, forçait l’ad­mi­ra­tion…

L.D. : Elle se levait à l’aube pour prépa­rer ses missions et ses discours. Sa force de travail était inépui­sable ! Dans les pays en guerre,  il arri­vait que l’on tire sur son avion, mais  rien ne lui faisait peur. Elle montrait beau­coup d’em­pa­thie avec les popu­la­tions déci­mées par la famine car elle compre­nait, au plus profond d’elle-même,  ce qu’é­tait  leur déses­pé­rance. Beau­coup d’ enfants sont morts dans ses bras…

Gala : En novembre 1992, alors qu’elle rentrait  d’une mission parti­cu­liè­re­met éprou­vante en Soma­lie, on lui a décou­vert un cancer de l’ap­pen­di­ce…

L.D. : Elle avait refait sa vie en Suisse,  avec l’ac­teur Robert Wolders. Elle se plai­gnait de violents maux de ventre et pensait avoir contracté des amibes. Son cancer a été fulgu­rant.  Elle est  morte à 63 ans, en janvier 1993. Mon père- ils étaient restés amis-, est venu la voir une dernière fois. Elle a géré sa mala­die de manière très sereine. Avec le senti­ment du devoir accom­pli. 

*Audrey à Rome (Galli­mard)

Mummenthey Karl

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Kunz Andreas Emil Karl Mummenthey ( 11. Juli 1906 in Aue ; unbekannt) war ein deutscher Jurist und SS-Obersturmbannführer. Mummenthey wurde im Rahmen der Nürnberger Prozesse zu lebenslanger Haft verurteilt.

Mummenthey Karl

Mummenthey, dessen Vater Bankdirektor war, beendete seine Schulzeit 1924 mit der Mittleren Reife. Anschließend absolvierte Mummenthey eine Ausbildung zum Bankkaufmann, die er 1926 abschloss. Nach Ablegung eines Externenabiturs studierte Mummenthey Volkswirtschaft und Rechtswissenschaften an der Universität Leipzig und der Universität Frankfurt am Main. Mummenthey legte 1934 das erste juristische Staatsexamen und 1937 das zweite juristische Staatsexamen erfolgreich ab. Von 1925 bis 1933 war Mummenthey Angehöriger des Stahlhelm-Kampfbundes. Mummenthey wurde 1933 Mitglied der SA und wechselte von dort 1934 zur SS (SS-Nr. 221.079). In der SS stieg er bis 1943 zum SS-Obersturmbannführer der Reserve der Waffen-SS auf. Mummenthey war ab 1937 Mitglied der NSDAP (Mitgliedsnr. 4.302.359).

Ab Anfang 1938 war Mummenthey im SS-Verwaltungsamt unter Walter Salpeter tätig. Mummenthey war dort anfangs in der Rechtsabteilung und anschließend bei der SS-Wirtschaft eingesetzt. Um dem Kriegsdienst nach Ausbruch des Zweiten Weltkrieges zu entgehen, fand er mit Unterstützung von Salpeter Aufnahme in der Waffen-SS und blieb weiter im SS-Verwaltungsamt tätig. Im neu entstandenen Hauptamt Verwaltung und Wirtschaft (HAVW) war Mummenthey ab Anfang Dezember 1939 zugleich Hauptabteilungsleiter der Abteilungen III A 1 und III A 3. Nach Umstrukturierung des HAVW wurde er dort Anfang September 1941 stellvertretender Leiter im Amt W 1.

Im September 1939 wurde Mummenthey zweiter Geschäftsführer und im September 1941 erster Geschäftsführer des SS-Unternehmens Deutschen Erd- und Steinwerke GmbH. Zusätzlich war Mummenthey von Anfang Februar 1942 nach Gründung des Wirtschafts- und Verwaltungshauptamts bis Frühjahr 1945 Leiter des Amts W 1 – Steine und Erden im Reich. Für die Deutschen Erd- und Steinwerke mussten KZ-Häftlinge unter inhumanen Arbeitsbedingungen unter anderem in Steinbrüchen Zwangsarbeit leisten. Mummenthey war daher mitverantwortlich für die nach dem Prinzip Vernichtung durch Arbeit umgekommenen KZ-Häftlinge.

Nach seiner Festnahme wurde Mummenthey von November 1946 bis Januar 1947 gemeinsam mit Hans Hohberg und Leo Volk durch den britischen War Criminals Holding Centre in Minden interniert. Dort mussten die Internierten den „Mindener Bericht“ verfassen. Dieser 244 Seiten umfassende Bericht sollte den Aufbau des WVHA und dessen wirtschaftliche Unternehmungen nachvollziehbar darstellen. Der Bericht wurde nach Naasner nicht als Beweismittel in den Nürnberger Prozessen herangezogen.

Im Prozess Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt der SS wurde Mummenthey am 3. November 1947 vom United States Military Tribunal II wegen Kriegsverbrechen, Verbrechen gegen die Menschlichkeit und der Mitgliedschaft in verbrecherischen Organisationen für schuldig befunden. Mummenthey wurde zu einer lebenslangen Freiheitsstrafe verurteilt, die Ende Januar 1951 auf zwanzig Jahre Haft reduziert wurde. Am 18. Dezember 1953 wurde er vorzeitig aus dem Kriegsverbrechergefängnis Landsberg entlassen. Nach der Haftentlassung war Mummenthey als Chefredakteur des Presseverlags der Deutschen Reichspartei tätig.

Né le 11 juillet 1906 à Aue dans l’Erzgebirge, Mummenthey est employé de banque après des études d’économie et de commerce. Il entre dans la SS en 1934 et devient diplomé de droit.  Il s’occupe au sein de la SS puis du WVHA de la DEST, c'est-à-dire des carrières et des mines. A ce titre, il est responsable de l’exploitation des carrières dans les camps de concentration de Flossenbürg, Mauthausen, Gross-Rosen, Natzweiler-Struthof, Neuengamme, et Stutthof, des gravières d’Auschwitz et de Treblinka, et surtout responsable des milliers de détenus qui ont travaillé et sont morts de froid, de faim, d’épuisement ou sous les coups des SS. A Nuremberg, il est condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Sa peine est réduite à vingt ans par la Commission de clémence.

Harbou Thea von

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Thea Von Harbou, née le 27 décembre 1888 à Tauperlitz, un district de la ville de Döhlau, en Franconie, et morte le 1er juillet 1954 à Berlin, est une romancière, scénariste, réalisatrice de deux films et actrice de théâtre allemande. 

Harbou Thea von

Thea von Harbou, qui commença à écrire dès sa prime jeunesse, fut l'un des auteurs de littérature populaire les plus célèbres de la fin de l'Empire allemand et de la République de Weimar. Sa carrière théâtrale la conduisit à monter sur scène dans les théâtres d'Aix-la-Chapelle, Chemnitz, Düsseldorf et Munich. Sa carrière de scénariste débuta après la Première Guerre mondiale et elle devint rapidement une représentante de sa profession des plus éminentes. Elle travailla pour Joe May, Carl Theodor Dreyer, Arthur von Gerlach, Friedrich Wilhelm Murnau et Fritz Lang. De 1914 à 1921, elle fut mariée à l'acteur allemand Rudolf Klein-Rogge.

Ils se séparèrent dès 1918, mais elle continua de le soutenir en lui trouvant des engagements dans différents films. Klein-Rogge eut d'ailleurs le premier rôle de Docteur Mabuse le joueur (1921), un film en deux parties dont Thea von Harbou avait écrit le scénario. En août 1922, elle épousa Fritz Lang, le metteur en scène du film, qu'elle avait connu dans le cadre de son travail de scénariste dès 1919. À partir de ce moment-là, elle écrivit tous les scénarios des films de Fritz Lang jusqu'à ce qu'il émigre aux États-Unis en 1933. Parmi les autres projets de films en commun qui ont conservé tout leur intérêt jusqu'à nos jours, on peut citer : Les Nibelungen (1924) ou bien M le maudit (1931). Mais Thea von Harbou a laissé une trace durable dans la mémoire collective grâce aux fragments du film Metropolis qui est jusqu'à aujourd'hui le seul film enregistré par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité et pour lequel elle écrivit le scénario parallèlement au roman éponyme.

Thea von Harbou travailla avec Fritz Lang jusqu'en 1933, mais leur couple ne survécut pas à la liaison de Fritz Lang avec l'actrice Gerda Maurus. En outre, Fritz Lang ne supportait plus les penchants nazis de son épouse et leurs points de vue divergeaient déjà en 1927 vis-à-vis de la morale de leur film commun Metropolis. Lors du montage du film Le Testament du docteur Mabuse, Thea von Harbou fit la connaissance de l'Indien Ayi Tendulkar avec qui elle vécut pendant plusieurs années. Le divorce de Thea von Harbou et de Fritz Lang fut prononcé en avril 1933. En 1933 et 1934, Thea von Harbou essaya de travailler comme scénariste sur deux films (Hanneles Himmelfahrt et Elisabeth und der Narr) avant de décider de revenir à son premier métier. Pendant la période nazie, elle fut romancière et adhéra au NSDAP en 19401. Après une courte période d'internement en 1945 au moment de la dénazification, elle travailla à nouveau dans le cinéma à partir de 1948 dans le domaine de la synchronisation de films étrangers.

Ses romans Gold im Feuer (De l'or dans le feu, 1916), Adrian Drost und sein Land (Adrian Drost et son pays, 1937) et Aufblühender Lotus (Lotus en fleur, 1941) furent interdits dans la zone d'occupation soviétique. Lors de la projection d'un film basé sur l'un de ses anciens scénarios, en 1954, elle fit une chute en sortant du cinéma. Elle décéda des suites de ses blessures le 1er juillet 1954 et fut inhumée dans le cimetière Friedhof Heerstraße. Deux romans seulement de Thea von Harbou ont été traduits en français entre les deux guerres.

Romans

  • 1910 : Die nach uns kommen. Ein Dorfroman [Ceux qui viendront après nous. Un roman villageois]
  • 1913 : Der Krieg und die Frauen [La Guerre et les femmes]
  • 1915 : Die Masken des Todes [Les Masques de la mort]
  • 1915 : Der unsterbliche Acker [Terre immortelle]
  • 1916 : Die Flucht der Beate Hoyermann [La Fugue de Beate Hoyermann]
  • 1917 : Der belagerte Tempel [Le Temple assiégé]
  • 1918 : Adrian Drost und sein Land [Adrian Drost et son pays]
  • 1918 : Das Indische Grabmal [Le Tombeau hindou]
  • 1919 : Legenden [Légendes]
  • 1920 : Die unheilige Dreieinigkeit [La trinité profane]
  • 1920 : Das Haus ohne Tür und Fenster [La Maison sans portes ni fenêtres]
  • 1924 : Das Nibelungenbuch [Le Livre des Nibelungen]
  • 1926 : Die Insel der Unsterblichen [L'île des immortels]
  • 1926 : Metropolis [Metropolis]
  • 1927 : Mann zwischen Frauen. Novellen [Un homme parmi les femmes. Nouvelles]
  • 1928 : Frau im Mond [Une femme dans la Lune, 1929]
  • 1928 : Spione [Les Espions, 1928]
  • 1935 : Liebesbriefe aus St. Florin [Lettres d'amour de Saint-Florin]
  • 1941 : Aufblühender Lotus [Lotus en fleurc
  • 1962 : Gartenstrasse 64 [64, rue du Jardin]

Filmographie

  • 1920 : Das Wandernde Bild de Fritz Lang, scénario
  • 1920 : Frauen vom Gnadenstein de Robert Dinesen et Joe May, scénario
  • 1920 : Die Legende von der heiligen Simplicia de Joe May, scénario
  • 1921 : Vier um die Frau de Fritz Lang, scénario
  • 1921 : Le Tigre du Bengale (Das Indische Grabmal : Der Tiger von Eschnapur) de Joe May, histoire et scénario
  • 1921 : Das Haus des Dr. Gaudeamus, de Friedrich Feher, histoire
  • 1921 : Les Trois Lumières (Der müde Tod) de Fritz Lang, scénario
  • 1921 : Le Tombeau hindou (Das Indische Grabmal : Die Sendung des Yoghi) de Joe May, histoire et scénario
  • 1922 : La Terre qui flambe (Der Brennende Acker) de Friedrich Wilhelm Murnau, scénario
  • 1922 : Docteur Mabuse le joueur (Dr. Mabuse, der Spieler - Ein Bild der Zeit) de Fritz Lang, scénario
  • 1922 : Le Fantôme (Phantom) de Friedrich Wilhelm Murnau, scénario
  • 1923 : Der Steinerne Reiter de Fritz Wendhausen, idée
  • 1923 : Die Prinzessin Suwarin de Johannes Guter, scénario
  • 1923 : Die Austreibung de Friedrich Wilhelm Murnau, scénario
  • 1924 : Les Finances du grand-duc (Die Finanzen des Großherzogs) de Friedrich Wilhelm Murnau, scénario
  • 1924 : Les Nibelungen: la mort de Siegfried (Die Nibelungen : Siegfried) de Fritz Lang, scénario
  • 1924 : Les Nibelungen : La vengeance de Kriemhild (Die Nibelungen : Kriemhilds Rache) de Fritz Lang, scénario
  • 1924 : Mikaël de Carl Theodor Dreyer, adaptation et scénario
  • 1925 : Zur Chronik von Grieshuus de Arthur von Gerlach, scénario
  • 1927 : Metropolis de Fritz Lang, histoire et scénario
  • 1928 : Les Espions (Spione) de Fritz Lang, histoire et scénario
  • 1929 : La Femme sur la Lune de Fritz Lang, histoire
  • 1931 : M le maudit (M) de Fritz Lang, scénario
  • 1932 : Das Erste Recht des Kindes de Fritz Wendhausen, scénario
  • 1933 : Le Testament du docteur Mabuse de Fritz Lang, scénario
  • 1933 : Der Läufer von Marathon de Ewald André Dupont, scénario
  • 1934 : Turandot, princesse de Chine de Serge Veber et Gerhard Lamprecht, scénario
  • 1934 : Elisabeth und der Narr de Thea von Harbou, réalisation et scénario
  • 1934 : Hanneles Himmelfahrt de Thea von Harbou, réalisation
  • 1934 : Was bin ich ohne Dich de Arthur Maria Rabenalt, scénario
  • 1935 : Der Mann mit der Pranke de Rudolf van der Noss, scénario
  • 1935 : Ein Idealer Gatte de Herbert Selpin, scénario
  • 1935 : Les Deux Rois (Der Alte und der junge König - Friedrichs des Grossen Jugend) de Hans Steinhoff, scénario
  • 1935 : Ich war Jack Mortimer de Carl Froelich, scénario
  • 1936 : Die Unmögliche Frau de Johannes Meyer, scénario
  • 1936 : Eine Frau ohne Bedeutung de Hans Steinhoff, scénario
  • 1936 : Eskapade de Erich Waschneck, scénario
  • 1937 : Der Zerbrochene Krug de Gustav Ucicky, scénario
  • 1937 : Solo per te de Carmine Gallone, histoire
  • 1937 : Crépuscule (Der Herrscher) de Veit Harlan, scénario
  • 1937 : Versprich mir nichts! de Wolfgang Liebeneiner, scénario
  • 1938 : A Varieté csillagai de Josef von Báky, scénario
  • 1938 : Le Tigre du Bengale (Der Tiger von Eschnapur) de Richard Eichberg, histoire
  • 1938 : Mutterlied de Carmine Gallone, scénario
  • 1938 : Le Tombeau hindou (Das Indische Grabmal) de Richard Eichberg, histoire
  • 1938 : Jugend de Veit Harlan, scénario
  • 1938 : Verwehte Spuren de Veit Harlan, scénario
  • 1938 : Asszony a válaszúton de Josef von Báky, scénario
  • 1939 : Menschen vom Varieté de Josef von Báky, scénario
  • 1939 : Hurra, ich bin Papa! de Kurt Hoffmann, scénario
  • 1940 : Wie konntest Du, Veronika! de Milo Harbich, scénario
  • 1940 : Lauter Liebe de Heinz Rühmann, scénario
  • 1941 : Am Abend auf der Heide de Jürgen von Alten, scénario
  • 1941 : Annelie de Josef von Báky, scénario
  • 1942 : Mit den Augen einer Frau de Karl Georg Külb, scénario
  • 1943 : Maria Malibran de Guido Brignone, histoire et adaptation
  • 1943 : Gefährtin meines Sommers de Fritz Peter Buch, scénario
  • 1943 : Die Gattin de Georg Jacoby, scénario
  • 1944 : Ein Frau für drei Tage de Fritz Kirchhoff, scénario
  • 1945 : Das Leben geht weiter de Wolfgang Liebeneiner, histoire
  • 1945 : Erzieherin gesucht de Ulrich Erfurth, scénario
  • 1948 : Via Mala d'après le roman de John Knittel (1934)
  • 1948 : Fahrt ins Glück de Erich Engel, scénario
  • 1950 : Es kommt ein Tag de Rudolf Jugert, scénario
  • 1951 : Dr. Holl de Rolf Hansen, scénario
  • 1953 : Dein Herz ist meine Heimat de Richard Häussler, scénario
  • 1959 : Le Tigre du Bengale (Der Tiger von Eschnapur) de Fritz Lang, histoire
  • 1959 : Le Tombeau hindou (Das Indische Grabmal) de Fritz Lang, histoire

 

Haack Käthe

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Käthe Haack (parfois créditée Käte Haack ou Käthe Haak) est une actrice allemande, née Käte Lisbeth Minna Sophie Isolde Haack le 11 août 1897 à Berlin (Allemagne), où elle est décédée le 5 mai 1986. 

Haack KätheHaack Käthe

Käthe Haack débute en 1914 au théâtre, auquel elle consacre une large part de sa carrière. Outre les pièces "de répertoire", elle interprète Mrs. Higgins dans la comédie musicale My Fair Lady, en 1963. Au cinéma, elle participe à plus de deux-cents films (majoritairement allemands, dont quatre-vingts muets), les premiers en 1915, le dernier en 1977.

Un de ses rôles les plus connus est celui de la baronne Munchhausen, dans Les Aventures fantastiques du baron Munchhausen, film de prestige produit par la UFA, sorti en 1943. À la télévision, Käthe Haack apparaît dans vingt téléfilms et sept séries, entre 1953 et 1985. De son mariage avec l'acteur Heinrich Schroth (de) (1871-1945), est née Hannelore Schroth (de) (1922-1987), également actrice.

Filmographie

  • 1916 : Das Tagebush der Dr. Hart de Paul Leni
  • 1917 : Der Feldgraue Groschen de Georg Jacoby
  • 1917 : Die Hochzeit im Excentricclub de Joe May
  • 1918 : Der Sohn des Hannibal de Viggo Larsen
  • 1921 : Das Geheimnis der Santa Maria de Lothar Mendes
  • 1921 : Der Tote Gast de Karl Freund
  • 1923 : Der Große Sensationsprozeß de Karl Freund
  • 1925 : Heiratsschwindler de Carl Boese
  • 1926 : 117 bis, Grande Rue (Menschen untereinander) de Gerhard Lamprecht
  • 1930 : Scandale autour d'Éva (Skandal um Eva) de Georg Wilhelm Pabst
  • 1930 : Der Detektiv des Kaisers de Carl Boese
  • 1930 : Mandragore (Alraune) de Richard Oswald
  • 1931 : On préfère l'huile de foie de morue (Dann schon lieber Lebertran), court métrage de Max Ophüls
  • 1931 : Émile et les détectives (Emil und die Detektive) de Gerhard Lamprecht
  • 1931 : Le Capitaine de Koepenick (Der Hauptmann von Köpenick) de Richard Oswald
  • 1932 : La Belle Aventure (Das Schöne Abenteuer) de Reinhold Schünzel (version allemande)
  • 1932 : Quick de Robert Siodmak
  • 1933 : La Poupée blonde (Liebe muß verstanden sein) de Hans Steinhoff
  • 1934 : Der Polizeibericht meldet de Georg Jacoby
  • 1934 : Hanneles himmelfahrt de Thea von Harbou
  • 1934 : Atout cœur (Herr ist Trumpf) de Carl Boese
  • 1936 : Eine Frau ohne Bedeutung de Hans Steinhoff
  • 1937 : Crépuscule (Der Herrschler) de Veit Harlan
  • 1938 : Der Tag nach der Scheidung de Paul Verhoeven
  • 1938 : Kleiner Mann - ganz groß ! de Robert A. Stemmle
  • 1940 : Bismarck de Wolfgang Liebeneiner
  • 1941 : Annelie de Josef von Báky
  • 1943 : Les Aventures fantastiques du baron Munchhausen (Münchhausen) de Josef von Báky
  • 1944 : Das Konzert de Paul Verhoeven
  • 1949 : Ruf an das Gewissen de Karl Anton
  • 1949 : Des invités dangereux (Gefährliche Gäste) de Géza von Cziffra
  • 1949 : La Veillée (Nachtwache) d'Harald Braun
  • 1950 : Gabriela de Géza von Cziffra
  • 1951 : Mein Freud, der Dieb d'Helmut Weiss
  • 1951 : La Maja voilée (Die Verschleirte Maja) de Géza von Cziffra
  • 1951 : Königin einer Nacht de Kurt Hoffmann
  • 1952 : Heimweh nach dir de Robert A. Stemmle
  • 1952 : Le Banquet des fraudeurs d'Henri Storck
  • 1952 : Le Cœur du monde (Herz der Welt) d'Harald Braun
  • 1953 : Alles für Papa de Karl Hartl
  • 1953 : Von Liebe reden wir später de Karl Anton
  • 1954 : La Porteuse de fleurs (Rosen-Resli) d'Harald Reinl
  • 1954 : Feu d'artifice (Feuerwerk) de Kurt Hoffmann
  • 1954 : Le Dernier Été (Der Letzte Sommer) d'Harald Braun
  • 1955 : Das Schweigen im Walde d'Helmut Weiss
  • 1956 : Lili Marleen (...wie einst Lili Marleen) de Paul Verhoeven
  • 1960 : Der Letzte Fußgänger de Wilhelm Thiele
  • 1961 : De quoi tu te mêles Daniela ? de Max Pécas
  • 1968 : Mort et diamants (Dynamit in grüner Seide) d'Harald Reinl
  • 1973 : Le Piéton (Der Fußgänger) de Maximilian Schell

 

Renteln Adrian von

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Theodor Adrian von Renteln (September 15, 1897 in Khodz, Georgia, then Russian Empire – 1946 in Soviet Union (disputed)) was an activist and politician in Nazi Germany. During World War II, he was General Commissioner of Generalbezirk Litauen and was involved in perpetrating the Holocaust in Lithuania.

Renteln Adrian von Renteln Adrian von

Of Baltic German origin, von Renteln studied law and economics in Berlin and Rostock, but became a journalist. In 1928, he joined the NSDAP and the following year, he became the founder and head of the National Socialist Schoolchildren's League (NSS). In 1931, he was appointed the head of the Hitler Youth, but he gave up leadership of the two organizations upon his election to the Reichstag in 1932.

In 1932–1933 he led the Combat League of the Commercial Middle Class (NS-Kampfbund für den Gewerblichen Mittelstand), an organisation allegedly "Deflecting Jewish Atrocity and Boycott-Mongering", participating in the boycott of Jewish businesses and other forms of persecution. In June 1933, he was appointed President of the National Socialist Council of Industry and Trade (Nationalsozialistische Handwerks-, Handels-, und Gewerbeorganisation or NS-HAGO), holding this position until 1935, when this organisation was merged with the German Labor Front (DAF). Von Renteln became a staff leader of the German Labor Front. In 1940, he was appointed the Reich Leader of the Trade and Artisanship Section of the NSDAP (Hauptamtsleiter Handel und Handwerk in der Reichsleitung der NSDAP). He was also the head of the Supreme Court of the Reich Labor Front.

In July 1941, he was appointed the Generalkommissar of Generalbezirk Litauen (roughly modern Lithuania), where he took harsh measures against the Jewish population. On August 26, 1941, he ordered that all telephones and lines were to be stripped, postal service be cut off, and bridges to the Kaunas (Kovno) Ghetto be surrounded with barbed wire fences to prevent people from jumping off. This order also forbade the Jews of the Kovno ghetto to use doors, window frames, or houses for fuel.

In 1943, he was implicated in the clearing of the Vilna Ghetto, deporting 20,000 Jews to concentration or death camps, as well as in plundering. According to some accounts, after World War II, he was captured by the Russians, tried, and hanged for war crimes in 1946. According to other sources, after the war he lived under a falser identity in South America and died there. His death has never been fully confirmed.

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