Quantcast
Channel: Mémoires de Guerre
Viewing all 30791 articles
Browse latest View live

Département d'État des États-Unis

$
0
0

Le département d'État (United States Department of State, souvent abrégé en State Department ou DoS) est, aux États-Unis, le département exécutif fédéral chargé des relations internationales. Il est donc l'équivalent d'un ministère des Affaires étrangères. 

Département d'État des États-Unis

Il est dirigé par le secrétaire d'État, qui est actuellement John Kerry, depuis le 1er février 2013. Son siège se trouve dans le Harry S Truman Building, situé non loin de la Maison-Blanche, dans le quartier de Foggy Bottom, à Washington. C'est le troisième plus grand bâtiment fédéral, après le Pentagone et le Ronald Reagan Building.  Construit entre 1939 et 1941 selon les plans de Louis A. Simon, William Dewey Foster et Gilbert Stanley Underwood, pour accueillir le département de la Guerre (actuel département de la Défense), mais il ne s'y installa jamais, étant donné que ses services étaient devenus trop nombreux pour y être logés ; le complexe fut dès lors utilisé par le département d'État. À l'édifice original, nommé Old State, fut adjoint dans les années 1960 un vaste bâtiment, New State. C'est en septembre 2000 que le complexe fut nommé en l'honneur du président Harry S Truman. L'ensemble des installations comprend 139 000 m² d'espace utilisable, et accueille plus de 8 000 employés ; un plan de rénovation s'étalant sur douze ans est actuellement en cours.

La Constitution des États-Unis donnait au président la responsabilité de conduire les affaires étrangères de la nation, mais le besoin de disposer d'un département de l'exécutif spécialement dédié à ce domaine se révéla rapidement. Le département d'État a donc été créé, sous le nom de Department of Foreign Affairs, par une loi du Congrès, le 21 juillet 1789, promulguée le 27. Ce fut le premier département exécutif fédéral à être créé sous la nouvelle constitution. C'est en septembre 1789 que le département reçut son nom actuel. Le département se vit progressivement attribuer d'autres responsabilités, dont la gestion de l'United States Mint qui produit et met en circulation les pièces de monnaie, le rôle de gardien du Grand sceau des États-Unis, et la responsabilité du recensement ; elles furent progressivement confiées à d'autres départements et agences fédéraux durant le xixe siècle.

L'immeuble de la légation des États-Unis à Tanger est le plus ancien bâtiment diplomatique américain à l'étranger. Sulayman du Maroc en fit don aux États-Unis en 1821. En 2010, le Département d'État a organisé un concours international de vidéos en ligne dans le but de créer une communauté internationale positive sur son site ExchangesConnect. En mars 2012, Hillary Clinton pousse le Département d'État à abandonner l'utilisation d'Internet Explorer au profit de Google Chrome. Il dispose en 2008 de 260 ambassades, consulats et missions diplomatiques dans 188 pays. En 2008, son personnel se compose de 28 053 fonctionnaires, dont 11 467 postes diplomatiques, 7 802 employés locaux et 8 784 employés civils. Son budget de fonctionnement se monte pour 2011 à 12,3 milliards de dollars soit environ 9 milliards d’euros. Son service de sécurité diplomatique emploie quant à lui en 2010 près de 39 000 contractuels privés.

Organigramme des services du département d’État

  • Bureau of Administration
  • Office of Allowances
  • Office of Authentication
  • Office of Logistics Management
  • Office of Small and Disadvantaged Business Utilization
  • Office of Overseas Schools
  • Office of Multi-Media Services
  • Office of Directives Management
  • Office of Commissary and Recreation Affairs
  • Office of the Procurement Executive
  • Bureau of Administration
  • Bureau of African Affairs
  • Bureau of Arms Control
  • Bureau of Consular Affairs
  • Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor
  • Bureau of Diplomatic Security
  • Bureau of East Asian and Pacific Affairs
  • Bureau of Economic and Business Affairs
  • Bureau of Educational and Cultural Affairs
  • Bureau of European and Eurasian Affairs
  • Bureau of Human Resources
  • Bureau of Information Resource Management
  • Bureau of Intelligence and Research
  • Bureau for International Narcotics and Law Enforcement Affairs
  • Bureau of International Organization Affairs
  • Bureau of Legislative Affairs
  • Bureau of Near Eastern Affairs
  • Bureau of Nonproliferation
  • Bureau of Oceans and International Environmental and Scientific Affairs
  • Bureau of Overseas Buildings Operations
  • Bureau of Political-Military Affairs
  • Bureau of Population, Refugees, and Migration
  • Bureau of Public Affairs
  • Bureau of Resource Management
  • Bureau of South Asian Affairs
  • Bureau of Verification and Compliance
  • Bureau of Western Hemisphere Affairs
  • Counterterrorism Office (which produces the Patterns of Global Terrorism report)
  • National Foreign Affairs Training Institute
  • Office of International Information Programs
  • Office of the Legal Adviser
  • Office of Management Policy
  • Office of Protocol
  • Office of the Science and Technology Adviser
  • Office to Monitor and Combat Trafficking in Persons
  • Office of War Crimes Issues

Diplomatic Security Service (DSS)

$
0
0

Le Diplomatic Security Service (DSS) (service de sécurité diplomatique) est le service de sécurité du département d'État des États-Unis, il dépend du Bureau of Diplomatic Security.

Visite de Fidel Castro à Washington en 1959; au premier plan à gauche, un agent du Office of Security .

Visite de Fidel Castro à Washington en 1959; au premier plan à gauche, un agent du Office of Security .

Le Diplomatic Security Service a été fondé sous le nom de Bureau of Secret Intelligence en 1916 par le secrétaire d'État des États-Unis Robert Lansing qui après avoir utilisé des agents du United States Secret Service et du Military Intelligence Division a souhaité disposer d'un service en propre alors que États-Unis s'engagent dans la Première Guerre mondiale. Il comportera un petit nombre d'agents qui effectueront du contre-espionnage sur les fonds privés du secrétaire d'État. En 1945, il prend le nom d'Office of Security (SY) puis; suite à la réorganisation consécutive à l'attaque contre l'ambassade américaine à Beyrouth en 1983; il prend son nom actuel en 1985.

Le Diplomatic Security Service est chargé de la protection, en 2011, d’environ 400 sites du département d'État à l'étranger (ambassades, consulats, etc.) et sur le sol américain. Il s'occupe également, souvent en collaboration avec le United States Secret Service de la protection des diplomates américains à l'étranger et de celle des dignitaires étrangers en visite aux États-Unis ainsi que de la protection de certains chefs d'États alliés en situation difficile (les présidents du Libéria et d'Afghanistan…). Il participe a l'évacuation de citoyens américains en difficulté. Les valises diplomatiques américaines sont sous sa responsabilité. Ses agents peuvent participer à des arrestations à l'étranger telles celle de Ramzi Yousef et des extraditions d'individus résidents aux États-Unis et recherchés à l'étranger. Ce service entraîne également certaines unités de police étrangères.

Son budget est en augmentation dans les années 2000 passant de 24 millions de dollars américains en 2006 à 70 millions en 2010. En 2011, son personnel qui a considérablement augmenté suite à la guerre contre le terrorisme et les interventions en Afghanistan et en Irak, est le suivant, l'ambassade des États-Unis en Irak avec plus de 5 000 agents de sécurité privé et 200 agents spéciaux étant en 2012 de loin le plus gros poste à l'étranger :

Salariés du DoS

  • Agents spécial 1 796 personnes
  • Investigateurs-ARSO 75 personnes Agents spéciaux chargés des fraudes sur les passeports et les visas
  • Investigateurs criminels 73 personnes    
  • Officiers de l'ingénierie de sécurité 207 personnes Chargés de la sécurité technique et informatique
  • Spécialistes techniciens de sécurité 133 personnes Idem
  • Courriers 101 personnes Chargés des valises diplomatiques
  • Spécialistes de la sécurité de protection 38 personnes Supervise la sécurité en Irak, Afghanistan et Pakistan

Militaires du département de la Défense détaché au DoS

  • Gardes de sécurité de l'USMC 1 170 personnes Rattaché au Marine Corps Embassy Security Group, anciennement Marine Security Guard Battalion
  • Seabee    116 personnes Maintenance et construction

Contractuels privés

  • Agents de sécurité privés 1 377 Entreprises de sécurité privées offrant des services de protection pour les dignitaires en environnements critiques en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et Israël.
  • Gardes de sécurité diplomatique 35 150 Gardes non-américains assurant la sécurité du périmètre des enclaves diplomatiques et des zones résidentielles à l'étranger.
  • Support contractors 1 680 Personnels de soutien administratif
  • Agents de protection en uniforme 848 Agents de sécurité privés des établissements du département d'État aux États-Unis

Ces chiffres n'incluent pas le personnel administratif employé localement. On note qu'il y avait 488 enquêteurs étrangers qui aident à des enquêtes criminelles. Les principaux fournisseurs de services de sécurité pour le département d'État sont DynCorp International (708 millions de dollars de contrats en 2010), Lockheed Martin (290 millions de $ de contrats en 2010), Triple Canopy (265 millions de $), United States Training Center -filiale de Academi- (126 millions de $), Afognac Native Corporation (111 millions de $).

Un contrat d'une valeur totale de 10 milliards de dollars pour la sécurité des représentations diplomatiques américaine à l'échelle mondiale nommé Wolrdwide Protective Services (WPS) est attribué le 29 septembre 2010 à huit firmes : Aegis Defence Services, DynCorp International, EOD Technology, Global Strategies Group, SOC, Torres International Services, Triple Canopy et International Development Solutions.

Bureau of East Asian and Pacific Affairs

$
0
0

Au sein du gouvernement des États-Unis le Bureau of East Asian and Pacific Affairs (initialement nommé Office of Chinese Affairs).

Bureau of East Asian and Pacific Affairs

Il fait partie du département d'État des États-Unis et est chargé de conseiller le secrétaire d'État et le sous-secrétaire d'État américain chargé des affaires politiques sur les questions de la région Asie-Pacifique et de traiter la politique étrangère américaine et les relations américaines avec les pays dans ce secteur. Il est dirigé par le secrétaire d'État adjoint aux affaires de l'Asie de l'Est et du Pacifique, actuellement Kurt M. Campbell.

Ukraine : l'Otan appelle la Russie à cesser ses "actions militaires illégales"

$
0
0

L'Otan a appelé en termes très fermes la Russie à cesser ses "actions militaires illégales" en Ukraine au cours d'une réunion de crise vendredi tandis que Vladimir Poutine déclarait qu'il fallait "contraindre" Kiev à négocier avec les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.

Ukraine : l'Otan appelle la Russie à cesser ses "actions militaires illégales"

"Nous condamnons dans les termes les plus forts le mépris permanent de la Russie de ses obligations internationales. Nous appelons la Russie à cesser ses actions militaires illégales, à arrêter son soutien aux séparatistes armés et à prendre les mesures immédiates et vérifiables en vue d'une désescalade de cette crise", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, à l'issue d'une réunion d'urgence des ambassadeurs.

Jeudi l'Alliance a affirmé que plus de 1.000 soldats russes combattaient en Ukraine et que 20.000 étaient massés le long de la frontière.

Berlin a qualifié vendredi d'"intervention militaire" l'action des forces russes en Ukraine, le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier jugeant que la situation risquait de devenir "hors de contrôle" avec une "confrontation immédiate" entre troupes russes et ukrainiennes.

Face à cette escalade, Kiev a annoncé vendredi son intention de relancer le processus d'adhésion à l'Otan, l'Alliance atlantique soulignant qu'elle ne fermerait pas la porte à l'Ukraine.

"Permettez-moi de vous rappeler la décision prise en 2008 par l'Otan selon laquelle l'Ukraine deviendrait un Etat membre", a déclaré M. Rasmussen, ajoutant que chaque pays avait "le droit de décider lui-même, sans ingérence de l'extérieur".

Kiev avait renoncé à son projet d'adhésion en 2010 sous le gouvernement prorusse de l'époque. Mais vendredi, le Premier ministre Arseni Iatseniouk a annoncé que son "gouvernement soumettrait au Parlement un projet de loi visant à annuler le statut faisant que l'Ukraine ne souhaitait appartenir à aucun bloc et à revenir sur la voie de l'adhésion à l'Otan".

Au moment où l'Otan tançait la Russie, Vladimir Poutine déclarait qu'il fallait "contraindre" Kiev à négocier avec les séparatistes prorusses qui affrontent les forces armées ukrainiennes dans l'est de l'Ukraine depuis près de cinq mois et qui ont repris ces derniers jours l'initiative dans le conflit ayant fait par près de 2.600 morts, selon l'ONU.

"Il faut contraindre les autorités ukrainiennes à entamer des négociations sur le fond" concernant les droits des populations prorusses des régions rebelles de Donetsk et de Lougansk, et plus largement du "Sud-Est du pays".

Dans un communiqué publié dans la nuit, l'homme fort de la Russie avait vanté les "succès considérables" de la rébellion dans un communiqué destiné aux "insurgés de la Novorossia" (Nouvelle Russie), mot qu'il a utilisé après l'annexion de la Crimée pour désigner plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine.

Vladimir Poutine est allé jusqu'à demander aux rebelles d'ouvrir un "couloir humanitaire" pour les soldats ukrainiens encerclés.

Des combattants loyalistes ukrainiens sont encerclés et sans renforts depuis plus d'une semaine dans la ville d'Ilovaïsk, à 40 km au sud-est du bastion séparatiste de Donestk.

"L'Ukraine ne rendra pas les armes et ne se mettra pas à genoux devant l'agresseur", a pour sa part réagi le porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko.

Vladimir Poutine a aussi affirmé que la Crimée, "lieu sacré" pour les Russes, ne retournerait pas dans le giron de Kiev, lançant que "le peuple russe et le peuple ukrainien étaient quasiment un seul et même peuple".

- Marioupol organise sa défense -

Le rouble est tombé vendredi à un niveau jamais vu face au billet vert (37,02 roubles pour un dollar), les investisseurs s'inquiétant d'un possible renforcement des sanctions occidentales contre Moscou évoqué par Washington, Berlin et Londres.

Comme souvent quand se précise une menace de sanctions, Moscou a répliqué en brandissant l'arme du gaz.

Le ministre russe de l'Energie a déclaré vendredi qu'il y avait "un risque que le gaz livré par (la compagnie russe) Gazprom à l'attention de l'Europe soit illégalement prélevé par l'Ukraine pour ses propres besoins". "La situation est hautement critique à l'approche de la saison de la remise en marche du chauffage", a lancé Alexandre Novak.

Sur le terrain, Kiev a reconnu jeudi avoir perdu le contrôle de la ville côtière de Novoazovsk située près de la frontière russe et prise, selon l'armée ukrainienne, par des "troupes russes".

Tous les regards sont désormais tournés vers Marioupol (460.000 habitants), port stratégique ukrainien sur la mer d'Azov qui relie par côte la frontière russe à la Crimée. Le gouverneur pro-Kiev de la région de Donetsk, Serguiï Tarouta, a appelé les habitants de cette ville à mettre sur pied un "bataillon" pour se défendre.

La ville se préparait au conflit dans le calme. Certains habitants de Marioupol quittaient la ville en car ou en voiture, d'autres creusaient des tranchées, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Le FMI prête 1,4 milliard de dollars de plus à l'Ukraine

$
0
0

Ce nouveau prêt était très attendu par Kiev. Depuis la crise avec son voisin russe, le pays est entré dans une sévère récession.

Arseni Iatseniouk

Arseni Iatseniouk

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi le versement d'un nouveau prêt de 1,4 milliard de dollars en faveur de l'Ukraine, en plein regain de tensions avec le voisin russe. Fin avril, le FMI avait accordé une ligne de crédit de 17 milliards de dollars sur deux ans à Kiev et aussitôt débloqué un premier versement de 3,2 milliards de dollars afin de tenter de sortir le pays de la crise économique. Le feu vert vendredi du conseil d'administration du Fonds, qui représente ses 188 États membres, a été accordé après un audit des comptes ukrainiens et intervient alors que la crise liée à l'insurrection pro-russe dans l'est du pays redouble d'intensité.

La récession continue

Les pays occidentaux accusent la Russie d'intervenir désormais directement en Ukraine. L'Otan a appelé vendredi Moscou à cesser ses "actions militaires illégales" en Ukraine tandis que le président russe Vladimir Poutine déclarait qu'il fallait "contraindre" Kiev à négocier avec les séparatistes pro-russes. À plusieurs reprises, le FMI s'est inquiété des conséquences d'une escalade du conflit et a admis qu'une aide financière supplémentaire serait nécessaire en cas d'aggravation des tensions dans l'Est ukrainien, poumon économique du pays. Fin avril, la communauté internationale s'était au total engagée à fournir 27 milliards de dollars aux autorités ukrainiennes. 

Dans son très bref communiqué vendredi, l'institution ne fait pas mention de la situation sur le terrain et rappelle simplement que le plan d'aide accordé à Kiev vise à "rétablir" la stabilité macro-économique et à relancer la croissance du pays. La récession en Ukraine s'est aggravée au deuxième trimestre avec un recul du produit intérieur brut de 2,3 % après une contraction de 2 % sur les trois premiers mois de l'année. Réagissant sur Twitter, le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a salué le feu vert du FMI, assurant qu'il constituait "un signe de confiance bienvenu". Plus tôt dans la journée, le dirigeant avait jugé l'aide du FMI "cruciale" au vu des "milliards de dollars" mobilisés dans le conflit avec les séparatistes pro-russes.

 

Rasmussen Anders Fogh

$
0
0

Anders Fogh Rasmussen (né le 26 janvier 1953) est un homme politique danois. Nommé Premier ministre le 27 novembre 2001, il démissionne de ses fonctions le 5 avril 2009, après sa nomination, à la fonction de secrétaire général de l'OTAN, intervenue lors du sommet de l'OTAN Strasbourg-Kehl 2009. 

Rasmussen Anders Fogh

Il prend ses nouvelles fonctions le 1er août 2009, succédant au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer. Il sera remplacé le 1er octobre 2014 par le norvégien Jens Stoltenberg. Économiste de formation il entre au parlement danois à 25 ans en 19781. Il est plusieurs fois ministre dans le gouvernement conservateur de Poul Schlüter (1982-1993)1, puis devient en 1998 président du parti libéral Venstre. Il prend en 2001 la tête d'une coalition de centre-droit constituée de son parti libéral et du Parti populaire conservateur (Det Konservative Folkeparti en danois) qui a pris le pouvoir en 2001 avec le soutien du parti populaire danois (extrême droite) et qui a été réélue en février 2005 et en novembre 2007.

Son gouvernement a adopté des mesures restrictives contre l'immigration en provenance de pays ne faisant pas partie de l'espace économique européen (en visant plus particulièrement les demandeurs d'asile et les mariages arrangés) et a gelé les taux d'imposition. Il a écrit plusieurs livres sur la taxation et la structure gouvernementale. De manière générale, Rasmussen est favorable à la libéralisation de l'économie, aux privatisations et pour un État de taille limitée.

Pendant son mandat, certaines taxes ont baissé, mais les membres conservateurs de sa coalition ont réclamé encore plus de baisses d'impôts à plusieurs reprises. Il a également effectué une réforme administrative qui a diminué le nombre de communes et remplacé les 13 comtés par 5 régions. De plus, une réforme concernant la police et le système judiciaire est en cours. Très impliqué en politique étrangère, on lui doit à l'issue de la présidence danoise de l'Union européenne lors du sommet européen de 2002, l'extension de l'Union aux pays de l'Est.

Proche de l'administration Bush, il soutiendra en 2003 la guerre en Irak en y envoyant des troupes danoises, mettant fin à près de 100 ans de non engagement militaire du pays1. Il soutiendra la détention contestée de terroristes présumés à Guantánamo1. Sous son gouvernement, le Danemark sera l'un des premiers pays a envoyer des troupes en Afghanistan1, faisant du Danemark le premier contributeur de l'Otan par le nombre de soldats impliqués rapporté à la population (et celui qui a subi le plus de pertes proportionnellement à sa population).

Anders Fogh Rasmussen est candidat au poste de Secrétaire général de l'Alliance atlantique pour la première fois en 1995, mais Jacques Chirac qui voit en lui « l'homme des Américains » met son veto. Il est choisi pour remplacer Jaap de Hoop Scheffer au poste de secrétaire général de l'OTAN lors du sommet de Strasbourg-Kehl le 4 avril 2009, avec entre autres le soutien de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis ; à cette occasion, la Turquie exprime ses réticences envers cette candidature, notamment en raison de la gestion de Rasmussen des caricatures controversées de Mahomet publiées en 2005 dans un journal danois. Avant cette nomination, il était candidat à la présidence du Conseil européen, finalement remportée par Van Rompuy ; son désistement à la candidature venait précisément de cette nomination au secrétariat général de l'OTAN.

Selon les révélations de WikiLeaks, les États-Unis l'auraient fait espionner en 2009, par l'intermédiaire d'un membre de son entourage. En mars 2014, suite au référendum en Crimée qui voit la majorité de la population voter pour l'indépendance de la péninsule vis-à-vis de l'Ukraine, il a des mots extrêmement sévères vis-à-vis de la Russie appelant à résister au « tyran » et déclarant ne pas exclure « un recours à la force ». Il est marié à Anne-Mette Rasmussen et a trois enfants. Il parle couramment l'anglais et il a une bonne connaissance du français.

Marguerite de Suède

$
0
0

La Princesse Marguerite de Suède, princesse de Suède-Norvège puis du Danemark, est née à Djurgården (Suède) le 25 juin 1899 et morte à Rønnede (Danemark) le 4 janvier 1977, elle est la fille du Prince Carl de Suède et de la Princesse Ingeborg de Danemark.

 

Marguerite de Suède

Elle épouse le 22 mai 1919 le Prince Axel de Danemark (12 août 1888 - 14 janvier 1964). De cette union sont issus : Georges de Danemark (1920-1986) épouse en 1950 Anne Bowes-Lyon (1917-1980), cousine germaine de Élisabeth II du Royaume-Uni. Sans postérité ; Flemming de Danemark (1922-2002) épouse en 1949 Ruth Nielsen (1924-2010), d'où postérité. Elle est enterrée au Palais de Bernstorff.

Valdemar de Danemark

$
0
0

Valdemar de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, prince de Danemark, est né le 27 octobre 1858 au château de Bernstorff, près de Copenhague, et est décédé au même endroit le 14 janvier 1939.

Valdemar de Danemark

C'est un membre de la famille royale danoise et un amiral de la flotte de son pays. Le prince Valdemar est le plus jeune fils du roi Christian IX du Danemark (1818-1906) et de son épouse la princesse Louise de Hesse-Cassel (1817-1898). Il est le frère des rois Frédéric VIII du Danemark (1843-1912) et Georges Ier de Grèce (1845-1913), l'oncle du roi Haakon VII de Norvège (1905-1957) et le beau-frère du roi Edouard VII d'Angleterre (1841-1910) et du tsar Alexandre III de Russie (1845-1894). Les 21 et 22 octobre 1885, il épouse, civilement puis religieusement, à Paris et à Eu, la princesse française Marie d'Orléans (1865-1909), fille de Robert d'Orléans (1840-1910), « duc de Chartres », et de sa femme et cousine la princesse Françoise d'Orléans (1844-1925).

Le couple a 5 enfants :

  • Le prince Aage de Danemark (1887-1940), qui épouse morganatiquement Mathilde di Bergolo et reçoit le titre luxembourgeois de comte de Rosenborg en 1914 ;
  • Le prince Axel de Danemark (1888-1964), qui épouse en 1919 la princesse Marguerite de Suède (1899-1977) ;
  • Le prince Erik de Danemark (1890-1950), qui épouse morganatiquement Lois Frances Booth et reçoit le titre luxembourgeois de comte de Rosenborg ;
  • Le prince Viggo de Danemark (1893-1970), qui épouse morganatiquement Eleonora Green et reçoit le titre luxembourgeois de comte de Rosenborg ;
  • La princesse Margrethe de Danemark (1895-1992), qui s'unit au prince René de Bourbon-Parme (1894-1962). Ce sont les parents de la reine Anne de Roumanie (1923).

Le prince Valdemar de Danemark et le roi du Siam Rama V (1853-1910) pendant le voyage officiel de Valdemar et de ses fils en Asie en 1909. Membre d'une famille occupant de nombreux trônes (Danemark, Grèce, Norvège, Russie et Royaume-Uni) et prétendant à plusieurs autres (France et Hanovre), Valdemar de Danemark aurait pu espérer être élu à la tête de l'un des états européens nés du réveil des nationalismes, à la fin du XIXe siècle. Le prince s'est d'ailleurs vu successivement proposer les couronnes de Bulgarie (en 1886) et de Norvège (en 1905) mais, à chaque fois, il a dû y renoncer sous la pression des grandes puissances.

Malgré tout, Valdemar joue un certain rôle officiel au Danemark, où il a le grade prestigieux d'amiral de la flotte. En 1909, le prince et ses fils participent d'ailleurs à un voyage officiel de plusieurs mois en Asie, qui les conduit notamment en Inde et au Siam. Très proche de son neveu le prince Georges de Grèce (1869-1957), avec lequel il entretient une relation homosexuelle depuis leur première rencontre en 1883, Valdemar n'est guère heureux auprès de son épouse, la princesse Marie d'Orléans (1865-1909).

 


Aage de Danemark

$
0
0
Aage du Danemark (10 juin 1887 à Copenhague - 29 février 1940 à Taza) est un prince danois. Fils de Valdemar de Danemark et de Marie d'Orléans, il n'a pas régné, ayant cédé ses droits au trône. Il est connu pour avoir servi durant 17 ans au sein de la Légion étrangère et d'en avoir été l'une des figures emblématique de la campagne d'Algérie du début du XXe siècle.
Aage de Danemark

Le prince Aage Christian, Alexandre, Robert, comte de Rosenborg est un prince danois de la Maison von Holstein – Senderburg – Glucksburg, issue de celle d’Oldenburg. Il est fils de Valdemar de Danemark et de Marie d'Orléans, arrière petit-fils maternel de Louis-Philippe Ier, créateur de la Légion étrangère, petit-fils de Christian IX de Danemark et cousin germain de Georges V, roi d’Angleterre. Son père, frère du roi est amiral de la flotte et sa mère, la princesse Françoise, Marie, Amélie d’Orléans, sœur de Jean III, duc de Guise et chef de la maison de France en 1926.

À l’âge de quatorze ans, le lieutenant Selchauhansen, officier de Légion, le fait rêver et provoque sa vocation, avec un soldat de plomb. Il entre en qualité de lieutenant en second au régiment d’infanterie de la garde royale, le 26 mars 1909. En 1913, il prend part à la bataille de Grudsnaia en Grèce. En 1909 il rejoint l'armée danoise, au sein de laquelle il est nommé lieutenant en 1913. Il participe à la Première Guerre mondiale, et sert alors comme observateur en Italie durant un an. Promu au grade de capitaine, il rentre au Danemark.

Il épouse la princesse Mathilde, Émilie, Françoise, Marie Calvi di Bergolo, le 17 juillet 1914, qui lui donnera un fils en 1915, le comte Waldemar. Le jeune prince, attiré par la mystique des armes et en raison de son ascendance maternelle, souhaite servir la France. Du 17 décembre 1919 à décembre 1920, il effectue un stage en France avec le grade de capitaine au 16e régiment de chasseurs en garnison à Metz où il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Voué aux horizons plus larges et aux aventures guerrières, il est autorisé à servir à la Légion, le 18 décembre 1922. Affecté au 2e REI au Maroc, avec le grade de capitaine à titre étranger, il participe aux opérations dans le Moyen Atlas, chez les Aït Teghouchen et les Marmoucha. Il obtient sa première citation à l’ordre de l’armée, le 29 décembre 1923, pour son comportement lors des combats de Bou-Afra-Recifa, de Bou Khamoudj, d’El Mers, d’Aït Maklouf, d’Aït Messaad, d’Imouzzer, du Djebel Idlan et de Aït-Bazza, de mai à septembre 1924.

Détaché à la 1er compagnie montée en 1924, il prend part aux opérations de l’Ouergha. Officier de Légion, combattant et bâtisseur, il conçoit les plans d’un poste et en dirige l’exécution. En 1925, il est nommé à l’état-major du général, commandant les troupes d’occupation du Maroc à Rabat. Ce poste sédentaire ne l’empêche pas de participer activement à la guerre du Rif. Il obtient une seconde citation à l’ordre de l’armée, le 28 juin 1925, pour son action lors de la bataille de Bibane. Le 31 octobre. 1925, il rejoint la France pour y suivre les cours de la 48e promotion de l’école supérieure de guerre, puis il est mis à la disposition du ministre des affaires étrangères, pour une mission diplomatique aux États-Unis jusqu’au 17 juillet 1927. Le 13 novembre 1928, il retourne au Maroc en tant que stagiaire à l’état-major du commandant supérieur des troupes du Maroc. Une troisième citation, à l’ordre de la colonne, vient récompenser son action lors des opérations du Tadla en 1929, aux combats de l’Azarar-Fal, de Bou-Adiane et de Bou-Anghzir.

Début 1931, il est affecté à l’état-major de la 3e division de cavalerie en France où il reste trois ans. De retour au Maroc, il sert au 19e corps d’armée puis au groupement motorisé opérant dans la région de l’Anti-Atlas sous les ordres du colonel Trinquet. C’est encore un engagement lors de la prise de Goulimine, du 8 au 10 mars. Il retrouve la Légion au sein du 1er REI où, le 25 février., il est promu chef de bataillon. Le 3 juillet 1935, il rejoint le 3e REI stationné à Fez. Commandant le 2e bataillon par intérim en 1935, il prend ensuite le commandement du 1er bataillon, le 17 novembre 1937. Il y sert jusqu’au 29 février 1940, jours où il décède brusquement.

En 1962, avant que la Légion ne quitte l’Algérie, il est décidé que les restes de trois soldats seront symboliquement rapportés en France. La dépouille du prince Aage est choisie comme représentant celles des officiers étrangers de la légion. Aage de Danemark repose aujourd'hui près du général Rollet et du légionnaire Zimmermann (dernier tué de la guerre d'Algérie) à Puyloubier, en France. Il a écrit ses "Mémoires" en 1936.

Quigley Carroll

$
0
0

Carroll Quigley (9 novembre 1910, Boston - 3 janvier 1977) est un historien américain et professeur d'histoire à l'Université de Georgetown de 1941 à 1976.

Quigley Carroll

Quigley est né à Boston où il étudie par la suite et où il décroche deux diplômes et un doctorat d'histoire de la proche et très réputée université Harvard. À l'Université de Georgetown, Quigley rejoint le Edmund A. Walsh School of Foreign Service où il enseigne les cours sur le développement de la civilisation. Il fait alors forte impression à celui qui sera son plus célèbre étudiant, le futur président américain Bill Clinton. Celui-ci évoquera l'influence que Quigley a eu sur lui dans son discours d'investiture à la Convention nationale démocrate de 1992.

En plus de ses travaux universitaires, Quigley est aussi consultant au Département de la défense des États-Unis, à l'United States Navy, à la Smithsonian Institution et au Select Committee on Astronautics and Space Exploration, venant d'être établi par la NASA. Selon Quigley, les puissances du capitalisme financier (1850-1932) avaient pour ambition créer un système mondial de contrôle financier dans les mains du secteur privé capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie mondiale.

Publications

  • The Evolution of Civilizations: An Introduction to Historical Analysis (1961) ISBN 0-913966-56-8
  • Tragedy and Hope: A History of the World in Our Time (1966) ISBN 0-945001-10-X
  • The Anglo-American Establishment: From Rhodes to Cliveden (1981) ISBN 0-945001-01-0
  • Weapons Systems and Political Stability: A History (1983) ISBN 0-8191-2947-X

Del Vala José

$
0
0

José Del Vala, de son vrai nom Albert Delaval, né le 9 juin 1905 à Hellemmes (près de Lille) et mort en Janvier 1977, est un ténor d'opéra de 1940 à 1952.

Del Vala José

En moins de 10 ans, José Del Vala devient un ténor renommé. Il joue comme premier ténor de l'opéra de Lyon, en Europe, dans les DOM-TOM et dans quelques pays du monde entier, notamment dans Carmen, Faust, Le Pays du sourire ou Rigoletto. Il interrompt sa carrière à la naissance de son fils. José Del Vala reçoit la croix de guerre 1939-1945 pour faits d'armes pendant la Seconde Guerre mondiale. Il meurt en 1977 de la maladie de Parkinson.

 

Représentations

  • José Del Vala dans Le Pays du sourire.
  • Le Pays du sourire (Sou Chong, plus de 500 représentations)
  • Carmen (Don José, plus de 120 représentations)
  • Faust (plus de 100 représentations)
  • Rigoletto où il joue le duc de Mantoue avec Pierre Nougaro dans le rôle de Rigoletto
  • Manon - Salomé - Madame Butterfly - Roméo - Les Contes d'Hoffmann - Colomba - Tosca - Lakmé - La Bohème - et d'autres.

Matarazzo Maysa

$
0
0

Maysa Figueira Monjardim (née le 6 juin 1936 à Botafogo, Rio de Janeiro – morte le 22 janvier 1977 à Niterói (Rio de Janeiro), Brésil), plus connue comme Maysa Matarazzo, ou simplement comme Maysa, est une chanteuse brésilienne de bossa-nova.

Matarazzo Maysa

Maysa est née dans une famille aisée de l’aristocratie de l'Espirito Santo. Son grand-père, Alpheu Adolpho Monjardim de Andrade e Almeida a été le premier baron de Monjardim. Son père travaillait pour le gouvernement et sa mère a été Miss Vitória. Maysa a été pensionnaire du Sacré-Cœur de Marie, d’où elle n’est sortie qu'à l’âge de 17 ans pour se marier avec le comte André Matarazzo – un milliardaire industriel italo-brésilien. À l’âge de 18 ans, elle sort son premier album, dont elle a composé les chansons depuis très jeune.

Maysa parlait couramment cinq langues étrangères. À l’âge de 19 ans, elle part vivre deux ans à New York et puis, à partir de 27 ans, elle parcourt l'Europe avec son second mari – l'industriel espagnol Miguel Azanza –pendant sept années.. En 1969, elle rentre au Brésil et donne un concert au Canecão. Maysa meurt le 22 janvier 1977 dans un accident sur le pont Rio-Niterói, en route pour sa maison d’été sur la plage de Maricá. Maysa a composé 36 chansons, a enregistré 18 albums et 12 compacts. Elle a laissé une vaste œuvre écrite et vidéographique, dont la plupart est encore inédite.

D'Aliney d'Elva Catherine

$
0
0

Catherine d'Aliney d'Elva est une joueuse de tennis française du début du xxe siècle, née le 31 mars 1888 à Changé-lès-Laval et décédée le 14 janvier 1977 à Paris à l'âge de 88 ans.

Elle s'est mariée le 23 février 1908 à Paris, avec le baron François Guillaume Henri Marie Gérard. Elle a notamment été finaliste en simple dames aux Championnat de France de Roland-Garros en 1907, battue par la comtesse de Kermel. Si l’expression « Grand Chelem » désigne classiquement les quatre tournois les plus importants de l’histoire du tennis, elle n'est utilisée pour la première fois qu'en 1933, et n'acquiert la plénitude de son sens que peu à peu à partir des années 1950.

Detton Marc

$
0
0

Marc Pierre Detton est un rameur français né le 20 février 1901 à Thorigny-sur-Marne et mort le 24 janvier 1977 à Paris. Marc Detton dispute avec Jean-Pierre Stock l'épreuve de deux de couple aux Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris et remporte la médaille d'argent.

Campanile Achille

$
0
0

Achille Campanile est un écrivain, scénariste, metteur en scène et journaliste italien né à Rome le 28 septembre 1899 ou 19001 et mort à Lariano le 4 janvier 1977 (à 77 ans). Il obtient le prix Viareggio à 2 reprises : en 1933 pour Cantilena all'angolo della strada (littéralement : Rengaine au coin de la rue) et en 1973 pour Manuale di conversazione (littéralement : Manuel de conversation).

 

Campanile Achille

Publications

  • La Gifle du kilomètre 40 [« Ma che cosa e quest'amore »], trad. de Noël Félici, Paris, Éditions Georges Rochat, 1936, 270 p. ((notice BnF no FRBNF319021882))
  • Le Héros. Debout les morts ! [« L'Eroe »], trad. de Nino Frank, Paris, Éditions Denoël, coll. « Arc-en-ciel », 1977, 239 p. ((notice BnF no FRBNF34707567g))
  • Les Asperges et l'immortalité de l'âme [« Gli asparagi e l'immortalità dell'anima »], trad. de Françoise Liffran et Marie-Josée Tramuta, Paris, Éditions Balland, 1991, 237 p. ((ISBN 2-7158-0858-5))
  • Si la lune [« Se la luna mi porta fortuna »], trad. de Françoise Liffran, Paris, Éditions Balland, 1992, 320 p. ((ISBN 2-7158-0932-8))

Filmographie

Scénariste

  • 1939 : Animali pazzi de Carlo Ludovico Bragaglia
  • 1939 : L'amore si fa così de Carlo Ludovico Bragaglia
  • 1943 : La zia di Carlo d'Alfredo Guarini
  • 1943 : Senza una donna d'Alfredo Guarini
  • 1944 : Le Diable au collège (Il diavolo va in collegio de Jean Boyer
  • 1953 : J'ai choisi l'amour (Ho scelto l'amore) de Mario Zampi
  • 1953 : Martin Toccaferro de Leonardo De Mitri
  • 1954 : Ridere! Ridere! Ridere! d'Edoardo Anton
  • 1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri) d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot
  • 1954 : Guai ai vinti de Raffaello Matarazzo
  • 1963 : Follie d'estate d'Edoardo Anton et Carlo Infascelli

Luguet André

$
0
0

André Luguet, de son vrai nom André Maurice Jean Allioux-Luguet, est un acteur, un réalisateur et un scénariste français, né le 15 mai 1892 à Fontenay-sous-Bois (France) et mort le 24 mai 1979 à Cannes (France).

Luguet André

André Luguet de son identité complète André Maurice Jean Allioux-Luguet naît le 15 mai 1892 à Fontenay-sous-Bois, à l’époque dans le département de la Seine. Son père fut un temps directeur de la scène à la Comédie-Française, tandis que sa mère y était pensionnaire. Orphelin de mère encore enfant, André Luguet est élevé en partie en Angleterre. Il est admis très jeune au Conservatoire d’Art dramatique de Paris. À tout juste dix-sept ans il découvre les plateaux de cinéma pour un film de Georges Le Faure, «La fille du contrebandier» (1909). Puis jeunes premier plein d’humour et de charme, il poursuit, en parallèle au théâtre, une carrière cinématographique avec, jusqu’à la guerre de quatorze, une quarantaine de courts métrages réalisées le plus souvent par Léonce Perret et Louis Feuillade comme «La fille du margrave» (1911) et la série des «Fantômas» (1913/14).

Au tout début des années vingt, André Luguet, dirigé par Luitz-Morat et Pierre Régnier, participe à son premier long métrage, également première adaptation du roman policier d’André Reuze, «Les cinq gentlemen maudits». Durant la même décennie, il s’essaie lui-même à la réalisation («Pour régner» - 1926). Il entre aussi à la Comédie-Française comme pensionnaire (1925) avant d’en devenir sociétaire de 1927 à 1932. Dans les années trente, il retrouve d’une manière plus assidue le cinéma, devenu sonore, tant en France, qu’en Allemagne où il joue l’époux de Brigitte Helm dans «Gloria» (1931) de Hans Behrendt et Yvan Noé. Aux Etats-Unis, il interprète des films destinés au marché local ou français, et il est en particulier de la distribution de «L’amour en vitesse» (1931) de William A. Wellman avec Douglas Fairbanks Jr. et de «Buster Keaton se marie» (1931) de Claude Autant-Lara. Il coréalise également «Monsieur Le Fox» (1930) pour la Metro-Goldwyn Mayer et «Le bluffeur» (1931) pour la Warner Bros. Pictures. Grande vedette masculine de l’époque il participe parfois à la rédaction des scénarios et des dialogues de ses films comme pour «Alexis, gentleman chauffeur» (1938). Ses partenaires sont notamment Lili Damita, Gaby Morlay, Françoise Rosay, Bette Davis, Edwige Feuillère, Josseline Gaël, Suzy Prim, etc.

Pendant la seconde guerre mondiale, il continue à tourner, comme beaucoup d’autres, tandis que l’occupant allemand contrôle la production cinématographique. Il inscrit ainsi à sa filmographie une quinzaine de films dont «Le mariage de Chiffon» (1941) de Claude Autant-Lara, où fringant officier quinquagénaire il est sensé épouser la toute jeune Odette Joyeux. Et citons une comédie très grand succès d’audience: «L’inévitable M. Dubois» (1943) de Pierre Billon.

Après la libération André Luguet poursuit sa carrière au cinéma et au théâtre. Sa pièce «La patronne», est portée à l’écran par Robert Dhéry en 1949. Et même si les rôles qu’il interprète sont plus secondaires, il s’y montre toujours un comédien talentueux et plein d’élégance comme lorsqu’il est le père de Brigitte Bardot dans «Une parisienne» (1957) de Michel Boisrond, avec Henri Vidal, Charles Boyer et Nadia Gray. En 1969, «La maison de campagne» de Jean Girault, avec Jean Richard, est son cent-cinquantième et dernière film après cinquante ans d’une carrière cinématographique ininterrompue. André Luguet qui était le père de la comédienne Rosine Luguet (1921-1981) se retire ensuite sur la Côte d’Azur (Cannes) où il décède le 24 mai 1974 alors qu’il venait de fêter ses quatre-vingt deux ans. 

Filmographie 

  • 1909 : La Fille du contrebandier de Georges Le Faure
  • 1911 : L'Âme du violon de Léonce Perret
  • 1911 : On ne joue pas avec le coeur de Léonce Perret : (Pierre Morin)
  • 1911 : La Fille du Margrave de Léonce Perret
  • 1911 : Comment on les garde de Léonce Perret : (Lède)
  • 1911 : Comment on les prend de Léonce Perret : (Georges Desclos)
  • 1911 : Irma et le cor - Une production Gaumont
  • 1911 : Les Béquilles de Léonce Perret : (L'acteur)
  • 1911 : Les Blouses blanches de Léonce Perret
  • 1911 : La Demoiselle du notaire de Louis Feuillade
  • 1912 : La Chrysalide - Une production Gaumont
  • 1912 : La Faute de Madame Pinchard - Une production Gaumont
  • 1912 : Sérénade méritée - Une production Gaumont
  • 1912 : Stratagème - Une production Gaumont
  • 1912 : Les Surprises de l'amour - Une production Gaumont
  • 1912 : Le Délire de la belle maman - Une production Gaumont
  • 1912 : La Gloire et la douleur de Ludwig van Beethoven de Georges-André Lacroix
  • 1912 : La Perle égarée de Henri Fescourt
  • 1912 : La Conversion d'Irma de Louis Feuillade
  • 1912 : Androclès de Louis Feuillade
  • 1912 : L'Espalier de la marquise de Léonce Perret
  • 1912 : Les Cloches de Pâques de Louis Feuillade : (Sandrino Riccardi)
  • 1912 : Jeune fille moderne de Louis Feuillade
  • 1912 : La Leçon d'amour de Louis Feuillade
  • 1912 : Marquisette et troubadour de Léonce Perret
  • 1912 : Nanine, femme d'artiste de Léonce Perret
  • 1912 : Notre premier amour de Léonce Perret
  • 1912 : Le Mariage de Zanetto de Léonce Perret : (Zanetto)
  • 1913 : Bagnes d'enfants de Émile Chautard
  • 1913 : Le Ménestrel de la reine Anne de Louis Feuillade
  • 1913 : La Robe blanche de Louis Feuillade : (Le fils)
  • 1913 : Le Mort qui tue de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas : (Jacques Dollon)
  • 1913 : À l'ombre de la guillotine de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas
  • 1913 : Juve contre Fantômas de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas
  • 1913 : Le Coup de foudre - Une production Gaumont
  • 1913 : Léonce à la campagne de Léonce Perret : (Un invité)
  • 1913 : Léonce et Toto de Léonce Perret: (Le promeneur)
  • 1914 : Peine d'amour de Henri Fescourt
  • 1914 : Manon de Montmartre de Louis Feuillade
  • 1914 : Le Faux Magistrat de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas
  • 1914 : Fantômas contre Fantômas de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas
  • 1915 : France d'abord de Henri Pouctal
  • 1917 : Les Vieilles Femmes de l'hospice de Jacques Feyder
  • 1920 : Les Cinq Gentlemen maudits de Luitz-Morat : (Le Guérantec)
  • 1921 : Le Talion de Charles Maudru
  • 1921 : L'Empereur des pauvres de René Leprince
  • 1922 : L'Écran brisé de René d'Auchy
  • 1923 : Soirée mondaine de Pierre Colombier : (Gaëtan de Bernières)
  • 1926 : Pour régner de André Luguet
  • 1927 : La Revue des revues de Alex Nalpas et Joe Francis : (Georges Barsac)
  • 1929 : La Voix de sa maîtresse de Roger Goupillières - court métrage -
  • 1930 : Le Spectre vert de Jacques Feyder : (Lord Montague)
  • 1930 : Si l'empereur savait ça de Jacques Feyder : (Le capitaine Kovacs)
  • 1930 : Le Père célibataire de Arthur Robison
  • 1930 : Monsieur le Fox de André Luguet et Hal Roach : (Louis Le Boy)
  • 1931 : Buster se marie de Edward Brophy et Claude Autant-Lara
  • 1931 : Cœur de lilas de Anatole Litvak : (L'inspecteur André Lucot)
  • 1931 : Quand on est belle de Arthur Robison : (M. Broekton, le patron)
  • 1931 : L'Amour à l'américaine de Claude Heymann : (Gilbert latour)
  • 1931 : The Mad Genius de Michael Curtiz : (Le comte Robert Renaud)
  • 1931 : Gloria de Yvan Noé et Hans Behrendt : (Pierre Latour, l'aviateur)
  • 1932 : Le Bluffeur de André Luguet et Henry Blanke + adaptation et dialogue : (Gar Evans)
  • 1932 : Jewel Robbery de William Dieterle : (Le comte André)
  • 1932 : L'Homme qui jouait à être Dieu (The Man who played God) de John G. Adolfi
  • 1932 : Jenny Lind de Arthur Robison : (Paul Brandt)
  • 1932 : Love is a racket de William A. Wellman : (Max Boncour)
  • 1932 : La Poule de René Guissart : (Frédéric Chapuis)
  • 1932 : Une faible femme de Max de Vaucorbeil : (Henri Fournier)
  • 1933 : Matricule 33 de Karl Anton : (André cartaud / François Villard)
  • 1933 : Il était une fois de Léonce Perret  : (Patrick)
  • 1934 : Le Monde où l'on s'ennuie de Jean de Marguenat : (Roger de Cérau)
  • 1934 : Le Rosaire de Gaston Ravel et Tony Lekain : (Gérard Delaval)
  • 1934 : Jeanne de Victor Tourjansky : (André Savignolli)
  • 1935 : Bourrachon de René Guissart
  • 1935 : Samson de Maurice Tourneur : (Jérôme "Jessie" Le Govain)
  • 1936 : Les Amants terribles de Marc Allégret : (Daniel Fournier)
  • 1936 : À nous deux, madame la vie de Yves Mirande et René Guissart : (Jean)
  • 1937 : L'Escadrille de la chance de Max de Vaucorbeil : (Harry)
  • 1937 : La Dame de pique de Fedor Ozep : (Iretski)
  • 1937 : Êtes-vous jalouse ? de Henri Chomette : (Lucien Moreuil)
  • 1937 : Alexis, gentleman chauffeur de Max de Vaucorbeil + Scénariste et dialoguiste : (Alexis de Saint-Grisol)
  • 1938 : La Vie des artistes de Bernard-Roland
  • 1938 : L'Avion de minuit de Dimitri Kirsanoff
  • 1939 : Tempête de Bernard Deschamps : (Pierre Desmarets)
  • 1939 : Battement de cœur de Henri Decoin : (Le comte d'Argay, l'ambassadeur)
  • 1939 : Jeunes filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst : (Maître Jacques Presles)
  • 1940 : Le Collier de chanvre de Léon Mathot : (Gethryn)
  • 1941 : Boléro de Jean Boyer : (Rémi)
  • 1941 : Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara : (Le duc d'Aubières)
  • 1941 : Le Dernier des six de Georges Lacombe : (Santerre)
  • 1942 : Mademoiselle Béatrice de Max de Vaucorbeil : (Hubert de Sainte-Croix)
  • 1942 : L'Inévitable Monsieur Dubois de Pierre Billon : (Claude Orly)
  • 1942 : Signé illisible de Christian Chamborant : (Carlier)
  • 1942 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier : (Pierre Morland)
  • 1942 : La Femme que j'ai le plus aimée de Robert Vernay : (L'avocat)
  • 1943 : L'Homme qui vendit son âme de Jean-Paul Paulin : (Martial)
  • 1943 : Arlette et l'amour de Robert Vernay : (Le comte Raoul de Tremblay-Matour)
  • 1944 : Mademoiselle X de Pierre Billon : (Dominique Sigard)
  • 1944 : Farandole de André Zwobada : (Le banquier)
  • 1944 : Florence est folle de Georges Lacombe : (Jérôme Benoîst)
  • 1945 : Au petit bonheur de Marcel L'Herbier : (Alain Plessis)
  • 1946 : Six heures à perdre de Alex Joffé : (Le voyageur et le président Léopold de Witt)
  • 1947 : Une jeune fille savait de Maurice Lehmann : (Bernard Levaison)
  • 1947 : L'aventure commence demain de Richard Pottier : (M. Bentley et Maxime Delcroix)
  • 1948 : Bonheur en location de Jean Wall : (Gérard de Saint-Aignan)
  • 1948 : Tous les deux de Louis Cuny : (Jean Defert)
  • 1949 : La Patronne de Robert Dhéry
  • 1951 : Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer : (M. Chatenay-Maillard)
  • 1951 : We go to Monte-Carlo/Monte Carlo baby - Version anglaise du film précédent -
  • 1953 : Le Père de Mademoiselle de Marcel L'Herbier et Robert-Paul Dagan : (M. Marinier)
  • 1953 : Les Amoureux de Marianne de Jean Stelli : (M. Duboutois)
  • 1954 : Madame du Barry de Christian-Jaque : (Le roi Louis XV)
  • 1954 : Les Deux Orphelines - (Le due orfanelle) de Giacomo Gentilomo : (Le comte de Lignières)
  • 1955 : Les Carnets du major Thompson de Preston Sturges : (M. Fusilklard)
  • 1956 : Lorsque l'enfant paraît de Michel Boisrond : (Charles Fouquet)
  • 1956 : C'est arrivé à Aden de Michel Boisrond : (Le Gouverneur)
  • 1957 : Mimi Pinson de Robert Darène : (M. Stevenson)
  • 1957 : Méfiez-vous fillettes de Yves Allégret : (Spade)
  • 1957 : Une Parisienne de Michel Boisrond : (Alcide laurier)
  • 1958 : Faibles femmes de Michel Boisrond : (M. Ferral, le père de Julien)
  • 1958 : Sacrée jeunesse de André Berthomieu : (Thomas Longué)
  • 1958 : Les Racines du ciel - (The roots of heaven) de John Huston : (Le gouverneur)
  • 1959 : Suspense au deuxième bureau de Christian de Saint Maurice : (Le chef du Deuxième Bureau)
  • 1960 : Comment qu'elle est de Bernard Borderie
  • 1960 : Callaghan remet ça de Willy Rozier
  • 1961 : Paris Blues de Martin Ritt : (René Bernard)
  • 1962 : Le Grand Duc et l'Héritière - (Love is a ball) de David Swift : (Maurice Zoltan)
  • 1963 : Une ravissante idiote de Édouard Molinaro : (Sir Réginald Dumfrey)
  • 1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : (Le grand-père)
  • 1964 : Comment épouser un premier ministre de Michel Boisrond : (Le premier ministre)
  • 1964 : L'Enfer de Henri-Georges Clouzot - resté inachevé - (Duhamel)
  • 1965 : La Seconde Vérité de Christian-Jaque
  • 1965 : Pleins Feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet : (Le colonel de Sailly)
  • 1968 : La Prisonnière de Henri-Georges Clouzot - ""simple apparition en invité au vernissage qui dit "C'est simple, mais ça existe"
  • 1969 : La Maison de campagne de Jean Girault : (Le baron de Bocquigny)

Télévision

  • 1967 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, réalisation Marcel Bluwal
  • 1967 : Au théâtre ce soir : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1968 : Cinq jours d'automne de Pierre Badel
  • 1970 : Le Lys dans la vallée de Marcel Cravenne
  • 1970 : Ne vous fâchez pas Imogène de Lazare Iglesis
  • 1971 : Au théâtre ce soir : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jacques-Henry Duval, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : Les Rois maudits, feuilleton télévisé de Claude Barma​

Théâtre

Avant la Comédie-Française

  • 1919 : Souris d'hôtel de Marcel Gerbidon, Théâtre Femina
  • 1920 : Une faible femme de Jacques Deval, Théâtre Femina
  • 1921 : La Tendresse d'Henry Bataille, Théâtre du Vaudeville
  • 1922 : La Belle Angevine de Maurice Donnay et André Rivoire, Théâtre des Variétés
  • 1922 : L'Homme du soir de Rip, Théâtre des Capucines
  • 1922 : Simone est comme ça d'Yves Mirande et Alexis Madis, Théâtre des Capucines
  • 1923 : Les Vignes du seigneur de Robert de Flers et Francis de Croisset, Théâtre du Gymnase
  • 1923 : Madame, opérette d'Albert Willemetz, musique Henri Christiné, Théâtre Daunou
  • 1924 : Si je voulais... de Paul Géraldy et Robert Spitzer, Théâtre du Gymnase

Carrière à la Comédie-Française

Entrée à la Comédie-Française en 1925 - Sociétaire de 1927 à 1932 - 373e sociétaire

  • 1925 : La Nuit des amants de Maurice Rostand, Comédie-Française
  • 1925 : Robert et Marianne de Paul Géraldy, Comédie-Française
  • 1926 : Le Cœur partagé de Lucien Besnard, Comédie-Française
  • 1928 : Le Métier d'amant d'Edmond Sée, Comédie-Française

Après la Comédie-Française

  • 1929 : L'Ennemie d'André-Paul Antoine, mise en scène René Rocher, Théâtre Antoine
  • 1932 : Trois et une de Denys Amiel, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre Saint-Georges
  • 1934 : L'École des contribuables de Louis Verneuil et Georges Berr, Théâtre Marigny
  • 1934 : Les Amants terribles de Noël Coward, mise en scène Jean Wall, Théâtre Michel
  • 1935 : Quand jouons-nous la comédie ? de Sacha Guitry, Théâtre de Paris, avec Suzy Prim
  • 1936 : Trois...Six...Neuf... de Michel Duran, mise en scène Jean Wall, Théâtre Michel
  • 1936 : Le Pélican ou Une étrange famille de Francis de Croisset d'après Somerset Maugham, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1939 : Entre nous revue de Rip, Théâtre des Nouveautés
  • 1939 : Histoire de rire d'Armand Salacrou, Théâtre de la Madeleine
  • 1941 : Échec à Don Juan de Claude-André Puget, mise en scène Alice Cocea, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1945 : La Patronne d'André Luguet, Théâtre des Nouveautés
  • 1947 : La Patronne d'André Luguet, Théâtre des Célestins
  • 1948 : Les Mains sales de Jean-Paul Sartre, mise en scène Pierre Valde, Théâtre Antoine
  • 1949 : Les Mains sales de Jean-Paul Sartre, mise en scène Pierre Valde, Théâtre des Célestins
  • 1950 : Les Œufs de l'autruche d’André Roussin, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre des Célestins
  • 1950 : La mariée est trop belle de Michel Duran, mise en scène Michel Duran, Théâtre Saint-Georges
  • 1951 : La Seconde de Colette, mise en scène Jean Wall, Théâtre de la Madeleine
  • 1951 : Lorsque l'enfant paraît d’André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre de l’île de France, Théâtre des Nouveautés
  • 1954 : L'homme qui était venu pour diner de George Kaufman & Moss. Hart, mise en scène Fernand Ledoux, Théâtre Antoine
  • 1954 : La Main passe de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Antoine
  • 1955 : Affaire vous concernant de Jean-Pierre Conty, mise en scène Pierre Valde, Théâtre des Célestins
  • 1956 : Le Miroir d'Armand Salacrou, mise en scène Henri Rollan, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1957 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Célestins
  • 1959 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène André Roussin, Théâtre de la Madeleine
  • 1959 : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre de la Madeleine
  • 1960 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène André Roussin, Théâtre des Célestins
  • 1961 : La Saint-Honoré de Robert Nahmias, mise en scène Guy Lauzin, Théâtre des Nouveautés
  • 1962 : Mic-mac de Jean Meyer, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Palais-Royal, Théâtre Daunou
  • 1964 : Comment réussir dans les affaires sans vraiment se fatiguer de Frank Loesser et Abe Burrows, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de Paris
  • 1965 : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins
  • 1967 : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre Saint-Georges
  • 1970 : On ne sait jamais d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins

 

Finch Peter

$
0
0

Frederick George Peter Ingle Finch, né le 28 septembre 1916 à Londres et mort le 14 janvier 1977 à Los Angeles d'une crise cardiaque, est un acteur australien d'origine britannique. 

Finch Peter

En 1977, il remporte l'Oscar du meilleur acteur et le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique à titre posthume pour sa prestation dans Network. Il est le fils de George Ingle Finch, alpiniste renommé (compagnon de cordée de George Mallory), membre de l'Académie des sciences et membre de l'Ordre de l'Empire britannique. Son vrai nom est William Mitchell. Élevé en Inde, il part en Australie où il devient acteur au théâtre, Il est remarqué par Laurence Olivier qui l'invite à Londres où il joue notamment Shakespeare. Il fait ses débuts au cinéma en Australie.

Filmographie

  • 1938 : Dad and Dave Come to Town de Ken G. Hall : Bill Ryan
  • 1939 : Mr. Chedworth Steps Out de Ken G. Hall : Arthur Jacobs
  • 1941 : The Power and the Glory de Noel Monkman : Frank Miller
  • 1944 : Red Sky at Morning de Hartney J. Arthur : Micheal
  • 1944 : The Rats of Tobruk de Charles Chauvel : Peter Linton
  • 1946 : A Son Is Born d'Eric Porter : Paul Graham
  • 1949 : Eureka Stockade de Harry Watt : Humffray
  • 1949 : Train of Events (segment The Actor) de Basil Dearden : Philip
  • 1950 : L'Histoire des Miniver (The Miniver Story) de H.C. Potter : l'officier de police
  • 1950 : The Wooden Horse de Jack Lee : l'australien à l'hôpital
  • 1952 : Robin des Bois et ses joyeux compagnons (The Story of Robin Hood and His Merrie Men) de Ken Annakin : Shérif de Nottingham
  • 1954 : La Piste des éléphants (Elephant Walk) de William Dieterle : John Wiley
  • 1954 : Détective du bon Dieu (Father Brown) de Robert Hamer : Gustave Flambeau
  • 1955 : L'Armure noire (The Dark Avenger) de Henry Levin : comte de Ville
  • 1955  : Ma vie a commencé en Malaisie ("A Town Like Alice" ) de Jack Lee
  • 1955 : Passage Home de Roy Ward Baker, rôle du Capitaine Lucky Ryland
  • 1956 : La Bataille du Rio de la Plata (The Battle of the River Plate) de Mickael Powell et Emeric Pressburger : Cpt Langsdorf
  • 1959 : Au risque de se perdre (The Nun's Story) de Fred Zinnemann : Dr Fortunati
  • 1960 : Au péril de sa vie (The Sins of Rachel Cade) de Gordon Douglas : Colonel Henry Derode
  • 1960 : L'Enlèvement de David Balfour (Kidnapped) de Robert Stevenson : Alan Breck Stewart
  • 1960 : Le Procès d'Oscar Wilde (The Trials of Oscar Wilde) de Ken Hughes & Irving Allen : Oscar Wilde
  • 1961 : Pas d'amour pour Johnny (No Love for Johnnie) de Ralph Thomas
  • 1962 : Choc en retour (I thank a fool) de Robert Stevens : Stephen Dane
  • 1963 : Dans la douceur du jour (In the Cool of the Day) de Robert Stevens : Murray Logan
  • 1964 : La Fille aux yeux verts (Girl with Green Eyes) de Desmond Davis : Eugene Gaillard
  • 1964 : Le Mangeur de citrouilles (The Pumpkin Eater) de Jack Clayton : Jake Armitage
  • 1965 : Le Vol du Phénix (The Flight of the Phoenix) de Robert Aldrich : capitaine Harris
  • 1966 : Dix heures et demie du soir en été (10:30 P.M. Summer) de Jules Dassin : Paul
  • 1966 : Judith de Daniel Mann : Aaron Stein
  • 1967 : Loin de la foule déchaînée (Far from the Madding Crowd) de John Schlesinger : William Boldwood
  • 1968 : Le Démon des femmes (The Legend of Lylah Clare) de Robert Aldrich : Lewis Zarken
  • 1969 : La Tente rouge (Krasnaya palatka) de Mikhail Kalatozov : général Umberto Nobile
  • 1971 : Un dimanche comme les autres (Sunday bloody sunday) de John Schlesinger : Dr. Daniel Hirsh
  • 1972 : Something to hide de Alastair Reid : Harry
  • 1973 : Les Horizons perdus (Lost horizon) de Charles Jarrott : Richard Conway
  • 1973 : Le Financier (England made me) de Peter Duffell : Erich Krogh
  • 1973 : Bequest to the Nation de James Cellan Jones : Amiral Nelson
  • 1974 : The Abdication d'Anthony Harvey, rôle du Cardinal Azzolino
  • 1976 : Network (Main basse sur la télévision) de Sidney Lumet : Howard Beale
  • 1977 : Raid sur Entebbe (Raid on Entebbe) (téléfilm) de Irvin Kershner : Yitzhak Rabin

Fínos Filopímin

$
0
0

Filopímin Fínos (Kato Tithoréa, 1908 - Athènes, janvier 1977) est un producteur de cinéma grec, propriétaire de Finos Film.

Fínos Filopímin

En 1939, il créa dans la villa de son père dans la banlieue d'Athènes ses studios et sa maison de production, la Finos Film (créée en 1942). Il tourna alors son seul film en tant que réalisateur : Le Chant du départ. Le premier film qu'il produisit fut en 1943 : La Voix du cœur. En 1944, il fut arrêté, ainsi que son père, pour fait de résistance. Il fut libéré mais son père fut exécuté.

Cet épisode le rendit définitivement méfiant de toute forme d'autorité. Il évita autant que possible aussi bien les conflits que les contacts avec les gouvernements. L'avènement de la télévision se fit durant la dictature des colonels. Filopímin Fínos refusa le nouveau media et refusa tout lien avec celui-ci. Cela fut fatal à sa maison de production.

Martín Benito Quinquela

$
0
0

Benito Quinquela Martín (1re mars 1890 – 28 janvier 1977) était un peintre argentin né à La Boca, Buenos Aires. Quinquela Martín est considéré comme le peintre par excellence du port et il est l'un des peintres les plus populaires d'Argentine. Ses œuvres dépeignent des scènes de la vie quotidienne du port de La Boca.

Martín Benito Quinquela

Rizzi Bruno

$
0
0

Bruno Rizzi (né le 20 mars 1901 à Poggio Rusco, dans la province de Mantoue, en Lombardie et mort le 31 janvier 1977 à Bussolengo) est un homme politique et un théoricien italien, marxiste hétérodoxe.

Cofondateur du parti communiste d'Italie en 1921, Bruno Rizzi le quitte en 1930. Persécuté par les fascistes, il s'exile en France et publie en 1939 à Paris son essai le plus connu sous le titre La bureaucratisation du monde, un des livres les plus controversés du xxe siècle d'après l'universitaire américain Donald Clark Hodges. Il y affirme que le fascisme et le stalinisme développent des méthodes politiques similaires et critique l'évolution du régime soviétique en un « collectivisme bureaucratique ». 

Le livre est interdit en France dès 1940 par l'occupant nazi et ne sera réédité que trente ans plus tard en Italie. À la fin des années 1930, il participe également à la controverse entre Léon Trotski, James Burnham et Yvan Craipeau sur la nature de l'URSS (« État ouvrier dégénéré » ou « collectivisme bureaucratique » ?). Il retourne en Italie en 1943, s'installe comme vendeur de chaussures, et ne participe plus que sporadiquement aux débats théoriques en écrivant dans des revues politiques comme Critica Sociale, Tempi Moderni et Rassegna di Sociologia.

Viewing all 30791 articles
Browse latest View live




Latest Images