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Ahmadinejad Mahmoud

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Mahmoud Ahmadinejad est un homme politique iranien né le 28 octobre 1956 à Aradan, un village proche de Garmsar, bourgade située à 90 km de Téhéran.

Ahmadinejad Mahmoud

D'origine modeste, il obtient un doctorat en transport public et milite, après la révolution islamique de 1979, au sein du syndicat étudiant islamiste du Bureau de renforcement de l'unité. Il participe à la guerre qui oppose son pays à l'Iraq en tant qu'officier de renseignement chargé de la répression des Kurdes, puis en rejoignant les Gardiens de la révolution (pasdarans) en 1986, et leur milice civile, les bassidjis (« volontaires »). Gouverneur général de la province d'Ardabil nouvellement créée (1993-1997), maire de Téhéran de 2003 à 2005, il est élu à la présidence de la République islamique en juin 2005, face à Ali Akbar Hachemi Rafsandjani avec 61,69 % des suffrages.

Populiste, il promet d'apporter l'« argent du pétrole sur la table des Iraniens », mais cette politique financée en puisant dans les fonds de stabilisation alimentée par les pétrodollars est sévèrement critiquée, y compris dans son propre camp. Ultraconservateur et fondamentaliste, il appelle à un retour aux valeurs premières de la République islamique et accentue la militarisation des institutions, où siègent de nombreux pasdarans.

Sur le plan de la politique extérieure, il engage, aussitôt arrivé au pouvoir, un bras de fer avec l'Occident en relançant le programme nucléaire iranien, soupçonné de comporter un volet militaire. En agissant au nom de la solidarité islamique, il se fait le champion de la cause palestinienne et lance à plusieurs reprises des diatribes contre l'Holocauste et l'État d'Israël.

En juin 2009, l'annonce de sa réélection avec plus de 63 % des voix contre son principal rival, le réformateur Mir Hossein Moussavi (34 %), à l'issue d'un scrutin entaché de fraudes et d'irrégularités, provoque un mouvement de contestation d'une grande ampleur et ouvre une crise politique majeure. De plus en plus contesté au sein du camp conservateur, désavoué à demi-mot par le Guide suprême Ali Khamenei qui invalide la candidature de son dauphin, Esfandiar Rahim Mashaie, à l’élection présidentielle de juin 2013 à laquelle il ne peut se représenter, le président sortant achève son second mandat en laissant un bilan négatif ; il a plongé le pays dans la crise économique, a contribué à la dégradation de l'image de l'Iran sur la scène mondiale et à la perte de crédit de la fonction présidentielle sur la scène politique.


Rafsandjani Hachemi

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Akbar Hachemi Rafsandjani, né Hachemi Bahramani le 15 février 1934 à Nough, est un homme politique iranien, président de la République islamique d'Iran de 1989 à 1997.

Rafsandjani Hachemi

Fils d'agriculteurs aisés, il a suivi la hawza de Qom, ville sainte du chiisme, pendant une douzaine d'années, dont six sous l'enseignement de l'ayatollah Khomeini, dont il devint l'un des plus fidèles seconds. En réalité, peu passionné par l'étude des commentaires du coran, il réussit par la suite à mener de front une carrière d'agitateur politique, pour laquelle il sera arrêté à quatre reprises et d'homme d'affaires, grâce à laquelle il réalise, entre 1960 et 1976, des opérations immobilières à Qom qui lui rapportent de beaux profits. Il devient également l'un des plus importants grossistes en pistaches d'Iran et fut considéré comme l'homme le plus riche du pays ; sa fortune personnelle est estimée à plusieurs milliards de dollars.

En 1979, avant la chute du chah, se présentant comme le représentant des petits commerçants du bazar, qui lui ont donné depuis le surnom de Akbar Chah (roi Akbar), il abusa les journalistes internationaux, en particulier, les journalistes français, en affirmant que l'unique but du mouvement était d'instaurer une république démocratique. En 1980, il est élu président du majlis (parlement). Durant le conflit avec l'Irak (1980-1988), il fut le fondé de pouvoir de l'ayatollah Khomeini au puissant Conseil de la guerre. Il lui a d'ailleurs été reproché d'avoir prolongé inutilement les hostilités après la reconquête des territoires envahis par l'Irak.

De mars 1983 à juin 1986, il entreprend avec la France un jeu subtil entre négociations secrètes et pressions terroristes, comme l'attentat de Beyrouth en 1983 qui a tué 60 militaires français, jeu qui aboutira à faire plier le gouvernement français. Celui-ci finira par livrer, à partir de juin 1986, 100 000 obus par l’intermédiaire de la société Luchaire, expulsera en novembre Massoud Radjavi qui ira se réfugier en Irak, et versera au gouvernement iranien un chèque de 330 millions de dollars, représentant une partie de la participation iranienne à la société d'enrichissement d'uranium Eurodif. En mars 1988, Khomeiny le nomme commandant en chef des armées iraniennes, et en avril il impose alors le cessez-le-feu avec l'Irak.

Au printemps 1989, il lance des appels au terrorisme, avant de les démentir mollement. Le 5 mai, il avait appelé les Palestiniens à tuer des Américains, des Britanniques ou des Français, puis fait défiler 10 000 hommes en armes du Hezbollah libanais à Baalbek lors du Jour de Jérusalem. Début août 1989, il offre son aide pour accélérer la libération des otages occidentaux au Liban, après avoir négocié un geste avec les États-Unis directement au téléphone avec le président George Bush – les avoirs iraniens aux États-Unis, bloqués depuis la mort du chah en 1980, se montaient alors à 12 milliards de dollars –, il demande au Hezbollah de suspendre toute exécution d'otages.

Le 28 juillet 1989, il est élu président de la République iranienne puis réélu jusqu'en août 1997, sur un programme d'ouverture et de réformes contre ceux qu'on appelait alors les irréductibles, dont le chef de file était Mohtachemi. Il affirmait alors : On ne construit pas un barrage avec des slogans... L'Iran fait toujours venir son blé, sa viande, ses pièces de rechange, ses véhicules et ses experts de l'étranger!. Souvent en conflit avec le parlement conservateur, celui-ci renvoya certains collaborateurs de Rafsandjani, comme le ministre de la culture Mohammad Khatami en 1992 et le ministre de l'Économie Mohsen Nourbakhsh en 1994.

Il a tout fait pour torpiller les projets de loi des réformateurs depuis 1997. Ses proches expliquent que la société iranienne est religieuse et que le minimum qu'on puisse exiger des propositions de loi, et notamment de réformes, est qu'elles ne portent pas atteinte à l'islam, république et islam sont deux principes inséparables et les Iraniens ne concevraient pas qu'on les sépare. Beaucoup d'Iraniens lui reprochent son rôle décisionnel dans les basses œuvres de la République islamique, son indifférence aux problèmes de droits de l'homme, et surtout la réputation d'affairisme qui pèse sur sa famille, à commencer par ses fils. Candidat à l'élection présidentielle de juin 2005, il arrive en tête du premier tour avec 21,1 % des voix contre 19,4 % au conservateur Mahmoud Ahmadinejad. Au second tour, il est battu par ce dernier, ne recueillant que 35,9 % des suffrages. Cette défaite est la plus importante de sa carrière.

Rafsandjani est actuellement président du Conseil de discernement et conseille le Guide de la révolution sur les sujets de politique nationale. En décembre 2006, Rafsandjani est élu en tant que représentant de Téhéran à l'Assemblée des experts. Il est élu par ses pairs à la présidence de l'Assemblée le 4 septembre 20071. Il en perd la présidence en mars 2011, au profit de l'ayatollah Mohammad Reza Mahdavi Kani, un religieux conservateur proche du président Mahmoud Ahmadinejad. La faction dirigeante du pays lui reproche son soutien à l'opposition lors de la réélection contestée du président en juin 2009.

Akbar Hachémi Rafsandjani, s’est présenté juste avant la fin de l’enregistrement des candidats à l’élection présidentiel et est entré en campagne samedi 11 mai. Les médias avaient rapporté les hésitations de ce modéré qui bénéficie du soutien du réformateur Mohammad Khatami, son successeur en 1997. La justice argentine a en octobre 2006, officiellement accusé le gouvernement Iranien et le mouvement libanais Hezbollah d'étre responsable de l'attentat de l'AMIA. À ce titre, un mandat d'arrêt international a été réclamé à l'encontre de Hachemi Rafsandjani et de huit autres fonctionnaires et diplomates iraniens.

Aghazadeh Gholam Reza

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Gholam Reza Aghazadeh, né Khoy en 1947, est un homme politique iranien. Il est actuellement vice-président de la république islamique d'Iran.

Aghazadeh Gholam Reza

Il a exercé les fonctions de ministre du pétrole de 1985 à 1997. Il dirige actuellement l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran depuis cette date. Il est aussi membre du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime.

Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime

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Le Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime abrégé en Conseil de discernement est une institution iranienne créée en 1988 par l'ayatollah Khomeyni qui s'apparente à un conseil d'Etat. 

Khomeini et Hachemi Rafsandjani Khomeini et Hachemi Rafsandjani

Khomeini et Hachemi Rafsandjani

Composé de six membres religieux du Conseil des Gardiens de la Constitution, des chefs des pouvoirs législatifs, judiciaires et exécutif (président de la république), du ministre concerné par l'ordre du jour auxquels s'ajoute une dizaine d'autres personnalités, toutes nommées par le Guide.

Il arbitre les litiges entre le parlement ou Majles et le Sénat ou Assemblée des experts et le Conseil des gardiens de la Constitution et dispose du droit d'édicter des solutions législatives pour les cas les plus graves. L'ayatollah Hashemi Rafsanjani en est le président depuis février 2007. Le secrétaire du conseil est Mohsen Reza'i.

Soltan Massoud Mirza

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Soltan Massoud Mirza Zell-e Soltan (« l'ombre du Roi »), dit aussi Yamin-ed-Dowleh (« Main droite du gouvernement »), est le fils aîné de Nasseredin Shah et de Effat-os Saltaneh, et le frère de Mozaffaredin Mirza (qui deviendra Mozaffaredin Shah). 

Soltan Massoud Mirza

Soltan Massoud Mirza Zell-e Soltan (« l'ombre du Roi »), dit aussi Yamin-ed-Dowleh (« Main droite du gouvernement »), est le fils aîné de Nasseredin Shah et de Effat-os Saltaneh, et le frère de Mozaffaredin Mirza (qui deviendra Mozaffaredin Shah). 

 

Yeganeh Nasser

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Nasser Yeganeh, né le 4 juin 1921 et mort le 15 novembre 1993, est un juriste, homme politique et homme d'État iranien. Il est le président de la Cour suprême iranienne entre 1975 et 1979.

Yeganeh Nasser Yeganeh Nasser

Nasser Yeganeh effectue ses études primaires et secondaires à Qazvin. Il fréquente l'université de Téhéran, où il obtient un bachelor of Laws, puis l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne (France), afin d'obtenir un doctorat en droit public. Il voyage ensuite aux États-Unis afin de se former au système judiciaire américain. Il est député au Majles en 1963, ministre d'État entre 1963 et 1971, sénateur entre 1971 et 1974 et enfin président de la Cour suprême entre 1975 et 1979. Après la révolution iranienne de 1979, il s'enfuit aux États-Unis. Le 15 novembre 1993, il se suicide à bord de son bateau, à Washington, D.C..

Velayati Ali Akbar

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Ali-Akbar Velayati, né le 25 juin 1945 à Shemiran (le district nord de Téhéran), est un homme politique iranien, ministre des Affaires étrangères de 1981 à 1997.

Velayati Ali Akbar

Après une licence en pédiatrie à l'Université de Téhéran, il étudie les maladies infectieuses à l'Université Johns-Hopkins aux États-Unis dans les années 19702. Médecin de profession, il entre en politique après la Révolution iranienne de 1979 qui instaure une république islamique. Il est vice-ministre de la Santé de 1980 à 1981, puis ministre des Affaires étrangères de 1981 à 1997. 

C'est à ce titre qu'il négocie la fin de la Guerre Iran-Irak (1981-1988). Il devient ensuite proche conseiller du Guide suprême l'Ayatollah Ali Khamenei en matière de politique étrangère. Considéré particulièrement loyal au Guide suprême, il est autorisé par le Conseil des gardiens de la Constitution à se présenter à l'élection présidentielle de juin 2013. Il est le candidat du Parti de la coalition islamique, ultra-conservateur.

Conseil des gardiens de la Constitution Politique Iranien

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Le Conseil des gardiens de la Constitution iranien correspond, peu ou prou, au Conseil constitutionnel français.

Conseil des gardiens de la Constitution Politique Iranien

Il est composé de 12 membres désignés pour six ans : 6 religieux (clercs) nommés par le Guide Suprême et 6 juristes (généralement aussi des clercs) élus par le Parlement iranien sur proposition du pouvoir judiciaire (dépendant du Guide). Sa principale fonction est de veiller à la compatibilité des lois à la Constitution et à l'islam. Ce dernier aspect - compatibilité avec l'islam - est exclusivement assuré par les 6 membres religieux, l'autre étant exercé par les 12 membres collégialement.

Vis-à-vis du Parlement, le Conseil des gardiens contrôle : la validité des candidatures, à l’entrée du circuit, la conformité des lois qu’ils ont élaborées, à la sortie. Toutes les lois votées par l'Assemblée doivent obtenir l'approbation du Conseil des gardiens. Toutefois, si ce dernier conclut à une incompatibilité (avec l'islam ou avec la Constitution), il ne peut, de lui-même, procéder à une annulation. Le Conseil des gardiens de la constitution est présidé par Ahmad Jannati.


Jannati Ahmad

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L'Ayatollah Ahmad Jannati (né en 1922 à Isfahan) est un membre du clergé et un homme politique iranien. 

Jannati Ahmad

Il est président du Conseil des gardiens.

Khamenei Ali

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Ali Khamenei (né en 1939 à Mashhad) est un ayatollah et l'actuel Guide suprême de la Révolution islamique (Rahbar en persan), ce qui est le poste le plus élevé de la République islamique d'Iran, au-dessus de la charge officielle de Président de la République, qu'il occupa lui-même de 1981 à 1989. Son turban noir indique qu'il est un seyyed, un descendant de Mahomet.

Khamenei Ali

Khamenei a étudié la philosophie islamique puis est devenu ayatollah1. Ses adversaires ont longtemps raillé ses connaissances religieuses plutôt limitées. Il est l'une des principales figures de la Révolution islamique contre le chah Mohammad Reza Pahlavi. Selon le témoignage de Hossein Boroujerd, le 19 août 1978, il aurait participé à l’incendie volontaire du cinéma Rex, dans la ville d'Abadan, où sont mortes carbonisées plus de 400 personnes. Les mollahs se seraient emparés des prêches pour en accuser le Shah. Le lien entre le Shah et les ouvriers du pétrole se serait alors rompu, la ville et les ouvriers basculant dans l’opposition à la monarchie. Il fut l'un des principaux confidents de l'ayatollah Khomeini. Khamenei est nommé imam de la grande prière du vendredi de Téhéran par l'ayatollah Khomeini en automne 1979, après la démission de l'ayatollah Hossein Ali Montazeri de ce poste. 

En juin 1981, l'ayatollah Khamenei échappe à un attentat, préparé par l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien. Une bombe cachée dans un magnétophone lors d'une conférence de presse éclate près de lui. Sérieusement blessé, il perd sa main droite et l'usage d'un bras. Il ne se déplace plus qu'avec une canne, mais il gagne une réputation de miraculé parmi ses fidèles et porte officiellement le titre de « martyr vivant », estimant que « Dieu m'a épargné pour des responsabilités plus lourdes ». En 1981, Khamenei, après l'assassinat du président iranien, Mohammed Ali Rajai, est élu président de la République islamique d'Iran, le premier religieux à ce poste.

Khomeini voulait garder les ecclésiastiques à l'écart de la présidence mais il a échoué de ce point de vue. La présidence de Khamenei a été analysée comme celle où l'Iran a abandonné tous les espoirs de sécularisme, et est devenu bien plus religieux. Il est réélu pour un deuxième mandat en 1985. Khamenei en tant qu'allié et ami de Khomeini, n'a pas eu de ligne politique en contradiction avec celle de Khomeini, il s'est rarement opposé au guide suprême, à la différence du premier président de l'Iran, Abolhassan Banisadr. Lors de la guerre Iran-Irak (1980-1988), Khamenei a refusé obstinément toute une série de cessez-le-feu, en partageant l'intransigeance martiale de son mentor.

À partir d'août 1988 et jusqu'en février 1989, sous la présidence de Khamenei, a lieu le "massacre des prisons" au cours duquel sont perpétrées des exécutions massives de prisonniers politiques. Selon Amnesty International, "il s'est agi de la plus importante vague d'homicides depuis celles qui avaient eu lieu lors de la première et de la deuxième année ayant suivi la révolution iranienne en 1979. Au total, entre 4 500 et 5 000 prisonniers, parmi lesquels se trouvaient des femmes, auraient été tués".

En 1989, il déclare « inconditionnelle et permanente » la fatwa contre Salman Rushdie. En fait, le 17 février 1989, trois jours après la fatwa de l'ayatollah Khomeini, Ali Khamenei avait semblé indiquer que « le peuple islamique accorderait son pardon si l'auteur des Versets sataniques revenait sur ses erreurs ». Salman Rushdie répondit « qu'il regrettait le choc moral qu'il avait fait subir aux adeptes sincères de l'islam ». Cependant, dès le 19 février, Khamenei enfonça le clou : « Même si Salman Rushdie se repent au point de devenir l'homme le plus pieux de notre temps, l'obligation subsiste, pour chaque musulman, de l'envoyer en enfer, à n'importe quel prix, et même en faisant le sacrifice de sa vie. ». Il a stigmatisé l'écrivain comme « un apostat dont le sang pourrait être versé impunément », en janvier 2005. Il a aussi soutenu, dans les années 1990, le GIA algérien pour son activisme terroriste.

À la mort de Khomeini, Khamenei est élu guide suprême par l'Assemblée des experts, sous l'influence de Hachemi Rafsandjani, 4 juin 1989. À son poste, la plupart des observateurs le considèrent comme un "dur" du régime, gardien intransigeant des principes et des valeurs de la révolution islamique de 1979. Désigné par un collège de 80 religieux, après un changement de constitution, il s'adjuge le contrôle total des relations extérieures, la défense, les services de sécurité, la justice et pèse fortement sur les médias. Dès la fin 1989, c'est lui qui choisit le futur secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour le représenter à Beyrouth.

Durant la présidence du réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), Ali Khamenei freine souvent la politique d’ouverture de la société et des institutions voulue par le président. Et même avec le président Mahmoud Ahmadinejad, il n'hésite pas à user de son veto contre les décrets lui déplaisant. Au printemps 2006, il a ainsi bloqué un décret autorisant l'entrée des femmes iraniennes dans les stades. Plus globalement, il a affirmé à de nombreuses reprises sa vision sociale discriminatoire envers les femmes. « L’homme est fait pour entrer sur les terrains économiques et financiers… Mais la femme […] doit accoucher, allaiter, elle a un physique fragile, elle est moralement sensible, elle est affective, ne peut entrer dans tous les domaines […], cela crée des restrictions pour les femmes… L’homme, plus fort, est privilégié.»

Lors de la crise internationale liée aux caricatures de Mahomet, l'ayatollah Khamenei dénonce le 7 février 2006, à Téhéran, la publication de caricatures du prophète de l'islam, dans la presse européenne comme étant une « conspiration sioniste ». Il reconnaît aussi implicitement, le 14 mai 2009, après l'avoir nié pendant des années et défendu l'objectif civil de ses recherches atomiques, la volonté de posséder des armes nucléaires de son pays. En juin 2009, Ali Khamenei soutient le président sortant Mahmoud Ahmadinejad, réélu dans des conditions contestées par une partie de la société iranienne. Ali Khamenei a qualifié Israël de "tumeur cancéreuse" en 2009 et en 2012, précisant la seconde fois qu'elle devait être supprimée, et a assuré le soutien de l'Iran à tout groupe qui combattrait ce pays.

Einhorn Robert J.

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Robert J. Einhorn is the Department’s Special Advisor for Nonproliferation and Arms Control. Before returning to the State Department, where he had earlier served for over 29 years, he was a Senior Adviser at the Washington-based Center for Strategic and International Studies from 2001 to 2009.

Einhorn Robert J.

From 1972 until 1986, Mr. Einhorn held a wide range of arms control and nonproliferation positions at the U.S. Arms Control and Disarmament Agency, including service as a member of the U.S. delegation to the Strategic Arms Reduction Talks with the Soviet Union. He joined the State Department’s Policy Planning Staff in 1986 and left it in 1992 to become a Deputy Assistant Secretary in the Bureau of Political-Military Affairs. From 1999 to 2001 he served as Assistant Secretary of State for Nonproliferation. He holds a bachelors degree from Cornell University and a masters degree from the Woodrow Wilson School of Public and International Affairs of Princeton University.

Holder Eric

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Eric Holder, né Eric Himpton Holder Jr. (21 janvier 1951 à New York) est un homme politique américain et un ancien avocat. Il fut procureur général adjoint des États-Unis (Deputy Attorney General) dans l'administration Clinton de 1997 à 2001, secondant Janet Reno à la tête du département de la Justice. Il est depuis le 2 février 2009 procureur général des États-Unis (Attorney General) responsable de ce même département dans le gouvernement de Barack Obama. Il est le premier Afro-Américain à ce poste.

Holder Eric

Eric Holder est né dans le Bronx de parents originaires de la Barbade. Son père Eric Himpton Holder, Sr. (1905-1970) naquit à Saint-Joseph, à l'est de l'île de la Barbade et arriva à l'âge de 11 ans sur le sol américain. Il devint plus tard prêteur immobilier. Sa mère Miriam naquit dans le New Jersey. Ses grands-parents maternels furent des immigrants originaires de la paroisse barbadienne de Saint-Philip. Eric H. Holder, Jr. grandit dans le quartier d'East Elmhurst dans le quartier nord-ouest du Queens où il fréquenta l'école publique jusqu'à l'âge de dix ans.

Remarqué par ses résultats, il intègre la Stuyvesant High School, lycée privé prestigieux de Manhattan. Il entre ensuite à l'université Columbia où il obtient en 1973 un Bachelor of Arts en histoire américaine. Il suit ensuite les cours de la Columbia Law School dont il sort diplômé en 1976. Il travaille alors pour le département de la Justice des États-Unis comme trial attorney dans la section Intégrité publique de 1976 à 1988. Durant cette période, il participera aux poursuites contre le congressman démocrate John Jenrette accusé de trafic d'influence. En 1988, le président Ronald Reagan le nomme juge à la Cour supérieure du district de Columbia. 

Il quitte ce poste en 1993 pour accepter la nomination par le président Bill Clinton comme procureur fédéral du district de Columbia. Au début de ses nouvelles fonctions, il supervise les conclusions sur le cas de corruption contre Dan Rostenkowski, partie du scandale de la Poste du Congrès. Il est procureur fédéral jusqu'à sa nomination comme procureur général adjoint en 1997. Depuis 2001, Holder travaille dans le privé, comme avocat au cabinet Covington & Burling, à Washington, représentant des clients comme Merck ou la National Football League.

En avril 2004, invité sur CNN, il affirme son opposition au Patriot Act de l'administration Bush. En juin 2008 lors d'un discours à l'American Constitution Society for Law and Policy il critique la politique américaine de la torture et la surveillance sans mandat permise à la NSA. Le Patriot Act est toujours en vigueur en 2009. Le 9 janvier 2009, le Sénat confirme Holder comme procureur général des États-Unis (équivalent du ministre de la Justice aux États-Unis), sa nomination fut plusieurs fois retardée mais finalement confirmée avec 75 voix pour et 21 contre après trois heures de débat au Sénat.

Jean-Ortiz Paul

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Paul Jean-Ortiz est un diplomate français né le 19 mars 1957 à Casablanca, au Maroc, mort à Paris le 31 juillet 2014 (à 57 ans). Du 9 mai 2012 à son décès, il a été le conseiller diplomatique du président François Hollande.

 

Jean-Ortiz Paul

Né le 19 mars 1957 à Casablanca, au Maroc, Paul Jean-Ortiz est titulaire d'une licence ès lettres (chinois), diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. Durant sa jeunesse, il est proche des milieux trotskistes. Se lançant dans la carrière diplomatique, il est nommé successivement troisième secrétaire à Pékin (1987-1988)3, secrétaire adjoint des affaires étrangères (Orient) au ministère de la Coopération et du Développement (1991-1992), consul général à Canton (1992-1993), deuxième secrétaire à Pékin (1993-1995), premier conseiller à Hanoï (1995-1997), ministre-conseiller à Pékin (2000-2005) puis à Madrid (2005-2009). Conseiller du ministre Hubert Védrine de 1997 à 2000, il devient directeur Asie et Océanie au ministère des Affaires étrangères en septembre 2009. Spécialiste de la Chine, il parlait couramment le mandarin. Le 17 mai 2012, il est nommé conseiller diplomatique du président François Hollande. Il décède d'un cancer le 31 juillet 2014.

Moscovici Pierre

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Pierre Moscovici, né le 16 septembre 1957 à Paris, est un homme politique français, membre du Parti socialiste, réélu député du Doubs le 17 juin 2007. Il n'a pas caché ses ambitions, notamment celle d'être candidat à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012. Il nommé Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie le 16 mai 2012 dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault.

Moscovici Pierre

Pierre Moscovici est le fils du psychologue social Serge Moscovici et de la psychanalyste Marie Bromberg-Moscovici. Après des études au lycée Condorcet,Il est titulaire d’un DEA de sciences économiques, d’un DEA de philosophie, ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po) et de l’ÉNA (promotion Louise Michel (1982-1984)) où Dominique Strauss-Kahn fut son professeur. Il était d'ailleurs président de l'association À gauche, en Europe fondée par ce dernier et Michel Rocard. Il quitte la LCR d’Alain Krivine en 1984 pour le PS. En 1986, il est secrétaire du « groupe des experts » constitué par Claude Allègre. Il devient en 1988 chargé de mission au cabinet de Lionel Jospin à l’Éducation nationale, Claude Allègre étant conseiller spécial du même cabinet. En 1990, il entre au Commissariat général du Plan et devient bientôt chargé de mission auprès du commissaire, Jean-Baptiste de Foucauld (président du club « Échanges et Projets »). En 1991, il publie avec François Hollande (secrétaire général des clubs « Témoins ») L’Heure des choix, un réquisitoire contre la politique économique de Pierre Bérégovoy. Il devient le plus jeune secrétaire national du PS en 1990. En 1992, il devient trésorier du PS.

Pierre Moscovici devient député européen lors des élections européennes du 12 juin 1994, poste duquel il démissionne le 5 juin 1997 pour devenir député à l'Assemblée nationale. À la fin du second mandat de François Mitterrand, il se prononce pour un bilan critique du mitterrandisme. Il est d'ailleurs le premier socialiste à réagir lors de la parution du livre de Pierre Péan, sur la jeunesse de François Mitterrand, et déclare, à propos des relations de l'ancien président avec René Bousquet : « Ce qui me choque c’est qu’il ait pu frayer avec quelqu’un qui a été un outil de l’antisémitisme d’État et un complice de la solution finale du Reich. On ne peut pas tolérer d’être tolérant envers le mal et, pour moi, René Bousquet c’était le mal absolu ». En octobre 1995, Lionel Jospin en fait son secrétaire national du PS, chargé des études et du projet. Il est alors un fidèle de Lionel Jospin.

Pierre Moscovici est élu député du Doubs aux élections législatives de 1997, pour lesquelles il a été un des auteurs du programme socialiste. Cependant, il devient immédiatement ministre délégué aux affaires européennes dans le gouvernement de Lionel Jospin, y restant en poste cinq ans, et n'exerce donc pas la fonction de député. Durant cette période, il doit notamment préparer la présidence française de l'Union européenne en période de cohabitation, alors que les affaires étrangères sont un domaine de compétence partagé avec le président de la République Jacques Chirac. C'est au cours de cette présidence (premier semestre 2001) qu'est négocié le traité de Nice. Il sera ensuite l'un des négociateurs français du traité constitutionnel européen. Il est battu aux élections législatives françaises de 2002, un an après avoir subi un rude échec aux élections municipales à Montbéliard. Lors des élections européennes du 13 juin 2004, il redevient député européen, poste duquel il démissionne le 25 juin 2007 pour devenir député à l'Assemblée nationale. Il devient un des vice-présidents du Parlement européen.

Au cours de la campagne interne pour la désignation du candidat socialiste fin 2006, pour l'élection présidentielle du printemps 2007, il soutient activement Dominique Strauss-Kahn. Après l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, il retrouve son siège de député. Il devient alors président de la commission d'enquête parlementaire sur la libération des infirmières bulgares prisonnières en Libye. Il demande notamment à Cécilia Sarkozy de venir s'expliquer de son rôle dans cette affaire. Après le départ de Dominique Strauss-Kahn au Fonds monétaire international, Pierre Moscovici devient l'un des principaux animateurs du courant social-démocrate dont l'ancien ministre de l'Économie était le représentant au sein du PS.

Cependant, Pierre Moscovici se distingue alors de la stratégie de Jean-Christophe Cambadélis, autre animateur de ce courant. Ce dernier cherche à nouer des alliances avec d'autres courants du PS en vue du congrès de 2008 pour éviter que ce congrès désigne un éventuel présidentiable en 2012. En effet, en 2007, Pierre Moscovici annonce qu'il pourrait lui-même briguer la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire du Parti socialiste lors de son prochain congrès, prévu à Reims en novembre 2008. Dans ce cas, il renoncerait à une éventuelle candidature à l'élection présidentielle en 2012. Le 18 mai 2008, il est désigné par le courant Socialisme et démocratie pour être le premier signataire d'une contribution présentée dans la perspective du Congrès.

Il est élu président de la communauté d'agglomération du Pays de Montbéliard en 2008 après les élections municipales. En 2008, il présente sa candidature au 1er Secrétariat du PS – dont l'élection est prévue mi-novembre 2008 au Congrès de Reims – dans son « Appel du 18 mai » avec l'objectif d'animer un travail collectif pour rénover le parti, et préparer le programme qui pourra servir de tronc commun à toute la gauche et présenter l'Alternative crédible pour 2012. Si élu, il s'est engagé à s'exclure de la course présidentielle de 2012. Des primaires élargies pour élire le/la Présidentiable seraient organisées en 2011. Il est le premier signataire de la contribution "Besoin de gauche", qui rassemble Socialisme et Démocratie et Rénover maintenant d'Arnaud Montebourg. Lors de l'université d'été du PS à la Rochelle, le dernier week-end d'août, alors qu'il mise sur le ralliement de Martine Aubry notamment, il s'estime trahi par celle-ci et par Jean-Christophe Cambadélis, ceux-ci s'alliant à Laurent Fabius et souhaitant voir l'ancienne ministre prendre la tête du PS. Il choisit de s'allier à des « barons locaux », le maire de Lyon, Gérard Colomb, Jean-Noël Guérini, chef du PS dans les Bouches-du-Rhône et Manuel Valls, député-maire d'Évry (91).

Début septembre 2008, il se déclare « post-strausskahnien ». Fin septembre 2008, lors du dépôt des motions, les "barons locaux" de la Ligne Claire ayant décidé de rejoindre Ségolène Royal, Jean-Christophe Cambadélis et Arnaud Montebourg se déclarant soutenir la motion de Martine Aubry, il annonce au dernier instant qu'il rejoint Bertrand Delanoë. Après le congrès de Reims, suite au forfait de Delanoe, il ne donna pas de consigne de vote, ni envers Martine Aubry ni envers Ségolène Royal. Début juin 2009, il s'entoure d'une petite équipe jeune et moderne pour lancer le site internet de son courant ainsi qu'un réseau social.. L'homme se dit fasciné par les nouvelles technologies, il possède à ce sujet près de 5000 amis sur Facebook, utilise Twitter et poste près d'un article par jour sur son blog. A la mi-juin 2009, Pierre Moscovici lance une pétition pour la tenue d'une convention socialiste sur les primaires. Cette action prolonge son engagement pour ce mode de désignation du candidat socialiste à la présidentielle, qu'il estime impératif pour renouveler les structures du PS.

En octobre 2009, il publie un nouvel ouvrage, "Mission impossible? Comment la gauche peut battre Nicolas Sarkozy en 2012", dans lequel il présente quelques axes programmatiques, en particulier pour rénover la République, créer une croissance économique écologiquement responsable ou encore modifier la fiscalité dans un esprit de justice et d'égalité. Au printemps 2010, il anime, au sein du Parti socialiste, la Convention nationale pour un nouveau modèle de société : social, écologique et solidaire. Pour la première fois, le Parti socialiste se convertit à un paradigme qui dépasse la logique productiviste et intègre la dimension environnementale. De cette convention, émerge un texte voté à l’unanimité par le Conseil national du PS, qui trace les grandes lignes du projet socialiste pour 2012. Après avoir apporté son soutien à Dominique Strauss-Kahn, qui ne peut se présenter en raison de son inculpation pour agression sexuelle en mai 2011, il envisage un temps de présenter sa candidature à la primaire présidentielle socialiste de 2011 en vue de l'élection présidentielle de 2012. Il choisit fin juin de soutenir François Hollande pour la primaire socialiste. Il est coordinateur de la campagne des primaires de ce dernier.

Le 17 novembre 2011, il devient directeur de la campagne de François Hollande pour l’élection présidentielle. Le 16 mai 2012, à la suite de l'élection de François Hollande à la présidence de la République, et de la nomination par ce dernier de Jean-Marc Ayrault au poste de Premier ministre, il est nommé ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur. Le 21 juin 2012, il est nommé ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault II. Le 21 juin 2012, il perd la charge du Commerce extérieur à la suite de la nomination de Nicole Bricq à ce poste. Ses deux ministres délégués sont Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du Budget, qui a remplacé Jérôme Cahuzac le 20 mars 2013, et Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l’Économie sociale et solidaire et de la Consommation. Son objectif est de réduire la dette, creuser le sillon européen, renforcer la compétitivité de la France, et mener des réformes de structure pour l'économie française . Il indique vouloir défendre le « sérieux de gauche » pour restaurer la crédibilité budgétaire et financière de la France. Il souligne régulièrement l'importance de la réduction des déficits et des dépenses publiques, récusant les termes d'austérité et de rigueur.

Sur le terrain, il explique les mesures du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi et les 35 mesures qu'il contient, dont le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) et la Banque publique d'investissement (BPI). Il a traité depuis mai 2012 plusieurs dossiers d'entreprises en difficulté, tels que le Crédit immobilier de France, Dexia, ou encore PSA Finances . Sur le plan européen, Pierre Moscovici s'est impliqué dans le Pacte de croissance en juin 2012, la recapitalisation de la Banque européenne d'investissement, le sauvetage de la Grèce et de Chypre ou encore la supervision bancaire. À l'international, il soutient la promotion d'une mondialisation solidaire, la recherche de remèdes à la volatilité des taux de change, les approches coopératives pour favoriser le retour généralisé à la croissance. Il est directement mis en cause dans l'affaire Cahuzac le 7 avril 2013 sur Itélé par Edwy Plenel président du journal Médiapart. Edwy Plenel affirme que le Ministre de l'économie connaissait la situation illicite de son ministre délégué depuis mi-décembre 2012, et que l'enquête fiscale auprès des banques Suisses sur une période restreinte qui l'avait diligentée sur Jérôme Cahuzac n'aurait été qu'une tentative de sauvetage en ultime recours.    

Avice Edwige

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Edwige Avice, née le 13 avril 1945 à Nevers (Nièvre), est une femme politique française.

Avice Edwige

Ses parents sont Edmond Bertrant et Hélène Guyot. Elle épouse en 1970 Étienne Avice, cousin de Roselyne Bachelot. Elle est diplômée en lettres, en sciences politiques et en commerce international. Cadre de banque et ingénieur financier, elle a travaillé au Crédit lyonnais puis à l'Assistance publique de Paris. Membre du Parti socialiste et du courant CERES (Chevènement) elle devient, le 1er octobre 1978, députée de Paris à la faveur d'une élection partielle qu'elle remporte contre le RPR sortant Christian de La Malène, dont l'élection a été invalidée par le Conseil constitutionnel le 24 juillet 1978. Elle devient membre de la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale. Elle est ainsi, avec Marie Jacq, l'une des deux seules élues du groupe socialiste.

Après la victoire de François Mitterrand, elle est nommée Ministre déléguée à la Jeunesse et aux Sports auprès du Ministre du Temps Libre, André Henry. Elle est réélue dans la foulée députée du 14e arrondissement de Paris. En mars 1983, elle est tête de liste de l'Union de la Gauche dans le même arrondissement et est élue conseillère de Paris. Dans le 3e gouvernement Mauroy, elle devient Ministre déléguée au Temps libre, à la Jeunesse et aux Sports. De ces trois années au Ministère de la Jeunesse et des Sports, elle laisse la loi Avice. Le CERES a toujours été très intéressé par les questions de défense, c'est pour cette raison qu'elle est nommée Secrétaire d'État auprès du Ministre de la Défense (Charles Hernu puis Paul Quilès) dans le gouvernement Fabius. Elle suit particulièrement l'enseignement militaire et le service national et tente de faire passer dans la société « l'esprit de défense ». En mars 1986, elle est réélue députée de Paris en 5e position sur la liste Jospin.

En juin 1988, elle est parachutée dans l'Isère après sa nomination comme Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères (Roland Dumas). Elle est élue députée, mais en octobre 1988, elle est battue aux cantonales. En mai 1991, dans le gouvernement Cresson, elle est promue Ministre de la Coopération et du Développement. En avril 1992, elle quitte le gouvernement puis en 1993 elle est sévèrement battue aux législatives dans l'Isère. Depuis plusieurs années, elle s'était éloignée du courant CERES (devenu Socialisme et République) ; ainsi, elle approuve la guerre du Golfe et l'engagement français derrière les Américains (janvier 1991), milite pour le oui au Traité de Maastricht (1992) et refuse de quitter le Parti Socialiste pour le MDC en 1993.

Depuis 1993, elle travaille dans le privé mais continue à faire de la politique, non plus comme ministre ou parlementaire, mais comme expert ou conseillère. De 1993 à 2005, elle est présidente-directrice générale de la Financière de Brienne et de Brienne Conseil. En 1997, elle est chargée de mission auprès du Ministre de la Défense - Alain Richard - sur le tissu européen des PME/PMI des secteurs de la défense, de l'aéronautique et de l'espace. En 1998 elle fonde le Club Paris Citoyen et devient membre du Conseil économique, social et culturel du PS. Aussi, elle préside le CNAPS (Conseil National des Activités Physiques et Sportives) depuis 2001 et est membre du Comité économique de défense depuis 1999 (elle le présida de 1999 à 2003). Elle est aujourd'hui directrice associée du BIPE (fournisseurs des analyses économiques). Nommée Chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le 20 novembre 1998, par le gouvernement de Lionel Jospin, Edwige Avice est promue au grade d'officier par Nicolas Sarkozy (11 avril 2009 - promotion de Pâques), au titre du Ministère de la Santé et des Sports.


Jones James Logan

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James Logan Jones, Jr. (né le 19 décembre 1943 à Kansas City dans le Missouri) est un général 4 étoiles du Corps des Marines et l'ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis de l'administration du président Barack Obama.

Jones James Logan

James L. Jones fut le 32e commandant du Corps des Marines de 1999 à 2003 puis dirigea le Grand quartier général des puissances alliées en Europe (SACEUR) et le United States European Command (COMUSEUCOM) de 2003 à 2006. Jones prit sa retraite de l'armée en février 2007 après 40 ans de service. En 2007, il fut le président de la Commission indépendante du Congrès des États-Unis sur les forces de sécurité en Irak qui enquêta sur les capacités de la police et des forces armées irakiennes. En novembre 2007, il fut nommé envoyé spécial pour la sécurité au Moyen-Orient par le département d'État américain. Choisi en 2008 comme futur conseiller à la sécurité nationale par le président-élu Barack Obama, il entre en fonction en 2009, le même jour que le président. Il annonce sa démission en octobre 2010.

Il est actuellement le président de l'Atlantic Council of the United States. James Jones est né à Kansas City dans le Missouri. Il est le fils d'un officier des Marines, décoré pendant la Seconde Guerre mondiale et qui fut le premier à commander une unité de reconnaissance amphibie aux États-Unis. Ayant passé une partie de sa jeunesse en France, Jones retourna aux États-Unis pour entrer à la School of Foreign Service de l'université de Georgetown où il obtint un Bachelor of Science. Mesurant plus d'1m93, il joua pour les Georgetown Hoyas, l'équipe de basket masculine de l'université.

En janvier 1967, il fut nommé second lieutenant des Marines. Après la fin de sa formation à la Basic School de la base des Marines (MCB) de Quantico en Virginie en octobre 1967, il fut envoyé au Vietnam où il commanda un peloton puis une compagnie et fut promu premier lieutenant en juin 1968. Il rentra du Vietnam en décembre 1968 et servit comme commandant de compagnie dans la base des Marines du camp Pendleton en Californie jusqu'en mai 1970 puis au Marine Barracks à Washington, D.C. jusqu'en juin 1973 où il fut promu capitaine. De juillet 1973 à juin 1974, il suivit une formation à l'école de guerre amphibie au MCB de Quantico en Virginie. En novembre 1974, il fut envoyé au sein de la 3e division de Marines à Okinawa au Japon où il servit comme commandant de compagnie jusqu'en décembre 1975.

De janvier 1976 à août 1979, Jones servit dans l'Officer Assignments Section au Quartier général des Marines à Washington, D.C. Il fut promu major en juillet 1977. Restant à Washington, il fut nommé officier de liaison du Corps des Marines auprès du Sénat des États-Unis, où il servit jusqu'en juillet 1984. Comme officier de liaison, son premier supérieur fut John McCain, alors capitaine de l'United States Navy. Il fut promu lieutenant-colonel en septembre 1982. Il fut sélectionné pour suivre les cours du National War College à Washington, D.C. Il en est sorti diplômé en juin 1985 et fut nommé commandant du 3e bataillon au sein de la Première division des Marines basé au camp Pendleton en Californie, de juillet 1985 à juillet 1987. En août 1987, Jones retourna au Quartier général du Corps des Marines où il servit d'assistant senior (Senior Aide) auprès du Commandant du Corps des Marines. Il fut promu colonel en avril 1988 et devint le secrétaire militaire du Commandant en février 1989. 

En août 1990, il fut nommé commandant de la 27e unité expéditionnaire des Marines au Camp Lejeune en Caroline du Nord. Durant ce commandement, il participa à l'opération Provide Comfort dans le nord de l'Irak et en Turquie. Il fut nommé brigadier-général en avril 1992. Le général Jones fut nommé comme directeur adjoint, J-3, à l'United States European Command, à Stuttgart en Allemagne en juillet 1992. Durant cette période, il fut le chef d'état-major lors de l'opération Provide Promise en Bosnie-Herzégovine et en République de Macédoine. De retour aux États-Unis, il fut nommé au grade de Major General en juillet 1994 et fut nommé comme commandant de la 2e division des Marines, au sein des Marine Forces Atlantic, MCB Camp Lejeune, en Caroline du Nord. Puis il servit comme directeur de la division de la guerre expéditionnaire (N85), au bureau du Chief of Naval Operations, durant l'année 1996, puis comme chef d'état-major adjoint chargé des plans des politiques et des opérations, au sein du quartier général des Marines à Washington. Il fut nommé Lieutenant General en juillet 1996 et pris ensuite le poste d'assistant militaire au département de la Défense.

En juin 1999, il fut nommé au grade de Général 4 étoiles et devint en juillet le 32e Commandant du Corps des Marines, poste qu'il occupa jusqu'en janvier 2003. Parmi les innovations durant sa période de commandement, il supervisa le développement du programme de nouvelles tenues de camouflage MARPAT et l'adoption d'un programme d'arts martiaux pour l'entrainement des Marines, en remplacement respectivement des uniformes woodland et du système de combat LINE. Le général Jones assura le commandement de l'U.S. European Command (EUCOM) le 16 janvier 2003 et de Commandant suprême des troupes alliées pour l'Europe (SACEUR)le 17 janvier 2003. Il est le premier général des Marines à servir comme commandant SACEUR/EUCOM. Le Corps des Marines a seulement commencé récemment à pourvoir de hauts postes au sein du département de la Défense. Le général Jones est l'un des cinq officiers quatre étoiles des Marines qui dépassent l'actuel Commandant des Marines, le général James T. Conway, par l'ancienneté ou l'antériorité dans le grade — les autres sont l'ancien chef d'état-major des armées des États-Unis Peter Pace; l'ancien commandant Michael Hagee, le commandant de l'U.S. Strategic Command James E. Cartwright, et le commandant adjoint Robert Magnus.

En tant que SACEUR, Jones mena les Allied Command Operations (ACO), dont les forces de l'OTAN en Europe depuis le Grand quartier général des puissances alliées en Europe, à Mons en Belgique. Le général Jones quitta son commandement en tant que SACEUR le 7 décembre 2006 et fut remplacé par le général de l'US Army John Craddock. Le général Jones aurait décliné la proposition de succéder au général John Abizaid comme commandant de l'U.S. Central Command et prit sa retraite du Corps des Marines le 1er février 2007. La secrétaire d'État Condoleezza Rice demanda par deux fois à Jones d'être le secrétaire d'État adjoint après la démission de Robert Zoellick mais il déclina l'offre. Le 25 mai 2007, le Congrès créa une commission indépendante sur les forces de sécurité irakiennes pour enquêter pendant 120 jours sur les capacités des forces armées et de la police irakienne. Le général Jones fut le président de cette commissions et fit son rapport au Congrès le 6 septembre 20076 notant de sérieuses déficiences au sein du ministère irakien de l'Intérieur et de la police nationale irakienne.

Le 28 novembre 2007, la secrétaire d'État Condoleezza Rice nomma Jones comme envoyé spécial pour la sécurité au Moyen-Orient afin de travailler avec les Israéliens et les Palestiniens pour renforcer le sécurité des deux côtés. Lors de la campagne présidentielle de 2008, Jones était considéré comme un proche du candidat républicain, John McCain. En juin 2008, dans First Read sur la chaine MSNBC, il fut rapporté que le général Jones était parmi ceux dont l'équipe du sénateur Barack Obama discutait avec les Sénateurs et les Représentants comme d'un possible candidat à la vice-présidence. Lors du dernier débat entre Obama et John McCain, Obama mentionna Jones comme l'une des personnes dont il s'entourerait pour les sujets sur la sécurité nationale, provoquant des spéculations sur un possible nomination au cabinet des États-Unis. Le 20 novembre, les médias américains indiquèrent que Jones serait nommé comme conseiller à la sécurité nationale. Il démissionne le 8 octobre 2010, cédant sa place à Tom Donilon.

Donilon Thomas E.

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Thomas E. Donilon, dit Tom Donilon, né le 14 mai 1955 à Providence dans le Rhode Island, est conseiller à la sécurité nationale des États-Unis sous l'administration Obama depuis le 8 octobre 2010.

Donilon Thomas E.

Après une carrière dans le privé, Tom Donilon devient chef de cabinet du secrétaire d'État sous l'administration Clinton. Après l'élection de Barack Obama, il est avec la diplomate Wendy Sherman nommé par le président élu pour superviser la transition de la nouvelle administration au Département d'État. Devenu en 2009 adjoint au conseiller à la sécurité nationale, le général James L. Jones, il lui succède le 8 octobre 2010. Il annonce sa démission le 5 juin 2013 et Susan Rice est appelée à le remplacer dans ses fonctions.

Rice Susan

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Susan Elizabeth Rice, née le 17 novembre 1964 à Washington DC, est une spécialiste américaine en politique étrangère et conseillère à la sécurité nationale des États-Unis depuis le 1er juillet 2013.

Rice Susan

Susan Rice grandit à Washington D.C. auprès de ses parents Emmet J. Rice, professeur d'économie à l'université Cornell et ancien gouverneur de la Réserve fédérale et Lois Dickson Fitt, une universitaire dans les sciences de l'éducation. Elle reçoit un Truman Scholarship (programme fédéral de bourses d'études) qui lui permet d'étudier à l'université Stanford où elle est diplômée en histoire en 1986, puis à l'université d'Oxford en relations internationales. Devenue l'une des assistantes en politique étrangère lors de la campagne du candidat démocrate Michael Dukakis lors de l'élection présidentielle de 1988, elle intègre ensuite le cabinet de conseil McKinsey & Company, travaillant pour le bureau de Toronto.

À partir de 1993, elle travaille dans l'administration Clinton, comme directrice des organisations internationales et du maintien de la paix au Conseil national de sécurité de 1993 à 1995, puis en tant qu'assistante spéciale du président et directrice senior des Affaires africaines de 1995 à 1997. En 1997, la secrétaire d'État Madeleine Albright, mentor de Rice et amie de sa famille, presse Bill Clinton de la nommer comme secrétaire d'État adjointe aux Affaires africaines. Rice n'est pas alors le premier choix des chefs du Congressional Black Caucus qui la voient comme faisant partie de l'« élite noire assimilationniste de Washington » mais elle fait grande impression lors de son audition au Sénat qui la confirme à son poste, qu'elle conserve jusqu'à la fin de la présidence Clinton.

En 2008, elle est l'une des principales conseillères de Barack Obama durant sa première campagne présidentielle. Après son élection, celui-ci la désigne le 1er décembre 2008 pour être son ambassadrice auprès des Nations unies. À la suite de sa confirmation unanime par le Sénat, elle entre en fonction le 22 janvier 2009. Un moment pressentie pour succéder à Hillary Clinton au poste de secrétaire d'Etat, elle renonce le 15 décembre 2012, étant considérée comme « pas assez consensuelle », notamment par les républicains et pour ses déclarations controversées (elle a parlé d'un « débordement populaire ») à la suite de l'assassinat de l'ambassadeur américain J. Christopher Stevens en Libye, en septembre de la même année. Certains observateurs politiques parlent toutefois d'elle comme candidate potentielle à la succession d'Obama à la présidence.

Le 5 juin 2013, Tom Donilon annonce sa démission de ses fonctions de conseiller à la sécurité nationale et Susan Rice est appelée à lui succéder3. Elle prend ses fonctions le 1er juillet suivant. Susan Rice est mariée à Ian Officer Cameron, un producteur de télévision d'origine canadienne dont elle a deux enfants. Elle n'a aucun lien de parenté connu avec Condoleezza Rice.

Bani Sadr Abolhassan

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Abolhassan Bani Sadr, né le 22 mars 1933 à Hamedan (Iran), a été le premier président de la République islamique d'Iran.

Bani Sadr Abolhassan

Considéré par l'ayatollah Khomeini comme son fils spirituel, Abolhassan Bani Sadr est élu à une large majorité (plus de 70 % des voix) après la révolution islamique de 1979 en janvier 1980. Il participe activement à la rédaction de la Constitution iranienne et à la révolution. Cependant, opposé à la poursuite de la guerre Iran-Irak et défenseur des droits de l'homme en Iran, il est destitué par l’ayatollah Khomeini le 21 juin 1981 et la plupart de ses collaborateurs proches et des membres de sa famille ont été assassinés ou torturés par les Pasdaran.

Il est l'un de ceux affirmant la réalité d'une « surprise d'octobre », c'est-à-dire d'un accord entre l'ayatollah Khomeini et Ronald Reagan pour retarder la libération des otages américains détenus à Téhéran, afin de favoriser son élection contre Jimmy Carter, en échange de la fourniture d'armement à la République islamique d'Iran. Il s'exile d'abord en Turquie puis trouve refuge en France où il vit toujours et écrit des articles sur l’Iran. En juillet 2009, il habite Versailles dans une villa protégée par la police française.

Abizaid John

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John Philip Abizaid (né le 1er avril 1951) est un général quatre étoiles à la retraite de l'United States Army et ancien commandant du United States Central Command (CENTCOM). 

Abizaid John

Il est déjà intervenu dans 27 pays différents. Abizaid succède au général Tommy Franks en tant que commandant de la USCENTCOM le 27 juillet 2003. Auparavant, il était l'un des deux commandants adjoints de la CENTCOM lors de la Guerre d'Irak. Abizaid est né aux États-Unis dans une famille chrétienne libano-américaine. Il parle couramment l'arabe. C'est le militaire d'origine arabe le plus gradé de l'histoire de l'armée américaine. Il est aujourd'hui marié et père de trois enfants. Abizaid a suivi une éducation militaire à l'académie militaire de West Point à New York ; Officier d'infanterie, Armed Forces Staff College, et U.S. Army War College à l'Hoover Institute de l'Université Stanford.

En tant que civil, il obtient une maîtrise ès arts à l'Université Harvard, et à l'Université de Jordanie à Amman. En juin 1973 à l'académie militaire de West Point, Abizaid sort sous-lieutenant d'Infanterie. Il commence sa carrière avec le 504e régiment aéroporté américain de Fort Bragg en Caroline du Nord. En 1983, il combat à Grenade en tant que commandant de la 2e et 1er garde bataillon. Il réalise une opération reprise dans le film Le Maître de guerre. Le général Abizaid commande ensuite le 3e bataillon, 325e régiment aéroporté américain à Vicence en Italie, durant la guerre du Koweït où il se déploie au Kurdistan irakien.

Sa brigade est la 1st Brigade / 504th Parachute Infantry Regiment de la 82e division aéroportée américaine. Il sert ensuite en Bosnie-Herzégovine. Il devient le 66e Commandant de l'académie militaire de West Point. Plus tard, il commande la 1re division d'infanterie américaine, surnommée The Big Red One, à Würzburg en Allemagne, qui fournit les premières troupes de l'armée de terre au Kosovo. Il sert en tant que commandant adjoint des forces combinées de l'United States Central Command pendant la Guerre d'Irak. Il obtient pour mission auprès des Nations unies de faire partie du groupe d'observateurs au Liban. Le 27 juillet 2003, le général Abizaid succède au général Tommy Franks en tant que commandant de la USCENTCOM lors de la guerre d'Irak.

Décorations

  • Defense Distinguished Service Medal avec un feuille de chêne
  • Defense Superior Service Medal
  • Distinguished Service Medal
  • Legion of Merit avec cinq feuilles de chêne
  • Bronze Star Medal
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