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Ensslin Gudrun

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Gudrun Ensslin (née le 15 août 1940 et morte le 18 octobre 1977 à Stuttgart) est la co-fondatrice avec Andreas Baader de la Fraction armée rouge

Ensslin Gudrun

Ensslin est née dans le village de Bartholomä en Bade-Wurtemberg, Allemagne. Son père, Helmut Ensslin, est un célèbre pasteur de l'Église évangélique en Allemagne (EKD). Gudrun est la fille modèle parmi ses sept sœurs, elle adore la littérature et l'école. Elle est aussi une descendante directe du célèbre philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel. A l'âge de 18 ans, elle passe une année aux États-Unis dans une école secondaire de Pennsylvanie. Après quoi elle reçoit une bourse de la Studienstiftung des deutschen Volkes.

En étudiant la philosophie elle rencontre Bernward Vesper, qui devient son compagnon. En 1963, ils fondent une petite maison d'édition « Studio für neue Literatur » (Studio pour de la nouvelle littérature). En 1965, Gudrun et Bernward partent vivre à Berlin-Ouest, où elle travaille sur un doctorat à la Freie Universität. C'est aussi à cette période que Gudrun va se fasciner pour la politique de gauche, elle assiste à une manifestation avec son conjoint contre les armes nucléaires et la présence de bases militaires américaines.

Deux ans plus tard en 1967, elle met au monde un petit garçon, du nom de Felix Robert. C'est aussi la date qui marquera la fin de sa relation avec Vesper. En mai, Ensslin participe à des actions politiques de protestation contre le Chah d'Iran, Mohammad Reza Pahlavi. C'est dans cette période qu'elle se lie avec Andreas Baader. En 1968, Ensslin et Andreas Baader sont condamnés à 3 ans de prison pour l'incendie du grand magasin Kaufhaus Schneider à Francfort-sur-le-Main. Ils sont libérés en juin 1969. En mai 1970, Ensslin et Ulrike Meinhof font évader Andreas Baader qui avait été de nouveau arrêté. Ce coup constitue l'acte de naissance du groupe Baader-Meinhof, qui commence alors à se faire appeler Rote Armee Fraktion.

Elle passe l'été 1970 avec les principaux dirigeants de la RAF dans un camp du Fatah en Jordanie où elle est formée à la lutte armée. De retour en Allemagne, elle vit dans la clandestinité et participe à des attaques de banque. En juin 1972, Ensslin est arrêtée à Hambourg à la suite d'une série d'attentats à la bombe perpétrés en mai sur des bâtiments militaires américains établis en Allemagne, des postes de police et le bureau d'impression des journaux Springer. En mai 1975, le procès contre BaaderMeinhofJan-Carl Raspe et Ensslin est ouvert. Ils sont condamnés, en avril 1977, à une peine de prison à perpétuité.

Andreas Baader, Ensslin, Jan-Carl Raspe et Irmgard Möller sont maintenus en détention à la prison de Stuttgart-Stammheim. À la suite de l'échec de plusieurs tentatives de libération des membres de la Fraction armée rouge par la 2e génération de la Rote Armee Fraktion, les condamnés sont retrouvés morts le matin du 18 octobre 1977 dans leurs cellules. Seul Möller est encore en vie. Le rapport officiel conclut au suicide. Une autre théorie voudrait que les détenus aient été abattus dans leur cellule, une réaction du gouvernement suite à l'échec d'une prise d'otage par un groupe palestinien qui exigeait leur libération immédiate. Ensslin s'est pendue aux barreaux de sa cellule avec le câble électrique d'une radio.


County Jayne

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Jayne County, née Wayne Rogers en 1947 à Dallas, est une actrice et une chanteuse de rock. Elle fut connue sous le nom de Wayne County, notamment par sa participation au groupe Wayne County and the Electric Chairs, avant de revendiquer sa transsexualité et d'adopter le nom de Jayne County.

 

Bien qu'elle n'ait jamais connu de succès commercial, elle a exercé une influence sur des musiciens tels que David Bowie, Les Ramones, Patti Smith, Pete Burns et Lou Reed. Elle est connue pour ses prestations scandaleuses en public et pour ses chansons « Are You Man Enough To Be A Woman », « Fuck Off », « Stuck On You » et « Night Time ». Elle a participé en tant qu'actrice à la Factory d'Andy Warhol.

 

Filmographie

  • 1976 : Blank Generation, réalisé par Ivan Kral et Amos Poe
  • 1977 : The Punk Rock Movie, réalisé par Don Letts
  • Punk In London, réalisé par Wolfgang Büld
  • Jubilee, réalisé par Derek Jarman
  • 1982 : City Of Lost Souls, réalisé par Rosa von Praunheim
  • 1995 : Wigstock:The Movie, réalisé par Barry Shils
  • 2007 : King of Punk, réalisé par Kenneth van Schooten

Discographie

  • 1977 : The Electric Chairs 1977 EP on Illegal Records
  • 1978 : The Electric Chairs on Safari Records
  • 1978 : Blatantly Offensive EP, Safari Records
  • 1978 : Storm The Gates Of Heaven, Safari Records
  • 1979 : Things Your Mother Never Told You, Safari Records
  • 1980 : Rock and Roll Resurrection (In Concert), Safari Records
  • 1980 : Rock and Roll Resurrection (In Concert), Attic Records Limited
  • 1987 : Private Oyster, Revolver Records
  • 1993 : Goddess Of Wet Dreams, ESP Records
  • 1995 : Deviation, Royalty Records
  • 2002 : Wash Me In The Blood (Of Rock & Roll)- Live at Squeeze Box, Fang Records
  • 2003 : So New York, Ratcage Records
  • 2006 : Wayne County At The Trucks, Munster Records
  • 2007 : Razor Clam, (single with She Wolves), Poptown Records
  • 2007 : California Uber Alles, (single with She Wolves), Poptown Records
County Jayne

Marjane Léo

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Thérèse Gendebien, puis baronne Charles de Ladoucette, dite Léo Marjane est une chanteuse française née à Boulogne-sur-Mer le 27 août 1912. 
Marjane Léo

Thérèse Gendebien a deux ans lorsque sa famille dont le père est diplomate s’installe en Rhénanie. Elle passe son enfance en Allemagne, puis en Autriche. Elle a six ans lorsque son père meurt. Elle prend des cours de violon et de piano au conservatoire de Vienne. Sa famille habite ensuite à Marseille. Elle rêve de devenir écuyère, et l’amour des chevaux ne la quittera jamais, mais c’est sur les planches qu’elle monte très tôt. « Je crois avoir toujours chanté, petite fille, je chantais devant les miroirs en faisant des grimaces à mon image ». Avec sa voix de contralto, on l’avertit qu’à l’opéra peu de rôles existent. Pensant que c’était insuffisant pour vivre, elle se tourne vers le music-hall.

À quinze ans, elle triomphe au concours Artistica à l’Alcazar de Marseille et à seize ans, sous le nom de Rita Karoly, elle forme un duo avec un chanteur en interprétant des chansons fantaisistes. Mais son premier désir était de devenir avocate. Il est plus vraisemblable qu'ainsi elle évite de parler de sa première partie de carrière sous le nom de Rita Karoli où elle faisait des numéro de danse et d'acrobatie, ce qu'elle nia jusqu'à ses cent ans : avocate, pas acrobate. Cette coquetterie amusait beaucoup les Marseillais qui avaient assisté à ses débuts au music hall.

À 19 ans, elle épouse le chanteur Raymondey (Raymond Gérard). En 1932, elle chante au Caire, au cabaret Le Perroquet puis, de retour à Paris, à l’Alhambra l’année suivante, et au Petit Casino en 1934. Elle adopte alors le nom d’artiste de Léo Marjane « Marjane était la compression de Marie-Jeanne4, » puis accompagne son époux à Paris où elle se produit à Bobino, à l’ABC et chez O'dett en 1931. Elle se fait remarquer par sa voix chaude et envoûtante de contralto, et par sa diction parfaite, au phrasé très moderne. Il est permis de penser que le prénom Léo est l'abréviation de Léonie. Mais les versions provenant de l’intéressée divergent d'une interview à l'autre.

Dès 1931, après des essais d’enregistrement infructueux chez Gramophone, elle grave ses deux premières plages pour Columbia, Les Prisons et Paris-Noël. Elle enregistre ensuite C'est la barque du rêve (1936), La Chapelle au clair de lune - In the Chapel in the Moonlight (en) (1937), son premier grand succès. Cette chanson la propulse au devant de la scène, et c’est Henri Bérard, à l’époque patron de Marconi qui la rappelle à Paris d’urgence, alors qu’elle se trouve en tournée au Brésil avec sa mère. Elle rentre pour enregistrer Begin the Beguine et Night and Day (1938), pour Pathé-Marconi, et entame une grande carrière à la scène. Léo Marjane considère que sa discographie démarre réellement avec la Chapelle, balayant les deux premiers 78 tours d'un lapidaire ce n'étaient que des essais de voix. Elle reste volontairement imprécise sur la période 1932-37, indiquant simplement avoir vécu sa vie lors d’une interview sur France Culture en septembre 2012.

C’est au cours de l’enregistrement d’un disque au Studio Cognac Jay, qu’elle a l’idée d’amortir certaines syllabes en couvrant le micro de son bas de soie : un procédé si efficace qu’il est encore utilisé de nos jours. Elle met ensuite le cap sur les États-Unis et sillonne le pays pendant cinq ans. Elle est une des rares chanteuses françaises à interpréter des adaptations d’œuvres de compositeurs américains comme Harold Arlen, Hoagy Carmichael, Sam Coslow, Jimmy McHugh, Cole Porter, Jimmy Van Heusen, Harry Warren, Allie Wrubel et Duke Ellington. « Je peux dire que j’ai introduit le jazz en France. Dans les années trente, nous étions, Jean Sablon, Jacqueline François et moi, les trois artistes français qui venions chaque année chanter aux États-Unis, où chaque hôtel avait son cabaret. C’est ainsi que j’ai découvert le jazz. »

Elle enregistre de nombreux titres dont Over the Rainbow ou Begin the Beguine de Cole Porter. De retour en France pendant l’Occupation allemande, Marjane devient une des plus grandes vedettes de la France occupée. Elle se produit au Concert Pacra en 1941. Elle dirige son propre cabaret, L’Écrin, près de l’Opéra, puis Chez Léo Marjane, et se produit aussi dans d’autres salles à la mode, comme le Casino Montparnasse et les Folies-Belleville. En 1942, elle remporte un immense succès avec la chanson Seule ce soir, dans laquelle se reconnaissent les centaines de milliers de femmes françaises dont le mari est prisonnier de guerre en Allemagne ; elle accède ainsi au vedettariat.

À la Libération, Léo Marjane est poursuivie par les Comités d’épuration pour avoir chanté dans des établissements fréquentés par des officiers allemands, « Je ne pouvais pas empêcher les Allemands d’entrer. J’étais connue, célèbre, il était inévitable que j’aie beaucoup d’ennemis. Les Français ont eu honte d’eux-mêmes, alors ils en ont voulu à ceux qui étaient sur le devant de la scène. », ainsi qu’à Radio-Paris. « J’aimerais bien savoir qui n’a pas chanté ? Et ceux qui prétendent ne pas l’avoir fait n’ont pas de mémoire. Il fallait que je gagne ma vie ». Elle est arrêtée et jugée, puis finalement acquittée, mais sa notoriété et son image sont durablement atteintes.

Dans un entretien à l’occasion de son centenaire, elle dévoile : « Mon mari, le colonel Charles de Ladoucette, que j’ai épousé en 1948 et qui à l’époque était lieutenant, faisait partie d’un réseau de la Résistance dirigé par le colonel Rémy. Et c’est moi, Marjane, qui ai entretenu financièrement ce réseau » « On a dit beaucoup de bêtises sur moi, ils ont voulu me démolir, (…) Quand on est en haut de l’affiche, on essaie de vous descendre, mais pourquoi démentir quand ce n'est pas vrai ? » En 1948, Marjane épouse en secondes noces le baron Charles de Ladoucette (1912-2007), colonel et écuyer du Cadre noir, partageant une passion commune pour les chevaux4. De cette union naît Philippe de Ladoucette.

Sous le nouveau nom de Marjane, – elle déteste Léo qui lui a été imposé par un producteur et qu’elle abandonne en 1950. Dès 1944, certaines affiches mentionnent déjà le seul nom de Marjane– « j’ai supprimé Léo, considéré en Amérique où je me produisais souvent, comme un prénom d’homme, en France aussi d’ailleurs, et je suis restée Marjane. » elle tente de relancer sa carrière, avec Mademoiselle Hortensia de Louiguy et Jacques Plante, Mets deux sous dans l’bastringue de Jean Constantin, Je veux te dire adieu de Gilbert Bécaud, et son interprétation de Secret Love de Doris Day et de Monsieur mon passé de Léo Ferré mais « elle ne tient pas longtemps sous le feu des critiques. »

En 1949, elle abandonne la scène mais continue d’enregistrer. Elle apparaît parfois au Brésil, aux États-Unis ou au Canada, où elle a animé toute une série d’émissions de télévision musicales, qu’elle double également en anglais, intitulées Quartiers de Paris / District of Paris et dont des archives subsistent à Radio-Canada. cette partie de carrière resta ignorée en France, où elle est frappée d'interdiction de travailler pendant les années qui suivent la guerre, et jusqu’en 1951 ses disques conservés dans les archives de Radio France sont tous estampillés censuré. En Amérique, elle connaît un gros succès, notamment à Québec, mais il est trop tard pour recommencer une carrière ; elle fait une rentrée remarquée à Paris en 54 au Moulin Rouge. Jacqueline François lui obtient un contrat de disques chez Véga alors que le 33 tours Pathé (1954) était resté sans suite. Elle chante jusque 1961, et se produit notamment au Sportpalaz de Berlin, avec Zarah Leander au programme ; elle a également chanté en Allemagne de l'Est, accompagnée par les Chœurs de l'Armée rouge. Mais le métier changeait. Après une rentrée en 1959 à Pacra où elle ne tient que quelques jours à l'affiche, en dépit de ses réelles qualités d'interprète, elle comprend que son tour est passé; elle tentera toutefois un come-back en 1969 qui n'eut aucun retentissement, renonçant par la suite totalement au métier et se murant dans un silence assourdissant jusque 2001, où elle accorde une interview à Martin Pénet pour France Musique.

En 1943, Léo Marjane débute à l’écran dans le film Feu Nicolas, une comédie de Jacques Houssin avec le comique Rellys . Elle y chante deux superbes blues du futur mari de Line Renaud, Loulou Gasté avec une puissance et une présence remarquables. En 1950, Marjane est la tête d’affiche du film Les Deux Gamines (1951), de Maurice de Canonge, une adaptation d’un mélodrame, qui avait fait couler beaucoup de larmes autrefois. En fait, la chanteuse chante deux chansons puis disparaît pendant les trois-quarts du film (le personnage qu’elle incarne, Lise Fleury, disparaissant dans un accident d’avion). Marjane n’y apparaît qu’au début et à la fin. On la retrouve dans un petit rôle de chanteuse des rues dans Elena et les Hommes (1956), dirigé par Jean Renoir, et elle prête aussi sa voix à une chanteuse de cabaret dans la version française de Love in the Afternoon de Billy Wilder, en 1957.

Marjane cesse de chanter en 1958. « Quand ce n’est plus l'heure, ce n’est plus l’heure. (…) Certains partent trop tôt, d’autres trop tard. Je n'avais plus rien à faire dans ce métier », mais ses disques, dont les droits voisins sont désormais dans le domaine public pour la plupart, sont toujours réédités en compilations. Marjane, aujourd’hui centenaire, s’est consacrée depuis à sa famille et à sa première passion, l’équitation et l’élevage de chevaux à Barbizon près de Fontainebleau dans le Gâtinais.

Chansons interprétées par Léo Marjane


Léo Marjane a enregistré plus de 180 chansons pour les firmes Gramophone entre 1937 et 1944, Decca France entre 1946 et 1953, Pathé-Marconi en 1954/55, et Véga pour ses derniers titres.
 

  • L'Âme au diable, Loulou Gasté - Jacques Larue - 1943
  • L'Arc en ciel (Over the Rainbow), Harold Arlen - Marc-Cab, du film Le Magicien d4Oz - 1939
  • À Shanghai ou ailleurs, écrite par Raymond Mamoudy
  • Attends-moi mon amour, Jacques Larue, musique d’Alec Siniavine - 1940
  • Ay je l’aime, paroles et musique Charles Aznavour 1956
  • Bei Mir Bist Du Shein, – en anglais –, (Sholom Secunda, Sammy Cahn & Saul Chaplin) - 1938
  • Bei Mir Bist Du Shein – en français –, paroles de Jacques Larue - 1938
  • Bonjour Tommy (1939)
  • Bonsoir mon ange, (Good Night Angel), L. Wrubel - Jean Cis - 1939
  • C’est la barque du rêve, Dave Franklin et Cliff Friend, adaptée en français par Louis Houzeau et L. Palex - 1938
  • C’est Maman, M. Blot - M. Yvain du film Les Deux Gamines
  • C’était trop beau, (Heaven can wait), J. Van Heusen - Louis Poterat - 1939
  • Chanson bleue paroles d’Eddy Marnay et musique d’Émile Stern
  • La Chapelle au clair de lune, adaptation française par Henri Varna, Léo Lelièvre, Marcel Cabridens, musique de Bill Hill - 1937
  • Les Croix, paroles Louis Amade, musique Gilbert Bécaud 1952
  • Deux voix dans l’ombre, - 1939
  • Divine Biguine, paroles Louis Hennevé, L. Palex, musique Cole Porter) 1940
  • En septembre sous la pluie, (September in the Rain), Harry Warren - Jacques Larue - 1937
  • Était-ce la pluie ? (Was It Rain ?), Lou Handmann - Jacques Larue - 1938
  • L'Escalier, paroles et musique de Jean Tranchant- 1938
  • Fumée aux yeux, paroles Louis Hennevé & L. Palex, musique Jérome Kern - 1933
  • Good Night Sweet Dreams Good Night, Teddy Powell - André Hornez - 1938
  • L'Honorable Monsieur Untel, (I Am in Love with the Honorable Mister So and So), Sam Coslow - Lemarchand - 1941
  • It’s a Long, Long Way to Tipperary - 1941
  • J’ai fait tout ça pour rien, paroles Jacques Larue, musique Jean Lutèce - 1941
  • Java, paroles Eddy Marnay, musique Émile Stern - 1956
  • J’ai peur d'une chanson (Make Love with a Guitar), Maria Grever - Louis Poterat - 1939
  • Jamais je n’ai rêvé de vous, A. Siniavine - Jean Solar - 1943
  • Je fais tout ça pour rien, Jean Lutèce - Jacques Larue - 1941
  • Je ne t’aime plus, Wal-Berg - Jean Lenoir & Walter Florel - 1938
  • Je te dois, Orchestre Raymond Legrand - 1941
  • Je vous ai souri, (Non dimenticar le mie parole), G. Danzi - Jean Solar - 1938
  • Katia du film Il peut neiger, paroles de Roger Fernay, musique Wal-Berg - 1938
  • La Légende du troubadour (Ces années là : 1943)
  • Le Refrain de la pluie, (A Man and his Dream), James Monaco - Jacques Larue - 1941
  • Loin des Sambas, South America, Take it Away, paroles française de Louis Poterat, Musique Harold Rome
  • Mademoiselle Hortensia de Louiguy et Jacques Plante
  • Mazeltov, d’André Dassary - 1950
  • Mets deux thunes dans l’bastringue, Jean Constantin - 1954
  • Moisson, musique Louis Ferrari, paroles René Rouzaud (v.1950)
  • Mon Ange, paroles de Jean Féline et musique de Bruno Coquatrix - 1940
  • Notre valse à nous, paroles de Maurice Martelier et musique de Louiguy - 1942
  • Mon cœur est léger, Wal-Berg - Camille François - 1940
  • Mon secret amour, du film Calamity Jane - 1955
  • Music, maestro, please, Allie Wrubel - Pierre Bayle - 1938
  • Perdue pour tout le monde, Solar - Marjane - 1943
  • On m'a volé tout ça, écrite par Florence Véran
  • On s’aimera quelques jours, paroles de Jacques Larue, musique de Louiguy
  • Ô mon prince charmant, Franz Engelen - Solar - 1943
  • Rose, noir ou gris, Louiguy - Jacques Larue - 1943
  • Le Refrain de la pluie - 1938
  • Rêve d’un soir, paroles Henri Lemarchand, musique Joé Bellingham
  • Rumba (Blame it on the Rumba), Jimmy McHugh - Valaire - 1937
  • Sainte Madeleine, Loulou Gasté - Jacques Larue - 1943
  • Sans toi, je n’ai plus rien, paroles Jean Loysel, musique Théo Mackeben - 1941
  • Sentimentale, parole et musique de Charles Trenet - 1942
  • Sérénade au vent du soir, paroles Louis Poterat. Musique Francis Lopez - 1944
  • Sérénade portugaise, paroles et musique de Charles Trenet - 1940.
  • (Je suis) Seule ce soir, musique de Paul Durand, paroles de Rose Noël et Jean Casanova - 1941
  • Simplement doucement, (Heart ans Soul), Hoagy Carmichael - Hennervé & Palex - 1938
  • Soir indigo, (Deep Purple), Peter de Rose - Paul Misraki - 1939
  • Soir sur la forêt, (Twiling in the Trail), Louis Altier - Louis Hennevé & Louis Palex - 1937
  • Souvenances, (I’ll Remember), paroles Henri Lemarchand, musique Burton Lane - 1941
  • Sur les pavés de Paris, paroles Jacques Larue, musique Jean Lutèce - 1941
  • Sur ma vie, paroles et musique Charles Aznavour - 1955
  • Tendrement tristement, paroles de Jacques Larue, musique d’Alec Siniavine
  • La Tour de Monsieur Eiffel, par Mireille et Jean Nohain - 1955
  • Un navire sur le fleuve, Paul Bonneau - Francis Blanche) - 1943
  • Un simple tête à tête, (A Table in the Corner), Dana Suesse - Féline & Lemarchand - 1941
  • Un soir… et puis toujours - Good Night Sweet Dreams Good Night André Hornez - Teddy Powell - 1938
  • La Valse au village, paroles françaises de Louis Poterat et Rose Stock - 1939
  • Votre amour guide mon cœur, Georges Van Parys - Bernard & Roland - 1942
  • Vous et moi, Robert Bosmans - Raymond Lefebvre - 1942
  • Vous qui passez sans me voir, Johnny Hess, Charles Trenet et Paul Misraki
  • Vous seul, (My Own), Jimmy McHugh - Henri Lemarchand et A. Mauprey - 1939

 

Attia Jo

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Jo Attia, de son vrai nom Joseph Brahim Attia est un truand parisien des années 1940 à 60, patron du Gavroche à Paris (rue Joseph de Maistre). 
Attia Jo

Il fut membre du gang des Tractions, mais aussi fut impliqué dans l'enlèvement de Ben Barka et dans l'affaire du colonel Antoine Argoud, opérations controversées imputées aux Services Spéciaux français sous l'ère gaulliste. Ancien des Bataillons d'infanterie légère d'Afrique (les Bat d'Af), sa biographie durant la Seconde Guerre mondiale reste floue, sa déportation étant mise tantôt sur le compte de ses origines juives, tantôt sur ses actions dans la résistance française, voire sur des soupçons d'avoir trempé dans les trafics de rationnement.

Henri Lafont, chef de la Carlingue (la Gestapo française), voulait recruter Jo Attia, mais celui-ci refusa par patriotisme de travailler pour les Allemands, bien que truand ; il ne supportait pas la présence des Allemands en France. Lafont ordonna son exécution, mais ses amis Abel Danos et Pierre Loutrel (futur Pierrot-le-fou) réussirent à convaincre Lafont de le livrer aux Allemands.

Il fut déporté à Mauthausen, où il aida de nombreux déportés à éviter la mort, par son courage physique et son énergie. L'ancien ministre gaulliste de la justice Edmond Michelet, ancien déporté, fut témoin de moralité à un des nombreux procès de Jo Attia. Il est mort d'un cancer de la gorge.

Gestapo française

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La Gestapo française, ou Carlingue est le nom donné aux auxiliaires français de la Gestapo installés au 93, rue Lauriston à Paris, et actifs entre 1941 et 1944 (immeuble réhabilité aujourd'hui et accueillant plusieurs sociétés). 

Henri Lafont et Pierre BonnyHenri Lafont et Pierre Bonny

Henri Lafont et Pierre Bonny

Ce groupe rassemble des membres du milieu, comme les truands Henri Lafont (leur chef) et Pierre Loutrel (alias Pierrot le fou) et d'autres ayant un passé trouble comme Pierre Bonny, qui fut chassé de la police pour détournement de fonds et trafic d’influence. Les liens avec l’occupant leur permettent de nombreux trafics, avec des personnages louches comme Joseph Joanovici. Ils sont à l’origine de la Légion nord-africaine, constituée de musulmans dévoués à la cause nazie, et qui s'est engagée dans la répression contre les maquis à Tulle. Selon le policier à la retraite Henri Longuechaud, « On peut être scandalisé par le chiffre de 30 000 à 32 000 souvent avancé [comme effectifs de la Carlingue] …À Paris, lorsque l’occupant lance un avis de recrutement pour 2 000 policiers auxiliaires à son service, il aurait reçu pas moins de 6 000 candidatures. ». Les principaux membres ont été jugés et condamnés à mort à la Libération.

Quelques noms

  • Maurice Bay, exécuté le 5 mai 1950
  • Pierre Bonny
  • Marcel Buat, condamné à mort en juin 1946 et exécuté à Versailles le 12 août 1946
  • Paul Carbone
  • Clairé, exécuté au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.
  • Abel Danos
  • Georges-Henri Delfanne dit Christian Massuy, responsable du démantèlement de plusieurs réseaux et auteur de nombreuses tortures il est arrêté en Allemagne en 1945, ramené en France il est condamné à mort et fusillé le 1er octobre 1947 au fort de Montrouge.
  • Delval, exécuté au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.
  • Engel, exécuté au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.
  • Bernard Fallot, exécuté au fort de Montrouge le 1er octobre 1947
  • Ganioles, exécuté au fort de Montrouge le 24 juin 1946.
  • Haré, exécuté au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.
  • Jourdan, exécuté au fort de Montrouge le 13 juillet 1946.
  • Henri Lafont
  • Pierre Loutrel
  • Raymond Monange, également officier de la Légion nord-africaine en Corrèze condamné à mort et fusillé le 13 mars 1952 au fort de Montrouge.
  • Louis Pagnon dit Eddy, exécuté au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.
  • Georges Pujol, résistant retourné membre des commandos d'exécution et d'élimination du KDS de Toulouse. Arrêté en août 1944 il est fusillé avec 2 gestapistes de Toulouse, Dedieu et Carrera
  • François Spirito
  • Alexandre Villaplane, exécuté au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.

 

Costa Mary

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Mary Costa (née le 5 avril 1930 à Knoxville, Tennessee, États-Unis) est une actrice et cantatrice américaine.

Costa Mary

Mary Costa étudie le chant au Conservatoire de Los Angeles avec Mario Chamlee et Ernest St John Metz et fait ses débuts à la scène dans Carmina Burana, à San Francisco en 1959. Elle commence à paraitre au Metropolitan Opera dans de petits rôles en 1960, mais ses vrais débuts dans ce théâtre ont lieu le 6 janvier 1964, dans le rôle de Violetta dans La traviata. Elle y chantera également les rôle-titres dans Manon et Vanessa, Musetta dans La Bohème, Rosalinde dans La Chauve-Souris, Alice Ford dans Falstaff, etc. Elle enregistra le rôle de Musetta dans La bohème, aux côtés d'Anna Moffo, Richard Tucker et Robert Merrill, en 1961, pour RCA Victor. On se souvient surtout d'elle pour avoir prêté sa voix au personnage d'Aurora dans le film de Disney La Belle au bois dormant.

Filmographie

  • 1953 : Marry Me Again : Joan
  • 1957 : The Big Caper : Kay
  • 1959 : La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) : Princess Aurora / Briar Rose (voix)
  • 1972 : Toute la ville danse (The Great Waltz) : Jetty Treffz
  • 2000 : Titus Andronicus : Mourner

Cornwall Blanche

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Blanche Cornwall, née le 24 avril 1868 à New York, est une actrice américaine du cinéma muet.

Elle fut l'une des actrices vedettes de la compagnie Solax, tournant essentiellement sous la direction d'Alice Guy.

Filmographie 

  • 1912 : Harmonie en conserve d'Alice Guy : Evelyn, fille du musicien
  • 1912 : L'Américanisé d'Alice Guy : femme d'Ivan Orloff
  • 1912 : The Girl in the Arm-Chair d'Alice Guy
  • 1913 : Le puits et le pendule (The Pit and the Pendulum) d'Alice Guy

Cornwall Anne

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Anne Cornwall (1897-1980) fut une actrice américaine. Elle commença sa carrière en 1918 pendant l'ère du cinéma muet pour la terminer en 1959. Elle fut l'une des WAMPAS Baby Stars de 1925. Elle fut l'épouse de Charles Maigne.

Cornwall Anne

Filmographie

  • 1922 : La Cage dorée (Her Gilded Cage) de Sam Wood
  • 1924 : The Roughneck de Jack Conway
  • 1927 : Sportif par amour de et avec Buster Keaton
  • 1929 : La flotte est dans le lac avec Laurel et Hardy
  • 1939 : Monsieur Smith au Sénat de Frank Capra non créditée
  • 1944 : La Passion du Docteur Holmes (The Climax) de George Waggner (non crédité)

Cornell Katharine

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Katharine Cornell est une actrice, écrivaine et productrice américaine née le 16 février 1893 à Berlin et décédée le 9 juin 1974.

Cornell Katharine

Films et pièces de théâtre

  • 1931 : Miss Barrett
  • 1927 : The Letter
  • 1933 : The Alien Corn
  • 1934 : Roméo et Juliette
  • 1936 : The Wingless Victory
  • 1939 : No Time for Comedy
  • 1947 : Antoine et Cléopâtre
  • 1951 : The Constant Wife

Core Natalie

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Natalie Core est une actrice américaine.

Core Natalie

Filmographie

  • 1949 : Captain Video and His Video Rangers (série TV) : Queen Karola
  • 1962 : The Music Man : Truthful Smith
  • 1964 : My Fair Lady : Ascot extra
  • 1966 : Deux minets pour Juliette ! (Not with My Wife, You Don't!) de Norman Panama : Lillian Walters
  • 1975 : Queen of the Stardust Ballroom (TV) : Pauline Krimm
  • 1977 : A Killing Affair (TV) : Mrs. Harrow
  • 1978 : Keefer (TV) : Madame Gerrel
  • 1979 : Institute for Revenge (TV) : Lady in Bar
  • 1980 : Why Would I Lie? : Mrs. Gogle
  • 1981 : Jacquline Bouvier Kennedy (TV) : JFK's Secretary
  • 1982 : Herbie, the Love Bug (série TV) : Mrs. Bigelow
  • 1982 : Games Mother Never Taught You (TV) : Babs
  • 1983 : Hysterical : Bookstore Society Lady #1
  • 1984 : Les Guerriers des étoiles (The Ice Pirates) : Nanny
  • 1985 : Hell Town (série TV) : Sister Maggie
  • 1991 : Dynasty: The Reunion (TV) : Woman at Auction
  • 1994 : Clifford : Older Woman at Party
  • 1996 : Dunston : Panique au palace (Dunston Checks In) : Mrs. Feldman
  • 2004 : Des étoiles plein les yeux (First Daughter) : Lady With Caméra
  • 2006 : L'École des dragueurs (School for Scoundrels) : Ruth

Corby Ellen

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Ellen Corby est une actrice et scénariste américaine née le 3 juin 1911 à Racine, Wisconsin (États-Unis), décédée le 14 avril 1999 à Woodland Hills (Los Angeles).

Corby Ellen Corby Ellen

Filmographie

  • 1933 : Rafter Romance : Phone Solicitor
  • 1933 : Les Compagnons de la Nouba (Sons of the Desert) : Dress extra at table next to Chase's
  • 1934 : Twisted Rails : Bit Role
  • 1935 : Speed Limited : Secretary
  • 1936 : The Broken Coin : Bit Part
  • 1945 : Pris au piège (Cornered) d'Edward Dmytryk : une hôtesse suisse (non créditée)
  • 1946 : The Scarlet Horseman (en) : Mrs. Barnes
  • 1946 : Deux mains, la nuit (The Spiral Staircase) : Neighbour
  • 1946 : From This Day Forward : Mother
  • 1946 : L'Impasse tragique (The Dark Corner) : Maid
  • 1946 : Bedlam : Queen of the Artichokes
  • 1946 : The Truth About Murder : Betty (Ashton's secretary)
  • 1946 : In Old Sacramento : Scrubwoman
  • 1946 : Lover Come Back : Rita
  • 1946 : Cuban Pete (en) : Screaming Patient
  • 1946 : Jusqu'à la fin des temps (Till the End of Time) : Mrs. Sumpter
  • 1946 : Crack-Up (en) : Reynold's Maid
  • 1946 : Sister Kenny : Hospital Scrub Woman
  • 1946 : Le Médaillon (film, 1946) (The Locket) : Kitchen Girl
  • 1946 : La Vie est belle (It's a Wonderful Life) : Miss Davis
  • 1947 : Beat the Band : Gertrude's Mother
  • 1947 : Né pour tuer (Born to Kill) : 2nd Maid
  • 1947 : The Long Night : Lady in Crowd
  • 1947 : Living in a Big Way : Broken Arms' Sailors Wife
  • 1947 : Ils ne voudront pas me croire (They Won't Believe Me) : Screaming Woman
  • 1947 : Deux sœurs vivaient en paix (The Bachelor and the Bobby-Soxer) : Courtroom spectator
  • 1947 : The Fabulous Joe : Cathy
  • 1947 : The Hal Roach Comedy Carnival : Cathy, the Maid, in 'Fabulous Joe'
  • 1947 : Driftwood : Excitable Woman
  • 1947 : L'Engrenage fatal (Railroaded!) : Mrs. Wills
  • 1947 : Ambre (For ever Amber) : Marge
  • 1948 : If You Knew Susie : Woman
  • 1948 : Tendresse (I remember Mama) : Aunt Trina
  • 1948 : Trente-six heures à vivre (en) (The Noose Hangs High) : Hilda, the Maid
  • 1948 : Fighting Father Dunne : Colpeck's secretary
  • 1948 : The Dark Past (en) : Agnes
  • 1949 : Strike It Rich : Mrs. Harkins
  • 1949 : Rusty Saves a Life : Miss Simmons
  • 1949 : Secret de femme (A Woman's Secret) : Nurse who reads paper to Susan
  • 1949 : Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) : Sophie
  • 1949 : The Judge Steps Out : Mother at Party
  • 1949 : Monsieur Joe (Mighty Joe Young) : Ophanage Woman
  • 1949 : Madame Bovary : Félicité
  • 1950 : Captain China : Miss Endicott
  • 1950 : Femmes en cage (Caged) : Emma Barber
  • 1950 : La Cible humaine (The Gunfighter) : Mrs. Devlin
  • 1950 : Peggy : Mrs. Privet, the Librarian
  • 1950 : Edge of Doom (en) : Mrs. Jeanette Moore
  • 1950 : La Perfide (Harriet Craig) : Lottie
  • 1951 : La Mère du marié (The Mating Season) de Mitchell Leisen : Annie
  • 1951 : La Flamme du passé (Good bye my fancy) : Miss Birdshaw
  • 1951 : Le Bal du printemps (On Moonlight Bay) : Miss Mary Stevens (Wesley's schoolteacher)
  • 1951 : Si l'on mariait papa (Here Comes the Groom) : Mrs. McGonigle
  • 1951 : Angels in the Outfield : Sister Veronica
  • 1951 : The Barefoot Mailman (en) : Miss Della
  • 1951 : The Sea Hornet : Mrs. Drinkwater
  • 1952 : La Vallée des géants (The Big Trees) de Felix Feist : Sister Blackburn
  • 1952 : L'Intrépide (Fearless Fagan) : Mrs. Ardley
  • 1952 : Monsoon : Katie
  • 1953 : The Story of Three Loves
  • 1953 : La Femme qui faillit être lynchée (Woman They Almost Lynched) : First Woman
  • 1953 : L'Homme des vallées perdues (Shane) : Liz Torrey
  • 1953 : La Ville sous le joug (The Vanquished) : Mrs. Barbour
  • 1953 : Un lion dans les rues (A Lion Is in the Streets) : Singing Woman
  • 1954 : Untamed Heiress : Mrs. Flanny
  • 1954 : The Bowery Boys Meet the Monsters (en) : Amelia Gravesend
  • 1954 : Susan Slept Here (en) : Coffee Shop Waitress
  • 1954 : About Mrs. Leslie (en) : Mrs. Croffman
  • 1954 : Sabrina, de Billy Wilder : Miss McCardle
  • 1955 : Illégal (Illegal) : Miss Hinkel
  • 1956 : The Go-Getter : The Maid
  • 1956 : Deux rouquines dans la bagarre (Slightly Scarlet) : Martha, June Lyon's Maid
  • 1956 : Stagecoach to Fury (en) : Sarah
  • 1957 : La Passe dangereuse : Sister Saint Joseph
  • 1957 : Le Survivant des Monts lointains (Night Passage) : Mrs. Feeney
  • 1957 : God Is My Partner : Mrs. Dalton
  • 1957 : Rockabilly Baby : Mrs. Wellington
  • 1957 : All Mine to Give (en) : Mrs. Raiden
  • 1958 : Sueurs froides (Vertigo) : Manager of McKittrick Hotel
  • 1958 : As Young as We Are : Mettie McPherson
  • 1958 : Macabre (en) : Miss Kushins
  • 1960 : Mince de planète (Visit to a Small Planet) : Mrs. Mabel Mayberry
  • 1961 : Milliardaire d'un jour (Pocketful of Miracles) : Soho Sal
  • 1962 : Saintly Sinners (en) : Mrs. McKenzie
  • 1963 : La Cage aux femmes (The Caretakers) : Irene
  • 1963 : Quatre du Texas (4 for Texas) : Widow
  • 1964 : Le Tueur de Boston (The Strangler) : Mrs. Kroll
  • 1964 : Chut, chut, chère Charlotte (Hush... Hush, Sweet Charlotte) : Lily
  • 1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels) : Airline Passenger
  • 1966 : The Ghost and Mr. Chicken (en) : Miss Neva Tremaine
  • 1966 : The Night of the Grizzly (en) : Hazel Squires
  • 1966 : La Blonde défie le FBI (The Glass Bottom Boat) : Anna Miller
  • 1967 : La Gnome-mobile (The Gnome-Mobile) : Etta Pettibone
  • 1968 : The Mystery of Edward Sims (TV) : Woman at Burton Ridge land office
  • 1968 : Le Démon des femmes (The Legend of Lylah Clare) : Script girl
  • 1969 : Angel in My Pocket (en) : Old Woman
  • 1969 : Un couple pas ordinaire (Ruba al prossimo tuo) : Mrs. Walker
  • 1971 : Cannon (TV) : Teacher
  • 1971 : Tueur malgré lui (Support Your Local Gunfighter) : Abigail
  • 1971 : A Tattered Web (TV) : Mrs. Simmons
  • 1971 : The Homecoming: A Christmas Story (TV) : Grandma Walton
  • 1972 :Napoléon et Samantha (Napoleon and Samantha) : Gertrude
  • 1972-1977 : La Famille des collines (The Waltons ; série TV) : Esther Walton
  • 1974 : The Story of Pretty Boy Floyd (TV) : Ma Floyd
  • 1981 : All the Way Home (TV) : Great-Gandmaw
  • 1982 : A Wedding on Walton's Mountain (TV) : Grandma Walton
  • 1982 : A Day for Thanks on Walton's Mountain (TV) : Grandma Walton
  • 1993 : A Walton Thanksgiving Reunion (TV) : Grandma Walton
  • 1995 : A Walton Wedding (TV) : Grandma Walton
  • 1997 : A Walton Easter (TV) : Grandma Walton

Lee Corbin Virginia

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Virginia Lee Corbin est une actrice américaine née le 5 décembre 1910 à Prescott, Arizona (États-Unis), décédée le 5 juin 1942 à Winfield (Illinois).

Lee Corbin Virginia Lee Corbin Virginia

Filmographie

  • 1916 : Intolérance (Intolerance: Love's Struggle Throughout the Ages), de D. W. Griffith : Enfant (Epilogue)
  • 1916 : By Conscience's Eye
  • 1916 : The Castle of Despair
  • 1916 : Behind Life's Stage
  • 1916 : Pidgin Island : Rôle indéterminé
  • 1917 : Heart Strings : Johanna, enfant
  • 1917 : The Old Toymaker
  • 1917 : Somebody Lied
  • 1917 : Vengeance of the Dead, de Henry King
  • 1917 : The Light of Love
  • 1917 : Three Women of France
  • 1917 : Jack and the Beanstalk : Virginia / Princesse Regina
  • 1917 : Aladdin and the Wonderful Lamp : Princesse Badr al-badr
  • 1917 : The Babes in the Woods : Rose / Gretel
  • 1918 : Treasure Island : Louise Trelawney
  • 1918 : Six Shooter Andy : Rôle d'enfant indéterminé
  • 1918 : Ace High : Annette Dupre (child)
  • 1918 : Fan Fan : Fan Fan
  • 1919 : The Forbidden Room : Virginia Clark
  • 1920 : The White Dove, de Henry King : Dorothy Lanyon
  • 1923 : The Cafe of Fallen Angels
  • 1923 : Enemies of Children
  • 1924 : Wine of Youth, de King Vidor : Flapper
  • 1924 : All's Swell on the Ocean
  • 1924 : Sinners in Silk : Flapper
  • 1924 : The City That Never Sleeps (en) de James Cruze  : Molly Kendall
  • 1924 : Broken Laws : Patsy Heath (age 16)
  • 1924 : The Chorus Lady : Nora O'Brien
  • 1925 : Three Keys : Edna Trevor
  • 1925 : The Cloud Rider : Blythe Wingate
  • 1925 : Lilies of the Streets : Judith Lee
  • 1925 : Headlines : 'Bobby' Dale
  • 1925 : The Handsome Brute : Nelly Egan
  • 1925 : North Star : Marcia Gale
  • 1926 : Hands Up!, de Clarence G. Badger : Alice Woodstock
  • 1926 : The Honeymoon Express : Becky
  • 1926 : Ladies at Play : Dotty
  • 1926 : The Whole Town's Talking : Ethel Simmons
  • 1927 : Chasing Choo Choos : Virginia Craig
  • 1927 : The Perfect Sap : Ruth Webster
  • 1927 : Driven from Home
  • 1927 : Play Safe : Virginia Craig
  • 1927 : No Place to Go : Virginia Dare
  • 1928 : The Head of the Family : Alice Sullivan
  • 1928 : Bare Knees : Billie Durey
  • 1928 : Princesse de Luna Park (The Little Snob) : Jane
  • 1928 : Jazzland : Martha Baggott
  • 1929 : Knee High
  • 1929 : Jazz Mamas
  • 1929 : Footlights and Fools : Claire Floyd
  • 1931 : Morals for Women (en) : Maybelle
  • 1931 : Shotgun Pass : Sally Seagrue
  • 1931 : Forgotten Women : Sissy Salem
  • 1931 : X Marks the Spot : Hortense

 

Cooper Miriam

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Miriam Cooper est une actrice américaine née le 7 novembre 1891 à Baltimore, Maryland (États-Unis), décédée le 12 avril 1976 à Charlottesville (Virginie).

Cooper Miriam

Filmographie

  • 1910 : The Duke's Plan
  • 1911 : How Mrs. Murray Saved the American Army
  • 1912 : A Blot on the 'Scutcheon : Scullery Maid
  • 1912 : Battle of Pottsburg Bridge
  • 1912 : Victim of Circumstances
  • 1912 : Tide of Battle
  • 1912 : War's Havoc
  • 1912 : 'Fighting' Dan McCool
  • 1912 : The Drummer Girl of Vicksburg
  • 1912 : The Filibusters : Daisy
  • 1912 : The Bugler of Battery B
  • 1912 : The Siege of Petersburg
  • 1912 : The Soldier Brothers of Susanna
  • 1912 : The Prison Ship
  • 1912 : Saved from Court Martial : Undine
  • 1912 : A Railroad Lochinvar
  • 1912 : The Grit of the Girl Telegrapher
  • 1912 : The Confederate Ironclad : Rose
  • 1912 : His Mother's Picture
  • 1912 : The Rival Engineers
  • 1912 : The Peril of the Cliffs
  • 1912 : The Girl in the Caboose
  • 1912 : The Pony Express Girl
  • 1912 : Battle in the Virginia Hills
  • 1912 : The Water Rights War
  • 1912 : The Farm Bully
  • 1912 : A Race with Time
  • 1912 : The Toll Gate Raiders
  • 1913 : A Treacherous Shot
  • 1913 : A Sawmill Hazard
  • 1913 : A Desperate Chance
  • 1913 : The Turning Point
  • 1913 : The Woe of Battle
  • 1913 : Prisoners of War
  • 1913 : The Battle of Bloody Ford
  • 1913 : The Exposure of the Land Swindlers
  • 1913 : The Infamous Don Miguel
  • 1913 : Captured by Strategy
  • 1913 : Shenandoah
  • 1913 : Rounding Up the Counterfeiters
  • 1913 : The Smuggler
  • 1913 : The Moonshiner's Mistake
  • 1913 : The Sacrifice at the Spillway
  • 1913 : The Hand of Destiny
  • 1913 : The Railroad Inspector's Peril
  • 1913 : The Railroad Detective's Dilemma
  • 1913 : Across the Continent : Louise Constance
  • 1913 : The Octoroon
  • 1913 : Uncle Tom's Cabin de Sidney Olcott
  • 1914 : For His Master
  • 1914 : When Fate Frowned
  • 1914 : The Smugglers of Sligo
  • 1914 : The Strike
  • 1914 : A Diamond in the Rough
  • 1914 : The Dishonored Medal : Zora
  • 1914 : Home, Sweet Home : The Fiancee
  • 1914 : Golden Dross
  • 1914 : For the Sake of Kate
  • 1914 : The Stolen Radium
  • 1914 : The Rose Bush of Memories
  • 1914 : The Horse Wrangler
  • 1914 : Their First Acquaintance
  • 1914 : The Show Girl's Glove
  • 1914 : How Izzy Stuck to His Post
  • 1914 : Izzy and the Diamond
  • 1914 : Lest We Forget
  • 1914 : The Gunman
  • 1914 : Izzy and His Rival
  • 1914 : The Odalisque : Annie, May's Friend
  • 1915 : The Double Deception : Laura, The Young Woman
  • 1915 : Naissance d'une nation (The Birth of a Nation) : Margaret Cameron
  • 1915 : The Fatal Black Bean
  • 1915 : His Return
  • 1915 : The Slave Girl
  • 1915 : The Greaser
  • 1915 : The Artist's Wife : Jean (a model)
  • 1915 : A Man for All That
  • 1915 : The Story of a Story : His daughter
  • 1915 : The Burned Hand
  • 1916 : Intolérance (Intolerance: Love's Struggle Throughout the Ages) : The Friendless One (Modern Story)
  • 1917 : The Honor System : Edith
  • 1917 : The Silent Lie : Lady Lou
  • 1917 : The Innocent Sinner : Mary Ellen Ellis
  • 1917 : Betrayed : Carmelita
  • 1918 : The Woman and the Law : Mrs. Jack La Salle
  • 1918 : The Prussian Cur : Rosie O'Grady
  • 1919 : The Mother and the Law : The Friendly One
  • 1919 : Evangeline : Evangeline
  • 1919 : Should a Husband Forgive? : Ruth Fulton
  • 1920 : The Deep Purple : Doris Moore
  • 1921 : The Oath : Minna Hart (+ costumes)
  • 1921 : Serenade : Maria del Carmen
  • 1922 : Kindred of the Dust : Nan of the Sawdust Pile
  • 1923 : The Girl Who Came Back : Sheila
  • 1923 : Her Accidental Husband : Rena
  • 1923 : Daughters of the Rich : Maud Barhyte
  • 1923 : The Broken Wing : Inez Villera
  • 1923 : Is Money Everything? : His Wife
  • 1924 : After the Ball : Lorraine Trevelyan

Cooper Miriam

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Miriam Cooper est une actrice américaine née le 7 novembre 1891 à Baltimore, Maryland (États-Unis), décédée le 12 avril 1976 à Charlottesville (Virginie).

Cooper Miriam Cooper Miriam

Filmographie

  • 1910 : The Duke's Plan
  • 1911 : How Mrs. Murray Saved the American Army
  • 1912 : A Blot on the 'Scutcheon : Scullery Maid
  • 1912 : Battle of Pottsburg Bridge
  • 1912 : Victim of Circumstances
  • 1912 : Tide of Battle
  • 1912 : War's Havoc
  • 1912 : 'Fighting' Dan McCool
  • 1912 : The Drummer Girl of Vicksburg
  • 1912 : The Filibusters : Daisy
  • 1912 : The Bugler of Battery B
  • 1912 : The Siege of Petersburg
  • 1912 : The Soldier Brothers of Susanna
  • 1912 : The Prison Ship
  • 1912 : Saved from Court Martial : Undine
  • 1912 : A Railroad Lochinvar
  • 1912 : The Grit of the Girl Telegrapher
  • 1912 : The Confederate Ironclad : Rose
  • 1912 : His Mother's Picture
  • 1912 : The Rival Engineers
  • 1912 : The Peril of the Cliffs
  • 1912 : The Girl in the Caboose
  • 1912 : The Pony Express Girl
  • 1912 : Battle in the Virginia Hills
  • 1912 : The Water Rights War
  • 1912 : The Farm Bully
  • 1912 : A Race with Time
  • 1912 : The Toll Gate Raiders
  • 1913 : A Treacherous Shot
  • 1913 : A Sawmill Hazard
  • 1913 : A Desperate Chance
  • 1913 : The Turning Point
  • 1913 : The Woe of Battle
  • 1913 : Prisoners of War
  • 1913 : The Battle of Bloody Ford
  • 1913 : The Exposure of the Land Swindlers
  • 1913 : The Infamous Don Miguel
  • 1913 : Captured by Strategy
  • 1913 : Shenandoah
  • 1913 : Rounding Up the Counterfeiters
  • 1913 : The Smuggler
  • 1913 : The Moonshiner's Mistake
  • 1913 : The Sacrifice at the Spillway
  • 1913 : The Hand of Destiny
  • 1913 : The Railroad Inspector's Peril
  • 1913 : The Railroad Detective's Dilemma
  • 1913 : Across the Continent : Louise Constance
  • 1913 : The Octoroon
  • 1913 : Uncle Tom's Cabin de Sidney Olcott
  • 1914 : For His Master
  • 1914 : When Fate Frowned
  • 1914 : The Smugglers of Sligo
  • 1914 : The Strike
  • 1914 : A Diamond in the Rough
  • 1914 : The Dishonored Medal : Zora
  • 1914 : Home, Sweet Home : The Fiancee
  • 1914 : Golden Dross
  • 1914 : For the Sake of Kate
  • 1914 : The Stolen Radium
  • 1914 : The Rose Bush of Memories
  • 1914 : The Horse Wrangler
  • 1914 : Their First Acquaintance
  • 1914 : The Show Girl's Glove
  • 1914 : How Izzy Stuck to His Post
  • 1914 : Izzy and the Diamond
  • 1914 : Lest We Forget
  • 1914 : The Gunman
  • 1914 : Izzy and His Rival
  • 1914 : The Odalisque : Annie, May's Friend
  • 1915 : The Double Deception : Laura, The Young Woman
  • 1915 : Naissance d'une nation (The Birth of a Nation) : Margaret Cameron
  • 1915 : The Fatal Black Bean
  • 1915 : His Return
  • 1915 : The Slave Girl
  • 1915 : The Greaser
  • 1915 : The Artist's Wife : Jean (a model)
  • 1915 : A Man for All That
  • 1915 : The Story of a Story : His daughter
  • 1915 : The Burned Hand
  • 1916 : Intolérance (Intolerance: Love's Struggle Throughout the Ages) : The Friendless One (Modern Story)
  • 1917 : The Honor System : Edith
  • 1917 : The Silent Lie : Lady Lou
  • 1917 : The Innocent Sinner : Mary Ellen Ellis
  • 1917 : Betrayed : Carmelita
  • 1918 : The Woman and the Law : Mrs. Jack La Salle
  • 1918 : The Prussian Cur : Rosie O'Grady
  • 1919 : The Mother and the Law : The Friendly One
  • 1919 : Evangeline : Evangeline
  • 1919 : Should a Husband Forgive? : Ruth Fulton
  • 1920 : The Deep Purple : Doris Moore
  • 1921 : The Oath : Minna Hart (+ costumes)
  • 1921 : Serenade : Maria del Carmen
  • 1922 : Kindred of the Dust : Nan of the Sawdust Pile
  • 1923 : The Girl Who Came Back : Sheila
  • 1923 : Her Accidental Husband : Rena
  • 1923 : Daughters of the Rich : Maud Barhyte
  • 1923 : The Broken Wing : Inez Villera
  • 1923 : Is Money Everything? : His Wife
  • 1924 : After the Ball : Lorraine Trevelyan

Carette Julien

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Julien Carette (Victor Jullien dit), acteur français né à Paris, le 23 décembre 1897, décédé à Saint-Germain-en-Laye le 20 juillet 1966. 

Carette JulienCarette Julien

Il a joué dans plus d'une centaine de films, qu'il a marqués de son accent parisien et de sa forte personnalité. Malicieux, gouailleur, œil de braise : Carette n'a jamais laissé indifférent les spectateurs et les réalisateurs. Né dans le 17e, au sortir d'une jeunesse où il accumule les emplois les plus divers (camelot, représentant, machiniste de théâtre, souffleur, employé des chemins de fer), il s'inscrit aux Arts Décos, où il rencontre Claude Autant-Lara, avec le secret espoir de devenir peintre. Sentant que sa vocation n'est pas là, il se dirige vers le théâtre. Après un échec au concours d'entrée au Conservatoire, il se fait engager comme figurant au théâtre de l'Odéon.

Après un premier rôle dans un film, celui de Gavrilo Princip (l'assassin de l'Archiduc François-Ferdinand), Julien Carette fait ses premières armes dans des films mineurs du cinéma muet. L'avènement du parlant révèle un accent parisien bien trempé. En 1931, on le voit dans L'Amour à l'américaine, de Claude Heymann, et dans Attaque nocturne, de Marc Allégret. Les frères Prévert lui donnent sa chance avec un rôle en vue dans L'Affaire est dans le sac. Entre 1932 et 1937, il joue dans une trentaine de films. Son phrasé reconnaissable entre tous, sa bonne humeur communicative, ses mimiques et ses réparties assurent sa forte popularité auprès du public.

Jean Renoir lui offre alors des rôles à sa mesure. Le voilà à nouveau en titi parisien dans La Grande illusion (1937), en volontaire dans La Marseillaise, en Pécqueux, le chauffeur du mécanicien Lantier dans La Bête humaine (1938), et en Marceau, le braconnier magnifique, qui se joue du garde-chasse Schumacher, dans La Règle du jeu (1939). En 1943, c'est Pierre Prévert qui lui confie le rôle principal dans Adieu Léonard, puis dans Bonsoir Mesdames, Bonsoir Messieurs, sur des dialogues de Robert Desnos. A partir de 1942, il devient le comédien fétiche de Claude Autant-Lara. Dans Lettres d'amour (1942), il apparaît en maître à danser trépidant et diabolique. Dans Occupe-toi d'Amélie (1949), Autant-Lara exploite sa veine comique. Dans L'Auberge rouge (1951), aux côtés de Fernandel et Françoise Rosay, il campe avec conviction l'inquiétant patron assassin de l'auberge de Peyrebeille. Dans La Jument verte, il incarne le maire mourant.

Sa longue carrière (il a tourné dans plus d'une centaine de films) est aussi associée à d'autres grands réalisateurs français : Henri DecoinMarcel CarnéYves AllégretJean GrémillonSacha Guitry, Henri Verneuil, Georges Lampin, André Cayatte... Il y joue des seconds rôles qui sauvent souvent les films moyens où il apparaît. En 1964, il tourne dans son dernier film, Les Aventures de Salavin, (Pierre Granier-Deferre). Le théâtre lui a permis de servir les auteurs de boulevard (Le greluchon délicatLe roi masquéLiberté provisoire), mais aussi Henry Bernstein, Jacques Deval, les opérettes d'André Messager et d'Oberfeld. Atteint par l'arthrose, il prend sa retraite au début des années 60. Devenu impotent, le feu de sa cigarette se communique à ses vêtements et à son appartement du Vésinet. Il meurt de ses brûlures, le 20 juillet 1966, à l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye. Il est inhumé au Vésinet.

Filmographie

  • 1930 : Au coin perdu court métrage de Robert Péguy
  • 1931 : Attaque nocturne court métrage de Marc Allégret - Le commissaire
  • 1931 : L'Amour à l'américaine de Claude Heymann - M. Lepape
  • 1931 : Le Collier court métrage de Marc Allégret
  • 1931 : Les Quatre Jambes court métrage de Marc Allégret
  • 1932 : L'affaire est dans le sac moyen métrage de Pierre Prévert - Clovis
  • 1932 : Baby de Carl Lamac et Pierre Billon - Pat
  • 1932 : Les Gaietés de l'escadron de Maurice Tourneur - Un cavalier
  • 1932 : Moi et l'Impératrice de Paul Martin et Friedrich Hollaender - Le médecin major
  • 1932 : Passionnément de René Guissart et Louis Mercanton - Auguste
  • 1932 : La Pouponnière de Jean Boyer - Le domestique
  • 1932 : Seul court métrage de Jean Tarride - Michel
  • 1933 : Adieu les beaux jours de Johannes Meyer et André Beucler - Fred
  • 1933 : Georges et Georgette de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon - Georges
  • 1933 : Gonzague ou l'accordeur court métrage de Jean Grémillon
  • 1933 : Gudule court métrage de Pierre-Jean Ducis
  • 1933 : Je te confie ma femme de René Guissart - Nicou
  • 1934 : Le Billet de mille de Marc Didier - Un inspecteur
  • 1934 : Ferdinand le noceur de René Sti - M. farjol
  • 1934 : Le Greluchon délicat de Jean Choux - Emile
  • 1934 : Mon cœur t'appelle de Carmine Gallone et Serge Véber
  • 1934 : Turandot, princesse de Chine de Gerhard Lamprecht et Serge Véber
  • 1934 : Ces messieurs de la noce court métrage de Germain Fried
  • 1934 : Les Chevaliers de la cloche court métrage de René Le Hénaff - Picolard
  • 1934 : L'École des resquilleurs court métrage de Germain Fried
  • 1934 : Un petit trou pas cher court métrage de Pierre-Jean Ducis
  • 1935 : Dora Nelson de René Guissart - M. Fouchard
  • 1935 : Et moi, j'te dis qu'elle t'a fait de l'œil de Jack Forrester - Auguste
  • 1935 : Fanfare d'amour de Richard Pottier - Pierre
  • 1935 : Gangster malgré lui d'André Hugon
  • 1935 : L'Heureuse Aventure de Jean Georgesco
  • 1935 : La Marraine de Charley de Pierre Colombier
  • 1935 : Paris-Camargue de Jack Forrester
  • 1935 : Parlez-moi d'amour de René Guissart - Wolff
  • 1935 : Les Sœurs Hortensias de René Guissart - M. mazareaud
  • 1935 : Une nuit de noces de Maurice Kéroul et Georges Monca - M. Duvallier
  • 1935 : La Clef des champs court métrage de Pierre-Jean Ducis
  • 1935 : La Grande Vie court métrage de Henri Diamant-Berger
  • 1935 : Aventure à Paris de Marc Allégret - Le chasseur
  • 1936 : Marinella de Pierre Caron - M. Trombert
  • 1936 : La Reine des resquilleuses de Marco de Gastyne et Max Glass - Richard
  • 1936 : 27 rue de la Paix de Richard Pottier - Jules
  • 1937 : La Fessée de Pierre Caron - Le valet de chambre
  • 1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir - Cartier, l'acteur chanteur
  • 1937 : Gribouille de Marc Allégret - Lurette
  • 1937 : Les Rois du sport de Pierre Colombier - Vachette
  • 1938 : La Marseillaise de Jean Renoir - Un volontaire
  • 1938 : L'Accroche-cœur de Pierre Caron - Le barman
  • 1938 : La Bête humaine de Jean Renoir - Pecqueux, le second du chef mécanicien
  • 1938 : Café de Paris d'Yves Mirande et Georges Lacombe - Le journaliste
  • 1938 : Derrière la façade de Georges Lacombe et Yves Mirande - Le soldat
  • 1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret - Lurette le journaliste
  • 1938 : Les Gaietés de l'exposition d'Ernest Hajos - Le premier détective
  • 1938 : Je chante de Christian Stengel - Julien Lorette
  • 1938 : Lumières de Paris de Richard Pottier - Le vendeur de postes
  • 1938 : Le Monsieur de cinq heures de Pierre Caron - Amédée
  • 1938 : Le Récif de corail de Maurice Gleize - Havelock, le cuistot du bateau
  • 1938 : La Route enchantée de Pierre Caron - Cosaque
  • 1939 : La Famille Duraton de Christian Stengel - Paradis
  • 1939 : Le Monde tremblera - La Révolte des vivants de Richard Pottier - Julien Bartaz
  • 1939 : Le Paradis des voleurs de L. C. Marsoudet
  • 1939 : La Règle du jeu de Jean Renoir - Marceau, le braconnier
  • 1939 : Sixième étage de Maurice Cloche - Max Lescalier
  • 1939 : Tempête de Dominique Bernard-Deschamps - L'épicier
  • 1939 : Battement de cœur d'Henri Decoin - Yves Calubert
  • 1940 : Soyez les bienvenus de Jacques de Baroncelli
  • 1941 : Parade en sept nuits de Marc Allégret - L'aide du gardien
  • 1941 : Croisières sidérales d'André Zwobada - Lucien Marchand
  • 1941 : Fromont jeune et Risler aîné de Léon Mathot - Achille
  • 1941 : La Prière aux étoiles de Marcel Pagnol - Film resté inachevé - Frédéric
  • 1942 : À la belle frégate d'Albert Valentin - Pierre
  • 1942 : La Bonne Étoile de Jean Boyer - Le Parisien
  • 1942 : Fou d'amour de Paul Mesnier - L'homme aux mouches
  • 1942 : Lettres d'amour de Claude Autant-Lara - Loriquet, le maître à danser
  • 1942 : Monsieur des Lourdines de Pierre de Hérain - Albert
  • 1942 : Une étoile au soleil d'André Zwobada - M. Plessis
  • 1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert - Félicien Léonard, fabricant de farces et attrapes
  • 1943 : Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs de Roland Tual - M. Sullivan
  • 1943 : Service de nuit de Jean Faurez - Georges Masson
  • 1944 : Le Merle blanc de Jacques Houssin - Hyacinthe Camusset
  • 1945 : Vingt-quatre heures de perm' de Maurice Cloche - Gaston Boran
  • 1945 : L'Enquête du 58 court métrage de Jean Tedesco
  • 1945 : Impasse de Pierre Dard - Michel
  • 1945 : Messieurs Ludovic de Jean-Paul Le Chanois - Julien
  • 1946 : Sylvie et le Fantôme de Claude Autant-Lara - Hector, le majordome
  • 1946 : L'Amour autour de la maison de Pierre de Hérain - Le père Jus
  • 1946 : Le Château de la dernière chance de Jean-Paul Paulin - Faustin
  • 1946 : Histoire de chanter de Gilles Grangier - Robert
  • 1946 : Les Portes de la nuit de Marcel Carné - M. Quinquina, vendeur ambulant
  • 1947 : Le Mannequin assassiné de Pierre de Hérain - Léonisse
  • 1947 : La Fleur de l'âge de Marcel Carné - Film resté inachevé
  • 1948 : Une si jolie petite plage d'Yves Allégret - Le voyageur de commerce
  • 1949 : Amédée de Gilles Grangier - Ange Louis
  • 1949 : Branquignol de Robert Dhéry - Lui-même en majordome et un machiniste de théâtre
  • 1949 : Pour l'amour du ciel (È più facile che un cammello...) de Luigi Zampa - Amédéo Santini
  • 1949 : La Marie du port de Marcel Carné - Thomas Viau le pêcheur alcoolique
  • 1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara - M. Pochet
  • 1949 : Premières Armes de René Wheeler - Simon
  • 1949 : Ronde de nuit de François Campaux - M. Trinquet
  • 1949 : Vedettes en liberté court métrage de Jacques Guillon - Lui-même
  • 1950 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois - Le tapissier
  • 1950 : Bertrand, cœur de lion de Robert Dhéry - Il assure le commentaire -
  • 1951 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois - Jérôme
  • 1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara - Martin, l'aubergiste assassin
  • 1951 : Drôle de noce de Léo Joannon - Julien Barbezat, le concierge
  • 1951 : Signori in carrozza ! (Rome - Paris – Rome) de Luigi Zampa
  • 1952 : Au diable la vertu de Jean Laviron - M. Tellier
  • 1952 : La Fête à Henriette de Julien Duvivier - Arthur
  • 1953 : L'Amour d'une femme de Jean Grémillon - M. Le Quellec
  • 1953 : Le Bon Dieu sans confession de Claude Autant-Lara - Eugène
  • 1953 : Gli uomini, che mascalzoni de Glauco Pelligrini - Le père
  • 1954 : La Maison du souvenir (Casa Ricordi) de Carmine Gallone - Félix
  • 1954 : Pas de coup dur pour Johnny d'Emile Roussel - Mimile
  • 1954 : Sur le banc de Robert Vernay - Sosthème, l'ami de Carmen et La Hurlette
  • 1955 : Ces sacrées vacances de Robert Vernay - Un campeur
  • 1955 : Coup dur chez les mous de Jean Loubignac
  • 1955 : La Môme Pigalle d'Alfred Rode - Le portier
  • 1955 : Rencontre à Paris de Georges Lampin - l'encaisseur qui veut saisir la machine à écrire
  • 1955 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry - Un cocher
  • 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin - Pierre Marcelin, le père alcoolique
  • 1956 : Je reviendrai à Kandara' de Victor Vicas - M. Grindel
  • 1956 : Pardonnez nos offenses de Robert Hossein - Le père Rapine
  • 1956 : Paris, Palace Hôtel d'Henri Verneuil - Bébert
  • 1957 : La Belle et le tzigane de Jean Dréville et Marton Keleti - Le grand Robert
  • 1957 : Le Temps des œufs durs de Norbert Carbonnaux - M. Grillot, le garagiste
  • 1957 : Les trois font la paire de Sacha Guitry et Clément Duhour - Léon, le patron du bistrot
  • 1958 : Archimède le clochard de Gilles Grangier - Félix, le clochard aux chiens
  • 1958 : Le Joueur de Claude Autant-Lara - Bagdovitch
  • 1958 : Le Miroir à deux faces d'André Cayatte - Albert Benoît
  • 1959 : La Jument verte de Claude Autant-Lara - Philibert
  • 1959 : La Millième Fenêtre de Robert Ménégoz - Le grand-père Billois
  • 1959 : Pantalaskas de Paul Paviot - Zuwalski
  • 1960 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara - M. Epernon
  • 1962 : Mon oncle du Texas de Robert Guez - Dédé Girofle
  • 1963 : La Foire aux cancres de Louis Daquin - Le cheminot
  • 1964 : Les Aventures de Salavin de Pierre Granier-Deferre - Lhuillier, un clochard
  • 1964 : Les Pieds Nickelés de Jean-Claude Chambon - Merluche

ThéâtreThéâtre

  • 1917 : L'Affaire des poisons de Victorien Sardou, Théâtre de l'Odéon
  • 1920 : Cromedeyre-le-Vieil de Jules Romains, mise en scène Jacques Copeau, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1921 : La Dauphine de François Porché, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1922 : Les Plaisirs du hasard de René Benjamin, mise en scène Jacques Copeau, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1925 : L'Infidèle éperdue de Jacques Natanson, Théâtre de la Michodière
  • 1927 : Knock Out de Jacques Natanson et Jacques Théry, Théâtre Edouard VII
  • 1930 : Cœur d'Henri Duvernois, Théâtre des Nouveautés
  • 1930 : Langrevin père et fils de Tristan Bernard, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre des Nouveautés
  • 1931 : Le Roi masqué de Jules Romains, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre Pigalle
  • 1933 : Lundi 8 heures de George S. Kaufman et Edna Ferber, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1934 : Liberté provisoire de Michel Duran, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre Saint-Georges
  • 1934 : L'Été de Jacques Natanson, mise en scène Marcel André, Nouvelle Comédie
  • Mars 1938 : Cavalier seul de Jean Nohain et Maurice Diamant-Berger, Théâtre du Gymnase
  • 1953 : Faites-moi confiance de Michel Duran, mise en scène Jean Meyer, Théâtre du Gymnase

 


Feuillère Edwige

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Edwige Feuillère, de son vrai nom Edwige Caroline Cunati, est une actrice française de théâtre et de cinéma, née le 29 octobre 1907 à Vesoul (Haute-Saône) et décédée le 13 novembre 1998 à Boulogne-Billancourt. 

Feuillère EdwigeFeuillère Edwige

Ancienne élève du conservatoire d'art dramatique de Dijon, elle y obtient un premier prix de comédie et de tragédie en juillet 1928 ; elle fait une carrière de plus de soixante années sur les planches (1930-1992) et plus de quarante années au cinéma (1931-1974). Elle incarne Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils en 1939, au Théâtre des Galeries Saint Hubert à Bruxelles et en 1940 au Théâtre Hébertot à Paris puis de nouveau en 1942, avant d'interpréter le personnage de Lia dans Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux en 1943. Au cinéma, elle débute sous le nom Cora Lynn en 1931 dans le Cordon bleu. Elle tourne dès lors avec les grands metteurs en scène de l'époque ; Edwige Feuillère devient célèbre en 1935 par son interprétation dans Lucrèce Borgia, un film d'Abel Gance.

Elle tourne également avec Max Ophüls dans Sans lendemain en 1939 et interprète en 1940 le rôle de Sophie dans De Mayerling à Sarajevo du même réalisateur ; elle obtient encore un grand succès avec Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur en 1941. Un autre de ses films majeurs date de 1941, La Duchesse de Langeais d'après Honoré de Balzac avec des dialogues de Jean Giraudoux, un film dans lequel elle interprète une coquette rattrapée par le grand amour interprété par Pierre Richard-Willm, le partenaire de ses débuts au cinéma dans Barcarolle en 1935.

Devenue une des vedettes les plus populaires de sa génération, elle joue avec Gérard Philipe dans l'Idiot en 1946, d'après Fiodor Dostoïevski, et avec Jean Marais dans L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau en 1948. Elle incarne Julie de Carneilhan en 1949, la Dame en blanc dans le Blé en herbe en 1954 et La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux en 1965. Au théâtre, elle s'illustre dans Partage de midi de Paul Claudel aux côtés de Jean-Louis Barrault et Pierre Brasseur ; elle était alors la muse de Paul Claudel. Elle joue en 1971 dans Doux Oiseau de jeunesse de Tennessee Williams, traduit par Françoise Sagan, dans une mise en scène André Barsacq au Théâtre de l'Atelier.

Elle joue en 1975 dans la Chair de l'orchidée de Patrice Chéreau et, en 1984, la grande-mère dans le Tueur triste. En 1992, elle revient au théâtre grâce à Jean-Luc Tardieu, Directeur de la Maison de la culture de Loire-Atlantique et metteur en scène, dans un spectacle intitulé Edwige Feuillère en Scène, c'est un florilège des plus beaux moments de sa carrière, des extraits de ses plus grands rôles, et le souvenir de ses chers amis acteurs et auteurs, elle se produisit à Nantes à l'Espace 44 et au Théâtre de la Madeleine à Paris pour 50 représentations.

En 1993, la chaîne ARTE propose un documentaire filmé au Musée Jacquemart-André à Paris, sur la carrière d'Edwige Feuillère, intitulé Vertige Feuillère ; la comédienne y raconte sa longue carrière en feuilletant un grand livre dans lequel on peut voir quelques extraits de ses plus grands films : Sans lendemain en 1939, l'Aigle à deux têtes en 1947, etc. Son dernier rôle est, en 1995, celui de la princesse de Blomont-Chovry dans la Duchesse de Langeais de Jean-Daniel Verhaeghe. Le 8 novembre 1998, en apprenant le décès de Jean Marais, elle est victime d'une crise cardiaque, qui l'emportera quelques jours plus tard.

L'actrice est représentée dans la fresque peinte en trompe-l'œil par Charles Hoffbauer (1875-1957), Grand Prix de Rome 1924, au plafond de la coupole du château d'Artigny à Montbazon (Indre-et-Loire), ancienne propriété du parfumeur François Coty (1874-1934). Elle a souhaité être inhumée dans le cimetière communal de Beaugency (Loiret), et un site porte son nom dans un village proche de cette ville. L'association Les Amis d'Edwige Feuillère, créée en avril 2003 à Paris, perpétue la mémoire de l'artiste. Une place de Paris est baptisée Edwige Feuillère le 30 mars 2007 ; elle est située dans le VIIe arrondissement, à l'angle des rues Sédillot et Dupont des Loges.

Le centenaire d'Edwige Feuillère s'inscrit dans la liste des célébrations nationales en 2007. À cette occasion, le théâtre de Vesoul, sa ville natale, qui porte son nom, lui a consacré en novembre 2007, une exposition de photos et un cycle de films. Le 20 février 2008, la Mairie de Paris a fait apposer une plaque au 16 Avenue de la Bourdonnais Paris 7e, à l'endroit où Edwige Feuillère vécut de 1937 à 1970 ; cette manifestation est à l'initiative de la Mutuelle Générale des Artistes TAYLOR, de l'Union Chrétienne du Théâtre et de la musique, et de l'Association Les Amis d'Edwige Feuillère. Alain Feydeau (1934-2008), petit-fils du célèbre auteur dramatique, était le confident, le biographe et l'ami d'Edwige Feuillère, il a fait don de beaux documents et de milliers de photographies de la comédienne à la Bibliothèque Nationale.

Théâtre

Comédie-Française
1931 :

  • Le Sicilien ou l'Amour peintre de Molière
  • La Belle Aventure de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Étienne Rey
  • La Marche nuptiale de Henry Bataille
  • Les Précieuses ridicules de Molière
  • La Nouvelle Idole de François de Curel
  • L'amour veille de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers
  • Gringoire de Théodore de Banville
  • Le monde où l'on s'ennuie de Édouard Pailleron
  • Sapho d'Alphonse Daudet
  • Le Mariage de Figaro de Beaumarchais
  • Paraître de Victorien Sardou

1932 :

  • Les Marionnettes de Pierre Wolff
  • Moloch de Boussac de Saint-Marc
  • Bourrasque de Paul Gaudot
  • Le Vieil Homme de Georges de Porto-Riche
  • Quitte pour la peur d'Alfred de Vigny
  • Charité d'Edmond Sée
  • L'Âge du fer de Denys Amiel
  • La Jalousie de Sacha Guitry
  • On ne saurait penser à tout d'Alfred de Musset
  • Les Bottes de sept lieues de Beaumarchais

1933 :

  • La Chienne du Roi de Henri Lavedan
  • Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux
  • Primerose de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers

Hors Comédie-Française

  • 1929 : L'Attachée d'Yves Mirande, Théâtre du Palais-Royal
  • 1930 : Fleurs de luxe de Paul Armont et Marcel Gerbidon, Théâtre Daunou
  • 1930 : Par le temps qui court revue de Rip, Théâtre Daunou
  • 1930 : Les Aventures du Roi Pausole d'Arthur Honegger, livret Albert Willemetz, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1933 : Le Bonheur de Henri Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Gymnase
  • 1934 : Mon crime de Georges Berr et Louis Verneuil, Théâtre des Variétés
  • 1935 : La Prisonnière d'Édouard Bourdet, Théâtre de la Michodière
  • 1935 : Où es-tu ? de Marcel Brumaire, Théâtre de l'Œuvre
  • 1937 : La Parisienne de Henry Becque, Théâtre des Galeries Saint-Hubert
  • 1938 : Un caprice d'Alfred de Musset
  • 1939 : La Dame aux camélias de Alexandre Dumas fils, Théâtre des Galeries Saint-Hubert
  • 1940 : La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas Fils, Théâtre Hébertot, tournée
  • 1942 : Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux, mise en scène Georges Douking, Théâtre Hébertot
  • 1944 : La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas Fils, Théâtre de l'Opéra
  • 1945 : Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux, mise en scène Georges Douking, Théâtre des Célestins
  • 1946 : L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau, mise en scène Jacques Hébertot, Théâtre des Galeries Saint-Hubert, Théâtre Hébertot
  • 1948 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1949 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1949 : La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas Fils, Théâtre Sarah Bernhardt
  • 1951 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1951 : La liberté est un dimanche de Pol Quentin, Théâtre de la Comédie, Théâtre royal du Parc, Théâtre Hébertot
  • 1952 : La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas Fils, Théâtre Sarah Bernhardt
  • 1952 : La liberté est un dimanche de Pol Quentin, mise en scène René Clermont, Théâtre Sarah Bernhardt, décembre puis Tournées Théâtrales France Monde Production jusqu'en avril 1953
  • 1953 : Pour Lucrèce de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1956 : La Reine et les insurgés d'Ugo Betti, mise en scène Michel Vitold, Théâtre de la Renaissance
  • 1957 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, avec Jean-Louis Barrault, Théâtre Sarah Bernhardt
  • 1958 : Lucy Crown d'Irwin Shaw, adaptation Jean-Pierre Aumont, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de Paris
  • 1959 : La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas Fils, Théâtre de Paris
  • 1960 : Constance de Somerset Maugham, mise en scène Michel Vitold, avec Guy Tréjan
  • 1960 : Rodogune de Corneille, mise en scène Antoine Bourseiller, Théâtre Sarah Bernhardt
  • 1960 : L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau, mise en scène de l'auteur, Théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1961 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1962 : Phèdre de Racine
  • 1962 : Eve et Line de Luigi Pirandello, mise en scène Pierre Franck, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1963 : C'est ça qui m'flanqu'le cafard d'Arthur L. Kopit, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1965 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, mise en scène Georges Wilson, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1966 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1967 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1967 : Délicate Balance d'Edward Albee, adaptation Matthieu Galey, mise en scène Jean-Louis Barrault, avec Madeleine Renaud, Claude Dauphin, Théâtre de l'Odéon
  • 1970 : Les Bonshommes de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Charon, avec Michel Serrault, Théâtre du Palais-Royal
  • 1971 : Doux Oiseau de jeunesse de Tennessee Williams, traduction Françoise Sagan, mise en scène André Barsacq, avec Bernard Fresson, Théâtre de l'Atelier
  • 1973 : Le Lion en hiver de James Goldman, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre, Théâtre des Célestins
  • 1974 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, mise en scène Jean Deschamps, tournée, Théâtre du Midi, Théâtre de Nice
  • 1975 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, mise en scène Gérard Vergez, avec Claude Gensac, Théâtre de l'Athénée
  • 1976 : La Visite de la vieille dame de Friedrich Durrenmatt, mise en scène Jean Mercure, Théâtre de la Ville
  • 1977 : Le Bateau pour Lipaïa de Alexeï Arbuzov, mise en scène Yves Bureau, avec Guy Tréjan, Comédie des Champs-Élysées
  • 1978 : Cher menteur de Jerome Kilty d'après la correspondance de George Bernard Shaw, avec Jean Marais, Théâtre de l'Athénée
  • 1979 : Le Bateau pour Lipaïa de Alexeï Arbuzov, mise en scène Yves Bureau, avec Guy Tréjan, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty-Herbert
  • 1981 : Cher menteur de Jerome Kilty d'après la correspondance de George Bernard Shaw, avec Jean Marais, Théâtre de l'Athénée et en tournée
  • 1982 : La Dernière Nuit de l'été d'Alexei Arbuzov, mise en scène Yves Bureau, avec Niels Arestrup, Théâtre Edouard VII
  • 1984 : Leocadia de Jean Anouilh, mise en scène Pierre Boutron, avec Lambert Wilson, Sabine Haudepin, Comédie des Champs-Élysées
  • 1986 : La Maison du lac d'Ernest Thompson, adaptation Pol Quentin, mise en scène Raymond Gérôme, avec Jean Marais, Théâtre Montparnasse
  • 1989 : Les Meilleurs Amis de Hugh Whitemore, mise en scène James Roose-Evans, avec Guy Tréjan et Henri Virlogeux, Comédie des Champs-Élysées
  • 1990 : Les Meilleurs Amis de Hugh Whitemore, mise en scène James Roose-Evans, Théâtre des Célestins
  • 1991 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, Théâtre de la Madeleine (incertain)
  • 1992 : Edwige Feuillère en scène, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Maison de la Culture de Nantes, Théâtre de la Madeleine

Filmographie

  • 1931 : Le Cordon bleu d'Alberto Cavalcanti - Régine
  • 1931 : La Fine Combine -court métrage- de André Chotin - Mado, la maîtresse
  • 1931 : Mam'zelle Nitouche de Marc Allégret
  • 1932 : Le Beau Rôle -court métrage- de Roger Capellani
  • 1932 : Maquillage de Karl Anton - Ketty
  • 1932 : Monsieur Albert de Karl Anton - La comtesse Peggy Ricardi
  • 1932 : La Perle de René Guissart - Viviane Lancenay
  • 1932 : Topaze de Louis Gasnier - Suzy
  • 1932 : Une petite femme dans le train de Karl Anton - Adolphine
  • 1932 : Une étoile disparait de Robert Villers - "sous réserves"
  • 1933 : Les Aventures du roi Pausole d'Alexis Granowski - Diane
  • 1933 : Matricule 33 de Karl Anton - Héléna Schweringen
  • 1933 : La Voix de métal ou "L'appel de nuit" de Youly Marca-Rosa - La comtesse Viana
  • 1933 : Ces messieurs de la Santé de Pierre Colombier - Fernande
  • 1934 : Le Miroir aux alouettes d'Hans Steinhoff et Roger Le Bon - Délia
  • 1934 : Toi, que j'adore de Géza von Bolváry et Albert Valentin - Jacqueline Boulanger
  • 1935 : Golgotha de Julien Duvivier - Claudia Procula
  • 1935 : Lucrèce Borgia d'Abel Gance - Lucrèce Borgia
  • 1935 : Barcarolle de Gerhard Lamprecht et Roger Le Bon - Giacinta
  • 1935 : La Route heureuse de Georges Lacombe - Suzanne
  • 1935 : Amore version italienne du film précédent de Carlo L. Bragaglia - Suzanne
  • 1935 : Stradivarius d'Albert Valentin et Géza von Bolváry - Maria Belloni
  • 1936 : Mister Flow de Robert Siodmak - Lady Héléna Scarlett
  • 1937 : Marthe Richard, au service de la France de Raymond Bernard - Marthe Richard
  • 1937 : La Dame de Malacca de Marc Allégret - Audrey Greenwood
  • 1937 : Feu ! de Jacques de Baroncelli - Edwige Elno
  • 1938 : J'étais une aventurière de Raymond Bernard - Véra Vronsky
  • 1939 : L'Émigrante de Léo Joannon - Christiane
  • 1940 : Sans lendemain de Max Ophuls - Evelyne
  • 1940 : De Mayerling à Sarajevo de Max Ophuls - La comtesse Sophie Choteck
  • 1941 : Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur - Cora Pearl, la courtisane
  • 1942 : La Duchesse de Langeais de Jacques de Baroncelli - Antoinette de Langeais
  • 1942 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier - Catherine Roussel
  • 1943 : Lucrèce de Léo Joannon - Lucrèce, la célèbre actrice
  • 1945 : La Part de l'ombre de Jean Delannoy - Agnès Noblet
  • 1945 : Tant que je vivrai de Jacques de Baroncelli - Ariane
  • 1946 : Il suffit d'une fois d'Andrée Feix - Christine Jourdan, sculpteur
  • 1946 : L'Idiot de Georges Lampin - Nastasia Philipovna
  • 1947 : L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau - La reine Natascha
  • 1948 : Woman Hater de Terence Young - Colette Marly
  • 1948 : La Norvège sans les vikings Documentaire dont E. Feuillère est la réalisatrice
  • 1949 : Julie de Carneilhan de Jacques Manuel - Julie de Carneilhan
  • 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque - Florence dans le sketch : La statuette d'Osiris
  • 1950 : Olivia de Jacqueline Audry - Mlle Julie
  • 1951 : Le Cap de l'Espérance de Raymond Bernard - Lyria, la patronne du "Sea-Bar"
  • 1952 : Adorables Créatures de Christian-Jaque - Denise Aubusson, la veuve élégante
  • 1954 : Le Blé en herbe de Claude Autant-Lara - Mme Camille Dalleray, la "dame en blanc"
  • 1955 : Les Fruits de l'été de Raymond Bernard - Sabine Gravières, l'antiquaire
  • 1956 : Le Septième Commandement de Raymond Bernard - La princesse Nadia Vronskaïa
  • 1957 : Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret - Maine, l'ancienne femme de Félix
  • 1958 : En cas de malheur de Claude Autant-Lara - Viviane Gobillot, la femme d'André
  • 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour - Françoise Sellier, ex : Carreau
  • 1961 : Le crime ne paie pas, un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, de Gérard Oury - La duchesse Lucrezia dans le sketch : Le masque
  • 1961 : Les Amours célèbres un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, de Michel Boisrond -Mlle Rancourt dans le sketch : Les comédiennes
  • 1964 : La Bonne Occase de Michel Drach - La comtesse de Saint-Plas
  • 1964 : Aimez-vous les femmes ? de Jean Léon - La tante Flo
  • 1967 : Et si on faisait l'amour (Sensi facciamo l'amore) de Vittorio Caprioli - Giuditta Passani
  • 1967 : La Route d'un homme - court métrage - de Georges Hacquard - Uniquement la voix
  • 1969 : Clair de Terre de Guy Gilles - Mme Larivière
  • 1970 : OSS 117 prend des vacances de Pierre Kalfon - La comtesse de Labarthe
  • 1975 : La Chair de l'orchidée de Patrice Chéreau - Mme Bastier-Wegener

Télévision

  • 1967 : La Dame et le minet de Claude Dufrène et François Chatel - La dame
  • 1969 : Au théâtre ce soir : Constance de Somerset Maugham, mise en scène Michel Vitold, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny - Constance
  • 1969 : L'Échange de Jean-Paul Carrère - L'actrice
  • 1976 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, réalisation Gérard Vergez - Aurélie, la folle de Chaillot
  • 1978 : La Visite de la vieille dame de Jeannette Hubert - La femme très riche
  • 1979 : Le Bateau pour Lipaïa de Jeannette Hubert - La patiente
  • 1979 : Les Dames de la côte de Nina Companeez Feuilleton en 5 épisodes de 90 min - "Feuilleforte : 1911-1912", "L'escalier des adieux : 1913-1914", "Les vivantes : 1914-1916", "La grande tourmente : 1916-1917", "L'ivresse : 1917-1919". - Alix
  • 1982 : Cher menteur d'Alexandre Tarta - Mme Patrick Campbell
  • 1982 : Le Chef de famille de Nina Companeez Feuilleton en 6 épisodes de 52 min - Liane, la grand-mère de Katie
  • 1984 : Le Tueur triste de Nicolas Gessner - La grand-mère
  • 1988 : Cinéma de Philippe Lefebvre Feuilleton en 4 épisodes de 90 min - Marguerite, l'ancienne pianiste
  • 1988 : Un château au soleil de Robert Mazoyer Feuilleton en 6 épisodes de 52 min - Valentine de Vauquelin
  • 1993 : Edwige Feuillère en scène, documentaire de Serge Moati - Elle-même
  • 1993 : La Dame de Lieudit de Philippe Monnier - Mme Zihler
  • 1995 : La Duchesse de Langeais de Jean-Daniel Verhaeghe - La princesse de Blomont-Chovry

 

Dalton Audrey

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Audrey Dalton est une actrice américaine, d'origine irlandaise, née le 21 janvier 1934, à Dublin.

Dalton Audrey

Elle fit de fréquentes apparitions dans nombre de séries télévisées, notamment Perry Mason, Bonanza ou Les Mystères de l'Ouest.

Filmographie

  • 1952 : Ma cousine Rachel (My Cousin Rachel) : Louise Kendall
  • 1953 : The Girls of Pleasure Island : Hester Halyard
  • 1953 : Titanic (Titanic) : Annette Sturges
  • 1954 : La Grande Nuit de Casanova (Casanova's Big Night) : Elena Di Gambetta
  • 1954 : L'Aigle solitaire (Drum Beat) : Nancy Meek
  • 1955 : Le Fils prodigue (The Prodigal) : Ruth
  • 1955 : Piège pour une canaille (Confession) : Louise Nelson
  • 1956 : Hold Back the Night : Kitty
  • 1957 : The Monster That Challenged the World : Gail MacKenzie
  • 1958 : Thundering Jets : Susan Blair
  • 1958 : Tables séparées (Separate Tables) : Jean
  • 1959 : This Other Eden : Maire McRoarty
  • 1959 : Lone Texan : Susan Harvey
  • 1961 : Mr. Sardonicus : Maude Sardonicus
  • 1964 : La Chatte au fouet (Kitten with a Whip) : Virginia Stratton
  • 1965 : Chasseur de primes (The Bounty Killer) : Carole Ridgeway
  • 1966 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), (série TV) - Saison 2 épisode 2, La Nuit du Cobra d'Or (The Night of the Golden Cobra), de Irving J. Moore : Veda Singh

Daly Tyne

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Tyne Daly est une actrice et scénariste américaine née le 21 février 1946 à Madison, Wisconsin (États-Unis). 

Daly Tyne

Elle a été récompensée par un Emmy Award de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans la série Amy. Son frère est l'acteur Timothy Daly, dit Tim Daly.

Filmographie

  • 1963 : Hôpital central ("General Hospital") (série TV) : Caroline Beale (1968)
  • 1969 : John and Mary : Hilary
  • 1969 : CBS Playhouse: Sadbird (TV) : Sarah
  • 1970 : Angel Unchained : Merilee
  • 1971 : In Search of America (TV) : Anne
  • 1971 : Les Hurlements de la forêt (A Howling in the Woods) (TV) : Sally Bixton
  • 1972 : Heat of Anger (TV) : Jean Carson
  • 1972 : Mission impossible (Série TV) - Saison 6, épisode 12 (Gaz) : Saretta Lane
  • 1972 : Play It As It Lays : Journalist
  • 1973 : The Adulteress : Inez Steiner
  • 1973 : The Man Who Could Talk to Kids (TV) : Susie Datweiler
  • 1973 : Les Rues de San Francisco (Série TV) - Saison 2, épisode 15 (Commitment) : Ms. Carlino
  • 1974 : Larry (TV) : Nancy Hockworth
  • 1975 : The Law (feuilleton TV) : Lucy
  • 1976 : The Entertainer (TV) : Jean
  • 1976 : L'inspecteur ne renonce jamais (The Enforcer) : Insp. Kate Moore
  • 1977 : Intimate Strangers (TV) : Karen Renshaw
  • 1977 : La Folle cavale (Speedtrap) : Niffty Nolan
  • 1977 : Un espion de trop (Telefon) : Dorothy Putterman
  • 1979 : Better Late Than Never (TV) : Ms. Davis
  • 1980 : The Women's Room (TV) : Adele
  • 1981 : The Great Gilly Hopkins (TV) : Catherine Ellis
  • 1981 : A Matter of Life and Death (TV) : Donna
  • 1981 : Cagney et Lacey (TV) : Det. Mary Beth Lacey
  • 1982 : Chicanos story (Zoot Suit), de Luis Valdez : Alice Bloomfield
  • 1982 : Your Place... or Mine (TV) : Karen
  • 1982 : Cagney et Lacey ("Cagney & Lacey") (série TV) : Det. Mary Beth Lacey (1982-1988)
  • 1985 : Vol d'enfer (The Aviator) : Evelyn Stiller
  • 1985 : Movers & Shakers : Nancy Derman
  • 1987 : Kids Like These (TV) : Joanna Goodman
  • 1989 : Stuck with Each Other (TV) : Sylvia Cass
  • 1991 : The Last to Go de John Erman (téléfilm) : Mary Ellen
  • 1991 : Face of a Stranger (TV) : Dollie Madison
  • 1992 : Un seul suffira (Columbo: A Bird in the Hand ...) (TV) : Dolores
  • 1993 : Scattered Dreams (TV) : Kathryn Messenger
  • 1994 : Analyse d'un meurtre (The Forget-Me-Not Murders) (TV) : Dr. Beverly Archer
  • 1994 : Christy (TV) : Alice Henderson
  • 1994: Une nounou d'enfer : Mona
  • 1994 : Columbo change de peau (Columbo: Undercover) (TV) : Dorothea McNally
  • 1994 : Cagney et Lacey - Les retrouvailles (Cagney & Lacey: The Return) (TV) : Mary Beth Lacey
  • 1995 : Cagney & Lacey: Together Again (TV) : Mary Beth Lacey
  • 1995 : Cagney & Lacey: The View Through the Glass Ceiling (TV) : Mary Beth Lacey
  • 1995 : Bye Bye Birdie (TV) : Mae Peterson
  • 1996 : Cagney & Lacey: Convictions (Cagney & Lacey: True Convictions) (TV) : Mary Beth Lacey
  • 1997 : The Perfect Mother (TV) : Elanie Podaras
  • 1997 : The Lay of the Land : Dr. Guttmacher
  • 1997 : Provocante (Tricks) (TV) : Sarah
  • 1998 : Vig (vidéo) : Ellen
  • 1999 : The Autumn Heart : Ann
  • 1999 : Secrets partagés (Three Secrets) (TV) : Shelley
  • 1999 : Execution of Justice (TV) : Goldie Judge
  • 1999 : Meurtres très ordonnés (Absence of the Good) (TV) : Dr. Marcia Lyons
  • 2000 : The Simian Line : Arnita
  • 2000 : A Piece of Eden : Aunt Aurelia
  • 2001 : La Robe de mariée (The Wedding Dress) (TV) : Joan Delano
  • 2003 : Undercover Christmas (TV) : Anne Cunningham
  • 2008 : Grey's Anatomy : Mrs Shepperd
  • 2010 : Burn Notice (série TV) : (Saison 3 - Episode 10) Tina

Aubry Martine

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Martine Aubry, née Martine Delors le 8 août 1950 à Paris, est une femme politique française. Elle est ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle de 1991 à 1993, puis ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000. À ce titre, elle met notamment en œuvre la réforme des 35 heures et instaure la couverture maladie universelle (CMU). Elle devient ensuite maire de Lille et présidente de la communauté urbaine de Lille.

Aubry Martine

Fille aînée de Jacques Delors, en son temps conseiller du chef de l’État français, ministre puis président de la Commission européenne de Bruxelles, Martine Aubry se passionne dès son plusjeune âge pour la politique. Membre du parti socialiste (PS), administratrice civile au ministère du Travail (1975-1980), elle est nommée en 1981 conseillère technique puis directrice adjointe auprès du ministre chargé du Travail, Jean Auroux, et enfin chargée de mission auprès de Pierre Bérégovoy, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale (1983-1984) et directrice des relations du travail au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle (1984-1987).

En décembre 1988, elle devient directrice générale adjointe de la société Pechiney avant de retrouver des fonctions publiques lorsqu'en mai 1991 elle est nommée ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle dans le gouvernement d'Édith Cresson, poste qu'elle conserve dans le gouvernement Bérégovoy de 1992 à 1993. À la suite de la défaite de la gauche aux élections législatives de 1993, elle crée la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE), qu'elle préside jusqu'en 1997.

Première adjointe au maire de Lille Pierre Mauroy (1995-2001), et membre du conseil national du parti socialiste, M. Aubry est élue députée du Nord en mai 1997 à la faveur de la dissolution de l’Assemblée nationale par Jacques Chirac (mais elle sera battue en 2002 après le « tremblement de terre » politique du 21 avril qui voit l’élimination au second tour de la présidentielle du candidat socialiste Lionel Jospin).

En juin 1997, Lionel Jospin, nommé à la tête d’un gouvernement de cohabitation, en fait son numéro 2 et lui confie les rênes d'un grand ministère de l'Emploi et de la Solidarité, ce qui lui donne l'occasion de lier son nom à des réformes emblématiques de la gauche : elle s'attèle à la lutte contre le chômage en créant les emplois-jeunes (septembre 1997) puis en faisant adopter la loi portant sur la réduction du temps de travail (RTT) à 35 heures par semaine (janvier 2000). Dans le cadre de son programme de lutte contre les exclusions (adopté en juillet 1998), elle instaure la couverture maladie universelle (CMU) en janvier 2000, et parvient à combler le déficit de la Sécurité sociale. Son objectif restant, toutefois, la conquête de la mairie de Lille, elle démissionne du gouvernement en octobre 2000 pour se consacrer pleinement à la campagne municipale.

Élue à la mairie de Lille en mars 2001, Martine Aubry promeut une politique en faveur de l'embellissement et du rayonnement culturel de la préfecture (« Lille 2004, capitale européenne de la culture », grand succès populaire que les événements de Lille 3000 se proposent de prolonger : « Bombaysers de Lille » en 2006, « Europe XXL » en 2009) et poursuit la tertiarisation de la ville (initiée par son précédesseur), en l'orientant, grâce à Euralille, Eurasanté et Euratechnologies, vers les grands enjeux européens et les filières « vertes ».

Forte de son bilan, elle est réélue confortablement à la mairie en mars 2008 en ouvrant sa majorité de gauche aux Verts et au MoDem. Auréolée de ce succès, elle succède, un mois plus tard, à P. Mauroy à la présidence de la communauté urbaine de Lille. En 2012, c’est à nouveau dans la métropole régionale qu’elle annonce vouloir se replier après avoir porté son parti à la victoire aux élections présidentielles et législatives et achevé, en novembre, son mandat à sa tête. Car entre-temps elle a pris les rênes du PS.

Membre du bureau national du PS, secrétaire nationale chargée des affaires sociales et de l'emploi et membre de la Commission du projet, M. Aubry défend, au lendemain de la défaite des socialistes à l'élection présidentielle de 2007 et dans la perspective du renouvellement des instances dirigeantes du parti lors du congrès de Reims en novembre 2008, un « PS social-démocrate bien ancré à gauche ».

Opposée à Ségolène Royal dans la course au poste de première secrétaire du parti, elle est élue avec une centaine de voix d'avance sur sa rivale et devient ainsi la première femme à occuper cette fonction. Contestée dans sa légitimité, elle peine à s’imposer, et ce d’autant que les élections européennes de juin 2009 constituent un camouflet pour la formation qu’elle dirige.

Elle reprend la main dans la seconde moitié de 2009, manifestant une pugnacité nouvelle en tant que leader de l’opposition à Nicolas Sarkozy. Elle parvient à faire adopter par les militants un projet de rénovation de l’appareil, dont son bras de fer avec Georges Frêche, puissant et populaire patron de la région Languedoc-Roussillon, mais coutumier des dérapages verbaux, se veut être une première traduction concrète au début de 2010.

La victoire du PS aux élections régionales de mars 2010 et le succès du rassemblement des forces de gauche qu’il réussit à mettre en œuvre pour le second tour achèvent de conforter M. Aubry dans son statut de première secrétaire, au point de lui permettre d’intégrer les rangs des prétendants à la présidentielle de 2012.

Fortement impliquée dans la rénovation du parti, M. Aubry impose notamment les principes de non-cumul des mandats, de parité et de primaires ouvertes, tandis qu’elle engage sa formation à revoir son programme économique et social.

Engrangeant de bons résultats aux cantonales de mars 2011, elle n’en évoque pas moins une « victoire humble » au regard de la crise et des angoisses que vivent alors les Français. Mais elle se révèle impuissante – ou indifférente ? – face au scandale qui éclabousse la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, et plus généralement l’image du parti qu’elle dirige.

Déliée du pacte scellé avec Dominique Strauss-Kahn quand celui-ci, à la mi-mai, au faîte de sa popularité, est incarcéré pour affaire de mœurs à New York et mis hors-course pour toute compétition interne, elle s’engage fin juin dans la bataille des primaires mais ne parvient guère à refaire son retard devant celui qui l’a précédée à la tête du parti et qui devient le favori des sondages, François Hollande. Défendant une ligne politique assez proche de celle de ce dernier, bien que plus résolument marquée à gauche, elle affronte également le droitier Manuel Valls, le radical Jean-Michel Baylet, l’ancienne candidate de 2007 et rivale de 2008 Ségolène Royal et l'antimondialiste aux accents « chevènementiens » Arnaud Montebourg.

Battue en octobre au second tour avec 44,6 % des voix face au député et président du conseil général de Corrèze, F. Hollande, elle n’en retire pas moins les bénéfices de la mise en œuvre réussie de cette initiative citoyenne et se consacre plus que jamais à porter les projets de rénovation politique qui sont les siens (en particulier la question potentiellement épineuse du non-cumul des mandats). Elle affiche par ailleurs sa pleine solidarité envers le candidat désigné par les urnes et se mue en chef de campagne efficace et loyal, même si, un temps, semblent émaner du QG de Solférino certaines frictions issues des tractations de novembre menées entre le PS et les écologistes puis des investitures internes au parti en vue des échéances législatives de 2012.

Elle accompagne donc la victoire à la présidentielle du candidat en mai 2012 mais préfère ne pas entrer dans le gouvernement formé par Jean-Marc Ayrault à la demande du nouveau chef d’État. Ayant fait le choix de ne pas se présenter aux législatives, elle peut se targuer d’avoir promu le principe de parité (dans la composition de l’exécutif), donné une majorité absolue à son parti à l’Assemblée, et largement renouvelé le visage du Parlement, avec l’entrée d’une grande proportion de femmes, ainsi que des représentants de la diversité.

Après avoir annoncé son intention de quitter la tête du parti en novembre 2012, pour officiellement se consacrer pleinement à sa ville de Lille, elle signe avec le Premier ministre une motion qui se veut majoritaire dans le cadre du renouvellement de la direction de la formation au Congrès de Toulouse d’octobre. Elle finit en outre par se rallier à la candidature d’Harlem Désir au poste de secrétaire général, qui de fait lui succède à la tête du PS. Un instant fragilisée par une mise en examen dans le cadre de l’affaire de l’amiante dont elle sort plusieurs fois blanchie en mai 2013 puis fin juin 2014, elle se fait discrète, ce qui n’exclut toutefois nullement une position de recours ni un rôle de vigie s’agissant notamment des objectifs de rénovation de la vie politique qu’elle s’était fixés et qu’elle avait imposés à ses camarades, jusqu’à F. Hollande.

Mais sa proximité réelle ou supposée avec les « frondeurs » qui se font entendre depuis l’aile gauche du PS à l’Assemblée ne tient en rien lieu de courant susceptible de porter sa voix au-delà de son fief du Nord. Si elle échappe à la bérézina socialiste lors des municipales de mars 2014 en remportant un troisième mandat à la tête de sa ville, le score de sa liste d’union de la gauche et de rassemblement avec des centristes, 52 %, est en repli de plus de 14  points par rapport à 2008. Surtout, la prise de Roubaix et de Tourcoing par l’UMP la prive de la possibilité de conserver la tête de la métropole lilloise, qu’elle laisse à un sans-étiquette proche de sa sensibilité pour éviter qu’elle ne bascule elle aussi à droite. Écartée du remaniement gouvernemental qui suit la sanction des urnes, elle semble devoir rester durablement sur la touche – comme repliée sur ses terres locales.

Ayrault Jean-Marc

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Jean-Marc Ayrault, né le 25 janvier 1950 à Maulévrier en Maine-et-Loire, est un homme politique français. Il est Premier ministre du 15 mai 2012 au 31 mars 2014. Conseiller général de la Loire-Atlantique et maire de Saint-Herblain dans les années 1970-1980, il est maire socialiste de Nantes de 1989 à 2012, député de 1986 à 2012 et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale de 1997 à sa nomination à la tête du premier gouvernement de la présidence de François Hollande, le 15 mai 2012. Il forme un second gouvernement le 18 juin suivant, à la suite des élections législatives. Il démissionne de ses fonctions de Premier ministre le 31 mars 2014, après la défaite de la gauche aux élections municipales. Il est alors remplacé par Manuel Valls et redevient député.

Ayrault Jean-Marc

Issu d’une modeste famille plutôt conservatrice du Choletais, Jean-Marc Ayrault mène avec sérieux et rigueur des études d’allemand et devient professeur de cette discipline dans un collège de Saint-Herblain, dans la banlieue de Nantes. Militant du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne au lycée puis à l’université, il entre au PS au début des années 1970, dans la dynamique de la refondation de cette formation politique au temps du congrès d’Épinay. Il anime très vite la section locale du parti, est élu conseiller général de Loire-Atlantique en 1976, puis, l’année suivante, à la faveur de la poussée et du succès de la gauche, ravit la municipalité de Saint-Herblain, accèdant ainsi au statut de plus jeune maire d’une commune de 30 000 habitants et davantage. Après avoir envisagé de se présenter aux législatives de 1978 et 1981, il entre dans l’Hémicycle en 1986 et, depuis 1988, est régulièrement réélu député de la troisième circonscription de Loire-Atlantique. Son ascension politique reflète les mutations et le développement socio-économiques du Grand Ouest, ainsi que, corrélativement, l’essor du PS dans cette région de tradition démocrate-chrétienne et dans la France plus généralement.

En 1989, J.-M. Ayrault brigue avec succès la mairie de Nantes, pour être par la suite confortablement confirmé dans son poste de premier édile (1995, 2001, 2008). Prolongeant et accentuant un programme de grands travaux ébauché par ses deux prédécesseurs PS et RPR immédiats, il accompagne et soutient le développement d’une agglomération en proie alors aux difficultés de la reconversion (chantiers navals notamment) : à ce titre, il réaménage le centre-ville dans le cadre d’ambitieux projets d’urbanisme, développe les transports publics à l’échelle de la métropole (extension du réseau de tramways), et s’emploie à ouvrir cette dernière aux investissements internationaux comme aux délocalisations parisiennes (arrivée du TGV, construction de la cité des Congrès, édification de l’espace technologique Atlanpole…).

Soucieux de valoriser la qualité de vie nantaise, il s’attache à en dynamiser la scène culturelle. Il promeut l’histoire et la mémoire de la ville et encourage la conception puis l’ouverture, en 2012, d’un Mémorial de l’abolition de l’esclavage, rappelant notamment le passé de traite négrière du port. Enfin, il fait prendre à la municipalité comme à la communauté urbaine qu’il réorganise et dirige à partir de 2002 une nette orientation verte et durable. Ainsi peut-il s’honorer d’avoir transformé Nantes, ville active mais jusque-là présentant les traits d’une « belle endormie », en pôle de croissance, d’attraction et d’innovation – et par là-même en vitrine d’un socialisme municipal susceptible d’être étendu à l’ensemble du pays… Et en fief électoral.

En même temps qu’il s’ancre dans le paysage local, J.-M. Ayrault devient une figure de l’appareil socialiste et de la vie politique nationale. Constamment et facilement réélu à l’Assemblée depuis 1986, il intègre le bureau politique du PS et se voit confier la présidence de son groupe parlementaire en 1997, quand, après la dissolution du Parlement, la gauche l’emporte aux législatives, que le premier secrétaire Lionel Jospin est nommé chef du gouvernement, et que ce dernier choisit François Hollande pour lui succèder à la tête du parti. Entre les trois hommes à l’itinéraire et aux sensibilités politiques parallèles (ils évoluent chacun plus ou moins au cours de leur carrière d’un positionnement marqué à gauche au réformisme de tendance social-démocrate) voire aux caractères similaires (d’apparence austère, adeptes du rassemblement), les liens de confiance se resserrent.
Maillon essentiel et efficace dans la mise en œuvre du programme électoral de la nouvelle majorité, J.-M. Ayrault reste à la tête des députés socialistes quand ceux-ci passent dans l’opposition, en 2002 puis à nouveau en 2007, à la suite des défaites aux élections présidentielles de L. Jospin et de Ségolène Royal qu’il a tous deux soutenus. Proche de F. Hollande, il appuie la démarche de ce dernier lors des primaires du PS de 2011 puis participe activement, en tant que conseiller spécial, à sa campagne victorieuse pour la conquête de la présidence de la République. C’est donc logiquement qu’à son entrée en fonction le 15 mai 2012, le nouvel élu choisit son comparse et fidèle allié comme Premier ministre.

Le cabinet qu’il compose de concert avec le chef de l’État se veut à l’unisson de la présidence « normale », apaisée et « irréprochable » que F. Hollande entend incarner. Ouvert aux alliés écologistes et radicaux, J.-M. Ayrault affiche clairement une volonté de renouvellement en même temps qu’une stricte parité homme/femme. Mais pour conjurer toute accusation d’inexpérience, aux nouveaux entrants s’adjoignent d’anciens ministres, cependant que sont promus des poids lourds et responsables majeurs de courants du PS.

Les mesures initiales prises par le gouvernement (réduction du salaire et du train de vie des membres de l’exécutif, réaménagement de la réforme des retraites en fonction de la pénibilité du travail, de l’entrée dans la vie active ou des maternités, hausse de l'allocation rentrée pour les familles…) valent au Premier ministre, comme à l’équipe qu’il anime, des cotes de confiance appréciables. Elles permettent en outre au PS et à ses alliés d’obtenir une confortable majorité à l’Assemblée nationale lors des élections législatives de juin.

Reconduit et élargi, le gouvernement de J.-M. Ayrault s’attèle au redressement des comptes dégradés de l’État, s’engageant dans la voie de la rigueur (gel des dépenses et liquidation de l’héritage fiscal du précédent quinquennat ; hausse générale des impôts malgré la confirmation de l’abrogation du projet sarkozien de TVA sociale…). Ces orientations ne tardent toutefois pas à susciter des remous à gauche, jusqu’au sein d’un PS hésitant à s’arrimer aux impératifs d’austérité imposés par le traité budgétaire européen. Il n’empêche : J.-M. Ayrault parvient à faire voter ce dernier par l’Assemblée et à infléchir plus nettement son action en faveur d’une politique de l’offre (instauration d’une banque publique de l’investissement, adoption d’un plan de compétitivité, sur fond de restriction budgétaire supplémentaire) ; toutes choses qui alimentent un peu plus les aspirations à la fronde dans son camp.

L’atonie de la conjoncture et l’inexorable montée du chômage s’ajoutent à l’impression qu’il donne de peiner à maîtriser la parole des poids lourds du gouvernement, jetant le doute sur sa capacité à diriger l’équipe exécutive. Sa passe d’arme avec Arnaud Montebourg à propos de la nationalisation envisagée puis rejetée de l’aciérie Mittal de Florange en fin d’année comme sa volonté de faire aboutir coûte que coûte son projet de grand aéroport à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes contre l’avis des écologistes et les doutes d’une partie de l’opinion alimentent les rumeurs d’autoritarisme et contribuent à nuire à son image, le plongeant bientôt, à l’instar du président et de son équipe, dans des abîmes d’impopularité. En outre, la discrétion dont il fait preuve est perçue comme de la distance, celle-là même que les Français, inquiets et désabusés, prêtent alors plus que jamais à une classe ou « caste » politique supposément coupée des réalités du terrain. Pas plus qu’il ne parvient à donner à court terme des réponses à la crise économique, il ne conjure le désenchantement démocratique qui gagne l’ensemble du pays.

C’est aussi que J.-M. Ayrault comme F. Hollande tablent sur les bénéfices à long terme des choix qu’ils ont faits et des orientations qu’ils ont prises. Si l’accord conclu entre la plupart des partenaires sociaux au sujet de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi apporte en janvier 2013 une pierre à leur édifice, la poursuite de la crise budgétaire européenne, l’opposition conséquente et véhémente au projet de mariage homosexuel et la démission fracassante en mars de Jérôme Cahuzac – le charismatique ministre du Budget, coupable d’avoir dissimulé un compte bancaire en Suisse – font vaciller l’exécutif. Cette suite de déboires ravive, au sein d’une majorité amoindrie par une série de cinglantes défaites lors de législatives partielles et jusqu’au sein d’un PS tétanisé par le désaveu des électeurs et l’envol du Front national, la demande déstabilisante d’une autre politique, ouvertement de relance, et l’appel à un second souffle pour le quinquennat. La défaite historique du PS aux élections municipales de mars 2014, balayant nombre d'élus socialistes dans le pays, scelle le sort de l'hôte de Matignon, qui, après avoir failli être démis une première fois à l'automne 2013, est remplacé par Manuel Valls.

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