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Trudeau Pierre Elliott

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Homme politique canadien (Montréal 1919-Montréal 2000).

Trudeau Pierre Elliott

Député libéral aux Communes d'Ottawa (1965), ministre de la Justice en 1967, il devient chef du parti libéral et Premier ministre en 1968. Fédéraliste convaincu, il fait face aux problèmes posés par le mouvement séparatiste québécois et il s'efforçe de mettre sur pied une politique de bilinguisme et de biculturalisme. Il gouverne de 1972 à mai 1974 avec une coalition puis de juillet 1974 à 1979 et de 1980 à 1984 avec une majorité libérale. Son action a été marquée par le renforcement de l'exécutif et de la souveraineté canadienne.


Bandaranaike Sirimavo

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Sirimavo Bandaranaike, née Ratwatte le 17 avril 1916 à Balangoda (Ceylan) et morte le 10 octobre 2000 à Colombo, est une femme politique sri lankaise. Elle est la première femme de l'histoire contemporaine à occuper le poste de Premier ministre dans un pays, après avoir accédé à la tête du Parti de la liberté du Sri Lanka (Sri Lanka Freedom Party).

Bandaranaike Sirimavo

Son passage au pouvoir n'est pas éphémère puisqu'elle occupe les fonctions de Premier ministre à trois reprises : de 1960 à 1965, de 1970 à 1977 et de 1994 à 2000. Lors de son troisième mandat, elle exerce ses responsabilités sous la présidence de sa propre fille Chandrika Kumaratunga. Elle fait partie d'une famille qui a dominé la vie politique au Sri Lanka toute la seconde moitié du xxe siècle. Née dans une famille aisée, aristocratique et propriétaire de terres, Sirimavo Ratwatte est la plus âgée des filles dans une fratrie comptant six enfants. Bien que bouddhiste, elle est éduquée dans un couvent de Colombo tenu par des nonnes catholiques. En 1940, à l'âge de 24 ans, elle épouse Solomon Bandaranaike, fondateur de la formation nationaliste, le Parti de la liberté (Sri Lanka Freedom Party). Victorieux lors des élections de 1956, il devient alors Premier ministre du Sri Lanka.

Le 26 septembre 1959, son mari Solomon Bandaranaike est assassiné par un homme déguisé en moine. En juillet 1960, Sirimavo Bandaranaike, propulsée à la tête du Parti de la liberté, se présente aux élections qu'elle remporte. Le 21 juillet, à l'âge de 44 ans, elle devient Premier ministre du Sri Lanka, la première femme de l'Histoire à être élue démocratiquement à la tête d'un gouvernement. Elle demeure ainsi la seule dans le monde jusqu'à l'élection d'Indira Gandhi comme Premier ministre de l'Union Indienne en 1966. Sirimavo Bandaranaike était surnommée « la veuve en pleurs », car elle éclatait fréquemment en pleurs en déclarant qu'elle s'était engagée à « poursuivre l'œuvre de son mari ». Un an après son élection, elle déclare l'état d'urgence pour faire face à une campagne prolongée de désobéissance de la minorité tamoule, qui proteste contre son action visant à remplacer l'anglais par le cingalais comme langue officielle.

En 1965, elle et son cabinet connaissent la défaite lors d'élections générales. En 1970, elle revient à la tête du pays aux élections suivantes. Sa politique évolue vers la gauche, grâce à sa forte personnalité et à ses rapports étroits tant avec la Chine qu'avec Indira Gandhi. En 1972, elle fait adopter par le Parlement cinghalais la proclamation de la République et le changement de nom officiel de Ceylan en Sri Lanka. Elle opère aussi quelques nationalisations pendant ce mandat. À partir de 1976, malgré son prestige international, la popularité de Sirimavo Bandaranaike décline considérablement à l'intérieur du pays. En 1973, la crise pétrolière fait des ravages au Sri Lanka, avec pour conséquences des résultats économiques en demi-teinte. Surtout, des soupçons de corruption pèsent sur elle et sont en grande partie la cause de sa perte de popularité et de sa défaite aux législatives. Les élections de 1977 lui sont défavorables et entraînent son départ de la tête du gouvernement.

En 1980, le Parlement l'accuse d'abus de pouvoir, l'exclut de ses rangs et lui interdit d'exercer toute fonction officielle pendant sept ans. Ses droits civiques sont toutefois restaurés en 1986. En 1988, elle fait son retour sur la scène politique en se présentant à l'élection présidentielle face au candidat du Parti national uni, le Premier ministre Ranasinghe Premadasa mais elle est battue par ce dernier. Sa fille Chandrika devient Premier ministre en août 1994 puis, quelques mois plus tard, est élue présidente de la République, restaurant en quelque sorte l'image de la famille Bandaranaike. Aussitôt après son investiture, elle nomme sa mère Premier ministre, mais pendant cette période de 1994 à 2000, ce poste était devenu plus honorifique que doté de réels pouvoirs, en raison d'une modification de la constitution. Chandrika souhaitait malgré tout placer une personne plus jeune à ce poste. 

Sirimavo Bandaranaike renonce à regret au pouvoir le 10 août 2000. Deux mois plus tard, elle succombe à une crise cardiaque, à l'âge de 84 ans, en revenant chez elle après avoir voté une dernière fois lors des élections législatives. Épouse du Premier ministre Solomon Bandaranaike (1956-1959) et mère de Chandrika Kumaratunga, cinquième présidente du Sri Lanka (1994-2005), Sirimavo Bandaranaike est aussi la mère d'Anura Bandaranaike, ministre du Tourisme du Sri Lanka, et de Sunethra Bandaranaike, philanthrope.

Dewar Donald

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Donald Campbell Dewar (21 août 1937 – 11 octobre 2000), homme politique écossais, premier Premier ministre d'Écosse après la dévolution des pouvoirs en 1999.

Dewar Donald

Né au 194 Renfrew Street, à Glasgow, le 21 août 1937, de parents assez âgés, Dewar est fils unique. Alisdair, son père, est un dermatologue réputé. Sa mère est atteinte d'une tumeur au cerveau alors que Donald est encore très jeune. Donald Dewar fait ses études secondaires à la Glasgow Academy avant d'entrer à l'université de Glasgow, où il obtient deux diplômes, Bachelor of Laws (droit) et Master of Arts. Dans le cadre du club des débats, il se lie d'amitié avec John Smith — qui deviendra plus tard un des leaders du Parti travailliste (Royaume-Uni) —. Pendant ces années universitaires il sera président du Glasgow University Union (syndicat étudiant) et membre du club travailliste de l'université de Glasgow.

Membre du parti travailliste du Royaume-Uni et du parti travailliste écossais, Dewar entame une carrière d'avoué à Glasgow avant d'être élu député à la chambre des communes en 1966, à l'âge de 28 ans. Il représente la petite circonscription d'Aberdeen sud. En 1967, il est nommé secrétaire privé au parlement auprès du secrétaire d'État à l'éducation, Anthony Crosland, avec lequel, avoue-t-il plus tard, il a peu d'affinités. Il garde cette position jusqu'en 1969, bien que Roy Jenkins ait proposé sa candidature à un poste de ministre d'état dès 1968, d'ailleurs sans succès.

À côté de ces succès politiques précoces, sa vie privée est moins heureuse. Il épouse Mary McNair, de six ans sa cadette, en juillet 1964. Ils ont deux enfants, mais elle le quitte en 1970 pour l'avocat écossais Derry Irvine. Les deux hommes resteront brouillés alors même qu'ils se retrouvent ensuite dans le même gouvernement à partir de mai 1997. 1970 est une année sombre pour Dewar. Non seulement sa femme le quitte, mais il perd son siège lors des élections de 1970 et se retrouve alité, en proie à des problèmes de dos. Il obtient le divorce en 1973 et reste désormais célibataire.

Après une traversée du désert dans les années soixante-dix, Dewar est réélu à la chambre des communes comme député de Glasgow Garscadden1, où a lieu une élection anticipée après la mort du député travailliste William Small en 1978. Il s'élève alors rapidement dans la hiérarchie pour devenir membre du cabinet fantôme en 1984. En 1992, John Smith lui confie la sécurité sociale au sein du cabinet fantôme. En 1995, Dewar est nommé Chief Whip pour le parti travailliste par Tony Blair, et lorsque son parti arrive au pouvoir en 1997, il obtient le poste de secrétaire d'état pour l'Écosse.

Dès ce moment, Dewar a atteint une position clef que feu John Smith n'aurait pu croire possible. Il est en mesure de lancer le processus de dévolution et travaille d'arrache-pied à l'élaboration du projet de loi-cadre sur l'Écosse, le Scotland Act, que l'on nomme familièrement l'œuvre inachevée de John Smith. Lorsque le projet est ratifié, l'Écosse se voit dotée d'un parlement pour la première fois depuis 3 siècles. Lors des premières élections au nouveau parlement écossais en 1999, Dewar retrouve son siège en tant que député de la circonscription de Glasgow Anniesland2, à la suite de quoi il est élu premier ministre à la tête d'une coalition des travaillistes et des libéraux écossais.

Bourreau de travail, Dewar va payer les efforts qu'il a déployés pour la création du nouveau parlement. Il subit une première opération à cœur ouvert en mai 2000. 3 mois plus tard, il est revenu à ses fonctions de premier ministre, mais le 10 octobre il a une hémorragie cérébrale déclenchée par le traitement à base d'anticoagulants qu'il prenait suite à sa première opération. Il décède le lendemain, à l'hôpital central d'Édimbourg, à l'âge de 63 ans. La cérémonie funéraire est célébrée dans la cathédrale de Glasgow, et donne lieu à des scènes de deuil public tout à fait inédites dans la plus grande ville d'Écosse. Dewar est incénéré et ses cendres sont dispersées à Lochilphead. Le travailliste Henry McLeish lui succédera au poste de premier ministre de l'Écosse.

Comiti Joseph

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Joseph Comiti est un homme politique français né le 4 juin 1920 à Sotta, Corse-du-Sud, décédé le 10 novembre 2000 à Bastia.

Comiti Joseph

Chirurgien gastro-entérologue de profession, Professeur agrégé à la faculté de médecine, Hôpital de la Timone à Marseille. Député des Bouches-du-Rhône de 1968 à 1981. Il fut plusieurs fois Secrétaire d'État auprès du Premier Ministre, chargé de la jeunesse et des sports sous le Gouvernement Maurice Couve de Murville (10 juillet 1968-20 juin 1969), sous la présidence de Charles De Gaulle, puis Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs sous le Gouvernement Jacques Chaban-Delmas (20 juin 1969-5 juillet 1972), gouverné par Georges Pompidou, puis Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs sous le Gouvernement Pierre Messmer (5 juillet 1972 - 28 mars 1973 et du 27 février 1974 - 27 mai 1974), également ministre responsable des Relations avec le Parlement.

Rabin Leah

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Léa (Leah) Rabin, née le 8 avril 1928 à Koenigsberg, en Prusse-orientale (auj. Kaliningrad) est la femme de l’ancien premier ministre israélien Yitzhak Rabin. Elle est décédée à Petah Tikva le 12 novembre 2000.

Rabin Leah

Fille de commerçants juifs prospères de Prusse, Leah Rabin avait immigré avec sa famille en Palestine (alors sous mandat britannique) en 1933 à l’âge de cinq ans, dès les premières persécutions. Elle y rencontrera son mari, le futur premier ministre de l'État d'Israël, Yitzhak Rabin en 1944 et l’épouse en 1948. Après la mort de son mari, assassiné par un extrémiste juif le 4 novembre 1995, elle s'est consacrée à une fondation et un centre dédiés à sa mémoire et à la promotion de la paix entre israéliens et palestiniens.

Dès après la mort d'Yitzhak Rabin, elle avait demandé que Shimon Pérès, qui assurait l'intérim, provoque immédiatement des élections législatives anticipées pour profiter de l'élan suscité par l'assassinat de son mari : « Shimon, je te demande de conduire ce peuple vers la paix, car c’est cela qu’il veut. » Mais Shimon Pérès ne provoquera pas d'élections anticipées et, en mai 1996, le parti travailliste, encore favorable à la paix, est battu par le chef du Likoud, Benjamin Netanyahu, ennemi juré de Leah Rabin qui lui reprochait d’être responsable de la mort de son mari par les campagnes de diffamation qu’il avait lancées contre lui. Netanyahu avait bénéficié du climat de peur suscité par les attentats contre des civils perpétrés début 1996 par des islamistes palestiniens. Élu sur une fausse promesse (« La paix plus la sécurité »), Netanyahu démissionnait trois ans plus tard, sur un constat d'échec.

Atteinte d’un cancer du poumon qui s'était généralisé, elle avait voulu essayer de tenir jusqu’au bout, jusqu’au cinquième anniversaire de l’assassinat de son mari, et avait été hospitalisée, mourante le 3 novembre, veille de l’anniversaire. Leah Rabin a été enterrée aux côtés de son époux, sur le mont Herzl à Jérusalem, en présence du premier ministre Ehud Barak, du président Moshé Katsav, de Shimon Pérès, et de dirigeants du monde entier. Entre autres, ont assisté à la cérémonie, Danielle Mitterrand, Hillary Clinton, l’épouse du président américain, Winnie Mandela, l’ancienne épouse du président d’Afrique du Sud, Nelson Mandela et le président allemand, Johannes Rau.

Auriol Jacqueline

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Jacqueline Auriol, née Jacqueline Douet le 5 novembre 1917 à Challans, en Vendée, et morte le 11 février 2000, fut la première femme pilote d'essai en France.

Auriol Jacqueline

Après des études secondaires au lycée de Nantes, elle se sent attirée vers l'art et la décoration. Elle prend son baptême de l'air à Grenoble à 16 ans, sans conviction. En février 1938, elle épouse Paul Auriol (1918-1992), fils de Vincent Auriol (futur président de la ive République). En 1947, elle s'occupe de la décoration de certaines pièces du palais de l'Élysée après l'élection de son beau-père. Par défi et par goût du sport, elle apprend à piloter sur un biplan Stampe et obtient ses brevets, premier et second degré, en 1948. L'aviation devient alors une passion et elle passe à la voltige aérienne pour se perfectionner.

Le 11 juillet 1949, elle est victime d'un terrible accident sur la Seine alors qu'elle est passagère d'un avion amphibie qui vole trop bas. Elle a plusieurs fractures du crâne et est défigurée. Elle subit en deux ans une vingtaine d'interventions chirurgicales. Avec beaucoup d'obstination, elle se remet à piloter, passera ses brevets militaire, de vol à voile et d'hélicoptère. Le 21 décembre 1952, elle bat un record de vitesse féminin sur avion à réaction Mistral à la moyenne de 855,92 km/h. L’Américaine Jacqueline Cochran lui reprend ce record le 20 mai 1953 à 1 050 km/h. Le 15 août 1953, Jacqueline Auriol est la première Européenne à franchir le mur du son, à bord d'un Mystère II. Le 20 avril 1954, elle entre à l'École du personnel navigant d'essais et de réception (EPNER) et en sort le 18 novembre 1955, brevetée pilote d'essai.

Le 31 mai 1955, elle reprend le record de vitesse avec 1 151 km/h sur Dassault Mystère IV. Le 22 juin 1959, elle porte le record à 1 849 km/h sur Mirage III C puis le 14 juin 1963 à 2 030 km/h sur Mirage III R1. La société Dassault lui demande ensuite de réaliser des records sur l'avion d'affaires Mystère-Falcon 20. Jacqueline Auriol a reçu quatre fois le Harmon Trophy (en), l'une des plus prestigieuses récompenses aéronautiques, en 1951, en 1952, en 1955 et en 1956, a été lauréate du Prix Roland Peugeot de l'Académie des sports du plus bel exploit mécanique français de l'année en 1963, déjà lauréate du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1951, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité.

Jacqueline Auriol a vécu de nombreuses années à Saint-Herblain, commune de la Loire-Atlantique. Elle est la première femme à voler sur Concorde, mais en tant que pilote d'essai. Seules deux femmes seront pilotes de ligne sur cet avion, la Britannique Barbara Harmer et la Française Béatrice Vialle. Jacques Chirac, président de la République Française, a rendu hommage à Jacqueline Auriol en février 2000 en déclarant : « Cette grande dame a incarné pour les Français, pendant des décennies, le courage et la modernité […] son nom restera à jamais associé à l'histoire héroïque de l'aviation et de la recherche aéronautique. » Elle est Gloire du sport, promotion d'origine en 1993. En 2010, le STIF décide de donner son nom à une station de la Ligne 2 du tramway d'Île-de-France située dans la commune de Colombes. Elle est évoquée dans le 173e des 480 souvenirs cités par Georges Perec, dans son texte Je me souviens.

Kaiser Edmond

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Edmond Kaiser, né à Paris le 2 janvier 1914 et mort à Coimbatore, Inde, 4 mars 2000, est un pharmacien délégué médical vaudois qui fonda en 1960 l’association humanitaire Terre des hommes puis en 1980 le mouvement Sentinelles.

Kaiser Edmond

Edmond Kaiser effectue une formation d'employé de bureau. Après un séjour linguistique en Allemagne (1932-1933), il se trouve envoyé au front (1940), puis résistant (1943-1945), il est accusé de trahison sous l'Occupation et emprisonné pendant un mois avant d'être innocenté en 1947. En 1948, il s'installe à Lausanne avec sa famille. La mort accidentelle de son fils à l'âge de 2 ans (1941), son expérience de l'injustice, son dévouement pour l'innocence meurtrie le conduisent à l'action : il crée l'association des amis puis des compagnons d'Emmaüs à Lausanne en 1957-58 et fonde Terre des hommes en 1960, en faveur des enfants victimes de la faim et de l'exploitation, puis Sentinelles (1980), une organisation destinée à lutter contre les mutilations sexuelles, la prostitution enfantine et d'autres détresses extrêmes dont celle des enfants atteints de noma alors que personne ne s'en préoccupait.

Edmond Kaiser est également poète et écrivain, auteur du Mémorial d'une poupée (1951) et de La marche aux enfants (1979). Il décède 4 mars 2000 à Coimbatore (Inde). Les objectifs généraux de cette association sont la mise en avant des droits des enfants, la lutte contre leur exploitation (travail, prostitution), l’aide au développement des pays du Sud, la promotion de l’alphabétisation dans les pays pauvres, etc. À la suite de conflits internes, Kaiser quitte l’association en 1980 pour fonder Sentinelles, « au secours de l’innocence meurtrie ».

C’est à partir de 1980, après la parution du livre écrit par le Suisse Guido Franco Desert patrol, qui relate sans détours les aventures de son auteur parmi les prostitués du Sri Lanka et des Philippines, que Kaiser se lance dans une attaque de ce qui sera appelé plus tard le « tourisme sexuel ». La médiatisation qu’obtient Kaiser éveille l’opinion publique européenne, qui se passionne pour le sujet. Cette mobilisation ira en s’amplifiant, relayée par le scandale provoqué par le documentaire de François Debré Les trottoirs de Manille, diffusé sur les télévisions européennes (en décembre 1981 sur la télévision française). En 1983, Guido Franco décrit Edmond Kaiser, sous le pseudonyme transparent d’Édouard Lempereur, dans la suite de Desert patrol, intitulée Prières pour des paradis meilleurs ; Terre des hommes y apparaît comme “Les Enfants de la Terre”, et Sentinelles comme “Le Trombone”.

Edmond Kaiser fonde en 1980 Sentinelles, au secours d’êtres choisis parmi les plus meurtris. Axe de marche: le sens du sacré, le sens de l'urgence, la recherche et découverte d'êtres laissés pour compte, victimes de détresses majeures. Leur secours et accompagnement individuel, une par une, un par un, de l'urgence immédiate à la vie au long cours, et la lutte vigilante contre ce qui les broie. Les êtres secourus: enfants affamés, handicapés ou malades, martyrisés, captifs, esclaves, rejetés, victimes d'infanticide, jeunes filles et femmes persécutées ou à massacrer, rejetées, victimes de mutilations sexuelles et du mariage précoce forcé, petits vieux à l'abandon.

Ferebee Thomas

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Thomas W. Ferebee (November 9, 1918 – March 16, 2000) was the bombardier aboard the B-29 Superfortress, Enola Gay, who dropped the atomic bomb, "Little Boy", on Hiroshima in 1945.

Ferebee Thomas

Thomas Wilson Ferebee was born on a farm outside Mocksville, North Carolina, as the third of eleven children. In 1935, at age 17, he attended Lees-McRae College in Banner Elk, NC. Talented in athletics since childhood, he earned awards in track, basketball, and football. After training for a small position with the Boston Red Sox and not making the team, he joined the Army. A knee injury kept him from service in the infantry but he was accepted into flight training. After two years of flight school, Ferebee was assigned as a bombardier in the European theater, completing more than 60 bombing missions. 

In the summer of 1944, he was recruited by Colonel Paul Tibbets to be part of the 509th Composite Group which was formed to deliver the atomic bomb. After the war, he remained in the Air Force until December 1970. After he retired from the Air Force, he worked as a real estate agent in and around Orlando, Florida. Like Tibbets, Ferebee never expressed regret for his role in the bombing, saying "it was a job that had to be done."

Like Tibbets, Ferebee remained in the military in the years after World War II as the U.S. Army Air Forces became the U.S. Air Force. Ferebee spent most of his USAF career in the Strategic Air Command, serving during the Cold War and in Vietnam. He retired from the U.S. Air Force as a Master Navigator (bombardier) with the rank of Colonel. He died at his home in Windermere, Florida at the age of 81. He was survived by his wife, Mary Ann Ferebee, who donated his collection of military documents and objects to the North Carolina Museum of History in Raleigh.


Lebovici Serge

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Serge Lebovici (10 juin 1915 - 11 août 2000 à Marvejols ) est un psychiatre et psychanalyste. Il dirigea l'association psychanalytique internationale.

Lebovici Serge

Serge Lebovici est né en 1915 dans une famille juive immigrée de Roumanie. Le père de Serge Lebovici fut déporté à Drancy puis à Auschwitz où il fut assassiné. En 1943 naît sa fille aînée, Marianne Lebovici. Après la Seconde Guerre mondiale, Serge Lebovici entreprend une cure psychanalytique avec Sacha Nacht et adhère au PCF (parti communiste français). Comme Gérard Lebovici, son cousin, Serge Lebovici suit des cours de théâtre au conservatoire de Saint-Germain et donne la réplique à Sylvia Bataille, future femme de Jacques Lacan. En 1953, il eut une deuxième fille, Élisabeth Lebovici, qui deviendra journaliste à Libération. Il entre à la SPP (Société psychanalytique de Paris), qui avait été interdite sous l'Occupation. Il en devient le directeur en 1962. Il préside l'Association Psychanalytique Internationale (IPA) de 1973 à 1977.

Lebovici s'intéresse à la psychanalyse des enfants ; il se résout à ne pas trancher dans la controverse théorique qui oppose Anna Freud à Melanie Klein. Il travailla à l'Hôpital Necker-Enfants malades mais s'occupe également d'adultes, il fut notamment le psychanalyste de Romain Gary. En 1949, le PCF demandant à ses membres psychiatres de condamner la psychanalyse, Serge Lebovici cède devant la pression de ses camarades avant de quitter le Parti au début des années cinquante, au moment du procès à Moscou des médecins juifs, appelé alors "le complot des blouses blanches". Il n'en fut pas moins critiqué au sein de la SPP, dans laquelle il eut aussi à combattre Jacques Lacan et Françoise Dolto.

Il est l'un des fondateurs, en France, du psychodrame analytique individuel. Dans les années 1980, il fonde un service de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent à l'Hôpital Avicenne à Bobigny, et il enseigna au sein de la faculté de Bobigny-Paris 13 en PCEM jusqu'en 2000, l'année de sa mort. Ses derniers travaux l'amènent à développer tout particulièrement la psychopathologie du bébé, la question des interactions précoces entre le bébé et ses partenaires, et celle de la transmission psychique entre les générations.

Vanverberghe Francis

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Francis Vanverberghe dit « Francis le Belge » (3 mars 1946 - 27 septembre 2000) était un « parrain » du Milieu marseillais, mort assassiné à Paris, dans un café près des Champs-Élysées.

Vanverberghe Francis

Francis le Belge naît à Marseille le 3 mars 1946 dans le quartier de la Belle de Mai, fils de François Vanverberghe, un menuisier natif de Croix (Nord), et d'Herminia Gomez, une « pied-noir » d'Algérie d'origine espagnole. Francis Vanverberghe avait les qualités pour être footballeur professionnel. Cependant, à l'âge de 16 ans, il se blesse et voit ses rêves d'évoluer à l'Olympique de Marseille s'envoler. Après une première arrestation pour vol à la roulotte en 1962, le jeune Francis est condamné en 1965 à quinze mois de prison ferme pour proxénétisme aggravé. À 19 ans, il avait déjà une fille qui se prostituait pour lui dans le quartier de l'Opéra, dans le 1er arrondissement de Marseille.

Après sa sortie de prison, Le Belge prend la tête d'une bande de la « Belle de Mai ». Cette bande comprend Antoine Cossu, Robert Di Russo, Charles Filippi, Victor Fumenia, Émile Chessa, Sebastiano Denartis, Emile et Jean Pardo, Daniel et Gérard Alesso. Le 15 juin 1967, Le Belge est de nouveau condamné à un an de prison ferme pour coups et blessures pour s'être battu dans un bar du Vieux-Port contre des policiers venus arrêter Antoine Cossu dit « Tony l'Anguille », son beau-frère. Son père décède neuf jours après son incarcération, le 24 juin, tandis que sa fille, Sylvie, naît pendant son séjour en prison. Le Belge, ne voulant pas d'enfant, ne reconnaîtra jamais sa fille. À sa sortie de prison, ce fait d'armes le fait remarquer auprès des Guérini. Ces derniers le présentent à Tany Zampa et Jacky Imbert, futurs parrains de la ville, qui évoluent à Paris dans la « bande des Trois Canards ».

La même année, Antoine Guérini, parrain incontesté de Marseille, est assassiné au volant de sa Mercedes. Une nouvelle génération émerge. En 1968, à l'âge de 22 ans, Francis le Belge est classé au Fichier du grand banditisme. Le 29 février 1972, les douaniers français arraisonnent le chalutier-crevettier « Caprice des Temps » au large de Marseille, en partance pour Miami et opèrent une saisie record de 425 kg d'héroïne. Ce trafic était orchestré par Jean-Claude Kella et Laurent Fiocconi avec l'argent de Francis le Belge. Le Belge ne sera pas inquiété dans cette affaire. Ambitieux, il se lance dans le trafic d'héroïne et fréquente la comédienne Maria Vincent. Il fini par s'opposer au parrain du moment, Tany Zampa qui l'escroque d'une cargaison d'une valeur de 600 000 Francs. Prévoyant une riposte, Zampa décide d'agir : le 5 septembre 1972 sont abattus au Canet Robert Di Russo, Jean-Claude Bonello et Daniel Lamberti. 

L'un des tueurs est abattu le 14 octobre 1972 en Corse, et l'autre le 28 octobre 1972. Le 26 décembre 1972, c'est un homme du Belge qui tombe, puis deux autres en février 1973, à la Belle-de-Mai. Il s'ensuit une guerre qui aura son point culminant le 31 mars 1973 ; une fusillade éclata ce jour-là au bar du Tanagra et quatre personnes sont assassinées1, dont deux pointures proche de Zampa. Il s'agit de Joseph Lomini dit le Toréador, l'un des trafiquants ayant escroqué le Belge et cible principal du commando, Ansan Bistoni dit l'« Aga Khan », poids-lourd de la French Connection, Jean-Claude Napoletano, un petit truand, et la patronne du bar.. À la fin de la même année, Francis le Belge est de nouveau condamné à trois ans de prison ferme pour proxénétisme aggravé, détention d'armes et usage de faux papiers. Entre temps, il est condamné à 12 ans de prison ferme pour un trafic d'héroïne (1977) et à 5 ans d'interdiction de séjour en région parisienne, en région lyonnaise et en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Pour cette affaire, il purgera 7 ans à la centrale de Poissy. Il passera au total près de 11 années derrière les barreaux (1973-1984) jusqu'à sa libération pour bonne conduite en juin 1984.

Sorti de prison, c'est un homme changé qui retrouve la liberté. En prison, le Belge a énormément lu, notamment les philosophes, et a noué les derniers contacts qui lui manquaient. Il est désormais en quête d'honorabilité, se rapprochant du grand monde parisien, notamment dans l'univers de la mode, ainsi que du football dans le sud. Il essaye désormais de se faire le plus discret possible. Interdit de séjour en Provence Alpes Côte d'Azur, ainsi qu'en régions lyonnaise et parisienne, il va néanmoins reprendre ses affaires en main depuis l'extérieur. Installé dans le nord de la France, il redescend régulièrement dans le Sud, dans sa luxueuse villa de Vitrolles, où il organise des réunions avec ses hommes de confiance. Les rues marseillaises étant plus ou moins sous la houlette de Jacky le Mat, Francis le Belge va se rabattre sur le reste des Bouches-du-Rhône, principalement sur la région aixoise. Là, accompagné de ses anciens acolytes, Tony l'Anguille en tête, il met la main sur les établissements laissés vacants après la mort de Zampa, des bars branchés, des boîtes, des restaurants… On lui oppose peu de résistance. 

Il s'est entouré de nouveaux voyous, déterminés et très dangereux, capables de sortir leur arme à tout propos. Les plus importants sont Laurent Boglietti, dit « Lolo », Jean-Jacques Maillet, Noël Mariotti, Fontana Patrick. Ensemble, ils n'auront pas de mal à prendre la contrôle de la région aixoise, même si des fidèles du clan Zampa implantés dans le monde de la nuit leur opposeront une forte résistance. Épaulé par Jacky le Mat, il fera taire ces foyers entre 1985 et 1987, laissant dix hommes à terre, dont Christian Betta (avec deux autres personnes) et Gérard Vigier, respectivement en mai 1986 et février 1987. Par ailleurs, en plus d'avoir établi un pacte de non-agression avec le Mat, Francis le Belge devient l'un de ses intimes. D'après les proches de Vanverberghe, Jacky le Mat aura été comme un second père pour Francis (17 ans les séparent).

Mais en mai 1986, le Belge est de nouveau balancé pour l'héroïne, cette fois-ci par François Scapula, dit Scapu la Balance. En cavale, le Belge est rattrapé en 1988 et va passer quatre ans en détention préventive, avant d'être relaxé. Le caïd à l'ombre, certains ne vont pas hésiter à sortir le revolver. C'est ainsi que commence la sanglante « guerre des boîtes », qui durera de 1988 à 1994. Il ne s'agit pas d'une guerre où s'affrontent deux équipes, mais d'un ensemble de règlements de compte qui s'entremêlent, tous liés aux boîtes de nuit de la région Aixoise et Marseillaise. Trois groupes surnagent néanmoins : celui de Francis le Belge (soutenu, semble-t-il, par Jacky le Mat), celui de Raymond « le Chinois » Mihière, l'un des nouveaux hommes forts de la région, et celui de Souhel Hanna-Elias, dit "Joël le Libanais", l'autre valeur montante.

Le premier meurtre concernant le clan Vanverberghe survient le 1er septembre 1989. C'est José Vanverberghe qui tombe, le frère de Francis le Belge, n'étant pourtant que très peu impliqué dans le Milieu. Son assassin, Bernard Bousquel, un braqueur à l'ambition un peu trop démesurée par rapport à son envergure, disparaît deux jours plus tard. En plus de la vingtaine d'assassinats qui auront lieu, des boîtes seront plastiquées. Le 4 décembre 1992, après 4 ans et 8 mois de détention, Le Belge est relaxé et remis en liberté après le paiement d'une caution de 1 500 000 francs (225 000 €). Il semble vouloir s'en prendre à Maridet et ses amis, des indépendants qui avaient prévu de racheter des boîtes aixoises. Mauvaise idée. En 1993, ils sont cinq à tomber sous les balles du « groupe de feu » du Belge (composé de Boglietti, Maillet, Mariotti et de Fontana). Henri Maridet est le premier, assassiné le 8 juin à Marseille. Suivent tour à tour Robert Dahan, son fils Mickaël (dont le seul tort aura été d'avoir annoncé qu'il vengerait son père), Jean-Pierre Jativa et Dominique Fontana. Ces meurtres ne sont pas les seuls à impliquer Francis le Belge et son équipe. La « guerre des boîtes » va se terminer en 1994 grâce à une vaste opération de police visant le Milieu des boîtes. Ainsi seront arrêtés, entre autres, Jacky le Mat et Francis le Belge. Le 25 novembre 1993, le Belge est mis en examen dans le cadre de la « guerre des boîtes ». Le 14 décembre 1994, il est libéré faute de preuves.

Puis Le Belge abandonne Marseille et cède la plupart de ses intérêts à Le Mat par l'intermédiaire de sa nouvelle femme Lydie Fleury, qu'il connaît depuis 1985, actionnaire minoritaire du First, un bar à hôtesse dans le VIIIe. Le 22 mars 1996, il se remarie avec Lydie Fleury. Francis le Belge vit dans un appartement rue Lord Byron sur les Champs-Élysées à Paris. Il vit confortablement du business de machines à sous clandestines et de la prostitution dans le quartier des Champs-Élysées et la place de l'Étoile appelé le « Triangle d'or ». Chaque semaine, un de ses hommes resté sur Marseille lui apporte une valise de billet. Il parvient à blanchir cet argent en rachetant des tickets gagnants de PMU. Le 22 mars 2000, Le Belge est arrêté pour proxénétisme aggravé, il sera relâché le 16 mai 2000 après le paiement d'une caution de 800 000 euros.

Il meurt le 27 septembre 2000, assassiné par une équipe de tueurs à moto dans un café de course de standing « L'Artois Club », dans le VIIIe arrondissement de Paris, de 7 balles de 11,43. Boualem Talata (1968-2000), un garde du corps du comédien Jamel Debbouze, est bientôt arrêté puis relâché, la police concluant par la suite qu'il n'était pas impliqué. Cependant, ce dernier sera assassiné à Dreux le 19 novembre 2000. Les frères Hornec furent un temps aussi soupçonnés du crime. Le 15 octobre 2002, deux neveux du Belge sont assassinés dans les Bouches-du-Rhône, mettant fin au clan Vanverberghe. Djilali Zitouni, un exploitant de machines à sous clandestines, serait le commanditaire. Son homme de main, un gros bras, Boualem Talata, est présenté comme le tueur. C'est à priori possible car Zitouni venait de balancer le Belge à la police dans une affaire de proxénétisme. Le parrain l'avait appris et Zitouni s'était vanté qu'il ne se laisserait pas fumer, il allait, assurait-il prendre les devants.

Talata recevra deux mois plus tard une balle en pleine tête dans sa ville natale de Dreux. Quant à Zitouni, il sera exécuté en juillet 2001. Il aurait été éliminé par deux neveux du Belge. « Ils savaient pertinemment que Zitouni n'était pas le commanditaire, affirme un enquêteur. Mais comme la rumeur publique le désignait, ils ont expliqué qu'ils ne pouvaient pas rester sans rien faire… ». Joël le turc, lieutenant du Belge, qui aurait trahi. « Il a dit partout qu'il vengerait la mort du Belge. Il ne l'a jamais fait », s'étonne un commissaire. Rétrospectivement, la rencontre un an plus tôt au Floridita, un restaurant cubain à côté de l'Arc de Triomphe, entre le turc et les frères Hornec, de puissants gitans de Montreuil-sous-Bois, pourrait passer pour un « Yalta du crime » visant à se partager les biens du Belge. « Mais on ne peut pas dire que le Turc ait pris sa place et le partage des rôles, ça ne s'est jamais tellement vérifié ».

Les frères Hornec, ces gitans de Montreuil auraient avec ses alliés Nordine Mansouri dit "la gelée" , Imed Mohieddine, dit "Jo", éliminé le Belge. Les Hornec avaient rencontré le Belge pour aplanir la situation. Jo et la Gelée venaient de tenter de racketter, sans y parvenir, un bar à hôtesse, propriété de Vanverberghe. De cette rencontre, le Belge dira : "Je leur ai tiré les oreilles". Un enquêteur pense le contraire : "Pour les truands, c'était un aveu de faiblesse. Il s'assoit pour discuter avec des Manouches plutôt que de les éliminer. Son image s'est effritée.". C'était le but de la manœuvre. En fait, il aurait été manipulé par un truand corse qui voulait provoquer un incident avec le parrain. "Les corso-marseillais voulaient savoir qui étaient avec lui à Paris, quelle était sa capacité de réaction.".

Selon plusieurs parrains interrogés par la police, La Bande de la brise de mer aurait éliminé le Belge par l'intermédiaire de son bras armé avec l'accord des caïds marseillais. "Quinze jours avant sa mort, Vanverberghe a séjourné en Corse. On n'a jamais su pourquoi", s'étonne un autre policier. D'après nos informations, il y aurait eu un litige dans une histoire de racket sur un casino de la région niçoise. Le Belge avait encaissé sans redistribuer aux Corses. Et surtout son empire était convoité par eux. D'ailleurs, dans la capitale, un très célèbre organisateur de soirées et les tenanciers de bars à hôtesse versant la dîme au Belge vont être repris en main par les truands corses. "Ce ne sont pas les Hornec qui se sont installés à Paris mais les Corses", fait remarquer un fin connaisseur du Milieu. Enfin ce sont les hommes de main de la Brise de mer qui sont suspectés dans les assassinats des proches du Belge qui suivront. Les policiers ont quant à eux un nom pour l'un des deux tueurs. C'est celui qui aurait manipulé "La Gelée" et "Jo" et qui aurait récupéré les biens du Belge. Mais ce ne sont pas des preuves suffisantes pour renvoyer qui que soit devant une cour d'assises.

Morris Eva

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Eva Morris, née à Newcastle-under-Lyme (dans le comté de Staffordshire, Angleterre) le 8 novembre 1885 - morte à Stone le 2 novembre 2000) est une supercentenaire britannique. Elle a été reconnue comme la personne la plus âgée au monde par le Guinness Book des records de décembre 1999 à novembre 2000.

 

Morley Eric

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Eric Douglas Morley, né le 26 septembre 1918 à Holborn, Londres, et mort le 9 novembre 2000.

Eric Morley (gauche)

Eric Morley (gauche)

Entrepreneur britannique. Il est le fondateur du concours de beauté Miss Monde.

Verneuil Henri

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Henri Verneuil, de son vrai nom Achod Malakian (en arménien Աշոտ Մալաքյան), né le 15 octobre 1920 à Rodosto (auj. Tekirdağ, en Turquie) et mort le 11 janvier 2002 à Bagnolet, est un réalisateur et scénariste de cinéma français d'origine arménienne. Il a raconté son enfance dans ses deux derniers films formant diptyque : Mayrig et 588, rue Paradis.

Verneuil Henri

En décembre 1924, petit réfugié ne parlant pas français, Henri Verneuil débarque à 4 ans, sur le quai de la Joliette à Marseille, avec sa famille rescapée du génocide arménien perpétré par le gouvernement Jeunes-Turcs de l'Empire ottoman. Après des études à l'école des Arts et Métiers (aujourd'hui Arts et Métiers ParisTech) d'Aix-en-Provence où il sort diplômé en 1943, il devient journaliste au magazine Horizon en 1944.

En 1947 a lieu sa première rencontre avec Fernandel, pour un court métrage sur Marseille Escale au soleil. Fernandel, déjà célèbre, accepte de tourner avec un réalisateur inconnu. En 1949, il « monte » à Paris, où il décroche un emploi comme assistant réalisateur. Parallèlement, il tourne plusieurs courts-métrages. Henri Verneuil réalise son premier long-métrage La Table aux crevés avec Fernandel qui y interprète Urbain Coindet. Jusqu'en 1955, les deux hommes collaboreront : Le Fruit défendu, Brelan d'as avec également Michel Simon, Le Boulanger de Valorgue, Carnaval, L'Ennemi public numéro un et Le Mouton à cinq pattes.

Henri Verneuil connaît la consécration nationale en 1955 avec Des gens sans importance avec Jean Gabin. Suivront d'autres films comme Paris, Palace Hôtel, Une manche et la belle, Maxime avec Michèle Morgan et Le Grand Chef qui marque ses retrouvailles avec Fernandel. En 1959 avec Fernandel, il tourne La Vache et le Prisonnier qui sera un succès mondial. En 1961, La MGM passe une commande de trois films avec le trio Henri Verneuil (à la réalisation), Jean Gabin (Acteur principal) et Michel Audiard (au scénario). De cette collaboration naît Le Président en 1961, Un singe en hiver en 1962 avec Jean-Paul Belmondo et Mélodie en sous-sol en 1963 avec Alain Delon. Ce dernier film offre définitivement au cinéaste sa réputation à l'échelon international.

Dès lors, Henri Verneuil acquiert le statut de réalisateur de super-productions avec des stars internationales malgré les critiques de la Nouvelle Vague. Le succès est au rendez-vous à chaque sortie. Il enchaîne avec Cent mille dollars au soleil avec Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura et Bernard Blier ; et Week-end à Zuydcoote toujours avec Belmondo en 1964. Il part ensuite aux États-Unis tourner La Vingt-cinquième heure en 1966 et La Bataille de San Sebastian en 1967. Tous les deux avec Anthony Quinn. De retour en France, avec l'appui de la 20th Century Fox, il met en scène Le Clan des Siciliens en 1969. Le film réunit trois grandes stars du cinéma français : Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon.

Henri Verneuil continue d'enchaîner des succès. Pour la Columbia Pictures, il produit et réalise Le Casse en 1971 : un film d'action où il réunit Jean-Paul Belmondo, Omar Sharif, Robert Hossein, Nicole Calfan, Dyan Cannon et Renato Salvatori ; puis Le Serpent en 1972 : un film d'espionnage autour de Yul Brynner, Henry Fonda, Dirk Bogarde, Philippe Noiret, Michel Bouquet et Farley Granger. En 1974, il retrouve Jean-Paul Belmondo, qui devient son acteur fétiche, dans Peur sur la ville, un polar produit par le comédien.

Henri Verneuil, sans quitter le terrain du cinéma-spectacle, oriente son œuvre vers la critique politique. Toujours avec Jean-Paul Belmondo, il met en scène Le Corps de mon ennemi en 1976, critique d'un milieu politico-bourgeois qui se compromet avec l'univers du crime. Il crée ensuite sa propre société de production V Films qui lui permet de mettre en chantier I... comme Icare avec Yves Montand. Le cinéaste s'inspire des expériences de Stanley Milgram sur la soumission à l'autorité et de l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy en 1963, pour construire une enquête politique dont la réalisation aboutira en 1979. Puis il enchaîne, en 1982, avec Mille milliards de dollars, interprété par Patrick Dewaere : critique des multinationales et de la mondialisation. Il réalise son dernier film à caractère commercial en 1984 : Les Morfalous avec Jean-Paul Belmondo qu'il retrouve pour la septième et dernière fois.

Dans les années 1990, Henri Verneuil change totalement de registre et se lance dans la réalisation de films intimistes. En 1991, il écrit et met en scène Mayrig (Maman en arménien) avec Omar Sharif et Claudia Cardinale. Le film est une adaptation de son propre roman, écrit en 1985 pour rendre hommage à sa mère décédée quelques années plus tôt. Le livre est traduit dans 37 langues. Il met en chantier une suite l'année suivante avec 588, rue Paradis. Richard Berry qui fut narrateur dans le premier volet, rejoint la distribution. Le film clôt la carrière du cinéaste. En 1996, il reçoit un césar d'honneur pour l'ensemble de son œuvre. La même année un film documentaire, Henri Verneuil 50 ans de cinéma, relatant la carrière du cinéaste, voit le jour.

Le vendredi 11 janvier 2002, Henri Verneuil décède dans une clinique de Bagnolet à l'âge de quatre-vingt-un ans. Ses obsèques religieuses sont célébrées le jeudi 17 janvier 2002 à la Cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste de Paris, rue Jean-Goujon, en présence d'Alain Delon, Charles Aznavour, Pierre Cardin, Gérard Oury, Pierre Schœndœrffer, Claudia Cardinale, Jean Piat, Michel Drucker, Guy Lux, Daniel Toscan du Plantier et Georges Cravenne. Il est ensuite enterré au cimetière Saint-Pierre à Marseille. En 2007, son fils Sevan participe à la saison 7 du télé-crochet Star Academy. Sa fille Gayané est comédienne sous le nom de Gaya Verneuil.

Filmographie

Courts métrages

  • 1947 : Escale au soleil
  • 1948 : Cuba à Montmartre, Rythmes de Paris, Un juré bavard
  • 1949 : À la culotte de zouave, À qui le bébé ?, Entre deux trains, La Kermesse aux chansons, Les Nouveaux Misérables, Trente-troisième chambre, Une journée avec Jacques Hélian et son orchestre
  • 1950 : Les chansons s'envolent, Pipe chien, On demande un bandit, Maldonne, La Légende de Terre-Blanche, L'Art d'être courtier
  • 1960 : La Française et l'Amour - segment « L'Adultère »

Longs métrages

  • 1951 : La Table aux crevés (+ scénariste)
  • 1952 : Le Fruit défendu (+ scénariste)
  • 1952 : Brelan d'as
  • 1953 : Le Boulanger de Valorgue
  • 1953 : Carnaval
  • 1953 : L'Ennemi public numéro un
  • 1954 : Le Mouton à cinq pattes (+ scénariste)
  • 1955 : Les Amants du Tage
  • 1955 : Des gens sans importance (+ scénariste)
  • 1956 : Paris, Palace Hôtel (+ scénariste)
  • 1957 : Une manche et la belle (+ scénariste)
  • 1958 : Maxime (+ scénariste)
  • 1959 : Le Grand Chef (+ scénariste)
  • 1959 : La Vache et le Prisonnier (+ scénariste)
  • 1960 : L'Affaire d'une nuit
  • 1961 : Le Président (+ scénariste)
  • 1961 : Les lions sont lâchés
  • 1962 : Un singe en hiver
  • 1963 : Mélodie en sous-sol - avec Jean Gabin, Alain Delon
  • 1963 : Cent mille dollars au soleil (+ scénariste)
  • 1964 : Week-end à Zuydcoote
  • 1967 : La Vingt-cinquième Heure (+ scénariste) (adaptation du roman éponyme de Virgil Gheorghiu)
  • 1967 : La Bataille de San Sebastian (The Guns for San Sebastian)
  • 1969 : Le Clan des Siciliens (+ scénariste)
  • 1971 : Le Casse (+ scénariste)
  • 1972 : Le Serpent (+ scénariste)
  • 1974 : Peur sur la ville (+ scénariste)
  • 1976 : Le Corps de mon ennemi (+ scénariste)
  • 1979 : I... comme Icare (+ scénariste)
  • 1982 : Mille milliards de dollars (+ scénariste)
  • 1984 : Les Morfalous (+ scénariste)
  • 1991 : Mayrig (+ scénariste)
  • 1992 : 588, rue Paradis (+ scénariste)

 

Demme Ted

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Ted Demme est un réalisateur et producteur américain, né le 26 octobre 1963 à New York (États-Unis) et décédé d'un arrêt cardiaque le 13 janvier 2002 à Santa Monica.

Demme Ted

Il est le neveu du réalisateur Jonathan Demme. Il a commencé sa carrière en réalisant des épisodes de la série TV Homicide.

Filmographie

Réalisateur

  • 1993 : Who's the Man ?
  • 1994 : Tel est pris qui croyait prendre
  • 1996 : Beautiful Girls
  • 1998 : La Loi du sang
  • 1999 : Perpète
  • 2001 : Blow
  • 2003 : A Decade Under the Influence

Peggy Lee

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Peggy Lee (Norma Deloris Egstrom) est une chanteuse, auteur de chansons et actrice américaine, née le 26 mai 1920 à Jamestown (Dakota du Nord) et morte le 21 janvier 2002 à Bel Air (Californie).

Peggy Lee

Reconnue comme étant une des plus importantes influences musicales du xxe siècle, Lee est notamment citée comme ayant influencé des artistes aussi divers que Paul McCartney, Bette Midler, Madonna, k.d. lang, Elvis Costello, Dr. John, et nombre d'autres. En tant que compositrice, elle a collaboré avec son mari Dave Barbour, Sonny Burke, Victor Young, Francis Lai, Dave Grusin, John Chiodini et Duke Ellington, qui déclarait « Si je suis le Duc, alors Peggy est la Reine ». En tant qu'actrice, elle a été candidate aux Oscars pour son rôle dans Pete Kelly's Blues. Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Judy Garland, Dean Martin, Bing Crosby et Louis Armstrong la citent tous comme une de leurs chanteuses préférées.

Benjamine d'une famille de sept enfants, Lee trouve dans la musique une échappatoire à la folie de sa belle-mère malade mentale qui la bat. Elle chante pour la première fois à KOVC radio à Valley City dans le Dakota du Nord. Elle décroche peu après sa propre série dans un show radiophonique sponsorisé par un restaurant local qui la "paie" en nourriture. À la fois pendant et après ses études, elle exerce toute sorte de métiers, servant et chantant pour des sommes dérisoires sur d'autres stations locales. La star de la radio Ken Kennedy (nom actuel : Ken Sydness), de WDAY (station la plus écoutée du Dakota du Nord)change son nom en "Peggy Lee" à la place de Norma. Fatiguée des abus de sa belle-mère, elle quitte sa maison et voyage jusqu'à Los Angeles à l'âge de 17 ans. 

Elle retourne dans le Nord Dakota pour une tonsillectomie et participe à un concert au Buttery Room, un nightclub dans l'Ambassador Hotel West à Chicago, où vivait Benny Goodman, le clarinettiste de jazz. Selon Lee, "La fiancée de l'époque de Benny, Alice Duckworth, est venue au Buttery et a été très impressionnée. Le soir d'après, elle a donc emmené Benny, car ils recherchaient quelqu'un pour remplacer Helen Forrest.". Elle rejoint son groupe en 1941 et reste deux ans avec eux, alors qu'ils sont au sommet de leur popularité. Au début de l'année 1941, Lee enregistre son premier hit, "Somebody Else Is Taking My Place, " suivi en 1943 de "Why Don't You Do Right?" (originairement chanté par Lil Green), qui se vendit à plus d'un million d'exemplaires et la rendit célèbre. Elle chanta également avec Goodman dans deux films de 1943, Le Cabaret des étoiles (Stage Door Canteen) et "The Powers Girl".

En mars 1943, Lee se marie avec Dave Barbour, le guitariste du groupe de Goodman. Peggy déclara "David a rejoint le groupe et il y avait une règle selon laquelle personne ne devait fraterniser avec la chanteuse. Mais je suis tombée amoureuse de David la première fois que je l'ai écouté jouer, et je l'ai donc épousé. Benny l'a alors viré, donc j'ai aussi quitté le groupe. Nous nous sommes réconciliés avec Benny mais David ne jouait plus avec lui. Benny était resté attaché à cette règle. Je pense que ce n'est pas une mauvaise règle mais vous ne pouvez pas empêcher quelqu'un de tomber amoureux."

Quand Lee et Barbour quittèrent le groupe, il fut décidé qu'il travaillerait en studio pendant qu'elle resterait à la maison pour élever leur fille, Nicki. Mais elle revint bien vite à l'écriture de chansons et occasionnellement à l'enregistrement pour le tout nouveau Capitol Records en 1944, pour lequel elle produisit de nombreux hits, dont beaucoup coécrit avec Barbour, notamment "I Don't Know Enough About You" et "It's a Good Day" (1946). L'enregistrement du hit "Mañana (Is Soon Enough for Me)" en 1948 signa la fin de son retrait. La chanson fut numéro 1 aux États-Unis durant 9 semaines cette année-là entre mars et mai. Cette même année, elle rejoint Perry Como and Jo Stafford, invités tournants du programme musical Chesterfield Supper Club sur NBC.

Elle quitte Capitol pour quelque temps dans les années 1950 mais revient en 1957. Elle est notamment connue pour sa reprise du tube de Little Willie John "Fever", auquel elle ajoute ses propres paroles sans copyright ("Romeo loved Juliet, " "Captain Smith and Pocahontas") et pour son interprétation de "Is That All There Is?" de Jerry Leiber & Mike Stoller. Sa collaboration avec le label Capitol dura presque trois décennies, indépendamment du bref, mais artistiquement riche, détour de 1952 à 1956 par Decca Records, pour lequel elle enregistra "Black coffee", un de ses albums les plus reconnus par la critique. Pendant sa période pour Decca, ses chansons "Lover" et "M.. Wonderful" sont aussi devenues des hits.

Elle est aussi connue en tant que compositrice avec des hits comme les chansons du film de Walt Disney "La Belle et le clochard", pour lequel elle a aussi donné sa voix à quatre personnages. Ses collaborateurs compositeurs, à part Barbour, incluent Laurindo Almeida, Harold Arlen, Sonny Burke, Cy Coleman, Gene DiNovi, Duke Ellington, Dave Grusin, Dick Hazard, Quincy Jones, Francis Lai, Jack Marshall, Johnny Mandel, Marian McPartland, Willard Robison, Lalo Schifrin, Hubie Wheeler et Victor Young. Elle a écrit les paroles de "I Don't Know Enough About You", "It's A Good Day", "I'm Gonna Go Fishin'", "The Heart Is A Lonely Hunter", "The Shining Sea", "He's A Tramp", "The Siamese Cat Song", "There Will Be Another Spring", "Johnny Guitar", "Sans Souci", "What's New?", "Things Are Swinging", "Don't Smoke in Bed", "I Love Being Here With You" et de beaucoup d'autres.

Quand les jeunes ont commencé à s'intéresser au rock'n'roll, elle fut une des piliers de Capitol et fut également la première à reconnaître ce nouveau genre. De 1957 jusqu'à son dernier album pour la maison de disques en 1972, elle produisait régulièrement deux ou trois albums par an qui incluaient généralement des standards (souvent arrangé dans un style différent de l'original), ses propres compositions, et des compositions de jeunes artistes. Lee a également joué dans plusieurs films. En 1952, elle joua face à Danny Thomas dans un remake du film Le chanteur de jazz d'Al Jolson. En 1955, elle joua une chanteuse de blues accablée et alcoolique dans "Pete Kelly's Blues", pour lequel elle a été nominée aux Oscars. Lee a été nominée pour 12 Grammy Awards, remportant le Grammy Award de la meilleure performance vocale féminine pour son tube de 1969 "Is That All There Is?". En 1995, elle a reçu le Grammy Lifetime Achievement Award. Elle continua de chanter jusque dans les années 1990, quelquefois en fauteuil roulant. Elle étonnait encore le public et les critiques. Après des années de mauvaise santé, Peggy Lee mourut de complications liées au diabète et d'une crise cardiaque à l'âge de 81 ans.

Albums

 

Capitol Records

  • 1948 Rendezvous with Peggy Lee (set of 78s: 6 chansons)
  • 1952 Rendezvous with Peggy Lee (10-inch LP: 8 chansons; 12-inch LP: 12 chansons)

Decca Records

  • 1953 Black Coffee (10-inch version)
  • 1954 Songs in an Intimate Style
  • 1954 Selections from Irving Berlin's 'White Christmas' (w/ Bing Crosby and Danny Kaye)
  • 1955 Songs from 'Pete Kelly's Blues'' (w/ Ella Fitzgerald)
  • 1956 Black Coffee (12-inch version)
  • 1957 Dream Street
  • 1957 Songs from Walt Disney's "Lady and the Tramp"
  • 1958 Sea Shells (recorded 1955)
  • 1959 Miss Wonderful (recorded 1956)
  • Capitol Records[modifier | modifier le code]
  • 1957 The Man I Love
  • 1959 Jump for Joy
  • 1959 Things Are Swingin'
  • 1959 I Like Men!
  • 1959 Beauty and the Beat!
  • 1960 Latin ala Lee!
  • 1960 All Aglow Again!
  • 1960 Pretty Eyes
  • 1960 Christmas Carousel
  • 1960 Olé ala Lee
  • 1961 Basin Street East Proudly Presents Miss Peggy Lee
  • 1961 If You Go
  • 1962 Blues Cross Country
  • 1962 Bewitching-Lee
  • 1962 Sugar 'N' Spice
  • 1963 Mink Jazz
  • 1963 I'm a Woman
  • 1964 In Love Again!
  • 1964 In the Name of Love
  • 1965 Pass Me By
  • 1965 Then Was Then - Now Is Now!
  • 1966 Guitars A là Lee
  • 1966 Big $pender
  • 1967 Extra Special!
  • 1967 Somethin' Groovy!
  • 1968 2 Shows Nightly
  • 1969 A Natural Woman
  • 1969 Is That All There Is?
  • 1970 Bridge Over Troubled Water
  • 1970 Make It With You
  • 1971 Where Did They Go?
  • 1972 Norma Deloris Egstrom from Jamestown, North Dakota

Albums Post-Capitol

  • 1974 Let's Love
  • 1975 Mirrors
  • 1977 Live in London
  • 1977 Peggy
  • 1979 Close Enough for Love
  • 1988 Miss Peggy Lee Sings the Blues
  • 1990 The Peggy Lee Songbook: There'll Be Another Spring (recorded 1989)
  • 1993 Love Held Lightly: Rare Songs by Harold Arlen (recorded 1988)
  • 1993 Moments Like This (recorded 1992)
  • 1997 The Best of Peggy Lee: The Capitol Years (Blue Note Records)

Filmographie

  • 1943 : The Powers Girl (en) de Norman Z. McLeod : elle-même
  • 1943 : Le Cabaret des étoiles (Stage Door Canteen) de Frank Borzage : elle-même
  • 1946 : Jasper in a Jam (en) (court-métrage) de George Pal : Harp (voix)
  • 1947 : Midnight Serenade (court-métrage) de Alvin Ganzer : Peggy Marsh
  • 1950 : Mr. Music (en) de Richard Haydn : elle-même
  • 1952 : The Jazz Singer (en) de Michael Curtiz : Judy Lane
  • 1955 : La Belle et le Clochard (Lady and the Tramp) de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske : Darling Dear / Si et Am (les Siamois) / Peg (voix)
  • 1955 : Le Gang du blues (Pete Kelly's Blues de Jack Webb : Rose Hopkins

Russell Harold

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Harold John Russell (né le 14 janvier 1914 à North Sydney, Cap-Breton, mort le 29 janvier 2002 à Needham (Massachusetts)) était un vétéran canado-américain de la Seconde Guerre mondiale. Il fut un des seuls acteurs non professionnels à remporter un Oscar.

Russell Harold

Russell est né au Canada, puis déménagea au Massachusetts avec sa famille en 1933. Il fut profondément affecté par l'attaque de Pearl Harbor, et c'est à la suite de cet évènement qu'il s'engagea dans l'armée. Alors qu'il était instructeur pour l'armée pour la U.S. 13th Airborne Division en 1944, une fusée défectueuse amorça un explosif qu'il utilisait pour faire un film d'entraînement. Il perdit ses deux mains, et on lui mit des crochets. Après sa convalescence, et alors qu'il étudiait à l'Université de Boston, il joua le rôle principal d'un film de l'armée, Journal d'un Sergent, sur la réhabilitation des vétérans de guerre.

Après avoir vu Russell dans ce film, le réalisateur William Wyler le fit jouer dans le film Les Plus Belles Années de notre vie (en anglais: The Best Years of Our Lives) dans le rôle de Homer Parrish, un marin ayant perdu ses deux mains durant la guerre. Ce rôle valut l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle à Russell en 1947. Il avait auparavant été récompensé par un Oscar d'honneur pour avoir "apporté l'espoir et du courage aux vétérans". Ce dernier avait été créé car la comité attribuant les récompenses désirait réellement récompenser l'acteur, et pensait qu'une victoire dans une catégorie officielle était peu probable. C'est la seule fois que deux Oscars furent attribués pour le même rôle.

Après le film, Wyler conseilla à Russell de retourner à l'université, car "il n'y a pas beaucoup de rôles pour des personnes sans mains". Il obtient son diplôme en 1949. Après cela, Russell n'apparut plus que dans quelques rares films. En 1992, Russell faisant face à un besoin d'argent pour soigner sa femme, il vendit la statuette des Oscars à un collectionneur privé pour 60 500$. Par la suite l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences demanda à tous les gagnants d'un Oscar de signer une déclaration promettant de ne pas revendre le trophée.

Demandowsky Ewald von

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Ewald von Demandowsky (October 21, 1906 - October 7, 1946) held the office of a Nazi German Reichsfilmdramaturg and was head of production at the Tobis film company.

Fita Benkhoff, Ewald von Demandowsky et Hilde Krüger Berlin 4 mars 1938

Fita Benkhoff, Ewald von Demandowsky et Hilde Krüger Berlin 4 mars 1938

Demandowsky was born in Berlin. Already a member of the Nazi Party in 1930, he gained an employment as a cultural-political editor of the Völkischer Beobachter newspaper. In 1937 he was appointed Reichsfilmdramaturg subordinate to the Ministry of Public Enlightenment and Propaganda and served to abort unwanted filming projects at the behest of Reich Minister Joseph Goebbels. Two years later he became head of Tobis Filmkunst, then the second largest German film production company after Universum Film AG. He produced a number of notorious Nazi propaganda films, including Ohm Krüger and Ich klage an. Commissioned as a SS officer, von Demandowsky had a love affair with rising star Hildegard Knef in the latter part of World War II.

According to Knef, Demandowsky assigned to the Volkssturm militia at the end of the war fled from Berlin, he surrendered and was transferred to a prisoner of war by the Polish Armed Forces but soon after was released to return to Berlin.[3] In 1946 he was again arrested by US military police and handed over to the Soviet Military Administration. Demandowsky was tried and sentenced to death by a Soviet Military Tribunal and shot on 7 October 1946 in Berlin-Lichtenberg. In the early 1990s Demandowsky was rehabilitated by the public prosecutor of the Russian Federation (main military prosecutor) in accordance with article 3 letter a of the Act of the Russian Federation on the rehabilitation of victims of political reprisals of 18 October 1991.

Gérôme Raymond

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Raymond Gérôme, de son vrai nom Raymond De Backer, est un acteur belge, né le 17 mai 1920 à Koekelberg (Belgique) et mort le 3 février 2002 aux Lilas (Seine-Saint-Denis).

Gérôme Raymond Gérôme Raymond

Raymond Gérôme est le fils d'un industriel belge, Léon de Backer, et d'une Hollandaise Marie Fiekers. Il fait ses études à l'Université libre de Bruxelles et à l'école d'Art dramatique Charles Dullin. Passionné par le théâtre, il fonde en 1941, les Jeunesses théâtrales de Belgique, puis monte de nombreuses pièces au palais des beaux-arts ainsi qu'au théâtre National à Bruxelles, dont il assume la direction artistique jusqu'en 1952. En 1954, il s'installe à Paris et entame une longue carrière théâtrale mais aussi cinématographique qui l'amène à côtoyer les plus grands noms du théâtre et du cinéma français. Les métiers d'acteur et de metteur en scène n'ont alors aucun secret pour lui. Il sera metteur en scène à la Comédie-Française, au théâtre du Gymnase, au théâtre de la Madeleine et au théâtre Montparnasse.

Au théâtre, il met en scène Phèdre (sa pièce préférée), Don Juan aux enfers avec Pierre Brasseur et Paul Meurisse, Colette avec Jean-Pierre Aumont en 1960 ou encore Les Amants terribles de Noel Coward avec Danielle Darrieux. Il est également l'auteur de nombreuses pièces, de poèmes et de récits. Son premier roman, Celui qui dormait dans Prague, sort en 1991. Au cinéma, il apparaît aux côtés de Jean-Paul Belmondo et Bourvil dans Le Cerveau de Gérard Oury, de Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni dans L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune de Jacques Demy, ou encore de Marina Vlady et Jean Marais dans La Princesse de Cleves de Jean Delannoy, où il interprète le rôle d'Henri II. Il incarne Louis XIV dans L'Affaire des poisons de Henri Decoin.

Il participe à un grand nombre de séries télévisées, comme Les Cinq Dernières Minutes, Le Secret des flamands et Maigret. Il est le régent Philippe d'Orléans dans plusieurs téléfilms dont Lagardère de Jean-Pierre Decourt, le président de la cour dans L'Affaire Seznec d'Yves Boisset et Sherlock Holmes pour une représentation de Au théâtre ce soir de Pierre Sabbagh, émission pour laquelle il met en scène une quinzaine de pièces. En 1974, il participe à l'enregistrement de l'opéra de Salvador Dalí Être Dieu, musique d'Igor Wakhévitch (fils du décorateur Georges Wakhévitch) dans lequel il tient le rôle du Dali masculin aux côtés de Delphine Seyrig, Dali féminin (Dali se voulait androgyne) et de Catherine Allegret, Alain Cuny et Didier Haudepin.

Il prête aussi sa voix à de nombreux acteurs et personnages de dessins animés : Pocahontas, Tom et Jerry, le film, Fievel au Far West, etc. Ses rôles empreints de distinction, de flegme, d'humour et parfois de cynisme, son timbre de voix grave et métallique, sa silhouette haute et austère ont marqué toute une génération. Voyageur invétéré et polyglotte passionné, il meurt le 3 février 2002 aux Lilas.

Théâtre

  • 1946 : Jeanne d'Arc au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, Palais des beaux-arts de Bruxelles
  • 1954 : La Corde de Patrick Hamilton, mise en scène Jean Darcante, théâtre des Célestins, tournée Herbert
  • 1956 : Don Carlos de Frédéric Schiller, mise en scène Raymond Hermantier, théâtre du Vieux-Colombier
  • 1957 : Une femme trop honnête d'Armand Salacrou, mise en scène Georges Vitaly, théâtre Édouard VII
  • 1958 : Amphitryon 38 de Jean Giraudoux, mise en scène Raymond Gérôme, Festival de Bellac
  • 1958 : Le Bal du lieutenant Helt de Gabriel Arout, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre des Mathurins
  • 1959 : La Toile d'araignée d'Agatha Christie, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre de Paris
  • 1960 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Jacques Charon, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1960 : La Voleuse de Londres de Georges Neveux, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre du Gymnase
  • 1961 : Andromaque de Racine, mise en scène Raymond Gérôme, Festival de Bellac
  • 1961 : Noir sur blanc de Brice Parain, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre des Mathurins
  • 1962 : Rien pour rien de Charles Maitre, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre de l'Athénée
  • 1962 : Les femmes aussi ont perdu la guerre de Curzio Malaparte, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre des Mathurins
  • 1963 : Le Diable et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre, mise en scène Jean Collomb, Festival de Bellac
  • 1964 : Électre de Jean Giraudoux, mise en scène Raymond Gérôme, Festival de Bellac
  • 1964 : Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee, mise en scène Franco Zeffirelli, théâtre de la Renaissance
  • 1965 : Phèdre de Racine, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre du Gymnase
  • 1966 : Qui a peur de Virginia Woolf ? d'Edward Albee, mise en scène Franco Zeffirelli, tournée Herbert-Karsenty
  • 1967 : L'Œil anonyme de Peter Shaffer, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Montparnasse
  • 1967 : Black Comedy de Peter Shaffer, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Montparnasse
  • 1967 : L'Architecte et l'Empereur d'Assyrie de Fernando Arrabal, mise en scène Jorge Lavelli, théâtre Montparnasse
  • 1969 : Le Contrat de Francis Veber, mise en scène Pierre Mondy, théâtre du Gymnase
  • 1971 : Jeux d'enfants de Robert Mascaro, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Hébertot
  • 1972 : Honni soit qui mal y pense de Peter Barnes, mise en scène Stuart Burge, théâtre de Paris
  • 1975 : Les Secrets de la Comédie humaine de Félicien Marceau, mise en scène Paul-Emile Deiber, théâtre du Palais Royal
  • 1975 : Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, mise en scène Pierre Boutron, théâtre des Célestins
  • 1977 : Pygmalion de George Bernard Shaw, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre de Paris
  • 1983 : L'Extravagant Mister Wilde de Raymond Gérôme, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre de l'Œuvre
  • 1984 : La Mal de test d'Ira Wallach, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Marigny
  • 1984 : Duo pour une soliste de Tom Kempinski, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Montparnasse
  • 1985 : Duo pour une soliste de Tom Kempinski, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Montansier
  • 1985 : Hugo l'homme qui dérange de Claude Brulé, mise en scène Paul-Émile Deiber, théâtre national de l'Odéon
  • 1985 : Victor Hugo visionnaire, Festival de poésie de Paris
  • 1985 : Galaxie André Breton, Festival de poésie de Paris
  • 1986 : Brummell à Caen de Bernard Da Costa, mise en scène Paul-Émile Deiber, théâtre de Boulogne-Billancourt
  • 1988 : Bacchus de Jean Cocteau, mise en scène Jean Marais, théâtre des Bouffes-Parisiens

Metteur en scène

  • 1947 : L'Apollon de Bellac de Jean Giraudoux, théâtre national de Belgique
  • 1952 : Comme tu me veux de Luigi Pirandello, théâtre Charles-de-Rochefort
  • 1955 : Protée de Paul Claudel, Comédie de Paris
  • 1957 : Regrets éternels de Constance Coline, théâtre de l'Œuvre
  • 1957 : Le monsieur qui a perdu ses clefs de Michel Perrin, théâtre Édouard VII
  • 1958 : La Paix du dimanche de John Osborne, théâtre des Mathurins
  • 1958 : Le Misanthrope de Molière, Festival de Bellac
  • 1958 : Amphitryon 38 de Jean Giraudoux, Festival de Bellac
  • 1958 : Le Bal du lieutenant Helt de Gabriel Arout, théâtre des Mathurins
  • 1959 : La Toile d'araignée d'Agatha Christie, théâtre de Paris
  • 1959 : Les Écrivains de Michel de Saint-Pierre et Pierre de Calan, théâtre des Mathurins
  • 1959 : L'Affaire des poisons de Victorien Sardou, théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1960 : La Voleuse de Londres de Georges Neveux, théâtre du Gymnase
  • 1961 : Andromaque de Racine, Festival de Bellac
  • 1961 : Le 10e Homme de Paddy Chayefsky, théâtre du Gymnase
  • 1961 : Une visite de noces d'Alexandre Dumas fils, Comédie-Française
  • 1961 : Noir sur blanc de Brice Parain, théâtre des Mathurins
  • 1962 : Rien pour rien de Charles Maitre, théâtre de l'Athénée
  • 1962 : Les femmes aussi ont perdu la guerre de Curzio Malaparte, théâtre des Mathurins
  • 1962 : Phèdre de Racine, théâtre du Gymnase
  • 1962 : L'École de la médisance de Richard Brinsley Sheridan, Comédie-Française
  • 1963 : Léonora ou les dangers de la vertu de Marcel Jouhandeau, théâtre des Mathurins
  • 1963 : La Foire aux sentiments de Roger Ferdinand, Comédie-Française
  • 1963 : Pour Lucrèce de Jean Giraudoux, Festival de Bellac
  • 1964 : Électre de Jean Giraudoux, Festival de Bellac
  • 1965 : Une fois par semaine de Muriel Resnik, théâtre de la Madeleine
  • 1966 : L'Amour, vous connaissez ? de Bill Manhoff, théâtre des Ambassadeurs
  • 1966 : Don Juan aux enfers de George Bernard Shaw, théâtre de la Madeleine
  • 1967 : L'Œil anonyme de Peter Shaffer, théâtre Montparnasse
  • 1967 : Black Comedy de Peter Shaffer, théâtre Montparnasse
  • 1969 : Bienheureux les violents de Diego Fabbri, théâtre Hébertot
  • 1970 : Libres sont les papillons de Leonard Gershe, théâtre Montparnasse
  • 1973: Les Amants terribles de Noel Coward, théâtre Montparnasse
  • 1974 : Domino de Marcel Achard, tournée Herbert-Karsenty
  • 1976 : Le Jardin de craie d'Enid Bagnold, théâtre Hébertot
  • 1977 : Pygmalion de George Bernard Shaw, théâtre de Paris
  • 1978 : Le Tout pour le tout de Françoise Dorin, théâtre du Palais-Royal
  • 1978 : Boulevard Feydeau pièces de Georges Feydeau : Feu la mère de madame, On purge bébé, théâtre des Variétés
  • 1979 : Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy et Michel Legrand, théâtre Montparnasse
  • 1982 : Trahisons d'Harold Pinter, théâtre Montparnasse
  • 1983 : L'Extravagant Mister Wilde de Raymond Gérôme, théâtre de l'Œuvre - également auteur
  • 1984 : La Mal de test d'Ira Wallach, théâtre Marigny
  • 1984 : Duo pour une soliste de Tom Kempinski, théâtre Montparnasse
  • 1986 : Lady Day de Stephen Stahl, théâtre de Boulogne-Billancourt
  • 1986 : La Maison du lac d'Ernest Thompson, théâtre Montparnasse
  • 1988 : La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, Comédie-Française
  • 1989 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, théâtre de la Madeleine
  • 1991 : La Facture de Françoise Dorin, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1993 : Les Monstres sacrés de Jean Cocteau, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1993 : Le Cardinal d'Espagne d'Henry de Montherlant, théâtre de la Madeleine
  • 1998 : Obsessions de Patrick Hamilton, théâtre Daunou

Au théâtre ce soir

  • 1968 : Au théâtre ce soir : La Toile d'araignée d'Agatha Christie, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : l'inspecteur
  • 1969 : Au théâtre ce soir : Les Enfants d’Édouard de Marc-Gilbert Sauvajon d'après Frederic Jackson et Roland Bottomley, mise en scène Jean-Paul Cisife, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : sir Michael
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Dix petits nègres d'Agatha Christie, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Malgrave
  • 1971 : Au théâtre ce soir : La Corde de Patrick Hamilton, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Rupert
  • 1971 : Au théâtre ce soir : Romancero de Jacques Deval, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Monseigneur
  • 1974 : Au théâtre ce soir : Il y a longtemps que je t'aime mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny : le speaker
  • 1974 : Au théâtre ce soir : Le Chien des Baskerville de Jean Marcillac d'après le roman d'Arthur Conan Doyle, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny : Sherlock Holmes
  • 1975 : Au théâtre ce soir : Le Sourire de la Joconde d'Aldous Huxley, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Édouard VII : Henry
  • 1976 : Au théâtre ce soir : Fanny et ses gens de Jerome K. Jerome, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Édouard VII : Martin Bennett
  • 1976 : Au théâtre ce soir : La Femme de paille de Catherine Arley, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Édouard VII : Anton Korff
  • 1977 : Au théâtre ce soir : Plainte contre l'inconnu de Georges Neveux, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : le procureur
  • 1978 : Au théâtre ce soir : Ce soir à Samarcande de Jacques Deval, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Paul
  • 1978 : Au théâtre ce soir : Libres sont les papillons de Leonard Gershe, adaptation Raymond Castans, uniquement mise en scène, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1979 : Au théâtre ce soir : Un jour j'ai rencontré la vérité de Félicien Marceau, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : le deuxième homme
  • 1980 : Au théâtre ce soir : Tchao de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Couficel
  • 1981 : Au théâtre ce soir : Et l'enfer Isabelle ? de Jacques Deval, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : le juge Maloine
  • 1984 : Au théâtre ce soir : Le Mal de test d'Ira Wallach, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Augustin

Filmographie

  • 1954 : Bonnes à tuer d'Henri Decoin : un client de la boîte
  • 1955 : L'Affaire des poisons d'Henri Decoin : Louis XIV
  • 1956 : Mademoiselle et son gang de Jean Boyer : l'avocat de la défense
  • 1957 : Élisa de Roger Richebé : Villedieu
  • 1957 : Méfiez-vous fillettes d'Yves Allégret : Jacques
  • 1958 : Le Prisonnier du Temple (Dangerous Exile) de Brian Desmond Hurst : le citoyen-meneur de la Révolution
  • 1960 : Meurtre en 45 tours d'Étienne Périer : le commissaire
  • 1960 : Le Cœur battant de Jacques Doniol-Valcroze : Pierre
  • 1961 : La Princesse de Clèves de Jean Delannoy : Henri II
  • 1961 : Le Triomphe de Michel Strogoff de Victor Tourjansky
  • 1961 : Napoléon II, l'aiglon de Claude Boissol
  • 1961 : Aimez-vous Brahms ? d'Anatole Litvak : Jimmy
  • 1961 : Un si bel été de Lewis Gilbert : Renard
  • 1962 : La Dénonciation de Jacques Doniol-Valcroze
  • 1962 : Le Masque de fer d'Henri Decoin : Pimentel
  • 1965 : Dis-moi qui tuer d'Étienne Périer : la voix au téléphone
  • 1966 : La Seconde Vérité de Christian-Jaque
  • 1967 : Lettre à Carla de Jean-José Richer
  • 1967 : La Nuit des généraux d'Anatole Litvak : un colonel
  • 1968 : Sous le signe du taureau de Gilles Grangier : Jérôme Laprade
  • 1968 : La Petite Vertu de Serge Korber: Kerman
  • 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury : le commissaire
  • 1970 : Tropique du Cancer de Joseph Strick : M. Le Censeur
  • 1970 : Céleste de Michel Gast : le chef des Barbouzes français
  • 1971 : La Maison sous les arbres de René Clément : le commissaire Chameille
  • 1972 : Voyages avec ma tante de George Cukor : Mario
  • 1973 : L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune de Jacques Demy : Gérard Chaumont de Latour
  • 1973 : La Belle Affaire de Jacques Besnard: Geneve
  • 1973 : Le Complot de René Gainville: Vignaud
  • 1973 : Chacal de Fred Zinnemann: Flavigny
  • 1973 : Un ange au paradis de Jean-Pierre Blanc: Basset
  • 1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca : le général Pontaubert
  • 1975 : Divine de Dominique Delouche : le garçon de café
  • 1977 : Le Portrait de Dorian Gray de Pierre Boutron: Lord Henry Wotton
  • 1977 : L'Animal de Claude Zidi : le comte de Saint-Prix
  • 1978 : Tendre Poulet de Philippe de Broca : le chef de la division criminelle
  • 1978 : L'Exercice du pouvoir de Philippe Galland : Georges Argand
  • 1980 : Le Coup du parapluie de Gérard Oury
  • 1988 : Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro : Cazalieres
  • 1989 : La Révolution française de Robert Enrico, épisode Les Années Lumière : Jacques Necker
  • 1991 : L'Opération Corned-Beef de Jean-Marie Poiré : Ghislain Chauffereau
  • 1991 : Money de Steven Hilliard Stern : Morf
  • 2000 : Sade de Benoît Jacquot : le président de Maussane

Télévision

  • 1955  : Une enquête de l'inspecteur Ollivier de Marcel Cravenne, épisode La Boîte de pastilles
  • 1960 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode no 16 : Dernier cri de Claude Loursais : Thierry Fauquemont
  • 1961 : Les Femmes de bonne humeur d'Alain Boudet : Odoardo
  • 1962 : Vient de paraître d'André Pergament : Moscat
  • 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête de Jean Laviron, épisode : Feu Mr Serley
  • 1966 : Le Chevalier d'Harmental de Jean-Pierre Decourt : le régent Philippe d'Orléans
  • 1966 : La Fille du Régent de Jean-Pierre Decourt : le régent Philippe d'Orléans
  • 1967 : Malican père et fils d'Yannick Andréi, Marcel Cravenne, François Moreuil
  • 1967 : Lagardère de Jean-Pierre Decourt : Philippe d'Orléans
  • 1971 : Au théâtre ce soir : La Pèlerine écossaise de Sacha Guitry, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1971 : Arsène Lupin de Jacques Nahum : le préfet de police
  • 1972 : Talleyrand ou le Sphinx incompris de Jean-Paul Roux : Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
  • 1974 : Le Secret des Flamands de Robert Valey : Cavalieri
  • 1974 : Un matin de juin 40 de Claude-Jean Bonnardot : le colonel
  • 1976 : Le Gentleman des Antipodes de Boramy Tioulong : Vigerie (l'aigle)
  • 1977 : Le Portrait de Dorian Gray de Pierre Boutron : lord Henri Wotton
  • 1978 : Messieurs les Jurés, épisode L'Affaire Heurteloup de Boramy Tioulong : le président
  • 1981 : Les Avocats du diable d'André Cayatte : l'électeur de Saxe
  • 1981 : Julien Fontanes, magistrat, épisode Les Souliers d'or de François Dupont-Midy
  • 1981 : Frère Martin de Jean Delannoy : Corvisart
  • 1982 : Messieurs les Jurés, épisode L'Affaire Tromsé de Jean-Marie Coldefy : le président
  • 1993 : L'Affaire Seznec d'Yves Boisset : le président de la cour d'assises
  • 1993 : La Dame de Lieudit de Philippe Monnier
  • 1994 : La Bavure d'Alain Tasma : François Renaud
  • 1995 : La Duchesse de Langeais de Jean-Daniel Verhaeghe
  • 1995 : Lulu roi de France de Bernard Uzan : le baron de Vaux
  • 1996 : La Ferme du crocodile de Didier Albert : Louis Dupontelle
  • 1996 : Karine et Ari de Sylvie Durepaire, Philippe Roussel, Emmanuel Fonlladosa : Édouard Marceau
  • 1996 : Maigret : Maigret a peur de Claude Goretta et Christian Karcher : Hubert Vernoux
  • 1997 : Original Sin : Jean-Philippe Étienne

Thaw John

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John Thaw, CBE (3 janvier 1942 à Longsight, Manchester - 21 février 2002 à Luckington, Wiltshire) est un acteur britannique.

Thaw John

Il est particulièrement connu pour ses interprétations remarquables dans des séries télévisées, telles l'avocat Kavanagh dans Kavanagh (Kavanagh Q.C.) ou le policier Jack Regan dans la série Regan (The Sweeney), mais surtout Inspecteur Morse, où il tient le rôle de l'inspecteur-chef Endeavour Morse, l'homme à la Jaguar MK2 rouge, qui mène avec succès des enquêtes dans la superbe ville d'Oxford, et de ses environs.

John Thaw joue le rôle du dernier des Quatre dans un épisode de la série des Sherlock Holmes adaptés par Granada Television, avec Jeremy Brett : Le Signe des Quatre. Il tient le rôle Jimmy Kruger, ministre de la Justice dans Cry Freedom. Il a tenu également divers rôles au théâtre, et est considéré comme un acteur de grande qualité. Il a obtenu pour ces interprétations de nombreuses récompenses.

Filmographie

  • 1992 : Chaplin de Richard Attenborough : Fred Karno
  • 1987 : Cry Freedom de Richard Attenborough : Jimmy Kruger, ministre de la Justice
  • 1972 : Le Retour de l'abominable Docteur Phibes (Dr. Phibes Rises Again) de Robert Fuest : Shavers

Télévision

  • 1995 - 2001 : Kavanagh - 95 épisodes (série TV) : Kavanagh
  • 1987 - 2000 : Inspecteur Morse - 33 épisodes (série TV) : Inspecteur chef Endeavour Morse
  • 1975 - 1978 : Regan - 53 épisodes (série TV) : Jack Regan
  • 1973 : Les Rivaux de Sherlock Holmes - épisode : The Sensible Action of Lieutenant Holst (série TV) : Lieutenant Holst
  • 1973 : Poigne de fer et séduction - épisode : ' Lena (Série TV) : Mario Carpiano
  • 1964 : Chapeau melon et bottes de cuir - épisode : Esprit De Corps (TV Series): Capitaine Trench

Jones Chuck

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Charles Martin « Chuck » Jones est un réalisateur, producteur, scénariste, acteur et compositeur américain né le 21 septembre 1912 à Spokane, Washington (États-Unis), décédé le 22 février 2002 à Corona Del Mar (en) (Californie).

Jones Chuck

Il est le créateur ou le cocréateur de plusieurs personnages emblématiques de dessins animés américains issus des studios de la Warner Bros dans la série des Looney Tunes et Merrie Melodies tel que Bugs Bunny, Daffy Duck, Elmer Fudd, Porky Pig, Bip Bip, Vil Coyote, Ralph le loup (Ralph Wolf), Sam, le chien de berger (Sam Sheepdog), Marvin le Martien (Marvin the Martian), Pépé le putois (Pepe Le Pew), Gossamer, Henery Hawk (en), et Hugo l’Abominable homme des neiges (Hugo the Abominable Snowman).

Né le 21 septembre 1912 à Spokane dans l’État de Washington aux États-Unis, Chuck Jones a grandi à Hollywood où il passa son temps à admirer les talents comiques de Charlie Chaplin et Buster Keaton et fut même engagé de temps à autre pour de petits rôles d'enfants. Jones a fréquenté la prestigieuse « Chouinard Art Institute » devenue depuis le « California Institute of the Arts ». Chuck Jones commença à gagner sa vie en proposant des portraits à un dollar pièce sur Olvera Street. C'est en 1932 qu'il fit ses premiers pas dans le monde de l'animation lorsqu'il fut engagé par l'ex-animateur clé des studios Disney, Ub Iwerks. Il a commencé sa carrière dans le monde de l’animation au bas de l’échelle comme nettoyeur des cellulos utilisés (Cel-washer) dans les studios de « Ub Iwerks » et par la suite, il sera assistant animateur. C’est à cette époque qu’il rencontre sa femme Dorothy Webster.

Il travaillera un bref moment aux studios de Charles Mintz and Walter Lantz avant de se joindre par la suite aux studios de Leon Schlesinger en 1933, une filiale des studios Warner Bros, créateur des Merrie Melodies et des Looney Tunes où il officiera pendant près de trente ans jusqu’à la fermeture des studios en 1962, à l’exception d’un court intermède en 1955 avec les Studios Disney. Dès son arrivée au sein de Warner Bros, il est introduit dans l’équipe de création de Tex Avery. Comme il manque de place dans les petits studios de Schlesinger, Avery et Jones et le reste de l’équipe sont installés dans un bâtiment adjacent qui est surnommé « Termite Terrace ».

Il devient alors animateur aux côtés de Virgil Ross, Sid Sutherland et de Bob Clampett, autre créateur de la Warner Bros, à l'origine du terme 'Looney' de Looney Tunes. En 1938, à l’âge de 25 ans, Jones dirigea son premier dessin animé The Night Watchman. Il finira par diriger son propre département au sein de Warner Bros. Cartoons, ce qui l'amènera dans les années 1950 -sa période la plus prolifique- à créer des classiques du dessin animé comme le légendaire tandem Bip Bip et Coyote (Road Runner et Wile E. Coyote), Michigan J. Frog, Marvin le Martien (Marvin the Martian) ou Pépé le putois (Pepé le Pew). Dans une grande partie de son œuvre, Jones s'adjoindra le scénariste de talent Michael Maltese, en plus de recourir au talents de dessinateur, d’animation et de réalisation de Maurice Noble, Abe Levitow (en), Ken Harris et Ben Washam.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jones travailla en étroite collaboration avec Theodor Geisel (plus connu sous le pseudonyme Dr Seuss) dans la série d’animation « Private Snafu », un dessin animé commandé par l’Armée américaine. D’une façon amusante, le soldat Snafu montrait aux soldats américains comment porter une attention particulière au risque d’espionnage ou de laisser-aller. Jones et Seuss collaborerons ensuite ensemble sur plusieurs adaptations des livres de Seuss. À la suite de la fermeture des studios d’animation de la Warner Bros en 1962, Chuck Jones part pour la MGM (Metro-Goldwin-Mayer) et travaille sur la série Tom & Jerry, tout en se concentrant sur divers projets, telle que l'adaptation télévisée du spécial de Noël « Comment le Grinch a volé Noël » (Dr. Seuss' How the Grinch Stole Christmas!) un autre classique du dessin animé qui joue et rejoue à chaque Noël depuis.

Toujours en 1962, Chuck Jones s’associe avec Les Goldman et fonde leur propre société Sib Tower 12 Productions, qui deviendra Chuck Jones Entreprises en 1970 avec laquelle il produisit neuf films d'animation d'une demi-heure pour la télévision entre 1971 et 1976. Ils se joindront à ABC Television en 1972 pour la création du « Bugs Bunny Show ». Avec son entreprise, il fera des publicités, de nouveaux dessins animés, des émissions de télévision régulières. Parmi les réalisations, on remarque une adaptation de certaines œuvres de Rudyard Kipling “The Jungle Book: Mowgli's Brothers”, “The White Seal” et “Rikki-Tikki-Tavi”. La production en 1979 du film “The Bugs Bunny/Road Runner Movie” consistait en une compilation des meilleurs dessins animés de Jones.

Chuck Jones est resté actif jusqu’à sa mort en 2002. Il met sur le marché des collectionneurs des dessins originaux et dédicacés avec le concours de sa fille Linda qui gérait l'affaire et apparaissait à de nombreuses conventions et festivals de films à travers le monde, avec notamment une rétrospective de son œuvre au Museum of Modern Art de New York. Il publie son autobiographie Chuck Amuck en 1989 et de nombreux ouvrages pour enfants. En 2000, il fonde la Chuck Jones Foundation destinée à promouvoir, défendre, et instruire l'Art de l'animation traditionnelle, ce qui constitue l'héritage qu'il laisse aux générations à venir et qu'il lègue au patrimoine mondial du cinéma d'animation. Il fait une courte apparition dans le film Gremlins en 1984 et dirige la séquence de Bugs Bunny et Daffy Duck dans Gremlins 2: The New Batch en 1990. Jones dirigee aussi la séquence animée dans le film Stay Tuned en 1992 et celle dans « Mrs. Doubtfire » en 1993.

Jones meurt d’une crise cardiaque le 22 février 2002, à l’âge de 89 ans. La disparition de Jones fit tomber le rideau sur la famille des créateurs des Looney Tunes et des Merrie Melodies. Mel Blanc, Friz Freleng, Tex Avery, Bob Clampett, Bob McKimson, Rudy Ising, Hugh Harman, Milt Franklyn, Frank Tashlin, Arthur Davis, et Carl W. Stalling sont tous décédés avant Jones, et par là même, ont tous passé à la postérité des génies éternels du dessin animé. Chuck Jones a participé à la création de plus de 300 dessins animés, devenus pour la plupart des classiques, dont la moitié sont des épisodes de Bugs Bunny et de Daffy Duck, dont les mémorables What's Opera, Doc? en 1957, Duck Amuck en 1952 et la fameuse trilogie de chasse Rabbit Fire, Rabbit Seasoning et Duck! Rabbit, Duck! créé entre 1951 et 1953. Chuck Jones a reçu 9 nominations aux Oscars, en remportant 3 à titre de réalisateur. So Much For So Little Oscar en 1950, For Scentimental Reasons Oscar en 1950 et The Dot and the Line Oscar en 1966, aussi Palme d'or du Meilleur court métrage au Festival de Cannes en 1966.

Chuck Jones compte 8 nominations avec Warner Bros; (So Much For So Little - Oscar en 1950, For Scentimental Reasons - Oscar en 1950, Mouse Wreckers en 1949, From A to Z-z-z-z en 1954, High Note en 1960, Beep Prepared en 1961, Nelly's Folly en 1961, Now Hear This en 1963) et une avec MGM, (The Dot and the Line - Oscar en 1966), en plus de recevoir de nombreux prix et hommages. Il est la première personne à recevoir deux importants honneurs la même année en 1996 en recevant un Oscar, hommage pour l'ensemble de sa prolifique carrière de plus de 60 ans, totalement dédiée au cinéma d'animation et le titre honoraire de Membre à vie de la Guilde des réalisateurs des États-Unis (Director's Guild of America's). Chuck Jones a aussi sa propre étoile sur l'Allée des célébrités ou Promenade de la Gloire au 7011 Hollywood Blvd.

Filmographie

Comme réalisateur

  • 1938 : The Night Watchman
  • 1939 : Dog Gone Modern
  • 1939 : Robinhood Makes Good
  • 1939 : Prest-O Change-O
  • 1939 : Daffy Duck and the Dinosaur (en)
  • 1939 : Naughty But Mice
  • 1939 : Old Glory
  • 1939 : Snowman's Land
  • 1939 : Little Brother Rat
  • 1939 : Little Lion Hunter
  • 1939 : The Good Egg
  • 1939 : Sniffles and the Bookworm
  • 1939 : The Curious Puppy
  • 1940 : Mighty Hunters
  • 1940 : Elmer's Candid Camera
  • 1940 : Sniffles Takes a Trip
  • 1940 : Tom Thumb in Trouble
  • 1940 : The Egg Collector
  • 1940 : Ghost Wanted
  • 1940 : Stage Fright
  • 1940 : Good Night Elmer
  • 1940 : Bedtime for Sniffles
  • 1941 : Elmer's Pet Rabbit
  • 1941 : Sniffles Bells the Cat
  • 1941 : Joe Glow, the Firefly
  • 1941 : Porky's Ant
  • 1941 : Toy Trouble
  • 1941 : Porky's Prize Pony
  • 1941 : Inki and the Lion
  • 1941 : Snow Time for Comedy
  • 1941 : The Brave Little Bat
  • 1941 : Saddle Silly
  • 1941 : Porky's Midnight Matinee
  • 1942 : The Bird Came C.O.D.
  • 1942 : Porky's Cafe
  • 1942 : Conrad the Sailor
  • 1942 : Dog Tired
  • 1942 : The Draft Horse
  • 1942 : Hold the Lion, Please
  • 1942 : The Squawkin' Hawk
  • 1942 : Fox Pop
  • 1942 : The Dover Boys at Pimento University or The Rivals of Roquefort Hall
  • 1942 : My Favorite Duck
  • 1942 : Case of the Missing Hare
  • 1943 : Point Rationing of Foods
  • 1943 : To Duck... or Not to Duck
  • 1943 : Flop Goes the Weasel
  • 1943 : Super-Rabbit
  • 1943 : The Unbearable Bear
  • 1943 : The Aristo-Cat
  • 1943 : Coming Snafu
  • 1943 : Wackiki Wabbit
  • 1943 : Spies
  • 1943 : The Infantry Blues
  • 1943 : Fin n' Catty
  • 1943 : Inki and the Minah Bird
  • 1944 : Hell-Bent for Election
  • 1944 : Going Home
  • 1944 : Tom Turk and Daffy
  • 1944 : Bugs Bunny and the Three Bears
  • 1944 : The Weakly Reporter
  • 1944 : Private Snafu Vs. Malaria Mike
  • 1944 : A Lecture on Camouflage
  • 1944 : Gas
  • 1944 : Angel Puss
  • 1944 : From Hand to Mouse
  • 1944 : Outpost
  • 1944 : Lost and Foundling
  • 1945 : Secrets of the Caribbean
  • 1945 : The Good Egg
  • 1945 : Odor-Able Kitty
  • 1945 : Trap Happy Porky
  • 1945 : In the Aleutians
  • 1945 : It's Murder She Says...
  • 1945 : Hare Conditioned
  • 1945 : Fresh Airedale
  • 1945 : No Buddy Atoll
  • 1945 : Hare Tonic
  • 1946 : Quentin Quail
  • 1946 : Hush My Mouse
  • 1946 : Hair-Raising Hare
  • 1946 : The Eager Beaver
  • 1946 : Fair and Worm-er (en)
  • 1946 : Roughly Squeaking
  • 1947 : Scent-imental Over You
  • 1947 : Inki at the Circus
  • 1947 : A Pest in the House (en)
  • 1947 : Little Orphan Airedale
  • 1948 : Mouse Wreckers
  • 1948 : A Feather in His Hare
  • 1948 : What's Brewin', Bruin?
  • 1948 : Rabbit Punch
  • 1948 : Haredevil Hare
  • 1948 : You Were Never Duckier
  • 1948 : House Hunting Mice
  • 1948 : Daffy Dilly
  • 1948 : My Bunny Lies Over the Sea
  • 1948 : Scaredy Cat
  • 1949 : So Much for So Little
  • 1949 : Awful Orphan
  • 1949 : Mississippi Hare
  • 1949 : The Bee-Deviled Bruin
  • 1949 : Long-Haired Hare
  • 1949 : Often an Orphan
  • 1949 : Fast and Furry-ous
  • 1949 : Frigid Hare
  • 1949 : For Scent-imental Reasons (en)
  • 1949 : Bear Feat
  • 1949 : Rabbit Hood
  • 1950 : The Scarlet Pumpernickel
  • 1950 : Homeless Hare
  • 1950 : The Hypo-Chondri-Cat
  • 1950 : 8 Ball Bunny
  • 1950 : Dog Gone South
  • 1950 : The Ducksters
  • 1950 : Caveman Inki
  • 1950 : Rabbit of Seville
  • 1950 : Two's a Crowd
  • 1951 : Bunny Hugged
  • 1951 : Scent-imental Romeo
  • 1951 : A Hound for Trouble
  • 1951 : La Lapinomalose (Rabbit Fire)
  • 1951 : Chow Hound
  • 1951 : The Wearing of the Grin
  • 1951 : Cheese Chasers
  • 1951 : A Bear for Punishment
  • 1951 : Daffy la terreur (Drip-Along Daffy)
  • 1952 : Operation: Rabbit
  • 1952 : Feed the Kitty
  • 1952 : Little Beau Pepé
  • 1952 : Water, Water Every Hare
  • 1952 : Beep, Beep
  • 1952 : The Hasty Hare
  • 1952 : Going! Going! Gosh!
  • 1952 : Mouse-Warming
  • 1952 : Confit de canard (Rabbit Seasoning)
  • 1952 : Terrier-Stricken
  • 1953 : From A to Z-Z-Z-Z
  • 1953 : Don't Give Up the Sheep
  • 1953 : Forward March Hare
  • 1953 : Kiss Me Cat
  • 1953 : Farce au canard (Duck Amuck)
  • 1953 : Much Ado About Nutting
  • 1953 : Wild Over You
  • 1953 : Daffy Dodgers au 24ème siècle et des poussières (Duck Dodgers in the 24½th Century)
  • 1953 : Bully for Bugs (en)
  • 1953 : Zipping Along
  • 1953 : Duck! Rabbit, Duck!
  • 1953 : Punch Trunk
  • 1954 : Feline Frame-Up (en)
  • 1954 : No Barking
  • 1954 : The Cats Bah
  • 1954 : Claws for Alarm
  • 1954 : Bewitched Bunny
  • 1954 : Stop! Look! and Hasten!
  • 1954 : Lumber Jack Rabbit
  • 1954 : Le Vendeur masqué (My Little Duckaroo)
  • 1954 : Sheep Ahoy
  • 1954 : Baby Buggy Bunny
  • 1955 : A Hitch in Time
  • 1955 : Beanstalk Bunny
  • 1955 : Ready.. Set.. Zoom!
  • 1955 : Past Perfumance
  • 1955 : Rabbit Rampage
  • 1955 : Double or Mutton (en)
  • 1955 : Jumpin' Jupiter
  • 1955 : Knight-Mare Hare
  • 1955 : Two Scent's Worth
  • 1955 : Guided Muscle
  • 1955 : One Froggy Evening
  • 1956 : 90 Day Wondering
  • 1956 : Bugs' Bonnets
  • 1956 : Broom-Stick Bunny
  • 1956 : Rocket Squad
  • 1956 : Heaven Scent
  • 1956 : Gee Whiz-z-z-z-z-z-z
  • 1956 : Barbary-Coast Bunny
  • 1956 : Rocket-bye Baby
  • 1956 : Élémentaire, mon cher (Deduce, You Say)
  • 1956 : There They Go-Go-Go!
  • 1956 : To Hare Is Human
  • 1957 : Drafty, Isn't It?
  • 1957 : Scrambled Aches
  • 1957 : Ali Baba Bunny
  • 1957 : Go Fly a Kit
  • 1957 : Rêveur invétéré (Boyhood Daze)
  • 1957 : Steal Wool
  • 1957 : What's Opera, Doc?
  • 1957 : Zoom and Bored
  • 1957 : Touché and Go
  • 1958 : Robin Hood Daffy (en)
  • 1958 : Hare-Way to the Stars
  • 1958 : Whoa, Be-Gone!
  • 1958 : To Itch His Own
  • 1958 : Hook, Line and Stinker
  • 1958 : Hip Hip-Hurry!
  • 1958 : Cat Feud
  • 1959 : Baton Bunny
  • 1959 : Hot-Rod and Reel!
  • 1959 : Wild About Hurry
  • 1960 : Fastest with the Mostest (en)
  • 1960 : Who Scent You?
  • 1960 : Rabbit's Feat
  • 1960 : Ready, Woolen and Able
  • 1960 : Hopalong Casualty
  • 1960 : The Bugs Bunny Show (série TV)
  • 1960 : High Note
  • 1961 : Zip 'N Snort
  • 1961 : The Mouse on 57th Street
  • 1961 : The Abominable Snow Rabbit
  • 1961 : Lickety-Splat
  • 1961 : A Scent of the Matterhorn
  • 1961 : Compressed Hare (en)
  • 1961 : Beep Prepared (en)
  • 1961 : Nelly's Folly
  • 1962 : A Sheep in the Deep (en)
  • 1962 : Now Hear This
  • 1962 : Adventures of the Road-Runner
  • 1962 : Zoom at the Top
  • 1962 : Louvre Come Back to Me!
  • 1962 : Martian Through Georgia
  • 1963 : Pent-House Mouse
  • 1963 : I Was a Teenage Thumb
  • 1963 : Hare-Breadth Hurry (en)
  • 1963 : Mad as a Mars Hare
  • 1963 : Transylvania 6-5000
  • 1963 : To Beep or Not to Beep
  • 1964 : The Unshrinkable Jerry Mouse
  • 1964 : Snowbody Loves Me
  • 1964 : Much Ado About Mousing
  • 1964 : Is There a Doctor in the Mouse?
  • 1964 : The Cat Above and the Mouse Below
  • 1964 : War and Pieces
  • 1965 : Zip Zip Hooray!
  • 1965 : The Year of the Mouse
  • 1965 : Tom-ic Energy
  • 1965 : Roadrunner a Go-Go
  • 1965 : Of Feline Bondage
  • 1965 : I'm Just Wild About Jerry
  • 1965 : La Souris hantée (Haunted Mouse)
  • 1965 : Duel Personality
  • 1965 : The Cat's Me-Ouch
  • 1965 : Bad Day at Cat Rock
  • 1965 : Ah, Sweet Mouse-Story of Life
  • 1965 : Le Point et la Ligne (The Dot and the Line)
  • 1966 : Love Me, Love My Mouse
  • 1966 : Jerry, Jerry, Quite Contrary
  • 1966 : The Road Runner Show (série TV)
  • 1966 : Le Grincheux qui voulait gâcher Noël! (How the Grinch Stole Christmas!) (TV)
  • 1967 : Cat and Dupli-cat
  • 1967 : Cannery Rodent
  • 1967 : The Bear That Wasn't
  • 1968 : The Bugs Bunny/Road Runner Hour (série TV)
  • 1969 : The Pogo Special Birthday Special (TV)
  • 1970 : Horton Hears a Who! (TV)
  • 1970 : The Phantom Tollbooth
  • 1973 : A Very Merry Cricket
  • 1973 : Man: The Polluter
  • 1973 : The Cricket in Times Square (TV)
  • 1975 : Yankee Doodle Cricket (TV)
  • 1975 : The White Seal (TV)
  • 1975 : Rikki-Tikki-Tavi (TV)
  • 1976 : Carnival of the Animals
  • 1977 : Mowgli's Brothers (TV)
  • 1978 : A Connecticut Rabbit in King Arthur's Court (TV)
  • 1978 : The Bugs Bunny/Road Runner Show (série TV)
  • 1979 : Freeze Frame (TV)
  • 1979 : Bugs Bunny et Road Runner le film (The Great American Chase)
  • 1979 : Raggedy Ann & Andy: The Pumpkin Who Couldn't Smile (TV)
  • 1980 : Spaced Out Bunny (TV)
  • 1980 : Portrait of the Artist as a Young Bunny (TV)
  • 1980 : Duck Dodgers and the Return of the 24½th Century (TV)
  • 1980 : Soup or Sonic (TV)
  • 1980 : Bugs Bunny's Bustin' Out All Over (TV)
  • 1980 : Daffy Duck's Thanks-for-Giving (TV)
  • 1983 : L'Île fantastique de Daffy Duck (en) (Daffy Duck's Movie: Fantastic Island)
  • 1985 : The Bugs Bunny/Looney Tunes Comedy Hour (série TV)
  • 1986 : Pepe Le Pew's Skunk Tales (vidéo)
  • 1986 : The Bugs Bunny and Tweety Show (série TV)
  • 1988 : Daffy Duck's Quackbusters
  • 1991 : Bugs Bunny's Overtures to Disaster (TV)
  • 1994 : Chariots of Fur (en)
  • 1995 : Another Froggy Evening
  • 1996 : From Hare to Eternity (en)
  • 1996 : Superior Duck

Comme producteur

  • 1960 : The Bugs Bunny Show (série TV)
  • 1963 : Pent-House Mouse
  • 1964 : The Unshrinkable Jerry Mouse
  • 1964 : Snowbody Loves Me
  • 1964 : Much Ado About Mousing
  • 1964 : Is There a Doctor in the Mouse?
  • 1964 : The Cat Above and the Mouse Below
  • 1965 : The Year of the Mouse
  • 1965 : Tom-ic Energy
  • 1965 : Of Feline Bondage
  • 1965 : Jerry-Go-Round
  • 1965 : I'm Just Wild About Jerry
  • 1965 : La Souris hantée (Haunted Mouse)
  • 1965 : Duel Personality
  • 1965 : The Cat's Me-Ouch
  • 1965 : The Brothers Carry-Mouse-Off
  • 1965 : Bad Day at Cat Rock
  • 1965 : Ah, Sweet Mouse-Story of Life
  • 1965 : Le Point et la ligne (The Dot and the Line)
  • 1966 : Puss 'n' Boats
  • 1966 : Matinee Mouse
  • 1966 : Love Me, Love My Mouse
  • 1966 : Jerry, Jerry, Quite Contrary
  • 1966 : Filet Meow
  • 1966 : Catty-Cornered
  • 1966 : The A-Tom-inable Snowman
  • 1966 : Le Grincheux qui voulait gâcher Noël! (How the Grinch Stole Christmas!) (TV)
  • 1967 : Surf-Bored Cat
  • 1967 : Rock 'n' Rodent
  • 1967 : Purr-Chance to Dream
  • 1967 : O-Solar-Meow
  • 1967 : The Mouse from H.U.N.G.E.R.
  • 1967 : Guided Mouse-ille
  • 1967 : Cat and Dupli-cat
  • 1967 : Cannery Rodent
  • 1967 : Advance and Be Mechanized
  • 1967 : Off to See the Wizard (série TV)
  • 1967 : The Bear That Wasn't
  • 1969 : The Pogo Special Birthday Special (TV)
  • 1970 : Horton Hears a Who! (TV)
  • 1970 : The Phantom Tollbooth
  • 1971 : The Cat in the Hat (TV)
  • 1971 : Curiosity Shop (série TV)
  • 1971 : A Christmas Carol (en)
  • 1973 : The Cricket in Times Square (TV)
  • 1975 : The White Seal (TV)
  • 1975 : Rikki-Tikki-Tavi (TV)
  • 1976 : Carnival of the Animals
  • 1978 : A Connecticut Rabbit in King Arthur's Court (TV)
  • 1979 : Bugs Bunny et Road Runner le film (The Great American Chase)
  • 1980 : Spaced Out Bunny (TV)
  • 1980 : Portrait of the Artist as a Young Bunny (TV)
  • 1980 : Duck Dodgers and the Return of the 24½th Century (TV)
  • 1980 : Soup or Sonic (TV)
  • 1980 : Bugs Bunny's Bustin' Out All Over (TV)
  • 1994 : Chariots of Fur
  • 1995 : Another Froggy Evening
  • 1996 : From Hare to Eternity
  • 1997 : Father of the Bird
  • 1997 : Pullet Surprise
  • 2001 : Timber Wolf (vidéo)
  • Comme scénariste[modifier | modifier le code]
  • 1949 : So Much for So Little
  • 1952 : Orange Blossoms for Violet
  • 1955 : A Hitch in Time
  • 1957 : Drafty, Isn't It?
  • 1961 : Lickety-Splat
  • 1962 : A Sheep in the Deep
  • 1962 : Adventures of the Road-Runner
  • 1962 : Zoom at the Top
  • 1962 : Chat, c'est Paris (en) (Gay Purr-ee)
  • 1970 : The Phantom Tollbooth
  • 1973 : A Very Merry Cricket
  • 1973 : The Cricket in Times Square (TV)
  • 1975 : Yankee Doodle Cricket (TV)
  • 1975 : The White Seal (TV)
  • 1976 : Carnival of the Animals
  • 1978 : A Connecticut Rabbit in King Arthur's Court (TV)
  • 1979 : Freeze Frame (TV)
  • 1979 : Bugs Bunny et Road Runner le film (The Great American Chase)
  • 1979 : Bugs Bunny's Looney Christmas Tales (TV)
  • 1980 : Spaced Out Bunny (TV)
  • 1980 : Portrait of the Artist as a Young Bunny (TV)
  • 1980 : Duck Dodgers and the Return of the 24½th Century (TV)
  • 1980 : Soup or Sonic (TV)
  • 1980 : Bugs Bunny's Bustin' Out All Over (TV)
  • 1994 : Chariots of Fur
  • 1998 : Marvin the Martian & K9: 50 Years on Earth (vidéo)
  • 2004 : Daffy Duck for President (vidéo)

Comme acteur

  • 1969 : The Pogo Special Birthday Special (TV) : Porky Pine / Bun Rab / Basil the Butterfly (voix)
  • 1970 : Horton Hears a Who! (TV) : Additional Voices (voix)
  • 1971 : Curiosity Shop (série TV) : Mr. Jones (voix)
  • 1984 : Gremlins : Mr. Jones
  • 1987 : The Arrogant : Policeman
  • 1987 : L'Aventure intérieure (Innerspace) : Supermarket Customer
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