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Libération de Paris : où étaient les combattants noirs de la 2e DB ?

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Lors de la Libération de Paris, un seul soldat noir faisait partie de la 2e Division blindée du Général Leclerc. À la demande des Américains, l'armée avait été blanchie un an auparavant en prévision de la bataille de France.

La foule accueille les chars de la 2e division blindée (DB) du général Leclerc lors de la parade militaire du 26 aout 2014, place de la Concorde

La foule accueille les chars de la 2e division blindée (DB) du général Leclerc lors de la parade militaire du 26 aout 2014, place de la Concorde

Le 15 août 1944, lors du débarquement en Provence, des dizaines de milliers de tirailleurs sénégalais ont posé le pied sur le sol français pour participer à sa libération. L’"Armée B", dirigée par le général de Lattre de Tassigny était composée pour moitié de soldats africains. Une dizaine de jours plus tard, à Paris, la 2e division blindée du Général Leclerc présentait un tout autre visage. Un seul soldat noir, Claude Mademba Sy, a fait son entrée dans la capitale française, le 25 août.

Les tirailleurs noirs constituaient pourtant l’essentiel des ressources en hommes de la colonne Leclerc en 1941, puis de la force L, transformée en 2e DB, deux ans plus tard. Mais les Américains, qui ont équipé les trois divisions blindées françaises, ont en ensuite décidé autrement. Dans l'esprit de leur politique ségrégationniste d'alors, ils exigèrent que la 2e DB ne compte aucun soldat noir. "Les Américains estimaient que les Noirs n'étaient pas suffisamment instruits pour combattre dans une division blindée", a ainsi expliqué à l’AFP l'historienne Christine Levisse-Touzé.

De Gaulle et Leclerc acceptèrent cette exigence américaine. Les tirailleurs sénégalais de la division furent alors versés dans la 1ère division française libre du général de Lattre de Tassigny, qui débarqua en Provence, ou démobilisés.

Un blanchiment plus racial que colonial

Comme l’explique par ailleurs l’historien Jean-François Muracciole dans "La libération de Paris, 19-26 août 1944" (Tallandier, 2013), les Américains ne pouvaient pas concevoir de voir des soldats noirs faire une entrée si symbolique dans Paris enfin libéré. Il cite une note du général Walter Bedell Smith, chef d'état-major d'Eisenhower, qui écrit : "Il est hautement désirable que la division soit composée de personnels blancs". Mais ce "blanchiment", ajoute Jean-Baptiste Muracciole fut bien "plus racial que colonial". Lors de son entrée à Paris, la 2e DB comptait en effet dans ses rangs d’autres soldats africains : quelque 1 300 soldats maghrébins.

Décédé en avril dernier, Claude Mademba Sy réussit toutefois à déjouer cette directive américaine. Fils du premier chef de bataillon noir de l’armée française, il fit son entrée dans la capitale avec son char dénommé "Pantagruel". "L'objectif bien sûr était l'entrée dans Paris, nous étions très inquiets, car nous savions que Paris s’était insurgé. Donc, on savait que si on n'y arrivait pas, si nous avions été déroutés, la répression aurait été terrible, avec la menace de voir Paris coupé en deux. De plus, beaucoup d'entre nous avaient des attaches, j'avais vraiment hâte d'arriver dans Paris car nous étions sans nouvelles depuis des semaines", avait-il décrit quelques années plus tard, selon le site Français Libres. Il participa ensuite avec la 2e DB à la libération de Strasbourg et la prise du nid d’aigle de Hitler à Berchtesgaden, près de Munich.


Libération de Paris: il y a 70 ans, combat de chars pour la prise du Sénat

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Les milliers de Parisiens et de touristes qui profitent cet été de la quiétude du Jardin du Luxembourg, au coeur de Paris, ne se doutent pas qu’il y a 70 ans, le 25 août 1944, s’y déroula un combat décisif pour la libération de la capitale, la bataille du Sénat.

 

Des badauds découvrent un char panther abandonné par les Allemands sur les quais de la Seine, entre le Pont Neuf et le Pont Notre-Dame, aux alentours du 19 août, quelques jours avant la Libération de Paris, le 25 août 1944

Des badauds découvrent un char panther abandonné par les Allemands sur les quais de la Seine, entre le Pont Neuf et le Pont Notre-Dame, aux alentours du 19 août, quelques jours avant la Libération de Paris, le 25 août 1944

Cet événement sera célébré lundi à l’occasion de l’inauguration par son président (PS) Jean-Pierre Bel d’une exposition au Jardin du Luxembourg.

Dès l’été 1940, les forces d’Occupations allemandes réquisitionnent le Sénat pour en faire le siège de l’état-major général de l’armée de l’air, la Luftwaffe, pour le front de l’Ouest. Son commandant, le Feldmarschall Sperle, habite l’hôtel de la présidence. Et le Palais du Luxembourg est transformé en véritable forteresse avec blockhaus, abris, nids de mitrailleuses autour du Jardin. Sans compter une trentaine de blindés pour le défendre.

Dans la semaine du 12 août, devant la progression des forces alliées, l’état-major de la Luftwaffe quitte le Palais du Luxembourg. Il est remplacé par une garnison de 600 hommes sous les ordres du colonel von Berg, renforcée par des SS et une compagnie de Schutzpolizei.

Le 19 août, dès le début de l’insurrection, les Allemands fusillent trois gardiens de la Paix et quatre membres des FFI sur la terrasse centrale du Jardin. «Ils les tuèrent à coups de revolver après leur avoir crevé les yeux, arraché les ongles, et les avoir forcés à creuser leur propre tombe», a raconté un témoin.

Le 25 août, le colonel Fabien, commandant les FFI, donne l’ordre d’attaquer le Luxembourg: 200 hommes doivent se poster à l’est et au sud du Palais, face au Jardin, et 100 au nord. Mais devant la résistance des Allemands, le recours aux blindés est inévitable.

- Menace de bombardement -

Un détachement de chars de la deuxième DB commandé par le capitaine de Witasse est chargé d’investir le Jardin du Luxembourg, puis le Palais, «afin d’empêcher le groupement de blindés de se répandre dans Paris».

Vers midi, le détachement détruit les premières défenses allemandes, puis force les grilles pour investir le Jardin.

Mais son avancée est freinée par des tirs provenant des fenêtres du Palais.

Plus menaçant, un char allemand bloque la rue de Médicis, latérale au Jardin. Un char français le contourne par la rue de Vaugirard, tire un obus, et l’immobilise. D’après le capitaine de Witasse, il aurait dû ouvrir la route à une dizaine d’autres chars stationnés dans le Jardin qui auraient créé une réelle menace pour l’issue des combats.

A 15H45, le général Leclerc reçoit la reddition du général von Choltitz, à 16H30 des émissaires portent l’ordre de cessez-le-feu là où les combats se poursuivent.

Mais au Palais du Luxembourg, le colonel von Berg renâcle: sa garnison a les moyens de résister. Il faut la menace d’un bombardement du Sénat par l’aviation alliée pour qu’il cède. A 18H45, les Allemands, colonel en tête, sortent du Palais par la grande porte de la rue de Vaugirard.

Le Jardin est dévasté, la Cour d’Honneur encombrée de blindés abandonnés, l’intérieur du Palais jonché de débris de toutes sortes...

Mais la remise en état de l’ensemble commence aussitôt: le 29 octobre, le Jardin est rouvert au public; le 7 novembre, le Palais accueille l’Assemblée consultative provisoire, devenant le symbole de la renaissance de la vie politique.

Résultat d’une association du Sénat et du ministère de la Défense, l’exposition retraçant ces événements, gratuite, est visible jusqu’au 26 septembre.

Elle s’inscrit dans le cadre d’une série d’événements célébrant la libération de Paris, avec notamment une messe à Notre-Dame dimanche et lundi soir un spectacle son et lumière conclu par un «bal populaire» sur le parvis de l’Hôtel de Ville.

Le Voleur de femmes

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Le Voleur de femmes (titre italien : Ladro di donne) est un film franco-italien, réalisé par Abel Gance, sorti sur les écrans en 1938. Un aventurier, séducteur et briseur de cœur, tente par tous les moyens de ruiner et de compromettre le mari d'une ancienne conquête qui l'avait répudié...

 

Fiche technique

  • Titre français : Le Voleur de femmes
  • Titre italien : Ladro di donne
  • Réalisateur : Abel Gance
  • Scénario : Pierre Frondaie et Abel Gance
  • Photographie : Roger Hubert
  • Musique : Henri Verdun
  • Durée : 90 minutes
  • Date de sortie : Italie : 10 septembre 1938

Distribution

Frondaie Pierre

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Pierre Frondaie est un poète, romancier et auteur dramatique français, né le 25 avril 1884 à Paris, et mort le 25 septembre 1948 à Vaucresson, Hauts-de-Seine.

Frondaie Pierre Frondaie Pierre

Pierre Frondaie, nom de plume d'Albert René Fraudet, naît en 1884 à Paris, boulevard Malesherbes, dans le 8e arrondissement, au sein d'une famille de bourgeois aisés. Dès l'adolescence, il commence à écrire et se consacre au thème qui définira sa carrière d'homme de lettres : l'amour et ses vicissitudes. Son succès vient tôt. Sarah Bernhardt sait reconnaître et encourager ses talents d'acteur et de jeune auteur dramatique en montant sur les planches avec lui et en jouant une de ses pièces lors d'une tournée triomphale qu'elle effectue en Amérique. En 1925, Pierre Frondaie publie le roman qui deviendra son best-seller, L'Homme à l'Hispano, traduit en 15 langues et dont l'adaptation sera également un succès en 1928 au Théâtre de la Renaissance, puis l'année suivante au Théâtre de la Madeleine à Paris. L'Homme à l'Hispano sera aussi porté deux fois au cinéma, par Julien Duvivier en 1926, et par Jean Epstein en 1933.

Frondaie attire vite l'attention de Hollywood, la capitale de l’industrie cinématographique qui a dix ans à peine. Les studios américains produiront plusieurs adaptations de ses romans pour le public anglophone du Jazz Age, avide de glamour sur grand écran. En France, les talents d'écrivain de Frondaie sont reconnus par un large public, ainsi que par ses contemporains, des auteurs célèbres tel Pierre Louys, des académiciens comme Anatole France, Maurice Barrès ou Claude Farrère, dont il adapte avec succès certains écrits au théâtre. Dramaturge, il devient la coqueluche de la scène parisienne : des vedettes comme Polaire, Régina Badet ou Sylvie jouent ses pièces. Ses œuvres se jouent partout en Europe et franchissent même l'Atlantique. De Broadway à Hollywood, il connait la célébrité. On parle alors de Frondaie comme d’un phénomène littéraire.

De 1942 jusqu'à sa mort, Pierre Frondaie prend la direction du Théâtre de l'Ambigu à Paris et se consacre à la mise en scène, montant notamment ses propres pièces. À l'occasion, il donne la réplique à sa femme, l’actrice Maria Favella. La vie privée de Pierre Frondaie pourrait être celle d'un personnage de ses romans ou de ses pièces, reflets de sa propre existence flamboyante. Il voyage beaucoup, réside entre Paris et Arcachon, fréquente assidûment la Côte basque et évolue au sein du beau monde et de la communauté artistique des Années Folles. Il est un des princes du glamour français de son temps. Il se marie quatre fois à des femmes indépendantes, hors du commun pour leur époque, mais n'aura pas d'enfant.

Sa première épouse, Jeanne Gellier, est une actrice de théâtre connue sous le pseudonyme de Michelle. Il en divorce pour se marier avec Madeleine Charnaux, une sculptrice, ancienne élève de Bourdelle, et aviatrice. Après une nouvelle séparation, Pierre Frondaie épouse l'écrivaine et avocate Jeanne Loviton, Jean Voilier de son nom de plume. Le mariage est à son tour un échec. Pierre Frondaie se marie alors avec une actrice débutante au talent prometteur, Maria Favella, élève du Cours Simon, tout juste sortie du Conservatoire. C'est avec elle qu’il vivra le plus longtemps. Si l'amour, ou le désir amoureux, et le rôle qu'il joue dans les comportements sociaux et les relations humaines occupent une place de choix dans l'œuvre de Pierre Frondaie, sans doute pourra-t-on l'expliquer par les deuils qui l'ont profondément marqué dès son plus jeune âge : la mort de sa mère à dix-sept ans, suivie, quelques mois après, de celle de son premier amour. Ces disparitions laisseront à jamais en lui la hantise de la perte de l’être aimé.

En 1948, Frondaie meurt foudroyé par une crise cardiaque à Vaucresson, une banlieue résidentielle près de Paris, dans la maison où il demeure désormais avec Maria Favella. Il a 64 ans. Maria Favella reprend alors les rênes du Théâtre de l'Ambigu et se révèle une étonnante femme d’affaires. Elle lèguera par la suite les archives de Pierre Frondaie à la Ville d'Arcachon, qu'il affectionnait particulièrement et où il écrivit L'Homme à l'Hispano et d'autres succès.

Œuvres

  • 1907 : Les Fatidiques, Édition du « Monde Illustré ».
  • 1909 : Tu seras roi, Librairie des Annales.
  • 1911 : Contes Réels et Fantaisistes, Édition du « Monde Illustré ».
  • 1925 : L'Homme à l'Hispano (d'après sa pièce La Marche au destin, 1924), Éditions le Festin.
  • 1926 : L'Eau du Nil, Éditions Émile-Paul Frères, (adapté au cinéma par Marcel Vandal en 1928)
  • 1928 : Deux fois vingt ans, Plon.
  • 1929 : La Côte des Dieux, Éditions Émile-Paul Frères.
  • 1929 : Auprès de ma blonde..., Éditions Émile-Paul Frères.
  • 1930 : Béatrice devant le désir, Éditions Emile-Paul Frères.
  • 1931 : Le Voleur de Femmes, Éditions Émile-Paul Frères.
  • 1931 : Iris perdue et retrouvée, Éditions Émile-Paul Frères.
  • 1932 : Zigoël, Éditions Émile-Paul Frères.
  • 1933 : De l'Amour à l'Amour, Éditions Émile-Paul Frères.
  • 1933 : La Femme de Iakof, Éditions Émile-Paul Frères.
  • 1934 : Isabelle et les préjugés, Éditions Baudinière.
  • 1934 : Cette femme qui fut divine..., Éditions Baudinière.
  • 1935 : Quand le diable s'en mêle..., Éditions Baudinière.
  • 1935 : Le Lieutenant de Gibraltar, Librairie Plon.
  • 1936 : Port-Arthur, Librairie Plon.
  • 1938 : Le Volontaire, Librairie Plon.
  • 1941 : Ce que Bodley m'a raconté, Librairie Plon.
  • 1942 : Montmartre, Éditions Baudinière.

Théâtre

Représentations

  • La Femme et le Pantin, pièce en 4 actes par Pierre Louys et Pierre Frondaie, Paris, Théâtre Antoine, 8 décembre 1910
  • Blanche Câline, pièce en 3 actes, Théâtre Michel, 6 avril 1913
  • La Maison cernée, pièce en 4 actes, Théâtre Sarah-Bernhardt, 11 décembre 1919 avec Mme Michelle (Jeanne Gillier) et Louis Gauthier
  • Appassionata, pièce en 4 actes, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 22 octobre 1920
  • Le Reflet, pièce en 4 actes, Théâtre Fémina, 9 juin 1922
  • L'Insoumise, pièce en 4 actes, Théâtre Antoine, 3 octobre 1922
  • Le Fils de Don Quichotte, pièce en 4 actes, mise en scène de Charles Dullin, musique d'Henri Sauguet, avec Charles Dullin, Étienne Decroux, Madeleine Tambour, Paris, Théâtre de l'Atelier, 20 décembre 1930
  • La Gardienne, pièce en 4 actes, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 31 octobre 1923
  • La Marche au destin, pièce en 3 actes, Théâtre de la Renaissance, 21 mars 1924
  • Les Amants de Paris, pièce en 4 actes, Théâtre Sarah-Bernhardt, 20 octobre 1927 avec Sylvie, Mady Berry, Harry Baur, Pierre Blanchar et Fernand Fabre
  • L'Homme à l'hispano, Théâtre de la Renaissance, février 1928

Éditions

  • 1907 : Rose Flamberge, Librairie Paul Ollendorff.
  • 1911 : Montmartre, Librairie Charpentier et Fasquelle. Eugène Fasquelle, éditeur.
  • 1911 : La Femme et le Pantin (En collaboration avec Pierre Louÿs), Librairie des Annales.
  • 1913 : Blanche Câline, La Petite Illustration.
  • 1913 : L'Homme qui assassina (d'après le roman de Claude Farrère), Librairie Paul Ollendorff.
  • 1914 : Aphrodite (d'après le roman de Pierre Louÿs, Fontemoing & Cie.
  • 1915 : Colette Baudoche (d'après le roman de Maurice Barrès), Emile-Paul Frères, éditeur.
  • 1916 : Le Crime de Sylvestre Bonnard (d'après le roman d'Anatole France), Les Annales.
  • 1920 : La Maison Cernée, Librairie Théâtrale.
  • 1921 : L'Appassionata, Librairie Théâtrale Artistique et Littéraire.
  • 1921 : La Bataille (d'après le roman de Claude Farrère), Librairie Théâtrale.
  • 1922 : Le Reflet, La Petite Illustration.
  • 1923 : L'Insoumise, Librairie Théâtrale.
  • 1924 : La Gardienne, L'Illustration, 15 décembre 1923
  • 1926 : La Menace, Librairie Théâtrale.
  • 1928 : Les Amants de Paris, L'Illustration, 24 janvier 1928

Poésie

  • 1907: Les Pierres de Lune. Les Bijoux de la morte. Quelques cailloux, Librairie Paul Ollendorff.
  • 1916: Le prélude aux poèmes du Coq
  • 1918: La Nuit sur le Rhin

Hubert Roger

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Roger Hubert est un directeur de la photographie français, né Roger Eugène Ferdinand Hubert à Montreuil (Seine, aujourd'hui Seine-Saint-Denis) le 30 mars 1903, décédé à Neuilly-sur-Seine (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine) le 28 novembre 1964.

Il collabore à plus de cent films (français surtout, mais également quelques coproductions) entre 1923 et 1964, principalement comme directeur de la photographie (ou premier assistant opérateur, ainsi en 1931-1932). Il travaille notamment, à plusieurs reprises, avec Abel Gance et Marcel Carné (entre autres, il est l'un des chefs-opérateurs de deux films mythiques, Napoléon, sorti dans sa version muette en 1927, réalisé par le premier, et Les Enfants du paradis, sorti en 1945, réalisé par le second).

 

Filmographie 

Comme directeur de la photographie, sauf mention contraire

  • 1923 : L'Auberge rouge de Jean Epstein (Premier assistant opérateur)
  • 1923 : Retour à la vie de Jacques Dorval
  • 1927 : Sables de Dimitri Kirsanoff
  • 1927 : Paname n'est pas Paris (Die Apachen von Paris) de Nikolai Malikoff
  • 1927 : Napoléon d'Abel Gance
  • 1931 : La Chienne de Jean Renoir (Premier assistant opérateur)
  • 1931 : La Fin du monde d'Abel Gance
  • 1931 : L'Amour à l'américaine de Claude Heymann et Paul Fejos
  • 1931 : Mam'zelle Nitouche de Marc Allégret
  • 1931 : Les Amours de minuit de Marc Allégret et Augusto Genina (+ version allemande également sortie en 1931, sous le titre Mitternachtsliebe, de Carl Froelich et A. Genina)
  • 1931 : Le Blanc et le Noir de Robert Florey
  • 1931 : On purge bébé de Jean Renoir (Premier assistant opérateur)
  • 1932 : La Petite Chocolatière de Marc Allégret
  • 1932 : Seul de Jean Tarride (Premier assistant opérateur)
  • 1932 : Baleydier de Jean Mamy
  • 1932 : Fantômas de Paul Fejos (Premier assistant opérateur)
  • 1932 : Fanny de Marc Allégret
  • 1932 : Mater Dolorosa d'Abel Gance
  • 1933 : Le Martyre de l'obèse de Pierre Chenal
  • 1933 : Pêcheur d'Islande de Pierre Guerlais
  • 1933 : Remous d'Edmond T. Gréville
  • 1933 : Le Grillon du foyer de Robert Boudrioz
  • 1933 : La Bataille de Nicolas Farkas et Viktor Tourjansky (+ version anglaise, sortie en 1934, sous le titre The Battle, réalisée par les mêmes)
  • 1933 : Jocelyn de Pierre Guerlais
  • 1933 : Le Château de la terreur ou Quelqu'un a tué de Jack Forrester
  • 1934 : Poliche d'Abel Gance
  • 1934 : L'Hôtel du libre échange de Marc Allégret
  • 1934 : La Dame aux camélias de Fernand Rivers et Abel Gance
  • 1934 : Quadrille d'amour de Richard Eichberg
  • 1935 : Jérôme Perreau, héros des barricades d'Abel Gance
  • 1935 : Divine de Max Ophüls
  • 1935 : Lucrèce Borgia d'Abel Gance
  • 1935 : Pension Mimosas de Jacques Feyder
  • 1935 : Le Roman d'un jeune homme pauvre d'Abel Gance
  • 1936 : Jenny de Marcel Carné
  • 1936 : La Garçonne de Jean de Limur
  • 1936 : Les Grands de Félix Gandéra
  • 1937 : L'Homme du jour de Julien Duvivier
  • 1938 : J'accuse d'Abel Gance
  • 1938 : Belle étoile de Jacques de Baroncelli
  • 1938 : Le Petit Chose de Maurice Cloche
  • 1938 : Éducation de prince d'Alexander Esway
  • 1938 : La vie est magnifique de Maurice Cloche
  • 1938 : Le Voleur de femmes d'Abel Gance
  • 1939 : La Piste du nord ou La Loi du nord de Jacques Feyder
  • 1939 : Nord-Atlantique de Maurice Cloche
  • 1940 : Paris-New York d'Yves Mirande
  • 1940 : Sixième Étage de Maurice Cloche
  • 1941 : Premier bal de Christian-Jaque
  • 1941 : Histoire de rire de Marcel L'Herbier
  • 1942 : La Femme que j'ai le plus aimée de Robert Vernay
  • 1942 : Les Visiteurs du soir de Marcel Carné
  • 1943 : Le Baron fantôme de Serge de Poligny
  • 1943 : L'Éternel Retour de Jean Delannoy
  • 1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné
  • 1945 : La Fiancée des ténèbres de Serge de Poligny
  • 1945 : La Part de l'ombre de Jean Delannoy
  • 1946 : L'Affaire du collier de la reine de Marcel L'Herbier
  • 1946 : Martin Roumagnac de Georges Lacombe
  • 1947 : Miroir de Raymond Lamy
  • 1947 : La Fleur de l'âge de Marcel Carné (inachevé)
  • 1949 : Portrait d'un assassin de Bernard-Roland
  • 1950 : Les Derniers Jours de Pompéi (Gli ultimi giorni di Pompei) de Marcel L'Herbier et Paolo Moffa
  • 1951 : Les Amants de Bras-Mort de Marcello Pagliero
  • 1952 : Les Sept Péchés capitaux, film à sketches, segment La Luxure d'Yves Allégret
  • 1952 : Le Jugement de Dieu de Raymond Bernard
  • 1952 : La Jeune Folle d'Yves Allégret
  • 1952 : La Fête à Henriette de Julien Duvivier
  • 1952 : Nez de cuir d'Yves Allégret
  • 1953 : Thérèse Raquin de Marcel Carné
  • 1953 : Les Compagnes de la nuit de Ralph Habib
  • 1954 : Le Chevalier de la nuit de Robert Darène
  • 1954 : L'Air de Paris de Marcel Carné
  • 1954 : La Reine Margot de Jean Dréville
  • 1954 : La Rage au corps de Ralph Habib
  • 1955 : Les Amants du Tage de Henri Verneuil
  • 1955 : Oasis d'Yves Allégret
  • 1956 : Goubbiah, mon amour de Robert Darène
  • 1956 : Der Meineidbauer de Rudolf Jugert
  • 1957 : À Paris tous les deux (Paris Holiday) de Gerd Oswald
  • 1957 : Élisa de Roger Richebé
  • 1957 : L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier
  • 1958 : Cargaison blanche de Georges Lacombe
  • 1958 : Thérèse Étienne de Denys de La Patellière
  • 1959 : La Vache et le Prisonnier de Henri Verneuil
  • 1959 : La Femme et le Pantin de Julien Duvivier
  • 1959 : Mademoiselle Ange (Ein Engel auf Erden) de Géza von Radványi
  • 1959 : Le Grand Chef de Henri Verneuil
  • 1959 : Asphalte de Hervé Bromberger
  • 1960 : Crésus de Jean Giono
  • 1960 : Le Saint mène la danse de Jacques Nahum
  • 1960 : Ça peut toujours servir (Bomben auf Monte Carlo) de Georg Jacoby
  • 1961 : Dynamite Jack de Jean Bastia
  • 1961 : Cocagne de Maurice Cloche
  • 1961 : La Fayette de Jean Dréville
  • 1962 : Le Voyage à Biarritz de Gilles Grangier
  • 1963 : La Cuisine au beurre de Gilles Grangier
  • 1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas

Libération de Paris

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La libération de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale a eu lieu du 19 au 25 août 1944, marquant ainsi la fin de la bataille de Paris. Cet épisode met fin à quatre années d'occupation de la capitale française.

Libération de ParisLibération de Paris

Les forces alliées progressent vers l'est, les généraux américains Eisenhower et Bradley, engagés dans les combats de la poche de Falaise, prévoient de contourner Paris pour ne pas être ralentis dans leur progression, notamment au niveau logistique, la libération des 4 millions d'habitants parisiens nécessitant 4 000 tonnes de vivres par jour. Le général Bradley écrit dans ses mémoires à propos de la capitale française : « La ville n'avait plus aucune signification tactique. En dépit de sa gloire historique, Paris ne représentait qu'une tache d'encre sur nos cartes ; il fallait l'éviter dans notre marche vers le Rhin ». Les Overlord forecasts (prévisions Overlord) ont pour cible principale le bassin de la Ruhr où se concentre l'industrie lourde allemande, la libération de Paris étant prévue pour fin octobre.

Dans le même temps, sur le front de l'Est, l'insurrection de Varsovie n'a pas permis de libérer la ville. Kœnig, commandant en chef des Forces françaises de l'intérieur, prépare une insurrection afin de contrecarrer l'installation de l'AMGOT redouté par le Gouvernement provisoire de la République française. Les ordres de Hitler prévoyaient la destruction des ponts et monuments de Paris, la répression impitoyable de toute résistance de la part de la population et de combattre dans Paris jusqu'au dernier homme pour créer un « Stalingrad » sur le front Ouest immobilisant ainsi plusieurs divisions alliées. Mais le général von Choltitz ne montre aucun empressement à les appliquer. La garnison allemande est forte de 20 000 hommes, mal équipés, aux unités disparates (unités administratives par exemple) de faible valeur combative, 80 chars (dont certains datent des prises de guerre de l'été 1940 comme des chars Renault FT-17 d'un « autre âge ») et autant de pièces d'artillerie, pour certaines désuètes. La retraite des débris de la VIIe armée allemande qui se replie sur la Somme est couverte par de petites unités de circonstance équipées de matériels modernes, canons antichars et Panzers, et qui marquent des coups d'arrêt.

La résistance parisienne, est commandée par Rol-Tanguy responsable régional des FFI pour l'Île-de-France depuis son poste de commandement sous la place Denfert-Rochereau et par le colonel Lizé (de son vrai nom, Jean de Marguerittes), chef des FFI de la Seine (dont le PC est installé 1, rue Guénégaud, tout près de l'hôtel des Monnaies). Jacques Chaban-Delmas est le délégué militaire national du gouvernement provisoire ; il accueille le général Leclerc. Elle est pauvrement équipée (elle n'a même pas de liaison radio avec l'extérieur) mais enthousiaste, encercle les îlots de défense allemands. L'occupant se trouve en position défensive, une division SS est mise en mouvement vers Paris pour renforcer l'armée allemande. Il est à prévoir qu'elle obéira sans état d'âme aux ordres de destruction d'Hitler. Avec l'annonce de l'avance rapide des Alliés sur Paris depuis la victoire de la poche de Falaise, les cheminots se mettent en grève le 10 août, suivis par le métro de Paris,la gendarmerie le 13 août. La police se soulève le 15 août, suivie des postiers le jour suivant. Ils sont rejoints par d'autres ouvriers de la ville quand la grève générale éclate le 18 août. Des barricades sont dressées, entravant les mouvements des véhicules allemands, et des escarmouches contre les forces allemandes d'occupation, épaulées par des membres de la Milice restés à Paris malgré le repli général des miliciens quelques jours plus tôt, commencent à devenir sérieuses les jours suivants, atteignant leur maximum le 22. De sérieux combats ont lieu à la préfecture de police, occupée par les policiers insurgés dès le matin du 19 août.

Une trêve est conclue, trêve qui permet à chacun des camps soit d'évacuer la capitale pour les Allemands, soit de conforter ses positions, pour la Résistance. En marge des évènements de la capitale, des accrochages et embuscades sont organisés par des partisans et résistants en banlieue parisienne. Les insurgés, faute de munitions, n'auraient pas pu tenir longtemps : la résistance intérieure envoie en mission le commandant Cocteau (« Gallois »), chef d'état-major du colonel Rol-Tanguy, auprès du général Patton pour signaler aux Américains que la moitié de la ville est libérée le 23, mais que la situation des résistants est critique. Devant cette situation désespérée, ayant obtenu l'accord de De Gaulle, qui rappelle à Eisenhower sa promesse faite à Alger en décembre 1943 que la libération de Paris serait confiée à une unité française, le général Leclerc force la main aux Américains en donnant l'ordre de marche sur Paris aux éléments de reconnaissance de sa 2e division blindée française. Le général américain Gerow, supérieur hiérarchique de Leclerc, est furieux, considérant cela comme une insubordination.

Le général Pierre Koenig a participé à la libération de Paris... et de son Alsace natale

Le général Pierre Koenig a participé à la libération de Paris... et de son Alsace natale

Eisenhower doutant de pouvoir retenir les Français finit par accepter et envoie la 4e division d'infanterie américaine en renfort. Deux soldats de la 2e DB tirent sur des tireurs d'élite allemands et miliciens pro-allemands qui faisaient une tentative échouée de libérer les prisonniers allemands. Ces derniers sont morts sur la rue. À partir de ses positions d'Argentan l'audacieuse attaque française se fait, sans soutien aérien allié, sur 200 km en contournant par le sud les fortes positions allemandes placées à l'ouest de Paris, au milieu d'un enthousiasme populaire indescriptible qui gêne les combattants. C'est que, depuis deux mois, Paris attend les Américains, malgré la propagande de Radio Paris qui annonce la victoire allemande en Normandie (« Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand » disent les résistants), et soudain derrière l'ennemi qui reflue en désordre dans la banlieue, on voit les trois couleurs sur les tourelles des Sherman M4. À la surprise initiale succède une indicible fierté, la foule envahit les rues, on monte sur les chars, partout les drapeaux fleurissent, la rumeur se propage jusqu'à Paris : « Les Français, ce sont des Français de Leclerc ! »

Les combats en banlieue sont sévères mais les soldats de la 2e DB qui combattent sans dormir pendant deux jours et deux nuits ne peuvent être ralentis par les points d'appui allemands. La vive résistance allemande est culbutée, sans souci des pertes importantes chez les Français, et les éléments de la 2e DB entrent dans Paris par la porte d'Orléans le 24 août 1944. Les jeunes membres de la Section Motorisée du XVIème arrondissement, mise sur pied et commandée par Jean-Gérard Verdier, contribueront à guider les blindés dans la capitale (ils se feront reconnaitre et s'intégreront séparément aux unités rencontrées, leur apporteront renseignement et éclairage sur les points de résistance allemands, et participeront à leurs côtés aux combats de la Libération de Paris, notamment de l'Etoile, des Invalides et de l'Ecole Militaire).

Sous le commandement du général Leclerc, le capitaine Dronne pénètre dans Paris par la porte d'Italie avec sa 9e compagnie du régiment de marche du Tchad (surnommée la Nueve, car essentiellement constituée de républicains espagnols) forte de 15 véhicules blindés (11 half-tracks, 4 véhicules accompagnés de trois chars) pour se poster en renfort des FFI devant l'Hôtel de Ville, le 24 août à 21 h 22, malgré la garnison allemande encore puissante de 16 000 à 20 000 hommes ; en attendant le gros de la 2e division blindée. Le soldat républicain espagnol Amado Granell est le premier « libérateur » à être reçu dans l'Hôtel de Ville par Georges Bidault, président du Conseil national de la Résistance. La 4e division d'infanterie américaine entre par la porte d'Italie le 25 août 1944. Le 25 août, lors de la Libération de Paris, Yvon Morandat avec sa future femme Claire, prend possession de l'hôtel Matignon au nom du Gouvernement provisoire. Guidés par les résistants, les Alliés atteignent la rue de Rivoli malgré de sérieux combats en pleine ville. Les chars français détruisent des Panzers allemands et des colonnes blindées à plusieurs reprises au cours de duels au canon.

Le Maréchal Leclerc

Le Maréchal Leclerc

Après la blessure du capitaine Jacques Branet qui commandait le détachement d'hommes qui remontait la Rue de Rivoli, l'état-major allemand est fait prisonnier par les Français sous le commandement du lieutenant Henri Karcher. La signature de la reddition des troupes nazies est faite à la gare Montparnasse le 25 août. Malgré tout, des combats sporadiques continuent en particulier du fait des unités SS qui refusent la capitulation du général Von Choltitz en menaçant de fusiller les officiers « traîtres » de la Wehrmacht qui leur commandent la reddition. Le même jour, Charles de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République française, arrive au ministère de la Guerre rue Saint-Dominique, puis fait à l'Hôtel de ville un discours à la population dont un extrait est resté célèbre : « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! ». Georges Bidault lui demande de proclamer la République. De Gaulle refuse : La République n'a jamais cessé d'être ! Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu.

Pendant plusieurs jours, la population parisienne est partagée entre la peur et l'enthousiasme. Les combats se poursuivent en banlieue nord, vers Le Bourget et la forêt de Montmorency, où la 47e Division allemande, venue du Pas-de-Calais, tente de freiner l'avance alliée. À Paris même, des tireurs isolés, Allemands ou miliciens, sont signalés à plusieurs reprises. Le 26 août, un défilé de la victoire sur les Champs-Élysées est organisé. La foule joyeuse salue les forces de Leclerc. La cérémonie d'action de grâces à Notre-Dame est perturbée par une fusillade, car des résistants croient (peut-être à tort) avoir aperçu des tireurs embusqués. La nuit suivante, un bombardement aux bombes incendiaires fait environ 200 morts.

A. Dansette estime le nombre de tués à 130 hommes de la 2e DB, 532 résistants français et environ 2 800 civils pendant les combats pour la libération de Paris. Les pertes allemandes sont de 3 200 tués dans les combats et 12 800 prisonniers. On ignore combien de miliciens ont pris part aux combats : Joseph Darnand a déclaré à Ribbentrop avoir laissé 200 miliciens à Paris ; l'historienne Michèle Cointet met en doute ce chiffre, dans lequel elle voit des « paroles de fanfarons ». Il est possible que certains des tirs attribués à des miliciens embusqués aient été en réalité l'oeuvre de groupes de résistants qui, dans la confusion générale, se seraient tiré les uns sur les autres. De Gaulle qualifiait quant à lui la rumeur sur les « tireurs des toits » miliciens de « tartarinade », exploitée par les communistes qui auraient ainsi voulu maintenir un état de vigilance armée contre les « ennemis de l'intérieur ».

Au sud de Paris, les troupes alliées ont assuré la couverture du flanc droit de la 2e DB. Le général US Barton fut affecté avec sa 4e DIUS avec, en plus, un groupe de reconnaissance US et un contingent britannique. Le Général de Gaulle et son entourage descendent fièrement de l'Arc de Triomphe vers Notre-Dame pour un office religieux après la libération de Paris, en août 1944. Les hommes de la 4e division d'infanterie américaine, entrés dans Paris le 25 août, ont laissé à l'Armée française de la Libération le privilège de pénétrer les premiers dans la capitale, garantissant à la libération de Paris l'image d'une victoire essentiellement française. Ce succès constitue un symbole puissant qui contribue à garantir la place de la France parmi les forces alliées et dans le camp des vainqueurs du conflit.

La BBC rend publique en 2009 une demande des Américains, à une époque où la ségrégation raciale existe aux États-Unis, pour que les bataillons français et anglais défilant lors de la libération soient de composition « exclusivement blanche » (white only) alors que deux tiers des troupes françaises étaient composées de soldats originaires des colonies. Si tous les soldats noirs ont été remplacés lors du « blanchiment » de la division Leclerc lors de sa formation durant l'été 1943, en revanche, selon plusieurs historiens, tels Christine Levisse-Touzé et Olivier Forcade, les soldats maghrébins, au nombre de 3 600, représentaient environ 20-25 % des effectifs de la division Leclerc dès avril 1944.

Grâce aux soulèvements populaires spontanés de Paris, de Marseille et de Nice, des maquis du Limousin et de la Bretagne, régions qui, comme celle de Toulouse, se libèrent seules de l'occupant malgré une répression féroce, ainsi que celui du Vercors, qui est écrasé par la Wehrmacht, de même que la prise de la Provence par la 1re armée française, et auparavant l'excellente tenue de 80 000 Français en Tunisie et 120 000 en Italie, le Gouvernement provisoire de la République française possède ainsi la force et le prestige suffisants pour réaffirmer la République française et ses institutions.

Le Club des aristocrates

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Le Club des aristocrates est un film français réalisé par Pierre Colombier, sorti en 1937.

Fiche technique

  • Titre : Le Club des aristocrates
  • Réalisateur : Pierre Colombier
  • Scénario : Jean Guitton d'après le roman de Roger d'Ashelbé
  • Dialogues : Jean-Pierre Feydeau
  • Décors : Jacques Colombier
  • Photographie : Victor Arménise
  • Montage : Christian Chamborant
  • Musique : Jane Bos
  • Production : Claude Dolbert (Les Productions Claude Dolbert)
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France
  • Format : Noir et blanc
  • Genre : Comédie
  • Durée : 89 minutes
  • Date de sortie : 2 septembre 1937

Distribution

  • Elvire Popesco : la comtesse Irène Waldapowska, qui dirige une bande de voleurs mondains
  • Jules Berry : Serge de Montbreuse, un viveur au bord de la faillite qui devient voleur
  • André Lefaur : le baron de Taillebourg, le chevalier servant de la comtesse
  • Viviane Romance : Gloriane, la maîtresse un peu vulgaire de Serge
  • Pierre Larquey : Miser
  • Fernand Charpin : Bénard
  • Armand Bernard : Alfred, le valet de chambre de Serge et ancien voleur à la tire
  • Jean Tissier : le secrétaire du club
  • Marcel Simon : le conservateur des Musées nationaux
  • Florence Walton : la marquise de Tranchemare
  • Lisette Lanvin : Evelyne
  • Hélène Pépée : la soubrette
 

L'Occident

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L'Occident

L'Occident est un film français réalisé par Henri Fescourt, sorti en 1938. Une jeune fille marocaine étudiante à Paris, Hassina, dont les parents ont été assassinés, retourne dans son pays avec l'aide de Jean. Elle parvient à découvrir le meurtrier, Taïeb, un chef de bande qui l'a orientée vers une fausse piste.

Fiche technique

  • Titre : L'Occident
  • Réalisation : Henri Fescourt
  • Assistant réalisateur : Joë Hamman
  • Scénario et dialogues : Jacques Chabannes, d'après Henry Kistemaeckers
  • Photographie : Raymond Agnel, Alain Douarinou
  • Musique : Jane Bos
  • Son : Roger Rampillon, Jean Philippe
  • Décors : Jean Douarinou, Jacques Gut
  • Montage : André Gug, Jean Bert
  • Société de production : Les Productions Claude Dolbert
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France
  • Durée : 100 minutes
  • Date de sortie : France : 16 février 1938

Distribution

  • Rama-Tahé : Hassina
  • Charles Vanel : Jean
  • José Noguero : Armand
  • Hélène Robert : Jacqueline
  • André Bacqué : Linières
  • Robert Le Vigan : Taïeb
  • Jules Berry
  • Raymond Cordy
  • Roger Legris
  • Marthe Mussine
  • Monique Rolland

Un déjeuner de soleil

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Un déjeuner de soleil est un film français réalisé par Marcel Cravenne et sorti en 1937. Il est basé sur une pièce d'André Birabeau de 1926, qui avait déjà été repris précédemment dans un film muet américain de Malcolm St. Clair, Breakfast at Sunrise.

La jeune et riche Manon Watteau demande a un inconnu désargenté, Pierre Haguet, de jouer auprès d'elle et de son entourage, le rôle gratifiant d'un ami généreux et attentionné. Notre garçon s'acquitte avec une réelle efficacité et une grande conscience professionnelle de son insolite activité, jusqu'au jour ou il se sent amoureux de sa patronne.

Devant cette délicate situation, il préfère renoncer a son travail. Manon prendra un autre "protecteur" qui va complètement la ruiner. Heureusement, Pierre réapparait, riche et libre.

 

Fiche technique

  • Titre anglais : A Picnic on the Grass
  • Réalisation : Marcel Cravenne
  • Assistant réalisateur : Sylvain Itkine
  • Scénario : André-Paul Antoine d'après une pièce d'André Birabeau
  • Producteur : Roger Richebé
  • Image : Louis Née, Armand Thirard
  • Montage : Jean Mamy
  • Musique : Georges Auric
  • Durée : 98 minutes
  • Date de sortie : 9 décembre 1937

Distribution

  • Gaby Morlay : Manon Watteau
  • Jules Berry : Pierre Haguet
  • Jacques Baumer : Fleury-Vallée
  • Marcelle Praince : La mère
  • Josseline Gaël : Evelyne
  • Charles Dechamps : Vernisset
  • Henry Bonvallet : Maître Baron
  • Léonce Corne : Le maître d'hôtel
  • Marcelle Monthil : Ginette
  • Claire Olivier : La concierge de Pierre
  • Robert Ozanne : Julien, le barman

L'Habit vert

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L'Habit vert est un film français, réalisé par Roger Richebé, sorti sur les écrans en 1937. L'amant de la duchesse De Malevrier est surpris au pied de sa maîtresse par le mari jaloux. Une secrétaire avisée et ayant de l'à-propos explique au duc bafoué que le jeune homme implorait à la belle l'intervention de son mari pour soutenir sa candidature à l'Académie Française .....

Fiche technique

  • Titre : L'Habit vert
  • Réalisation : Roger Richebé
  • Assistant-réalisateur : Marcel Cravenne (sous le nom de Marcel Cohen)
  • Scénario et dialogues : Louis Verneuil, d'après la pièce éponyme de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet.
  • Photographie : Jean Isnard
  • Musique : Marcel Lattes
  • Décors : Jean d'Eaubonne
  • Montage : Jean Mamy
  • Production : Société des films Roger Richebé
  • Distributeur à la sortie : Paris-Cinéma Location
  • Durée : 109 minutes
  • Genre : comédie

Distribution

  • Elvire Popesco : la duchesse de Maulévrier, la femme au tempérament de feu d'un académicien
  • Meg Lemonnier : Brigitte Touchard, le secrétaire du duc
  • Victor Boucher : le comte Hubert de Latour-Latour, l'amant de la duchesse
  • André Lefaur : le duc de Maulévrier, un académicien à cheval sur les principes
  • Jules Berry : Parmeline, un musicien excentrique qui fut l'amant de la duchesse
  • Pierre Larquey : Pinchet, le secrétaire perpétuel de l'Institut de France
  • Bernard Blier : le fils Pinchet, un huissier de l'Institut de France
  • Abel Tarride : Jacques Durand, le nouveau Président de la République
  • Robert Seller : Saint-Gobain
  • Pierre Palau : le baron Bénin
  • Lucette Desmoulins : Arlette Mareuil, une artiste des Folies Bergère, maîtresse d'Hubert
  • Marie-Jacqueline Chantal : la voyageuse du train
  • Léonce Corne : le tailleur
  • Georges Morton : le général membre de l'Académie française
  • Charles Lamy : Gondrecourt, le doyen de l'Académie française
  • Georges Pally : le domestique des Maulévrier
  • Léon Arvel
  • Jacques Beauvais
  • Edy Debray : Laurel
  • Gustave Gallet
  • Anthony Gildès : un académicien
  • Léone Leduc
  • Marguerite de Morlaye : une invitée à l'Élysée
  • Robert Ralphy : un académicien
  • Henry Richard
  • Gaston Secrétan: un académicien

Le Chemin de Rio

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Le Chemin de Rio1 est un film français réalisé par Robert Siodmak et sorti en 1937. Blanco, un père de famille tranquille, est en fait un proxénète de haute volée, qui pratique la traite des blanches. Son complice, Moreno, est amoureux d'une des prostituées, Yvette Martin. Mais celle-ci est mise à l'index par Blanco et tombe d'un balcon, lors d'un meurtre maquillé en accident. Tandis que deux journalistes, Marion Baker et Henri Voisin, enquêtent sur l'affaire, Moreno, fou de rage, n'a qu'une idée: se venger. Il décide d'envoyer la fille de Blanco, Béatrice, à Rio pour la jeter dans les mains des trafiquants...

Fiche technique

  • Titre : Le Chemin de Rio / Cargaison blanche
  • Réalisation : Robert Siodmak
  • Scénario : Herbert Juttke, G. Murray, d'après un article de Jean Masson
  • Dialogues : Henri Jeanson
  • Chef-opérateur : René Gaveau
  • Musique : Paul Dessau
  • Montage : Marguerite Beaugé, Marguerite Renoir
  • Direction artistique : Lucien Aguettand
  • Directeur de production : Henri Baum
  • Durée : 100 min
  • Date de sortie : France : 3 février 1937

Distribution

  • Käthe von Nagy : Marion Baker
  • Jules Berry : Moreno
  • Suzy Prim : Estella
  • Jean-Pierre Aumont : Henri Voisin
  • Charles Granval : Blanco
  • Marcel Dalio : Pérez, le lanceur de couteaux
  • Mady Berry : Madame Blanco
  • Gaston Modot : Alvarez
  • Max Maxudian : le commandant
  • Georges Jamin : Manuel, le faux policier
  • Abel Jacquin : Constantin
  • Gisèle Préville : Béatrice ou Inès
  • Sylvia Bataille : Yvette Martin
  • Marcelle Praince : Juana
  • Marguerite de Morlaye
  • Madeleine Gérôme

Dessau Paul

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Paul Dessau est un compositeur et chef d'orchestre allemand né le 19 décembre 1894 à Hambourg (Allemagne) et mort le 28 juin 1979 à Königs Wusterhausen (République fédérale d'Allemagne).

 

Dessau Paul

Après la Grande guerre, Paul Dessau occupa des postes de chef d'orchestre à Hambourg, Cologne, Mayence et Berlin, tout en composant une musique d'avant-garde notamment pour le cinéma. Engagé plutôt à droite qu'à gauche et d'origine juive, il quitta l'Allemagne dès 1933 pour la France, puis les États-Unis, avant de revenir en Europe après la Guerre et de se fixer à Berlin-Est. Il collabora alors avec Bertolt Brecht pour les musiques de scène de Mère courage et du Cercle de craie caucasien.

D'abord attiré par la musique dodécaphonique, il s'en est éloigné pour s'attacher à une musique réaliste, volontiers engagée et accessible au plus grand nombre. Parallèlement à la composition d'œuvres pour le cinéma et le théâtre, il a écrit des œuvres chorales (In memoriam Bertolt Brecht, Requiem pour Lumumba, Lénine) et des opéras (Lancelot, Einstein). Il est enterré au cimetière de Dorotheenstadt de Berlin.

Discographie

Opéras

  • Die Reisen des Glücksgotts (fragment), 1945 (d'après Bertolt Brecht)
  • Die Verurteilung des Lukullus 1949–1951 (d'après Bertolt Brecht), création le 17 mars 1951 au Staatsoper
  • Puntila, 1956–1959 (Peter Palitzsch et Manfred Wekwerth d'après une pièce de Brecht), création le 15 novembre 1966 au Staatsoper
  • Die heilige Johanna der Schlachthöfe [fragment], 1961 (d'après Bertolt Brecht)
  • Lanzelot, 1967-9 (texte: Heiner Müller et Ginka Tsholakova), création le 19 décembre 1969 au Staatsoper
  • Einstein, 1969–1972, (texte: Karl Mickel), création le 16 février 1974 au Staatsoper
  • Leonce und Lena, 1976–1979 (Thomas Körner d'après Georg Büchner), création le 24 novembre 1979

Musique de scène

  • 99%- eine deutsche Heerschau" (Furcht und Elend des Dritten Reiches) 1938
  • Mutter Courage und ihre Kinder: Chronik aus dem Dreißigjährigen Krieg 1946–1949
  • Der gute Mensch von Sezuan 1947–1948
  • Die Ausnahme und die Regel 1948
  • Herr Puntila und sein Knecht Matti, 1949
  • Wie dem deutschen Michel geholfen wird. Clownspiel (clown play) 1949
  • Der Hofmeister 1950
  • Herrnburger Bericht pour chœur d'enfants, solistes et orchestre 1951
  • Mann ist Mann 1951–1956
  • Urfaust 1952–1953
  • Don Juan 1953
  • Der kaukasische Kreidekreis 1953–1954
  • Coriolan 1964

Filmographie

  • 1926 : Alice in the Wooly West
  • 1928 : L'Horloge magique ou La petite fille qui voulait être princesse
  • 1928 : Die Pflicht zu schweigen
  • 1928 : Schmutziges Geld
  • 1928 : Der Erste Kuß
  • 1928 : Die Schönste Frau von Paris
  • 1928 : Unmoral
  • 1929 : L'Enfer des pauvres (Mutter Krausens Fahrt ins Glück)
  • 1930 : Ruhiges Heim mit Küchenbenutzung. Das Mädel von der Operette
  • 1930 : Ich glaub' nie mehr an eine Frau
  • 1930 : Die Heiligen drei Brunnen
  • 1930 : Das Lockende Ziel
  • 1930 : Die Große Sehnsucht
  • 1930 : Tempête sur le mont Blanc (Stürme über dem Mont Blanc)
  • 1931 : Salto Mortale
  • 1931 : Der Weiße Rausch - Neue Wunder des Schneeschuhs
  • 1933 : SOS Iceberg
  • 1933 : Anna und Elisabeth
  • 1933 : SOS Eisberg
  • 1934 : L'Or dans la rue
  • 1934 : Nordpol - Ahoi!
  • 1935 : Avodah
  • 1936 : Tarass Boulba
  • 1937 : Le Chemin de Rio
  • 1937 : Yoshiwara
  • 1938 : Werther
  • 1938 : Tarass Boulba (The Rebel Son)
  • 1938 : Gibraltar
  • 1938 : Carrefour
  • 1938 : Accord final
  • 1939 : Le Grand Élan
  • 1944 : Femme aimée est toujours jolie (Mr. Skeffington)
  • 1944 : La Maison de Frankenstein (House of Frankenstein)
  • 1945 : Hotel Berlin
  • 1945 : The Naughty Nineties
  • 1945 : The Strange Affair of Uncle Harry
  • 1946 : Her Kind of Man
  • 1947 : Adamah
  • 1947 : L'Amant sans visage (Nora Prentiss)
  • 1947 : Winter Wonderland
  • 1947 : Le Procès Paradine (The Paradine Case)
  • 1948 : The Vicious Circle
  • 1955 : Mère Courage (Mutter Courage und ihre Kinder)
  • 1958 : Der Kaukasische Kreidekreis (TV)
  • 1961 : Mutter Courage und ihre Kinder
  • 1963 : Das Russische Wunder II
  • 1963 : Das Russische Wunder I
  • 1966 : Die Ermittlung - Oratorium in 11 Gesängen (TV)
  • 1968 : Les Adieux (Abschied)
  • 2002 : The Burning Wall
  • 2003 : Mutter Courage und ihre Kinder (TV)

Kelber Michel

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Michel Kelber, né le 9 avril 1908, à Kiev (Ukraine), mort le 23 octobre 1996 à Paris, est un directeur de la photographie français. Il a travaillé, entre autres réalisateurs, avec Marc Allégret, Robert Siodmak, Claude Autant-Lara, Jean Cocteau, Jean Renoir, Jean-Pierre Mocky.

Kelber Michel

Filmographie

  • 1933 : Son altesse voyage (Incognito) de Kurt Gerron
  • 1934 : L'Or dans la rue de Curtis Bernhardt
  • 1934 : Les Filles de la concierge de Jacques Tourneur
  • 1934 : Zouzou de Marc Allégret
  • 1935 : Les Époux scandaleux de Georges Lacombe
  • 1935 : Le Commissaire est bon enfant de Jacques Becker et Pierre Prévert
  • 1935 : Les Beaux Jours de Marc Allégret
  • 1935 : La Route impériale de Marcel L'Herbier
  • 1935 : L'École des cocottes de Pierre Colombier
  • 1935 : Baccara d'Yves Mirande et Léonide Moguy (premier assistant-réalisateur)
  • 1936 : Sous les yeux d'Occident de Marc Allégret
  • 1936 : Le Mioche de Léonide Moguy
  • 1936 : La Vie parisienne de Robert Siodmak
  • 1936 : Aventure à Paris de Marc Allégret
  • 1937 : Les Nuits blanches de Saint-Pétersbourg de Jean Dréville
  • 1937 : Trois... six... neuf de Raymond Rouleau
  • 1937 : Un carnet de bal de Julien Duvivier
  • 1937 : Gribouille de Marc Allégret
  • 1937 : L'Affaire du courrier de Lyon de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara
  • 1938 : La Tragédie impériale de Marcel L'Herbier
  • 1938 : Hercule de Alexander Esway et Carlo Rim
  • 1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara
  • 1938 : J'étais une aventurière de Raymond Bernard
  • 1938 : Accord final de Ignacy Rosenkranz (I.R. Bay)
  • 1939 : La Brigade sauvage de Jean Dréville et Marcel L'Herbier
  • 1939 : L'Esclave blanche de Marc Sorkin
  • 1939 : Jeunes filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst
  • 1939 : Pièges de Robert Siodmak
  • 1940 : Tempête sur Paris (Tempête) de Bernard-Deschamps
  • 1942 : Une femme disparaît de Jacques Feyder
  • 1942 : Intriga de Antonio Román
  • 1942 : Goyescas de Benito Perojo
  • 1943 : Castillo de naipes de Jerónimo Mihura
  • 1943 : El Escándalo de José Luis Sáenz De Heredia
  • 1944 : Lola Montes de Antonio Román
  • 1945 : El Fantasma y doña Juanita de Rafael Gil
  • 1945 : Bambú de José Luis Sáenz De Heredia
  • 1946 : Misión blanca de Juan De Orduña
  • 1946 : El Doncel de la reina de Eusebio Fernández Ardavin
  • 1946 : Pétrus de Marc Allégret
  • 1947 : Confidencia de Jerónimo Mihura
  • 1947 : Le Diable au corps de Claude Autant-Lara
  • 1948 : Ruy Blas de Pierre Billon
  • 1948 : Bagarres de Henri Calef
  • 1948 : Les Parents terribles de Jean Cocteau
  • 1949 : Jean de la Lune de Marcel Achard
  • 1949 : Sabela de Cambados de Ramón Torrado
  • 1949 : La Femme nue de André Berthomieu
  • 1950 : La Fuente enterrada de Antonio Román
  • 1950 : La Beauté du diable de René Clair
  • 1950 : L'Homme de joie de Gilles Grangier
  • 1950 : La Noche del sábado de Rafael Gil
  • 1951 : L'Amant de paille de Gilles Grangier
  • 1951 : La dame de Fatima de Rafael Gil
  • 1952 : Le Désir et L'Amour de Henri Decoin
  • 1952 : De Madrid al cielo de Rafael Gil
  • 1952 : Bal Tabarin de Philip Ford
  • 1952 : Plume au vent de Louis Cuny
  • 1953 : Les Amants de Tolède (Le coffre et le revenant) de Henri Decoin
  • 1953 : Les Amants de minuit de Roger Richebé
  • 1953 : Nadie lo sabrá de Ramón Torrado
  • 1954 : Les Intrigantes de Henri Decoin
  • 1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak
  • 1954 : Secrets d'alcôve (sketch "Riviera Express") de Ralph Habib
  • 1954 : La Chair et le Diable, de Jean Josipovici
  • 1954 : Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara
  • 1954 : La Belle Otéro de Richard Pottier
  • 1954 : French Cancan de Jean Renoir
  • 1955 : Sophie et le Crime de Pierre Gaspard-Huit
  • 1956 : Lola Torbellino de René Cardona
  • 1956 : Les salauds vont en enfer de Robert Hossein
  • 1956 : La Fille de l'ambassadeur de Norman Krasna
  • 1956 : Grand-rue (Calle Mayor) de Juan Antonio Bardem
  • 1956 : Bonsoir Paris, bonjour l’amour de Ralph Baum
  • 1956 : Notre Dame de Paris de Jean Delannoy
  • 1957 : Que les hommes sont bêtes de Roger Richebé
  • 1957 : Amère victoire de Nicholas Ray
  • 1957 : Pot-Bouille de Julien Duvivier
  • 1958 : Incognito (film, 1958) (Cherchez la femme) de Patrice Dally
  • 1959 : John Paul Jones, maître des mers de John Farrow
  • 1959 : La Casa de la Troya de Rafael Gil
  • 1959 : Katia de Robert Siodmak
  • 1960 : Me faire ça à moi de Pierre Grimblat
  • 1960 : El Litri y su sombra de Rafael Gil
  • 1960 : Ça peut toujours servir (Une nuit à Monte Carlo) de Georg Jacoby
  • 1960 : Recours en grâce de László Benedek
  • 1960 : Les Mordus de René Jolivet
  • 1960 : Chien de pique de Yves Allégret
  • 1960 : Ça va être ta fête de Pierre Montazel
  • 1961 : Une grosse tête de Claude De Givray
  • 1961 : L'Affaire Nina B. de Robert Siodmak
  • 1962 : Vu du pont de Sidney Lumet
  • 1962 : Rogelia de Rafael Gil
  • 1962 : Lulu de Rolf Thiele
  • 1962 : Bonne chance, Charlie (De la poudre et des balles) de Jean-Louis Richard
  • 1962 : L'Empire de la nuit de Pierre Grimblat
  • 1963 : Comme s'il en pleuvait de José Luis Monter
  • 1963 : A la française de Robert Parrish
  • 1964 : El Escándalo de Javier Setó
  • 1964 : Mata Hari, agent H21 de Jean-Louis Richard
  • 1965 : La Famille Hernandez de Geneviève Bailac
  • 1965 : Cent briques et des tuiles de Pierre Grimblat
  • 1965 : Le Journal d'une femme en blanc de Claude Autant-Lara
  • 1966 : Le nouveau journal d'une femme en blanc de Claude Autant-Lara
  • 1966 : Et la femme créa l'amour de Fabien Collin
  • 1967 : Johnny Banco de Yves Allégret
  • 1968 : Le Franciscain de Bourges de Claude Autant-Lara
  • 1968 : La Permission de Melvin Van Peebles
  • 1968 : Phèdre de Pierre Jourdan
  • 1968 : Un Día es un día de Francisco Prósper
  • 1969 : Sangre en el ruedo de Rafael Gil
  • 1969 : Les Patates de Claude Autant-Lara
  • 1970 : ¡Se armó el belén! de José Luis Sáenz De Heredia
  • 1973 : Symposium de Dimitris Kollatos
  • 1973 : Roses rouges et Piments verts de Francisco Rovira Beleta
  • 1975 : Docteur Justice de Christian-Jaque
  • 1979 : Fidelio de Pierre Jourdan
  • 1982 : Y a-t-il un Français dans la salle ? de Jean-Pierre Mocky

 

Autant-Lara Claude

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Claude Autant-Lara né Claude Autant le 5 août 1901 à Luzarches (Val-d'Oise) et mort le 5 février 2000 à Antibes à l'âge de 98 ans (Alpes-Maritimes), est un réalisateur français de cinéma. 
Autant-Lara Claude

Il fit de la politique à la fin de sa vie. Fils d'un architecte, Édouard Autant et de Louise Lara, née Louise, Victorine, Charlotte de Larapidie de Lisle, dite Mademoiselle Louise Lara, était Sociétaire de la Comédie Française, où elle avait été engagée, après un premier prix de comédie au Concours du Conservatoire. Claude Autant-Lara suit sa scolarité au lycée Janson-de-Sailly et découvre rapidement le cinéma, une véritable révélation.

Renvoyé du lycée en 1915, il part en Angleterre dans un collège à la discipline sévère et revient pour s'inscrire à l’École des arts décoratifs où il se lie d'amitié avec le futur comédien Julien Carette. Son diplôme en poche, il commence à travailler dans un atelier de sculpture puis il est engagé par Marcel L'Herbier comme décorateur d'abord pour une pièce de théâtre, puis en 1920 comme assistant-réalisateur et décorateur pour le film L'Homme du large d'après Honoré de Balzac. En 1923, L'Herbier produit le premier court-métrage d'Autant-Lara, Faits-divers, dans lequel ce dernier dirige sa mère. La collaboration entre les deux hommes durera jusqu'en 1926. Cette année-là, Autant-Lara dessine les décors de Nana de Jean Renoir d'après Émile Zola. Il devient ensuite assistant–réalisateur de René Clair.

Grand admirateur de Georges Méliès et fasciné par les nouvelles techniques, il tourne son second film Construire un feu, d’après Jack London, en utilisant un procédé qui sera connu plus tard sous le nom de Cinémascope. C'est un échec. Déçu et criblé de dettes, il s'embarque pour les États-Unis, où il réalise les versions françaises de films américains, notamment de Buster Keaton et de Douglas Fairbanks Jr. Il fréquente alors des Européens exilés comme lui, parmi lesquels Françoise Rosay et Luis Buñuel. Mais l'ambiance de travail et le style de vie américain ne conviennent pas à Autant-Lara qui décide deux ans plus tard de revenir en France. Il réalise en 1932 des courts métrages d’après Georges Courteline. En 1933, il signe son premier long-métrage, Ciboulette, adaptation excentrique de la célèbre opérette de Reynaldo Hahn mise en dialogue par Jacques Prévert. Encore un échec. Il survit en travaillant pour Maurice Lehmann puis fait à nouveau parler de lui avec Le Mariage de Chiffon, en 1941, avec Odette Joyeux dans le rôle principal. Le bon accueil du film l'encourage à poursuivre. Il dirige à nouveau la comédienne dans Lettres d’amour en 1941, et l'année suivante dans Douce, considéré comme le premier film où il donne libre cours à son humour noir.

Après le succès populaire de Sylvie et le fantôme, toujours avec Odette Joyeux, en 1945, il met en scène Micheline Presle et Gérard Philipe dans Le Diable au corps, tiré du roman de Raymond Radiguet, en 1947. Le film, qui retrace l’histoire passionnée de deux jeunes amants partagés entre leur fougue et leur peur de s’engager, provoque de vives réactions dans la presse et dans le public. Il permet à Autant-Lara de confirmer sa réputation de réalisateur aussi original qu'imprévisible. Anticonformiste et provocateur, il affirme « Si un film n'a pas de venin, il ne vaut rien. »

En 1949, il adapte à l’écran la pièce de Feydeau, Occupe-toi d'Amélie, qu'il considérera comme son film préféré. Puis il enchaîne les comédies sombres et les aventures douces-amères comme L’Auberge rouge (Fernandel) en 1951, La Traversée de Paris (Jean Gabin, Bourvil et Louis de Funès) et La Jument Verte (Bourvil), inspirés de Marcel Aymé, En cas de malheur (Jean Gabin et Brigitte Bardot) en 1958, d’après Simenon. Son adaptation du roman de Stendhal, Le Rouge et le Noir, en 1954, lui vaut le déchaînement des tenants de la Nouvelle Vague, qui lui reprochent d'incarner un cinéma dépassé. Dans un article publié dans Les Cahiers du cinéma, le jeune critique François Truffaut s'en prend à ce symbole d'« une certaine tendance du cinéma français » dont les conceptions artistiques relèvent selon lui d'un autre âge. En réaction, Autant-Lara critiquera invariablement l'ensemble du mouvement de la Nouvelle Vague. Il tournera encore une quinzaine de films avant de cesser ses activités de réalisateur dans les années 1970.

Il publie alors plusieurs livres de souvenirs, des recueils de discours et des pamphlets comme Télé-Mafia, Les fourgons du malheur ou Le Coq et le Rat. Ses mémoires, intitulées La rage dans le cœur et publiées en 1984, témoignent de son amertume. Le 18 juin 1989, il revint sur le devant de la scène médiatique, de manière controversée, en étant élu au Parlement européen sur la liste du Front national. Doyen d'âge de la nouvelle assemblée, il présida — comme le voulait alors la tradition — la session inaugurale en juillet 1989. Il prononça un discours où il exprimait notamment ses « inquiétudes face à la menace culturelle américaine » : la quasi-totalité des députés sortirent de l'hémicycle afin de ne pas assister au discours d'un élu du Front national. Depuis lors le règlement intérieur du Parlement européen a été modifié dans le but de réserver le discours d'ouverture au Président élu du Parlement. A la suite de cette polémique, il tint des propos reproduits par le mensuel Globe en septembre 1989, disant au sujet de Simone Veil : « Que vous le vouliez ou non, elle fait partie d'une ethnie politique qui essaie de s'implanter et de dominer... Oh elle joue de la mandoline avec ça [les camps de concentration]. Mais elle en est revenue, hein? Et elle se porte bien... Bon alors quand on me parle de génocide, je dis, en tout cas, ils ont raté la mère Veil ! ». Le garde des Sceaux d'alors, Pierre Arpaillange, fit engager des poursuites pour « injures raciales, diffamation raciale et incitation à la haine raciale. »

Claude Autant-Lara fut relaxé, mais l'ampleur du scandale suscité par ses propos l'amena à démissionner de son mandat de député européen. En outre, les membres de l'Académie des beaux-arts, dont il était vice-président pour l'année, lui demandèrent de ne plus siéger parmi eux. Il fut remplacé, à sa mort, par le cinéaste Francis Girod, lequel prononça, le 17 décembre 2003, son éloge sous la Coupole. Comme le dit justement Francis Girod : « les errements de la fin de vie de Claude Autant-Lara entachent l’image de l’artiste et masquent la force d’une œuvre. » Ces controverses valurent à Claude Autant-Lara le surnom « Claude Attend l'Arabe » de la part du Canard Enchainé.

 

Filmographie
Courts et moyens métrages

  • 1923 : Faits divers
  • 1925 : Construire un feu
  • 1926 : Vittel
  • 1928 : Boul se met au verre (Soluble dans l'eau)
  • 1931 : Buster se marie (version française de Buster se marie (Parlor, Bedroom and Bath) de Edward Sedgwick)
  • 1931 : Le Plombier amoureux (version française de The Passionate Plumber de Edward Sedgwick)
  • 1932 : L'Athlète incomplet (version française de Love Is a Racket de William A. Wellman)
  • 1932 : La Dame d'en face
  • 1932 : Le gendarme est sans pitié
  • 1932 : Invite Monsieur à dîner
  • 1932 : Monsieur le duc
  • 1932 : La Peur des coups
  • 1932 : Un client sérieux

Longs métrages

  • 1933 : Ciboulette
  • 1937 : L'Affaire du courrier de Lyon (co-réalisé avec Maurice Lehmann)
  • 1938 : Le Ruisseau (co-réalisé avec Maurice Lehmann)
  • 1939 : Fric-Frac (co-réalisé avec Maurice Lehmann)
  • 1940 : The Mysterious Mr Davis
  • 1941 : Le Mariage de Chiffon
  • 1942 : Lettres d'amour
  • 1943 : Douce
  • 1946 : Sylvie et le Fantôme
  • 1947 : Le Diable au corps
  • 1949 : Occupe-toi d'Amélie
  • 1951 : L'Auberge rouge [également scénariste]
  • 1952 : Les 7 péchés capitaux (film à sketchs, sketch L'Orgueil)
  • 1953 : Le Bon Dieu sans confession [également scénariste]
  • 1954 : Le Blé en herbe
  • 1954 : Le Rouge et le Noir adapté du roman de Stendhal
  • 1955 : Marguerite de la nuit
  • 1956 : La Traversée de Paris
  • 1958 : Le Joueur d'après Fiodor Dostoïevski
  • 1958 : En cas de malheur
  • 1959 : La Jument verte
  • 1960 : Les Régates de San Francisco
  • 1960 : Le Bois des amants
  • 1961 : Tu ne tueras point (sorti en 1963)
  • 1961 : Le Comte de Monte-Cristo d'après Alexandre Dumas
  • 1961 : Vive Henri IV, vive l'amour
  • 1963 : Le Meurtrier
  • 1963 : Le Magot de Josefa
  • 1965 : Humour noir (film à sketchs, sketch La Bestiole)
  • 1965 : Journal d'une femme en blanc
  • 1966 : Nouveau journal d'une femme en blanc
  • 1967 : Le Plus Vieux Métier du monde
  • 1968 : Le Franciscain de Bourges
  • 1969 : Les Patates
  • 1973 : Lucien Leuwen (adaptation télévisuelle en 4 épisodes)
  • 1977 : Gloria

 

Weiss Marcel

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Marcel Weiss est un directeur de la photographie français, né le 27 juillet 1912 à Paris, mort le 22 octobre 2009 à Saint-Lubin-des-Joncherets (Eure-et-Loir).

Au cinéma, Marcel Weiss se forme comme chef opérateur (associé) sur Le Train des suicidés d'Edmond T. Gréville (1931, avec Robert Vidalin et Georges Péclet) et L'Esclave blanche de Marc Sorkin (1939, avec Viviane Romance et John Lodge). Durant les années 1930-1940, il est également cadreur sur quelques films, tels Les Nuits blanches de Saint-Pétersbourg de Jean Dréville (1938), Les Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson (1945) et Le Diable au corps de Claude Autant-Lara (1947). Comme directeur de la photographie, il collabore en particulier avec Jean-Pierre Mocky sur onze de ses films, depuis Snobs ! (1962, avec Véronique Nordey et Francis Blanche) jusqu'à Le Piège à cons (1979, avec le réalisateur et Catherine Leprince), après lequel il se retire.

Parmi ses autres films (majoritairement français, plus quelques co-productions), citons Cet homme est dangereux de Jean Sacha (1953, avec Eddie Constantine et Colette Deréal), Une aussi longue absence d'Henri Colpi (1961, avec Alida Valli et Georges Wilson), La Grande Lessive (!) de Jean-Pierre Mocky (1968, avec Bourvil et Francis Blanche), Trafic de (et avec) Jacques Tati (1971), ou encore L'Ibis rouge du même Mocky (1975, avec Michel Serrault et Michel Simon dans son dernier rôle). À la télévision, Marcel Weiss est directeur de la photographie d'un téléfilm (1961), puis sur la série La caméra explore le temps (deux épisodes, 1964).

Weiss Marcel Weiss Marcel

Filmographie

Comme cadreur

  • 1938 : Les Nuits blanches de Saint-Pétersbourg de Jean Dréville
  • 1938 : Accord final d'Ignacy Rosenkranz et Douglas Sirk
  • 1939 : Jeunes filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst
  • 1945 : Les Cadets de l'océan de Jean Dréville
  • 1945 : Les Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson
  • 1947 : Le Diable au corps de Claude Autant-Lara

Comme directeur de la photographie

  • 1931 : Le Train des suicidés d'Edmond T. Gréville
  • 1939 : L'Esclave blanche de Marc Sorkin
  • 1945 : La Cage aux rossignols de Jean Dréville
  • 1945 : La Ferme du pendu de Jean Dréville
  • 1948 : La Bataille de l'eau lourde de Jean Dréville
  • 1949 : Scandale aux Champs-Élysées de Roger Blanc
  • 1949 : Retour à la vie, segment Le Retour de Louis de Jean Dréville (film à sketches)
  • 1950 : La Soif des hommes de Serge de Poligny
  • 1951 : Un amour de parapluie de Jean Laviron (court métrage)
  • 1953 : Cet homme est dangereux de Jean Sacha
  • 1953 : Mon frangin du Sénégal de Guy Lacourt
  • 1954 : Une balle suffit de Jean Sacha
  • 1954 : La Caraque blonde de Jacqueline Audry
  • 1954 : La Soupe à la grimace de Jean Sacha
  • 1957 : OSS 117 n'est pas mort de Jean Sacha
  • 1958 : La Bigorne ou La Bigorne, caporal de France de Robert Darène
  • 1958 : Mimi Pinson de Robert Darène
  • 1960 : Une petite annonce de Jacques de Casembroot (court métrage)
  • 1960 : Meurtre en 45 tours d'Étienne Périer
  • 1960 : Le Septième Jour de Saint-Malo de Paul Mesnier
  • 1960 : Vivant sous le même ciel de Jacques de Casembroot (court métrage)
  • 1961 : Une aussi longue absence d'Henri Colpi
  • 1961 : Il suffit d'aimer de Robert Darène
  • 1961 : Le Pont vers le soleil (Bridge to the Sun) d'Étienne Périer
  • 1962 : Le Bonheur d'être aimé d'Henri Storck (court métrage documentaire)
  • 1962 : Snobs ! de Jean-Pierre Mocky
  • 1962 : La Planque de Raoul André
  • 1963 : Jean de La Fontaine de Jacques de Casembroot (court métrage)
  • 1963 : Codine (Codin) d'Henri Colpi
  • 1963 : Malmaison de Jacques de Casembroot (court métrage)
  • 1967 : La Vie normale d'André Charpak
  • 1968 : La Grande Lessive (!) de Jean-Pierre Mocky
  • 1969 : Solo de Jean-Pierre Mocky
  • 1970 : L'Étalon de Jean-Pierre Mocky
  • 1971 : Trafic de Jacques Tati
  • 1971 : L'Albatros de Jean-Pierre Mocky
  • 1972 : Chut ! de Jean-Pierre Mocky
  • 1974 : L'Ombre d'une chance de Jean-Pierre Mocky
  • 1974 : Un linceul n'a pas de poches de Jean-Pierre Mocky
  • 1975 : L'Ibis rouge de Jean-Pierre Mocky
  • 1977 : Le Roi des bricoleurs de Jean-Pierre Mocky
  • 1979 : Le Piège à cons de Jean-Pierre Mocky

Télévision

  • 1961 : Un bon petit diable de Jean-Paul Carrère (téléfilm)
  • 1964 : La caméra explore le temps de Stellio Lorenzi (série), épisodes 33 et 34 La Terreur et la Vertu, 1re partie Danton et 2e partie Robespierre

Oser Jean

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Jean Oser, né en 1908 à Strasbourg et mort en 2002, est un monteur allemand. Fils d'un directeur de cirque, il grandit à Berlin.

Oser Jean

Il collabora dès lors comme monteur a des productions réalisées par de jeunes metteurs en scène qui sont désormais dans la légende du septième art, notamment G.W. Pabst. Oser quittat l'Allemagne au début des années trente pour s'installer à Paris avec son épouse, une ballerine originaire de Riga.

Lorsque Paris fut "occupé" par l'armée du Troisième Reich, le couple se sépara dans la tumulte pour se retrouver à New-York à la fin de la guerre. Jean poursuivis sa carrière comme monteur, tant pour le cinéma que pour la télévision et réalisa des documentaires touristiques et industriels.

En 1970, invité par l'Université de la Saskatchewan, il inaugura l'École de cinéma à Régina, dont de nombreux jeunes réalisateurs furent inspirés. Au début des années 1980, on le retrouve à Ottawa où il enseignait des cours d'initiations à la production cinématographique et d'esthétique du cinéma. L'histoire du cinéma n'avait plus de secret pour Jean Oser.

Francescatti Zino

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René-Charles Francescatti, dit Zino Francescatti, né à Marseille le 9 août 1902, mort à La Ciotat le 17 septembre 1991, est un violoniste et pédagogue français d'origine italienne.

 

Francescatti Zino

Ses parents sont musiciens ; son père, For­tu­nato Fran­ces­catti (1858-1923), lui-même violoniste, a été formé par Camillo Sivori, le meilleur élève de Niccolò Paganini. Zino Francescatti est un enfant prodige, il se produit en public avec le concerto de Beethoven à l'âge de dix ans. Ses débuts lui promettent une carrière brillante ; cependant, son départ pour les États-Unis avant la guerre et sa semi-retraite pendant la durée du conflit la mettent quelque peu en veilleuse. Francescatti garde toutefois intacte l'admiration de ses pairs, et après la guerre, surtout dans les années 1950, il est un virtuose mondialement demandé.

La carrière de Zino Francescatti est marquée par quatre autres artistes : Jacques Thibaud, qui le protège et l'encourage, Maurice Ravel, dont il est l'ami et l'interprète le plus fidèle (l'équivalent de Vlado Perlemuter pour le piano) ; Bruno Walter, qui le dirige souvent et avec qui l'entente est parfaite ; et Robert Casadesus, avec lequel il forme un duo de choix. Parmi les élèves de Francescatti, on compte Gérard Poulet, Gaëtane Prouvost, Régis Pasquier et Nina Bodnar. 

Il prend sa retraite à La Ciotat, où il vit seize années paisibles jusqu'à sa mort en 1991. L'année précédente, la ville donne son nom à son conservatoire municipal de musique et d'art dramatique, lors d'une cérémonie en sa présence et celle de son épouse Yolande Potel. Celle-ci lègue au musée de la ville photos, partitions, et son premier violon d'enfant. Zino Francescatti jouait sur le Stradivarius de 1727, le Hart, qu'il a cédé en 1987 à Salvatore Accardo.

Rigaud Georges

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Georges Rigaud ou George Rigaud (Pedro, Jorge, Rigato Delissetche), né le 11 août 1905 à Buenos Aires (Argentine) et mort le 17 janvier 1984 à Leganés (Espagne), est un acteur français.

Rigaud Georges Rigaud Georges Rigaud Georges

Pedro Jorge Rigato Delissetche quitte tôt l'Argentine avec sa famille pour la France et il fait ses premiers bouts d’essai au cinéma, au début des années trente, sous le pseudonyme de Georges Rigaud. Il obtient son premier grand rôle en 1933 avec Quatorze juillet, durant les années 1930, on retrouve Rigaud dans Une histoire d'amour ou encore Nitchevo. Georges Rigaud retourne en Argentine en 1941, où il joue dans Eclipse de sol puis il partira pour Hollywood. 

En 1956, il décide de revenir en Europe et plus précisément en Espagne où il finit par se fixer. Georges Rigaud continue d'enchaîner les rôles même si à partir des années 1960 ses rôles sont plus secondaires. Il fit une longue et fructueuse carrière internationale aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie, en Allemagne, en Argentine et en Espagne. Il décède des suites d'un accident à Leganés où il est renversé par une motocyclette.

 

Filmographie

  • 1931 : Sous le casque de cuir de Albert de Courville
  • 1932 : Le Champion du régiment de Henry Wulschleger
  • 1932 : Fantômas de Paul Fejos
  • 1932 : Rivaux de piste de Serge de Poligny
  • 1933 : Quatorze juillet de René Clair
  • 1933 : Idylle au Caire de Reinhold Schünzel et Claude Heymann
  • 1933 : Une histoire d'amour - (Liebelei) de Max Ophüls
  • 1933 : Tambour battant d'André Beucler et Arthur Robison
  • 1933 : Son altesse impériale de Victor Janson et Jean Bernard-Derosne
  • 1933 : L'Ordonnance de Victor Tourjansky
  • 1935 : Divine de Max Ophüls
  • 1935 : Joli monde de René Le Hénaff
  • 1935 : Debout là-dedans de Henry Wulschleger
  • 1935 : La Marraine de Charley de Pierre Colombier
  • 1935 : La Vie parisienne de Robert Siodmak
  • 1935 : Taxi de minuit de Albert Valentin - court métrage -
  • 1936 : Le Roman d'un spahi de Michel Bernheim
  • 1936 : L'Esclave blanche de Jean-Paul Paulin
  • 1936 : Nitchevo de Jacques de Baroncelli : Hervé de Kergoët
  • 1936 : La Peur / Vertige d'un soir de Victor Tourjansky
  • 1936 : Puits en flammes de Victor Tourjansky
  • 1937 : Nostalgie de Victor Tourjansky
  • 1937 : Nuits de feu de Marcel L'Herbier
  • 1937 : La Griffe du hasard de René Pujol
  • 1937 : Sarati, le terrible d'André Hugon : Gilbert de Kéradec
  • 1938 : Accord final de J. Rosenkranz
  • 1939 : Face au destin d'Henri Fescourt
  • 1939 : Sans lendemain de Max Ophüls
  • 1940 : Trois Argentins à Montmartre d'André Hugon
  • 1940 : L'Intruse - (Abbandono) de Mario Mattoli
  • 1941 : Embrujo d'Enrique Susini
  • 1941 : Ultimo refogio de JohnReinhardt
  • 1941 : El gran secreto de Jacques Rémy
  • 1942 : Vidas marcadas de Daniel Tinayre
  • 1942 : Eclipse de sol de Luis Saslavsky
  • 1943 : Dieciseis anos de Carlos-Hugo Christiensen
  • 1943 : Casa de munecas d'Ernesto Arancibia
  • 1945 : Vingt-quatre heures de perm' de Maurice Cloche
  • 1945 : Paris underground de Gregory Ratoff
  • 1945 : Masquerade à Mexico (Masquerade in Mexico) de Mitchell Leisen
  • 1948 : L'Homme aux abois - (I walk alone) de Byron Haskin
  • 1948 : El extrano caso de la mujer asesinada de Boris H. Hardy
  • 1948 : Native son sangre negra de Pierre Chenal
  • 1949 : La trampa de Carlos Hugo Christiensen
  • 1949 : Cita en las estrellas de Carlos Schkieper
  • 1950 : Escuela de campeones de Ralph Pappier
  • 1951 : La picara cenicienta de Francisco Mugica
  • 1951 : Deshonra de Daniel Tinayre
  • 1952 : La muerte en las calles de Léo Fleider
  • 1952 : El baldio de Carlos Rinaldi
  • 1953 : Siete gritos en el mar d'Enrique Carreras
  • 1954 : Mas pobre que una laucha de Julio Saraceni
  • 1954 : El festin de Satanas de Ralph Pappier
  • 1955 : Los maridos de mama d'Edgardo Rogni
  • 1955 : Enigma de mujer de Enrique Cahen Salaberry
  • 1956 : La dama del millon/Veinte metros de amor d'Enrique Cahen Salaberry
  • 1956 : El tango en Paris de Arturo S. Mom
  • 1957 : Un verre de whisky - (Un vaso de whisky) de Julio Coll
  • 1958 : Carlota de Enrique Cahen Salaberry
  • 1959 : Du rififi chez les femmes de Alex Joffé
  • 1959 : John Paul Jones, le maître des mers - (John Paul Jones) de John Farrow
  • 1959 : Juego de ninos de Enrique Cahen Salaberry
  • 1959 : Con la vida hicieron fuego de Ana Mariscal
  • 1959 : El dia de los enamorados de Fernando Palacios
  • 1959 : Ejercito blanco de Francisco de Borja Moro
  • 1960 : Amor bajo cero de Ricardo Blasco
  • 1960 : Mi calle de Edgar Neville
  • 1960 : Fusillade dans la nuit - (Regresa un desconocido) de Juan Bosch
  • 1960 : Heroes de blanco/Hombres y mujeres de blanco de Enrique Carreras
  • 1961 : Le Colosse de Rhodes - (Il colosso di Rodi) de Sergio Leone
  • 1961 : Mara de Miguel Herrero
  • 1961 : El ultimo verano de Juan Bosch
  • 1961 : El pobre Garcia de Tony Leblanc
  • 1961 : No dispares contra mi de José-Maria Nunes
  • 1962 : Les Joyeux Voleurs - (The happy thieves) de George Marshall
  • 1962 : Los cuervos de Julio Coll
  • 1962 : Vuelve San Valentin de Fernando Palacios
  • 1962 : Le Castillan/El valle de las espadas - La vallée des épées - (Valley of the swords) - (I leoni di Castaglia) de Javier Seto
  • 1962 : Occidente y sabotaje de Ana Mariscal
  • 1963 : Cerca de las estrellas de César Fernandez Ardavin
  • 1963 : Le Masque de Scaramouche - (La mascara di Scaramouche / Le avventure di Scaramouche / The adventures of Scaramouche) de Antonio Isasi-Isasmendi
  • 1963 : Escuadrilla de vuelo de Lluis Josep Comeron
  • 1963 : Marisol rumbo à Rio de Fernando Palacios
  • 1963 : Le Secret de la veuve noire - (Das geheimnis der schwarzen) de Franz Josef Gottlieb
  • 1963 : Eva 63 de Pedro Lazaga
  • 1963 : Constance aux enfers de François Villiers
  • 1963 : Brandi / Cavalca e uccidi / Brandy, el sheriff de Lasatumba de Mario Caiano et José Luis Borau
  • 1963 : La Tulipe noire de Christian-Jaque
  • 1964 : Ella y el miedo de León Klimovsky
  • 1964 : Toto d'Arabie - (Toto d'Arabia) de José Antonio de La Loma
  • 1964 : Rueda de sospechosos de Ramon Fernandez
  • 1964 : Un rincon para querernos de Ignacio F. Iquino
  • 1964 : El nino y el muro de Ismael Rodriguez
  • 1964 : Jandro de Julio Coll
  • 1965 : Le Chemin de l'or - (Finger on the trigger/Blue lightnight/El dedo en el gatillo) de Sidney W. Pink
  • 1965 : Faites vos jeux Mesdames / Feu à volonté- (hagan juegos senoras) de Marcel Ophüls
  • 1965 : L'enfer du Manitoba - (Die hölle von manitoba/Un lungar llamado glory) de Sheldon Reynolds
  • 1965 : Le Tigre se parfume à la dynamite de Claude Chabrol
  • 1965 : L'Homme d'Istambul - (Estambul 65) de Antonio Isasi-Isasmendi
  • 1965 : El rostro del asesino de Pedro Lazaga
  • 1965 : Una bara per lo sceriffo/A coffin for the sheriff/Lone and angry man/Tomb for the sheriff/Una tomba para el sheriff de Mario Caiano
  • 1965 : L'Homme de Marrakech de Jacques Deray
  • 1966 : Les Centurions - (Lost command) de Mark Robson
  • 1966 : Pas de pitié pour Ringo - (Dos pistolas gemelas/Una donna per Ringo) de Rafael Romero-Marchent
  • 1966 : Mission apocalypse / Opération apocalypse - (Missione apocalisse/087,mision Apocalipsis) de Guido Malatesta
  • 1966 : Surcouf, le tigre des sept mers - (Surcouf, d'eroe dei sette mari/El tigre de los siete mares/The fighting corsair/The sea pirate) de Sergio Bergonzelli et Roy Rowland
  • 1966 : El tejano/The Texican de Lesley Selander
  • 1966 : Sugar colt de Franco Giraldi
  • 1966 : La pampa sauvage - (Savage pampas/Pampa salvaje) de Hugo Fregonese
  • 1966 : Frauen die durch die hölle gehen/Las siete magnificas/The tall women/Donne alla frontiera de Gehett Cooper
  • 1966 : Message chiffré - (Cifrato speciale/Cifrado especial/Special code:Assignmentlost formula) de Pino Mercanti
  • 1966 : Black box affair : Il mondo trema/Black box affair/Amenaza black box de Marcello Ciorciolini
  • 1967 : Les Aventures extraordinaires de Cervantes (Cervantes) de Vincent Sherman
  • 1967 : Codo con codo de Victor Auz
  • 1967 : Monsieur dynamite - (Mister dynamite-morgen kübt euch der tod) de Franz Josef Gottlieb
  • 1967 : Opération Dalila - (Operacion Delilah/Operation Dalila) de Luis de Los Arcos
  • 1967 : Sette donne per i MacGregor/Seven women for the MacGregors/Siete mujeres para los MacGregor/Up the MacGregors de Franco Giraldi
  • 1967 : One step to hell de Sandy Howard
  • 1967 : Le Carnaval des truands - (Ad ogni costo/Diamantes a gogo) de Giuliano Montaldo
  • 1967 : Très honorable correspondant (Kiss Kiss... Bang Bang) de Duccio Tessari
  • 1967 : La grande notte di Ringo/Ringo's big night/Trampa para un forajido de Mario Maffei
  • 1967 : Flatfoot/Llaman de Jamaica, Mr Ward!...e furono vacanze in sangue de Julio Salmvador
  • 1967 : El ultimo dia de la guerra de Juan-Antonio Bardem
  • 1968 : Uno scacco tutto matto/6 simpatiche carogne/Un atraco de ida y vuelta/Checkmate for McDowell/It's your move de Robert Fix
  • 1968 : Que caldo maledetto giorno di fuoco/La ametralladora/Damned hot day of fire de Paolo Bianchini
  • 1968 : Les hommes de Las Végas - (Las Vegas, 500 milliones) de Antonio Isasi-Isasmendi
  • 1968 : Les mercenaires de la violence - (Die grobe treibjagd/El mercenario) de Dieter Muller
  • 1969 : Perversion story/Una sull'altra/Una historia perversa/Una historia sull' altra de Lucio Fulci
  • 1969 : Les quatre despérados - (Los desperados/Quei disperati che puzzano di sudore e di morte) de Julio Buchs
  • 1969 : La Chevauchée vers l'Ouest / Vivant, de préférence mort - (Vivi-preferibilmente morti) de Duccio Tessari
  • 1969 : El abominable hombre de la Caosta del Sol de Pedro Lazaga
  • 1969 : Crimen imperfecto de Fernando Fernan Gomez
  • 1969 : Les Colts des sept mercenaires - (Guns of magnificent seven) de Paul Wendkos
  • 1969 : Johnny Raton de Vincente Escriva
  • 1970 : Las siete vidas del gato de Pedro Lazaga
  • 1970 : La machination - (Senza via d'uscita/las fotos de una mujer decente) de Piero Sciume
  • 1970 : El hombre que vino del odio/Quello sporco disertore de Leon Klimovsky
  • 1970 : Maria/Dopo di che uccide il maschio e lo divora de José-Antonio Nieves Conde
  • 1970 : Carole/Le venin de la peur/Les salopes vont en enfer - (Una lucertola con la pelle di donna) de Lucio Fulci
  • 1970 : Sur ordre du führer/Sous les ordres du führer - (La battaglia d'Inghilterra/El largo dia del aguila) de Enzo G. Castellari
  • 1971 : Les Brutes dans la ville - (A town called Bastard/A town called hell) de Robert Parrish
  • 1971 : Nicolas et Alexandra - (Nicholas and Alexandra) de Franklin J. Schaffner
  • 1971 : Uomo avvisato mezzo ammazzato...Parola di spirito santo/Blazing guns/Forewarned half-killed...the world of the holy ghost/His name was holy ghost/They call him holy ghost/Y le llamaban el halcon de Giuliano Carnimeo
  • 1971 : Les Rendez-vous de Satan - (Perché quelle strane gocce di sangue sul corpo di Jennifer ?) de Giuliano Carnimeo
  • 1971 : La morte cammina con i tacchi alti/Death walks on high heels/La muerte camina con tacon alto de Luciano Ercoli
  • 1972 : Fais attention Ben, Charlie arrive / Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau - (Amico stammi lontano almeno un palmo) de Michele Lupo
  • 1972 : La Maison de la brune de Francisco Lara-Polop et Pedro Lazaga
  • 1972 : Toutes les couleurs du vice - (Tutti i color i del buio/All the color of the dark) de Sergio Martino
  • 1972 : Una secretaria para matar de Karl-Heinz Zeitler
  • 1972 : Mil millones para una rubia/One billion for a blonde de Pedro Lazaga
  • 1972 : Terreur dans le Shanghaï express (Horror Express) de Eugenio Martin
  • 1972 : Le diable à sept faces - (Il diavolo a sette face/The devil has siete faces) de Osvaldo Civirani
  • 1972 : Il coltello di ghiaccio/Detras del silencio/Knife of ice/Silent horror de Humberto Lenzi
  • 1973 : Angela/Tarots/Autopsy de Jodé-Maria Forque
  • 1973 : Santo contra el doctor Muerte/Dr.Death/The saint vs Dr.Death de Carlos Romero marchent
  • 1973 : Le conseiller - (Il consigliori/El consejero) de Alberto de Martino
  • 1973 : Le Complot de René Gainville
  • 1973 : Les anges aussi mangent des fayots - (Anche gli angeli mangiano faglioli) de Enzo Barboni
  • 1974 : El padrino y sus ahijadas de Fernando Merino
  • 1974 : Emma, puertas oscuras de José-Ramon Larraz
  • 1974 : Los frios senderos del crimen de Carlos Aured
  • 1974 : Los viajes escolares/School trip de Jaime Chavarri
  • 1974 : La ultima jugada de Aldo Sambrell
  • 1974 : Le sang des autres / Perversions sexuelles - (El secreto de la momia egipcia de Alejandro Marti
  • 1974 : Per amare Ofelia de Flavio Mogherini
  • 1974 : La Brute, le colt et le karaté - (La dove non batte il sole/El karate, el colt y el impostor) de Antonio Margheriti
  • 1975 : Gatti rossi in un labirinto di vetro/The devil's eye de Umberto Lenzi
  • 1975 : El valle de las vindas/Das tal der tanzenden witwen/Valley of the dancing widows de Volker Vogeler
  • 1975 : Au-delà de l'amour (Largo retorno) de Pedro Lazaga
  • 1975 : Léonor - (Leonor) de Juan Luis Buñuel
  • 1975 : El mejor regalo de Javier Aguirre
  • 1975 : La noche de los cien pajaros de Rafael Romero-Marchent et Rafael Moreno-Alba
  • 1975 : Impossible love/Casa manchada/Ne fue posible el amor de José-Antonio Nieves
  • 1976 : Viaje al centro de la tierre/Fabulous journey to the center of the earth - Le Continent fantastique de Juan Piquer Simon
  • 1976 : Uno del millon de muertos de Andres Velasco
  • 1976 : Strip-tease de German Lorente
  • 1976 : La iniciacion en el amor de Javier Aguirre
  • 1976 : Fantasmas en el oeste/Wuisky and ghosts/Whisky e fantasmi/Whisky y fantasmas de Antonio Margheriti
  • 1977 : Dona perfecta de César Fernandez Ardavin
  • 1978 : Rebeldia de Andrés Velasco
  • 1979 : Paco l'infaillible de Didier Haudepin
  • 1979 : Nom de code : jaguar - (Jaguar lives/El felino) de Ernest Pintoff
  • 1980 : Black Jack/Asalto al casino de Max H. Boulois

Nagy Käthe von

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Käthe de Nagy de son vrai nom Ekatarina Nagy Von Cziser est une actrice d'origine hongroise née à Szabadka (Autriche-Hongrie) le 4 avril 1904 et morte à Ojai, Californie le 20 décembre 1973. 

Nagy Käthe vonNagy Käthe vonNagy Käthe von

Käthe Von Nagy, de son vrai nom Kató Nagy, naît le 4 avril 1904 à Szabadka, dans l’actuelle Yougoslvie. A seulement 16 ans, Käthe veut se marier : ses parents décident de la placer au couvent Santa Chrisitana situé près de Vienne. Une fois ce séjour terminé, Käthe travaille avec son père et parrallèlement, dans le dos de ses parents, écrit de petites histoires pour les journaux. Elle passe des études de danse et de chants à Budapest où elle développe au maximum son potentiel.

En 1926, elle arrive à Berlin pour démarrer sa carrière d’actrice. Elle tournera dans 51 films de 1927 à 1952. Bien qu’elle soit peu connue en France, on peut citer certaines de ses apparitions : « Le Bateau De Verre » (1928), « Die Kleine Veronika » (1929), « La Belle Aventure » (1932), « Turandot, Princesse De Chine » (1934), « La Jeune Fille D’Une Nuit » (1934) ou encore « Die Pompadour » (1935). Käthe Von Nagy est décédée d’un cancer le 20 décembre 1973 à Ojai, en Californie.

Filmographie

  • 1927 : Männer vor der Ehe - Les hommes avant le mariage de Constantin J. David
  • 1927 : Die Köningin seines Herzen / Wien, du Stadt meiner Träume de Victor Jansen
  • 1928 : Das brennende schiff - Le Bateau de verre de Constantin J. David
  • 1928 : Der Anwalt des Herzens - L'Avocat de cœur de Wilhelm Thiele
  • 1928 : Die Sandgräfin de Hans Steinhoff
  • 1928 : Gustav Mond de Reinhold Schünzel
  • 1928 : Die Durchgängerin - Les Fugitifs de Hanns Schwarz
  • 1928 : Der Republik der Backfische - La République des jeunes filles de Constantin J. David
  • 1929 : Der Weg durch die Nacht - Poupée d'un soir de Robert Dinesen
  • 1929 : Mascottchen - La Mascotte de Félix Basch
  • 1929 : Die kleine Veronika / Unschuld - Véronique de Robert Land
  • 1929 : Rotaie / Rails de Mario Camerini
  • 1929 : Aufruhr im Junggesellenheim de Manfred Noa
  • 1929 : Innocent de Robert land
  • 1929 : Ihre Majestät die Liebe - Sa majesté l'amour de Joe May
  • 1930 : Glaukler - Les Saltimbanques de Robert Land et Jaquelux
  • 1930 : Der Andere - Le Procureur Hallers de Robert Wiene
  • 1931 : Ihre Hoheit befiehlt - Son altesse commande de Hanns Schwarz
  • 1931 : Le Capitaine Craddock de Hanns Schwarz et Max de Vaucorbeil
  • 1931 : Bomben auf Monte-Carlo "Version allemande du film précédent" de Hanns Schwarz
  • 1931 : Meine Frau, die Hochstaplerin - Ma femme chevalier / Ma femme est un homme d'affaires de Kurt Gerron
  • 1931 : Ronny de Roger Le Bon et Reinhold Schünzel
  • 1931 : Ronny "version allemande du film précédent" de Reinhold Schünzel
  • 1932 : Le Vainqueur de Hans Hilrich et Paul Martin
  • 1932 : Der Sieger "version allemande du film précédent" de Hans Hilrich
  • 1932 : À moi le jour, à toi la nuit de Ludwig Berger et Claude Heymann
  • 1932 : Ich bei Tag und Du bei Nacht "version allemande du film précédent" de Ludwig Berger
  • 1932 : La Belle Aventure (Das Schöne Abenteuer) de Reinhold Schünzel (version allemande et version française, co-réalisée par Roger Le Bon)
  • 1933 : Un jour viendra de Gerhard Lamprecht et Serge Veber
  • 1933 : Einmal eine große Dame sein "version allemande du film précédent" de Gerhard Lamprecht
  • 1933 : Au bout du monde / Les fugitifs de Gustav Ucicky et Henri Chomette
  • 1933 : Flüchtlinge "version allemande du film précédent" de Gustav Ucicky
  • 1934 : Le Diable en bouteille de Heinz Hilpert, Reinhart Steinbicker et Raoul Ploquin
  • 1934 : Liebe, Tod und Teufel "version allemande du film précédent" de Heinz Hilpert et Reinhart Steinbicker
  • 1934 : La Jeune Fille d'une nuit de Roger Le Bon et Reinhold Schünzel
  • 1934 : Die Töchter Ihrer Exzellenz "version allemande du film précédent" de Reinhold Schünzel
  • 1934 : Nuit de mai de Gustav Ucicky et Henri Chomette
  • 1934 : Der junge Baron Neuhaus "version allemande du film précédent" de Gustav Ucicky
  • 1934 : Turandot, princesse de Chine de Gerhard Lamprecht et Serge Veber
  • 1934 : Prinzessin Turandot "version allemande du film précédent" de Gerhard Lamprecht
  • 1934 : Die Freundin eines großen Mannes de Paul Wegener
  • 1935 : La Route impériale de Marcel l'Herbier
  • 1935 : Die Pompadou] - La Pompadour de Willy Schmidt-Gentner
  • 1935 : Ave Maria de Johannes Riemann
  • 1936 : Le Chemin de Rio de Robert Siodmak
  • 1937 : La Bataille silencieuse de Pierre Billon : Draguicha
  • 1937 : Nuits de princes de Vladimir Strijewski
  • 1938 : Unsere kleine Frau de Paul Verhoeven
  • 1938 : version italienne du film précédent de Paul Verhoeven
  • 1938 : Die unruhigen Mädchen - Sourires de Vienne de Geza Von Bolvary
  • 1938 : Am seidenen Faden - En fils de soie de Robert A. Stemmle
  • 1938 : Accord final de Ignacy Rosenkranz et Douglas Sirk
  • 1939 : Renate im quartett - Renate et le quatuor de Paul Verhoeven
  • 1939 : Salon wagon E 417 de Paul Verhoeven
  • 1942 : Malhia la métisse de Walter Kapps
  • 1947 : Cargaison clandestine de Alfred Rode
  • 1952 : Die Försterchristl de Arthur Maria Rabenalt

 

Day Josette

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Josette Day de son vrai nom Josette Dagory est une actrice française de cinéma (31 juillet 1914 à Paris - 27 juin 1978 à Paris).

Day Josette

Née à Paris le 31 juillet 1914, elle commence une importante carrière d'actrice de cinéma français en 1919 à l'âge de 5 ans avec le cinéma muet tout en suivant à partir de l'âge de 9 ans, une formation de petit rat de l'opéra de Paris (arrivée du cinéma parlant en France en 1928). Elle est la compagne de Marcel Pagnol, rencontré en janvier 1939 jusqu'en 1944. Il est alors patron de ses propres studios de cinéma avec qui elle tourne Monsieur Brotonneau, La Fille du puisatier avec Raimu et Fernandel, La Prière aux étoiles (film inachevé), Arlette et l'amour…

Marcel Pagnol revend ses studios aux studios Gaumont en 1942 dont il reste directeur de production pour échapper au Nazisme et se reconvertit dans la culture des œillets à La Gaude entre Grasse et Nice jusqu'en début 1944, moment de leur séparation. En 1946, elle joue dans son rôle le plus connu de la belle dans La Belle et la Bête de Jean Cocteau et René Clément avec Jean Marais, dans le rôle de la bête, et Michel Auclair. Elle arrête sa carrière d'actrice en 1950 à l'âge de 36 ans pour se marier avec un riche homme d'affaires belge, Maurice Solvay, et se consacrer à des œuvres de bienfaisance.

Filmographie

  • 1919 : Âmes d'Orient de Léon Poirier
  • 1919 : La Pocharde d'Henri Fescourt
  • 1931 : Serments d'Henri Fescourt
  • 1931 : Allô Berlin ? Ici Paris ! de Julien Duvivier
  • 1931 : Un bouquet de flirt - court métratge - de Charles de Rochefort
  • 1931 : Trois coeur qui s'enflamment - court métrage - de Charles de Rochefort
  • 1932 : Le Champion du régiment d'Henry Wulschleger
  • 1932 : Léon...tout court - court métrage - de Jean-Louis Bouquet
  • 1933 : Miss Helyett de Hubert Bourlon et Jean Kemm
  • 1933 : Le Coucher de la mariée de Roger Lion
  • 1933 : C'était un musicien de Fred Zelnik et Maurice Gleize
  • 1933 : Les Aventures du roi Pausole d'Alexis Granowsky
  • 1933 : Die Abenteuer des Königs Pausole ou König Pausole version autrichienne du film précédent d'Alexis Granowsky
  • 1933 : The Merry Monarch - version anglaise du film précédent d'Alexis Granowsky
  • 1933 : Le Barbier de Séville d'Hubert Bourlon et Jean Kemm
  • 1933 : Colomba de Jacques Séverac
  • 1933 : Coralie et Cie d'Alberto Cavalcanti
  • 1934 : Antonia romance hongroise de Max Neufeld et Jean Boyer
  • 1934 : L'Aristo d'André Berthomieu
  • 1934 : Aux portes de Paris de Charles Barrois
  • 1934 : Bibi la purée de Léo Joannon
  • 1934 : Les Filles de la concierge de Jacques Tourneur
  • 1934 : Mam'zelle Spahi de Max de Vaucorbeil
  • 1934 : N'aimer que toi d'André Berthomieu
  • 1935 : Une fille à papa de René Guissart
  • 1935 : Jeunesse d'abord de Jean Stelli et Claude Heymann
  • 1935 : Lucrèce Borgia d'Abel Gance
  • 1935 : Son Excellence Antonin de Carlo Felice Tavano
  • 1935 : La Sonnette d'alarme de Christian Jaque
  • 1936 : Club de femmes de Jacques Deval
  • 1936 : La Flamme de André Berthomieu
  • 1936 : L'Homme du jour de Julien Duvivier
  • 1936 : Ménilmontant de René Guissart
  • 1936 : Messieurs les-ronds-de-cuir d'Yves Mirande
  • 1937 : Monsieur Bégonia d'André Hugon
  • 1937 : Sœurs d'armes de Léon Poirier
  • 1938 : Accord final d'Ignacy Rosenkranz
  • 1938 : Le Patriote de Maurice Tourneur
  • 1938 : Éducation de prince de Alexandre Esway
  • 1939 : Les Cinq Sous de Lavarède de Maurice Cammage
  • 1939 : Monsieur Brotonneau d'Alexandre Esway
  • 1940 : La Fille du puisatier de Marcel Pagnol
  • 1941 : La Prière aux étoiles de Marcel Pagnol - Film resté inachevé
  • 1942 : La Croisée des chemins d'André Berthomieu
  • 1943 : Arlette et l'amour de Robert Vernay
  • 1946 : La Belle et la Bête de Jean Cocteau
  • 1947 : La Révoltée de Marcel l'Herbier
  • 1948 : Les Parents terribles de Jean Cocteau
  • 1949 : Suzanne et son marin (Four days leave / Swiss Tour) de Léopold Lindberg
  • 1950 : Coriolan - court métrage, inédit - de Jean Cocteau
  • 1951 : L'Amour, Madame de Gilles Grangier - Simplement une apparition

 

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