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Bearder Catherine

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Catherine Bearder est une députée européenne britannique née le 19 janvier 1949 à Broxbourne. Elle est membre des Démocrates libéraux.

Bearder Catherine

Elle a été élue députée européenne lors des élections européennes de 2009 dans la circonscription de l'Angleterre du Sud-Est. Au cours de la 7e législature, elle siège au sein de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe. Elle est membre de la commission du développement régional. Le 2 juillet 2014, elle est élue questeur et devient membre du Bureau du Parlement européen.


Cobden Jane

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Emma Jane Catherine Cobden, née le 28 avril 1851 à Londres et morte le 7 juillet 1947, est une femme politique britannique.

Cobden Jane

Militante pour le droit des femmes, elle est membre du Parti libéral mais témoigne toutefois d'un désaccord profond avec l'orientation de son parti vis-à-vis du suffrage féminin. Elle se montre également très active sur le terrain du droit des peuples dans les pays colonisés, et affiche des convictions anti-impérialistes. Elle est élue en 1889 au premier conseil du comté de Londres, mais n'obtient jamais le droit de siéger à ce poste. Jane Cobden est l'une des filles de l'homme d’État Richard Cobden, dont elle défend l'héritage politique tout au long de sa vie.

 

Jowell Tessa

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Dame Tessa Jowell DBE, née le 17 septembre 1947 à Londres, est une femme politique britannique. Elle est Secrétaire d'État aux Jeux olympiques et à Londres depuis le 28 juin 2007.

Jowell Tessa

Depuis 1979, elle est mariée à David Mills, l'avocat de Silvio Berlusconi. Ils sont officiellement séparés depuis mars 2006. Elle est la ministre de la Culture du Royaume-Uni sous le gouvernement de Tony Blair. Le 30 octobre 2006, le juge des audiences préliminaires de Milan, Fabio Paparella, a renvoyé David Mills ainsi que Silvio Berlusconi, devant la justice pour corruption en matière d'actes judiciaires. 

Le juge reproche à David Mills d'avoir fait plusieurs faux témoignages en faveur de Silvio Berlusconi lors de deux procès impliquant la Fininvest. Cette affaire, baptisée Jowellgate a provoqué des remous en Grande-Bretagne. Elle est faite dame commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (DBE) le 16 juin 2012, pour services rendus à la politique et aux œuvres caritatives.

Mills David

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David Mills, né en 1944 est un avocat spécialisé dans l'ouverture de comptes dans les paradis fiscaux. Il est l'époux de la ministre de la culture du Royaume-Uni, Tessa Jowell. Le couple s'est officiellement séparé depuis mars 2006.

Mills David

Il fut l'avocat du politicien italien Silvio Berlusconi pendant plusieurs années. Le 30 octobre 2006, le juge des audiences préliminaires de Milan, Fabio Paparella, l'a renvoyé, ainsi que son avocat le Britannique David Mills, devant la justice pour corruption en matière d'actes judiciaires. Le juge reproche à David Mills d'avoir fait plusieurs faux témoignages en faveur de Silvio Berlusconi lors de deux procès impliquant la Fininvest. Condamné en appel à quatre ans et demi de prison, il a été relaxé fin février 2010 par la Cour de cassation qui a jugé les faits prescrits.

"L'Ukraine n'a fait aucune concession sur son intégrité territoriale"

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Le président ukrainien Petro Porochenko n'est pas sur la même ligne que les rebelles qui, eux, "ne prévoient pas de demeurer une partie de l'Ukraine".

Le président ukrainien Petro Porochenko chante l'hymne national lors de la fête nationale à Kiev, le 24 août 2014

Le président ukrainien Petro Porochenko chante l'hymne national lors de la fête nationale à Kiev, le 24 août 2014

Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé mercredi 10 août qu'il soumettrait au parlement un projet de loi garantissant plus d'autonomie à l'est séparatiste pro-russe mais que cette région resterait au sein du pays.

La situation dans l'est de l'Ukraine a "changé radicalement" depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu vendredi, s'est-il félicité. "Avant l'annonce du cessez-le-feu, l'Ukraine perdait chaque jour des dizaines de vies de ses héros", a-t-il dit lors d'une réunion du conseil des ministres.

Mais "l'Ukraine n'a fait aucune concession sur son intégrité territoriale", a déclaré Petro Porochenko, en faisait allusion à la signature vendredi à Minsk d'un "protocole" de cessez-le-feu avec les rebelles pro-russes pour mettre fin à cinq mois de conflit et alors que les rebelles réclament leur "indépendance".

"Il ne peut y avoir de discussion sur une fédéralisation ou sur une quelconque séparation (des régions de l'est). La loi sur une administration autonome temporaire pour les districts de Donetsk et Lougansk [les deux fiefs rebelles, NDLR] fournit un statut qui maintient ces régions en Ukraine", a-t-il assuré.

Mais les séparatistes pro-russes souhaitent l'indépendance de leur territoire et non un maintien au sein du pays avec des pouvoirs renforcés comme souhaité par le président ukrainien, a affirmé peu après  un responsable des rebelles.

Nous ne prévoyons pas de demeurer une partie de l'Ukraine", a déclaré Andreï Pourguine, le vice-Premier ministre de la République populaire de Donetsk proclamée par les rebelles.

"70% des forces russes ont été retirées"

Le président ukrainien a par ailleurs affirmé que la majeure partie des troupes russes présentes en Ukraine avaient quitté le territoire, cinq jours après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

"Selon la dernière information que j'ai reçue de nos services de renseignement, 70% des forces russes ont été retirées", a déclaré le président en conseil des ministres, selon le site internet de la présidence. "Ceci nous fait espérer en l'avenir des initiatives de paix."

Auque Roger

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Roger Henri Auque est un journaliste et diplomate français, né le 11 janvier 1956 à Roubaix et mort le 8 septembre 2014. Il fut détenu comme otage au Liban pendant près d'un an en 1987. Il a été ambassadeur de France en Érythrée du 23 décembre 2009 au 22 août 2012.

Auque Roger

Fils d'un père assureur de Roubaix gaulliste de gauche et ancien d'Indochine et d'une mère communiste, il s'inscrit à Paris en faculté d'anglais et de langues orientales, pour apprendre l'arabe. Il se rend au Liban où il se rapproche des chrétiens et des phalangistes : « Je me suis retrouvé à combattre du côté chrétien, avec une myriade de jeunes de mon âge, se souvient-il, des Libanais mais aussi des Américains et des Français un peu fascisants qui combattaient les musulmans progressistes ». Correspondant de guerre au Liban, il est enlevé « en pleine lumière en sortant de son immeuble sous les yeux de son confrère Paul Marchandîs » par le Hezbollah en janvier 1987. Il reste otage pendant près d'une année. Il est libéré le 27 novembre 1987, en même temps que Jean-Louis Normandin, pris dans l'Affaire des otages du Liban, à la suite de la négociation du ministre Charles Pasqua et sur place de Jean-Charles Marchiani.

Journaliste, grand reporter à RTL, La Croix, et à Paris Match, puis au Figaro Magazine, Sipa Press, Gamma Photo, Radio-Canada, de 1982 à 2002, il est correspondant permanent à Bagdad, puis à Beyrouth de 2003 à 2007 et couvre l'assassinat de Pierre Amine Gemayel pour TF1-LCI, Radio-Canada, TSR, RTBF. Raphaëlle Bacqué déclare à son propos : « La presse se méfie parfois de ce reporter qui, en 1992, fut épinglé par le Canard enchaîné pour avoir plagié des passages entiers du reportage d’un de ses confrères. Mais il a gardé le goût de l’aventure, du Paris-Dakar, de la guerre en Irak, pour laquelle il a dégoté le dernier passage en avion pour Bagdad, dont il fera profiter quelques confrères. Il n’est pas sûr que la politique lui apporte les mêmes satisfactions. »

En septembre 2004, il est reçu dans l'émission de Thierry Ardisson, Tout le monde en parle. En 2008, il est élu conseiller municipal du IXe arrondissement de Paris sur la liste UMP. En 2008-2009, il devient rédacteur en chef à la chaîne TV franco-marocaine Medi 1 Sat à Tanger. En décembre 2009, proche de Carla Bruni-Sarkozy, il est nommé ambassadeur de France à Asmara en Érythrée par le président Nicolas Sarkozy. Accusé par le magazine Bakchich d'avoir « laissé une dette de 65 000 euros aux impôts l'année de sa nomination », il dépose contre le journaliste une plainte pour diffamation. En 2012, il est obligé de quitter son poste et est rapatrié en France à la suite d'un problème de santé. En 2013, il compare le pays à la Corée du Nord ou à la Birmanie soutenu par le Qatar et la Chine. En juin de la même année, une plainte pour agression est déposée contre lui par sa propriétaire.

En 2013, il est atteint d'une maladie « importante, traitée avec succès par les équipes de l'hôpital militaire du Val de Grâce ». Il meurt le 8 septembre 2014 des suites d'un cancer. Il est le père de Vladimir Auque et de Carla Auque. En 1989, il aurait eu un enfant avec Yann, la fille de Jean-Marie Le Pen : Marion, élue députée en 2012, née hors mariage et reconnue ensuite par son conjoint Samuel Maréchal, information révélée en 2013 dans un livre de Christine Clerc intitulé Les Conquérantes (Nil).

Mirkine Léo

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Léo Mirkine (né en 1910 à Kiev, en Ukraine et mort en 1988) est un photographe français d'origine ukrainienne, spécialisé dans le cinéma. Mirkine, un patronyme inscrit dans la légende du septième art, une œuvre, celle de Léo et de son fils, Yves Mirkine, dit Siki.

Mirkine LéoMirkine LéoMirkine Léo

La saga Mirkine commence à Kiev, en Ukraine, où Léo Mirkine naît en 1910. La révolution d’Octobre le déracine, le voilà à Nice avec sa famille. Après une préparation aux Beaux-Arts et des études d’architecture, il aborde le cinéma par la toute petite porte. Il est d’abord figurant, mais déjà sa personnalité hors normes, son charisme le fait sortir du rang. Il devient assistant décorateur avant de s’imposer comme photographe de plateau.

Léo Mirkine et très vite son fils Yves ont ainsi vécu puis restitué « de l’intérieur » le tournage de plus de cent films, tous ceux de Christian-Jacque depuis les années 1930 jusqu’au bondissant « Fanfan la Tulipe », et tant d’autres devenus d’incontournables classiques, de « Un carnet de bal » de Julien Duvivier à « J'accuse » d'Abel Gance, des « Diaboliques » d'Henri-Georges Clouzot à « Et Dieu… créa la femme » de Roger Vadim jusqu’au « Testament d'Orphée » de Jean Cocteau.

Léo Mirkine devient dès le premier Festival de Cannes en 1946, une figure incontournable de la manifestation. Il immortalise, dans leur insouciante jeunesse les futures stars, Gérard Philipe, Simone Signoret, Brigitte Bardot, Alain Delon, Sophia Loren, Robert Mitchum, etc... En 1951, Yves Mirkine emprunte à son tour le chemin des plateaux et les coulisses du Palais du Festival. Mirkine se conjugue désormais au pluriel. La magie Mirkine père et fils, c’est ce regard Mirkine si particulier, si attentif, et même si affectueux.

Résistant (le père) et ayant subi la déportation (le fils), ils conjuguaient une extrême gentillesse avec des caractères parfois abruptes et même farouches, ils n’étaient pas de simples photographes, ils étaient des survivants. Ils savaient mieux que quiconque la valeur de la légèreté, de la beauté, de la lumière. D’où ces portraits, ces scènes d’un naturel exceptionnel, d’une intimité rare.

Les photos Mirkine ne sont jamais des clichés volés, arrachés par effraction à un sujet traqué. Les stars comme les débutantes, cela se voit, sont en confiance, elles ne sourient pas comme à l’accoutumée à leur propre reflet, mais à Léo, à Yves, au photographe qui ne les trahira pas, qui saura donner de la noblesse à un instant anodin, et fera entrer la vie dans leur monde d’artifice, car il le connaît lui, le prix de la vie. Ensemble Léo et Yves Mirkine auront vécu un demi siècle de cinéma que leur petite fille et fille, Stéphane, nous permet de découvrir aujourd’hui au travers de plus de 120 000 négatifs.

Filmographie

  • 1937 : Un carnet de bal, de Julien Duvivier
  • 1937 : L'Affaire du courrier de Lyon de Claude Autant-Lara et Maurice Lehmann
  • 1938 : Les Disparus de Saint-Agil, de Christian-Jacque
  • 1938 : J'accuse, d'Abel Gance.
  • 1938 : Gosse de riche, de Maurice de Canonge.
  • 1941 : L'Enfer des anges, de Christian-Jacque.
  • 1945 : Les Enfants du paradis, de Marcel Carné.
  • 1946 : Jéricho, d'Henri Calef.
  • 1952 : Fanfan la Tulipe, de Christian-Jacque.
  • 1952 : Un caprice de Caroline chérie, de Jean Devaivre.
  • 1952 : La femme à l'orchidée, de Raymond Leboursier.
  • 1952 : Les Quatre sergents du Fort Carré, d'André Hugon.
  • 1953 : Légère et court vêtue, de Jean Laviron.
  • 1953 : Un acte d'amour, d'Anatole Litvak.
  • 1954 : Papa, maman, la bonne et moi, de Jean-Paul Le Chanois.
  • 1955 : Les Diaboliques, d'Henri-Georges Clouzot.
  • 1955 : Nagana, d'Hervé Bromberger.
  • 1956 : Et Dieu… créa la femme, de Roger Vadim.
  • 1957 : Le Cas du docteur Laurent, de Jean-Paul Le Chanois.
  • 1958 : Les Bijoutiers du clair de lune, de Roger Vadim.
  • 1958 : La Vie à deux, de Clément Duhour.
  • 1960 : Le Testament d'Orphée, de Jean Cocteau.
  • 1963 : Chair de poule, de Julien Duvivier
  • 1972 : La Scoumoune, de José Giovanni

 

Duvivier Julien

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Julien Duvivier, né le 8 octobre 1896 à Lille, mort le 29 octobre 1967 à Paris, est un réalisateur français. Il a marqué le cinéma français de la période 1930-1960. Parmi ses films les plus originaux, figurent notamment Pépé le Moko, Panique et Voici le temps des assassins. Célèbre pour sa noirceur et son pessimisme, il connut cependant l'un de ses plus grands succès publics avec son Don Camillo.

Duvivier Julien

C'est comme acteur de théâtre que Julien Duvivier fait ses débuts en 1916 à l'Odéon, alors dirigé par André Antoine. En 1918, il entame son parcours au cinéma chez Gaumont comme scénariste ou assistant, entre autres d'André Antoine, devenu réalisateur (pour le film La Terre), de Louis Feuillade et Marcel L'Herbier. Dès l'année suivante, Duvivier réalise son premier film, Haceldama ou le prix du sang, qui cependant ne connaît qu’un succès mitigé. Parmi les films qu’il tourne dans les années 1920, on en trouve quelques-uns qui traitent de sujets religieux tels : Credo ou la Tragédie de Lourdes ( scénario Georges d'Esparbès) , L'Abbé Constantin, ou encore La Vie miraculeuse de Thérèse Martin… Sa filmographie ne restera jamais cantonnée cependant à une thématique ni même à un style particulier.

Dans les années 1930, il est engagé par de la société de production Film d'Art fondée par Marcel Vandal et Charles Delac où il pratique le travail d'équipe. Duvivier y restera neuf ans. C’est avec David Golder, réalisé en 1930, que Duvivier connaît un premier succès. C’est aussi son premier film parlant, et la première expérience du parlant pour l’acteur Harry Baur. 1934 marque la première collaboration de Julien Duvivier avec l’acteur Jean Gabin, qu’il dirige dans Maria Chapdelaine.

En 1935, pour La Bandera, Julien Duvivier s’attache pour l’écriture les talents de Charles Spaak, qui avait jusque-là collaboré avec Feyder, Grémillon, Allégret et L'Herbier. Ils travailleront par la suite souvent ensemble. Après le tournage du Golem (1936), film fantastique, Duvivier entreprend La Belle Équipe avec Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, une œuvre qui restera un titre phare du réalisateur. Dans ce film, cinq traîne-savates décrochent le gros lot à la loterie et décident d’acheter en commun une guinguette au bord de l’eau ; mais les imprévus se succèdent, et quand la femme s’en mêle, il n’y a plus grand-chose à sauver. La fin originale du film étant jugée trop pessimiste, une autre, plus joyeuse, est tournée. Ces deux fins existent toujours.

Trois films s’enchaînent ensuite : L'Homme du jour (1936), Pépé le Moko et Un carnet de bal (1937). Tandis que le premier, avec Maurice Chevalier dans le rôle principal, est un film mineur dans la carrière du réalisateur, les deux autres sont d'incontestables sommets. Pépé le Moko, qui nous plonge dans le milieu de la pègre, et qui a pour décor exotique la ville d’Alger, est par ailleurs le film qui véritablement propulse Gabin au rang de vedette internationale.

En 1938, Duvivier signe un contrat avec la MGM et va tourner aux États-Unis un premier film, une biographie de Strauss, The Great Waltz. L'année suivante, déjà de retour en France, Duvivier met en scène la La Fin du jour, dans lequel des acteurs de théâtre à la retraite luttent pour que la maison de repos créée pour les accueillir eux seuls ne ferme pas ses portes ; on retrouve dans ce film Michel Simon en vieil acteur cabotin, et Louis Jouvet en vieux jeune premier psychotique qui croit encore en son pouvoir de séduction. C’est sans doute le film le plus émouvant du réalisateur. Duvivier enchaîne ensuite avec La Charrette fantôme, film fantastique adapté d’un roman de Selma Lagerlöf.

Duvivier tourne en 1940 Untel père et fils, avec Raimu, Michèle Morgan, et Louis Jouvet ; le film, une chronique familiale, ne pourra, à cause de la tournure prise par les événements politiques, être projeté qu’à la fin de guerre, du moins en France. Ce film, en dépit d'une distribution excellente, est généralement considéré comme un film mineur, voire raté, de Duvivier. Durant la Seconde Guerre mondiale, contrairement à Marcel Carné notamment, qui malgré les circonstances poursuit sa carrière en France, Julien Duvivier part de nouveau travailler aux États-Unis, où il réalise 5 films : Lydia (1941), 2 films à sketches : Tales of Manhattan, avec Charles Boyer, Rita Hayworth entre autres stars (1942) et Flesh and Fantasy, avec Edward G. Robinson, Charles Boyer et Barbara Stanwyck (1943), ensuite L'Imposteur, un remake de Pépé le Moko avec toujours Gabin (1943) et Destiny (1944).

À son retour en France, Duvivier éprouve quelques difficultés à renouer avec son succès des années 1930. En 1946, sort Panique. Condensé exhaustif des instincts les plus vils et les plus bas de la nature humaine, l’œuvre reste le film le plus personnel, le plus noir et le plus nihiliste de son auteur. Ce sera un échec cuisant, tant critique que public. La critique lui reprocha une volonté de retour au réalisme poétique d’avant-guerre. Duvivier continuera cependant, après un court détour en Grande-Bretagne en 1948 pour le tournage d'Anna Karénine et un tournage en Espagne pour Black Jack en 1950, à travailler en France jusqu’à la fin de sa vie.

En 1951, il réalise Sous le ciel de Paris, un film d’une très grande originalité d’un point de vue du découpage scénaristique : au cours d’une journée à Paris, on suit des gens dont les destins vont finir par se croiser. La même année, Duvivier tourne le premier volet des Don Camillo : Le Petit monde de don Camillo qui rencontre un succès populaire immédiat et auquel il donne lui-même une suite Le Retour de don Camillo, qui sort en 1953. La série se prolongera sous la direction d’autres réalisateurs.

Dans Voici le temps des assassins (1956), on retrouve Jean Gabin dans le rôle d’un brave restaurateur qui se fait gruger par une jeune femme cynique et sans scrupules, jouée par Danièle Delorme. Un film très noir, et un portrait de femme démoniaque marquant. Duvivier tourne un autre grand film en 1959 : Marie-Octobre, avec Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Serge Reggiani et Bernard Blier, entre autres. Un exercice de style : 11 personnages (neuf hommes, deux femmes — la reine et l'ouvrière pourrait-on dire —), unité de lieu, de temps, d'action, et une mise en scène omniprésente, inquisitrice, presque menaçante, avec un souci constant et presque maniaque du cadrage et de la composition de l'image. La même année, le metteur en scène est invité à faire partie du jury au Festival de Cannes.

En 1962, il se livre une dernière fois à l’exercice du film à sketches, avec Le Diable et les Dix Commandements. L’année suivante, sort Chair de poule, un film dont le scénario est proche de celui du Facteur sonne toujours deux fois et qui présente encore une fois un personnage de garce sans scrupules. En 1967, alors que la production de Diaboliquement vôtre vient de s’achever, film dans lequel il est question d’un homme rendu amnésique à la suite d’un accident de voiture, Duvivier est lui-même victime d’un accident de la circulation, provoquant une crise cardiaque qui lui coûte la vie. Il est âgé de 71 ans et laisse derrière lui une filmographie riche de près de 70 titres, parmi lesquels on compte d’incontournables classiques du cinéma mondial. Il est enterré au cimetière ancien de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine.

Filmographie

  • 1917 Le coupable – de André Antoine avec René Hiéronimus - Seulement régisseur
  • Les travailleurs de la mer : 1ère époque – de André Antoine avec Romuald Joubé - Seulement assistant réalisateur
  • Les travailleurs de la mer : 1ère époque – de André Antoine avec Andrée Brabant - Seulement assistant réalisateur
  • 1919 Haceldama ou le prix du sang / Haceldama / Le prix du sang – de Julien Duvivier avec Camille Bert + scénario, directeur de la photographie, montage & production
  • 1920 La réincarnation de Serge Renaudier – de Julien Duvivier avec Andrée Reynis + scénario – Film détruit
  • Quatre-vingt-treize, 1ère époque – de Albert Capellani, André Antoine & Léonard Antoine avec Paul Capellani - Seulement assistant réalisateur
  • Quatre-vingt-treize, 2ème époque – de Albert Capellani, André Antoine & Léonard Antoine avec Philippe Garnier - Seulement assistant réalisateur
  • 1921 Crépuscule d’épouvante – de Henri Etiévant avec Victor Francen - Seulement scénario
  • L’agonie des aigles : 1ère époque, Le roi de Rome – de Bernard-Deschamps avec Séverin-Mars - Seulement assistant réalisateur & adaptation
  • L’agonie des aigles : 2ème époque, les demi-soldes – de Bernard-Deschamps avec Séverin-Mars - Seulement assistant réalisateur & adaptation
  • La terre – de André Antoine avec Paul Castanet - Seulement assistant réalisateur
  • 1922 Les Roquevillard – de Julien Duvivier avec Jeanne Desclos + adaptation, scénario & production
  • L’ouragan sur la montagne – de Julien Duvivier avec Camille Beuve + scénario
  • L’Arlésienne – de André Antoine avec Lucienne Bréval - Seulement assistant réalisateur
  • Le logis de l’horreur – de Julien Duvivier avec Jeanne Helbling + scénario & production
  • Le logis de l’horreur ( der unheimliche gast / sturm im gebirge ) de Julien Duvivier avec Lotte Lorring - Version allemande de « Le logis de l’horreur »
  • 1923 Le reflet de Claude Mercœur – de Julien Duvivier avec Maud Richard + adaptation, scénario & production
  • Cœurs farouches – de Julien Duvivier avec Desdemonda Mazza + scénario & production
  • Credo ou la tragédie de Lourdes – de Julien Duvivier avec Henry Krauss + scénario & production
  • 1924 CM La machine à refaire la vie – de Julien Duvivier & Henri Lepage
  • L’œuvre immortelle ( wat eeuwig blijft ) de Julien Duvivier avec Suzanne Christy + scénario
  • La nuit de la revanche – de Henri Etievant avec Léon Mathot - Seulement scénario
  • 1925 L’abbé Constantin – de Julien Duvivier avec Georges Lannes + adaptation
  • Poil de carotte – de Julien Duvivier avec Charlotte Barbier-Krauss + scénario
  • 1926 L’agonie de Jérusalem – de Julien Duvivier avec Berthe Jalabert + adaptation & scénario
  • L’homme à l’Hispano – de Julien Duvivier avec Huguette Duflos
  • 1927 Le mariage de Mademoiselle Beulemans – de Julien Duvivier avec Jean Dehelly + adaptation & scénario
  • Le mystère de la tour Eiffel / Les frères Miroton / T.S.F., Tramel s’en fout… – de Julien Duvivier avec Félicien Tramel
  • 1928 Le tourbillon de Paris – de Julien Duvivier avec Lil Dagover + adaptation & scénario
  • La divine croisière / Le miracle de la mer – de Julien Duvivier avec Thomy Bourdelle + scénario
  • 1929 La vie miraculeuse de Thérèse Martin – de Julien Duvivier avec Simone Bourday + scénario
  • Maman Colibri – de Julien Duvivier avec Francis Lederer + adaptation & scénario
  • 1930 Au bonheur des dames – de Julien Duvivier avec Ginette Maddie
  • David Golder – de Julien Duvivier avec Camille Bert + dialogues & scénario
  • 1931 Les cinq gentlemen maudits – de Julien Duvivier avec Robert Le Vigan + adaptation, dialogues & scénario
  • Les cinq gentlemen maudits ( die fünf verfluchten gentlemen ) de Julien Duvivier avec Anton Walbrook + scénario – Version allemande de « Les cinq gentlemen maudits »
  • 1932 CM La Vénus du collège – de Julien Duvivier
  • Allô, Berlin ? Ici Paris! – de Julien Duvivier avec Josette Day + adaptation, dialogues & scénario
  • Poil de carotte – de Julien Duvivier avec Harry Baur + dialogues & scénario
  • La tête d’un homme – de Julien Duvivier avec Valéry Inkijinoff + lyriques, dialogues & scénario
  • 1933 Le petit roi – de Julien Duvivier avec Robert Lynen + scénario
  • CM La machine à refaire la vie – de Julien Duvivier
  • 1934 Maria Chapdelaine – de Julien Duvivier avec Madeleine Renaud + scénario - Mention spéciale au festival du cinéma de Venise, Italie
  • Le paquebot « Tenacity » – de Julien Duvivier avec Raymond Aimos + scénario
  • 1935 Golgotha / Ecce Homo – de Julien Duvivier avec Edwige Feuillère + adaptation & scénario
  • La Bandera / La grande relève – de Julien Duvivier avec Annabella + dialogues & scénario
  • Bout de choux – de Henry Wulschleger avec Sinoël - Seulement scénario
  • 1936 L’homme du jour – de Julien Duvivier avec Maurice Chevalier + production & scénario
  • Le Golem – de Julien Duvivier avec Marcel Dalio + scénario
  • La belle équipe – de Julien Duvivier avec Viviane Romance + lyriques, musique & scénario
  • Pépé-le-Moko – de Julien Duvivier avec Jean Gabin + scénario
  • 1937 Un carnet de bal – de Julien Duvivier avec Marie Bell + adaptation & scénario - Coupe Mussolini du meilleur film étranger au festival du cinéma de Venise, France
  • 1938 Toute la ville danse ( the great waltz ) de Julien Duvivier avec Luise Rainer
  • La fin du jour – de Julien Duvivier avec Victor Francen + scénario - Coupe de la 7ème Biennale au festival du cinéma de Venise, Italie
  • 1939 La charrette fantôme – de Julien Duvivier avec Pierre Fresnay + scénario
  • Casbah ( Algiers ) de John Cromwell avec Hedy Lamarr - Seulement sujet original
  • 1940 Untel père et fils – de Julien Duvivier avec Raimu + scénario
  • 1941 Lydia ( illusions ) de Julien Duvivier avec Merle Oberon + sujet & scénario
  • 1942 Six destins / Histoires de Manhattan ( tales of Manhattan ) de Julien Duvivier avec Rita Hayworth + scénario
  • Destiny / The fugitive – de Julien Duvivier & Reginald Le Borg avec Gloria Jean + production
  • 1943 Obsessions ( flesh and fantasy / six destinies ) de Julien Duvivier avec Barbara Stanwyck + production & scénario
  • L’imposteur ( the impostor / bayonet charge / strange confession ) de Julien Duvivier avec Ellen Drew + production & scénario
  • 1946 Panique – de Julien Duvivier avec Michel Simon + adaptation & scénario
  • Amours, délices et orgues – de André Berthomieu avec Gisèle Pascal - Seulement sujet original & scénario
  • 1948 Anna Karénine ( Anna Karenina / Tolstoy’s Anna Karenina ) de Julien Duvivier avec Vivien Leigh + adaptation & scénario
  • 1949 Au royaume des cieux – de Julien Duvivier avec Juliette Gréco + adaptation, scénario & production
  • 1950 Trafiquants d’opium / Black Jack ( captain Blackjack / Jack, el negro ) de Julien Duvivier & José Antonio Nieves Conde avec George Sanders + production, sujet & scénario
  • Sous le ciel de Paris / Sous le ciel de Paris coule la Seine – de Julien Duvivier avec Paul Frankeur + adaptation & scénario
  • 1951 Le petit monde de Don Camillo / Don Camillo – de Julien Duvivier avec Gino Cervi + adaptation, dialogues & scénario. Coupe d’Argent du meilleur scénario, pour promouvoir les valeurs démocratiques pour le futur, du Cinéma Germanique, Allemagne
  • 1952 La fête à Henriette – de Julien Duvivier avec Michel Auclair + scénario
  • 1953 Le retour de Don Camillo – de Julien Duvivier avec Fernandel + adaptation, dialogues & scénario
  • 1954 L’affaire Maurizius – de Julien Duvivier avec Madeleine Robinson + adaptation, dialogues & scénario
  • Marianne de ma jeunesse / Marianne – de Julien Duvivier avec Pierre Vaneck + adaptation, dialogues & scénario
  • Marianne de ma jeunesse ( Marianne, meine jugendliebe ) de Julien Duvivier avec Horst Buchholz + scénario – Version allemande de « Marianne de ma jeunesse »
  • 1955 Voici le temps des assassins – de Julien Duvivier avec Danièle Delorme + lyriques, adaptation, dialogues & scénario
  • 1956 L’homme à l’imperméable – de Julien Duvivier avec Bernard Blier + scénario
  • 1957 Pot-Bouille – de Julien Duvivier avec Gérard Philipe + adaptation & scénario
  • 1958 La femme et le pantin – de Julien Duvivier avec Brigitte Bardot + adaptation & scénario
  • Marie-Octobre – de Julien Duvivier avec Danielle Darrieux + adaptation & scénario
  • 1960 La grande vie ( das kunstseidene mädchen / la gran vita ) de Julien Duvivier avec Giulietta Masina + adaptation, dialogues & scénario
  • Boulevard – de Julien Duvivier avec Jean-Pierre Léaud + adaptation & scénario
  • 1961 La chambre ardente – de Julien Duvivier avec Jean-Claude Brialy + adaptation, scénario & production
  • 1962 Le Diable et les dix commandements – de Julien Duvivier avec Charles Aznavour + scénario
  • 1963 Chair de poule – de Julien Duvivier avec Robert Hossein + adaptation & scénario
  • Deux têtes folles / Paris qui pétille ( Paris – When it sizzles ) de Richard Quine avec Marlene Dietrich Seulement sujet
  • 1967 Diaboliquement vôtre – de Julien Duvivier avec Senta Berger + adaptation & scénario

L'Enfer

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L'Enfer L'Enfer (Dante's Inferno) est un film américain réalisé par Harry Lachman, sorti en 1935 inspiré d'un poème La Divine Comédie de Dante Alighieri. Jim Carter est embauché dans un parc d'attraction où se trouve reconstituée la vision de l'enfer de Dante dans "la Divine Comédie". Premier film de Rita Hayworth sous le nom de Rita Cansino (By Chems).

Fiche technique

  • Titre : L'Enfer
  • Titre original : Dante's Inferno
  • Réalisation : Harry Lachman
  • Scénario : Philip Klein et Robert Yost inspiré d'un poème La Divine Comédie de Dante Alighieri
  • Production : Sol M. Wurtzel
  • Société de production : Fox Film Corporation
  • Directeur musical : Samuel Kaylin
  • Photographie : Rudolph Maté
  • Montage : Alfred DeGaetano
  • Direction artistique : Duncan Cramer et David S. Hall
  • Costumes : Royer et Sam Benson
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - Mono (Western Electric Noiseless Recording)
  • Genre : Drame
  • Durée : 89 minutes
  • Date de sortie : 23 août 1935 (USA)

Distribution

  • Spencer Tracy : Jim Carter
  • Claire Trevor : Betty McWade
  • Henry B. Walthall : Pop McWade
  • Alan Dinehart : Jonesy
  • Scotty Beckett : Alexander Carter
  • Robert Gleckler : Dean
  • Rita Hayworth (sous le nom de Rita Cansino) : Une danseuse
  • Gary Leon : Un danseur
  • Willard Robertson : Inspecteur Harris
  • Morgan Wallace : Capitaine Morgan
  • Russell Hicks : L'avocat de l'accusation

Et, parmi les acteurs non-crédités :

  • Don Ameche
  • Astrid Allwyn
  • Noble Johnson : Le diable
  • George Irving : Le juge

Under the Pampas Moon

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Under the Pampas Moon

Under the Pampas Moon est un film américain réalisé par James Tinling, sorti en 1935.

Fiche technique

  • Titre original : Under the Pampas Moon
  • Réalisation : James Tinling
  • Scénario : Ernest Pascal et Bradley King d'après une histoire de Gordon Morris
  • Dialogues : Henry Jackson
  • Production : Buddy G. DeSylva
  • Société de production : Fox Film Corporation
  • Directeur musical : Arthur Lange
  • Adaptation musicale : Cyril J. Mockridge
  • Compositeur : Peter Brunelli (musique additionnelle)
  • Chorégraphe : Jack Donohue
  • Photographie : Chester A. Lyons
  • Montage : Alfred DeGaetano
  • Costumes : René Hubert
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono
  • Genre : Western
  • Durée : 78 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 1er juin 1935

Distribution

  • Warner Baxter : Cesar Campo
  • Ketti Gallian : Yvonne LaMarr
  • J. Carrol Naish : Tito
  • John Miljan : Graham Scott
  • Armida : Rosa
  • Ann Codee : Madame LaMarr
  • Jack La Rue : Bazan
  • George Irving : Don Bennett
  • Rita Hayworth (sous le nom de Rita Cansino) : Carmen
  • Chris-Pin Martin : Pietro

Charlie Chan en Égypte

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Charlie Chan en ÉgypteCharlie Chan en Égypte (Charlie Chan in Egypt) est un film américain réalisé par Louis King, sorti en 1935. Charlie Chan en Egypte : A la demande de la Société Française d'Archéologie, Charlie Chan enquête en Egypte sur des vols d'objets provenant du tombeau d'A-meti, grand-prêtre de la 21e Dynastie qui vient d'être découvert par le professeur Arnold. A Louxor, le détective fait la connaissance de Carol, la fille d'Arnold, et de son fiancé Tom Evans, ainsi que du professeur Thurston, l'oncle de la jeune fille. Le professeur Arnold est parti travailler sur d'autres fouilles à Napata dans le désert. Mais Chan, Evans et Thurston découvrent dans le laboratoire que le corps d'Arnold a été substitué à la momie d'Ameti. Carol et son frère Barry, qui semble avoir perdu la raison, sont persuadés que la mort de leur père résulte de la malédiction de Sekhmet, la déesse de la vengeance de l'Egypte antique. 

Tous soupçonnent Edfu Ahmad, le valet égyptien, un fanatique religieux. La nuit-même, Chan et Evans surprennent, dans la tombe d'Ameti, un inconnu qui porte sur le visage un masque de Sekhmet. Peu après, Barry succombe à une crise cardiaque. Evans, à son tour, est blessé de deux balles de revolver dans une chambre secrète de la tombe d'Ameti. Charlie Chan démontre que Carol et son frère étaient lentement empoisonnés par une drogue hallucinogène appelée mapouchari. 

Barry a succombé à une dose trop forte contenue dans une ampoule en verre cachée dans son violon et qui s'est brisée quand le jeune homme a voulu jouer de son instrument. L'assassin est sans aucun doute le voleur de bijoux du tombeau. Le détective attend au chevet de Tom Evans qu'il reprenne connaissance et dénonce son agresseur. Il surprend ainsi le professeur Thurston, qui tentait d'achever le blessé...

Fiche technique

  • Titre : Charlie Chan en Égypte
  • Titre original : Charlie Chan in Egypt
  • Réalisation : Louis King
  • Scénario : Robert Ellis et Helen Logan
  • Production : Edward T. Lowe Jr.
  • Société de production : Fox Film Corporation
  • Directeur musical : Samuel Kaylin
  • Photographie : Daniel B. Clark
  • Montage : Alfred DeGaetano
  • Direction artistique : Duncan Cramer, William S. Darling et Walter Koessler
  • Costumes : Helen A. Myron et Sam Benson
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Noiseless Recording)
  • Genre : Policier
  • Durée : 73 minutes
  • Date de sortie : 21 juin 1935 (USA)

Distribution

  • Warner Oland : Charlie Chan
  • Pat Paterson : Carol Arnold
  • Thomas Beck : Tom Evans, Archéologue
  • Rita Hayworth (sous le nom de Rita Cansino) : Nayda
  • Jameson Thomas : Dr. Anton Racine
  • Frank Conroy : Professeur John Thurston
  • Nigel De Brulier : Edfu Ahmad
  • Paul Porcasi : Inspecteur Fouad Soueida
  • Arthur Stone : Dragoman
  • James Eagles : Barry Arnold
  • Frank Reicher : Dr. Jaipur
  • George Irving : Professeur Arnold
  • John Davidson : Daoud Atrash, chimiste

Paddy O'Day

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Paddy O'DayPaddy O'Day est un film américain réalisé par Lewis Seiler, sorti en 1935.

Fiche technique

  • Titre original : Paddy O'Day
  • Réalisation : Lewis Seiler
  • Scénario : Lou Breslow et Edward Eliscu d'après une histoire de Sonya Levien
  • Production : Sol M. Wurtzel
  • Société de production et de distribution : 20th Century Fox
  • Musique : Samuel Kaylin (non crédité)
  • Photographie : Arthur C. Miller
  • Montage : Alfred DeGaetano
  • Direction artistique : Duncan Cramer et Lewis H. Creber
  • Costumes : Helen A. Myron
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : Anglais
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Noiseless Recording)
  • Genre : Film musical
  • Durée : 73 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 29 octobre 1935

Distribution

  • Jane Withers : Paddy O’Day
  • Pinky Tomlin : Roy Ford
  • Rita Hayworth (sous le nom de Rita Cansino) : Tamara Petrovitch
  • Jane Darwell : Dora
  • George Givot : Mischa
  • Francis Ford : Tom McGuire
  • Vera Lewis : Tante Flora
  • Louise Carter : Tante Jane
  • Russell Simpson : Benton
  • Michael Visaroff : Popushka Petrovitch

Le Danseur pirate

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Le Danseur pirate

Le Danseur pirate (Dancing Pirate) est un film américain réalisé par Lloyd Corrigan, sorti en 1936.

Fiche technique

  • Titre : Le Danseur pirate
  • Titre original : Dancing Pirate
  • Réalisation : Lloyd Corrigan
  • Scénario : Ray Harris et Francis Edward Faragoh, adapté par Jack Wagner et Boris Ingster, d'après une histoire de Emma-Lindsay Squier
  • Direction artistique : W. B. Ihnen
  • Musique : Richard Rodgers (Musique) et Lorenz Hart (lyrics)2
  • Chanson notable : Are You My Love? et When You're Dancing the Waltz2
  • Directeur artistique : W. B. Ihnen
  • Costumes :
  • Photographie : William V. Skall
  • Son : Oscar Lagerstrom
  • Chorégraphie : Russell Lewis
  • Montage : Archie Marshek
  • Production : John Speaks
  • Production déléguée : Merian C. Cooper
  • Société de production : Pioneer Pictures Corporation
  • Distribution : États-Unis : RKO Radio Pictures
  • Pays : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleur (Technicolor) - Son : Monophonique (Western Electric Sound System) - 1,37:1 - Format 35 mm
  • Genre : Film musical
  • Durée : 83 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 22 mai 1936, France : 8 juin 1949

Distribution

  • Charles Collins : Jonathan Pride
  • Frank Morgan : Maire Don Emilio Perena
  • Steffi Duna : Serafina Perena
  • Luis Alberni : Pamfilo (le geôlier)
  • Victor Varconi : Don Balthazar
  • Jack La Rue : Lieutenant Chago
  • Alma Real : Blanca
  • William V. Mong : Tecolote, le vieil indien
  • Mitchell Lewis : chef pirate
  • Julian Rivero : Shepherd
  • John Eberts : Mozo
  • The Royal Cansino Dancers : Danseurs

Et, parmi les acteurs non-crédités :

Meet Nero Wolfe

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Meet Nero Wolfe

Meet Nero Wolfe est un film américain réalisé par Herbert J. Biberman, sorti en 1936.

 

Fiche technique

  • Titre original : Meet Nero Wolfe
  • Réalisation : Herbert J. Biberman
  • Scénario : Joseph Anthony, Howard J. Green et Bruce Manning d'après le roman Fer-de-Lance de Rex Stout
  • Production : B. P. Schulberg
  • Société de production et de distribution : Columbia Pictures
  • Musique : Howard Jackson
  • Photographie : Henry Freulich
  • Montage : Otto Meyer
  • Direction artistique : Stephen Goosson
  • Costumes : Lon Anthony
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : Anglais
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Noiseless Recording)
  • Genre : Film policier
  • Durée : 73 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 17 juillet 1936

Distribution

  • Edward Arnold : Nero Wolfe
  • Lionel Stander : Archie Goodwin
  • Dennie Moore : Mazie Gray
  • Victor Jory : Claude Roberts
  • Nana Bryant : Sarah Barstow
  • Joan Perry : Ellen Barstow
  • Russell Hardie : Manuel Kimball
  • Walter Kingsford : Emanuel Jeremiah (E.J.) Kimball
  • Boyd Irwin : Professeur Edgar Barstow
  • John Qualen : Olaf
  • Gene Morgan : Lieutenant O'Grady
  • Rita Hayworth (Rita Cansino) : Maria Maringola
  • Frank Conroy : Dr Nathaniel Bradford
  • Juan Torena : Carlo Maringola
  • Martha Tibbetts : The Apartment House Maid

Old Louisana

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Old Louisiana est un film américain réalisé par Irvin Willat, sorti en 1937.

Fiche technique

  • Titre original : Old Louisiana
  • Réalisation : Irvin Willat
  • Scénario : Mary Ireland d'après une histoire de John T. Neville
  • Production : E.R. Derr et Bernard A. Moriarty producteur associé
  • Société de production et de distribution : Crescent Pictures Corporation
  • Direction musicale : Abe Meyer
  • Photographie : Arthur Martinelli
  • Montage : Donald Barratt
  • Direction artistique : Edward C. Jewell
  • Costumes : Louis Brown
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Son mono
  • Genre : Western
  • Durée : 60 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 1er mars 1937

Distribution

  • Tom Keene : John Colfax
  • Rita Hayworth (sous le nom de Rita Cansino) : Angela Gonzales
  • Will Morgan : Steve
  • Robert Fiske : Luke E. Gilmore
  • Ray Bennett : Flint, l'homme de main de Gilmore
  • Budd Buster : Kentuck
  • Carlos De Valdez : Gouverneur Juan Buenaventura Gonzales
  • Ramsay Hill : James Madison, secrétaire d'État
  • Allan Cavan : Président Thomas Jefferson
  • Wally Albright : Davey

Hit the Saddle

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Hit the Saddle est un film américain réalisé par Mack V. Wright, sorti en 1937.

Hit the Saddle

Fiche technique

  • Titre original : Hit the Saddle
  • Réalisation : Mack V. Wright
  • Scénario : Oliver Drake d'après une histoire de William Colt MacDonald, Oliver Drake et Maurice Geraghty
  • Musique : Alberto Colombo
  • Photographie : Jack A. Marta
  • Montage : Tony Martinelli
  • Direction artistique : John Victor Mackay (non crédité)
  • Production : Nat Levine et Sol C. Siegel (producteur associé)
  • Société de production et de distribution : Republic Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Son : Mono (RCA High Fidelity Recording)
  • Genre : Western
  • Durée : 57 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 3 mars 1937

Distribution

  • Robert Livingston : Stony Brooke
  • Ray Corrigan : Tucson Smith
  • Max Terhune : Lullaby Joslin
  • Rita Hayworth (sous le nom de Rita Cansino) : Rita, chanteuse de saloon
  • J. P. McGowan : Rance McGowan
  • Ed Cassidy : Shérif Miller, assassiné par McGowan
  • Sammy McKim : Tim Miller, le fils du shérif
  • Yakima Canutt : Buck, l'un des hommes de main de McGowan
  • Harry Tenbrook : Joe Harvey, l'un des hommes de main de McGowan
  • Robert Smith : Hank, l'un des hommes de main de McGowan
  • Eddie Boland : Pete
 

Trouble in Texas

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Trouble in Texas

Trouble in Texas est un film américain réalisé par Robert N. Bradbury, sorti en 1937.

Fiche technique

  • Titre original : Trouble in Texas
  • Réalisation : Robert N. Bradbury
  • Scénario : Robert Emmett Tansey d'après une histoire de Lindsley Parsons (non crédité)
  • Directeur musical : Frank Sanucci
  • Photographie : Gus Peterson
  • Montage : Frederick Bain
  • Direction artistique : Ralph Berger (non crédité)
  • Costumes : Louis Brown et Maizie Lewis (non crédités)
  • Production : Edward Finney
  • Société de production : Boots and Saddles Pictures
  • Société de distribution : Grand National Films
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono
  • Genre : Western
  • Durée : 63 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 6 mars 1937

Distribution

  • Tex Ritter : Tex Masters
  • Rita Hayworth (Rita Cansino) : Carmen Serano
  • Yakima Canutt : Henchman Squint Palmer
  • Charles King : Henchman Pinto
  • Horace Murphy : Sidekick Lucky
  • Earl Dwire : Barker
  • Tex Cooper : Annonceur du Rodéo
  • Hal Price : Officier fédéral
  • Glenn Strange : Shérif Middleton
  • Jack C. Smith : Banker Bix
  • The Texas Tornadoes : Musiciens
  • White Flash : Le cheval de Tex

Criminels de l'air

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Criminels de l'air (titre original : Criminals of the Air) est un film américain de Charles C. Coleman en 1937.

Criminels de l'air

Fiche technique

  • Titre : Criminels de l'air
  • Titre original : Criminals of the Air
  • Réalisateur : Charles C. Coleman
  • Scénario : Owen Francis d'après une histoire de Jack Cooper
  • Production : Wallace MacDonald et Irving Briskin (producteur exécutif)
  • Studio de production : Columbia Pictures
  • Direction musicale : Morris Stoloff
  • Photographie : George Meehan
  • Montage : Richard Fantl
  • Costumes : Robert Kalloch
  • Pays : américain
  • Langue : anglais
  • Genre : aventures
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono
  • Durée : 61 minutes
  • Sortie : États-Unis 30 avril 1937

Distribution

  • Rosalind Keith : Nancy Rawlings
  • Charles Quigley : Mark Owens
  • Rita Hayworth : Rita Owens
  • John Gallaudet : Ray Patterson
  • Marc Lawrence : 'Blast' Reardon
  • Patricia Farr : Maimie
  • John Hamilton : Captain Wallace
  • Ralph Byrd : Williamson
  • Walter Soderling : 'Camera-Eye' Condon
  • Russell Hicks : Kurt Feldon
  • John Tyrrell : Bill Morris
  • Lester Dorr : 'Trigger'

Astaire Fred

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Frederick Austerlitz, dit Fred Astaire, est un danseur, compositeur de cinéma, acteur et chanteur américain, né le 10 mai 1899 à Omaha (Nebraska) et mort le 22 juin 1987 à Los Angeles (Californie). Il a obtenu un Oscar d'honneur pour son talent artistique unique et sa contribution à l'association de l'image et de la musique, et a son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood.

Astaire Fred

Friedrich E. Austerlitz, le père de Fred Astaire, originaire de Linz, émigre d'Autriche vers les États-Unis en 1892, où il épouse Johanne Geilus, née aux États-Unis mais d'ascendance prussienne, en 1894 dans le Nebraska. La famille déménage à New York en 1905. Fred prend des leçons de danse à l'école Alvienne et c'est en 1905, lors d'une interprétation dans une petite pièce avec sa sœur Adele, qu'il adopte le nom « Astaire » ; ce nom a été choisi car un de ses oncles avait été nommé dans son village « l'Astaire du Village ». Cette pièce marque le début de leur carrière ; plébiscités par la presse locale, ils entament une série de nombreuses tournées. Fred et Adele effectuent leur première performance à Broadway en 1917, dans la comédie musicale Over The Top. 

Le spectacle est un échec relatif, mais la carrière des Astaire est lancée : Fred et Adele se produiront ensemble tout au long des années 1920, à Broadway et en Angleterre. Ils se séparent en 1932, après le très acclamé The Band Wagon, au New Amsterdam Theatre, lorsque Adele épouse Lord Charles Cavendish, fils du duc du Devonshire. Fred Astaire fait la connaissance de George et Ira Gershwin en 1922, lors de la production de For Goodness Sake, un spectacle dont les Gershwin ont écrit quelques chansons - une rencontre qui donnera lieu à de nombreuses collaborations. Fort de nombreuses performances acclamées par la critique, Fred Astaire se taille une réputation de chorégraphe et metteur en scène à Broadway. En 1930, Alfred Aarons lui demande de revoir le morceau Embraceable You, dans sa comédie musicale Girl Crazy. Cette même année, Astaire rencontre Ginger Rogers, avec laquelle il tournera plusieurs films.

Lorsque The Band Wagon s'arrête, après 260 représentations, Fred incarne le rôle principal de la comédie musicale The Gay Divorcee, écrite par Cole Porter, spectacle qui durera 248 représentations. C'est alors que le cinéma commence à s'intéresser à lui. Le producteur Mervyn LeRoy aborde Astaire pour faire un film de The Gay Divorcee. Intéressé par le grand écran, Astaire se présente aux studios de la RKO, où il effectue un bout d'essai en janvier 1933. Malgré le retour laconique d'un anonyme du studio sur sa performance : « Can't act. Slightly bald. Also dances. » (« Ne sait pas jouer la comédie. Un peu chauve. Danse aussi. »), David O. Selznick l'engage pour Carioca (Flying Down to Rio). Il entame alors une carrière cinématographique sans précédent. Le 12 juillet 1933, il épouse Phyllis Potter, rencontrée un an auparavant. 

Suite à des délais dans la production de Carioca, Fred Astaire débute dans Le Tourbillon de la danse (Dancing Lady), aux côtés de Joan Crawford et Clark Gable. Carioca, 1933, est son premier film avec Ginger Rogers. La critique acclame ses talents de danseur et Astaire fait la connaissance dans les studios du chorégraphe Hermes Pan, avec qui il collaborera de nombreuses années. RKO l'engage pour le tournage de La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee), pour lequel Astaire obtient un pourcentage sur les recettes, clause jusque-là extrêmement rare dans les mœurs hollywoodiennes. Ce film consacre le couple Astaire-Rogers, parrainé par Hermes Pan. Le trio et ses succès sont à l'origine de l'importance que prendront les numéros dansés dans les comédies musicales hollywoodiennes.

Astaire accepte une offre de la part de NBC pour une émission de radio (Your Hit Parade), pour les cigarettes Lucky Strike, visant ainsi à diversifier sa carrière. Son film suivant, En suivant la flotte (Follow the Fleet), tourné en 1936, est à nouveau un grand succès, confortant le couple Astaire-Rogers au sommet des hit-parades. L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall we dance) et Amanda n'ont cependant pas le succès escompté et la collaboration de Fred Astaire avec Ginger Rogers s'achève avec le tournage de La Grande Farandole (The Story of Vernon and Irene Castle) en 1939. Fred Astaire eut pour partenaire Eleanor Powell dans Broadway qui danse, ainsi que Rita Hayworth dans L'Amour vient en dansant et dans Ô toi ma charmante, qui, toutes deux et comme ses partenaires suivantes, furent comparées par la critique à Ginger Rogers ; mais on ne retrouvait pas avec elles l'alchimie du couple mythique. En 1946, après le tournage de La Mélodie du bonheur, Fred Astaire annonce à la presse qu'il se retire du monde du cinéma. Le film est annoncé comme étant son dernier et des milliers de lettres de protestation lui parviennent, le public ne se résignant pas à sa disparition de l'affiche.

Sa retraite est de courte durée. En octobre 1947, alors que Judy Garland et Gene Kelly sont en répétition pour Parade de printemps, Kelly se casse la cheville et appelle Astaire pour le remplacer. Conscient du potentiel Astaire-Garland sur une même affiche, le studio les reconduit pour un second film. Judy Garland en est évincée, suite à ses retards constants et à son comportement erratique, remplacée au pied levé par Ginger Rogers. Dix ans plus tard, faute d'affiche Astaire-Garland, Arthur Freed s'offre le retour du couple Astaire-Rogers. Entrons dans la danse est un succès et ravit les fans du couple dansant. La carrière de Fred Astaire prend un nouvel essor et il tourne certains de ses plus grands films, jusqu'à la fin des années 1950, période à laquelle les offres se font plus rares.

Il tournera une série d'émissions spéciales pour la télévision, jusqu'au début des années 1960. L'un de ces programmes, Une soirée avec Fred Astaire (An Evening with Fred Astaire), remporte 9 Emmy Awards en 1958. Astaire continue sa carrière cinématographique de façon sporadique jusque dans les années 1980, apparaissant dans des films tels La Vallée du bonheur en 1968 (sa dernière comédie musicale) et La Tour infernale en 1974, pour lequel il reçoit sa seule nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur second rôle masculin. Il apparaît dans le documentaire That's Entertainment!, au milieu des années 1970, dans un numéro de danse avec Gene Kelly. Il participe aussi en 1978 à la série télévisée de science-fiction Galactica et tourne son dernier film, Le Fantôme de Milburn (Ghost Story) en 1981. Il reçoit un Oscar d'honneur en 1950 « pour son talent artistique exceptionnel et sa contribution à la technique des comédies musicales ». L'American Film Institute lui remet un « Lifetime Achievement Award » en 1981. Il le classera cinquième acteur de légende. Fred Astaire meurt en juin 1987 d'une pneumonie aiguë ; il est inhumé à Chatsworth en Californie.

Filmographie

  • 1933 : Le Tourbillon de la danse (Dancing Lady) de Robert Z. Leonard : Fred Ayres
  • 1933 : Carioca (Flying Down to Rio) de Thornton Freeland
  • 1934 : La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee) de Mark Sandrich
  • 1935 : Roberta de William A. Seiter
  • 1935 : Le Danseur du dessus (Top Hat) de Mark Sandrich : Jerry Travers
  • 1936 : En suivant la flotte (Follow the Fleet) de Mark Sandrich
  • 1936 : Sur les ailes de la danse (Swing Time) de George Stevens
  • 1937 : Une demoiselle en détresse (Damsel in Distress) de George Stevens
  • 1937 : L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall We Dance) de Mark Sandrich
  • 1938 : Amanda (Carefree) de Mark Sandrich
  • 1939 : La Grande Farandole (The Story of Vernon and Irene Castle) de Henry C. Potter
  • 1940 : Broadway qui danse (Broadway Melody of 1940) de Norman Taurog : Johnny Brett
  • 1940 : Swing Romance (Second Chorus) de Henry C. Potter : Danny O'Neill
  • 1941 : L'amour vient en dansant (You'll Never Get Rich) de Sidney Lanfield
  • 1942 : L'amour chante et danse (Holiday Inn) de Mark Sandrich
  • 1942 : Ô toi ma charmante (You Were Never Lovelier) de William A. Seiter
  • 1943 : L'Aventure inoubliable (The Sky's the Limit) de Edward H. Griffith
  • 1945 : Yolanda et le Voleur (Yolanda and the Thief) de Vincente Minnelli : Johnny Parkson Riggs
  • 1946 : Ziegfeld Follies de Vincente Minnelli, rôles de Raffles/Tai Long/Un gentleman
  • 1946 : La Mélodie du bonheur (Blue Skies) de Stuart Heisler
  • 1948 : Parade de printemps (Easter Parade) de Charles Walters : Don Hewes
  • 1949 : Entrons dans la danse (The Barkleys of Broadway) de Charles Walters : Josh Barkley
  • 1950 : Trois Petits Mots (Three Little Words) de Richard Thorpe : Bert Kalmar
  • 1950 : Maman est à la page (Let's Dance) de Norman Z. McLeod
  • 1951 : Mariage royal (Royal Wedding) de Stanley Donen : Tom Bowen.
  • 1952 : La Belle de New York (The Belle of New York) de Charles Walters : Charlie Hill
  • 1953 : Tous en scène (The Band Wagon) de Vincente Minnelli
  • 1955 : Papa longues jambes (Daddy Long Legs)) de Jean Negulesco
  • 1957 : Drôle de frimousse (Funny Face) de Stanley Donen : Dick Avery
  • 1957 : La Belle de Moscou (Silk Stockings) de Rouben Mamoulian (remake de Ninotchka d'Ernst Lubitsch) : Steve Canfield
  • 1959 : Le Dernier Rivage (On the Beach) de Stanley Kramer : Julian Osborne
  • 1961 : Mon séducteur de père (The Pleasure of his Company) de George Seaton
  • 1962 : L'Inquiétante dame en noir (The Notorious Landlady) de Richard Quine : Franklyn Ambruster
  • 1968 : La Vallée du bonheur (Finian's Rainbow) de Francis Ford Coppola : Finian McLonergan
  • 1968 : Une combine en or (Midas Run) de Alf Kjellin
  • 1972 : Imagine de John Lennon et Yoko Ono
  • 1974 : La Tour infernale (Towering Inferno) de John Guillermin : Harlee Clairborne
  • 1974 : Il était une fois Hollywood (That Entertainment Part I) documentaire de Jack Haley Jr : Lui-même
  • 1976 : Hollywood, Hollywood (That's Entertainement Part II) - Film documentaire de Gene Kelly : Lui-même
  • 1977 : Un taxi mauve d'Yves Boisset : Docteur Scully
  • 1978 : Battlestar Galactica, ep17,La voie du sang (The Man with Nine Lives) série de Glen A. Larson : Caméléon
  • 1981 : Le Fantôme de Milburn (Ghost Story) de John Irvin : Ricky Hawthorne

Ford Glenn

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Glenn Ford, de son vrai nom Gwyllyn Samuel Newton Ford, (né le 1er mai 1916 à Sainte-Christine-d'Auvergne, Portneuf, Québec, Canada et mort le 30 août 2006 à Beverly Hills en Californie, aux États-Unis), est un acteur américain d'origine canadienne.

Ford Glenn

Alors qu'il est âgé de huit ans, sa famille s'installe en Californie. La médecine l'attire, mais bientôt le théâtre va occuper tout son temps. Il participe à des tournées sur la côte ouest. C'est la Fox Film qui le fait débuter au cinéma en 1939, puis la Columbia Pictures. Dans l'emploi de jeune premier séduisant, il participe à des films de série B, des westerns et des films d'action. Sa carrière est interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Engagé volontaire dans le corps des Marines en 1942, il sert dans le Pacifique mais aussi en France. Marié avec l'actrice Eleanor Powell en 1943, il est démobilisé l'année suivante.

Peu après son retour, il trouve en 1946 dans le rôle de Johnny Farell (Gilda), aux côtés de Rita Hayworth, l'occasion de se hisser au sommet du box-office. Il enchaîne alors les films, notamment des westerns, dont ceux de Delmer Daves ou des thrillers, à l'image de Règlement de comptes de Fritz Lang. Dans les années 1970, il joue dans le feuilleton télé Sam Cade, qui le rend encore plus célèbre. Il interprète également le rôle de Jonathan Kent dans le film Superman de Richard Donner. Le festival du cinéma américain de Deauville lui a rendu hommage, en sa présence, en 1980. Glenn Ford est surtout connu en France pour la série Sam Cade (dans laquelle il incarne le shérif en jeep).

Filmographie

  • 1937 : Night in Manhattan 
  • 1939 : Heaven with a Barbed Wire Fence : Joe
  • 1939 : My Son Is Guilty : Barney
  • 1940 : Convicted Woman : Jim Brent (reporter)
  • 1940 : Men Without Souls : Johnny Adams
  • 1940 : Babies for Sale (en) : Steve Burton alias Oscar Hanson
  • 1940 : The Lady in question : Pierre Morestann
  • 1940 : Blondie Plays Cupid : Charlie
  • 1941 : Ainsi finit notre nuit (So Ends Our Night) : Ludwig Kern
  • 1941 : Texas, de George Marshall : Tod Ramsey
  • 1941 : Go West, Young Lady : Sheriff Tex Miller
  • 1942 : The Adventures of Martin Eden : Martin Eden
  • 1942 : Flight Lieutenant : Danny Doyle
  • 1943 : Les Desperados (The Desperadoes) : Cheyenne Rogers
  • 1943 : Destroyer (en) : Mickey Donohue
  • 1946 : Gilda : Johnny Farrell / Narrateur
  • 1946 : La Voleuse (A Stolen Life) : Bill Emerson
  • 1946 : Gallant Journey : John J. Montgomery
  • 1947 : Traquée (Framed) : Mike Lambert
  • 1948 : The Mating of Millie : Doug Andrews
  • 1948 : La Peine du talion (The Man from Colorado) : Col. Owen Devereaux
  • 1948 : Les Amours de Carmen (The Loves of Carmen) : Don José Lizarabengoa
  • 1948 : The Return of October (en) : Prof. Bentley Bassett Jr
  • 1949 : Le Maître du gang (The Undercover Man) : Frank Warren
  • 1949 : Le Démon de l'or (Lust for Gold) : Jacob Walz (Dutch)
  • 1949 : Mr. Soft Touch : Joe Miracle
  • 1949 : Corps et âme (The Doctor and the Girl) : Dr Michael Corday
  • 1950 : The White Tower : Martin Ordway
  • 1950 : Convicted : Joe Hufford
  • 1950 : L'Engin fantastique (The Flying Missile)
  • 1951 : The Redhead and the Cowboy (en) : Gil Kyle
  • 1951 : Follow the Sun : Ben Hogan
  • 1951 : L'Énigme du lac noir (The Secret of Convict Lake) : Jim Canfield
  • 1952 : Le Gantelet vert (The Green Glove) : Michael Blake
  • 1952 : Young Man with Ideas : Maxwell Webster
  • 1952 : L'Affaire de Trinidad (Affair in Trinidad) : Steve Emery
  • 1953 : Time Bomb : Peter Lyncort
  • 1953 : Le Déserteur de Fort Alamo : John Stroud
  • 1953 : Plunder of the Sun : Al Colby
  • 1953 : Règlement de comptes (The Big Heat) : Sergent Dave Bannion
  • 1953 : Les Révoltés de la Claire-Louise (Appointment in Honduras) : Jim Corbett
  • 1954 : City Story : Narrateur
  • 1954 : Désirs humains (Human Desire) : Jeff Warren
  • 1955 : The Americano : Sam Dent
  • 1955 : Le Souffle de la violence (The Violent Men) : John Parrish
  • 1955 : Graine de violence (Blackboard Jungle) : Richard Dadier
  • 1955 : Mélodie interrompue (Interrupted Melody) : Dr Thomas King
  • 1955 : Le Procès (Trial) : David Blake
  • 1956 : Ransom! (en) : David G. Stannard
  • 1956 : L'Homme de nulle part (Jubal) : Jubal Troop
  • 1956 : La première balle tue (The Fastest Gun Alive) : George Kelby/George Temple
  • 1956 : La Petite Maison de thé (The Teahouse of the August Moon) : Capt. Fisby
  • 1957 : 3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma) : Ben Wade
  • 1957 : Don't Go Near the Water (en) de Charles Walters : Lt. Max Siegel
  • 1958 : Cow-boy (Cowboy) : Tom Reese
  • 1958 : La Vallée de la poudre (The Sheepman) : Jason Sweet
  • 1958 : Imitation General (en) : MSgt. Murphy Savage
  • 1958 : La Dernière Torpille (Torpedo Run) : Lt. Cmdr. Barney Doyle
  • 1959 : It Started with a Kiss (en) : Sgt. Joe Fitzpatrick
  • 1959 : Un mort récalcitrant (The Gazebo) : Elliott Nash
  • 1960 : La Ruée vers l'Ouest (Cimarron) : Yancey 'Cimarron' Cravat (éditeur, 'Oklahoma Wigwam')
  • 1961 : Cry for Happy (en) : CPO Andy Cyphers
  • 1961 : Milliardaire pour un jour (Pocketful of Miracles) : Dave the Dude Conway
  • 1962 : Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (Four Horsemen of the Apocalypse) : Julio Desnoyers
  • 1962 : Allô, brigade spéciale (Experiment in Terror) : John Ripley (Rip)
  • 1963 : Il faut marier papa (The Courtship of Eddie's Father) : Tom Corbett
  • 1963 : Love Is a Ball (en) : John L. Davis
  • 1964 : Le Bataillon des lâches (Advance to the Rear) : Capitaine Jared Heath
  • 1964 : Fate Is the Hunter (en) : Sam C. McBane (Consolidated Airlines' Director of Engineering & Maintenance)
  • 1964 : Dear Heart (en) : Harry Mork
  • 1965 : Le Mors aux dents (The Rounders) : Ben Jones
  • 1965 : Piège au grisbi (The Money trap) : Joe Baron
  • 1966 : Paris brûle-t-il ? : Lt. Gén. Omar N. Bradley
  • 1966 : Rage (en) : Doc Reuben
  • 1967 : La Poursuite des tuniques bleues (A Time for Killing) : Maj. Charles Walcott
  • 1967 : Le Pistolero de la rivière rouge (The Last Challenge) : Marshal Dan Blaine
  • 1968 : Le Jour des apaches : Lorne Warfield
  • 1969 : Smith! : Smith
  • 1969 : Au paradis à coups de révolver (en) (Heaven with a Gun) : Jim Killian / Pastor Jim
  • 1973 : Santee (en) : Santee
  • 1976 : La Bataille de Midway (Midway) : RAdm. Raymond A. Spruance
  • 1978 : Superman : Jonathan Kent
  • 1979 : The Visitor (en) : Det. Jake Durham
  • 1979 : Le Jour des assassins (en) (Day of the Assassin) : Christakis
  • 1980 : Virus (Fukkatsu no hi) : Président Richardson
  • 1981 : Happy Birthday to Me (en) : Dr David Faraday
  • 1989 : Casablanca Express (en) : Major Gen. Williams
  • 1989 : Randado, ville sans loi (en) (Law at Randado) : Shérif John Danaher
  • 1991 : Raw Nerve (en) de David A. Prior : Captain Gavin

Télévision

Séries télévisées

  • 1971 : Sam Cade ("Cade's County") : Sam Cade
  • 1976 : Once an Eagle (en) : George Caldwell
  • 1975 : The Family Holvak (en) : Révérend Tom Holvak

Téléfilms

  • 1970 : La Fraternité ou la Mort (The Brotherhood of the Bell) : Prof. Andrew Patterson
  • 1973 : Jarrett : Sam Jarrett
  • 1974 : The Disappearance of Flight 412  : Colonel Pete Moore
  • 1974 : The Greatest Gift : Révérend Holvak
  • 1974 : Punch and Jody : Peter 'Punch' Travers
  • 1977 : La Course contre la mort (en) (The 3,000 Mile Chase) : Paul Dvorak / Leonard Staveck
  • 1978 : No Margin for Error
  • 1978 : Evening in Byzantium : Jesse Craig
  • 1979 : The Sacketts : Tom Sunday
  • 1979 : Beggarman, Thief : David Donnelly
  • 1979 : The Gift : Billy Devlin
  • 1986 : My Town : Lucas Wheeler
  • 1991 : Final Verdict : Révérend Rogers
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