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Crouse Lindsay

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Lindsay Crouse est une actrice américaine née Lindsay Ann Crouse à New York, État de New York (États-Unis), le 12 mai 1948. Lindsay Crouse est née à New York, de Russel Crouse, un dramaturge, et Anna Erskine.

Crouse Lindsay

Après avoir terminée ses études au Radcliffe College, en 1970, elle a commencé sa carrière d'artiste comme danseuse, mais s'est rapidement tournée vers la comédie et a fait ses débuts à Broadway en 1972, dans la pièce Beaucoup de bruit pour rien (Much Ado About Nothing). Sa carrière cinématographique a débuté en 1976, avec un rôle à la télévision et des films pour le cinéma. En 1977, elle a joué dans le film Slap Shot. Pour son rôle dans le film Places in the Heart, elle a été nommée à l'Academy Award comme Meilleure second rôle féminin.

Lindsay Crouse est apparue dans des séries télévisées. Parmi ses rôles notables, celui de Kate McBride, un officier de police lesbienne dans Capitaine Furillo en 1986, l'une des premières apparitions d'un personnage lesbien dans une série de télévision américaine. Lindsay est également connue pour son rôle dans la quatrième saison de Buffy contre les vampires, dans lequel elle tenait le rôle du professeur Maggie Walsh.

Elle a aussi joué dans les séries Les Experts (CSI: Crime Scene Investigation), Columbo, Esprits criminels (Criminal Minds), New York, police judiciaire (Law and Order), Urgences (ER), Millennium et New York Police Blues. Ces dernières années, Lindsay Crouse est revenue vers le théâtre. En 2008, elle a prêté sa voix dans le documentaire A Sense of Place , un film sur Virginia Lee Burton.

Filmographie

  • 1976 : Les Hommes du président (All the President's Men) : Kay Eddy
  • 1977 : La Castagne (Slap Shot) : Lily Braden
  • 1977 : Between the Lines : Abbie
  • 1981 : Le Prince de New York (Prince of the City) : Carla Ciello
  • 1982 : Le Verdict (The Verdict) : Kaitlin Costello
  • 1983 : Krull : Princess Lyssa (voix)
  • 1983 : Daniel : Rochelle Isaacson
  • 1984 : Iceman : Dr. Diane Brady
  • 1984 : Les Saisons du cœur (Places in the Heart) : Margaret Lomax
  • 1987 : Engrenages (House of Games) : Margaret Ford
  • 1989 : Communion : Anne Strieber
  • 1990 : La Maison des otages (Desperate Hours) : Brenda Chandler
  • 1993 : Le Secret du bonheur (Being Human) : Janet
  • 1993 : The Halloween Tree (voix)
  • 1995 : Bye Bye Love : Grace Damico
  • 1995 : L'Indien du placard (The Indian in the Cupboard) : Jane
  • 1996 : La Jurée (The Juror) : Tallow
  • 1996 : L'Avènement (The Arrival) : Ilana Green
  • 1997 : Prefontaine : Elfriede Prefontaine
  • 1997 : The Arrival : Ilana Green
  • 1998 : Progeny - L'enfant du futur (Progeny) : Dr. Susan Lamarche
  • 1999 : Une locataire idéale (Stranger in My House) : Patti Young
  • 1999 : Révélations (The Insider) : Sharon Tiller
  • 2000 : Un amour sauvé de l'enfer (One Hell of a Guy) (vidéo) : Juge Davis
  • 2001 : Almost Salinas : Allie
  • 2002 : Impostor : Chancellor
  • 2002 : Cherish : Therapist
  • 2007 : Mr. Brooks : Captain Lister

Télévision

  • 1975 : The Tenth Level : Karen
  • 1976 : Eleanor and Franklin : Marjorie Bennett
  • 1977 : Eleanor and Franklin: The White House Years
  • 1980 : Paul's Case : Première actrice
  • 1981 : Summer Solstice : La jeune Margaret Turner
  • 1985 : I Want to Go Home : Louise Sanders
  • 1988 : Lemon Sky : Ronnie
  • 1989 : Columbo : Fantasmes (Sex and the Married Detective) (Série) : Dr. Joan Allenby
  • 1990 : Everyday Heroes : Janet Florine
  • 1993 : Chantilly Lace : Rheza
  • 1993 : Final Appeal : Dana Cartier
  • 1994 : Out of Darkness : Kim Donaldson
  • 1994 : Traps (série) : Laura Parkhurst
  • 1994 : Parallel Lives : Una Pace
  • 1995 : Between Mother and Daughter : Mère
  • 1996 : Norma Jean & Marilyn : Natasha Lytess
  • 1996 : Si les murs racontaient... (If These Walls Could Talk) : Frances White (segment "1996")
  • 1999 : New York, police judiciaire : Juge Denise Grobman
  • 1999 : Buffy : Professeur Maggie Walsh
  • 2000 : La Véritable histoire de Laura Ingalls (Beyond the Prairie: The True Story of Laura Ingalls Wilder) : Caroline Ingalls
  • 2001 : The Warden : Maureen Redmond
  • 2002 : Beyond the Prairie, Part 2: The True Story of Laura Ingalls Wilder
  • 2004 : Les Experts : Dr. Mona Lavelle
  • 2005 : Esprits criminels (Criminal minds) (Série) : Mary Mays (Saison 1, épisode 11)
  • 2009 : Flashforward : Mrs. Kirby

Crosman Henrietta

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Henrietta Crosman est une actrice et metteur en scène américaine, née le 2 septembre 1861 à Wheeling (Virginie-Occidentale), morte le 31 octobre 1944 à Pelham Manor (en) (État de New York).

Crosman Henrietta

Henrietta Crosman entame sa carrière d'actrice au théâtre et joue notamment à Broadway (New York) entre 1896 et 1929. Citons Les Joyeuses Commères de Windsor de William Shakespeare (1916, avec Sydney Greenstreet, puis 1928, avec Will Geer et Otis Skinner), ainsi que Les Deux Orphelines d'Adolphe d'Ennery et Eugène Cormon (1926, avec Fay Bainter, Mary Nash, May Robson et Robert Warwick). Notons qu'elle est également metteur en scène de deux pièces qu'elle interprète à Broadway en 1900 et 1902.

Au cinéma, elle apparaît d'abord dans quatre films muets sortis respectivement en 1914, 1915, 1923 et 1925. Son premier film parlant est The Royal Family of Broadway de George Cukor et Cyril Gardner (avec Ina Claire et Fredric March), sorti en 1930. Suivent seize autres films américains, le dernier étant Valet de cœur de W. S. Van Dyke (avec Jean Harlow et Robert Taylor), sorti en 1937. Entretemps, mentionnons Deux femmes de John Ford (1933, avec Marian Nixon et Norman Foster) et Carolina d'Henry King (1934, avec Janet Gaynor et Lionel Barrymore).

Théâtre à Broadway

  • 1896 : A House of Cards de Sydney Rosenfeld : Gwynne
  • 1900-1902 : Mistress Nell de George C. Hazelton : Nell Gwynn (+ mise en scène et production)
  • 1902 : Joan o' the Shoals d'Evelyn Greenlaf Sutherland : Joan Seastrawn
  • 1902 : Comme il vous plaira (As You Like It) de William Shakespeare
  • 1902 : The Sword of the King de Ronald MacDonald (+ mise en scène)
  • 1903-1904 : Sweet Kitty Bellairs de (et mise en scène par) David Belasco : Kitty
  • 1905-1906 : Les Pattes de mouche (Mary, Mary, Quite Contrary) de Victorien Sardou
  • 1906 : Madeline de Mme W. K. Clifford : rôle-titre
  • 1907 : All-of-a-Sudden Peggy d'Ernest Denny : Peggy
  • 1907 : The Christian Pilgrim, adaptation par James MacArthur du roman Le Voyage du pèlerin (Pilgrim's Progress) de John Bunyan : Christian
  • 1909 : Sham d'Elmer Harris et Geraldine Bonner
  • 1910 : Anti-Matrimony de Percy MacKaye : Mildred
  • 1911 : The Real Thing de Catherine Chisholm Cushing
  • 1913 : The Tongues of Men d'Edward Childs Carpenter : Jane Bartlett
  • 1916 : Les Joyeuses Commères de Windsor (The Merry Wives of Windsor) de William Shakespeare
  • 1916 : Getting Married de George Bernard Shaw, mise en scène et production de William Faversham : Mme George Collins
  • 1919 : Our Pleasant Sins de Thomas Broadhurst
  • 1923 : Children of the Moon de Martin Flavin : Mme Atherton
  • 1925 : L'École de la médisance (The School for Scandal) de Richard Brinsley Sheridan : Mme Candour
  • 1926 : Les Deux Orphelines (The Two Orphans) d'Adolphe d'Ennery et Eugène Cormon, adaptation de N. Hart Jackson : Comtesse de Linières
  • 1927 : Trelawny of the « Wells » d'Arthur Wing Pinero : Mme Telfer
  • 1928 : Les Joyeuses Commères de Windsor (The Merry Wives of Windsor) de William Shakespeare : Maîtresse Alice Ford
  • 1928 : The Beaux Stratagem de George Farguhar et Edgar Lee Masters, mise en scène d'Howard Lindsay : Lady Bountiful
  • 1928 : Crashing Through de Saxon Kling : Mme Poole
  • 1929 : Thunder in the Air de Robins Millar : Mme Vexted

Filmographie 

  • 1914 : The Unwelcome Mrs. Hatch d'Allan Dwan : Mme Hatch
  • 1915 : The Supreme Test d'Edward LeSaint : Violet Logan
  • 1923 : Broadway Broke de J. Searle Dawley : Madge Foster
  • 1925 : Wandering Fires de Maurice Campbell : Mme Carroll
  • 1930 : The Royal Family of Broadway de George Cukor et Cyril Gardner : Fanny Cavendish
  • 1933 : Deux femmes (Pilgrimage) de John Ford : Mme Hannah Jessop
  • 1934 : Three on a Honeymoon de James Tinling : « Ma » Gillespie
  • 1934 : Such Women Are Dangerous de James Flood : Tante Sophie Travers
  • 1934 : Carolina d'Henry King : Mme Ellen Connelly
  • 1934 : Among the Missing d'Albert S. Rogell : Tante Martha Abbott
  • 1934 : The Curtain Falls (en) de Charles Lamont : Sarah Crabtree
  • 1934 : Elinor Norton d'Hamilton MacFadden : Christine Somers
  • 1934 : Menace de Ralph Murphy : Sybil Thornton
  • 1935 : L'Ange des ténèbres (The Dark Angel) de Sidney Franklin : Grand-mère Vanne
  • 1935 : The Right to Live de William Keighley : Mme Millie Trent
  • 1936 : Hitch Hike to Heaven de Frank R. Strayer : Deborah Delaney
  • 1936 : The Moon's Our Home de William A. Seiter : Lucy Van Steedan
  • 1936 : Charlie Chan's Secret de Gordon Wiles : Henrietta Lowell
  • 1936 : Girl of the Ozarks de William Shea : Grand-mère Moseley
  • 1936 : Follow Your Heart d'Aubrey Scotto : Mme Bovard
  • 1937 : Valet de cœur (Personal Property) de W. S. Van Dyke : Mme Cosgrove Dabney

Crosby Mary

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Mary Crosby est une actrice américaine, née le 14 septembre 1959 à Los Angeles, en Californie (États-Unis). Elle est la fille de l'acteur et chanteur Bing Crosby et de l'actrice Kathryn Grant.

Crosby Mary

Filmographie

  • 1983 : Last Plane Out : Elizabeth Rush
  • 1984 : Les Guerriers des étoiles (The Ice Pirates) : Princess Karina
  • 1987 : Johann Strauss, le roi sans couronne : Adele
  • 1988 : Tapeheads : Samantha Gregory
  • 1989 : Passe-passe (Quicker Than the Eye) : Mary Preston
  • 1990 : Deadly Innocents : Beth / Cathy
  • 1990 : Body Chemistry : Marlee Redding
  • 1990 : Corporate Affairs : Jessica Pierce
  • 1990 : Eating : Kate
  • 1991 : Crack Me Up
  • 1992 : The Berlin Conspiracy : Ursula Schneider
  • 1993 : Les Intrus (Distant Cousins) : Marcie
  • 1997 : Sous le charme du mal (Cupid) : Dana Rhodes
  • 1998 : The Night Caller : Nikki Rogers
  • 2005 : La Légende de Zorro (The Legend of Zorro) : La femme du gouverneur

Télévision

  • 1978 : With This Ring (Téléfilm) : Lisa Harris
  • 1978 : A Guide for the Married Woman (Téléfilm) : Eloise
  • 1978 : Pearl (en) (Série TV) : Patricia North
  • 1978 : Starsky et Hutch (Série TV) : Leslie Slate
  • 1979 : Chips (Série TV) : Chris
  • 1979 : Brothers and Sisters (Série TV) : Suzy Cooper
  • 1979 - 1980, 1981 et 1991 : Dallas (Série TV) : Kristin Shepard
  • 1980 : Côte Ouest (Série TV) : Kristin Shepard
  • 1981 : Dick Turpin (Série TV) : Jane Harding
  • 1981 : Golden Gate (Téléfilm) : Natalie Kingsley
  • 1981 : Piège à minuit (Midnight Lane) (Téléfilm) : Cathy Preston
  • 1982 et 1984 : L'Homme qui tombe à pic (The Fall Guy) (Série TV) : Coleen Wilcox / Sue Jackson / Kim Donnely
  • 1982 et 1986 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (Série TV) : Helen Kennedy / Megan Lewis
  • 1983 : Automan (Série TV ) : Ellen Fowler / Miss Simmons
  • 1983 : Confessions of a Married Woman (Téléfilm) : Ellen
  • 1984 : Espion modèle (Cover Up) (Téléfilm)  : Merilee Taylor
  • 1984 - 19855 : Hôtel (Série TV) : Natalie Rogers / Barbara Medford / Maggie Blackwood
  • 1985 : Perdus dans la ville (Final Jeopardy) (Téléfilm) : Susan Campbell
  • 1986 : Crazy Dan (Téléfilm) : Bonnie
  • 1986 : Nord et Sud (Série TV) : Isabel Hazard
  • 1987 : Les Aventures de Beans Baxter (The New Adventures of Beans Baxter) (Série TV) : Professeur Vankleef
  • 1989 : Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night) (Série TV) : J.D. Sinclaire
  • 1989 - 1990 : Freddy, le cauchemar de vos nuits (Freddy's Nightmare) (Série TV) : Greta Moss
  • 1993 : Loïs et Clark (Lois and Clark: The New Adventures of Superman) (Série TV) : Monique
  • 1994 : Star Trek : Deep Space Nine (Série TV) : Natima Lang
  • 1995 : Pointman (Série TV) : Dr Elizabeth Andreas
  • 1995 : L'Homme à la Rolls (Burke's Law) (Série TV) : Heather Bonham
  • 1995 - 1996 : Beverly Hills 90210 (Série TV) : Claudia Van Eyck
  • 2000 : Alley Cats Strike (Téléfilm) : Lauren
  • 2000 : Mom's Got a Date with a Vampire (Téléfilm) : Chelsea Hansen
  • 2005 : Falcon Beach (Téléfilm) : Ashley
  • 2009 : Out of Control (Téléfilm) : Marcie Cutter

Lee Crosby Cathy

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Cathy Lee Crosby est une actrice et productrice américaine née le 2 décembre 1944 à Los Angeles, Californie (États-Unis).

Lee Crosby Cathy Lee Crosby Cathy

Elle est également connue comme joueuse de tennis dans les années 1960, s'illustrant notamment à Roland-Garros où elle atteint le 2e tour en 1964.

Filmographie

  • 1973 : Le Flic ricanant (The Laughing Policeman) : Kay Butler
  • 1974 : Wonder Woman (TV) : Wonder Woman / Diana Prince
  • 1976 : Trackdown : Lynn Strong
  • 1978 : Keefer (TV) : Angel
  • 1978 : La Prof joue et gagne (Coach) : Randy Rawlings
  • 1979 : The Dark : Zoe Owens
  • 1980 : Roughnecks (TV) : Tracy Carter
  • 1982 : La Troisième Guerre mondiale (World War III) (TV) : Maj. Kate Breckenridge
  • 1982 : apparition non créditée dans Les Frénétiques (The Last Horror Film) de David Winters : elle-même
  • 1986 : L'Impossible retour (Intimate Strangers) (TV) : Shauna
  • 1986 : Charlie Barnett's Terms of Enrollment (vidéo) : Greatest Hits MC
  • 1994 : Nord et sud III ("Heaven & Hell: North & South, Book III") (feuilleton TV) : Judith Main
  • 1994 : Untamed Love (TV) : Margaret
  • 1997 : When the Cradle Falls (TV) : Joan Hollins
  • 1997 : Le Trésor perdu des conquistadors (Lost Treasure of Dos Santos) (TV) : Margaux
  • 1998 : The Real Howard Spitz : Librarian
  • 1999 : Le Tourbillon des souvenirs (A Memory in My Heart) (TV) : Lynn Wyman
  • 1999 : Le Train de l'enfer (Final Run) (TV) : Sandy Holmestead
  • 2001 : Péril du feu (Ablaze) : Elizabeth Sherman
  • 2001 : Sons of Mistletoe (TV) : Mary
  • 2002 : Souvenirs d'amour (Dancing at the Harvest Moon) (TV)

Cronin Laurel

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Laurel Cronin est une actrice américaine née le 10 octobre 1939 à Forest Park, dans l'Illinois, et décédée le 26 octobre 1992 à Chicago (États-Unis).

 

Filmographie

  • 1991 : Capitaine Crochet (Hook) : Liza, Wendy's Housekeeper
  • 1992 : Beethoven : Devonia Pest
  • 1992 : Fais comme chez toi ! (HouseSitter) : Mary
  • 1992 : Une ligue en jupons (A League of Their Own) : Maida Gillespie

Télévision

  • 1985 : Lady Blue (TV) : Edna
  • 1986 : Crime Story (TV) : Lianna
  • 1986 : Les Incorruptibles de Chicago (Crime Story) (série TV) : Lianna
  • 1991 : Dillinger (TV) : Mrs. Sorber
  • 1991 : Murphy Brown (série TV)
  • 1992 : Brooklyn Bridge (série TV) : Rose
  • 1992 : Baby Talk (série TV)
  • 1992 : Julie (série TV) : Bernie

Croft Mary Jane

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Mary Jane Croft est une actrice américaine née le 15 février 1916 à Muncie, Indiana (États-Unis), décédée le 24 août 1999 à Century City (Californie).

Croft Mary Jane Croft Mary Jane

Filmographie

  • 1943 : La Ruée sanglante (In Old Oklahoma) : Dance-hall girl
  • 1952 : I Married Joan (série TV) : Helen
  • 1952 : Our Miss Brooks (en) (série TV) : Miss Daisy Enright (1952-54)
  • 1955 : The People's Choice (en) (série TV) : Cleo the Basset Hound (voix)
  • 1958 : Kathy O' : Harriet Burton aka Aunt Harriet
  • 1966 : The Two of Us (TV) : Helen
  • 1977 : Lucy Calls the President (TV) : Midge Bowser

 

Crews Laura Hope

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Laura Hope Crews est une actrice américaine, née à San Francisco (Californie) le 12 décembre 1879, décédée à New York (État de New York) le 12 novembre 1942.

Crews Laura Hope Crews Laura Hope

Au cinéma, Laura Hope Crews apparaît dans deux films muets en 1915, puis de 1929 à 1942, son rôle le plus connu étant sans doute celui de la Tante 'Pittypat' Hamilton dans Autant en emporte le vent (1939). Elle est surtout très active au théâtre, jouant à Broadway entre 1903 (Merely Mary Ann) et 1942 (Arsenic et vieilles dentelles), principalement dans des pièces, mais aussi dans une comédie musicale (Jubilee, en 1935-1936, sur une musique de Cole Porter). De plus, elle est metteur en scène d'une autre comédie musicale en 1924 et d'une pièce en 1925. Pour sa contribution au cinéma, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

 

Filmographie

  • 1933 : The Silver Cord de John Cromwell
  • 1933 : Toujours dans mon cœur (Ever in My Heart) d' Archie Mayo
  • 1934 : Behold My Wife de Mitchell Leisen
  • 1936 : Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) de George Cukor
  • 1937 : Ange (Angel) d'Ernst Lubitsch
  • 1938 : Nuits de bal (The Sisters) d'Anatole Litvak
  • 1939 : La Ronde des pantins (Idiot’s Delight) de Clarence Brown
  • 1939 : La Mousson (The Rains came) de Clarence Brown
  • 1939 : Remember? de Norman Z. McLeod
  • 1939 : Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) de Victor Fleming, George Cukor et Sam Wood
  • 1940 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird) de Walter Lang
  • 1941 : La Belle Ensorceleuse (The Flame of New Orleans) de René Clair
  • 1942 : L'Homme qui vint dîner (The Man who came to dinner) de William Keighley

Théâtre

  • 1903-1904 : Merely Mary Ann d'Israel Zangwill
  • 1904 : Joseph Entangled d'Henry Arthur Jones
  • 1905 : His Grace De Grammont de Clyde Fitch, avec Otis Skinner, Sarah Padden (à Boston)
  • 1906 : Brown of Harvard de Rida Johnson Young
  • 1906 : Hedda Gabler d'Henrik Ibsen
  • 1906-1908 : The Great Divine de William Vaughn Moody
  • 1910 : The Faith Healer de William Vaughn Moody
  • 1910 : Her Husband's Wife d'A.E. Thomas, avec Robert Warwick
  • 1911 : The Havoc d'H.S. Sheldon
  • 1912 : The Rainbow d'A.E. Thomas
  • 1913 : Blackbirds d'Harry James Smith, avec H. B. Warner
  • 1913 : The Honeymoon d'Arnold Bennett
  • 1913 : Her First Divorce de C.W. Bell
  • 1913 : Beaucoup de bruit pour rien (Much ado about nothing) de William Shakespeare, avec Mary Boland, Henry Stephenson
  • 1913 : The Tyranny of Tears de (et mise en scène par) C. Haddon Chambers, avec Mary Boland
  • 1914-1915 : The Phantom Rival de Ferenc Molnár
  • 1915 : The Chief d'Horace Annesley Vachell
  • 1917 : Her Husband's Wife pré-citée (1910, reprise), avec Henry Kolker
  • 1917 : Peter Ibbetson de John Nathaniel Raphael, d'après George Du Maurier, avec John et Lionel Barrymore (adaptée au cinéma en 1935)
  • 1917 : Romance and Arabella de William J. Hurlbut
  • 1918 : A Pair of Petticoats de (et mise en scène par) Cyril Harcourt, avec Henry Travers, Cyril Harcourt
  • 1918 : The Saving Grace de C. Haddon Chambers, avec Cathleen Nesbitt
  • 1919 : On the Hiring Line d'Harvey J. O'Higgins et Harriet Ford, avec Minna Gombell
  • 1921 : Mr. Pim pass by d'Alan Alexander Milne, avec Helen Westley
  • 1923-1924 : The Changelings de Lee Wilson Dodd, avec Walter Baldwin
  • 1924 : Merry Wives of Gotham de Laurence Eyre, avec Berton Churchill
  • 1924 : The Dream Girl, comédie musicale, musique de Victor Herbert et Sigmund Romberg, livret et lyrics de Rida Johnson Young et Harold Atteridge, avec Fay Bainter (comme metteur en scène uniquement, avec J.C. Huffman)
  • 1924 : The Werewolf de Gladys Unger, d'après Rudolf Lothar, avec Leslie Howard
  • 1925 : Ariadne d'Alan Alexander Milne, avec Frieda Inescort
  • 1925 : Week-end (Hay Fever) de Noël Coward, avec Harry Davenport, Frieda Inescort, Gavin Muir (+ metteur en scène, avec Noël Coward)
  • 1926 : Embers d'A.E. Thomas, d'après Henri Duvernois et Pierre Wolff
  • 1926 : Poremoy's Past de Clare Kummer, avec (et mise en scène par) Ernest Truex
  • 1926 : Buy, buy, Baby de Russell Medcraft et Norma Mitchell, avec Thurston Hall, Alison Skipworth, Verree Teasdale
  • 1926-1927 : The Silver Cord de Sidney Howard, mise en scène par John Cromwell, avec Margalo Gillmore, Elisabeth Risdon (+ rôle dans l'adaptation au cinéma de 1933, même titre : voir filmographie ci-dessus)
  • 1927 : Right you are if you think you are de Luigi Pirandello, avec Elisabeth Risdon, Edward G. Robinson, Henry Travers, Helen Westley
  • 1927 : Mr. Pim pass by sus-visée (1921, reprise), avec Gavin Muir, Erskine Sanford, Helen Westley
  • 1928 : Olympia de Ferenc Molnár, adaptée par Sidney Howard, avec Fay Compton, Ian Hunter, Cora Witherspoon
  • 1933-1934 : Her Master's Voice de Clare Kummer
  • 1935-1936 : Jubilee, comédie musicale, musique et lyrics de Cole Porter, livret de Moss Hart, avec Montgomery Clift, Melville Cooper
  • 1938 : Save Me the Waltz de Katharine Dayton, avec Leo G. Carroll, Mady Christians, John Emery, George Macready, Jane Wyatt
  • 1942 : Arsenic et vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace) de Joseph Kesselring, avec Erich von Stroheim (adaptée au cinéma en 1944)

Crawford Ellen

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Ellen Crawford, également connue sous le nom d'Ellen Genovese, (née le 29 avril 1951 à Normal, en Illinois, États-Unis) est une actrice américaine.

Crawford Ellen Crawford Ellen

Née à Normal, en Illinois, Ellen Crawford est diplômée du Collège des beaux-arts de l'Université Carnegie Mellon en 1975. Elle a joué le rôle d'Edith, dans The Man from Earth. Elle a également joué infirmière Lydia Wright dans ER de 1994 à 2003, puis en 2009 pour la finale de la série. Elle s'est produite sur scène aussi bien, plus récemment comme Nora Melody dans « A Touch of the Poet » d'Eugene O'Neill, au Friendly Fire Theatre à New York. Crawford a également fait quelques apparitions en 2010 dans la comédie dramatique Desperate Housewives.

Art imité de vie pour le couple. Sur ER, Genovese dépeint agent Alfred Grabarsky, qui infirmière Wright mercredi au cours de la troisième saison de l'émission. Elle réalise actuellement sur scène au Festival Shakespeare de Utah, à Cedar City dans l'Utah. Elle est Mme Bennett dans orgueil et préjugés et Miss Havisham dans Great Expectations. Elle est mariée avec l'acteur Mike Genovese.


Crain Jeanne

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Jeanne Crain est une actrice américaine, née le 25 mai 1925 à Barstow (Californie) et morte le 14 décembre 2003 à Santa Barbara (Californie).

Crain Jeanne

Cette étudiante de l'UCLA remporte plusieurs concours de beauté dont Miss Long Beach 1941 avant de débuter au cinéma. Remarquée par Orson Welles qui la souhaite dans La Splendeur des Amberson, elle est finalement prise en main par Darryl Zanuck qui l'impose comme un des principaux espoirs du studio Fox, puis comme une star, dans le musical notamment (Margie, State Fair), doublée par Louanne Hogan.

La ravissante jeune première débute en 1943 sous l'aile de Busby Berkeley et Henry Hathaway. Très tôt elle croise George Cukor et Otto Preminger qui la dirigent à plusieurs reprises - notamment, pour ce dernier, dans une adaptation d'Oscar Wilde. Si elle est encore en retrait dans Péché mortel (qui vaut à Gene Tierney son unique citation à l'Oscar), elle traite d'égale à égale avec ses rivales Linda Darnell et Ann Sothern dans Chaînes conjugales, la comédie (cruelle) de Mankiewicz. Les films musicaux La Foire aux illusions de Walter Lang (avec Dana Andrews) et Margie de Henry King constituent de gros succès personnels et son rôle de noire-blanche dans L'Héritage de la chair de John Ford et Elia Kazan lui vaut une nomination à l'Oscar. Dès lors une voie royale s'ouvre à elle.

Mankiewicz la dirige une seconde fois dans le sombre On murmure dans la ville, face à Cary Grant ; Crain partage la vedette d'un sketch de La Sarabande des pantins avec Farley Granger avant de remporter un de ses plus grands succès grâce à la comédie familiale Treize à la douzaine de W. Lang avec Clifton Webb. Par ailleurs, la star a pour partenaires William Holden, Jean Peters, Jeffrey Hunter et Jeffrey Chandler.

Au sommet de sa popularité, Jeanne Crain s'illustre dans le western L'Homme qui n'a pas d'étoile de King Vidor face à Kirk Douglas, et dans la comédie Les hommes épousent les brunes au côté de Jane Russell. Alors qu'elle tourne un autre western (La Première Balle tue avec Glenn Ford), qu'elle a pour partenaires Alan Ladd et Frank Sinatra (le drame Le Pantin brisé), l'actrice commence à travailler aussi pour la télévision. Le vent est en train de tourner : les années 60 vont constituer le plus grand bouleversement du cinéma depuis le passage du muet au parlant. Comme en France avec la Nouvelle Vague, deux générations vont être balayées par les plus jeunes.

Dès 1961, avec une poignée d'autres vedettes féminines de Hollywood, Crain s'expatrie en Italie. Elle joue successivement dans deux péplums : le rôle titre de Néfertiti, reine du Nil entre Edmund Purdom et Vincent Price, Ponce Pilate avec Jean Marais et Basil Rathbone, et dans une épopée moyenâgeuse : Par le fer et par le feu d'après Henryk Sienkiewicz avec Pierre Brice et Akim Tamiroff. En Amérique, elle travaille sous la direction de John Brahm en 1967, mais en 1972, Jeanne Crain n'a plus qu'un rôle de complément dans Alerte à la bombe, son dernier film, derrière les vedettes Charlton Heston et Yvette Mimieux.

Jeanne Crain fut l'épouse d'un seul homme, Paul Brinkman, acteur éphémère sous le nom de Paul Brooks. Entre 1946 et 1965, ils eurent sept enfants. Mais le couple fit la une des journaux, en 1956, lorsqu'un procès en divorce les opposa. Le public apprit alors les exigences sexuelles de Brinkman. Mais la loi imposait un délai d'un an avant la rupture définitive, pendant lequel le couple se réconcilia. Jeanne Crain se retire finalement en Caroline du Sud, aux côtés de son mari désormais rancher, pour s'adonner à la peinture. Paul Brinkman décède en 2003. Deux mois plus tard, son épouse, jamais remise, le suit.

Filmographie

  • 1943 : Banana Split (The Gang's All Here) de Busby Berkeley
  • 1944 : Home in Indiana d'Henry Hathaway
  • 1944 : In the Meantime, Darling d'Otto Preminger
  • 1944 : Winged Victory de George Cukor
  • 1945 : Péché mortel (Leave Her to Heaven) de John M. Stahl avec Gene Tierney et Cornel Wilde
  • 1945 : La Foire aux illusions (State Fair) de Walter Lang avec Dana Andrews
  • 1946 : Quadrille d'amour (Centennial Summer) d'Otto Preminger avec Linda Darnell
  • 1946 : Margie d'Henry King
  • 1948 : You Were Meant for Me de Lloyd Bacon
  • 1948 : L'Amour sous les Toits (Apartment for Peggy) de George Seaton
  • 1949 : Chaînes conjugales (A letter to three wives) de Joseph L. Mankiewicz avec Linda Darnell et Kirk Douglas
  • 1949 : L'Éventail de Lady Windermere (The Fan ou Lady Windermere's Fan) d'Otto Preminger
  • 1949 : L'Héritage de la chair (Pinky) de Elia Kazan
  • 1950 : Treize à la douzaine (Cheaper by the Dozen) de Walter Lang
  • 1951 : Take Care of My Little Girl de Jean Negulesco
  • 1951 : On murmure dans la ville (People Will Talk) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1951 : Agence Cupidon (The Model and the Marriage Broker) de George Cukor
  • 1952 : Six filles cherchent un mari (Belles on Their Toes) de Henry Levin
  • 1952 : La Sarabande des pantins (O. Henry's Full House) (film de cinq sketches) de Henry King
  • 1953 : Meurtre à bord (Dangerous Crossing) de Joseph M. Newman
  • 1953 : Vicki de Harry Horner
  • 1953 : City of Bad Men de Harmon Jones
  • 1954 : Duel dans la jungle (Duel in the Jungle) de George Marshall
  • 1955 : L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man Without a Star) de King Vidor
  • 1955 : Les hommes épousent les brunes (Gentlemen marry brunettes) de Richard Sale
  • 1955 : The Second Greatest Sex de George Marshall
  • 1956 : La première balle tue (The Fastest Gun Alive) de Russell Rouse
  • 1957 : The Tattered Dress de Jack Arnold
  • 1957 : Le Pantin brisé (The Joker Is Wild) de Charles Vidor
  • 1958 : Playhouse 90 de Franklin J. Schaffner avec Robert Ryan, Rod Taylor ( Saison 2, Episode 40 : The Great Gatsby)
  • 1959 : Meet Me in St. Louis de George Schaefer avec Tab Hunter, Myrna Loy, Walter Pidgeon TV
  • 1959 : Escape to Memphis avec Darren McGavin, Burt Reynolds (épisode de série)
  • 1960 : Tonnerre sur Timberland (Guns of the Timberland) de Robert D. Webb
  • 1961 : Twenty Plus Two de Joseph M. Newman
  • 1961 : Nefertiti, reine du Nil (Nefertiti, regina del Nilo) de Fernando Cerchio
  • 1962 : Madison Avenue de H. Bruce Humberstone
  • 1962 : The Other Woman avec Lloyd Bochner, Cliff Robertson (épisode de série)
  • 1962 : Ponce Pilate (Ponzio Pilato) de Gian Paolo Callegari et Irving Rapper
  • 1963 : The Boy and the Bomb avec John Forsythe (épisode de série)
  • 1963 : Par le fer et par le feu (Col ferro e col fuoco) de Fernando Cerchio
  • 1964 : L'Homme à la Rolls 1 épisode TV
  • 1965 : L'Homme à la Rolls 2 épisodes TV
  • 1967 : Terreur au Km. (Hot Rods to Hell) de John Brahm
  • 1968 : Les Règles du jeu avec Gene Barry, Carolyn Jones, Dorothy Lamour 1 épisode TV
  • 1972 : The Night God Screamed de Lee Madden
  • 1972 : Alerte à la bombe (Skyjacked) de John Guillermin

Craig Yvonne

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Yvonne Joyce Craig (née le 16 mai 1937 (77 ans) à Taylorville dans l'État de Illinois aux États-Unis) est une actrice et une danseuse de ballet américaine. Yvonne Craig est principalement connue pour son rôle de Batgirl dans la série télévisée de Batman.

Craig Yvonne Craig Yvonne Craig Yvonne

Filmographie 

  • 1961 : Par l'amour possédé de John Sturges - Veronica
  • 1964 : Le Bataillon des lâches de George Marshall - Ora
  • 1990 : Diggin' Up Business de Mark Byers et Tom Pardew - Lucille

Télévision

  • 1966 : Les Mystères de l'Ouest (série)
  • 1967 : Batgirl (court métrage) - Barbara Gordon/Batgirl
  • 1967 : Batman (série) - Barbara Gordon/Batgirl
  • 1968 : Star Trek (série) - Marta
  • 1969 : The Courtship of Eddie's Father (série)
  • 1973 : Jarrett de Barry Shear (téléfilm)
  • 2009 : Olivia (série) - Grand-mère

Cox Ashley

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Ashley Cox est une actrice américaine née le 15 novembre 1956 à Dallas, Texas (États-Unis). Elle a été playmate de Playboy en décembre 1977.

Cox Ashley

Filmographie

  • 1976 : Drive-In : Mary Louise
  • 1976 : L'Âge de cristal (Logan's Run) : Timid Girl
  • 1980 : Le plus secret des agents secrets (The Nude Bomb) : Model #1
  • 1981 : King of the Mountain : Elaine
  • 1981 : Vidéo crime (Looker) : Candy
  • 1982 : Les Croque-morts en folie (Night Shift) : Jenny Lynn

Courtney Inez

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Inez Courtney, née le 12 mars 1908 à New York (État de New York), morte le 5 avril 1975 à Neptune City (en) (New Jersey), est une actrice, chanteuse et danseuse américaine.

 

Courtney Inez

Inez Courtney débute enfant au théâtre à Broadway, dans deux comédies musicales et une revue, représentées de 1919 à 1921. Elle tient son premier rôle adulte (à 18 ans), comme chanteuse et danseuse, dans la comédie musicale The Wild Rose (1926), chorégraphiée par Busby Berkeley, aux côtés notamment de Joseph Santley. Elle participe encore à cinq autres comédies musicales, toujours à Broadway, entre 1927 et 1933.

Au cinéma, elle contribue à cinquante-huit films américains, le plus souvent dans des seconds rôles de caractère (parfois dans des petits rôles non-crédités), entre 1930 et 1940. Son deuxième film (musical) est Spring is Here de John Francis Dillon (1930, avec Louise Fazenda), où elle reprend le rôle qu'elle tenait dans la comédie musicale éponyme, sur une musique de Richard Rodgers, créée à Broadway en 1929. 

Parmi ses films les mieux connus, mentionnons Le Corbeau de Lew Landers (1935, avec Boris Karloff et Béla Lugosi), Suzy de George Fitzmaurice (1936, avec Jean Harlow, Franchot Tone et Cary Grant), Vacances payées d'Alfred Santell (1938, avec Ginger Rogers et Douglas Fairbanks Jr.) et The Shop Around the Corner d'Ernst Lubitsch (1940, avec James Stewart et Margaret Sullavan). Inez Courtney apparaît une ultime fois à l'écran dans Changeons de sexe (en) d'Hal Roach (1940, avec Adolphe Menjou et Carole Landis). Elle se retire alors définitivement, pour se consacrer à sa famille.

Théâtre

  • 1919-1920 : The Little Whopper, musique de Rudolf Friml, lyrics de Bide Dudley et Otto Harbach, livret d'Otto Harbach
  • 1921 : Blue Eyes, musique d'I.B. Kornblum et Z. Meyers, lyrics et livret de Le Roy Clemens et Leon Gordon, musique additionnelle de George Gershwin, lyrics additionnels d'Irving Caesar
  • 1921 : Snapshots of 1921, revue, musique de divers (dont George Gershwin), lyrics de divers, direction musicale d'Herbert Stothart
  • 1926 : The Wild Rose, musique de Rudolf Friml, lyrics et livret d'Otto Harbach et Oscar Hammerstein II, chorégraphie de Busby Berkeley, direction musicale d'Herbert Stothart, avec Joseph Santley
  • 1927-1929 : Good News, musique de Ray Henderson, lyrics de Buddy DeSylva et Lew Brown, livret de Buddy DeSilva et Laurence Schwab (adaptée au cinéma en 1947)
  • 1929 : Polly, musique d'Herbert Stothart et Philip Charig, lyrics d'Irving Caesar, livret de Guy Bolton, George Middleton et Isabel Leighton, d'après la pièce Polly with a Past de David Belasco, direction musicale d'Herbert Stothart
  • 1929 : Spring is Here, musique de Richard Rodgers, lyrics de Lorenz Hart, livret d'Owen Davis (rôle repris dans l'adaptation au cinéma de 1930 : voir filmographie ci-dessous)
  • 1931 : America's Sweetheart, musique de Richard Rodgers, lyrics de Lorenz Hart, livret d'Herbert Fields, orchestrations de Robert Russell Bennett, mise en scène de Monty Woolley, costumes de Charles Le Maire, avec Virginia Bruce, Ann Sothern (créditée Harriette Lake)
  • 1933 : Hold your Horses, musique et lyrics de divers (dont Robert Russell Bennett), livret de Russel Crouse et Corey Ford, orchestrations de Robert Russell Bennett, avec Ona Munson

Filmographie

  • 1930 : Loose Ankles de Ted Wilde
  • 1930 : Spring is Here de John Francis Dillon
  • 1930 : Sunny de William A. Seiter
  • 1930 : Bright Lights de Michael Curtiz
  • 1930 : Song of the Flame d'Alan Crosland
  • 1931 : The Hot Heiress de Clarence G. Badger
  • 1932 : Big City Blues de Mervyn LeRoy
  • 1932 : The World gone Mad de Christy Cabanne
  • 1933 : Dans tes bras (Hold your Man) de Sam Wood
  • 1934 : La Course de Broadway Bill (Broadway Bill) de Frank Capra
  • 1934 : The Captain hates the Sea de Lewis Milestone
  • 1934 : Jealousy de Roy William Neill
  • 1935 : Solitude (The Affair of Susan) de Kurt Neumann
  • 1935 : Le Corbeau (The Raven) de Lew Landers
  • 1935 : Ship Cafe de Robert Florey
  • 1935 : Le Secret magnifique (Magnificent Obsession) de John M. Stahl
  • 1935 : Sweepstake Annie de William Nigh
  • 1935 : The Girl Friend d'Edward Buzzell
  • 1935 : Cœurs brisés (Break of Hearts) de Philip Moeller
  • 1935 : Les Hommes de l'heure (Men of the Hour) de Lambert Hillyer
  • 1936 : It couldn't have happened - But it did de Phil Rosen
  • 1936 : Suzy de George Fitzmaurice
  • 1936 : Chantons encore (Let's sing again) de Kurt Neumann
  • 1936 : Bonne Blague (Wedding Present) de Richard Wallace
  • 1937 : Armored Car de Lewis R. Foster
  • 1937 : Clarence de George Archainbaud
  • 1937 : The Hurricane de John Ford
  • 1937 : Time Out for Romance de Malcolm St. Clair
  • 1938 : Vacances payées (Having Wonderful Time) d'Alfred Santell
  • 1938 : Crime Ring de Leslie Goodwins
  • 1938 : Five of a Kind d'Herbert I. Leeds
  • 1939 : Veillée d’amour (When Tomorrow comes) de John M. Stahl
  • 1939 : Ma femme et mon patron (Blondie meets the Boss) de Frank R. Strayer
  • 1939 : Missing Evidence de Phil Rosen
  • 1940 : The Shop Around the Corner d'Ernst Lubitsch
  • 1940 : The Farmer's Daughter de James Patrick Hogan
  • 1940 : Changeons de sexe (Turnabout) d'Hal Roach

Rassemblement européen de la liberté

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Le Rassemblement européen de la liberté (REL) est une éphémère plate-forme politique nationaliste française (d'orientation européiste), créée en novembre 1966 par le Mouvement nationaliste du progrès (autour de Dominique Venner dit Julien Lebel, Jean Mabire, Pierre Bousquet, Pierre Krebs, etc.) et active jusqu'en 1969. 
Rassemblement européen de la liberté

Le parti n'eut aucun candidat élu aux élections législatives de 1967. Les listes REL totalisèrent en moyenne 2,58 % des suffrages exprimés, avec des pointes à 3,8 % dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône (Marseille) et 4,4 % dans la deuxième circonscription de la Moselle (Metz). Candidate du REL pour les élections législatives du 23 juin 1968, Édith Gérard, proposera aux électeurs une profession de foi annonçant le futur ethno-différencialisme néo-droitier. Héritier des idées d'Europe-Action, le REL professe également un nationalisme européen préfigurant celui qui sera développé ultérieurement par le GRECE.

Rote Armee Fraktion (RAF)

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La Fraction armée rouge (également connue sous le sigle RAF) est une organisation d'extrême gauche se présentant comme un mouvement de guérilla urbaine qui opéra en Allemagne fédérale de 1968 à 1998, contribuant au climat de violence sociale et politique de ce que l'on a appelé les « années de plomb ». 

Baader Andreas et Ulrike Meinhof

Baader Andreas et Ulrike Meinhof

Elle fut également surnommée bande à Baader ou groupe Baader-Meinhof, du nom de ses leaders historiques. La RAF est le plus souvent considérée comme un groupe terroriste. Vers le milieu des années 1960, les mouvements étudiants (qui avaient vu le jour aux États-Unis principalement pour protester contre la guerre du Viêt Nam et pour l'obtention des droits civiques par la population de couleur) apparurent aussi en Allemagne.

Tout comme plus tard en France juste avant mai 1968, la révolte portait sur plusieurs sujets, en particulier sur les méthodes d'enseignement de l'université. Le slogan préféré lancé par les étudiants aux professeurs qui faisaient leur entrée solennelle en procession était alors Unter den Talaren, der Muff von Tausend Jahren (« sous les capes traditionnelles des professeurs, l'air vicié de mille années [allusion au Troisième Reich, qu'Hitler souhaitait voir durer mille ans] »). Après que les grands partis eurent décidé de former une grande coalition (CDU/CSU + SPD) le 1er décembre 1966, seul le petit parti libéral-démocrate restait en lice, les groupements d'étudiants décidèrent de créer l'Opposition extra-parlementaire Außerparlamentarische Opposition - APO). Avant même cet acte fondateur, les manifestations atteignirent leur paroxysme.

La visite officielle en Allemagne du Chah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi (qui avait écrasé l’opposition dans son propre pays avec une extrême brutalité) et de son épouse Farah Diba en mai 1967, déclencha une vague de manifestations. Lors de l’une d’elles, des supporters du Chah attaquèrent des étudiants sans que la police ne réagisse et le 2 juin 1967, un étudiant, Benno Ohnesorg, fut tué dans une arrière-cour d’une balle tirée par un policier travaillant aussi comme espion de la Stasi. Des jeunes Allemands commencent à demander à la génération précédente des comptes sur son rôle dans la période nazie, et à lui reprocher sa passivité. D'une façon générale, le mouvement étudiant allemand s'inscrit dans la vague d'agitation sociale que connaît l'occident depuis la fin des années 1960. De jeunes allemands dénoncent l'impérialisme des États-Unis, qui ont démontré leur autoritarisme avec la crise de Cuba, leur soutien au Shah d'Iran, l'interventionnisme au Viêt Nam. La jeunesse s'est émue de l'assassinat de Robert Kennedy le 5 juin 1968, celui de Martin Luther King le 4 avril, ou encore l'exécution en Bolivie de Che Guevara en 1967. À cela s'ajoute la tentative d'assassinat contre Rudi Dutschke, le 11 avril 1968, qui était la figure emblématique de l'opposition étudiante et marxiste en RFA, et membre influent du SDS (Sozialistischer Deutscher Studentenbund).

En France, le précédent de mai 1968 donna évidemment des ailes aux jeunes allemands qui réclamaient une société où l'argent ne serait pas le moteur du monde. Il est évident que l'orientation marxiste des étudiants allemands ne trouvait pas de moyen d'expression légal dans une société hantée par la peur de l'Union Soviétique et dont la capitale "historique", Berlin, était au cœur de l'affrontement idéologique de la guerre froide (Bonn étant à l'époque la capitale administrative). Il n’y eut pas de naissance officielle de la RAF. Cependant, la première action (qui peut être considérée comme la naissance du mouvement), fut la libération de Baader le 14 mai 1970. Andreas Baader avait été transféré à l’Institut allemand pour les affaires sociales à Berlin, car la journaliste Ulrike Meinhof prétendait vouloir écrire avec lui un ouvrage sur les anciens pensionnaires des maisons de redressement. Il s’agissait d’un prétexte pour le libérer par la voie des armes. Le 5 juin 1970, le texte Bâtir l’armée rouge fut publié dans la revue Agit 883 et constituait la déclaration officielle et fondatrice de la RAF. Le texte était conclu par les phrases programmatiques: « Favoriser la lutte des classes - Organiser le prolétariat - Commencer la résistance armée - Construire l'Armée Rouge ». De juin à août 1970, Andreas BaaderGudrun EnsslinUlrike MeinhofHorst Mahler, Peter Homann, Brigitte Asdonk ainsi qu’une douzaine d’autres personnes séjournèrent dans un camp du Fatah en Jordanie pour y recevoir une formation militaire.

Dans un premier temps, le groupe attira l’attention de l’État par des attaques de banques, des vols de véhicules et de documents, qui avaient pour but de subvenir aux besoins de la vie clandestine. C’est dans ce contexte que furent attaquées simultanément trois banques de Berlin, le 29 septembre 1970, par au moins 16 membres du groupe qui s’emparèrent ainsi de 209 000 DM. D’après un article du magazine der Spiegel, seulement deux des attaques étaient imputables à la RAF, la troisième avait été perpétrée par le Mouvement du 2 juin. Le 9 octobre 1970, Horst MahlerIrene Goergens, Ingrid Schubert, Brigitte Asdonk et Monika Berberich furent arrêtés au 89, Knesebeckstraße à Berlin pour avoir participé à ces attaques. En avril 1971, la RAF sortit de l’anonymat et s’exprima publiquement en distribuant un prospectus intitulé Le concept de guérilla urbaine. C'en fut trop pour les autorités qui déclenchèrent dans toute la RFA une vaste opération de recherches des quelque 50 membres du groupe. Le noyau dur de la première génération était formé par Andreas BaaderGudrun EnsslinHolger MeinsUlrike Meinhof et Jan-Carl Raspe.

Les pratiques musclées de la police et la résistance armée prônée par la RAF firent inévitablement couler le sang. Petra Schelm tomba sous les balles le 15 juillet 1971. Le 22 octobre et le 22 décembre de la même année, les policiers Norbert Schmid et Herbert Schoner furent tués. Le 1er mars 1972, ce fut la première bavure officielle de la police avec la mort d'un innocent, un jeune apprenti de 17 ans : Richard Epple. À partir de 1972, la RAF dirigea ses attentats à la bombe contre des bâtiments militaires américains et des institutions publiques. Les cinq attaques à la bombe perpétrées en 1972 firent quatre morts et 30 blessés. Le 11 mai 1972, le commando « Petra Schelm » fit exploser une bombe au Terrace Club à Francfort, quartier général de la 5e armée américaine, tuant le Lieutenant américain Paul A. Bloomquist et blessant gravement 13 autres personnes. Les principaux leaders de la première génération de la RAF furent arrêtés en juin 1972 : Baader, EnsslinMeinhofRaspeMeins, et Gerhard Müller.

Les terroristes décrivirent leurs conditions de détention comme une « torture par l'isolation » et exigèrent leur assouplissement ainsi qu'un statut de prisonniers de guerre. Pour appuyer leurs exigences, ils firent une grève de la faim dont Holger Meins mourut d'ailleurs le 9 novembre 1974. Amnesty International tenta d'intercéder en faveur des détenus pour améliorer leurs conditions de détention, et déposa une plainte officielle auprès du ministre de la justice Hans-Jochen Vogel (SPD), qui la rejeta. Les activités et le travail de communication des détenus, appuyés par le travail de leurs avocats Klaus Croissant et Siegfried Haag, trouvèrent un écho dans la scène politique de la gauche allemande. Parmi les avocats renommés de la première génération, on notera la présence d'Otto Schily, Hans-Christian Ströbele et Rupert von Plottnitz ainsi que le juriste de renom Hans Heinz Heldmann. On vit intervenir également le philosophe Jean-Paul Sartre, qui prit position pour les détenus. Le 4 décembre 1974, Sartre rencontra Baader au centre pénitentiaire de Stuttgart. On dit qu'il aurait par la suite qualifié Baader de « trou du cul » (cf le documentaire « Sartre par lui-même », 1976). En avril 1977, après 192 jours de procès à Stammheim, les accusés furent condamnés pour assassinat à une peine d'emprisonnement à perpétuité. Ulrike Meinhof avait été condamnée le 29 avril 1974 à 8 ans de prison pour sa participation à la libération de Baader en 1970.

Plusieurs leaders de la première génération moururent entre 1976 et 1977 dans le quartier de haute sécurité de la prison de Stammheim. Le 9 mai 1976, on retrouva Ulrike Meinhof pendue dans sa cellule à l'aide d'un chiffon déchiré et transformé en corde. L'enquête officielle conclut au suicide. Après l'échec de la tentative de libération des détenus par la deuxième génération lors du fameux « printemps allemand » (nom donné en souvenir du printemps de Prague), Andreas BaaderGudrun Ensslin et Jan-Carl Raspe se suicidèrent lors de ce qu'il est convenu d'appeler « la nuit de la mort de Stammheim », le 18 octobre 1977. Raspe et Baader se tuèrent par balle avec des armes fournies par l'avocat Arndt Müller. Ensslin se pendit à l'aide d'un câble électrique. Irmgard Möller tenta de se poignarder au cœur à l'aide d'un couteau de cantine de la prison, mis les blessures ne furent pas fatales. Quelques semaines plus tard, le 12 novembre 1977, la membre fondatrice de la RAF Ingrid Schubert se pendit dans sa cellule de la prison de Münich. Cette version officielle des évènements est fortement controversée par de nombreux militants[Qui ?] : ces leaders de la RAF constituaient une menace, mais morts, plus personne ne tenterait le diable pour les délivrer, ainsi donc, ils auraient été exécutés en prison.

La deuxième génération se forma après l’arrestation d’une grande partie des membres de la 1re génération, dont les écrits et les propos diffusés depuis la prison de Stammheim avaient trouvé écho dans les cercles de gauche. De nombreux membres de la deuxième génération provenaient du Collectif socialiste des patients de Heildelberg (Sozialistische Patienten Kollektiv), fondé le 12 février 1970 par des patients en psychiatrie de la polyclinique de Heidelberg, ou encore furent recrutés par les avocats de la 1re génération, Siegfried Haag et Klaus Croissant, qui s’effacèrent ensuite du devant de la scène. Le 27 février 1975, trois jours avant les élections au parlement du Land de Berlin, Peter Lorenz, tête de liste de la CDU, fut kidnappé par des membres du Mouvement du 2 Juin. Les ravisseurs exigeaient la libération de certains terroristes et notamment de membres de la RAF. Le gouvernement céda. Verena Becker, Gabriele Kröcher-Tiedemann, Ingrid Siepmann, Rolf Heißler et Rolf Pohle furent relâchés et envoyés par avion militaire à Aden au Yémen, tandis que Lorenz fut libéré par ses ravisseurs le 4 mars. Le fait que certains des terroristes libérés redevinrent actifs par la suite renforça le gouvernement dans sa conviction qu’il ne fallait pas négocier avec les terroristes.

À la suite de cet épisode, la deuxième génération eut pour principal objectif de parvenir à la libération des membres de la 1re génération. Le 24 avril 1975 eut lieu la prise d’otages de Stockholm. Six membres de la RAF investirent l’ambassade de la RFA à Stockholm et exigèrent la libération des chefs de la RAF. Après l’exécution de deux diplomates par les terroristes, la prise d’otages finit en bain de sang par la négligence d’un ravisseur qui déclencha une charge explosive. Les terroristes Ulrich Wessel et Siegfried Hausner trouvèrent la mort dans l’explosion. Les otages purent s’échapper à la faveur de l’incendie, les auteurs furent arrêtés. Avaient pris part à cette opération Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo, Lutz Taufer et Bernhard Rössner. Ils avaient été recrutés par l’avocat d’Andreas Baader, Siegfried Haag, ce dernier n’ayant pas participé à l’opération. Il fut arrêté le 30 novembre 1976. On retrouva alors les fameux « papiers Haag-Meyer », sur lesquels étaient planifiés les attentats pour l’année 1977. Les enquêteurs ne purent cependant décrire à temps ces papiers qui étaient codés. Après l’arrestation de Haag, la deuxième génération de la RAF fut dirigée par Brigitte Mohnhaupt, qui venait d’être libérée en 1977.

Après avoir déjà mené quelques actions diverses, Gudrun EnsslinAndreas Baader, Thorwald Proll et Horst Söhnlein (en) firent exploser le 2 avril 1968 vers minuit des bombes incendiaires artisanales dans des grands magasins de Francfort-sur-le-Main qui causèrent des dégâts évalués à 700 000 DM. À cette époque, la RAF n’employait pas de méthodes violentes envers les personnes. Ce n’est que le jeudi 14 mai 1970, lors de la libération de leur chef Andreas Baader, qui avait été arrêté par hasard par la police alors qu’il essayait de se procurer des armes, qu’un agent de police fut tué. Plusieurs personnalités de haut rang furent assassinées, dont le procureur fédéral Siegfried Buback, exécuté en avril 1977 avec son chauffeur et son garde du corps. La plupart des militants de la première génération, dont Andreas Baader et Ulrike Meinhof, ont été arrêtés en juin 1972 et incarcérés au quartier de haute sécurité de la prison de Stuttgart-Stammheim. En novembre 1974, Holger Meins meurt en prison après plusieurs semaines de grève de la faim. En mai 1976, Ulrike Meinhof est retrouvée pendue dans sa cellule après des conditions d'isolement sensoriel total.

Pour obtenir la libération de ses membres détenus à la prison de Stuttgart-Stammheim, la RAF kidnappe le président du patronat allemand Hans Martin Schleyer le 5 septembre 1977. Il est dénoncé comme ancien membre du parti nazi et des SS. Le 13 octobre, un avion, le vol 181 de la Lufthansa, est détourné sur Mogadiscio en Somalie par un commando palestinien du nom de « Martyr Halimeh », prenant en otages 81 passagers et cinq membres d'équipage. La prise d'otages prend fin le 18 octobre avec l'intervention des forces spéciales allemandes durant laquelle trois des quatre membres du commando palestinien sont tués. Le même jour, les autorités allemandes annoncent la mort d'Andreas BaaderGudrun Ensslin, la compagne de Baader, et Jan-Carl Raspe, officiellement morts par suicide. Emprisonnée aux côtés de ses camarades, Irmgard Möller fut quant à elle grièvement blessée. Elle affirmera plus tard qu'il s'agissait en fait d'assassinats orchestrés par Bonn. En représailles, la RAF annonce le lendemain la mort de Hans Martin Schleyer. Son corps est retrouvé le lendemain dans le coffre d'une automobile à Mulhouse, en France. Brigitte Mohnhaupt est impliquée entre autres dans ce meurtre, elle est considérée alors comme la femme la plus dangereuse d'Allemagne. Le 12 novembre, c'est au tour d'Ingrid Schubert d'être retrouvée pendue dans sa cellule.

La thèse des assassinats est appuyée par le témoignage d'Irmgard Möller, autre militante de la RAF incarcérée à la prison de Stammhein en même temps qu'Andreas Baader et Ulrike Meinhof et qui a été victime d'une tentative d'assassinat dans sa cellule le jour de la mort de ses co-détenus (grièvement blessée de plusieurs coups de couteaux dans la poitrine). On a parlé de torture psychologique avec privation sensorielle. La guerilla urbaine de la RAF a été l'épreuve la plus difficile pour la République fédérale allemande depuis 1949, date de sa création. Face aux attentats, le gouvernement a durci les lois et étendu les contrôles de police. En juin 1970, plusieurs membres fondateurs de la RAF semblent s'être entraînés dans des camps du FPLP en Jordanie. La Stasi semble avoir aidé et financé les activités de la Fraction armée rouge. En octobre 1980, la République démocratique d'Allemagne (RDA) accueille sur son territoire huit membres de la RAF en fuite. Parmi eux se trouve Susanne Albrecht, mêlée à l'assassinat de Jürgen Ponto, patron de la Dresdner Bank. Le régime communiste de la RDA leur octroie de nouveaux papiers d'identité. Les anciens terroristes mènent une existence tranquille jusqu'à la réunification allemande5. En 1984, la RAF s'allie au groupe français Action directe dans le cadre de la stratégie d'« unité des révolutionnaires en Europe de l'Ouest ». Elle s'allie ensuite aux Brigades rouges italiennes en 1988, avant de se dissoudre en 1998.

Le 30 novembre 1989, trois semaines après la chute du Mur de Berlin, le patron de la Deutsche Bank, Alfred Herrhausen est assassiné. Cet acte est aussitôt revendiqué par la RAF. Si le groupe ne sut pas mobiliser la classe ouvrière (comme les Brigades rouges à leurs débuts), il put compter, du moins dans les années 1970, sur un certain soutien de la part d'intellectuels et des milieux étudiants et militants, en Allemagne fédérale comme à l'étranger. Entre 1970 et 1998, dates de la création et de la dissolution officielle du mouvement, celui-ci n'a compté au maximum qu'entre 60 et 80 membres actifs. La RAF a assassiné 34 personnes4. Des controverses ont actuellement lieu au sujet du sort à accorder aux deux derniers détenus de ce mouvement.

Chronologie

  • 3 avril 1968 : incendie de deux grands magasins à Francfort.
  • 4 avril 1968 : arrestation d'Andreas BaaderGudrun Ensslin, Thorwald Proll et Horst Söhnlein (en) suite aux incendies de la veille. Ils seront condamnés le 31 octobre 1968 à trois ans de prison ferme. Ils font appel et sont libérés de détention préventive jusqu'au 13 juin 1969.
  • 11 novembre 1969 : Suite à leur condamnation, Andreas BaaderGudrun Ensslin, Thorwald Proll et Horst Söhnlein (en) passent dans la clandestinité.
  • 4 avril 1970 : arrestation d'Andreas Baader.

Première période

  • 15 mai 1970 : évasion d'Andreas Baader.
  • juin 1970 : entraînement supposé dans les camps du FPLP.
  • 29 septembre 1970 : trois braquages simultanés dans trois grandes banques à Berlin.
  • 8 octobre 1970 : arrestation d'Horst Mahler, d'Ingrid Schubert, d'Irene Goergens, de Brigitte Asdonk et de Monika Berberich, placés en isolement total.
  • 15 septembre 1971 : Petra Schelm est abattue par la police à Hambourg.
  • 22 octobre 1971 : fusillade entre de supposés membres de la RAF et les forces de l'ordre à Hambourg qui aboutit à la mort d'un policier, Norbert Schmidt.
  • 2 mars 1972 : Thomas Weisbecker est abattu par la police à Augsbourg. Fusillade entre des membres de la RAF et les forces de l'ordre à Hambourg. Le policier Herbert Schone est tué. Manfred Grashof et Wolfgang Grundmann sont arrêtés.
  • 11 mai 1972 : triple attentat à la bombe au QG militaire américain à Francfort (1 mort, 14 blessés).
  • 12 mai 1972 : trois attentats contre la police à Augsbourg (6 blessés) et Munich (10 blessés).
  • 15 mai 1972 : attentat contre le juge Buddenberg à Karlsruhe.
  • 19 mai 1972 : double attentat contre Springer à Hambourg (34 blessés).
  • 24 mai 1972 : double attentat au QG militaire américain à Heidelberg (3 morts, 6 blessés)9.
  • 1er juin 1972 : Andreas BaaderHolger Meins et Jan-Carl Raspe sont arrêtés à Francfort.
  • 7 juin 1972 : Gudrun Ensslin est arrêtée à Hambourg.
  • 9 juin 1972 : Brigitte Mohnhaupt et Bernhard Braun sont arrêtés à Berlin.
  • 15 juin 1972 : Ulrike Meinhof est arrêtée à Hanovre.
  • 13 juillet 1972 : Irmgard Möller et Klaus Jünschke sont arrêtés.

Deuxième période

  • 31 août 1981 : attaque du QG de l'USAAF de la Ramstein Air Base.
  • 17 janvier 1973 : grève de la faim des prisonniers de la RAF (finie le 15 février).
  • 8 mai-2 juin 1973 : grève de la faim des prisonniers de la RAF.
  • 13 septembre 1974-5 février 1975 : troisième grève de la faim des prisonniers de la RAF. Holger Meins meurt le 9 novembre 1974.
  • novembre 1974 : série d'attaques contre la police et la justice à Berlin et Hambourg.
  • 24 avril 1975 : prise d'otage à l'ambassade allemande de Stockholm (en) revendiquée par le « commando Holger Meins » (2 morts, plusieurs blessés). Le commando exige la libération des détenus de la RAF. L'ambassade fut détruite par une explosion de TNT ; on apprit plus tard que celle-ci avait été accidentelle. Un membre de la RAF, Ulrich Wessel meurt dans l'explosion d'une bombe. Siegfried Hausner, Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo, Lutz Taufer et Bernhard Rössner sont arrêtés. Siegfried Hausner meurt le 4 mai de ses blessures. Le gouvernement de la RFA décide de ne plus négocier avec la RAF, comme il l'avait fait lors de l'enlèvement de Peter Lorenz.
  • 21 mai 197512: procès des principaux membres arrêtés de la RAF
  • 29 juin 1975 : mort en prison de Katharina Hammerschmidt faute de soin.
  • 13 septembre 1975 : mystérieux attentats à Hambourg (11 blessés). La RAF accuse la police d'en être à l'origine.
  • 9 mai 1976 : mort en prison d'Ulrike Meinhof. La version officielle conclut au suicide.
  • 30 mars-30 avril 1977 : grève de la faim des prisonniers de la RAF. Le gouvernement finit par céder et accepte la réunion des prisonniers.
  • 8 avril 1977 : assassinat de Siegfried Buback, procureur fédéral, de son chauffeur, Wolfgang Göbel, et de Georg Wurster.
  • juin-juillet 1977 : début des poursuites contre l'avocat Klaus Croissant qui se réfugie en France.
  • 20 juillet 1977 : Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo, Lutz Taufer et Bernhard Rössner sont condamnés à deux fois la prison à vie.
  • 30 juillet 1977 : assassinat de Jürgen Ponto, directeur de la Dresdner Bank.
  • 8 août-2 novembre 1977 : suite à l'aggravation des conditions de détention, nouvelle grève de la faim des prisonniers de la RAF.
  • 30 août 1977 : arrestation de l'avocat Armin Newerla, proche de Klaus Croissant.
  • 5 septembre 1977 : enlèvement de Hanns Martin Schleyer, dirigeant du patronat allemand et ancien SS. Quatre personnes sont tuées. Il est abattu le 19 octobre.
  • 30 septembre 1977 : arrestation des avocats Klaus Croissant et Arndt Müller.
  • 13 octobre 1977 : détournement d'un avion de la Lufthansa par un commando palestinien du nom de « Martyr Halimeh », prenant en otages plus d'une centaine de passagers et détournant l'avion sur Mogadiscio demandant la libération de plusieurs prisonniers politiques dont ceux de la RAF. Trois des quatre preneurs d'otages sont abattus le 17 octobre.
  • 17-18 octobre 1977 : mort dans des conditions étranges de plusieurs prisonniers de la RAF en condition d'isolement total : Andreas Baader et Jan-Carl Raspe par arme à feu et Gudrun Ensslin par pendaison. Irmgard Möller est découverte le corps lacéré, mais survit de ses blessures. La version officielle conclut à un suicide, ce qui est contesté, en particulier par Irmgard Möller qui accuse l'État (les suicides auraient eu lieu au moment de l'assaut par la police de l'avion pris en otage. Une commission internationale sera créée pour enquêter sur ces morts. Nouvelle grève de la faim.
  • 12 novembre 1977 : mort par pendaison (suicide ?) d'Ingrid Schubert dans sa cellule.
  • 25 juin 1979 : tentative d'attentat contre le général Alexander Haig, commandant de SACEUR (OTAN).
  • 31 août 1981 : attaque du QG de l'US Air Force à Ramstein (Ramstein Air Base).
  • 15 septembre 1981 : tentative d'attentat contre le général américain Frederick Kroesen.

Troisième période

  • 30 décembre 1984 : attentat contre une radio militaire américaine et incendie des bureaux des services secrets militaires américains.
  • janvier 1985 : fusion avec Action directe.
  • 1er février 1985 : assassinat d'Ernst Zimmerman, président de la BDLI (Union Nationale de l'Industrie de l'aéronautique, de l'espace et de l'armement) et de la MTU (Union des Moteurs et Turbines.
  • 8 août 1985 : attentat contre un aéroport militaire américain (3 morts).
  • 9 juillet 1986 : assassinat de Karl Heinz Beckurts, président de la commission nucléaire, et de son chauffeur.
  • 8 septembre 1986 : attentat contre les bâtiments de la Sûreté de l'État.
  • 15 septembre 1986 : attentat contre une entreprise concevant des avions militaires.
  • 10 octobre 1986 : assassinat de Gerold von Braunmühl, directeur politique au Ministère des Affaires étrangères.
  • 16 novembre 1986 : attentat au siège d’IBM.
  • 19 décembre 1986 : attentat contre une société de crédit au Tiers-monde.
  • 21 décembre 1986 : attaque de la fondation Friedrich-Ebert.
  • septembre 1988 : alliance avec les Brigades rouges.
  • 20 septembre 1988 : tentative d’assassinat de Hans Tietmeyer, secrétaire d'État au ministère des Finances.
  • 1er février-12 mai 1989 : nouvelle grève de la faim.
  • 30 novembre 1989 : assassinat de Alfred Herrausen, président de la Deutsche Bank.
  • juin 1990 : série d'arrestations (Susanne Albrecht, Christine Dümlein, Ralf-Baptist Friedrich, Werner Lotze, Silke Maier-Witt, Sigrid Sternebeck, Inge Viett et Wolgang Beer).
  • 27 juillet 1990 : agression de Neusel, secrétaire d'État au ministère de l'Intérieur.
  • 14 février 1991 : mitraillage de l'ambassade américaine de Bonn.
  • 1er avril 1991 : assassinat à Düsseldorf de Detlev Karsten Rohwedder, directeur de la Treuhandanstalt.
  • 10 avril 1992 : la RAF décide d'arrêter les assassinats.
  • 30 mars 1993 : attentat contre un chantier de prison à Weiterstadt
  • 27 juin 1993 : fusillade à Bad Kleinen, mort du policier du GSG-9, Michael Newrzella, et de Wolfgang Grams. Arrestation de Brigitte Hogefeld.
  • novembre 1993 : scission entre les prisonniers et la RAF.
  • 18 mars 1998 : auto-dissolution déclarée.

Membres marquants
1ère génération

2ème génération

  • Susanne Albrecht,
  • Verena Becker,
  • Henning Beer,
  • Peter-Jürgen Boock,
  • Christine Dümlein,
  • Knut Folkerts,
  • Ralf-Baptist Friedrich,
  • Rolf Heißler,
  • Monika Helbing,
  • Sieglinde Hofmann,
  • Christian Klar,
  • Gabriele Kröcher-Tiedemann,
  • Werner Lotze,
  • Silke Maier-Witt,
  • Adelheid Schulz,
  • Sigrid Sternebeck,
  • Inge Viett,
  • Stefan Wisiniewski

3ème génération

  • Burkhard Garweg,
  • Wolfgang Grams,
  • Eva Haule,
  • Birgit Hogefeld,
  • Daniela Klette,
  • Ernst-Volker Staub

Victimes

  • Norbert Schmid (policier, le 22 octobre 1971) (dans une fusillade avec de supposés membres de la RAF)
  • Herbert Schoner (policier, le 22 décembre 1972)
  • Hans Eckhardt (policier chargé de l'enquête contre la RAF, 3 mars 1972)
  • Paul A. Bloomquist (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG du Ve Corps de l'armée américaine, le 11 mai 1972)
  • Clyde R. Bonner (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)
  • Ronald A. Woodwar (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)
  • Charles L. Peck (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)
  • Günter von Drenkmann, président de la chambre de justice de Berlin-ouest, abattu le 10 novembre 1974, en représailles à la mort en prison d'Holger Meins.
  • Andreas von Mirbach (attaché militaire de l'ambassade allemande à Stockholm, le 24 avril 1975)
  • Heinz Hillegaart (attaché economique de l'ambassade allemande à Stockholm, le 24 avril 1975)
  • Fritz Sippel (policier, 7 mai 1976)
  • Siegfried Buback (procureur général, le 7 avril 1977)
  • Wolfgang Göbel (chauffeur de Buback, le 7 avril 1977)
  • Georg Wurster (le 7 avril 1977)
  • Jürgen Ponto (directeur de la Dresdner Bank AG, le 30 juillet 1977)23
  • Heinz Marcisz (chauffeur, assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)
  • Reinhold Brändle (policier-garde du corps ?), assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)
  • Helmut Ulmer (policier-garde du corps ?), assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)
  • Roland Pieler (policier(garde du corps ?), assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)
  • Arie Kranenburg (policier hollandais, 22 septembre 1977)
  • Hans Martin Schleyer (président du patronat allemand, ancien nazi, le 19 octobre 1977)
  • Hans-Wilhelm Hansen (policier, 24 septembre 1978)
  • Dionysius de Jong (douanier hollandais, le 1er novembre 1978)
  • Johannes Petrus Goemans (douanier hollandais, le 1er novembre 1978)
  • Edith Kletzhändler (femme au foyer, morte par balle lors d'un braquage à Zurich, le 19 novembre 1979)
  • Ernst Zimmerman (PDG de MTU, le 1er février 1985)
  • Edward Pimental (soldat américain, le 8 août 1985)
  • Frank Scarton (soldat américain, le 8 août 1985)
  • Becky Jo Bristol (soldat américain, le 8 août 1985)
  • Karl Heinz Beckurts (président de la commission nucléaire et dirigeant de Siemens, 9 juillet 1986)
  • Eckerhand Gropplen (chauffeur de Beckurts, 9 juillet 1986)
  • Gerold von Braunmühl (directeur politique au ministère des affaires étrangères, 10 octobre 1986)
  • Alfred Herrhausen (directeur de la Deutsche Bank, le 30 novembre 1989)
  • Detlev Karsten Rohwedder (directeur de la Treuhand, 1er avril 1991)30
  • Michael Newrzella (agent du GSG-9, le 21 juin 1993 à Bad Kleinen)

 

Schily Otto

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Otto Georg Schily, né le 20 juillet 1932 à Bochum, est un homme politique allemand. Il est membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). 

Schily Otto

Ancien avocat de Gudrun Ensslin, de la Fraction armée rouge (RAF), proche des milieux anarchistes et d'extrême-gauche au cours de sa jeunesse, il participe à la création des Verts (Grünen), en 1980. Trois ans plus tard, il entre au Bundestag, et sera un temps porte-parole du groupe parlementaire écologiste. Faisant partie du courant dit des réalistes, il quitte son parti en 1989 et adhère au SPD.

Il conserve son mandat de député fédéral et devient, en 1998, ministre fédéral de l'Intérieur dans la coalition rouge-verte de Gerhard Schröder, dont il est le doyen. A ce poste, il se montre partisan d'une politique plus répressive, à l'opposé de ses anciennes convictions. Il quitte le gouvernement fédéral en 2005, suite à la formation d'une grande coalition, et se retire quatre ans plus tard de la vie politique. Fils d'un ouvrier de la métallurgie, il déménage à Garmisch-Partenkirchen après la Seconde Guerre mondiale, et y obtient son Abitur. Il entreprend alors des études supérieures de droit et de sciences politiques, qu'il accomplit à Munich, Hambourg et enfin à Berlin. En 1962, il décroche son second diplôme juridique d'État, et devient avocat un an plus tard. Au cours de ses études, il était proche des milieux anarchistes et il s'est notamment lié d'amitié avec Rudi Dutschke.

Il est alors engagé par le cabinet Neufeldt, spécialisé dans l'immobilier et les successions. En 1968, il assure la défense de Gudrun Ensslin, membre de la Fraction armée rouge (RAF). Il est contraint de renoncer par les associés de son cabinet, ce qui le pousse à le quitter pour créer le sien. Par la suite, il a notamment représenté la famille de Benno Ohnesorg suite à son assassinat. Dans les années 1970, il devient une personnalité de premier plan en assurant, de nouveau, la défense de membres de la RAF. Il commence par représenter Horst Mahler en 1971, puis retrouve Gudrun Ensslin lors du procès de la RAF entre 1975 et 1977. Après la mort de cette dernière, il mettra en doute la thèse du suicide et accusera l'État allemand d'en être responsable.

Otto Schily dirige actuellement un cabinet d'avocats à Berlin. Divorcé et remarié, il est père de deux filles : Jenny, née en 1967, et Anna, venue au monde quatorze ans plus tard. En 1980, il participe à la fondation des Verts, puis se présente aux élections municipales anticipées de 1981 à Berlin-Ouest. Deux ans plus tard, il devient député fédéral au Bundestag, et co-porte-parole du groupe écologiste avec notamment Petra Kelly en 1984. Membre des Realos (« réalistes », par opposition aux « fondamentalistes ») du parti, il démissionne en 1986 en vertu du principe de rotation des élus. Il retrouve son mandat aux élections de l'année suivante. Il échoue à se faire élire président du groupe vert en 1989, et quitte la formation cette même année afin de rejoindre le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD).

Réélu député fédéral en 1990, il a été vice-président du groupe SPD entre 1994 et 1998. Le 27 octobre de cette année-là, Otto Schilly est nommé ministre fédéral de l'Intérieur dans la coalition rouge-verte de Gerhard Schröder. A 66 ans, il est le premier social-démocrate nommé de manière durable à ce portefeuille. Au cours de ses deux mandats, il a été fréquemment attaqué pour ses politiques jugées conservatrices et contraires à ses convictions antérieures. Ainsi, suite aux attentats du 11 septembre 2001, il a fait adopter une série de mesure pour lutter contre le terrorisme, désignée sous le nom de « paquet sécurité » (Sicherheitspakete) et surnommée « catalogue d'Otto » (Otto-Kataloge). Il a également échoué à faire interdire le Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD) par le Tribunal constitutionnel fédéral en 2001.

Le 18 octobre 2005, il préside la séance d'ouverture de la nouvelle législature du Bundestag en tant que doyen d'âge, comme il l'avait fait le 22 octobre 2002. Ce même jour, il est chargé par le président fédéral Horst Köhler de gérer les affaires courantes à la tête de son ministère jusqu'à l'élection d'un nouveau chancelier et la formation d'un nouveau gouvernement, ce qui finit par se produire le 22 novembre. Ne s'étant pas représenté aux élections de 2009, il est désormais retiré de la vie politique.


Mahler Horst

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Horst Mahler (né le 23 janvier 1936 à Haynau, Basse Silésie est un avocat allemand connu pour avoir été membre fondateur de l'organisation révolutionnaire Fraction armée rouge dans les années 1970, puis pour ses positions néo-nazies et négationnistes. 

Mahler Horst

Fils de nazis militants, Malher soutient dans sa jeunesse les mouvements gauchistes allemands dont il est un des avocats. Il devient l'un des membres fondateurs de la Fraction armée rouge en 1970 et participe alors à des braquages et à une évasion d'Andreas Baader. Il s'enfuit comme plusieurs autres militants dans les camps palestiniens en Jordanie et sera emprisonné plusieurs années dans ce pays, puis en Allemagne.

Le 8 octobre 1970, il est arrêté avec Brigitte Asdonk, Ingrid Schubert, Irene Goergens et Monika Berberich, puis ils sont tous placés en isolement total. Au début des années 1980, grâce à son avocat Gerhard Schröder (futur chancelier d'Allemagne), il est libéré et réintégré au barreau d'Allemagne.

Mais durant sa détention, Mahler a changé d'opinions politiques, il devient alors l'avocat du Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD), un parti allemand d'extrême droite et soutient ouvertement leurs idées. Niant à plusieurs reprises l'existence des chambres à gaz, il a été condamné pour cela par les tribunaux allemands à douze années de prison ferme.

Mohnhaupt Brigitte

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Brigitte Margret Ida Mohnhaupt (née le 24 juin 1949 à Rheinberg, Rhénanie-du-Nord-Westphalie) est une activiste politique allemande, ancienne terroriste membre de la Fraction armée rouge (RAF) de 1970 à 1982. 

Mohnhaupt Brigitte

Avec Christian Klar, sorti de prison fin 2008, celle que la presse allemande a appelée la « femme la plus dangereuse d'Allemagne », est considérée comme la principale organisatrice de plusieurs actions sanglantes qui avaient semé la terreur en Allemagne à la fin des années 1970. L'organisation s'était dissoute en 1998. En 1977 dans le cadre des attentats de la RAF en Allemagne, elle est impliquée dans plusieurs assassinats dont ceux de Hanns Martin Schleyer, du procureur général fédéral Siegfried Buback et du banquier Jürgen Ponto, et dans plusieurs autres tentatives d'assassinats.

Arrêtée le 11 novembre 1982, elle est condamnée en 1985 à Stuttgart à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 24 ans eu égard à la « particulière gravité des faits ». Le 12 février 2007, le tribunal de grande instance de Stuttgart a considéré qu'elle ne présentait plus de danger, et accepte sa mise en liberté à l'issue de sa période de sûreté, qui aurait dû avoir lieu le 27 mars 2007. Elle est libérée le 25 mars 2007 de la prison d'Aichach, deux jours avant la date prévue. Brigitte Mohnhaupt, après un passage dans les rangs du « Collectif socialiste des patients » (SPK, Sozialistisches Patientenkollektiv), avait intégré, après la dissolution du SPK, en 1971, la Fraction armée rouge, et avait rapidement pris en charge l'organisation, la logistique et l'approvisionnement en armes du groupe.

Le 9 juin 1972, Brigitte Mohnhaupt était arrêtée à Berlin et condamnée à une peine de quatre ans et huit mois de prison, pour participation à une organisation criminelle, falsification de pièces d'identité et détention illégale d'armes. En 1976, peu après le suicide d'Ulrike Meinhof dans sa cellule, Brigitte Mohnhaupt demandait son transfert à la prison de Stammheim, à Stuttgart, où étaient détenus plusieurs autres membres de la RAF, tels que Andreas BaaderGudrun Ensslin et Jan-Carl Raspe, qui l'auraient convaincue de prendre la tête, dès sa libération, de ce que l'on appellerait la « seconde génération » de la Fraction armée rouge. De fait, dès sa libération, intervenue le 8 février 1977, Brigitte Mohnhaupt plongeait immédiatement en clandestinité et réorganisait rapidement un nouveau réseau comprenant notamment Christian Klar et Adelheid Schulz.

Le 7 avril 1977, un commando à motocyclette, comprenant Brigitte Mohnhaupt, Christian Klar, Knut Folkerts et Günter Sonnenberg, ouvre le feu sur la voiture de fonction de Siegfried Buback, avocat général à la Cour fédérale de justice de Karlsruhe et adversaire résolu de la Fraction armée rouge, tuant les trois occupants du véhicule, soit M. Buback, son chauffeur et un de ses collaborateurs. Le 30 juillet 1977, Brigitte Mohnhaupt, Christian Klar et Susanne Albrecht tentaient d'enlever à son domicile d'Oberursel, près de Francfort, le banquier Jürgen Ponto, président du directoire de la Dresdner Bank. Devant la résistance du banquier, celui-ci était tué à bout portant de cinq coups de feu. Il semble établi que le choix des terroristes s'était porté sur M. Ponto en raison des liens qui l'unissaient à Susanne Albrecht, qui était sa filleule. Le 5 septembre 1977, un commando de la RAF, comprenant notamment Christian Klar et Brigitte Mohnhaupt, enlevait à Cologne Hanns-Martin Schleyer, président de la Confédération des associations patronales allemandes (Bundesvereinigung der Deutschen Arbeitgeberverbände), tuant au passage son chauffeur et ses trois gardes du corps. L'attentat était rapidement suivi d'une revendication qui exigeait la libération d'Andreas BaaderGudrun Ensslin et Jan-Carl Raspe, condamnés en avril à la réclusion criminelle à perpétuité.

Le 13 octobre, un commando palestinien s'emparait d'un avion de la Lufthansa, avec 91 passagers à son bord, et exigeait à son tour la libération des prisonniers de Stammheim. Après un périple ayant successivement conduit l'appareil en Italie, à Chypre, au Bahreïn et à Dubaï, l'avion avait fait escale à Aden le 16 octobre, et les preneurs d'otage avaient alors assassiné le commandant de bord de l'avion, avant que celui-ci ne reparte pour Mogadiscio, en Somalie. Le 18 octobre, un commando d'élite allemand prenait d'assaut l'avion immobilisé sur l'aéroport de Mogadiscio, et parvenait à libérer tous les otages, après avoir tué trois des quatre terroristes. Le même jour, les trois prisonniers étaient retrouvés morts dans leurs cellules de la prison de Stammheim, Andreas Baader et Jan-Carl Raspe étant semble-t-il décédés de blessures par balles, tandis que Gudrun Ensslin était retrouvée pendue, et qu'une quatrième prisonnière, Irmgard Möller, était elle aussi retrouvée atteinte de plusieurs lacérations à la poitrine, mais devait survivre à ses blessures. L'enquête n'a jamais pu déterminer comment les prisonniers auraient pu se procurer les armes à feu leur ayant servi pour se suicider ou tenter de se suicider. La thèse officielle du suicide est controversée. Irmgard Möller affirmera plus tard qu'il s'agissait d'assassinats.

Le 19 octobre, le corps de Hanns-Martin Schleyer, tué de plusieurs balles dans la tête, était retrouvé dans le coffre d'une voiture à Mulhouse, en France. Le 11 mai 1978, un commando composé de Brigitte Mohnhaupt, Sieglinde Hofmann, Rolf-Clemens Wagner et Peter-Jürgen Boock, était arrêté à Zagreb par la police yougoslave. Les autorités yougoslaves tenteront pendant plusieurs mois de négocier l'extradition de Brigitte Mohnhaupt contre la libération de plusieurs prisonniers yougoslaves, marché auquel la République fédérale d'Allemagne refusera de participer. En novembre 1978, les autorités yougoslaves libéraient Brigitte Mohnhaupt, la laissant libre de partir pour le pays de son choix. Brigitte Mohnhaupt devait à nouveau faire parler d'elle le 15 septembre 1981, en participant à un commando qui s'attaquait, à Heidelberg, à une limousine blindée transportant le général Frederick Kroesen, commandant en chef de la 7e armée américaine et un des plus hauts responsables de l'OTAN en Europe. Le commando de la RAF, baptisé « commando Gudrun Ensslin », avait attaqué le véhicule avec un lance-roquettes RPG-7, sans toutefois parvenir à tuer le général.

Le 11 novembre 1982, alors qu'elles se rendaient à une cache d'armes de la RAF, dans une forêt proche de Francfort, Brigitte Mohnhaupt et Adelheid Schulz étaient arrêtées par la police qui surveillait étroitement les lieux. Le 2 avril 1985, Brigitte Mohnhaupt avait été reconnue coupable de neuf meurtres intervenus durant l'année 1977 et condamnée, par un tribunal (l’Oberlandesgericht Stuttgart) à cinq peines de réclusion criminelle à perpétuité et une peine de 15 ans de réclusion criminelle. Les six peines avaient été confondues, le 16 juillet 1986, lors d'un nouveau jugement, en une seule peine de réclusion criminelle à perpétuité. Le procès de 1985 avait également examiné le cas de Christian Klar, arrêté à Friedrichsruh, dans le Schleswig-Holstein, le 16 novembre 1982, soit cinq jours après Brigitte Mohnhaupt et Adelheid Schulz. Il avait pour sa part été condamné à six peines de réclusion criminelle à perpétuité et une peine de 15 ans de réclusion criminelle.

Le 15 mars 2006, le tribunal qui avait initialement condamné Brigitte Mohnhaupt avait décidé que la durée minimale de détention de la condamnée ne pouvait être inférieure à 24 années de prison. Le 12 février 2007, la même cour annonçait la libération anticipée de la détenue pour le 27 mars, ce qui avait déclenché une certaine émotion en Allemagne. L'un des fils de Hans Martin Schleyer, Dirk Schleyer, avait estimé, le jour même, que la perspective de cette libération anticipée était « injustifiable », tandis que son frère, Jörg, déplorait qu'aucun des terroristes impliqués n'ait jusqu'ici exprimé publiquement de regrets pour les meurtres commis à l'époque et que la veuve du « patron des patrons allemands » se déclarait de son côté « épouvantée ».

Une autre proche d'une des victimes s'est par contre exprimée dans un autre registre. Corinna Ponto, aujourd'hui âgée de 49 ans, fille de Jürgen Ponto, s'est ainsi exprimée devant un journaliste du journal britannique The Sunday Telegraph, daté du 25 mars, alors que la libération de Brigitte Mohnhaupt n'était pas encore effective, pour demander aux meurtriers de son père de reconnaître clairement que le terrorisme était une erreur, et d'avoir « le courage et la décence » de s'expliquer sur le contexte de la vague de terrorisme des années 1970, mais aussi de révéler qui, à l'époque, assurait la logistique financière et donnait réellement les ordres, au-dessus des chefs de la RAF.

Un syndicat allemand de policiers, la Gewerkschaft der Polizei (GdP), a également exprimé une certaine amertume à l'annonce de la libération prochaine de Brigitte Mohnhaupt : son président, Konrad Freiberg, a tenu à rappeler que la prisonnière aurait été mise en cause dans les meurtres de neuf policiers allemands et d'un policier néerlandais. La libération de Brigitte Mohnhaupt est toutefois conditionnelle : le jugement du 12 février, qui considère que la prisonnière ne présente plus de danger, accorde cette liberté conditionnelle pour une durée de cinq années, au cours de laquelle l'ancienne détenue sera astreinte à un contrôle judiciaire très strict et devra rendre des comptes à un officier de probation. On avait appris, à l'occasion de l'audience du 12 février, que la prisonnière avait eu l'occasion à neuf reprises, au cours des mois précédant sa libération effective, de faire des sorties sous bonne garde hors de sa prison, pour voir le monde extérieur.

Après la libération de Brigitte Mohnhaupt, le seul prisonnier de la Fraction armée rouge des années 1970 restait Christian Klar, qui a déposé une demande de grâce auprès du président fédéral Horst Köhler. Il a finalement été libéré le 19 décembre 2008 après 26 ans d'emprisonnement. Il reste toutefois deux autres prisonnières ayant appartenu à la Fraction armée rouge, mais elles font partie de ce qu'on a appelé la « troisième génération », active à partir du milieu des années 1980 :

  • Eva Haule, âgée de 54 ans, entrée dans la RAF en 1984, arrêtée en 1986 et condamnée en 1988 à 15 ans de réclusion criminelle. Elle n'avait pas été libérée en 2001, en raison de la découverte de nouvelles charges à son encontre.
  • Birgit Hogefeld, âgée de 52 ans, elle aussi intégrée dans le groupe en 1984, mais arrêtée beaucoup plus tard, en 1993. Elle avait été condamnée, en 1996, à trois peines de réclusion criminelle à perpétuité, assorties d'une période de sûreté incompressible de quinze années.

 

Möller Irmgard

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Irmgard Möller (née le 13 mai 1947, à Bielefeld, Rhénanie-du-Nord-Westphalie) est une activiste politique allemande, qui fut membre de l'organisation révolutionnaire Fraction armée rouge dans les années 1970. 

Möller IrmgardMöller Irmgard

Le 24 mai 1972, Irmgard Möller était l'une des deux personnes à conduire une voiture remplie d'explosifs vers les quartiers généraux des services de renseignements américains de Campbell Barracks, basés à Heidelberg. Durant l'attaque, trois soldats furent tués (Ronald Woodward, Charles Peck et le capitaine Clyde Bonner) et cinq autres blessés.

Elle fut arrêtée le 2 juillet 1972 et condamnée à une longue peine de prison. D'après un rapport des services pénitenciers, elle tenta de se suicider en se poignardant à la poitrine le matin du 18 octobre 1977, en même temps que d'autres membres de la Fraction armée rouge, tels que Andreas BaaderGudrun Ensslin et Jan-Carl Raspe.

Bien que de tels actes soient inhabituels dans des quartiers de haute sécurité, des rapports officiels ont suggéré que les armes avaient été fournies par les avocats des détenus. Seul membre de la RAF à survivre, elle clama plus tard qu'il s'agissait d'une mise à mort orchestrée par le gouvernement allemand, en réponse à la demande de libération des prisonniers par l'organisation révolutionnaire. Elle fut libérée en 1994 pour raison de santé.

Meinhof Ulrike

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Ulrike Marie Meinhof (née le 7 octobre 1934 à Oldenbourg et morte dans la nuit du 8 au 9 mai 1976 à Stuttgart) était journaliste avant de devenir en 1970 l'une des combattantes les plus actives du groupe Fraction armée rouge qui perpétra de nombreux attentats en Allemagne durant les années 1960–1970. 

Meinhof Ulrike

Elle fut arrêtée le 15 juin 1972 à la suite d'une dénonciation et condamnée à 8 ans de prison le 29 novembre 1974. Elle est la fille de l'historien Werner Meinhof, mort d'un cancer en 1940. En 1954, après la mort de sa mère, elle vit chez Renate Riemeck qui éditera Frauen gegen Faschismus, et participe avec elle au mouvement de protestation contre la bombe atomique.

Elle fait des études en philosophie, pédagogie, sociologie et allemand à l'université de Marbourg en 1955–56. Là, elle est soutenue par la Studienstiftung des deutschen Volkes. En 1957, elle change d'université et continue ses études à l'université de Münster où elle devient membre du Sozialistischer Deutscher Studentenbund (Mouvement des étudiants socialistes). Entre-temps, elle épouse à 21 ans Klaus Rainer Roehl, directeur de la revue Konkret, dont elle devient l'éditorialiste jusqu'en 1968. Ils auront ensemble deux enfants. Elle écrit Bambule (Mutinerie), film réalisé par Eberhard Itzenplitz, sur des jeunes filles internées en centre fermé, qui sera censuré pendant plus de vingt ans.

Pendant les années 1960, elle se radicalise progressivement. En 1968, suite à l'attentat manqué contre le sociologue marxiste Rudi Dutschke, elle devient membre du groupe de lutte armée d'extrême gauche Rote Armee Fraktion. Elle participe à la libération d'Andreas Baader le 14 mai 1970 ainsi qu'à plusieurs attentats dont la destruction de l'ordinateur américain chargé de programmer les bombardements du Viêt Nam.

Elle est considérée comme le cerveau du groupe. On la retrouve pendue dans sa cellule de la prison de Stuttgart-Stammheim. Les dramaturges italiens Dario Fo et Franca Rame ont écrit un monologue intitulé Moi, Ulrike, Je crie, évoquant la lutte de la prisonnière pour ne pas devenir folle.

Baader Andreas

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Bernd Andreas Baader (né le 6 mai 1943 à Munich, et mort le 18 octobre 1977 à Stuttgart) était membre et chef de l'organisation révolutionnaire allemande RAF (Rote Armee Fraktion ou « Fraction armée rouge », également connue sous le nom de « bande à Baader »). 

Baader Andreas

Il fut impliqué dans 5 attentats à la bombe durant l'année 1972. Arrêté cette même année, il fut emprisonné ainsi que sa compagne, co-fondatrice de la RAFGudrun Ensslin et un membre de leur mouvement en 1977 et tous les trois retrouvés mort dans leur cellule. Les médecins légistes conclurent à un suicide collectif, bien que des militants d'extrême-gauche affirment qu'ils ont été tués.

C'est chez sa grand-mère qu'Andréas Baader est élevé au cours des premières années de sa vie, puis, plus tard, dans un ménage constitué de trois femmes : sa mère, sa grand-mère et sa tante. Enfant, il est renvoyé de plusieurs écoles. Il passe sa jeunesse sans son père, l'historien Berndt Phillipp Baader, disparu en 1945 pendant la guerre. Lorsque, venant de Munich, il arrive à Berlin et se lance sur la scène radicale de gauche, ses antécédents judiciaires sont déjà conséquents pour cause de nombreux délits de la route et autres outrages. Pratiquement tous ces délits sont en rapport avec sa passion pour les voitures rapides et les excès de vitesse nocturnes : vols de voiture, falsifications, abus de documents. De l'avis de plusieurs de ses biographes, parmi lesquels Karin Wieland, la conduite sans permis semblait être devenue une rébellion emblématique contre les autorités.

Pour le jeune Baader, une personne de confiance fut son oncle, le danseur et acteur Michael Kroecher, avec lequel il garda longtemps le contact, même à l'âge adulte. Les activités auxquelles se livre Baader sont multiples et diverses (y compris modèle occasionnel pour magazines homosexuels). Au cours de ses années berlinoises, il travaille comme ouvrier en bâtiment et - sans succès - comme journaliste dans la presse à sensation. Il s'intéresse également à la littérature et à la philosophie. Il est décrit comme violent et provocateur par sa compagne d'un temps, Ellinor Michel (1939-2007), peintre, avec laquelle il vit dans une villa berlinoise, en compagnie de son mari, le peintre Manfred Henkel (1936-1988). Ils ont une fille, née en 1965, élevée par Manfred Henkel.

Le 2 avril 1968 Baader, Gudrun EnsslinThorwald Proll et Horst Söhnlein mettent le feu à de grands magasins de Francfort dont le magasin Schneider. Ces incendies causent des dommages de quelque 675 000 marks, mais il n'y a aucun blessé. Les incendiaires sont condamnés dans le procès qui s'ensuit le 31 octobre 1968, Baader et sa compagne Gudrun Ensslin écopant chacun de trois ans de réclusion. À la suite de sa demande en révision, Baader recouvre la liberté et participe à Francfort, avec Gudrun Ensslin, à la campagne nommée en allemand « Heimkampagne » de l'opposition extra-parlementaire. Après que le jugement est rendu exécutoire en novembre 1969, il n'effectue pas sa peine de réclusion mais disparaît à Paris et, plus tard, en Italie.

En mars 1970, il retourne à Berlin en compagnie de Gudrun Ensslin. L'agent de liaison Peter Urbach, qui après cela obtiendra des autorités une nouvelle identité, attire sur Baader l'attention de la police qui se remet sur sa piste. Le 4 avril 1970, il est arrêté à Berlin au cours d'un contrôle de circulation simulé puis livré au centre d'exécution des peines de Tegel pour y purger sa peine. Ulrike Meinhof organise alors son évasion qui a lieu le 14 mai 1970. Sartre lui rendra visite lorsqu'il sera incarceré à Stuttgart, en 1974. En avril 1977, Andreas Baader, Gudrun Ensslin et Jan-Carl Raspe, sont condamnés à l'emprisonnement à perpétuité pour meurtre.

Le 13 octobre 1977, quatre membres du Front populaire pour la libération de la Palestine détournent le vol 181 de la Lufthansa parti de Palma de Majorque à destination de Francfort. Leur chef exige la libération des onze prisonniers de la RAF détenus à Stammheim. L'avion se rend finalement à Mogadiscio, en Somalie, où il arrive aux premières heures du 17 octobre. Les passagers du Boeing 737 sont libérés le lendemain après un assaut effectué par les forces spéciales du GSG et qui provoque la mort de trois terroristes.

Selon les rapports officiels, Raspe a appris l’échec de la tentative sur une radio transistor obtenue clandestinement et il a discuté pendant quelques heures avec Baader, Ensslin, et Möller pour convenir d'un pacte de suicide. Dans la matinée, Baader et Raspe sont retrouvés morts dans leurs cellules, ayant succombé à des blessures par balle, tandis que Gudrun Ensslin est retrouvée pendue à un nœud coulant fabriqué avec un fil de haut-parleur. Irmgard Möller est retrouvée avec quatre coups de couteau à la poitrine, mais survivra. Toutes les enquêtes officielles sur l’affaire menent à la conclusion que Baader et ses deux complices sont morts lors d'un suicide collectif. Stefan Aust, le biographe du groupe Baader-Meinhof, dans l'édition originale de son livre, Der Baader Meinhof Komplex (1985), affirme avec certitude qu’ils se sont bien tués. Un an plus tôt, dans la nuit du 8 au 9 mai, Ulrike Meinhof s'était suicidée en se pendant aux barreaux de sa cellule.

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